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Université Toulouse-Jean-Jaurès

L’université Toulouse-II-Jean-Jaurès (UT2 ou UT2J2), qui s'appelait jusqu'en 2014 université de


Toulouse-II-Le Mirail, est l'une des trois universités de Toulouse. Son campus principal se situe dans le
quartier du Mirail, à Toulouse.
Elle a été constituée en 1970, à la suite de la loi Faure, par le regroupement des facultés de sciences et les
facultés médicales de l'ancienne université de Toulouse, elle-même fondée en 1229. Depuis 2015, elle fait
partie des membres initiaux de la COMUE « université fédérale de Toulouse-Midi-Pyrénées »3.
Cette université est spécialisée dans trois grands domaines : arts, lettres et langues ; sciences humaines et
sociales ; sciences, technologies et santé.

Histoire[modifier | modifier le code]

Montage photographique de l'arche et du pigeonier de l'université.

L'université de Toulouse avant le Mirail [modifier | modifier le code]


Article détaillé : Université de Toulouse.

L’ancienne université de Toulouse fut créée en 1229. Au XVIe siècle, elle connait une grande renommée,
puisqu’elle accueille des humanistes prestigieux comme Michel Servet, Étienne Dolet4, Michel de
L'Hospital, François Rabelais et probablement Montaigne.
Elle a été supprimée, comme toutes les autres universités, par la Convention en 1793. L'année suivante,
on institue à Toulouse un institut pluridisciplinaire d'enseignement supérieur, nommé Institut Paganel. Cet
institut devient, en 1795, l’école centrale de Toulouse. Cette école centrale devient par la suite une
université impériale regroupant une faculté de médecine en 1808, une faculté de théologie catholique en
1809, une faculté de lettres en 1809 et une faculté de sciences en 1810. En 1893, l'enseignement
supérieur toulousain devient un corps de facultés, puis en 1896, l'université de Toulouse est recréée avec
le regroupement des facultés.
Création du Mirail[modifier | modifier le code]

Ancien logo jusqu'en 2014.

Les locaux de l'université ont été conçus et construits par l'équipe d’architectes Georges Candilis, Alexis
Josic et Shadrach Woods. En effet, de 1961 et 1966, ils ont réalisé la conception de la zone à urbaniser en
priorité le Mirail. La création de l'université a par la suite été ajoutée au projet, et sa construction s'est
déroulée de 1967 à 1975.
L'université du Mirail connaît une naissance précipitée à la suite de la saturation de l'ancienne faculté du
centre-ville et au mouvement de mai 1968. En application de la loi Faure de novembre 1968, l'université de
Toulouse se scinde en trois en 1970 : la faculté de droit devient l’université de Toulouse-I dite « Capitole »
et reprend les anciens bâtiments de l'université, la faculté de lettres devient l'université de Toulouse-II,
appelée « Le Mirail » après son déménagement, et les facultés de médecine et de sciences deviennent
l'Université de Toulouse-III, dite « Paul Sabatier »5,6. Est également créée une quatrième université
toulousaine, l'institut national polytechnique de Toulouse, dite « Toulouse INP », une fédération d'écoles
d'ingénieurs7. Après plusieurs ouvertures d'annexes (dont une située dans une caserne militaire) afin de
désengorger l'université du centre-ville, l'université du Mirail ouvre petit à petit ses portes dès 1971 et en
1973, le déménagement est quasiment effectué en totalité. Prévue pour 11 000 étudiants, le
développement de l’université est allé au-delà des prévisions de l'époque, puisqu’elle accueille plus de
26 000 étudiants en 2016.
En 1974, l'université voit la création de l'institut universitaire de technologie Toulouse 'B'8 qui se scinde en
deux en 2001 : l'IUT de Blagnac et l'IUT de Figeac9. Puis en 2007, un institut universitaire de formation des
maîtres (IUFM) Midi-Pyrénées est créé10. Il devient une école supérieure du professorat et de
l'éducation (ESPE) Midi-Pyrénées en application de la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de
programmation pour la refondation de l’école de la République11,12.
Les grands domaines de l'université sont « Arts, lettres et langues », « Sciences humaines et sociales »,
« Sciences, technologies et santé ».

Architecture du projet[modifier | modifier le code]


L'idée d'université du Mirail a émergé dès 1964, peu après la mise en place du projet initial d'urbanisation
du quartier du Mirail porté par les architectes Georges Candilis, Josic et Woods. Les premiers plans datent
de 1966. L'architecture de l'université repose sur un principe de base d'horizontalité. Les bâtiments ne font
jamais plus d'un étage.
L'organisation des bâtiments se structure autour de quatre principales voies de circulation piétonne qui
forment une véritable ossature à l'université. Ces voies de circulation couvertes forment également un lien
permanent entre les bâtiments créant une véritable unité structurelle entre les différentes disciplines
enseignées. Ces voies de circulation reprennent l'idée de trame urbaine en formant des rues internes
au quartier, permettant une circulation rapide et en créant des îlots de construction.
Les bâtiments sont constitués de blocs modulables reproduisant la structure en piliers et poutres de béton
des travées, avec un remplissage parfois de briques rappelant la couleur de la ville rose. Ces blocs sont
parsemés de patios permettant un éclairage naturel et créant des espaces de repos pour les étudiants.
Certains blocs ont un étage et permettent un accès aux toits-terrasse.
L'université repose en partie sur une dalle recouvrant un parking.
Aujourd'hui, de nouveaux édifices de plusieurs étages ont été construits – comme la bibliothèque
universitaire, la maison de la recherche, l'UFR d'histoire, l'Arche, la fabrique culturelle et l'UFR de langues
– et sont des éléments de la restructuration en cours de l'université.

Développements récents[modifier | modifier le code]

L'université connait une vague de modernisation de ses infrastructures dans les années 2010.

Le projet initial a été marqué par plusieurs problèmes de construction qui ont affecté le fonctionnement de
l'université13. L'un des principaux événements récents ayant affecté les bâtiments anciens fut l'explosion
de l'usine AZF de Toulouse14.
Plusieurs projets de changement de nom de l'université, qui fait référence au quartier défavorisé du même
nom, voient le jour à partir des années 2000 sous les présidences de Pech, de Filâtre, puis de Minovez. Le
nom de Jean Jaurès, ancien enseignant de l’université de Toulouse, est ainsi proposé en 2014 pour
marquer le centenaire de sa mort15, et cette appellation est adoptée par le conseil d'administration de
l'établissement le 25 mars de la même année16.

Le centre de ressources en langues (CRL).


 


Les vestiges de l'aqueduc du Moyen-Âge dans le parc de l'université.
 

L'arche d'entrée.
 

Neige à l'université en 2015.


 

La cour.
 

Le restaurant universitaire.
 

L'école supérieure d'audiovisuel.


 

Le centre d'initiatives artistiques du Mirail - bâtiment La Fabrique.

Composantes[modifier | modifier le code]
L'université est organisée en plusieurs composantes pédagogiques : des unités de formation et de
recherche (UFR), des instituts universitaires et des écoles internes.

Les unités de formation et de recherche[modifier | modifier le code]


L'université est structurée autour de cinq composantes de formation et de recherche. Elles ont la charge de
la formation des étudiants en premier et en second cycle universitaire, et délivre à ce titre des diplômes de
licence et de master, mais aussi d'une partie des activités de recherche via des laboratoires de recherche
et des instituts. Certains de ces derniers peuvent être communs à d'autres établissements d'enseignement
et de recherche. L'accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d'un baccalauréat ou
d'un titre équivalent.

•UFR d'histoire, arts et archéologie, structurée en quatre départements :


département documentation archives médiathèque et édition (DDAME) ; arts plastiques - arts
appliqués ; histoire ; histoire de l'art et archéologie.
•UFR de langues, littératures et civilisations étrangères, structurée en huit départements : études du
français langue étrangère (DEFLE) ; études du monde anglophone (DEMA) ; études hispaniques et
hispano-américaines; langues étrangères ; langues étrangères appliquées (LEA) ; sciences du langage ;
Centre de traduction, interprétation et médiation linguistique (CETIM).
•UFR de lettres, philosophie et musique, structurée en cinq départements : communication, études
visuelles et arts de la scène (Art & Com) ; langues, littératures et civilisations anciennes ; lettres modernes,
cinéma et occitan ; musique ; philosophie.
•UFR de psychologie, structurée en cinq départements : psychologie cognitive et ergonomie; psychologie
du développement ; psychopathologie clinique, psychologie de la santé, neurosciences ; psychologie
sociale, du travail et des organisations ; psychologie clinique du sujet (sujet, inconscient, culture).
•UFR sciences, espaces, sociétés, structurée en cinq départements : géographie - aménagement -
environnement ; mathématiques - informatique ; sciences de l'éducation et de la formation ; sciences
économiques et gestion ; sociologie et anthropologie.

Les instituts[modifier | modifier le code]


•Institut universitaire de technologie de Blagnac, structuré en quatre départements : informatique; génie
industriel et maintenance (orientation « aéronautique »); réseaux et télécommunications; aide et assistance
pour le monitoring et le maintien à domicile,
•Institut universitaire de technologie de Figeac, structuré en trois départements : génie
mécanique et productique; techniques de commercialisation; carrières sociales,
•Institut de formation de musiciens intervenant à l'école (IFMI),
•Institut pluridisciplinaire pour les études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT),
•Institut régional du travail de Toulouse d'Occitanie (IRT).

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