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(SYNTHESE PERSONNELLE)
AVEC L’AIDE DES DOCUMENTS WORD ET POWERPOINTS DE M. SAUSSEZ
AINSI QUE MES PROPRES NOTES ET CELLES D’OLSEN COLLINE
CLÉMENT-ROCHAN SHOEIBI
UMONS BAB1
2020-2021
SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
1.1 Le cœur
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Le sang veineux arrive dans l’atrium droit par la veine cave supérieure et la veine cave inférieure.
Le sang veineux qui se trouve dans les parties au-dessus du diaphragme, se retrouve dans la
veine cave supérieure et inversement pour le sang se trouvant en-dessous. Le sinus veineux
ramène le sang veineux provenant du cœur lui-même.
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Ce sang passe au travers de la valve tricuspide et arrive dans le ventricule droit. De là il se dirige
vers le tronc pulmonaire via les valves du tronc pulmonaire (valvules pulmonaires).
Le tronc pulmonaire se divise en deux artères : artères pulmonaires droite et gauche. Ce sont les
seules artères de tout le corps qui transportent du sang veineux.
Le sang maintenant oxygéné par son passage dans les poumons, revient par les veines
pulmonaires dans l’atrium gauche, elles sont au nombre de 4 : 2 veines pulmonaires droites
(supérieure et inférieure) et 2 veines pulmonaires gauches (supérieure et inférieure). Les veines
pulmonaires sont les seules veines de tout le corps qui transportent du sang artériel.
Le sang artériel traverse la valve mitrale et arrive dans le ventricule gauche. De là il franchit la
valve aortique et se retrouve dans l’aorte où il se séparera dans les différentes artères pour aller
dans les membres inférieurs ou supérieurs.
Les différentes valves citées permettent de cloisonner les différents compartiments. Les 2 valves
atrio-ventriculaires : la tricuspide et mitrale ; les 2 valves « artérielles » : valve du tronc
pulmonaire et valve aortique. Leur rôle principal est un rôle d’anti-reflux. : empêcher le sang de
retourner dans l’atrium pour les valves atrio-ventriculaires et dans les ventricules pour les valves
pulmonaires (artérielles). Par exemple, si une partie du sang venait à revenir dans les atria, une
insuffisance cardiaque s’observerait. Car le débit allant dans la bonne direction serait moindre
amenant un apport insuffisant de sang oxygéné dans les tissus et organes. Le rôle de ces valves
est donc d’optimaliser le rendement (en termes de quantité
de sang par battement) du cœur.
Les contractions
La systole est la
période où le cœur se contracte. Les valves
tricuspide et mitrale sont fermées, les valves
pulmonaires et aortiques sont ouvertes.
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Bien qu’une pression élevée en systole soit anormale, elle est moins dangereuse qu’une en
diastole. La pression diastolique est la tension de base. Cela veut dire qu’importe l’état dans le
cœur sera, la pression minimum et continue sur tout le système sanguin sera celle de la diastole.
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Ici le péricarde est ouvert pour que l’on puisse voir le cœur, c’est un revêtement qui permet
habituellement de le protéger.
Le cœur situé au milieu du thorax et sa pointe est orienté vers le bas à gauche. En
conséquence, le poumon gauche sera un peu plus petit que le poumon droit. On appelle cette
médiane : médiastin. L’œsophage, la trachée, … en font partie.
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Face postéro-supérieure
La base du cœur est occupée principalement par les deux oreillettes (atria), la droite et la gauche.
On voit arriver dans l’oreillette droite les veines caves supérieure et inférieure, et aussi dans 4
veines pulmonaires à la face postérieure de l’atrium gauche.La base du cœur est donc constituée
par ces deux atrium et l’abouchement de ces 6 veines.
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Atrium droit
Le muscle du ventricule est plus important que celui de l’atrium car il doit travailler plus.
L’épaisseur du ventricule droit est moins importante que celui du ventricule gauche.
La paroi interne des oreillettes est plutôt lisse l’exception des muscles
pectinés (pectinate muscles) et l’auricule (auricle) qui est un
prolongement en forme de doigt.
La paroi postérieure est lisse et relie les veines caves entre-elles, on parle alors du sinus veineux.
La paroi antérieure est une communication avec le ventricule droit et contient la valve tricuspide.
La paroi médiale présente une zone plus mince qu’on l’appelle la fosse ovale. Antérieurement,
cette fosse était d’un trou : le trou de botal qui relie les deux atriums. A la naissance elle se
referme et formera la fosse qui sera plus fine que les tissus aux alentours.
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A partir de l’atrium droit, le sang va passer dans le ventricule droit par l’ostium atrioventriculaire
droit. Cet orifice orienté vers l’avant et médialement, est fermé pendant les contractions du
ventricule par la valve tricuspide.
La partie interne de l’atrium droit est divisée en deux espaces continus. Sur la face externe, cette
séparation est marquée par un sillon peu profond (le sulcus terminalis de His), qui s’étend du
bord droit de l’orifice de la veine cave supérieure au bord droit de l’orifice de la veine cave
inférieure. Sur la face interne, cette division est marquée par la crête terminale (crista terminalis),
bande lisse musculaire qui commence sur le toit de l’atrium, juste en face de l’ostium de la veine
cave supérieure, et qui se prolonge vers le bas sur la paroi latérale jusqu’au niveau de l’ostium
de la veine cave inférieure.
L’espace en arrière de la crête terminale est le sinus des veines caves ; il s’agit d’un reliquat
embryologique de la corne droite du sinus veineux. Cette partie de l’atrium droit possède une
paroi lisse fine. Les deux veines caves se drainent dans cet espace.
L’espace antérieur à la crête, incluant l’auricule droite, est souvent décrit comme l’atrium à
proprement parler. Cette terminologie est fondée sur l’origine embryologique primitive de l’atrium.
Ses parois sont couvertes de stries appelées muscles pectinés, qui se déploient à partir de la
crête terminale comme les dents d’un peigne. Ces stries se retrouvent aussi dans l’auricule droite,
qui est une poche musculaire en forme d’oreille, conique, qui se prolonge extérieurement en
recouvrant l’aorte ascendante.
Sur la partie inférieure de l’atrium droit se trouve l’ostium du sinus coronaire, qui reçoit le sang
de la plupart des veines cardiaques et s’ouvre en position médiale par rapport à l’ostium de la
veine cave inférieure. De fins replis de tissus dérivés des valves du sinus veineux embryologique
sont associés à ces orifices (la valvule du sinus coronaire et la valvule de la veine cave inférieure).
Pendant le développement de l’embryon, la valve de la veine cave inférieure contribue au passage
direct du sang oxygéné à travers le foramen ovale jusque dans l’atrium gauche.
Le septum interatrial sépare l’atrium droit de l’atrium gauche. Ce septum est orienté vers l’avant
et vers la droite parce que l’atrium gauche est situé plus en arrière et à gauche que l’atrium droit.
Une dépression est clairement visible dans le septum juste au-dessus de l’orifice de la veine cave
inférieure. Il s’agit de la fosse ovale (fossa ovalis), dont le rebord proéminent forme le limbe de la
fosse ovale (bord de la fosse ovale).
La fosse ovale marque la localisation embryologique du foramen ovale, qui est une structure
importante de la circulation fœtale. Le foramen ovale permet au sang oxygéné passant par la
veine cave inférieure et l’atrium d’entrer dans l’atrium gauche et, ainsi, de court-circuiter les
poumons, qui ne sont pas fonctionnels avant la naissance.
Enfin, on retrouve un nombre important de petites ouvertures, les ostiums des petites veines
cardiaques (les foramina venea cordis minimae), qui s’ouvrent le long des parois de l’atrium droit.
Ces petites veines drainent le sang du myocarde directement dans l’atrium droit.
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Ventricule droit
Nous pouvons voir de nombreuses structures musculaires sur la chambre d’entrée alors que la
chambre de sortie apparaît plutôt lisse.
Dans la valve atrio-ventriculaire, nous pouvons observer des piliers musculaires ou colonne
charnue dans la partie inférieure et dans la partie supérieure, nous pouvons observer les 3
cuspides (cusp) qui sont reliés à ces muscles papillaires (piliers musculaires) grâce aux cordons
tendineux. Ces 3 cuspides donnent le nom de tricuspide à la valve atrio-ventriculaire.
Nous remarquons rapidement que le ventricule droit s’attribue plus de muscles que l’atrium droit,
par son besoin de contraction plus importante.
Notes provenant du document word :
En position anatomique, le ventricule droit forme la plus grande partie de la face antérieure du
cœur et une partie de la face diaphragmatique. L’atrium droit se trouve à droite du ventricule
droit, et le ventricule droit se trouve devant et à gauche de l’ostium atrioventriculaire droit. Le
sang entre dans le ventricule droit en venant de l’atrium droit, en suivant une direction horizontale
et vers l’avant.
La zone qui permet l’éjection du sang, et qui l’amène dans l’artère pulmonaire, constitue
l’infundibulum pulmonaire. Cette zone présente des parois lisses et dérive du tube cardiaque
embryonnaire.
La zone du ventricule droit qui reçoit le sang possède de nombreuses structures musculaires
irrégulières appelées trabécules charnues. La plupart d’entre elles sont attachées aux parois du
ventricule et forment des ponts musculaires.
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Un petit nombre de trabécules charnues (muscles papillaires) n’ont qu’une seule insertion sur la
surface du ventricule. Les autres extrémités servent d’insertion à des tendons en forme de corde
fibreuse (les cordages tendineux), qui relient les piliers musculaires aux bords libres de la valve
tricuspide.
Il existe trois muscles papillaires dans le ventricule droit. Leur nom est déterminé par leur position
sur la paroi du ventricule droit – muscles papillaires antérieur, postérieur et septal :
• Le muscle papillaire antérieur est le plus grand et le plus constant des muscles papillaires ; il naît
sur la paroi antérieure du ventricule ;
• Le muscle papillaire postérieur est formé d’une, de deux ou de trois structures, avec quelques
cordages tendineux qui naissent directement de la paroi du ventricule ;
• Le muscle papillaire septal est le plus inconstant ; il peut être très atrophié ou absent. Les
cordages tendineux peuvent naître directement de la paroi septale.
Une trabécule simple spécialisée, la trabécule septomarginale (bande modératrice) forme un pont
entre la portion basse du septum interventriculaire et la base du muscle papillaire antérieur. La
trabécule septomarginale porte une partie du tissu cardionecteur (système de conduction
cardiaque), bande droite du faisceau atrioventriculaire situé dans la paroi antérieure du ventricule
droit.
Atrium gauche
Antérieurement, on voit la valve mitrale (qui est retiré sur le premier schéma), cette dernière est
composée de deux cuspides d’où son deuxième nom de valve bicuspide.
Médialement (paroi interne), on peut voir une zone plus translucide à la valve du foramen ovale,
la fosse ovale on voit mieux la fosse ovale dans l’atrium droit néanmoins
Extérieurement, rien en particulier.
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L’atrium gauche forme l’essentiel de la base ou face postérieure du cœur. Comme l’atrium droit,
l’atrium gauche dérive embryologiquement de deux structures :
• La moitié postérieure, ou zone de remplissage reçoit les quatre veines pulmonaires. Elle présente
des parois lisses et dérive des parties proximales des veines pulmonaires qui sont incorporées
dans l’atrium gauche au cours du développement (origine embryologique sur le sinus veineux) ;
• La moitié antérieure est en continuité avec l’auricule gauche. Elle contient les muscles pectinés et
dérive de l’atrium primitif embryologique. A la différence de la crête terminale dans l’atrium droit,
aucune structure ne sépare les deux composants de l’atrium gauche.
Le septum interatrial constitue une partie de la paroi antérieure de l’atrium gauche. Une zone fine,
en dépression, est constituée dans le septum par la valve du foramen ovale, et correspond au
plancher et à la fosse ovale de l’atrium droit. Au cours du développement, la valve de foramen
ovale empêche le sang de passer de l’atrium gauche vers l’atrium droit. Cette valve peut ne pas
être totalement fusionnée chez l’adulte, laissant une communication interatriale entre l’atrium
droit et l’atrium gauche.
Ventricule gauche
La cuspide antérieure est plus petite que cuspide postérieure. Elles sont reliées aux muscles
papillaires (piliers musculaires) par les cordages tendineux.
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Deux muscles papillaires, les muscles papillaires antérieur et postérieur, sont habituellement
présents dans le ventricule gauche et sont plus volumineux que ceux qui sont observés dans le
ventricule droit. En position anatomique, le ventricule gauche est un peu plus postérieur que le
ventricule droit. Le septum interventriculaire forme la paroi antérieure et une partie de la paroi
du côté droit du ventricule gauche. Le septum comprend deux parties :
• Une partie musculaire ;
• Une partie membraneuse.
La partie musculaire est épaisse et forme la plus grande partie du septum, alors que la partie
membraneuse constitue la portion fine et supérieure du septum. Une troisième partie du septum
peut être considérée comme une partie atrioventriculaire, à cause de la position au-dessus de la
cuspide septale de la valve tricuspide. Cette position supérieure place cette partie du septum
entre le ventricule gauche et l’atrium droit.
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Les valves pulmonaire et aortique ne sont pas reliées par des cordages tendineux à des piliers
musculaires contrairement aux valves mitrale et tricuspide. Les premières sont toutes les deux
composées de 3 cuspides (ou valvules) en forme de « nid de pigeon », la tricuspide de trois et la
mitrale de deux dont l’antérieure est plus petite que la postérieure. On peut remarquer un bord
libre fibreux au milieu, qui est assez résistant.
Valve mitrale
L’ostium atrioventriculaire gauche s’ouvre dans le côté droit de la partie supérieure du ventricule
gauche. Il est fermé au cours de la contraction ventriculaire par la valve mitrale (valve
atrioventriculaire gauche), qui est aussi nommée valve bicuspide parce qu’elle est constituée de
deux valvules, les valvules antérieure et postérieure. Le bases des valvules sont solidement
attachées à l’anneau fibreux qui entoure l’orifice, et les valvules sont en continuité l’une avec
l’autre par les commissures. L’action coordonnée des muscles papillaires et des cordages
tendineux est semblable à celle qui a été décrite pour le ventricule droit.
Valve aortique
Le vestibule aortique, ou chambre d’éjection du ventricule gauche, est en continuité avec l’aorte
ascendante en haut. L’orifice entre le ventricule gauche et l’aorte est fermé par la valve aortique.
Cette valve a une structure semblable à celle de la valve pulmonaire. Elle est formée de trois
valvules semilunaires, qui présentent chacune un bord libre dirigé vers le haut dans la lumière de
l’aorte ascendante. Entre les valvules semilunaires et la paroi de l’aorte ascendante se placent des
sinus en forme de poche – les sinus aortiques droit, gauche et postérieur. Les artères coronaires
droite et gauche naissent des sinus aortiques. De ce fait, le sinus postérieur et la valvule
postérieure sont parfois appelés sinus et valvules non coronaires. Le fonctionnement des valvules
aortiques est similaire à celui des valvules pulmonaires, avec un mécanisme additionnel important :
lorsque le sang reflue après la contraction ventriculaire (la phase d’éjection par contraction
myocardique est la systole) et qu’il remplit les sinus aortiques, il est automatiquement poussé
dans les artères coronaires qui naissent dans les sinus aortiques droit et gauche. Les artères
coronaires se remplissent donc en diastole, lorsque le muscle myocardique se relâche.
Valve tricuspide
L’ostium atrioventriculaire droit est fermé pendant la contraction ventriculaire par la valve
tricuspide (valve atrioventriculaire droite), ainsi nommée car elle est habituellement formée de
trois cuspides. La base de chaque cuspide est fermement fixée à un anneau fibreux qui entoure
l’ostium atrioventriculaire. Cet anneau fibreux contribue au maintien de l’ouverture de l’orifice. Les
cuspides sont en continuité l’une avec l’autre par leurs bases au niveau des commissures.
Les noms des trois cuspides, cuspides antérieure, septale et postérieure, sont en rapport avec
leur position relative dans le ventricule droit. Les bords libres des cuspides sont attachés aux
cordages tendineux, qui proviennent des extrémités des muscles papillaires.
Au cours du remplissage du ventricule droit, la valve tricuspide est ouverte, et les trois cuspides
basculent dans le ventricule droit.
Sans la présence d’un mécanisme de protection, lorsque la paroi musculaire du ventricule se
contracte, les cuspides de la valve pourraient être forcées et retournées vers le haut sous l’effet
de la pression du flux sanguin, et le sang serait alors propulsé à contre-courant dans l’atrium
droit.
Par leur simple présence, les muscles papillaires et les cordages tendineux maintiennent les
valvules fermées au cours de la puissante et intense modification de la taille du ventricule qui
survient lors de sa contraction. De plus, les cordages tendineux issus de deux muscles papillaires
s’attachent à chaque cuspide. Ce qui contribue à prévenir la séparation des cuspides pendant la
contraction ventriculaire. Cette fermeture étanche de la valve tricuspide conduit le sang à quitter
le ventricule droit en s’engageant dans le tronc pulmonaire.
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Valve pulmonaire
Les artères
On remarque qu’au niveau de l’aorte, deux artères se séparent pour aller irriguer les deux côtés
du cœur. La pression sanguine est maximale au niveau de l’aorte garant d’un bon acheminent du
sang dans les artères cardiaques
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Ces artères font le tour du cœur pour bien vasculariser son entièreté.
Les veines
Nous pouvons observer trois veines principales : la grande, la moyenne, la petite veine cardiaque.
Toutes ces veines se rejoignent pour rentrer dans le sinus coronaire. Celui-ci va pénétrer dans
l’oreiller droite pour déverser son sang veineux (avec les veines caves supérieures et inférieures).
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C’est une artère qui se bouche et qui empêche un territoire d’avoir accès à de l’oxygène.
Souvent lié à l’athéromatose (athérosclérose), des dépôts graisseux se forment sur les parois des
vaisseaux sanguins qui bouchent graduellement les artères. Les tissus non oxygénés finissent par
mourir et si la prise en charge est trop lente mais que l’individu survit, on voit apparaître des
séquelles. Plus la zone touchée est grande, plus la séquelle sera conséquente.
Un arrêt cardiaque est souvent la finalité d’un infarctus si
la personne n’est pas traitée dans les temps.
Un moyen de prévention pour les infarctus est l’ouverture
du capillaire qui subit une sténose (rétrécissement) en
effectuant une angioplastie, un ballon ouvre d’abord
l’artère et un stent permet de garder en place cette
ouverture.
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Au niveau du cerveau, la rupture d’anévrysme entraîne un déversement de sang qui devient très
rapidement problématique car la boîte crânienne n’est pas extensible. Les tissus sont rapidement
en hypoxie et un AVC se présente.
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• Les petites artères et les artérioles ont une lumière relativement étroite et une paroi musculaire
épaisse. Le degré de remplissage des lits capillaires et le niveau de pression artérielle dans le
système vasculaire sont principalement contrôlés par l'intensité (fermeté) du tonus de la
musculature lisse des parois artériolaires. Les petites artères n'ont généralement pas de nom ou
sont spécifiquement identifiées lors de la dissection ; les artérioles ne peuvent être observées que
sous grossissement.
Les anastomoses (communications) entre les multiples branches d'une artère permettent de
multiples détours potentiels du flux sanguin dans les cas où la voie habituelle est obstruée par
une compression résultant de la position d'une articulation, par un processus pathologique ou
par une ligature chirurgicale.
Si la voie principale est bouchée, de petites voies alternatives peuvent habituellement augmenter
leur calibre en un temps relativement court, assurant ainsi une circulation collatérale qui procure
un apport sanguin aux structures situées distalement par rapport au site de blocage. Cependant,
ces voies collatérales demandent du temps pour s'ouvrir adéquatement ; elles sont généralement
insuffisantes pour compenser une occlusion soudaine ou une ligature.
Il existe toutefois des régions où une circulation collatérale n'est pas possible ou est incapable de
suppléer la voie principale. Les artères qui ne s'anastomosent pas avec les artères adjacentes sont
de vraies artères terminales. L'occlusion d'une artère terminale interrompt l'apport sanguin à la
structure ou au segment d'organe auquel elle se distribue. Par exemple, des artères terminales
sont destinées la rétine et leur occlusion provoque la cécité. Des artères qui ne sont pas de vraies
terminales anatomiques, mais qui sont fonctionnellement terminales (dont les anastomoses sont
inefficaces) se distribuent à des parties du cerveau, du foie, des reins, de la rate et des intestins ;
il en existe également dans Ie cœur.
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Les trois gros vaisseaux de la crosse de l’aorte irriguent l’entièreté des membres supérieures, le
cou et la tête. Le tronc brachio-céphalique qui se divise en carotide droite commune et en
subclavière droite. Il est suivi de la carotide commune gauche et subclavière gauche. Les artères
coronaires bordent le début de l’aorte
Notez qu’après la crosse aortique, l’aorte va passer par plusieurs artères : artères bronchiques,
branches médiastinales, artères œsophagiennes, artères intercostales postérieures, branches
péricardiques, artères subcostales et artères phréniques supérieures. Les artères 1 à 2 ne
proviennent pas de l’aorte.
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Artères du cou
Latéralement du larynx, nous avons les vaisseaux. La carotide commune droite va se diviser en
deux branches : externe et interne. La carotide externe va donner 6 branches collatérales et 2
branches terminales (ne pas connaître les noms). Ces branches sont destinées aux régions du
coup et de la face. La carotide interne, lui va pénétrer le crâne pour irriguer le cerveau.
La carotide interne et commune est accompagnée par le nerf vague X.
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Les artères vertébrales qui se détachent des artères subclavières s’anastomosent au niveau du
cerveau au niveau du polygone de Willis (rectangle). Ce dernier permet d’irriguer le cerveau, si
une artère se retrouve coupée, le polygone permet de faire en sorte que le cerveau soit toujours
bien oxygéné.
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Artères du cou
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Ces trois principales artères (tronc cœliaque, artères mésentériques supérieure et inférieure) sont
appelées les viscérales impaires.
Les viscérales paires sont les artères surrénaliennes moyennes (droite et gauche) les artères
surrénaliennes supérieures et inférieures (D et G) (susrénales), les artères rénales (D et G) et les
artères gonadiques (testiculaires chez l’homme, ovariques chez la femme).
Il existe aussi des artères pariétales (pour les tissus). Par exemple ici les artères phréniques
inférieures et artères lombaires (lombales), elles vascularisent les muscles principalement.
Vers la vertèbre L4 ou L5, l’aorte se divise en deux en les artères communes (G et D). Chacune
de ces deux artères communes se divisent en deux en artère iliaque externe et interne. L’artère
iliaque externe donnera dans la cuisse l’artère fémorale, principale artère des membres inférieures.
L’artère interne pénétrant le petit bassin, il vascularise le rectum, la vessie et l’utérus chez la
femme.
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Comme les artères et les veines forment un circuit, on pourrait s'attendre à ce que la moitié du
sang soit dans les veines et l’autre moitié dans les artères. Toutefois, étant donné que le diamètre
des veines est plus large et qu'elles ont la capacité de se dilater, il n'y a habituellement que 20 %
du sang dans les artères et les 80 % restants se trouvent dans les veines.
Quoique bien souvent représentées sous la forme de vaisseaux uniques dans les illustrations
anatomiques (dans un souci de simplification), les veines sont souvent doubles ou multiples.
Celles qui accompagnent les artères profondes— les veines satellites— les entourent en formant
un réseau ramifié irrégulier (Fig. 5). Cet arrangement joue le rôle d'échangeur de chaleur à contre-
courant, le sang artériel réchauffant le sang veineux refroidi qui retourne vers le cœur en
provenance d'une extrémité froide. Les veines satellites et l'artère qui les accompagne sont
entourées d'une gaine vasculaire relativement résistante. En conséquence, les veines sont étirées
et aplaties lorsque l'artère se dilate pendant la contraction cardiaque, ce qui aide la propulsion
du sang veineux vers le cœur — l'ensemble forme une pompe artérioveineuse.
Fig 4 Fig 5
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Au niveau des bras : deux veines superficielles principales, en externe : la veine céphalique ; en
interne : la veine basilique. Elles vont rejoindre les veines profondes : les veines brachiales,
ulnaire et radiale.
Les veines superficielles font parties du réseau veineux
superficielle. Elles sont facilement visibles sur la peau, tandis
que les veines profondes le seront moins. Ces veines au
niveau du bras et des mains sont souvent utilisées pour les
ponctions sanguines (surtout proche du biceps pour le bras),
Les membres inférieures de même pour la jambe, la cuisse
et le pied, avec ces réseaux distinguables.
Les veines profondes font aussi parti d’un réseau veineux
profonds qui est relié aux veines superficielles. Elles sont
plus difficiles d’accès et demande une dissection des tissus
voire la scission de certains os.
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Une particularité des membres supérieures est le déboulement des veines ulnaires, radiales et
brachiales, on parlera de veines satellites. Chaque bras possède deux veines brachiales, …
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On y retrouve des veines superficielles, la plus visible est la veine jugulaire externe (D et G) et le
réseau de veines jugulaire antérieures. Elles se drainent dans la veine subclavière (D ET G)(veine
profonde).
On a de gros vaisseaux dans le cou : l’artère carotide commune, la veine jugulaire interne (elle
sort du crâne par le foramen jugulaire). La veine jugulaire interne, très volumineuse, s’occupe de
ramener la majorité du sang du crâne vers le cœur.
La veine jugulaire interne va se réunir avec
la veine subclavière pour former la veine
brachio-céphalique (D et G).
La jonction de la veine jugulaire interne et
subclavière sera au niveau du début de la
région thoracique. Puisque on sera derrière
les clavicules et plus ou moins derrière le
sternum.
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En-dessous du diaphragme, on retrouve la veine cave inférieure, qui recevra le sang des membres
sous-diaphragmatiques. Nous avons toujours des veines viscérales et pariétales. On peut
remarquer les 3 veines hépatiques. Plus bas, les
veines rénales (G et D). Finalement c’est encore une
autre reddit, ces veines ont des noms équivalents
aux artères. Cependant, Il n’y a pas tronc cœliaque
veineux ou de veines mésentériques sur le schéma
du dessus.
Ce qu’il se passe c’est qu’au lieu de retourner
directement retourner dans la veine cave inférieures,
ces veines splénique (rejointe par la mésentérique
inférieure) et mésentériques supérieure fusionnent
pour former veine porte au niveau du foie.
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Circulation portale, tout le sang viscéral de l’estomac est recueilli par cette veine porte en premier
lieu !
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La réunion des veines iliaques interne et externe forme la veine iliaque commune. L’assemblement
des deux veines iliaques communes forme la veine cave inférieure.
Le réseau superficiel commence au dos du pied, chez les enfants (voire les adultes), on peut
mettre des perfusions à ce niveau. La grande veine saphène démarre du dos du pied, se prolonge
dans la cuisse et va entrer en profondeur au niveau du bassin pour rejoindre la veine fémorale.
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Les veines tibiales antérieure et postérieure suivent les artères du même nom. On retrouve deux
veines satellites tibiales postérieure et deux veines tibiales antérieures comme dans les membres
supérieurs au niveau des bras.
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Les vaisseaux lymphatiques captent le liquide interstitielle, ce liquide entoure les cellules. Le
vaisseau lymphatique afférent amène au ganglion cette lymphe et ensuite transporté dans le
réseau veineux grâce à ses vaisseaux efférents. Voilà comment les métastases se déplacent de la
cellule jusqu’au sang.
On considère les ganglions de plus d’1 centimètre comme pathologique, anormal. On peut
ponctionner des cellules des ganglions pour voir si les ganglions sont inflammatoires ou
cancéreux. Les plus gros ganglions sont sujets très fréquemment à des problèmes.
Cas clinique : La lymphangite et la lymphadénite
La lymphangite et la lymphadénite sont respectivement des inflammations secondaires des
vaisseaux et des nœuds lymphatiques. Elles peuvent survenir lorsque le système lymphatique est
impliqué dans un transport chimique ou bactérien après une blessure grave ou une infection. Les
vaisseaux lymphatiques, normalement indistincts, deviennent dans ce cas apparent sous la forme
de stries rougeâtres sous la peau et les nœuds deviennent plus volumineux et douloureux. Cette
condition est potentiellement dangereuse lorsque l'infection n'est pas maîtrisée ; elle peut alors
conduire à une septicémie (empoisonnement du sang).
Cas clinique : lymphœdème (après un cancer
du sein)
A une certaine période, on enlevait le sein
avec les ganglions lymphatiques car on sait
que ceux-ci peuvent contenir des cellules
cancéreuses. On enlève ces ganglions (cercle
sur le schéma) mais ces derniers drainent tout
le membre supérieur. Après cet évidement,
les personnes souffrent de lymphœdèmes car
le drainage interstitiel (de leur bras droit dans
ce cas-ci) ne se fait plus.
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2. Le système nerveux
Le système nerveux est divisé.
En système nerveux central (SNC) constitué par l’encéphale et la moelle épinière et en système
nerveux périphérique (SNP) correspondant aux structures en dehors du SNC.
En système nerveux somatique (SNS) et autonome (SNA).
Le tissu nerveux comprend deux types de cellules : les neurones (cellules nerveuses) et la névroglie
(cellules gliales).
Le neurone est composé d'un corps appelé soma, et de deux types de prolongements : l'axone,
unique, qui en tant qu'émetteur conduit le potentiel d'action (appelé communément influx nerveux)
de manière centrifuge (centrium : centre ; fugus/fuga : qui fait fuir) et les conduit vers d’autres
neurones, et les dendrites, qui sont en moyenne 7 000 par neurone et qui sont pour un neurone
les récepteurs du potentiel d'action (influx centripète).
Notez qu’il existe plusieurs types de neurones, ici on voit le « neurone standard ».
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Epine dendritique
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Matière grise
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Multipolaires : arbres dendritiques complexe qui provient d’une seule dendrite ou d’une seule
dendrite ; ex : interneurones et neurones Moteurs
Bipolaire : (neurones spécifiques des organes sensoriels : rétine) : une seule dendrite à l’opposé
de l’axone
Unipolaire : (neurone gérant les informations sensitives) : présente un court fragment qui se divise
en un axone à destinée périphérique et un axone à destinée centrale.
Les neurones peuvent aussi être classés selon leur fonction :
Les neurones sensitifs, qui transmettent l'information (influx nerveux) de la périphérie vers le
système nerveux central.
Les interneurones, qui au sein du système nerveux central transmettent l'influx nerveux entre deux
autres neurones.
Les neurones moteurs, qui transmettent l'information depuis le système nerveux central jusqu'aux
muscles et glandes.
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• La maladie d'Alzheimer est caractérisée par une perte de neurones et de synapses dans le cortex
cérébral et certaines régions subcorticales. Cette perte anormale entraîne une atrophie des
régions affectées.
• Le cerveau peut ainsi perdre 8 à 10 % de son
poids tous les dix ans, contre 2 % chez un sujet
sain.
Au niveau cellulaire, on est atteint par deux types
de lésions, chacune causée par une accumulation
de protéines qui entraîne un dysfonctionnement
des neurones :
• Au niveau extracellulaire, l'accumulation du
peptide β-amyloïde provoque la formation des
plaques amyloïdes ;
Béta-amyloïde
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• Au niveau intracellulaire,
l'accumulation de protéine Tau
entraîne la formation de
neurofibrilles
• Tau peut être présente dans les
dendrites et est principalement
active dans les portions distales
des axones où elle permet une
stabilisation des microtubules,
mais également leur flexibilité
nécessaire.
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2.4 L’encéphale
L’encéphale comprend le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.
En neuroanatomie des chordés, le cerveau est généralement considéré comme constitué de cinq
régions principales définies sur la base du développement du système nerveux à partir du tube
neural :
• le télencéphale (ou cerveau) est constitué par les hémisphères cérébraux (cortex cérébral,
substance blanche et structures sous-corticales) et des structures associées ;
• le diencéphale est composé de substance grise, de forme ovoïde constitués des thalamus,
hypothalamus, épithalamus et sous-thalamus ;
• le tronc cérébral est divisé en mésencéphale, pont et moelle allongée ou bulbe rachidien (qui se
prolonge par la moelle épinière) ;
• le cervelet ;
2.4.1 Le cerveau
Le cerveau d'un homme adulte pèse près d'1,5 kg en moyenne. Il a un volume d'environ 1 130 cm3
chez la femme et 1 290 cm3 chez l'homme.
Le cerveau humain est constitué d'environ 170 milliards de cellules dont 86 milliards de neurones en
moyenne, qui peuvent chacun former de 5 à 60 000 synapses. La forte myélinisation des axones
permet d'accélérer la vitesse de l'influx nerveux qui se propage de 1 m/s dans un axone amyélinisé à
100 m/s dans un axone myélinisé.
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2.4.1.2 Le thalamus
Il présente des neurones qui produisent des hormones qui vont agir sur l’hypophyse qui lui-même
va en relâcher d’autres (cascade d’hormones).
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2.4.1.3 L’hypothalamus
2.4.1.4 L’hippocampe
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2.4.1.5 Le cervelet
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Inflammation des méninges, présence de globule blanc. On effectuera une ponction lombaire pour
pouvoir analyser le liquide.
C'est également le liquide qui circule dans les quatre ventricules cérébraux, à l'intérieur du cerveau,
dans le canal central de la moelle spinale puis au-delà du tube neural jusqu'au cul-de-sac dural.
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Chacun de ces ventricules est tapissé d'un plexus choroïde qui sécrète le liquide céphalorachidien
à partir des éléments contenus dans le plasma sanguin.
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Comportement frontal : un comportement ou les inhibitions sont levés (son cortex frontal est
affecté). La personne se met à ignorer les conventions sociales. Une personne n’aura pas peur
d’insulter son voisin, n’y réfléchira pas deux fois.
Paralysie : dû à une tumeur dans une partie du cortex.
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Le système nerveux périphérique (SNP) est la partie du système nerveux formée des ganglions et
des nerfs à l'extérieur du cerveau et de la moelle épinière.
Sa fonction principale est de faire circuler l'information entre les organes et le système nerveux
central (SNC).
Une des caractéristiques du SNP est la présence de cellules de Schwann qui myélinisent une
grande partie des axones périphériques.
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Nerfs crâniens
Dix des douze nerfs crâniens proviennent du tronc cérébral et contrôlent principalement les
fonctions anatomiques de la tête.
Les noyaux des nerfs I et II se situent dans le prosencéphale et le thalamus, respectivement, et ne
sont donc pas considérés comme de vrais nerfs périphériques. Le nerf X reçoit les informations
sensorielles viscérales du thorax et de l'abdomen. Le nerf XI est responsable de l'innervation des
muscles sterno-cléido-mastoïdiens et des muscles trapèzes, muscles qui ne font pas vraiment
partie de la tête.
Nerfs spinaux
Les nerfs spinaux prennent leurs origines au niveau de la moelle épinière. Ils contrôlent le reste
du corps. Chez l'homme, il existe 31 paires de nerfs spinaux : 8 cervicaux, 12 thoracique, 5
lombaires, 5 sacrés et 1 au niveau du coccyx.
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Il permet d'interagir avec le monde extérieur en participant à l'équilibre et la motricité. Pour cela
l'innervation somatique commande le tonus et la contraction des muscles du squelette (muscle
volontaire).
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Ce nerf s’occupe de l’olfaction (capacité à sentir les odeurs). Ce nerf traverse la lame criblée de
l’ethmoïde et s’intègre dans la muqueuse olfactive. En cas d’accident, on peut avoir un cisaillement
du nerf et une anosmie (perte de l’odorat) post-traumatique.
Nous sommes ici dans le nez et on a une petite région dans le haut du nez, cette région fait
environ 2 cm sur 2 cm et contient des neurones olfactifs : c’est un épithélium olfactif spécialisé
et au milieu, il y a des neurones en connexion avec un deuxième neurone, dans le bulbe olfactif
intracrânien.
Atteintes de l’olfaction en quantité importante, car les cellules qui sont à côté des neurones ont
des récepteurs d’entrée qui permettent au virus s’infiltrer, certains neurones vont mourir au
passage. Parfois, il apparaît lésions dans le bulbe olfactif de certains patients.
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Il est considéré comme faisant partie du SNC avec le nerf I mais on les décrit parmi les nerfs
crâniens.
On voit ici une coupe au niveau de l’œil et plus spécialement au niveau de la rétine, où il y a
différents types de cellules, notamment les cônes et bâtonnets de la rétine, qui vont transmettre
les informations qui seront transportées par le nerf optique.
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Ces nerfs vont permettre de faire bouger les muscles de l’œil et seront responsables des
mouvements des yeux. III : Oculomoteur ; IV : Trochléaire ; VI : Abducens. Ils pénètrent à l’arrière
de l’orbite et vont se distribuer aux différents muscles oculomoteurs.
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Ce nerf s’occupe de la sensibilité de la face mais aussi de la sensibilité de toute une série de
structures de la face, des fosses nasales, de la cavité buccale (dents, langue antérieur (via nerf
lingual, une de ses branches).
Le nerf trijumeau va présenter de 3 branches principales : V1, V2, V3 qui vont elles-mêmes se
diviser en plusieurs séries de branches.
De surcroît, le nerf V possède également une partie motrice qui donne des branches pour 4
muscles masticateurs.
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Ce nerf s’occupe de la mobilité de la face, les muscles de la face appelés muscles de la mimique,
mais pas exclusivement.
Il va notamment donner une branche gustative et une branche motrice au niveau de l’oreille
moyenne.
Le nerf facial a un trajet un peu compliqué à travers l’oreille et l’os de l’oreille (os temporal) puis
il sort part le foramen stylomastoïdien (proche du pavillon de l’oreille) et innerve les muscles de
la face.
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On voit l’oreille interne en profondeur dans l’os temporal, il y a une partie cochlée qui apporte
des informations auditives, c’est le nerf cochléaire. Sur son côté, on retrouve le vestibule qui est
un organe rempli de liquide qui bouge en fonction de la position de la tête et qui donne des
informations vestibulaires, importantes pour l’équilibre.
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Le nerf IX va donner différents types de fibres : des fibres sensitives pour le pharynx, importantes
pour la déglutition, le fait de manger, mais aussi des fibres motrices pour le muscle stylo-
pharyngien.
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C’est un nerf parasympathique et le nerf moteur volontaire des muscles du larynx (voix, phonation).
C’est un des nerfs les plus long du corps : il sort de la boite crânienne (par le foramen jugulaire)
pour arriver au larynx (où il innerve les muscles du larynx : Les fibres sensitives, via le nerf laryngé
supérieur, donnent la sensibilité du larynx).
Les fibres motrices suivent les artères carotides communes (se divisent en les nerf laryngés
récurrents qui vont faire bouger les muscles du larynx), puis descend dans la cage thoracique
(innervation parasympathique des poumons, cœur et œsophage) et enfin abdominale
(parasympathique : estomac, rate, foie, intestin grêle, caecum, colon ascendant et transverse,
pancréas et duodénum).
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Nerf spinal aussi appelé accessoire possèdent seulement des fibres motrices. Il innerve 2 muscles.
Le muscle sternocléidomastoïdien (rotateur de la tête) qui est le muscle le plus visible au niveau
du coup latéralement et le trapèze qui est le muscle situé dans la partie supérieure du dos.
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Ce nerf s’occupe de la mobilité de la langue. Il innerve presque tous les muscles de la langue. S’il
est défectueux, on a des problèmes de déglutition et potentiellement d’élocution.
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➢ Les fibres somatiques motrices (somato-éfférentes générales [SEG]) transmettent les influx
nerveux aux muscles squelettiques (volontaires).
➢ Les fibres viscérales motrices (viscéro-efférentes générales [VEG]) transmettent des influx
destinés à la musculature lisse (involontaire) et aux tissus glandulaires. Deux types de fibres,
pré- et postsynaptiques, coopèrent à la transmission de ces influx.
C’est très important au niveau du tube digestif où on a des muscles lisses involontaires, sous
la commande de fibres du système nerveux autonome, avec un système de fibres pré- et
postsynaptiques.
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Les neurones qui vont gérer le SNO (ou SNS) ne se trouvent pas sur toute
la hauteur de la moelle, mais vont se localiser uniquement d’une hauteur
qui va de T1 à L2 et dans les cornes latérales on retrouve leur corps.
Sur cette même-hauteur, nous observons la corne postérieure contenant
neurones sensitifs et la corne antérieure avec les neurones moteurs. Dans
les colonnes cellulaires intermédio-latérales, nous retrouvons le corps
cellulaire du neurone pré-synaptique.
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• Première : dans un ganglion paravertébral (T4), l’influx va passer par une synapse (post-
synaptique) se trouvant sur la même hauteur de la chaîne paravertébrale d’où arrive la
fibre présynaptique (provenant du rameau communicant blanc) qui ira innerver un organe
(ici nerf splanchnique cardio-pulmonaire)
• Deuxième : Une fibre présynaptique peut aller innerver un organe se trouvant plus loin
dans la chaîne paravertébrale (ici, l’influx ne sera pas relayé par une synapse sur T4 mais
bien sur une synapse se trouvant plus haut). Ainsi, le prolongement de la fibre
présynaptique pourra tout autant descendre vers des membres en bas. On peut parler de
technique de l’ascenseur.
Pour les deux premières possibilités, au lieu d’aller innerver des organes, la fibre
présynaptique peut passer par le rameau communicant gris, (à la même hauteur du
premier ganglion paravertébral qu’il rencontre ou à un qui se trouve à un niveau différent),
qui ira innerver la paroi du tronc et des membres.
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Les fonctions du système nerveux sympathique permettent, d'une façon simplifiée, de préparer
le corps humain à l'action, de faire face à une situation de stress (« fight or flight »), combattre
ou fuir.
Ainsi l'activation du système sympathique peut provoquer :
•une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque) ;
•une augmentation de la pression artérielle ;
•un ralentissement du péristaltisme (mouvements intestinaux) ;
•une vasoconstriction périphérique ;
•une stimulation des glandes sudoripares, entraînant une augmentation de la sudation ;
•une stimulation de la libération de glucose par le foie ;
•une augmentation de la sécrétion d'adrénaline et de noradrénaline par les glandes surrénales ;
•une relaxation de la vessie (dilatation) ;
•une bronchodilatation (augmentation du diamètre des bronches) ;
•une mydriase (dilatation des pupilles) ;
•une stimulation de l'orgasme.
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Les sympathicomimétiques imitent la stimulation du système nerveux sympathique. Dès lors, ils
accélèrent la fréquence cardiaque, dilatent les bronchioles, et provoquent en général une
contraction des vaisseaux sanguins (vasoconstriction).
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Les fibres nerveuses du système parasympathique prennent leurs origines dans deux contingents
principaux : une partie crânienne (nerfs III, VII, IX et X) et une sacrée (S2-4) provenant de la moelle
épinière. Le nerf vague X est le plus important au niveau parasympathique.
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
Ces 4 nerfs crâniens vont distribuer les fibres parasympathiques de la tête jusqu’à l’angle gauche
splénique du côlon et la contingence sacrée ira innerver en-dessous de l’angle colique et les
organes génitaux. (Voir le schéma pour voir tous les organes que chaque contingence innerve)
Le nerf vague (X) possède plusieurs noyaux au niveau du tronc cérébral où on retrouve le corps
cellulaire des neurones présynaptiques. Il longe la carotide commune, longe le thorax et se
retrouve dans la cavité abdominale
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
Le sang est plus localisé et sollicité dans la sphère digestive lors de la digestion, donc moins de
sang dans les zones en périphérie. C’est la raison pour laquelle on dit qu’il ne faut pas
s’entreprendre dans des exercices physiques après un repas copieux. Des crampes peuvent en
effet survenir plus rapidement car le sang rapatrié vers les organes digestifs, ne passent plus par
les muscles et l’accumulation d’acide lactique est plus rapide (moins d’apport en O2 donc
fermentation lactique plus sollicitée + flux de sang moins important donc moins de transport
d’acide lactique)
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
Le malaise vagal est un malaise pouvant être attribuable à une activité excessive du système
nerveux parasympathique ou à une baisse d'activité du système nerveux sympathique.
Ce malaise est la traduction d'un ralentissement de la fréquence cardiaque associé à une chute
de la pression artérielle, aboutissant à une hypoperfusion cérébrale.
Il peut se traduire par une perte de connaissance brève partielle (lipothymie) ou totale (syncope).
- TRAITEMENT :
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
Normalement la glande parotide (glande salivaire importante) cache cette portion des nerfs mais
on a dû l’enlever ici à cause d’une progression tumorale, on voit ici toutes les branches nerf facial.
Si on coupe une de ces branches, une partie du visage ou plusieurs parties seront affectées (plus
on coupera en amont, plus il y aura des parties de l’hémiface qui seront touchées).
Informations supplémentaires :
-Les greffes nerveuses peuvent aider à la repousse des nerfs en cas de résections de ces dernières,
mais même après, l’innervation ne sera jamais comme avant.
-Couper et ligaturer une veinule ou artériole rend impossible et définitivement le trajet du sang.
Souvent ce n’est pas grave, car il y a une quantité importante de ces réseaux sanguins.
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
Ici, le docteur Saussez, a enlevé la masse tumorale avec une marge de sécurité, c’est-à-dire, couper
un peu plus loin que la masse visible pour ne pas avoir affaire à une recrudescence tumorale
(environ 2 cm autour). Monsieur Saussez a fait en sorte de bien rechercher et disséquer le nerf
facial VII afin de ne pas la couper avec la masse, et ainsi de préserver l’innervation du patient, la
tumeur n’ayant pas atteint le nerf, il ne fut pas nécessaire de la réséquer avec.
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Si l’œil est touché par une paralysie, on peut suturer un peu les paupières du patient pour qu’on
puisse les fermer. Le patient la journée devra mettre des larmes artificielles (5 à 6 fois par jour),
du sérum, pour bien hydrater son œil. La nuit, on le fermera à tout prix, sinon l’œil desséchera.
La vue en elle-même du patient ne sera pas affectée par la résection du nerf facial.
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3. Le système digestif
3.1 Introduction
Le tube digestif comprend, de haut en bas :
•La bouche, composée des lèvres, des dents, de la
langue et du palais, permettant ensemble la
préhension et la préparation du bol alimentaire, en
particulier la mastication ;
•Le pharynx, au croisement des voies digestives et
respiratoires, siège des amygdales qui participent
au système immunitaire de l'appareil digestif ;
•L'œsophage, terminé par le cardia ;
•L'estomac, qui inclut le fundus, le corps et l'antre
du pylore ;
•les intestins :
➢ L’intestin grêle, en trois parties : le
duodénum, le jéjunum et l'iléon,
➢ Le gros intestin, en trois parties : le cæcum
(auquel est appendu l’appendice), le côlon
(lui-même composé de plusieurs segments :
le côlon ascendant, le côlon transverse, le
côlon descendant et le côlon sigmoïde) et le
rectum (se terminant par l'anus).
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Le système digestif possède des glandes annexes permettant la digestion chimique des aliments.
Ces glandes annexes sont anatomiquement distinctes du tube digestif toutefois agissant sur celui-
ci.
✓ Glandes salivaires (salive)
✓ Foie (sécrétant la bile), sa fonction principale est de détoxifier ce que
l'appareil digestif a ingéré. Le foie est par son rôle un organe vital. Un de
ses produits est la bile qu'il sécrète dans l'intestin grêle via les canaux
biliaires. La bile, lorsqu'elle arrive dans l'intestin grêle, rejoint le duodénum.
Le sang est purifié par les lobules hépatiques.
✓ La vésicule biliaire extrahépatique (à l'extérieur du foie, stockant la bile) est
constituée du cholédoque.
✓ Pancréas (sécrétant le suc pancréatique)
La cavité buccale ou orale correspond à la région qui est en avant du pharynx. Les limites sont le
plan oblique qui passe par le palais osseux, le plan qui passe à hauteur de l’os hyoïde. Les lèvres
et l'orifice de communication qui permet aux aliments de passer dans le pharynx, est appelée
isthme du gosier.
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On a aussi toute une série de petites glandes salivaires présentes sous la muqueuse de toute la
cavité buccale qui produisent une toute petite quantité de salive.
Les 3 glandes majeures ont de véritables canaux excréteurs : pour la parotide, le canal de Sténon
s'ouvre dans la joue, pour la glande submandibulaire c'est le canal de Wharton et finalement pour
la sublinguale ce seraient les canaux sublinguaux.
3.2.2 La langue
Ci-dessous, on voit le plancher buccal avec les dents inférieures, la langue, le frein de la langue
et de chaque côté de celui-là, des petits canaux qui vidangent la salive provenant des glandes
submandibulaires, les canaux de Wharton.
Pour la sublinguale, il y a également un petit conduit dans le plancher buccal qui est l’ostium du
conduit de la glande sublinguale.
Ces glandes salivaires produisent la salive qui contient une enzyme qu'on appelle l’amylase et qui
va débuter la digestion de l'amidon (polymère de sucre).
La langue est un muscle très important qui permet de malaxer, tout en conduisant les aliments
de manière adéquate pour qu'ils soient mastiqués mais qui propulsent aussi les aliments dans le
pharynx de manière volontaire (première fraction de seconde volontaire).
La langue est aussi cruciale dans l'acte de parler, la phonation, l’apex y joue un rôle majeur.
Dans des cas exceptionnels on peut faire des résections totales de la langue et le patient n'est
plus capable de parler ni de s'alimenter par voie orale.
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3.2.4 Le palais
Sur la photo, on voit le palet osseux recouvert d'une muqueuse. En dessous on a toute une série
de glandes palatine qui fabriquent également de la salive qui sont des glandes accessoires, ainsi
que des vaisseaux.
Dans le prolongement du palais osseux, on aura le palais mou aussi appelée voile du palais. Dans
la partie centrale on aura une espèce de petit prolongement qui est la luette ou uvule palatine.
Le rôle du palais mou est très important : quand on déglutit, le palais mou va remonter et fermer
l'accès aux voies nasales. Cela empêche les liquides et les solides de remonter dans les fosses
nasales.
Il a des muscles tenseur et releveur du palais qui sont très importants pour que le voile remonte
et empêche les aliments de remonter dans le nez.
Si on fait une chirurgie de ce voile du palais et qu'on coupe dans ce voile, le patient aura comme
séquelle des remontées d'aliments par le nez.
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Si on a une paralysie de ce voile ou un trou chirurgical dans ce voile, celui-ci étant important dans
la phonation, le patient peut avoir une voix avec un espèce de nasonnement. L’air qui va remonter
par le nez au moment de l’acte de parler, va le produire. Une fente palatine peut s'étendre au
niveau du voile du palais et induire cet effet.
3.2.5 Le pharynx
Le pharynx commence à l'arrière du nez et se termine dans l’œsophage.
Il est divisé en 3 parties :
• Le nasopharynx à l'arrière des fosses nasales ;
• L’oropharynx derrière la cavité orale ;
• Le laryngopharynx ou hypopharynx qui se situe derrière le larynx.
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Les 4 photos de cavités buccales, on voit la luette avec latéralement les amygdales qui sont du
tissu lymphoïde localisé latéralement.
Sur la 2e image on voit des dépôts blanchâtres qui correspondent à une angine.
Sur la 3e photo les amygdales sont énormes ils peuvent être obstructives et elles peuvent
provoquer des ronflements.
Enfin sur la dernière photo ce n'est pas un aspect infectieux mais une tumeur qui envahit
l’amygdale et le voile du palais.
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3.3 L’œsophage
L’œsophage est un conduit qui fait 25 à 30 centimètres de long et qui fait la jonction entre
pharynx et estomac. Autrement dit, il va traverser 3 régions : d'abord la région cervicale sur 5 à
6 centimètres, puis tout le thorax et enfin 1 à 2 centimètres dans l'abdomen.
Sur la coupe (ci-dessous) on voit la muqueuse œsophagienne fermée mais pouvant se dilater. En
dessous de la muqueuse on a une sous-muqueuse puis on a la musculature avec une couche
interne circulaire et une couche externe longitudinale.
Dans la partie inférieure de l’œsophage, on a une portion très courte abdominale puis on a l'entrée
de l'estomac qui est le cardia.
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Sur les images ci-dessus, on voit des varices œsophagiennes sauf en bas à gauche et en haut à
droite on voit des varices qui ont été rompues, tout d'abord on comprime avec un ballonnet puis
quand c'est moins hémorragique, on referme avec des élastiques injecte des produits sclérosants
qui vont boucher ces varices.
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3.4 L’estomac
On est ici dans la cavité abdominale, cette cavité se trouve sous le diaphragme. L’estomac aura
des fonctions très importantes : La nourriture pénètre dans l'estomac qui a alors trois tâches
mécaniques à effectuer.
• Premièrement, il doit contenir tous les aliments et liquides avalés, ce qui requiert que le
sphincter supérieur (cardia) reste relâché et accepte une grande quantité de bol
alimentaire.
• Deuxièmement, il doit malaxer la nourriture avec les sucs gastriques qu'il produit (HCl,
enzymes...). Le mouvement est produit par l'action des muscles de la base de l'estomac,
la paroi de l'estomac présentant 3 couches de muscles très épaisses qui permettent ce
mélange.
• Troisièmement, il doit vider son contenu en direction de l'intestin grêle. Différents facteurs
affectent l'évacuation du contenu de l'estomac, incluant la nature des aliments (en
particulier leur teneur en gras et protéines), ainsi que le degré d'action musculaire
nécessaire pour vider l'estomac et la quantité que l’intestin grêle arrive à recevoir.
L’ensemble des rôles physiques et chimiques de l'estomac vont permettre de débuter la digestion
des 3 principaux composants des aliments à savoir les graisses, les sucres et des protéines.
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Le pancréas est une glande exocrine (sécrète le suc pancréatique qui contient toute une série
d’enzymes déversées vers le tube digestif, au niveau de DII) et endocrine (sécrétions qui se
déversent dans la circulation sanguine : insuline et glucagon qui régulent la glycémie).
Le pancréas va présenter le canal pancréatique principal de Wirsung qui va drainer le
suc pancréatique dans DII, au niveau d’un orifice qui se trouve à la face interne de DII :
la papille duodénale majeure.
Au niveau de cette papille duodénale majeure va donc se déverser le suc pancréatique mais le
canal de Wirsung n’est pas le seul à s’y déverser : on a également le canal cholédoque qui amène
la bile (depuis la vésicule biliaire).
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Ces deux canaux se réunissent dans une ampoule commune, l’ampoule hépatopancréatique de
Vater.
Autour de cette ampoule
hépatopancréatique de Vater, on peut
observer des anneaux fibreux qui forment
le sphincter d’Oddi. Il y a également un
sphincter propre aux canaux Cholédoque
et Wirsung
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Le foie est un des plus gros organes, il fait 1,5 kg chez un individu normal. Il occupe
principalement la partie droite de la cavité abdominale mais il détient un lobe gauche, plus petit.
Il possède deux vaisseaux et une voie biliaire qui entrent et sortent du foie : l’artère hépatique
propre (30% du sang qui arrive au foie), la veine porte (70% du sang qui arrive au foie –
provient de la réunion de la veine mésentérique supérieure et de la veine splénique, se fait
derrière le pancréas).
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Le foie, est structuré microscopiquement par de nombreuses sinusoïdes hépatiques : ce sont des
structures hexagonales, à chacun de leurs coins on y trouve des branches de subdivision de la
triade portale, elle-même composée d’un conduit biliaire, d’une branche de l’artère hépatique
propre et d’une branche de la veine porte.
Au centre de l’hexagone, des veines centrales (ou veines centro-lobulaires) vont transporter le
sang vers les 3 veines hépatiques (ou sus-hépatiques) qui se situent au-dessus du foie (gauche,
droite, médiane). Elles vont se jeter dans la VCI qui va traverser le diaphragme et se jeter dans
l’oreillette droite. Le sang qui se dirige vers ces veines centrales va être filtré avant continuer sa
course.
Les hépatocytes vont produire la bile qui va être ramenée vers le conduit biliaire. Dans cette bile
on va retrouver tout ce qui est nécessaire au transport et à la digestion des graisses (l’émulsion).
La vésicule biliaire est une réserve de bile : quand la digestion est terminée et que le besoin de
déversement de bile dans le duodénum est inutile, le sphincter d’Oddi va se refermer et la bile
sera stockée dans la vésicule biliaire (50-60 mL).
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Cela permet de déverser très rapidement une grande quantité de bile quand on a un repas très
gras, pour booster la digestion.
Cas clinique : résection de vésicule biliaire et lithiases
Parfois, on doit enlever la vésicule biliaire, à la suite d’inflammations sur des lithiases (biliaires
qui bloquent le canal cystique par exemple). Ces lithiases proviennent de la formation de
précipités de sels biliaires
On voit ici une radiographie de la voie biliaire. On voit l’endoscope qui descend jusqu’au
duodénum. Au niveau de la papille duodénale, on injecte un produit de contraste qui permet de
visualiser la voie biliaire, car le produit de contraste remonte dans la voie biliaire.
✓ On voit le canal cholédoque, le conduit cystique et on pourrait voir la vésicule biliaire.
✓ On voit les conduits hépatiques gauche, droit et commun, le canal pancréatique principal
de Wirsung et le canal pancréatique accessoire de Santorini.
C’est une cholangio-wirsungographie rétrograde : cholangio pour cholédoque, wirsungo pour
Wirsung et rétrograde car le produit va à rétro par rapport au sens normal des sécrétions, il va
dans l’autre sens
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On voit ici une personne avec un ictère, le patient est tout jaune et présente une cirrhose (le plus
souvent alcoolique). Son foie est gigantesque et sa rate devient aussi grande. Son foie cirrhotique
comporte de nombreux nodules.
A cause de la circulation portale, il y a des varices œsophagiennes mais aussi dans les veines de
la paroi abdominale. On appelle parfois cela une « tête de méduse », le sang empreinte toute
une série de voies collatérales différentes dont des veines de la paroi abdominales pour court-
circuiter le foie.
Sur la première photo, le volume de l’abdomen correspond à une ascite, du liquide séreux dans
la cavité abdominale et quand on ponctionne ce liquide, on peut avoir plusieurs litres.
D’autres maladies hépatiques peuvent causer un ictère.
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Scanners
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Le jéjuno-iléon est le site d’absorption des principaux éléments (lipides, glucides, protéines).
On retrouve une muqueuse, des couches musculaires puis une sous-muqueuse dans laquelle on
trouve une couche musculaire appelée muscularis mucosæ. Enfin et, au-delà de la sous-
muqueuse, se trouve les couches classiques de la musculeuse externe, qui sont une circulaire et
une longitudinale.
Les plexus sous-muqueux et myentériques (de Meissner et d’Auerbach) sont composés de fibres
sympathiques et parasympathique avec une dominance parasympathique.
Le plexus nerveux est à l’intérieur même de la paroi intestinale, suivit d’une séreuse et d’une
couche externe qui est ici péritonéale.
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Le gros intestin a un diamètre supérieur à celui de l’intestin grêle, il a un aspect bosselé car à
l’intérieur on trouve des plis semi-lunaires (renforts musculaires). Ces bosses sont appelées
haustrations.
A l’extérieur, on voit des structures longitudinales qui
parcourent le gros intestin : ce sont des bandelettes
musculaires longitudinales appelées tænia coli. Sur les
tænia, il y a des morceaux de graisse : les franges
épiploïques.
Il y a 3 tænia : un antérieur, un interne et un postérieur.
Ils débutent tous à la base de l’appendice vermiforme et ils
s’arrêtent à la jonction entre le rectum et le colon.
L’endroit où s’abouche l’iléon terminal est appelé la valvule
iléocæcale ou valvule de Bauhin.
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• Colon ascendant ;
• Colon transverse après un angle de 90° ;
• Colon descendant après un second angle de 90° qui va faire une boucle vers l’avant ;
• À l’arrière, sous forme de sigma : c’est le colon sigmoïde.
Une fois arrivé contre le sacrum, il se poursuivra dans le rectum dans lequel les matières fécales
vont s’accumuler, puis on a le canal anal qui fait 3 cm.
Ici, on voit l’appendice qui s’ouvre,
l’iléon terminal et le cæcum.
L’appendice peut présenter
plusieurs localisations : vers le
bas (pelvienne) dans 1/3 des cas,
rétro-cæcale dans 2/3 des cas, …
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En ce qui concerne la
vascularisation du gros intestin,
l’artère mésentérique
supérieure donnera la moitié
droite de la vascularisation et
l’artère mésentérique inférieure
donnera le reste.
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On peut examiner le
colon par l’anus, on
s’arrête au cæcum et on
ne sait pas aller à
l’intérieur de l’iléon
parce que la présence
importante de
diverticulite empêche le
passage.
En présence de trop de
diverticules, on peut être
amener à réséquer une
partie du colon
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La pénétration de la grande cavité est définie par la traversée du péritoine pariétal, c’est-à-dire
qu’il faut inciser la peau, la graisse, les muscles et le péritoine pariétal pour entrer dans la cavité
péritonéale.
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4. Le système urinaire
4.1 Le rein
L’urine est produite au niveau des reins, localisés dans la cavité abdominale en position
rétropéritonéale. Il n’est pas complétement recouvert de péritoine et est protégée par une
importante musculature
Les reins reçoivent l’artère rénale qui vient d’une branche de
l’aorte abdominale, la veine rénale se draine dans la VCI.
Le rein présente un aspect de haricot avec un bord latéral ou
externe convexe et un bord interne concave. Ce dernier est
creusé : c’est le hile rénal, là où arrivent et sortent les vaisseaux.
Concernant le système collecteur de l’urine, le rein présente
une partie corticale en périphérie et une partie plus centrale :
la médullaire (Schéma D).
Au niveau de la médullaire, l’organisation se fait sous forme
d’une pyramide rénale. Au sommet, l’urine est collectée dans
les calices mineurs (10 à 15) qui vont se drainer dans 2 à 3
calices majeurs. Les calices majeurs vont se collecter dans une
structure unique, comme un entonnoir : le bassinet.
Le bassinet va se prolonger dans l’uretère. La jonction (jonction pyélo-urétérale) entre les deux
se situe à peu près du bord inférieur du rein.
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Chez l’homme
La cavité pelvienne masculine possède une
particularité : L’uretère se croise avec le
canal déférent qui transporte les
spermatozoïdes, ce dernier surplombe le
premier.
Chez la femme
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4.3 La vessie
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Chez l’homme
Chez la femme
La vessie se trouve
antérieurement, le rectum
postérieurement et entre les
deux : l’utérus et le vagin.
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La vessie est remplie de liquide (sur radiographie) et on remarque une tumeur exophytique (en
forme de petites verrues) très proliférante.
Les tumeurs de la vessie en forment facilement d’autres comparés à d’autres tumeurs, car les
substances carcinogènes (qui cause des cancers) sont évacuées par l’urine. C’est un cancer de
très mauvais pronostic.
4.4 L’urètre
L’urètre est un canal unique qui commence en-dessous de la vessie et se termine au niveau du
pénis chez l’homme et du vestibule entre les petites lèvres chez la femme.
Chez la femme
Il est beaucoup plus court, et présente moins de pathologies
urinaires. Elles seront plutôt liées à la grossesse.
Chez l’homme
Il a beaucoup plus de pathologies urinaires
notamment dues à la prostate (cancer prostatique :
1er cancer chez les hommes).
Le rapport de l’urètre avec la prostate (il passe
dedans). Un cancer de la prostate va créer des
problèmes de passage, jusqu’à un globe vésical si
l’urine ne sait plus s’évacuer (rétention d’urine
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importante). Ce globe vient progressivement et pas d’un coup sur une longue durée de temps.
5. Les articulations
Il existe plusieurs articulations différentes :
• Synoviales (diarthroses) qui sont les nombreuses ;
• Fibreuses (synarthroses) ;
• Cartilagineuses.
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• Les articulations planes sont les plus simples (comme l’articulation acromio-claviculaire) :
possède deux surfaces planes, elles sont généralement très peu mobiles, il y a de petits
mouvements de glissement limités et posent généralement peu de problèmes.
• Les articulations trochléennes ou en forme de poulie sont monoaxiales (ou uniaxiales :
se reposant sur un seul axe). C’est une poulie pleine dans une poulie creuse, les
mouvements de flexion et l’extension sont possibles mais pas ceux de rotations : ce sont
bien des articulations uniaxiales. La capsule est généralement mince en avant et en
arrière où se font les déplacements. L’articulation du coude est une articulation
trochléenne type.
• Les articulations sellaires sont constituées de deux scelles, une creuse et une pleine. Elles
vont permettre des mouvements de flexion et d’extension mais également d’abduction
(écarter) et adduction (rapprocher). Par exemple, l’articulation trapézo--métacarpienne
permet de type de mouvements.
• Les articulations condyliennes ou condylaires sont également biaxiales (se reposant sur
deux axes). Elles sont généralement plus mobiles et libres que les autres articulations
dans les deux plans. Par exemple les articulations métacarpo-phalangiennes : entre la
tête du métacarpe et la première phalange.
• L’épaule et la hanche des articulations très importantes car elles permettent de très
grandes mobilités (activité motrices et sport) et elles sont associées à de nombreuses
pathologies. Elles permettent des mouvements de flexion/extension,
d’abduction/adduction et de rotation interne/externe. Elles sont multi- ou triaxiales. Dans
ces articulations très mobiles, il y a une surface sphérique (comme la tête du fémur ou
de l’humérus) et de l’autre côté une sphère creuse (acétabulum de l’os coxal ou cavité
glénoïde de la scapula).
• Les trochoïdes comme l’articulation atlantoaxoïdienne sont uniaxiales. C’est un cylindre
osseux (dent de l’axis) qui s’adapte dans un cylindre creux ostéoligamentaire (canal
vertébral de l’atlas).
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SHOEIBI Clément-Rochan BA1 Médecine
Les articulations fibreuses sont unies par du tissu fibreux. Par exemple, la membrane
interosseuse de l’avant-bras ou de la jambe sont des membranes interosseuses tendues entre
deux os, elles sont lâches. On parle de syndesmose.
Au niveau des sutures des os du crâne, on a du tissu fibreux et la mobilité est quasi nulle : on
parle de synostoses. Au départ, elle possède une certaine mobilité pour permettre la croissance
du crâne, des sutures se forment après celle-ci petit-petit.
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Dans les articulations cartilagineuses, les pièces osseuses sont unies par
du cartilage, souvent du fibrocartilage ou de cartilage hyalin.
Les disques intervertébraux sont des fibrocartilages situés entre les
corps vertébraux. C’est eux qui confèrent à la colonne vertébrale sa
flexibilité, sa faculté à absorber les chocs, sa puissance et sa mobilité.
Dans la symphyse pubienne, on retrouve les mêmes propriétés.
Dans les synchondroses, le cartilage hyalin réunit les os, ce qui confère
une certaine mobilité au cours de la petite enfance. C’est aussi le cas au
niveau des plaques épiphysaires qui vont unir l’épiphyse et la diaphyse.
Ces plaques épiphysaires (ou cartilage de croissance ou métaphyse) participent à l’allongement
des os longs et quand la croissance atteint son terme, elles vont s’ossifier. L’épiphyse fusionne
alors avec la diaphyse.
6. Le système osseux
6.1 La fonction des os
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• Les os longs :
- présentent une diaphyse et deux extrémités ou
épiphyses.
- diaphyse et épiphyse sont reliées par une zone qui
est le siège de la croissance : la métaphyse ou cartilage
de croissance aussi appelé cartilage de conjugaison.
- Celui-ci ne s'ossifie complètement qu'à la fin de la
croissance. Exemples : fémur, tibia.
• La diaphyse : elle est constituée de tissu compact
épais appelé corticale ou cortex, avec de nombreux
canaux de Havers qui ont une couleur blanche très
intense en radiographie. Elle est creusée du canal
médullaire rempli de moelle osseuse jaune. Elle est
entourée d'une membrane (le périoste) qui est riche en
vaisseaux nourriciers qui participent à l'ossification en
épaisseur.
•Les épiphyses : elles se situent aux extrémités : une
épiphyse distale (caudale) et une proximale (crâniale).
Elles sont formées de tissu spongieux. Elles sont très
riches en moelle rouge hématopoïétique. Elles sont
recouvertes de cartilage articulaire.
• La métaphyse : c'est la région située entre la diaphyse et l'épiphyse.
• Les os courts ont leurs trois dimensions sensiblement égales. Ils sont composés d'un noyau d'os
spongieux entouré d'une corticale d'os compact. Exemples : carpes, tarses.
•Les os plats ont une dimension nettement plus courte que les deux autres. Ils sont composés de
deux couches d'os compact, les tables externe et interne, enfermant une couche d'os spongieux
(dite en diploë). Exemples : sternum, côtes, scapula, os pariétaux.
•Les os intermédiaires : n'appartiennent à aucun autre type d'os. (Ne pas connaître en détail les
sous-catégories)
• Les os allongés : la longueur prédomine sur les autres dimensions, mais la taille de l'os est
plus petite. Exemples : métacarpiens (main), métatarsiens (pied) clavicule.
• Les os rayonnés : possèdent un corps duquel partent des expansions. Exemple : vertèbres.
• Les os arqués : deux formes : simple courbure (exemple : côtes) ou forme de fer à cheval
(exemple : mandibule).
• Les os papyracés : fines lamelles osseuses. Exemple : palatin.
• Les os pneumatiques : percés de cavités, appelés sinus. Exemple : os de la face (crâne).
• Les os sésamoïdes : petits os annexés à des ligaments ; exemple : patella (rotule).
En résumé, on distingue pour tout os deux parties dans le tissu osseux proprement dit :
•une partie centrale (os spongieux) : ce tissu spongieux est riche en cellules
conjonctives adipeuses et en éléments sanguins mais sa résistance est faible
(en cas de fracture, il s'écrase facilement). Il est situé notamment dans l'os
trabéculaire des os longs (à l'intérieur des épiphyses). A l’imagerie médicale
elle apparaîtra plus aérique, moins blanchâtre
•une partie périphérique (os compact) : c'est une partie osseuse dense, dure
et très résistante formant un manchon plus ou moins épais (donnant naissance
à la cavité médullaire dans les os longs). Elle apparaîtra intensément blanche
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Tous les muscles squelettiques, qui ont une insertion d’un côté, de l’autre ou des deux côtés sur
une partie du squelette, sont des muscles présentant des stries caractéristiques qui sont visibles
microscopiquement et permettent de les différencier des muscles lisses. Macroscopiquement,
c’est impossible de les différencier.
Ces muscles striés sont volontaires (biceps, quadriceps, …).
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Le muscle cardiaque est involontaire, il est géré par le système sympathique et parasympathique,
qui gère accélération cardiaque, force de contraction, …
Sur le plan histologique, il n’est pas lisse, il possède également des stries mais aussi une
structure particulière : le disque intercalaire, qui va permettre de le distinguer des muscles
squelettiques volontaires.
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Les muscles lisses ne possèdent pas de stries au microscope. Ils sont involontaires. Ce sont
typiquement les muscles du tube digestif, depuis l’œsophage jusqu’au rectum. Mais encore, Il y
a des muscles lisses un peu partout : dans la paroi des bronches (vasoconstriction et
vasodilatation), dans la paroi des vaisseaux (vasoconstriction ou vasodilatation), des poils
(piloérection), ...
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