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UE : IUT GI 21

EC : GI 213
Logiciel Système
DIPLOME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE
EN GENIE Informatique (GI)

NIVEAU 1

SEMESTRE 2

EQUIPE PEDAGOGIQUE :

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EC GI 213 Logiciel Système DUREE : 36 Heures
CM : 20 Heures
TD : 16 Heures
TPE : 09 Heures

OBJECTIFS :
Approfondir les connaissances sur l’architecture des ordinateurs et les fonctionnalités de
base des systèmes d’exploitation ; Installer et configurer un système d’exploitation.
Apporter un plus pratique à la théorie sur les OS.

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FICHE DE PROGRESSION DU COURS

SEQUENCES THEME DEVELOPPES DUREE

Concepts de base
Ordinateur
SEQUENCE 1 : CM : 4h
Logiciel
Autre classification TD : 2h
Logiciels système
Rôle des logiciels systèmes
Virtualisation
SEQUENCE 2 : BIOS CM : 4h
Le système d’exploitation
LE BIOS TD : 2h
LE BIOS (Basic Input Output System)
SEQUENCE 3 : Définition CM : 4h
Fonctionnement
Rôle TD : 2h

SEQUENCE 4 : Le POST (Power-On Self-Test) CM : 4h


Configuration du BIOS
Mise à jour du BIOS TD : 1h

SEQUENCE 5 : La RAM CMOS CM : 4h


UEFI (Unified Extensible Firmware Interface)
SYSTÈME D’EXPLOITATION TD : 1h
Définition
Rôle
SEQUENCE 6 : CM : 4h
Les fonctions d’un SE
Constitution d’un SE TD : 1h
Qualités requises d’un système d’exploitation

Les services d’un SE


CM : 2h
Les différentes classes de SE
SEQUENCE 7 :
Quelques SE du marché TD : 1h
Structure des Systèmes d’Exploitation
Commandes Linux

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SOURCES DOCUMENTAIRES

1. Alain Burlaud Eric Willems Jean-François Soutenain, Systèmes d'information de gestion,


Sup'Foucher, Paris, 2008.
2. Wikipedia, Logiciel, http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel
3. ZDNet.fr, Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC,
http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-les-systemes-d-exploitation-sur-pc-
790131.htm

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Contents
Concepts de base…………………………………………………………………………………….7

Ordinateur………………………………………………….……………………………………………….7

Logiciel………………………………………………………………….…………………………………….7

Autre classification……………………………………..……………………………………………….7

Logiciels système………………………………………………………………………………………..8

Rôle des logiciels systèmes………………………………………………………………………….8

Virtualisation……………………………..……………………………………………………………….9

BIOS…………………………………..……………………………….……………………………………….9

Le système d’exploitation……..…………………………………………………………………….9

LE BIOS………………………………………………………………………………………….…………10

LE BIOS (Basic Input Output System) …………………………………………………………10


Définition…………………………………………………..………………………………………………11
Fonctionnement…………………………………………………………………………………………11

Rôle……………………………………………………………………………………………………………12

Le POST (Power-On Self-Test) ……………………………………………………………………12

Configuration du BIOS………………………………………………………………………………13

Mise à jour du BIOS…………………………………………………………………………………13

La RAM CMOS…………………………………………………………………………………………14

UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) ………………………………………….14

SYSTÈME D’EXPLOITATION………………………………………………………..15

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Définition…………………………………………….……………………………………………………15

Rôle…………………………………………………………………..………………………………………15

Les fonctions d’un SE………………………………………………………………….………………15

Constitution d’un SE……………………………………………………………………………………15

Qualités requises d’un système d’exploitation……………………………………………16


Les services d’un SE……………………………………………………………………………………16

Les différentes classes de SE………………………………………………………………………18

Quelques SE du marché………………………………………………………………..……………19
Structure des Systèmes d’Exploitation…………………..…………………..………………19
Commandes Linux………………………………………………………………………………………20

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I. Concepts de base

1. Ordinateur

Un ordinateur est une machine électronique programmable capable de réaliser des


calculs logiques sur des nombres binaires. Un ordinateur est composé de hardware et de
software.

Le fonctionnement d’un ordinateur est basé sur une architecture matérielle


(processeur, support de stockage, interfaces utilisateurs, connexion, ...) dont le
fonctionnement est soumis aux lois de la physique. On dit que l’ordinateur est une machine
(Hardware).

Cette machine est capable de remplir des tâches différentes selon les instructions qui
lui sont adressées. Ces instructions, rédigées sous forme de programmes par les
informaticiens, sont traitées en fin de course par le matériel de l’ordinateur. C’est une
machine programmable (Software).

La frontière hardware/software n’est pas toujours aussi nette qu’on peut le croire.

2. Logiciel

Formé à partir des mots logique et matériel, le mot logiciel a été inventé en 1969
pour remplacer le terme anglais software. Il désigne l'ensemble des programmes et des
procédures nécessaires au fonctionnement d'un système informatique. Les logiciels (les
programmes) sont indispensables au fonctionnement d’un ordinateur. Ils constituent l’«
intelligence » de la machine.

Les deux principales catégories de logiciels sont le logiciel système et le logiciel


applicatif.

Le logiciel système est destiné à effectuer des opérations en rapport avec l'appareil
informatique, et le logiciel applicatif est destiné à aider les usagers à effectuer une certaine
tâche.

3. Autre classification

Suivant les droits accordés par le contrat de licence, on distingue 4 types de logiciel :

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● Les Logiciels propriétaires ou commerciaux sont les logiciels dont l'auteur se
réserve le droit de diffuser et de modifier ils sont vendus dans le commerce. Un
logiciel spécifique ou sur mesure est un logiciel commercial développé sur
commande pour une entreprise et réservé à un usage particulier.
● Les freeware ou gratuiciels qui sont des logiciels gratuits utilisés librement sans
contribution
● Les shareware ou partagiciels qui sont gratuits pendant un moment avec des
fonctionnalités limités et qui deviennent payant par la suite avec toutes les
fonctionnalités
● Les logiciels libres sont fournis avec le code source et peuvent être modifiés
librement (pour certains la licence GPL définit les conditions). Un open source est
un logiciel dont le code source est ouvert et gratuit.
Le logiciel libre n’est pas forcément gratuit
4. Logiciels système

Les logiciels système sont des types de programmes informatiques conçus pour faire
fonctionner un ordinateur et des applications. Si l'on visualise le système informatique
comme un modèle à plusieurs couches, le logiciel système est l'interface entre le matériel et
les applications utilisatrices.

Un logiciel système est un logiciel destiné au fonctionnement interne d'un


ordinateur.

5. Rôle des logiciels systèmes

Les logiciels systèmes se placent entre le matériel et les autres logiciels :

● Ils permettent aux logiciels d’application une indépendance vis-à-vis du matériel,


● Ils réalisent les fonctions de base du système (impression, virtualisation, écriture
mémoire, etc.)
● Ils traitent les domaines d’accès au matériel des logiciels d’application

Les logiciels systèmes sont le BIOS et le système d’exploitation. Le SE est le logiciel


fondamental des logiciels systèmes.

6. Virtualisation
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La machine virtuelle est une simulation d’un ordinateur par un logiciel. Une machine
virtuelle est donc une implémentation logicielle d'une machine (c'est à dire un ordinateur)
qui exécute les programmes comme une machine physique

7. BIOS

Le BIOS est en principe un logiciel, mais il est installé dans une mémoire non volatile
circuit, et souvent considéré (erronément) comme du matériel. Le microcode pour la
programmation des unités centrales (CPU).

Un micrologiciels (firmware) pour contrôler le matériel p.ex. disques intelligents qui


déplacent automatique de secteurs défectueux. Le BIOS est aussi un exemple de
micrologiciel

8. Le système d’exploitation

Le système d’exploitation permet de développer des programmes sans tenir compte


de la complexité physique de la machine. Les programmes utilisent des fonctionnalités

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II. LE BIOS

Le BIOS et l’UEFI (le remplaçant du BIOS) sont des composants essentiels au


fonctionnement de notre ordinateur. Ils agissent comme un véritable intermédiaire entre le
matériel de votre ordinateur et le système d’exploitation. Sans eux, un système
d’exploitation comme Windows serait incapable de détecter et d’utiliser vos périphériques

I. LE BIOS (Basic Input Output System)


1. Définition

Le BIOS est une couche logicielle qui sert d’interface entre les différents circuits
électroniques (le hardware) et le système d’exploitation. C’est le premier programme qui
s’exécute sur un ordinateur.

Le BIOS est sur la carte mère. Les premiers BIOS étaient soudés à la carte mère et
inchangeables (en mémoire ROM). Cependant, les BIOS modernes sont configurables et
souvent en mémoire FLASH. Il est accessible via les touches ESC, SUPPR ou F2, …

Le BIOS est un élément logiciel implanté sur la carte mère.

2. Fonctionnement

Le BIOS est le tout premier programme qui est exécuté lorsqu’on allume un
ordinateur. Le BIOS va charger tous les périphériques de base, effectuer un test du système,
le POST (Power-On Self-Test) puis il exécute le code de démarrage du premier périphérique
de la liste de démarrage (Boot Priority).

3. Rôle

Ce programme s’exécute juste après la mise en tension du microprocesseur. Son


objet est multiple :

● Organiser le test du système (mémoire, CPU, vidéo) : le POST, Power On Self Test
● Donner les informations au système d’exploitation pour la gestion des
composants matériels

Le BIOS a plusieurs fonctions :

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● Faire le test de l’ordinateur (POST)
● Lancer le système d’exploitation
● Acquérir et maintenir l’information de base sur les périphériques du système.
● Fournir une librairie de fonctions au système d’exploitation afin de contrôler les
périphériques (sous la forme d’interruptions). Cette fonction est beaucoup moins
utilisée avec les systèmes d’exploitation récents.
● Dans les ordinateurs modernes, le BIOS a acquis plusieurs autres tâches
secondaires, souvent reliées aux périphériques : gestion de la puissance, gestion
de la température, support pour le plug N play, etc.
4. Le POST (Power-On Self-Test)

Le BIOS est un microprogramme (firmware) qui exécute une procédure de tests, le


POST, et affiche un résultat. Les tests suivants sont effectués dans l’ordre sur les PC
compatibles :
● Test du microprocesseur lui-même (test des registres en écriture et en
lecture)
● Test de la ROM contenant le programme de démarrage et le BIOS
● Initialisation du contrôleur de mémoire
● Test des 16 premiers K de mémoire RAM
● Initialisation du contrôleur d’interruption et des interruptions
● Test du temporisateur servant à compter le temps
● Test de l’adaptateur d’écran et affichage du curseur
● Test de l’ensemble de la mémoire RAM
● Test du clavier
● Vérification de la présence d’un lecteur de disquette ou d’un disque dur
● Test de l’imprimante et des ports de communication
● Comparaison des résultats obtenus lors des tests avec la configuration
sauvegardée en mémoire CMOS
● « Beep » du haut-parleur
5. Configuration du BIOS

Il existe plusieurs éditeurs de BIOS dont les principaux sont AMI, PHOENIX et AWARD,
ainsi les options proposées ne sont pas forcément les mêmes d’un BIOS à l’autre. Toutefois

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pour optimiser le fonctionnement d’une carte mère on doit agir sur les mêmes sous-
ensembles, on retrouve donc d’un BIOS à l’autre les mêmes ‘familles’ de réglages.

Pendant l’autotest, l’appui sur une séquence de touche (F2, F10 ; Ctrl +Alt +S, Suppr
(DEL), Ctrl +Alt+ Ins, …) permet d’accéder aux paramètres du BIOS. Cet accès peut être
protégé par un mot de passe.

Le BIOS n’est pas figé et peut être paramétré grâce à des menus accessibles lors du
démarrage de l’ordinateur afin d’adapter ses caractéristiques au matériel (type de
processeur, vitesse d’horloge, taille de la RAM et son temps d’accès, etc.). Ces réglages sont
stockés dans une mémoire CMOS sauvegardée par pile ou batterie, il est à noter qu’un
mauvais paramétrage du BIOS peut diminuer de façon significative les performances de
l’ordinateur.

6. Mise à jour du BIOS

La plupart des BIOS a un « setup » (programme de configuration) qui permet de


modifier la configuration basique du système. Ce type d’information est stockée dans une
mémoire auto-alimentée à l’aide d’une pile afin que l’information soit conservée même
lorsque le système est hors tension (la mémoire vive est réinitialisée à chaque redémarrage).

L’apparition des ROM Flash a permis d’assurer la prise en compte de nouveaux


périphériques et l’enrichissement du BIOS de nouvelles fonctionnalités. Il est souvent
nécessaire de mettre à jour le BIOS pour corriger certaines erreurs, gérer de nouveaux
périphériques, ajouter de meilleures fonctionnalités, … On peut ainsi remplacer le
programme contenu dans la mémoire EEPROM du BIOS par un autre (flasher le BIOS). Cette
opération est appelée flashage du BIOS. Le flashage est une opération délicate.

Les BIOS sont associés à tous processeurs. Ils sont également présents sur la carte
graphique, dans le clavier, sur la carte réseau, etc.

7. La RAM CMOS

Le CMOS (Complementary Metal-Oxide Semiconductor ) est une technologie de


circuit intégrée qui utilise une voltage plus bas que le TTL (3.3V plutôt que 5V) et qui
consomme moins de puissance que le TTL.

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La RAM CMOS est une très petite zone de mémoire qui est maintenue alimentée par
une pile (ou un gros condensateur) lorsque l’ordinateur est éteint. Par abus de langage, elle
est communément appelée CMOS, simplement.

La RAM CMOS contient plusieurs informations relatives au matériel d’un PC telles


que les types de disque dur, de clavier, d’écran et de chipset. La RAM CMOS contient aussi la
date et le temps du système qui est mis à jour par un RTC (Real Time Clock, un circuit qui
compte le temps, alimenté aussi par la pile et consommant peu d’énergie).

L’information contenue dans la RAM CMOS est utilisée par le BIOS.

8. UEFI (Unified Extensible Firmware Interface)

Le UEFI est un programme qui est conçu pour remplacer le BIOS. Il tient plus du
système d’exploitation que du « Binary Input/Output System ». Il offre un contrôle avancé
des ressources de l’ordinateur même s’il n’y a pas de système d’opération d’installé,
Interface graphique à fenêtre, accès à Internet, Mesures de sécurité et anti-virus intégrés et
détection de logiciels problématiques intégrés (ex. Linux en « dual boot »)

L’UEFI utilise de nouveaux outils pour démarrer un système d’exploitation. En plus


d’apporter une interface graphique plus agréable, l’UEFI permet entre autres :

● La gestion des disques de plus de 2,2To


● La prise en charge de fonctionnalités réseaux
● La gestion des architectures 64bits
● Un démarrage plus rapide de l’ordinateur
9. Partitionnement

Le partitionnement est une subdivision de l’espace de stockage en différentes zones :


au moins une partition et nécessité d’une table de partition

Le MBR, abréviation de Master Boot Record, est le nom donné au premier secteur du
disque dur. C'est dans ce MBR que toutes les informations nécessaires au démarrage d'un
système d'exploitation sont placées.

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Pour démarrer un système d’exploitation comme Windows, le BIOS exige qu’un
disque dur utilise la table de partitionnement MBR (il existe néanmoins certaines cartes
mères qui permettent de démarrer sur un disque dur utilisant le nouveau format GPT).

Par défaut, le programme d’installation de Windows crée une partition système et


une partition Windows. Une partition Recovery peut aussi exister, contenant les fichiers
nécessaires à une restauration d’usine de votre ordinateur

Pour démarrer un système d’exploitation UEFI et profiter de ces nouvelles


fonctionnalités, le standard UEFI exige que votre disque dur utilise la table de
partitionnement GPT (GUID Partition Table). L’UEFI peut aussi démarrer sur un disque dur
utilisant la table de partitionnement MBR mais cette rétrocompatibilité implique de
désactiver l’UEFI et d’émuler un BIOS traditionnel

Lorsque vous installez la version UEFI de Windows, le programme d’installation de


Windows crée une partition système EFI (Extensible Firmware Interface System Partition),
une partition MSR (Microsoft Reserved Partition) et une partition Windows principale.

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III. SYSTÈME D’EXPLOITATION

1. Définition
Le système d’exploitation (Operating System en anglais : OS) est un logiciel qui rend
capable l’échange entre : les composantes du matériel (processeur, mémoire,
périphériques), les applications lancées et l’utilisateur. C'est un ensemble de programmes
qui réalise l'interface entre le matériel de l'ordinateur et les applications/utilisateurs.
Le système d’exploitation est donc un programme complexe, lié à la configuration
matérielle de la machine.
Le système d’exploitation est un programme. Il occupe une partie de la mémoire de
l’ordinateur. Il est chargé en mémoire par le BIOS.
Le système d’exploitation est chargé de lancer d’autres programmes. Il doit «
abandonner » le contrôle du microprocesseur aux autres programmes pour que ceux-ci
puissent être exécutés.

2. Rôle
Le rôle du SE peut être vu sous deux aspects complémentaires : fournir des
abstractions (On dit que le système réalise une « machine virtuelle ») et gérer les ressources
(on dit que c’est un gestionnaire de ressources matérielles et logicielles).
Le but d’un système d’exploitation est de facilité l’utilisation de l’ordinateur et de
rendre son utilisation efficace.

3. Les fonctions d’un SE


On peut classer hiérarchiquement les principales fonctions d’un SE comme suit :
● Gestion des processus
● Gestion des fichiers
● Gestion des entrées sorties
● Gestion de la mémoire

4. Constitution d’un SE
Un système d’exploitation est composé :
● D’un noyau (ou kernel en anglais), qui assure la gestion des processus
(programmes exécutés par le microprocesseur). C’est réellement le cœur de
l’O.S.
● D’autres composants logiciels assurant les fonctions du système
d’exploitation : gestion de fichiers ; gestion de la mémoire ; gestion des
entrées-sorties ; interpréteur de commandes ; etc.
Un système d’exploitation est toujours composé de plusieurs parties. Il comprend un
programme pour interfacer avec l’usager, des routines pour traiter les interruptions, des
interfaces logicielles pour accéder aux fichiers sur les disques durs, etc.

5. Qualités requises d’un système d’exploitation


Un système d’exploitation doit avoir les qualités suivantes :
✔ Se faire oublier : la fonction d'un ordinateur est d'exécuter les applications, pas le
système d'exploitation
● Utilisation efficace des ressources
● Fiabilité
● Tolérance aux fautes (du matériel, des utilisateurs, des programmes)
✔ Avoir une interface de qualité (en particulier pour les systèmes interactifs)
● Convivialité
● Simplicité d'utilisation
● Documentation
✔ Avoir une bonne intégration au réseau
✔ Fournir la sécurité et la protection
✔ Avoir un répertoire étendu de fonctions

6. Les services d’un SE

Un système d’exploitation doit fournir les services suivants :


● Une interface de commandes pour l’usager
● Un support pour la création de programmes
● Une gestion des fichiers
● Une gestion des programmes et applications
● Une façon de poursuivre le démarrage de l’ordinateur amorcé par le BIOS
● Un service des interruptions (Software et Hardware)
● Une gestion des entrées/sortie et du matériel qui y est relié.
● Des services pour les réseaux et pour le matériel qui y est associé.
● Une mesure des statistiques et performances de l’ordinateur.

7. Les différentes classes de SE


● Systèmes mono-tâches
Il ne gère qu’une seule tâche à la fois (un seul programme). Quand le programme est
lancé, il utilise seul les ressources de la machine et ne rend la main à l’O.S. qu’en fin
d’exécution ou en cas d’erreur.
Exemple: MS-DOS (MicroSoft Disk Operating System).
● Systèmes multitâches (Multitasking)
Le système multitâche (mais mono-utilisateur) assure l'exécution de plusieurs
programmes en même temps.
Le principe est d’allouer du temps (de traitement par le processeur) à différents
programmes (tâches, processus) fonctionnant en même temps. Ces tâches sont tour à tour
exécutées par le processeur, en attente, suspendues ou détruites, suivant une priorité qui
leur est associée. Le temps alloué peut être fixe ou variable suivant le type de partage géré
par l’O.S.
Chaque processus a besoin du processeur. On assiste à une situation de concurrence
et la solution est le « scheduling »
Exemples : UNIX, OS/2 d’IBM et Windows 95
● Systèmes multiutilisateurs
Ils ont la capacité à pouvoir gérer un panel d'utilisateurs utilisant simultanément les
mêmes ressources matérielles.
Les systèmes multiutilisateurs permettent à différentes personnes de travailler avec un
ordinateur en même temps. La connexion se fait via le terminal de l'ordinateur lui-même et
à distance (telnet, ssh, ftp, ...). Chaque utilisateur a l'impression d’être seul.
Ils exigent une gestion des droitsde fichiers (pour éviter la destruction des fichiers etc.) et
de processus.
Exemples : UNIX, MVS, GCos

On peut aussi classer les SE selon leur licence, on a donc :


● Systèmes fermés (ou propriétaires) :
Extensibilité réduite : Quand on veut rajouter des fonctionnalités à un système
fermé, il faut remettre en cause sa conception et refaire une archive (système complet).
C’est le cas d’UNIX, MS−DOS ...
Il n’y a aucun ou peu d’échange possible avec d’autres systèmes de type différent,
voir même avec des types identiques.
● Systèmes ouverts :
Extensibilité accrue : Il est possible de rajouter des fonctionnalités et des abstractions
sans avoir à repenser le système et même sans avoir à l’arrêter sur une machine.Cette
extensibilité implique souvent une conception modulaire basée sur le modèle «
client−serveur ». Elle implique aussi une communication entre systèmes, nécessitant des
modules spécialisés.

8. Quelques SE du marché
● Pour les gros systèmes : IBM et UNIX dominent le marché.
● Les serveurs : Unix ou Linux, les systèmes Windows (serveur 2003, serveur 2008
et server 2010) et Novell
● Les postes de travail : Les systèmes Windows (XP pro, Vista, 7, 8), Linux, Mac OS
● Autres systèmes : La famille BSD, Sun-Os, Système X, Bull (GCOS)
9. Structure des Systèmes d’Exploitation
● Systèmes monolithiques
La totalité des programmes du système (du code du noyau et des drivers,
programmes du réseau et le système de fichier) constitue un seulprogramme.
Le système produit est lourd et difficile à débugger.
Exemple : Linux, FreeBSD, Solaris
● Les systèmes à machines virtuelles (exo-noyau)
Un petit programme, appelé exo-noyau, gère des machines virtuelles en mode
utilisateur.
Les ressources sont allouées aux machines virtuelles par l'exo-noyau.
Exemple : Mac OS
● Le modèle client-serveur (micronoyau)
Un petit programme, appelé micronoyau, gère les transferts de messages entre les
programmes
Les drivers et les applications s'exécutent en mode utilisateur
Exemple : Minix, Mac OS X
● Noyau hybride
Le programme a certaines caractéristiques des micronoyaux et en même temps des
noyaux monolithiques.
Exemple : Windows NT

10.Mode d’exécution
Le système d'exploitation s’exécute en mode noyau (accès aux données globales du
système) et les programmes s’exécutent en mode utilisateur (accès aux données privées du
processus).
Le mode superviseur (mode noyau) est le mode d'exécution du système. C'est un
mode d'exécution privilégié qui autorise notamment l'appel à des instructions interdites en
mode utilisateur. Ce mode assure la protection du système d'exploitation

Les fonctionnalités ou services du système d'exploitation sont accessibles par le biais


des appels systèmes qui basculent en mode noyau le temps d'exécuter le service.
Le passage entre les modes se fait par « trap » demandé par le processus ou une
interruption matérielle.
Les appels systèmes créent, détruisent et utilisent les objets gérés par le SE. Les
processus sont un exemple de ces objets.
IV. Commandes Linux

Création de Répertoires :
mkdir (make directory) : permet de créer un répertoire.
Syntaxe : mkdir [options] [répertoires]
Options les plus fréquentes :
-p : Permet de créer une suite de répertoires (c.à.d. crée les répertoires parents s'ils
n'existent pas)
Exemple d’utilisation : mkdir info Crée le répertoire info

mkdir -p info/TPs/TP1
 Crée le répertoire TP1 et s'ils n'existent pas les répertoires TPs
et info
Suppression de Répertoires :
rmdir (remove directory) : permet d’effacer un répertoire vide.
Syntaxe : rmdir [options] [répertoires]
Options les plus fréquentes :
-p : Supprime les répertoires parents s'ils deviennent vides.
Exemple d’utilisation :
rmdir cours Supprime le répertoire cours
rmdir -p TP1 Supprime les répertoires info et TPs s'ils deviennent vides.
Navigation :
ls : (list segment) affiche le contenu (les répertoires et les fichiers) du répertoire
actif.
Syntaxe : ls [options] [noms]
Options les plus fréquentes :
-l : Permet un affichage détaillé du répertoire (permissions d'accès, le nombre de liens
physiques, le nom du propriétaire et du groupe, la taille en octets, et l'horodatage)
-a : Permet l'affichage des fichiers et répertoires cachés (penser à all).
-d : Affiche les répertoires, sans lister leur contenu (penser à directory).
-t : trie par date, c'est-à-dire en les classant du récent au plus ancien (penser à time).
-S : trie par ordre de taille décroissante (penser à size).
-la : Afficher tous les fichiers y compris les fichiers cachés.
Exemple d’utilisation :
ls -a affiche tous les fichiers et répertoires cachés du répertoire courant
ls /etc/affiche le contenu du répertoire /etc/
lsusb affiche les périphériques USB connectés.

cd : (change directory) permet de se déplacer dans les répertoires.


Syntaxe : cd [répertoire]
Exemples d’utilisation :
cd cours accéder au répertoire cours
cd / Permet de se retrouver à la racine du disque.
cd .. permet de remonter au répertoire parent à partir de là où vous êtes.
cd - permet de revenir au répertoire précèdent.
cd ou cd ~ permet de revenir directement au répertoire de l’utilisateur.
cd /var/www Aller dans le répertoire /var/www.
pwd (print working directory) affiche le chemin du répertoire courant.
Syntaxe : pwd
Il nous donne dans quel répertoire on est actuellement.
Manipulation des fichiers
cp (copy): copie un fichier source vers un autre fichier (qui sera écrasé si ce
fichier existe). Copie également un ensemble de fichiers vers un répertoire
existant.
Syntaxe : cp [options] source destination
Options les plus fréquentes :
-a : Archive. Copie en gardant les droits, dates, propriétaires, groupes, etc.
-i : avertit de l'existence d'un fichier du même nom et demande s'il peut ou non remplacer
son contenu.
-R ou -r : Copie un répertoire et tout son contenu, y compris les éventuels sous-répertoires.
-b : Effectue une copie de sauvegarde des fichiers qui seront supprimés.
-v : permet de suivre les copies réalisées en temps réel.
-u : Ne copie pas un fichier qui en écraserait un plus récent.
Exemple d’utilisation : :
cp monFichier sousrep/ Copie monFichier dans sousrep
cp -r monRep/ ailleurs/ Copie le répertoire monRep (et ses éventuels sous-répertoires)
vers ailleurs en créant le répertoire ailleurs/monRep s'il n'existe pas.
mv (move) : Permet de déplacer ou renommer des fichiers et des répertoires.
Syntaxe : mv [options] source cible
Options les plus fréquentes :
-f : Ecrase les fichiers de destination sans confirmation.
-i : Demande confirmation avant d'écraser.
-u : N'écrase pas le fichier de destination si celui-ci est plus récent.
-b : effectue une sauvegarde des fichiers avant de les déplacer.
Exemple d’utilisation :
mv monFichier unRep/ Déplace monFichier dans le répertoire unRep
mv unRep/monFichier Déplace le fichier monFichier du répertoire unRep là où on se
trouve
mv unRep monRep Renomme unRep en monRep
rm (remove) : supprimer un fichier
Syntaxe : rm [options] fichiers
Options les plus fréquentes :
-d : Efface le répertoire spécifié (même s'il n'est pas vide).
-i : Demande confirmation avant d'effacer le ou les fichiers.
-r, -R : Efface de façon récursive le contenu du répertoire (répertoire et sous-répertoires).
-f : Ne demande pas de confirmation avant d'effacer.
Exemple d’utilisation :
rm CeFichier Efface le fichier CeFichier
rm -f /tmp/LeRep Efface le répertoire /tmp/LeRep ainsi que tous ses fichiers sans
demander de confirmation.
rm *.txt Supprimer tous les fichiers ayant pour extension txt.
cat : (concatenate) afficher le contenu d’un fichier.
Syntaxe : cat [options] [fichiers]
Options les plus fréquentes :
-n : Numérote les lignes, en commençant par 1.
-s : Permet de supprimer les sauts de ligne consécutifs en une seule ligne.
Exemple d’utilisation :
cat -n cours Affiche cours en numérotant les lignes à partir de 1.
Création des fichiers
touch : permet de créer un fichier.
Syntaxe : touch [fichiers]
Exemple d’utilisation :
touch TP.pdf Créer un fichier pdf nommé TP.

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