Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours
Résistance hydraulique (définition par analogie avec l’électrocinétique, expression et lois d’association)
Exercice
Exercice 1 : Effet chélate [Concours agro-veto 2018 résolution de pb, ♦]
L’effet chélate correspond au fait qu’un complexe formé d’un métal et d’un ligand polydentate, c’est-à-dire présen-
tant plusieurs sites de complexation, est plus stable qu’un complexe formé du même métal et de ligands monodentates,
pour des environnements semblables d’atomes directement liés au métal. Autrement dit, si l’on veut former un com-
plexe de cuivre avec quatre atomes d’azote, mieux vaut, en matière de stabilité du complexe, que les quatre atomes
d’azote se trouvent sur une même molécule plutôt que sur quatre molécules distinctes. Afin de mieux comprendre cet
effet, des données thermodynamiques relatives à la formation de certains complexes, ainsi que la structure des diffé-
rents complexes dont il est question, sont présentées dans le tableau 3. Le ligand éthylène-diamine qui est symbolisé
par « en » a pour structure H2 N−CH2 −CH2 −NH2 .
1 - Écrire les équations des réactions de formation des quatre complexes du tableau 3 à partir de [Cu(OH2 )6 ]2+ , sans
utiliser leur représentation spatiale afin de simplifier les écritures.
N.B. : pour la suite, les grandeurs thermodynamiques standard de réaction se rapportent aux réactions de forma-
tion des complexes à partir de [Cu(OH2 )6 ]2+ et des ligands azotés (NH3 , en, etc...).
Document 1 : tableau 3
2 - Donner, à une température T, l’expression mathématique qui relie la grandeur log(β) relative à la constante
globale de formation du complexe étudié aux enthalpie et entropie standard de réaction de formation.
3 - Envisager quel facteur, enthalpique ou entropique, contribue le plus à l’effet chélate à 298 K. La contribution
entropique est quantifiée par la grandeur – T.∆r S ◦ .
4 - Justifier le résultat précédent à l’aide d’arguments physiques sur des considérations moléculaires. Il est conseillé
de s’appuyer sur le bilan des réactions de complexation.
Des données utiles pour la résolution du problème sont fournies à la fin de l’énoncé.
L’épuisement des ressources fossiles ainsi que l’augmentation de l’effet de serre impliquent de trouver des solutions
économes en consommation de pétrole notamment dans le domaine des transports. Une voie consiste à mélanger
l’essence à des biocarburants : le bioéthanol est ainsi présent à hauteur de 10% dans l’essence SP95-E10, et jusqu’à
85% dans le superethanol E85.
Les biocarburants de seconde génération sont issus de sources ligno-cellulosiques (bois, feuilles, pailles). Afin de
fabriquer le biocarburant, la cellulose contenue dans ces végétaux est tout d’abord séparée de la lignine et de l’hémi-
cellulose par cuisson acide puis par explosion à la vapeur. La cellulose, polymère de glucose, est ensuite transformée
en glucose (sucre à six atomes de carbone de formule brute C6 H12 O6 ) par hydrolyse enzymatique. Le glucose est
enfin transformé en éthanol lors d’une étape de fermentation utilisant des levures.
1 - Représenter la structure de Lewis de la molécule d’éthanol CH3 CH2 OH.
2 - Écrire l’équation chimique (réaction (1)) de la synthèse de l’éthanol liquide à partir de la fermentation anaérobie
(sans air) d’une mole de glucose (C6 H12 O6 ). On admettra que seul du dioxyde de carbone gazeux (CO2 ) est produit
en même temps que l’éthanol.
3 - Écrire l’équation chimique (réaction (2)) de la combustion de l’éthanol dans l’air (les produits sont l’eau et le
dioxyde de carbone).
On souhaite doser l’éthanol contenu dans un flacon étiqueté "équivalent biocarburant" avec du permanganate. On
étudie quelques propriétés des espèces comptant du manganèse, dont l’ion permanganate MnO4 − .
4 - Les différentes espèces du manganèse pouvant exister dans l’eau sont les ions Mn2+ –
(aq) , MnO4 (aq) et les solides
Mn(s) , MnO2(s) et Mn (OH) 2(s) .
Déterminer le nombre d’oxydation du manganèse dans chacune de ces espèces.
5 - Les espèces Mn2+ (aq) et Mn (OH) 2(s) sont liées par une réaction de précipitation. Pour une concentration en
ions Mn2+ égale à C = 1 · 10−2 mol · L−1 , déterminer le pH de début de précipitation. Tracer alors le diagramme
d’existence du solide.
On s’intéresse à l’éthanol car il est le réducteur conjugué de l’acide éthanoïque.
6 - L’acide éthanoïque est conjugué avec l’ion éthanoate dans le couple acide base CH3 COOH/CH3 COO – . Tracer le
diagramme de prédominance de cet acide, en justifiant précisément la valeur du pH frontière.
7 - Si l’on se place à pH = 3, et d’après les deux précédents diagrammes, quelles espèces ne seront pas présentes en
solution (ou alors, présentes en quantité négligeable) ?
8 - On se place à pH = 3, en raisonnant sur les couples MnO4 − (aq) /MnO2(s) puis MnO2(s) /Mn2+
(aq) , retrouver les
potentiels frontière du diagramme ci-dessous :
E (V)
MnO4 –
1,41
MnO2
0,93
Mn2+
9 - Que se passe-t-il si les ions permanganate se retrouvent en solution avec des ions Mn2+ ? Comment se nomme ce
type de réaction d’oxydoréduction ?
10 - A l’aide des diagrammes ci-dessous, indiquer quelles espèces peuvent être produites si l’on mélange des ions
permanganate MnO4 − (aq) avec de l’éthanol CH3 CH2 OH ?
E (V)
MnO4 –
1,41
MnO2
0,93 CH3 COOH
0,037
Mn2+
CH3 CH2 OH
11 - Décrire un protocole pour l’étape de dilution (étape 2) en précisant la verrerie et le matériel utilisé, faire un
schéma.
12 - Écrire l’équation de la réaction qui a lieu entre l’éthanol et les ions MnO4 – en milieu acide (on supposera que
MnO2 n’est pas produit, on utilisera donc le couple MnO4 – /Mn2+ ).
15 - Sachant qu’à l’équivalence VE = 10,0 mL, en déduire la quantité de matière de MnO4 – présente dans l’erlenmeyer
à l’issue de l’étape 3. En déduire la quantité de matière n2 d’éthanol contenue dans la solution S2 . En déduire la
concentration C1 en éthanol de la solution S1 .
Moins toxique que le méthanol, le bioéthanol peut être utilisé dans des piles à combustible selon le schéma suivant
(où l’électrolyte joue le rôle de pont salin laissant passer des ions) :
e−
CH3 CH2 OH
?
O2
? Anode Électrolyte Cathode
?
?
16 - Sachant que l’équation bilan qui a lieu dans la pile est la même que celle de la combustion de l’éthanol dans
l’air, reproduire et compléter le schéma de la pile en renseignant les espèces chimiques manquantes (remplacer les
" ?") et en précisant par une flèche le sens de l’ion H+ dans l’électrolyte et des électrons dans le circuit extérieur.
17 - Écrire les demi-équations électroniques à chaque électrode (cette question peut aider à compléter le schéma de
la pile).
Le bioéthanol peut aussi être utilisé pour produire du dihydrogène par reformage. En général, c’est le rhodium à
l’état métallique qui est utilisé comme catalyseur.
18 - Le rhodium (symbole Rh) métallique cristallise selon la structure cubique à faces centrées. Dessiner la maille et
déterminer sa population.
19 - Exprimer littéralement la masse volumique ρ du cristal de rhodium en fonction du paramètre de maille a.
20 - Sachant que ρ = 12,4 g · cm−3 , déterminer une estimation du paramètre de maille.
Données :
Numéros atomiques : Z (Mn) = 25, Z (Rh) = 45
Masses molaires : M (C) = 12 g · mol−1 , M (O) = 16 g · mol−1 , M (H) = 1,0 g · mol−1 , M (Rh) = 103 g · mol−1
Constante d’Avogadro : NA = 6,02 · 1023 mol−1
pKS (Mn (OH) 2 ) = 12, 7 à 25 ◦C pKA CH3 COOH/CH3 COO− = 4, 8 à 25 ◦C
Cours
Constante globale de formation d’un complexe, constantes de formation successives d’un complexe et lien entre
les deux.
Exercice
Exercice 3 : Écoulement de Poiseuille de deux liquides non miscibles [♦]
On réalise un écoulement de Poiseuille plan de deux liquides incompressibles, non miscibles, entre deux plaques
planes horizontales fixes, représentées figure 1. On note respectivement ρ1,2 et η1,2 la masse volumique et la viscosité
de chacun des fluides. Une pression uniforme Pe est imposée dans le plan x = 0, et une pression Ps < Pe dans le
plan x = L.
z
a
liquide 1
x
0 L
liquide 2
−a
On suppose le régime stationnaire atteint. On néglige tout effet de bord, c’est-à-dire que la zone d’écoulement est
considérée comme si elle était infiniment étendue dans la direction y. On admet alors que le champ des vitesses dans
chacun des deux fluides est de la forme
#”
v 1,2 (x, z) = v1,2 (x, z) #”
ex .
1 - Lequel des deux fluides a la masse volumique la plus élevée ? On néglige par la suite tout effet du poids.
2 - Montrer que dans chaque liquide le champ des vitesses ne dépend pas de x.
3 - Montrer que la pression ne dépend que de x.
4 - Établir les expressions mathématiques des deux champs de vitesse.
5 - Représenter l’allure du champ des vitesses en fonction de z pour η1 = η2 , η1 = 10 η2 et η1 = 0,1 η2 .
Peu après avoir été consommé, l’alcool (éthanol de formule CH3 CH2 OH) passe dans le
sang au niveau de l’intestin grêle. Ensuite, des échanges gazeux s’effectuent dans les alvéoles
pulmonaires : le sang se charge en dioxygène et se libère du dioxyde de carbone ainsi que d’une
partie de l’alcool. Ces vapeurs sont expirées dans l’air avec une concentration en alcool 2100
fois inférieure à celle du sang. Le seuil limite autorisé pour la conduite est de 0,50 g d’éthanol
par litre de sang.
Les alcootests jetables sont constitués d’un sachet gonflable de capacité 1 L et d’un tube en
verre contenant des cristaux orangés de dichromate de potassium K2 Cr2 O7 en milieu acide.
Ceux-ci se colorent en vert au contact de l’alcool.
Données :
. Potentiels standard : couple Cr2 O27 – /Cr3+ E1◦ = 1,33 V ; couple CH3 COOH/CH3 CH2 OH E2◦ = 0,19 V ;
. Masses molaires atomiques : MH = 1 g · mol−1 ; MC = 12 g · mol−1 ; MO = 16 g · mol−1 ; MK = 39 g · mol−1 ;
MCr = 52 g · mol−1 .
1 - Écrire l’équation de la transformation responsable du changement de couleur. Identifier l’espèce oxydée et l’espèce
réduite.
2 - Calculer la constante d’équilibre de la réaction. Commenter.
3 - Déterminer la quantité de matière d’alcool expirée par litre d’air dans l’hypothèse d’une alcoolémie atteignant le
seuil de 0,50 g d’alcool par litre de sang.
4 - En déduire la masse de dichromate de potassium devant être placée avant le trait de jauge afin que celui-ci indique
le seuil limite.
Cours
Loi de Poiseuille (cadre de l’étude et énoncé de la loi)
Exercice
Exercice 5 : Capacité numérique : tracer la trajectoire d’un point matériel dans le cas d’une
chute libre en présence de frottements [♦]
Compétences
. Capacité numérique : tracer la trajectoire d’un point matériel dans le cas d’une chute libre en présence de
frottements.
. Savoir tracer une trajectoire en deux dimensions.
Soit un parachutiste sans parachute qui tombe, il soumis à son poids et la force de frottements fluides due à l’air,
#”
notée f = −kv #”
v où k est un coefficient de frottement.
1
Dans notre modèle, k = ρCx S. Etablir l’équation différentielle et proposer une méthode pour la résoudre
2
numériquement (remplir les trous)
1 i m p o r t numpy as np
2 i m p o r t numpy as np
3 i m p o r t matplotlib . pyplot as plt
4 m = 80
5 Cx = 0.45
6 g = 9.81
7 rho = 1.2
8 R = 0.4
9 S = 2* np . pi * R **2
10 k = 0.5* rho * Cx * S
11 v0 = 0
12 vlim = np . sqrt ( g * m / k )
13 p r i n t ( vlim )
14 t0 = 0
15 tf = 40
16 N = 100
18 def F(v):
19 r e t u r n g - k / m * v **2
21 d e f Euler (F , t0 , tf ,N , v0 ) :
22 XXXX
23 XXXXX
24 XXXXX
25 XXXX
27 t , v_num = Euler (F , t0 , tf ,N , v0 )
Vitesse du parachutiste
Le dihydrogène peut être utilisé en tant que combustible dans une pile à hydrogène selon une réaction d’oxydo-
réduction. Les deux réactifs sont le dihydrogène et le dioxygène présent dans l’air. Les couples d’oxydo-réduction mis
en jeu sont ceux de l’eau : H+(aq) /H2(g) (ce qui est équivalent au couple H2 O(l) /H2(g) ) et O2(g) /H2 O(l) .
Pour mettre en œuvre cette réaction, on dispose de deux électrodes, l’anode et la cathode, séparées par un
électrolyte. La réaction est accélérée par la présence d’un catalyseur dont on ne mentionnera plus la présence par la
suite. La pile débite dans une charge résistive modélisée par une résistance R.
1 - Écrire les demi-équations électroniques relatives au fonctionnement de la pile. Attention au sens d’écriture ! Les
réactifs doivent être placés à gauche.
2 - En déduire l’équation de la réaction ayant lieu lorsque la pile débite. Attention au sens d’écriture ! Les réactifs
doivent être placés à gauche.
3 - Recopier et compléter le schéma de la pile à hydrogène en repérant l’anode et à la cathode. Indiquer le sens
conventionnel du courant électrique I et le sens de circulation des porteurs de charges. Indiquer les polarités des
électrodes. Il faut justifier en indiquant quelle demi-équation a lieu à chaque électrode : pour cela indiquer la demi-
équation d’oxydation et celle de la réduction
4 - Quelle est l’utilité de l’électrolyte ?
On estime à 500 moles la quantité de matière de dihydrogène nécessaire pour faire rouler une voiture sur une
distance de 100 kilomètres.
5 - Quelle est la quantité de matière de porteurs de charge nécessaire pour parcourir 100 kilomètres ?
Aide : on peut s’aider de la demi-équation électronique impliquant H2
6 - Quelle est la charge électrique Q libérée par ces porteurs de charge ? On donne le nombre de Faraday F = 96500
C.mol−1 .
Aide : on peut s’aider d’un tableau d’avancement sur la réaction globale et déterminer le réactif limitant
Cours
Résistance hydraulique (définition par analogie avec l’électrocinétique, expression et lois d’association)
Exercice
Exercice 1 : Effet chélate [Concours agro-veto 2018 résolution de pb]
3 D’après la question précédente, une augmentation de l’enthalpie standard de réaction diminue la constante de
formation, tandis qu’une augmentation de l’entropie standard de réaction augmente cette constante de formation.
Comparons l’influence des facteurs entropique et enthalpique pour la formation de (a) et (b) :
∆r,b H ◦ − ∆r,a H ◦ = −0, 2kJ.mol−1 alors que T ∆r,b S ◦ − T ∆r,a S ◦ = 4, 7kJ.mol−1 .
Ainsi les deux facteurs participent à la stabilisation de (b) par rapport à (a), mais la contribution principale est
la contribution entropique.
De même, comparons ces facteurs pour la formation de (c) et (d) :
∆r,d H ◦ − ∆r,c H ◦ = −2, 5kJ.mol−1 alors que T ∆r,d S ◦ − T ∆r,c S ◦ = 13, 1kJ.mol−1 .
De nouveau, on remarque que la plus grosse contribution à la stabilisation par effet chélate est la contribution
entropique.
4 On remarque que la réaction de formation de (b) transforme 2 réactifs en 3 produits, tandis que 3 réactifs
donnent 3 produits pour la formation de (a). Ainsi, la formation de (b) crée plus de « désordre », ce qui explique
l’augmentation de l’entropie standard de réaction par rapport à la formation de (a). De même, la formation de (d)
donne 5 produits à partir de 3 réactifs, tandis que la molécularité est conservée dans la formation de (c). On a donc
création d’encore plus de désordre pour la formation de (d), d’où l’augmentation encore plus grande de l’entropie
standard de réaction.
1 Lewis +
5 Pour la réaction Mn (OH) 2 Mn2+ + 2HO− de constante d’équilibre Ks , le solide n’existe pas à l’équilibre si :
2
M n2+ (HO− )
3 < Kz
(C ◦ )
(HO− )(H3 O+ ) Ke (C ◦ )2
Avec le produit ionique de l’eau : Ke = (C ◦ )2
=⇒ (HO− ) = (H3 O + )
(M n2+ )Ke2 C ◦
On peut remplacer (H3 O + )2
< KS
12
(H3 O+ ) (M n2+ )Ke2
On en déduit C◦ > C ◦ KS
Mn2+ Mn (OH) 2
pH
8,65
7 Grâce aux diagrammes, à pH = 3, le solide Mn (OH) 2 n’existera pas et l’ion CH3 COO – sera présent en quantité
négligeable.
8
. Le premier couple du manganèse est MnO4 − /MnO2 , de demi-équation :
E (V)
MnO4 –
1,41
MnO2
0,93
Mn2+
9 Le permanganate et l’ion Mn2+ ont des domaines disjoints, ils vont réagir pour former MnO2 . C’est une
médiamutation.
10 En utilisant le diagramme, on voit que la réaction du permanganate et de l’éthanol produit de l’acide éthanoÏque,
du Mn2+ et du MnO2 .
E (V)
MnO4 –
1,41
MnO2
0,93 CH3 COOH
0,037
Mn2+
CH3 CH3 OH
11
. Prélever à la pipette jaugée un volume de 5,0 mL de la solution S1 et le verser dans une fiole jaugée de 50 mL.
. Compléter au trait de jauge avec de l’eau distillée en homogénéisant légèrement lorsque la fiole est remplie au
trois-quarts puis à nouveau une fois la dilution terminée.
12
. La demi-équation pour l’éthanol : CH3 COOH + 4H+ + 4e− = CH3 CH2 OH + H2 O
. Celle du manganèse MnO4 − + 8H+ + 5e− = Mn2+ + 4H2 O
. On combine 4MnO4 − + 12H+ + 5CH3 CH2 OH 4Mn2+ + 11H2 O + 5CH3 COOH
13 La demi équation du fer est Fe3+ + e− = Fe2+
D’où MnO4 − + 5Fe2+ + 8H+ Mn2+ + 4H2 O + 5Fe3+
14 Considérant que le protocole demande de chauffer et d’attendre pour que cette réaction se fasse, elle doit être
lente, trop pour faire un dosage (pour rappel, pour un dosage, la réaction doit être rapide et totale).
15
. Compte tenu de la stœchiométrie, de l’équation entre le permanganate et Fe2+ , on a
nversé Fe2+
C4 VE
= ni MnO4 − =⇒ = ni MnO4 −
5 5
. Comme on a versé à l’étape 3 C3 V3 de permanganate et qu’il en reste C45VE à la fin de cette étape, on en déduit
que nréagit MnO4 − = C3 V3 − C45VE de permanganate ont réagit au cours de cette étape.
16 Comme on le voit sur les demi-équations de la question suivante, il faut apporter de l’eau avec l’éthanol et on
produit du CO2 et des H+ . Les H+ sont récupérés par le dioxygène et leur recombinaison avec les électrons produit
de l’eau. Les électrons vont de l’anode (oxydation) à la cathode (réduction).
e−
CH3 CH2 OH
H+
O2
H2 O Anode Électrolyte Cathode
H2 O
CO2
17
. 2 CO2 + 12H+ + 12e− = CH3 CH2 OH + 3H2 O
. O2 + 4H+ + 4e− = 2H2 O
1 1
18 Population : N (Rh) = 8 × 8 +6× 2 =4
a
a
19
. La masse de la maille est mmaille = 4 MRh
NA
. Son volume est Vmaille = a3
MRh
. Donc ρ = 4
NA a3
13
MRh
a= 4 = 381 pm
NA ρ
Cours
Constante globale de formation d’un complexe, constantes de formation successives d’un complexe et lien entre
les deux.
Exercice
Exercice 3 : Écoulement de Poiseuille de deux liquides non miscibles
1 ρ2 > ρ1
2 Incompressibilité.
# ”
3 Bilan des actions mécaniques sur une particule fluide au cœur de l’écoulement : force de pression − grad P dV
#”
et forces de viscosité, qui sont dans la direction du mouvement donc forcément ici portées par e x .
Régime permanent donc lignes de courant et trajectoires des particules de fluides sont confondues, donc la tra-
jectoire d’une particule de fluide est une droite parallèle à l’axe x. Comme le champ des vitesses ne dépend pas de x,
elle garde la même vitesse tout au long de son mouvement, donc son accélération est nulle. Ainsi, la loi de la quantité
de mouvement donne
#” # ”
0 = − grad P dV + dFvisc #”
ex
∂P ∂P
d’où par projection sur y et z on trouve = = 0.
∂y ∂z
dv
4 Force visqueuse exercée par la particule située en z + dz : η (z + dz)dxdy #”
e x . Idem au signe près pour celle
dz
située en z. Loi de la qté de mouvement :
dP d2 v dP d2 v
− dxdydz + η 2 dxdydz = 0 d’où = η 2 = K0
dx dz dx dz
forcément constant compte tenu des variables dont dépendent les deux membres.
Ps − Pe
On intègre la pression : K0 = et on fait de même pour la vitesse. On trouve les constantes d’intégration
L
à partir des trois CL : v1 (a) = v2 (−a) = 0 et v1 (0) = v2 (0) (continuité de la vitesse). On trouve
Ps − Pe a(Ps − Pe )(3η1 + η2 ) Ps − Pe a(Ps − Pe )(3η2 + η1 )
v1 (z) = (z−a)2 + (z−a) et v1 (z) = (z+a)2 + (z+a)
2η1 L 2η1 L(η1 + η2 ) 2η2 L 2η2 L(η2 + η1 )
Exercice 4 : Éthylotest
1 Les espèces en présence sont l’éthanol et le dichromate. L’équation bilan de la transformation s’obtient à partir
des demi-équations.
−
Cr2 O2− +
7 + 14 H + 6 e = 2 Cr
3+
+ 7 H2 O (×2)
+ −
CH3 CH2 OH + H2 O = CH3 COOH + 4 H + 4e (×3)
2 Cr2 O2− +
7 + 16 H + 3 CH3 CH2 OH = 4 Cr
3+
+ 11 H2 O + 3 CH3 COOH
Cette relation peut se redémontrer à partir de l’unicité du potentiel à l’équilibre, mais le faire à chaque
fois est fastidieux. Mieux vaut donc l’apprendre par cœur ... et vérifier systématiquement la cohérence
de l’expression écrite, par exemple en traçant des diagrammes de prédominance qualitatifs. Pour tracer
de tels diagrammes (au brouillon !) on considère que le potentiel frontière est de l’ordre du potentiel
standard.
0,19 V
CH3 CH2 OH CH3 COOH
3+
E
Cr Cr2 O27 –
0,85 V
Comme les domaines de prédominance de l’éthanol et du dichromate sont (très) disjoints alors la
constante d’équilibre de la réaction doit être (très) supérieure à 1.
3 Si la concentration massique sanguine vaut τs = 0,50 g · L−1 alors la concentration massique dans l’air expiré
vaut
τs
τa = = 2,4 · 10−4 g · L−1 .
2100
On en déduit la concentration molaire
τa
ca = = 5,2 · 10−6 mol · L−1 .
Méthanol
4 Pour que tous les cristaux situés avant le trait de jauge se colorent en vert lorsque l’alcoolémie atteint sa valeur
limite, il faut que la quantité de dichromate de potassium qui s’y trouve permette d’oxyder les n0 = 5,2 · 10−6 mol
d’éthanol présentes dans le litre d’air expiré dans l’éthylotest. Procédons à un bilan de matière de la réaction entre
l’éthanol présent dans l’air en quantité n0 et le dichromate (quantité de matière initiale ni ) présent juste avant le
trait de jauge. On se se préoccupe pas des autres espèces.
Pour que la limite soit correctement définie, il faut que le mélange soit stœchiométrique, c’est-à-dire
ni n0 2
ξf = = d’où ni = n0
2 3 3
La masse à placer avant le trait de jauge vaut donc
2
m= n0 MK2Cr2O7 = 1,0 mg .
3
Attention à ne pas oublier que la neutralité du solide impose qu’il y ait DEUX cations K+ pour un
anion Cr2 O27 – .
Cours
Loi de Poiseuille (cadre de l’étude et énoncé de la loi)
Exercice
Exercice 5 : Capacité numérique : tracer la trajectoire d’un point matériel dans le cas d’une
chute libre en présence de frottements
10 t , v_num = Euler (F , t0 , tf ,N , v0 )
3 Schéma complété :
On a donc l’anode qui est l’électrode 1 (car oxydation) et la cathode à l’électrode 2. Connaissant les électrodes,
on peut flécher les électrons de 1 vers 2.
4 L’électrolyte laisse passer les ions afin d’équilibrer les charges entre les deux demi-piles. Il ne laisse surtout
5 Il faut deux électrons pour une mole de dihydrogène si on écrit : H2 = 2 H+ + 2e− . La quantité de matière de
porteurs de charges pour parcourir les 100 km est donc ne = 2nH2 = 1000mol.