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Magie (sorcellerie), ensemble de pratiques reposant sur l'id ée qu'il existe dans la nature des
puissances cachées sur lesquelles on peut agir pour susciter un malheur ou s'attirer un bien.
Historiquement, le mot vient de la science des anciens mages de l'empire perse (en particulier
des mazd éens). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008.
La sorcellerie, semble aussi vieille que l ’humanité. On en trouve les traces dans les
civilisations les plus anciennes. Tous les proph ètes envoyés par Allah à une nation se firent
insulter de magiciens ou de poss édés. Allah dit dans le saint Coran : [Ainsi, aucun Messager
n’est venu à leurs prédécesseurs sans qu ’ils n’aient dit : « C’est un magicien ou un
possédé » !] [Sourate Az-Zariya 51, v52].
a) Dans le Coran :
« Dis : Je cherche protection contre le mal de celles qui soufflent sur les n œuds. » Sourate
113 verset 4
« Et les magiciens vinrent à Pharaon et disent : y aura-t-il une r écompense pour nous, si
nous sommes les vainqueurs ?...Ils ensorcel èrent les yeux des gens et les épouvant èrent,
et viennent avec une puissante magie...Et les magiciens se jet èrent prosternés. » Sourate 7
verset 113 à120
« Jette ce qu’il y a dans ta main droite ; cela dévorera ce qu’ils ont fabriqué. Ce qu’ils
ont fabriqué n’est qu’une ruse de magicien ; et le magicien ne r éussit pas o ù qu’il soit. »
Sourate 20 verset 69
b) Dans la Sunna :
« Évitez les sept péchés majeurs : associer une divinit é à Allah (Chirk), la sorcellerie,
sorcellerie, le
meurtre sans raison juste, l ’usure, le bien de l’orphelin, la désertion du combat pour la
cause de Dieu, la diffamation (calomnie) des croyantes innocentes. »
De même que la sorcellerie est interdite en Islam, de m ême il est interdit de pratiquer la
voyance, l’astrologie, l’horoscope, la m édiumnité, la divination, le talisman, la lecture des
cartes ou des traits de la main, bref, toute pratique occulte qui pr étend connaître ou pr édire
l’avenir.
Dieu Seul connaît le myst ère :
« Dis : ‘‘ Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne conna î t l ’invisible, à part
Allah’’. Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscit és ! » Coran Sourate 27 verset 65
Il ne peut y avoir de sorcellerie sans l ’existence de Diables et de Djinns. Ce sont eux qui ont
appris aux hommes la sorcellerie et la magie.
Le Coran r évèle que les Juifs ont abandonn é la Vérité des messages divins et suivi ce que
dictaient les Diables comme magie au royaume de Salomon :
« Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le r ègne de Suleyman. Alors que
Suleyman n’a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la
magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Hârout et Mârout, à Babylone ; mais
ceux-ci n’enseignent rien à personne, qu’ils n’aient dit d’abord : « Nous ne sommes rien
qu’une tentation : ne sois pas m écréant » ; ils apprennent aupr ès d’eux ce qui sème la
désunion entre l’homme et son épouse. Or ils ne sont capables de nuire à personne
qu’avec la permission d ’Allah. Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas
profitable. Et ils savent, tr ès certainement, que celui qui acquiert ce pouvoir n ’aura
aucune part dans l’au-delà. Certes, quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont
vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient ! » Coran sourate 2 verset 102.
« Dis : Il m’a été révélé qu’un groupe de Djinns pr êtait l’oreille, puis dirent : ‘‘ Nous
avons certes entendu une lecture merveilleuse (le Coran) qui guide vers la droiture. »
Coran sourate 72 verset 1.
« O peuples des djinns et d’hommes ! Si vous pouvez sortir des domaines des cieux et de
la terre, alors faites-le. Mais vous ne pouvez en sortir qu ’à l’aide d’un pouvoir. » Coran
sourate 55 verset 33.
« O communauté des djinns et des humains, ne vous est-il pas venu des messagers,
choisis parmi vous, qui vous ont communiqu é mes enseignements et averti de la
rencontre de ce jour ? » Coran sourate 6 verset 130
« Qu’il y avait parmi les humains des m âles qui cherchaient protection aupr ès des mâles
parmi les djinns mais cela ne fit qu’accro î tre leur détresse. » Coran sourate 72 verset 6
« Lorsque Nous dirigeâmes vers toi une troupe de djinns pour qu ’ils écoutent le Coran »
Coran sourate 46 verset 29
Aicha (qu’Allah soit satisfait d ’elle) rapporte que le Proph ète (salallahu a‘layahi wasalam) a
dit:
« Les anges furent créés de lumière, les djinns furent cr éés d’une flamme de feu sans
fumée et Adam fut créé de ce qu’il vous a été décrit. » (Ahmed et Muslim)
Abdulhah ibn Umar (qu ’Allah soit satisfait de lui) rapporte cette parole du Proph ète (s) :
« Si l ’un de vous mange, qu’il mange avec sa main droite et s ’il boit, qu’il boive avec sa
main droite, car le diable mange et boit avec sa main gauche. » (Muslim)
D’apr ès Abu Hourayra (qu ’Allah soit satisfait de lui), le Proph ète (salallahu a‘layahi
wasalam) a dit :
« Il n’y a pas de nouveau-n é qui ne soit piqu é par le diable jusqu’à ce qu’il pousse un cri
à l’exception du fils de Marie et sa mère. » (Bukhari)
Abu Saï d al-Khudri (qu ’Allah soit satisfait de lui) rapporte ce hadith du Proph ète (salallahu
a‘layahi wasalam):
« Si quelqu’un bâille, qu’il mette sa main sur sa bouche, sinon le diable rentre. » (Muslim)
D’apr ès Qatada (qu ’Allah soit satisfait de lui), le Proph ète (salallahu a‘layahi wasalam) a dit :
« Le beau rêve est de Dieu et le cauchemar de Satan. Celui d ’entre vous qui voit quelque
chose qu’il déteste, qu’il souffle trois fois à sa gauche et se prot ège contre le diable
(réciter le verset de protection ayatal kursiyyu). Sa vision ne lui fait aucun mal. » (Bukhari
et Muslim)
Safiya bint Houyay (qu ’Allah soit satisfait d ’elle) rapporte ce hadith du Proph ète (salallahu
a‘layahi wasalam) :
« Le diable court comme le sang dans les veines de l ’homme » (Bukhari et Muslim)
Le sorcier commence par accomplir un de ces rites, mais à la demande du Diable, il finit par
accomplir l’ensemble de ces rites, ce qui peut renforcer leur lien au fur et à mesure de
l’accomplissement de ceux-ci. Mais ils ne peuvent faire aucun mal sans la p ermission d ’Allah.
Après que Allah ait enseign é à Mohamed (salallahu a ‘layahi wasalam) comment se
protéger des djinns et de la magie qu’ils enseignent, la sorcellerie n’a d’effet que sur
ceux qui ont la foi faible.
1- La Sorcellerie figurée : qui se base sur des arcanes chimiques, sur la l égèreté de la main et
la capacité de tromper et de mentir sur les faibles d ’esprit. Elle est connue à notre é poque par
le charlatanisme. Ceux qui pratiquent ce genre de magie n ’ont pas, dans la majorit é des cas,
de lien direct avec les diables comme ceux qui pratiquent la magie r éelle. Mais plutôt le
savoir-faire et la connaissance des propri étés des matières chimiques, des arcanes, du
caractère des gens et la mani ère de les influencer et de les tromper. Un exemple courant est
donné ci-dessous :
Le charlatan se base ici sur une v é rit é scientifique et chimique : Lorsque l ’o
n br û le la matière
se trouvant sur le grattoir d ’u ne boite d ’a
llumettes dans un mé tal tel que l ’a
luminium ou le
nickel, il en r é sulte
une matière é paisse marron qui se transforme en fumé e lorsqu’ elle est en
contact avec une surface humide. Le charlatan prend un verre d ’ eau dans lequel il lit des
versets coraniques, mouille ensuite la main du malade et la frotte avec sa main qui contient la
matière marron, ce qui provoque une fumé e qui dure quelques instants ; il d it alors au patient
: « la maladie t ’a quitt ée
.»
- Certains escroqueurs remplissent des valises de feuilles blanches que l ’ ensorcel é croit
être de l ’a
rgent ( à blanchir). Le magicien l ’a ttire en lui disant : « je te donne cent
mille contre dix mille » et l ’ ensorcel é se fait avoir. Apr è s quelques heures l ’ influence
de la magie disparaî t les cent mille deviennent des feuilles blanches sans valeur.
3- La Sorcellerie réelle : le sorcier utilise des incantations, des talismans, des sorts
sataniques et des nœuds qui ont une forte influence dans les c œurs, les corps et les esprits.
Par exemple, on envoie au sorcier une chose appartenant à la personne que l’on désir
ensorceler tel un morceau de ses v êtements, ses cheveux ou ses ongles. Si cela est impossible,
le sorcier se contente du nom de sa m ère pour pouvoir trouver un signe par lequel il relie le
sort et l’ensorcelé. Le sorcier fait des n œuds contenant la trace de l’ensorcelé et lit ensuite ses
formules sataniques par lesquelles il demande l ’aide aux mauvais esprits. Ces satans qu ’il
adore et auxquels il ob éit en dehors d ’Allah, l’aident et lui mettent à disposition des mauvais
esprits qui s’attachent au corps de la personne vis ée. Le Satan attaché à l’ensorcelé s’appelle
“le serveur de la magie ”. Il l’accompagne jusqu’à ce qu’il trouve l’occasion propice pour
pénétrer dans son corps et ne le rel âche plus jusqu ’à ce que le sort soit annul é et les nœuds
défaits. Les nœuds attachés aux feuilles contenant les formules sataniques sont mises dans un
endroit proche ou lointains de l ’ensorcelé.
Aï cha la femme de Mohamed (paix et b énédiction d’Allah sur lui) a rapport é que ce dernier
avait été ensorcelé au point qu ’il s’imaginait avoir fait une chose qu ’il n’avait pas faite. Or, un
certain jour qu ’il était chez moi (dit-elle), il invoqua Allah à plusieurs reprises, puis il me dit :
« Oh A ï cha, sais-tu qu’Allah vient de me donner la d écision que je lui avais demandée.
Et comment cela, ô envoyer d’Allah, demandais-je.- Deux hommes, me r épondit-il,
vinrent à moi ; l’un s’assit à mon chevet, l’autre à mes pieds. Puis l’un d ’eux dit à son
compagnon : « De quoi souffre cet homme ? - Il a été ensorcel é.- Qui l’a ensorcelé ? -
Lebid ben El Asam, le juif des Benou Zora ï q. -Et sur quoi ? - Sur un peigne, une m èche
de cheveux et l’enveloppe d’une spathe de palmier mâle.- Ou sont ces objets ? - Dans le
puits de Dzou Arouan. » Le prophète (paix et b énédiction d’Allah sur lui) accompagné d’un
groupe de ses compagnons, se rendit au puits; il le vit entour é de palmiers. Revenant alors
aupr ès d’Aï cha, il dit : « Par Allah ! On aurait dit que son eau était une infusion de henn é
et que ses palmiers avaient des t êtes de démon.- O envoyé d’Allah, demanda A ï cha, as-tu
retiré ces objets ?- Non, répondit-il, parce qu’Allah m’avait soulagé et guéri et que j’ai
craint de provoquer par-là une animosité contre les fidèles. » Ensuite il donna l’ordre de
combler le puits. [Rapport é par Al Bokhari]
Ce hadith nous prouve que la sorcellerie est une r éalité et que le musulman doit v éritablement
se remettre à Allah le Puissance le Sage afin de demander sa protection et la gu érison de sa
part.
Suis-je ensorceler ?
1a sorcellerie mangée provoque dans 95% des cas des effets secondaires qui sont : des
difficultés dans le syst ème digestif (estomac et intestins br ûlures, nausées, vomissements,
nœud ou boule dans le ventre, gaz, piq ûres). Ces difficult és sont le plus souvent permanentes,
mais il arrive qu'elles se manifestent un certain temps puis disparaissent. Elles sont
médicalement inexplicables, mais les br ûlures peuvent s'att énuer avec un traitement m édical.
Quand la personne reconna ît ces difficultés dans son ventre et qu'elle a des sympt ômes de
sorcellerie parmi ceux d écrits plus haut, elle peut être quasi sûre d'en avoir mang é. Notons
aussi que la sorcellerie peut être mangée accidentellement bien qu ’elle était à l’origine
destinée à une autre personne.
La sorcellerie piétinée est le plus souvent accidentelle. La sorcellerie tra înait par là pour une
raison ou une autre et quelqu'un a march é dessus. Il en r ésulte surtout des affections cutan ées
(des plaies, des ecz émas et des boutons dans le corps et surtout dans les jambes, souvent qui
se dé placent dans le corps, et qui sont m édicalement inexpliqu és). Cela peut aussi causer la
chute de cheveux ou un affaiblissement des jambes. Des fois, on d é pose la sorcellerie sur la
route de quelqu'un, le plus souvent devant sa maison pour l'atteindre. Elle joue alors l'effet
voulu et ne se limite pas aux affectations cutan ées.
La sorcellerie déposée signifie que le sorcier envoie un djinn d é poser la sorcellerie dans le
corps de la personne. Le plus souvent, cela est mis dans les ovaires de la femme pour
empêcher qu'elle ait des enfants. Cela peut aussi être mis dans le sexe de l'homme pour
l'empêcher d'avoir des rapports. Elle est aussi mise dans toute partie du corps pour provoquer
des douleurs et un dysfonctionnement. Enfin, il arrive qu'elle soit d é posée dans le corps
simplement parce que le sorcier a aussi envoy é des djinns dans la personne et la sorcellerie
dé posée les emp êchera de partir tant qu'elle est pr ésente. Si le malade va se soigner, et qu'on
essaye de lui enlever les djinns alors qu'ils sont li és à une sorcellerie d é posée dans le corps, et
que la personne qui le soigne ne sait pas le lui enlever ou ne s'en rend pas compte, elle aura
beau tout faire, les djinns ne partiront pas. Donc la sorcellerie peut être dé posée dans le corps
simplement pour compliquer le r établissement de la personne si elle essaye de se soigner. On
peut s'en douter quand on sent une douleur permanente ou r écurrente dans un endroit bien
spécifique.
La sorcellerie écrite est la plus classique et la plus fr équente. Mais elle peut être compliquée
en employant des symboles. Accroch ée dans un endroit en hauteur, elle aura pour effet de
dominer la personne, de l'envelopper de fa çon à ce qu'il tourne en rond et fasse du sur place
quand il essaye de progresser dans sa vie. Elle a aussi l'effet de sortir son mental de la r éalité
de façon à ce qu'il vive dans un monde imaginaire, que ce soit le doute, la crainte, l'ind écision,
le changement d'humeur ou autre. Enterr ée dans de la terre, elle aspire la personne de ses
forces et de son énergie, rend son sommeil non reposant et lui donne un air d é primé et vil et
une mentalité de perdant. Enterr ée dans une tombe, la personne devient comme morte,
apathique, et il y a un lien avec la mort : la personne ne voit plus son avenir et se laisse aller
au jour le jour, elle pense à la mort ou r êve de morts.
La sorcellerie peut être faite avec le sang des r ègles : il en r ésulte des difficult és
gynécologiques, des difficult és au moment des rapports et / ou une alt ération des sentiments
affectifs.
Une sorcellerie avec une cha îne ou un cadenas sert à enchaîner une personne pour l'emp êcher
de vaquer à ses affaires. Elle peut aussi servir à enchaîner les djinns dans la personne. Ensuite,
les symboles utilis és sont vraiment illimit és : graisse pour que la personne engraisse, oreilles
d'âne pour qu'elle soit un âne, peau de crocodile pour qu'elle soit m échante et agressive, t ête
de porc pour qu'elle tombe dans la d é bauche sans retenue, papiers administratifs pour bloquer
ses d émarches administratives.
La sorcellerie peut avoir d ’autres effets néfastes tel l’amour abusif d ’une femme m ême si elle
a des d éfauts, la folie, l ’instabilité morale, l’inertie et le d ésir de la solitude, les hallucinations,
le cauchemar, certaines maladies, la paralysie totale ou partielle, le mutisme, l ’hémorragie
menstruelle, le saignement du nez, l ’empêchement du mariage, l’impuissance sexuelle, la
stérilité, les troubles psychiques.
Tous ces maux liés à la sorcellerie ont leur rem ède dans le Coran conform ément au verset : «
Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une gu érison et une miséricorde pour les
croyants. Cependant cela ne fait qu ’accro î tre la perdition des injustes. » Coran sourate 17
verset 82
Et au hadith du prophète (sur lui la b énédiction et le salut de Dieu) qui dit : « Prends du
Coran ce que tu veux pour ce que tu veux ».
- Faire discerner aux pr ésents la diff érence entre la m édication autorisée par Allah et
Son Prophète et celle des sorciers.
- Effectuer un diagnostic en posant des questions sur ses sympt ômes, pour savoir de
quoi il s'agit et donc faire un traitement plus efficace.
Le traitement général :
Qui consiste en la lecture du coran devant le malade et/ou à son écoute r égulièrement
(il serait absurde d ’écouter tantôt de la musique, tant ôt le coran ; l’effet attendu ne sera
pas du tout acquis et les risques de rechutes ne sont pas n égligeables.)
Allah le Puissant le Sage dit : « Ô gens ! Une exhortation vous est venue, de votre
Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une
miséricorde pour les croyants » Coran sourate 10, verset 57.
Allah le Puissant le Sage dit : « Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une
guérison et une miséricorde pour les croyants » Coran sourate 17 verset 82
Ibn Al-Qayyim tomba malade à la Mecque mais n'ayant trouvé aucun médecin, il se
soigna avec la sourate Al Fatiha. Il raconta que ceci avait une influence étonnante sur
sa maladie. Ainsi, il lut cette sourate sur une quantit é d'eau et en but jusqu' à que sa
guérison soit compl ète. Il est dit aussi qu'il se mit à employer cette méthode pour
toutes sortes de douleurs.
L'appel à la prière :
Souhayl Ibn Abi Salih a dit : mon p ère m'a envoyé aux Bani Haritha en compagnie
d'un gar çon ou d'un compagnon des n ôtres. Brusquement une voix l'appela par son
nom de l'autre côté d'un mur. Mon compagnon alla jeter un regard sur l'autre c ôté du
mur mais ne vit rien. Quand j'en ai parl é à mon père, il dit : "si j'avais su que tu allais
te retrouver dans une telle situation, je ne t'aurais pas envoy é. Toujours est-il que
quand tu entends une voix myst érieuse, ai recours à l'appel à la prière. En effet, j'ai
entendu Abou Hourayra (qu ’Allah soit satisfait de lui) rapporter que le Messager
d'Allah (salallahu a‘layahi wasalam) a dit : "Quand Satan entend l'appel à la prière, il
prend la fuite en courant à vive allure (ou en p étant)"". (Muslim n °389).
Ibn al-Qayyim a dit : "Deux façons de la traiter sont rapport ées de lui (le Prophète). La
première, qui est la plus efficace, consiste à extraire les effets de la magie et à les
annuler. Un hadith authentique rapporte que le Proph ète (salallahu a‘layahi wasalam)
avait interrogé son Seigneur à ce sujet et Celui-ci lui avait indiqu é l'emplacement du
médium magique et quand il l'avait enlev é il a recouvr é toute son énergie. C'est un des
meilleurs traitements pour un envout é. Il consiste à extraire la mauvaise matière et à
l'expulser du corps de la victime par absorption [...] Le deuxi ème traitement consiste à
éliminer les effets de la magie de l'organe touch é, car la magie a un impact
physiologique qui se traduit par un état d'irritation et d'instabilité. Si ces symptômes se
localisent dans un organe et qu'il s'av ère possible de le traiter de fa çon à en enlever la
cause de la maladie, ce traitement sera d'une grande utilit é pour l'organe concern é".
( Z âd al-Ma' âd 4/124-125)
Dans des cas rares la personne trouve le sortil ège. Si ce sortilège est sec il faut le
bruler. Si ce sont des nœuds on d énoue ces nœuds tout en lisant les deux derni ères
sourates sur ces n œuds. Si le sortilège est fait de poudre on l'immerge dans de l'eau
dans laquelle on a lu du Coran. Si c'est un papier humide on le met dans de l'eau dans
laquelle on a lu du Coran puis on le met à sécher et apr ès on le brule.