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QUE SAIS -JE ?

H E N R I - J E A N SCHUBNEL
Professeur au Muséum national d'Histoire naturelle
Directeur général de la revue de Gemmologie AFG

Quatrième édition corrigée


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DU MÊME AUTEUR

Pierres précieuses, gemmesetpierres dures, Ed. Grange-Batelière, 1968.


Carte des principaux gisements mondiaux de pierres précieuses et
autres gemmes, Ed. B.R.G.M., 1969.
Rocce e Minerali, Ed. I.G.A.N., 1970.
Gems and Jewels, Ed. Orbis Books, 1971.
Pierres précieuses dans le monde (thèse), Ed. Horizons de France,
1972.
Les minéraux (Encyclopédie « Les Sciences »), Ed. Alpha Grange-
Batelière, 1975.
Je découvre les minéraux, Ed. André Leson, 1978.
Diamant, mythe, magie et réalité (en collaboration), Ed. Flammarion,
1980.
Larousse des minéraux, Ed. Larousse, 1981.
Beautés et trésors du monde, Ed. de l'Amateur, 1982.
Cristaux géants (en collaboration), Ed. Hachette-Muséum, 1983.
Minéraux de l'Europe, Ed. Hatier, 1984.
Minéraux précieux et cristaux géants, Ed. du Muséum, 1987.
La pierre et l'homme (en collaboration), Ed. du Muséum, 1987.
Pierres de Lumière et objets précieux, Ed. Arthaud, 1987.
Trésor du Muséum, cristaux précieux, gemmes et objets d'art (avec
P.-J. Chiappero), Ed. AFG, numéro spécial, septembre 1993.
World Directory of Mineral Collections (en collaboration), Tucson,
Ed. Mineralogical Record Inc., 1994.
Histoire naturelle de la radioactivité (en collaboration), Ed. AFG,
numéro hors série, 1996.

ISBN 2 13 038415 3
Dépôt légal —1 édition : 1968
4 édition corrigée : 1997, septembre
© Presses Universitaires de France, 1968
108, boulevard Saint-Germain, 75006 Paris
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INTRODUCTION

De toutes les merveilles de la Terre, les pierres


précieuses sont les plus durables. Certaines d'entre
elles ont traversé de grandes ères géologiques, libé-
rées par la désagrégation des roches où elles s'étaient
formées, transportées, roulées loin de leur lieu d'ori-
gine et quelquefois même emprisonnées de nouveau
dans des conglomérats, pour enfin parvenir jusqu'à
nous sous l'aspect que l'on sait.
Cailloux luisants concentrés dans le lit des ri-
vières, ou polyèdres lisses et nets dans les cavités
et les fissures des roches, grande est notre joie
lorsque nous les découvrons, en particulier dans les
géodes où elles nous éblouissent de leurs formes
colorées surchargées de brillantes facettes. Grande
aussi est notre joie de voir la pierre roulée, tout
imbibée de lumière contenue, se libérer de son
cocon de rugosité grâce au savant polissage des
hommes qui l'aide à s'épanouir en d'incroyables et
raffinés phénomènes de lumière. Chatoiements, asté-
rismes, scintillements multicolores, ou somptueux
polychroïsme laissant alterner plusieurs couleurs
qui se surpassent ou se fondent dans le jeu savant
des facettes, avant de rejaillir en éclats vifs hors de
ces architectures subtiles.
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CHAPITRE PREMIER

SYMBOLES, LÉGENDES ET HISTOIRE


Les rois et les chefs des premières communautés
humaines firent des gemmes leurs signes distinctifs,
inimitables symboles de puissance et de richesse.
Tout d'abord, les gemmes roulées et quelques
petits cristaux furent percés pour être portés en
collier. ASumer, on sut graver des sceaux en pierres
dures avant que n'apparaisse l'écriture. Aux Indes,
au II millénaire avant notre ère, on facettait et
polissait les gemmes, dans tout l'Orient et enEgypte
leur usage se généralisait, enchâssées dans l'or ou
l'argent des bijoux, ornant les objets de culte des
temples, parant les idoles, les monarques et les
prêtres, pour frapper l'imagination et forcer le res-
pect des fidèles et des gens du menu peuple. Les
femmes comprirent vite que bijoux et pierres pré-
cieuses, en rehaussant l'éclat de leur beauté, leur
conféraient une sorte de mystérieuse sacralisation,
et, plus que tout autre, elles contribuèrent à l'expan-
sion du commerce des gemmes.
Partout, le travail des pierres et des métaux nous
renseigne, lors des fouilles archéologiques, sur le
degré d'évolution des techniques employées par les
peuples de l'Antiquité. Detout temps, on a attribué
aux gemmes des valeurs symboliques et des pou-
voirs surnaturels. Les récits bibliques nous rappor-
tent maints détails à ce sujet. Lepectoral des grands
prêtres hébreux (rational) comportait douze pierres
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qui symbolisaient les douze tribus d'Israël. On


croyait en Grèce que l'améthyste préservait de
l'ivresse, et, un peu partout, que les gemmes chan-
geaient de couleur à l'approche d'un poison.
L'Eglise chrétienne elle-même fut fortement trou-
blée par l'attrait mystérieux des gemmes. Impuis-
sante à combattre leurs symboles, elle en changea
la signification en attribuant, entre autres, une
gemme à chacun des apôtres. Au Moyen Age, on
croyait que les gemmes rouges (escarboucles) proté-
geaient les croisés en Terre Sainte, que le Saint
Graal était taillé dans une seule émeraude, que le
froid rayonnant des gemmes était responsable de
l'affaiblissement et de la mort de certains papes.
Pendant la Renaissance, on administrait encore de
la poudre de pierres précieuses comme médicament.
On croyait que la néphrite soulageait les maladies
des reins, que le diamant préservait de tout danger,
que le rubis servait de lanterne aux vieux ser-
pents, que le saphir donnait la sagesse, que l'éme-
raude rendait les amants fidèles, que l'opale portait
chance (il est curieux que de nos jours certaines
personnes croient le contraire). Certains joyaux cé-
lèbres étaient encore au siècle dernier réputés malé-
fiques. Tel le fameux Diamant Bleu qu'un journa-
liste en mal de papier avait accusé d'avoir fait som-
brer par sa présence le paquebot Titanic, alors qu'il
reposait sagement dans un coffre à quelques milliers
de kilomètres du lieu de la catastrophe. De nos
jours, en Europe, on croit encore volontiers que
les «pierres du mois »portent bonheur. Nous avons
relevé chez différents auteurs les correspondances
entre les gemmes et les signes du zodiaque.
Les premières correspondances de ce genre ont été établies
il yatrois sièclesenAlemagnesurlemodèledesdouzepierres
durationaldesgrandsprêtreshébreux.Lesdivergencesd'inter-
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prétation s'expliquent très bien, car les tableaux successifs


ont certainement dû être modifiés en fonction des disponi-
bilités en gemmes de chaque pays.

Gemmes correspondantes
Signes
du zodiaque Citées par plus Autres gemmes
de trois auteurs moins citées

Capricorne Grenat. Hyacinthe, turquoise.


Verseau ... Améthyste. Grenat.
Poissons Jaspe sanguin. Aigue-marine, améthyste,
rubis, saphir, tourmaline.
Bélier Diamant, saphir. Jaspe, rubis.
Taureau Emeraude. Béryl ( saphir.
Gémeaux (Aucune.) Alexandrite, agate, calcé-
doine, onyx, pierre de
lune, perle.
Cancer .... Cornaline, rubis. Diamant, émeraude.
Lion Sardoine. Chrysolite, diamant, onyx.
Vierge Chrysolite, saphir. Chrysobéryl, cornaline.
Balance ... (Aucune.) Aigue - marine, chrysolite,
opale, tourmaline.
Scorpion Topaze. Aigue-marine, citrine, opale.
Sagittaire . Turquoise. Chrysoprase, lapis - lazuli,
onyx, topaze, zircon.
( La couleur n'est pas indiquée.
Depuis les temps les plus reculés, les gemmes ont toujours
exercé une étrange fascination ; les chants védiques et surtout
la Bible font de fréquentes allusions aux pierres précieuses.
Le prophète
Hiram : Ezéchiel décrivait ainsi la couverture du roi
« ... Elle était de pierres précieuses de toutes sortes, de
sardoine, de topaze, de jaspe, de chrysolite, d'onyx, de
béryl, de saphir, d'escarboucle, d'émeraude et d'or... »
Et nous trouvons dans le livre de Job ces admirables
phrases :
« ... Mais où trouver la sagesse ? Où est ce séjour de l'intel-
[ligence ?
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L'homme ignore son prix. Elle n'habite pas la terre des


[vivants.
L'abîme dit : Elle n'est pas en moi.
Et la mer dit : Je ne la connais pas.
Onne l'achète pas au poids de l'or. Onne l'obtient pas pour
[l'argent le plus pur.
L'or d'Ophir n'en égale pas le prix. Elle surpasse l'onyx et
[le saphir.
Le cristal, l'émeraude ne sont rien auprès d'elle, ni les orne-
[ments les plus beaux.
Le corail et le béryl s'effacent en sa présence. Elle est plus
[belle que les perles de la mer.
Onne la compare pas à la topaze d'Ethiopie. Onne l'échange
[pas pour les tissus les plus précieux. »
Sil'on pense que tous ces témoignages ont plus de 3000 ans
on admettra sans peine que les puissants symboles que
nous portons en nous-même puissent nous émouvoir à la
vue des admirables fleurs de lumière que sont les pierres
précieuses.
A la fin de la Préhistoire, lorsqu'une certaine
interdépendance entre les diverses communautés
humaines s'établit, les gemmes constituèrent l'une
des premières monnaies régulières d'échange entre
les nomades chasseurs et pasteurs et les habitants
des communautés agraires stables, qui commen-
çaient à produire plus de denrées alimentaires qu'ils
ne pouvaient en consommer.
Là encore, ce sont les découvertes archéologiques
qui nous montrent l'importance du commerce, par
l'extraordinaire dissémination des gemmes, à l'aube
de cette grande révolution urbaine qui vit naître
l'histoire. L'amazonite des Indes se rencontrait en
Egypte et à Sumer, l'obsidienne de Milos, d'Arabie,
d'Arménie se retrouvait en Egypte, en Syrie, à
Sumer. Quant au lapis-lazuli d'Afghanistan, il était
partout présent dans le monde antique, on le re-
trouve même dans les tombes des rivages de la mer
Baltique et dans celles de Mauritanie, Très tôt en
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Egypte apparaissent améthyste, cornaline, tur-


quoise, malachite (cette dernière était surtout broyée
pour être utilisée comme fard que les Egyptiens se
passaient sur les paupières). Incontestablement, la
recherche des gemmes a été un important facteur
de la diffusion de la civilisation vers desrégions très
éloignées des premiers royaumes.
Si les gemmes de dureté moyenne et les pierres
d'ornementation se laissaient travailler avec une
relative facilité, on se contentait de polir les faces
naturelles des gemmes de grande dureté. Les pre-
mières servaient à la fabrication d'un grand nombre
de petits objets précieux (scarabées, figurines,
sceaux) et entraient dans la composition des bijoux
d'or, soit taillés sous forme de cabochons, soit sous
forme d'ovoïdes ou de boules percées. Le facettage
proprement dit n'était pratiqué qu'aux Indes, par
des lapidaires surtout soucieux de garder le maxi-
mum de poids aux pierres qu'ils voulaient rendre
plus belles. Mais, comme beaucoup de techniques,
la taille des gemmes s'est lentement améliorée aux
cours des âges, quoiqu'on reste toujours étonné à
l'examen de certains cylindres-sceaux sumériens et
de ces intailles grecques qui révèlent l'étonnante
maîtrise que les Anciens pouvaient avoir dans l'art
de la glyptique. Ils employaient souvent les variétés
du quartz : calcédoines blanches ou bleues, corna-
line, jaspes de diverses couleurs. Pour les camées,
les Grecs préféraient les qualités zonées : onyx,
agates. On connaît d'admirables coupes en sardoine
datant de cette époque.
Apartir de la fin du IV millénaire, on vit peu à
peu se constituer en Orient d'importants trésors.
Les récits bibliques nous donnent une idée de ce
que devaient être les trésors du roi Salomon. Mais
c'est lors des pillages que le monde occidental ap-
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prendra quelle était leur importance (1). Les trésors


de la Rome impériale devinrent une accumulation
insensée de joyaux et d'objets d'Orient. A part
l'émeraude, qui venait d'Egypte et un peu plus tard
del'Oural, les pierres précieuses étaient rares. Rubis,
saphirs et diamants ne se trouvaient qu'aux Indes
(du reste jusqu'au XVII siècle tous les diamants
connus provenaient des Indes). La perle était aussi
d'un prix très élevé, et certaines patriciennes s'en
faisaient des parures qui souvent représentaient une
partie considérable de leur fortune.
Aux premières invasions barbares, ces richesses
émigrèrent à Byzance, jusqu'à ce que les croisés
les pillent au début du XIII siècle lors de la prise
de Constantinople. A cette époque, les trésors des
églises et des abbayes s'enrichirent de façon prodi-
gieuse, et il faudra attendre les conquêtes espagnoles
d'Amérique latine pour voir un semblable déferle-
ment de richesses sur l'Europe.
Au XV siècle, les cours royales et princières
étaient fastueuses, les vêtements d'apparat s'or-
naient de nombreuses pierreries et perles ; il n'était
pas rare de voir à certaines cérémonies des dames
ne plus pouvoir marcher, tellement leur robe était
alourdie de gemmes et de perles. Les portraits des
Valois et ceux des princesses de l'époque élisabé-
thaine sont assez significatifs à ce sujet. Mais tous
ces joyaux étaient peu de chose à côté de ceux
de certains monarques orientaux (qui possédaient,
entre autres, la plupart des gros rubis). Quelques
voyageurs ont rapporté d'incroyables récits sur le
contenu de ces trésors qui changèrent de proprié-
taire plusieurs fois, lors de nombreuses guerres où
(1) Pompée ramena à Rome les trésors de Mithridate et Octave
ceux des Ptolémées après la mort de Cléopâtre.
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le pillage n'était qu'un moindre mal. Ce qu'on voit


aujourd'hui à Téhéran ou à Istamboul prouve que
ces voyageurs des siècles passés n'ont enrien exagéré
ce qu'ils avaient vu.
Les gemmes n'ont pas été que des objets de luxe.
Aucours des âges un grand nombre de pierres excep-
tionnelles ont été engagées par leurs propriétaires,
et les prêts que les banques consentirent alors ont
parfois décidé de l'issue d'une guerre. Toutes les
familles régnantes ont eu des collections de gemmes :
l'Ecrin de France était le plus beau au XVIII siècle;
considérablement appauvri, ce qui reste des joyaux
de la Couronne, après le vol du garde-meuble na-
tional en 1792 et la désastreuse vente publique
de 1887 (1), est aujourd'hui exposé dans la galerie
d'Apollon du musée du Louvre (2). Actuellement,
c'est la famille royale anglaise qui possède le plus
bel ensemble de pierres précieuses.
On ne sait pas ce que les princes indiens conser-
vent encore, mais cependant on sait que, peu après
la seconde guerre mondiale, le nizam de Halderabad
avait pour quelque 300 millions de livres sterling de
perles et de pierres précieuses dans ses trésors.

(1) Dont la plus grande partie émigra aux Etats-Unis.


(2) Naturelle.
toire Quelques pièces ont été déposées au Muséum National d'His-
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CHAPITRE II
ÉLÉMENTS DE GITOLOGIE
ET GEMMOLOGIE ÉCONOMIQUE
I. — Gitologie
Nos connaissances sur la structure interne de la
Terre sont limitées par le manque de moyens directs
d'observation. Cependant, l'interprétation des expé-
riences de géophysique liées à l'observation des
phénomènes volcaniques et sismiques, ainsi que
l'étude des météorites, permet de supposer ce que
peut être l'intérieur de notre planète.
Au centre se trouverait un noyau de fer et de
nickel de 6940 km de diamètre, puis viendraient :
le manteau, 2880 km d'épaisseur, constitué par des
roches ultra-basiques riches en olivine, grenat et
pyroxène, et peut-être, près du noyau, de sulfures ;
et enfin, en surface, la croûte, formée par deux cou-
ches distinctes très minces dont l'épaisseur varie
de 7 km (sous les océans) à 50 km (sous les hautes
chaînes de montagnes) : le sima composé surtout de
roches basaltiques riches en silicium et magnésium ;
et le sial surtout formé de roches granitiques riches
en silicium et aluminium. C'est évidemment cette
partie superficielle de la croûte terrestre que l'on
connaît le mieux, elle est formée de roches érup-
tives (95 %) et d'une petite quantité de roches
d'origine sédimentaire (schistes, grès, calcaires).
Huit corps simples forment près de 99 % de son
poids ; ce sont : l'oxygène (47%), le silicium (28 %),
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l'aluminium (8 %), le fer (5 %), le calcium, le so-


dium, le potassium et le magnésium.
1. Les roches magmatiques formées par d'énormes
forces internes (hautes températures et pressions
élevées) sont le siège de certaines «différenciations »
dont le mécanisme n'est pas encore bien connu
(séparation de liquides non miscibles, séparation
par densité, etc.). On distingue plusieurs types de
gisements liés aux roches éruptives :
Les gîtes d'inclusions, où le minéral se trouve en
inclusion dans la roche sans avoir été particulière-
ment concentré (diamant dans les kimberlites).
Les gîtes deségrégation, où, en général, les silicates
et les oxydes cristallisent en premier lieu, alors que
les minéraux plus volatils se forment au contact des
roches encaissantes.
Les gîtes de pegmatites, très intéressants pour les
500minéraux que l'on y dénombre : béryl, corindon,
tourmaline, topaze, apatite, etc., formés par l'action
de minéralisateurs (bore, fluor, phosphore...) qui
peuvent aussi agir sur les roches encaissantes et
donner naissance aux gîtes pneumatolitiques, impor-
tants pour un certain nombre de métaux et dans
lesquels on peut trouver : corindons et grenats.
Danslesrégionsvolcaniqueslesfumerollespeuvent
activement déposer des minéraux (soufre, hématite).
Lorsque la «différenciation »est à un stade plus
avancé, les solutions plus diluées et plus froides
peuvent former des dépôts hydrothermaux, parmi
lesquels on distingue : les gisements hypothermaux,
formés à grande profondeur et à une certaine tempé-
rature, dans lesquels on peut rencontrer : quartz,
pyroxène, grenat, tourmaline..., les gisements méso-
thermaux, formés à une profondeur et une tempé-
rature moyenne (300°-200°), et les gisements épi-
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COLLECTION ENCYCLOPÉDIQUE
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dirigée par Anne-Laure Angoulvent - Michel
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qui dispose d’une licence exclusive confiée par la Sofia
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