Vous êtes sur la page 1sur 39

MASTER 2 MEEF

Métiers de l'Enseignement, de l’Education et de la Formation

Mention Premier degré

Année universitaire 2021 - 2022

DOSSIER UE 3 DIDACTIQUE DES SCIENCES


SEMESTRE 1
SESSION 1

Prénom et Nom de l’étudiant : Victor HUBERT

Formateur concerné dans les disciplines mobilisées :


M Zaid

Site de formation : Villeneuve d’Ascq


Section : B2
1
REMERCIEMENTS :

Je souhaite tout d'abord remercier l'équipe de l’INSPE, ses intervenants, et plus


particulièrement mon directeur de mémoire, Monsieur Zaid Abdelkarim qui
m'ont apporté non seulement de la théorie mais aussi surtout de l'humilité qui
fait de moi aujourd'hui une autre personne.

Je remercie également mes différents maitres de stage qui m’ont permis de


découvrir le métier d’enseignant sur le terrain.

Toutes ces personnes m’ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances et


par leur questionnement je me sens aujourd’hui plus à même de gérer une
classe.

Je remercie l'ensemble des personnes qui m'ont accompagné (pendant les


stages et hors stage) pour faire vivre ce mémoire

Pour finir je tiens à remercier mes relecteurs.

2
3
Préambule :

Dans le cadre du Master MEEF Professeur des écoles, il nous a été demandé de réaliser un
mémoire de recherche. Ayant une affinité avec les sciences technologiques j’ai donc décidé de porter
mon mémoire de recherche sur la pratique des nouvelles technologies au sein des classes du 1er
degré.

Je me passionne pour les nouvelles technologies depuis mon enfance. En effet ayant grandi dans une
époque où tout s’est développé très rapidement une certaine appétence s’est créée. En grandissant
j’ai pu constater l’importance de ces changements sur notre société, que ce soit au niveau médical,
qu’au niveau de la communication ou encore sur notre comportement en société.

Au vu de mon cursus actuel, il m’a semblé naturel que ma recherche porte sur ce sujet. L’intérêt de
cette recherche est donc de m’enrichir professionnellement et personnellement.

Depuis près de vingt ans nos vies ont drastiquement changé, on peut prendre comme exemple nos
rapports aux autres via les réseaux sociaux. Il est important de signaler que cette recherche n’a pas
pour objectif de faire l’apologie ou à contrario de dénigrer l’apport de ces progrès sur nos vies. Il est
ici question de comment ces pratiques se sont intégrées, ou non, dans nos classes et quels sont ses
apports pédagogiques.

Cet objectif fait aussi sens avec les cinq domaines du socle commun de connaissances, de
compétences et de culture instaurés par l’éducation nationale.

Après deux ans de recherches et de travaux divers sur le sujet avec mes directeurs de recherche, j’ai
pu aboutir à la rédaction de mon projet de mémoire.

Trois axes seront étudiés, le premier étant que ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves
comme une forme d’éducation ludique.
La deuxième portera sur des formats qui évoluent car c’est une nouvelle génération d’enseignants. Le
dernier axe parlera des informations plus précises et donc plus concrètes pour les élèves et les
enseignants.
Pour la deuxième partie nous trouverons les contre-hypothèses pour dans une troisième partie
confronter les idées qui en émergeront.
Il en ressort que ces nouvelles technologies sont utilisées en classe mais pas de la manière que je le
concevais. Les professeurs des écoles se sont certes adaptés à leur nouvel environnement
technologique mais pas de façon sommaire. Leur objectif est de pouvoir donner un enseignement
pédagogique précis, clair et conforme au temps donné par les programmes et le Ministère.

4
Table des matières
Introduction............................................................................................................................................. 6
Partie 1 .................................................................................................................................................... 8
1. Les hypothèses ................................................................................................................................ 8
1.1 Ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves comme une forme d’éducation
ludique ................................................................................................................................................. 8
1.1.1 Les élèves se passionnent plus aux nouvelles technologies ........................................... 8
1.1.2 La motivation des élèves est plus importante grâce ces formats d’apprentissages. ...... 9
1.2 Les formats évoluent car c’est une nouvelle génération d’enseignant ................................ 10
1.2.1 les apports pédagogiques ..................................................................................................... 10
1.2.2 le rôle de l’enseignant .......................................................................................................... 14
1.3 Les informations sont plus précises et donc plus concrètes pour les élèves et les enseignants 15
Partie 2 .................................................................................................................................................. 17
2. Les antithèses ................................................................................................................................ 17
2.1 Ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves que comme un jeu ........................ 17
2.1.1 les élèves n’arrivent pas à dissocier le jeu des apprentissages ..................................... 17
2.2 Les formats évoluent difficilement car c’est une nouvelle génération d’enseignant ........... 18
2.2.1 Difficulté lorsque l’on débute de captiver les élèves ........................................................... 18
2.3 Les informations sont plus nombreuse, difficilement vérifiable et perdent les élèves et les
enseignants ....................................................................................................................................... 19
Proposition de recueil de travail idéal................................................................................................... 20
Partie 3 .................................................................................................................................................. 27
3. Confrontation des deux parties ..................................................................................................... 27
3.1 Confrontation de la Première hypothèse .............................................................................. 27
3.2 Confrontation de la Deuxième hypothèse ............................................................................ 27
3.3 Confrontation de la Troisième hypothèse................................................................................... 28
Conclusion ............................................................................................................................................. 29
Bibliographie.......................................................................................................................................... 31
Annexe ................................................................................................................................................... 32

5
Introduction

Cette année nous venons de fêter les 53 ans d’existence d’internet.

Mon sujet traite de l’utilisation des nouvelles technologies dans la sphère pédagogique et plus
précisément dans les matières scientifiques. Je souhaitais travailler sur ce thème car nous vivons
dans une société qui évolue sans cesse. Pour moi il est important d’inclure aussi ces nouvelles
technologies dans les méthodes pédagogiques.

Il est d’autant plus important et pertinent que j’ai grandis avec ces nouvelles technologies, elles font
partis de mon quotidien depuis ma naissance. En effet j’ai vu l’amélioration des téléphones portables
jusqu’au smartphone d’aujourd’hui. J’ai vu aussi l’arrivé d’internet dans les domiciles, ainsi que les
consoles de jeux vidéo et la démocratisation des ordinateurs à tour puis portable.

En ce sens la pédagogie a évolué elle aussi, nous ne pouvons enseigner de la même manière qu’il y a
dix ou vingt ans. Ce ne sont plus les mêmes enjeux politiques, économiques ou sociétaux. Il est donc
normal que l’enseignement se modifie en implantant des outils technologiques. Au sens large, je
pense que toutes ces nouveautés technologiques sont importantes et nous ont permis de nous
améliorer. Beaucoup d’entre elles ont eu des dérives, par exemple le harcèlement se passe aussi sur
internet. Mais peut être qu’en apprenant aux élèves à utiliser correctement ces outils ses dérives
s’en retrouveront probablement amoindri.

Pour la jeune génération, elle est confronté très tôt à ces nouveautés. Tous ces produits « high tech »
sont la depuis bien avant leur naissance et apprennent à s’en servir rapidement. Ils nous imitent car
nous sommes souvent sur nos téléphones ou nos ordinateurs. Il apparait évident qu’ils s’interrogent
sur nos pratique et veuillent nous copier. Les adultes instaurent des faits et gestes que l’enfant
reproduit.

En effet les élèves aussi évoluent et ne ressemblent pas aux générations précédentes et ne peut donc
pas être « éduqués » de la même manière. Les élèves des générations du futur s’intéressent aussi à
ses avancées technologiques et les inclure en classe me semble pertinent. Sachant qu’à notre époque
les enfants ont autant de connaissance sur les objets connectés (tablette, téléphone…) que peuvent
l’être certains adultes.

Voici une définition possible du terme nouvelle technologie fait par Wikipédia : Les « nouvelles
technologies » désignent des domaines très évolutifs et des techniques diverses, pouvant rendre plus
accessible les rapports entre les Hommes et les machines : au sens large, toute la « haute
technologie».

Cependant ce sujet a été complexe à étudier. En effet j’ai été surpris car c’est un thème qui ce fait
assez rare dans les écoles. Que ce soit dans les écoles de stage en Master 1 ou en Master 2, j’ai
constaté que l’apprentissage des sciences à l’école se faisait différemment de ce que je pensais. En
effet les sciences se font certes dans le respect des programmes et de la démarche scientifique
d’investigation, mais (dans les classes observées) les technologies n’y faisaient pas toujours sens. Il y
a plusieurs raisons à cela qui seront détaillées tout au long de ce sujet de recherche.

6
Constatant l’absence de ressource scientifique pour certaines données, je n’ai pu me concentrer que
sur un seul niveau en particulier, j’ai étudié ce thème sur plusieurs cycles de classe.

Ce domaine est donc présent dans de nombreux secteurs. L’intérêt de ce mémoire de recherche se
porte sur le milieu scolaire et plus précisément sur les sciences.

Mon angle d’attaque s’intéressera à la problématique suivante :

En quoi l’émergence des nouvelles technologies (application, logiciel…) permettent-elles de


développer l’apprentissage des sciences à l’école primaire ?

Cet objectif fait aussi sens avec les cinq domaines du socle commun de connaissances, de
compétences et de culture instaurés par l’éducation nationale.

Après deux ans de recherche et de travaux divers sur le sujet avec mes directeurs de recherche, j’ai
abouti à la réflexion puis à la rédaction de mon projet de mémoire.

Hypothèses :

- Ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves comme une forme d’éducation ludique
- Les formats évoluent car c’est une nouvelle génération d’enseignants
- Les informations sont plus précises et donc plus concrètes pour les élèves et les enseignants

C’est 3 hypothèses vont nous permettre de construire cette étude, et de pouvoir affiner mes
recherches. Ces conjectures seront aussi la base de mon plan d’étude.

Dans un premier temps nous considérerons ces hypothèses comme valide, dans un second temps
nous utiliserons les contre-exemples de ces hypothèses. Nous finirons cette étude par une
confrontation des deux parties pour en exploiter des pistes de réflexion.

7
Partie 1
1. Les hypothèses

1.1 Ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves comme une forme
d’éducation ludique
Ma première conjecture est de prouver que les élèves s’approprient plus facilement les
apprentissages grâce à des technologies qui sont dans une forme qui leur est familière. Tout d’abord
avant d’expérimenter ces hypothèses en classe, il nous faut étudier les fondements scientifiques de
ses conjectures.

1.1.1 Les élèves se passionnent plus aux nouvelles technologies


Question de base : Les élèves se passionnent plus aux nouvelles technologies

Lors de mon second stage de master 2 au mois de mars j’ai été attitré en classe de grande section et
de moyenne section (18 GS et 6 MS) en observation. Dans cette classe j’ai pu donner un cours croisé
entre les sciences et les arts plastiques.

D’après l’album «Toujours rien ? » (couverture en annexe) nous avons observé le développement de
la graine. Dans l’album, monsieur Louis plante une graine en décrivant les étapes. Tout d’abord il
creuse un trou très profond, puis met la graine, remet la terre, la tasse et pour finir l’arrose. Les
enfants avaient connaissance de l’album. De ce fait la séance commence par un rappel de l’album
s’ils s’en souviennent. Après quelques réponses nous sommes allé devant le TBI de la classe et avons
regardé une vidéo (sur YouTube lien en annexe) recitant l’album.

Ainsi tous les élèves se sont remémorés l’histoire du livre. Je leur ai demandé comment on peut
planter une graine, est ce que cela se fait rapidement ?

Les réponses attendues : il faut creuser un trou / il faut bien entourer la graine de terre / bien tasser
le trou / Arroser la terre / et attendre.

Certaines réponses attendues n’ont pas été dites tout de suite et certaines de leur réponse étaient
erronées. De ce fait il a été regardé certains passages de la vidéo pour valider ou invalider nos
réponses. Ensuite nous sommes passés à un atelier d’art ou les élèves devaient représenter un Mr
Louis en dessin d’abord puis en collage après.

Pour l’atelier de représentation Mr louis en collage j’accompagne pour le groupe des moyens, après
relecture de l’histoire avec l’album en main. L’activité consiste à recoller quatre images de l’album
dans le bon ordre (image représentant les différentes étapes de la germination, creuser, planter
etc…). J’ai constaté une certaine lassitude des élèves pour le suivi de l’histoire car non seulement ils
s’en souvenaient très bien mais c’était un moment moins interactif qu’avec la vidéo. Néanmoins la
réalisation de l’activité s’est déroulé correctement. Les acquis sur la graine ont été bien retenus des
élèves.

Même si les élèves sont souvent stimulés à la compréhension de la lecture par les albums (entre
autre) avoir utilisé le TBI a démontré que les apprenants avaient une certaines familiarité avec ce
type d’apprentissage. Je peux émettre comme hypothèse que les élèves avaient un plus grand intérêt
avec le TBI qu’avec une lecture classique.

8
Cet exemple caractérise l’intérêt que porte les élèves sur ce type d’apprentissage.

1.1.2 La motivation des élèves est plus importante grâce ces formats d’apprentissages.
En amont il nous faut préciser ce qu’est la détermination. La motivation est un construit central des
théories de l’apprentissage. Bien qu’il existe de nombreux autres facteurs pouvant justifier la
réussite, elle semble en effet en être un des meilleurs prédicteurs (Dweck & Elliot 1983).

Vallerand et Thill en 1993 considèrent la motivation comme un « Concept hypothétique représentant


des processus physiologiques et psychologiques » (Vallerand & Thill 1993), la motivation est définie
comme le tenseur des forces d’origine interne et externe, dirigées ou non par un but, qui influencent
un individu sur le plan cognitif, affectif ou comportemental (Pintrich & Schunk 1996 ; Karsenti 1998).

Elle est un processus qui agit sur le déclenchement, la direction, l’intensité, la persistance et la
fréquence de comportements ou d’attitudes (Karsenti 1998).

En psychologie cognitive, la motivation à la réussite est fonction du désir de l’individu (ses attentes),
de son sentiment d’efficacité personnelle, et du renforcement ou de l’appui qu’il trouvera dans son
environnement social (Pintrich & Schunk 1996) ; elle est donc une caractéristique individuelle de
l’apprenant. Elle se définit comme un continuum qui va d’un extrême, l’amotivation, à un autre, la
motivation intrinsèque (qui vient de l’individu lui-même), en passant par la motivation extrinsèque
(qui provient de l’environnement extérieur à l’individu).

Le principe de motivation est un thème qui a connu nombre de recherche. Les chercheurs
psychologue Decy et Ryan l’ont représenté via le schéma suivant :

Pour notre sujet de recherche, la motivation peut se traduire par une nouvelle manière d’apprendre.
Une façon d’enseigner qui est tournée vers les écrans (ordinateur tablette etc…) et ou la
manipulation est plus facile (TBI).

La motivation extrinsèque est ici très prononcée car les élèves sont nés avec ces nouveautés
technologiques.

Pour preuve j’ai réalisé un sondage à main levé dans une classe de CM1 – CM2 de 27 élèves sur leur
pratique. Tout d’abord j’ai voulu connaitre le nombre d’écran qu’ils pouvaient avoir à leur domicile.
Par écran je compte les tablettes, les ordinateurs, les télévisions ou encore les téléphones

9
(smartphones). Il en est ressorti que tous les élèves avaient au moins 2 écrans ou plus chez eux, 6
d’entre eux dépassaient les 5 écrans.

Je leur ai ensuite demandé la nature de leur pratique, ludique scientifique, recherche. Sur l’ensemble
des 27 élèves seulement un tiers utilise ces technologies pour s’informer le reste est essentiellement
pour les réseaux sociaux et les jeux.

Cela est corroboré par le tableau en annexe ; Synthèse des équipements TIC à la maison et de
l’utilisation d’internet1. On peut y voir que la France est bien au-dessus de la moyenne concernant les
possessions d’écran à la maison.

En interrogeant leur pratique en classe tous les apprenants se sentent beaucoup plus investis dans la
tâche quand ils apprennent via des vidéos, des recherches internet ou encore en mécanique (robot).

Concernant les sciences, l’école étant généralement peu équipée, l’utilisation de ces nouvelles
technologies est assez restreinte. Cependant ils utilisent certains logiciels quand ils vont en salle
informatique comme Calculatice, ou encore CERISE2. Ce dernier logiciel est une base de données
comportant des « jeux » et vidéos sur la reproduction des plantes. Le reste des sciences est
essentiellement effectué de manière « traditionnelle » avec un fichier papier et quelques vidéos.

1.2 Les formats évoluent car c’est une nouvelle génération d’enseignant

1.2.1 les apports pédagogiques


Pour ma recherche j’ai lu plusieurs articles concernant ce sujet pour pouvoir, dans ce dossier poser
des hypothèses et étayer si possible ma problématique.

Pour se faire nous partirons de la question de base : Quel est l’apport au niveau pédagogique de ces
nouvelles technologies ?

Pour cela j’ai choisi d’orienter mes recherches sur les deux articles suivants :

- « Usage des nouvelles technologies pour étudier les apprentissages scolaires et les favoriser »,
Enfance3 , 2015

- « Les effets de l'usage des technologies d'information et de communication en formation


d'enseignants, sur la construction des postures professionnelles », Geneviève Lameul, 2008

Ce sont tous deux des articles scientifiques qui abordent ces nouveautés sous des angles différents et
complémentaires. Ces articles aideront tout d’abords à préciser la question de base.

1
Recherche mené par L’OCDE, Connectés pour apprendre ?LES ÉLÈVES ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Programme international pour le suivi des acquis des élèves
2
Données recueillis en début d’année, de ce fait seulement les CM1 de l’année dernière le connaissent et l’on
utilisé. Mais c’est une activité prévu par l’enseignant.
3
Fondée en 1948 par Henri Wallon et Hélène Gratiot-Alphandéry, Enfance est l'une des seules revues
scientifiques de langue française consacrées au développement de l'enfant dans ses aspects sensoriel, moteur,
cognitif, émotionnel, social et langagier.

10
Texte 1

Cet article apparait dans le livre Enfance et a été écrit par plusieurs professeurs chercheurs, Céline
Clavel, Leonor Philip, David Antonio Gómez Jáuregui, Stéphane Padovani, Jean-Claude Martin.

Les auteurs s’interrogent sur l’usage des nouvelles technologies dans la recherche sur les
apprentissages scolaires ainsi que dans leurs apports en termes de contrôle du dispositif
expérimental. Leur interrogation se porte également sur le développement des connaissances sur un
modèle de l’apprenant, et de développement d’outils tel que les plateformes d’e-learning.

L’exemple qu’ils prennent pour étayer leur propos est un site de e-learning sur l’anglais et non pas
les sciences. Cependant si j’ai choisi de travailler sur leur revue c’est en partie parce qu’ils abordent
des sujets en détails (comme la dimension neurologique des enfants) que l’on ne retrouve pas dans
d’autres articles.

Tout d’abord, il nous faut poser la question sur ce qu’est une plateforme (ou un site) d’e-learning.
C’est une plateforme proposant des cours réalisés (généralement) par des personnes travaillant dans
les métiers de l’enseignement. L’exemple le plus parlant et le plus récent serait le site LUMNI, qui a
mis à disposition gratuitement, pour les élèves et professeurs, plusieurs sujets de cours permettant
d’approfondir et de consolider l’enseignement abordé en classe (notamment pendant la pandémie).

L’article commence son analyse par détailler les utilisations de ces nouvelles technologies dans le
domaine expérimental et ces améliorations sur l’observation d’un sujet.

Le premier point d’appui sur lequel se basent les auteurs est l’observation des processus cognitifs et
émotionnels d’un sujet lors de la résolution de problème. Via les expériences de Rossi en 1997 ils
s’appuient pour sur plusieurs points de mesures. Le temps requis, le nombre et la nature des erreurs,
le taux d’erreur et le niveau d’une tâche, sont les facteurs à prendre en compte. Cependant sur un
site d’e-learning on peut aller plus loin dans les facteurs avec notamment « les actions de
l’utilisateur, leurs durées, et leurs séquentialités ». Des mesures de comportement sont aussi
étudiées comme l’expression du visage et les changements de posture peuvent être aussi
intéressants à étudier. Ces mesures ont déjà été testées par d’autres chercheurs notamment Abrilian
en 2005. Ces tests sont beaucoup plus précis qu’à notre époque et permettent d’observer plus de
détails.

Ce ne sont que quelques données qu’il nous est maintenant possible de recueillir avec un maximum
de précision suite aux avancés technologiques. L’électromyographie faciale (EMG faciale) est peut-
être l’avancée qui va nous permettre à l’avenir de déterminer si une méthode de travail fonctionne
et comment l’améliorer. En effet cette méthode consiste à mesurer les réactions musculaires faciales
rapides, celles que l’on ne peut capter à l’œil nu.

C’est notamment grâce à ces avancées sur les expérimentations que l’on peut comprendre comment
fonctionne l’Homme en situation d’apprentissage ou de problème.

Ces protocoles sont importants car ils permettent de travailler sur les processus cognitifs (mémoire,
attention, raisonnement). En effet pour mesurer l’apport d’une méthode d’enseignement il faut
vérifier si elle s’intègre bien avec le processus de pensée. Dans l’expérience de Craig (2004) les
résultats montrent des corrélations entre l’état affectif de l’apprenant et l’apprentissage. C’est-à-dire
que les sujets apprennent mieux lors d’un exercice qu’ils apprécient faire (peut être un exercice
ludique). Pour ce faire dans cette expérience, des étudiants ayant des lacunes en littérature ont

11
interagi avec le dispositif AutoTutor4 pour améliorer leurs connaissances en littérature. Lors de cette
expérience les chercheurs se sont penchés sur diverses variables comme l’ennui, la frustration ou
encore la surprise. Ces résultats montrent une corrélation entre le degré d’apprentissage et ces
variables. En somme l’apprenant intègre plus ou moins bien la tâche qui lui est demandée en
fonction de ces états.

Leur expérience avait pour objectif de détecter automatiquement les comportements d’approche et
d’évitement des apprenants. C’est-à-dire, de comprendre comment et pourquoi un apprenant
adhère ou non à un exercice. L’expérience se fait via une webcam qui va capter les expressions
faciales des sujets. Ainsi trente-trois étudiants ont été testés sur le logiciel de langue « talk to play ».
Dans cette expérience les élèves participeront à plusieurs taches interactives. Chacune de ces taches
leur attribuera un « feed back » positif ou négatif en fonction de leur réponse.

Le résultat nous montre que plus un élève est anxieux à cause d’une mauvaise réponse plus il aura
tendance à éviter les situations à problèmes.

Pour revenir sur la question de base, sans aller jusqu’à tester les élèves, les enseignants peuvent se
fier aux résultats obtenus dans cette expérience. En effet avec ces résultats ils peuvent comprendre
avec précision les attendus des élèves ainsi que leur comportement durant la tâche à effectuer.

Nous pouvons modifier cette question, en se demandant « Comment intégrer en classe dans ses
séances les nouvelles technologies ? »

Texte 2

Geneviève Lameul est une maitresse conférencière sur les sciences de l’éducation à Rennes.
Elle a écrit la revue scientifique « Les effets de l'usage des technologies d'information et de
communication en formation d'enseignants, sur la construction des postures professionnelles »,
publié en 2008 dans Science5 . Cet article fait réfléchir sur la formation de ces technologies au sein du
personnel pédagogique. L’article se concentre sur les TIC et les exploitent afin de découvrir comment
ils ont été intégrés dans la pédagogie actuelle et quelles sont les postures enseignantes à adopter.

Tout d’abord, les technologies de l’information et de la communication ou TIC, ce sont les techniques
liées à l'informatique, l'audiovisuel, les multimédias, ou encore Internet.

4
Autotutor est un tuteur informatique entièrement automatisé qui simule les tuteurs humains et peut
entretenir des conversations avec les apprenants en langue naturelle.
5
Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes

12
Schéma représentant les TIC :

Les postures enseignantes sont une ressource qui se présente comme un outil d’analyse des
manières langagières et cognitives de s’emparer d’une tache précise. Une posture va être utilisée par
l’enseignant quand il fera face à sa classe et l'adaptera en fonction de la situation. Cette méthode
pédagogique nous vient de Dominique Bucheton, professeure honoraire des Universités. Il existe
cinq postures comme une posture de contrôle qui a pour objectif d’installer un cadrage des activités
pour que toute la classe avance au même rythme.

Dans le cadre de la théorie sociocognitive de Bandura en 1997, les résultats de cette expérience
explique que le fonctionnement humain résulte de l’interaction entre différents facteurs
(environnementaux, comportementaux…). Dans l’article scientifique de Geneviève Lameul, elle veut
appréhender l’usage de ces plateformes d’informations et de formations (TIC) sur notre
comportement humain. Elle estime que cela peut induire une variation sur des facteurs personnels
comme des évènements survenue sur le plan affectif ou cognitif.

Sa recherche est essentiellement concentrée sur les enseignants de l’IUFM de Bretagne de 2002 à
2005. Le nombre de sujet se concentre sur les enseignants utilisant une plateforme pour travailler
collaborativement à distance ce qui équivaut à 143 professeurs-stagiaires de collège et lycée en
anglais et en sciences de la vie et de la Terre).

L’approche de cette expérience consiste à une comparaison entre les différentes utilisations de ces
systèmes de travail par les professeurs. Les résultats de cette expérience ont pu définir dix portraits
qui seront comparés entre eux.

Les résultats amènent les réponses suivantes. Au même titre que des enseignements traditionnels, il
y a bien eu changement de posture au cours des divers enseignements.

Grace à l’utilisation du questionnaire de Pratt, distribué en amont et en aval de la formation, on


découvre un changement dans l’intensité des croyances et des intentions qui fondent l’action en
2004/2005 (48 % de progression et 39 % de régression). Dans une disposition plus classique de cours

13
les changements de posture se font moindres et l’on trouve une progression de 53% et 40 % de
régression durant la même année.

Il est à noter que les résultats sont les mêmes durant l’année 2003/2004, pour les formations dites
classiques.

Il faut en conclure que l’usage des TICE6 dans la pratique professionnelle enseignante a un impact
mineur sur la construction d’une posture professionnelle. On ne peut cependant pas nier que ces TIC
jouent un rôle ne serait-ce que l’élargissement du champ d’analyse des professeurs. C’est-à-dire
porter un regard différent sur des facteurs « nouveaux » et qui sont en interaction comme les
facteurs environnementaux, comportementaux et personnels (Bandura, 1997).

Ils en avaient conclu à l’époque de l’expérience que les TICE n’avaient pas ce pouvoir de
révolutionner l’enseignement comme ils le pensaient. Cependant quand serait-il aujourd’hui ?

En effet maintenant bon nombre d’enseignants utilisent ses TICE surtout dans cette période avec les
cours à distance. La pratique enseignante aurait évoluée même si ce n’est pas encore acquis pour
tout le monde dans la communauté scientifique. Cependant il est à noter qu’aujourd’hui comme au
moment de cet article, ces technologies n’avaient pas induit un bouleversement dans les
programmes. Au contraire plusieurs sites sont en accord avec les programmes et présente du
contenu pouvant les compléter. L’exemple le plus marquant durant cette pandémie est le site
LUMNI.

Pour répondre à la question de base qui était « Comment intégrer en classe dans ses séances les
nouvelles technologies ? ». Nous pouvons affirmer que cette intégration en classe se fait de plus en
plus naturellement par le biais d’activités, de logiciels ou de cours complémentaires.

1.2.2 le rôle de l’enseignant


Du point de vue de l’enseignement, ce changement se traduit par le passage de la profession
d’enseignant à celle de consultant, dont le rôle est essentiellement celui de l’intermédiation entre les
apprenants et l’objet d’apprentissage. Dans le cadre de ce paradigme, les enseignants deviennent
entre autre des médiateurs entre le savoir et les apprenants, des ponts facilitant les apprentissages,
des entraîneurs, des collaborateurs dans la réussite des élèves, des instigateurs de développement
ainsi que des créateurs d’environnements pédagogiques7 (adapté de Tardif 1998). Cette pluralité de
rôle fait sens avec l’adaptabilité que doit avoir un professeur des écoles.

Ils doivent donc accompagner les apprenants à identifier leurs besoins propres selon leurs
spécificités individuelles et à fixer après négociation des objectifs d’apprentissage raisonnables, c’est-
à-dire tenant compte de ces spécificités individuelles et des contenus du programme. En ce qui
concerne l’évaluation, ils doivent être à même de fournir à l’apprenant des moyens de s’auto-évaluer
et d’être capable d’effectuer une évaluation qualitative de ses progrès, en assurant un suivi tout au
long de l’apprentissage.

Les nouveaux courants pédagogiques mettent donc l’accent sur des apprentissages : de haut niveau,
en ce sens que les élèves utilisent leur savoir pour analyser, comprendre et résoudre des problèmes
plutôt que pour se rappeler simplement des faits (lien avec la démarche scientifique que l’on trouve
en science). On retrouve aussi des apprentissages basés sur l’autonomie. Les élèves peuvent

6
TICE signifie Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement.
7
Adapté des travaux de Tardif chercheur pédagogue notamment sur les TIC,1998.

14
appliquer leurs connaissances et leurs compétences, sur différents sujets et en communiquant avec
les autres au sein d’un groupe de travail.

1.3 Les informations sont plus précises et donc plus concrètes pour les élèves et les
enseignants

Maintenant nous pouvons nous interroger sur : Comment cette pratique influe sur le développement
de l’apprentissage des élèves en classe de science.

Rappel de la problématique : En quoi l’émergence des nouvelles technologies (application, logiciel…)


permettent-elles de développer l’apprentissage des sciences à l’école primaire ?

Texte :

« Les machines à enseigner », Éric Bruillard

« Développer des pratiques d’enseignement des sciences et des technologies : selon quels critères et
dans quelle perspective ? », Christine Couture, Liliane Dionne, Lorraine Savoie-Zajc et Emmanuelle
Aurousseau

« De nouvelles compétences à développer chez les élèves du primaire en sciences et technologies :


pratiques et possibilités », Pruneau, D., Kerry, J., Langis, J. & Léger, M.T. (2013)

« TIC et apprentissage des sciences : promesses et usages », Éric Bruillard, Vassilis Komis et Thérèse
Laferrière

« Didactique des sciences et ergonomie pour l'innovation grâce aux technologies mobiles
d'apprentissage », Odile Martial, Jesus Vazquez-Abad

La science est l’une des matières la plus concernée par ces nouvelles technologies. Tous ces textes
s’accordent sur l’utilité des nouvelles technologies et leurs utilisations en milieu scolaire. Cette
question de : « comment aborder ces technologies » est souvent abordée en pédagogie. En effet il
existe un effet néfaste de ces nouvelles pratiques. Le cas des écrans sur les jeunes enfants fait grand
débat chez les scientifiques. La lumière bleue émise par ces écrans (ordinateur, tablette…)
perturberait les hormones du sommeil et favoriserait un état d’éveil. On lui prête aussi des effets
négatifs sur la vision. Le gouvernement a lancé des campagnes de sensibilisations concernant ces
potentiels danger, notamment avec le slogan « les écrans, ce n’est pas avant trois ans ».

Cependant l’accès à ces outils numérique, hors établissement scolaire, est beaucoup plus accessible
aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Notre société est de plus en plus numérisée grâce aux avancées
technologiques et scientifiques. De ce fait les enfants sont constamment entourés par ces outils
technologiques. D’autant plus que les jeunes personnes sont souvent plus à l’aise avec ces
technologiques que leurs parents ou grands-parents.

Précédemment, on a étudié les accès de plus en en plus facile à internet, il faut cependant savoir que
cette accès peut être difficile et dépendant du lieu où l’on se trouve. Certains endroits sont coupés
de ce réseau (zone blanche), sans aller dans les extrêmes, les campagnes ou autre zones rurales sont
restreints au niveau de leur connexion (encore à l’ADSL).

15
Depuis maintenant plusieurs années, nous sommes entourés par les nouvelles technologies. Elles ont
modifié notre quotidien et ont façonné de nouveaux comportements chez l’Homme. Cet essor
industriel et technologique n’est donc pas sans conséquence pour notre société. De plus en plus de
personnes dépendent de ce que qualifient certains scientifiques comme l’avancée majeur de notre
époque. Cependant ces avancées majeures se heurtent aussi à des problèmes. C’est un fait nous ne
captons pas internet de la même façon en campagne que dans les grandes villes. En effet la densité
des métropoles et autres grandes villes ont créé le besoin de « vie connectée ». Généralement dans
les zones rurales, le développement est ralenti et se restreint au métier agricole qui ne peuvent se
développer qu’en marge des grandes villes. Ces dernières bénéficient de plus d’attention de la part
des distributeur (Free, Orange, Sfr…). Dans ces villes la clientèle des 20-35 ans est le plus importante.
Pourtant cela tend à changer et les opérateurs soucieux de toujours plus se propager ont fait de leur
accessibilité en zone rurale leur campagne marketing. C’est essentiellement vrai en ce moment mais
de plus en plus de personne commencent à préférer la campagne plus calme au détriment de la ville.

Cela fait partie de ce que l’on appelle « la fracture numérique ».

Une fracture numérique est le terme employé pour désigner les inégalités aux accès technologique
et numérique des personnes. En effet l’UFC Que Choisir8 a mené une expérience en 2017 qui a révélé
que 7,5 millions de Français sont privés d'une connexion de qualité à Internet. Cette étude est un
moyen de mesurer cette fracture numérique. En France il existe la loi N°2009-1572 du 17 décembre
2009 qui vise à lutter contre cette inégalité numérique.

Il y aurait un certain intérêt des élèves lorsque l’on travaille avec ces outils car cela leur rappelle ce
qu’ils ont à la maison. C’est à ce point que l’on outrepasse les droits de l’école car un enseignant ne
peut se permettre d’imposer une éducation à un élève. Prenons le cas d’internet, il faut avoir
conscience qu’il y existe des dérives mais que les élèves ne connaissent ni ne les comprennent. C’est
là que l’éducation à la maison est primordiale. Pourtant c’est maintenant au programme depuis
2018, qu’il est possible en classe d’interpeller les élèves sur ce qu’il faut faire et ne pas faire sur
internet, comme harceler quelqu’un sur les réseaux sociaux. En France il existe la loi N°2009-1572 du
17 décembre 2009 qui vise à lutter contre cette inégalité

Pour développer les apprentissages les enseignants redoublent d’ingéniosité et de créativité pour
construire plusieurs supports à leur cours. On peut prendre la frise chronologique en histoire, ou aux
maquettes pour représenter le système solaire. Pour rester dans le domaine de l’astronomie, avec un
ordinateur on peut directement montrer aux élèves à quoi ressemble les représentations de l’espace
en 3D. De telles méthodes paraissent plus concrètes pour les élèves et peuvent leur permettre de
mieux comprendre. Cependant cela se ferait aux dépends de la manipulation d’élément concret,
aspect important dans les apprentissages.

Cela nous ramène à comment pourrait-on intégrer ces nouvelles technologies dans les classes et en
quoi font elles développer, en bien ou mal, l’apprentissage scolaire.

8
L’Union Fédérale des Consommateurs Que choisir est une association loi de 1901 créée en 1951 elle a pour
objet d'informer, de conseiller et de défendre les consommateurs. (Wikipédia)

16
Partie 2

2. Les antithèses
Pour cette seconde grande partie nous allons prendre des contres exemples de mes hypothèses. Cela
servira à vérifier si mes hypothèses ce sont valables. Ma première conjecture est de penser que ces
nouvelles technologies seraient bénéfiques aux élèves car elles sont plus ludiques et familières. Si
nous prenons le contraire de cette théorie alors un élèves peut percevoir ces technologie comme
trop familière et ne pas pouvoir se détacher du côté « jeu » et ne pas comprendre l’intérêt des
apprentissages.

2.1 Ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves que comme un jeu

2.1.1 les élèves n’arrivent pas à dissocier le jeu des apprentissages


Dans la première partie, j’ai démontré les bienfaits du côté ludique des nouvelles pratiques
d’enseignement. Cependant dans cette seconde partie je souhaiterai partir de la question de base
suivante : les élèves arrivent-ils réellement à apprendre sans être accaparés par cette forme de jeu ?

Pour cette interrogation nous allons nous pencher sur deux exemples concret que j’ai observé dans
deux classes différentes. Le premier exemple s’est tenu en classe de CM1 lors d’un stage
d’observation en Master 1. La deuxième situation s’est produite en stage d’observation en grande
section en Master 2.

En CM2 les enfants se sont essayés à la programmation et à la mécanique de mouvement via le robot
« Blue Bot ». La programmation et la séance type pour le robot se trouve en annexe.

Le professeur a en amont expliqué le fonctionnement du robot aux élèves et a décrit les différentes
séances qu’ils allaient être amenés à réaliser.

Dans cette séance les apprenants devaient sur une feuille A3 en groupe réaliser un programme pour
que le robot ait un parcours un tracé. L’objectif d’une séance comme celle-ci est de comprendre les
bases du fonctionnement du robot et pouvoir réaliser un programme fonctionnel.

La séance c’est bien déroulée mais le professeur a dû reprendre les élèves plusieurs fois pour capter
leur attention car certains avaient plus tendance à prendre cela pour un jeu (côté ludique, sans
écouter la consigne) et non pour un apprentissage.

On peut se faire la réflexion, qu’il faut avoir dans son cadre de travail un objectif final très précis et
très clair pour les enfants. Afin qu’il ne se détourne pas de leur tâche principale.

Ce type de robot existe sous plusieurs formes (souris abeille etc...), pour la deuxième situation de
classe le robot s’appelle beebot.

Les grandes sections ont eu lors de mon stage d’observation une activité similaire. Etant en grande
section ils n’ont pas eu à écrire de programme. Cette activité s’est faite en groupe (atelier dirigé)
pour que chaque enfant puisse manipuler le robot. Le fait est que plusieurs enfants ont après un

17
moment joué avec le robot comme il joue avec leur petite voiture ou leur robot chez eux ou durant le
temps d’accueil. L’enseignant a dû à plusieurs reprise capter l’attention des élèves.

Cela étant les séances se sont bien déroulées et les enfants comme les professeurs ont atteint leurs
objectifs.

La similarité de ces 2 séances est la perte d'attention et la dérive des élèves. Cependant avec un
cadre précis l'objectif de chaque atelier a été atteint.

2.2 Les formats évoluent difficilement car c’est une nouvelle génération
d’enseignant

2.2.1 Difficulté lorsque l’on débute de captiver les élèves


Pour un jeune enseignant débutant l’une des plus grandes difficultés est de réussir à avoir un rythme
de classe adéquat pour maintenir l’attention des élèves. Les activités réalisées et le cadre de travail
sont alors très important car ce sont eux qui vont maintenir un certain ordre dans la classe. Pour y
arriver les conseils les plus fréquents donnés aux nouveaux professeurs sont surtout de faire des
cours simples et de ne pas « aller trop loin ».

Ces nouveaux enseignants prennent d’abord leur marque avec des activités qui ont déjà fait leur
preuve, par exemple faire pousser des graines pour étudier la germination au cycle 2 et 3.

Il s’est donc installé une certaine « méfiance » vis-à-vis des nouvelles technologies car même si il
existe des formations sur le sujet. En revanche peu de professeurs les mettent en place dès le début.
De plus vouloir introduire un autre type de contenus avec ces nouvelles technologies demande
beaucoup de changement et de travail en amont. Dans un premier temps l’efficacité s’en trouve
réduite.

Cela est souvent dit lors de réunion et de discussion que j’ai pu avoir avec l’ensemble des professeurs
rencontrés jusque présent.

C’est pourquoi j’ai pu observer l’utilisation de TBI, de vidéo ou de tablette lors des APC (activités
pédagogiques complémentaires). Cependant les activités bien qu’intéressantes ne portaient pas sur
le domaine des sciences mais plus sur l’écriture, les graphèmes, ou les nombres.

Une autre critique qui est beaucoup employée contre ces nouvelles technologies est que l’enfant
n’est plus réellement acteur mais spectateur sans lien n’y avec les autres, n’y avec la compétence
travaillée.

En effet lors d’enseignements l’élève peut être amené à simplement appuyer sur un bouton ou juste
écouter une voix qui lui explique certains détailler du cours. Mais de ce fait l’élève à une posture
passive, il n’est plus acteur de son travail, de sa leçon.

18
2.3 Les informations sont plus nombreuse, difficilement vérifiable et perdent les
élèves et les enseignants

La difficulté ici est de contredire l’hypothèse que j’ai fourni lors de la partie précédente. En effet
malgré mes investigations, les informations dictées par les nouvelles technologies sont fiables. En
effet certains logiciels qui ont été cités précédemment sont régit par l’éducation nationale,
(Calculatice par exemple). En science les élèves sont amenés à chercher expérimenter sur des sujets
et des questions que l’enseignant va leur poser. Cependant ces réponses nous les connaissons grâce
aux avancés des différents chercheurs. De ce fait en ayant recours à des logiciels ou des sites internet
fait pour l’enseignement, les informations sont précises, justes et ne perde pas les élèves ou les
professeurs.

D’après mes recherches plusieurs sites ou aides pédagogiques utilisant les nouvelles technologiques
se renouvellent en fonction de l’actualité (faits scientifiques) et des programmes. En exemple cité
dans ce mémoire il y a Stelarium ou encore Cerise.
Bien entendu il existe des erreurs d’informations sur divers sites mais ceux qui sont le plus utilisés et
ceux mis en avant par le ministère se présentent de façon clair pour ne pas entraver les
apprentissages.
Suite à mes recherches infructueuses je vais valider l’hypothèse qui est que « Les informations sont
plus précises et donc plus concrètes pour les élèves et les enseignants ».

19
Proposition de recueil de travail idéal
Dans l’idéal, ce sujet s’inscrirait dans un contexte de cycle 3 avec des CM2. Si cela est le cas pour
l’année prochaine, j’aimerais diffuser un questionnaire. Mais suite à mes diverses recherche sur le
sujet j’ai changé mes investigations.

En effet par manque d’information et de personnel qualifié sur ce thème j’ai modifié mon projet
initial. Malgré mes questions à l’ensemble de du personnel pédagogique je n’ai eu que très peu de
réponses satisfaisantes. Dans l’entourage que je me suis confectionner durant ces deux dernières
années j’ai constaté que ce sujet de recherche est très restreint et peu réellement abordé dans les
classes. De ce fait mes hypothèses au nombre de 5 ont été réduite à trois par manque d’information.
J’ai principalement eu un travail de recherche sur des articles scientifiques à réaliser car plus concret
et apportant plus d’éléments pertinents à cette recherche.

Je pense que cette recherche peut s’accomplir pleinement à plus grande échelle. A cet égard ce
thème de mémoire est assez récent et nombre de recherche reste encore à faire, ce qui explique le
manque de données.
Je tenais à laisser mon recueil de travail tel que je l’avais préparé pour peut-être un jour poursuivre
cette recherche.

Ce questionnaire serait à destination des enseignants du cycle 3 utilisant au moins un ordinateur sur
leur lieu de travail. Ce questionnaire serait à choix multiples avec des réponses multiples.

Le thème sera l’utilisation en classe de nouvelles technologies (logiciel, TBI, application…). Les
questions porteront sur la préparation des séances, « Utilisez-vous des sites d’information comme
LUMNI pour compléter la préparation des séances ? », mais aussi pendant la séance. J’interrogerais
sur la posture de l’enseignant, si elle change par rapport à d’habitude, si l’enseignant doit s’adapter à
un problème (connexion, moyen de l’école très bas etc…).

Un retour sur les élèves sera aussi demandé, si les élèves sont attentifs ou au contraire ont
complètement décroché du cours. A la fin du questionnaire il sera demandé une représentation de la
satisfaction de ces nouvelles technologies aux enseignants. Une ou plusieurs interviews peuvent être
aussi envisagées. Les mêmes thèmes et questions seront abordés. Cependant l’analyse des
interviews sera différente des questionnaires.

Pour l’hypothèse 1 ; Ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves comme forme de jeu
La numérisation des contenus s’accélère dans le domaine pédagogique comme en témoigne le
succès croissant des cours en ligne. Ainsi les nouvelles technologies du multimédia et d’Internet
permettent d’accéder à distance à des ressources et à des services ainsi qu’à des collaborations et
des échanges en temps réel. Cela ouvre la voie à une pédagogie nouvelle mettant à profit leurs
fonctionnalités. Enfin une démocratisation de l’accès aux supports interactifs tels que les tablettes
est observée.
En questionnant ma classe il s’est avéré que tous les élèves possèdent au moins 1 écran chez eux. Par
écran j’entends tout type d’accessoire numérique comme les ordinateurs, les téléphones, les
tablettes etc…

20
Ces outils sont pour eux un moyen de « détente », en effet ils les utilisent pour jouer à des jeux,
regarder des émissions ou pour aller sur les réseaux sociaux. De ce fait avoir accès à des outils
similaires à l’école renvois au côté ludique.
Cependant l’usage d’ordinateur ou de tablette à l’école à un objectif pédagogique et on ne peut les
utiliser comme bon nous semble en classe. Dans ces stages que j’ai constaté que les tablettes étaient
toutes restreintes à des applications pédagogiques.
En continuant ce raisonnement l’utilisation de cette nouvelle technologie peut être une désillusion
pour l’élève. L’intérêt qu’il a pour la tâche à effectuer peut alors diminuer très vite.

Le meilleur exemple en terme d’application serait Calculatice, instauré par l’éducation nationale ce
logiciel est accessible au classe de tout âge à partir du CE1 et permet un apprentissage suivi et
ludique des mathématiques. En autre exemple le programme issu d’un collectif de professeur
Stellarium permet aux élèves de percevoir les mouvements de la planète lors des cours d’astronomie
aux cycle 3. Ce genre de logiciel peut réussir à capter l’attention des élèves qui ont plus de difficulté à
percevoir ce genre de concept abstrait.

Pour valider ou invalider cette hypothèse il faudrait pouvoir la tester en classe avec le logiciel
Stellarium qui appartient au domaine des sciences, et questionner les élèves après la séance pour
savoir si cela leur a été bénéfique. En comparaison je souhaiterai aller dans une classe ou
l’enseignement de l’astronomie est plus « traditionnel » et interroger les élèves sur leur perception
de l’espace pour savoir si la compréhension de l’espace est la même dans les deux classes.

Pour les questions posées aux élèves :


- Qu’avez-vous appris aujourd’hui ?
- Qui peut me réexpliquer à quoi sert le logiciel ?
- Est-ce que ce logiciel Stellarium vous a aidé à comprendre le cours ? et pourquoi ?
Il ne sera pas nécessaire d’interroger l’entièreté de la classe. Un groupe varié et hétérogène d’élève
devrait pouvoir apporter des réponses concrètes.

Leur cahier de science ainsi que leur évaluation seront à prendre en photo, pour pouvoir analyser les
liens fait entre le cours/évaluation avec l’apprentissage sur cette séance.

Pour les hypothèses 2 et 3 ; « Les élèves se passionnent plus aux nouvelles technologies » et
« Les formats évoluent car c’est une nouvelle génération d’enseignant », elles peuvent se traiter de
façon assez similaire. Effectivement ces deux questionnements sont plus basés sur un fait social, les
jeunes sont plus à l’aise avec la technologie.
Selon la dernière étude de Blink Learning sur l’utilisation des nouvelles technologies dans
l’enseignement, plus de 65 % des enseignants affirment que l’utilisation de la technologie motive les
élèves.

Concept médiatique et un peu fourre-tout, le terme « nouvelles technologies » n’a pas de définition
propre ou universel. Lorsqu’on interroge les jeunes sur cette question, ils citent d’emblée les
technologies de l’information et de la communication : Internet, le réseau wifi, la téléphonie mobile
Les jeunes sont 77%9 à citer les technologies de l’information et de la communication et seulement
20% d’entre eux citent d’autres technologies. Le constat est identique lorsqu’on interroge les jeunes
sur les innovations techniques majeures de ces dix dernières années. Le fait est que les jeunes

9
selon une étude de l’institut Kervegan

21
générations grandissent avec ces innovations. La nouvelle génération de professeurs aussi à grandi
avec ces technologies, banalisant leur utilisation.
Les générations précédentes étaient à peine sensibilisées à l’arrivée d’internet, la programmation
etc…
Force est de constater l’impact que peut avoir l’arrivée de ces progrès technologiques dans nos vies.

L’aspect positif de ces deux hypothèses permet d’intégrer ces nouvelles technologies (application,
logiciel, matériel) dans les apprentissages actuels. Effectivement nous travaillons plus facilement
avec les thèmes qui nous passionnent qu’un thème qui nous fait défaut.
Pour travailler sur ces deux hypothèses, je partirai sur un questionnaire pour les enseignants se
situant dans une certaine tranche d’âge, entre 25 et 35 ans. Je ne dis pas que les enseignants plus
âgés sont hermétiques à ces nouvelles pratiques, mais je pense qu’ils sont une minorité. Bien
évidemment que le questionnaire pourra s’ouvrir à d’autre tranche d’âge si jamais la tranche d’âge
choisie n’est pas concluante.
Cela permettra de vérifier si oui ou non un lien vers ces nouvelles pratiques est fait via une
génération de personnes qui ont grandi avec.

Cependant j’en viens à me poser la question : Est-ce que c’est pertinent de traiter ce genre de
question dans ce mémoire ?
En effet ces deux interrogations s’apparentent plus à de la sociologie. Ma recherche se base
spécifiquement sur les applications, les logiciels (entre autre) qui sont déjà mis en place dans la classe
et dans les cours de science. Je me focalise aussi sur leur impact que ces dernières ont sur les
apprentissages. De ce fait, bien que je trouve ces deux questions pertinentes je ne les développerai
et me concentrerai sur les autres hypothèses qui me semble plus appropriées à ce mémoire de
recherche.

Les informations sont plus précises et donc plus concrètes pour les élèves et les enseignants.

Le point important des enseignants en élémentaire est de « savoir tout faire », d’être polyvalents.
Cependant certains sujets nous passionnent moins et l’on ressent une certaine gêne à enseigner
cette matière. A moins de décloisonner avec un(e) collègue et de lui demander d’enseigner cette
matière, il nous faut une solution. Avec l’accès à internet qui est quasi illimité pour presque tous les
citoyens, les informations sont légions.
Certains sites se sont spécialisés dans ce domaine, on peut citer l’exemple de Wikipédia.
Bien entendu il faut être vigilent aux informations véhiculées sur internet, les informations pouvant
être faussées, voir déformées.

Il est donc nécessaire, dans l’enseignement de toujours se référer au Bulletin Officiel et au


programme dans la construction de ces apprentissages. Cela n’empêche pas de pouvoir agrémenter
ces cours avec ces propres recherches sur des sites spécialisés (astronomie, l’électricité etc…). le
principe d’internet est aussi sa réactivité aux nouvelles informations. Il est facile d’être informé en
temps réel . En reprenant l’exemple de l’astronomie, avec les voyages sur Mars des différents robots
et sondes, les découvertes et/ou analyses sont quasiment en simultanée.

22
Ces compléments d’informations sont importants et nous permettent de retenir l’attention des
élèves plus facilement.
En partant de ce principe si l’on implante les logiciels et programmes dans nos enseignements ceux-ci
devront en théorie être plus précis que certains manuels vieillissant ou même certaines informations
inchangées dans les programmes.
Le point de discorde pourra être dans le fait que dû à notre positionnement d’enseignant polyvalent
certaines informations vues dans des programmes spécialisés sont trop complexes. Cette complexité
pourra désorienter les élèves voir l’enseignant lui-même s’il ne maitrise pas correctement ces
informations.

Par exemple en travaillant sur le documentaire de la chaine RMC découverte10 concernant les
différentes échelles du système solaire. Les élèves comprennent via les différentes expériences et
manipulations de l’équipe du film, les surprenantes échelles du système solaire. Plusieurs notions
sont abordées et cette vidéo trouve écho dans la représentation mentale que ce fait un élève sur
l’espace. Cependant avant de présenter cela à la classe l’enseignant doit préparer sa vidéo.
Pour cela il doit se poser la question sur la durée de la vidéo, doit -il tout montrer ou seulement des
passages, quels passages, ou doit-il faire durer cette vidéo tout le long de la séquence et ne montrer
que des morceaux choisis à chaque notion abordée lors des séances ?
Le professeur doit se pencher sur la pertinence des informations données dans cette vidéo. Il faut
faire attention aux chiffres donnés pour comparer avec ceux présentés dans les manuels, dans les
programmes. Les élèves vont s’interroger sur ce sujet et remettre en question le sens de cet
apprentissage, voir se laisser dépasser par cette notion trop abstraite.
Pour vérifier cette hypothèse je consacrerais un temps avec mon binôme pour avoir son avis sur la
représentation des matières scientifiques et quels outils il utilise. Cet entretient se base sur l’avis
d’un enseignent qui utilise déjà des représentations plus imagées depuis longtemps avec ces élèves.
J’aimerai réaliser au moins deux ou trois entretiens pour avoir des informations plus diversifiées.
Dans ces interviews il faudrait qu’une personne soit défavorable à l’idée d’implémenter de telle
pratique dans ses cours. Grâce à ces deux points de vue nous pourrions valider ou invalider
l’hypothèse.

Questions en vue de l’interview :

- Depuis combien de temps enseignez-vous ?

- La pratique des sciences est-elle un enseignement complexe à pratiquer ?

- Comment pratiquez-vous ces apprentissages ?

- Utilisez-vous des moyens dits de nouvelles technologies (applications, logiciel, matériel) pour ces
enseignements ? si oui lesquels ?

- Qu’est-ce qu’ils apportent (ou pas) selon vous ?

10
Titre : Tailles, distances et gigantismes dans l’Univers :[Documentaire complet fr] 2017 ;Chaine youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=kXLu7Vzy0a8

23
- Envisagez-vous l’évolution des manières d’apprentissages dans cette matière ? Si oui lesquels ?

- SI il faut changer certaines pratiques d’enseignement en sciences qu’est ce qui selon vous doit
changer ?

L’enseignement utilise des logiciels et autres programmes . Il est d’actualité d’inclure cela dans les
apprentissages. L’interprétation se fera grâce aux résultats obtenus ainsi que les cours dispensés.
Je prendrais en exemple ces évaluations et les cahiers des élèves (si possible).
Cela permettra de vérifier le niveau attendu des élèves, y a-t-il plus d’élèves qui ont acquis les
notions abordées ou inversement y en a-t-il moins ?

Je regarderai également la structure des cours et notamment porterai mon attention sur la
démarche scientifique (notion importante qui structure les apprentissages en science). On pourra
valider cette hypothèse si par l’enseignement proposé, l’élève crée des stratégies via des outils pour
comprendre les apprentissages. C’est le domaine 2 du socle commun de connaissances et de
compétences.
Autre élément à analyser sera les différentes traces écrites des élèves. Elles permettront d’observer
si les informations apportées sont plus précises et si cela fait une différence pour les élèves.

Pour la dernière hypothèse ; Ces nouvelles technologies favorisent certains aspects de


l’enseignement, mais en délaissent d’autres, devrait aussi faire l’objet d’une interview.

L’usage des technologies de l’information et des communications (TIC) en classe est maintenant bien
implantée, notamment grâce aux plates-formes d’enseignement telles que WebCT, Moodle or Sakai
(dans l’enseignement supérieur) ou encore à Calculatice ou même l’ENT (en premier degrés).
Toutefois, ces ressources ont leur revers : non seulement elles nécessitent un investissement notable
de l’enseignant, mais elles peuvent aussi se révéler un obstacle à l’acquisition d’un processus
cognitif, si l’on cède à une illusion de facilité. Les élèves risquent en effet de se perdre dans un dédale
d’outils et de documents de qualité inégale.
Les moyens de créer des connaissances et d'y accéder ont été révolutionnés par les nouvelles
techniques d'information et de communication.
Il s'agit tout d'abord de l'utilisation de l'informatique comme procédé de traitement de l'information
(étymologiquement, d'ailleurs, le mot informatique lui-même évoque l'application de l'électronique
au traitement de l'information).

Celle-ci, a d'abord été employée, de façon frontale, comme outil de gestion, de calcul puis de
documentation (à partir du stockage et de la consultation d'ensembles organisés de données).
L'évolution technologique a fait ensuite de l'ordinateur une machine personnelle, communicante et
multimédia.
De nouvelles architectures décentralisées d'accès à l'information se sont développées, d'abord
localement ; puis, avec Internet, mondialement (avec la généralisation du modèle client-serveur) ;
tandis que, dans le même temps, de nouveaux modes de communication et d'échanges de données
(visioconférences, courrier électronique...) faisaient leur apparition.

24
Mais il est nécessaire de rappeler que la machine n'est qu'un instrument au service d'activités
intellectuelles qu'elle ne peut pas, par elle-même, exercer (acquisition de connaissances et
d'expériences, formation initiale et continue, exploitation d'un capital de savoir et de culture,
recherche et innovation...).
Par cela je veux dire par là qu'un « capital humain » très riche, d'un côté, caractérisé par un haut
niveau de formation, de recherche, d'expérience et de culture et d'un autre côté, en instruments
techniques modernes et variés, ne sont ni l'un ni l'autre suffisants.
Pourtant maintenant grâce aux outils numériques, il est possible de traiter et de transmettre tout
volume d’informations quel qu’il soit, de manière immédiate. Prenons exemple de l’ENT, il nous sert
principalement à faire passer des informations assez rapidement aux élèves et à leur parents.

La technologie facilite la communication de toute la communauté impliquée dans l’enseignement :


l’équipe de l’école ou de l’université, le personnel enseignant, les familles ou les élèves eux-mêmes.
Dans le monde virtuel, il est possible de créer des environnements de travail et des communautés
éducatives pour partager des expériences et des bonnes pratiques qui améliorent la progression des
apprenants. En effet si vous utilisez Classroomscreen ou encore Stellarium l’environnement de travail
va changer, les informations seront plus fluides et faciles d’accès. A l’inverse juste écrire une notion
au tableau et l’effacer quelque temps après peut être plus compliquer à reprendre pour des élèves
La facilité qui existe aujourd’hui pour la communication permet de suivre les tendances du progrès
pédagogique.
Le matériel pédagogique et les outils numériques contribuent à rendre le processus d’enseignement-
apprentissage plus motivant et à améliorer le climat de la classe. De plus, ils permettent à chaque
école ou université une plus grande flexibilité et une personnalisation du contenu en fonction des
besoins de chaque élève ou étudiant.
Les enseignants ont l’opportunité d’accompagner et de guider les élèves dans leurs premiers pas
numériques pour inculquer des critères, développer leur capacité critique et en général enseigner
comment faire bon usage du monde en ligne. En effet cela est même inclus dans les programmes. Le
domaine 3 en fait état aussi, construire les élèves pour qu’ils deviennent citoyens de ce monde avec
tous les outils en main. En prenant exemple sur le thème communiquer d’un bout à l’autre de la
planète en géographie, les élèves sont amenés à étudier les dérives des réseaux sociaux.
Généralement ce thème s’accompagne d’une séance qui montre le harcèlement via internet que
peuvent subir certaines personnes et les malversations et pièges que peuvent représenter internet
(arnaques, fraudes, harcèlement, fraude…).

Le fait est que j’ai encore peu d’expériences dans le domaine de l’enseignement. Concrètement je ne
dispose pas encore de tous les éléments nécessaires pour pouvoir valider cette hypothèse. Même
après plusieurs recherches sur le sujet il me manque certains éléments concrets pour pouvoir
travailler dessus.
Pour ce faire une interview me parait aussi le bon moyen pour comprendre les dérives que peuvent
engendrer ces enseignements.

Cette interview pourra s’inclure avec la précédente, en voici les questions :


- Devoir instaurer une telle méthode d’enseignement (les nouvelles technologies), demande-
elle plus d’effort ?
- Pensez-vous être plus efficace en classe ?
- Faites-vous des compromis au sujet des apprentissages ?

25
- Qu’est ce qui change par rapport aux années ou vous ne les utilisiez pas ?

Dans la même optique que les hypothèses précédentes, un comparatif des premiers cahiers d’élèves
ainsi que ceux actuels pourra être intéressant à étudier et apportera des pistes de réflexions
nouvelles sur le sujet. Il sera intéressant de mettre ces changements en comparaison avec l’évolution
des programmes et des programmations.
En effet en science depuis les programmes de 2016 , l’apprentissage fonctionne grâce à la démarche
expérimentale d’investigation. Cette dernière permet aux élèves de s’accaparer le sujet en exploitant
des hypothèses sur des sujets. Hypothèses dont l’élève est à l’origine, il rédige et réalise également
un protocole pour valider ou invalider ces conjectures.
Sur ce point on peut constater que l’utilisation des nouvelles technologies est un surplus pas
forcément nécessaire. En effet en prenant l’exemple de la germination des plantes en Science et Vie
de la Terre (SVT), l’élève travaille avec des observations sur un être vivant qui « grandit ».

Rappel de la problématique : En quoi l’émergence des nouvelles technologies (application, logiciel…)


permettent-elles de développer l’apprentissage des sciences à l’école primaire ?

Le développement technologique a eu un impact sur nos vie en général de ce fait elle a fatalement
un impact sur la façon d’enseigner aux élèves. Pour l’instant dans l’attente des résultats et des
différentes analyses je partirai de ce postulat.

26
Partie 3

3. Confrontation des deux parties


Cette dernière partie nous permettra de trouver les premières pistes de réflexion sur la
problématique en confrontant nos hypothèses et les contre hypothèses.

3.1 Confrontation de la Première hypothèse


Pour rappel ma première hypothèse est : Ces nouvelles technologies sont perçues par les élèves
comme une forme d’éducation ludique. Par cela j’entends que l’enfant apprend mieux via des
manipulations ludiques et que les outils technologiques actuels permettent également d’apprendre
efficacement.
Postulat qui semble logique mais auquel j’ai pu trouver des contre-exemples. Dans ma première
partie j’ai amené le fait que la concentration des élèves était importante. Nous sommes la plupart du
temps plus motivé et plus intéressé par des choses que l’on connait et que l’on maitrise. Vient
ensuite le fait que les élèves s’intéressent avant même l’école aux nouvelles technologies.
En effet dans mes exemples, les enfants démontrent un intérêt plus important quand il s’agit
d’utiliser les robots, les ordinateurs ou le TBI. J’ai démontré aussi que la fracture numérique ne joue
pas un rôle si important dans la motivation des apprentissages. Des enfants peuvent se sentir
délaissés ou perdus vis-à-vis de ces nouveaux outils. Mais le but de l’école est de non seulement leur
apporter des éléments qu’ils ne peuvent pas forcement avoir chez eux mais aussi de leur faire
pratiquer pour adhérer aux exigences du monde de demain.
Pourtant en contre-exemple j’ai observé que la concentration des élèves se dirige automatiquement
vers « jeu » et non par les apprentissages. De ce fait on perd tout l’intérêt pédagogique de ces outils.
Ces derniers deviennent des obstacles à l’enseignement.
Cependant je me suis aperçu qu’un cadre de travail avec des objectifs précis et clair aide à la
concentration des élèves sur l’activité.
L’intérêt ,que montre les élèves pour ce style d’apprentissage et aux regards des résultats des
séances données, démontre une réelle envie des élèves de vouloir apprendre de cette manière. Par
cette confrontation je peux affirmer cette hypothèse.

3.2 Confrontation de la Deuxième hypothèse


Ma deuxième conjecture étudiait des formats qui évoluent car c’est une nouvelle génération
d’enseignants.

Dans la pratique des sciences à l’école, les élèves expérimentent ce qu’ils ne peuvent réellement
faire chez eux. Avec ces nouvelles technologies c’est devenu plus accessible, surtout de nos jours ou
ces outils sont de plus en plus répandus dans les foyers. Pour ce faire en classe on réalise une
démarche scientifique. Elle permet de mettre les élèves au cœur des apprentissages, se sont eux qui
agrémentent ou composent la séance, via des hypothèses, des protocoles, des expérimentations et
des conclusions. Grâce à ces nouvelles technologies les élèves retrouvent ces séances chez eux, ou
même approfondir les certaines expériences non réalisable en classe. Stelarium et Cerise sont deux
logiciels permettant aussi d’aller plus loin dans l’expérimentation sans avoir le matériel nécessaire.

27
Dans la partie une j’ai également observé qu’en implantant ce type de pratique l’enseignant change
de posture et se doit d’avoir plusieurs rôles. En effet l’enseignant ne peut pas juste dire à ses élèves
de regarder un écran et la séance est faite. Non, l’enseignant doit stimuler leur esprit via des
questions, des interrogations sur le sujet. Dans le texte 2 de Geneviève Lameul, l’auteur avait conclu
que les TIC à l’époque de sa recherche en 2008 n’avaient pas changé la posture d’enseignement.
Aujourd’hui on pourrait se dire que ces TIC ont un impact un peu plus important. Les différents rôles
que l’enseignant va porter au cours d’une séance de science avec ou sans ces outils devrait rester
similaire. Cependant il ne doit pas y avoir un relâchement parce que l’on utilise ces TIC au contraire il
faut savoir faire vivre sa séance aux élèves. C’est ce point ci que j’aborde en contre-exemple dans la
partie deux. Il est admis que lorsque de l’on débute qu’il est parfois compliqué d’adopter les
différentes postures enseignantes (D. Bucheton) au bon moment. Si à cela vient se rajouter
l’utilisation de TIC auquel l’enseignant n’a pas l’habitude ou n’est pas à l’aise, la tache devient ardue.
Même si la nouvelle génération de professeur est sensibilisée à ses différents usages, elles sont
néanmoins une charge de travail supplémentaire pour un jeune enseignent est important est ne peut
être réaliser au début de sa carrière.

Avec le confinement la manière d’enseigner a changé, et même si les professeurs se sont adaptés
avec les cours à distance les écarts de connaissance ne se sont pas réduits entre les élèves. Ce qui me
permet d’affirmer que se reposer entièrement sur les nouvelles technologies pour enseigner n’est
pas une bonne solution. L’enseignant doit se montrer créatif lors de telles contraintes.

Lors de mes différents stages et expériences dans les écoles, je n’ai pas pu réellement faire de
distinction entre jeune enseignant ou enseignant plus expérimenté sur ces nouvelles technologies. Il
s’est avéré que chaque enseignant indépendamment de son expérience utilise les TIC de façon très
simple. Néanmoins il est important de rappeler qu’utiliser des nouvelles technologies dans ses cours
se fait par le travail en amont et l’assurance que l’on a acquis durant sa carrière.

En ce sens l’hypothèse n’est pas validée car les enseignants déjà en place évoluent aussi et n’ont pas
attendu que des nouveaux professeurs arrivent dans le métier pour le faire.

3.3 Confrontation de la Troisième hypothèse


Les informations sont plus précises et donc plus concrètes pour les élèves et les enseignants.
Sans réel contre argument sur cette partie je peux affirmer cette hypothèse. Il est important de noter
que sur le site d’Eduscol une rubrique sur comment utiliser le numérique à l’école, y est dédiée (lien
en annexe). Cela confirme aussi l’envie du gouvernement d’implanter ce type de pratique dans les
écoles actuelles.

28
Conclusion

Ce mémoire avait pour ambition de connaitre et comprendre en quoi les nouvelles technologies
impactent les apprentissages à l’école primaire.

Pour commencer il m’a fallu identifier ce que sont les nouvelles technologies et ce quelles
regroupent. Il est important aussi de savoir quels outils se retrouvent en plus grand nombre dans les
classes, pour comprendre ces enjeux et le contexte dans le lequel ils évoluent.

Pour pouvoir répondre à la problématique je me suis centré sur trois hypothèses. La première
consiste à savoir si les élèves considèrent ces outils comme des apprentissages bénéfiques car ils
sont ludiques et familiers. Ma seconde hypothèse se concentre sur les enseignants de la nouvelle
génération qui seraient plus à même d’avoir recours aux nouvelles technologies. . Ma dernière
conjecture porte sur l’authenticité des informations se trouvant dans ces TIC.

En axant mes recherches sur ces hypothèses j’ai pu obtenir certaines ébauches de réponse. En effet
au vu de mes diverses expériences j’ai pu constater que l’intérêt des élèves étaient nettement
supérieur quand il s’agissait de travailler avec ces outils. Et ceux même en grande section, ou leur
curiosité les poussent à vouloir tout essayer. Je n’exclus pas le fait qu’il faut être attentif à leur
utilisation, un enseignant doit toujours être présent et ne pas laisser le matériel faire à sa place. La
place de l’enseignant notamment dans une leçon de science est très importante. C’est lui qui amorce
les différentes questions sur lesquels les élèves vont devoir raisonner.

Au regard de cette recherche l’enseignant, qu’il soit dans le métier récemment ou depuis plusieurs
années, peut avoir la même approche concernant ces technologies. En effet le ministère de
l’éducation de la jeunesse et des sports via son site Eduscol amène de plus en plus d’aides pour que
les professeurs implémentent ce type de pratique dans leur classe.

Je peux répondre à la problématique posée en début de mémoire.


Rappel de la problématique : En quoi l’émergence des nouvelles technologies (application, logiciel…)
permettent-elles de développer l’apprentissage des sciences à l’école primaire ?

D’après l’éducation nationale : « 9 enseignants sur 10 reconnaissent les bénéfices pédagogiques du


numérique et l’utilisent pour préparer leurs cours dans le 1er degré11 ». Le développement
technologique a eu un impact sur nos vie en général de ce fait elle doit fatalement avoir eu un
impact sur la façon d’enseigner aux élèves.
Lors de mes recherches et discussions avec le corps enseignant, beaucoup s’accordaient sur ce point.
En revanche très peu l’utilise. On pourrait se demander si il y a une bonne manière de l’utiliser, et sa
temporalité dans la journée une certaine heure, un certains moment.
Les nouvelles technologies sont bien plus implantées dans notre système éducatif que ce que j’aurai
pu croire. Cependant cette émergence en science est très restreinte, les cours de sciences
permettent déjà la découverte de nombreux thèmes sans forcément avoir recours à ces outils. Ces
même cours demandent beaucoup de préparation en amont. Il est difficile à placer dans l’emploi du
temps déjà surchargé avec les autres matières. Mais nombres de logiciels que j’ai cités dans cette
recherche peuvent aider et apportent un complément dans l’apprentissage.

11
Donnée précisé sur le site de l’éducation nationale ; https://www.education.gouv.fr/l-utilisation-du-
numerique-l-ecole-12074

29
Cette émergence des nouvelles technologies apporte une aide aux apprentissages en science, mais
ces dernières sont trop réservées.

Au vu de ce sujet de recherche j’ai pu constater que les nouvelles technologies sont encore trop peu
présentes en science pour l’instant. Cependant force de constater qu’elles sont malgré tout
présentes dans l’école en général. En prenant l’exemple de l’ENT12, qui il y a cinq ou six ans
n’intéressait n’y les professeurs, n’y les apprenants et encore moins leurs parents. Pourtant
aujourd’hui il est devenu l’un des principaux liens entre la famille et l’école. En maternelle les
professeurs l’utilisent comme un second cahier de vie, les parents pouvant voir les différentes photos
de leurs enfants en activité grâce à la fonction « blog ». Le fait que l’application est une
fonctionnalité « agenda » permet aussi un meilleur suivi des devoirs par les parents (en majorité).

94% des départements ayant lancés des projets d'ENT dans le 1er degré à une échelle très variable
(de la commune à l'académie) ; plus de la moitié de ces projets sont en phase de réalisation
Ce qui nous pousse à me demander si l’intérêt de ces améliorations technologiques ne serait pas plus
centré sur la vie à l’école13.

Le plus productif est d’essayer de comprendre les changements et de profiter des opportunités qu’ils
nous offrent. Si un jeu Pokémon nous aide à enseigner et à apprendre les verbes anglais, ce sera bien
mieux que de passer des heures à mémoriser une page. Et, comme le dit Miguel D ’Addario14 : “Les
livres changeront de format ou de forme, mais ils ne disparaîtront jamais. »

On pourrait aussi se demander si ces outils technologiques aident au sens large aux développements
de l’école et dans la relation école – parent.

12
Sigle de Espace numérique de travail, espace permettant aux élèves et aux enseignants de consulter et
d'échanger des contenus. Dictionnaire Le Robert
13
Selon le site du ministère de l’éducation
14
Auteur de livre en sociologie

30
Bibliographie
Texte 1 : « Usage des nouvelles technologies pour étudier les apprentissages scolaires et les favoriser»
Céline Clavel, Leonor Philip, David Antonio Gómez Jáuregui, Stéphane Padovani, JeanClaude Martin
(2015) ; https://www.cairn.info/revue-enfance-2015-1-page-15.htm

Texte 2 : « Les effets de l'usage des technologies d'information et de communication en formation


d'enseignants, sur la construction des postures professionnelles », par Geneviève Lameul (2008)
https://www.cairn.info/revue-savoirs-2008-2-page-71.htm?contenu=resume

Autres textes :
« Développer des pratiques d’enseignement des sciences et des technologies : selon quels critères et
dans quelle perspective ? », Christine Couture, Liliane Dionne, Lorraine Savoie-Zajc et Emmanuelle
Aurousseau

« Les machines à enseigner », Éric Bruillard

« TIC et apprentissage des sciences : promesses et usages », Éric Bruillard, Vassilis Komis et Thérèse
Laferrière

« Les plus-values des TICE au service de la réussite », Eduscol,


https://eduscol.education.fr/chrgt/docs/PlusValuesTice_exemples.pdf

« De nouvelles compétences à développer chez les élèves du primaire en sciences et technologies :


pratiques et possibilités », Pruneau, D., Kerry, J., Langis, J. & Léger, M.T. (2013)

« Didactique des sciences et ergonomie pour l'innovation grâce aux technologies mobiles
d'apprentissage », Odile Martial, Jesus Vazquez-Abad

« Programmer blue bot pour approcher des notions mathématiques », https://www.pedagogie.ac-


aix-marseille.fr/upload/docs/application/pdf/2018-02/blue_bot_c3-3-final.pdf

«Connectés pour apprendre ? les élèves et les nouvelles technologies ; Synthèse des équipements TIC
à la maison et de l’utilisation d’internet »
https://www.oecd.org/fr/education/scolaire/Connectes-pour-apprendre-les-eleves-et-les-nouvelles-
technologies-principaux-resultats.pdf

sites internet :
« L’utilisation du numérique à l’école » : https://www.education.gouv.fr/l-utilisation-du-numerique-l-
ecole-12074

Vidéo :
Mr Louis, film d'animation adapté de l'album « Toujours Rien », YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=85q8AFRwgkM

Tailles, distances et gigantismes dans l’Univers :[Documentaire complet fr] 2017 ;Chaine YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=kXLu7Vzy0a8

31
Annexe
Démarche expérimentale d’investigation (document Éduscol) :

Couverture de l’Album « Toujours Rien »

32
33
Répartition des connaissances et compétences technologiques dans le socle commun :

34
Synthèse des équipements TIC à la maison et de l’utilisation d’internet

35
L’apprentissage facilité, Éduscol :

36
Le cadre de référence des compétences numériques, 5 domaines de compétences :

37
Programmes, domaines du socle commun de connaissances et de compétences :

38

Vous aimerez peut-être aussi