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Ceramo-Ceramique 2
Ceramo-Ceramique 2
Face à une demande esthétique croissante et de plus en plus exigeante en termes de résultats, les systèmes
céramo-céramiques n’ont cessé d’évoluer et remplacent petit à petit les systèmes céramo-métalliques.
3. L’esthétique :
La demande esthétique des patients n’est plus la même qu’il y a 50 ans. Les restaurations céramo-céramiques
surpassent largement les restaurations céramo-métalliques dans ce domaine car le trajet de la lumière n’est
pas bloqué par le métal.
4. Le remboursement :
Depuis 2010, le SPR 50 est accordé aux prothèses céramo-céramiques.
Leur réalisation doit cependant faire suite à une analyse clinique rigoureuse visant à déterminer un ensemble
d’éléments : le résultat esthétique désiré, les contraintes auxquelles est soumise la restauration, le volume
dentaire disponible...
Le problème c’est qu’il est difficile de s’y retrouver. La confusion règne entre la zircone, la céramique
pressée, la céramique feldspathique, l’alumine, ……Tout ça peut sembler très complexe alors qu’en fait,
c’est relativement simple.
Le but de ce cours est de décrire les différents systèmes céramo-céramiques, les critères de choix entre ces
systèmes
3 & 4 L’obtention de matériaux très résistants qui ont permis la réalisation de restaurations prothétiques
unitaires et plurales en céramique, sans armature métallique, a été rendue possible grâce à: l’utilisation
d’alumine (Al2O3) et d’oxyde de zirconium (zircone,ZrO2) . Ces matériaux, en raison de leur opacité,
sont utilisés en lieu et place de l’armature métallique des coiffes céramo-métalliques. On parle de
céramiques d’infrastructure. Ces armatures sont essentiellement produites par des techniques de CAO. Ils
possèdent des propriétés mécaniques très élevées.
5- Les nano-céramiques : Ces matériaux sont dits HYBRYDES car sont en réalité des composites
Résineux chargés en cristaux de zircone.
Pour tous les matériaux utilisés sans armature, la taille de la préparation devra apporter du soutien à la
prothèse à l’aide d’un congé large ou d’un épaulement.
Idéalement, les préparations nécessiteront un épaulement circonférentiel ou un chanfrein avec un angle
horizontal d’au moins 5°. L’angle de préparation vertical est d’au moins 4°. L’angle interne de l’épaulement
doit être arrondi. De même, tous les sommets occlusaux ou incisaux doivent être aussi adoucis.
I. VITRO-CERAMIQUES FELDSPATHIQUES
Par définition, une céramique est une inclusion de cristaux au sein d’un verre (matrice vitreuse).
Les céramiques feldspathiques vitro céramique que nous utilisons majoritairement sont essentiellement
composées minéralogiquement d'une matrice vitreuse (verre) à base de silice elle-même extraite du
feldspath terrestre, auquel on ajoute des particules cristallines principalement issues du QUARTZ.
Ces particules cristallines ont pour effet de rendre le verre plus résistant aux contraintes masticatoire, en
"bloquant" la propagation des fissures.
Mise en forme de la pâte crue : La poudre est mélangée à un liquide à modeler pour former une pâte
plastique qui est déposée sur le support métallique ou le die en revêtement, à la spatule ou au pinceau
Le verre est translucide mais fragile. Plus les cristaux sont gros et nombreux, plus ils confèrent à la
céramique des propriétés mécaniques intéressantes au détriment des propriétés optiques
Elles s'utilisent le plus souvent avec le soutien d'une armature métallique homothétique Il est possible de
realiser des facettes sans armatures avec l'apposition d'une feuille de platine ou sur un duplicata du die en
revêtement
Mise en forme de la pâte crue : La poudre est mélangée à un liquide à modeler pour former une pâte
plastique qui est déposée sur le support métallique ou le die en revêtement, à la spatule ou au pinceau en
stratification dentine / transparent / email .....
Séchage et déshydratation : à température modérée (400°° puis à plus haute température (600-660°) pour
la calcination des additifs ou colorants organiques utilisés pour le montage. Cette étape s’effectue porte du
four ouverte.
La stabilisation à température de frittage : la silice se transforme, fond et devient liquide (phase vitreuse) .
Elle enferme les cristaux de quartz qui renforcent la structure vitreuse appelée phase cristaline .
Après la stratification , la 1ere cuisson et la deuxième cuisson éventuelle de correction, il convient de réaliser
un essayage du « biscuit », c’est-à-dire la prothèse mise en forme mais non glacée. Cette étape permet de
valider la prothèse en bouche, de régler finement l’occlusion, de valider les formes et la teinte avec le patient.
Elle permet d’éviter des cuissons superflues.
Glaçage : C’est une cuisson pendant 10 à 15 mn, dont 5 à température de ramollissement. Le glaçage permet
une fermeture des pores une mise en compression des couches internes et donne une surface lisse et brillante.
C’est au glaçage que la céramique acquiert toute sa dureté. Il est important de bien glacer ou polir les
surfaces afin de réduire l’abrasion de la céramique en bouche.
La phase vitreuse est infiltrée de cristaux pour leur conférer une meilleure résistance mécanique. Ces
matériaux peuvent aujourd’hui servir à la fabrication de tous les types de restaurations (inlays/onlays,
couronnes, facettes ou armatures céramiques). L’indication dépend du type de cristaux qui y sont infiltrés.
Elle présente des qualités mécaniques moyennes et une transparence assez importante selon le type de
lingotin choisi (Plusieurs translucidités/opacités disponibles).
Son abrasion est assez proche d'une dent naturelle. (500 MPA)
La vitrocéramique à base de disilicate de lithium (LS2) est idéale pour la fabrication de restaurations
monolithiques et de restaurations stratifiées dans les secteurs antérieurs et postérieurs. Grâce aux teintes et
aux excellentes propriétés optiques proches de la dent naturelle, ce matériau permet d'obtenir des résultats
esthétiques de hautes qualités. Les indications sont donc destinées aux travaux de faible envergure, plutôt
esthétiques et antérieurs il est possible de fabriquer des bridges de trois éléments maximum antérieurs, des
facettes, des inlays/onlays, ou de télescoper des couronnes sur une armature plus rigide, en zircone par
exemple. Si un inlay-core doit être réalisé sous la couronne, ce dernier devra être masqué par un opaque afin
de ne pas interférer dans la teinte de la reconstitution.
Le matériau s'utilise au laboratoire, soit en technique de pressée, soit avec la technologie CAO/FAO.
En fonction des situations, les restaurations peuvent être stratifiées pour un résultat très esthétique ou
maquillées dans le cas de restaurations monolithiques.
Reposant sur la technique artisanale de la cire perdue, identique à celle d'obtention des infrastructures
métalliques, cette méthode utilise des lingotins de céramique chauffée durant plusieurs heures, puis injectés
sous pression dans un four adapté par un piston dans un moule en revêtement de l’élément à fabriquer.
Protocole :
- MONOLITIQUE ( FULL anatomie) : la totalité de la couronne est réalisée par injection puis maquillée et
caractérisée en surface.
- SRATIFICATION ou CUT BACK : une armature, ou une couronne représentant le noyau dentinaire
avec ses découpes est pressée en céramique Emax puis recouverte par une céramique Feldspathique adaptée
au procédé c'est la technique du "cut-back".
Technique du CUTBACK
Les lingotins seront usinées sous irrigation d’eau et d’huile afin d’éviter
l’échauffement et les fissures.
Le verre d’infiltration choisi confère la teinte de base à l’armature. Cette technique permet la fabrication
d’infrastructure céramique à recouvrir par une céramique à vocation esthétique.
Cette technique assez fastidieuse fut très rependue dans les années 1990-2005 mais est désormais largement
délaissée au profit des techniques d'élaboration par CAO et de fabrication par usinage FAO.
Pour la technique Procera® mise au point à partir de 1993. Le matériau, exclusivement composé de grains
d’alumine, est aggloméré sous haute pression sur une réplique surdimensionnée de la préparation, puis usiné
pour donner la forme de l’extrados. Un frittage entre 1 600 et 1 700 °C, pendant 3 heures, « soude » les
grains entre eux pour donner la résistance finale, sans phase vitreuse (Alumine à 99,5 %), il peut être plus ou
moins transparent. Ce produit a été très largement utilisé et commercialisé par la société NOBEL BIOCARE.
Les usinages sont effectués et garantis dans leurs centres d’usinages uniquement.
On trouve le dioxyde de zirconium à l’état naturel sous forme de minerai rare appelé Baddeleyite, nom éponyme
de Joseph Baddeley qui mît au jour le premier minerai au Sri-Lanka en 1892. La source principale se trouvant à
Matara, une des villes de Ceylan. On appela ces pierres « diamants de Matara ». Ces gisements que l’on
retrouve aussi en Afrique du Sud sont insuffisants pour répondre à la demande des industriels. On se tourne
donc aujourd’hui vers l’Australie qui exploite son sable zirconifère constitué à 67% de silicate de zirconium. Ce
sable est ensuite purifié par différentes décompositions chimiques et thermiques jusqu’à obtention de 93,6%
d’oxyde de zirconium. (Tiré du mémoire de CPES Céramique & occlusion José Ortega 2016/18)
Le Zirconium = Zr, élément métallique présent en grande quantité sur notre planète, il représente 0,02% en poids dans la
composition de la croûte terrestre. Il a été découvert par Martin Heinrich Klaproth à Berlin qui l'a extrait du zircon en
1789 sous forme d'oxyde. Mais ce n'est qu'en 1824 que Jöns Jacob Berzelius l'a isolé sous forme de métal à Stockholm en
Suède.]
Le Zircon = ZrSiO4 est un composé chimique contenant du zirconium appelé́ silicate de zirconium qui est très diffèrent de
la ZIRCONE. Ces cristaux font partie des pierres fines de la joaillerie.
La ZIRCONE = ZrO2 est l’oxyde (ou dioxyde) de zirconium Zr (métal) dont la traduction est zirconia en anglais et zirkon
en allemand. C’est un composé inorganique du zirconium de formule ZrO2. Ce matériau est une céramique technique
d'aspect opaque. Sous sa forme cubique elle est totalement transparente et est utilisée pour imiter le diamant. Il ne faut pas
le confondre avec le zircon (ZrSiO4).
Ce dernier matériau céramique, couramment appelé zircone, est le plus abouti dans le domaine de la résistance à la
fracture des céramiques techniques. Ses propriétés mécaniques sont extrêmement élevées mais il reste en revanche
extrêmement opaque. Sa dureté favorise la réalisation d'armatures à recouvrir de céramique adaptée, mais il peut
être utilisé comme additif dans certaines céramiques alumineuse. Sa composition est faite à environ 95 % de
zircone pour environ 3-4 % d’oxyde d’yttrium. La zircone est mise en forme totalement par usinage CAO/FAO.
Sa résistance à la flexion dans sa forme classique la plus pure se situe entre 1100 et 1500 MPA. Il existe désormais
également des zircones enrichies permettant d’obtenir des zircones plus translucides et semi rigides (700 MPA )
La structure cristallographique de la zircone présente des caractéristiques très particulières qui expliquent pour
une large part ses propriétés physico-chimiques. Il existe selon la température où se situe la zircone trois phases
cristallographiques différentes :
Tiré de la conférence d’avril 2020 par Lionel Marslem MOF 2019 groupe
Facebook FRENCHTOUCH VS COVID19
L’ajout de 3-5 % d’YTTRIUM (Y2O3), et d’un peu d’oxyde d’aluminium (Al2O3) et de magnésium
(MgO) stabilise la zircone dans cette phase tetragonale lors du refroidissement jusqu’à température
ambiante
Sa résistance à la flexion de 700 à 1200 MPA en Elle sera alors maquillée selon l’anatomie interne
fonction de la quantité d’Yttrium, en fait un des masses dentinaires.
matériau particulièrement adapté à la confection
d’armatures de bridges de toutes envergures Ces prothèses ne seront pas transparentes mais
sur dents naturelles ou sur implants. donnerons l’illusion de la teinte et de la
profondeur grâce à ces maquillants.
Son opacité permet de masquer les faux moignons
métalliques ou les dyschromies dentaires. Elle est Il faut impérativement éviter la surocclusion qui
également utilisée pour réaliser des dents occasionnerait la fracture de l’antagoniste. Il est
anatomiques monolithiques (full Zircone) en indispensable que la zircone sous parfaitement
solution alternative aux couronnes coulées polie et glacée. Si des retouches éventuelles ne
métalliques. sont pas correctement polies ou glacées, la full
zircone deviendrait alors comme une rappe à
fromage ou papier de verre pour l’antagoniste.
L’usinage dans un bloc ou disque avant frittage est beaucoup plus rapide, il use moins d’outils, fatigue moins
les machines occasionnant ainsi moins de frais de maintenance. La zircone sera ensuite frittée.
Ces disques sont usinés à sec comme un matériau tendre, puis fritté après usinage dans un four de
sintérisation à une température comprise entre 1170° et 2370° pour obtenir une Zircone stable dans le stade
TETRAGONALE.
La rétraction est de l’ordre de 22 % dans un bloc lors du frittage compensé, grâce à l’utilisation d’un logiciel
puissant, sur-dimensionnant la pièce lors de l’usinage.
Le principal problème avec la céramique sur zircone est le « chipping », c’est-à-dire la casse ou le
décollement d’une chips de céramique feldspathique de recouvrement.
Les céramiques cosmétiques utilisées pour recouvrir la zircone ont une résistance mécanique
généralement de l’ordre de 100 MPa, alors que les céramiques conventionnelles pour métallo-céramique
ont souvent une résistance mécanique légèrement inférieure, de l’ordre de 80 MPa.
Le respect des compatibilités de CDT est indispensable car c’est la plus importante liaison entre
l’armature zircone et le cosmétique de recouvrement.
Photos et Réalisation par STEVIE PASQUIER Prothésiste dentaire et fondateur du groupe Facebook FRENCHTOUCH VS COVID19
Pour les piliers de bridges, l’armature doit être renforcée si nécessaire par un bandeau cervical palatin où
lingual ou des «bite-stops» peuvent être nécessaires.
https://www.cnifpd.fr/CNIFPD_v2/pdf/guide_comident_z
ircone.pdf
Tant que possible il faut s’abstenir d’utiliser la zircone pour les grands bridges en extension ou quand
l’épaisseur nécessaire en fonction de la situation n’a pu être respectée. Il est déconseillé de dépasser 20
mm de portée entre les piliers.
Les connecteurs du bridge doivent être conçus aussi larges et hauts que possible, en exploitant au
maximum l’espace disponible.
Le dessous des intermédiaires de bridge devront être directement en contact zircone/ muqueux et polis
miroir. L’occlusion doit être parfaitement équilibrée.
Si vraiment nécessaire, il est néanmoins possible de le faire sous faible pression et sous irrigation avec
des instruments diamantés (grain 25μm) spécialement conçus pour le traitement de la zircone. Une
cuisson de régénération à 1000° pendant 15 à 30 minutes est ensuite recommandée.
Il convient d’éviter tout échauffement superficiel trop important de la surface de la zircone (rougissement
au point d’impact de l’instrument, coups de feu) qui entraine un changement superficiel de phase
cristallographique de la zircone.
Pour les utilisateurs de pièce à main, il est vivement conseillé de refroidir la pièce en zircone en la tenant
avec une éponge humide par exemple ;
Il existe également aussi des disques de zircones multicouches (multilayers) , millefeuilles de plusieurs
zircones de saturation et dureté différentes.
Il suffit alors de positionner l’élément virtuel avant usinage dans les bonnes zones du disque afin
d’obtenir un résultat dégradé pour full/monolithique de préférence ou pour armatures.
Attention à la dureté moindre pour les connections. Les placer dans la zone la plus dure du disque.
Ces nouveaux matériaux ont la particularité de présenter un réseau de céramique et un réseau de polymères
interpénétrés, dans le but de conserver les qualités esthétique et stable des céramiques tout en remédiant à
leur fragilité.
Les céramiques hybrides sont constituées d’un réseau de céramique feldspathique de granulométries
différentes, compressé pour créer des microfissures, et qui sera ensuite infiltré par la matrice de polymère
(UDMA). Ils se rapprochent de ce qu’on regroupe sous l’appellation « composites ».
Cette technique a pour but d’obtenir un matériau aux propriétés proches de celles de la dent naturelle mais
aussi d’augmenter la cohésion des cristaux, de stopper la propagation des fissures et de réduire la fragilité du
produit par la présence de la matrice résineuse. Ainsi, ces matériaux présentent un module d’élasticité proche
de celui de la dentine et très inférieur à celui des autres céramiques, ce qui en fait un matériau élastique qui
peut amortir les contraintes occlusales et réduire le risque de fracture.
Elles possèdent également un comportement à l’abrasion proche de celui de l’émail, n’exerçant pas d’usure
excessive sur les dents antagonistes, les indiquant en cas de bruxisme.
Ces matériaux sont surtout utilisées en restaurations partielles, inlays/onlays et viennent compléter les
indications des autres céramiques. En effet, elles peuvent être utilisées dans le cas de bruxomanie du fait de
leurs propriétés mécaniques et de leur composition.
Elles présentent des propriétés mécaniques faibles comparées aux vitrocéramiques renforcées au disilicate de
lithium mais possèdent un module de Young situé entre celui de la dentine et celui de l’émail, qui leur
permet de résister et d’amortir les contraintes provoquées par la bruxomanie.
Elles sont une excellente alternative à la céramique pour les travaux implantaires importants de type pilotis
car ils absorbent les contraintes occlusales et peuvent être réparés dans le temps contrairement à la
céramique.
Elles peuvent également être utilisée en facettes, endo-couronnes et couronnes unitaires. Cependant, ces
céramiques ne semblent pas être aussi esthétiques que les céramiques conventionnelles pour être utilisées
dans le secteur antérieur et retiennent plus de plaque dentaire que les céramiques conventionnelles ; il faut
donc être prudent quant à leur utilisation chez les patients avec une hygiène non rigoureuse.
Ces matériaux se présentent sous forme de blocs usinables et ne nécessitent pas de traitement thermique
après usinage. ILS NE PASSENT PAS AU FOUR.
Le polissage est manuel et les caractérisations peuvent être réalisées avec des colorants photo-polymérisable.
Ce matériau ne passe pas au four à céramique ! Sa résistance à la rupture est entre 150-200 mpA.
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Si l’on considère leur structure, les diverses céramiques ( hors matériaux hybrides ) peuvent se résumer à deux
familles :
• celle dont les propriétés mécaniques sont faibles et qui nécessite soit le collage soit l’utilisation d’une
infrastructure plus résistante
• celle dont les propriétés mécaniques sont élevées pour lesquelles le collage et/ou l’infrastructure ne sont
pas nécessaires.
• Les céramiques translucides auront vocation à être utilisées comme céramiques cosmétiques
§ Inlay/onlay
La résistance mécanique, et la translucidité sont indispensables. Les matériaux céramiques mordançables par
l’acide fluorhydrique restent d’actualité, mais sont concurrencés par les composites de laboratoire à charge
céramique, plus « ductiles » (déformation plastique plus élevée) et à mise en œuvre plus aisée. La céramique
pressée donne d'excellents résultats.
§ Chappe postérieure
Une haute résistance mécanique est indispensable. La translucidité n'est pas indispensable. Le choix
d’armature est multiple, céramique pressée, alumine, ou zircone. Comme pour les procédés céramo-
métalliques, il est recommandé de concevoir des dessins d’armature homothétiques permettant le soutien de
la céramique cosmétique afin d’éviter tout manque de soutien. Il est également possible de proposer des
travaux « full » c’est-à-dire non stratifié comme une couronne coulée monobloc.
§ Faux moignon
Actuellement, les faux-moignons ou inlay-core en alliage précieux ou non précieux recouverts d'opaque sont
encore les plus largement utilisés dans les laboratoires
Ils peuvent êtres en Zircone ou en Alumine , claveté par un tenon fibre de carbone. De préférence en alumine
sur les dents postérieures uniquement sollicitées en compression, soit en Zircone pour les dents antérieures
sollicitées en flexion.
§ Pilier implantaire
Pour cette indication, une haute résistance mécanique est indispensable la translucidité et l’adhérence sont
inutiles. Des sociétés proposent des piliers anatomiques personnalisés usinés utilisant, soit de l'alumine, soit
du zircone. Pour les connections , des bases titanes sont indiquées.
4. Quels sont les intérêts recherchés dans l'utilisation clinique de ces matériaux
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5. Quels sont les travaux réalisables sans armature de soutien en céramique feldspathique
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6. Quel sont les deux techniques de fabrication / réalisation d’une prothèse en disilicate
de lithium
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7. Definir le CUT-BACK
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Sans dyschromie
Unitaire
antérieure
Avec dyschromie
Unitaire
postérieure
Inlay/onlay
Inlay-core/Faux-
moignon
Bridge antérieur
Bridge
postérieur
Pilier d'implant