Vous êtes sur la page 1sur 7

EXPOSE DE FRANCAIS

SUJET :L’humanisme
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I- LA NAISSANCE DE L’HUMANISME
1. La doctrine de l’humanisme
2. Les fondateurs de l’humanisme
3. Les réformes de l’humanisme
II- LES GRANDS PRINCIPES DE L’HUMANISME
1.Principes au niveau politique
2. Principes au niveau culturelle
3. Principes au niveau religieux
III- LES DIFFERENTES REPERCUSSIONS DE L’HUMANIME
1. Les impacts politiques
2. Les impacts religieux
CONCLUSION
Introduction
L’humanisme est une philosophie qui place l’homme au centre de toutes les
préoccupations. Elle valorise l’individu, sa liberté, sa dignité et sa capacité à se
réaliser pleinement. Mouvement intellectuel, artistique et littéraire de la
Renaissance, il nait en Italie au XIVe siècle, mais se répand surtout XVIe siècles
dans une grande partie de l'Europe. L’humanisme a profondément influencé
notre monde des arts à la science, en passant par la politique et l’éducation. Il a
encouragé une nouvelle façon de penser, centrée sur l’homme et ses capacités,
rompant avec ainsi le dogmatisme médiéval. Comment l’humanisme, en
mettant l’homme au centre, a-t-il influencé notre compréhension du monde et
notre place en son sein ?
I- LA NAISSANCE DE L’HUMANISME

1. La doctrine de l’humanisme
L’humanisme au XVIe siècle fait de l’homme lui-même l’objet de sa recherche.
Il exalte l’aptitude de l’homme, centre et image du monde, à se connaître lui-
même, à maîtriser le monde et à comprendre Dieu à travers ses créations.
Cette période a été marquée par un regain d’intérêt pour les arts, la science et
la philosophie, largement inspiré par la redécouverte des textes classiques de
l’Antiquité grecque et romaine.
Le terme “humanisme” dérive du mot latin “humanitas”, qui se réfère à l’étude
des langues anciennes, notamment le latin et le grec. À l’origine, les
“humanistes” étaient des érudits qui se consacraient à la traduction de ces
textes antiques, permettant ainsi à leurs contemporains de découvrir la pensée
de l’Antiquité. L’homme, en contact avec la culture antique et la science, a ainsi
pu grandir et évoluer, tout en développant une nouvelle relation avec la nature
et la religion.

2. L’expansion de l’humanisme
L'humanisme est né en Italie puis s'est répandu ailleurs en Europe. Son
développement est lié à de nombreux facteurs notamment :
• L’extension géographique : L’humanisme, grâce à des centres de connexion
et d’appropriation(académies), a contribué à un épanouissement riche et
diversifié de la «culture européenne».
De ce fait, les villes du nord de la péninsule italienne qui étaient à l'époque des
cités-Etats indépendantes, ont favorisé un grand développement de la culture :
les princes de ces cités ont pensionné des artistes, des savants, afin de donner
du prestige à leurs cours. La bourgeoisie, qui s’est enrichie grâce à un
commerce prospère, a également suivi l’exemple des princes.

• La chute de Constantinople : Après la prise de Constantinople (l'actuel


Istanbul) par les Turcs ottomans en 1453, de nombreux savants chrétiens ont
fui la ville pour se réfugier en Italie, emportant avec eux des manuscrits rares.
Ces textes, surtout écrits en grec, ont alors été découverts, ou redécouverts. Ce
fut le cas notamment des œuvres du philosophe Platon.
• La découverte de l’imprimerie : Vers 1455, l'allemand Johannes Gutenberg
apporte d'énormes progrès au fonctionnement de l'imprimerie (utilisation de
caractères métalliques mobiles et d'une presse ; amélioration de la qualité de
l'encre). On peut dès lors imprimer les livres en plus grand nombre et les
rendre moins chers que des manuscrits. Cela contribuera à la diffusion du
savoir dans la haute société (même imprimés, les livres restent chers).

Les centres principaux de l’épanouissement de l’humanisme se trouvaient en


Italie, en France et en Flandre (une région qui englobe des parties de la
Belgique, des Pays-Bas et de la France actuels). Vers la fin du XVe siècle et au
début du XVIe siècle, les monarques français ont lancé des campagnes
militaires dans le nord de l’Italie dans le but d’en obtenir la domination. Ces
conflits, connus sous le nom de guerres d’Italie, ont offert à la noblesse
française l’opportunité de découvrir et de s’inspirer de la culture et des arts
italiens.
II- LES REPERCUSSIONS SUR LES DIFFERENTS DOMAINES

1- Contexte historique et religieux


La pensée des humanistes et des réformateurs s'est développée durant une
période où les croyants semblaient vouloir changer leurs rapports avec la
religion et la divinité.
En effet, le XIVe siècle est marqué par des crises : grandes épidémies (peste de
1348), guerre de Cent Ans. C'est une période d'inquiétude religieuse, où la
crainte de la mort et de la damnation se développe. Les croyants veulent
sauver leur âme : un rapport plus individuel, plus personnel avec la divinité
(toujours teinté de superstition) prend le pas sur la religion communautaire.
Cette situation a des conséquences notamment l'invention du purgatoire,
l’augmentation des dévotions (prières, dons aux églises et aux monastères…),
de l'achat des indulgences (pour la rémission des péchés) et des pèlerinages.
Dans ce contexte, les dons faits à l'Église catholique se multiplient. Les fidèles,
analphabètes pour la plupart, dépendent totalement du prêtre pour connaître
les textes sacrés. Ce dernier dit la messe en latin, qui n'est plus compris par la
majorité.
Les humanistes, comme Érasme, voulant plus d’honnêteté, de rigueur et moins
d’abus dans le clergé catholique, réclament alors des réformes telles que :
 l'accès à tous au texte de la Bible dans une langue vernaculaire (une
langue courante) ;
 un culte simplifié, fondé sur les Écritures et libéré de certaines
traditions (prières en langue courante et non en latin, moins de saints
intercesseurs…) ;
 une lecture individuelle des textes sacrés (ce qui obligerait les fidèles à
savoir lire).
Néanmoins, ces aspirations ont conduit à des tensions entre les catholiques et
les protestants, déclenchant de ce fait les guerres de religion en France. Encore
appelés les « huit guerres civiles religieuses », cet évènement est marqué par
les massacres de Saint-Barthélemy(1572) : des répressions de l’églises
Catholique face aux humanistes.
Ces conflits qui ont eu lieu entre 1562 et 1598, prennent fin avec L’Édit de
Nantes, promulgué le roi Henri IV. Cet édit accordant la liberté de culte aux
protestants, a marqué une étape importante dans l’expansion du christianisme.
La redécouverte de La Bible et des Pères de l’Église entraîne ainsi un
mouvement de profonde rénovation religieuse. La prière individuelle se libère
des dogmes et des liturgies imposées.
Les humanistes veulent s'appuyer sur la sagesse antique et les valeurs
chrétiennes de l’Évangile (les récits de la vie du Christ) pour aider l'être humain,
qui est au cœur de leurs préoccupations, à développer ses qualités
intellectuelles et morales.

2- Contexte scientifique

Vous aimerez peut-être aussi