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Correction 

1- Érasme s'intéresse à l'Antiquité = Érasme lit des œuvres de l'Antiquité et les


traduit.

2- Érasme corrige la Bible = Érasme fait une nouvelle traduction en latin des
exemplaires les plus anciens du Nouveau Testament, qui étaient écrits en grec.

3- Érasme critique la société de son temps = Érasme critique le clergé qu'il accuse de
s'enrichir, de vivre dans le luxe et d'oublier sa fonction religieuse.

4- Érasme a voyagé dans plusieurs pays d'Europe = aux Pays-Bas, en Angleterre, en


Allemagne, en Italie du Nord, à Paris et Orléans.

5- Érasme est en contact avec d'autres humanistes et est renommé = Il est en contact
avec Guillaume Budé. Il est précepteur de Charles Quint + est apprécié de François
Ier, le roi de France.
. Par leurs travaux, les humanistes renouvellent la pensée de l'époque. Le
Hollandais Érasme critique la société et les abus du clergé. Il est considéré comme le
« prince des humanistes ».

. Rabelais et Montaigne en France, Machiavel en Italie, écrivent des œuvres


littéraires ou des essais. Ils y exposent leurs idées dans la langue de leur pays et non
plus en latin comme au Moyen-Âge.

. Certains humanistes cherchent aussi à faire progresser les sciences. Le


Polonais Copernic développe la théorie selon laquelle la Terre tourne autour du
Soleil, ce qui va à l'encontre de l'idée admise de la Terre comme centre de l'univers.
Le flamand Vésale perfectionne l'anatomie en disséquant des cadavres.
L'Italien, Léonard de Vinci s'intéresse à l'anatomie, à la mécanique et dessine des
machines ingénieuses. Néanmoins les progrès sont lents, du fait de l'opposition de
l’Église aux nouvelles idées et des mentalités encore très crédules (on croit à la
sorcellerie, etc...) . Les savants manquent aussi de moyens et d'instruments pour
l'observation et les expériences.

Les humanistes voyagent et s'écrivent beaucoup. Ils partagent leurs connaissances et


leurs travaux.

L'imprimerie et les livres permettent la diffusion de l'humanisme

. L'imprimerie à caractères mobiles est inventée par Gutenberg vers 1455.

Le support en papier remplace le parchemin. Les livres sont désormais moins chers.
Leur production augmente fortement, passant de 15 millions de livres imprimés au
XV ème siècle à 200 millions au XVI ème siècle.

. Avec le livre imprimé, les œuvres des humanistes et les traductions obtiennent une
grande audience auprès des bourgeois et des nobles. L'humanisme se répand, surtout
en Italie du Nord, aux Pays-Bas et dans la vallée du Rhin.
B] Une vision renouvelée de l'homme dans les arts

. Un art nouveau inspiré de l'Antiquité

. Aux XV-XVI ème siècles, les artistes italiens délaissent l'art du Moyen-Âge. Tout
comme les humanistes, ils se passionnent pour l'Antiquité gréco-romaine et placent
l'homme au centre de leurs œuvres.

. Les architectes reviennent aux formes antiques comme le fronton, les colonnes, les
chapiteaux ou la coupole. Peintres et sculpteurs s'inspirent des statues antiques qui
représentent très souvent des nus. Ils ne se limitent plus aux sujets religieux mais
s'inspirent aussi de la mythologie gréco-romaine. . Mais les artistes de la Renaissance
cherchent aussi à dépasser l'Antiquité. Ils se servent des progrès de l'anatomie pour
représenter mieux le corps humain et ils améliorent l'art du portrait. En architecture,
ils s'appuient de plus en plus sur des connaissances mathématiques ; les peintes
découvrent les règles de la perspective.

. Le statut de l'artiste change. Au Moyen-Âge, il était considéré comme un artisan.


Peu à peu on le considère comme un créateur et il signe des œuvres bien qu'il soit
encore à la tête d'un atelier avec des des compagnons et apprentis.
II- Les réformes protestantes et catholiques

Comment la pensée nouvelle favorise-t-elle les réformes religieuses ?

A-L’Eglise catholique remise en question


. Au début du XVI ème siècle, les plaintes s’accumulent contre le clergé catholique,
jugé trop matérialiste, et contre la papauté, trop engagée dans les affaires politiques et
qui ne cherche pas à réformer l’Église en profondeur.

. Ces attaques se concentrent sur les indulgences, qui servent à financer les grands


travaux du pape à Rome et semblent réduire la question du salut de l’âme à du
marchandage. Les plus critiques sont les humanistes comme Erasme, en quête d’une
religion plus personnelle et d’une relation directe avec Dieu.

. Alors que ces atteintes ne remettent pas en cause le dogme de l’Église, le moine
allemand Martin Luther propose une nouvelle voie au salut, qu’il trouve dans
la justification par la foi seule.

B] Les nouvelles Eglises de la réforme protestante


. La décision de Luther débouche sur la création d’une nouvelle Eglise, dite
luthérienne, soutenue par des villes et des princes allemands.
En 1529, ceux-ci « protestent » contre l’empereur germanique Charles Quint pour
revendiquer la liberté religieuse : le protestantisme est né.

. Deuxième Eglise = calvinisme : Alors que le luthéranisme se répand dans le centre


et le nord de l’Allemagne, le Français Jean Calvin est à l’origine d’un nouveau
courant protestant, le calvinisme. Son mouvement se répand notamment en Suisse.

. Troisième Eglise = anglicanisme. Le roi d’Angleterre Henri VIII (1491-1547)


choisit de rompre avec la papauté en se proclamant lui-même chef de l’Église
anglicane.
C] L’Église rénovée par la Réforme catholique
. Secouée par la crise, la papauté réprime le protestantisme en faisant la promotion de
la réforme catholique. En France, le roi Francois Ier opte lui aussi pour la répression à
partir de 1534.

. Mais la papauté relève aussi le défi de la réforme


protestante en réunissant le concile de Trente (1545-1563). Tout en réaffirmant le
dogme catholique, celle-ci prend en compte les critiques protestantes notamment sur
la formation du clergé et de l’encadrement des fidèles.

. La diffusion du protestantisme devient telle en Allemagne que Charles Quint doit


accepter en 1555 la diversité religieuse du pays (paix d’Augsbourg).
En revanche, en France, de 1562 à 1598, la rivalité entre catholiques et protestants
dégénère en féroces guerre de Religion. En France, en 1598, l’édit de Nantes permet
de restaurer une paix précaire.

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