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Conseils Résumer un récit consiste à réécrire la même histoire de manière concise (c'est-à-
dire avec beaucoup moins de mots) et en utilisant un vocabulaire personnel.
1. Commence donc par repérer les étapes importantes du récit puis supprime les
informations secondaires ou répétées.
2. Rédige ensuite ton texte avec tes phrases à toi en ne conservant que ces étapes
importantes. (Tu ne dois pas recopier de passages du texte.)
3. Enfin relis le texte que tu auras rédigé en vérifiant que c'est bien la même his-
toire. Demande-toi aussi si quelqu'un qui n'aurait pas lu le texte initial pourrait
comprendre ton résumé.
4. Veille bien sûr à la qualité de l'orthographe et de l'écriture.
Commence par lire le texte ci-dessous. Il s'agit d'un conte amusant et inattendu.
Prends ton temps et essaie de voir, d'entendre, de sentir, de faire vivre les per-
sonnages et leurs actions dans ta tête. N'hésite pas à relire si c'est nécessaire.
Un jour, le diable était assis sur son trône dans son palais. Il mangeait des noix qu'il sortait
d'un grand sac et se lamentait, comme d'habitude, d'avoir à ouvrir toutes ces noix. Soudain, il lui
vint une idée. Le meilleur moyen de manger des noix, se dit-il, c'est de trouver quelqu'un qui me les
casse.
Aussitôt, il alla chercher une perle dans son trésor, ouvrit soigneusement une noix avec un
couteau pointu pour ne pas abîmer la coquille et y glissa la perle à côté du fruit. Puis il referma la
coquille et y mit un point de colle.
— Maintenant, dit-il, il suffit de donner cette noix à un de ces humains gourmands et
avides. II y trouvera la perle et alors il ouvrira tout le tas de noix dans l'espoir d'en trouver une
autre.
Il s'habilla en vieil homme à longue barbe et partit sur Terre, avec son casse-noix et le sac
de noix. La noix contenant la perle se trouvait sur le dessus. Il s'assit au bord d'une route de cam-
pagne et attendit.
Peu après, une fermière arriva.
— Voilà qui est étrange, dit le diable en fronçant les sourcils, soit elle a avalé ma perle, soit
Pendant ce temps, la fermière était allée au marché. Là, elle retira la perle de dessous sa
langue et l'échangea contre une paire de sabots et un châle brodé de roses bien épanouies. Elle ren-
tra chez elle très contente.
3 – Te voilà capable d'imaginer un titre bref pour chacune des étapes du récit.
Un jour, le diable était assis sur son trône dans son palais. Il mangeait des noix qu'il sortait
d'un grand sac et se lamentait, comme d'habitude, d'avoir à ouvrir toutes ces noix. Soudain, il lui
vint une idée. Le meilleur moyen de manger des noix, se dit-il, c'est de trouver quelqu'un qui me les
casse.
Aussitôt, il alla chercher une perle dans son trésor, ouvrit soigneusement une noix avec un
couteau pointu pour ne pas abîmer la coquille et y glissa la perle à côté du fruit. Puis il referma la
coquille et y mit un point de colle.
— Maintenant, dit-il, il suffit de donner cette noix à un de ces humains gourmands et
avides. II y trouvera la perle et alors il ouvrira tout le tas de noix dans l'espoir d'en trouver une
autre.
Il s'habilla en vieil homme à longue barbe et partit sur Terre, avec son casse-noix et le sac
de noix. La noix contenant la perle se trouvait sur le dessus. Il s'assit au bord d'une route de cam-
pagne et attendit.
Peu après, une fermière arriva.
— Voilà qui est étrange, dit le diable en fronçant les sourcils, soit elle a avalé ma perle, soit
je me suis trompé de noix.
Il ouvrit son sac et en sortit trois autres noix du dessus de la pile. Il les cassa, mais il n'y
avait pas de perle dedans. Il en cassa encore quatre, toujours pas de perle.
Pendant tout l'après-midi, il continua, jusqu'au moment où il eut ouvert toutes les noix du
sac : il les avait finalement toutes ouvertes lui-même et avait fait des tas de saletés sur la route avec
les coquilles. Mais rien à faire pour trouver la perle ; il finit par se dire :
— C'est donc qu'elle a avalé la perle.
Il n'y avait plus rien à faire, sinon retourner en son palais. Mais il y rentra avec une indiges-
tion et fut d'une humeur de chien pendant une bonne semaine.
Pendant ce temps, la fermière était allée au marché. Là, elle retira la perle de dessous sa
langue et l'échangea contre une paire de sabots et un châle brodé de roses bien épanouies. Elle ren-
tra chez elle très contente.
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3 – Te voilà capable d'imaginer un titre bref pour chacune des étapes du récit.
Un jour, le diable était assis sur son trône dans son palais. Il mangeait des noix qu'il sortait
d'un grand sac et se lamentait, comme d'habitude, d'avoir à ouvrir toutes ces noix. Soudain, il lui
vint une idée. Le meilleur moyen de manger des noix, se dit-il, c'est de trouver quelqu'un qui me les
casse.
Aussitôt, il alla chercher une perle dans son trésor, ouvrit soigneusement une noix avec un
couteau pointu pour ne pas abîmer la coquille et y glissa la perle à côté du fruit. Puis il referma la
coquille et y mit un point de colle.
— Maintenant, dit-il, il suffit de donner cette noix à un de ces humains gourmands et
avides. II y trouvera la perle et alors il ouvrira tout le tas de noix dans l'espoir d'en trouver une
autre.
Il s'habilla en vieil homme à longue barbe et partit sur Terre, avec son casse-noix et le sac
de noix. La noix contenant la perle se trouvait sur le dessus. Il s'assit au bord d'une route de cam-
pagne et attendit.
Peu après, une fermière arriva.
— Voilà qui est étrange, dit le diable en fronçant les sourcils, soit elle a avalé ma perle, soit
je me suis trompé de noix.
Il ouvrit son sac et en sortit trois autres noix du dessus de la pile. Il les cassa, mais il n'y
avait pas de perle dedans. Il en cassa encore quatre, toujours pas de perle.
Pendant tout l'après-midi, il continua, jusqu'au moment où il eut ouvert toutes les noix du
sac : il les avait finalement toutes ouvertes lui-même et avait fait des tas de saletés sur la route avec
les coquilles. Mais rien à faire pour trouver la perle ; il finit par se dire :
— C'est donc qu'elle a avalé la perle.
Il n'y avait plus rien à faire, sinon retourner en son palais. Mais il y rentra avec une indiges-
tion et fut d'une humeur de chien pendant une bonne semaine.
Pendant ce temps, la fermière était allée au marché. Là, elle retira la perle de dessous sa
langue et l'échangea contre une paire de sabots et un châle brodé de roses bien épanouies. Elle ren-
tra chez elle très contente.
Un jour, le diable voulait se régaler de noix mais n'avait pas envie de les casser lui-même.
Il introduisit une perle dans l'une des noix du dessus du sac. Il offrirait ce fruit à un humain
qui, après avoir découvert la perle, casserait tout le contenu du sac dans l'espoir d'en découvrir
d'autres.
Le diable vint sur Terre et s'installa au bord d'un chemin, muni de son sac et d'un casse-
noix.
Il proposa une noix à une fermière qui passait par là. Elle accepta malgré des soupçons
qu'elle ne montra pas. C'était bien sûr la noix qui contenait la perle mais la fermière la cassa, la
mangea et s'éloigna sans un mot.
Le diable, stupéfait, pensa qu'elle avait avalé la noix ou qu'il s'était trompé de noix. Pour en
avoir le cœur net, il cassa toute les noix, espérant retrouver sa perle : ce fut en vain. Il rentra chez
lui, malade et de très mauvaise humeur.
La fermière, parvenue au marché, sortit la perle de sa bouche et la troqua contre une paire
de chaussures et un beau vêtement.