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Université Toulouse-Jean-Jaurès
Histoire[modifier | modifier le code]
L’ancienne université de Toulouse fut créée en 1229. Au XVIe siècle, elle connait une grande renommée,
puisqu’elle accueille des humanistes prestigieux comme Michel Servet, Étienne Dolet4, Michel de
L'Hospital, François Rabelais et probablement Montaigne.
Elle a été supprimée, comme toutes les autres universités, par la Convention en 1793. L'année suivante,
on institue à Toulouse un institut pluridisciplinaire d'enseignement supérieur, nommé Institut Paganel. Cet
institut devient, en 1795, l’école centrale de Toulouse. Cette école centrale devient par la suite une
université impériale regroupant une faculté de médecine en 1808, une faculté de théologie catholique en
1809, une faculté de lettres en 1809 et une faculté de sciences en 1810. En 1893, l'enseignement
supérieur toulousain devient un corps de facultés, puis en 1896, l'université de Toulouse est recréée avec
le regroupement des facultés.
Création du Mirail[modifier | modifier le code]
Les locaux de l'université ont été conçus et construits par l'équipe d’architectes Georges Candilis, Alexis
Josic et Shadrach Woods. En effet, de 1961 et 1966, ils ont réalisé la conception de la zone à urbaniser en
priorité le Mirail. La création de l'université a par la suite été ajoutée au projet, et sa construction s'est
déroulée de 1967 à 1975.
L'université du Mirail connaît une naissance précipitée à la suite de la saturation de l'ancienne faculté du
centre-ville et au mouvement de mai 1968. En application de la loi Faure de novembre 1968, l'université de
Toulouse se scinde en trois en 1970 : la faculté de droit devient l’université de Toulouse-I dite « Capitole »
et reprend les anciens bâtiments de l'université, la faculté de lettres devient l'université de Toulouse-II,
appelée « Le Mirail » après son déménagement, et les facultés de médecine et de sciences deviennent
l'Université de Toulouse-III, dite « Paul Sabatier »5,6. Est également créée une quatrième université
toulousaine, l'institut national polytechnique de Toulouse, dite « Toulouse INP », une fédération d'écoles
d'ingénieurs7. Après plusieurs ouvertures d'annexes (dont une située dans une caserne militaire) afin de
désengorger l'université du centre-ville, l'université du Mirail ouvre petit à petit ses portes dès 1971 et en
1973, le déménagement est quasiment effectué en totalité. Prévue pour 11 000 étudiants, le
développement de l’université est allé au-delà des prévisions de l'époque, puisqu’elle accueille plus de
26 000 étudiants en 2016.
En 1974, l'université voit la création de l'institut universitaire de technologie Toulouse 'B'8 qui se scinde en
deux en 2001 : l'IUT de Blagnac et l'IUT de Figeac9. Puis en 2007, un institut universitaire de formation des
maîtres (IUFM) Midi-Pyrénées est créé10. Il devient une école supérieure du professorat et de
l'éducation (ESPE) Midi-Pyrénées en application de la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de
programmation pour la refondation de l’école de la République11,12.
Les grands domaines de l'université sont « Arts, lettres et langues », « Sciences humaines et sociales »,
« Sciences, technologies et santé ».
L'université connait une vague de modernisation de ses infrastructures dans les années 2010.
Le projet initial a été marqué par plusieurs problèmes de construction qui ont affecté le fonctionnement de
l'université13. L'un des principaux événements récents ayant affecté les bâtiments anciens fut l'explosion
de l'usine AZF de Toulouse14.
Plusieurs projets de changement de nom de l'université, qui fait référence au quartier défavorisé du même
nom, voient le jour à partir des années 2000 sous les présidences de Pech, de Filâtre, puis de Minovez. Le
nom de Jean Jaurès, ancien enseignant de l’université de Toulouse, est ainsi proposé en 2014 pour
marquer le centenaire de sa mort15, et cette appellation est adoptée par le conseil d'administration de
l'établissement le 25 mars de la même année16.
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Les vestiges de l'aqueduc du Moyen-Âge dans le parc de l'université.
L'arche d'entrée.
La cour.
Le restaurant universitaire.
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Composantes[modifier | modifier le code]
L'université est organisée en plusieurs composantes pédagogiques : des unités de formation et de
recherche (UFR), des instituts universitaires et des écoles internes.