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Erwann Aubry
4 Mars 2020
Définition
On dit que a ∈ I est un maximum local de f sur I si il existe ε > 0
tel qu’on ait f (x ) 6 f (a) pour tout x ∈ I vérifiant |x − a| < ε.
Définition
On dit que a ∈ I est un maximum global de f sur I si on a
f (x ) 6 f (a) pour tout x ∈ I.
Définition
On dit que a ∈ I est un minimum global de f sur I si on a
f (x ) > f (a) pour tout x ∈ I.
Définition
On dit que a ∈ I est un minimum local de f sur I si il existe ε > 0
tel qu’on ait f (x ) > f (a) pour tout x ∈ I vérifiant |x − a| < ε.
Définition
On dit que a ∈ I est un minimum global de f sur I si on a
f (x ) > f (a) pour tout x ∈ I.
Définition
On dit que a ∈ I est un minimum local de f sur I si il existe ε > 0
tel qu’on ait f (x ) > f (a) pour tout x ∈ I vérifiant |x − a| < ε.
Définition
On dit que a ∈ I est un extremum (local) de f sur I si c’est un
maximum (local) ou un minimum (local) de f sur I.
Définition
On dit que a ∈ I est un extremum (local) de f sur I si c’est un
maximum (local) ou un minimum (local) de f sur I.
Définition
On dit que a ∈ I est un point critique de f si f est dérivable en a
et si f 0 (a) = 0.
Définition
On dit que a ∈ I est un extremum (local) de f sur I si c’est un
maximum (local) ou un minimum (local) de f sur I.
Définition
On dit que a ∈ I est un point critique de f si f est dérivable en a
et si f 0 (a) = 0.
Définition
On dit que a ∈ I est un extremum (local) de f sur I si c’est un
maximum (local) ou un minimum (local) de f sur I.
Définition
On dit que a ∈ I est un point critique de f si f est dérivable en a
et si f 0 (a) = 0.
Théorème
On suppose que I est un intervalle ouvert. Si a est un maximum
(local) de f sur I et si f est dérivable en a, alors f 0 (a) = 0 (i.e. a
est un point critique de f ). Si de plus f est deux fois dérivable en
a, alors on a f 00 (a) 6 0.
Théorème
On suppose que I est un intervalle ouvert. Si a est un maximum
(local) de f sur I et si f est dérivable en a, alors f 0 (a) = 0 (i.e. a
est un point critique de f ). Si de plus f est deux fois dérivable en
a, alors on a f 00 (a) 6 0.
Théorème
On suppose que I est un intervalle ouvert. Si a est un minimum
(local) de f sur I et si f est dérivable en a, alors f 0 (a) = 0 (i.e. a
est un point critique de f ). Si de plus f est deux fois dérivable en
a, alors on a f 00 (a) > 0.
Théorème
Si f est deux fois dérivable en a, si f 0 (a) = 0 et si f 00 (a) < 0, alors
a est un maximum local de f .
Définitions
~ = (x1 , · · · , xn ) un vecteur de Rn , on appelle norme de X
Soit X ~ le
qP
réel défini par kX~k= n
x 2.
i=1 i
Soit X~1 et X~2 deux vecteurs de Rn , on appelle distance entre X1 et
X2 le réel kX~1 − X~2 k.
Soit a un vecteur de Rn et r > 0. On appelle boule de centre a et
de rayon r l’ensemble B(a, r ) des vecteurs de Rn qui sont à une
distance strictement plus petite que r .
Définitions
Une partie U de Rn est dite ouverte (ou appelée un ouvert) si pour
tout point a de U, il existe un ra > 0 tel que B(a, ra ) soit inclue
dans U.
Une partie U de Rn est dite fermée si son complémentaire Rn \ U
est un ouvert de Rn .
Une partie U de Rn est dite bornée s’il existe M > 0 tel qu’on ait
kx k 6 M pour tout élément x de U.
Définitions
Soit U une partie de Rn et f : U → R une fonction.
Soit a un point de U. On dit que f est continue en a si "f (x ) est
proche de a lorsque x est proche de a". On dit que f est continue
sur U si f est continue en tout point de U.
Définitions
Soit U une partie de Rn et f : U → R une fonction et
a = (a1 , · · · , an ) un point de Rn .
On dit que f admet une dérivée partielle par rapport à sa i-ème
variable en a si la fonction d’une seule variable
xi 7→ f (a1 , · · · , ai−1 , xi , ai+1 , · · · , an ) admet une dérivée en ai . On
∂f
note alors ∂x i
(a) cette dérivée partielle. C’est un réel. Notez que la
fonction à dériver est obtenue en gelant toutes les variables de f
sauf la i-ème.
Définition
Soit U une partie de Rn et f : U → R une fonction.
On dit que x est un point critique de f si les dérivées partielles de
f en x par rapport à toutes les variables s’annulent.
Définition
Soit U une partie de Rn et f : U → R une fonction.
On dit que x est un point critique de f si les dérivées partielles de
f en x par rapport à toutes les variables s’annulent.
Définitions
Soit U un ouvert de Rn n a un point de U et f : U → R une
∂f
fonction. On suppose que la dérivée partielle ∂x i
de f par rapport à
∂f
sa i-ème variable existe en tout point de U et que ∂x i
admet elle
même une dérivée partielle par rapport à sa j-ème variable au point
2f
a. On note cette dérivée ∂x∂j ∂xi
(a) et on l’appelle la
dérivée partielle d’ordre 2 (ou seconde) de f par rapport à xj et xi
en a.
Définition
Soit U un ouvert de Rn , f : U → R une fonction et a ∈ U un point.
La matrice Hessienne de f en a est la matrice de taille n × n dont
le coefficient sur la i-ème ligne et la j-ème colonne est la dérivée
seconde de f par rapport aux variables xi et xj évaluée au point a.
Définition
Soit U un ouvert de Rn , f : U → R une fonction et a ∈ U un point.
La matrice Hessienne de f en a est la matrice de taille n × n dont
le coefficient sur la i-ème ligne et la j-ème colonne est la dérivée
seconde de f par rapport aux variables xi et xj évaluée au point a.
Définition
Soit U un ouvert de Rn , f : U → R une fonction et a ∈ U un point.
La matrice Hessienne de f en a est la matrice de taille n × n dont
le coefficient sur la i-ème ligne et la j-ème colonne est la dérivée
seconde de f par rapport aux variables xi et xj évaluée au point a.
Théorème de Schwarz
Soit U un ouvert de Rn et f : U → R une fonction. Si les dérivées
2f
partielles d’ordre 2 associées aux même couple de variables ∂x∂i ∂xj
2 ∂2f ∂2f
et ∂x∂j ∂x
f
i
existent et sont continues sur U, alors on a ∂xi ∂xj = ∂xj ∂xi
sur U.
Théorème de Schwarz
Soit U un ouvert de Rn et f : U → R une fonction. Si les dérivées
2f
partielles d’ordre 2 associées aux même couple de variables ∂x∂i ∂xj
2 ∂2f ∂2f
et ∂x∂j ∂x
f
i
existent et sont continues sur U, alors on a ∂xi ∂xj = ∂xj ∂xi
sur U.
Conséquence : la matrice Hessienne d’une fonction assez régulière
x est toujours une matrice symétrique.
Propriété
Soit ~x et ~y des vecteurs de Rn , on a h~x , ~y ip= ~x × t ~y .
De plus, pour tout vecteur ~x , on a k~x k = h~x , ~x i.
Propriété
Soit ~x et ~y des vecteurs de Rn , on a h~x , ~y ip= ~x × t ~y .
De plus, pour tout vecteur ~x , on a k~x k = h~x , ~x i.
2 2
q On a h~x , ~x i = x1 + · · · + xn et donc
Démonstration.
x12 + · · · + xn2 = k~x k.
p
h~x , ~x i =
y1
t ..
~x × ~y = (x1 · · · xn ) × . = x1 y1 + · · · + xn yn = h~x , ~y i.
yn
Définition
Une famille (x~1 , · · · , x~k ) de vecteurs de Rn est dite orthogonale si
on a h~xi , x~j i = 0 pour tout couple d’indices i 6= j (autrement dit si
les vecteurs de la famille sont orthogonaux deux à deux).
La famille est dite orthonormée si elle est orthogonale et si de plus,
on a k~xi k = 1 pour tout i (autrement dit si les vecteurs de la
famille sont orthogonaux deux à deux et de norme 1).
Définition
Une famille (x~1 , · · · , x~k ) de vecteurs de Rn est dite orthogonale si
on a h~xi , x~j i = 0 pour tout couple d’indices i 6= j (autrement dit si
les vecteurs de la famille sont orthogonaux deux à deux).
La famille est dite orthonormée si elle est orthogonale et si de plus,
on a k~xi k = 1 pour tout i (autrement dit si les vecteurs de la
famille sont orthogonaux deux à deux et de norme 1).
Proposition
Soit (x~1 , · · · , x~n ) une famille de vecteurs de Rn et P la matrice
associée. Alors la famille est orthonormée si et seulement si la
matrice P vérifie l’équation t P × P = In .
Proposition
Soit (x~1 , · · · , x~n ) une famille de vecteurs de Rn et P la matrice
associée. Alors la famille est orthonormée si et seulement si la
matrice P vérifie l’équation t P × P = In .
√ √ √ √
2 2 2 2
Exemple. La famille de vecteurs x~1 = ( 2 , 2√ ) et ~
x 2 = (− 2 , 2 )
√ !
2
−√ 22
a pour matrice P associée la matrice P = √22 2
. Et on a
√ √ ! √ √ ! 2 2 !
2 2 2
tP 2√ √2 √2
−√ 22 1 0
bien ×P = 2 2
× 2 2
= = I2 .
− 0 1
2 2 2 2
Proposition
Soit (x~1 , · · · , x~n ) une famille de vecteurs de Rn et P la matrice
associée. Alors la famille est orthonormée si et seulement si la
matrice P vérifie l’équation t P × P = In .
Définition
Une matrice P qui est carrée et vérifie la relation tP × P = In est
appelée une matrice orthogonale.
Définition
Une matrice P qui est carrée et vérifie la relation tP × P = In est
appelée une matrice orthogonale.
Proposition
Une famille orthonormée constituée de n vecteurs de Rn est
toujours une base de Rn .
Proposition
Une famille orthonormée constituée de n vecteurs de Rn est
toujours une base de Rn .
1 2 −1
Exemple. Considérons la matrice A = 2 4 −2.
−1 −2 1
Calculons son polynôme caractéristique en développant par rapport
à la première
colonne
1 − λ 2 −1
PA (λ) = 2 4 − λ −2 =
−1 −2 1 − λ
4 − λ −2 2 −1 2 −1
(1 − λ) − 2 − =
−2 1 − λ −2 1 − λ 4 − λ −2
(1 − λ) (4 − λ)(1 − λ) − 4 − 2(2 − 2λ − 2) − (−4 + 4 − λ) =
(1 − λ)(λ2 − 5λ) + 5λ = −λ3 + 6λ2 = λ2 (6 − λ)
On en déduit que A admet pour valeur propre 0 et 6.
(
x = −z
↔ Ce qui donne
y = −2z
x −z −1 −1
EA (6) = {y = −2z = z −2 , z ∈ R}. v~1 = −2 est
z z 1 1
−1
√
v~1
−26
une base de EA (6) et u~1 = = √ est base orthonormée de
kv~1 k 6
√1
6
EA (6).
−1 −2
√ √ √1
−26 5 30
Si on pose P = √ √1 √2 , alors P est orthogonale et on a
6 5 30
√1 0 √5
6 30
6 0 0
A = P 0 0 0 (t P).
0 0 0
Nota bene. Tous ces résultats sont locaux. On ne peut déduire que
x est un extremum global des seuls signes des valeurs propres de la
Hessienne de f en x .
Dire que x est un point col signifie que le graphe de f traverse son
plan tangent en x au voisinage de x . Autrement dit f (y ) − f (x )
prend des valeurs > 0 et des valeurs < 0 dans toute boule centrée
en x .
Exemples.
Si PA = −λ3 − λ2 + λ + 1, alors PA n’a qu’un seul changement de
signes des coefficients, entre le deuxième et le troisième terme. La
règle de Descartes affirme donc que A possède exactement une
valeur propre > 0. Comme PA (−λ) = λ3 − λ2 − λ + 1 a deux
changements de signes, A a deux valeurs propres < 0. Comme PA
est de degré 3, A est de taille 3 × 3 et donc a 3 valeurs propres
comptées avec multiplicités. A a donc 1 valeur propre > 0, 2
valeurs propres < 0 et donc pas de valeur propre nulle.
Si PA = −λ3 + 6λ2 , alors PA a une valeur propre > 0 et comme
PA (−λ) = λ3 + 6λ2 , PA n’a pas de valeur propre < 0. Enfin,
comme PA est de degré 3, 0 doit être une valeur propre double
(donc son espace propre doit être un plan).