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Analyse

de Rabat
Aannaque Kaoutar
Benaddia Nawaf
analyse HISTORIQUE
Situation
géographique
La pe
Almo
La forteresse de la Mehdia fut l’œuvre de Abd El
Moumen, le premier Calife faisant construire une forteresse
dans le but de favoriser le rassemblement des soldats
prêts pour la guerre sainte en Espagne. La Mehdia, connue
actuellement sous le noms des Oudayas renferme une
mosquée principale, des palais et des réservoirs, et elle fut
une résidence princière où le Khalif résidait fréquemment.
A la fin du 12ème siècle, une nouvelle ville vit le jour
à côté de la Qasbah, et donne naissance à Ribat Al Fath,
protégée par une enceinte énorme atteignant les 2263m
percée de portes: Bab Elalou, Bab El had, Bab Errouah, et
Bab Zaers.
Aidé des nombreux captifs ramenés d’Espagne après la
bataille d’Alarcos, le Khalife Yacoub El Mansour fit construire
les remparts de la future capitale et commencer, non loin
du fleuve, la mosquée Hassane aux proportions grandioses
; mais cette dernière ne fut pas achevée ; seul se dresse
son minaret qui servit de repère aux navigateurs pour le
franchissement de la ville. Il semble que les architectes ont
été influencés lors de l’élaboration de la nouvelle ville par la
conception de la ville d’Alexandrie.
riode
hade
Le plan général de la ville, son tissu urbain, est saisi
comme une partie intégrante et significative d’une identité
architecturale et urbaine de la ville Almohade. La ville de
Ribat el Fath considérée comme troisième capitale impériale
après Marrakech et Séville, représentait alors la capitale
d’un empire qui rassemblait les pays actuels du Maghreb et
l’Andalousie.
La seconde moitié du 12ème siècle fut la plus belle
période de Rabat. La nouvelle ville recouvrait 450 hectares.
On affirme que la ville renfermait des rues spacieuses,
des quartiers bien distribués, de grandes mosquées, de
grands palais, une multitude de maisons, un grand marché
couvert, des bains, des hôtelleries, de belles boutiques, des
fontaines, et qu‘un pont avait été aménagé pour franchir le
Bouregreg.

Au début du 13ème siècle, la fin de la guerre sainte en


Espagne déclenche la dégradation de la ville de Rabat vu
qu‘elle avait surtout une fonction miliaire.
La peRIODE
mERINIDE
Les Banou Mérin profitèrent des difficultés que connaissaient les Almoravides
pour se constituer en fief dans le Nord du Maroc et les succédèrent au pouvoir.
Ils firent de Fès leur Capital.
Les Mérinides s’emparèrent de Rabat en 1253. A l’époque, la ville ne
contenait plus qu’une centaine de maisons habitées. Cette partie de
la ville a été délaissée et les Mérinides préférèrent s’installer que les
vestiges de Sala Colonia, où ils construirent une mosquée pour donner
une légitimité Islamique à leur pouvoir, et firent de Chellah une
nécropole des «combattants de la guerre sainte» afin d’appuyer
la politique du Jihad de la dynastie.
Chellah a reçu au cours du règne du Sultan Abu al-Hasan
un grand intérêt. Son fils, Sultan Abu Anan, construit une
école au nord de la mosquée ainsi qu’une salle de bain et
un Alenzalh. Les tombes texturées de ses ancêtres sont
considérées comme un exemple vivant de l’art et de
l’excellence en architecture de la dynastie de Bani
Marin. Chellah est tombé
Pendant une longue période qui s’étend de
la moitié du 13ème siècle jusqu’au 17ème siècle,
l’existence de Rabat fût modeste et sans
événements particuliers.
Republique La ville de Rabat commença a accueillir à partir de 1610 une population très
importante des Moriscos (les Musulmans expulsés d’Espagne par le roi Phillipe III)
et des Hornacheros (les arabes venus de Hornachos). Ces derniers s’installèrent

Du
surtout à Salé, sur la rive droite du fleuve Bouregreg, et dans la kasbah des Oudaïas,.
Mais la ville de Rabat (sur la rive gauche) a largement été dominé sous le nom de
« Salé-le-Neuf » par les Morisques andalous chassés d’Espagne.
Ce qui fait des Maures de la petite ville d’Hornachos un cas particulier, c’est

Bouregreg que, au lieu de se disperser à leur arrivée en Afrique du Nord, ils restèrent unis.
Ils longèrent les côtes marocaines et finirent par arriver à l’embouchure du Bou
Regreg. Le professeur Ahmed Amin Bel-Gnaoui raconte l’histoire de leur arrivée
: “Les Maures étaient musulmans, ils priaient, ils respectaient les
festivités, mais ils faisaient aussi des choses
que les Saletins ne comprenaient pas. Ils
[…] portaient des pantalons au lieu de
djellabas. Ils […] ne se rasaient pas la tête,
La République du Bouregreg ou Ré-
mais ils se taillaient la barbe. Et certains
publique de Salé, fut une république
portaient la moustache […] les Saletins se
maritime, qui a existé à l’embouchure
demandaient : ‘Ce sont des musulmans,
du fleuve Bouregreg durant la période
ou pas ?’” A cette méfiance instinctive,
allant de 1627 à 1668. Elle était formée
venait s’ajouter le fait que “les Morisques
des trois cités:
étaient très qualifiés à tous points de
- SALE LE VIEUX (la ville actuelle de
vue, tant en matière d’artisanat que de
Sale) sur la rive droite du fleuve.
commerce ou d’agriculture, si bien que ce
- La Qasbah des Oudayas sur la rive
sont eux qui ont relancé l’économie de Salé.
gauche du fleuve occupée par les
Mais ils suscitèrent aussi des jalousies et de la méfiance.
hornachéros
Les Saletins décident donc de s’en débarrasser définitivement et font
- SALE LE NEUF (La Medina de
la chose suivante : ils organisent une fête en dehors des murailles de Salé-le-Vieux,
Rabat) habitée par les Andalous.
fête à laquelle ils invitent tous les Morisques, et à la nuit tombée, ils rentrent chez
eux, referment les portes de la muraille, laissant les Morisques à l’extérieur et les
invitant à aller vivre de l’autre côté de la rivière”.
Les Morisques avaient été expulsés d’Espagne, accusés d’être hérétiques, de refuser de boire du vin ou de préférer parler
arabe plutôt que castillan. Mais à leur arrivée à Salé, ils furent mal vus parce que certains parmi eux buvaient du vin, d’autres
parlaient castillan, d’autres mêmes se plaignaient de s’être convertis sincèrement au christianisme sans que cela n’eût empêché
leur expulsion. En ces temps de simplifications fondamentalistes, ils étaient perçus comme des musulmans en Espagne et
qualifiés de “chrétiens de Castille” par les habitants de Salé. Paradoxes de l’exil, qui vous fait perdre une terre sans que vous
puissiez en gagner une autre.
Les Morisques s’installent enfin dans la casbah bien défendue de la rive gauche et ne tardent pas à construire leur propre
muraille qui ne pris pas en compte le tracé de la muraille Almohade. Ils constituèrent une république indépendante, sous le
nom de Salé-­le-Neuf, au grand dam de leurs voisins de Salé. Leur premier gouverneur fut Ibrahim Vargas. En quel­
ques années, ils organisent une puissante flotte pirate.
Arrivés au Maroc les poches pleines, les Hornacheros devinrent
aussitôt les grands animateurs du Jihad maritime. En plus
de leur activité de piraterie, ils travaillaient aussi dans
le commerce et étaient des fournisseurs des armes.
L’institution de la république du Bouregreg se
fit en 1627, ce ci donna une dynamique à la ville
de Rabat et Salé. La piraterie procurait à cette
république la totalité de ses ressource. L’argent
amassée en Espagne par les Hornacheros leur
permit d’équiper une flotte importante et leur
soif de vengeance fit le reste.
Avec les bénéfices de leurs attaques, ils
purent financer l’installation dans leur république
d’autres Morisques expulsés, qui s’établirent dans
la médina. Ceux-là, on les appelait “Andalous” pour les
distinguer des “Hornacheros”, qui habitaient dans la casbah et détenaient
le pouvoir politique et économique.
Toutefois, la république de Salé ne devait pas survivre plus d’un demi-siècle.
Des affrontements sanglants eurent lieu entre 1627 et 1630. Les Morisques andalous de la médina qui étaient pauvres se
sont rebellés contre les Hornacheros de la Qasbah, qui détenaient le pouvoir absolu, si bien que la république s’est affaiblie.
lA pERIODE
aLAOUITE
Afin de pacifier le pays et mettre fin à l’agitation que
connut Rabat pendant les débuts du 17ème siècle, les
Alaouites s’emparèrent de l’estuaire de Bouregreg en 1666
et renforcèrent le dispositif militaire de l’embouchure.
Le souverain Alaouite My Errachid impose son autorité et
le Casbah devient ce qu’elle restera jusqu’aujourd’hui une
forteresse « Makhzen »
La piraterie est conservée jusqu’à la fin du 17ème siècle, et
le port de Bouregreg restera l’un des mieux protégés contre
les attaques Chrétiennes.
Dès la moitié du 18ème siècle, et surtout pendant le
19ème, Rabat devient une résidence impériale, où les sultans
résident. L’agglomération déborde l’enceinte Andalouse de
la Medina et quelques constructions s’élèvent dans l’Agdal,
mais toujours à l’intérieur de l’enceinte Almohade. Une Dar
El-Mekhzen est née, elle comprend un palais, une mosquée,
Jamaa Souna, et des logements pour les troupes établies
aux abords de la demeure impériale (Touarga).
L’enceinte alaouite, construite à la fin du xviiie siècle, était
longue de plus de 4,3 km, englobant plus de 420 ha, portant
ainsi la superficie de la ville à 840 ha. Elle a été en grande
partie détruite pendant le premier quart du 20ème siècle, lors
de l’aménagement de la ville moderne. On remarque que
les Alaouites avaient choisi l’emplacement de leurs portes
en face des anciennes portes Almohades.
Pendant cette période fut la construction du quartier du
Mellah au sein de la Medina.

La partie Sud de la ville Almohade est resté presque sans


constructions, seule la Qasba Royale Alaouite (Touargua)
occupait l’angle Sud-Ouest de cette superficie, et cela depuis
le 18ème siècle, ainsi que quelques constructions religieuses
comme Jamaâ Souna, Jamaâ Mouline et Jamaâ Ahl Souss.
Le reste de la surface de cette partie était occupé par des
vergers et des champs.
Le
Protectorat
En 1902, les limites de Rabat étaient celles de l’actuelle
Medina. Le tissu n’était pas entièrement saturé, et la Medina
était divisée en six quartiers principaux: Bahia, Gza, Souika,
Boukroun, Nbufra, Dar Ennajar.

1907 était l’année qui marqua la pénétration Française


au Maroc. L’armature urbaine de la ville commençait déjà à
se dessiner. Les grands axes structurants de la ville étaient
mis en place et étaient en continuité avec les portes du
centre historique.
4 axes principaux ont été dessinés:
A partir de Bab El Alou, 2 chemins rejoignent l’ancien
palais De Kebibat (avenues la résistance et El Khattabi),
ils formeront plus tard les axes structurants du quartier
de l’Océan.
Le 2ème axe part de Bab El Alou à Bab El Beida, et se
dirige vers Casablanca.
La troisième liaison est parallèle aux 2 premières. C’est
l’actuelle avenue Hassan II, qui démarrait de Bab El had
et aboutissait à Bab Temara.
Le 4ème axe est celui de l’avenue de la victoire qui ne
dépassait pas l’enceinte Alaouite à l’époque.
Nouvelle politique de la
ville
A l’extérieure de l’enceinte hygiénistes. d’équipements et d’infrastructures, et alignement, définition des hauteurs et de

Almohade, on remarque les premières Les plans d’urbanisme établis par de nouvelles questions de sécurité l’occupation du sol, ordonnancement…) ;

manifestations de la politique de Lyautey Henri Prost et son équipe dès 1914 entre les communautés différentes. Ces -Voiries de largeur importante,

au niveau de la structure urbaine. Pour prévoyaient une multiplication par 20 du phénomènes génèrent dans les années mises en perspective, utilisation de

des raisons d’isolement géographique, territoire urbain de la ville (aujourd’hui la 1912-1914 des dispositifs urbains quasi l’îlot comme figure urbaine principale,

Rabat fût substituée à la ville de Fès ville de Rabat est plus de cent fois plus spontanés : quartier de l’Océan, création ouverture des bâtiments sur la rue ;

comme capitale administrative du pays. grande que la médina du début du 20ème du boulevard Al Alou, installation -L’apparition du principe du zonage:

Le choix de Rabat, nouvelle capitale siècle). La ville connut un accroissement d’équipements dans la médina. quartier administratif, zones villas, zones

du Maroc, pour illustrer la ville du de la population considérable. Ainsi, Le Protectorat est aussi le point de industrielles, quartier universitaire et de

Protectorat, est important parce que c’est dans une durée de quatre année, le départ de nouvelles formes de conception loisirs… ; l’urbanisme moderne est déjà

là où les décisions du pouvoir politique nombre des étrangers résidants à Rabat et de création urbaine qui répondent en marche et l’expérience marocaine est

vont marquer la forme urbaine d’une a été multiplié par 8, et il y a eu une essentiellement aux phénomènes à l’avant-garde ;

façon remarquable. hausse de la population locale d’à peu socio-économiques déclenchés par le -Nouveaux types d’habitat

Lyautey fera appel à un groupe près 50%. Protectorat cités précédemment. Ces quasi inconnus au Maroc à l’époque  :

d’architectes pour dessiner les plans Le protectorat fut un catalyseur nouveautés en matière d’urbanisme et l’immeuble et la villa, puis un peu plus

de 11 nouvelles villes dont Rabat. La qui déclencha plusieurs phénomènes d’architecture sont comme suit: tard l’immeuble orienté et les trames

politique urbaine du protectorat s’articule socio-économiques. On cite le -L’urbanisation ne se fait plus d’une sanitaires.

autour de deux principes majeurs: rythme accéléré de l’urbanisation, façon spontanée et organique mais suit Pendant les premières années du

- La préservation de l’ancienne l’accroissement du nombre d’habitants plutôt un plan d’urbanisme élaboré par Protectorat, les institutions traditionnelles

Medina, et sa séparation de la nouvelle de la ville (Musulmans, Juifs, Français, un groupe de spécialistes; perdirent possession de la gestion de la

ville. Italiens, Espagnols...), la spéculation - L’élaboration de nouvelles règles Medina en faveur des nouveaux services

- La conception des nouvelles foncière, besoins prononcés en matière juridiques contraignant l’utilisation du sol administratifs coloniaux qui imposèrent

villes selon des idées modernistes et d’habitats, apparition de nouveaux types et la construction (permis de construire, des règles urbanistiques strictes.
Des réglementations urbanistiques sont adoptées dès 1919 pour la médina de
Rabat. Elles sont formulées au titre 5 du règlement général de voirie et de construction
de la Ville de Rabat. Ces règlements urbanistiques sont renforcés en 1922. La médina
(mellah compris) est grevée dans toute son étendue d’une servitude d’aspect. Cette
dernière permet de maintenir la cité arabo-musulmane dans son aspect original « en
imposant aux habitants l’obligation de ne restaurer leurs maisons ou de n’en édifier de
nouvelles que dans des conditions qui concourent à cet effet, suivant les proportions
d’ensemble et l’ornementation qui caractérisent l’architecture de cette agglomération »
et d’en demander à l’avance l’autorisation au directeur du Service des Antiquités, Beaux-
Arts et Monuments historiques.
Dès 1922, l’ensemble de la casbah des Oudaïas est considéré comme un monument
historique. Un arrêté viziriel vient y réglementer la voirie et les constructions pour
qu’elle ne subisse aucune transformation et que ses caractéristiques architecturales et
urbanistiques soient préservées dans l’état qui était le leur au début du XXe siècle. Il
est donc interdit d’agrandir les rues, de construire des habitations plus hautes, plus
larges ou plus profondes que celles existantes, et il est rendu obligatoire de blanchir à la
chaux les maisons tous les ans. Ces dispositions sont mises en place par le Service des
Antiquités, Beaux-Arts et Monuments historiques qui effectue des contrôles réguliers
afin de vérifier si les habitants les respectent scrupuleusement.
À partir du début des années 1930, l’activité de l’inspection de préservation des
monuments de la médina de Rabat est largement freinée à cause de l’augmentation
rapide de la population due à l’arrivée en masse de migrants. Ce flux de population
engendre des problèmes de logement et d’hygiène. Souvent une dizaine de personnes
cohabitent dans une seule pièce. Les fondouks deviennent des logements permanents
pour les immigrés sans famille et qui n’ont pas encore de travail. Les zones non
constructibles situées intra muros constituent des opportunités pour être occupées
par des baraquements de fortune. L’immigration rurale est d’une telle ampleur que
les premiers bidonvilles font leur apparition, tels Douar Debagh et Douar Doum dont
l’existence aux marges de la ville nouvelle est attestée dès 1931.
Mylène Théliol
Ecochard
En 1946, Michel Ecochard prend en charge la direction du service de l’urbanisme. Il va mettre toute son énergie
au service des problématiques sociales que connaît la ville, telles que l’exode rural, le manque de logements et
d’infrastructures, l’extension des bidonvilles et les conditions de vie et sanitaires déplorables. Sur le plan urbanistique,
la charte d’Athènes est appliquée systématiquement dans les projets des nouveaux quartiers, pour tous les besoins en
lumière, espace, hygiène, repos, éducation et travail.
Ecochard va tenter de rompre avec le modèle de l’urbanisme colonial (obsession hygiéniste); ségrégationniste et
gros consommateur de l’espace et va établir un nouveau plan d’aménagement avec une philosophie non pas qualitative
mais plutôt quantitative. Accordant le même intérêt à la ville coloniale, il se penche davantage sur les problèmes des
marocains qui formes les principales orientations pour son plan :
• La croissance de la population marocaine et le développement énorme des bidonvilles.
•Le déséquilibre qui se crée entre les populations de rabat et de salé ce qui renvoi à repenser le problème de la
distribution de la population.
•L’afflux des ruraux (main d’œuvre) qui a fourni à l’industrie sa raison d’être.
Ecochard va donc lancer de vastes opérations d’habitat économique qui visent le décongestionnement des
quartiers surpeuplés et la résorption des bidonvilles d’où la trame sanitaire 8x8 mise en exerce avec un principe
rigoureux de zoning ce qui a renforcé le cloisonnement de la société et a engendré l’atomisation de la ville.
Tout en permettant la transformation progressive du mode de vie de ses occupants, la trame sanitaire permet
de réduire les coûts par la réalisation en grande série, en recourant à des types standard. Ces trames permettent les
orientations favorables, c’est-à-dire le Sud et l’Est. Chaque cellule a son entrée soit dans la rue, soit sur un espace libre,
soit sur impasse. Les cellules, elles-mêmes de 8 par 8, comprennent deux pièces ouvrant sur un patio, une cuisine, un
w.c.

Après l’indépendance

La libération de milliers d’appartements après le départ des Européens – relativement étalé dans le temps –, la
disponibilité de centaines de villas vont provoquer un afflux de population nationale vers cet habitat dont elle avait
été écartée. Fonctionnaires (dont le nombre s’accroît rapidement du fait du départ des cadres français) , commerçants,
propriétaires terriens, cadres militaires rechercheront tout particulièrement ces quartiers et s’y installeront progressive-
ment. Dans un premier temps, on se contentera de transformer le bâti : dans les immeubles, on fermera les balcons et
patios, on récupérera les terrasses, on modifiera la distribution des pièces ; dans les villas, on verra apparaître des suré-
lévations, des clôtures de jardins par murs, des extensions de la surface bâtie, des transformations de garages en loge-
ments pour domestiques. On insèrera des mosquées dans les îlots ex-européens. Des familles plus grandes, des modes
de vie différents, des usages et traditions basés sur l’intimité du foyer expliquent ces transformations. Paradoxalement,
on conservera les noms symboliques des quartiers résidentiels, comme Bellevue, Val Fleury, Belvédère, Polo, Bel Air,
Touraine, réalisant ainsi une sorte d’affichage de la promotion sociale qui s’est accomplie avec ce transfert d’habitat vers
la «ville nouvelle », ce terme continuant à être employé par les Marocains bien après l’Indépendance.
Rabat, pendant et après
Le protectorat
Le développement de l’armature urbaine de la ville de Rabat depuis le début du XXe siècle est
marqué par quelques dates clés et des plans d’urbanisme qui ont marqué l’histoire urbaine de la ville.
Parmi les principaux documents d’urbanisme on cite:

• le plan Prost : 1914,


• le plan Ecochard de 1955,
• le SDAU de Rabat-Salé de 1971-1972
• le plan de Témara et les projets partiels sur l’agglomération qui
l’accompagnaient : 1983-1986
• le SDAU de Rabat-Salé : 1995

Le développement de la ville de Rabat sous le protectorat et après l’indépendance peut être divisé
en périodes distinctes:

Avant 1915 :

• Stagnation du tissu ancien (Medina + Les Oudayas).

1915-1941 :

• Construction des quartiers Européens et des équipements militaires : création d’entités urbaines
telles que le quartier administratif (Résidence générale), le quartier Leriche (villas des fonctionnaires),
plus tard, les quartiers des Jardins autour du Jardin d’Essai, celui des Orangers., le haut de l’Agdal
et Souissi.

1941 - 1955 :

• Construction du premier tissu pour les marocains (Ecochard). réalisation d’un grand programme
d’habitat de masse notamment sur le plateau de l’aviation et à Adgdal-ouest. Des quartiers comme
la Cité Administrative, Mabella et Takaddoum ont vu le jour. Parallèlement à ces développements
urbains planifiés, des quartiers informels ou précaires se sont installé dans diverses parties de la
capitale: Douars Doum, Douar Kora ou encore Gaaraa.

1955 - 1990 :

• Extension vers Harhoura, construction des quartiers residentiels et d‘equipement structurant.


• L’expansion de Yacoub avec le développement de l’habitat économique et des extensions comme
les quartiers Amal, Massira et El Fath.
• Développement du quartier universitaire, le quartier administratif d’Agdal, les cités Ennahda et
Youssoufia.
1990 - 2008 :

• L‘extension continue, et la politique du relogement des bidonvilles. Les extensions se poursuivent


le long du littoral et en périphérie. Certains quartiers ont connu des densifications et surélévations
tandis que d’autres, nouveaux, sont crées comme Hay Riad, des villas à Souissi et des équipements
à Youssoufia.
aNALYSE URBANISTIQUE ET
DEMOGRAPHIQUE
Axes
et voirie
Hiérarchie des axes structurants Hiérarchie des voies

En accord avec sa fonctionnalité, un réseau de voirie principale d’autres usages par la présence très importante d’autres activités individuelle et l’inadaptation croissante des espaces publics, une
de l’agglomération a été défini. urbaines génératrices de trafic piétonnier dans leurs bords. faible régulation du trafic sont à l’origine de la désorganisation de
C’est celle que, par sa condition fonctionnelle, par ses certains carrefours et de la pollution aux heures de pointe dans
caractéristiques de dessin, par son intensité circulatoire ou par Un certain nombre des voies importantes du centre ont eu certains points de la capitale. En terme d’infrastructures, deux ponts
l’emplacement des activités associées, sert pour rendre possible une requalification avec la création des deux lignes de tramway. Un seulement permettent à l’aval de franchir l’oued Bou Regreg afin
la mobilité et l’accessibilité métropolitaine urbaine et dans les certain nombre d’axes importants apparaissent comme des voies de rejoindre Salé. Un autre problème est l’irrégularité de l’offre de
arrondissement des villes. de transit. C’est particulièrement le cas de la route de Corniche, transport et son inégalité d’un quartier à un autre ce qui fait qu’ils
Ce réseau de voirie principale peut être classifié dans : qui a vocation à devenir un site de grande qualité, comme l’avenue peuvent perdre de leur attractivité et leur qualité de vie.
Mohammed VI, l’avenue Hassan II. Ces grandes artères sont bordés Face à la détérioration de la situation, la réflexion conduite par
* Le réseau de voirie métropolitaine (agglomération) constitué d’un tissu dense ou à densifier, et peuvent accueillir des fonctions l’autorité de tutelle a débouché sur le principe d’établissement d’un
par les voies d’haute capacité pour le trafic motorisé urbaines de premier ordre. Les axes qui supportent les rocades sont Schéma Directeur de Transport et de Circulation.
exclusivement tels que les autoroutes, sans ou avec contrôle aujourd’hui des autoroutes urbaines, difficiles à franchir, générant
des accès, qui attendent les besoins des voyages interurbains une vraie nuisance. Ils constituent de véritables coupures urbaines. Tentatives d’amélioration
et métropolitaines. Le projet «Rabat ville lumière» fait en sorte que la ville devienne
* Le réseau de voirie urbaine (commune) intégré par les voies Un système de transport défaillant plus accessible par le renforcement des infrastructures. Ce grand
de haute capacité pour le trafic motorisé de préférence –tels L’absence de politiques coordonnées entre les approches projet est basé sur quatre programmes :
que les grandes voies artérielles ou les artères primaires, qui transport et aménagement rend la question du transport urbain • La création de trois pénétrantes à partir de lafuture autoroute
servent aux déplacements urbains ou métropolitaines. particulièrement cruciale. L’accroissement de la population de de contournement de Rabatqui va être opérationnelle en 2016
* Le réseau de voirie d’arrondissement (quartier) formé par l’agglomération en général et de Rabat en particulier, s’est traduit et qui rattachera le centre ville directement aux accès provenant
les voies collectrices distributrices, qui hiérarchisent l’espace par un étalement très important de l’espace urbanisé et de ce fait un de Tamesna, El Menzeh, Akrach et El Oulja
des arrondissements et les connectent entre eux, dans allongement des distances. La mobilité pendulaire est devenue ces
lesquelles le trafic des automobiles doit être compatible avec dernières années problématiques. La progression de la motorisation
Les grandes infrastructures et le tramway Le tramway et les sites de développement stratégique

• La création d’une ceinture périphérique à partir de la route à pied quotidiennement ont une durée supérieure à une heure. La effectués uniquement à pied, alors que le piéton est quasiment non
côtière actuelle qui sera élargie et en prolongement de la marche n’est pas uniquement requise pour les déplacements de considéré dans les aménagements de voirie et des espaces publics.
rocade urbaine actuelle. proximité (achats, école) mais est également utilisée pour des trajets - Le motif « Études » correspond à 38% des déplacements (faits pour
• La création d’une nouvelle rocade à partir de l’Avenue longs. La part des déplacements motorisés représente 31 %, soit 1,4 84% à pied et 13% en bus).
Mohamed Vl permettant l’ouverture d’une nouvelle route vers millions de déplacements. La mobilité motorisée est donc faible, Le motif « Travail » est moins important car il concerne 28% des
la ville de Salé par le biais d’un cinquième pont et la construction avec 0,71 déplacements motorisés par jour par personne. Parmi déplacements (faits pour 38% à pied, 39% en bus, 14% en voiture).
de plusieurs trémies. les déplacements motorisés, le mode le plus utilisé est le bus (14 La moitié des déplacements faits en voiture étant liés au
• Enfin, l’aménagement et la mise en valeur des entrées de la %), à la fois bus public et bus spécial (d’entreprises et scolaires). Les travail, et le taux de motorisation étant aujourd’hui de l’ordre de 50
ville de Rabat par l’enfouissement des lignes de haute tension véhicules individuels motorisés ont une part assez faible, totalisant véhicules pour 1000 habitants, l’enjeu est d’encourager la mobilité
tout au long de l’Avenue Abderrahim Bouabid, l’Avenue Larbi 11 %. Les déplacements captés par les taxis, représentant 6 % des de la population sans trop encourager ni l’équipement ni les usages
El Alaoui et la requalification de l’Avenue Mohamed Vl. déplacements sont particulièrement importants. Les déplacements en voiture des ménages : ceci est possible en mettant en place des
en taxi sont faits pour 72 transports en commun attractifs d’abord pour les déplacements
Le décongestionnement de la ville sera assuré par la mise en
% en grands taxis (entre de motifs « obligés », et en couplant cela à une gestion globale du
place de nouveaux parkings, giratoires et trémies notamment au
deux communes) et 28 stationnement.
Centre ville, l’Agdal, l’Avenue Mohamed Vl et l’actuelle autoroute
% en petits taxis (au sein
urbaine.
d’une même ville). Le Le tramway de Rabat
Selon une enquête d’INECO, on compte 2,08 déplacements
vélo a aujourd’hui un Les travaux de réalisation des deux lignes de tramway ont été
par jour et par habitant, soit 3,613 millions de déplacements par jour
rôle marginal dans les lancés à la fin de l’année 2007.
en 2006. C’est un taux relativement faible, si on le compare à celui
déplacements Le tramway a été mis en service en 2011. Constituées de 31
de Casablanca (2,86), de Paris (3,61) ou de Lyon (3,39).
stations, deux lignes sont opérationnelles sur une longueur de 19,5
Aujourd’hui, 66%
L’immense majorité des déplacements (deux déplacements sur
km.
trois) se font à pied. INECO estime que 7 000 déplacements effectués des déplacements sont
Assiette
Foncière

Les logements de Rabat se répartissent entre 144 de haut standing (Hay Ryad, Souissi, Route de Zaër) des prix et des loyers. Selon ces chiffres, le niveau
300 résidences principales (86 %), 16 400 logements se répartissent entre le « V » formé par les quartiers général des montants des loyers a enregistré au
vides (10 %) et 7 400 logements secondaires ou populaires localisés le long du littoral atlantique niveau de la conurbation, une augmentation de près
saisonniers (4 %) Le parc de logements de Rabat, (Akkari, Yacoub Al Mansour, Hay el Fath) et du Bou de 15 points en 2005 et 2006 par rapport à l’année
capitale du Royaume, présente des spécificités : de Regreg (Douar Doum, Hajjaa, Maaded, Hay En- 2001; Pour rappel, le salaire minimum (SMIG) est au
plus grands logements, davantage de locataires et Nadha). Ces derniers sont majoritairement constitués Maroc de 2010 Dh par mois. Et 30 % des ménages ont
des prix immobiliers particulièrement élevés. d’habitat économique. Ces quartiers souffrent un revenu 1,5 fois inférieur au SMIG. L’offre limitée de
D’après les données de l’Observatoire de l’Habitat39 d’une architecture parfois sommaire, d’une qualité logements économiques et les prix très élevés à Rabat
représentées dans le graphique ci-dessous, les technique des constructions parfois médiocre et d’un contraignent ainsi de nombreux ménages à s’éloigner
logements de très haut standing (luxe) forment 12 % déficit chronique d’équipements. Le vieillissement du centre pour s’installer dans les nouveaux quartiers
du parc de la capitale. À l’autre extrémité de l’éventail de ce parc constitue un enjeu pour l’avenir, si son de Salé ou de Témara.
social, les logements qui accueillent une population entretien n’est pas assuré régulièrement. La mise à
modeste (logements économiques, bidonville, niveau de ces quartiers impose de tenir compte de
Médina) forment 40 % du parc. Entre les deux, les leurs besoins spécifiques.
logements de moyen et haut standing (collectif En termes de statut d’occupation, on observe que la
moyen, logements modernes) forment 47 % du parc. capitale accueille une proportion de propriétaires
La répartition géographique des différents types relativement élevée : 44,4 % des ménages vivent
de logements traduit de fortes disparités sociales dans leur propre logement.
au niveau de la capitale du Royaume. Les différents Le parc de logements de Rabat compte une forte
quartiers de Rabat sont très spécialisés en termes de proportion de deux et trois pièces : d’après le
typologie du bâti. L’habitat traditionnel se concentre recensement, ces logements rassemblent 50 %
dans la Médina tandis que les immeubles bordent des ménages en 2004. Le marché immobilier est
les avenues dans l’ancien quartier colonial et dans le dynamique dans la capitale du Royaume. Les données
quartier de l’Agdal. Plus au sud, les quartiers de villas de l’Observatoire de l’Habitat confirment la hausse
Tissus continus Tissus discontinus

Youssoufia Medina Yaacoub El Mansour Campus universitaire de l’Agdal

En accord avec sa fonctionnalité, un réseau de voirie principale de l’agglomération a été défini.

C’est celle que, par sa condition fonctionnelle, par ses caractéristiques de dessin, par son intensité circulatoire ou par
l’emplacement des activités associées, sert pour rendre possible la mobilité et l’accessibilité métropolitaine urbaine et
dans les arrondissement des villes.

Ce réseau de voirie principale peut être classifié dans :

* Le réseau de voirie métropolitaine (agglomération) constitué par les voies d’haute capacité pour le trafic motorisé
exclusivement tels que les autoroutes, sans ou avec contrôle des accès, qui attendent les besoins des voyages
interurbains et métropolitaines.

* Le réseau de voirie urbaine (commune) intégré par les voies d’haute capacité pour le trafic motorisé de préférence – Hay Riad
tels que les grandes voies artérielles ou les artères primaires-, qui servent aux déplacements urbains ou métropolitaines.

* Le réseau de voirie d’arrondissement (quartier) formé par les voies collectrices distributrices, qui hiérarchisent l’espace
des arrondissements et les connectent entre eux, dans lesquelles le trafic des automobiles doit être compatible avec
d’autres usages par la présence très importante d’autres activités urbaines génératrices de trafic piétonnier dans leurs
Analyse
bords.

urbaine
L'MMO
BILIER
Rabat, patrimoine
mondial de
l'UNESCO
Les biens inscrits au patrimoine mondial de l‘UNESCO sont les suivants:
• la ville nouvelle,
• le quartier Habous de Diour Jamaâ,
• les jardins historiques de Rabat;
• la médina ;
• la mosquée de Hassan et le Mausolée Mohammed V
• les remparts et les portes almohades ;
• la Qasba des Oudaïa ;
• le site archéologique du Chellah ;
L’ensemble offre à voir un héritage partagé par plusieurs grandes cultures de
l’histoire humaine : antique, islamique, hispano-maghrébine, européenne.
Tourisme
Au cours de l’année 2014, 10,28 millions de touristes non résidents ont visité le Maroc et y ont effectué
132,5 millions de nuitées :

• Un peu plus de la moitié d’entre eux (5,4millions) sont des Touristes Étrangers de Séjour (TES) et réalisent
43 millions de nuitées dans le Royaume.

• Les Marocains Résidents à l’Étranger (MRE) représentent 47% des arrivées touristiques (4,8 millions) et
génèrent un peu plus des deux tiers des nuitées (89,5 millions).

Par rapport à l’année 2013, le nombre des arrivées a progressé de +2,2% tandis que les nuitées totales tous
types d’hébergement confondus sont restées stables (-2,6% pour les TES et +1,4% pour les MRE).

Activités pratiquées selon la destination

Activités pratiquées selon le type de touristes


Classification des hôtels et nombre de lits
La stratégie du Centre régionale du Tourisme et de la Délégation du Ministère
du Tourisme
à Rabat vise à faire de Rabat une destination touristique à part entière sur la
base de produits variés :
• Une destination culturelle ;
• Une étape importante du circuit des villes impériales ;
• Une destination pour le tourisme d’affaire ;
• Une destination ouverte sur l’océan ;
• Une destination verte.
Par cette vision, le Ministère espère augmenter la capacité d’accueil à 10 000
lit soit réaliser 4 800 lits supplémentaires, et recevoir 640 000 touristes, soit 290
000 touristes de plus et réaliser un million de nuitées, soit 363 000 nuitées de plus.

Ceci se fera en agissant sur quatre volets :


• le produit : Cultiver le développement d’une destination haut de gamme,
patrimoine et culture adossés au produit congrès, loisirs et golf avec une
hôtellerie essentiellement 5 et 4*, et favoriser l’ouverture du ciel aérien de
Rabat, notamment au low costs ;
• Prix : en positionnant Rabat sur un prix moyen ;
• Distribution en positionnant Rabat sur les circuits de distribution à forte
contribution: congrès et séminaires, luxe, culture, shopping, tourisme vert et
Répartir des séjours et nuitées selon la destination responsable ;
• Promotion en dotant Rabat d’un budget et d’un programme publi-
promotionnel sur 10 ans, à la hauteur de ses objectifs.

En analysant les tableaux ci-dessous, on peut tirer plusieurs conclusions.


D‘abord le nombre de lits disponibles à Rabat sont d‘à peu près 11 070 comparé
au nombre de 66 684 lits à Marrakech. On peut déduire que le nombre de lits
n‘est pas très important vu que Rabat n‘a pas une vocation touristique et que la
majorité des personnes visitant Rabat viennent pour des affaires ou pour des
raisons familiales.
En ce qui concerne les séjours et les nuitées, on remarque que le pourcentage
Répartition des dépenses selon la destination
le plus importants des nuitées est celui des Marocains résidants à l‘étranger ainsi
que les touristes étrangers. Par contre le nombre de Marocains reste très limité.
Du point de vue économique, le secteur touristique rapporte à Rabat à peu
près 5 milliards de dirham, dont 68% est dépensé par les touristes étrangers et
7% seulement par les Marocains.
Les arbres d’alignement

Palette
Les couvres-sol

végétale
Parterre fleuri et en association
On à une palette végétale riche et variée. Dans ce qui suit, l’ensemble
des végétaux les plus récurrents ont été répertoriés selon les ensemble
suivants:
• Arbres d’alignement
• Plantation en masse - Arbres et arbustes
• Parterre fleuri et en association
• Couvre-sol

LES PALMIERS :
Mise à part le Phenix Dactylifira, les autres palmiers, introduits, pendant
le protectorat, sont de type essentiellement ornemental. D’un caractère très
urbain, ils sont généralement utilisés dans les alignements et les jardins
publics et privés.
Si l’ensemble des végétaux utilisés ne présente pas de contraintes
particulières, la principale difficulté demeure celle des modes et moyens
d’entretien, y compris, d’arrosage. Plantation en masse - Arbres et Arbustes
En effet, les services concernés ainsi que les entretiens auprès des
responsables de la DGCL-DEVP (Direction Générale des Collectivités Locales
– Division des Espaces Verts) du Ministère de l’intérieur, révèlent que les
principales sources d’arrosage sont l’eau courante et accessoirement les puits
quand ceux-ci sont accessibles ; ce qui n’est pas sans poser de problèmes
quant à l’état des végétaux ainsi que la qualité de ces espaces.

Le territoire d’une superficie d’environ124.4 km² est ventilé


comme suit:
• 52 km² ( 41.8%) est bâtie,
• 11,7 km² (9.4%) de la ville sont occupés par des forêts ,
• 10.1 km² (8.1%) constituent la ceinture verte,
• 1 km² (0,8%) représentent les jardins publics,
• 4,28 Km² (3,5%)représentent les terrains et installations
sportives y compris l’hippodrome, le grand stade et le Royal Golf
Dar Essalam;
• 0,63 km² (0.5%) constituent les cimetières,
• 18 km² (14.5 %) représentent les terres agricoles situées dans
la vallée du Bou Regreg,
• 13,35 Km² (10,7%) représentent les terrains naturels
essentiellement dans la vallée et sur le littoral ( falaises …),
• 13,34Km² (10.7%) représentent les équipements et emprises
des voies.
RABAT
VILLE VERTE
le patrimoine en espaces verts urbains de la ville de Rabat présente la particularité de
dater en grande partie de la période du protectorat. Il constitue l’héritage du plan Prost (1914).
Depuis, les réalisations nouvelles sont restreintes aussi bien en nombre qu’en superficie.
Ainsi, on constate qu’ils connaissent un état de délabrement et de sous équipement (réseau
d’arrosage défaillant, absence de bancs publics, allées non aménagées, absence de poubelles
ou encore de toilettes publiques, éclairages, absences d’aires de jeux et de sport...) qui affecte
directement leur utilisation et la réduit à une fréquentation marginale et de proximité.

Afin d’assurer la mise en valeur du patrimoine en espaces verts à Rabat, on a la mise


en place de principes directeurs d’une nouvelle approche environnementale, à travers la
définition d’une vision globale et stratégique des espaces verts de la conurbation Rabat-
Salé-Témara permettant d’asseoir une politique de protection et d’aménagement ; ainsi que
l’établissement d’un Plan Vert Global : cadre de cohérence d’ensemble duquel déclineront
des plans verts pour chacune des Préfectures.

En plus de ses forêts qui s’étalent sur 10% de sa superficie, Rabat présente un grand
nombre de jardins, parcs et espaces verts de qualité. Au vu de l’attention accordée à
la valorisation de son patrimoine végétal, Rabat a reçu le label « Ville verte » lors du 40e
Anniversaire de la Journée de la Terre en 2010.
Ces principaux Jardins sont les suivants:

JARDINS HISTORIQUES : JARDINS ET ALIGNEMENT :

Esplanade Tour Hassan Espace boisé Kamra


Jardin des Oudayas Jardin de l’hippodrome
Jardin Chellah Jardin de Ryad Ennakhil
Nouzhat Hassan (Ex : triangle de vue) Square de Fal Ould Oumeir
Jardin Russia Jardin d’El Menzeh
Jardin d’essai Jardin Ibn Toumarte
Nouzhat Ibn Sina (foret hilton) Jardin quartier Al Massira
Jardin Moulay Rachid (Ex Belvédère) Boulevard Mohammed V
Jardin Mellah Avenue de la Victoire
Rond point du Hilton
Avenue Mehdi Ben Barka
Avenue des Nations Unies
Avenue Abd Arrahim Bouabbid
espaces VERTS
La commune Rabat-Hassan

Occupation des sols

La commune El Yousoufia
Il est tout d’abord à souligner
que le capital en espaces verts
urbains de la ville de Rabat date
en grande partie de la période
du protectorat qui s’est voulu
dès l’époque comme ville verte.
La commune Yacoub El Mansour Et effectivement, quand on la
parcourt, l’impression première
qui se fait ressentir est celle de ville
verte.

La vulnérabilité des sols au niveau


de la zone d’étude se présente comme
suit :
La commune Agdal Riad Sur la côte atlantique, sols
sesquioxydes de fer à texture
sablonneuse légères sur grés calcaire
dunaire.
L’érosion éolienne attaque ces sols
augmentant ainsi la vulnérabilité de la
nappe phréatique à la pollution.
Sur le plateau de Zaërs, sols
brunifiés (de bonne aptitude agricole)
sous foret et sols vertiques et
isohumiques ailleurs, sur formation
calcaire, les sols brunifiés se dégradent
sous l’effet combiné de la pente et de la
perte du tapis végétal.
Rabat ville lumière
Rabat, elle, veut se construire une image de ville
culturelle. Cité impériale classée par l’Unesco au patrimoine La composante culturelle s’articule autour de quatre
mondial de l’humanité, elle dispose déjà de nombreux atouts établissements dont l’ouverture est prévue en 2018 : un grand
culturels, comme la Grande Bibliothèque nationale, le Théâtre théâtre de 1 900 places dessiné par l’architecte Zaha Hadid, un
Mohammed-V, la salle d’exposition de Bab Rouah, sans oublier musée de l’archéologie et des sciences de la terre, qui devrait
Mawazine, le festival aux 2,6 millions de spectateurs. absorber l’institution archéologique déjà existante à Rabat, un
musée des archives et enfin une maison de la culture, dédiée
De nouveaux projets sont programmés ou en cours de notamment au développement des pratiques amateurs.
construction afin de concrétiser la volonté de rendre Rabat une
capitale culturelle de renommée mondiale.
La maison des Arts et de la culture:
Wessal Bouregreg Lieu de partage et de découverte, la Maison des Arts et de
L’accent est mis en outre sur la valorisation des atouts naturels la Culture ambitionne de devenir le vivier de talents, de savoirs
de la région et ce afin d’accentuer autant que faire se peut son et de savoir-faire où interagiront créateurs et visiteurs. Elle a
attractivité touristique à travers la réalisation d’espaces ludiques, pour but d’accompagner, de mettre en réseau et de donner un
de loisirs et de commerce, des espaces publics et des espaces moyen d’expression et d’expérimentation aux jeunes artistes de
verts avec une attention particulière au volet écologique, des la région de Rabat-Salé-Kénitra et du Maroc dans son ensemble.
programmes de promenades thématiques… Des programmes
à composante résidentielle, tertiaire et hôtelière font aussi partie La Maison des Arts et de la Culture sera développée en
du projet. 4 niveaux (14 300 m2) et comportera des espaces dédiés aux
expositions, aux rencontres entre jeunes artistes et professionnels,
Une attention particulière est accordée au volet écologique, marocains et étrangers, à l’accompagnement des jeunes talents
assure-t-on. Ainsi, tout sera fait pour une prise en compte de la (encadrement et formation), l’objectif étant une démocratisation
zone humide, l’embouchure, les systèmes écologiques, la prise de l’accès à la Culture et aux prestations artistiques.
en charge des rejets liquides ainsi que l’efficacité énergétique
des bâtiments à construire.
capitale culturelle
La bibliothèque des archives nationales du Royaume normes internationales, d’une petite salle polyvalente de 520
du Maroc sièges, d’un studio de création, d’un amphithéâtre de plein air
La bibliothèque des archives nationales du Royaume du de 7000 places en plus des aménagements extérieurs sur 30
Maroc (250 MDH) sera réalisée dans le prolongement du Grand 000 m².
Théâtre de Rabat et jouxtant la grande Place Culturelle.
Musée de l’archéologie et des sciences de la terre
Trait d’union entre le peuple marocain et son patrimoine, la Le futur musée occupera une superficie de 35.000 m2 dont
bibliothèque aura pour mission principale de valoriser les près de 17.000 m2 couverts. Selon l’Agence pour l’aménagement
archives marocaines, à travers la mise à disposition d’archives de la vallée du Bouregreg, maître d’ouvrage du projet : «Il (le
numérisées accessibles au grand public, l’organisation musée) permettra au public de connaître toutes les civilisations
d’expositions thématiques sur le patrimoine documentaire, la du Maroc et d’apprécier ce précieux héritage». Le champ
formation et la sensibilisation aux métiers de la sauvegarde, d’intervention de cette institution est extrêmement large. Une
ainsi que la restauration et la numérisation des archives. première section couvre l’histoire naturelle du Maroc à travers
des collections géologiques regroupant des fossiles d’animaux
Conçue également en 4 niveaux (14 900 m2), la future et de végétaux ainsi que des spécimens de minerai qui retracent
bibliothèque comprendra des espaces de valorisation les grandes ères géologiques et l’évolution des espèces. La
(expositions temporaires et permanentes, expérience digitale, seconde section est dédiée à l’histoire de l’homme dans notre
atelier scénographique), de consultation (salle de lecture, Centre pays et consiste à présenter les différentes civilisations depuis
de documentation et archives), et de formation (salles de cours, les traces de la première activité humaine connues jusqu’au XIX
laboratoires de numérisation et de restauration). ème siècle. le musée national d’archéologie et des sciences de
la terre prévoit un afflux de près de 500 000 visiteurs par an à
Le grand théâtre de Rabat partir de sa première décennie de fonctionnement.
Le bâtiment, qui s’étendra sur une superficie totale de 47
hectares, nécessite un investissement de 120 millions d’euros
pour la création d’une grande salle de théâtre de 2050 places
offrant des prestations acoustiques et un champ de vision aux
Confinée de longue date au statut de ville administrative, la capitale
du Maroc se rêve en cité internationale de la culture et du savoir. C’est dans
La valorisation du patrimoine culturel et civilisationnel de la ville cette vision que le programme «  Rabat ville lumière, capitale Marocaine
de la culture  » a vu le jour. Ce programme quinquennal, qui s’étale sur
cinq ans, permettra à la capital administrative de se hisser au rang des
grandes métropoles mondiales. Il s’articule autour de 7 principaux axes
cités ultérieurement. Sa mise en œuvre est confiée à la société Rabat
La préservation des espaces verts et de l’environnement aménagement, nouvellement créée.
Dans le cadre de ce programme, la ville de Rabat connaît de grands
chantiers, notamment le réaménagement des boulevards, la restauration
des façades côtières, la restructuration de plusieurs quartiers populaires
à forte densité d’habitants (surtout Douar El Hajja, Douar Doum et Jbel
l’amélioration de l’accès aux services et équipements sociaux de Rayssi), sachant que la ville se trouve dans une zone sismique, ainsi que
proximité l’entretien de certains bâtis menaçant ruine dans la Médina. Dans le cadre de
l’amélioration de la mobilité urbaine, on a la création de trois pénétrantes et
d’un périphérique, ainsi que de 8 parkings souterrains et le réaménagement
de la corniche, avec un boulevard périphérique qui devra relier la rocade. En
outre, l’avenue Abderrahim Bouabid, qui traverse Hay Riyad, sera relookée.
le renforcement de la gouvernance
Le programme prévoit également le renforcement de l’activité économique,
avec la mobilisation de 793 millions de DH. Cela se fera à travers la réalisation
des marchés par le regroupement des marchands ambulants.
En plus des projets cités avant, nous avons la réalisation d’un Centre
hospitalier régional de Rabat, une piscine olympique, un Musée national de
la requalification du tissu urbain
musique, une gare TGV, une deuxième rocade, la reconstruction de l’hôpital
Moulay Youssef, les études relatives à la réalisation de la gare routière de la
capitale et l’aménagement de la ceinture verte.
Dans le cadre du projet «Rabat ville lumière, capitale Marocaine de la
culture», le projet « Green tech Valey » a été lancé. Sur une superficie de 3.5
la consolidation et la modernisation des équipements de transport
hectares, 150 000 m2 de plancher, le projet comprend un centre commercial
de 120 boutiques, des bureaux pour des entreprises et des administrations,
une cité médicale, un parking de 1300 places sur 2 niveaux, une résidence
hôtelière et une promenade. Le projet sera créateur d’une dizaine de milliers
la dynamisation des activités économiques et le renforcement des d’emplois directs et indirects.
infrastructures routières. Tous ces projets auxquels un budget très important a été mobilisé (9.425
MMDH), visent à insuffler une nouvelle dynamique socio-économique à la
région, à renforcer la vocation touristique de la ville et à créer de l’emploi.
Analyse de l

Les valeurs obtenues montrent que les tailles moyennes La préfecture de Rabat enregistre la plus grande densité La répartition de la population par commune s’avère
oscillent entre quatre et sept individus par famille. avec 5.599 habitants par Kilomètre carré (due à l’absence inégale : pour la préfecture de Rabat, la commune Yaâcoub
des communes rurales) tandis que dans la préfecture de El Mansour présente le plus grand effectif de population
En général, cette taille est plus grande dans les communes Témara le nombre d’habitants reste encore faible par avec 32.22 pour 100.
rurales que dans les villes. Sur l’axe Sud, la taille moyenne rapport à sa surface. A l’opposé de ce que la surface
varie entre 5 et 6 individus par ménage, notamment dans de chaque tissu peut laisser
les communes de Sidi Yahia des Zaer, Sebah, Ain Atiq et On remarque l’existence d’une très forte densité dans croire, les 2/3 des habitants de
Mers El Kheir. l’arrondissement de Tabriquet à Salé (305 hab/ha) tandis Rabat se à Yacoub Al Mansour,
Dans l’axe Nord, qui connaît une plus forte condensation, que d’autres densités comme celles de Youssufia, Hassan El Youssoufia, El Akkari
la taille moyenne varie entre 6 et 7 individus par ménage et Yaâcoub El Mansour à Rabat et Bab Lamrisa à Salé qui tandis que le 1/3 restant est
dans les communes de Shoul et Sidi Bouknadel. tournent autour de 140 habitants/ha. réparti entre Agdal, Souissi, et
Au centre de l’agglomération, où l’arrondissement d’Agdal- Hay Riad;
Ryad connaît la plus faible valeur avec 3.9 habitants par
ménage, la taille moyenne est comprise entre l’intervalle
de 4 et 5 individus par ménage.
a population

Il est à noter qu’un nombre élevé d’employés du secteur A Rabat, seulement à l’arrondissement de Touarga La ville de Rabat, avec un index de motorisation de 360,
public jouit de moyens de transport collectif assuré par qui n’a plus de 1.200 ménages-, il n’y a personne qui est arrivée à un taux de motorisation propre aux villes des
les administrations concernées. Ce fait rend difficile le dépasse 100.000 dirhams de revenu par an. Le reste des pays en développement. Dans les pays développés le
dimensionnement correct de l’offre d’un transport public arrondissements, ont une représentation dans toutes les taux s’approche des 500 voitures de tourisme par 1.000
régulier. catégories de revenu et il résulte significative: habitants, et même plus encore
Seulement environ deux pour cent de la population sont Agdal-Ryad participe dans touts les rangs de revenu et un
occupés en tant qu’employeurs. Ce taux est très bas dans 7,3 pour 100 de ses ménages dépassent 200.000 dirhams
la mesure où l’on ne retrouve pas d’entreprises avec un de revenu par an.
nombre élevé d’employés. Souissi est un arrondissement mélangé où il y’a un
pourcentage très haut de ménages qui n’arrivent pas à
25.000 dhs de revenu annuel avec un 14 pour 100 qui
dépassent 125.000 dhs/an.
Analyse démographique

En analysant l‘évolution de la pyramide des âges de Rabat, une popluation favorisée


la population de Rabat, on remarque que la ville de Rabat
comprend une population jeune mais qui est en voie de La population de Rabat se démarque
viellissement. Lors du ressencemment de 1971, la population par rapport aux villes voisines et au Maroc
de moins de 20 constituait la moitié de la population, or lors du pour plusieurs raisons. D‘abord le taux
dernier ressencement, la population jeune représentait moins d‘analphabétisation qui est beaucoup
du tier de la population. moins important que la moyenne nationale.
Les chiffres montrent aussi que la ville de Rabat connaît une D‘autre part, la population ayant un diplôme
dépopulation contrairement aux villes de Salé et Temara qui ont supérieur est de 17,5% et les catégories
acceuilli 1,78% et 3,9% de nouveaux habitants respectivement socioprofessionnelle supérieures sont
pendant les 10 dernières années. Cette regression du taux de beaucoup plus répandues à Rabat comparé
croissance de la population de Rabat peut être expliqué par au reste du pays. La raison de ce „favoritisme“
plusieurs facteurs, notamment le prix élevé du logement à Rabat est la nature de l‘emploi
comparé aux Villes de Salé et Temara, en plus d‘une diminution
de la fécondité (On compte 14,9 naissances pour mille habitants
à Rabat, alors que la moyenne nationale est de 20,6), on site enfin
le désequilibre entre l‘offre et la demande de logements dans
la ville de Rabat (les prévisions démographiques montrent que
la ville de Rabat aura besoin entre 58 000 et 87 000 logements
à l‘horizon 2030)
Données
climatiques
Les vents dominants
Les vents dominants sont conditionnés par les masses les 30 °C. Par contre, les nuits sont toujours fraîches et
d’air océanique, leur intensité est faible à moyenne et peut l’humidité de l’air océanique se fait nettement ressentir.
atteindre 4.2m/s. Principalement au printemps et en été, s’invite
La direction des vents dominants et Nord-Ouest du parfois le chergui, vent du désert sec et brûlant soufflant
mois d’avril à octobre et Sud-Ouest de novembre à mars. de l’est et faisant brusquement monter la température, de
Les vents Nord Nord-Ouest sont généralement temps à autre au-dessus des 30 °C mais rarement pendant
accompagnés de pluies en hiver et de brises marines en plus de trois journées successives, avant un retour de la
été. brise océanique d’ouest. La ville appartient au domaine
Le chergui déclenchant ne souffle que 5 à 10 Jours au bioclimatique sub-humide, et la moyenne annuelle de
niveau de l‘aire de étude. précipitation est de 555 mm.
La durée annuelle d’ensoleillement est 2916 heures,
Climat ainsi que la moyenne annuelle de précipitation s’élève à
Le climat de la ville est un climat de type méditerranéen 76 jours, concentrée entre Octobre et Avril. Les chutes de
à influence océanique, sujet aux quatre saisons bien neige sont rares.
marquées. Les hivers sont frais et pluvieux, avec des minima Le record absolu de chaleur est de 45,8 °C enregistré
nocturnes pouvant descendre en dessous de 5 °C, ou en Août 2010, tandis que le record absolu de froid est de
parfois atteindre les 0 °C, et des journées agréables autour -3,2 °C enregistré en Janvier 2005. La moyenne annuelle de
de 17 °C. Les gelées sont relativement rares. Les étés sont température dans la ville est 17 °C
modérément chauds, les températures dépassent rarement

Précipitations

Températures
Bibliographie
fr.wikipedia.org/wiki/Rabat
https://ar.wikipedia.org/wiki/%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A8%D8%A7%D8%B7
Rapport de monographie générale fait par la région Rabat-Salé-Kenitra
http://rgph2014.hcp.ma/Resultat-du-Recensement-general-de-la-population-et-de-l-habitat-2004_a59.html
http://www.aurs.org.ma
Diagnostic: Analyses thématiques et spatiales - Atelier Parisien d‘urbanisme
TPFE: Réaménagement de la zone Bab El Had à Rabat - Khaddi Najib
TPFE: Le représentation Arabo Musulmane de la ville. Cas: Medina de Rabat - 1987 - Allani Mustapha
http://www.selwane.com/index.php?option=com_content&task=view&id=108&Itemid=370
www.toutrabat.com
Rabat, Capitale moderne et ville historique : un patrimoine en partage
http://www.qantara-med.org
http://www.bladi.info/threads/republique-pirates-sale-hornacheros.213532/
http://amazigh24.ma/les-hornacheros-la-secte-la-plus-puissante-au-maroc/
Rabat/Salé, la conquête pirate - José Manuel Fajardo - Le monde 01.09.2009
(http://www.lemonde.fr/voyage/article/2009/09/01/rabat-sale-la-conquete-pirate_1339693_3546.html)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enceintes_et_fortifications_de_Rabat
http://www.rabat-maroc.net/plans-et-cartes-de-rabat/plan-de-rabat-de-1922.html
http://gallica.bnf.fr/
VILLES RATTACHÉES, VILLES RECONFIGURÉES xvie-xxe siècles - Denise Turrel
https://emam.revues.org/548?lang=en
Modèles d’habitats entre persistances et mutations TYPOLOGIE DE LOGEMENTS MAROCAINS - Énoncé Théorique De Master EPFL - ENAC - SAR 2010 / 2011 -
Shama Atif
Les cahiers de l’IAU: Le Maroc s’ouvre au XXIe siècle - N° 154 - mai 2010
Rabat, Ville-lumiere et capitale culturelle - Metropolis - Fathallah Oualalou
REFLEXIONS SUR LA CHARTE DES ESPACES VERTS ET PROPOSITION DE PLAN D’ACTION - WILAYA DE RABAT -SALE -ZEMMOUR -ZAER
https://www.aurs.org.ma/Dossiers/20140718020722.pdf
http://whc.unesco.org/fr/list/1401
http://france-maroc-services.over-blog.com/2016/03/rabat-ville-lumiere-450-mdh-de-projets-culturels-lances-aujourd-hui.html
http://www.leconomiste.com/article/969780-oualalou-au-club-de-l-economisterabat-accelere-ses-chantiers-structurants
Lancement de Green Tech Valley, une nouvelle cité d’affaires à Rabat, Medias24
Rabat, ville lumière, capitale Marocaine de la culture, Medias24
http://www.minculture.gov.ma/fr/index.php/ministere/chantiers-en-cours/39-ministere/chantiers-en-cours-/374-le-musee-national-darcheologie-et-des-sciences-de-la-
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http://www.leseco.ma/maroc/40982-rabat-plusieurs-grands-projets-prevus-pour-2016.html
http://www.memoireonline.com/02/08/896/sauvegarde-mise-en-valeur-ceinture-verte-rabat-temara.html#_Toc151922813

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