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SOMMAIRE :
TEXTE : Les cadences psalmodiques, Léon Préchantre. — Les orgues de Saint-Pierre de Rome, Ch. Widor. — Con-
grès de l'Association Sainte-Cécile. — Chronique musicale : Les Livres et les OEuvres, T. Cheminât. — Un
cinquantenaire d'organiste. — Nécrologie : P. A. Dechevrens, s. j. et Orner Guiraud. — Notre Musique. —
Bibliographie. — Annonces.
MUSIQUE : Six pièces inédites pour orgue ou harmonium, par Ch. Collin et Ch.-A. Collin. — Prière, de J. Guy-Ropartz.
Les médiantes sont au nombre de neuf, une pour ment raison ». Ainsi prophétisait, en 1908, l'abbé
chaque mode, le Peregrinus compris. Piérard (Psautier-Vespéral, p. 8).
Les finales s'élevaient, dans les livres de Soles- Le rôle de prophète est difficile à tenir.
mes au nombre de vingt-six, à savoir : Les événements donnent souvent un démenti
6 pour le 1er ton ;
humiliant.
Je suis toujours
1
— 2« —
S — 3° - Votre bien dévoué,
4 _ 4» _ Léon PRÉCHANTRE
1
-- Se —
1
— 6e —
5 7e —
lies Orgues «le Saint-Pierre «le Borne
—
2 — Se —
1 Peregrinus. Un Comité mondial s'étant formé pour offrir au Sou-
— verain Pontife, Sa Sainteté Pie X, des orgues monumen-
Dans les éditions abrégées, en usage en France tales pour la Basilique de Saint-Pierre, le projet, bien
qu'accueilli favorablement, n'en resta pas moins en sus-
et à l'étranger, il y avait des médiantes et des fina- pens par suite des nécessités architectoniques qui impo-
les en bien plus grand nombre, quelques-unes fran- saient une harmonie complète entre ce projet et l'ensem-
chement mauvaises, d'autres simplement étrangè- ble si merveilleux du plus grand et du plus beau temple
de la Chrétienté. La Fabrique de Saint-Pierre, après un
res à la psalmodie grégorienne. A. de la Fage en long échange d'observalions, vientenim d'accepter défini-
fait l'énumération détaillée. tivement et complètement le projet présenté par le Co-
mité. S. E. le Cardinal Archiprêlre de Saint-Pierre en a
11 compte 52 formules de terminaisons
pour le informé récemment le Comité.
1er ton ; 10 pour le 2° ton ; 34 pour le 3e ton ; 40 Le Comité français ayant à sa tête S. E. le cardinal
pour, le 4e ton ; 14 pour le ou ton ; 8 pour le 6e ton ; Amette, archevêque de Paris, comprend, entre autres no-
tabilités marquantes, M. Ch. Widor, organiste de Saint-
20 pour le 7e Ion ; 16 pour le 8° ton. Dans un pa- Sulpice. On lira avec intérêt l'article si richement docu-
ragraphe particulier, il étudie les psalmodies irré- menté que le maestro a consacré au projet pontifical :
gulières qui vont jusqu'au nombre de douze. Vient C'est un événement considérable clans l'histoire
un autre paragraphe sur les psalmodies bisallernécs de l'art : Pie X désirant que l'on construise un ins-
ettrisallernèes. « Il n'eut pas été impossible, ajoute trument monumental dans Saint-Pierre, a agréé,
le docte musicologue, de rassembler un plus grand sauf certaines réserves de détail, le projet conçu
nombre de psalmodies irrégulières, mais celles que en 1868, par Cavaillé-Col et très favorablement ac-
- nous avons données suffisent pour bien faire com- cueilli successivement par Pie IX et Léon XIII.
prendre en quoi elles s'éloignent des formes établies. Une lointaine tradition défendait, dit-on, toute
On voit qu'au lieu d'une dominante unique elles en musique instrumentale devant le Pape. Il ne fallait
•Ont deux, que leur médiation et leur terminaison ni toucher aux murs de Michel-Ange en les agré-
dépassent quelquefois l'étendue fixée et surtout mentant d'une tribune, ni les exposer à un formi-
qu'elles ont presque toujours je ne sais quelle tour- dable poids de deux ou trois cent mille kilogram-
-nure moderne qui, même à l'égard'de celles qui mes. L'amplitude du vaisseau s'opposait à toute
ne sont pas sans mérite et de quelques-unes qui polyphonie syinphonique... Etquantité d'autres ob-
ont une valeur bien réelle, les laisse bien loin des jections que Pie X vient de réduire à leur juste va-
antiques, vénérables et inimitables formules de l'É- leur.
glise romaine. » La tradition cependant était démentie par l'his-
Le Cantorinus Vatican remet en usage quelques toire : il y eut, en effet, autrefois à Saint-Pierre,
terminaisons des 1er, 3° et 4? tons que le Directo- des orgues et des organistes célèbres. Le jour où
rium de Guidetti avait abandonnées. Frescobaldi inaugura ses fonctions, plus de 30. 000
Ce qui a mécontenté l'école de Solesmes c'est admirateurs accoururent (1608-1614) et Frescobaldi
qu'il réhabilite pour les 2% 5" et 8? tons la médiante eut de nombreux successeurs longtemps reconnus
rompue condamnée comme une aberration rythmi- comme les premiers artistes de leur époque. Quant
que. « Son agonie sera peut-être longue, mais un à l'architecture et aux murs mêmes, on les respec-
brin d'attention et de bonne volonté en aura finale- tera : au lieu d'être placé au-dessus du portique,
LA MUSIQUE SACRÉE 27
tous les jeunes talents, à quelque nationalité qu'ils Mercredi soir, à la réunion pour le renouvelle-
appartiennent. ment des charges,le P. Desanti a été réélu président
Ce sera une grande joie pour les pèlerins, accou- par la quasi unanimité des 365 votants.
rus du monde entier, d'entendre dans l'immense Jeudi, jour de clôture, eut lieu une messe de
nef la grande voix des orgues qui parlent à l'âme Requiem pour les sociétaires défunts ; puis la réu-
avec tant de puissance. Et dans les circonstances nion solennelle de clôture se tint sous la présidence
que nous traversons, cette voix sera, en quelque d'honneur du cardinal Agliardi. Le P. Desanti lut
sorte, celle de la chrétienté tout entière élevant de nombreusesadhésions et les voeux du Congrès.
vers le ciel la prière qui parle des souflrances de Le maestro Boezi, directeur de la Maîtrise de Saint-
l'Eglise et du Pontife qui préside avec tant de force Pierre, lut ensuite l'éloge du maestro Capocci, mort
et de calme à ses éternelles destinées. le 25 juillet dernier, qui était le directeur dé la maî-
Ch. WIDOR. trise de Saint-Jean-de-Latranetfut un des premiers
pionniers de la réforme et un des chefs de la musi-
que d'orgue.
Congrès de l'Association Sainte-Cécile A midi, eut lieu dans la salle du Consistoire,
l'audience solennelle des congressistes. Le cardinal
Rampolla, protecteur de l'Association Cécilienne,
Le mardi, 16 avril, a été inauguré, dans la exprima éloquemment
au Pape les sentiments des
grande salle du palais de la Chancellerie, le Con- congressistes, leur affection filiale
pour celui qui re-
grès national de l'Association Sainte-Cécile pour le présente
b j au plus haut degré la paternité du Père
chaut grégorien et la musique sacrée. Y assistaient céleste, leur vénération de savants pour le digne
le cardinal Richelmy, archevêque de Turin, et de
successeur de Grégoire le Grand, leur reconnais-
nombreux évoques et prélats, les délégués ré-
sance et leurs résolutions à l'auguste promoteur de
gionaux et diocésains de l'Association cécilienne. 1
la restauration de la musique sacrée.
Un discours fut prononcé par le P. Desanti, de la Le Pape répondit en remerciant le cardinal de ses
Giviltà Cattolica, président de l'Association. Puis,
affectueuses paroles, félicita les congressistes de
dans l'église Saint-Philippe de Néri, une messe leurs travaux, leur recommanda d'adapter leurs
pontificale fut célébrée solennellement en l'honneur justes désirs de progrès, dans
une si utile réforme,
de saint Grégoire le Grand.
aux exigences de personnes et de lieux ; insista sur-
Le Congrès a continué mardi soir, dans la salle
tout sur la participationdu peuple tout entier aux
de la Chancellerie, par la discussion du rapport de chants sacrés, qui transforment les églises vrais
en
M. l'abbé Maggio, délégué régional de Venise, sur
paradis, raconta avec émotion comment lui-même,
l'enseignement du chant et de la musique sacrée
dans le diocèse de Venise, avait eu le bonheur de
dans les Séminaires.
rencontrer des paroisses ou le peuple entier chan-
Mercredi, les congressistes de l'Association Céci- tait ainsi merveilleusement les chants grégoriens.
lienne ont célébré la mémoire de leur sainte pa-
« C'est la chose la plus belle, dit-il, que j'aie vue... »
tronne par une messe pontificale, dans la basilique Le Pape termina en bénissant le cardinal protec-
cémétériale des catacombes de Domitille. La Messe
teur et les membres de l'Association Cécilienne,
a été chantée par le cardinal Vannutelli, les chants
exécutés schola la direction pour que le Seigneur féconde leurs efforts, afin que
ont été par une sous les mélodies sacrées répondent à la dignité du culte
de M, l'abbé Réfice maestro de la basilique de
et que les chants dans les églises ressemblent tou-
Sainte-MarierMajeure.
jours mieux à ceux des anges dans le ciel.
A l'Evangile, on lut l'homélie prononcée par
Lé dixième Congrès national de l'Association Cé-
saint Grégoire le Grand dans cette même basilique
cilienne a eu surtout pour but pratique le déve-
des saints Nérée et Açhillée.
loppement de la réforme du chant liturgique en
.; Après la Messe, le commandeur Marucchi exposa Italie.
dans une conférence les souvenirs locaux, ainsi que
les détails intéressants sur sainte Cécile, saint Gré-
goire le Grand et la liturgie sacrée.
LA MUSIQUE SACRÉE 29
image de Sainte Cécile, venue de Rome avec la bé- après quinze jours de maladie, muni des sacre-
nédiction du Saint-Père. cremenls de l'Eglise. La foule énorme qui se pres-
Le R. P. Abbadie a tenu à rappeler les rapports
sait autour de son cercueil, le jour de ses funérail-
les, dit mieux que nous ne pourrions l'exprimer la
si affectueux et si dévoués que M. Léandre a tou- place que le cher défunt occupait dans la vie tou-
jours entretenus avec Bétharram, depuis le jour où, lousaine et le vide que va créer sa disparition.
en 1863, il tenait les orgues aux obsèques du P. « Lauréat du Conservatoire de Toulouse pour
Garicoïts. Il le remercieau nom de ses frères exilés. le solfège, le piano et l'harmonie, dit le Bulletin
D'aimables poésies françaises et béarnaises ont mensuel de la Belle Chanson auquel nous em-
été lues par le P. Abbadie et M. l'abbé Bonnet. Les pruntons ces détails biographiques, Orner Guiraud
remerciements émus de M. Czerniewski ont clos travailla avec Massis, organiste de Saint-Sernin,
la réunion. l'orgue et le contrepoint. Il continua à Paris, sous
la direction de Lôfébure-Wély, dont il fut un brillant
élève. A vingt-sept ans, en 1873, ses études musi-
NÉCROLOGIE cales achevées, il fut nommé, en remplacement de
son ancien maître, organiste de la Basilique Saint-
Sernin et, tout de suite, il utilisa ses facultés
P. A. Dechevrens, S. J. (</7 janvier 19-12). actives pour l'éducation artistique de ses conci-
— Le P. Dechevrens, le représentant le plus illus- toyens .
tre de la théorie mensuraliste du rythme grégorien, C'est ainsi qu'il fonda, en 1875, une société cho-
étudia de longues années, avec un zèle, une indé- rale l'Ecole Philharmonique, qui connut le succès dès
pendance d'esprit et une science indiscutables, les le début, puisque, sous sa direction si autorisée,
manuscrits notés et les ouvrages musicologiques elle obtint en Juillet 1878, au concours officiel du
du moyen-àge, et chercha, en les comparant entre Trocadéro, le premier prix en division supérieure.
eux et avec ce que l'on peut savoir ou supposer des Orner Guiraud fut alors nommé officier d'Académie.
formes de la musique hébraïque et orientale, à trou- Six ans plus tard, il devint prolesseur au Con-
ver la clé des mélodies traditionnelles. Bien que servatoire de Toulouse, puis membre du Conseil
ces travaux n'aient pu aboutir nulle pari, pour d'enseignement.
plusieurs raisons excellentes, à faire prévaloir les Entre temps, il s'est consacré à la composition : il
conclusions mensuralistes de leur auteur, ils ren- a écrit différentes pièces d'orchestre, exécutées par
ferment une quantité de remarques objectives et la Société des Concerts, des oeuvres pour piano et
d'aperçus dont la science grégorienne n'a pu que principalement pour orgue, parmi lesquelles il faut
profiter. Le P. Dechevrens, après avoir critiqué, citer une Fantaisie et une Marche Triomphale,
dans son dernier et très intéressant ouvrage (Com- qu'il exécuta lui-même à l'inauguration de l'orgue
position musicale et composition littéraire à propos de l'église Saint-Vincent, à Carcassonne.
du chu.nl grégorien), les théories de ses adversaires, Devenu officier de l'Instruction publique, il a été
et en particulier, celle des modernes épisèmes « qui souvent fait appel à sa compétence, soit pour
suppriment la concordance des accents avec les l'inauguration de nombre d'orgues dans le Midi,
arsis ou temps forts du rythme » termine ainsi sa soit comme membre du Jury et président de plu-
dernière page : « Toutes les divergences de doc- sieurs concours orphéoniques »
trine entre moi et mes adversaires, n'ôtent rien à Orner Guiraud qui aimait passionément son art,
l'estime sincère et profonde que j'ai toujours eue avait eu la légitime ambition de le servir dans la
pour eux. » presse avec la plume du critique et du vulgarisa-
Après la Revue du Chant Grégorien à laquelle teur. Après le Monde Artiste, le Courrier Musical.,
nous empruntons ces lignes, la ï Musique Sacrée » le Guide Musical qui étaient honorés de sa colla-
ne saurait mieux faire que de prendre, elle aussi, à boration, c'est l'Express du Midi, surtout, qui
son compte, ces sentiments, en recommandantcor- bénéficia largement, dans son « Courrier artis-
dialement aux prières doses lecteurs ce sincère ami tique », de son érudition musicale unanimement
des mélodies traditionnelles. reconnue.
Les articles d'Orner Guiraud, écrits le soir, à la
bâte, à la sortie du théâtre ou du concert, mais tou-
Orner «uiraml. — (8 Juin 1912) — Orner jours documentés,témoignent de qualités personnel-
Guiraud, l'organiste de l'Insigne Basilique Saint- les qui faisaient du collaborateur de l'Express, un
Sernin, le professeur honoraire du Conservatoire, critique très écouté et un journaliste connaissant
le critique musical à l'Express du Midi etc, n'est parfaitement son métier. Ils apporteront des maté-
plus! Il s'est éteint dansla nuit du vendredi 7 Juin, 1 riaux intéressants et précieux à ceux qui écriront
32 LA MUSIQUE SACRÉE
plus tard l'histoire artistique et musicale de Tou- ]trop connus pour qu'il soit besoin de les présenter à nos
louse pendant ces trente dernières années. lecteurs. Leur musique, toujours écrite d'après les meil-
leurs procédés du style religieux, se recommande par
Sur sa tombe, plusieurs discours ont été pro- elle-même.
noncés qui ont exalté tour à tour, l'artiste, le mu- Messe des « Saints-Anges» pour 2 voix égales
sicien, le professeur, le compositeur, l'improvisa- par l'abbé A. Hue, maître de chapelle de la cathédrale
d'Albi.
teur, le critique, voire même, le chrétien, le patriote
La partition, chant et orgue : 1 fr. 25. Chez l'auteur,
et l'ami que fut le regretté Orner Guiraud. 2, rue de ta Buade, Albi.
S'il est permis à la « Musique Sacrée i d'appor- Facile, pratique, chantantecomme la € M esse des Anges i>
ter sa note émue à ce concert de justes louanges et du Kyrialé Vatican dont elle rappelle la suave mélodie,
de plus légitimes regrets, elle dira que, devant les cette messe fera le bonheur des choeurs modestesde nos
petites églises, sans toutefois déplaire aux lutrins plus
preuves d'estime et d'efficace dévouement que le abondamment fournis qui voudraient en faire l'essai.
cher disparu n'a cessé de prodiguerà l'oeuvre qu'elle Trois Litanies de la T. S*e Vierge, à 4 v.
poursuit, elle portera longtemps le deuil d'une inég. ou 3 voixég. avec accompagnement d'orgue, par
le P. J. A. Abbadie, organiste du Sanctuaire deN.-D.
si précieuse collaboration. Dernièrement encore, de Bétharram. Prix : 2 fr.
le bien regretté défunt dédiait à notre Revue quel- En vente chez l'auteur et dans nos bureaux, 11, rue
ques spécimens de ses plus religieuses compositions. Sainte-Anne.
En attendant la publication de ce souvenir pos- Litanies du Sacré-Coeur de Jèsus,à 4 voix
inég. ou 3 voix ég. avec accompagnement d'orgue, du
thume, nos lecteurs n'auront garde d'oublier dans même auteur. Prix : 1 f. 50.
leurs prières celui qui, au milieu de son écrasant
labeur, trouva le moyen de travailler pour eux. L'Image du Christ, mélodie religieuse et choeur
(ad lib.), avec accompagnement de piano, du même
P. N. auteur. Prix : 1 fr. 25.
Le P. Abbadie n'est pas un inconnu pour la majorité de
nos lecteurs. Voilà bientôt un demi-siècle que son nom se
NOTRE MUSIQUE trouve mêlé à toutes les solennités religieuses de Béthar-
ram et de Lourdes.Ses oeuvres, dontbon nombre comptent
plusieurséditions, sont toutes marquées au coin du savoir
et du bon goût. A noter, toutefois, dans l'Image du Christ
Si* pièces inédites pour orgue ou harmonium, de (1er couplet),une mauvaise adaptation de paroles que l'au-
Charles Collin, Gh.-A. Collin, et une Prière de J.Guy- teur d'ailleurs réprouve puisqu'il se propose de la faire
Ropartz. disparaître dans une prochaine édition. Mais c'est là un
détail de minime importance et qui n'enlève rien à la
Le Stipplément de juillet est entièrement consacré à des valeur intrinsèque de l'oeuvre.
musiciens bretons du plus haut talent.
L'abondance des matières ne me permet pas de conti- 124 Pièces d'orgue d'auteurs français, italiens,
nuer aujourd'hui mon étude sur les Maîtres de l'Orgue, allemands, etc., des xve, xvi°, xvne et xvin« siècles,
mais dans les numéros suivants, — après avoir silhouetté motets réduits pour harmonium ou piano, par Henri
les grands organisteslorrains Roman/ et Ernest Grosjean Maréchal. En deux volumes; chacun, prix net: 7 fr.
j'aurai un plaisir tout particulier à évoquer les figures
— Henry Lemoine,éditeur, 17. rue Pigalle, Paris.
—
si attachantes de mes vieux amis du cher pays natal. El
j'essaierai alors d'analyser le charme pénétrant, la douce Sous la forme claire et élégante, qui est la caractéristi-
poésie et la merveilleuse harmonie qui se dégagent des que de ses belles éditions, la maison Lemoine vient de
diverses pièces brèves que la « Musique Sacrée » est heu- faire paraître une importante publication qui permettra do
reuse de pouvoir offrir à ses fidèles abonnés. placer sous les doigts des organistes, une littérature mu-
Les morceaux inédits des Collin ont été spécialement sicale fort riche, écrite d'origine pour des voix seules ou
composés pour notre Revue ; l'exquise Prière de Guy- accompagnées. En cette nomenclature de plus de cent
Ropartz, nous a été gracieusement offerte par l'auteur auteurs se relèvent des noms illustrés par des oeuvres
sous l'aimable autorisation de son éditeur, V» Muraille, universellementadmirées.
de Liège (Belgique), dont le célèbre répertoire de musique Ce recueil se présente au lecteur comme l'effort tenté
d'orgue est ta providence des organistes de tous les pays. d'un nouvel hommage au patient labeur de tant de musi-
Commt J. BAZIN. ciens qui, à travers les siècles, devaient peu à peu amener
notre oreille à goûter la prestigieuse polyphonie de notre
temps.
BEBLI©@fMAPHIl 11 fait le plus grand honneur à la science consommée
et à l'habileté de transcripteur d'Henri Maréchal.
D'exécution facile, cet ouvrage est appelé à rendre des
services aux nombreux organistes qui recherchent des
Quatre chants à la Bienheureuse Jeanne[ pièces courtes ou développées sous le couvert de noms
d'Arc (Extrait du Recueil des Cantiques), abbé »
consacrés.
C. Boyer, maître de chapelle au Petit séminaire de5 Leçons d'Harmonie (par correspondance). Har-
Bergerac (Dordogne). monie élémentaire. — Harmonie supérieure. Contre-
Chant et paroles, net : 0 fr. 20. La douzaine : 2 fr. Lee point et fugue. — Accompagnement du chant grégo-
cent : 13 fr. — Partition, chant et orgue : 0 fr. 60. rien. — Orgue. Composition. — Etude des genres.
Trois motets à 2 v. ég. ou inég. ou 4 v. mixtes, Orchestration. Arrangement. Correction et mise au
par A. Gastouô : (A la Bienheureuse Jeanne d'Arc point de compositions.
t Pour le Souverain-Pontife —
— Pour les Défunts). S'adresser à M. l'abbé Chassang, 3,. rue Berthelier, à
Partition, chant et orgue, net : 2 fr. 50 ; parties voca- Genève (Suisse). —Prix très modérés.
les : 0 fr. 40,
Bureau d'édition delàScholaCantorum,269,rue Saint- Le Gérant : B. BÉNÈZET.
Jacques, Paris.
Les auteurs des compositions ci-dessus désignées sontt Toulouse. — Imp. A. MONTLAUZEUR, 41, rue Riquot.