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JUDE THIRY
ULB, BA2 PSYCHO, 2019_2020
BIOL-E-201 : Neuroanatomie fonctionnelle et structurelle
SOMMAIRE
PODCAST
SOMMAIRE ...................................................................................................................................................... 1
1
4.2.6. Cervelet ............................................................................................................................................... 38
4.2.7. Moelle épinière .................................................................................................................................... 39
4.3. ANATOMIE MACROSCOPIQUE DU SNC : COUPES DU CERVEAU ................................................................................... 41
4.3.1. Coupe horizontale ............................................................................................................................... 41
4.3.2. Coupes coronales ................................................................................................................................ 41
4.3.3. Trigone ou fornix ................................................................................................................................. 43
4.4. MENINGES ..................................................................................................................................................... 44
4.5. SYSTEME VENTRICULAIRE ................................................................................................................................... 45
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5.7.2. Langue : organe de la gustation .......................................................................................................... 84
5.7.3. Voies gustatives................................................................................................................................... 85
5.7.4. (Anorexie mentale) .............................................................................................................................. 86
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COURS 10 : ASPECTS DEVELOPPEMENTAUX ET VIEILLISSEMENT DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL OU SNC . 134
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COURS 1 / INTRODUCTION
Le système nerveux reçoit de l’info du milieu intérieur (le corps) et du milieu extérieur. Cette info est perçue par
des récepteurs sensoriels pour arriver aux hémisphères : le cortex cérébral où l’information sera traitée, pour
nous permettre d’agir (via le système moteur) sur cette information.
Système somatomoteur (agir volontairement) ‘VS’ Système végétatif/autonome (pas ou peu de prise volontaire
sur ce système nerveux) qui agit sur le cœur, les muscles qui tapissent les bronches, organes internes etc.
1/3 des belges souffrent d’une pathologie du système nerveux en Belgique, selon une étude menée en 2004. Les plus fréquentes que l’on
retrouvait jusque-là : surtout d’ordre psychiatrique ou psychologique. Anxiété, migraine, addictions, troubles affectifs, démence et toute une
série de pathologies neurologiques…
Cette case correspondant à la démence ne fait qu’augmenter : la maladie d’Alzheimer devient un trouble majeur dans les populations
occidentales. La prise en charge de ces patients représente un coût élevé dans la population et on craint qu’avec le vieillissement de celles-ci,
les jeunes adultes et adultes (le reste de la population) ne soient plus aptes à contrebalancer économiquement et soutenir ce coût élevé que
demandent les soins portés aux personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer.
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➔ Comprendre d’où viennent les émotions, pourquoi l’amour est associé à certaines réactions corporelles
par exemple, comment peut-on entendre, voir, penser, apprendre ? Comment ressent-on la tristesse,
la soif, comment bouge-t-on ? Quel est le rôle, finalement, du SN ?
Ces structures sont protégées par de Les nerfs crâniens sont au nombre de
l’os (le tissu de parenchyme du 12 paires, ils innervent la tête et le cou
cerveau est fragile d’où la protection et sont impliqués dans l’articulation, la
par l’os). Le liquide qui entoure ce parole, sensations du visage, et toute
tissu est le LCR (liquide céphalo- une série de fonctions (déglutition par
rachidien). exemple).
Il comprend aussi le système végétatif autonome dont on parlera plus loin dans le cours.
• Télencéphale :
• Diencéphale
• Cervelet (cerebellum)
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Dans ce système nerveux central on va trouver deux types de cellules : les neurones et les cellules gliales.
Ce sont les processeurs de nos ordinateurs : il y a cent milliard de neurones qui se reproduisent au cours de la
vie. Le neurone est composé d’un corps (avec l’ADN) et de neurites (prolongements des corps cellulaires). Les
neurites peuvent être des dendrites (petites), ou des axones (grands) au bout desquels se trouvent les synapses
avec les vésicules synaptiques (message chimique, neurotransmetteurs). On distingue une classification de
neurones d’après le nombre de neurites : le nombre de types de neurones est multiple et varié.
➔ Si les axones sont des entités microscopiques, ils peuvent avoir une longueur de plusieurs dizaines de
centimètres
Une structure cérébrale donnée peut recevoir de l’information afférente d’un neurone qui peut
lui-même envoyer de l’information efférente après et donc devenir un neurone efférent alors
qu’il était afférent.
➔ Par exemple : le noyau amygdalien reçoit de l’info du SNC, génère la stimulation de peur et
envoie de l’information de réaction corporelle et cognitive en retour (rythme cardiaque, force
de contraction, etc.).
Il existe toute une série de neurotransmetteurs dont on parlera brièvement, qui servent de monnaie
d’échange d’information neuronale.
2.2.1. NEUROTRANSMETTEURS
Il en existe toute une sorte, ce sont des messagers chimiques et ils ont tous une fonction particulière et des
conséquences différentes. Les deux neurotransmetteurs de base (fondamentaux) du SNC sont :
➔ Le glutamate
C’est l’excitateur par excellence.
➔ Le GABA
C’est l’inhibiteur par excellence.
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Principaux neurotransmetteurs
Adénosine Purinergique …
Triphosphate (ATP)
Elles sont 10 à 50x plus nombreuses que les neurones selon certaines connaissances. Selon d’autres, il y aurait
un nombre équivalent de neurones et de cellules gliales. Ce sont des cellules de soutien (de glue), de cohésion.
Désormais on sait que certains types de cellules gliales ont des fonctions tout à fait importantes autres pour les
neurones : ce sont des partenaires fonctionnels des neurones.
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Dans les cellules gliales, on distingue trois types :
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2.4. SUBSTANCE GRISE/BLANCHE
Dans le cerveau, on aperçoit deux couleurs distinctes lorsqu’on coupe cerveau et moelle épinière. Ce sont les
substances grise et blanche. Selon si l’on est dans le cerveau ou la moelle épinière, on verra respectivement
d’abord la substance grise puis la blanche et inversement.
C’est une couche brunâtre : contient les Elle contient les axones. Câbles qui
corps des neurones et les dendrites, c’est relient les différents systèmes entre
l’endroit où l’information va être traitée. eux (couleur due à la myéline). (Elle
(Elle consomme + d’E) consomme – d’E)
Le cortex est l’écorce du cerveau (matière grise). Il est plissé sur lui-même, formant sillons, scissures (comme la
scissure de Sylvius/latérale qui est la première à apparaître dans la vie fœtale) qui séparent les lobes et
circonvolutions (ou gyrus). La surface s’allonge vers l’intérieur de l’hémisphère.
Les plissures permettent que toute cette matière s’insère dans la boîte crânienne dont le volume n’a pas pu
augmenter de volume aussi drastique celui du cortex (de façon exponentielle). Le cerveau humain est le + lourd
par rapport à son volume (après on a le marsouin et le dauphin).
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Différents types de cortex
L’iso/néocortex formé de 6 couches cellulaires séparables histologiquement (selon leurs aspects fonctionnels) :
o Dans toutes les structures qui ont une fonction sensorielle, on aura les afférences de la
projection qui se terminent à cet endroit (de la couche 4) pour commencer le traitement
cortical de l’info. Cette structure est particulièrement développée dans les structures corticales
impliquées dans les fonctions sensorielles.
▪ Couche 5 : couche de cellules pyramidales internes – principal point de départ de projection neuronale
cortico-sous corticales. (Projette à-p-d cortex vers l’intérieur du cerveau, dans des régions qui ne sont
pas constituées de cortex comme le cervelet ou la moelle épinière, elle est plus développée dans les
régions impliquées dans la fonction motrice).
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Petit rappel :
❖ Aires de Brodmann :
Certains neuroscientifiques demandent qu’on arrête avec la classification (comme Brodmann) via un lien
entre histologie et fonction car il ne serait pas forcément exclusif.
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Le cortex cérébral est composé de
- Circonvolutions (aussi appelés gyrus) qui sont des replis arrondis, saillants et sinueux, observés à la
surface du cortex. Au cours de l’évolution, le développement des circonvolutions permet de placer une
surface corticale en extension à l’intérieur d’une boîte crânienne à croissance limitée : c’est-à-dire que
sans ces gyrus et ces replis, la surface du cerveau ne pourrait rentrer entièrement dans la boîte
crânienne à moins de faire imploser celle-ci (un peu à l’instar du colon qui se replie, ce qui nous permet
d’avoir 8mètres de colon dans notre (petit) ventre.
- Sillons et scissures, qui sont des fentes, crevasses ou dépressions qui séparent les fameuses
circonvolutions. Ces scissures définissent les frontières entre les différents lobes cérébraux et sont les
premiers sillons à apparaître au cours du développement embryonnaire.
o Il faut savoir : 2/3 de la surface corticale n’est pas visible car elle se situe dans le cortex fissural.
« Comment des milliards de cellules nerveuses travaillent en collaboration pour générer une seule pensée,
mémoire, un seul être ? »
Le réseau neuronal est un ensemble de nœuds liés entre eux par des simples « points » ou des sous-réseaux plus
complexes. Ce réseau produit de millions de cellules neuronales liées par des connexions très denses qui vont,
par leur action, guider les comportements, générer les pensées et former la mémoire, créer la conscience.
➔ Ce réseau peut induire une fonction que ses sous-parties ne possèdent pas, une apparition de nouvelles
caractéristiques à partir d’un certain degré de complexité (à partir d’un seuil critique de complexité
dans le système, de nouvelles propriétés apparaissent) : c’est ce qu’on appelle le concept d’émergence.
➔ On parle d’un concept de spécialisation fonctionnelle : une fonction est prise en charge par différentes
régions du cerveau.
➔ On parle également d’intégration fonctionnelle : c’est l’étude des relations de connectivité entre les
différentes régions du cerveau.
➔ Mais encore… de hiérarchie fonctionnelle : lorsqu’une lésion impacte une structure du réseau, cela
aura un impact variable en fonction de la structure considérée. (Cortex : primaire > secondaire >
associatif).
o Le paradoxe fonctionnel/lésionnel : selon les réseaux touchés, une petite lésion peut avoir un
impact plus important (des conséquences plus lourdes) qu’une grande lésion.
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COURS 3 : ETUDE DE L’ORGANISATION
FONCTIONNELLE DU SNC
Matière qui ne sera pas à l’examen
Les corrélations anatomocliniques sont des corrélations entre le siège anatomique d’une lésion et les symptômes
qu’elle engendre. On peut citer parmi celles que l’on connaît : le patient H.M., l’aire de Broca, Phineas Cage.
Il existe trois grandes familles d’imagerie fonctionnelle cérébrale : c’est un ensemble de techniques d’imagerie
qui permettent d’étudier in vivo le fonctionnement du cerveau. Ce sont les techniques les moins invasives :
Neurophysiologiques
1929 : - cher et 1980 : + cher et beaucoup plus 1985 : stimuler régions focales
répandu. (Électro- rare que l’EEG. (non-invasif). (Stimulation
encéphalographie). (Magnétoencéphalographie) magnétique transcrânienne)
Pas totalement non-invasive puisque injection d’un produit radioactif mais première technique à
permettre ce genre d’investigation de façon aussi efficace. Il a très rapidement concurrencé l’EEG.
Champs magnétiques intenses pour aller chercher du signal au niveau des tissus humains. L’IRM a
relativement supplanté les autres techniques.
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3.2.1. NOTIONS DE BASE
En termes de résolutions (spatiales et temporelles), on sait qu’un PA dure 1mili seconde, les neurones sont de
l’ordre de 0,0001s donc :
Lorsqu’un neurone s’active (une région, en fait), il a besoin d’énergie ! Eh oui, lorsqu’on module l’équilibre
ionique au niveau du MIC (milieu intra-cellulaire), cela consomme de l’E (pompes ioniquesqui vont à l’encontre
de leur gradient de concentration). L’énergie nécessaire pour le cerveau, c’est le glucose (pas assez de sucre :
hypoglycémie : syncope).
Donc, lorsqu’une région s’active, plusieurs phénomènes physiologiques se réalisent : on parle d’un couplage
neuro-métabolique (ensemble des mécanismes qui lient les variations d’activités électriques neuronales aux
variations de consommation d’énergie) et d’un couplage neuro-vasculaire (ensemble des mécanismes qui lient
les variations d’activités électriques neuronales aux variations de flux sanguin) :
Les études dites ‘au repos’ (+50% des études actuelles en neurosciences, on si intéresse de plus en plus car
activité cérébrale hautement structurée dans le temps et l’espace) considèrent le sujet étudié dans une situation
simple ou dans différentes conditions possibles alors que les études d’activation font une comparaison d’une
condition contrôle et d’une condition d’intérêt (durant une tâche donnée spécifique à réaliser pendant le scan).
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3.2.2. TECHNIQUES NEUROPHYSIOLOGIQUES
Deux grandes familles : les techniques qui enregistrent du signal (EEG et MEG) et celles qui le stimulent (TMS).
L’EEG est le plus répandu dans la recherche et la clinique et les plus utilisés (20/30 000 euros alors que le MEG
est aux alentours d’1M euros + le coût lié à la maintenance, il en existe 150 dans le monde).
EEG : Des électrodes sur scalp (nombre +- grand, 5 à 256 électrodes). On peut isoler le terme ‘électro’ (c’est une
technique qui donne des renseignements sur l’activité électrique et les variations synaptiques.
MEG : Appareil avec un casque et on met sa tête dans le casque : cette technique renseigne sur les variations
rapides de champs magnétiques générés par l’activité des neurones : on peut évaluer les champs magnétiques
et électriques de millions de neurones (quelques mm de cortex) de manière totalement non-invasive.
➔ Principe « un courant électrique génère un champ magnétique » : si mon pouce droit pointe dans la
direction du courant, l’orientation du champ magnétique est définie par la courbure des doigts.
Tous deux vont enregistrer à l’extérieur du crâne les corrélats électromagnétiques de l’activité de larges
populations neuronales (l’équivalent de champ électrique généré par les modulations d’activité de millions de
neurones soit quelques mm ou cm de cortex car le champ magnétique d’un seul neurone est trop faible pour le
mesurer) de manière totalement non invasive.
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3.2.2.2. TMS : STIMULATION MAGNETIQUE TRANSCRANIENNE
C’est une machine qui produit un champ magnétique focal à travers le crâne induisant un courant électrique
modifiant l’activité des neurones cibles. On parle d’un :
On peut le coupler avec une neuro-navigation (sorte de GPS) ce qui permet de pouvoir visualiser la
cartographie fonctionnelle et de confirmer qu’il s’agit bien de la bonne région stimulée.
Ces techniques utilisent un isotope radioactif (injection d’une substance qui fait office de traceur et
irradiation donc un peu invasif). On va surtout parler de la tomographie par émission de positrons.
C’est un appareil utilise le radio traceur : cela va laisser des traces de radioactivité. Le radiotraceur est constitué
d’un substrat actif biologiquement (reconnu dans le corps et utilisé dans le corps comme le glucose, de l’eau, des
agonistes ou antagonistes de récepteurs) associé à un isotope (via chimie organique) qui sera un atome (fluor,
azote, oxygène ou carbone) instable car on y a ajouté des positrons (E+) qui sont l’antiparticule des électrons
(E-) : ils ont la même masse et la même énergie mais sont chargés de façon opposée. Ils sont instables et lorsque
ce traceur est injecté dans le sang, cet atome instable va les relarguer (les positrons) pour redevenir stable, ils
vont rencontrer des électrons et vont s’attirer comme des aimants pour s’annihiler (e+ et e-), ce qui se
transforme en rayon gamma (ionisants, radioactivité) qui sont émis à 180° l’un par rapport à l’autre.
➔ Ce TEP va détecter les rayons gamma, et vu qu’ils sont émis à 180°, on peut retrouver l’origine de leur
émission (les images donnent l’info du niveau de radioactivité à cet endroit dans l’organisme) en
fonction de l’intensité des rayons gamma. (Comprendre le principe (le fonctionnement).
La technique la plus utilisée en clinique c’est la TEP au fluorodéoxyglucose (ou FDG, c’est le substrat actif,
reconnu comme du glucose) avec le fluor 18 (isotope).
Vu que c’est un analogue du glucose il est reconnu comme tel par les cellules des tissus, et au niveau du cerveau,
les astrocytes (qui forment un manchon autour des vaisseaux) vont l’absorber et le dégrader pour le donner aux
neurones. Il sera dégradé par la glycolyse : phosphorylé par l’hexokinase, le FDG-6-phosphate n’est pas
métabolisé par les autres enzymes puisqu’il n’est plus reconnu comme analogue du glucose, il va donc
s’accumuler dans les complexes neurones astrocytes en fonction des besoins énergétiques et libéré par les
voies urinaires.
➔ + les neurones seront actifs plus ils ont besoin d’E + les complexes vont accumuler le FDG et donc + il y
aura de radioactivité. La distribution de radioactivité donne une carte de quantité de glucose
consommés par les cellules des tissus (évaluer le couplage neuro-métabolique).
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3.2.4. TECHNIQUES DE RMN
C’est un aimant très puissant qui génère un champ magnétique stable et intense : lorsque les tissus humains
entrent, les noyaux de certains protons (nombreux dans la molécule d’hydrogène) sont sensibles à ce champ
magnétique et orientent dans le sens du champ (alignement)
On applique ensuite des champs magnétiques oscillants faibles pour les rendre instables (radiofréquence) pour
modifier l’alignement et basculer les moments magnétiques de ces protons donc les faire passer d’un état stable
à un état instable : cela cause un arrêt du champ magnétique oscillant transitoire, les particules veulent
retourner à leur état de stabilité et donc relarguer de l’E qui sera captée par les capteurs de l’IRM.
Couplage neuro-vasculaire
Lorsqu’un neurone s’active, on observe localement une dilatation des vaisseaux afin d’apporter de
l’énergie à différents organes dont l’activation d’un groupe de neurones amène une augmentation
de la consommation en énergie (glucose) de 20%, une augmentation de la consommation d’oxygène
de 5% et du flux sanguin de 20%
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3.2.4.2. ITD IMAGERIE PAR TENSEUR DE DIFFUSION
Cette technique ne donne pas de renseignements sur le fonctionnement en tant que tel mais plutôt sur les
aspects structurels et permet d’étudier certains aspects des réseaux neuronaux.
➔ Utilise une séquence d’IRM particulière qui permet d’étudier la diffusion des molécules d’eau (protons
des noyaux d’H) au sein des tissus cérébraux au cours du temps.
Exemple (fonctionnement)
Une molécule peut diffuser dans toutes les directions avec la même probabilité sauf si elle est dans
un récipient qui la contraint (de l’eau dans un verre fin, elles peuvent diffuser vers le haut ou le bas
mais pas sur les côtés à cause des parois du verre).
L’ITD va mesurer un coefficient de diffusion qui résulte de l’ensemble des phénomènes de diffusion qui ont lieu
dans chaque voxel de volume considéré durant un temps donné.
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3.3. STIMULATIONS ET ENREGISTREMENTS INTRACRANIENS
3.3.2. STEREO-ELECTROENCEPHALOGRAPHIE
Technique où l’on place une/deux aiguilles profondes dans le cerveau, dans une région spécifiquement localisée
au préalable. Cette technique très invasive également, permet d’aller très profondément dans le cerveau ce que
ne permettaient pas les électrodes sous-durales.
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COURS 4 : ANATOMIE MACROSCOPIQUE
DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL (SNC)
Si l’on parle de la moelle épinière ou du cerveau, les mêmes termes ne signifieront pas la même chose :
➢ Ventral : proche du ventre, partie antérieure de la moelle, devant (correspond à la partie inférieure pour
le cerveau vu l’axe de 90°)
➢ Dorsal : proche du dos, partie postérieure de la moelle, derrière (correspond à la partie supérieure pour
le cerveau vu l’axe)
➢ Rostral : partie inférieure de la moelle (le début) (correspond à la partie antérieure du cerveau (devant))
➢ Caudal partie postérieure de la moelle (la fin) (correspond à la partie postérieure du cerveau, derrière).
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Afin d’observer la structure du cerveau en profondeur, il existe différentes coupes réalisables menant à la
scission du cerveau en deux parties. Selon l’axe qui est tranché dans l’organe, la coupe porte un nom différent.
➔ Les coupes sont para-sagittales si elles coupent de façon orthogonale mais pas exactement au milieu.
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4.2. ANATOMIE MACROSCOPIQUE DU SNC
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4.2.1. FACES EXTERNES ET SUPERIEURES DES HEMISPHERES CEREBRAUX
Lorsqu’on ouvre le cerveau et qu’on entre la dure-mère et les méninges, on a les faces externes et supérieures
des hémisphères cérébraux.
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4.2.1.1. LOBE FRONTAL : ROLE FONCTIONNEL
Le lobe frontal, grossièrement, servira à deux choses : (1) via le bloc moteur à la fonction motrice (2) via le
cortex préfrontal aux fonctions cognitives.
➔ Fonction motrice :
o Structures prémotrices : avant, zone mal délimitée (initiation mouvements, schémas moteurs)
➔ Fonction cognitive : tout le reste qui se trouve en avant s’appelle le cortex préfrontal (plusieurs zones)
qui joue un rôle majeur dans les fonctions cognitives.
Région operculaire
La scissure de Rolando ne descend pas jusque celle de Sylvius (alors que le sillon précentral
descend jusqu’en bas), elle s’arrête au pont de parenchyme cérébral : région operculaire
(opercule frontal en avant de la scissure centrale et un pariétal derrière). Région
importante pour la motricité et la sensibilité de la partie inférieure du visage.
Syndrome operculaire
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4.2.1.2. LE LOBE PARIETAL (FONCTIONS SENSORIELLES ET COGNITIVES)
Il se trouve derrière la scissure centrale et au-dessus de la scissure de Sylvius. Dans la partie postérieure il n’y a
plus de limite anatomique nette entre le lobe P (au-dessus) et le lobe T en dessous : parallèle à la scissure
centrale/de Rolando et au niveau du lobe pariétal se présente un sillon parallèle à la scissure de Rolando et qui
va se trouver derrière cette scissure : le sillon post-central (puisque derrière et parallèle. Ce sillon et Rolando va
isoler la circonvolution pariétale ascendante (dans la même orientation que la frontale).
La circonvolution ascendance pariétale (ou post-centrale) correspond au cortex sensitif primaire. Pour le cortex
pariétal postérieur (comme appelé par certains auteurs) représente les lobules pariétaux inférieurs/supérieurs.
Certains considèrent que c’est l’aire 5/7 de Brodmann, d’autres parlent des lobules et selon d’autres encore, il
s’agirait de toute la zone qui se situe derrière ce sillon post-central pariétal.
Le cortex sensitif permet d’avoir une vision intégrée des modalités sensorielles et cognitives (intégratives).
Plus simple à décrire : on a 3 circonvolutions (comme pour le lobe F) sur la face latérale du lobe : supérieure,
moyenne, inférieure (T1, 2, 3) qui sont séparées par deux sillons (inférieur et supérieur).
La jonction temporo-pariétale est une jonction non claire à l’arrière : zone à cheval entre les deux lobes.
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Toutes ces parties du cerveau que nous venons d’aborder concernent le cerveau lorsqu’il est intact et que l’on
ne l’a pas touché.
Si je touche au cerveau :
Et que j’enfonce mes mains dans la Scissure de Sylvius, j’écarte les berges
supérieures et inférieures de celle-ci comme on le fait avec des écarteurs
et que je regarde, je tombe sur une structure de cortex, cachée dans la
profondeur.
C’est une bande de substance grise qui est enfouie profondément dans la scissure de Sylvius (au centre des
cotés latéraux du cerveau). On ne peut le voir que si l’on écarte la berge inférieure (lobe F) et supérieure (lobe
T) de Sylvius.
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4.2.2. COUPES MEDIO -SAGITTALES (FACE INTERNE)
Au-dessus du corps calleux (cf. pont suivant), on retrouve le gyrus cingulaire (ou circonvolution) dont les limites
ne sont pas nettes mais on parle de cortex cingulaire antérieur qui jouerait un rôle dans la résolution de conflits
et les fonctions exécutives, et postérieur qui jouerait un rôle dans la conscience de soi et la mémoire auto-
biographique, qui se séparent selon des sillons.
• Le sillon cingulaire (ou calloso-marginal) longe ce gyrus cingulaire (et isole le cortex mésiofrontal) mais
remonte vers la scissure de Rolando (qui apparaît comme un pli sur le haut de la tête, sur le lobule
paracentral) plutôt que de continuer à longer.
• Le sillon cingulaire (sa partie postérieure) et le sillon précentral isolent tous deux le lobule paracentral.
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4.2.2.1. CORPS CALLEUX
Sorte de gros câble qui contient des axones connectant des régions homologues dans les 2 hémisphères.
Split brain
Lorsque le corps calleux est sectionné (info ne passage pas d’un hémisphère à l’autre).
Exemple
Si l’on est droitier, on a 95% de chances que l’HG concentre les fonctions langagières et l’HD les
fonctions visuelles. Sans corps calleux, si l’on nous montre un objet dans le champ visuel gauche (qui
doit donc être traité dans l’HD, puis vers le gauche afin de poser les mots/la sémantique sur l’objet
aperçu), il ne sait plus le décrire car l’info ne peut plus passer dans l’HG qui traite ces infos de dialogue,
alors qu’il a été traité visuellement correctement.
Plasticité
Retirer le corps calleux à un enfant (avant 6- Absence isolée de corps calleux qui
7 ans) n’entraînera pas de split-brain car le n’entraîne pas non plus de split-brain grâce à
cerveau a une capacité de réorganisation la plasticité du cerveau qui lui permet de
fonctionnelle. réorganiser.
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Le fornix est une partie du corps calleux (substance blanche), placée sous la 3e ventricule en étant relié au reste
du corps (relie les hippocampes à d’autres structures comme les tubercules/corps mamillaires).
Et sous ce corps calleux on trouve deux structures qui ont une paroi externe formée de diencéphale (substance
grise), lorsque l’on fait une coupe sagittale au niveau de la scissure interhémisphérique :
- Hypothalamus : partie inférieure/avant (dans sa partie inférieure, une petite tige relie à l’hypophyse).
o Hypophyse : petite glande sécrétant des hormones (de croissance, thyroïdiennes etc).
Enfin, sous le mésencéphale se trouvent la protubérance et le bulbe qui forment le tronc cérébral.
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4.2.3. SYSTEME VENTRICULAIRE
Orientés vers le bas et vers l’avant, les ventricules latéraux sont issus du système ventriculaire. Les ventricules
sont des cavités au sein du cerveau, on en retrouve un dans chaque hémisphère, ainsi que 2 structures centrales
Cette coupe permet de voir ce qui est caché par le cervelet (lobe T dans la partie postérieure et inférieure). Si on
veut voir la face inférieure du lobe T et O il faut prendre le couteau et sectionner le tronc cérébral (au niveau du
mésencéphale) pour voir ce qui est sous le cervelet.
➔ Cortex orbitaire : partie inférieure du lobe F, repose sur le toit des orbites (fonction émotionnelle).
➔ Nerf olfactif : passage sous le lobe frontal de l’HG
➔ Gyrus fusiforme (circonvolution occipito-temporale T4, formée par deux scissures) : face inférieure du
lobe temporal et occipital (reconnaissance visuelle, à ce niveau que l’info visuelle est traitée pour se
connecter avec les structures temporales sémantiques).
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4.2.5. TRONC CEREBRAL
Ensuite, le tronc cérébral est rattaché au cervelet via les pédoncules cérébelleux qui sont des câbles de substance
blanche qui contiennent des axones. Il y a trois grands types de structures dans le tronc cérébral :
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Très petits, ils sont pourtant responsables de toute une partie des mouvements et sensations dans le corps.
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Nerfs crâniens
Provient des rétines (jonction chiasma optique puis scissure de Nerf 2 (optique)
calcarine vers le thalamus puis C.V.P.) : fonction visuelle
Impliqués tous les 3 dans l’oculi motion (mouvements des nerfs Nerf 3 (oculomoteur commun)
oculaires et de l’œil)
Impliqués tous les 3 dans l’oculi motion (mouvements des nerfs Nerf 4 (pathétique)
oculaires et de l’œil)
Impliqués tous les 3 dans l’oculi motion (mouvements des nerfs Nerf 6 (oculomoteur externe)
oculaires et de l’œil)
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Les noyaux de ces nerfs se situent dans le tronc cérébral, ils contiennent les corps des neurones dont les axones
sortent du noyau pour donner naissance aux nerfs en tant que tels.
L’info remonte dans l’axone pour projeter dans le L’info descend du cortex moteur primaire par un
noyau qui diffuse l’info à un nouveau neurone dont neurone pour arriver au noyau où il projette l’info,
l’axone remonte jusqu’au cortex sensitif primaire. puis le noyau la diffuse à un autre axone.
Ce sont des fibres nerveuses (câbles, axones, voies : c’est de la substance blanche) qui vont/partent de différents
endroits à passant par le tronc cérébral.
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Les fonctions principales de cette formation réticulaire et des noyaux du raphé sont le contrôle de la vigilance,
le sommeil, et l’alternance entre les cycles de veille/sommeil.
Groupe de neurones qui utilisent un NT spécifique pour moduler à distance l’activité de larges populations
de neurones au niveau du cortex cérébral, des structures sous-corticales et de la moelle épinière. À la
différence de la formation réticulaire, le système de modulateurs diffus utilise de manière spécifique
un seul type de NT. Si on a une lésion à ces endroits, les conséquences peuvent être dramatiques et ce
système est la cible privilégiée de nombreux médicaments/drogues/maladies.
➔ Rôle dans le comportement, le contrôle moteur, l’humeur et la motivation, la mémoire, les fonctions
végétatives (fondamentales du SNC)
Voies du raphé, utilisent Voies nigo-striées, Voies du locus Coelurus, Voies du noyau basal de
la sérotonine mésolimbique et des noyaux de la Meynert, du noyau septal
hypothalamo-hypophysaire formation réticulaire médian, du noyau du
(dopamine) tronc cérébral
Il y a différentes visions du tronc cérébral. Comme pour le néocortex, on a une organisation topographique avec :
36
Vue antérieure Vue postérieure (section de 1)
1 Les pédoncules cérébraux sont des câbles A Le colliculi ou tubercules quadrijumeaux sont
d’axones connectant le cortex à la moelle, ou au sur le mésencéphale, partie inférieure et
cervelet, ou aux structures du tronc cérébral postérieure de l’hypothalamus
2 Partie la plus proéminente, la protubérance est B Câbles d’axones connectant cortex à la moelle,
centrale au tronc cérébral au cervelet, ou aux structures du tronc cérébral
3 Pyramides bulbaires sont des voies verticales C Les pédoncules cérébraux sont des câbles
bombant au niveau de la face antérieure du d’axones connectant le cortex à la moelle, ou au
bulbe et contiennent des axones provenant du cervelet, ou aux structures du tronc cérébral
cortex moteur, qui descendront vers la moelle
4 La décussation pyramidale est une jonction D Les faisceaux graciles et cunéiformes sont des
inférieure entre la pyramide gauche et droite colonnes contenant les fibres nerveuses
(elles croisent la ligne médiane : les fibres de provenant de la périphérie pour remonter au
chaque pyramide se croisent et changent de niveau du cortex sensitif secondaire (impliqués
sens) dans le toucher et la proprioception)
5 Le bulbe connecte le tronc cérébral à la moelle E Colonnes contenant les fibres nerveuses venant
épinière, il est constitué du 3 et du 4. de la périphérie jusqu’au C.S.S. (toucher et
proprioception sont leurs rôles)
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4.2.6. CERVELET
Sur la face supérieure et inférieure, on trouve les hémisphères cérébelleux (un gauche, un droit).
Les noyaux profonds du cervelet sont des structures de substance grise enfouies dans la substance blanche du
cervelet. Ils sont impliqués dans la fonction motrice par les boucles cortico-cérébello-corticales.
38
4.2.7. MOELLE EPINIERE
La moelle épinière est très fine, elle chemine dans la colonne formée par l’empilement de vertèbres protégées
par l’os, formant le canal rachidien. À chaque niveau, des racines nerveuses spinales émergeant de la moelle
donnent naissance aux nerfs périphériques qui permettent de mobiliser les muscles (afin de mouvoir le squelette,
recevoir de l’information sensorielle en provenance de notre corps).
À l’inverse du cerveau, dans la moelle épinière : la substance blanche qui entoure de la substance grise.
39
En fonction d’où l’on se trouve dans la moelle épinière, le volume de la substance grise varie.
➔ Dans la moelle épinière cervicale : fibres sensorielles et motrices des membres supérieurs.
➢ Racines spinales : il y en a une antérieure et une postérieure de chaque côté qui se rejoignent pour
former un nerf spinal.
La queue de cheval :
Extrémité inférieure de la moelle (les racines nerveuses lombo-sacrées). La moelle épinière s’est arrêtée au
niveau de la 1 ou 2e vertèbre lombaire, ce qui fait que les nerfs spinaux émergeant à ce niveau doivent descendre
le long de la colonne vertébrale pour aller émerger à leur niveau vertébral correspondant, ce qui a donné
naissance à la queue de cheval.
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4.3. ANATOMIE MACROSCOPIQUE DU SNC : COUPES DU CERVEAU
Les coupes du cerveau permettent d’observer ce qu’il se trouve au fin fond du cerveau.
On fait des coupes de l’avant en arrière (sans qu’elles ne soient jamais centrées), grâce auxquelles on observe
que plus on va en arrière, plus le noyau caudé s’amincit.
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❖ Très très en avant, on voit :
➢ Le noyau caudé et le putamen sont très au centre, reliés par l’accumbens (substance grise qui les relie
par le dessous) et entourent la capsule interne.
➢ L’amygdale est une boule de substance grise se situant dans la profondeur du lobe temporal (et qui
gère les émotions, dont la peur).
➢ L’insula.
❖ Très en avant, on a (toujours le corps calleux, le noyau caudé, les putamen, la capsule interne, le
fornix et le septum pellucidum)
➢ Le putamen
➢ La capsule interne
➢ Le noyau caudé
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❖ En avant, presque centré (on a toujours le corps calleux, le noyau caudé, les tubercules mamillaires, le
septum pellucidum, l’amygdale et le fornix) :
➢ Le pédoncule cérébral : substance blanche perpendiculaire longeant la partie la plus centrale et interne
de cette partie du cerveau. Les pédoncules cérébraux passent au travers de la protubérance
Le trigone ou fornix est une structure de substance blanche, d’axones reliant les hippocampes (sur leur face
supérieure) entre eux et aux tubercules mamillaires qui sont également reliées entre elles. Le fornix est impliqué
dans la fonction mnésique et émotionnelle, et se situe antérieurement dans le cerveau.
43
4.4. MENINGES
Ce sont les membranes qui enveloppent le cerveau et le SNC. Les infections des méninges génèrent de
l’inflammation : les méningites peuvent mal tourner (plusieurs formes dont le méningocoque où les patients
peuvent mourir en quelques heures) et mener au décès si on ne fait rien (et s’il s’agit d’un cas extrême de
méningocoque et non de méningite virale). Diagnostic : ponction lombaire.
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Les méninges de la moelle épinière sont identiques à celles du
cerveau :
Le système ventriculaire ce sont des cavités/ventricules entre les différentes parties du cerveau,
communiquant par de petits conduits. Dans ces cavités se trouve le liquide céphalo-rachidien
(dans lequel se baignent moelle épinière et cerveau) ou LCR, qui est liquide très clair (car pauvre
en cellules et protéines) contenu dans et circulant entre les 4 ventricules cérébraux et dans les
méninges : entre la pie-mère et la dure-mère.
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Circulation dynamique du LCR (autour du SNC)
Il part du système ventriculaire (produit là puis s’écoule au fil des ventricules jusqu’à celle dans
l’étage sensoriel, puis s’écoule dans les structures autour du cerveau (et de la moelle) en
descendant jusqu’en bas de la colonne vertébrale, pour remonter enfin au niveau de l’artère dans
la scissure interhémisphérique et être absorbé par les granulations. Ce liquide est très clair (« eau
de roche ») car pauvre en cellules et en protéines. On en produit principalement par les plexus
choroïdes en quantité approximative d’un demi-litre par jour (1/2 litre).
On voit les plexus choroïdes (qui donc, produisent le liquide céphalo-rachidien en quantité d’un demi-litre par
jour. Ce liquide va être réabsorbé par les petites structures au niveau d'une veine, dans un canal. Les granulations
arachnoïdiennes situées au niveau du bas de la colonne vertébrale vont pomper le liquide vers la circulation
veineuse. Le liquide va entourer le cerveau pour être après absorbé (pompé) par cette grosse veine autour du
SNC à partir des cavités ventriculaires. C’est un système de circulation dynamique.
46
COURS 5 : NEURO-ANATOMIE DES
FONCTIONS SENSORIELLES
5.1. GENERALITES
Ces systèmes permettent de percevoir ce qu’il se passe dans l’environnement interne ou externe. Ces systèmes
fonctionnent avec étapes universelles :
➔ La perception/la détection :
En effet, il est impossible pour le cerveau de gérer de façon continue toutes les informations sensorielles
et de les traiter consciemment. Il existe trop de stimuli bombardant le SNC à un même moment et il est
possible de percevoir quelque chose qui n’a pas été détecté (imagination).
5.1.1. DETECTION
Il s’agit de la reconnaissance de stimuli sensoriels via des récepteurs (cellules nerveuses spécialisées). On se rend
vite compte de la limite : le type de récepteur et leur sensibilité.
Il existe par exemple bien des capacités skillées que nous ne possédons pas en tant qu’êtres humains.
De plus, la capacité des systèmes sensoriels évolue à travers la vie. Avec l'arrive dans l'âge adulte, on perd la
capacité de percevoir les hautes fréquences. Quand on veut éloigner des bandes d'adolescents on peut mettre
des ultrasons près de parcs, le soir (mosquito).
Type d’E Topographie Qté d’E (souvent seuil dépendant) Durée, rapidité
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On parle de 5 modalités (et sous-modalités à ces modalités) sensorielles pour l’être humain, qui sont :
- Toucher
o Texture, rigidité
- Goût
o Umami, sucré, salé, acide, amer
- Ouïe
o Aigu, grave
- Odorat
- Vision
o Couleurs, formes, mouvements
Mais en réalité il existe bien d’autres sens que nous avons abordé plus haut comme la proprioception, la
thermoception, la nociception, la fonction vestibulaire.
5.1.1.1. TRANSDUCTION
Ces phénomènes de détection se font via la transduction par les récepteurs sensoriels (convertir l'E en influx
nerveux électrique qui sera utilisé par le système nerveux). Les cellules nerveuses récepteurs sensoriels sont
spécialisées pour transduire les formes d'E spécifiques en modalités et sous modalités
48
5.1.2. LA TRANSMISSION
Cette transmission se fait de manière hautement ordonnée tout le long de la voie nerveuse.
Le thalamus (structure du diencéphale) est un centre de relais majeur pour les afférences sensitives.
Chacune des modalités (sauf l'odorat car archaïque) projette directement sur le thalamus.
➔ Une lésion thalamique a un impact très important sur les fonctions sensorielles (déficits importants en
plus d’atteintes d’autres fonctions comme la fonction mnésique)
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Topographie
Les projections sensorielles sont caractérisées par une organisation spatiale, depuis la périphérie jusque
tout au long de leur trajet dans le système nerveux.
Une fois que l’info est arrivée au néocortex (au cortex cérébral, on arrive à l’étape de perception :
5.1.3. PERCEPTION
Comme déjà dit plus haut, on ne peut traiter que certaines infos sensorielles. Une des théories des plus influentes
est celle du codage prédictif :
"Le cerveau humain va générer en permanence des prédictions sur les stimuli sensoriels futurs" et donc le cerveau
infère à-p-d des expériences un modèle du monde intérieur et extérieur qui sera utilisé pour faire des prédictions
sur les entrées sensorielles futures et identifiera les violations de prédictions en confrontant ses anticipations aux
entrées sensorielles effectives. Le cerveau n'a pas besoin de se représenter consciemment ce qui est prédictible,
seule compte l'erreur de prédiction."
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Bel exemple (codage prédictif) : attraction via l'attention et erreur de prédiction : lorsque soudainement, le prof
s'arrête de parler. On s’attend, on prédit, au vu du contexte, qu’il nous donne cours et nous déblatère son bla-
bla scientifique continu mais au lieu de ça, il se tait subitement (on pense alors que lorsqu’il s’arrête, il doit se
passer quelque chose, ce n’est pas normal : attention comportementale (peut-être qu’il a vu que j’étais distrait
et c’est moi qu’il fixe et attend de la sorte).
Codage prédictif
Seule compte l’erreur de prédiction : le cerveau génère à chaque instant des prédictions
sensorielles. Avant même de recevoir une stimulation, un signal descendant (des aires corticales
supérieures) tente d’en annuler les conséquences sensorielles au niveau cérébral.
Si différence entre prédictions et afférences sensorielles il y a, elle sera représentée par des
décharges neuronales transmises des systèmes sensoriels vers le néocortex, ce message d’erreur
permet l’adaptation du modèle à l’environnement.
➔ Importance de cette théorie dans le langage verbal, l’action, l’apprentissage (modèles internes p/r à son
expérience et éducation) et dans les pathologies comme les psychoses.
Le terme soma signifie corps et aïsthêsis signifie perception (en termes de sens et d’intellect). Il y a donc
différentes sensations propres à la perception du corps (toucher, température, proprioception, douleur)
provenant de différentes structures corporelles (la peau, les articulations, les muscles, les tendons, les viscères).
Pour toutes ces structures il existe différents types de récepteurs qui sont dispersés dans le corps.
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➢ Récepteurs cutanés : le derme contient tous les récepteurs impliqués ici, dont les terminaisons
nerveuses n’ont pas de capsule (libres) et sont dispersés sous la peau.
Au niveau des muscles et des tendons, mécanorécepteurs qui jouent un rôle dans la proprioception :
➢ Les fuseaux neuromusculaires sont au niveau des msucles, ce sont des capsules de tissu conjonctif qui
isolent quelques fibres (4/8) entourées d’une terminaison nerveuse (en bleu) et donnent naissance aux
fuseaux neuromusculaires, qui eux, renseignent sur l’étirement du muscle. La densité des fuseaux
neuromusculaires au sein d’un muscle est proportionnelle à la complexité des mouvements réalisés par
le muscles (main, yeux, visage).
o Cette info est utilisée pour percevoir la position du corps/des membres dans l’espace.
o Impliquée dans les boucles de réflexes spinales.
➢ L’organe tendineux de Golgi, à la jonction muscle/tendon, représente des terminaisons nerveuses qui
s’infiltrent dans la jonction et qui renseignent sur le degré d’étirement du tendon.
o Cette info est utilisée pour percevoir la position du corps/des membres dans l’espace.
o Impliqué dans les boucles de réflexes spinales.
Discrimination spatiale
La sensibilité tactile est beaucoup plus élevée au niveau des mains et de la bouche
(explication phylogénétique : les singes et les bébés découvrent le monde par la
bouche, les mains…)
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Cheminement de l’information sensorielle
i. Ils ont les corps des neurones (terminaison) où s’effectue la transduction, situés dans les ganglions
rachidiens des racines postérieures (puisque info sensorielle) des nerfs spinaux de la moelle épinière.
ii. Porte d’entrée du système sensoriel dans le SNC : la racine postérieure des nerfs spinaux (via la racine
dorsale, l’axone pénètre dans la moelle épinière, dans la racine postérieure puisque info sensorielle).
Si on met la main dans la baignoire : on sent d’abord que c’est de l’eau avant de sentir qu’on se
brûle ou que c’est glacial, et qu’on a éventuellement mal.
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5.2.2. NERF TRIJUMEAU
Au niveau du visage :
Ce réseau constitue les voies neuronales distinctes au niveau du SNC pour la sensibilité mécanique et la sensibilité
thermo-algique. On parle d’un faisceau lemniscal médian et d’un faisceau spino-thalamique latéral. Les deux
recevront l’info d’un neurone périphérique pour ensuite deux jonctions consécutives avec un nouveau neurone.
Une décussation (envoi de l’info d’un hémicorps vers l’hémisphère contra-latéral) s’effectue puis l’info est
envoyée jusqu’au thalamus.
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➔ Pour le faisceau lemniscal médian : cela passe d’abord par les mécanorécepteurs, ensuite vers un
deuxième neurone (relai) pour la décussation au niveau du bulbe (croisement des fibres : contra-
latéral). Ensuite, du bulbe, ça passe vers le thalamus pour rejoindre le cortex somato-sensitif primaire.
➔ Pour le faisceau spino-thalamique latéral : on commence avec les noci/thermorécepteurs pour croiser
le deuxième neurone au niveau de la moelle épinière (décussation). Ensuite, ça passe dans le thalamus
avant de rejoindre le cortex somato-sensitif primaire.
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◼ Cortex somato-sensitif primaire (S1) : circonvolution pariétale ascendante ou post-central
◼ Cortex somato-sensitif secondaire (S2) : opercule pariétal (syndrome operculaire = triade)
◼ Cortex pariétal postérieur : lobules pariétaux inférieur et supérieur
Si je touche ma main gauche, cela entraine pour le cortex somato-sensitif primaire une activation uni/contra-
latérale (à droite), pour le cortex somato-sensitif secondaire : une action bilatérale car thalamus (deux côtés)
et pour le postérieur une uni et contra-latérale comme le primaire (donc à droite)
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Cortex somato-sensitif primaire (S1) :
57
Cortex somato-sensitif secondaire (S2) :
Le cortex sensitif secondaire reçoit des projections afférentes du S1 (cortex somato-sensitif primaire), il intègre
donc des informations sensorielles discriminatives et envoie des projections efférentes vers l’amygdale
(émotions) et l’hippocampe (mémoire tactile) et donc joue un rôle dans l’apprentissage et la mémoire tactile.
Il contient des aspects attentionnels, intègre des sous-modalités, combine les informations somato-sensitives
avec d’autres modalités sensorielles comme la vision et l’audition (perception unifiée). De plus, il intègre un
schéma corporel, des relations spatiales entre objets.
➔ Une lésion à cet endroit entraîne une héminégligence ou une astéréognosie (perte de la capacité de
reconnaissance des objets juste en les touchant, grâce à la mémoire tactile).
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5.2.4. RESEAU SOMESTHESIQUE DESCENDANT : MODULATION CENTRALE DE LA DOULEUR
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➔ Les voies ascendantes : de la périphérie (moelle) et amènent l’info sensitive douloureuses vers le cortex
➔ Substance grise périaqueducale : projette sur plusieurs structures qu’on résume (forme réticulaires)
qui descendront vers la moelle pour rejoindre à nouveau le cortex
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5.2.6. LE FAISCEAU SPINOTHALAMIQUE LATERAL
Il prend en charge les aspects de douleur et de température. Il s’organise différemment que le faisceau lemniscal
médian. Les grandes différences sont les suivantes :
➔ Les neurones partent depuis la périphérie et remontent vers la moelle via les nerfs périphériques.
Le chemin que va suivre l’info nociceptive dans ce faisceau est le même que pour la voie discriminative jusqu’au
tronc cérébral. À partir de là, projections vers la substance réticulée (générer des réponses autonomes à la
douleur), puis vers l’amygdale (réseau émotionnel) et l’hypothalamus (impliqué dans les réactions autonomes
du SNC comme l’augmentation du rythme cardiaque). Les fibres axonales continuent ensuite jusqu’au thalamus
qui va ensuite projeter vers le cortex cingulaire antérieur, l’insula et le cortex préfrontal.
➔ La voie discriminative nous permet de savoir où, comment et avec intensité on nous stimule (sensibilité
thermique et nociceptive). La voie motivationnelle et affective nous informe sur le caractère
désagréable de la douleur (sensibilité nociceptive).
Une des fonctions les + importantes car elle permet de percevoir une des plus grandes parties de l’information.
61
Des glandes lacrymales sont cachées dans la partie supérieure de la cavité
orbitaire et dans la partie interne de l’œil. Nous avons aussi le canal lacrymal
qui fait communiquer la partie intérieure de l’œil avec la cavité nasale.
Ce chiasme optique forme deux bandelettes optiques qui pénètrent dans le parenchyme cérébral pour
amener les infos visuelles jusqu’au thalamus, relai vers le cortex visuel primaire.
62
L’œil est une succession de transparences/lentilles ayant pour fonction de moduler l’angulation des rayons
lumineux :
➔ La cornée : la première.
o Première lentille qui offre une convergence des rayons
lumineux qui peut être +- accentuée par le cristallin
pour que le rayon puisse aboutir au niveau de la rétine.
➔ Rétine : structure qui contient les photorécepteurs (convertissent l’énergie lumineuse en influx nerveux
électrique. Les axones qui transmettent cette info vont
converger vers la papille optique pour former au nerf
optique.
o Pellicule photographique : l’image de la rétine
est inversée par rapport aux stimulations
visuelles. Le cerveau les remet à l’endroit.
➔ La fovéa : endroit où les rayons lumineux se projettent au niveau de la rétine, appartenant à la macula
et entièrement composée de récepteurs serré = zone d’acuité maximale de l’œil
➔ Macula : zone de la rétine caractérisée par une concentration maximale de récepteurs. Elle contient en
son centre une petite dépression, la fovéa, entièrement composée de récepteurs serrés les uns contre
les autres (= les rayons lumineux convergent sur cette zone). C’est la zone d’acuité maximale de l’œil.
➔ Comme autres composantes de l’instrument optique qu’est l’œil, on retrouve l’iris qui fait office de
diaphragme ainsi que la pupille qui est l’orifice situé au centre de celui-ci.
Lorsqu’on regarde des objets lointains, les rayons de lumière arrivent parallèles lorsqu’ils entrent en contact avec
la cornée. Le fait qu’ils arrivent parallèles fait que le degré de convergence que doit appliquer l’œil pour que ces
rayons convergent vers la rétine est limitée. La cornée est suffisante pour permettre la convergence sur la rétine.
Pour les objets proches, les rayons de lumières sont divergents lorsqu’ils entrent en contact avec la cornée. Pour
pouvoir les faire converger vers la rétine, il faut que le cristallin module sa forme pour accroitre cette
convergence des rayons via cet effet de lentille biconcave en augmentant la réfraction du cristallin.
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L’œil est emmétrope = lorsque les muscles ciliaires sont relâchés, les rayons parallèles d’une source de lumière
distante convergent exactement sur la rétine.
Hypermétropie Myopie
Les rayons convergent en arrière de la rétine. Globe Les rayons convergent en avant de la rétine. Globe
oculaire trop long. oculaire trop court.
Astigmatisme Kératocône
Irrégularité de la courbure de la Déformation de la cornée en forme de cône qui induit des troubles
cornée ou du cristallin modifiant la de la vision qui sont compliqués à corriger avec des lentilles ou des
puissance de réfraction et va envoyer lunettes classiques. Il faut des lentilles dures qui vont redonner à la
les rayons lumineux dans tous les cornée une forme classique pour permettre aux rayons de converger
sens. correctement sur la rétine.
Le champ visuel est la partie de l’espace visuel couverte par la rétine d’un seul œil lorsque le regard est fixé vers
un point éloigné. Notion de champ visuel = ce qu’on peut voir de notre environnement avec un seul œil.
5.3.3. LA RETINE
Organisation laminaire. Le segment externe des photorécepteurs n’est pas directement exposé à la lumière. Les
différents rayons lumineux vont traverser la rétine et les différentes couches pour activer les photorécepteurs.
Il y a 2 types de photorécepteurs :
Batônnets Cônes
Résolution spatiale faible, sensibilité extrême à la Résolution spatiale élevée, sensibilité faible à la
lumière (endroits sombres). Pigment photosensible : lumière (endroits lumineux). Sensible aux couleurs :
rhodopsine. permet de les voir.
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Il existe 3 types de cônes :
Daltonisme
Achromatopsie
Il y a 3 types de vision :
➔ La vision scotopique : si ciel gris, sans lumière, les bâtonnets sont les seuls actifs, il y a une faible
résolution spatiale et une absence de vision des couleurs avec une acuité faible.
➔ La vision mésopique : si lumière des étoiles ou clair de lune, les bâtonnets sont actifs et il y a un
recrutement progressif des cônes permettant une amélioration progressive de la résolution visuelle et
de la vision colorée.
➔ La vision photopique : lors d’éclairage intérieur ou lumière du soleil, les bâtonnets sont saturés et ne
contribuent plus à la vision.
o Seuls les cônes sont actifs : permet une résolution maximale et une vision optimale des
couleurs jusqu’à ce que la lumière soit trop intense et cause une perte de vision.
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5.3.3.1. ORGANISATION LAMINAIRE
Il y a ensuite les cellules bipolaires, sur la partie interne intermédiaire, qui font la jonction entre les
photorécepteurs et les cellules ganglionnaires : ce sont des neurones bipolaires également, transmettant
l’information des photorécepteurs aux cellules ganglionnaires.
Les cellules ganglionnaires donnent naissance au nerf optique : l’axone des cellules ganglionnaires est la seule
fibre nerveuse qui quitte la rétine.
Au niveau des jonctions synaptiques avec les photorécepteurs et les cellules bipolaires, on a les cellules
horizontales : elles modulent la transmission d’information entre les photorécepteurs et les cellules bipolaires.
Entre les cellules bipolaires et les cellules ganglionnaires, on a les cellules amacrines : elles modulent la
transmission d’information entre les cellules bipolaires et les cellules ganglionnaires.
Cette vision centrale ne contient que des cônes et une cellule ganglionnaire ne reçoit de l’information
sensorielle que d’un seul cône. De plus, le segment externe des cônes est directement exposé à la lumière.
La rétine périphérique, elle, contient plus de bâtonnets que de cônes et une cellule ganglionnaire reçoit de
l’information sensorielle de plusieurs de ceux-ci (les infos se mélangent).
➔ Ce qui explique pourquoi la rétine périphérique a une très bonne sensibilité à la lumière (car beaucoup
de bâtonnets mais faible résolution spatiale au contraire de la rétine centrale (fovéa).
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5.3.4. VOIES VISUELLES STRIEES
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Le point de départ des voies visuelles striées est la rétine avec les axones
des cellules ganglionnaires qui donnent naissance au nerf optique (à cet
endroit, il n’y a pas de photorécepteurs donc pas de vision) : les nerfs
optiques gauche et droit vont se rejoindre sur la ligne médiane au niveau
du chiasma optique et là, il se divisent en 2 faisceaux/tractus optiques
(tractus optiques/bandelettes optiques) qui vont alors pénétrer dans le
parenchyme cérébral pour rejoindre le thalamus.
À ce niveau (ganglion géniculé latéral), ils font une jonction avec un nouveau neurone qui a son corps dans le
thalamus et donne naissance à un axone qui va donner naissance aux radiations optiques qui elles, projettent
sur les berges supérieures et inférieures de la scissure calcarine au niveau du cortex visuel primaire.
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5.3.5. CORTEX VISUELS
Traitement de l’info :
Champ vu par les deux yeux Champ vu par un œil, localisé dans la périphérie.
La projection se fait, au niveau de la rétine, de façon inversée. L’hémichamp visuel gauche projette sur la rétine
temporale de l’œil droit et sur la rétine nasale (interne) de l’œil gauche. Il y a donc une décussation partielle des
fibres du nerf optique au niveau du chiasma optique : seules les fibres nerveuses de la partie nasale de chaque
rétine croisent la ligne médiane au niveau du chiasma optique pour rejoindre celles de la partie temporale de la
rétine controlatérale.
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