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La colocation (B2)
« On a reçu entre quinze et vingt demandes en trois jours, rapporte-t-elle. Il y a une grosse crise du logement à
Vannes. Certains candidats ne trouvent pas. Alors, ils se disent pourquoi ne pas tenter l’expérience. En plus, pour 300
€, charges comprises, soit l’équivalent du loyer d’un studio de 15 m2, ça permet d’avoir une vaste maison, avec un
grand jardin pour faire des barbecues. » Avec quatre copines rugbywomen, elle a initié cette colocation, il y a un an et
demi. « C’était juste avant le second confinement. On le sentait venir et on ne voulait pas vivre cette période loin les
unes des autres. Alors on a franchi le pas… Avec le Covid, on sent que la peur de l’isolement est l’une des
motivations. »
Des coloc’ thématiques
À l’autre bout de la ville, Nicolas Gény est à la tête d’une colocation qu’il partage avec quatre autres personnes, à
deux pas du parc du Golfe, à Vannes. « À l’étage, on a même vue sur le Golfe, décrit-il. Ici, ça n’est pas le sport qui
nous réunit, comme ça peut être le cas dans d’autres coloc’plutôt orientées rugby, foot ou surf. Nous, c’est plutôt la
joie de vivre, les jeux de société et les sorties qui nous fédèrent », résume le jeune homme de 29 ans.
Gagnant-gagnat
Dans cette colocation, il y a une charte du ménage qui est affichée. « Tout le monde n’a pas la même notion de la
propreté. Elle rappelle donc ce que l’on attend avec, à côté, un tableau et des étiquettes comportant nos noms que
l’on déplace, chaque semaine, sur les pièces à nettoyer » Chacun fait ses courses mais tous essaient de se retrouver
régulièrement autour d’une même table et parfois d’aller boire un verre dans la brasserie au pied de la maison.
www.francesconmaeva.com
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