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Installations électriques et de communication des bâtiments

d'habitation - En application de la norme NF C 15-100 et du


guide UTE C 15-900 (Guide pratique, CSTB Centre Scientifique
et Technique du Bâtiment, août 2016)

Ce document est à usage exclusif et non collectif

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Joseph Pacitti - contact@ingeniose.fr

GUIDE PRATIQUE

Installations électriques
et de communication
des bâtiments d’habitation 3e ÉDITION
En application de la norme NF C 15-100
et du guide UTE C 15-900
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Installations électriques
et de communication
des bâtiments d’habitation
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Établissement public au service de l’innovation dans le bâtiment, le CSTB, Centre Scientifique et


Technique du Bâtiment, exerce quatre activités clés : la recherche, l’expertise, l’évaluation, et la
diffusion des connaissances, organisées pour répondre aux enjeux de la transition écologique et
énergétique dans le monde de la construction. Son champ de compétences couvre les produits
de construction, les bâtiments et leur intégration dans les quartiers et les villes.
Avec plus de 900 collaborateurs, ses filiales et ses réseaux de partenaires nationaux, euro-
péens et internationaux, le groupe CSTB est au service de l’ensemble des parties prenantes de la
construction pour faire progresser la qualité et la sécurité des bâtiments.

Le présent guide est destiné à commenter et à expliquer certaines règles de construction


et les documents techniques de mise en œuvre. Il ne se substitue en aucun cas aux textes
de référence, qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…),
normatifs (normes, DTU ou règles de calcul)
ou codificatifs (Avis Techniques, « CPT »…) qui doivent être consultés.

Le CSTB décline toute responsabilité quant aux conséquences directes


ou indirectes de toute nature qui pourraient résulter de toute interprétation erronée
du contenu du présent guide.

Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 31 juillet 2016.

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage,
faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées
à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB août 2016 ISBN 978-2-86891-668-6
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GUIDE PRATIQUE

Installations électriques
et de communication
des bâtiments
d’habitation
En application de la norme NF C 15-100 et du guide UTE C 15-900

Dominique SERRE
Jacques HOLVECK
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Couverture : Jean-Marc LAUBY

Illustrations : Laurent STEFANO


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S OM M AI R E
7 CHAPITRE 1 : Domaine d’application du guide
9 CHAPITRE 2 : Choix et mise en œuvre des matériels
9 1. Règles communes à tous les matériels
10 2. Risques liés à l’environnement
13 3. Règles complémentaires pour les canalisations
19 4. Canalisations posées sous conduits
28 5. Choix des dispositifs de protection
37 CHAPITRE 3 : Règles complémentaires pour les locaux d’habitation
37 1. Espace technique électrique du logement (ETEL)
39 2. Règles particulières pour l’accessibilité des handicapés
41 3. Coupure d’urgence
41 4. Locaux à risques particuliers : Salles d’eau
45 5. Protection des personnes
46 6. Circuits terminaux des logements 5
49 7. Interrupteurs
50 8. Socles de prises de courant
51 9. La communication dans le logement
53 10. Prises de communication
55 11. Protection des matériels sensibles
57 CHAPITRE 4 : Parties communes des locaux d’habitation
57 1. Exemple de distribution basse tension
58 2. Commande et protection des installations
59 3. Éclairage des parties communes et parkings
60 4. Appareil de commande d’éclairage
61 5. Mise à la terre d’un bâtiment collectif
62 6. Liaisons équipotentielles
63 
CHAPITRE 5 : Cohabitation des circuits de puissance
et de communication dans le secteur résidentiel
64 1. Nature des perturbations
67 2. Origine des perturbations
70 3. Sensibilité des matériels électriques
71 4. Câbles spécifiques aux communications
72 5. Cohabitation des circuits de communication et de puissance électrique
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75 
ANNEXE 1 : Câblage et distribution audiovisuelle
à partir des antennes aériennes
79 ANNEXE 2 : Symboles normalisés des schémas électriques
81 Glossaire
87 Réglementation, normes et autres documents de référence
87 1. Normes
87 2. Autres documents de référence
89 Index

6
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CHAPITRE 1

Domaine d’application
du guide
Ce guide s’applique aux installations électriques et de communication des bâtiments
à usage d’habitation, incluant l’espace technique électrique du logement (ETEL) et
les liaisons aux prises de branchement des usagers pour l’énergie électrique et les
réceptions «voix, données, images» (VDI).

7
Logements d’habitation

Logements d’habitation
Gaîne technique
Logements

Escaliers
et coursives

Entrée Locaux
Local gardien professionnels
Local
chaufferie
Locaux
Caves divers
Parkings
Locaux
de service
couverts électriques
et télécom

Figure 1 : Bâtiment d’habitation


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OBSERVATION
Cet ouvrage n’aborde que partiellement les réseaux de communication
(VDI, télévision, etc.) en donnant les clés essentielles d’installation de
ces réseaux. Un installateur responsable de la conception d’un réseau
de communication ou de distribution de télévision devra bien entendu
compléter ces informations en effectuant les calculs nécessaires à cette
conception.
D’autres guides et normes devront alors être employés :
−− NF C 15-100,
−− guides UTE C 15-520 et UTE C 15-900,
−− UTE C 90-483.

Il s’applique aux installations neuves réalisées dans les logements, aux locaux
Domaine d’application du guide

communs, aux locaux annexes (garages, buanderies), aux bureaux et locaux


professionnels situés dans les bâtiments à usage d’habitation.
Il ne s’applique pas aux équipements spécifiques à l’activité des locaux techniques
(chaufferie, machinerie d’ascenseur, etc.).
Il ne s’applique pas aux installations électriques faisant partie du réseau public de
distribution, ni au réseau opérateur de télécommunications en amont de leur point
de branchement au bâtiment, ni au calcul des installations d’antennes.
Il ne s’applique pas aux installations électriques de caractère industriel, tertiaire ou
médical, aux installations d’écoulement de charges statiques, ni aux locaux recevant
8 du public.

ATTENTION
CHAPITRE 1

Les règles et recommandations données dans ce guide sont conformes aux


dispositions de la norme NF C 15-100 et des amendements 1 à 5 (juin 2015).
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CHAPITRE 2

Choix et mise en œuvre


des matériels
1. Règles communes à tous les matériels
1.1 Marquage CE
Le matériel doit comporter le marquage «CE».

OBSERVATION
Un marquage «CE» ne préjuge pas de la conformité du matériel aux normes.
Il ne garantit pas son niveau de performance, ni son aptitude à la fonction.

1.2 Conformité des matériels


Tout matériel électrique doit être conforme à la norme européenne (EN) ou
document d’harmonisation (HD) approprié ou à la norme nationale issue du HD. En
l’absence de EN ou HD, les matériels doivent être conformes aux normes nationales
9
appropriées. Dans tous les autres cas, il convient de faire référence à la norme CEI
appropriée ou à la norme nationale appropriée d’un autre pays.
Lorsque pour un matériel électrique donné, il n’existe pas de norme qui puisse lui
être appliquée, le constructeur ou l’importateur doit pouvoir présenter un rapport
établi par un organisme accrédité pour la certification de produits.

Figure 1 : Logo NF
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1.3 Identification et repérage


Des plaques indicatrices ou d’autres moyens appropriés d’identification doivent permettre
de reconnaître l’affectation de l’appareillage, à moins que toute possibilité de confusion
ne soit écartée.
Les canalisations électriques doivent être établies ou repérées de façon à permettre leur
identification lors des vérifications, essais, réparations ou transformations de l’installation.
En particulier, le tracé des canalisations enterrées doit être relevé sur un plan qui permette
de connaître leur emplacement sans avoir à recourir à une fouille.
Les conducteurs isolés doivent être repérés selon l‘article 514.3 de la norme NF C 15-100.
Pour toute installation électrique, il y a lieu d’établir des schémas, diagrammes ou
Choix et mise en œuvre des matériels

tableaux conformes aux normes indiquant notamment :


■■ la nature et la constitution des circuits (points d’utilisation desservis, nombre et
section des conducteurs, nature des canalisations) ;
■■ les caractéristiques nécessaires à l’identification des dispositifs assurant les
fonctions de protection, de sectionnement et de commande et leur emplacement.

2. Risques liés à l’environnement


Norme NF C 15-100, paragraphe 512.2

10 La norme NF C 15-100, paragraphe 512.2, a établi une nomenclature des risques dus
aux influences extérieures sur les matériels électriques.
Il est habituel de prendre en considération les quatre principaux risques rencontrés
CHAPITRE 2

sur le territoire national dans des conditions normales :


■■ présence d’eau et humidité ;
■■ influence des poussières et petits corps solides ;
■■ chocs de nature mécanique ;

■■ risques dangereux présentés par des matières de l’environnement.

En fonction de l’importance de ces influences extérieures, la norme a défini des


codes de gravité présentés dans les tableaux ci-après, et contre lesquels les matériels
(appareillage et canalisations) doivent être protégés.
En correspondance avec le code gravité, il est établi un degré de protection noté de 1
à plus. Le degré de protection attribué à chaque matériel figure dans les catalogues
des constructeurs.
Les degrés de protection attribués sont notés sous la forme de deux indices IP et IK :
■■ L’indice IP comporte 2 chiffres, suivis éventuellement d’une lettre additionnelle :
■■ le premier chiffre indique le degré de protection contre la pénétration des corps
solides et contre l’accès aux parties dangereuses (0 à 6) ;
■■ le deuxième chiffre indique le degré de protection contre la pénétration de l’eau

(0 à 8).
Lorsqu’un chiffre n’est pas indiqué, il est remplacé par un X.
■■ L’indice IK indique le degré de protection contre les chocs mécaniques.
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Tableau 1 : Codification des influences dues à la présence d’eau

Caractéristiques
Code Classification Caractéristiques
des matériels
Environnements dans lesquels la possibilité de
AD1 Négligeable IPX0
présence d’eau est négligeable
Chute de Environnements pouvant être soumis à des chutes IPX1 ou
AD2
gouttes d’eau verticales de gouttes d’eau IPX2
Environnements pouvant être soumis à de l’eau
AD3 Aspersion d’eau tombant en pluie dans une direction faisant avec la
IPX3
verticale un angle au plus égal à 60°
Projections Environnements pouvant être soumis à des projec-
AD4
d’eau tions d’eau dans toutes les directions IPX4

Choix et mise en œuvre des matériels


Environnements pouvant être soumis à des jets
AD5 Jets d’eau
d’eau sous pression dans toutes les directions IPX5
Environnements pouvant être soumis à des vagues
AD6 Paquets d’eau
d’eau IPX6
Environnements pouvant être partiellement ou
AD7 Immersion
totalement recouverts d’eau IPX7
Environnements pouvant être totalement recou-
AD8 Submersion
verts d’eau de façon permanente IPX8

Tableau 2 : Codification des influences dues à la présence de poussière et de petits corps solides

Caractéristiques
Code Classification Caractéristiques
des matériels
11
Aucune quantité appréciable de poussière ou de
AE1 Négligeable IP2X ou IPXXB
corps étranger n’existe

CHAPITRE 2
Présence de corps solides dont la plus petite dimen-
AE2 Petits objets IP3X
sion est au moins égale à 2,5 mm
Très petits Présence de corps solides dont la plus petite dimen-
AE3 IP4X
objets sion est au moins égale à 1 mm
AE4 Poussière Présence de poussière en quantité appréciable IP5X ou IP6X

Tableau 3 : Codification des contraintes mécaniques : chocs

Caractéristiques
Code Classification Caractéristiques
des matériels
Environnement pouvant être soumis à des chocs
AG1 Faibles IK 02
d’énergie au plus égale à 0,2 joule
Environnement pouvant être soumis à des chocs
AG2 Moyens IK 07
d’énergie au plus égale à 2 joules
Environnement pouvant être soumis à des chocs
AG3 Importants IK 08
d’énergie au plus égale à 5 joules
Environnement pouvant être soumis à des chocs
AG4 Très importants IK 10
d’énergie au plus égale à 20 joules
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Tableau 4 : Codification des risques dus à des matières traitées ou entreposées

Code Classification Caractéristiques


Risques
BE1 Conditions normales
négligeables
Risques
BE2 Présence de matières inflammables, y compris des poussières
d’incendie
Risques Présence de matières explosives ou ayant un point d’éclair bas, y compris
BE3
d’explosion la présence de poussières explosibles
Risques de Présence d’aliments, produits pharmaceutiques et analogues sans
BE4
contamination protection

Tableau 5 : Indice de protection minimal en fonction des emplacements


Choix et mise en œuvre des matériels

Degrés de protection minimaux


Locaux et emplacements
IP IK
Ateliers d’entretien 20 - 21 07 - 08
Auvents 24 02
Bicyclettes et cyclomoteurs (locaux pour) 20 02 - 07
Branchement d’eau, égout, chauffage 23 02
Buanderie 21 02
Bureau de gardiens 20 02
Caves, couloirs de caves, escaliers 20 07
12 Chambres 20 02
Collecte des ordures (locaux pour) 25 02 – 07
CHAPITRE 2

Coursives intérieures 20 02 – 07
Coursives extérieures non couvertes 24 07
Entrées cochères et porches 20 02 - 07
Escaliers intérieurs 20 02 – 07
Escaliers extérieurs 24 02 - 07
Galerie, auvent 24 07
Garage de moins de 100 m2 21 07
Greniers, combles 20 02
Rampes d’accès au garage (partie extérieure) 25 07
Salle de réunions 20 02
Séchoir 21 02
Voitures d’enfant (locaux pour) 20 02 - 07
Note : Les valeurs de ce tableau sont données à titre indicatif.
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3. Règles complémentaires pour les


canalisations
3.1 Nature des conducteurs et câbles courants
■ Conducteurs (H07 V-U, R et K)
Phase : toutes couleurs sauf bleu clair, vert, jaune, bicolore vert et jaune. Neutre : bleu
clair.
Protection : bicolore vert et jaune.

Choix et mise en œuvre des matériels


Figure 2 : Conducteur

■ Câbles multiconducteurs (FR-N 05 VV-U et R, U1000 R2V)


Phase : brun, noir, gris. Neutre : bleu clair.
Protection : bicolore vert et jaune.

Figure 3 : Câble multiconducteur


13

3.2 Modes de pose

CHAPITRE 2
Norme NF C 15-100, article 521

Une canalisation peut être réalisée par :


■■ des conducteurs isolés posés sous système de conduit, système de goulotte ;
■■ des câbles mono ou multiconducteurs posés sur des supports.

■ Pose sous goulottes (systèmes de profilés)

Figure 4 : Conducteurs isolés ou câbles mono ou multiconducteurs dans des goulottes fixées
aux parois, ou dans des plinthes rainurées
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Appareillages

Dérivation

Angle extérieur
Figure 5 : Exemples de réalisation dans les logements et locaux de services généraux, notam-
ment dans les cas de rénovation

OBSERVATION
Choix et mise en œuvre des matériels

Les systèmes de conduits et de profilés doivent être installés avec leurs


accessoires réalisant les fonctions de jonction, dérivation, changement
de direction, etc., ces accessoires ont pour rôle d’assurer la continuité de
l’indice de protection de la canalisation.

■ Montage apparent

14
CHAPITRE 2

Figure 6 : Conducteurs isolés dans un conduit en montage apparent

■ Pose encastrée

Figure 7 : Câbles ou conducteurs isolés mis en œuvre dans des conduits encastrés.
Les conduits peuvent être encastrés dans des murs ou dans des parois thermiquement isolantes
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■ Pose dans les vides de construction

Figure 8 : Les câbles et les conduits peuvent être posés dans les vides de construction

■ Pose sur chemin de câbles en treillis soudé

Choix et mise en œuvre des matériels


Figure 9 : Pose sur des chemins de câbles ou tablettes perforées ou non perforées

3.3 Voisinage avec d’autres canalisations


■ Traversée de paroi 15
Norme NF C 15-100, paragraphe 521.8

CHAPITRE 2
Un fourreau ou un conduit est nécessaire pour la traversée de paroi.

Fourreau ou conduit

Conducteurs

Figure 10 : Traversée de paroi


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■ Voisinage avec des canalisations non électriques


Norme NF C 15-100, article 528

Conditions de pose des canalisations électriques :


■■ distance suffisante des autres canalisations (fig. a) ;
■■ poser les canalisations électriques au-dessus de canalisations susceptibles de
produire des condensations ou les protéger au moyen d’écrans (fig. b) ;
■■ les éloigner des canalisations de chauffage ou les protéger par écran calorifuge
(fig. c).

a
Choix et mise en œuvre des matériels

Fluide

Fluide

Écran

c
16
CHAPITRE 2

Ecran
calorifuge

Chauffage

Figure 11 : Conditions de pose de canalisations électriques

■ Passages interdits
Dans les gaines et conduits de fumée, ventilation, désenfumage, gaines d’ascenseurs…
Désenfumage
Ventilation

Ascenseur
Air chaud
Fumée

Gaine

Canalisation électrique

Figure 12 : Interdictions
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■ Voisinage avec d’autres canalisations électriques


Norme NF C 15-100, article 528

Il n’est pas recommandé que les canalisations électriques et TBT empruntent les
mêmes conduits ou alvéoles de goulotte ou de moulure que les canalisations de
tension supérieure sauf si les isolations des circuits de communication et des circuits
de tension sont équivalentes.

Choix et mise en œuvre des matériels


17

CHAPITRE 2
Figure 13 : Installations recommandées et défavorables

Les présentes dispositions s’appliquent aux circuits de communication (voir guide


UTE C 15-900).

Circuits
de puissance

Circuits
de communication

Figure 14 : Recommandations pour circuit de communication


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■ Pose des plinthes, moulures et chambranles en matière


plastique

Plinthe rainurée
Moulure et moulure décorative

≥ 1,5 cm ≥ 1,5 cm

Figure 15 : Pose des plinthes, moulures et chambranles en matière plastique

OBSERVATION
Choix et mise en œuvre des matériels

Les moulures et plinthes en bois sont interdites, sauf dans les bâtiments
classés « monuments historiques » (Norme NF C 15-100, paragraphe 529.2).

■ Passage sous seuil de porte

Porte

Canalisation

≤ 11 cm
18
Conduit étanche

Figure 16 : Passage sous seuil de porte


CHAPITRE 2
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4. Canalisations posées sous conduits


Guide UTE C 15-520, paragraphe A1 ; norme NF C 15-100, paragraphe 529.1

4.1 Types de systèmes de conduits normalisés


Tableau 6 : Types de systèmes deconduits normalisés

Ancienne Nouvelle
Conduits
désignation désignation (1)

MRB-9 MRL 5557

Choix et mise en œuvre des matériels


Tube métallique rigide blindé

MSB-7 CSA 4421

Tube métallique flexible souple blindé

ICD-6 ICTL 3421


Conduit isolant flexible cintrable et déformable

ICT-6 ICTA 3422


19
Conduit isolant flexible cintrable et déformable

CHAPITRE 2
IRO-5 IRL 3321
Tube isolant rigide ordinaire

ICO-5 ICA 3321

Tube isolant flexible cintrable ordinaire


(1) Les lettres ont la signification suivante :

1re lettre 2e lettre 3e lettre


I = isolant CT = cintrable transversalement élastique A= annelé
M= métallique S = souple L= lisse
C = composite R = rigide
C = cintrable

Les principales catégories de conduits sont désignées comme suit :


■■ IRL - 3321 : Tube isolant rigide lisse (norme NF EN 50086-2-1) ;
■■ ICA- 3321 : Tube isolant cintrable annelé (norme NF EN 50086-2-2) ;
■■ ICTL - 3421 : Tube isolant cintrable transversalement élastique lisse (norme
NF EN 50086-2-2) ;
■■ ICTA - 3422 : Tube isolant cintrable transversalement élastique annelé (norme
NF EN 50086-2-2).
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4.2 C
 onditions générales de mise en œuvre des
conduits
Norme NF C 15-100, article 529

Condition de choix des conduits pour tirage des conducteurs après la mise en place
des conduits :
Tableau 7 : Taux de remplissage (occupation d’1/3 de la section vide du conduit)

ø extérieur du conduit (en mm) Section utilisable (en mm2)


(1/3 section intérieure réelle)

IRL ICTL, ICTA, ICA


Choix et mise en œuvre des matériels

16 44 30
20 75 52
25 120 88
32 202 155
40 328 255
50 514 410
63 860 724

Tableau 8 : Courbure des conduits suivant un rayon minimal


20 ø extérieur du conduit Rayon de courbure (en mm)
(en mm)
Types de conduits
ø
CHAPITRE 2

ICTL ICA - ICTA


R IRL
lisse annelé

16 96 48 48
20 120 60 60
25 150 75 75
32 192 96 –
40 300 160 –
50 480 200 –
63 600 252 –

Dans le cas de conducteurs mis en œuvre avant la pose des conduits ou conduits-
profilés, il n’existe pas de règle particulière.
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Tableau 9 : Conditions d’utilisation des systèmes de conduits

Système
de
AA AD AE AF AG AH AK AL BB BC BD BE CA CB
conduits
(1)

MRL 5557 1-6 2 (2) 4 (2) 1 4 1 2 2 1 2 4 1, 2, 3 2 1


1,3 (3),
CSA 4421 4, 5, 6 2 (2) 4 (2) 1, 2, 3 3 3 2 1 1 2 4 1, 2, 3 2
4 (3)
ICTL 3421 4, 5, 6 6 (2) 4 (2) 1, 2, 3 3 1 1 1 3 4 4 1, 2 2 1
ICA 3321 4, 5, 6 6 (2) 4 (2) 1, 2, 3 2 1 1 1 3 4 4 1, 2 2 1
IRL 3321 4, 5, 6 6 (2)
4 (2)
1, 2, 3 2 1 1 1 3 4 4 1, 2 2 1

Choix et mise en œuvre des matériels


ICTA 3422 4, 5, 6 6 (2) 4 (2) 1, 2, 3 3 1 1 1 3 4 4 1, 2 2 1
1. Pour des conditions d’influences externes différentes de celles données dans ce tableau, il convient de se référer à la docu-
mentation du constructeur.
2. Ces valeurs correspondent aux degrés de protection des longueurs de conduit sans accessoire. Les accessoires assurent au
minimum un degré de protection IP40.
3. Les conducteurs doivent être de la série H07V-K.

4.3 Conduits en montage apparent


Norme NF C 15-100, paragraphe 529.1.1

Pattes, colliers, 21
étriers, etc.
Distance recommandée :

CHAPITRE 2
Conduit R (IRL, MRL) ≤ 80 cm
Conduit C (ICA, ICTA, ICTL) ≤ 60 cm
Conduit S (CSA) ≤ 33 cm

Figure 17 : Conduits en montage apparent

Figure 18 : En montage apparent, les conduits du type MRL et CSA sont interdits dans les
milieux humides (extérieurs, mouillés, humides)
Les conduits ICD et ICT reconnaissables à leur couleur orange, propagateurs

Chambre, Cour,
Branchement Cour,
cuisine, Buanderie jardin, local Garage Chaufferie
d’eau auvent
combles VO
AD 1 AD 2 AD 3 AD 4 AD 5 AD 2 AD 3
de la flamme, sont interdits en montage apparent.

AG 1 AG 1 AG 1 AG 1 AG 2 AG 2 AG 3
H 07 V +
système de 529.3 Autorisé Interdit Interdit Interdit Interdit Interdit Interdit
goulotte
H 07 V +
Autorisé sans accessoire, avec accessoire Autorisé
système de
529.1.1 Autorisé si l’IP des accessoires est compatible avec sans Autorisé Autorisé
conduit : IRL,
l’emplacement accessoire
ICTA, ICTL
Câble FR-N 05
Tableau 10 : Exemples de mise en œuvre VV
52D Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Interdit
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Câble U 100
52D Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé
à R2V
Câble H 07
ATTENTION

52D Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé Autorisé


RN-F
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22
Choix et mise en œuvre des matériels CHAPITRE 2
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4.4 Conduits en montage noyé


Norme NF C 15-100, paragraphe 529.1.2

Il faut prendre des mesures de protection contre les risques d’écrasement ou de


choc, particulièrement pour les conduits de classification 3321.

Conduit posé
avant encastrement

Choix et mise en œuvre des matériels


Écrasement

Figure 19 : Mesure de protection

Les conduits ICTA et ICTL, « propagateurs de la flamme » (couleur orange) doivent


être totalement enrobés.

23
Figure 20 : Conduit isolant flexible cintrable et déformable

CHAPITRE 2
Cloison non porteuse
en briques creuses
à une alvéole

Couvercle de boîte
de raccordement Canalisations posées
accessible après construction
et démontable interdites sauf dans le vide
après encastrement créé par le doublage
(voir pose dans les vides
de construction,
e ≤ 50 mm
chapitre 2 § 4.8)

Façade prévue
pour des scellements
futurs

Prévoir la pose
des conduits
Éviter les saignées : sur l’autre face
prévoir l’incorporation
lors de la construction
Figure 21 : Recommandations
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4.5 P
 ose des conduits dans les murs –
Recommandations
Guide UTE C 15-520, tableau AD
Tableau 11 : Recommandations par pose des conduits dans les murs

Noyé
Type de Lieu
Apparent Au cours de
pose de pose Après construction
la construction
- Classification mini 3321
avec précautions pour
éviter les contraintes
mécaniques impor-
- Classification mini 3321
Choix et mise en œuvre des matériels

tantes (armatures)
- Classification mini 3321 - Toute couleur
- Classification mini
- Toute couleur sauf - Pas d’accessoire sauf
Mur 3421 sans précaution
orange jonction sans chan-
particulière
- Accessoires autorisés gement de direction
- Classification mini 3422
(manchon/tulipage)
dans le cas de béton
chauffé
- Toute couleur
- Pas d’accessoire

- Classification mini 3321


avec précautions pour
éviter les contraintes
- Classification mini 3321 mécaniques impor-
- Classification mini 3321 - Toute couleur tantes (armatures)
24 - Toute couleur sauf - Pas d’accessoire sauf - Classification mini
Plancher
orange jonction sans chan- 3421 sans précaution
- Accessoires autorisés gement de direction particulière
CHAPITRE 2

(manchon/tulipage) - Classification mini 3422


dans le cas de béton
chauffé
- Toute couleur
- Pas d’accessoire
- Classification mini 3321
- Toute couleur sauf
orange
Vide de
- Pas d’accessoires sauf si Non applicable Non applicable
construction
la jonction est protégée
contre les désassem-
blages intempestifs
Espace
accessible
entre plafond - Classification mini 3321
et faux - Toute couleur sauf
Non applicable Non applicable
plafond ou orange
plancher - Accessoires autorisés
et faux
plancher
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Noyé
Type de Lieu
Apparent Au cours de
pose de pose Après construction
la construction
- Classification mini 3321
avec précautions pour
éviter les contraintes
mécaniques importantes
Plancher - Classification mini 3421
(armatures)
Préfabriqué et Non applicable - Toute couleur
- Classification mini
hourdis - Pas d’accessoire
3421 sans précaution
particulière
- Toute couleur
- Pas d’accessoire
- Classification mini 3421

Choix et mise en œuvre des matériels


- Classification mini 3422
- Classification mini 3421
dans le cas de béton
Dalle Non applicable - Toute couleur
chauffé
- Pas d’accessoire
- Toute couleur
- Pas d’accessoire

4.6 Canalisations au contact de matériaux


d’isolation thermique
Les conducteurs sont posés sous conduit avant la pose de l’isolant. Les conduits
ICTA et ICTL, propagateurs de la flamme, sont interdits (reconnaissables à leur
couleur orange). 25

CHAPITRE 2
Figure 22 : Conduit isolant flexible cintrable et déformable

4.7 Mise en œuvre dans les parois verticales


■■ Dans les vides suffisants entre paroi extérieure et matériau isolant (lame d’air) ;
ou
■■ par découpe dans le matériau isolant aux conditions représentées ci-contre pour
les conduits et l’appareillage.

Vide pratiqué
entre paroi
et matériau
isolant
(lame d’air) Découpe
dans
matériau
isolant
Figure 23 : Mise en œuvre parois verticales
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Découpe
à la mèche-cloche
ou à la scie

Appareil
encastré

Figure 24 : Découpe matériau isolant


Choix et mise en œuvre des matériels

OBSERVATION
− Les découpes sont faites au fil chaud pour les polystyrènes et les
polyuréthannes.
− Traversée des isolants : rétablir la continuité de l’isolation autour de la
canalisation.

4.8 Canalisations dans les vides de construction


26 Norme NF C 15-100, paragraphe 529.4

Les vides de construction sont des espaces vides de dimensions suffisantes dont la
continuité est garantie (exemple : faux plafond non démontable et planchers).
CHAPITRE 2

Les conducteurs ou câbles doivent pouvoir être retirés et remplacés.

Conduit nécessaire
si aspérités

Figure 25 : Les alvéoles des éléments mis bout à bout doivent être en correspondance pour
permettre la traversée des câbles ou conduits sur toute leur longueur

Norme NF C 15-100, paragraphe 529.3

Des câbles isolés (mono ou multiconducteurs) peuvent être posés directement,


c’est- à-dire sans conduit, dans un vide de construction, si la plus petite dimension
transversale du vide est d’au moins 1,5 fois le diamètre extérieur du câble de la plus
grande section.
En outre, la section d’encombrement des câbles, toutes protections comprises, ne
doit pas être supérieure au quart de la section du vide utilisé.
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4.9 Pose dans des huisseries métalliques


Norme NF C 15-100

Conducteurs sous conduits non propagateurs


de la flamme (conduits ICTA et ICTL interdits),
ou câbles dans huisserie
fermée longitudinalement

Choix et mise en œuvre des matériels


Conduit isolant flexible
cintrable et déformable

Figure 26 : Pose dans les huisseries métalliques

OBSERVATION
Les huisseries fermées métalliques sont des vides de construction.

ATTENTION 27
Les huisseries métalliques, lorsqu’elles contiennent des conduits CSA et
MRL ou supportent de l’appareillage, doivent être raccordées à la terre.

CHAPITRE 2
Dans les volumes 1, 2 et 3 des locaux contenant une baignoire ou une
douche, les huisseries métalliques ne doivent pas contenir de conduits CSA
et MRL.
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5. Choix des dispositifs de protection


5.1 Protection des personnes
Les parties communes des immeubles d’habitation sont généralement alimentées
à partir du réseau public de distribution par un branchement à puissance limitée.
Dans ce cas, le schéma des liaisons à la terre est considéré de type TT (NF C 15-100,
art. 411.5.2).
Pour assurer la protection des personnes, les mesures suivantes sont à mettre en
œuvre :
protection contre les contacts directs par isolation ou enveloppe ;
Choix et mise en œuvre des matériels

■■

■■ protection contre les contacts indirects par :


−− liaisons équipotentielles et dispositifs différentiels, leur sensibilité est déterminée
en fonction de la résistance de la prise de terre,
−− réalisation d’installation équivalente à la classe II.
Tableau 12 : Valeur maximale de la prise de terre en fonction du courant assigné du DDR

Courant différentiel-résiduel maximal assigné Valeur maximale de la résistance de la prise


du DDR (IΔn) de terre des masses (ohms)
20 A 2,5
10 A 5
Basse sensibilité
5A 10
3A 17
28
1A 50
500 mA 100
Moyenne sensibilité
300 mA 167
CHAPITRE 2

100 mA 500
Haute sensibilité ≤ 30 mA > 500

Des dispositifs différentiels résiduels (DDR) à haute sensibilité (30 mA) doivent être
mis en œuvre sur tous les circuits alimentant des socles de prise de courant.
En cas de présence de composantes continues (circuits alimentant des composants
électroniques : variateur, etc.), les DDR doivent être de type A pour les circuits
monophasés, de type B pour les circuits triphasés.
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5.2 Protection contre les surintensités


La protection contre les surintensités regroupe :
■■ la protection contre les surcharges ;
■■ la protection contre les courts-circuits.
Dans le cas des installations alimentées par des branchements à puissance surveillée,
il est convenu que les fusibles du distributeur limiteront les courants de court-circuit
à 3 kA.
Les protections contre les surcharges seront réalisées conformément à l’article 523 de
la norme NF C 15-100 en utilisant principalement :
■■ modes de pose : tableau 52C

Choix et mise en œuvre des matériels


■■ méthodes de référence : tableau 52G
■■ courants admissibles : tableau 52H
■■ facteurs de correction pour groupement de plusieurs circuits : tableau 52N

5.3 Systèmes de protection contre la foudre


Les systèmes décrits concernent la protection du bâtiment et des installations
électriques et de communication contre les coups de foudre directs sur une partie
du bâtiment et ses installations électriques et de communication.
Dans les régions les plus fréquemment foudroyées (voir figure 28), l’installation
systématique de parafoudres peut être exigée.
29
■■ Phénomène physique du foudroiement
L’énergie accumulée dans les nuages sous forme d’électricité statique se décharge

CHAPITRE 2
vers le sol en empruntant les chemins où la ionisation naturelle de l’air est la plus
grande. Ces chemins sont imprévisibles, ainsi que le point d’impact où la foudre
rencontre le sol ou les structures d’un bâtiment. Ces faits ont été vérifiés par de
nombreuses expériences d’où on a tiré les conclusions suivantes :
1. C’est l’ionisation locale de l’air qui détermine la direction du trajet de la décharge
électrique, l’intensité du champ le long du chemin suivi, et la situation du point
de chute.
2. Le relief du sol et le niveau (hauteur) des structures n’a qu’une influence très faible,
même dans le cas de parties de constructions surélevées. Les impacts peuvent se
situer au sol, au pied même des bâtiments, ou à mi-corps de pylônes, cheminées
ou clochers.
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NUAGE À BASE ÉLECTRIQUEMENT NÉGATIVE


Choix et mise en œuvre des matériels

30
Mécanisme de foudroiement:
CHAPITRE 2

1 Succession 2 Succession
de décharges du nuage de décharges secondaires
vers le sol du sol vers le nuage
Figure 27 : Mécanisme de foudroiement

3. En revanche, la constitution géologique du sol influence très sensiblement le


« choix » du point de chute. Les lieux frappés sont de préférence des roches
présentant une certaine radioactivité et les eaux, souterraines ou en surface,
contenant des éléments radioactifs.

■ Comportement du courant de foudre


L’énergie communiquée à un bâtiment foudroyé est très grande et l’intensité mise en
jeu peut atteindre 100 000 A dans les cas extrêmes.
Cette énergie s’écoule à la terre à travers le bâtiment en choisissant les matériaux
les plus conducteurs. Ces derniers sont les charpentes et canalisations métalliques
et – malheureusement – les circuits électriques et de communication qui sont
irrémédiablement détruits si aucune protection n’est prévue.
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■■ Carte de France des niveaux kérauniques


Norme NF C 15-100, article 771, annexe A

Les nombres portés sur les départements indiquent


le nombre moyen de jours d’orages par an

> 25 jours/an SEINE-


SAINT-DENIS
HAUTS-
DE-SEINE PARIS 15
PAS-
≤ 25 jours/an DE-CALAIS NORD 15 15
VAL-
12 13 DE-MARNE
15
SOMME
13
SEINE-MARITIME AISNE ARDENNES
12 OISE 15 15
CALVADOS 15 MOSELLE
MANCHE
7 9 EURE VAL-D'OISE
MARNE
MEUSE 18
12 YVELINES SEINE- 18
18 MEURTHE-

Choix et mise en œuvre des matériels


ORNE 15 ET-
CÔTES-D'ARMOR ET-MOSELLE BAS-RHIN
8 13 EURE- ESSONNE
MARNE
20
FINISTÈRE 17 19
6 ILLE- MAYENNE ET-LOIR 15 AUBE
ET-VILAINE 14 HAUTE- VOSGES
MORBIHAN 12 19
10 SARTHE
LOIRET MARNE 22 HAUT-
7 13 17 YONNE 23 RHIN
LOIR- 19 HAUTE-SAÔNE 23
LOIRE- MAINE-
INDRE- ET-CHER 22
ATLANTIQUE ET-LOIRE CÔTE-D'OR
ET-LOIRE 12 TERRITOIRE-
8 12 24 DOUBS
14 CHER NIÈVRE
28
DE-BELFORT
17 20 23
VENDÉE INDRE
SAÔNE-
10 DEUX- 17 ET-LOIRE
JURA
SÈVRES VIENNE 30
13 20 ALLIER 27
21 AIN
CREUSE HAUTE-SAVOIE
CHARENTE- HAUTE-
MARITIME VIENNE 23 RHÔNE 32 33
PUY-
18 CHARENTE
23 DE-DOME LOIRE 31
21 26 30 SAVOIE
CORRÈZE
25 HAUTE-
ISÈRE 31
DORDOGNE CANTAL LOIRE 35
GIRONDE 27 25 34
HAUTES-
26 LOT ARDÈCHE DRÔME ALPES
LOT-
ET-GARONNE
23
28 TARN-ET-
AVEYRON
LOZÈRE
33
44 42 39
ALPES-
31
LANDES 24 DE-HAUTE- ALPES-
GARONNE GARD VAUCLUSE PROVENCE
28 GERS 21 TARN 36 MARITIMES
40 44 39
21 21

CHAPITRE 2
HAUTE- HÉRAULT BOUCHES-
PYRÉNÉES- VAR
ATLANTIQUES
GARONNE 27 DU-RHÔNE
19 27 34 HAUTE-
24 HAUTES- AUDE CORSE
PYRÉNÉES ARIÈGE 19
21 21
PYRÉNÉES-
ORIENTALES CORSE-
27 DU-SUD

Figure 28 : Carte de France des niveaux kérauniques

■■ Conception d’un système de protection


Le principe consiste à capter efficacement le courant de foudre qui atteint le bâti-
ment et à l’écouler, en lui offrant la moindre résistance possible, jusqu’à la terre afin
qu’il n’emprunte pas les canalisations électriques et de communication.
Captation de la foudre
Norme NF C 17-100, paragraphe 2.1.4

Les systèmes de captage sont de trois sortes suivant la forme générale de la


construction :
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1. Tige verticale communément appelée paratonnerre


Quelle que soit leur hauteur, les tiges n’offrent qu’une protection très localisée
n’intéressant que leur proche environnement. Elles ne conviennent que dans le cas
des constructions pointues et très élevées par rapport à l’ensemble de la construction.
Généralement, elles sont un complément à un système en cage de Faraday.
Choix et mise en œuvre des matériels

32
Figure 29 : Paratonnerres à tiges sur les parties hautes d’une construction
CHAPITRE 2

2. Cage maillée ou cage de Faraday


Étant donné que les points d’impact de foudre peu- vent se produire contre les parois
verticales d’une construction ou à sa base, le capteur idéal est un treillis conducteur
enveloppant le bâtiment, de sa superstructure jusqu’au sol.
Pratiquement, cela est réalisé au moyen de méplats en cuivre, formant cage et
présentant le moins possible de vides entre les conducteurs (mailles serrées).

Figure 30 : Cage de Faraday englobant un bâtiment


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3. Fil tendu au-dessus de la construction


La cage peut être réduite à un fil conducteur tendu au-dessus de la construction si
celle-ci a un profil géométrique approprié, et présentant une faible surface au sol par
rapport à la hauteur des éléments.

Fil capteur de foudre

Choix et mise en œuvre des matériels


Ligne électrique aérienne
Réservoirs de grande hauteur

Figure 31 : Fils conducteurs tendus

Ecoulement à la terre
Norme NF C 17-100, paragraphe 2.2.4

Les conducteurs de descente ont pour rôle d’écouler le plus efficacement possible 33
le courant de foudre à la terre. Ils sont faits de méplats, généralement de mêmes
dimensions que le capteur en cage maillée.

CHAPITRE 2
Ils jouent le rôle de capteur, le cas échéant, puisqu’ils constituent un même ensemble
avec le capteur proprement dit.

Figure 32 : Conducteurs de descente

■ Mise en œuvre des parafoudres


Les parafoudres sont nécessaires lorsque l’installation est sujette à des surtensions
transitoires qui ne peuvent être éliminées par d’autres dispositifs tels que filtres ou
transformateurs d’isolement.
Les parafoudres sont particulièrement utilisés contre les surtensions d’origine
atmosphérique (voir figure 28, la carte de France des niveaux kérauniques), ainsi que
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dans les cas où des industries voisines sont génératrices de surtensions de manœuvre
d’amplitude élevée.
Conditions de mise en œuvre
Le tableau de la norme NF C 15-100 ci-dessous précise les conditions dans lesquelles
les parafoudres doivent être mis en œuvre.
Tableau 13 : Condition de mise en œuvre des parafoudres

Niveau kéraunique (Nk)


Alimentation du bâtiment
Nk ≤ 25 (AQ1) Nk > 25 (AQ2)
Bâtiment équipé d’un paratonnerre Obligatoire Obligatoire
Alimentation BT par une ligne entièrement ou partiellement
Non obligatoire Obligatoire
aérienne
Choix et mise en œuvre des matériels

Alimentation BT par une ligne entièrement souterraine Non obligatoire Non obligatoire
La sécurité des personnes Etude de risque Obligatoire
L’indisponibilité de l’installation Etude de risque Recommandée

Lorsqu’un parafoudre est mis en œuvre sur les circuits de puissance, un parafoudre
doit aussi être installé sur les circuits de communication.
Choix des parafoudres
Norme NF C 15-100, paragraphe 534.1.1

Ces appareils sont conformes à la norme NF C 61-740 pour les installations BT.
34 Leur rôle est de limiter le niveau des surtensions provenant du réseau de distribution
à un niveau compatible avec celui de tenue au choc des matériels.
CHAPITRE 2

Conducteur neutre

Conducteur neutre
Phase

Phase Parafoudre
DDR

Appareil sensible

I crête (%)
100
90
50
Vers conducteur
de terre 10
Parafoudre Parafoudre 8 µs t (µs)
bipolaire tétrapolaire 20 µs

Figure 33 : Parafoudres
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OBSERVATION
Les parafoudres protègent contre les surtensions induites dans les câbles
connectés aux appareils. Ils ne protègent pas contre le foudroiement direct
sur les bâtiments et les installations du bâtiment.
La protection contre le foudroiement direct est assurée par un système de
captage du courant de foudre et d’écoulement à la terre de ce courant,
installé sur le bâti- ment, et comportant des prises de terre spécifiques.

Types de parafoudre à mettre en œuvre


A l’origine d’une installation, il sera choisi un parafoudre ayant un fort écoulement
de courant ; à proximité des matériels sensibles (ordinateur, TV, etc.) il doit avoir

Choix et mise en œuvre des matériels


un niveau de protection et un courant de décharge coordonnés, d’une part avec le
parafoudre placé en tête de l’installation, d’autre part avec la tension de tenue aux
chocs du matériel à protéger.
Cas général : parafoudre installé à l’origine de l’installation :
■■ Type 2 ;
■■ Courant nominal de décharge In ≥ 5 kA (onde 8/20) ;

■■ Up ≤ 2,5 kV

En présence d’un paratonnerre :


■■ Type 1 ;
■■ Courant nominal de choc minimum Iimp de 12 kA ;
■■ Up ≤ 2,5 kV 35
Certains parafoudres cumules les caractéristiques des types 1 et 2.

CHAPITRE 2
Dans le cas d’un immeuble, ce parafoudre peut être remplacé par un parafoudre
installé à l’origine de chacune des installations privatives. Ce parafoudre doit avoir
les caractéristiques suivantes :
■■ Type 2 ;
■■ Courant nominal de décharge In ≥ 5 kA (onde 8/20) ;
■■ Up ≤ 2,5 kV
Interférence avec un appareil de protection différentiel-résiduel
Norme NF C 15-100, paragraphe 534.1.3.2

Dans les cas où un appareil de protection DDR est situé en amont du branchement
du parafoudre (c’est le cas de l’appareil général de protection au tableau de
distribution), cet appareil doit être d’un type qui ne déclenche pas sous l’effet d’un
courant de choc de 5 kA (forme d’onde 8/20).
Un DDR de type S ou à fonctionnement retardé satisfaisant à l’essai de courant 8/20
au niveau de 5 kA répond à cette prescription.

OBSERVATION
L’indication 8/20 représente une caractéristique de la forme d’onde du
courant de foudre, définie par la norme NF C 61-740.
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Installation des parafoudres


Norme NF C 15-100, paragraphes 534.1.2 et 1.3

Un parafoudre est installé en aval du dispositif de protection du matériel à protéger.


Dans le cas des matériels électriques sensibles, il est installé à proximité de celui-ci sur
son circuit d’alimentation.

T N P
Dispositif de protection
Choix et mise en œuvre des matériels

Parafoudre
Terre

Figure 34 : Situation d’un parafoudre sur l’alimentation directe d’un matériel sensible
36
Liaisons électriques du parafoudre
NF C 15-100, paragraphe 534.1.3.4
CHAPITRE 2

Ces liaisons sont aussi courtes que possible.


Cette prescription est aisément réalisée lorsque le parafoudre est de type modulaire
et installé au tableau de distribution ou à proximité de celui-ci.
Si la protection n’est nécessaire qu’au niveau de l’appareil sensible, le parafoudre est installé
au plus près des prises électriques d’alimentation et de branchement de communication.
Tout parafoudre est associé à un dispositif (D sur le schéma) assurant la déconnexion
en fin de vie du parafoudre : fusible, disjoncteur ou DDR.

U1 L 1 Conducteurs actifs
Phase/Neutre
D

U2 L2
U
S
UP P P+D
D

U3 L3 Conducteur
de protection

L 1 + L 2 + L 3 ≤ 50 cm

Figure 35 : Raccordement du parafoudre au réseau


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CHAPITRE 3

Règles complémentaires
pour les locaux d’habitation
L’amendement 5 de la norme NF C 15-100 a modifié complètement la norme en ce
qui concerne les locaux d’habitation.

1. E space technique électrique du


logement (ETEL)
Norme NF C 15-100, titre 10, paragraphe 10.1.4 et norme NF C 14-100, paragraphe 8.4.

1.1 Objet
L’espace technique électrique du logement est un emplacement dédié à l’alimentation
électrique et au contrôle commande 37
Il regroupe à minima dans la GTL :
■■ toutes les arrivées (énergie et communication) ;
■■ le panneau de contrôle s’il est placé dans le logement (comptage) ;
■■ le disjoncteur de branchement (AGCP) ;
■■ le dispositif frontière du réseau de communication (DTI) ;
■■ tous les départs des réseaux de puissance et leur dispositif de protection ;
■■ tous les départs de communication et le dispositif de brassage ;
■■ les équipements des applications de communication et de télécommunications
(BOX) ;
■■ les équipements de gestion de l’énergie ;
■■ au moins deux socles de prise de courant 16 A 2P+T, protégés par un circuit dédié
pour alimenter les appareils des applications de communication placés dans la
GTL (équipements de communication numériques, etc.) ;
■■ les équipements d’alarme intrusion peuvent aussi être mis en œuvre.

1.2 Implantation
L’ETEL est située à l’emplacement suivant :
■■ soit dans l’entrée du logement, dans une circulation ou dans un dégagement ;
■■ soit dans un local technique ;
■■ L’ETEL ne doit pas être située dans un local contenant une baignoire ou une
douche.
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L’ETEL doit se située à plus de :


■■ 100 mm d’une installation de gaz ;
■■ 400 mm de toutes sources de chaleur non isolée thermiquement ;
■■ 600 mm d »un point d’eau.

Ces distances ne s’appliquent pas quand l’ETEL est matérialisé par des cloisons ou
des portes.
L’ETEL doit être facilement accessible en toutes circonstances.
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

1.3 Dimensions minimales de l’ETEL


Les dimensions intérieures minimales sont pour tous les logements :
■■ Largeur = 600 mm ;
■■ Profondeur = 250 mm ;
■■ Distance en avant des tableaux = 700 mm ;

■■ Hauteur = toute la hauteur du sol fin au plafond.

Après installation de la GTL, la largeur de l’ETEL peut être réduite à la largeur de la


GTL augmentée de 100 mm.

1.4 Hauteur de l’appareillage


L’organe de coupure d’urgence (AGCP) doit être situé entre 0,90 m et 1,80 m du sol.
38 Pour les locaux soumis aux règles particulières d’accessibilité, la hauteur de
l’appareillage est décrite au chapitre suivant.
CHAPITRE 3

Parties communes
Câbles électriques
de l’immeuble
(puissance)
Réseau
communication Gaine technique
logement (GTL)

Panneau
de contrôle
électrique

Tableau de
répartition
électrique

Appartement

Figure 1 : ETEL
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2. Règles particulières
pour l’accessibilité des handicapés
Les dispositions réglementaires (arrêté du 24 décembre 2015) relatives à l’accessibilité
aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation, détaille le Code de la
construction et de l’habitation R. 111-18.1, R. 111-18.2 et R111-18.6. Ces disposition
sont reprise dans la norme NF C 15-100.

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


Les modifications des caractéristiques des logements sont applicables aux bâtiments
d’habitation collectifs neufs, aux bâtiments d’habitation collectifs existants faisant
l’objet de travaux de création ou de restructuration de logements et aux maisons
individuelles neuves construites pour être louées ou mises à disposition ou pour
être vendues, à l’exclusion de celles dont le propriétaire a, directement ou par un
professionnel de la construction, entrepris la construction ou la réhabilitation pour
son propre usage.
Certaines dispositions sont spécifiques à « l’unité de vie des logements ».
Tableau 1 : Composition de l’unité de vie selon le type d’habitat

Habitat collectif Maison individuelle


Sur un seul niveau, l’unité de vie est constituée de :
– la cuisine ou une partie du studio aménagée
en cuisine ; – la cuisine ;
– le séjour ; – le séjour ;
– une chambre ou une partie du studio aména- – une chambre ;
gée en chambre ; – un cabinet d’aisances ; 39
– un cabinet d’aisances ; – une salle d’eau.
– une salle d’eau.

CHAPITRE 3
Sur plusieurs niveaux, l’unité de vie située au niveau d’accès du logement est constituée de :
– la cuisine ;
– le séjour ;
– la cuisine ;
– une chambre ou partie du séjour aménageable
– le séjour ;
en chambre ;
– un cabinet d’aisances comportant un lavabo.
– un cabinet d’aisances ;
– une salle d’eau.

Les principaux points de cet arrêté sont :


Tous les dispositifs de commande, y compris les dispositifs d’arrêt d’urgence, les
dispositifs de manœuvre doivent être :
■■ situés à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol ;
■■ manœuvrables en position « debout » comme en position « assis ».
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≤ 1,30 m

Latitudes de hauteur
pour le positionnement des socles
de prise de courant et des socles
de prise de communication
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

≥ 0,05 m

Figure 2 : Latitude de hauteur pour le positionnement des socles de prise de courant et des
socles de prise de communication

Les prises d’alimentation électriques, les prises d’antenne et de communication


doivent être situées à une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m.
Pour chaque pièce de l’unité de vie du logement, un socle de prise de courant 16 A
2P + T supplémentaire et non commandé doit être disposé à proximité immédiate
du dispositif de commande de l’éclairage, à l’exception du séjour et de la cuisine pour
lesquels cette prise peut ne pas être supplémentaire.
40
≤ 1,30 m
CHAPITRE 3

≥ 0,90 m

Figure 3 : Latitude de hauteur pour le positionnement de l’organe de manœuvre du dispositif


de coupure d’urgence (généralement l’AGCP)

L’organe de manœuvre du dispositif de coupure d’urgence doit être situé à une


hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m au-dessus du sol fini.
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3. Coupure d’urgence
Le disjoncteur de branchement AGCP sert de dispositif de coupure d’urgence. Il doit
être placé dans le logement, s’il est situé dans un garage ou autre local annexe, il doit
exister un accès direct entre ce local et les locaux d’habitation.
Dans le cas contraire, un autre dispositif à action directe assurant les fonctions de
coupure et de sectionnement doit être placé à l’intérieur du logement (NF C 15-100,
art.10.1.4.4).

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


4. L ocaux à risques particuliers :
Salles d’eau
Norme NF C 15-100, article 701

D’autres locaux à risques sont pris en considération dans les logements : piscine et
sauna.
Les locaux d’habitation comportent des locaux à risques particuliers, ils sont
traités dans la norme NF C 15-100 dans le titre 7 : Salle d’eau : 7-701, piscine : 7-702,
sauna : 7-703.
L’amendement 5 de la norme NF C 15-100 a profondément modifié l’article
701 notamment en redéfinissant les volumes de sécurité et en introduisant les
41
emplacements contenant une baignoire ou une douche, ainsi les douches extérieures
sont maintenant couvertes par la NF C 15-100. Ces prescriptions, s’appliquent aussi

CHAPITRE 3
aux douches préfabriquées.

4.1 Définition des « volumes »


■■ Cas des baignoires et des douches avec receveur
Volume 0 : volume intérieur du receveur de douche, de la baignoire, du spa fixe ou
de la baignoire de balnéothérapie.
Volume1 : il est délimité par :
■■ La surface du volume 0, bord de la baignoire ou du receveur inclus ;
■■ Un plan horizontal situé à 2.25 m au-dessus du point le plus haut du fond de la
baignoire ou de la douche si celui-ci est situé au-dessus du sol fini ;
■■ Le volume 1 ne comprend pas le volume 0.

■■ Cas des douches sans receveur


Volume 0 : il est limité par :
■■ Le fond de la douche ;
■■ Un plan horizontal situé à 0,10 m au-dessus du point le plus haut du fond de la
douche ;
■■ En partie latérale par les limites du volume 1.
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Volume1 : il est délimité par :


■■ La surface cylindrique à génératrice verticale de rayon 1.20 m et dont l’axe passe
par le point de référence ;
■■ Un plan horizontal supérieur du volume 0 ;

■■ Un plan horizontal situé à 2,25 m au-dessus du point le plus haut du fond de la

baignoire ou de la douche si celui-ci est situé au-dessus du sol fini ou par le plan
horizontal passant par la pomme de douche fixe ;
■■ Le volume 1 ne comprend pas le volume 0.
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

Point de référence du volume 1 soit :


■■ Le centre de la pomme de douche fixe ;
■■ La périphérie du diffuseur en cas de douche pluie ;
■■ Le point raccord du flexible de la douchette mobile.

Dans le cas où une douche est équipée de plusieurs système de douche (exemple :
pluie + douchette mobile), le volume 1 devra prendre en compte tous les systèmes
de douche.

■ Dans tous les cas


Volume 2 : volume situé à 0,60 m du bord du volume 1, sa limite haute est identique
à celle du volume 1.
Volume caché : volume accessible situé sous la baignoire, la douche ou le spa.
Hors volume  : toutes partie du local ou de l’emplacement non définie dans les
42 volumes ci-dessus.
Un matériel situé à cheval sur plusieurs volumes doit respecter les prescriptions du
volume concerné le plus contraignant.
CHAPITRE 3

Toutefois, les armoires de toilette de classe II comportant un socle de prise de


courant 2P+T peuvent être installées dans le volume II à condition que le socle de
prise de courant soit situé hors volume.

1,2 HORS VOLUME VOLUME VOLUME


0m
2 1
0,6
0m
2,25 m

0,60 m 1,20 m

HORS VOLUME VOLUME 0


A 0,10 m
Vue en plan Vue en coupe A-A

Figure 4 : Exemple de local contenant une douche sans receveur


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HORS VOLUME HORS VOLUME VOLUME VOLUME 1


2

2,25 m

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


0,60 m
A A VOLUME 0
Sol fini
Vue en plan Vue en coupe A-A Volume caché

Figure 5 : Exemple de local contenant une baignoire

4.2 Appareils admis dans la salle d’eau


NF C 15-100, article 701.3
Tableau 2 : Appareils admis dans la salle d’eau

VOLUME
VOLUMES 0 1 2
CACHÉ
Degrés de protection IPX7 IPX4 (4) IPX4 (3) IPX4
Alimenté par
Canalisation TBTS limitée à II (1) II (1) II (1) 43
12 V~ ou 30 V
• Alimenté par

CHAPITRE 3
TBTS limitée à
Dispositifs de
12 V~ ou 30 V
commande des
• PC rasoir (2)
Appareillage Interdit circuits TBTS Interdit
• SOCLE DCL
limitée à 12 V~
protégé par
ou 30 V
DDR 30 mA

• classe II et
Des règles par-
protégé par
ticulières sont
Alimenté par Alimenté par DDR 30 mA
Materiels d’utilisation indiquées dans
TBTS limitée à TBTS limitée à • ou alimenté
hors chauffe-eau (5) la norme NF C
12 V~ ou 30 V 12 V~ ou 30 V par TBTS
15-100
limitée à 12 V~
Article 7013.7.1
ou 30 V
II Admis si classe II ou équivalent classe II
(1) Limitées à celles nécessaires à l’alimentation des appareils situés dans ce volume.
(2) Socle de prise de courant alimenté par un transformateur de séparation de puissance assignée comprise entre 20 VA et 50
VA conforme à la norme NF EN 61558-2-5, dites « prises pour rasoirs».
(3) IPX5 si ce volume est soumis à des jets d’eau pour des raisons de nettoyage, par exemple dans les piscines, bains publics
et les douches à jets horizontaux.
(4) IPX5 si ce volume est soumis à des jets d’eau pour des raisons de nettoyage, par exemple dans les bains publics.
(5) Le chauffe-eau doit être placé en dehors des volumes 1 et 2. Toutefois, si les dimensions du logement ne le permettent
pas, il est admis de le placer dans les volumes 1 et 2, en respectant les trois conditions suivantes :
– l’appareil est alimenté sous une tension ≤ 230 V ;
– les canalisations d’eau sont réalisées en matériau conducteur ;
– dans le volume 1, le chauffe-eau doit être de type horizontal et placé le plus haut possible
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4.3 E léments obligatoirement reliés à la liaison


équipotentielle supplémentaire locale
Norme NF C 15-100, article 701.3.4.3.

Les canalisations métalliques d’eau chaude, d’eau froide, de vidange, de gaz et la


masse des appareils doivent être reliées à la liaison équipotentielle supplémentaire
locale. Il n’y a pas lieu de shunter les raccords filetés des canalisations métalliques
d’eau posées en apparent, du fait que le filetage assure une continuité suffisante,
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

même lorsqu’il est garni d’éléments de bourrage.


Les corps des appareils sanitaires sont reliés soit des conducteurs en étoile soit par
un conducteur en bus :

Bouche de ventilation
Gaz Chauffe-
eau
Eau froide
Eau chaude Tuyauteries d’eau et de gaz

Huisserie métallique Radiateur Corps de baignoire


Tuyauterie de vidange métalliques
44 Bonde de vidange

Figure 6 : Exemple de réalisation de liaisons équipotentielles


CHAPITRE 3

La liaison équipotentielle est réalisée :


■■ soit par un conducteur de section 2,5 mm2 s’il est protégé mécaniquement (placé
sous conduit ou sous goulotte) ;
■■ soit par un conducteur de section 4 mm2, s’il n’est pas protégé mécaniquement
et fixé directement aux parois.

4.4 Autres éléments


Il n’est pas nécessaire de relier les appareils non électriques (tels que porte- serviettes)
et non chauffants en métal du fait que ces appareils ne sont pas susceptibles
d’apporter un potentiel différent de celui des autres éléments conducteurs. Si les
éléments chauffants sont de classe II, leurs masses ne sont pas reliées au conducteur
de protection.
Les grilles métalliques hautes et basses d’aération ne sont pas à relier à la liaison
équipotentielle du fait qu’elles ne sont pas susceptibles d’apporter un potentiel
différent de celui des autres éléments conducteurs.
Lorsqu’un radiateur de chauffage central est relié par des canalisations isolantes, il n’y
a pas lieu de relier le radiateur et le distributeur à la liaison équipotentielle.
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5. Protection des personnes


En complément des règles énoncées chapitre 2 § 5, dans le logement tous les circuits
terminaux sont protégés par des DDR HS. Le tableau ci-dessous indique le nombre
et le type de dispositifs à mettre en œuvre.
Tableau 3 : NF C -15-100 Tableau 10-1G

Principe Règle

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


Nombre minimal de DDR Deux
Type A pour les circuits suivants :
- Plaque de cuisson à induction
- Lave-linge
Type de DDR
- Point de recharge d’un véhicule électrique
Type B pour les circuits triphasés alimentant un redresseur
Type AC pour les autres circuits
Nombre maximal de circuit en
Huit
aval d’un DDR
Soit par rapport au dispositif de protection situé en amont :
In DDR ≥ In de l’AGCP ou du disjoncteur situé en amont
Soit par rapport à l’aval
Courant assigné des DDR In DDR ≥ à la somme des In des dispositifs de protection des
circuits alimentant le chauffage direct, le point de recharge du
véhicule électrique et la production d’eau chaude sanitaire
Plus
50% de la somme des autres dispositifs de protection
Les circuits d’éclairage, comme les circuits de prise de courant
Répartition des charges
doivent être répartis sous au moins deux DDR 45

CHAPITRE 3
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6. Circuits terminaux des logements


Norme NF C 15-100, paragraphe 10.1.3

■■ Nombre minimal de prises de courant par pièce


Tableau 4 : Nombre minimal de prises de courant par pièce

Type de pièce Nombre minimal


Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

Séjour ≤ 28m² (1) 5 PC 2x16+T


Chambre 3 PC 2x16+T
6 PC 2x16+T dont 4 situées au-dessus du plan de travail.
Cuisine >4m² 1 PC 2x16+T dédiée au four
1 boite de connexion 2x32+T
3 PC 2x16+T,
Cuisine ≤4m²
1 boite de connexion 2x32+T
Circuits spécialisés : 3 PC 2x16+T pour l’alimentation des appareils type lave-linge, lave-
vaisselle, sèche-linge
Studio le nombre de prise spécialisée peut être réduit dans la cuisine
Autres locaux >4m² sauf
WC et annexes non atte- 1 PC 2x16+T
nantes
GTL 2 PC 2x16+T
(1) Pour le séjour jusqu’à 40 m2, un socle de prise de courant 16 A 2P+T par tranche de 4 m2 de surface, répartis en périphé-
rie avec un minimum de cinq socles. Pour les séjours supérieurs à 40 m2, le nombre sera défini en accord avec le maître
46 d’ouvrage et ou l’usager, avec un minimum de dix socles.

■■ Nombre maximal de points d’utilisation par circuit


CHAPITRE 3

NF C 15-100
Tableau 5 : Nombre maximal de points d’utilisation par circuit

Nombre maximal de points Section (mm²)


Nature du circuit
d’utilisation des conducteurs
Eclairage et PC commandées 8 1,5
PC 2x16+T 8 1,5
PC 2x16+T 12 2,5
PC 2x16+T spécialisées 1 2,5
PC 2x16+T de la cuisine 6 2,5
Cuisinière ou plaque de cuisson 1 6
VMC 1 1,5
Alimentations spécialisées 1 2,5
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■■ Chauffage avec émetteurs muraux


Tableau 6 : Tableau 10.1B – Protection par disjoncteurs

Puissance maximale Courant assigné maximal du dispositif Section minimale


(W) de protection (A) des conducteurs (mm2)
230 V Disjoncteur Cuivre
3 500 16 1,5
4 500 20 2,5

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


5 750 25 4
7 250 32 6

■■ Protection des circuits contre les surintensités


Tableau 7 : Courant assigné des dispositifs de protection en fonction de la section des conducteurs
NF C 15-100 Tableau 10.1F

Courant assigné maximal


Section minimale des
du dispositif
Nature du circuit conducteurs (mm2)
de protection (A)
Cuivre Disjoncteur
Eclairage, volets roulants, prises com-
1,5 16
mandées
VMC 1,5 2 (1)
Circuit d’asservissement tarifaire,
fil pilote, gestionnaire d’énergie, etc. 1,5 2 47
Prises de courant 16 A :
– circuit avec 8 socles maxi, ou 1,5 16

CHAPITRE 3
– circuit avec 12 socles maxi 2,5 20
Circuits spécialisés avec prise de courant
16 A (machine à laver, sèche-linge, four, 2,5 20
etc.)
Chauffe-eau électrique non instantané 2,5 20
Cuisinière, plaque de cuisson :
– en monophasé 6 32
– en triphasé 2,5 20
1,5 16
Autres circuits y compris le tableau 2,5 20
divisionnaire : (2) 4 25
6 32
IRVE (Infrastructure de Recharge de
Véhicules Electriques)
Socle 2x16+T ou borne 16A 2.5 20
Borne 32A monophasé 10 40
Borne 32A triphasé 10 40
1. Sauf cas particuliers où cette valeur peut être augmentée jusqu’à 16 A.
2. Ces valeurs ne tiennent pas compte des chutes de tension.
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■■ Exemple de répartition des circuits terminaux d’un grand


appartement

Disjoncteur
de branchement
(AGCP)

DDR 63 A DDR 63 A DDR 63 A


Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

(type AC) (type A) (type AC)

Fusibles
disjoncteurs
Réserve Réserve Réserve modulaires

PC Éclairage Four Éclairage PC Lave- Congélateur Chauffe- Chauffage


(20 A) (16 A) (20 A) (16 A) (20 A) linge (20 A) eau (20 A)
(20 A) (20 A)

Volets PC Éclairage Éclairage PC Appareil Lave-vaisselle


électriques (20 A) (16 A) (16 A) (20 A) de cuisson (20 A)
(16 A) (32 A)
Figure 7 : Exemple de répartition

La section minimale des conducteurs alimentant le tableau de répartition principal


est déterminé en fonction du courant assigné de l’AGCP.
48
CHAPITRE 3
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7. Interrupteurs
Norme NF C 15-100, paragraphe 530.4

7.1 Conditions d’encastrement de l’appareillage


Les boîtes d’encastrement sont exigées dans les maçonneries (pierres, moellons,
briques, béton) et autres cloisons composites.

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


Elles ne sont pas exigées dans les cloisons en bois, en matériau isolant ou dans les
cloisons composites comportant un vide de construction mais ne conte- nant pas
de matières combustibles ou conductrices.

1m
à 1,20 m
recommandé

Figure 8 : Interrupteur d’éclairage situé côté gâche de la porte

Conduit
Boîte Appareil ou câble
encastrable pénétrant 49
dans la semelle

CHAPITRE 3
Figure 9 : Appareillages encastrés Figure 10 : Appareillages en sail

7.2 Pose de l’appareillage dans les murs séparatifs


Dans les murs séparatifs entre logements, ou entre logements et parties communes,
les seuls appareils admissibles sont les prises de courant et les interrupteurs.

Figure 11 : Boîtiers Figure 12 : Contre la transmission des bruits, le type de boîtier


simples non autorisés autorisé dos à dos dans béton plein est conçu spécialement
dos à dos avec un espace ménagé pour remplissage par le béton ≥ 6 cm
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7.3 Connexion aux appareils d’utilisation


Norme NF C 15-100, article 10.1.3.2.5
■■ Toute canalisation encastrée doit être terminée par une boîte de connexion ;
■■ chaque point d’éclairage doit être équipé d’un socle DCL (Dispositif de connexion
pour luminaire) et être pourvu d’une douille DCL munie d’une fiche récupérable.
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

8. Socles de prises de courant


Norme NF C 15-100, paragraphe 555.1.9

Les socles de prise de courant fixés sur les parois des locaux ou installés en goulotte,
colonne, etc. doivent être disposés de telle manière que l’axe du socle de la prise de
courant se trouve à une hauteur d’au moins 50 mm au-dessus du sol fini pour un
courant assigné inférieur ou égal à 20 A.
Cette hauteur est portée à 120 mm pour les socles de prise de courant assigné
supérieur à 20 A.
Ces hauteurs minimales de 50 mm et de 120 mm sont applicables quel que soit le
mode de pose et quelle que soit la classe d’influence externe AD.
Dans un logement, tous les socles de prise de cou- rant d’un courant assigné inférieur
ou égal à 32A doivent être d’un type à obturation.
50 Pour certaines applications particulières, les socles conformes à la norme NF EN
60309-1 sont admis (piscines, etc.).
CHAPITRE 3

≥ 5 cm

Sol fini

Figure 13 : Socles de prises de courant

OBSERVATION
La prise spécifique « rasoir » avec transformateur de séparation n’est pas
concernée.
Le type à obturation est constitué d’un système intégré au socle de prise
de courant et destiné à empêcher l’introduction d’un objet dans une seule
alvéole, en assurant ainsi la protection des enfants.
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9. La communication dans le logement


9.1 Réseau de communication
Le réseau de communication de l’immeuble comporte : les câbles de téléphonie et
de messagerie électronique, et les câbles vidéo son et image provenant des antennes.
Il existe, en principe, un répartiteur par étage pour la distribution à chacun des

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


usagers, à son tableau de communication (guide UTE C 15-900).

9.2 Constitution du réseau de communication


Norme NF C 15-100, Titre 11

Ce réseau occupe des compartiments ou conduits réservés, séparés de toute autre


canalisation. Leur mode de fixation ne doit pas écraser la gaine des câbles de
communication.

OBSERVATION
Les réseaux de communication sont souvent appelés réseaux « voix
données images» (VDI) dans l’ensemble de la profession.

ordinateur
51
Console de jeux
Lien par
péritel

CHAPITRE 3
ou HDMI

Répartiteur TV TV réceptionnant les


(lien à réaliser à laide chaines TV par ADSL
d’un cordon de
brassage TV

Filtre ADSL Téléphone


Arrivée (ligne traditionnelle)
téléphone

Entrée Box Téléphone


pour ligne (ligne par internet)
téléphonique
non filtrée Répartiteur
Sortie téléphonique
informatique Ligne
téléphonique TV réceptionnant
Sortie par Internet
vers box TV les signaux TV, TAT,
Ligne téléphonique TNT et câble
traditionnelle
Box non filtrée
informatique

Figure 14 : Réseau de communication (VDI)


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9.3 Tableau de communication


Norme NF C 15-100, article 11.3.2

ATTENTION
Si le tableau de répartition électrique comporte des contacteurs (télérupteur
ou minuterie), le tableau de communication doit être éloigné autant que
possible de ce dernier.
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

■■ Le tableau de communication doit être placé dans la GTL.


■■ Le tableau de communication reçoit au moins :
− le point de livraison des opérateurs de télécommunications (DTI) ainsi qu’un
répartiteur équipé de socles RJ45 ;
− un rail support de 100 mm pour recevoir le futur DTI optique ;
− les socles RJ45 connectés aux câbles de communication alimentant les socles
des prises terminales ;
− le répartiteur passif de télédiffusion, le cas échéant ;
− une barrette de terre.
Gaine technique (GTL)
Câbles électriques

52 Tableau
de
communication
CHAPITRE 3

Réseau de communication

≥ 1,80 m

Tableau
électrique

25 cm
Tableau
22,5 cm

de
communication
≤1m

Niveau du sol fini (logement)


Figure 15 : Exemples de situation du tableau de communication par rapport aux tableaux
électriques : soit plus haut, soit plus bas que ces derniers
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10. Prises de communication


10.1 Mode de pose
Norme NF C 15-100, article 11.2.2

Les socles des prises de communication peuvent être posés directement contre les
murs ou plinthes, ou être incorporés dans des goulottes ou plinthes préfabriquées.

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


ATTENTION
Ils sont interdits dans les volumes 0, 1 et 2 des salles d’eau ainsi qu’au-dessus
des appareils de cuisson et du bac évier de la cuisine.

Les socles doivent être installés à proximité d’une prise 16 A.

Plinthe
préfabriquée
53

CHAPITRE 3
≥ 5 cm

≤ 2,5 cm

Sol fini

Figure 16 : Exemple d’installation de socle de prise de communication : socle universel posé


sur plinthe

OBSERVATION
Chaque socle est alimenté par sa propre canalisation provenant du tableau
de communication.
La longueur de câble entre chaque prise et le tableau de communication
(en GTL) ne doit pas dépasser 50 m (guide UTE C 90-483, paragraphe 5.6).
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10.2 Modèles de socles et de prises de


communication
■■ Socles de prises universels RJ45 :
Dans les installations neuves, les câbles spécifiques à chaque équipement : télé-
phone, TV, FM, satellite, messagerie électronique, et comportant chacun un
connecteur spécifique, sont remplaçables par un seul type de câble normalisé, à
4 paires torsadé (norme NF EN 50441-12) et un seul type de prise type RJ45 IEC
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

60603-7 dont peuvent être munis tous les récepteurs.


■■ Repérage des 8 contacts des socles de prises RJ45 :
L’affectation des contacts des connecteurs de socle de prise doit être conforme
(guide UTE C90-483, paragraphe 5.7.1).

54
CHAPITRE 3

Figure 17 : Modèle de socles et de prise type RJ45

■■ Socles de prises spécifiques :


Des socles de prises dédiés à la réception de la télévision de type coaxial peuvent
être utilisés.
Les conjoncteurs en T sont maintenant interdits.

SAT - TV - FM TV - FM

Figure 18 : Modèles de socles et de prises spécifiques au câble coaxial (TV et FM)


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11. Protection des matériels sensibles


Norme NF C 15-100, partie 4-44

11.1 Perturbations à l’intérieur des logements


Les perturbations affectant les matériels sensibles sont de nature électromagnétique,
générées par des émetteurs dans l’environnement du bâtiment, lorsqu’elles ne

Règles complémentaires pour les locaux d’habitation


proviennent pas du réseau. Ce peut être des moteurs à collecteur (machinerie
d’ascenseur…), des lampes à décharge et fluorescentes, courts-circuits, mise à la terre
brutale, alimentation à découpage, onduleurs, contacteurs, relais, gradateurs… ou
autres matériels de connexion et déconnexion.

11.2 Dispositif de protection


Lorsque cela est nécessaire, des filtres ou des parafoudres sont installés sur le circuit
d’alimentation des matériels à protéger (figure ci-contre).

Phase
Neutre

Conducteur de terre

55

CHAPITRE 3
Parafoudre

Figure 19 : Alimentation des matériels sensibles


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11.3 M
 ise à la terre des masses et des écrans des
canalisations
Les canalisations de transmission VDI sont équipées d’un écran. Les masses de
l’installation seront reliées par des connexions équipotentielles aussi courtes que
possible au conducteur de protection raccordé à la prise de terre générale du
bâtiment.
Règles complémentaires pour les locaux d’habitation

Conducteur
de protection
Tableau Equipements d’un logement
Chemin de câble
de distribution
métallique
d’appartement

Barrette de PE
Connexion des Conducteurs
masses des de protection
canalisations
du bâtiment
Autres masses

Prise de terre
générale
du bâtiment
Figure 20 : Connexions équipotentielles

56
CHAPITRE 3
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CHAPITRE 4

Parties communes des


locaux d’habitation
1. Exemple de distribution basse tension
La protection des personnes en schéma TT est assurée par les liaisons équipotentielles
et des dispositifs différentiels résiduels.
Les fonctions éclairage et autres usages sont séparés pour l’alimentation des locaux
comportant des machines ou matériels techniques, tels que chaufferie, surpresseur,
machinerie d’ascenseur.
TABLEAU DE BRANCHEMENT

Fusible haut pouvoir de coupure


(protection générale)

Compteur

Disjoncteur de branchement 57
500 mA type S ou 1A sélectif
TABLEAU GÉNÉRAL BT

(2)
Escaliers et Parking Locaux Circuits
circulations et caves techniques de sécurité

(1) (1) (1)


Pr de lair e
Ve cla s d our e
ila ge ou t
n xté nt
co can ur
rô e

s d cla e
ou e
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Ch nseu s
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Al age
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la

Dé e sé
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Éc

Éc

As

sd
s

ice
Pr

Pr

rv
Se
É

(1) Les circuits prises de courant sont protégés par des DDR ≤ 30 mA
(2) Choix entre protection par DDR ou transformateur de séparation. Dans ce dernier cas, le câblage
entre disjoncteur de branchement et transformateur est réalisé en double isolation ou isolation
renforcée. double isolation ou isolation renforcée.
Figure 1 : Exemple de distribution
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2. C
 ommande et protection
des installations
2.1 Disjoncteur de branchement
Chaque installation comporte à son origine un dispositif général de commande et
de protection qui peut être le disjoncteur de branchement (protection contre les
surintensités). Cet appareil peut comporter la fonction différentielle (protection
contre les courants de défaut).
Parties communes des locaux d’habitation

Figure 2 : Disjoncteur de branchement

2.2 Protection des personnes


Norme NF C 15-100, article 531
58 La protection des personnes contre les contacts indirects peut être assurée par le
disjoncteur de branchement lorsque celui-ci possède la fonction différentielle. Lorsque
cette fonction n’est pas assurée, il faut alors installer à son aval un ou plusieurs appareils
CHAPITRE 4

(interrupteurs ou disjoncteurs) possédant cette fonction. C’est notamment le cas des


appareils tétrapolaires de courant nominal 30/60 A ou supérieur. De plus, la partie
d’installation comprise entre les bornes aval du disjoncteur et le (ou les) différentiel(s) doit
être réalisée selon la mesure de protection par isolation double (classe II) ou renforcée.

Disjoncteur général Disjoncteur Disjoncteur DDR


avec fonction DDR ou interrupteur DDR au départ
(différentiel) en aval du disjoncteur général de chaque circuit
ou isolation renforcée

ou isolation renforcée
Double isolation

Double isolation

Figure 3 : Modèle d’installation


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3. Éclairage des parties communes et


parkings
Dans les parties communes des bâtiments d’habitation collectifs, un niveau
d’éclairement minimum mesuré au sol doit être assuré :
■■ 20 lux en tout point du cheminement extérieur accessible ;
■■ 100 lux en tout point des circulations intérieures horizontales ;
■■ 150 lux en tout point de chaque escalier ;
■■ 100 lux à l’intérieur des locaux collectifs ;
50 lux en tout point des circulations piétonnes des parcs de stationnement ;

Parties communes des locaux d’habitation


■■

■■ 20 lux en tout autre point des parcs de stationnement.

≥ 150 lux ≥ 100 lux


≥ 100 lux
≥ 20 lux

Figure 4 : Valeurs d’éclairage variant selon les locaux ou zones du bâtiment

3.1 Eclairage des locaux techniques


L’article 10.2.2.3.2.2 de la norme NF C 15-100 indique les niveaux d’éclairement moyen 59
à assurer dans les locaux techniques.

CHAPITRE 4
Tableau 1 : Niveaux d’éclairement moyen dans locaux techniques

Eclairement moyen à maintenir (en lux)


Ascenseurs :
Local des machines (au sol) 200
Local des poulies (à la ou les poulies) 100
Chaufferies : 100
Appareillage 200
Tableau (dans le plan du tableau) Autres 60
Surpresseurs :
Local 100
Tableau (dans le plan du tableau) 200

3.2 Disposition des foyers lumineux


Au moins un foyer lumineux à chaque changement de direction, hors d’atteinte des
véhicules en parking ou protégés contre le risque de choc mécanique IK 10.

Eclairage
Parking
de balisage
≥2m protégé des chocs

Figure 5 : Disposition des foyers lumineux dans les parkings


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3.3 Alimentation privative de box ou cave


individuelle
Si une telle alimentation est prévue, elle doit être :
■■ issue d’une installation privative ;
■■ protégée par un DDR ≤ 30 mA ;
■■ comporter un voyant de présence tension au tableau privatif.

4. Appareil de commande d’éclairage


Parties communes des locaux d’habitation

Norme NF C 15-100, article 10.2.2.3.3

Ascenseur Appartement Appartement


Commande Commande Commande
Commande palier ascenseur coursive coursive
escalier
≤ 6m

<2m <2m
60 Coursive
Commande
vestibule
Vestibule
CHAPITRE 4

Entrée d’immeuble
Rue

Figure 6 : Commandes d’éclairage

Commande par minuterie type temporisé/permanent, au plus près des accès et avec
voyant de repérage pour sous-sol, caves et parkings.
■■ Escaliers : 1 minuterie pour 5 niveaux maximum.
■■ Coursive : minuterie indépendante de celle de l’escalier lorsque 4 sources
lumineuses au moins sont nécessaires pour éclairer la coursive.
■■ Hauteur des appareils de commande entre 0,90 m et 1,30 m au-dessus du sol.
■■ Parkings : la distance entre 2 appareils de commande doit être ≤ 15 m.

OBSERVATION
L’usage de dispositifs de détection comme système de commande de
l’éclairage est vivement recommandé. Il permet la réalisation d’économies
d’énergie en réduisant le nombre de points lumineux allumés simultanément.
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5. Mise à la terre d’un bâtiment


collectif
Conducteurs de
protection
des logements
individuels

Parties communes des locaux d’habitation


Eléments métalliques
de la construction Conducteur principal de protection
cuivre 25 mm 2

Machinerie ascenseur
Liaisons équipotentielles

Chemins de câbles
métalliques Chaufferie
Autres équipements

Liaison au bornier principal


ou prise de terre

Borne principale
Hydrocarbure 61
de terre

CHAPITRE 4
Canalisations
métalliques
(eau, chauffage, gaz, …)
Conducteur cuivre nu ≥ 25 mm 2
2

de terre cuivre isolé ≥ 16 mm


acier galvanisé nu ≥ 50 mm2

Prise de terre en boucle à fond de fouille

Figure 7 : Mise à la terre d’un bâtiment collectif


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6. Liaisons équipotentielles
Norme NF C 15-100, paragraphes 444.3.10 / 444.3.13 / 444.3.14 ; Guide UTE C 15-900, paragraphe B 4

1. Elles doivent être aussi courtes que possible.


2. Elles doivent réunir les masses et gaines-écran des câbles avec les masses de toutes
les canalisations métalliques : eau, gaz, chauffage, etc. La meilleure disposition
consiste à ce que ces canalisations soient aussi voisines que possible à leur
pénétration dans le bâtiment.
Prise de terre à fond de fouille
Parties communes des locaux d’habitation

Liaison équipotentielle

Câbles électriques
Téléphone
Antennes

Eau, gaz,
chauffage,
eaux usées…
62
Figure 8 : Liaison équipotentielle des canalisations à leur pénétration dans le bâtiment
CHAPITRE 4
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CHAPITRE 5

Cohabitation des circuits


de puissance et de
communication dans le
secteur résidentiel

Foudre

Réseau

Rayonnement 63
électromagnétique

Machine
productrice
d’étincelles

Figure 1 : Compatibilité électromagnétique

Tout matériel sensible, et les ordinateurs en particulier, doit pouvoir fonctionner


normalement.
La compatibilité électromagnétique est l’aptitude présentée par un appareil à
fonctionner normalement dans son environnement électromagnétique sans produire
lui- même des perturbations susceptibles d’affecter d’autres matériels environnants.
Ce résultat peut être obtenu au moyen de dispositifs de protection adaptés aux
matériels à protéger.
La compatibilité étudie les phénomènes de perturbation et les moyens de protection
adaptés – norme NF C 15-100, paragraphes 330.1 et 444.3.
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1. Nature des perturbations


Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel

Norme NF C 15-100, paragraphe 330.1

Les perturbations peuvent être classées suivant leur nature et l’image des variations
de la tension et de la fréquence qu’elles communiquent au réseau.
On distingue :
■■ les perturbations de la tension parmi lesquelles :
−− variations rapides de la tension ;
−− creux de tension ;
−− coupures brèves de la tension ;
−− coupures longues de la tension ;
−− surtensions temporaires entre phases et terre ;
−− surtensions transitoires entre phases et terre ;
−− déséquilibre de la tension ;
−− tensions harmoniques/courants harmoniques ;
−− tension de signaux d’information sur les conducteurs de puissance ;
■■ les composantes continues ;
■■ les oscillations à haute fréquence ;
■■ les courants de fuite.

1.1 C
 oupures du courant d’alimentation et
64 creux de tension
Les coupures de courant sont généralement dues à des incidents de très courte
CHAPITRE 5

durée sur le réseau. Les creux de tension sont souvent le fait de surcharges (élévations
momentanées du courant absorbé) d’équipements connectés à la même partie de
réseau.
La solution, si les baisses de tension ou coupures sont intolérables pour l’exploitation,
est d’installer une source autonome d’énergie pour l’alimentation des matériels ne
devant pas être perturbés dans leur fonctionnement.

Coupures brèves
ou microcoupures Baisse de tension

Figure 2 : Coupures et baisses de tension


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1.2 C
 ourants de démarrage de moteurs ou

Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel


d’équipements
Au démarrage, certaines machines absorbent un courant pouvant représenter 3 à
8 fois leur courant normal (moteurs d’ascenseurs par exemple). Ces surcharges sont
généralement de courte durée, mais peuvent être fréquentes.
La solution est de séparer les circuits sensibles des circuits affectés par la chute de
tension liée au démarrage des moteurs.

Baisse de tension

Figure 3 : Courants de démarrage

1.3 Courants harmoniques


Les courants harmoniques sont des courants de fréquence multiple de la fréquence
fondamentale. La plus courante est l’harmonique de rang 3 ou multiple de 3. Ils ont
pour effet de produire une distorsion de la tension normale. 65
Les appareils producteurs d’harmoniques sont principalement ceux à base d’éléments

CHAPITRE 5
électroniques de puissance tels que onduleurs, redresseurs, variateurs de vitesse, etc.,
ainsi que les tubes et lampes à décharge, machines à souder, matériels informatiques,
etc.
Parmi les solutions :
■■ augmenter la puissance de court- circuit de la source ;
■■ mettre en œuvre des filtres passifs ou actifs ;
■■ piéger les harmoniques de rang 3 et multiple de 3 à l’aide d’un transformateur
triangle/étoile.
Déformations de l’onde sinusoïdale

Harmonique de rang 3
Figure 4 : Courants harmoniques
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1.4 Surtensions transitoires


Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel

Les surtensions transitoires (durée très courte) sont dues principalement, soit à la
mise en route ou à la coupure d’équipements de puissance (surtension dite « de
manœuvre »), soit à des phénomènes atmosphériques (foudroiement) affectant le
réseau.
La solution courante est l’installation de parafoudres (voir chapitre 2 § 5.3).

Surtension
transitoire

66 Figure 5 : Surtensions transitoires


CHAPITRE 5
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2. Origine des perturbations

Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel


2.1 P
 hénomènes physiques générateurs de
perturbations
Norme NF C 15-100, paragraphe 330.1

Parmi les perturbations, on distingue celles véhiculées par le réseau électrique et


celles rayonnées par ondes électromagnétiques.
Les phénomènes les plus courants affectant la qualité des communications et
informations sont :
■■ les coupures brèves du courant d’alimentation (réseau) ;
■■ les surtensions, dont les origines sont diverses ;
■■ les courants harmoniques qui se superposent au courant normal théoriquement
sinusoïdal ;
■■ les ondes électromagnétiques générant des courants parasites affectant les circuits
internes des matériels sensibles.
u
Courbe idéale de la tension Déformation due à un courant harmonique

t 67

CHAPITRE 5
Coupure brève Courant harmonique
(exemple : harmonique de rang 3)

Surtension

Figure 6 : Perturbations
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2.2 Sources des perturbations


Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel

Guide UTE C 15-900

Les machines et appareils générateurs de variations de tension sur le réseau, ainsi que
les générateurs d’ondes électromagnétiques sont essentiellement :

■ Perturbations basses fréquences :


■■ les appareils industriels de puissance (fours à induction, soudeuses à arc, com-
mandes de stators, etc.) ;

Balai fixe

Figure 7 : Collecteur de machine tournante

■■ les équipements de bureaux (ordinateurs et circuits numériques, copieurs, visu


grand écran, etc.) ;
■■ les tubes à décharge (néon, fluo, lampes à éclat, flash, etc.) ;

68 Figure 8 : Tube à lampe à décharge

■■ les composants électromécaniques (relais, contacteurs, solénoïdes, organes de


CHAPITRE 5

coupure, etc.) ;
■■ les matériels d’utilisation.
Contacteur

C
G
L
Figure 9 : Composant électromécanique
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Perturbations hautes fréquences :

Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel



■■ les systèmes de transmissions hertziens (radio, télévision, radio téléphones, télé-
commandes, etc.) ;
■■ les radars.

Figure 10 : Émetteurs radio et TV

■ La foudre atteignant le réseau aérien


Norme NF C 15-100, paragraphe 443.3

Foudre 69

CHAPITRE 5
Ligne aérienne

Figure 11 : Foudre sur réseau aérien

■ Les décharges électrostatiques (DES).


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3. Sensibilité des matériels électriques


Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel

Les phénomènes les plus fréquents susceptibles d’endommager les matériels sensibles
sont :
■■ les surtensions dues aux manœuvres industrielles : ouvertures et fermetures
de circuits de puissance comportant des appareils ou machines générant des
variations de courant rapides ;
■■ les surtensions transitoires dues aux phénomènes atmosphériques, transmises par

le réseau.
Ces surtensions brutales constituent un choc électrique pouvant affecter les
équipements électroniques.

3.1 Surtensions de manœuvre


Norme NF C 15-100, paragraphes 443.2.2 et 443.3

Ces surtensions sont, en moyenne, inférieures au seuil de 2,5 kV, et dans le cas général,
elles sont inférieures à 1,5 kV.
Si dans des cas particuliers on présume l’existence de risques de surtensions
supérieures, des mesures de protection extérieures doivent être prises, soit dans
l’installation fixe, soit entre l’installation fixe et le matériel sensible.

70
Réseau
CHAPITRE 5

Figure 12 : Surtensions de manœuvre

3.2 Surtensions d’origine atmosphérique


Dans les régions à niveau kéraunique élevé (voir la carte de France illustrant le
nombre moyen d’orages par an, page 28), un système de protection du bâtiment
contre le foudroiement peut être nécessaire et des parafoudres peuvent être exigés
sur le réseau de communication.
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4. Câbles spécifiques aux

Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel


communications
Les câbles de communication les plus utilisés sont :
■■ le câble 4 paires écranté FTP (folied twisted pair), de grade 3 conforme au docu-
ment NF EN 60603-7 ; ce câble permet aujourd’hui le transport de l’ensemble des
données VDI ;
■■ le câble coaxial conforme à la norme UTE C 90-131, permet le transport des

images.
Les liaisons par fibre optique sont en cours de normalisation.

Câble quatre paires torsadé

Conducteur Diélectrique Conducteur externe Gaine extérieure PVC


central polyéthylène feuillard + tresse

Câble coaxial Polyéthylène

71

CHAPITRE 5
Gaine Cœur en silice ou en verre Revêtement protecteur

Fibre optique

Figure 13 : Câbles spécifiques aux communications


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5. C
 ohabitation des circuits
Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel

de communication et de puissance
électrique
5.1 M
 ise en œuvre des circuits de puissance et
de communication
Le guide UTE C 15-900 traite de la cohabitation des circuits de puissance et de
communication.
Le guide UTE C 90-483 décrit des systèmes de câblage résidentiel interne au loge-
ment ou à la maison. Ce guide donne des règles pour le choix des composants,
le câblage des réseaux de communication résidentiel et leurs cheminements du
dispositif de terminaison intérieure (DTI) à la prise de communication.
Ces recommandations particulières s’appliquent pour le câblage des bâtiments
à vocation résidentielle comportant des logements équipés de réseaux de
communication et, éventuellement, de réseaux de contrôle commande. Ces
bâtiments peuvent inclure de petits locaux tertiaires : bureaux à domicile, commerces,
professions libérales, etc.
Dans les logements, compte tenu de l’environnement et de la mise en œuvre de
câble FTP, il n’y a pas de distance minimum d’éloignement à respecter entre les
72 canalisations de puissance et de communication. Seuls les rayons de courbure
des câbles de communication sont à prendre en compte : 40 mm pour les câbles
composés de 4 paires cuivre.
CHAPITRE 5

Lors de la mise en œuvre la force de traction devra être inférieure à 110 N.

5.2 Câblage vertical


Guide UTE C 15-900, paragraphe C3.1.2

Le cheminement vertical est la distribution à chaque niveau d’étage, depuis le


répartiteur général ou point de branchement des opérateurs.
Les câbles de puissance électrique et ceux de communication doivent cheminer sur
des supports métalliques ou isolants séparés. La distance minimale entre supports
est de 30 cm.

≥ 30 cm

Figure 14 : Canalisations sur chemin de câbles verticaux


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5.3 Câblage horizontal

Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel


Guide UTE C 15-900, paragraphe C3.3

Le cheminement horizontal est la distribution à chaque usager, depuis le répartiteur


d’étage aux prises des logements.
Les câbles électriques et ceux de communication peuvent cheminer sur des supports
communs en maintenant constante une séparation tout le long du cheminement,
y compris aux traversées de parois. Les conditions de distance sont les suivantes :
■■ alvéoles séparés dans les plinthes, moulures ou goulottes ou conduits
indépendants ;
■■ distance à une source d’éclairage fluorescent : ≥ 50 cm ;
■■ croisement avec des canalisations électriques différentes : avec un angle voisin de
90° à chaque fois que possible ;
■■ pose apparente en faux plafond : distance ≥ 5 cm d’autres canalisations, sauf pour
les câbles coaxiaux comportant une gaine extérieure dont l’isolement diélectrique
est approprié à la BT des courants forts ;
■■ distance par rapport aux machineries d’ascenseur, équipements industriels ou
médicaux ≥ 1 m.

≥ 10
mm

73

CHAPITRE 5
Câbles électriques

2
Câbles de communication 0 mm
ole ≥ 30
ce d ’alvé
Surfa

Figure 15 : Canalisations sous goulottes ou plinthes

Canalisation Réseau
électrique de communication

Figure 16 : Canalisations sous conduits (les conduits sont indépendants)


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Cohabitation des circuits de puissance et de communication dansle secteur résidentiel

Canalisations
électriques

90°
Câble environ
de communication

Figure 17 : Croisement voisin de 90° avec canalisations étrangères

74
CHAPITRE 5

≥5c
m

≥5c
m

Figure 18 : Pose en faux plafond


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ANNEXE 1

Câblage et distribution
audiovisuelle à partir des
antennes aériennes

Traitement électrique Tête


des ondes hertziennes de réseau

75
Répartiteurs
généraux

Gaine Réseau
technique de distribution
logement

Vers dérivateurs aux usagers

Figure 1 : Câblage et distribution audiovisuelle à partir des antennes aériennes


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■ Mise en œuvre des câbles audiovisuels


Ce chapitre concerne le réseau intérieur de distribution par câbles à partir des
antennes aériennes installées sur le bâtiment. Il ne concerne pas l’installation des
antennes.
Câblage et distribution audiovisuelle à partir des antennes aériennes

■■ Pour l’entrée des câbles dans le bâtiment, les orifices pratiqués dans des murs ou
parois verticaux doivent être tels que l’eau de pluie ne puisse y pénétrer.
■■ Passages interdits à l’intérieur du bâtiment : dans les gaines et conduits de
fumées, ventilation, désenfumage, gaines d’ascenseurs, etc.

Pipe

Ascenseur
76 Câbles de communication
Désenfumage
Ventilation
ANNEXE 1

Air chaud
Fumée

Figure 2 : Mise en œuvre des câbles audiovisuels

■ Protection contre des surtensions induites du système de


distribution audiovisuelle
Norme NF EN 50083-1

Aux différents niveaux de la distribution à partir des antennes aériennes, des hautes
tensions peuvent être induites. La protection est obtenue par des parafoudres
installés le long du parcours entre la tête du réseau et la distribution aux usagers.
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VERS ANTENNE

Câblage et distribution audiovisuelle à partir des antennes aériennes


Parafoudres

Têtes de réseau

Parafoudre

Traitement électrique

77
Parafoudre

ANNEXE 1
VERS DISTRIBUTION AUX USAGERS

Figure 3 : Exemple d’installation de dispositifs de protection contre les surtensions

■■ Mise à la terre des antennes et du réseau de distribution


Lorsque l’immeuble est équipé d’un dispositif de protection contre la foudre, le mât
d’antennes doit être relié à ce dispositif par l’intermédiaire d’une liaison la plus courte
possible réalisée en respectant les prescriptions de la norme NF C 17-100 (protection
des structures contre la foudre) ou NF C 17-102 (pour les paratonnerres à dispositif
d’amorçage).
Si l’immeuble n’est pas équipé d’un dispositif de protection contre la foudre, ce sont
les dispositions de la norme NF EN 50083-1 et ses amendements qui s’appliquent.
Le mât d’antenne doit alors être relié au plus court à la colonne montante de terre
de l’immeuble par un conducteur de section conforme à cette norme, d’au moins
4 mm2.
L’immeuble doit en effet comporter une prise de terre générale normalisée conformé-
ment à la norme NF C 15-100. (La responsabilité d’un professionnel est engagée s’il
a débuté des travaux dans un site non conforme sans avertir par écrit le donneur
d’ordre de son obligation de corriger la situation).
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Dans les deux cas, le réseau de distribution doit être relié à la terre (liaison
équipotentielle) par un conducteur d’au moins 2,5 mm2 s’il est protégé
mécaniquement, d’au moins 4 mm2 dans le cas contraire. Ceci permet de protéger les
usagers contre des courants injectés par d’autres usagers utilisant des équipements
Câblage et distribution audiovisuelle à partir des antennes aériennes

défectueux (défauts d’isolement).


Système de protection
contre la foudre (paratonnerre)
NF C 17-100

Liaison
aussi courte
que possible
Station de tête Station de tête
4 mm2 du réseau du réseau
audiovisuel audiovisuel
Liaison 2 2
aussi courte m m mm
que possible 2,5 2,5

25 mm2 Conducteur 25 mm2


Conducteur de terre de descente Conducteur de terre
de l’immeuble de paratonnerre de l’immeuble
78 NF C 15-100 NF C 17-100 NF C 15-100
Sans paratonnerre Avec paratonnerre
Figure 4 : Mise à la terre des antennes et du réseau audivisuel
ANNEXE 1

sans paratonnerre et avec paratonnerre


Référence COSAEL (comité pour le contrôle de la qualité
de la réception des signaux audiovisuels)
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ANNEXE 2

Symboles normalisés des


schémas électriques
Les symboles utilisés dans les schémas des installations électriques du bâtiment
sont ceux représentés ci-dessous. Les constructeurs et installateurs sont tenus de
les utiliser exclusivement pour la constitution des dossiers fournis avant la mise en
service des installations.
Tableau 1 : Signification des symboles

Symbole graphique Fonction

Interrupteur

Interrupteur assurant le sectionnement

Interrupteur différentiel

Disjoncteur assurant le sectionnement

79
Disjoncteur différentiel

Fusible

Lampe symbole général

Compteur d’énergie
Wh

Parafoudre

Transformateur Symbole général

GE Générateur

Batterie d’accumulateurs

Panneau photovoltaïque
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Symbole graphique Fonction

M Moteur symbole général

Prise de terre
Symboles normalisés des schémas électriques

Masse

80
ANNEXE 2
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Glossaire
Antenne Bruit
Dispositif de réception son et image Nom donné aux perturbations
par onde hertzienne. On distingue : extérieures affectant un message
■■ antenne collective : intéressant transmis auquel il se superpose.
un immeuble ou un ensemble Câblage capillaire
d’habitations ;
■■ antenne communautaire : Liaison entre un répartiteur d’étage
intéressant un groupe d’immeubles (dans le cadre du tertiaire) ou une
ou un ensemble résidentiel gaine technique logement (dans le
d’habitations ; cadre du résidentiel) et les prises de
■■ antenne individuelle : intéressant communication. Appelé raccordement
une habitation unique. dans le cadre des réseaux coaxiaux et
câblage horizontal dans l’édition 2003
Blindage de l’EN 50173-1.
Protection extérieure à un
élément, destinée à interdire Câble
ou diminuer sensiblement, les Dans le domaine de l’énergie,
perturbations extérieures de nature conducteur unipolaire isolé ou
électromagnétique. Un appareil est ensemble de conducteurs isolés 81
blindé lorsqu’il est enfermé dans une protégés par une gaine assurant
telle protection. Un câble est blindé leur protection contre les influences
(ou écranté) lorsqu’il comporte une externes.
gaine extérieure formant écran aux Dans le domaine des communications,
mêmes perturbations. il s’agit d’un câble à paire torsadé ou
Borne principale de terre - barre coaxial utilisé pour la transmission
son/image et pour l’accès à Internet.
principale de terre
L’accès à Internet nécessite un modem
Borne ou barre prévue pour la pour la conversion des données chez
connexion aux dispositifs de l’utilisateur.
mise à la terre de conducteurs de
protection, y compris les conducteurs Câble écranté à paires torsadées
d’équipotentialité et éventuellement (FTP)
les conducteurs assurant une mise à la Câble protégé contre les influences
terre fonctionnelle. électromagnétiques externes par un
Brassage écran constitué, par exemple par un
ruban, une tresse, un feuillard ou une
Interconnexions entre lignes combinaison de ces différents moyens.
connectées à un répartiteur. Le
brassage s’effectue à l’aide de cordons
appelés jarretières (voir ce mot).
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Choc électrique (826-03-01) Colonne de communication


Effet physiologique résultant du Liaison entre le répartiteur général (de
passage d’un courant électrique à campus ou de bâtiment) et le ou les
travers le corps humain ou celui d’un répartiteurs secondaires (de bâtiment
animal domestique ou d’élevage. ou d’étage). Egalement liaison entre
L’expression choc électrique concerne le répartiteur de bâtiment ou d’étage
à la fois les contacts directs et les et le DTI situé dans le tableau de
contacts indirects. communication de la gaine technique
logement (GTL)
Classe des matériels
Coaxial
Les numéros des classes permettent
d’indiquer comment la sécurité contre Câble à deux conducteurs comportant
les chocs électriques a été obtenue : un conducteur central entouré
d’un isolant diélectrique et gainé
■■ Classe I : matériel dans lequel extérieurement par un élément
la protection contre les chocs conducteur sous forme d’une tresse
électriques ne repose pas et/ou d’un ruban métallique formant
uniquement sur l’isolation principale
écran aux perturbations extérieures.
mais comporte une mesure de
sécurité supplémentaire sous la Seuls les câbles avec tresse et ruban
forme de moyens de raccordement métallique (écran) sont conformes aux
des parties conductrices accessibles à normes systèmes.
un conducteur de protection ;
■■ Classe II : matériel dans lequel
Conducteur actif
82 la protection contre les chocs Conducteur isolé affecté à la
électriques ne repose pas transmission de l’énergie électrique,
uniquement sur l’isolation principale y compris le conducteur neutre en
mais comporte des mesures courant alternatif et le compensateur
supplémentaires de sécurité, en courant continu.
telles que la double isolation ou
l’isolation renforcée. Ces mesures ne Conducteur de protection (PE)
comportent pas de moyen de mise à Conducteur prescrit dans certaines
la terre de protection ; mesures de protection contre les
■■ Classe III : matériel dans lequel
chocs électriques et destiné à relier
la protection contre les chocs électriquement certaines des parties
électriques repose sur l’alimentation suivantes :
sous très basse tension TBTS ou
TBTP et dans lequel ne sont pas ■■ masses ;
engendrées de tensions supérieures à ■■ éléments conducteurs ;
la limite supérieure du domaine I, soit ■■ borne principale de terre ;
50 V dans les conditions habituelles. ■■ prise de terre ;
Il en résulte que ce matériel doit être ■■ point de l’alimentation relié à la
alimenté exclusivement par une source terre ou au point neutre artificiel.
TBTS et qu’il ne doit comporter aucun Un conducteur de protection peut
dispositif interne susceptible de générer être commun à plusieurs circuits.
une tension supérieure.
Un matériel de classe III ne doit pas
comporter de borne de mise à la terre
de protection.
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Conducteur principal de protection Dispositif à courant différentiel-


Conducteur de protection auquel sont résiduel (en abrégé « DDR »)
reliés les conducteurs de protection (445-05-02)
des masses, les conducteurs de
terre et les conducteurs de liaisons Appareil mécanique ou association
équipotentielles. d’appareils destiné à provoquer
l’ouverture des contacts quand le courant
Contact direct (826-03-03) différentiel atteint, dans des conditions
Contact électrique de personnes ou spécifiées, une valeur donnée.
d’animaux domestiques ou d’élevage Les dispositifs différentiels peuvent être
avec des parties actives. des interrupteurs différentiels ou des
disjoncteurs différentiels suivant qu’ils
Contact indirect (826-03-04) répondent également à la définition.
Contact électrique de personnes ou Un dispositif différentiel peut être une
d’animaux domestiques ou d’élevage combinaison de divers éléments séparés
avec des masses mises sous tension à la conçus pour détecter et mesurer le
suite d’un défaut d’isolement. courant différentiel et pour établir ou
Courant de défaut (If) (826-02-11) inter- rompre le courant.

Courant s’écoulant en un point de DTI


défaut donné, consécutivement à un Point de test, usuellement situé
défaut de l’isolation. à l’intérieur du logement, sert de
Courant faible limite de responsabilité quant à la
maintenance du réseau d’accès. 83
Expression qui n’a pas de définition
exacte. Au début de l’utilisation Espace technique électrique du
du téléphone et des processus de logement (ETEL)
mesure ou d’alarme, les professionnels
désignaient par « courant faible » les Emplacement du logement dédié à
installations telles que la téléphonie l’alimentation électrique et au contrôle
et autres systèmes consommant commande. Cet espace reçoit la GTL
une énergie électrique de l’ordre de Gaine technique du logement (GTL)
0,001 à 0,1 ampère, par opposition
aux installations d’éclairage et La GTL contient le panneau de
d’alimentation des prises de courant. contrôle, le tableau de répartition et le
tableau de communication, ainsi que
Actuellement, on trouve encore cette des équipements d’autres applications
expression dans certains cahiers des de communication (TV, satellite,
charges ; elle désigne les installations interactivité, LAN, etc.) lorsque ces
de communication, d’alarme et de applications sont prévues.
surveillance. Cette expression est
remplacée par : voix données images Grade d’un câblage en milieu
(VDI). résidentiel (UTE C 90-483)
Débit (en bit/s) Grade 1 spécifié jusqu’à 100 MHz sur
câbles à paires symétriques. Grade 2
Quantité d’informations transmise par
spécifié jusqu’à 250 MHz sur câbles à
unité de temps. Elle se mesure en bits/
paires symétriques. Grade 3 spécifié
seconde (ou ses multiples), en octets/
jusqu’à 900 MHz sur câbles à paires
seconde ou en caractères/seconde.
symétriques. Grade 4 support optique.
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Jarretière Personne qualifiée (en électricité)


Câble souple en paire torsadée utilisé (826-09-01)
pour les opérations de brassage sur les Personne ayant la formation et
répartiteurs. l’expérience appropriées pour lui
Liaison équipotentielle permettre de perce- voir les risques et
d’éviter les dangers que peut présenter
Liaison électrique mettant au même l’électricité.
potentiel, ou à des potentiels
voisins, des masses et des éléments Précâblage
conducteurs. Installation de base incluant
On distingue : canalisations et tableaux de
communication en gaine technique
■■ la liaison équipotentielle principale ;
logement (GTL), dans le but de
■■ les liaisons équipotentielles
permettre aux usagers de connecter
supplémentaires ;
tous les appareils de communication
■■ les liaisons équipotentielles locales
et de transmission d’informations dont
non reliées à la terre.
ils peuvent disposer sur le marché. Le
Local technique opérateurs précâblage est conçu en prévision des
Emplacement ou local destiné à extensions prévisibles, afin d’éviter des
recevoir les arrivées des réseaux câblages complémentaires en tant que
de communication des opérateurs de besoin.
ainsi que les équipements liés à Point de livraison
la commande, la protection et la
84 Premier point d’un réseau, en aval du
répartition de ces réseaux.
point de démarcation, matérialisé par
Masse (826-03-10) un point de coupure, où le service est
■■ Partie conductrice accessible. accessible au client.
■■ Partie conductrice d’un matériel, Répartiteur
susceptible d’être touchée, et qui
n’est pas normalement sous tension, Equipement utilisé pour les fonctions
mais peut le devenir lorsque de regroupement, de brassage
l’isolation principale est défaillante. et de distribution des câbles de
télécommunication. Il est nommé, de
Parafoudre
campus de bâtiment, d’étage ou de
Dispositif destiné à diminuer les logement selon sa localisation et sa
surtensions d’origine atmosphérique, fonction, (voir UTE C 90-483).
générale- ment par écoulement à la
terre. Réseau de communication
Ensemble des matériels permettant
Personne avertie (en électricité)
les échanges d’informations et de
(826-09-02) communication (exemples : la
Personne suffisamment informée ou téléphonie, Internet, etc.). Un réseau
surveillée par des personnes qualifiées est caractérisé par :
en électricité pour lui permettre de ■■ ses supports de transmission (câble,
percevoir les risques et d’éviter les fibre optique, onde, rayon, etc.) ;
dangers que peut présenter l’électricité. ■■ sa topologie ;
■■ son protocole.
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Réseau de distribution électrique Schéma TT


Ensemble des matériels de transport, Le schéma TT a un point de
de l’énergie électrique. Il est caractérisé l’alimentation relié directement à
principalement par : la terre, les masses de l’installation
■■ la puissance disponible au point de électrique étant reliées à des terres
livraison ; électriquement distinctes de la prise de
■■ le nombre de phases (monophasé terre de l’alimentation.
deux conducteurs ou triphasé trois Ce schéma est celui utilisé
ou quatre conducteurs) ; généralement en distribution publique.
■■ la fréquence ;
VDI (voix données images)
■■ la tension entre phases ou entre
phase et neutre ; Désigne l’ensemble du système de
■■ le schéma des liaisons à la terre ; communication dans le bâtiment.
■■ le courant de court-circuit. Remplace l’expression courants faibles.
Schéma des liaisons à la terre
Mode de liaison à la terre :
■■ du point neutre à l’origine de
l’installation ;
■■ des masses à basse tension ;
■■ des masses à haute tension.

85
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Réglementation, normes
et autres documents de
référence
1. Normes
NF C 14-100 Installations de branchement à basse tension, (indice de classe-
ment : C 14-100), septembre 1996 et amendements, mise à jour de janvier 2016.
NF C 15-100 Installations électriques à basse tension, (indice de classement :
C 15-100), décembre 2002 et amendements, mise à jour de juin 2015. Le docu- ment
comprend :
■■ Introduction
■■ Titre 1 : domaine d’application, objet et principes fondamentaux

■■ Titre 2 : définitions

■■ Titre 3 : détermination des caractéristiques générales des installations

■■ Titre 4 : protection pour assurer la sécurité

■■ Titre 5 : choix et mise en œuvre des matériels

■■ Titre 6 : vérifications et entretien des installations 87


■■ Titre 7 : règles pour les installations et emplacements spéciaux

■■ Titre 10 : installations électriques à basse tension dans les bâtiments d’habitation

■■ Titre 11  : installation des réseaux de communication dans les bâtiments

d’habitation
NF C 17-100 Protection contre la foudre - Protection des structures contre la
foudre - Installation de paratonnerres, (indice de classement : C17-100), janvier
2005.

2. Autres documents de référence


UTE C15-520 Installations électriques à basse tension - Guide pratique -
Canalisations. Modes de pose. Connexions (indice de classement : C15-520 ),
juillet 1998.
UTE C15-900 Guide Pratique - Cohabitation entre réseaux de communication et
d’énergie - Installation des réseaux de communication, mars 2006.
UTE C90-483 Guide. Câblage résidentiel des réseaux de communication (indice de
classement : C90-483), avril 2007.
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Index
Accessibilité (handicapés) — 38 à 40
Antenne — 78 à 78
Appareillage (prises, interrupteurs) — 40-50, 53-54

Câble — 13 à 15, 51 à 54, 71 à 74, 76


Cage maillée — 32
Canalisations (câbles, conducteurs, télécommunications) — 9, 13 à 20, 25 à 26,
44, 62, 72 à 74
Cave — 12 60
Chemin de câble — 15, 56
Choc électrique — 70
Choix des matériels — 9
Chute de tension — 63
Coaxial — 54, 71
Commande (appareil de) — 60
Compatibilité électromagnétique — 63
Conducteurs (de protection, de terre) — 13 à 15, 20, 25 à 27, 34, 61
Connexion — 40, 56
Coursive (circulation) — 12, 60 89

Disjoncteur — 58
DDR (disjoncteur différentiel-résiduel) — 28, 35, 45, 48, 57, 58

ETEL — 37-38
Éclairage - Éclairement — 49, 57, 59-60

Fibre optique — 71
Fusible — 29, 36, 48, 57

Gaine technique logement — 37-38, 52


Gaine-écran — 62

Haute fréquence — 64, 69

Kéraunique — 31, 34, 70


Liaison équipotentielle — 44, 62, 78
Limiteur de surtension — 78

Masse — 28, 44, 56, 62


Matériels sensibles — 35, 55, 67, 70
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Parafoudre — 29 à 36, 55, 77


Paratonnerre — 32, 34-35, 78
Parking — 59
Parties communes — 59
Perturbation — 63 à 69
Prise de terre — 28, 56, 61, 77
Protection des personnes — 28, 57-58

Salle d’eau — 41 à 44
Schéma d’alimentation — 55
Schéma type de liaison à la terre — 28
Section des conducteurs — 47
Surtension — 33-34, 64, 66, 70, 76
Symboles normalisés — 79
Système de protection contre la foudre — 29, 77-78

Tableau de branchement — 57
Tableau de communication — 51-52
Tableau de distribution — 35-36, 56
Télévision — 54, 69
Téléphonie — 51, 54, 62
Index

Terre (liaison à la terre ou mise à la terre) — 28, 33, 55-56, 61, 77


Torsadé — 54, 71
90 Transformateur de séparation — 43, 50, 57

Voix – données – images (VDI) — 51, 56, 71




Volume de sécurité — 41 à 43
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Maçonneries
Pose flottante des parquets
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Mise en œuvre des enduits minéraux sur supports
Les peintures et revêtements muraux collés
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Le ravalement de façade Garde-corps de bâtiments


Fonction, conception et dimensionnement
Par application de revêtements

Façades rideaux Les couvertures en tuiles


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et maintenance
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les prévenir ou y remédier

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Conception, construction, entretien, maintenance
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Plancher Rayonnant Electrique (PRE)
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Conception, mise en œuvre et entretien
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Mieux les connaître pour mieux les traiter température
Conception, mise en œuvre et entretien
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Aluminium, bois, PVC Collection Guide Pratique
Conception et mise en œuvre Aménagements urbains durables
Fenêtres en travaux neufs
Aluminium, bois, PVC Aires de jeux
Conception et mise en œuvre Conception, installation, entretien

Volets roulants Conception et mise en œuvre


Conception et mise en œuvre des clôtures et portails
Réalisation, entretien et sécurité
Isolation thermique extérieure par enduit sur
isolant PSE L’arbre en milieu urbain
Choix, plantation et entretien
Bardage rapporté sur ossature secondaire
en bois Les haies urbaines et péri-urbaines
Mise en œuvre sur murs en béton banché ou en Fonctions, choix des espèces, mise en œuvre
maçonnerie d’éléments et entretien

Bardage rapporté sur ossature secondaire Collection Guide Pratique


métallique Droit & construction
Mise en œuvre sur murs en béton banché
ou en maçonnerie d’éléments
L’Assurance construction
Isolation des combles aménagés Mieux comprendre le système de l’assurance
Produits en rouleaux, panneaux construction

Isolation des combles perdus Risques et litiges des marchés privés


Produits en rouleaux, panneaux et en vrac de travaux
Passation des marchés, exécution et réception
Isolation en sous face des planchers bas des travaux et garantie de parfait achèvement
Bâtiments neufs et existants
Responsabilités et garanties des constructeurs
Isolation des toitures-terrasses après réception
Conception, mise en œuvre et entretien Mieux comprendre les régimes de responsabilités et
d’assurances des constructeurs
Les toitures végétalisées
Conception, réalisation et entretien Sécurité et prévention sur les chantiers

Murs végétalisés CCTP : recommandations et modèles de


Conception, mise en œuvre, entretien et maintenance clause
Structure du CCTP, exemples de clauses
Ventilation mécanique contrôlée dans le
résidentiel Les diagnostics immobiliers
Conception, mise en œuvre et maintenance Diagnostics obligatoires ou quasi-obligatoires
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Installations électriques
et de communication
des bâtiments d’habitation
Avec la collection Guide Pratique, le CSTB offre aux professionnels du bâtiment une lecture plus facile
des règles techniques de construction. Recueils de détails d’exécution présentant un large éventail
de situations possibles de mise en œuvre, ces guides ne remplacent pas les textes de référence,
qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…), normatifs (normes, DTU ou règles de calcul) ou
codificatifs (Avis Techniques, CPT…) mais en constituent un complément indispensable.

Ce guide commente et illustre la partie relative aux logements de la norme NF C 15-100 et du guide
UTE C 15-900.
Il aborde les éléments de choix des matériels et détaille les règles concernant les locaux d’habitation
(y compris l’espace technique électrique du logement, les salles d’eau et autres locaux à risques par-
ticuliers) et les installations électriques des parties communes des locaux d’habitation (commande et
protection des installations, éclairage, mise à la terre, liaisons équipotentielles).
Les clés essentielles d’installation des réseaux de communication (télévision, VDI, etc.) sont trai-
tées sous l’angle de la cohabitation entre circuits de puissance et circuits de communication.
Une part importante du guide est consacrée aux systèmes de protection contre la foudre.
Cette 3e édition a été réalisée par Dominique Serre, membre de la commission U 15 de l’AFNOR
depuis 1979 dont il a été le président de 2001 à 2012. Elle comporte les modifications engendrées
par l’amendement 5 de la NF C 15-100 : nouvelles définitions des volumes de sécurité dans les salles
d’eau, nouvelles règles pour la protection par DDR 30mA, le nombre de PC par circuit et la protection
des circuits uniquement par disjoncteur.
Ce guide s’adresse à tous les professionnels confrontés à la thématique électricité : électriciens mais
aussi maîtres d’ouvrage, architectes, BET, bureaux de contrôle, entreprises, etc.

SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r

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