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L'Anglicanisme d'aujourd'hui

OUVRAGES DU MÊME AUTEUR

CROQUIS DO' UTRE-MANCHE, 1913.


LE CARDINAL DUBOIS, ABBÉ DE SAINT-BERTIN, 1930.
' NGLETERRE, 1932.
HISTOIRE DE L'ÉGLISE DA

Pour paraître prochainement :


LI'NTRODUCTION DU CHRISTIANISME EN ANGLETERRE DU
IV AUVII SIÈCLE.
LE COMTED'ARTOIS, LA ' NGLETERRE ET LE
' XPÉDITION DEL'ILE
DY
' EU (1795).
BILIOTHÈQUE CATHOLIIQUE
DES SCIENCES RELIGIEUSES

l'anglicanisme
d'aujourd'hui
par
G e o r g e s COOLEN

LIBRAIRIE
BLOUD & GAY
IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE 20 EXEM
PLAIRESMARQUÉSDEAà T, HORSCOMMERCE,
ET400 EXEMPLAIRESNUMÉROTÉSDE 1 à 400
SUR VÉLIN ALFA RUYSDAËL POUR LES SOUS-
CRIPTEURSDELABIBLIOTHÈQUECATHOLIQUE
DES SCIENCES RELIGIEUSES. CE TIRAGE SPÉ-
CIAL CONSTITUE L'ÉDITION ORIGINALE.
IL AÉTÉ TIRÉ EN OUTRE400 EXEMPLAIRES
NUMÉROTÉSDE1à 400 SURBOUFFANTBIBLIO
DES PAPETERIES DE FRANCE.

NIHIL OBSTAT:
Atrebati die XXV martii 1932.
J. CHAPPE, cens. dép.
IMPRIMATUR:
Atrebati die XXV martii 1932.
F. CARON,v. g.

CopyrightbyBloudetGay,1933.
Cevolumeestle53eparudanslaBibliothèqueCatholique
desSciencesReligieuses.
Ona pu trouver, dans un volumeprécédent, une Histoire,
aussiconciseet aussicomplètequepossible,del'Église d'Angle-
terre. Cetravail préliminaire a paru indispensable pourfaire
comprendre sa formation particulière, l'esprit qui a présidé à
sesoriginesetceluiquil'animeencoreaujourd'hui.
Leprésent ouvragea pourbutdefaire connaîtresonorgani-
sation si originale, à lafois moderneet ancienne —et quipa-
raîtra mêmeun peu archaïque aux Français du XXsiècle —
sonfonctionnement, ses ressources, ses œuvres,lesforces qui la
sollicitent, lesmouvementsqui l'agitent et les tendances qu'elle
manifeste vers lesformes voisines du Christianisme. Nous ne
croyonspasqu'il existe,jusqu'à présent, unesynthèse analogue,
aussi complète, enfrançais oumêmeenanglais.
Les documents qui en constituent l'armature essentiele et
solideontétépuisésdansdespublicationsdetoutenature, livres
et surtout périodiques, revuesetjournaux,grâce auxquels l'au-
teur a pu, depuisprès devingt ans, sepénétrer dela penséeet
dela vieintérieure del'Église anglicane. Aucoursd'une quin-
zaine deséjours enAngleterre, soit pouryexercer le ministère
sacerdotal, soit poury poursuivre delonguesrecherches d'éru-
dition au British Museum et au Public Record Office, et
grâce à desrapportsfréquents et parfois intimes avecdescler-
gymendel'ÉgliseÉtablie,ilapuapprendre,peuàpeu,cequ'on
netrouvepasdansleslivres.
Laviemouvanteet si complexedelA ' nglicanismecontempo-
rain a demandépour êtrefixée en quelquespages, suivant les
exigences de cette collection, de nombreuses retouches et des
misesau point continuelles quiont misplus d'unefois l'éditeur
ausupplice.Quecetravailsoitparfait, l'auteur estloindes'en
flatter.Quequelqueserreurss'ysoientglissées,celaétait presque
inévitable dans un ouvrage de ce genre. Il n'en a pas moins
apporté tous ses soins à s'entourer de documents authentiques
et à nerien avancerdont il n'ait eula preuve textuelle, ouun
témoignage de source anglicane offrant desgaranties sérieuses
d'exactitude.
Il s'est efforcédedonner,aussisouventqu'ilapulefaire, des
chiffresprécis,lesplusrécentsqu'illuiaétépossiblederecueillir.
Quand deux nombres sont indiqués c'est qu'ils proviennent de
sourcesdifférentes, ouqu'ils ont été calculéssur d'autres bases,
ouà des dates diverses. L'auteur a cru préférable de les citer
sansmodification,laissantaulecteurlesoind'établirunemoyenne.
Il espère être utile au publicfrançais pour qui l'Angleterre
continue d'être une île —selon le motplus profond qu'il ne
paraît d'abord, et qui est deMontesquieu—une île lointaine
et assez malconnue.Lesgénéreuses mais téméraires espérances
qu'ont fait naître, dececôtédela Manche,lesConversations
deMalinesensontunfrappant témoignage.
Il le souhaite d'autant plus vivement qu'il lui est arrivé de
lire, aumomentoùil corrigeait lesépreuvesduprésentouvrage,
unarticlesurl'Égliseanglicane,parurécemmentdansunerevue
française et qui, comportant presque autant d'erreurs que de
lignes, dénotait chez son auteur une ignorance prodigieuse de
tout ce qui concerne lA ' nglicanisme. La' rchevêque de Cantor-
béry ne s'y voyait-il pas appelé du titre, inédit jusqu'ici, de
patriarche deCantorbéry?LesAnglais en ont finement souri.
Peut-êtrecemodestetravailévitera-t-ilàdesécrivainscandides,
maisunpeupressés,detrop lourdesbévues.
S'il lui est arrivé deporter unjugementet d'exprimernette-
mentsonsentiment, dans l'un oul'autre de cesvolumes,il n'a
pas cru, ce faisant, outrepasser le droit strict de l'historien.
L'impartialité nerequiert pas l'impassibilité, et cetravail n'est
pas seulement unfroid recueil dedocuments. Devant les affir-
mationsintéresséeset lesvuesunpeutrop unilatérales decertains
membres du parti anglo-catholique, qui constitue une fraction
vivante, ardente,fervente et mêmequelquefois héroïque —mais
une minorité dans l'Église d'Angleterre, il lui a bienfallu réta-
blir la vérité et l'exprimer nettement.
CetteÉglise s'est toujours proclamée,aucours deson histoire,
par li'mmense majorité de ses membres, et maintenant encore
par ses organes officiels, et plus particulièrement par sa hiérar-
chie épiscopale —Ecclesia docens —Protestant Reformed
Church. Depuis sa sécession de la Chrétienté occidentale, du
Catholicisme tout court, qui en a fait une Église protestante et
étroitement nationale, elle serait mal venue deprétendre se dire
catholique, et, dans sonensemble, elle n'y songepas. Mais onse
demande comment une fraction de cette Église particulière et
insulaire, fraction désavouée ouvertement par la majeure partie
duclergé et de l'épiscopat anglicans, peut s'obstiner à s'appeler
catholique, c'est-à-dire universelle, sans s'apercevoir qu'il y a
là une inexactitude historique et mêmeune contradiction dans
les termes.
Bossuet, dont le principal organe du parti anglo-catholique
semble apprécier particulièrement la méthode et les procédés, a
portéderudescoupsàl'Églised'AngleterredanssonHistoiredes
Variations des Églises protestantes. Il s'exprime en ces termes
audébutdesapréface: «Si lesProtestantssavaientàfondcom-
ments'estforméeleur religion, aveccombiendevariationset avec
quelle inconstance leurs Confessionsdefoi ont été dressées; com-
mentils sesont séparéspremièrement denous, et puis entre eux;
par combiendesubtilités, dedétours et d'équivoquesils ont tâché
de réparer leurs divisions et de rassembler les membres épars de
leur Réforme désunie: cette Réforme, dont ils se vantent, ne les
contenteraitguère; et, pourdirefranchementcequeje pense, elle
neleur inspirerait quedumépris. »
Ceslignes quenousaurionspuprendrecommeépigrapheà tout
notre travail, et quisont encorel'histoire vivante d'aujourd'hui,
commele lecteur pourras'en rendrecomptepar lesfaits quenous
lui mettonssouslesyeux, nousnelesaurionsmêmepascitéessi le
Church Times n'avait commis l'imprudence de nous opposer à
l'auteur des Variations.
On peut détester des idées sans mépriser les hommes qui les
soutiennent, et pour qui ongarde, malgré leurs erreurs, uneestime
profonde.
C'est ce mot d'amitié que nous voudrions laisser, en terminant
à nosfrères séparés.
Saint-Omer, 8février 1933.

GEORGES COOLEN.
L'Anglicanisme d'aujourd'hui

PREMIÈRE PARTIE
LE CLERGÉ
Les effectifs

L Apopulation de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande non


comprises, est d'environ 35.389.993 habitants. Théori-
quement, elle est censée appartenir toute à l'Eglise
anglicane qui est reconnue comme l' Eglise nationale (ses
ministres ouvrent par la prière les sessions du Parlement et
des Assises); en pratique, il en va tout autrement.
Les Catholiques comptent environ 2.500.000 à 3.000.000 de
fidèles plus ou moins réguliers. Ils étaient, il y a cent ans,un
sur trente, aujourd'hui, il yaun baptême catholique sur douze.
Les Congrégationalistes comptent environ 500.000 fidèles, les
Baptistes un peu moins, les Méthodistes environ 900.000, les
Quakers (Society of Friends) environ 20.000, les Méthodistes-
Calvinistes des Galles du Nord environ 300 000. Il faut aussi
faire état d un bon nombre d'indépendants, appartenant à
différentes Eglises libres Free Churches,et d'indifférents qu'il
est difficile de classer sous une dénomination quelconque et
qui se disent, quand on insiste un peu, Church of England, ce
qui, en ce cas, ne signifie proprement rien. C'est ainsi que
20.000.000 d'Anglais sont supposés faire partie de l'Eglise
d'Angleterre. En réalité 6 à 7 millions d'entre-eux sont véri-
tablement C. ofE., et la moitié d'entre ces derniers sont prati-
quants.
L'Église anglicane compte, en outre, 3.000.000 de fidèles
aux États-Unis et 8.000.000 dans d'autres pays.
La proportion des Anglicans a donc, on le voit, beaucoup
diminué depuis deux siècles : ils comprenaient, au début du
XVIII siècle 96 % de la population, en 1800 ils n'en représen-
taient plus que 75 %, la proportion est tombée aujourd'hui
bien au-dessous de 50 %.
L'Official Year Book of the Church of England nous fournit
les précisions suivantes :
Le nombre des Baptêmes qui était de 466.913 en 1926, de
443.681 en 1927, de 444.913 en 1928, de 427.258 en 1929, a
été de 430.621 en 1930, et de 418.582 en 1931, donc, dans
l'ensemble, en diminution.
Le nombre des Communions pascales était de 2.518.674 en
1925, 2.510.037 en 1926, 2.528.393 en 1927, 2.475.846 en
1928, 2.443.887 en 1929, 2.261.857 en 1930, 2.288.076 en
1931, il accuse aussi une décroissance : (230.598 ensept ans).
Le nombre des Confirmations était de 219.091 en 1925,
209.565 en 1926,213.040 en 1927,200.838en 1928,191.677 en
1929 196.570 en 1930, et enfin 180.377 en 1931. Il y a donc
eu une diminution de 38.714 en sept ans. La moyenne pour
la décade 1908-1917 était de 221.127, et celle de 1918-1927de
210.966.
On constate également une diminution notable du nombre
des ordinations au Diaconat par rapport à 1914 (Il n'est pas
donné de chiffres pour la prêtrise). Voici le bilan des treize
dernières années. Il est à noter que, dans les cinq années qui
ont précédé la guerre, il y a eu une moyenne de 680 candi-
dats, et 610 en 1914 :
1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928 1929 1930 1931 1932
258 346 392 463 436 371 363 393 385 439 503 498 585
Soit une moyenne de 417.
Le clergé anglican compte environ 12.800titulaires de béné-
fices ecclésiastiques et 4.224 postes de vicaires ou de prêtres
assistants : en tout un peu plus de 17.000 clergymen . Ce
nombre est aussi en constante décroissance. On compte en
Angleterre 5 prêtres anglicans pour 10.000 habitants, contre
11 prêtres catholiques en France.
On évalue généralement à 600 le nombre des ecclésiastiques
nécessaires pour combler chaque année les vides produits par
la mort ou la retraite des différents titulaires de charges. En
ajoutant les unités requises pour pourvoir aux postes nouvelle-
ment créés dans les milieux ouvriers ou les faubourgs des
grandes villes, c'est 630 nouveaux prêtres qu'il faudrait
annuellement. Or il n'en est ordonné en moyenne qu'un peu
plus de 400. Il reste donc un déficit annuel de 200 à 250 envi-
ron; le déficit total s'élève à 4.000 environ.
A quoi attribuer cette pénurie de vocations, alors que la
population s'accroît chaque année de près de 250.000 habi-
tants? Car les effectifs étaient retombés, en 1928, à ce qu'ils
étaient en 1851, bien que le chiffre de la population ait doublé.
Disons tout de suite que la guerre n'y est pour presque rien,
elle a à peine accentué le mouvement de baisse. Les Anglicans
s'en préoccupent beaucoup. Une commission a été créée, par
l'archevêque de Cantorbéry, pour étudier la question et cher-
cher les moyens propres à remédier au présent état de choses.
La Church Assembly a pris des mesures en conséquence 2
ainsi que le Central Board ofFinance.
Mais d'abord quelles sont les causes de la disette? On en
fournit plusieurs :
1. Leclergécatholique régulieret séculier comptait,en 1931,enAngle-
terre etaupays deGalles,4.581 membres,contre 4.484 en 1930 et 4.375
1929.Il dessert2.274églises et chapelles, contre2.228en 1930et 2.205 en
1929.Lenombredesbaptêmesaétéde63.280.
2. LaCommissionOntheStaffingofParishesdelaChurchAssemblypro-
poseunenouvelledistribution desparoissesetuneréorganisationduclergé
paroissial.
Ilfaudraitd'abordrationnerlesdiocèsesenprêtresassistants,maisceux-ci
nesontqu'uncinquièmeduclergéparoissial.Ilfaudraitréduire,unefoisde
plus, le nombre des titulaires : opérer 500nouvelles fusions de bénéfices
D'abord la pauvreté du clergé. Il est incontestable que cer-
tains pasteursanglicansnejouissent pas,autotal, d'un revenu
supérieur à 200livres sterling par an. Et avec 200livres ona
quelque peineàvivre,surtout si l'on doit pourvoirà la subsis-
tance d'une famille.Mais la grande majorité desclergymenont
largement de quoi pourvoir à leurs besoins et à ceux de
leur famille, ils peuvent, en outre, seménager un pécule pour
passer leurs vacances sur le continent. Par vivre j'entends ici
vivre à l'anglaise, c'est-à-dire avec un confort inconnu chez
la plupart des membres du clergé séculier de France ou de
Belgique.
On lit dans l'Official Year Book of the Church of England
que le revenu total net des Bénéfices paroissiaux de l'Église
d'Angleterre s'est élevé࣠5.753.671, en 1929;࣠5.887.608,
en 1930,et࣠5.902.260, en 1931,pour 12.800 curés environ.
Les offrandes pascales ont produit £ 193.847 et les autres
contributions paroissiales enfaveur descurés£ 387.822.
Si l'on ajoute à ces sommes les offrandes volontaires pour
les écoles, les patronages dudimanche,l'entretien et le service
des églises et des presbytères, lesoulagementdespauvres, etc.
et en outre les secours distribués par la Commissionecclésias-
tique, la Queen Anne's Bounty et les autres caisses officielles,
on arrive à un total d'environ dix millions de livres sterling,
qui constitue l'opulent budget de l'Église d'Angleterre.
Les vicaires, payés en partie par les curés, reçoivent en
moyenne£ 200par an, suivant le coût de la vie dans le pays
oùils demeurent.
Depuis 1927,le curédeparoisse reçoituntraitementmoyen
danslesdixprochainesannées(de1930à1940),ensusdes700quiont déjà
étéfaites,etplutôtdanslesanciennescitésquedanslesparoisses rurales.
D'aprèslePluralitiesMeasurede1930,unclergymanpeut occuperplu-
sieursbénéficessanslimitation,quandl'und'entreeuxnevautpasplusde
£400paran.
LaCommissionrecommandeenoutrededemanderàchaquefidèle pra-
tiquant(communicant)1pennylejourdesCendresenfaveurdelaformation
desordinands.
de£ 350pourunepopulationde4.000habitantsetau-dessous,
et de£ 400pour une paroisse de plus de 4.000âmes. Il jouit,
d'ordinaire, de l'usage gratuit d'un presbytère. Dans le
diocèse anglican de Southwark, tous les bénéficiers sont
assurés d'un traitement de£ 400.
Dans l'ensemble, sur 12.800 bénéfices environ :
4.080jouissentd'un revenunet de£ 300et au-dessous.
6.450 — — de£ 300࣠500.
1.740 — — de£500࣠700.
1.120 — — deplusde£ 700.
Les biens des évêchés et des chapitres sont gérés par une
Commission ecclésiastique (créée en 1836) et les revenus sont
attribués aux évêques et aux dignitaires des chapitres sous
forme de traitement fixe. Les 38 évêques des deux provinces
de Cantorbéry et d'York se partagent inégalement 164.380 li-
vres, soit théoriquement près de £ 4.000 chacun par an. En
pratique, les évêques les moins bien rentés, comme celui de
Sodor-et-Man, ont un revenu de £ 2.000. Une quinzaine
d'autres reçoivent entre £ 2.000 et £ 4.000; les autres attei-
gnent ou dépassent £ 5.000. Les archevêques d'York et de
Cantorbéry jouissent d'un traitement assez coquet : £ 9.000
pour le premier, et £ 15.000 pour le second.
L'Église d'Angleterre est propriétaire de ses églises, de ses
palais épiscopaux et de ses presbytères; dotée, en outre, des
revenus ci-dessus énumérés, elle est probablement une des
plus riches qui soient, sinon la plus riche. Il y a, chez elle,
fort peu de clergymen qui disposent d'aussi maigres moyens
que la plupart des curés de France 1
Mais il n'est pas moins certain, comme nous le verrons
plus loin, que leur situation, dans l'ensemble, est bien moins
1.Unaumôniermilitaire touche de£ 560(non comprisles suppléments
qui peuvent faire monter ce chiffre à £ 605)࣠1.145 suivant le rang; il a
droit àune retraite de£ 300࣠800. Unaumônierde la marine touche de
belle qu'elle n'a été. Ils reçoivent à peu près autant qu'autre-
fois, mais la monnaie a perdu de son pouvoir d'achat.
2° On allègue aussi le coût élevé des études théologiques.
«Nous ne manquons pas de candidats, mais d'argent pour
les former ». C'est partiellement vrai, et en voici la raison.
Jusqu'avant la guerre le sacerdoce anglican était recruté
presque exclusivement parmi les familles aisées ou riches de
la bourgeoisie et les cadets de la gentry : a gentleman in every
parish. Lesanctuaire était leur fief, et l'on disait couramment
que le fils d'un paysan peut devenir pape, mais que le fils
d'un ouvrier obtient difficilement un bénéfice dans l'Eglise
d'Angleterre. Actuellement, les classes fortunées désertent
de plus en plus le sanctuaire, peut-être parce qu'il paraît
moinsfructueux qu'autrefois. Ainsi, la proportion desanciens
élèves de la Public School de Winchester, par exemple, qui
sont entrés dans les rangs du clergé, était de 16,8 % entre
1863 et 1867, elle est progressivement descendue à 3,3 %,
pour la période qui va de 1898 à 1902. Il en est de même
pour les autres écoles de ce genre qui reçoivent les fils de
l'aristocratie ou de la riche bourgeoisie.
Les classes populaires, auxquelles on est contraint de faire
appel, à l'instar des Congrégationalistes, et des dissidents de
tout genre, ne peuvent fournir que des candidats pleins de
bonne volonté sans doute, mais trop peu instruits, et qui ne
disposent pas de ressources suffisantes pour payer les frais
d'études, assez élevés, de l'Université. Ceux qui ont des res-
£310à£912,tout compris. Unmissionnaire toucheuntraitement mi-
nimumde£300.Lechiffreexactesttrèsvariable.
Retraites.—Toutecclésiastiquebénéficierounonquireçoitplusde£100
paranadroit,à70ans,àunepensionde£200,aprèsquaranteansde ser-
vices,il abandonneàceteffet uneprimeannuelede3%desesrevenus.
UnCuréouRecteurpeut résignersa cure, en retenant une pension
quinepeutdépasserletiersdelavaleurdu bénéfice.Demême,unévêque
ouunarchevêquequidémissionne desonsiège,pourraisond'âgeoude
santé, peutgarder,surlesrevenusdesonévêché,unepensionquinepeut
excéder£2.000.
sources ne se sentent pas la vocation, et ceux qui ont la voca-
tion n'ont pas de ressources.
Il faut donc renoncer aux « magnifiques amateurs » de la
gentry pourvus de la dispendieuse culture générale d'Oxford
et de Cambridge et faire donner aux jeunes gens qui se des-
tinent au ministère, une formation convenable et à meilleur
compte dans des établissements rpéciaux.
Pour fournir l'argent nécessaire, la Church Assembly a voté
un secours de £ 10.000 puis un autre de £ 20.000 pour 1926,
£30.000 pour 1927, et 20.000 pour les années suivantes. Le
Fiery Cross Fund a versé £ 6.250, l'Anglo-Catholic Congress
Committee £ 7.512, l'Anglo Catho/ic Ordination Candidates
Fund a promis £ 75.000 et a lancé un appel, qui a reçu bon
accueil, pour réunir cette somme en cinq annuités. Je ne
mentionne que pour mémoire d'autres Ordination Candi-
dates Funds : neuf Caisses qui, avec les Diocesan Funds et les
bourses ou Scholarships des Universités, pourvoiront matériel-
lement à la formation des futurs membres du clergé. Les res-
sources sont à portée de la main ou viendront. 338 candidats
étaient, en 1930,aidés par le Sponsors'Scheme, 222 par l'Evan-
gelical Churchmen 's Ordination Fund et 215 par l'Anglo catho-
lic Fund .
1. Surles 340 diacres des ordinations d'automne de 1931,47seulement
sont sortis d'Oxford et 32 de Cambridge. Il faut ajouter que, même dans
ces vieilles universités, autrefois réservées aux «classes dirigeantes »,la
clientèle a bien changé depuis vingt ans. Actuellement (1932) 45 % des
étudiants reçoivent une assistance extérieure pour subvenir aux frais de
leurs études.Danslesautresuniversitéslaproportionestplus grandeencore.
2. Onestimeautotalà57%laproportiondescandidatsauxordres assistés
par des bourses oud'autres secours. Lesmesuresdont il a été question plus
haut ont été efficaces, et les candidats ont afflué au point qu'il y a plus de
candidats que de places offertes pour le poste de vicaire ou de prêtre assis-
tant. Il n'y a plus assez d'argent pour donner à un clergyman auxiliaire de
quoi vivreet subvenir auxbesoins desafamille. Aussi, quelques-uns regar-
dent avec quelque envie le clergé catholique qui se contente de peu et vit
seul(octobre 1932).
Il faut ajouter aussi la création et la dotation de collèges
théologiques, comme Lichfield, Kelham, Cuddesdon, Mir-
field, etc. Il y en a une vingtaine, qui pourraient abriter 7 à
800 jeunes gens, et qui ont, en ce moment, environ 400 élèves.
Le prix de la pension est de £ 90 à 140 par an. Les étudiants
qui y sont admis préparent, pendant trois ans, s'ils ne l'ont
déjà, un diplôme universitaire, et font ensuite, en principe,
dix-huit mois ou deux ans d'études théologiques. Mirfield
(fondé en 1902 par Charles Gore) dirigé par les Pères de la
Communauté de la Résurrection forme, pour sa part, une
soixantaine de candidats aux ordres, les frais s'élèvent pour
chacun à £ 100 par an.
Une cause plus sérieuse de la désertion du sanctuaire est
l'indifférence croissante du public, qui provient en partie de
l'incertitude dogmatique générale dans l'Eglise anglicane,
et de sa propre décadence en tant que magistère de foi. Le
Church Times n'avait pas peur de l'avouer : «l'Église aura
toujours les ministres qu'elle mérite et l'éclaircissement qui
se produit dans les rangs de son sacerdoce est la mesure de la
foi de son peuple (22 mai 1922). Lord Wolmer proclamait au
Church Congress de Southend, le 19 octobre 1920 : « La
grande masse de notre population, Church of England de nom,
vit terriblement près des frontières du paganisme. » Le
Church Times disait, le 15 août 1924 : «Le public, en général,
a l'impression que les maîtres de la pensée, y compris beau-
coup de membres du clergé bien connus, ne croient pas. »
M. Bernard Shaw osait écrire, et la Revue paroissiale de Saint-
Martin-in-the-Fields osait publier : « L'Eglise d'Angleterre
est une société de gentlemen-amateurs, dont la moitié pré-
tendent être des prêtres convenablement formés et discipli-
nés, et dont l'autre moitié ne prétendent être que des collé-
giens évaporés, libérés des niaiseries cléricales. » Le Church
Times, qui citait ce texte, ne faisait de réserves que sur le
mot prétendent, et il faut bien avouer, sans avoir l'intention
de blesser qui que ce soit, que c'est une impression que par-
tagent ceux qui suivent de près l'évolution du clergé anglican.
Il est évident que les excentricités de beaucoup de clergymen,.
que l'incohérence dogmatique poliment qualifiée de com-
prehensiveness, les affirmations hérétiques de certains évêques,
les perplexités avouées et les hésitations de beaucoup d'autres
en matière de foi, les hardiesses des Modern Churchmen ne
sont pas faits pour affermir la foi des prêtres et des fidèles
et n'encouragent guère les jeunes gens à entrer dans les rangs
d'un clergé qui professe —en partie du moins —des prin-
cipes aussi aventurés et aussi incertains. Et ce n'est pas entre
deux écoles ou deux théories, entre deux manières de voir
qu'on se trouve placé, c'est entre dix ou cent.
D'un autre côté, les doctrines théologiques de l'école libé-
rale n'ont rien qui soulève l'enthousiasme,et les Evangelicals,
qui avaient abandonné depuis longtemps l'idée d'une Eglise
infaillible pour s'attacher à l'infaillibilité de la Bible, ont cessé
d'y croire, touchés eux aussi par le modernisme. Leur Chris-
tianisme même, en tant que système surnaturel, s'est effondré
sous eux... Restent les Anglo-catholiques, plus ardents mais
non moins divisés.

Formation cléricale
Certains évêques n'acceptent pas les candidats aux ordres
qui ne sont pas passés par l'Université. Toutefois, les règles
suivantes ont été adoptées, en général, par l'épiscopat. Les
candidats possédant un diplôme universitaire (graduates)
doivent passer dix-huit mois, au moins, dans un collège de
théologie.
Les candidats non gradués sont tenus théoriquement de
recevoir une formation appropriée par un séjour de trois ans
dans un collège spécial de théologie, séjour précédé d'un
examen d'entrée. Pratiquement, les connaissances théolo-
giques des candidats aux ordres sont extrêmement modestes.
Les uns et les autres doivent subir un examen d'ordination
au terme de leurs études théologiques. Comme ils doivent
déclarer souscrire aux XXXIX Articles 1 et que ces Articles
sont très discutés et rarement pris au sérieux, surtout par les
Anglo-catholiques, beaucoup demandent qu'ils soient rema-
niés. Les Modernistes de leur côté demandent qu'on « refor-
mule »le Credo, auquel, dans sa teneur actuelle trop archaïque,
ils peuvent difficilement souscrire en conscience. La Com-
mission nommée par les archevêques, sans aller jusque-là,
est d'avis qu'il ne faut pas trop insister quand les candidats
aux ordres éprouvent des doutes à ce sujet. Cette nouvelle
concession au jugement privé, élargissant une voie, déjà bien
facile, conduira inévitablement à des surprises fâcheuses.
Depuis quelques années, certains candidats se préparent à
l'ordination par une retraite de plusieurs jours.

La nomination aux cures

Comme dans l'ancienne France, les grands propriétaires


fonciers qui ont établi une église dans leurs domaines, ou
qui ont bâti et doté une église dans le village, ont conservé,
en Angleterre, le droit de nommer le curé de la paroisse. Ils
le transmettent à leurs descendants. Les monastères qui
étaient « curés primitifs » avant la Réforme, possédaient éga-
lement de pareils privilèges, et, quand ils furent dissous par
Henry VIII, les droits de présentation ou advowsons furent
transportés aux favoris du roi, en même temps que les biens
dont ils dépendaient. Dans la suite, ils furent dissociés de
la terre et devinrent l'objet d'un trafic, comme une simple
marchandise ou un titre de rente. On achetait un bénéfice
ecclésiastique comme un brevet de colonel.

1. En vertu du Clerical Subscription Act de 1865l'admission aux ordres


comporte une acceptation du Prayer Book et des XXXIX Articles et la
promesse de suivre, dans la prière publique et l'administration des sacre-
ments, la forme indiquée dans le Prayer Book,àl'exception de toute autre,
sauf prescription del'autorité légitime.
Au début du XIX siècle, le droit de patronage servait sou-
vent de monnaie pour payer les services rendus ou à rendre,
de cadeau, que les évêques ou les ministres offraient à leurs
parents et à leurs amis, mais surtout à leurs fils et à leurs
filles. «My Lord, écrivait un évêque d'Irlande à un collègue
qui venait d'être pourvu d'un siège épiscopal, je vous souhaite
toutes sortes de joies dans votre nouvelle place. Vous allez
pouvoir subvenir aux besoins de votre nombreuse famille.
Vous marierez tous vos fils à l'Église, et l'Église épousera
vos filles. » Il suffisait d'avoir un père, beau-père ou oncle
qui fût évêque ou doyen de chapitre pour être assuré contre
la famine. Si l'on n'était pas toujours sûr de trouver a clergy-
man in every parish, on ne manquait jamais d'y trouver au
moins un gentleman, qui en était le Rector ou Parson, c'est-à-
dire le titulaire, qui était le propriétaire des dîmes, et en tou-
chait les revenus. S'il n'était pas lui-même ecclésiastique, il
confiait la charge des âmes à un Vicar ou à un Perpetual
Curate, à qui il payait une congrue. Acette époque de mœurs
faciles, où fleurissaient, sous l'œil indulgent des évêques, la
pluralité des bénéfices et la non-résidence, quand on voyait un
parson résider et faire du zèle, on pouvait dire à coup sûr
qu'on avait affaire à un Méthodiste ou un Puseyite 1
En 1874, les trois quarts des bénéfices étaient entre des
mains privées. Actuellement, sur 12.807 bénéfices, 7.000
appartiennent à des particuliers, 850 à des Collèges ou à des
Universités, 900 à la Couronne, 3.000 aux archevêques et
évêques, 760 auxchapitres, 1.265 àdes curés. L'Église ne pos-
sède le droit de patronage que sur 5.025 bénéfices seulement.
Le vieux Puritanisme étroit et d'inspiration calviniste n'a
plus beaucoup de prise sur les âmes, mais il reste encore
puissant par son esprit de prosélytisme, son fanatisme obstiné
1.En1831 seize évêques se partageaient 61 bénéfices.
En 1838, il y avait 4.000curés non résidents, soit plus du tiers des
titulaires debénéfices.En1831,dansundécanatdudiocèsede Chichester,
six paroisses sur neuf ne possédaient pas de curé résidant.
et son argent. Pour lutter contre la « romanisation » de
l'Église d'Angleterre, dont les Anglo-catholiques sont les
instruments aveugles ou conscients, il a créé des trusts qui
achètent les droits de patronage (advowsons) des églises, ce qui
lui permet de ne présenter à la nomination des évêques que
des candidats authentiquement protestants
Quand le Patron présente le nom d'un clerc à l'évêque, les
marguilliers sont requis de l'afficher pendant un mois franc
à la porte de l'église et ils ont vingt-huit jours pour présenter
leurs objections. Celles-ci, s'il y en a, seront accueillies poli-
ment par le prélat, qui n'en tiendra aucun compte, car, à
moins d'un empêchement canonique patent (âge [24 ans],
instruction, validité des ordres déjà reçus, moralité), l'évêque
qui refuserait de donner son agrément à la présentation d'un
candidat par le patron serait traduit par ce dernier au tribunal
du King' s Bench, ou par le candidat devant la Cour des Arches.
Le clergyman, de son côté, doit déclarer qu'il accepte les
XXXIX articles et le Prayer Book, qu'il n'a pas usé de
simonie et doit prêter le serment d'allégeance au roi et d'obéis-
sance canonique à l'évêque. Il chois' t lui-même ses vicaires
avec l'agrément de l'évêque. L'institution canonique que ce
dernier confère, le met en possession du spirituel et lui confie
ia charge des âmes; c'est ordinairement l'archidiacre, ou le
1. Le Benefices Act de 1898 a réglé le transfert des patronages, pour
éviter la simonie, et fixé le droit del'évêque de refuser l'institution cano-
nique, la ventedesadvowsons(1924);celuide 1930a exigé l'autorisation de
l'évêque pour en valider le transfert. Unprojet deloi, nonencoreapprouvé
par le Parlement, (février 1933) autoriserait les Conseils paroissiaux à
racheter, sous certaines conditions les advowsonsqui ont changé de mains
depuis 1923.
La pluralité des bénéfices, qui peut être autorisée par des dispenses, a
été réglée par l'Union ofBeneficesMeasurede 1923et le Pluralities Measure
de 1930.
Un patron catholique ne peut exercer lui-même son droit de patronage
dansl'Église d'Angleterre, maisunjuif, unlibre-penseur ouunnon-confor-
mistepeuvent librement lefaire.
73. *Morale familiale, par M.Pierre MÉLINE,docteurendroit.
74. Moralesociale, par le R.P. DESBUQUOIS,del'Action populaire.
75. Moraleinternationale, par M. Louis LEFUR,professeur à la Faculté de
droitdeParis.
4. La Constitution de l'Église
76. *Les sources du droit ecclésiastique, par M. l'Abbé CIMETIER,
professeurauxFacultés CatholiquesdeLyon.
77. *Lapapauté, par M. l'Abbé MOURRET,directeur au Séminaire Saint-
Sulpice,Paris.
78. *La curie romaine : cardinaux et congrégations, par MgrMAR-
TIN,doyendela Facultéde ThéologiedeStrasbourg(2 volumes)
79. L'Episcopat.
80. *L'Egliseenseignée: prêtres etlaïques, parM. le ChanoineMACNIN
curédeSaint-Séverin, à Paris.
81. Lemagistèredel'Eglise, par le R.P. DEGUIBERT,S.J.
82. L'Etat : conception païenne, conception chrétienne, par M, le
ChanoineMAGNIN,curédeSaint-Séverin, à Paris.
5. La Liturgie
83. *Les livres de la liturgie latine : sacramentaires,missels,pontifi-
cal,rituel, parle R Dom CABROL,abbédeFarnborough.
84. *Le Bréviaire, par DomBAUDOT,O.S.B., del'abbaye deFarnborough.
85. LamesseenOccident,par leR DomCABROL,abbédeFarnborough.
86. Lecalendrier chrétien : fêtes, martyrologe, par DomH. QUENTIN.
87. Liturgies orientales, parle R.P. SALAVILLE.
6. La vie active de l'Eglise
88. *La Sainteté catholique, parle R.P.PLUS,S.J.
89. *Missionset Missionnaires,parM.G.Goyau,delA ' cadémieFrançaise.
90. L'Enseignement catholique.
91. La paroisse et les œuvres, par M. l'Abbé RÉMILLIEUX,curé de Saint-
Alban, àLyon.
92. *L'apostolat laïque, parPaul DABIN,S. J.
7. Le christianisme dans le monde
93. *Lecatholicisme latin, par M. l'Abbé AIGRAIN,professeur aux Facul-
tés catholiques d'Angers.
94. LesEglisesunies d'Orient.
95. Histoire de l'Eglise anglicane, par M. l'Abbé COOLEN,professeur au
CollègeSaint-Bertin Saint-Omer.
96. *Les Eglisesséparées: les orthodoxies orientales, parle R.P. JANIN.
97. *L'Instabilité du Protestantisme, par M. l'Abbé J. DEDIEU,doc-
teurès-lettres.
98. *Les grandes religions non-chrétiennes : judaïsme, par
M.l'Abbé A.Vincent, professeur à l'Université de Strasbourg.
99. Lesgrandesreligionsnon-chrétiennes :islamisme,par lemême.
100. *Les grandes religions non-chrétiennes : bouddhisme, par le
R.P. MAINAGE,O.P., professeuràl'Institut CatholiquedeParis.
101. Lesgrandesreligionsnon-chrétiennes:brahmanisme.
102. *Les grandes religions non-chrétiennes : polythéisme et féti-
chisme, parle R.P.MauriceBRIAULTS.P.
103. Synthèseset conclusions.
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