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DECIDEZ
MAINTENANT ET CA COMMENCE!

101 inspirations pour déclencher le changement intégral dans votre vie

H&C EDITIONS

DECIDEZ MAINTENANT ET CA COMMENCE !

101 INSPIRATIONS POUR DÉCLENCHER LE CHANGEMENT INTÉGRAL DANS VOTRE VIE

Achevé d’être imprimé le 21 décembre 2011
ISBN 978-99919-859-8-5
H&C EDITIONS
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de l’auteur est illégal. Toute
reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme
une violation du droit d’auteur.
Montage : DREID Ainey MOUSSOUKOULA

Tous droits réservés@ Hermann H. CAKPO

A ma fille Alexia Folakè

A tous ceux qui savent se réveiller pour dire «J’en ai assez de la vie que je
mène » et qui se transforment complètement, nous révélant le génie et le miracle
de Dieu qu’ils sont ! Vous m’inspirez à devenir le meilleur de moi !

A Raoul ANGELO, Gilles MEDEHOUEGNON, Marcel EF¬FON, Roberto de SOUZA, Lamine

Ducard DAKE !

SOMMAIRE

1. Maintenant, prenez le contrôle

2. Oubliez le passé, il est mort
3. Oubliez vos origines
4. Oubliez vos parents, ils n’en sont pour rien
5. Oubliez où vous êtes actuellement
6. Votre plus grand ennemi est là au-dedans de vous
7. Ne refusez pas de voir la réalité en face
8. Désarmez le diable
9. Donnez une chance à la possibilité
10. Donnez-vous la chance de réussir
11. Utilisez votre imagination à profit
12. N’achetez pas l’expérience, mais les leçons historiques
13. Faites votre expérience
14. Ne laissez pas le passé vous voler votre bel avenir
15. Tuez votre passé
16. Ne vous accrochez pas à une science désuète
17. Changez quelque chose et vous verrez
18. Vous savez ce que vous avez à faire
19. Il faut changer pour être plus fort que vos problèmes
20. Si vous vivez une crise, changez
21. Le miracle viendra de vous.
22. Tout ce que vous suivez, vous fait
23. Savez-vous qui vous influence ?
24. Il n’est pas sûr qu’ils aient la bonne information
25. Actualisez la sagesse du passé
26. Vous avez la formule, pas eux
27. Vous avez bien une volonté
28. Les conseillers sont des créateurs d’un «vous» compromettant
29. Tout compromis est compromettant
30. Personne n’est capable de vous influencer autant que vous-mêmes
31. N’attendez pas que le danger soit plus évident
32. Vous êtes votre résultat
33. Les spectateurs ne gagnent jamais rien
34. Ce que vous obtenez est à la mesure de votre demande
35. Espérez le meilleur et le meilleur se produira
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36. Utilisez le vocabulaire et les proverbes du succès

37. Ne mettez pas votre potentiel en jachère
38. Le meilleur n’est pas ailleurs
39. Votre bonheur n’est pas à échanger contre quoi que ce soit
40. Juste de petits efforts
41. Devenir riche après 60 ans de pauvreté
42. Il faudra travailler un peu plus
43. Il fallait commencer un peu plus tôt c’est-à-dire maintenant et résolument
44. Die Hard
45. Décidez de vivre
46. N’abandonnez pas trop vite
47. Dépassez-vous, ça se rentabilise un peu plus tard, c’est tout !
48. Aucun évènement ne peut vous laisser sans choix
49. Planifiez votre jeu par avance
50. Choisissez par vous
51. Avancez seulement
52. Et puis, tout ne va pas si mal
53. Ne gâchez pas tout
54. Soyez tout au moins révolté
55. Ne pleurez pas quand il faut agir
56. N’enterrez pas vos talents
57. Ne gâchez pas la prochaine occasion de vous en sortir
58. Ne vous laissez pas le doute et la peur vous désarmer
59. Le succès est autant possible que l’échec
60. Sachez ce que vous voulez et agissez en conséquence
61. Le succès ne fait pas de discrimination
62. Concentrez-vous sur ce que vous voulez
63. Vous avez un peu plus de potentiel et de possibilité
64. Le vrai confort est derrière l’inconfort
65. Les meilleures décisions sont les plus difficiles à prendre
66. La réussite fait appel au mérite
67. DESIR = OBSESSION
68. DECISION = ACTION
69. Ne trouvez pas une nouvelle excuse
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70. Seules les choses ordinaires sont faciles

71. Il ne vous manque rien
72. Personne n’est meilleur que vous
73. Soyez humble et très patient mais pas modeste
74. A vous de voir si ça vous intéresse
75. Ne vous vendez pas moins cher
76. Réarmez-vous vite
77. Devenez le meilleur de vous
78. N’allez plus au fond de l’avion
79. Accrochez-vous aux grandes aspirations
80. Décidez d’exceller
81. Apprenez ce qui vous manque
82. Il s’agit d’être intrinsèquement grand
83. Leadillionnaire en esprit, puis en chair et en os
84. Apprenez et appliquez pour changer le cours de votre vie
85. Tout un tas de choses à connaitre pour réussir pleinement
86. Lisez tout ce que vous devez lire et autant de fois que possible
87. Tout ce que vous n’appliquez pas est vite oublié
88. Il vous manque un dernier élément au puzzle
89. Toutes les erreurs ont été déjà commises
90. Élaborez le plan de votre transformation personnelle
91. Sachez ce que vous voulez, et vous agirez en conséquence
92. Vous êtes à la mesure de votre taille
93. Rêvez grand, c’est votre droit le plus absolu
94. Renoncez au minimum
95. Tous vos objectifs seront atteints, fixez-les seulement
96. Vous pouvez écrire plus d’un livre par an
97. Succès = Objectifs + Actions adéquates
98. Consacrez votre temps à ce que vous devez faire et faites-le bien
99. Il faudra sacrifier quelque chose, supporter une grande douleur
100. Remplissez les bons paniers
101. Faites-le maintenant. Demain, c’est maintenant !

AVANT-PROPOS
Bonne nouvelle : votre vie va changer

Juste le simple fait que vous ayez choisi de lire ce livre est la manifestation
de ce que le processus de changement intégral de votre vie est déjà entré
dans sa phase d’exécution. La vitesse à laquelle vous êtes parti n’a pas
d’importance. Votre volonté de changer et de devenir la personne que vous
méritez vraiment d’être va rapidement s’adapter à votre imagination de la
réussite à laquelle vous aspirez. Si vous pouvez comprendre que vous avez
définitivement pris la décision de changer tout dans votre vie en décidant de
lire ce livre, c’est que vous vivez déjà votre changement. Il n’y a rien de
meilleur. Il n’y a rien de plus puissant, il n’y a rien de plus efficace que de
vouloir réussir et de se voir réussir, entretenir l’espoir de réussir, s’investir
pour se donner le pouvoir de la réussite.

J’ai découvert la magie extraordinaire de ce que n’importe qui peut faire de

sa vie ce qu’il veut quand je vivais ma crise d’adolescence. Je n’avais pas la
maturité philosophique nécessaire pour extrapoler et utiliser des principes et
valeurs pour réussir. J’ai juste pris de petites résolutions auxquelles je me
tenais, des résolutions qui auront transformé ma vie. Je travaillais à me
promettre une récompense et à me récompenser à chaque étape de ma vie.
Vous savez quelle est la meilleure récompense qu’on mérite après une
victoire, quelle soit petite ou grande ? LE DROIT DE DECONNER. J’ai vu des
athlètes se mettre en caleçon pour célébrer une victoire et vous connaissez
les autres conneries que nous faisons pour célébrer nos victoires : se
saouler, rire exagérément, pleurer de joie, injurier nos détracteurs, se donner
le droit d’être affirmatif et orgueilleux le temps de la célébration de notre
victoire… Enfin, ce ne sont pas des conneries ?

Quand j’étais en classe de sixième, j’avais fini le premier semestre avec 15,33
de moyenne et deuxième de ma classe pendant que le premier avait obtenu
16,85. Je me suis arrêté pour voir ce qui n’allait pas. Bon, il était plus âgé
que moi. J’étais de loin le plus jeune avec Jean-Eudes Etchiha et Her¬mann
Quenum. Je me suis dit, ce n’est pas si mal que ça.

Pour me féliciter, je me suis mis à déconner. Je n’avais pas besoin de réviser

mes leçons pour avoir 20/20 en Biologie. Mon professeur de Biologie était
toujours fier de me mettre 20/20 après avoir distribué 20 zéros. « J’ai une
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bonne nouvelle pour vous, chers amis », nous disait-il, « 20 personnes ont 0
et une personne a 20. Je suis fier d’elle ». Ça émulait mon ego. Toutes les
filles voulaient se faire mon amie alors que je n’étais que deuxième. Je
n’avais aucune motivation de devenir premier puisque j’avais déjà droit aux
honneurs des premiers. Je rentrais tard, après avoir passé mes fins d’après-
midi dans les vidéoclubs. Je dois avouer que les filles aimaient vraiment être
avec nous. A la fin du second semestre, je me suis retrouvé avec 14,95 de
moyenne et toujours deuxième. « Le deuxième semestre est plus difficile que
le premier et puis celui qui avait 16, 85 de moyenne n’a eu que 15,33 », me
disait Jean-Eudes. Rien n’y fit. J’étais inconsolable. Ce que je savais, c’est
que j’avais régressé. J’ai regardé les comportements que j’ai eus au second
semestre que je n’avais pas eu au premier. Ma résolution était de m’en
séparer définitivement. Et puis je me suis dit une chose qui aura changé
toute ma vie : « Hermann, il ne sert à rien de te mettre à déconner alors que
tu n’es qu’en sixième. Tu imagines à combien d’années tu te trouves par
rapport au doctorat ? Tu aimes les filles, c’est super ! Mais plus de filles
avant ton Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ».

C’est ainsi que j’avais pris la résolution de m’éloigner du sexe et de toutes les
compagnies qui pourraient m’empêcher de réaliser mon plein potentiel.
Conséquence : En classe de 5è, j’ai fini par avoir 16,07 au premier semestre
et 16, 57 au second semestre, alors que le deuxième n’avait même pas eu 14
de moyenne. Que Jean-Eudes me pardonne, il avait tort. Et beaucoup de
gens qui Je n’avais jamais rêvé avant Décembre 2010 d’écrire ce livre. Mais
j’ai pris de nouvelles résolutions qui ont changé tellement de choses dans ma
vie que je me suis dit : pourquoi ne pas changer la vie des gens ou tout au
moins les inspirer pour qu’ils changent parfaitement et conséquemment leur
vie ? La vocation de H&C est simple : nous approprier les meilleures
pratiques de gestion et les mettre à la disposition de ceux qui comme nous
en ont ardemment besoin. Voilà c’est ma prétention en mettant ce livre entre
vos mains. De tout ce que vous y lirez constitue ma vérité. Mon objectif est
que vous découvriez votre vérité pendant que vous lisez pour la mettre juste
à côté de la mienne. Une expérience à vivre ? Décidez de changer votre vie !
Décidez maintenant et vous verrez ! Décidez maintenant !

A votre changement !

Cotonou, le 6 juin 2011 – Hermann H. CAKPO

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MAINTENANT, PRENEZ LE CONTRÔLE

La vie est si simple même si elle a vite fait de prendre parfois une allure
complexe et difficile à supporter. Les évènements se suivent et parfois nous
foncent dans la monotonie au point où nous venons à n’entendre qu’un seul
refrain parsemé de quelques couplets légèrement altérés. Ce qui pose
problème, ce n’est pas ce que nous apprécions de la vie ; mais ce que nous
prenons pour appréciable et qui, chaque jour, nous annonce le besoin d’être
changé mais que nous refusons de changer parce que le changement est
douloureux, parce que les pertes de faveurs obligent à plus d’autonomie et
de responsabilité, parce que nous refusons d’avoir le contrôle alors que nous
l’avons bel et bien. Subir les évènements, être victime des autres, rechercher
ou attendre la compassion des bienheureux bienfaiteurs, trouver des bouc-
émissaires à notre parfois malencontreux sort, nous excuser pour n’avoir
pas su agir, agir alors que nous pouvons attendre, vouloir attendre alors que
nous pouvons agir. Tout porte à croire que nous n’avons pas le contrôle.
Nous avons bel et bien le contrôle. Serrez-vous la gorge de vos mains, serrez
encore et desserrez ensuite mais progressivement jusqu’à la lâcher
complètement. Vous avez le contrôle de votre respiration !

Nous n’allons pas continuer avec la même chanson. Les gens sont à la base
de nos problèmes. Le sous-développement a quelque chose à avoir avec la
traite négrière ? S’il faisait moins froid en Europe, il n’aurait pas été besoin
d’importer certains fruits exotiques avec tous les surcoûts actuels liés au
transport et aux mesures de contrôle qualité ? Si on vous avait permis de
faire ce que vous vouliez quand vous étiez plus petit, votre sort aurait été
meilleur ? Si vous aviez refusé d’écouter les conseils de vos parents et amis,
vous auriez réalisé un peu plus que ce que vous atteignez actuellement ?
Vous avez traversé tellement de difficultés si bien qu’il est normal que la vie
vous ait laissé aussi démuni ? Les gens vous rendent la vie dure sur votre
lieu de travail ? Votre mari ou votre femme ne vous facilite pas la vie ? Pour
vos enfants, c’est encore pire ? Vous auriez bien aimé avoir une fille au lieu
d’un garçon, un garçon au lieu d’une fille, ou juste un enfant si Dieu vous en
donnait ?
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Il est parfois douloureux et difficile de répondre à ces questions et les poser

c’est comme sortir les ciseaux du chirurgien et vouloir opérer sans
anesthésique. Pardonnez-moi si je les pose si directement. De toutes les
façons, ne pas les poser ne change rien à la réalité. « Un problème n’a jamais
cessé d’exister parce que quelqu’un a décidé de l’ignorer » (Docteur Roger
Kaufmann). Les poser permet de commencer par soulever le problème de nos
inerties. Chacun devrait prendre le contrôle et se les poser lui-même ! Non ?
En se demandant par exemple : Pourquoi les ai- je suivis ? Pourquoi ai-je cru
en une seule solution ? Pourquoi n’ai-je rien fait ? J’aurais pu demander de
l’aide ? Si les esquimaux supportent l’impardonnable froid polaire, et les
touaregs la soif, c’est le signe que n’importe qui peut s’adapter. Comment
font-ils ? Je peux m’adapter moi-aussi à toutes les situations, faire face à
toutes les contraintes, décider de vivre, me battre pour sortir mon épingle du
jeu, réaliser le meilleur de moi, devenir responsable, prendre le contrôle de
ma vie, conseiller les gens, être un exemple, être l’expert que tout le monde
sollicite, battre mes records. Oui, vous pouvez ! Vous voyez, vous pouvez
prendre le contrôle. Vous avez le contrôle sinon découvrez dans ce livre
comment vous allez prendre le contrôle

***
« Un problème n’a jamais cessé d’exister parce que quelqu’un a décidé
de l’ignorer »
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OUBLIEZ LE PASSÉ, IL EST MORT

Vous avez fleuré la mort, et ce n’est que par pure chance, par grâce divine ou
grâce aux merveilles de la science que vous êtes encore vivant. Remercions
Dame Chance, Dieu ou la Science d’être là pour nous tirer à chaque fois des
flammes mortelles. Mais une chose : ce qui est arrivé n’a-t-il arrêté son cours
et ne continue plus d’arriver ? Pourquoi voulez-vous le laisser se prolonger ?
Oui c’est vrai que lorsqu’on revoit les cicatrices de ses blessures on se
rappelle bien la douleur de la plaie ensanglantée et de la peau infectée. Mais
la vérité, c’est que vous n’avez plus à faire à une plaie mais à une cicatrice.
L’apparition de la cicatrice n’est-elle pas l’annonce de la fin de la douleur ?
Pourquoi alors essayer de contempler les cicatrices comme si nous devrions
revivre la douleur de la plaie ? Corneille a définitivement raison : « Quand le
malade aime sa maladie, il n’en guérit point ».

Le passé est mort. Le présent en est le résultat mais il est définitivement

mort. La plaie est morte. La cicatrice en est le résultat mais elle est morte.
Remuer le passé, c’est comme prendre une cicatrice pour une plaie. Remuez
une cicatrice et la douleur reprend de plus bel. Même un passé glorieux
contemplé tous les jours peut vous voler le bel avenir qui vous attend.

Qui peut échapper à son passé ? Personne. Mais pourquoi pleurer les échecs
et les tensions du passé quand les défis du présent nous attendent ? Le but
de ce livre, c’est de vous aider à vous inspirer de vos exploits et expériences
du passé pour avancer plutôt que stagner et de faire du sur-place. Tirez du
passé, ce qui peut être tiré pour progresser, pour le reste, oubliez le passé,
vous n’y pourrez rien changer. Par contre le futur attend d’être construit.

***
Tirez du passé, ce qui peut être tiré pour progresser, pour le reste,
oubliez le passé, vous n’y pourrez rien changer. Par contre le futur
attend d’être construit.
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OUBLIEZ VOS ORIGINES. ELLES NE SONT PAS
L’EXPLICATION

Vous pouvez être discriminé pour la couleur de votre peau. Vous pouvez
avoir du mal à vous intégrer parce que vous ne connaissez personne. On
aura beau vous refuser des droits parce que vous n’êtes pas de la même
appartenance que ceux qui y ont accès facilement. Mais rien de cela
n’explique aucun de vos insuccès. Le problème n’est pas pour autant qui
vous discrimine mais ce que vous avez fait pour ne mériter que
discrimination. Ce qui importe ce n’est pas ce que vous avez mais ce que
vous faites. Ce qui importe, ce n’est pas qui vous êtes mais ce que vous
obtenez comme résultat. Personne ne s’intéressera à vous aussi longtemps
que vous n’avez pas du mérite et la meilleure manière d’avoir du mérite, c’est
de produire du résultat. Si vous pouvez produire des résultats incontestables
et incontournables, les gens viendront à vous, qu’ils vous aiment ou non.

Le défi de l’intégration est le plus facile à résoudre. Une fois que vous
atterrissez, votre intégration a commencé. Vous avez définitivement changé
de territoire et personne ne peut vous imposer le contraire. Les premières
règles du nouveau territoire vous annonceront les couleurs. Le froid ou la
grande chaleur, les lois des frontières…Si vous rouspétez on vous dira
gentiment : « Où est-ce que vous vous croyez ? Nous ne sommes pas à…au
cas où vous vous trompez de lieu ». Quand les réalités changent si
drastiquement et que certains continuent de faire comme s’ils ne savent pas
qu’ils doivent devenir de nouvelles personnes, c’est difficile à comprendre.
Pour ceux qui ne veulent pas s’adapter et construire leur futur à partir de
leurs nouveaux défis et opportunités, ressassant leurs origines pour
expliquer le reste de leur contreperformance, cela sonne de la facilité. La
meilleure manière de s’intégrer, c’est de respecter les règles de la terre
d’accueil. Si vos origines vous posent problème et que vous tenez à réussir,
respectez les règles de la réussite et vous intégrerez facilement le cercle des
brillants hommes à succès. La bonne nouvelle avec les règles de la réussite
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est qu’elles n’édulcorent pas votre originalité encore moins votre dignité sauf
si vous choisissez la déviance. Au contraire, elles vous révèlent le vrai VOUS.

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La meilleure manière de s’intégrer, c’est de respecter les règles de la terre d’accueil.

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OUBLIEZ VOS PARENTS, ILS N’EN SONT POUR RIEN

N’importe qui a quelque chose à reprocher à ses parents. Reprochez-vous
quelque chose à vos parents ? Ils étaient trop présents ou trop absents ? Ils
ne vous faisaient pas attention ou ils interféraient trop dans vos choix ? Ils
ont été trop durs avec vous ou vous ont fait croire que la vie est facile en
mettant tout à votre disposition ? Vous auriez aimé avoir eu un père blanc
ou un père noir ? Vous auriez aimé être métissé pour avoir une peau brune
et belle ? Une mère plus riche ou un père plus patient ?

Vous êtes à un nouvel âge maintenant, il va falloir agir en père ou mère de famille, peu
importe si vous l’êtes déjà. Vos parents vont partir s’ils ne sont pas partis. Une chose est
sure, ils ne seront pas toujours là pour justifier vos choix. Les pires erreurs, ce sont celles
qu’on commet consciemment. Si vous avez pu prendre ce livre, peu importe qui vous l’a
donné, pour le lire, vous êtes capable de répondre de votre avenir, de dire ce que vous allez
devenir. Vous avez été privé de liberté ou d’autodétermination, c’est vrai, mais maintenant,
vous avez la possibilité de décider ce que vous allez faire de votre vie et ne plus laisser vos
parents la déterminer. C’est la bonne nouvelle que je vous apporte à travers ce livre. Vous
devez remercier vos parents pour ce qu’ils ont été de quelque manière que ce fût dans votre
vie. Remerciez votre mère pour avoir supporté la douleur de l’enfantement

Maintenant que vous avez la possibilité d’être père ou d’être mère,

maintenant que vous grandissez, les responsabilités vont changer de camp.
Vous allez être responsable de quelqu’un. Si vos parents ont été
responsables de quoi que ce soit dans votre vie, agissez maintenant pour ne
causer rien de compromettant pour votre progéniture.

Rappelez-vous une chose, tout père ou mère de famille a déjà accompli son
devoir en étant l’instrument par lequel l’enfant vient au monde comme la
terre sert de truchement pour la graine. Que la terre soit bonne ou
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mauvaise, elle ne choisit pas de l’être. Elle est juste un instrument mais la
bonne graine, comme la vérité, têtue qu’elle soit, germera toujours. La terre
ne s’occupe pas de la plante. Elle lui sert d’instrument. La pluie qui tombe
du ciel joue son rôle, l’homme qui enlève les mauvaises herbes, joue son
rôle. La conclusion est simple : les opportunités sont disponibles, il faut les
saisir ni plus ni moins. Vos parents ont été une opportunité pour vous et
vous allez être une opportunité pour quelqu’un. Jouez tout simplement votre
rôle. Si vos parents n’ont pas été pour vous ce que vous auriez aimé, vous
avez la possibilité d’être pour vos enfants, ce que vous devez être mais vous
ne le réussirez qu’en devenant responsable et en prenant le contrôle de votre
vie.
***
Si vos parents ont été responsables de quoi que ce soit dans votre vie, agissez maintenant
pour ne causer rien de compromettant à votre progéniture.

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OUBLIEZ OÙ VOUS ÊTES ACTUELLEMENT

Au cours d’un séminaire que nous animions sur le thème : « Management de
Soi et Discipline Personnelle », nous en étions à la partie où il fallait fixer ses
objectifs financiers. Un participant énonça son objectif : « Avoir un
patrimoine de 500.000.000 francs en 2015 ». Une de ses collègues lui
reprocha : « Avec quel salaire et combien vas-tu économiser par mois pour
avoir ce patrimoine ? ». Je suggérai à l’ambitieux participant : « Ajoutez un
autre ZERO, je veux dire 5.000.000.000 de francs de patrimoine. Rêvez
d’avoir 5.000.000.000 de francs de patrimoine. Quant à vous madame, ce
que vous êtes actuellement n’a pas d’importance, ce qui a d’importance, ce
qui importe vraiment, c’est ce que vous voulez devenir. Est-ce parce qu’on
est malade qu’on ne peut plus rêver de vivre ? Est-ce parce qu’on est pauvre
qu’on a aucune chance de devenir riche ? ». La dame répondit : « Oui, mais,
comment faire ? ».

Je lui répondis : « Décidez de devenir riche. Si vous êtes pauvre, c’est parce
que vous n’avez pas décidé de devenir riche. Ce qui importe ce n’est pas là
vous êtes, c’est là vous voulez aller. Si vous le décidez, vous allez y travailler,
ensuite ajuster votre vie, mobiliser les moyens pour obtenir ce que vous
voulez. Il faut le rêver avant de l’obtenir. Il faut rêver différemment pour
obtenir quelque chose de différent par rapport à ce que vous avez eu jusque-
là et êtes actuellement ». Mohammed Ali se disait « Je suis le plus grand de
tous les temps ». « Je prononçais cette phrase, disait-il, avant même de le
devenir. Je le disais avant même de le rêver ». Le verbe était plus fort que le
présent, il s’est imposé au présent. Vous aussi, vous pouvez rêver de devenir
ce que vous voulez et le devenir.

Décidez maintenant. Rêvez maintenant. Démarrez avec ce que vous avez.

Démarrez là vous êtes et réalisez le meilleur de votre vie. Ayez les plus
grandes ambitions du monde. C’est votre droit le plus absolu. L’essentiel est
que vous fassiez des moyens à vos grandes ambitions, votre ambition et
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votre priorité de maintenant. Rêvez-le et vous vous donnerez les moyens de

le réaliser. Rêvez-en avec obsession et vous vous obligerez aux moyens. Sans
même avoir besoin de bouger, vous trouverez les moyens là où ils ont
toujours existé. On ne pense à utiliser autrement les ressources dont on
dispose que le jour où on se donne une nouvelle ambition. Vous connaissez
la phrase de la mobilisation : « Toi qu’est-ce que tu nous apportes ? ». Ce
n’est que le jour où vous décidez ou êtes obligé d’avancer que vous pensez
solliciter les gens qui ont toujours eu les ressources qui auraient pu vous
servir depuis longtemps. Ces ressources attendaient une seule chose : votre
rêve. Si vous ne l’avez pas, formule-le dès maintenant. De toutes les façons,
les ressources sont là. Il n’est pas sûr qu’elles attendent mais elles sont là.

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Décidez maintenant. Rêvez maintenant. Démarrez avec ce que vous avez. Démarrez là
vous êtes et réalisez le meilleur de votre vie

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VOTRE PLUS GRAND ENNEMI EST LÀ AU-
DEDANS DE VOUS
Il est facile de condamner l’environnement et les événements pour ce qui nous
arrive. N’est-ce pas qu’il y a des situations où nous voyons que nos parents, nos
amis, nos conjoints, nos collègues, notre employeur, nos dirigeants, le climat en
sont pour quelque chose. Soit ! S’ils en sont pour quelque chose, de quoi êtes-vous
responsable sachant que vous êtes parent, ami, conjoint, collègue, employeur, que
vous faites l’environnement et faites partie de l’environnement? Vous avez compté
sur les autres ? Vous avez compté sur eux et ils ne sont pas arrivés, qui donc était-
là ? Vous ! Vous avez fait ce que vous devriez faire mais ils n’ont pas fait ce qu’ils
devraient faire ? Qui a pu faire ce qu’ils devraient faire ? Vous ! Maintenant qui a
choisi de les attendre alors qu’il pouvait avancer ? Vous ! Qui a choisi de les écouter
au lieu de choisir par lui ? Vous ! Qui a attendu que quelqu’un d’autre vienne lui
dire de se lever alors qu’il pouvait se lever par lui-même ? Vous ! Qui n’a pas voulu
écouté les conseils, qui a refusé de changer, l’environnement, les autres ou vous ?
C’est bien vous. Vous êtes au coeur de votre désastre ou de vos exploits. Deux
choses : vous le subissez ou vous l’attisez. Si vous pensez que vous ne faites rien de
tout cela, que faites-vous ?

Je me rappelle ce jour où je suis rentré des audiences les plus humiliantes de ma

vie pour une petite mauvaise décision que j’ai prise. Je me plaçai devant le miroir
de ma douche. Je me balayai le visage d’une goutte d’eau puis me réconfortai : « ça
va aller Hermann ». Quand je relevai la tête, je vis mon reflet dans le miroir. Il était
un peu moins gentil. C’est comme s’il me disait : « C’est à cause de toi que nous en
sommes-là. Pourquoi tu ne m’as pas écouté quand je te parlais au fond de nous ?
Pourquoi as-tu pris cet engagement ? Pourquoi t’es-tu lancé dans ce cycle infernal ?
Pourquoi ne te dis-tu pas la vérité ? ». J’avais honte et vraiment honte. Mon reflet
poursuivit : « Ce n’est pas une question de honte. C’est toi qui t’es causé tout ceci.
Relève-toi et prends de meilleures décisions autrement, tu vivras pire que ce que tu
as vécu les deux derniers jours ».

Il avait raison. Je me suis causé tout le mal. Déposez ce livre et allez devant le
miroir le plus proche de vous et demandez à votre reflet : « Qui nous a causé tout
ceci ? » et il vous répondra : « C’est toi qui nous as causé tout ceci ». Essayez devant
le miroir de votre douche à la maison. Essayez la prochaine fois que vous obtiendrez
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une mauvaise performance et voudrez blâmer une autre personne ou trouvez une
justification.

***
Vous êtes au coeur de votre désastre ou de vos exploits. Deux choses : vous le
subissez ou vous l’attisez. Si vous pensez que vous ne faites rien de tout cela,
que faites-vous ?
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NE REFUSEZ PAS DE VOIR LA RÉALITÉ EN FACE

Dans son livre « The Success Principles », Jack CANFIELD raconte l’histoire
d’un homme qui cherchait sa clé perdue sous un lampadaire. Un passant se
proposa de l’aider, compatissant à sa peine d’avoir perdu sa clé. Après
plusieurs heures de recherche, le passant lui demanda : « Vous êtes sûr
d’avoir perdu votre clé ici ? ». « Non, je ne l’ai pas perdue ici. Je l’ai perdue
dans ma chambre mais comme il y a plus de lumière ici, je préfère la
chercher ici ». Intéressant ! Nous préférons chercher en dehors de nous, ce
qui est en nous, c’est-à-dire la source de nos problèmes. Nous préférons
chercher les causes de nos problèmes en dehors de nous plutôt que les
chercher en nous. Et pourtant, tout se passe au-dedans de nous. Dans cet
instrument posé sur nos épaules : notre tête. Nous savons ce qu’il faut voir
et faire mais nous préférons voir et faire autre chose. Nous donnons des
ordres déroutants à notre corps. Mais quelle que soit ce que nous dirons ou
ferons, nos illusions sont dans notre tête, c’est là-bas que toutes nos
déroutes puisent leurs sources.

Lorsqu’un homme a en face de lui des opportunités, il peut décider de ne

voir que des blocages, conséquence, il ne sent pas le besoin d’agir et quand il
n’agit pas, tout devient blocage et il se dit qu’il avait raison. Et pourtant, le
blocage n’est que dans sa tête. Cette peur intérieure, cet échec passé, cette
dernière débâcle, la peur de perdre la face, les qu’en-dira-t-on et
l’attachement à un confort apparent, à une sécurité sans fondement, la
préférence du provisoire au détriment de l’amélioré et du définitif le poussent
à dire : « Je ne vois pas ce que je peux faire. C’est difficile. Je ne vois pas
comment c’est possible ». Lorsque nous allons demander à un pingre, nous
refusons dans notre tête avant même de l’entendre nous dire « NON ». « Ce
n’est pas la peine, il n’acceptera pas» ; « Vous perdrez votre temps pour rien,
il ne vous donnera même pas un copeck ». Et pourtant, il peut avoir changé
entretemps, certaines circonstances ou conditions auraient pu faire qu’il
accepte, une variation dans la manière dont on lui demande aurait pu tout
changer. L’argumentaire et tout le reste. Mais nous préférons placer cette
23

grande barrière qui obstrue toute pensée, toute émotion, de toute action et
toute habitude ouvrant au succès sa voie d’écoulement. « Mais ce n’est pas
facile à faire ! ». Justement. Quoi ? Si qui c’est possible. Du moins ce n’est
pas possible pour toi mais cela n’enlève rien à l’intrinsèque possibilité
universelle.

Un entrepreneur se plaignait de la récession auprès de son collègue évoluant

dans le même secteur : « les temps sont vraiment durs et ce gouvernement
ne fait rien ». A son collègue de lui répondre : « C’est quoi la récession ?
L’économie est en récession ? Mais moi je ne connais pas de récession. Je
n’ai jamais eu autant d’opportunités pour développer mes affaires que
maintenant ». Un ami partageait avec moi la provocation d’un maitre
motivateur ghanéen. « Il nous di¬sait », raconte-t-il, « Quand les gens s’en
sortent pendant que vous rêvassez, vous devez vous poser une question : «
Où suis-je quand les gens se font autant de l’argent ? ». Si vous ne faites
rien, vous n’aurez rien. N’accusez personne. Le problème, ce n’est pas que la
vie est difficile. C’est que vous vous la rendez chaque jour plus difficile en
refusant de voir la réalité en face, en n’y faisant rien, en ne devenant pas
plus responsable. Quand les gens me disent que cela ne marche pas, je leur
réponds : « C’est la preuve que vous refusez de voir la réalité en face ». En
général, ils répondent : « Quelle réalité ? ». Je leur réponds : « La réalité que
vous n’avez rien fait du moins que vous n’avez pas encore fait ce qu’il faut et
que vous êtes pressé d’échouer pour dire que ce n’est pas possible alors qu’il
reste tant de choses à faire ».

***
«Lorsque les autres s’en sortent pendant que vous n’y êtes pas, vous
devez vous poser une question : « Où suis-je quand les gens se font
autant de l’argent?»
***
24

8
DÉSARMEZ LE DIABLE

C’est impressionnant de rencontrer un connaisseur surtout lorsque vous
essayez de lui montrer la facette la plus précieuse d’une vérité, que cette
vérité soit légèrement contraire à ce qu’il croit ou ne s’adapte pas
immédiatement à ce qu’il vit, a vécu ou espère vivre. Il vous dira deux ou
trois choses : « C’est relatif » ou « Tout dépend », « C’est vrai, sauf que… » ou
encore « Oui. Mais… ». L’idée n’est pas de prendre tout concept ou vérité
comme de l’absolu. Mais il y a des réalités qui ne sont pas difficiles à
percevoir. Par exemple les résultats que vous obtenez et les résultats que les
autres obtiennent. Nous avons vite fait de penser que les moyens (secrets)
que les autres ont utilisés pour aboutir à leurs résultats ne nous sont pas
applicables à nous alors, lorsqu’on nous propose les meilleures idées pour
changer notre vie, nous disons : « oui, mais… ».

Vous pouvez imaginer combien ce mot : M.A.I.S vous vole chaque jour vos
opportunités de réussir. Même face aux choses qui sont évidentes, et qui
nécessitent qu’une petite action, M.A.I.S nous replonge dans l’argumentation
et malheureusement dans la pensée désarmante. Désarmez ce diable de
M.A.I.S, ce diable qui vous suggère de ne pas agir, de ne voir que des
impossibilités dans les difficultés et les difficultés dans les résultats déjà
obtenus comme si vous étiez condamné à réfléchir à chaque fois qu’il faut
agir jusqu’à finir par mourir. Ce livre vise essentiellement à vous sortir de là,
à désarmer ce diable en vous qui vous suggère à chaque fois des M.A.I.S.
Vous savez ce que vous avez à faire. Si on vous vend gratuitement un secret
pour réussir, testez-le avant d’échouer. De toutes les façons, ne le contestez
pas avant d’échouer à moins d’avoir un meilleur moyen. Si vous avez un
meilleur moyen, vous n’avez pas besoin de contester ce qu’on vous suggère.
Ne perdez pas votre temps à argumenter. Réussissez seulement et nous
verrons ce qui est vrai. De toutes les façons, les résultats diront toute la
vérité.
25

J’aime l’argumentation. J’ai fait une année de philosophie à l’Université.

J’aime les débats. Un jour, je tenais haut et fort un argument et un sage
nigérian me dit : « Hermann, pourquoi t’efforces-tu si tant à nous
convaincre, apporte-nous du résultat, tu gagneras un peu plus facilement
du temps ». Quand on prend l’usine pour le laboratoire ou l’amphithéâtre, on
discute alors qu’il faut agir. On refuse de passer au test et au résultat, en
effet parce qu’on a peur de confirmer qu’on avait tort et que quelqu’un
d’autre avait raison. Vous connaissez la phrase de l’homme d’action ? : «
Pourquoi discuter ? Essayons cette belle idée».

***
Si on vous vend gratuitement un secret pour réussir, testez-le avant
d’échouer.
***
26

9

DONNEZ UNE CHANCE À LA POSSIBILITÉ

Nous sommes trop pressés de dire à chaque fois que certaines choses sont
impossibles. Soit ! Il y a beaucoup de gens pour qui, obtenir un visa pour
aller en France ou en Europe est l’une des choses les plus impossibles au
monde alors ils préfèrent l’option de l’entrée clandestine ou la fabrication de
documents pour y entrer. Ces gens-là ne donnent aucune chance à ce qui
est possible pour eux. Il est épatant de voir que des gens travaillent à mériter
l’obtention d’un visa pendant que d’autres pensent que c’est impossible pour
eux. Ils ne donnent aucune chance à la possibilité. Ils ne voient que
l’impossibilité. Ils disent « Je ne vois pas comment je peux sortir de là ». On
ne comprend pas pourquoi, ils ne sortent jamais de là. Le paradoxe, c’est
qu’ils pensent que les choses qu’ils n’arrivent pas à faire sont impossibles.
Pour convaincre tout le monde de ce qu’il n’y a rien qu’on puisse y faire, ils
se résolvent à dire : « C’est impossible » et ils le chantent partout comme
pour convaincre le monde qu’ils ont fait tout ce qu’il faut. Ils sont
convaincus de ce que personne ne leur reprochera de n’avoir pas fait ce qui
est impossible. Bonne consolation ! Mais en réalité, ils essayent de faire
croire à tout le monde que POSSIBLE & IMPOSSI¬BLE ne peuvent pas
cohabiter.

A chaque fois que vous avez la conviction que c’est impossible, c’est que vous
attendez de voir comment c’est possible. Sachez que l’originalité consiste à
s’octroyer la possibilité, à se donner une chance, à admettre la possibilité et
à la réaliser plutôt que de l’attendre. Parce qu’une fois qu’une possibilité
devient évidente, c’est qu’un champion l’a déjà réalisée. Vous pouvez bien
être ce champion en étant le premier à admettre les possibilités et à les
réaliser.

***
Une fois qu’une possibilité devient évidente, c’est qu’un champion l’a
déjà réalisée. Vous pouvez bien être ce champion en étant le premier à
admettre les possibilités et à les réaliser.
***
27

10
DONNEZ-VOUS LA CHANCE DE RÉUSSIR

Vous ne réussirez pas si vous n’avez pas essayé. Si vous ne faites rien, si
vous ne commencez pas à l’admettre, vous ne saurez jamais si vous vous
trompez. C’est vrai que la peur d’admettre le nouveau, d’essayer de nouvelles
choses, de dire qu’une autre chose est possible n’est pas du tout sécurisante
encore mois rassurante. Mais ceux qui réussissent sont ceux qui domptent
leur peur. Ils bondissent sur leur peur et la dévorent goulument. En effet,
lorsque vous arrivez en face de la peur, c’est qu’elle n’existe plus. Aussi
longtemps qu’on ne l’a pas vue, aussi longtemps qu’on ne sait pas ce qui
nous fait peur, nous ne savons pas que c’est nous-mêmes qui nous privons
d’avancer.

Ce livre a pour objectif essentiel de vous aider à opérer les changements

nécessaires pour ne plus être victime de quoi que ce soit, ne plus laisser rien
ni personne vous voler vos chances de réussir.

Ma conviction est que vous avez le droit de réussir. Et personne n’a le droit
de vous enlever ce droit, même pas vous-même. Ce livre vous aidera à sauter
les verrous de vos blocages personnels, à vous libérer des chaines que vous
vous mettez et qui sont plus lourdes et dures que les chaines que les autres
tentent de vous mettre. Mon objectif est de vous inspirer à réaliser ce que
vous mériter d’être. Personne ne peut arrêter celui qui a décidé d’avancer. Si
vous décidez d’avancer, vous serez « inarrêtable » dans la voie royale de votre
transformation et de votre succès.

Donnez-vous la chance de réussir. Lancez-vous dans la préparation et

l’action. Agissez seulement. Comme le dit Brian Tracy : « Les plus grands
ennemis que nous avons à combattre sur le chemin menant au succès, ce
n’est ni le manque de capacité ou d’opportunité. C’est la peur de l’échec et
du rejet et les doutes qu’ils sèment dans notre esprit ». Ralph Waldo
Emerson y va encore plus fort : « Le meilleur moyen de dompter nos peurs,
28

c’est de faire les choses que nous avons peur de faire et la mort de la peur
est certaine ».

***
Ceux qui réussissent sont ceux qui domptent leur peur. Ils bondissent
sur leur peur et la dévorent goulument
***

29

11
UTILISEZ VOTRE IMAGINATION À PROFIT

Votre imagination existe pour que votre esprit réalise le meilleur de vous.
Utilisez-la à dessein. Pourquoi imaginer le pire alors que vous pouvez
imaginer le meilleur ? Pourquoi penser à ce qui ne va alors qu’il y autant de
choses qui vont bien ? Pourquoi penser abandonner alors que vous avez des
millions de chances de réussir ? Pourquoi penser que c’est impossible, alors
que cela ne nécessite qu’un petit changement de votre part ? Voyons : si
vous imaginez le pire, quel que soit ce que vous voudrez, même si vous le
voulez ardemment, il n’y a que le pire qui arrivera. Mon exhortation est que
vous passiez votre temps à imaginer le meilleur pour le réaliser quoi qu’il
arrive. Il n’y a que deux choses qui puissent arriver à un optimiste : qu’il
échoue pour y avoir cru ou qu’il réussisse pour y avoir cru. Aussi longtemps
que la deuxième possibilité existe (et elle existe constamment), ne laissez
jamais la première prendre le dessus. Le secret est le suivant : vouloir
réussir, penser à réussir, penser constamment à comment réussir et
travailler pour réussir.

Vous ne pouvez pas imaginer combien notre imagination est capable de nous
mettre au travail. Si vous pensez qu’un projet marchera, vous mettrez tout
en oeuvre pour qu’il marche. Si vous imaginez qu’il ne marchera pas, tous
les efforts que vous aurez pu faire ne seront plus utiles à vos yeux. Vous
abandonnez tout. Vous savez quoi, nos abandons n’enlèvent rien à la
possibilité de réussir. C’est pour cela que vous devriez travailler à bien
utiliser votre imagination. Imaginez que votre vie va changer et vous
commencerez à penser aux choses que vous deviez faire pour qu’elle change.
Et si vous faites les choses que vous deviez faire pour que votre vie change,
elle changera. C’est mon message, c’est ma conviction, c’est ce qui a marché
pour moi à plusieurs égards et ça marchera pour vous aussi. C’est simple !
Si vous changez, tout changera !

***
Nos abandons n’enlèvent rien à la possibilité de réussir
***
30

12
N’ACHETEZ PAS L’EXPÉRIENCE, MAIS LES
LEÇONS HISTORIQUES

Un groupe de négociateurs qui se préparaient à aller au sommet de

l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).On leur présenta un diplomate
expérimenté qui a participé à plus de 10 sommets et négociations de l’OMC.
Objectif: il devrait leur montrer les pièges à éviter. Indignation généralisée.
Un jeune expert en commerce international se leva et dit : «Ce monsieur a pu
tomber dans les pièges des accords ACP-UE et n’a pu rien faire face aux
subventions aux cotonculteurs américains et vous dites qu’il a fait partie des
missions commerciales dans plusieurs pays européens? Nous n’allons pas
négocier avec Faucard ni Pierre Falcon. Nous aurons affaires à des diplômés
de Harvard et Oxford et il y a bien de gens ici qui ont suivi les mêmes cours
de négociation qu’eux avec de meilleurs résultats. Permettez-nous d’aller
récupérer nos passeports au consulat, voilà quelque chose d’utile».

Comprenons-le! Il est encore très fougueux. Il n’a peut-être pas raison de

refuser le coup de main d’un vieux renard. Sauf qu’il veut garder son
bréviaire vierge et utiliser sa créativité sur place. Ce n’est forcément pas bien
choisi. Mais que met-on dans son bloc-notes lorsqu’on doit écouter des
conseils pour ne pas se faire piéger si ce n’est l’augmentation drastique de la
peur de se faire piéger? Celui qui ne sait pas ce qu’il faut craindre n’a peur
de rien. Il peut tomber dans des pièges. Mais le problème avec les pièges,
c’est que tout le monde vous dit qu’il existe mais personne ne vous dira où
ils sont. Il n’y a que vous seul qui le découvrez une fois sur le terrain.

Vous voulez atteindre des résultats meilleurs sachant que les conditions ont
changé, oubliez vos expériences. Il y a des leçons à suivre, mais les principes
sont plus efficaces quand il s’agit de s’inspirer du passé pour être efficace au
présent. Personne ne vous refusera vos expériences ni de vous référer au
passé, mais vous ne vous rendez aucun service si votre intelligence n’attend
que d’être actionnée pour vous produire des solutions dynamiques qui vous
ouvrent les voies du progrès. Refusez le statu quo aussi bien pour les
méthodes que les résultats. Ne vieillissez pas avant de finir d’apprendre, ne
cessez pas d’apprendre avant d’essayer de nouvelles choses pour dynamiser
et rajeunir votre intelligence.
31

***
Que met-on dans son bloc-notes lorsqu’on doit écouter des conseils
pour ne pas se faire piéger si ce n’est l’augmentation drastique de la
peur de se faire piéger? Celui qui ne sait pas ce qu’il faut craindre n’a
peur de rien
***
32

13
FAITES VOTRE EXPÉRIENCE

Un brillant jeune homme venait d’intégrer une vaillante équipe commerciale.

Sa capacité de persuasion est d’une des plus efficaces en vente. Découvrant
qu’il avait un potentiel énorme et son futur entre ses mains, son mentor
l’appela et lui dit : «Mon petit, je vois que tu fais de grands progrès. Un jour
tu me dépasseras et je serai encore plus fier de toi. Mais de grâce, si tu veux
aller très loin, divorce avec le mensonge et marie-toi avec la discipline et
l’intégrité. Je sais qu’il est difficile de dire la vérité mais il suffit d’accepter
perdre la face. A chaque fois que tu dois mentir, tu fais paresser ton
intelligence. Tu es assez intelligent pour trouver des solutions plus
définitives que le détour du mensonge mais tu perds souvent ton temps à
gaspiller ta créativité, préférant utiliser la facile option des petits mensonges
qui, c’est vrai et par expérience, permettent de se tirer d’affaires. Mais ce
n’est que provisoire ». Le mensonge marche. Par expérience c’est une bonne
méthode. Mais ce n’est que du provisoire. Il n’a pas de suite. Il rabougrit
l’intelligence. Quand vous voyez un homme dire que le mensonge aide
souvent, c’est qu’il l’a aidé dans plusieurs expériences. Mais ce qu’il ne sait
pas c’est qu’il tue sa créativité à chaque fois qu’il fait recours au mensonge.

Vous connaissez ces méthodes qui ont toujours marché par expérience, nous
n’aimons pas nous en séparer; ce n’est pas Microsoft qui a inventé le
«Copier-coller». Quand il s’agit pour l’être humain de choisir entre forcer
l’imagination pour actionner la créativité et rappeler les solutions du passé,
il préfère toujours laisser son imagination créatrice au repos. Il copie et colle
les secrets du passé. Nous avons toujours peur de nous lancer dans
l’inconnu, de réessayer une mauvaise expérience, de faire confiance à
nouveau pour nous ouvrir et nous élargir les voies de la coopération
créatrice plus mutuellement profitable. Pourquoi? A cause des mauvaises
expériences du passé. Parce que nous avons trop souvent vu les audacieux
échouer. Même lorsque de meilleures solutions et opportunités sont
disponibles, même lorsque l’efficace originalité nous tend la main, nous
33

préférons laisser notre intelligence au repos. C’est vrai que l’actionner à

nouveau est très douloureux. Qui ne préfèrerait pas avoir à traiter à
l’examen un exercice qu’il n’a déjà fait plutôt qu’un nouvel exercice faisant
appel à une méthode à découvrir qui n’a rien avoir avec le «Déjà vu»?

Alors qu’il s’apprêtait à affronter les vagues, un pécheur dit à son jeune
cousin débutant : «Je sais ce qui te fait peur avant que nous levions l’encre,
c’est ce que je t’ai dit au sujet de ma dernière aventure. N’est-ce pas ? Sauf
que je ne t’ai pas dit pourquoi je suis le seul survivant. J’étais enthousiaste
au moment où nous partions pour la mer. J’étais le moins expérimenté.
J’étais plutôt pressé de revenir raconter mon aventure et je l’ai réussi. J’étais
naïf, peu préparé mais je voulais revenir. Comme je te l’ai dit, je ne savais
que peu sur les méthodes de sauvetage. Quand le bateau chavirait et que
mes ainés semblaient être confrontés à l’inédit, j’étais obsédé par comment
retourner au village. Je me suis jeté à la mer. Je leur ai désobéi. Ils avaient
déjà vu des fougueux comme moi se faire dévorer en voulant nager d’aussi
loin des côtes. J’ai écouté des histoires pareilles mais ils en avaient vécues et
en savaient plus que moi. C’est fou ce que j’ai fait et je ne suis pas sûr que
cette méthode te convienne mais de toutes les façons, en tout état de cause,
tiens-toi à faire appel aussi bien à ton expérience qu’à ta créativité. On peut
y aller maintenant?». «Oui je m’attends à tout. Je ferai comme si je ne
connais rien», lui répondit son jeune cousin.

Pendant votre enfance et votre adolescence vous débordiez d’idées nouvelles

et inexpérimentées. Là où les ainés voyaient des solutions qui ont toujours
marché, des solutions déjà faites, vous voyiez quelque chose de plus porteur
et de plus dynamique mais c’était difficile pour vous de vous faire entendre.
Les quelques fois où vous avez essayé de désobéir aux conseils des ainés, ça
s’est mal passé et vous vous êtes résolu à penser qu’on ne change pas
l’équipe qui gagne. Seulement vous ne saviez pas que chaque nouvelle
expérience réussie est une désobéissance dissimulée aux méthodes utilisées
la dernière fois. Vos échecs et réussites vous ont rendu très expérimentés;
conséquence, vous avez commencé à reconduire les méthodes après avoir
tiré la le¬çon que les méthodes d’expériences sont les plus efficaces. Mais le
problème c’est qu’à chaque fois que vous faites une nouvelle expérience et
pensez que seules les méthodes du passé sont les plus efficaces, la leçon de
l’expérience passée est du coup automatiquement violée. Pourquoi? Parce
qu’elle dit que seules méthodes du passé marchent or vous aurez utilisé une
ancienne méthode face à une nouvelle expérience. Vous n’avez pas utilisé M1
en voyant E1, vous avez utilisé M1 en voyant E2.

Voyons! Les leçons sont bonnes et très utiles mais toute méthode peut
devenir déroutante et trompeuse surtout si elle vous vole votre créativité,
vous ferme les yeux et vous empêche de tirer de nouvelles leçons découlant
de sa nouvelle utilisation dans le même ou différent contexte, à une autre
époque. Écoutez les conseils de vos parents, laissez votre expérience vous
enseigner des leçons, respectez à chaque fois les principes immuables, mais
ne laissez rien de ceci vous empêcher d’utiliser de nouvelles méthodes, de
34

faire de nouvelles expériences. Restez à chaque fois ouvert pour tirer de

nouvelles leçons sinon, vous ne retiendrez que les leçons déjà connues qui
avec le temps deviennent désuètes, inadaptées et inefficaces. Agissez comme
si vous ne savez rien. Prenez le temps d’analyser les situations et les
opportunités; parfois l’ancienne méthode n’a pas besoin d’être adaptée ;
parfois, il faut l’adapter ; parfois, il faut la jeter. Trois situations, trois
utilisations possibles de l’ancienne méthode, de ce que vous savez. N’y a-t-il
pas un gaspillage sinon une myopie à n’en faire qu’une utilisation? La suivre
bêtement ?

***
Restez à chaque fois ouvert pour tirer de nouvelles leçons sinon vous
ne retiendrez que les leçons déjà connues qui avec le temps deviennent
désuètes, inadaptées et inefficaces.
***
35

14
NE LAISSEZ PAS LE PASSÉ VOUS VOLER VOTRE BEL
AVENIR

On imagine ce que vous avez pu vivre avant d’être là où vous êtes. Peut-être
que je n’en ai aucune idée. Dieu merci vous êtes entrain de lire ce livre. Rien
de ce qui s’est passé avant n’aura plus d’impact sur votre vie si vous lisez ce
livre jusqu’au bout. J’espère que vous allez le faire et que vous tirerez de
quoi donner un carton rouge à votre passé. Le passé. Il semble bien que
nous lui donnons souvent plus de pouvoir qu’il n’en a. La vérité est qu’il est
significatif dans ce que vous êtes devenu. Vous êtes certainement le produit
de votre passé. Mais j’ai une bonne nouvelle pour vous. L’influence de votre
passé peut prendre fin en ce moment précis où vous lisez cette phrase. Le
passé est très docile, il arrête automatiquement de nous impacter lorsque
nous nous disons : «Ce qui est passé est passé. Ce qui va arriver dépend de
ce qui se passe maintenant».

C’est merveilleux ! Vous allez vraiment mettre fin au mauvais cycle, ce cycle
infernal, l’accumulation presque irréversible de vos dettes, votre dépendance
à l’égard de vos parents vivants et ceux qui sont morts et ne sont plus là
pour vous aider? Vous allez vraiment vous libérer de votre dépendance à
l’égard de votre très chère mère? Vous allez vraiment vous libérer de cette
relation amoureusement désastreuse qui vous empêche de démarrer avec
sincérité une nouvelle, de nourrir et d’entretenir une nouvelle ? Vous allez
pouvoir arrêter de prendre du crédit, d’être dépendant de la drogue ? Vous
allez pouvoir dormir une fois sans somnifère, vous libérer de ce mensonge
qui vous empêche d’être vous-même? Vous allez enfin vous dire et nous
laisser voir que vous êtes faible pour bénéficier du soutien des solidaires qui
n’aident efficacement que les humbles? Bravo! C’est super! C’est courageux!
Alors, faites-le rapidement, c’est la meilleure nouvelle de l’année, non, la
toute meilleure nouvelle de votre vie.
36

Tenez! Le passé peut décider ce que vous aviez été et ce que vous êtes
devenu mais il n’a aucun pouvoir sur votre futur à moins que vous lui en
donniez. Si ce que vous êtes devenu est le fait de votre passé, ce que vous
allez devenir se décide à présent. Ce que vous serez ne dépend pas de ce
vous aviez été. Vous serez ce que vous allez décider maintenant. Vous restez
avoir droit à un brillant avenir peu importe ce qui s’est passé avant.

***
Vous restez avoir droit à un brillant avenir peu importe ce qui s’est
passé avant.

***
37

15
TUEZ VOTRE PASSÉ
Les grands historiens ne seront pas d’accord avec moi. Ceux qui lient le
niveau de développement actuel de l’Afrique à la Traite Négrière ne me
comprendront pas. Le débat n’est pas pour moi. Pour ce qui vous concerne
et ce qui me concerne, nous avons notre destin à prendre en main. Une vie à
transformer.

Il y a des décisions à prendre maintenant; il y a des comportements à

adopter pour y arriver et vous allez y arriver. Chez nous lorsqu’un médecin
interdit quoi que ce soit à un patient, ce dernier ne suit le conseil que
rarement. En général, quand son cas s’aggrave, lui et son entourage trouvent
une explication autre que la violation des prescriptions du médecin.
Justement parce que l’aggravation est lente. Par contre lorsque son
charlatan lui interdit la moindre chose, même s’il n’y aucune aggravation
possible de son état, il ne viole pas la prescription parce qu’il a plus peur
d’une mort aux raisons inavouées que d’une mort avérée.

Nous avons souvent de ces comportements qui nous conduisent

progressivement à la tombe et comme nous ne voyons pas immédiatement
l’aggravation, nous continuons jusqu’à ce que le résultat, ce nous sommes
devenus, ce que nos relations, notre situation financière, notre état de santé
sont devenus nous ouvrent les yeux. Voyons, à partir d’aujourd’hui, vous
devez vous prescrire des interdictions de charlatan comme si vous risquiez
une mort subite si vous les violiez. Il y a des pensées, des réactions, un état
d’esprit, votre supposée conception de la vie, vos retards, vos promesses non
tenues, votre négligence de votre corps, de sa santé, de la santé de votre âme
à corriger. N’attendez pas la prochaine crise pour vous plaindre à nouveau.
N’importe qui peut changer le cours de sa vie, se libérer de son passé et de
son passif. Il suffit de le décider. Décidez maintenant et ça commence!

***
N’importe qui peut changer le cours de sa vie, se libérer de son passé
et de son passif. Il suffit de le décider. Décidez maintenant et ça
commence!
***
38

16
NE VOUS ACCROCHEZ PAS À UNE
SCIENCE DÉSUÈTE
Il y a bien des sciences ont été rendues caduques, des gris-gris ou
puissances démystifiés. Cette caution magique du moins celle qu’on tenait
pour magique n’a pas marché pour une fois. Vous savez, au fond, elle était
caduque dès le premier jour. Vous essayez d’éduquer vos enfants de la même
manière que monsieur votre père a procédé. Votre frère, soeur ou cousin
ainé ont déjà utilisé la même méthode, vous voyez que le résultat s’annonce
piteux déjà avec votre ainé de trois ans et pourtant, vous ne prévoyez pas de
revoir la solution.

Il m’arrive de rencontrer des jeunes qui restent toujours aussi convaincus

que la seule manière pour eux de goutter aux millions, c’est d’entrer en
politique. Une question que je leur pose souvent: «Selon vous, pendant
combien de temps res¬te-t-on millionnaire lorsqu’on le devient après son
insertion dans la vie politique?». Ils savent bien que cette méthode est
désuète, qu’elle ne marche pas. Ils savent qu’on y laisse sa femme, sa foi ou
ses convictions. Ils ont vu des gens monter et dégringoler aussi bas dans
l’échelle sociale que comme s’ils ne l’ont jamais escaladée. Et pourtant, ils
sont très résignés. Disons qu’ils n’ont vraiment pas le choix. Du moins ils ne
savent pas qu’ils ont le choix.

Une question à vous si vous pensez que la politique vous aidera à vous faire
une place au soleil des millionnaires de votre pays : «Qu’est devenu le
dernier ministre ou conseiller qui est tombé en disgrâce auprès du chef de
votre état?». Il est devenu opposant, n’est-ce pas? Mauvaise nouvelle ! Il va
distribuer les quelques millions qui lui restent espérant que lui et ses
nouveaux supporters vont réussir à chasser ses anciens amis du pouvoir.
Vous savez bien que c’est vain. Il retournera consommer la soupe à laquelle
il a vomi. Est-ce cela le bonheur dont vous aviez rêvé quand vous étiez
encore ce joyeux et innocent adolescent? Pas du tout. Pourquoi allez-vous
vous en contenter?

J’ai une bonne nouvelle pour vous. Elle pourrait être tout aussi mauvaise,
enfin j’espère que non. Il existe 1000 méthodes alternatives à toutes celles
que vous utilisez actuellement surtout si elles ne marchent pas. Elles
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peuvent être moins compliquées ou plus douloureuses que celles que vous
avez utilisées jusque-là. Elles sont moins confortables mais procurent du
confort à la fin. Savez-vous pourquoi ils sont nombreux à se ruer sur les
méthodes faciles? Elles sont à douleurs lentes et anodines et donc
préférables aux méthodes chirurgicales comme mériter son salaire, épargner
pour investir, risquer son argent dans la création d’une entreprise, suivre
des formations pour améliorer son intelligence pratique et surtout financière,
apprendre à vendre et vendre pour améliorer ses revenus, renforcer son
leadership pour mériter le pouvoir et influencer et impacter efficacement sa
communauté ou son organisation.

Consultez la liste des 20 hommes les plus riches au monde, aucun n’est
politicien ni employé. Ils sont tous entrepreneurs ou héritiers
d’entrepreneurs. Sauf que vous avez raison, c’est difficile d’entreprendre.
Félicitez le prochain entrepreneur millionnaire que vous rencontrerez.
Achetez, adaptez et appliquez son secret. Pour vous donner un nouvel
espoir, il vous faut un renouveau dans la conscience, dans la pensée et dans
l’espérance et par dessus tout un renoncement à tout ce qui vous fait perdre
du temps. N’importe qui est capable de transformer sa vie à condition qu’il
accepte se renouveler pour devenir l’acteur de sa transformation.

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Il existe 1000 méthodes alternatives à toutes celles que vous utilisez
actuellement surtout si elles ne marchent pas. Elles peuvent être
moins compliquées ou plus douloureuses que celles que vous avez
utilisées jusque-là. Elles sont moins confortables mais procurent du
confort à la fin.

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17
CHANGEZ QUELQUE CHOSE ET VOUS
VERREZ
Le principe est simple. Pour réussir, il faut emprunter un chemin. Pour
savoir si cela marche ou non, ce n’est pas compliqué. Lorsque vous
empruntez un chemin, si vous le suivez tout droit sans vous arrêter, il faut
tout au moins savoir la distance parcourue et la distance restante à
parcourir. A supposer que vous n’empruntez pas un chemin sans repère,
vous devez voir des signes que vous êtes sur la bonne voie. Ce n’est pas
facile d’être optimiste, mais j’ose croire que vous aviez un plan au départ. Si
vous n’avez pas de plan au départ, la probabilité que votre marche soit
interminable est forte. Mais supposons que vous avez un plan, que vous
savez où vous allez ainsi que les différentes étapes. De grâce, si vous n’avez
pas l’impression d’être entrain de passer d’une étape à l’autre ou tout au
moins de finir une étape, il faudra changer d’attitude. Par exemple, si vous
avez évolué sans savoir si vous êtes sur la bonne voie, arrêtez-vous et
demandez des indications pour vous retrouver sur la bonne voie.

Vous avez certainement eu la chance de jouer ce fameux jeu à la paire de

ciseaux. On la joue lors des kermesses scolaires ou lors des journées
culturelles. Des cadeaux sont suspendus à un fil à quelques 30 mètres du
joueur. On lui bande les yeux et puis il se met à avancer lentement vers les
cadeaux. Autour de lui, il y a en général trois types de spectateurs. Les
indifférents ou légalistes, ceux qui veulent le distraire et ceux qui sont prêts
à l’aider à tricher si possible. De toutes les façons, une fois qu’il rate le coup,
on lui enlève la bande. En général quand il n’a pas réussi, il trouve toujours
quelques excuses. S’il veut reprendre, il lui faut s’acheter un nouveau ticket.
S’il a eu la possibilité de se faire aider, c’est qu’il est souvent confus face aux
orientations et désorientations des spectateurs. En plus, il ne lui est pas
donné de demander de l’aide.

La vie ressemble à peu près à ce même jeu. Vous devez marcher vers le
succès. Il y a des gens qui vous distrairont et il y en a qui sont prêts à vous
aider à tricher et d’autres qui attendent que vous saisissiez vos chances sans
tenter de vous influencer. En général, on n’aime pas les derniers. On
41

attribue son échec aux gens qui vous distraient et on regrette que n’avoir pas
accepté la main tendue de la triche. Sauf qu’il y a une différence par rapport
au jeu décrit plus haut. Vous n’avez pas les yeux bandés. Vous pouvez voir
si vous avancez ou non dans la droite ligne du but que vous poursuivez.
Vous pouvez utiliser votre intelligence et demander de l’aide à vos mentors
pour ajuster votre progression de manière à aboutir à la victoire recherchée.
Mais en général, nous faisons comme si nous sommes aveugles, que nous
avons les yeux bandés, comme si nous ne pouvons pas voir que ça ne
marche pas.

Votre réussite est là devant vous. Elle vous tend la main. Ajustez votre
démarche pour avancer. Prenez la bonne information, apprenez ce que vous
devez apprendre pour y arriver. La plupart du temps quand les gens n’y
arrivent pas et on leur montre la démarche à suivre et la formation à suivre,
ils trouvent cela très difficile. Combien sont-ils nombreux tous ceux qui
cherchent à parler et écrire couramment l’anglais ou toute autre langue
étrangère mais qui trouvent le processus d’apprentissage très compliqué? Ils
vont de centre linguistique en centre linguistique, cherchant la formule
magique pour parler et écrire l’anglais du jour au lendemain alors qu’il s’agit
pour eux de se réajuster en eux-mêmes pour être prêt à accueillir et distiller
l’anglais et couramment. Vous le savez : Ils refusent de changer, de
s’adapter. Le français et sa syntaxe les bloquent du moins ils veulent garder
les mêmes réflexes linguistiques. Ils auraient aimé qu’on les laisse prononcer
l’anglais comme si c’était le français et quand l’instructeur insiste, ils
trouvent tout ça compliqué et préfèrent abandonner. Vous savez pourquoi ils
n’y arriveront pas jusqu’à ce qu’ils changent? Ils refusent de s’adapter, de
changer de rythmique linguale, de tolérer une nouvelle syntaxe. Une
question : «Pourquoi selon vous, nous nous entêtons si tant malgré tout le
bien que le réajustement peut nous procurer?».

***
Vous n’avez pas les yeux bandés. Vous pouvez voir si vous avancez ou
non dans la droite ligne du but que vous poursuivez. Vous pouvez
utiliser votre intelligence et demander de l’aide à vos mentors pour
ajuster votre progression de manière à aboutir à la victoire
recherchée.
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18
VOUS SAVEZ CE QUE VOUS AVEZ À FAIRE
Alors que j’animais un séminaire pour une équipe de cadres dont la majorité
était d’anciens cadres de l’ex-compagnie AIR AFRIQUE, l’un des participants
s’approcha de moi et me dit : «M. CAKPO, vous voulez nous changer, c’est
cela?». Je lui répondis : «Non, je ne veux pas vous changer, vous devez
changer. Si vous ne changez pas vous traiteriez les mêmes plaintes des
mêmes clients au cours des mêmes réunions aux mêmes participants à la
même mentalité. Comme vous le voyez, si vous ne changez pas, vous ne
bougeriez pas d’un seul pas. Vous répéteriez juste la même question la
prochaine fois «Vous voulez nous changer, c’est cela?».

Selon vous, pourquoi des gens qui savent ce qu’ils doivent faire refusent de
le faire et s’attendent à ce qu’on le leur répète en formation? Ceux-là n’ont
pas besoin de formation. Ils ont besoin que leurs petites situations leur
tirent les oreilles. Et ça arrive très souvent heureusement. Nous avons
toujours les bonnes réponses. Vous savez ce que vous devez faire.

Alors qu’un gouvernement qui prônait le changement (Benin Huzu au Bénin

et SOPI au Sénégal), le Président fit appel à un consultant en organisation
pour l’aider à conduire les reformes, en tant que Ministre Conseiller. Le
consultant déclina l’offre. Son ami lui demanda : «Pourquoi as-tu décliné
l’offre alors que tu as de belles idées à leur proposer pour contribuer à
véritablement amorcer le développement de ce pays?». Le consultant lui
répondit : «Ces gens n’ont pas besoin de conseils. On conseille les gens qui
ne savent pas quoi faire. Ils ont autant de doctorats que nécessaire pour
faire savoir la bonne chose à faire mais ils ne feront pas ce qu’ils savent
qu’ils doivent faire. Je conseillerais bien des putschistes parce qu’il n’est pas
sûr que ces gens sachent comment conduire le changement. Sauf que j’ai
affaires à des diplômés de Paris V et de Columbia. Je préfère poursuivre avec
la recherche fondamentale. L’heure du vrai changement finira par sonner.
J’espère que les fruits de mes recherches ne seront pas trop désuets avant
que cela n’arrive».

Il semble que vous savez bien ce qu’il faut changer. Alors pourquoi vous ne
changez pas? Allez, respirez et répondez. Vous avez envie de déposer le livre?
Non, Non. S’il vous plait ne faites pas ça. Vous allez y apprendre à changer si
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tant est que vous avez du mal. Un sexagénaire arguait au cours d’un
séminaire sur la transformation personnelle : «Vous savez, moi je pars à la
retraite dans six (6) mois. Je ne peux pas vous promettre d’arrêter de
prendre ma bière quotidienne» Au formateur de lui répondre : «J’espère que
vous ne dépassez jamais votre bouteille, c’est-à-dire que vous ne prenez
jamais plus d’une bouteille? Parce que si vous prenez plus d’une bouteille
par jour, vous avez raté votre chance de devenir millionnaire en dollars».
Après lui avoir démontré comment 1 dollar par jour en bière pendant 66 ans
lui a volé l’opportunité d’avoir environ 1,4 million de dollars, le formateur
poursuivit : «Voici la raison pour laquelle vous devez suivre le processus de
changement que je vous décris, l’appliquer et arrêter de prendre une bière
par jour : si vous ne prenez plus de bière, votre petit fils vous demandera
pourquoi vous avez arrêté. Vous lui direz que votre bouteille quotidienne
vous a volé votre fortune et que vous avez arrêté pour lui donner l’exemple
afin que même pas un bonbon de trop ne lui vole sa fortune. De là, vous
n’aurez pas que changé, vous aurez impacté votre petit fils pour qu’il change
lui aussi dès maintenant. De grâce, changez et dès maintenant».

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Il semble que vous savez bien ce qu’il faut changer. Alors pourquoi
vous ne changez pas? Allez, respirez et répondez !
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IL FAUT CHANGER POUR ÊTRE PLUS
FORT QUE VOS PROBLÈMES
Je demandais à un ami de vieille date comment il pense que je devrais faire pour que nous
arrêtions nos taquineries d’adolescence qu’il ne supportait plus. ‘’Il va falloir que quelqu’un
d’entre nous ou que tous deux nous changions. Nous devons comprendre que les temps et
les âges ont changé et que nous n’aurons plus de temps pour les frustrations et les
exercices de réconciliation. Il aimait le jeu quand il le gagne et je l’adorais aussi quand j’ai le
contrôle. Mais la victime ne gagnait jamais et nous supportions de moins en moins nos
taquineries en face de nos copines. Familiarités déplacées à 26 ans ! Vous imaginez.

Le changement est plus difficile au sein des groupes. La question courante reste toujours
‘’Qui change qui ?’’. Lorsqu’un leader, acteur efficace du changement émerge, commence à
démontrer de sa capacité à être l’image du changement, il est plus facile pour les autres de
voir à quoi les résultats peuvent ressembler et quelle est la meilleure manière pour eux de
s’y essayer.

Mais qu’arrive-t-il lorsqu’un individu doit visiblement opérer un changement en lui et sur lui
pour produire des niveaux de résultats qui amélioreront ses résultats en finance, en
relation, en épanouissement personnel et familial ? Lui aussi attend une image. Il attend
que l’environnement change, qu’il fasse moins chaud ou moins froid, que ses collaborateurs
soient plus performants, que ses ennemis soient plus tolérants, que ses amis bénissent tout
ce qu’il fait de bien ou de mal. Il prie Dieu pour que la vie devienne plus facile. La vérité est
qu’elle ne deviendra pas plus facile. Comme le dit Jim Rohn, ‘’Vous ne pouvez pas souhaiter
que la vie soit plus facile. Vous avez à devenir meilleur et la vie sera plus confortable pour
vous’’.
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« Vous ne pouvez pas souhaiter que la vie soit plus facile. Vous avez à devenir
meilleur et la vie sera plus confortable pour vous »
***
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20
SI VOUS VIVEZ UNE CRISE, CHANGEZ
Si vous vivez une crise, une difficulté ou une tension actuellement, c’est que
le changement frappe à la porte de votre flexibilité. La crise c’est la preuve
que le changement essaie de s’opérer (Brian TRACY). Comme le dit si bien
Einstein, ‘’Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec le même mode
de pensée que nous avons utilisé lorsque nous les avons créés’’.

Vous avez des problèmes et des difficultés, posez-vous bien la question :

quelles sont les certitudes qui m’ont poussé à croire au moment où j’agissais
que je prenais les meilleures décisions ? Quelles sont les constances de la
manifestation des problèmes que j’ai eus ces derniers mois, ces dernières
années ? Je me rappelle lorsque j’ai changé successivement trois (3) fois de
copine avec une durée moyenne de trois (3) mois par copine parce que je me
disais que les filles sont chi….Je me suis agenouillé, pleurant et murmurant
: ‘’Mon Dieu aide-moi à trouver enfin, la femme de mes rêves, parce que je
viens de passer trois mois avec trois (3) différentes filles je pense qu’elles
sont de la pire espèce’’. Je respirai et je dis ‘’Parle Seigneur ton serviteur
écoute’’. J’ai eu ma réponse. De la première fille à la troisième il y avait une
seule constance : MOI avec mes égoïsmes, mes rancœurs, mes sournoiseries
et mes insensibilités. Je ne savais dire ni MERCI ni PARDON. Alors j’ai
décidé de changer. Résultat : j’ai pu faire 4 ans et 2 mois de relation
amoureuse et ai fini par me marier.

N’importe qui peut réaliser des niveaux de résultats extraordinaires en

opérant des petits changements dans sa vie. Lorsque vous voyez que vous
avez des crises constantes, elles peuvent être financières ou liées à
‘’l’urgentisme’’ qui n’est que la conséquence du manque d’anticipation et de
la mauvaise utilisation du temps. Ce qui est paradoxal c’est que ce sont les
mêmes personnes qui souffrent en général du manque de temps et d’argent
qui en font les pires utilisations alors qu’ils devraient être les premiers à en
prendre soin. Vous pouvez changer votre destin et mettre fin à vos problèmes
mais pas avant d’avoir changé.

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Si vous vivez une crise, une difficulté ou une tension actuellement,
c’est que le changement frappe à la porte de votre flexibilité.
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LE MIRACLE VIENDRA DE VOUS.
Une de mes copines me demandait : ‘’Comment faire lorsque l’autre vous
déteste et vous rend la vie dure ? Lorsque vous avez fait des efforts, ce devra
être son tour, non ?’’. Je lui ai répondu avec beaucoup d’ironie. ‘’Oui. Sauf
qu’en général, il se dit que c’est plutôt toi qui devrais faire des efforts.
Comprends une chose, il attend le miracle de toi. Que fait-on de quelqu’un
qui ne veut faire aucun effort alors que vous êtes prêt à le faire ? Que celui
qui en a la possibilité le fasse et à cœur joie. La seule personne que je vois
pour l’instant, c’est toi. Tu as fait des efforts mais pour l’instant le résultat
n’est pas satisfaisant. Le réactif est pour l’instant inefficace, augmente la
dose, couple-le avec un autre réactif ou change de température ou de
condition atmosphérique. Ajuste-toi jusqu’à ce que tu obtiennes les résultats
que tu désires. Change jusqu’à ce que tu obtiennes ce que tu désires. Merci
de me demander conseil et si mes conseils ne sont pas efficaces, change de
conseiller jusqu’à ce que tu obtiennes le résultat qui te contentera. En tout
cas si tu n’es toujours pas contente et que tu ne peux pour l’instant le
changer, si tu en as encore la force à moins de vouloir changer d’homme,
change toi-même’’.

Elle me répondit : ‘’Pour aller où ? Je ne suis pas prête à être divorcée avec
une fille de 5 ans à 30 ans‘’

Changez jusqu’à ce que vous obteniez les résultats auxquels vous tenez. Si
vous n’êtes pas content de vos résultats, il faudra changer vos réactions
jusqu’à ce que vous obteniez ce que vous voulez. Changez vos pensées,
changez vos valeurs, changez les membres de votre entourage. Dites NON
pour une fois. Passez de la complaisance à la fermeté. Passez de l’inaction à
l’apprentissage et à l’action. Passez de la réaction à l’anticipation. Passez de
l’improvisation à la préparation. Passez de l’ignorance à la cohérence. Passez
de la timidité à la réactivité. Sortez de votre zone de confort. Arrêtez de
tourner en rond et passez à l’expression parfaite de votre potentiel. Son
éclosion totale se trouve au bout de ce processus qu’on appelle le
changement perpétuel. On ne peut pas vouloir autre et agir même.
Changez. Réinventez-vous et renouvelez-vous aussi rapidement que votre
corps. Il est votre corps. Concurrencez-vous et BATTEZ tous vos records. Le
miracle auquel conduit le changement n’est pas dehors, il est en vous.
Réalisez-le.
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Dites NON pour une fois. Passez de la complaisance à la fermeté.
Passez de l’inaction à l’apprentissage et à l’action. Passez de la
réaction à l’anticipation. Passez de l’improvisation à la préparation.
Passez de l’ignorance à la cohérence. Passez de la timidité à la
réactivité. Sortez de votre zone de confort.
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TOUT CE QUE VOUS SUIVEZ, VOUS FAIT
Quelle est votre opinion de l’actualité politique de votre pays ? Essayez-vous
de vous faire votre opinion sur la base de ce que pense la personne la plus
importante dans votre vie ? Quand vous étiez un peu plus jeune ou peut-être
que vous le faites toujours, n’aviez-vous pas tendance à baser votre opinion
sur ce que la plupart des gens influents de votre entourage pensent ? Vous
devez avoir raison de faire ainsi ; certainement que le point de vue des autres
est ce qui vous a plus convaincu. Mais vérifions ceci. Avez-vous abandonné
votre point de vue parce que vous n’avez pas réussi à convaincre les autres
ou à vous convaincre de ce que vous pensiez? Avez-vous abandonné votre
point de vue parce que vous avez échoué dans votre conception, que votre
philosophie s’est révélée peu pragmatique ? Avez-vous abandonné votre
point de vue parce que vous n’avez pu obtenir l’adhésion des autres à votre
plan (objectif) ou orientation alors que les ressources existaient pour ceux
qui poursuivent un autre but ?

Il y a un adage qui voudrait qu’on se contente de ce qu’on a à défaut d’avoir

le mieux. C’est une excellente philosophie quand il s’agit d’être sage,
modeste et surtout renoncer à ses idéaux, de subir la vie plutôt que de
devenir un acteur de son émulation et de l’expression plénière de son
potentiel. Nous avons vite fait d’abandonner le meilleur parce que c’est plus
difficile, plus douloureux, plus risqué, plus coûteux. Nous nous contentons
alors de ce que nous avons trouvé alors que nous avons la possibilité de
trouver mieux. Une question : si un bien aimé (je parle de quelqu’un qui se
dit vous aimer plus que tout ou autre, ce qui peut être vrai), alors si un bien
aimé souhaite que vous restiez pour passer la nuit avec lui ou avec elle,
pensez-vous qu’il vous dira qu’il y a pire avec lui qu’ailleurs ? N’est-ce pas
qu’il tentera de vous convaincre que le pire risque de vous arrivez ou de lui
arrivez si vous partez ?

Sachez qui vous suivez car ce que nous suivons, ceux que nous suivons font
notre opinion, ils nous convainquent de leur opinion, réfléchissent à notre
place ; d’ailleurs, n’est-ce pas souvent plus facile de demander à son homme
ou femme de confiance, de réfléchir et de nous donner son point de vue pour
ensuite, faire tranquillement ce qu’il a dit de faire pour ne pas avoir à
réfléchir? Regardez ça de plus près ! Vous ne savez jamais l’idée que celui
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qui tente de vous influencer a derrière la tête, mais si vous le suivez, il y a

une chance, il vous fera. Si vous laissez quelqu’un vous faire penser que
votre employeur, votre banquier, votre fournisseur, votre partenaire vous
exploitent, dans un premier, il réussira à vous faire croire que vous êtes un
naïf. S’il ne vous convainc pas de ce que vous êtes naïf, il vous donnera une
nouvelle information pour que vous commenciez à vous poser des questions
? S’il ne réussit à pas vous faire douter, il vous montrera que c’est parce que
vous êtes bête que vous ne comprenez rien de tout ce qui ce passe ; il peut
avoir raison, dans l’un ou l’autre cas, il essaye de vous influencer. Il est
entrain de vous faire, d’une manière ou d’une autre. Que faites-vous de votre
opinion ?

Il existe des conservateurs qui vous diront que tout le monde ne peut pas se
faire une opinion. Que les enfants ne peuvent pas décider et qu’ils ont besoin
qu’on décide à leur place. Vous avez vu déjà expérimenter comment c’est
vain de convaincre un enfant d’accepter autre chose que son bonbon préféré
? Parfois, il se résignera, mais même en suçant ce que vous lui avez imposé,
il est capable de vous rappeler que ce n’est pas ce qu’il voulait. Même les
enfants savent se faire une opinion. Vous devriez vous faire votre opinion !
Car il n’y a rien qui libère le potentiel d’un homme ou d’une femme que la
capacité à se déterminer et à se gouverner lui-même.

***
Sachez qui vous suivez car ce que nous suivons, ceux que nous suivons
font notre opinion, ils nous convainquent de leur opinion, réfléchissent
à notre place
***
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23
SAVEZ-VOUS QUI VOUS INFLUENCE?
Avez-vous déjà eu l’opportunité de jeter un coup d’oeil sur le livre de Jacques
Attali ? Il parait bien que vous n’avez pas le contrôle de votre vie, qu’il y a
une manipulation encore. La publicité ne nous dit pas tout, c’est normal.
Votre médecin ne vous dirait pas tout ; même la culture d’entreprise dans
laquelle vous êtes imbibé dans votre emploi serait une manière de vous
influencer pour vous orienter vers ce qui permettra à votre employeur de
produire des niveaux extraordinaires de résultats. Il ne s’agit pas de créer
une sorte de psychose pour que désormais vous viviez avec la peur d’être
influencé, autrement ce serait une autre manière de vous influencer. Disons-
nous la vérité ; n’importe qui sera influencé de quelque manière et il y aura
toujours des gens pour tenter de vous influencer. Vous n’aurez pas besoin
d’avoir peur d’être influencé ni d’influencer, l’essentiel est que toute
influence contribue à vous aider à devenir le meilleur de vous-même, à
exprimer et à réaliser votre plein potentiel.

Sachez écouter les conseils, sachez les utiliser pour atteindre vos objectifs et
non les objectifs de ceux qui vous conseillent. En effet, il n’existe de bons ou
de mauvais conseils que ceux que vous utilisez pour réaliser le meilleur de
vous-même, pour rester vous-même et atteindre votre meilleur niveau
d’expressivité et de perspicacité. Mon objectif est que vous deveniez vous-
même, la meilleure version de vous-même et non ce que les autres veulent
que vous deveniez. Si vous pouvez choisir ce que vous voulez devenir, utiliser
les aides, les conseils, les opportunités, échapper aux menaces pour finir par
réaliser le meilleur de vous-même, personne ne fera mieux que vous. Mais de
grâce, ne laissez pas les autres faire de vous ce qu’ils veulent.

Un ami à moi venait d’accéder à un poste majeur dans son association de

professionnels. Pour s’assurer qu’il ne tombe pas dans les pièges du
système, il décida de rencontrer certains anciens présidents et anciens
membres. Alors qu’il venait de rencontrer l’un des anciens éperviers du
système, il me confia : « Il attire mon attention sur des choses importantes,
tu vois, il connaît bien le système ; parfois, il essaie de m’influencer…On
verra ».
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Laissez-moi vous poser cette question : « Savez-vous à partir de quand un

conseil commence à essayer de vous influencer ? ». Vous devez avoir la
réponse. Mais comprenez une chose : si vous ne savez pas ce que vous
voulez faire, si vous n’avez pas une vue initiale de comment vous allez le
faire, tout ce que vous êtes, tout ce que vous faites ne sera que le pur
produit de l’influence des autres. Sachez ce que vous voulez ! Ayez votre
propre point de vue, votre propre philosophie, ayez vos principes, vos
valeurs, restez ouvert pour profiter de la diversité de vue mais surtout et
d’abord pour réaliser le meilleur de vous.

***
Si vous ne savez pas ce que vous voulez faire, si vous n’avez pas une
vue initiale de comment vous allez le faire, tout ce que vous êtes, tout
ce que vous faites ne sera que le pur produit de l’influence des autres
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24
IL N’EST PAS SÛR QU’ILS AIENT LA
BONNE INFORMATION
Tenez, la plupart de ceux qui vous donnent des conseils, qui vous
encouragent ou vous découragent d’agir n’ont en général pas la bonne
information. Soit ce qu’ils disent dépend de ce qu’ils savent soit ils refusent
d’avoir la bonne information, de changer. Et parce qu’ils tiennent à vous
faire adhérer à leur philosophie et inconsciemment à vous amener à devenir
meilleur peut-être, mais juste le meilleur de ce qu’ils sont, ils vous donnent
de ces conseils pour entretenir la stabilité.

Vous connaissez le grand conseil que nos ainés nous ont toujours donné :
Ayez de grands diplômes, vous aurez un bon emploi. Combien sont devenus
heureux aujourd’hui? Ils essaient de prendre la vie du bon coté, c’est mieux
qu’être malheureux. J’ai pris un vol avec un médecin spécialiste, déception
quand j’ai appris que le salaire moyen d’un médecin est de 250.000 F CFA.

Au cours d’une de nos formations, alors que j’encourageais les participants à

prendre un peu plus de risque, à dépasser le niveau de résultat auquel ils
sont actuellement parce qu’ils en sont capables qu’ils le savent, une
participante n’hésita pas à me montrer son désaccord total. «Ma mère m’a
toujours dit que ce n’est pas sage d’être trop ambitieux dans la vie et vous
me demandez de prendre un peu plus de risque ? Ma mère me disait que si
vous n’êtes pas content de ce que vous êtes, vous finissez par devenir ce que
vous ne voulez pas».

«Votre mère doit avoir raison mais je ne pense pas que vous ayez raison.
Dites-moi : êtes-vous contente de la situation socioéconomique de votre mère
à qui j’exprime en passant tout mon respect ?». La participante répondit
«Non». «Alors si vous n’êtes pas contente de ce que votre mère est devenue,
vous aboutirez exactement au même résultat si vous ne vous assurez pas
que les seuls conseils que vous devez suivre sont ceux qui vous permettront
de réaliser et d’être meilleure que votre mère».

Le meilleur conseil que vous devez suivre devra être celui qu’un homme
accompli vous donne. Si vous avez besoin de vous assagir, les conseils d’un
sage vous aideront; si vous avez besoin d’être riche, écoutez les conseils des
riches. Si vous écoutez les pauvres, vous n’avez aucune chance de devenir
53

riche. Pour réaliser plus, il faut croire un peu plus, faire un peu plus et
surtout différemment si ce n’est complètement différemment. La plupart de
ceux qui essaient de vous décourager de réaliser le meilleur de vous n’ont
pas pour la plupart réussi au niveau auquel vous rêvez de réussir, si vous ne
rêvez que de battre leur record, c’est qu’ils ont réussi à vous faire croire que
vous ne pouvez pas réaliser mieux.

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Pour réaliser plus, il faut croire un peu plus, faire un peu plus et
surtout différemment si ce n’est complètement différemment
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25
ACTUALISEZ LA SAGESSE DU PASSÉ
Le jour où j’ai acheté ma première voiture, je suis allé voir mon Père et je lui
ai dit : «Papa, c’est fait!»

En effet, mon grand-père avait un grand vœu, c’est que son fils achètera la
moto qu’il n’a pu acheter et qu’au moins son petit-fils achètera une voiture si
son fils ne le faisait pas. Lorsque je venais de rentrer à l’université, je m’étais
donné 4ans pour m’acheter la voiture que mon grand-père n’a pas pu
acheter. Mes cousins se moquaient de moi; j’entendais des commentaires
tels que : « Tu ne sais même pas si tu auras un emploi et tu parles d’avoir
une voiture ». J’avais décidé de ne pas les écouter. Même mon père qui avait
réalisé la première partie de la prophétie de mon grand-père ne me croyait
pas. Un jour, il m’a dit ceci : « Tu arrives à faire ce dont tu rêves et je ne
peux te décourager mais tu sais combien coûte une voiture? Je ne peux te
dire combien de mois de salaires il faut pour acheter une voiture ». Je n’ai
écouté aucun de ces conseils et philosophies parce que je me concentrais
plus sur ce qui est possible que ce qui est difficile ou impossible. J’étais
obsédé par comment y arriver que par ce qui pourrait me bloquer. J’ai
réalisé le rêve de mon grand père en 6 ans au lieu de 4 ans comme je l’avais
prévu mais croyez-moi mon Père n’en revenait pas.

Vous n’aurez pas besoin de désobéir à vos parents et mentors pour réaliser
le meilleur de vous. Certainement qu’ils veulent votre bien. Ils pensent
comme vous que vous avez droit à un brillant avenir. Il n’est pas évident par
contre qu’ils sachent quel est le meilleur moyen pour y arriver à votre
époque. Ce qu’ils vous conseillent est de leur temps; assurez-vous qu’il est
d’actualité et vous permettra de réaliser le meilleur de vous. S’il a marché,
adaptez-le, changez quelque chose; changez-le complètement si vous avez
besoin de réaliser quelque chose de complètement différent. C’est de vous
qu’il s’agit, c’est vous qui avez de défis à relever, pas ceux qui attendent de
voir le sort qui vous est réservé, pas ceux qui ne croient pas que vous y
arriverez encore moins ceux qui font tout pour vous décourager. Faites face
à vos défis avec la sagesse du passé et l’espérance d’un avenir meilleur.

Ne laissez aucune impossibilité du passé forger votre philosophie du futur

car votre philosophie du futur doit être orientée vers les possibilités et axée
sur l’immensité de votre illimité potentiel. Brisez les barrières mentales et
55

sociologiques qui vous empêchent de réaliser le meilleur de vous et offrez-

vous sans permission l’avenir que vous méritez. Vous disposez d’un droit
d’accès à un avenir meilleur, ne laissez rien venir brouiller cette certitude.
Battez-vous pour vous avec l’aide des gens qui vous aiment, des gens qui
croient en vous, pour démontrer à ceux qui ne le veulent pas et qui n’y
croient pas la plus incontestable des possibilités : il est possible de jouir et
de rêver d’un avenir meilleur!

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Battez-vous pour vous avec l’aide des gens qui vous aiment, des gens
qui croient en vous, pour démontrer à ceux qui ne le veulent pas et qui
n’y croient pas la plus incontestable des possibilités : il est possible de
jouir et de rêver d’un avenir meilleur!
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26
VOUS AVEZ LA FORMULE, PAS EUX
Personne ne peut se rendre compte de ce qui vous marche mieux que vous-même. Vous êtes
la seule personne capable de savoir ce qui est bon pour vous. Faire ce qui est bon pour vous
nécessite que vous fassiez appel à votre motivation intérieure, cela nécessite que vous
allumiez cette flamme intérieure qui vous donne envie de vous lever sans que personne
d’autre ne vous le dise, sans que personne ne vous y oblige, et que lorsque vous êtes seul
face à vous, vous avez la possibilité de vous dire : je le fais pour moi. Vous ne pouvez
imaginer la puissance de la capacité à se dire : Je le fais pour moi. Faites-le pour vous.

Regardez combien de choses vous faites pour aider ou pour faire plaisir aux autres.
Regardez les sacrifices consentis, les ingratitudes que vous avez obtenues en récompense.
Est-ce que vous vous aidez ainsi? Est-ce que vous vous faites plaisir ainsi? Lorsque vous
faites le point vous vous rendez compte de ce que ce qui a plus émerveillé les gens, ce n’est
pas ce que vous avez fait pour leur faire plaisir mais la merveille que vous êtes devenu et qui
leur profite. C’est drôle, mais les gens sont plus fiers d’avoir une star comme parent ou ami
qu’ils ne sont jamais rassasiés par les millions de sacrifices de la personne qui se tue pour
eux chaque jour. Avez-vous fait la remarque nous sommes souvent plus attirés par celui ou
celle que nous aimons que nous ne le sommes par les gens qui prétendent nous aimer?
Avez-vous remarqué que nous nous tournons presque systématiquement vers les gens qui
nous aiment mais que nous n’aimons pas parce que nous ne savons plus qui aimer ou ne
savons qui nous aime?

On appelle cela du compromis. Vous savez la qualité N°1 du compromis? Il a la capacité

extraordinaire de nous voler notre succès, notre avenir. Savez-vous combien de gens seront
malheureux toute leur vie parce qu’ils ont opté pour un mariage, un emploi, un cursus, une
philosophie qui n’est que le résultat d’un compromis? Peut-être que vous en faites partie.
Réduisez l’effectif en sortant de là. Refusez le compromis autrement vous allez compromettre
votre avenir.

Il y a une nouvelle race de gens qui ont la philosophie du «Il vaut mieux être seul que mal
accompagné». Ce n’est forcément pas une philosophie complète, du moins pas exacte.
L’alternative du fait d’être mal accompagné n’est pas de rester seul. Il y a une différence
entre l’incapacité à vivre avec quelqu’un et l’impossibilité d’aimer et de vivre en harmonie
avec quelqu’un. Les gens y arrivent sans pour autant faire du compromis. Ils choisissent
d’aller puiser au fond d’eux-mêmes l’énergie qui permet d’attirer et de choisir la personne
qui leur convient et à qui ils conviennent. N’importe qui a réussi à un moment ou l’autre de
sa vie à le faire. Ça n’a peut-être duré qu’une semaine. La continuité a dû nécessiter un
sacrifice de ce qu’on appelle l’égo, une attitude qu’on appelle l’ouverture d’esprit et d’une
valeur qu’on appelle l’acceptation de l’autre qui sont essentiellement basées sur une
approche gagnant gagnant et non perdant gagnant ou gagnant perdant ou perdant perdant.
Et effectivement si vous refusez de renoncer à l’égoïsme, d’être ouvert pour accepter l’autre
dans sa différence, il ne vous restera justement que le compromis comme seule option
même lorsque vous savez ce qui pourrait bien marcher pour vous. Et c’est un vrai hold-up!
57

***
Vous ne pouvez imaginer la puissance de la capacité à se dire : Je le fais pour moi.
Faites-le pour vous.
***
58

27
VOUS AVEZ BIEN UNE VOLONTÉ
Quand vous étiez petit, votre mère vous aidait à vous réveiller le matin (peut-
être qu’elle continue ou quelqu’un d’autre le continue); mais une chose est
sure, en ce moment vous ne compreniez pas pourquoi elle vous forçait ou
qu’on vous forçait; et subitement à un autre jour, à une autre circonstance,
on vous a aidé à vous réveiller et vous avez presque remercié celui qui vous a
aidé alors que les autres fois, vous avez boudé. Qu’est-ce qui a changé selon
vous? Votre volonté est entrée en jeu. A quel moment avez-vous eu plus
d’assurance? Lorsque votre volonté est entrée en jeu?

Bravo! Ce qui veut dire vous avez pu savoir ce qui est bon pour vous.
Contrairement à ce que vous pensez peut-être, vous savez ce qui est bon
pour vous. N’oubliez pas de faire appel à votre volonté. Posez-vous la
question suivante : Qu’est-ce qui est bon pour moi? Qu’est-ce que je veux
pour moi? Quelle est ma conviction? Quelle est la meilleure option pour que
je puisse servir les autres et en tirer le meilleur profit possible? N’acceptez
pas les situations où vous perdez tout pour faire gagner les autres à moins
d’attendre une récompense plus grande. Donnez avec la conscience de
gagner. Choisissez avec la conscience de réussir et faire réussir les autres.
Assurez-vous de ce qu’il n’arrive aucune situation où vous acceptez de
laisser tomber vos convictions pour devenir ce que les autres veulent faire de
vous ou vous faire faire. Faites ce qui vous permettra d’être vous, le meilleur
de vous. Voici une raison pour ne pas faire ce que les autres font, disent et
pensent : vous devez être vous pas eux! Si vous voulez les devenir, faites
comme eux
.
Si vous voulez être vous, ne faites que ce qui correspond à vous dans ce que
les autres font, pensent et disent; mais surtout ce que vous pensez pouvoir
vous permettre d’être vous. Sachez dire «Ça c’est moi, c’est ce qu’il me faut,
ce qui me convient» quand c’est vous, quand c’est ce vous voulez penser.
Sachez vous dire : «Ça ce n’est pas moi, ce n’est pas bon pour moi». Dites-
vous : «Désormais je pense, dirai et ferai ce qui est bon pour moi».

***
Désormais je pense, dirai et ferai ce qui est bon pour moi
***
59

28
LES CONSEILLERS SONT DES CRÉATEURS
D’UN «VOUS» COMPROMETTANT
Si vous les laissez, ils sont capables de vous vous faire accepter et vivre leurs
philosophies. Au fond, il n’y a rien de mal à cela. On est toujours le produit
de certaines convictions, de certaines valeurs, d’un certain courant, d’une
certaine époque. Il y a ceux qui réussissent à influencer une époque. Il y a
ceux qui sont les victimes des valeurs qui s’imposent à une époque. Mais il y
a une chose, vous pouvez conserver vos principes, vos valeurs et vos projets
malgré la pesanteur sociale et les conseils de vos mentors et devanciers.
Vous n’avez pas besoin de les écarter. Écoutez-les. Sachez par contre que
vous ne serez obligé d’appliquer ce qu’ils vous conseillent que si cela ne vous
détourne pas de la réalisation de votre plein potentiel, de la manifestation de
votre volonté et la traduction de votre intime conviction.

Il y a une chose extraordinaire, lorsque quelqu’un vous donne un conseil, il a

plus une idée de ce qu’il ne souhaite pas que vous pensiez, fassiez et devenez
ou qu’il souhaite que vous pensiez, fassiez et devenez que vous n’en avez.
Lorsque vous l’écoutez (et ce n’est forcément pas mauvais) et le suivez, vous
pensez, faites et devenez ce qu’il voulait et presque exactement.

En vérité, cela ne pose aucun problème. Sauf qu’il a un plan et vous n’en
avez pas ou que vous ne savez pas qu’il a un plan. Vous pensez qu’il
contribue gentiment (ce qui est possible) à votre plan. N’a besoin réellement
de conseils que celui qui a des objectifs et un plan et qui se demande s’il lui
permettra d’atteindre ses objectifs. Celui-là a plus de chance d’utiliser les
conseils pour atteindre les objectifs qui lui tiennent à cœur. Par contre si
vous n’avez pas de plan, si vous n’avez pas de convictions, si vous n’avez pas
d’objectifs, si vous n’avez pas d’idéal, vous achèterez les idéaux des autres,
vous vous laissez convaincre les convictions des autres, vous exécutez les
plans des autres.

Il y a des gens qui préfèrent ne pas avoir à se casser la tête, ils cherchent
quelqu’un à suivre. C’est une excellente nouvelle parce que cela montre qu’il
faut des gens capables de montrer la voie aux autres. La question c’est
pourquoi vous ne seriez pas ou ne pourriez pas être de ceux qui montrent la
60

voie, qui partagent leurs convictions avec les autres? Pourquoi allez-vous
être juste un adhérent au lieu de faire adhérer, spectateur et non acteur?
Pourquoi pas vous?

Il y a beaucoup de gens qui abandonnent de plus en plus leurs convictions

religieuses et sociales de base pour embrasser ce qu’ils appellent l’intime
conviction mais au fond ils ne font que suivre une philosophie prônée par
d’autres personnes qui organisent les évènements et les circonstances pour
qu’ils ne pensent pas autre chose. Mon objectif n’est pas que vous quittiez
une adhésion pour une autre, que vous alliez là où vous avez plus de
réponses ou vous n’avez plus besoin de vous poser des questions. La
réalisation de soi nécessite de la remise en cause constante. Cela suppose
que vous questionniez vos certitudes pour les renforcer, que vous acceptiez
l’épreuve telle quelle et compreniez qu’elle peut vous rendre plus fort si vous
restez vous-même. La clé ce n’est pas de fuir les difficultés et les doutes pour
accourir aux certitudes. La clé c’est d’accepter les questions. Et il ne s’agit
pas d’une acceptation philosophique du genre : «Je n’ai pas de certitude
alors je continue de chercher». Il s’agit d’accepter sa vulnérabilité qui elle au
moins ne vous enlève pas votre droit de choisir, de ne pas adhérer bêtement
parce que vous n’avez pas une autre réponse mais parce que même si c’est
momentanée, vous avez choisi ce qui vous convient et non ce qui vous
conforte dans votre peut-être fausse conviction. Savez-vous pourquoi autant
de gens perdent la foi? Parce qu’ils pensent qu’il existe une situation
d’invulnérabilité, alors lorsque de nouvelles questions et circonstances
commencent à ébranler leurs certitudes les unes après les autres, ils se
disent qu’ils doivent avoir mal choisi.

Si ce sont les évènements et les circonstances ou conditions qui déterminent

vos choix, alors n’importe qui peut vous manipuler. Il n’aura pas besoin de
changer les évènements ou circonstances, il lui suffira de vous en faire une
présentation orientée vers les réactions qu’il attend de vous et il atteindra
ses objectifs. Trop facile non? Et pourtant nous sommes nombreux à tomber
dans ce piège. Nous prenons les tentations pour des épreuves, les doutes
pour un appel au renouvellement de nos valeurs et de vos convictions. Peu
de gens peuvent se tromper sur les valeurs du moins les valeurs et principes
universellement acceptables et acceptés. Ils sont trop évidents. Vous pouvez
choisir et agir en conséquence, par vous et pour vous.

***
Il y a beaucoup de gens qui abandonnent de plus en plus leurs
convictions religieuses et sociales de base pour embrasser ce qu’ils
appellent l’intime conviction mais au fond ils ne font que suivre une
philosophie prônée par d’autres personnes qui organisent les
évènements et les circonstances pour qu’ils ne pensent pas autre
chose.
***
61

29
TOUT COMPROMIS EST
COMPROMETTANT

Vous allez encore compromettre votre dignité en disant encore ce «OUI» qui vous vole tout ce
que vous êtes? Vous allez encore banaliser ce principe inaltérable qu’est l’intégrité parce que
l’environnement et les circonstances vous y obligent, parce que c’est ça que tout le monde
fait? Où est passée votre capacité à décider pour vous? Qui vous l’a volée? L’environnement?
La pression? La misère? La souffrance ou la honte? La peur d’être seul? De ne plus être de
la haute société? Et pourtant, l’environnement n’y est pour rien. Il est là tranquille avec ses
faiseurs, ses pratiques et ses succès, ses pesanteurs et ses valeurs. C’est vous qui l’avez
approché, qui avez voulu vous contenter de ses propositions, qui avez trouvé vos intérêts,
qui avez préféré ne pas la toucher mais de profiter des opportunités et facilités qu’il offre tel
quel.

Ce n’est pas difficile de faire autre chose. Vous vous êtes résigné à ne plus être vous? N’est-
ce pas? Laissez l’environnement tranquille. Vous êtes allé à son contact et comme vous
n’avez pas réussi à le transformer, il est entrain de vous transformer. Vous êtes d’ailleurs
plus tranquille comme cela. C’est un compromis pas si mauvais que ça. N’est-ce pas?

Vous ne savez-même pas qui contrôle l’environnement. Vous ne savez pas qu’en acceptant
ainsi de vous adapter à l’environnement, vous êtes entrain de renoncer à vos convictions.
Vous vous dites, l’environnement doit avoir raison, pas moi. Savez-vous pourquoi une
femme ou un homme laisserait son mari ou sa femme l’empêcher de poursuivre ses études,
prendre un emploi dans un autre pays, de prendre des responsabilités? Parce qu’il ou elle se
dit que l’autre doit avoir raison mais pas lui ou elle. Savez-vous pourquoi vous avez refusé
cette opportunité qui allait vous éloigner de l’homme ou la femme de votre vie, de ce cher
parent? Parce que vous savez que l’amour nécessite des sacrifices et vous avez raison. Sauf
que vous avez fait tout cela pour ne pas perdre cet amour, pour montrer peut-être que vous
les aimez non pour célébrer l’amour. C’est beaucoup plus de la démonstration d’amour que
de l’amour.

L’amour est incapable de faire périr si ce n’est pour le sauver avec et pour les autres.
L’amour se sent, l’amour se vit, l’amour se voit. Si vous partez malgré l’amour, les gens
savent le lire dans les embrassades de l’au-revoir, ils savent le voir sur votre visage. Ils
savent que ce que vous faites n’enlève rien à votre amour pour eux. Imaginez à combien de
choses pouvant profiter à nous et à nos biens aimés nous avons renoncé pour démontrer
l’amour. La douleur de vivre, de penser et d’agir par amour sans renoncer à son bonheur
final et intégral est la manifestation de l’amour véritable. Si vous aimez vos enfants, n’ayez
pas peur de les abandonner, ou si vous préférez, de les sevrer pour qu’ils se libèrent et se
réalisent par eux-mêmes. Combien de parents n’essayent de réaliser leurs enfants à leur
place au nom de l’amour et du devoir parental? Ils se disent : «Ce que j’ai vécu, mon enfant
62

ne le vivra pas». Sauf qu’en général, leurs enfants ne sont jamais un produit meilleur
qu’eux. Les seuls qui réussissent à se réaliser, ce sont ceux à qui on a donné la possibilité
d’être eux-mêmes. Heureusement, il y a des exceptions qui confirment la règle.

Mais combien de fils de présidents ont été meilleurs présidents que leurs pères si ce n’est en
renonçant radicalement au plan de leur père? Que les parents arrêtent de fabriquer la
médiocrité passive chez leurs enfants! Sinon, ils fabriqueront des hommes qui dépendront
des machines. Nous sommes déjà à cette époque malheureusement. Si vous dépendez d’une
chose, vous devez des choses. Si vous dépendez des parents facilitateurs et faciles, vous
serez les adhérents de la facilité. Savez-vous pourquoi les gens sont pressés d’être riches ou
ont peur d’être autre chose qu’être riche et font tout pour le devenir ou le rester? Parce que
le contraire leur enlève tout ce qui constitue leur certitude.

Un grand leader (apparent) perd tout parce que son mentor (père, mère, époux, conseiller de
l’ombre) n’est plus là. En fait, il n’a jamais été lui. Il y a deux choses ou une: lorsqu’on a
perdu ce qui vous a fait, soit on s’écroule ou soit on saisit la chance d’être soi-même.
Saisissez la chance d’être vous-même. Décidez comme si vous étiez prêt à tout perdre : vos
certitudes, vos appuis, vos amis, vos relations, votre patrimoine. Pour être quoi? Pour être
vous-même. Pourquoi? Parce que s’il y a une seule maison qui ne peut résister à un séisme,
elle n’a pas de base solide. S’il y a une seule amitié, un seul amour, un seul patrimoine qui
ne peut résister aux grandes épreuves, aux grandes décisions les plus graves, à aucun
retournement historiquement libérateur, il ou elle n’est encré dans aucune conviction qui
soit inébranlable. Les décisions les meilleures sont les plus difficiles.

***
Saisissez la chance d’être vous-même. Décidez comme si vous étiez prêt à tout perdre
: vos certitudes, vos appuis, vos amis, vos relations, votre patrimoine. Pour être quoi?
Pour être vous-même.
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63

30
PERSONNE N’EST CAPABLE DE VOUS
INFLUENCER AUTANT QUE VOUS
Quand vous devez décider pour vous, n’ayez pas peur de heurter les gens, vos exploits les
guériront de leurs blessures surtout que vous ne leur enlevez rien. Au contraire, ce sont eux
qui cherchent à vous enlever vos convictions en s’attendant à ce qui les contentera sur le
champ et pas toujours ce qui fera votre bien. Si vous pouvez rencontrer un seul homme qui
vous dise :» Fais ce qui est bien pour toi», celui-là vous responsabilise. Mais au moins celui-
là vous aime vraiment. Dites-lui alors : «Merci de me faire confiance, merci de me permettre
de saisir ma chance de réaliser le meilleur de moi». Beaucoup de parents, maris, épouses,
amis et leaders d’opinion finissent par devenir de bons conseils parfois après avoir tout
gâché, d’autres ne comprendront peut-être jamais avant leur mort qu’ils auraient pu ne pas
être là pour forcer la main à ceux qu’ils essayent d’influencer.

Mais savez-vous ce qui finit par faire changer d’avis aux parrains? La détermination des
filleuls à être le meilleur d’eux-mêmes, à choisir pour eux et par eux contre vents et marrés.
Les bourreaux de tout conflit de générations auraient pu ou ont dû être les victimes du
conflit pendant la génération précédente. Dans les deux cas, ils sont bourreaux et/ou
victimes juste par ignorance. Ils ne savent pas ou ils ont oublié que ce conflit a eu lieu ou a
failli naître parce qu’on voulait les empêcher d’être eux.

Laissez-vous être vous-même et laissez vos biens aimés et même vos protégés être eux-
mêmes. S’il y a une chose pour laquelle personne n’a besoin qu’on se substitue à lui, c’est
l’engagement. Quelle que soit la manière dont les gens seront engagés pour vous si vous
n’êtes pas engagé vous-même, leurs acharnements ne serviraient à rien. On peut mettre au
monde quelqu’un qui tient à vivre mais on ne peut maintenir en vie celui qui tient à mourir.
L’instinct de suicide est inassouvissable. Au fait il n’y a rien de plus suicidaire pour celui
qui développe l’instinct de suicide que le renoncement au suicide. Même les morts les plus
paisibles sont suicidaires : «Maintenant mon âme peut se reposer en paix». Quelle
paradoxale joie de mourir ! Et pourtant des gens pleureront juste après. Comme vous le
voyez, personne ne peut vous arracher votre volonté de vivre, d’agir, de vous épanouir, de
vous développer, de mourir, à moins que vous la lui offrez gratuitement. Alors il fera de vous
ce qu’il veut.

***
Quand vous devez décider pour vous, n’ayez pas peur de heurter les gens, vos
exploits les guériront de leurs blessures surtout que vous ne leur enlevez rien
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31
N’ATTENDEZ PAS QUE LE DANGER SOIT
PLUS ÉVIDENT
Nous sommes le produit de notre passé, vous êtes d’accord avec cela? Non?
Si vous êtes d’accord, c’est super. Si vous n’êtes pas d’accord, ce n’est pas
un problème, nous ne faisons pas de la philosophie, du moins c’est une
autre philosophie, l’essentiel est que vous ne vous volez pas votre avenir. Si
donc vous pensez que ce que vous êtes le produit de ce qui vous est arrivé
jusque-là ou plus responsablement exprimé , le produit de ce que vous avez
pensé, senti, fait et espéré jusque-là, vous venez de faire la découverte du
siècle : pour changer ou influencer qui vous allez devenir, vous n’avez qu’à
choisir de penser ce que vous devez penser, sentir ce que vous devez sentir,
faire ce que vous devez faire, croire et espérer ce que vous devez espérer pour
réaliser ce que vous devez devenir.

N’est-ce pas que c’est extraordinaire de savoir que vous pouvez déterminer ce
que vous allez devenir? Par exemple vous êtes devenu quelqu’un qui pense
que les gens sont mauvais parce que vous avez cru que les gens sont
mauvais, vous avez eu le sentiment qu’ils ne sont pas gentils, vous vous êtes
comporté en victime, et vous vous êtes laissé convaincre de ce qu’ils sont
mauvais. Mieux vous vous êtes comporté sur la base de la conviction qu’ils
sont mauvais, vous les avez traités de mauvais, ce qui est une mauvaise
manière d’agir. Ayant eu le sentiment d’avoir été mal traités, donc par vous,
ils ont mal interprété votre attitude et/ou mal réagi et vous avez confirmé
qu’ils sont mauvais.

Voilà comment nous créons des délictueux et des criminels sans le savoir.
Conséquence, nous sommes davantage victimes des délits et des crimes.
Nous créons notre monde, nous créons ce que nous sommes devenus. Nous
avons vite fait de tomber dans l’inconscience environnementale sans le
savoir. Comment savoir que la qualité de l’eau du robinet dépend de la
qualité du moteur de ma moto et de ma voiture et de la fumée qu’elles
dégagent? Si une certaine science ne montrait pas le lien entre les
changements climatiques et le comportement humain, aurions-nous jamais
su que nous pourrions bien être les acteurs de ce changement radical qui se
produit d’année en année ?

Encore une fois, chacun aura sa thèse et sa philosophie. Mais connaissez-

vous des gens qui ont une allergie précise dans certaine condition ou en
prenant certains aliments? En connaissez-vous qui continuent de prendre
65

les mêmes nourritures même si c’est de temps en temps malgré qu’ils savent
que cette allergie pourrait se produire? Ils disent «J’aurais dû ne pas encore
prendre cette maudite nourriture mais le fait est que je n’arrive pas à y
résister, c’est tellement doux et tentant». Connaissez-vous les gens dont
l’allergie ne se produit plus lorsqu’ils prennent la même nourriture? Que
disent-ils? Ils disent «Avant mon organisme ne supportait pas mais là ça ne
fait plus mal», comme si ce qu’ils devraient éviter c’est ce qui leur fait
dangereusement mal.

Voilà. Nous attendons que le danger soit dangereusement manifesté avant de

nous rendre compte que nous avons franchi la ligne rouge. On ne sait jamais
pourquoi un homme apparemment bien portant commence à faire des
chutes brutales pour finir par mourir d’une crise cardiaque. Vous savez tous
les traitements viennent en retard. N’attendez pas qu’il soit trop tard.
N’attendez pas d’avoir très mal. Réagissez vite. Prévenez ce que vous devez
prévenir.

***
Ils disent «Avant mon organisme ne supportait pas mais là ça ne fait
plus mal», comme si ce qu’ils devraient éviter c’est ce qui leur fait
dangereusement mal
***
66

32
VOUS ÊTES VOTRE RÉSULTAT
Un homme qui souffrait d’ulcère ne supportait plus de prendre du piment,
une épice dont il raffole. Quelqu’un lui a soufflé : «On guérit le mal par le
mal». Il a pris son courage à deux mains et s’est mis à prendre
abondamment du piment. Surpris et inquiet de ne plus faire de crise
d’ulcère, il prit rendez-vous avec son médecin qui lui rappela : «Les gens
sereins ne souffrent pas d’ulcère. Au fond les épices ne blessent pas pour
autant, elles brûlent les plaies engendrées par la nervosité ou une forte
sollicitation du cerveau pendant que le ventre est creux». «Qu’est-ce que cela
veut dire Docteur? Je suis donc moins nerveux?», interrogea-t-il.
«Certainement», reprit le médecin, «mais pas moins malade. Souffrez-vous de
constipation? Avez-vous du mal à aller aux selles? Je vous demande cela
parce que certaines épices fatiguent le foie et un foie fatigué peut faciliter la
lenteur de la digestion. Vous pourriez développer une hémorroïde. Avez-vous
des brûlures quand vous allez aux selles?». N’attendez pas la réponse. Cet
homme souffrait de constipation et avait des traces de sang dans ses selles
avec parfois des diarrhées aigues. Cet exemple ne démontre rien. Sauf que le
hasard n’existe pas.

Notre état de santé est un résultat, notre niveau de richesse est un résultat,
notre image est un résultat, notre confiance en nous est un résultat, la
qualité de nos relations est un résultat, le résultat de pensées, de réactions,
d’émotions, de choix, d’orientations, de convictions, de comportements. Tout
est un résultat et même notre environnement est un résultat. Beaucoup de
gens pensent qu’ils n’y arrivent pas du fait de l’environnement, or ce sont
des gens comme eux qui ont fait et qui font l’environnement et finissent par
en devenir victimes; ce qui veut dire qu’ils peuvent impacter autrement et
positivement leur environnement. Ils peuvent devenir des acteurs et non des
spectateurs, des faiseurs et non des victimes, des vendeurs d’espérance et
non des acheteurs d’illusion.

Si que vous avez le choix, vous l’avez eu et vous l’avez toujours. Je suis
d’accord : c’est difficile. Ce qui vous tente et vous retient est plus doux et
plus confortable que la douleur de la décision risquée. Vous le savez ça au
moins; c’est une excellente nouvelle. Vous le voulez bien. Vous voulez bien
67

laisser derrière vous le confort pourtant compromettant de cette relation, de

cette association et de cette position et de cette aberration dans laquelle vous
vous enfoncez et vous maintenez. Ce que vous essayez de vous faire croire,
c’est que vous n’avez pas le choix. Quoi? Vous avez bien le choix. Il est
difficile mais vous l’avez. La question c’est si vous préférez reprendre le
contrôle ou vous laissez contrôler, être victime ou mener le combat, être
acteur conscient ou spectateur passif! C’est la vraie question : allez-vous
définitivement laisser place au compromis pour être compromis à vie? Vous
avez le choix. Vous avez causé en acteur ou en spectateur, en bourreau ou
en victime passif tout ce qui vous est arrivé. Vous avez eu le choix à
plusieurs reprises. C’est simple : le jour où vous le comprenez, tout
changera. N’allez pas chercher l’ennemi ailleurs. L’usine de fabrication de
vos difficultés est bien implantée en vous. La preuve, vous doutez de ce qui
est écrit là alors que vous êtes seul face au livre.

***
N’allez pas chercher l’ennemi ailleurs. L’usine de fabrication de vos
difficultés est bien implantée en vous.
***
68

33
LES SPECTATEURS NE GAGNENT JAMAIS
RIEN
La vie est un spectacle et obéit à une loi simple que j’appelle LA LOI DU
SPECTACLE.

Elle dit que VOUS NE GAGNEZ QUE LORSQUE VOUS JOUEZ. La différence
entre ceux qui tirent leur épingle du jeu et ceux qui n’ont rien de satisfaisant
se situe essentiellement dans deux mots : ACTEUR OU SPECTATEUR.

Si vous êtes acteur vous gagnez, si vous êtes spectateur, il n’y aucune
chance que vous gagniez. Les supporters peuvent gagner quelques choses
dans un match, justement parce qu’ils jouent. On les appelle le 12è HOMME
en football. Mais le spectateur indifférent et observateur est venu regarder
un spectacle. S’il est beau, il tire du plaisir à l’observer ; s’il est vilain, il
rentre triste à la maison. Dans les deux cas, il rentre bredouille. Il ne gagne
rien. Pendant ce temps, les arbitres, les ramasseurs de balles, la presse
sportive, les promoteurs (ou organisateurs) du spectacle, les sponsors
gagnent quelque chose en plus : la notoriété, l’amélioration de leurs revenus,
la promotion dans leurs carrières et toutes autres sortes de primes. Mais les
spectateurs ne gagnent rien.

La même chose arrive lorsque vous passez plusieurs heures à regarder la

télévision juste par passion pour la télévision ; vous ne gagnez rien d’autre
que la soupe nourrissante pour votre passion. Une suggestion : ETEIGNEZ
VOTRE POSTE TELEVISEUR et ne la rallumez que pour regarder un
programme qui vous paie un peu plus que de la nourriture pour la passion.
La Copa America 2011 se déroule actuellement en Argentine. Un match est
en cours : Costa Rica – Mexique. Belle affiche. J’adore le foot mais je viens
d’éteindre mon poste téléviseur. J’ai quitté mon poste de spectateur pour me
mettre devant mon ordinateur et agir. Voilà. Vous avez le résultat devant vos
yeux. En ce moment où vous le lisez, si j’avais regardé ce match, je l’aurais
oublié…

Pourquoi allez-vous regarder les gens faire leur show alors que vous avez la
possibilité de faire votre show vous aussi et être regardé ? Dites-moi ce que
69

vous préférez être entre : « FAN » et « STAR ». Pour être la star, il faudra être
acteur. Si vous n’êtes pas acteur d’une situation, c’est sévère mais vous en
devenez automatiquement « VICTIME ». Voici une question qui peut changer
votre vie, lui donner de l’orientation et vous amènera à en faire un chef-
d’œuvre. A chaque fois que vous trouvez dans une situation, demandez-vous
: « Là, suis-je ACTEUR ou SPECTATEUR? ».

Devenez acteur, c’est la seule chance pour vous de rentabiliser votre

présence. N’y a-t-il pas une différence entre un spectateur et un supporter
d’un match ? Oui, le spectateur est juste un « regardeur » ; le supporter va
jusqu’à influencer le jeu. Quand le spectacle n’est pas bon, le supporter
incite à une meilleure prestation, le spectateur par contre s’énerve et se
laisse décevoir par le spectacle. Toutes les situations qui vous déçoivent sont
en général celles que vous ne pouvez influencer et pour toutes les situations
que vous ne pouvez influencer, vous en devenez victime.

***
Pourquoi allez-vous regarder les gens faire leur show alors que vous
avez la possibilité de faire votre show vous aussi et être regardé ?
***
70

34
CE QUE VOUS OBTENEZ EST À LA
MESURE DE VOTRE DEMANDE
La nature est neutre et elle donne à chacun ce qu’il a demandé. De toutes les
façons, il est impossible que celui qui ne souhaite pas être riche le devienne
parce qu’il aura justement les comportements qui l’empêcheront de devenir
riche. En général, celui qui veut être riche, travaille à utiliser judicieusement
son argent pendant qu’il travaille à en gagner davantage. Celui qui ne
souhaite pas devenir riche, n’y travaille pas, pis il gaspille le peu qu’il a et le
plus drôle, c’est que c’est lui qui a les plus gros soucis d’argent et se plaint
des riches et de la cherté de la vie. Le principe est tel que vous obtiendrez à
la mesure de ce que vous avez demandé. Si vous n’obtenez rien, c’est parce
que vous ne demandez rien. Si vous êtes pauvre, c’est parce que vous n’avez
pas choisi d’être riche. On n’obtient pas parce qu’on est dans le besoin. On
trouve ce qu’on a cherché. Ce ne sont pas ceux qui sont plus dans le besoin
qui obtiennent, ce sont ceux qui cherchent plus et sont prêts à fournir les
efforts nécessaires qui y arrivent. Choisissez d’avoir une vie meilleure, soyez
prêt à la réaliser et elle deviendra votre réalité.

Imaginez trois personnes invitées à encaisser une somme d’argent. La

première vient les bras ballants supposant qu’on lui remettra un chèque ;
mais on ne remet que des balles de 10.000 milles billets de 10.000 F CFA.
Elle ne peut les mettre dans sa poche ; la deuxième vient avec une mallette
et ne peut prendre qu’une petite partie de la somme disponible ; la troisième
personne par contre vient avec une remorque transportant un deux
containers de 40 pieds. Selon vous qui emportera plus d’argent sinon tout
l’argent ? La troisième personne n’est-ce pas ? Vous obtiendrez à la mesure
de ce que vous avez demandé et êtes prêt à recevoir.

J’ai fait une remarque très drôle. Lorsqu’on organise une fête publique (au
village par exemple), les gens qui reçoivent une plus grande quantité de
nourriture sont ceux qui viennent avec des bols ou des assiettes plus
grands. Soyez un peu plus ambitieux, c’est votre droit le plus légitime
possible. Tout ce qui est possible pour les autres est possible pour vous
aussi. Si vous pensez que ce n’est pas le cas, posez-vous les trois questions
suivantes :
71

• Pourquoi pas?
• Pourquoi seulement les autres?
• Pourquoi pas moi?

Vous avez votre partition à jouer, vous y avez droit aussi. Ne laissez pas les
autres prendre à votre place, ce qui attend d’être demandé et obtenu.

***
On n’obtient pas parce qu’on est dans le besoin. On trouve ce qu’on a
cherché. Ce ne sont pas ceux qui sont plus dans le besoin qui
obtiennent, ce sont ceux qui cherchent plus et sont prêts à fournir les
efforts nécessaires qui y arrivent.
***
72

35
ESPÉREZ LE MEILLEUR ET LE MEILLEUR
SE PRODUIRA
La loi de l’espérance stipule que si vous pensez que les choses se passeront
bien, si vous vous attendez au meilleur, vous aurez le meilleur. Si vous vous
attendez au pire, vous penserez au pire, vous parlerez du pire et vous agirez
de manière à ce que le pire arrive. Votre espérance est votre destination
(Brian TRACY).

Si vous pensez qu’un collaborateur ou un collègue est difficile ou cynique (il

peut ne pas l’être), vous commencez à penser à lui comme on pense à un
vrai cynique, vous aurez de lui des impressions qu’on a d’un cynique et vous
commencerez à le traiter comme un cynique ; s’il venait à réagir au
traitement de cynique que vous lui infligez, il y a de fortes chances que sa
réaction soit cynique. Au fond, c’est vous qui l’avez rendu cynique !

Le secret de la réussite consiste à penser, à dire, à faire ce que vous désirez

et non ce que vous ne désirez pas. Justement, nous avons beaucoup plus
tendance à nous concentrer sur les problèmes que nous ne voulons pas que
sur les solutions dont nous avons besoin. Espérez le meilleur de vos
collaborateurs, de vos enfants, de votre entourage et vous verrez que vos
pensées, vos images et vos actions vous conduiront à obtenir le meilleur de
vos collaborateurs, de vos enfants et de votre entourage.

***
La loi de l’espérance stipule que si vous pensez que les choses se
passeront bien, si vous vous attendez au meilleur, vous aurez le
meilleur
***
73

36
UTILISEZ LE VOCABULAIRE ET LES
PROVERBES DU SUCCÈS
J’ai grandi dans un environnement où on m’a toujours présenté mon
prochain comme l’ennemi à abattre si ce n’est le méchant à craindre. Ce
n’est pas mon père qui m’aura enseigné cette méfiance existentielle. Même
lorsque nous dansons, nous dansons sur des musiques qui célèbrent soit la
victoire sur ses ennemis et les sorciers ou rappellent qu’ils sont sur nos
chemins. Les proverbes nous ont toujours laissé entendre que l’ennemi est
en dehors de nous.

Le groupe musical qui aura marqué toutes les générations de mon pays
depuis les indépendances n’a chanté que la méchanceté de l’homme, le
triomphe sur l’ennemi ou les voisins, la consommation et jamais la
production. Même leur morceau qui aura le plus marché et qui soulève les
foules jusqu’aujourd’hui depuis sa sortie dans les années 60 est intitulé : «
L’homme est mauvais, méfie-toi ». Les conseils que donnent les parents et
surtout les mères à leurs enfants sont les suivants : « Ne t’associe à
personne », « Lorsqu’on n’est pas content de ce qu’on a, on finit par avoir ce
qu’on ne veut pas », « Pour vivre heureux, il faut vivre caché », « Tu n’y
pourras rien si tu es d’un destin de miséreux», « Derrière toute réussite
sociale, il y a un péché social », « Protège-toi, sinon ils vont t’éliminer », « Ça
ne marchera pas…qui tu as vu essayer et réussir un truc pareil par ici?», «
Ce n’est pas évident »…
Je suis sûr que mon pays n’est pas le seul dans lequel on entend ces
phrases. Mais je sais qu’ailleurs, ce tableau noir est souvent teinté de gris ou
d’un blanc dominant. J’aimerais entendre des phrases plus positives mais je
n’entends que des phrases de type : « Pour s’en sortir aujourd’hui, il faut
soumissionner aux marchés publics », « Nous, on connait le système », « On
n’a pas le choix », « Mon frère, comment tu vas faire ? C’est le système ».
Choquant. Plus choquant encore. J’étais un vendredi soir chez un haut
fonctionnaire. Dans son salon, deux techniciens s’affairaient pour lui monter
son nouveau décodeur de plus de 204 chaines de télévisions câblées. C’est
74

ahurissant. Je regardais à nouveau le décodeur. Ce n’est ni du Canal Plus

Horizon ni du DSTV. L’un des techniciens ghanéens prit la télécommande
pour sa démonstration : Canal +, Eurosport, Trace TV, LCI, TFI,
Supersport1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10, Skynews, Skysport, CNN, Euronews,
Planète…Toutes les chaines étaient disponibles. Toutes les chaines ont été
crackées. J’allais m’effondrer quand celui-là que j’admirais, cet éminent
professeur d’économie me répondit : « Mon frère, tous les ministres ont ça
chez eux ».

Voilà le vocabulaire auquel notre génération sera habituée. Du matin au

soir, des jeunes sont connectés à Internet, recherchent la prochaine
personne qu’ils escroqueront et ça leur marche et plus personne ne veut
aller chercher un emploi ou créer sa propre entreprise. Voilà le nouveau
vocabulaire de la nouvelle génération. La connexion Internet des réseaux
GSM , MTN et Moov est crackée et utilisée gratuitement. Et tout le monde
crie à la VICTOIRE. Voilà le vocabulaire. Je viens de diner avec une amie
sud-africaine au restaurant O’PEOTA de Kinshasa. « Comment se fait-il
qu’un (01) sud-africain sur 2 est séropositif ? », lui ai-je demandé. «
L’ignorance et le mauvais leadership. Comment penses-tu qu’un chômeur
d’un township comprenne que la fidélité est une manière de lutter contre le
VIH SIDA si son président a cinq (5) épouses et prétend qu’il ne peut
contracter le VIH SIDA parce qu’il prend une douche après ses rapports
sexuels ? ». Que pensez-vous que je pouvais répondre. Rien. Le mauvais
vocabulaire souille tout le reste des attitudes et aptitudes mais c’est une
bonne nouvelle pour ceux qui veulent aller à contre courant. Ils adoptent le
bon vocabulaire et la bonne conscience. Et ça leur marche. Rejoignez-les vite
!

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Le mauvais vocabulaire souille tout le reste des attitudes et aptitudes
mais c’est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent aller à contre
courant. Ils adoptent le bon vocabulaire et la bonne conscience.
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37
NE METTEZ PAS VOTRE POTENTIEL EN
JACHÈRE
Savez-vous qui est entrain de vous voler votre succès? Vous avez toutes les
réponses. Vos parents l’ont déjà fait? Vous seriez mal né, sur le mauvais sol,
au mauvais siècle, pendant la mauvaise décennie? C’est vrai que vous auriez
pu conserver vos chances de devenir Président des Etats Unis d’Amériques si
vous étiez dans ce pays ; du moins si vous pensez que c’est un couloir vers le
succès. Beaucoup de gens se déplacent pour des accouchements dans
certains pays où ils voudraient bien voir leurs enfants naître, c’est fascinant.
Qui donc est maudit? Ceux qui seraient nés sur un autre sol que ceux
ouvrant la voie vers le succès? Ceux qui ne seraient pas nés sur ces sols
auraient perdu toute chance de réussir? Où se trouve l’eldorado?

Les jeunes sénégalais, nigérians ou nigériens qui embrassent les dangers de

la mer sont convaincus que, c’est l’Europe ou les Etats-Unis d’Amériques. Ils
doivent avoir raison. Le problème n’est surtout pas de rêver d’aller en Europe
ou aux Etats-Unis. Même pas. Surtout qu’il y a bien d’européens qui
cherchent à se délocaliser en Afrique si elle offrait plus de conditions
d’investissement. Et là, je comprends pourquoi les jeunes africains veulent
partir. Le problème n’est pas dans là où les gens veulent aller mais ce qu’ils
font pendant qu’ils se préparent à y aller et surtout leur capacité à tirer le
meilleur des opportunités qui s’offriront à eux.

Quand vous regardez les jeunes sénégalais qui attendent le jour du grand
départ, on sent vraiment qu’ils sont convaincus que plus rien n’est possible
là où ils sont. Ils refusent toute autre opportunité qui leur est proposée. Ils
abandonnent tout leur sort à ce grand voyage. Ils attendent sans plus rien
faire, sans plus rien initier, fumant, buvant du thé, attendant que leurs
parents finissent de les aider à rassembler les fonds nécessaires. Il faut les
voir pour savoir que les gens peuvent bien se priver de leur bonheur parce
qu’ils l’espèrent ailleurs. Ils attendent de faire là-bas ce qu’ils peuvent faire
ici, finalement ils ne sont même pas prêts pour tirer profit des opportunités
de là-bas. Quand on leur explique que les vagues sont souvent mortelles et
fatales; ils répondent qu’ils sont prêts à tout pour aller en Espagne et en
Italie.
76

Comment peut-on être prêt à supporter les vagues les plus dangereuses
dans un bateau à ciel ouvert et accepter mettre son intelligence en jachère
pour transformer son environnement austère? En Europe, ils acceptent
balayer les rues, faire la vaisselle, être dockers, dormir sous les échangeurs,
squatter. Ils savent se battre quand ils finissent par arriver en Europe et se
rendent compte de ce qu’ils n’ont pas le choix oubliant que cela faisait
longtemps qu’ils n’avaient pas d’autres choix que de se battre à
Tambacounda et à Saint Louis, à Pikine et à Cambérène. Ils acceptent tout
abandonner, ils abandonnent leurs espoirs de réussir dans ce qu’ils
connaissent pour se lancer dans ce qu’ils ne connaissent pas. En Europe, ils
cherchent les moindres appuis dans les communautés d’expatriés; ici tout le
monde est à leur disposition pourtant ils abandonnent le grand potentiel de
développement de l’Afrique, qui pour eux est la terre maudite. Partez si votre
bonheur est ailleurs mais ne mettez pas votre génie en stand-by. Utilisez-le
là maintenant et vous réaliserez le miracle que vous êtes.

***
Partez si votre bonheur est ailleurs mais ne mettez pas votre génie en
stand-by. Utilisez-le là maintenant et vous réaliserez le miracle que
vous êtes.
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77

38
LE MEILLEUR N’EST PAS AILLEURS
Permettez-moi de revenir sur l’immigration clandestine. Je n’arrive toujours
pas à comprendre pourquoi les gens pensent qu’il est plus aisé de cueillir du
raisin dans une ferme espagnole mais trouvent cela humiliant d’aller cueillir
des mangues en Guinée Conakry, qu’ils préfèrent dormir à huit (8) dans du
10m2 et gagner 1000 euros plutôt que de planter leurs propres vergers de
mangues et d’oranges, de cultiver de la tomate et de la laitue à Saint-Louis.
Ils préfèrent la joie de tendre la main à la fin du mois au plaisir de
contempler leur verdoyante propriété d’arachides. C’est un peu difficile de
comprendre ce paradoxe, de voir comment les gens peuvent renoncer à tout
pour moins. Comment les gens peuvent-ils garer autant leur succès le
reportant à un autre endroit, à une autre époque alors qu’ils peuvent bien le
réaliser maintenant ? C’est un peu comme ces employés qui gardent leurs
idées géniales, leurs sacrifices, leurs engagements et leurs génies pour le
jour où ils créeront leur propre entreprise. Pendant ce temps, leurs idées
deviennent désuètes et se rouillent eux-mêmes chemin faisant.

Le meilleur n’est pas ailleurs. Le meilleur c’est vous ! Il est en vous. Ne le

reportez pas. Ne le cherchez pas ailleurs car il n’y a nulle part ailleurs ni rien
de meilleur dont vous jouirez durablement si vous ne devenez pas meilleur,
si vous ne vous améliorez pas.

Posez-vous bien la question. Etes-vous entrain d’attendre un meilleur

partenaire parce que vous avez été découragé par toutes vos relations qui
n’ont pu aller jusqu’au bout? Qu’avez-vous fait pour les améliorer? Qu’avez-
vous fait pour améliorer vos conditions de travail à votre dernier emploi ?
Vous avez attendu un meilleur emploi. Vous avez fini par avoir quelque
chose et les mêmes défis sont encore plus présents. Vous gagnez plus
d’argent mais vous avez plus de responsabilité, les honneurs et la
considération suivent mais votre vie est toujours aussi déséquilibrée? La
meilleure vie à laquelle vous aspiriez est devenue une réalité mais voilà elle a
un goût d’inachevé. Savez-vous pourquoi? Il y a un effort à faire que vous
refusez de faire? Il y a une nouvelle dimension à atteindre que vous refusez
d’ailleurs de chercher.
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Le meilleur n’est pas ailleurs. Le meilleur c’est vous ! Il est en vous. Ne
le reportez pas.
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39
VOTRE BONHEUR N’EST PAS A ECHANGER
CONTRE QUOI QUE CE SOIT
Pourquoi ne pouvez-vous pas avoir l’argent, une famille, de belles vacances,
une belle maison, la joie de vivre, le respect de votre dignité, de l’intelligence,
l’amour et la considération, une vie spirituelle nourrie et un engagement
communautaire au service des autres à la fois? Parce que vous pensez que
dans la vie on ne peut pas tout avoir à la fois?
D’où tenez-vous cette philosophie? La vie n’est pas un troc, elle n’est pas un
compromis. Elle a besoin de tout en même temps et maintenant. Si que vous
pouvez être riche, en bonne santé, sage, mature, engagé, gentil, disponible,
équilibré spirituellement, intelligent, prévoyant, amical à la fois, maintenant
et tout de suite, la vie vous couronnera de bonheur. Elle est généreuse
envers qui lui offre tout. Elle peut faire gagner tout le monde en tout. Prenez
votre partie au lieu de procéder à des substitutions. Décidez de ne pas
échanger votre engagement spirituel contre une carrière brillante. Obtenez
les deux à la fois.

Décidez de ne pas échanger votre bonté contre les milliards et les honneurs.
Obtenez les deux à la fois. N’utilisez pas le temps de la prière et de la
nourriture spirituelle pour une course contre les échéances. Décidez de ne
pas renoncer à votre santé pour le plaisir de se gaver de toutes les saveurs et
de toutes les sensualités. N’utilisez pas le temps que vous devriez utiliser
pour faire des exercices physiques pour saupoudrer votre âme et votre corps
de toxicité dont l’alcool et la drogue, le sexe et la médisance. Les jeux
d’échanges ne sont pas des jeux équitables mais l’équilibre des valeurs
assure un bonheur plus intense auquel vous ne devez renoncer pour rien.

N’abandonnez rien pour rien. Soyez prêt à payer les prix mais ne renoncez à
rien qui assurera votre bonheur. L’équilibre spirituel, la santé du corps et de
l’âme, une vie sociale engagée, des relations harmonieuses et nourries, de la
sagesse et de l’intelligence, de l’argent et le bonheur de servir, de la
disponibilité, un mariage, une famille, des enfants, un patrimoine, des
vacances. Ce n’est pas l’un après l’autre. Vous avez droit à tout à la fois,
maintenant. Ne vous privez pas. Travaillez-y et vous verrez.
80

Battez-vous pour et vous verrez. Vous serez probablement un bon chanteur

si vous passez votre temps à n’écouter rien que de la musique sauf que vous
allez bientôt manquer de quoi acheter de nouveaux disques. Vous grandirez
et aurez une bonne forme physique probablement si vous passez votre temps
à manger tout et n’importe comment sauf que vous aurez prochainement un
surpoids et quelques petits ennuis de santé à gérer. Vous allez gagner
beaucoup d’argent, des honneurs, de la responsabilité certainement si vous
travaillez à votre emploi tout le temps et mieux que quiconque ; sauf que
bientôt vous allez avoir besoin d’amour et d’affection et vous sentirez seul si
vous n’investissez pas dans une relation amoureuse ou une famille quelle
que soit sa nature.

Beaucoup de gens pensent que le reste viendra automatiquement s’ils ont

une partie. Oui c’est vrai que vous pourrez vous offrir les meilleurs soins et
traitements si vous avez de l’argent mais est-ce pour cela que vous allez tout
faire pour tomber malade? On demanda à un prélat ce qu’il pensait du port
du préservatif. Il répondit : «La question n’est pas pour autant de savoir s’il
faut en utiliser ou non. C’est une question d’équilibre comportemental et si
vous voulez, sexuel. Maintenant, dites-moi : est-ce parce qu’on porte un
casque ou la ceinture de sécurité qu’il faut violer le code de la route?».
Recherchez l’équilibre.

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Les jeux d’échanges ne sont pas des jeux équitables mais l’équilibre
des valeurs assure un bonheur plus intense auquel vous ne devez
renoncer pour rien. N’abandonnez rien pour rien. Soyez prêt à payer
les prix mais ne renoncez à rien qui assurera votre bonheur.
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40
JUSTE DE PETITS EFFORTS
Il y a beaucoup de gens qui pensent que leur sort pourrait être scellé d’un
seul coup. Oui, c’est possible mais tout dépend de l’instant où ils tentent
quelque chose pour corriger le tir. Même les poisons tuent à petits coups
quoique trop rapides et peu espacés parfois. Mais c’est toujours séquencé. Il
suffit d’amener l’antidote assez tôt et une nouvelle vie peut être sauvée. La
question, c’est de savoir si vous êtes prêt à appliquer l’antidote de votre
renaissance dans tous les domaines où vous avez des performances mitigées
sinon désastreuses. Il n’est jamais trop tard pour bien faire surtout quand
on a encore le temps de faire quelque chose.

Vous pouvez faire quelque chose maintenant pour avoir un nouvel espoir,
croire que vous pouvez briller et impacter la vie des gens. Vous n’allez pas
que subir, vous pouvez agir et tout changer. Vous n’aurez pas besoin de
devenir un nouveau génie. Vous l’êtes déjà. Il y a juste des choses que vous
avez refusé de faire ou ne pensiez que vous pouviez faire que vous devez
commencer à faire et ça commence. Il y a juste un peu plus d’efforts à faire,
un effort pour rétablir l’équilibre. Peut-être que vous dormez trop
actuellement, que vous passez la majeure partie de votre temps sur une
seule activité qui finalement ne rapporte rien. Ne mettez pas vos œufs dans
un seul panier. Si vous ne faites que consommer, il faudra penser à
produire. N’importe qui peut décider de changer sa vie et y arriver. C’est
aussi simple que commencer à se lever 15 minutes plus tôt que d’habitude
pour ne plus avoir chaque matin 10 minutes de retard, de partir de la
maison 10 minutes plus tôt, de considérer la durée du trajet le jour des
grands embouteillages comme la durée normale. Aucune chance d’être en
retard dans ces conditions. Mais cela ne nécessite que de petits efforts, faire
en 10 minutes ce qu’on faisait en 15 minutes pour gagner 5 minutes et ne
plus être en retard. Rien que de petites choses. Combien de gens les font
avant de conclure qu’il leur est impossible d’arriver à l’heure vu tout ce qu’ils
ont à faire le matin, alors qu’ils peuvent déléguer. Connaissez-vous de hauts
cadres qui disent carrément qu’ils ne peuvent pas venir avant 8h, 9h ou 10h
? Ils tolèrent 10 heures de retard sur leur journée. (de 0h à 10h). Ils ne
savent peut-être pas que la journée commence à 0h.
82

Ils ne gouteront plus sinon jamais au bonheur de remporter chaque matin

de petites victoires sur le temps. Vous ne pouvez pas imaginer. Ce qu’on
gagne à chaque fois en étant le premier à arriver, ce n’est pas la tranquillité
ou encore la simple sérénité mais un contrôle et une maitrise de soi qui
commencent à vous faire penser que rien ne vous est impossible. Parce qu’il
n’y a pas de meilleures batailles de référence qui vous mettront en confiance
que celles qui conduisent à réussir à avoir de l’avance sur le temps! Avoir le
baccalauréat jeune, avoir son premier enfant en étant jeune, devenir
milliardaire en étant jeune, être prêt avant l’heure ou la date d’échéance,
finir avant l’heure, arriver avant l’heure du rendez-vous. Des petits efforts
sur de petites batailles pour des petites victoires qui s’accumuleront pour
vous conduire à la grandeur.

Des gens ont décidé de ne rien faire de tout cela. Ils banalisent même ce que
vous lisez. Peut-être encore une fois vous avez envie de déposer ce livre.
Encore une fois, ça va être de plus en plus douloureux. Si vous voulez juste
un début de confort, il n’y a de problème. Déposez-le. Si vous désirez
ardemment donner de la valeur à votre vie, lisez-le jusqu’au bout et surtout
décidez de faire de petits efforts encore et encore et ce dès maintenant. Juste
de petits efforts et vous verrez. Ça change tout. Ne vous arrêtez pas à
quelques pas et venir dire que ça n’a pas marché. Ça marche.

***
Vous n’allez pas que subir, vous pouvez agir et tout changer. Vous
n’aurez pas besoin de devenir un nouveau génie. Vous l’êtes déjà.
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41
DEVENIR RICHE APRÈS 60 ANS DE
PAUVRETÉ
Un fonctionnaire du service public avait besoin de 7 millions pour lancer une
entreprise après sa retraite. Bonne nouvelle, il a décidé de lister les moyens
nécessaires à la réalisation de son rêve. Alors qu’il était à 10 ans de sa
retraite, il s’est mis à chercher du financement. Il se rendit à un salon sur
l’entrepreneuriat où nous exposions. Il cherchait des moyens de mobiliser du
financement. «Vous avez la possibilité de devenir millionnaire après 60 ans
de quasi pauvreté» lui avais-je dit, expliqué. «Oui c’est pour cela que je veux
lancer ma propre entreprise», confirma-t-il.

«Oui, c’est ça. Sauf que vous n’aurez pas besoin de créer votre entreprise
avant d’y arriver. Vous avez tout ce qu’il faut pour y arriver»;

«Alors là, il faudra me dire comment», dit-il un peu perplexe.»

« Oui je vais vous le dire. Pensez-vous que vous pouvez économiser 70.000
francs par mois pendant 10 mois chaque année bien que votre salaire ne
vous suffise même pas actuellement? Vous épargnerez tous les mois sauf en
Septembre (Rentrée oblige) et en Décembre ou au cours du mois avant la
Tabaski (Fête oblige)».

«Oui je peux voir, je viens de finir de payer des traites mensuelles de 85.000
par mois. Pas facile».

«Super! J’ai une bonne nouvelle pour vous. Contrairement à la dernière fois
où vous avez renoncé à 85.000 par mois pour vous retrouver sans sous à la
fin, cette fois-ci vous allez mobiliser 3,5 millions en 5 ans et 7 millions en 10
ans. La dernière fois où vous avez eu autant de millions à votre disposition,
ce n’était pas à vous. Pour une fois ce sera le cas. Voyons : 70.000 x 10 mois
x 10 ans = 7.000.000, n’est-ce pas? Vous pouvez mobiliser 7 millions en 10
ans. Vous avez pensé que c’est impossible d’avoir des millions à vous qui ne
soient pas un prêt mais c’est bien possible sauf qu’il faudra se mettre au
travail et supprimer 2334 de dépenses de trop chaque jour pour avoir
7.000.000 de trop au bout de dix ans si on ne tient pas compte de l’inflation
84

et du taux d’intérêt. Pour ce faire, ce sera une bière de moins, une seconde
tasse de café ou de thé de moins, un détour de moins, des lampes
économiques à la place des grandes consommatrices d’énergie que vous avez
actuellement. Juste de petits efforts. Juste un effort par jour.

La décision de réussir est difficile mais le refus d’échouer est très motivant.
N’importe qui peut changer sa vie à n’importe quel âge juste à partir de ce
qu’il a maintenant. Vous aussi vous le pouvez. Juste de petits efforts, un
petit effort en plus. Faites un dernier effort à chaque fois, un dernier
placement. Vous pouvez perdre si vous investissez mais vous ne pouvez rien
gagner si vous n’investissez rien.

***
La décision de réussir est difficile mais le refus d’échouer est très
motivant.
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42
IL FAUDRA TRAVAILLER UN PEU PLUS
Savez-vous combien de fois les gens abandonnent avant d’avoir fait ce qu’il faut faire?
Presque à tous les coups. Choisissez de ne pas abandonner. Choisissez de faire chaque jour
quelque chose pour aller de l’avant. Allez à votre rythme. Accélérez votre rythme. Apprenez
jusqu’à ce que vous réussissiez. Investissez-vous jusqu’à ce que vous obteniez ce que vous
recherchez. Aimez jusqu’à ce que vous obteniez l’amour. Si vous aimez un peu, vous aurez
droit à un peu d’amour.

La plupart de ceux qui chantent que l’amour ne vaut pas la peine n’ont jamais rien donné à
l’amour. Ces gens-là pour la plupart du temps préfèrent donner leurs cœurs à ceux qui les
aiment qu’à ceux qu’ils aiment ou à défaut ils préfèrent rester seuls. Savez-vous pourquoi?
Parce qu’ils ne sont pas prêts à payer le prix de l’amour qui parfois peut être douloureux et
amer. Si on doit regarder les déceptions, on n’investirait plus dans l’amour sauf que ce sont
les refus d’investissement mutuel ou l’ego qui causent les déceptions. Aha !

Avoir perdu une ou plusieurs fois n’est pas la raison pour ne plus s’investir. La seule chose
qui puisse amener à ne plus s’investir, c’est le choix de ne plus gagner. Si vous ne voulez
plus gagner, ne jouez plus. Il est compréhensible que parce que vous voulez ne plus perdre,
vous refusiez de vous investir. Mais la seule chose qui puisse arriver si vous ne jouez plus,
c’est que vous ne gagnerez plus. Et vous avez décidé d’arrêter d’aimer. Vous avez
subitement décidé de ne pas faire ce dernier effort.

Vous avez refusé de ne plus être bête, de ne plus être humilié. Vous refusez de subir cette
nouvelle douleur. Sauf que la vraie science (l’éclairage) vient après l’ignorance, l’obstination
après l’humiliation et le confort après la douleur. Tout le reste n’est que confort partiel.
Qu’avez- vous donné? A votre amour, à votre bien-être, à votre santé, à vos relations, à votre
fortune, à votre famille, à vos yeux, à votre âme, à votre esprit ? Qu’avez-vous donné au
monde pour l’améliorer, le changer et le transformer pour qu’il soit plus vivable? Si vous
n’obtenez rien, qu’avez-vous donné?

Et vous avez abandonné? Et vous voulez abandonner? Et vous ne voulez plus rien donner?
Cette relation qui s’empire entre vous et cette personne qui vous est chère va être foutue en
l’air et vous ne voulez plus faire aucun petit effort, vous attendez l’effort de l’autre? Vous
n’aurez rien. Parce que la vie bonifie ceux qui s’investissent un peu plus.

***
La vie bonifie ceux qui s’investissent un peu plus
***
86

43
IL FALLAIT COMMENCER UN PEU PLUS TÔT
C’EST-À-DIRE MAINTENANT ET RÉSOLUMENT

Deux hommes se battaient pour maintenir leur forme. Le premier avait 35

ans, le second 41. Selon vous, lequel souffrait plus de surpoids? Le premier
en effet. Il demanda au second : «Je fais plus d’effort que toi mais, tu as plus
de résultat que moi, comment tu fais?». «Tu sais?», lui répondit le second :
«J’ai commencé à soigner ma forme il y a bientôt 20 ans juste en faisant de
petits efforts. Je n’ai jamais eu besoin de faire de gros efforts pour avoir ma
forme actuelle sauf que je ne renonce jamais à faire ce petit effort chaque
jour. On dirait que tu vas déjà abandonner alors que tu as démarré, il y a
moins de 20 mois. Parfois, la solution n’est pas dans la profondeur ou la
consistance mais surtout dans la persévérance. Si tu peux être un peu plus
persévérant, si tu peux faire un peu plus d’effort maintenant, tu seras en
meilleure force dans 10 ans et n’auras plus besoin peut-être de faire autant
d’effort que tu en fais. C’est un investissement qui se rentabilise dans la
durée». Il a raison du moins vu les résultats.

Ceux qui mettent un et veulent avoir deux tout de suite ne savent pas qu’ils
peuvent bien en arriver à être récompensés en millions s’ils en mettent un
chaque jour. Nous sautons des jours de discipline et espérons avoir un
résultat qui tienne ses promesses alors que nous n’avons pas tenu nos
promesses envers nous-mêmes. Combien de résolutions n’avons-nous pas
prises? Combien de fois n’avons-nous pas violé nos propres résolutions?
C’est difficile, c’est cela? Et pourtant, il suffit que le plus vulnérable de nos
interlocuteurs ne tienne pas ses promesses et nous nous ruons sur lui pour
le déshonorer.

Nous avons vite fait de faire le point de nos investissements et voir ce que
nous gagnons ou perdons. C’est bien. Sauf que nous n’aimons pas regarder
et considérer le reste des efforts à faire pour y arriver. L’écart négatif en
effort est le chiffre le plus frustrant. Il y a des gens qui rabougrissent la
destination pour se donner l’expression d’y être, festoyant alors qu’ils
prennent un ver d’eau pour l’océan. Incapable de faire passer leur niveau de
revenu au milliard, ils se cachent parmi les sous-millionnaires pour être
mieux perçus en tant que millionnaires. Incapables de diriger une équipe de
gens talentueux aux égos forts, ils s’entourent de titulaires de Brevet de
87

Collège pour avoir plus d’importance. Lorsqu’ils arrivent à 5 sur une échelle
de 10, ils ramènent l’échelle à 5 pour se dire qu’ils y sont. Ils négocient avec
les lois, les valeurs et les principes. Sauf que ces choses obéissent sans état
d’âme à la loi de l’investissement : vous pourriez perdre si vous investissez,
mais vous ne gagnerez pas si vous n’investissez pas.

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Je n’ai jamais eu besoin de faire de gros efforts pour avoir ma forme
actuelle sauf que je ne renonce jamais à faire ce petit effort chaque
jour
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44
DIE HARD
J’allais intituler ceci : « Ce n’est pas fini ». Je viens de me mettre devant mon
ordinaire dans la chambre 249 du Grand Hôtel de Kinshasa (Ex-
Intercontinental). Il y a encore 1h15, j’étais à l’Eglise Catholique Sacré-Coeur
de Gombé. Nous sommes dimanche. Au moment où j’entrais, un feuillet m’a
été remis. Le message principal de ce 15è dimanche du temps ordinaire
tournait autour de la parabole du semeur. Toutes les graines ne jailliront
pas en de belles plantes, ni ne donneront de fleurs ni de fruits. Mais il y a
certaines qui finiront par donner. L’Évangile du jour est de Saint Jean (Jean
13, 4-23). Beau texte pour ceux qui sont impatients de voir les premiers
résultats de leurs efforts et qui ont envie d’abandonner. Au moment où
l’éloquent curé entama son homélie, il évoqua la tragédie de cet énième crash
d’avion dans le¬quel l’évêque de Kissangani est décédé le vendredi 8 juillet
2011 avec plusieurs dizaines d’autres personnes. Quand les cercueils
volants vous embarquent sous une pluie battante, autant faire son requiem
à bord. C’est bien triste. Malgré la douleur qui planait sur l’assemblée, le
curé décida de lancer son homélie. Il était tellement si profond que je
reconsidérai le feuillet qui m’a été remis. Au verso était inscrit un résumé du
message du jour : « Ayez confiance ! Malgré les obstacles, le Royaume germe.
Peu à peu comme une graine. Un jour, une surprenante moisson fera oublier
la semence perdue. La prodigalité d’un Dieu qui n’a pas craint de semer en
tous terrains portera enfin son fruit ». Waouh ! Je fais de très gros efforts ces
derniers jours pour porter mes résultats et mon équilibre financiers à la
sérénité et j’avoue que bien que je fasse des exploits, j’ai comme l’impression
que la pression financière que je subis alors que j’ai pris des engagements
intenables semble prendre le dessus. Mais écouter ce message me donne
encore plus de tonus et m’inspire à retourner au travail, multiplier les
terrains de semence sachant qu’il y a un qui ferra germer de beaux et
d’abondants fruits. Je n’abandonnerai pas. Je ne m’arrêterai pas. J’irai
jusqu’au bout et puis je n’ai pas dit mon dernier mot.

J’apprécie particulièrement les fins de film chinois (Kung Fu). Le nez du

héros saigne. Son visage couvert de boursouflures et de rougeurs laissent
penser qu’il n’a plus rien « d’un fils d’homme ». Il est assommé et le « chef
des bandits » pense l’avoir achevé par le dernier coup. Et subitement, il se
relève…difficilement. Mais il se relève. Redresse son coup ! Claque ses doigts,
enchaine une série de Katas…et invite le « Chef des bandits » à revenir au
89

combat. Quand nous étions petits, en ce moment précis du film, nous

acclamions et les plus fans disaient « Je vous avais dit que ce n’était pas fini
». Chaque jour, dans certaines situations, le « chef des bandits », les
difficultés, vous donne un coup fatal, vous tombez assommé, jetez un coup
d’oeil sur sa démonstration de fierté mais refusez de reprendre le combat.
Vous fermez les yeux pour feindre la mort. Et vous renoncez au combat en
douceur mais au fond, vous mourrez en douceur, face à ce challenge. Mon
invite est la suivante : Mourrez fort, mourrez en héros, faites un dernier
effort pour que nous acclamions en vous voyant : « Je vous avais dit que ce
n’était pas fini ».

Quand arriveront ces moments où les évènements semblent avoir pris le

dessus, soyez comme un caoutchouc. Reprenez votre forme malgré la
lourdeur des coups de marteau et ré¬pétez-vous : « Ce n’est pas fini ».
Ensuite démontrez que ce n’est pas fini.

***
« Je vous avais dit que ce n’était pas fini ».
***
90

45
DÉCIDEZ DE VIVRE
Vous connaissez la poignante et également émouvante histoire de Philippe
CROIZON. Ce vaillant homme qui après avoir perdu tous ses membres, a
traversé la manche en nageant à l’aide de prothèses. Le jour où je l’ai
entendu raconter son histoire sur France 2, j’ai eu exactement le même
sentiment de gaspillage de mon potentiel que celui que j’avais eu quand j’ai
écouté pour la première fois le CD : « Le mémorandum de Dieu » de Og
Madino inspiré de son livre : « Le grand miracle du monde ». A la question de
l’animateur de savoir quelles sensations il a eu après avoir réalisé cet exploit,
il a dit : « Je n’aurais jamais réussi si j’avais tous mes membres ». Mais ce
n’est pas la partie la plus intéressante du film. Il affirmera plus tard que s’il
a réussi cet exploit, c’est parce qu’il avait décidé de vivre. Décider de vivre. Il
donnera ce titre au livre dans lequel il raconte son histoire : « J’ai décidé de
vivre ». Légendaire.

Quand on a perdu la maison qu’on voulait offrir à ses deux bien aimés
enfants et à sa chère et tendre épouse. Quand vous qui aimez bouger et faire
les choses par vous-même et devrez rester alité pendant 16 ans pour vous
voir servir et qu’après réveil et rétablissement, vous voyez que vous n’avez
plus vos membres. Quand une fois que vous devenez conscient, votre épouse
vous dit qu’elle vous quitte. On a plutôt envie de mettre fin à ses jours.
Philippe CROIZON a subi tout ceci et pis encore et à un moment donné, il a
voulu se suicider mais il a décidé de vivre pour définitivement rentrer dans
l’histoire avec cet exploit.

Quand on écoute une histoire pareille et je pense que vous devez acheter le
livre de Philippe CROIZON, voyant les petits challenges qu’on a en face
comparés à ceux auxquels cet homme a dû faire face, je pense qu’on se
donne pour devoir d’aller de l’avant, de faire plus, de continuer à travailler.
C’est le sentiment que j’ai eu. Vous devriez l’avoir vous aussi si vous pensez
que tout est fini et attendez que la mort vienne vous chercher. De grâce, tuez
votre instinct de mort. Réveillez-vous. Ne subissez plus. Décidez de vivre.
Décidez de bouger de là et partez pour réaliser votre plus grand potentiel.
Décidez de vivre.

***
De grâce, tuez votre instinct de mort. Réveillez-vous. Ne subissez plus.
Décidez de vivre. Décidez de bouger de là et partez pour réaliser votre
plus grand potentiel. Décidez de vivre.
91

***

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N’ABANDONNEZ PAS TROP VITE
Il est drôle de savoir que la plupart des gens qui disent que certaines choses sont
impossibles sont ceux qui ne les ont même pas essayées. Faites-vous partie des gens qui
pensent que certaines choses sont impossibles ? Les avez-vous essayées ? Combien de fois
les avez-vous essayées ? A qui avez-vous demandé de l’aide ? Quelle information avez-vous
utilisée ? Etes-vous sûr d’avoir procédé de la bonne manière ? Si vous ne faites rien, vous
n’obtiendrez rien. Lorsque vous vous trouvez dans une situation compliquée, suggère Jim
Rohn, posez-vous les questions suivantes : que faire ? Que lire, Qui peut m’aider ?

Ne dites pas que c’est impossible alors que vous n’avez rien fait, alors que vous ne savez
même pas ce qu’il faut faire et ce que vous devriez avoir fait si tant est que vous avez essayé
quelque chose. Un jour je discutais avec un chef d’atelier d’une imprimerie quand un de ses
contremaîtres arriva pour lui montrer un Bon à Tirer. « J’ai essayé mais c’est ce que ça a
donné », s’était exprimé le contremaître. « Qu’as-tu essayé de bon pour aboutir à ce résultat
? Dans quel manuel l’as-tu lu et de quelle expérience réussie t’es-tu inspiré ? ». J’avoue qu’il
est allé un peu trop fort mais il y a également du vrai dans ce qu’il dit. Des livres existent,
des expériences racontées dans des biographies de gens aussi excellents que Henry Ford,
Gandhi, Nelson Mandela, Thomas Edison, Isaac Newton, Benjamin Francklin, Mark
Zuckerberg, Steve Jobs, Georges Washington, Ray Kroc (McDonald’s) où nous pouvons nous
inspirer de méthodes réussies quoiqu’adaptables. Nous ne lisons rien de cela, nous ne
demandons même pas conseils aux ainés (même s’ils nous découragent souvent) encore
moins à ceux qui ont réussi et racontent leurs aventures avec enthousiasme et nous
essayons juste une fois pour finir par conclure : « J’ai essayé mais ce truc n’est pas possible
».
La question que Jim se pose à ce sujet m’interpelle personnellement : « Qui t’a vendu cette
mauvaise philosophie?». Les choses sont un peu plus possibles mais il faudra travailler un
peu plus pour y arriver. Nous sommes au siècle où nous voulons de la facilité. Les gens
préfèrent suivre des formations vidéo que de s’asseoir dans une salle pour suivre une
formation pendant sept (7) heures ou de lire un livre deux heures d’affilées. Ils cherchent les
formules magiques et rapides d’enrichissement. Heureusement pour eux il y a de plus en
plus de Vendeurs d’Illusions (VI) qui entretiennent encore leurs espoirs. Nous le voulons de
plus en plus tout de suite et sans effort. Des gens en surpoids espèrent perdre 20
kilogrammes après 10 jours d’exercices alors qu’ils ont passé 10 ans à en accumuler.
Conséquence : même les méthodes qui marchent pour les autres ne marchent pas pour eux.
Tous ceux qui j’ai rencontrés et qui voulaient apprendre l’anglais ont vite fait d’abandonner.
Aucun n’a persévéré au point où j’ai fini par me dire qu’il est impossible pour les gens qui
sont de niveau 1 d’améliorer leur anglais jusqu’à ce que je décide d’apprendre l’espagnol.
J’ai commencé avec 15 minutes de leçon chaque matin (vocabulaire, conjugaison, lecture ou
écoute…) avec l’effort pour ne jamais rater même un seul jour. En moins de trois mois je
pouvais faire des phrases en Espagnol. Ce résultat m’a encouragé à passer à 30 minutes le
matin et d’ajouter une autre demi-heure le soir. Je dois encore m’améliorer mais j’ai appris
une leçon que je vais appliquer pour perfectionner mon allemand ensuite apprendre le
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portugais et le chinois. Je trouve la force pour progresser dans le premier pas et le pas
suivant. Ma force grandit au fur et à mesure que j’avance et surtout lorsque je le fais chaque
jour. J’ai définitivement compris que si je n’avance plus, si je ne crois plus que je peux
avancer, je commencerai à ne plus travailler et commencerai à reculer irrémédiablement.
Faites un premier pas, faites un pas chaque jour. N’oubliez pas qu’un voyage de 1.000
kilomètres débute avec un premier pas et des pas successifs dont chacun nous rapproche
du but ultime. La plupart des gens qui abandonnent, le font en général parce qu’ils refusent
d’aller un peu plus loin, de faire un dernier effort. Parfois, ils ne font que peu de choses et
espèrent le miracle pire ils font la mauvaise chose alors que la formule se trouve dans un
livre et les attend. Allez chercher ce dont vous avez besoin pour exceller et réaliser le
meilleur de vous. Essayez quelque chose de nouveau. Tentez une nouvelle méthode. Variez
les méthodes jusqu’à ce que vous réussissiez. On demanda un vendeur très performant quel
est son secret. Il répondit : « Je fais chaque jour un dernier effort. Le soir quand j’ai fini ma
journée et avant de partir, je fais un dernier appel, j’obtiens un dernier rendez-vous ». C’est
extraordinaire. Faites un dernier effort et vous pourrez obtenir ce que vous n’avez pas pu
obtenir depuis le début. Lancez-vous en vous disant : « Cette fois-ci, c’est la bonne ».

***
« Un voyage de 1.000 kilomètres débute avec un premier pas et des pas successifs
dont chacun nous rapproche du but ultime »
***
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DÉPASSEZ-VOUS, ÇA SE RENTABILISE UN
PEU PLUS TARD, C’EST TOUT!
Il est impossible que vous soyez surexploité par vos clients ou votre
employeur. Si vous pensez que vous lui en donnez plus qu’il ne mérite, exigez
de lui ce que vous méritez davantage. Si vous ne pouvez pas l’obtenir, c’est
que vous ne méritez pas plus, autrement, rompez le contrat si tant est que
vous pouvez valoir mieux ailleurs. Donnez le meilleur de vous, et vous aurez
la récompense. Si vous n’avez pas la récompense que vous méritez, il
arrivera un moment où vous commencerez à en être récompensé. Tout ce
que vous mettez et investissez sera rentabilisé quoi qu’il en soit.

Un exemple : un homme travaillait 14 heures par jour pour son employeur,

accomplissant des tâches pour lesquelles il n’a pas été recruté. Il se disait
surexploité. Au fur et à mesure qu’il accomplissait ce pour quoi il n’a pas été
recruté, il élargissait ses domaines de compétences, accumulait de
l’expérience et finit par maîtriser l’entreprise un peu plus que son
employeur. Il aura touché à un peu de tout : assistant de gestion intérimaire,
coursier, commercial, négociant, transitaire, magasinier, caissier…Au bout
de quinze ans, son patron lui proposa de le nommer FONDE DE POUVOIR ! «
Merci, je me prépare à me lancer, bien sûr sans vous concurrencer. Par
contre, je pourrai vous servir de consultant et avec plaisir ». Il finit par
obtenir un contrat de 250.000 F CFA par mois avec 2 heures d’intervention
par semaine contre les 350.000 F CFA mensuel qu’il gagnait. N’est-ce pas
qu’il a fini par rentabiliser son investissement ? Voyons ! Au fur et à mesure
que vous donnez le meilleur de vous pour servir les autres, vous les rendez
dépendants de vous et parce qu’ils deviennent dépendants, ils sont prêts à
payer tous les prix pour continuer de bénéficier de vos services de quelques
manières…Mieux, vous gagnez en compétence, en expertise et en expérience,
toute chose que vous pourrez vendre très chère plus tard. Oh si que c’est
rentable de se tuer pour servir les autres ! Surpassez-vous ! Dépassez-vous
dans vos efforts pour accomplir la mission que vous vous êtes assigné au
sein de votre entreprise ou dans la vie et n’arrêtez pas de travailler à vous
parfaire chaque jour un peu plus. Si votre employeur ne vous voit pas, vos
clients vous voient et si vos clients ne vous voient pas, vos collègues vous
voient.
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Selon vous, si un jour un de vos collègues souhaite créer une entreprise

dans le même domaine ou tout autre domaine que votre employeur, qui
associera-t-il en premier à la gestion de l’entreprise ? Voyons ! L’effort
dépassé se récompense toujours ! Vous serez déçu si vous l’attendez pour
tout de suite ! Si vous donnez toujours plus que vous n’êtes payé, il arrivera
un moment où vous serez payé plus que vous ne donnez !

Finissons avec ce conseil de Earl Nightingale. « Donnez plus que vous n’êtes
payé actuellement autrement vous ne serez jamais payé plus que ce vous
gagnez actuellement»

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« Donnez plus que vous n’êtes payé actuellement autrement vous ne
serez jamais payé plus que ce vous gagnez actuellement»
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AUCUN ÉVÈNEMENT NE PEUT NOUS
LAISSER SANS CHOIX
Quel évènement va encore expliquer votre prochain échec ou votre dernier?
Entendons-nous sur ceci. Quand on échoue, c’est qu’on n’a pas su faire ce
qu’il fallait quand il le fallait. On échoue lorsqu’on n’a pas fait la bonne
chose. Je comprends que parfois la vie n’est pas facile, que vous vivez une
situation spéciale que peu de gens vivent et que peu de gens peuvent
supporter. Ce n’est pas évident et je le sais, vous le savez aussi. C’est
justement parce que ce n’est pas facile qu’il faudra qu’à chaque fois nous
nous en tenons à ce qui est évident. Parfois nous n’avons pas le choix. Sauf
qu’à chaque fois, nous avons le choix. Vous avez le choix. Le choix de
décider par peur ou de décider pour faire et obtenir ce qui vous tient à coeur.

Quand il s’agit pour vous de choisir, vous avez en face de vous plusieurs
possibilités ou tout au moins deux choix: un choix douloureux et un choix
moins douloureux. Non? Peu importe celui que vous avez opéré. Maintenant
si ça n’a pas marché, pourquoi n’avez-vous pas essayé le second ? Vous
l’avez fait et ça n’a pas marché? Pourquoi ne l’avez-vous pas essayé un autre
jour? Vous l’avez déjà fait et ça n’a pas marché? Pourquoi n’allez pas le faire
avec une autre personne, après avoir pris conseil, demandé de l’aide, lu un
livre ou un article sur la situation, écouté un cd audio ou suivi une vidéo,
après avoir échangé en groupe avec des amis? Vous n’avez pas épuisé les
possibilités.

Pas évident. Pas sûr que je vous ai convaincu de passer à l’action. Pas sûr
que vous soyez déjà passé à l’action. Pas sûr que voussoyez déjà entrain de
réviser vos actions pour améliorer vos résultats. Si vous avez déjà passé
toutes ces étapes, vous êtes brave parce que peu de gens le font. Vous avez
refusé d’être aussi têtu que les évènements ou la vie et leurs corollaires de
difficultés qui ne nous facilitent rien et nous encouragent même à peu
d’efforts. Mais encore une fois, vous avez le choix. Vous pouvez faire quelque
chose, certes vous ne pouvez pas faire la pluie, mais vous pouvez vous
mettre à l’abri ou vous réjouir qu’il pleuve et avancer vers votre objectif
comme s’il ne pleuvait point, aimer les gens comme s’il n’y a pas de
méchant, choisir de réussir comme s’il vous est impossible d’échouer plutôt
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que de vous attendre à l’échec parce que beaucoup de gens échouent ou que
vous avez déjà échoué à plusieurs reprises.

Changez. Changez quelque chose. C’est aussi simple. Le succès est une
serrure qui n’accepte qu’une seule clé: la réaction consistante et
conséquente. Aussi longtemps que vous n’aurez pas eu la bonne réaction
rien ne changera. Vous n’avez pas encore échoué parce que c’est difficile
encore moins impossible. Vous avez encore échoué parce que vous n’avez
pas encore fait la bonne chose. Changez vos réactions jusqu’à ce que vous
obteniez le bon résultat. Changez quelque chose. Décidez de ne plus subir et
prenez le contrôle en sachant anticiper. N’attendez plus que vos problèmes
vous surprennent mal préparé. Anticipez ; soyez prêt avant qu’on ne vous
appelle.

***
Le succès est une serrure qui n’accepte qu’une seule clé: la réaction
consistante et conséquente.
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49
PLANIFIEZ VOTRE JEU PAR AVANCE
Les difficultés de la vie nous surprendront toujours aussi longtemps que nous ne serons pas
préparés. La préparation est l’autre clé de l’efficacité. Il y a des gens qui préfèrent réagir
plutôt que de se préparer et en plus n’ont pas la bonne réaction au bon moment. Imaginez le
jeu de la vie comme une succession de scénarios. Pour le gagner, vous avez juste besoin de
savoir juste à l’avance le type de réaction que vous devez avoir suivant les circonstances.
Supposons que la préparation ne soit pas la solution et que ceux qui se préparent ne sont
pas surs de gagner, quel sort serait réservé à ceux qui ne se sont pas préparés? Si ceux qui
ont déjà répété l’exercice ne peuvent se réinventer, qu’est-ce qui permettrait à ceux qui
voient la situation pour la première de s’en sortir?

Reprenons tout ceci un peu plus simplement. Imaginez deux entraineurs de football ou de
votre sport collectif préféré. Le premier se dit que comme il ne sait pas la surprise que son
challenger lui réserve, il va attendre de voir quelle stratégie et tactique l’autre va adopter et
réagir en conséquence. Le second prépare un plan A qui est son plan d’engagement, un plan
B qui fera suite à la réaction de son adversaire et en fin un plan C qui pourrait être son plan
d’assaut final. Il a travaillé plusieurs tactiques et rassemblé autant de ressources que
possibles. Selon vous, qui a plus de chance de gagner le match? Quand vous ne réussissez
pas dans une situation, pensez-vous que vous êtes souvent aussi préparé que le second
entraineur? Si vous n’êtes toujours pas aussi préparé, vous avez maintenant la raison de
vos échecs. Vous attendez que les évènements se produisent pour réagir, conséquence, ils
vous surprennent et vous envahissent à un tel rythme que vous finissez par succomber au
désespoir pour finir par abandonner. La vie n’est pas facile, nous sommes d’accord. Elle
nous réserve beaucoup de surprises. Là aussi je suis d’accord. Déjà ce n’est pas facile pour
moi non plus.

Maintenant, quel type de surprise la vie vous réserve-t-elle souvent? Quel type de surprise
réserve-t-elle souvent aux gens autour de vous? Avez-vous l’impression que les choses qui
sont faciles pour eux sont si loin de votre portée? Qu’êtes-vous entrain de faire pour mieux
faire face, mieux vous préparer pour qu’enfin les surprises de la vie soient agréables pour
vous aussi? Vous ne voyez pas? On va voir ça ensemble. Avez-vous travaillé à déterminer ce
en quoi vous êtes plus efficace et plus productif que la plupart des gens ? Ça peut être la
disponibilité, le sourire, le plaisir de servir les autres, la créativité, le sens de
l’initiative…Vous ne vous voyez en rien de tout ça? Parfait, revoyez sur la cours de
récréation, ces jours où vous étiez heureux et écouté, accepté et compris, qu’exprimiez-vous,
qu’avez-vous pu faire ou montrer qui soit extraordinaire? Vous avez un peu plus de talents
que vous ne le savez. Il y a des choses qui vous ont toujours attiré. Suite à des difficultés,
vous avez abandonné vos rêves pour embrasser les rêves d’autres personnes. Vous avez
abandonné vos plans pour les plans des autres. Vous avez laissé les plans des autres
déterminer vos plans au lieu d’influencer leurs plans pour gagner. On dirait que vous n’avez
plus jamais joué pour gagner. Vous vous battez pour ne pas perdre. Cette stratégie ne
fonctionne pas. Il est temps de reprendre le contrôle. Personne ne vous imposera un plan si
vous en avez un en quoi vous croyez. Si vous ne croyez pas en vous, vous finirez par croire
en quelqu’un d’autre pour conduire votre vie. Selon vous qu’en fera-t-il sinon ce qui lui
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profite ? Si vous suivez le plan de quelqu’un d’autre, lui il sait ce qu’il obtiendra à travers
son plan mais vous non. Alors ayez votre propre plan.

La vie est faite de deux types d’individus : les guides et les disciples. Il n’est pas pourtant
paresseux d’être juste un disciple mais rien ne donne autant de sens à la vie que le fait
d’avoir du sens, d’être unique en quelque chose de valeureux, d’avoir de l’avance en quelque
chose de valeureux, de faire la différence. Et pour faire la différence, il faut avoir quelque
chose à offrir. Qu’avez-vous pu offrir? Comme le dit Jim Rohn, la vie ne donne pas à ceux
qui sont dans le besoin mais à ceux qui cherchent. Seuls ceux qui cherchent peuvent
trouver. Qu’avez-vous cherché?

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Personne ne vous imposera un plan si vous en avez un en quoi vous croyez. Si vous ne
croyez pas en vous, vous finirez par croire en quelqu’un d’autre pour conduire votre
vie.
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CHOISISSEZ PAR VOUS
La nature a horreur du vide. Si vous venez les bras ballants, il y aura
toujours une tâche. Il y a bien de systèmes qui pour bien fonctionner ont
besoin de gens qui n’ont pas de plan. La publicité par exemple a besoin de
gens qui ne savent pas quel produit choisir et qui ne sont accrochés que par
les produits dont la publicité passe à la télévision. Alors qu’une loi obligeait
France Télévision, chaine publique française, à supprimer la publicité sur
certaines tranches horaires, Omar et Fred sur l’Emission SAV de Canal +
nous ont proposé une caricature où une femme âgée se plaignait de ce
qu’avec l’absence de la publicité, elle ne sait plus quoi choisir. A vrai dire, ce
n’est pas qu’une caricature. Les gens n’achètent que les produits qu’ils
connaissent et la publicité devient de ce fait un outil d’éducation du moins
d’orientation de choix. Vous voyez comment nous sommes devenus
vulnérables comme des enfants pour qui quelqu’un d’autre doit décider?
Nous n’avons plus de critères personnels. Bon ce n’est pas dramatique. Mais
voyons!

Pourquoi vous avez du mal à choisir? Pourquoi vous avez du mal à décider
par vous? Pourquoi vivre au 21è siècle semble plus complexe pour vous que
la plupart des gens? Avez-vous un plan? Vous êtes-vous donné les moyens
de faire face aux défis auxquels vous êtes confronté? Les gens se battent et
réussissent, les gens vous conseillent et vous écoutez. Qui conseillez-vous?
Qui vous écoute? Quelle place avez-vous? A quoi êtes-vous utile? A quoi
allez-vous devenir utile? Avec quel plan venez-vous? Ça va se corser si vous
ne faites rien maintenant. Vous n’allez pas continuer d’abandonner le
scénario de votre vie aux mains des autres? Vous n’allez pas attendre de
réagir et mal réagir? Vous n’allez pas abandonner tout votre sort à votre
employeur? Combien d’employés ne sont-ils pas convaincus que
l’amélioration de leurs revenus dépend de la générosité de leurs employeurs?
Des employeurs généreux? Oui il y a en a sauf qu’ils sont généreux et
peuvent vous aider quand il s’agit d’augmenter votre salaire et d’améliorer
vos conditions de travail et de vie, ensuite tout dépend de comment vous
utilisez ce qu’ils mettent à votre disposition au cas où ils seraient très
généreux. C’est la loi de la conservation. Peu importe ce que vous gagnez, ce
qui importe, c’est ce que vous mettez de coté.

Maintenant avez-vous décidé de prendre le contrôle , de ne plus tout

abandonner aux autres, de ne plus abandonner trop tôt autant d’aspects de
votre vie qui disposent d’un potentiel qui n’a besoin que de votre coup de
100

pouce, de votre volonté, de votre engagement, de votre disponibilité à faire

face à votre destin, à vous lever pour bâtir un avenir meilleur? Vos capacités
sont immenses, votre potentiel illimité. Depuis que vous êtes, vous n’avez
cessé d’évoluer. Vous êtes en changement perpétuel. Ne voyez-vous pas ce
changement. Vous êtes fait pour être en mouvement et en progression vers
l’illimité. Sauf que vous avez tout abandonné pour vous limiter à une petite
parcelle facile à tenir et, compromis après compromis, vous renoncez
progressivement au bonheur que votre grand génie est prêt à réaliser. J’ai un
message pour vous : VOUS N’ETES PAS N’IMPORTE QUI. Vous n’êtes pas là
vous êtes par hasard. Le plus intéressant c’est que vos talents, votre passion
et votre conscience vous appellent à des réalisations plus grandes. Pour y
arriver, vous devez vous dire une chose : pour que je l’aie ou le sois, pour
que ça m’arrive, tout dépend de moi.

***
Pour y arriver, vous devez vous dire une chose : pour que je l’aie ou le
sois, pour que ça m’arrive, tout dépend de moi.
***
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51
AVANCEZ SEULEMENT
Ça ne va pas être facile si vous devez changer d’habitudes, changer de comportement,
changer de principes. Ce n’est jamais facile d’aller contre le mouvement de la foule ; ce que
tout le monde fait. Comme me le disait un ami, c’est difficile de ne pas être corrompu dans
un pays où tout le monde pense que la corruption est la meilleure méthode de répartition
des richesses. Ça ne va pas être facile d’aller contre le vent social de la facilité et de la « riche
vite».

La plupart des gens que vous rencontrerez vous diront que certaines ambitions ne survivent
pas à certaines contrées. Ce sont les mêmes personnes qui vous conseilleront que ce ne sera
pas facile et qui seront les premiers à tester votre capacité de résistance surtout qu’ils
disposent d’une si grande capacité de nuisance. Parfois, dans certaines conditions, vous
n’aurez pas besoin de faire attention à ce qu’on pourrait faire contre vous. Vous n’aurez pas
besoin de faire attention à ce qui sera dit de vous. Faites comme si personne ne vous parle.
Vous savez, c’est comme lorsque vous traversez une foule allant vers votre but et vous
entendez un « PSS PSS ». Comme le disait un aîné. « Pourquoi tu te retournes ? Tu ne
réponds pas au nom de PSS que je sache ? ». Si vous voulez réussir, vous n’avez pas à
répondre aux provocations et ni aux distractions. Ne vous retournez pas. Vous n’êtes pas là
pour répondre aux provocations.

N’ayez pas peur d’être différent. Ça ne va pas être difficile et c’est toujours très inconfortable
de devoir marquer une différence, de refuser de fumer alors que la plupart des gens de votre
groupe s’échangent le paquet de cigarette. Il ne va pas être facile d’éviter de prendre ce
gâteau très succulent mais sucré parce que vous avez peur pour votre poids. En général, il y
a votre ennemi intérieur qui vous dit : « Quoi ? Ce n’est qu’une fois en passant. Ce n’est pas
grave ». On appelle cela la voie distractive. Il y a la voie distractive interne et celle externe.
Ne suivez aucune d’elle. Avancez seulement. Si on vous distrait, ne regardez pas derrière,
avancez seulement. Si on vous critique, avancez seulement. Le problème c’est que vous avez
choisi d’être un homme à part. Il est normal que vous ne puissiez plaire. Avancez et ne
laissez pas les autres vous distraire.

Écoutez les critiques positives mais ne les laissez en rien vous empêcher d’avancer dans la
droite ligne de la réalisation de votre potentiel. Ne laissez personne vous faire croire qu’il
faudra bifurquer. Avancez seulement. Il n’y a que deux choses qui puissent se produire si
vous suivez la droite ligne de la réalisation de votre potentiel : la voie sera bloquée par un
plus grand obstacle encore plus opaque ou elle sera apparemment libre mais de petits
pièges seront de temps en temps à votre nez. Dans les deux cas, se retourner n’est jamais la
solution. Avancez seulement. Avancez intelligemment. Changez de stratégie mais pas de but.
Avancez passionnément.

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Il n’y a que deux choses qui puissent se produire si vous suivez la droite ligne de la
réalisation de votre potentiel : la voie sera bloquée par un plus grand obstacle
encore plus opaque ou elle sera apparemment libre mais de petits pièges seront de
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temps en temps à votre nez. Dans les deux cas, se retourner n’est jamais la solution.
Avancez seulement. Avancez intelligemment. Changez de stratégie mais pas de but.
Avancez passionnément.
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ET PUIS, TOUT NE VA PAS SI MAL

Il n’est difficile de comprendre pourquoi nous avons si souvent l’impression que c’est fini
pour nous. Ça ne peut pas finir comme cela. C’est trop facile. L’espace que la vie donne est
trop grand et démultiplié pour que nous acceptions de vivre dans un petit coin de la vie.
Non tout ne va pas si mal même si nous préférons à chaque fois ramener les choses à ce qui
ne va pas. Par exemple, un homme ou une femme peut laisser une altercation qu’il ou elle a
eu le matin ou la veille avec sa conjointe ou son conjoint ou même un collègue lui voler sa
bonne humeur. Demandez-lui ce qui ne va et vous n’aurez pas besoin de la laisser finir, de
lever la tête avant de comprendre qu’elle est de très mauvaise humeur. La mauvaise
humeur. Elle a vite fait de tout orner en habits de deuil. Même les gens qui ont des
centaines de millions à la banque laissent la mauvaise humeur leur gâcher leur journée. Les
stars contaminées par la mauvaise humeur oublient subitement que leur public les adore et
que la mauvaise humeur a laissé malgré elle leur génie intact. Un homme en bonne forme
physique peut laisser la mauvaise humeur ouvrir la voie à la fatigue et à la fièvre. Voyez-
vous combien de choses peuvent pourtant bien aller et que nous laissons une petite montée
de la bile gâcher?

Tout ne va pas si mal dans votre vie. C’est vrai la manière dont vous voyez le problème va
finir par déterminer ce qui va bien mais voyons, vous êtes toujours une personne spéciale
pour cet homme ou cette femme qui depuis le premier jour est tombé (e) amoureux (se) de
vous. Vous ne la voyez pas ou vous essayez de l’ignorer mais elle existe, qui attend quelque
part, juste près de vous, à la maison, sur votre lieu de travail. Parce que vous n’êtes pas
d’accord sur une ou deux choses, vous avez supposé que tout le reste est foutu. Oui c’est
vrai, mais vos chances sont aussi intactes comme si tout allait bien. Voyons, la vie est
comme un soleil. Elle brille constamment. A un moment donné, certains de ses rayons
peuvent être éclipsés totalement mais cela n’empêche pas les autres qui ne sont pas cachés
de continuer de briller. Nous essayons d’imaginer une éclipse totale mais c’est notre lune
imaginaire (elle est dans notre tête) qui nous ferme les yeux. Cette éclipse imaginaire qui
arrive parfois ne peut durer que quelques secondes ou minutes mais nous préférons la
prolonger dans notre tête. Nous avons envie de tout abandonner, de tomber dans un puits.
Connaissez-vous quelqu’un qui pleurera si vous mourrez? Cette personne vous tient-elle à
cœur? Pouvez-vous, s’il vous plait décider de vivre juste à cause de cette personne? Vous ne
savez pas combien de gens attendent que vous exprimiez votre génie pour qu’ils en
bénéficient à cœur joie et vous félicitent et vous gratifient ? Vous ne pouvez pas imaginer?
Posez-leur la question s’il vous plait. Demandez-leur : «Quelle est mon importance relative
dans ta vie et dans notre famille sur une échelle de 1 à 100 et que devrais-je faire pour être
plus utile à moi et à vous?». Vous aurez de surprenantes réponses qui vous révèleront votre
plein potentiel. Si vous n’avez aucune réponse intéressante, demandez-leur : «Qu’arriverait-il
de grave si je mourrais aujourd’hui? Et si ma mort ne posera aucun problème, que devrais-
je faire pour que ma disparition crée un vide? Qu’est-ce que je devrais faire pour avoir du
sens, être utile, donner de la valeur à ma vie et que je ne fais pas ou que je dois mieux
faire?». Vous savez, vous valez plus que vous ne le savez. Si vous écriviez une page de récit
104

par jour depuis les dix dernières années, vous seriez à 3650 pages de récits. Une femme
aussi négligée et marginalisée par son institutrice pendant son enfance a pu en arriver là
juste en racontant l’histoire d’une personne qui est entrée dans l’histoire : Harry Porter. Elle
est devenue milliardaire. Elle s’appelle J. K. Rowling. Ne gâchez pas votre génie. Il y a bien
un potentiel en vous qui n’attend que d’être réalisé. Empressez-vous de le réaliser. Et s’il
vous plait : tout ne va pas si mal.

***
Ne gâchez pas votre génie. Il y a bien un potentiel en vous qui n’attend que d’être
réalisé. Et s’il vous plait : Tout ne va pas si mal.
***
105

53
NE GÂCHEZ PAS TOUT
Le gâchis c’est par lorsque quelqu’un en fait plus qu’il n’en faut. Le gâchis, c’est lorsque
vous utilisez ce qui ne vous appartient point pour essayer de réaliser ce qui ne fera pas de
vous ce que vous devez être, pendant que votre potentiel est mis en mode « Veille ». Le
gâchis c’est lorsque vous laissez votre rôle pour essayer de jouer le rôle d’une autre
personne. Le gâchis, c’est lorsque vous ne devenez pas la personne que vous devez devenir
vu tout le génie dont vous disposez. Le gâchis c’est lorsque vous vous résolvez au provisoire
et refusez d’aller réaliser votre plein potentiel. Le gâchis, c’est lorsque vous pensez que c’est
fini alors que vous n’avez encore rien fait. Le gâchis c’est lorsque vous festoyez et vous
saoulez alors que vous avez une plus grande épreuve qui attend et qui lorsque vous la
passez, vous fera entrer dans l’histoire. Le gâchis, c’est lorsque vous foutez tout en l’air,
alors que tout le monde compte sur vous.

Vous connaissez l’affaire DSK. On ne saura jamais s’il est coupable ou non. Mais, il a foutu
tout en l’air, volontairement ou involontairement, tous les espoirs du Parti Socialiste
Français de battre Nicolas Sarkosy. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Il ne me le dira pas.
Certainement qu’il a dû le dire à quelqu’un. Nafissatou Diallo l’aurait-elle piégé ? Il n’y a
qu’eux deux et ceux à qui ils l’ont soufflé qui connaissent la réalité mais il y a une main
tendue par le destin qui va malheureusement rester en l’air pour les âges à venir. La leçon
est simple. Les grands n’ont pas droit à l’erreur. Les éléphants ne piquent pas. Un petit
moustique suffit pour gâcher une nuit annoncée tranquille et paisible. Les grands n’ont pas
droit à l’erreur. Ce sont les petits détails qui les font tomber.

Savez-vous à combien de reprises, vous avez eu votre chance et avez malheureusement tout
gâché ? Savez-vous combien de mains tendues du destin allaient vers vous mais que vous
n’avez pas rencontrées et qui sont depuis longtemps restées en l’air ? Qu’allez-vous faire
pour ne pas gâcher la prochaine occasion ? Je ne suis pas de nature à ressasser le passé. Je
ne peux corriger les erreurs passées mais je peux faire gaffe pour ne plus rater aucune des
occasions que Dieu me donnera pour réaliser le meilleur de moi-même. Je prie et je travaille
pour ne plus gâcher aucune occasion d’aller sur la lune et de décrocher entretemps les
étoiles. Ne gâchez pas toutes les occasions parce qu’il y en a qui ne se présenteront plus
jamais. Vous pouvez faire un come-back, peut-être plus percutant mais sachez une chose :
Quand un génie gâche ses occasions et sombre ne serait-ce que pendant quelques heures
dans la déchéance et la bassesse, des milliers d’autres génies enterrent leurs talents – les
medias excellant de plus en plus dans l’art de faire flamber les indiscrétions.

***
Les grands n’ont pas droit à l’erreur. Les éléphants ne piquent pas. Un petit
moustique suffit pour gâcher une nuit annoncée tranquille et paisible. Les grands
n’ont pas droit à la plus petite erreur car ce sont les petits détails qui les font
tomber.
106

***
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54
SOYEZ TOUT AU MOINS RÉVOLTÉ

Il y a au moins une raison pour laquelle je pense que vous ne devriez pas continuer de vous
vendre moins cher : vos talents et votre potentiel illimités. Pour vous en rendre compte, vous
n’avez qu’à regarder ce que vos promotionnaires sont devenus ou ce que les gens qui ont
exactement les mêmes opportunités que vous dans votre entourage ou en dehors de votre
contrée sont entrain de réaliser. N’importe quel orphelin de père ou de mère qui pense que
ses échecs sont liés à la malchance qu’il a eue de ne pas avoir eu ses parents à côté pour le
soutenir devrait se demander comment Obama a pu gravir tous les échelons et finir
Président des Etats Unis d’Amérique malgré ses modestes origines. D’aucuns répondront
pour dire qu’aux Etats-Unis le rêve américain est possible. Ceux-là sont complètement
aveugles parce que tous les jours, le rêve américain se réalise autour d’eux. Quand on prend
la plupart des Chefs d’Etats africains entre 2000-2010, il y a en très peu qui sont sortis des
classes moyennes. Ils sont pour la plupart des fils de paysans. Ceux qui pensent qu’il n’y a
que les Etats-Unis pour que le rêve américain se réalise ne savent pas que des gens joueurs
comme KAKA le brésilien n’ont pas été à l’école et pourtant ils sont devenus des
milliardaires juste en valorisant leurs talents de footballeurs.

Vous avez un talent qui peut vous sauver la vie et vous aider à ne pas vivre inutilement
même si vous ne le réalisez pas encore. Le vrai problème c’est que vous ne vous posez pas
les bonnes questions. Par exemple : Qu’est-ce que je suis en train de faire de mes talents ?
Si Kaka, Drogba, Eto’o et Lil Wayne ont pu échapper à la délinquance pour certains et à la
fatalité pour d’autres en utilisant leurs talents, qu’est-ce que j’aurais dû ou aurais pu être
entrain de faire avec mes talents ? Étudiez l’histoire des gens qui sont partis de rien et qui
ont réalisé des choses extraordinaires dans leur vie, ils ont eu un parcours, le vôtre peut
être pareil mais à condition que vous commenciez par vous dire une phrase simple que vous
utilisez souvent quand cela ne vaut pas la peine : J’en ai assez. On ne peut pas arrêter un
révolté, quelqu’un qui en assez de sa vie monotone et ordinaire et qui veut passer à autre
chose. Abandonnez votre sécurité apparente et ré¬voltez-vous pour bâtir et construire
l’avenir que vous méritez. J’ai tout compris le jour où j’ai lu sur une pancarte de
révolutionnaire marocain : « Je ne veux pas la charité. Je veux la liberté ».

Isidore FEUJO, membre du Conseil d’Administration du CJD International dont je suis

membre, vient d’envoyer dans ma boite électronique par l’entremise du Président Zakaria
FA-HIM la couverture (recto-verso) de son livre qui vient à peine de paraître. Je ne n’ai pas
encore lu ce beau livre mais je n’ai pas pu rester insensible au résumé que mes yeux ont
découvert au verso du livre (Son titre : « Afrique, insurge-toi »). Passez chez votre libraire
l’acheter. Peu importe si vous êtes africain ou non. Le message de Isidore s’adresse à
l’Afrique et aux africains. Si vous êtes loin de votre potentiel comme l’Afrique, et que vous ne
sentez pas le besoin de bouger de là, voici ce à quoi Isidore FEUJO invite l’Afrique et à quoi
il invite chacun d’entre nous. Ça m’a beaucoup inspiré et je pense que vous pourriez avoir le
même sentiment que moi : « Alors, Afrique insurge-toi contre un futur qui te condamne
d’avance, un présent qui t’accule et un passé bafoué et volé et... œuvre pour ta substantielle
transformation d’ici à 2020 afin de devenir la 5ème économie mondiale grâce à un PIB en
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valeur nominale compris entre 6.000 et 7.000 milliards USD contre seulement 1.685
milliards USD en 2010. Fais rejaillir l’espoir auprès d’une immense majorité de tes
ressortissants en situation de misère extrême et de grande désespérance et changer le
monde. Pour cela, au cours des 10 prochaines années, tu dois être unie, parvenir à une paix
globale, te débarrasser des dictateurs prédateurs et réaliser des investissements colossaux
(près de 2. 000 milliards USD) de mise à niveau de toutes tes économies et créer environ
150 millions d’emplois et si possible des emplois décents ».

Je voulais l’adapter à vous et moi et puis je me suis dit, c’est quand même clair. Insurgez-
vous ! Soyez tout au moins révolté. Je n’aime particulièrement pas à me plaindre du sort de
l’Afrique ni de celui de mon pays le Bénin. Il y a deux mois j’étais à Colombo au Sri Lanka.
J’ai apprécié l’immensité de leur Aéroport. Aucun aéroport ouest-africain n’est aussi grand
et ni huppé. Je venais d’acheter le livre Mega Living de Robin SHARMA. Juste à côté d’un
espace réservé aux moines et prêtes bouddhistes, un autre espace accueillait un groupe
attiré par une partie de Cricket entre le Sri Lanka et l’Angleterre. Juste en face une affiche
géante avec la photo du Président, juste en bas dans l’angle droit. J’ai été profondément
touché par l’annonce. Un deuxième aéroport encore plus moderne que ce que je contemplais
inaugurera son premier vol le 1er Janvier 2012. Ils ont été colonisés eux-aussi.

Quand je suis rentré chez moi à Cotonou avec son petit aéroport plus minuscule que la plus
petite gare de chemin de fer SNCF pour sa plus petite escale, j’étais vraiment révolté. Je
crois que je vais m’insurger. Pas contre le colon, pas contre mon Père ni ma Mère ni les
politiciens. Ils n’en sont pour rien. Je crois que je vais travailler à transformer la ville du
centre du Bénin (Bohicon) en y construisant un aéroport qui en fera le plus grand centre
commercial du monde. Insurgez-vous car vous méritez un peu plus que ce que vous avez là.

***
Abandonnez votre sécurité apparente et révoltez-vous pour bâtir et construire
l’avenir que vous méritez.
***
109

55
NE PLEUREZ PAS QUAND IL FAUT AGIR

Il y a des gens qui passent leurs jours à contempler leurs peines du passé
comme si c’était le remède à leurs problèmes. Que pensez-vous que devrait
faire quelqu’un qui est dans de grosses difficultés ? Les contempler ou s’en
plaindre ? Qu’est-ce que la contemplation et la plainte changent à nos
difficultés ? Ne pensez-vous pas qu’il est temps d’arrêter de se plaindre ou se
poser une question simple : qu’est-ce je devrais faire que je ne suis pas
entrain de faire ? Quelle est la chose qui, si je la fais tout de suite, me
permettra de grandir et de réaliser le meilleur de moi, me permettra de sortir
de là ? Du moins à quoi vous servira-t-il de pleurer alors qu’il y a tout autre
comportement attendu de vous pour faire évoluer votre situation ? Une
malade sentait la douleur de sa plaie infectée après qu’elle ait été battue par
son mari. On lui proposa un calmant, elle répondit : « Laissez-moi pleurer
ma peine et toutes ses souffrances que Kouessi me fait subir»

Combien de fois dans nos vies, ne préférons-nous pas montrer que nous
souffrons plutôt que de montrer ce que nous faisons, ce que nous
entreprenons pour sortir de notre souffrance ? Dieu merci, nous avons
encore des hypocrites autour de nous qui sont plus disposés à compatir avec
nous quand nous souffrons qu’à nous soutenir lorsque nous agissons. Vous
savez comment ça finit ? Ils restent aussi longtemps qu’ils peuvent à réciter
notre litanie avec nous mais ils finissent toujours par partir et nous restons
seul et tout seul. Ceci arrive lorsque vous célébrez un deuil. Vous avez
beaucoup de gens qui viennent partager votre douleur avec vous mais au
bout de quelques heures chacun retourne chez lui. Même les plus
compatissants, les plus proches finissent par partir après quelques jours. Et
finalement, vous comprenez qu’il faut oublier le deuil et passer à autre
chose. Célébrez très vite votre deuil, n’attendez pas que les gens se lassent
de pleurer avec vous avant de vous remettre au travail. Agissez ! L’attente
aussi structurée qu’elle soit, ne peut rien devant l’imposante efficacité des
actions qu’on engage pendant qu’on attend.

Imaginez deux hommes qui attendent d’être reçus par un même

interlocuteur qui met du temps à se libérer pour les recevoir. Pendant que le
premier se désole de ce qu’on lui fait perdre son temps, l’autre sort son
110

ordinateur et se met à travailler comme s’il était dans son bureau, après
avoir finalisé la rédaction d’un projet de document, il se mit à lire un livre
sur la négociation. A supposer que les deux doivent aller négocier quelques
affaires ou la même affaire : qui selon vous est plus en état d’obtenir un
meilleur résultat? Ne laissez pas les plaintes passives vous voler votre
succès. Ne pleurez pas quand il faut agir. N’abandonnez pas quand le
résultat n’attend que d’être déclenché par votre envie inarrêtable de réussir,
d’aller de l’avant et de ne pas perdre. Sachant que personne ne peut arrêter
un homme qui tient à avancer.

***
Célébrez très vite votre deuil, n’attendez pas que les gens se lassent de
pleurer avec vous avant de vous remettre au travail. Agissez ! L’attente
aussi structurée qu’elle soit, ne peut rien devant l’imposante efficacité
des actions qu’on engage pendant qu’on attend.

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56
N’ENTERREZ PAS VOS TALENTS
Je ne sais quel est votre religion mais ça n’a vraiment pas d’importance. Si
vous avez une bible ou avez un ami qui a une bible (vous pouvez en
télécharger sur Internet), lisez la parabole des talents (Mathieu 25, 14-39).
Elle vous instruira sur comment beaucoup de gens creusent des trous pour
enterrer leurs talents par peur de ne pas réussir pendant que ceux qui ont
parfois reçu moins qu’eux fructifient leurs talents et réalisent des
performances extraordinaires. Pendant ce temps, ils sont surpris de voir que
ceux qui en ont, obtiennent davantage pendant que ceux qui n’ont rien fait
sont dans la précarité. Le verset 29 de ce passage extraordinaire de la Bible
(c’est le meilleur que puisse retenir qui veut donner du sens à sa vie) insiste
qu’à celui qui en a on en donnera et il sera dans l’abondance et à celui qui
n’en a pas, on arrachera le peu qu’il a et on le donnera à celui qui a déjà. Il
parait que Dieu n’est pas injuste. Je le crois. Ils donnent à qui peut l’utiliser
mais ceux qui ne peuvent pas utiliser ce qu’on leur donne le perdent.

Un légendaire motivateur américain (Charlie «Tremendous» Jones) disait

«Dieu a donné à chacun certains attributs, caractéristiques et talents puis IL
a dit : «Si tu utilises ce que tu as, je l’améliorerai, mais si tu ne l’utilises pas,
tu le perdras» L’utiliser ou le perdre; voilà la loi»».

Votre intelligence est un peu plus capable que ce que vous croyez.
Seulement que vous l’avez mis en berne depuis des années, laissant d’autres
penser, rêver, croire, parler et agir à votre place. C’est bien ce qui explique
que vous n’obtenez pas ce que vous voulez de la vie, que vous semblez
perdre ce qui apparemment avait fait votre force : votre enthousiasme, votre
agilité et votre habileté, votre courage et vos espoirs, votre foi et votre
confiance en vous. Vous avez monnayé tout ceci contre la passivité.
Conséquence : vous êtes dépourvu, vous vous contentez du bonheur encore
disponible presque gratuitement et parfois au prix de votre dignité et de
votre amour propre. Pensez-y ! Savez-vous pourquoi vous avez perdu votre
joie de vivre, votre enthousiasme et tout espoir d’être proprement efficace ?
C’est tout simplement parce que vous ne les avez pas utilisés. Comme le dit
le beau poème : « Si mon intelligence n’était pas travaillée, elle serait restée
stérile ».

***
«Dieu a donné à chacun certains attributs, caractéristiques et talents
puis IL a dit, «Si tu utilises ce que tu as, je l’améliorerai, mais si tu ne
l’utilises pas, tu le perdras ». L’utiliser ou le perdre; voilà la loi».
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57
NE GÂCHEZ PAS LA PROCHAINE
OCCASION DE VOUS EN SORTIR
Elle est peut-être à votre portée justement en ce moment même. L’occasion
de passer à une autre étape, de réaliser le meilleur de vous, de changer votre
vie et de sortir de la routine s’est déjà présentée à vous à plusieurs reprises.
Mais vous l’avez déclinée ou l’avez reportée à plus tard : une autre fois où
vous aurez plus de courage ou serez plus en sécurité. L’occasion vous a été
donnée d’éteindre ce poste téléviseur mais vous avez dit : « Non, je vais
m’allonger un peu et je l’éteins après ». Vous vous êtes réveillé ensuite en
pleine nuit sous le bruit d’un film d’horreur. « Merde, je n’ai pas éteint cette
télé ». N’est-ce pas que vous avez décliné cette opportunité d’utiliser votre
bras pour saisir cette télécommande ? Vous avez délégué votre pouvoir à
votre petite paresse.

« Je le ferai plus tard, je ne suis pas prêt » ; « Je veux bien mais là, j’ai
sommeil » ; « Je n’ai pas d’argent, pourriez-vous revenir plus tard ? », et
pourtant, vous aviez bien l’argent. Vous avez laissé cette chance d’acheter ce
produit qui pouvait changer toute votre vie filer entre vos mains. Vous aviez
cette merveilleuse idée à noter, une idée, une inspiration qui aurait pu
changer votre vie, mais vous ne l’avez pas notée. Vous avez cet appel à faire
mais vous n’avez pas appelé en premier. Votre interlocuteur vous appelle,
vous ne savez pas si vous devrez décrocher ou non. Finalement vous
décrochez et vous lui dites : « Tu sais je devrais même t’appeler… » . Trop
tard !

Ce contact que vous cherchiez à avoir depuis longtemps, vous l’avez laissé
partir sans lui dire qu’il vous impressionne. Vous l’aimez et c’est impossible
pour vous de penser le contraire et pourtant vous avez raté l’occasion de lui
dire « Je t’aime », de lui faire sentir quelque chose qui attire son attention ;
vous l’avez laissé partir pour ensuite passer des nuits blanches. Vous l’avez
laissé se marier et maintenant n’en pouvez plus. Avez-vous envie de lui dire
la vérité ? Oui ? Faites-le ! Il est bon d’être prudent et d’avoir du scrupule
dans la vie. Mais, n’est-ce pas qu’il faut savoir quand vous avez quitté le
scrupule pour le stupide ? Le paradoxe n’est pas dans le fait que les choses
réussissent pour les autres et ne marchent pas pour vous. Le paradoxe, c’est
que vous attendez d’avoir une autre occasion avant de passer à l’action et à
votre transformation personnelle. Ne ratez pas la nouvelle occasion, la
prochaine, celle-ci ! Sinon, elle ne reviendra plus jamais.
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Il est bon d’être prudent et d’avoir du scrupule dans la vie. Mais, n’est-
ce pas qu’il faut savoir quand vous avez quitté le scrupule pour le
stupide?
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58
NE VOUS LAISSEZ PAS LE DOUTE ET LA
PEUR VOUS DÉSARMER
Une jolie fille qui voulait d’un jeune homme finit par l’accoster sans
expressément lui dire ce qu’elle voulait : « Vous savez où habite Hyacinthe
dans le quartier ? », avait-t-elle lancé avec arrogance. « Bonjour
Mademoiselle. J’aurais bien aimé vous aider mais je ne connais pas de
Hyacinthe dans le quartier. Allez bonne journée !», répondit le jeune homme
après avoir regardé sa montre.

« Je vous avais dit que ça ne marcherait pas », revint rapporter la jeune fille à
ses copines. « Quoi donc ? C’est justement parce que tu doutais que ça
marche que tu as eu peur de faire ce qu’il faut pour y arriver. Ce n’est pas
facile pour nous de devoir chercher des hommes, mais nos âges avancent et
il faudra agir – agir, y croire et avancer sans crainte en nous disant que nous
n’avons rien à perdre à moins de vouloir attendre nos 35è anniversaires
avant de nous lancer désespérément dans la bataille. Quant à toi, tu t’es
volée la possibilité de réussir cette fois-ci. Ne rate surtout pas la prochaine
occasion», rétorqua celle qui avait réussi à trouver un copain provisoire.

Il n’y a rien qui vous empêchera de réaliser ce que vous voulez que la
croyance que ce qui marche ou marchera pour les autres ne marchera pas
pour vous ou ne marchera jamais pour personne. Le doute. Ce grand doute
qui actionne en vous l’énergie malicieuse de la peur, la peur de devoir ne pas
y croire, la peur de ne pas y arriver, la peur de devoir faire un peu plus
d’effort que d’habitude. Le doute et la peur. Laissez-les régner sur vos
pensées et vous n’engagerez aucune action pour réaliser le meilleur de vous.
Ils ont un pouvoir dévastateur dont le seul exploit est de bloquer vos pieds
sur les freins de votre élan vers le succès.

« Je ne vais jamais y arriver » Ah oui, pourquoi donc ? Voulez-vous vraiment

y arriver ? Peut-être que non. Si vous pouvez y arriver pourquoi vous pensez
à ce qui vous empêchera d’y arriver plutôt qu’à ce qui vous permettra d’y
arriver ? Pourquoi vous pensez constamment à l’échec alors que vous avez
aussi la possibilité de penser au succès? Pourquoi vous pensez aux choses
qui vous empêcheront alors que vous pouvez penser à votre réussite et
penser à tout ce qui vous permettra d’y arriver? N’avez-vous pas droit au
succès?

***
116

Le doute et la peur. Laissez-les régner sur vos pensées et vous

n’engagerez aucune action pour réaliser le meilleur de vous. Ils ont un
pouvoir dévastateur dont le seul exploit est de bloquer vos pieds sur
les freins de votre élan vers le succès.
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59
LE SUCCÈS EST AUTANT POSSIBLE QUE
L’ÉCHEC
Si vous venez à penser que vous pouvez échouer, vous devez pouvoir penser
aussi que vous pouvez réussir à moins que vous choisissiez de n’écouter
qu’une seule face du disque et surtout celle de l’échec garanti. Si vous
n’obtenez que l’échec, tournez la face et vous commencerez à écouter,
penser, travailler et obtenir le succès. Ne jouez pas que la face de l’échec.
Tournez le disque. Tournez ce que vos pensées, vos sentiments, vos actions
et vos résultats affichent et affichez ce qui vous permettra de réaliser le
meilleur pour vous et de vous. Pensez, sentez, faites et affichez ce qui vous
permettra de réussir.

Personne n’a décrété que vous n’allez réaliser que l’échec ni des succès
modérés. Si la musique est mauvaise, tournez le disque. Si le volume est
bas, faites monter les décibels. Changez vos pensées, travaillez plus. Vous
avez toujours pensé que vous étiez n’importe qui. Un être faible qui n’aura
jamais la possibilité d’atteindre certains niveaux de performances. Vous avez
toujours analysé et défini ce que vous pouvez sur la base de ce que vous
avez ou êtes. Et vous devez avoir raison. Mais il se trouve que vous êtes le
résultat de ce que vous avez toujours pensé possible. Comme le dit Ralph
Waldo Emerson, « L’homme est ce à quoi il pense tous les jours ».

Si tous les jours vous ne pensez qu’à l’échec, vous ne réaliserez que des
échecs ; pendant ce temps les choses qui sont possibles attendent. Ce que
vous n’avez pas réussi à faire, c’est ce que vous n’avez pas jugé possible pour
vous de finir par réaliser. Si vous pensez que vous pouvez aller au bout
d’une bataille, vous y arriverez. A chaque fois que son corps imaginaire
précède un sauteur, il arrive toujours à le rejoindre. Demandez-le à
Sotomayor (Athlète cubain). Il vous répondra.

Quand j’étais encore en classe de quatrième, j’ai découvert la magie du triple

saut. Lorsque les meilleurs finissent de sauter, nous qui étions secondaires
nous disions entre nous : « Moi je ne me vois pas faire ce truc-là hein ? ». «
Ne pas se voir le faire » ; « Ne pas pouvoir s’imaginer le faire », voilà ce qui
nous vole nos capacités et nos succès qui attendent d’être rejoints. Je me
rappelle l’insouciance du professeur d’Éducation Physique et Sportive. Il
suivait les élèves passer. « Suivant, Suivant », c’est ce qu’on pouvait
118

l’entendre dire. Le jour où je me suis dépassé, mon tour était arrivé. Sur la
ligne de départ alors que je jetais un dernier coup d’oeil sur ceux qui avait
réussi la performance minimum de ce jour, je vis qu’il y avait des filles.
Pendant longtemps, j’ai été le plus jeune sinon l’un des juniors des
promotions dont j’ai fait partie pendant tout mon cursus. Je ramenais mon
regard sur la ligne définie par le professeur et je me suis vu au-delà de cette
ligne. Je me suis vu, je l’ai considérée à nouveau et je me suis dit : « J’y vais
». Ce jour-là, j’avais franchi la ligne. Ce semestre-là j’avais eu pour la
première fois une moyenne supérieure à 11 en Éducation Physique et
Sportive. Cette année-là j’ai pu rassembler 15,21 en EPS alors qu’en sixième
et en cinquième l’EPS était la seule manière où j’avais obtenu une moyenne
inférieure à 12.

Pour la première fois, j’avais fait l’expérience des possibilités. J’ai compris
une chose. Elle est trop banale mais la voici : il suffit de s’imaginer entrain
de le faire, de projeter son esprit et son corps dans la célébration de la
réussite et on le réalise. Quand l’échec semble la chose la plus probable,
imaginez qu’une autre chose devrait être possible : le succès. Ensuite,
refusez l’échec et exigez le succès. « N’y a-t-il rien d’autre ? En tout cas, je
veux le succès ». Soyez comme ceux qui réussissent. Ce n’est pas pour
autant qu’ils aiment ou préfèrent réussir, non. C’est parce qu’ils détestent
échouer. Contrairement à ceux qui échouent parce qu’ils ne voient que la
possibilité de l’échec, eux, ils voient l’échec mais le détestent à tel point que
la nature leur donne autre chose : la réussite. Vous aussi, vous pouvez
exiger le succès.

Je suis à bord d’un vol ASKY en direction de Kinshasa pendant que j’écrivais
ce que vous venez de lire. Nous venons d’atterrir à l’Aéroport Léon MBA de
Libreville. C’est notre troisième escale depuis que nous avons quitté
Cotonou. Fatigant. Mais ce n’est pas ce qui me désole plus. La derrière fois
où j’ai atterri à cet aéroport pour animer une formation pour les Hommes
d’Affaires du Plein Évangile, j’avais été refoulé après avoir passé deux nuits
sur les bancs de l’Aéroport attendant qu’une autorisation spéciale soit
accordée en vue de mon entrée. Finalement, j’ai dû repartir à Cotonou par le
premier vol qui y retournait. C’était une triste mais enrichissante expérience.
En partant ce jour-là, je me suis dit : « Je ne reviendrai plus jamais au
Gabon à moins que Ali BONGO m’envoie une invitation spéciale ». Me
retrouver là et pouvoir observer de loin la baie vitrée derrière laquelle j’avais
passé deux nuits me donne l’impression que le même scénario pourra se
reproduire. Mais je me suis libéré. Je n’en veux plus à personne. Je vois
désormais les deux faces : le succès désormais non négociable et l’échec qui
je ne tolèrerai plus.

***
Quand l’échec semble la chose la plus probable, imaginez qu’une autre
chose devrait être possible : le succès. Ensuite, refusez l’échec et
exigez le succès.
***
119

60
SACHEZ CE QUE VOUS VOULEZ ET
AGISSEZ EN CONSÉQUENCE
Tout dépend de votre volonté et votre désir ardent à imaginer et à réaliser le
succès. Il y a ceux qui peuvent se contenter de l’échec et des succès
modérés, de l’incapacité à obtenir un emploi stable et de l’incapacité à
avancer dans leur carrière. Il y a ceux qui peuvent se permettre de lancer
une entreprise et de la fermer parce que c’est difficile et ceux qui peuvent se
contenter d’un million (1.000.000) de francs de chiffre d’affaires par mois. Et
vous, de quoi avez-vous besoin pour réaliser ce qu’il y a de plus important
dans votre vie au point où vous serez si heureux que vous n’aurez plus
besoin de travailler par nécessité mais par passion ? Vous voulez réussir
élégamment, passionnément, puissamment et inexorablement ? Si oui,
décidez maintenant et agissez en conséquence. Rappelez-vous, vous pouvez
penser, sentir et agir en vue de votre échec. Mais vous pouvez également
penser, sentir et agir en vue de votre succès.

Une fois que vous avez opéré votre choix, il va se produire quelque chose
d’extraordinaire : vous saurez ce que vous voulez. La bonne nouvelle est très
simple, quand vous savez ce que vous voulez, votre conscience de ce que
vous devez faire va se renforcer. Vous effectuerez de meilleurs choix et quand
vous effectuez de meilleurs choix, vous atteignez de meilleurs résultats.
Sachez ce que vous voulez et agissez pour réussir. Ne suivez personne.
N’essayez pas de faire la course d’une autre personne. Allez sur la ligne de
départ vous-même et soulevez la tête et voyez de loin la ligne d’arrivée.
Adaptez votre course, ne regardez pas qui vous dépassez ni qui vous
dépasse. Vous êtes dans votre couloir, foncez seulement et arrivez plus
rapidement que vous dans votre couloir et vous gagnez la course, votre
course à vous et contre personne mais contre tout ce qui vous a empêché
jusque-là de vous lancer dans la bataille. Pour gagner, il faut être sur la ligne
de départ, savoir où se trouve le bout de sa course. Si vous êtes dans le relai
d’une autre personne, vous ne faites qu’une partie de l’effort ; conséquence,
vous n’avez qu’une partie de la satisfaction. Commencez par vous demander
ce qui est important pour vous dans votre vie? Tracez votre voie, définissez
vos objectifs, et ne soyez que dans les jeux où vous êtes acteurs et pouvez
gagner !
120

Si vous suivez quelqu’un, il sait où il va et ce qu’il aura à destination. Vous

ne le savez pas. Alors, courez votre propre course. Sachez ce qui est
important pour vous. Ne suivez pas les gens qui vont dans une direction qui
n’aboutira pas à ce que vous voulez. Inspirez-vous des meilleurs mais ne les
suivez que là où vous restez acteurs et pouvez gagner. Si vous voulez autre,
choisissez autrement et agissez autrement et vous verrez comment vous allez
cesser de consacrer votre temps à ce qui ne vaut pas la peine pour enfin
réaliser ce qui donnera orientation et signification à votre vie.

***
La bonne nouvelle est très simple : quand vous savez ce que vous
voulez, votre conscience de ce que vous devez faire va se renforcer.
Vous effectuerez de meilleurs choix et quand vous effectuez de
meilleurs choix, vous atteignez de meilleurs résultats.
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121

61
LE SUCCÈS NE FAIT PAS DE
DISCRIMINATION
C’est vous qui vous excluez, sinon le succès ne fait pas de discrimination. Si vous optez
pour le succès, vous devez travailler maintenant à agir en vue du succès. Si vous rêvez du
succès, ne pensez et n’agissez plus en fonction de ce que vous ne voulez pas (l’échec) mais
en fonction de ce que vous voulez (le succès). Si vous voulez le succès, pensez-y, sentez-le,
agissez pour le succès, et vous l’inviterez dans vos études, dans votre carrière, dans vos
affaires, dans vos familles, dans vos relations, dans vos habitudes, dans vos compétences et
dans vos performances. Invitez le succès et il se présentera chez vous. Le succès ne décline
jamais aucune invitation. Le succès ne fait pas de discrimination. Il ne se demande pas qui
l’a invité et il vous récompense tout simplement d’avoir pensé l’inviter, d’avoir cru qu’il
viendra, de s’être préparé à l’accueillir.

Pour avoir le succès, il faut l’inviter, croire qu’il viendra et se préparer à l’accueillir et bien
l’accueillir. Son séjour peut parfois être de courte durée peut-être du fait d’un mauvais
accueil ou d’une mauvaise préparation. Mais il ne décline jamais une nouvelle invitation.
Invitez-le, il viendra. Préparez-vous mal et accueillez-le mal, il partira très vite. Mais invitez-
le à nouveau, il se présentera. Pensez à ce qu’il faut faire pour l’inviter, ne dîtes pas qu’il ne
viendra pas. Pensez à ce qu’il faut faire pour le garder, ne dites pas qu’il partira et qu’il ne
reviendra pas une fois qu’il est parti. Invitez-le à chaque fois, il viendra. Même s’il est là,
charmez-le, invitez-le à de nouveaux sommets, il vous y précédera et vos rêves se réaliseront
un peu plus vite que vous l’aurez prévu.

La nature est neutre. Elle ne fait pas de discrimination. La pluie qui tombe du ciel, tombe
aussi bien sur les méchants et les bons, dit la Bible.

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La nature est neutre. Elle ne fait pas de discrimination. La pluie qui tombe du ciel,
tombe aussi bien sur les méchants et les bons, dit la Bible.
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122

62
CONCENTREZ-VOUS SUR CE QUE VOUS
VOULEZ
Ceux qui réussissent se concentrent essentiellement sur ce qu’ils veulent et
comment ils vont faire pour l’obtenir. Ceux qui échouent par contre et ne
jouissent jamais du bonheur de réussir quelque chose d’extraordinaire
passent le clair de leur temps à penser à leurs problèmes, à leur manque, à
leur maladie, à leurs ennemis, à la chaleur, à l’insécurité, à la guerre
imminente, à la famine prochaine et aux inondations de la prochaine saison
et ne font rien pour les empêcher jusqu’au jour où ils commencent à les
subir pour lancer l’alarme de l’alerte. Même lorsqu’ils ont un peu de
bonheur, ils parlent de leur malheur. Même lorsqu’ils ont de l’argent, ils
disent qu’ils n’en ont pas.

Ceux qui deviennent riches et ceux qui réussissent tout ce qu’ils

entreprennent, pensent tout le temps à ce qu’ils veulent être, faire et avoir et
ce qu’ils ont déjà et ce qui leur reste à faire. « Il me faut 26.000.000 francs
CFA pour acheter la voiture de mes rêves. J’ai déjà rassemblé 14.000.000
francs, c’est plus de la moitié de ce qu’il me faut. Je me mets au travail pour
obtenir le reste. Je travaillerai, économiserai, investirai et récolterai pendant
18 mois encore et mon rêve deviendra une réalité ». Et ils y arrivent toujours.

Ne vous volez pas votre succès. Ne soyez pas celui qui bloque votre succès
par vos doutes et vos peurs. Ne dîtes pas non avant d’avoir questionné les
possibilités. Ne refusez pas à la place des possibilités qu’offre la vie. Ne
supposez pas le non avant d’avoir demandé. Ne supposez pas l’impossible
avant d’avoir agi. Et même lorsque vous échouez, ne décrétez pas
l’impossible avant d’avoir essayé, essayé et essayé.

Soyez celui qui actionne votre succès total par vos pensées, vos sentiments,
votre foi et vos actes au quotidien.

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Soyez celui qui actionne votre succès total par vos pensées, vos
sentiments, votre foi et vos actes au quotidien.
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123

63
VOUS AVEZ UN PEU PLUS DE POTENTIEL
ET DE POSSIBILITÉ
Quelle est la vie idéale ? Pour certains, ce sont des revenus continus qui
s’améliorent d’une année à l’autre avec la possibilité pour eux de s’acheter ce
qu’ils veulent quand ils le veulent sans avoir à se casser la tête ni à trop
regarder les montants. Pour d’autres c’est un mariage heureux et un mari
qui revient et qui pourvoit avec attention aux besoins de la famille. Pour
d’autres, ce qui importe c’est leur impact social et leur capacité à avoir du
prix aux yeux des autres, à créer de la valeur pour un monde plus épanoui
et améliorer la vie des gens. On ne jugera personne pour ce qu’il est ou qu’il
a choisi de faire. Le meilleur bonheur de l’homme, c’est sa vision du
bonheur. Chacun crée son confort et peut s’en contenter à moins de ne pas
en être satisfait. Et même lorsqu’il en est satisfait, c’est la preuve qu’il a
encore un potentiel à valoriser. Et vous, êtes-vous satisfait ou non de votre
vie confortable et parfaite actuelle ?

Comme le dit Will ROGERS, « Même si vous êtes sur la bonne voie, vous
serez dépassé si vous vous assoyez et attendez ». Si vous êtes satisfait de ce
que vous êtes, faites et obtenez actuellement, il y a de fortes chances que
vous en soyez plus capable, que vous méritiez un peu plus et que vous
devriez faire un peu plus. Mais pour y arriver, il faudra renoncer
momentanément à quelque chose : votre satisfaction. Il faudra être
insatisfait de votre satisfaction. Rompre avec le confort partiel actuel.
Décider de passer à un nouveau cap.

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« Même si vous êtes sur la bonne voie, vous serez dépassé si vous vous
assoyez et attendez ».

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124

64
LE VRAI CONFORT EST DERRIÈRE
L’INCONFORT
Vivre un petit moment d’inconfort. Prendre ce médicament très amer et à effet indésirable
mais efficace pour traiter vo¬tre mal. Devoir se priver de la satisfaction d’avoir un
compagnon parce que la relation est devenue l’une des plus pernicieuses. Dire non à un être
qui vous est cher. Renoncer à son emploi sûr pour faire ce qu’on aime faire. Laisser tout
derrière soi pour s’aventurer dans l’inconnu. Parler devant un public d’inconnus. Passer
l’oral devant un jury composé de gens trop sérieux. Devoir dire à une femme ou un homme
qu’on l’aime avec le risque d’entendre « Non » ou « Ah oui ? Ça alors ! Bon, c’est bien gentil».
Aucun de ces gestes ou décisions n’est facile à faire ni à prendre. Mais il se trouve et
paradoxalement que la satisfaction, la vraie satisfaction et le vrai soulagement se trouve
derrière l’inconfort. Ce qui vous empêchera de jouir du confort véritable, c’est cette peur de
vivre l’inconfortable. La terre promise se trouve de l’autre côté de la mer ; il faudra affronter
les vagues avec le risque de se faire dévorer par les requins. Vous vous imaginez sous les
dents d’un requin : c’est douloureux. Et pourtant des milliers d’explorateurs et de
navigateurs ont fini par dompter les mystères des océans. Conséquence : prendre la mer est
désormais possible pour des enfants de 12 ans.

L’inconfort est le passage obligé pour avoir, faire mieux et devenir plus que ce que vous êtes
actuellement. Pour améliorer vos compétences, vous devrez ajuster votre emploi du temps
pour prendre des cours du soir, lire des livres, écouter des CD et DVD de formation et de
développement personnel et entrepreneurial. Il faudra dormir un peu moins, disposer de
moins de temps pour ses loisirs, voir de moins en moins sa famille et rompre avec les gens
négatifs mais qui sont toujours là pour nous remonter le moral à leur manière.

Un ami à moi avait vu son épouse dont il était vraiment amoureux le quitter parce qu’il avait
décidé de quitter son emploi pour créer sa propre entreprise et les choses avaient mal
tourné. Il n’a pas pour autant abandonné. « Hermann, c’est difficile ces moments que je vis
mais c’est le passage forcé vers la concrétisation d’un rêve plus grand. Crois-moi. Elle
reviendra dans 18 mois maximum. Ce sera inconfortablement de lui dire oui ou de lui dire
non. Mais si mon bonheur est possible avec ou sans elle, il va falloir que je lui réponde de
quelques manières que ce soit, que cela me mette à l’aise ou non
».
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L’inconfort est le passage obligé pour avoir, faire mieux et devenir plus que ce que
vous êtes actuellement.

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65
LES MEILLEURES DÉCISIONS SONT LES
PLUS DIFFICILES À PRENDRE
Si vous avez regardé le film « Les Seigneurs de la guerre » de Peter HO-SUN CHAN, vous avez
certainement vu la grande émotion, l’amertume et l’inconfort interne du Général Pang
quand il s’est agi pour lui de décider de tuer tous les soldats du camp ennemi après qu’il
avait pris le contrôle de la ville de SUJO. Sur son visage, on pouvait lire le désarroi d’un
homme qui devrait prendre une décision qu’il ne prendrait pas en d’autres circonstances. Il
avait coulé des larmes. Grands moments d’inconfort et pourtant c’était (à son avis) la seule
manière d’avoir de la nourriture pour ses propres troupes et ne pas avoir à gérer une
rébellion. C’était un valeureux soldat mais il avait du cœur. Un peu plus tôt dans le film, il
avait fait décapiter deux soldats parce qu’ils avaient violé des femmes d’un village tombé
sous leur contrôle. Faire décapiter ses propres soldats pour donner l’exemple et montrer que
sa vision de la guerre était contraire à celle qui consiste à « prendre les vivres, l’argent et les
filles de tout territoire tombé sous contrôle ». Bonne décision ? En tout cas, elle était très
inconfortable.

Vous devez travailler à supporter l’inconfort que vous créent vos décisions les plus difficiles
et en général les meilleures décisions que vous devez prendre pour réaliser le meilleur pour
vous. Pour devenir riche, vous devez être insatisfait de votre confort actuel. Vous devez le
risquer avec pour objectif d’obtenir ce qui vous rendra vraiment heureux. Le confort tue
l’effort pour l’initiative mais une fois que vous passez par l’inconfort vous retrouvez le
confort comme un soldat blessé qui n’est soulagé qu’après l’extraction douloureuse d’une
balle de sa clavicule. Sortez de l’ordinaire, c’est la seule chance pour vous de réaliser
l’extraordinaire. Renoncez à votre sécurité pour conquérir votre liberté. Refusez le
compromis pour travailler à instaurer la franche collaboration et la cohésion. Dites non au
provisoire pour avoir le définitif. Refusez le partiel pour partir à la conquête de l’intégral.
Sortez de votre zone de confort pour viser l’horizon lointain du bonheur irrémédiable qui
vous tend la main.

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Renoncez à votre sécurité pour conquérir votre liberté. Refusez le compromis pour
travailler à instaurer la franche collaboration et la cohésion. Dites non au provisoire
pour avoir le définitif. Refusez le partiel pour partir à la conquête de l’intégral
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66
LA RÉUSSITE FAIT APPEL AU MÉRITE

Vous pensez qu’il y a des gens qui réussissent et qui ne le méritent pas ? Vous pensez que
vous le méritez mieux qu’eux ? Voyons. Il se trouve que pour l’instant ils sont le dépositaire
de cette réussite, pas vous. Comme le dit si souvent un de mes amis, il y a une dissonance
entre la réussite à laquelle vous aspirez et ce que vous faites pour la réaliser effectivement,
c’est pour cela que vous n’y arrivez pas encore. Comme le dit Jim ROHN, « la vie ne vous
donne pas ce dont vous avez besoin, mais elle vous donne ce que vous méritez ». Si vous
n’avez pas encore obtenu ce à quoi vous pensez avoir droit, c’est que vous n’avez pas encore
fait ce qu’il faut pour le mériter.

Une de mes copines me disait : «Écoute, Hermann, regarde ce voyou d’Ignace, tout lui
marche. Il gaspille son argent mais il n’en manque jamais ». Je lui posais une question très
simple : « As-tu essayé la stratégie des 4D : Désirer, se Décider, se Discipliner, être
déterminé ?». « Alors sors-moi ta nouvelle théorie ». Au fond, il ne s’agit pas d’une théorie ; le
problème, c’est qu’il y a une dichotomie entre le discours de ma copine et le bonheur auquel
elle se dit aspirer. Elle était totalement aigrie contre les riches et développait une aversion
pour l’abondance en biens. Elle mangeait peu, portait des vêtements sobres, se contentait
de son pauvre job et de son maigre salaire et quand elle sent la moindre insatisfaction, elle
s’en prenait aux riches pour l’extravagance de leurs vêtements. Visiblement, elle détestait la
richesse, je ne pense pas qu’elle puisse être riche. Non seulement elle ne désire pas la
richesse, elle ne fait rien ni ne pense rien pour devenir riche, mais elle abandonne trop vite
et se contente de ne pas changer son sort.

Beaucoup de gens sont aigris de voir qu’il y a eu un nouveau poste vacant de manager dans
leur entreprise ou organisation et qu’ils ne sont pas la personne promue. Ils sont aigris de
voir qu’une autre personne a été choisie. Dans leur peau et dans leur tête, ils se disent : « Je
méritais ce poste…mais comme je ne suis pas dans les grâces des chefs, ils ne me l’ont pas
donné ». Imaginez qu’être dans « les grâces des chefs » soit le critère N°1, pensez-vous
vraiment que celui qui se dit une chose pareille mérite vraiment le poste ? Pourquoi n’a-t-il
rien fait pour être dans « les grâces des chefs ? ».
Seuls ceux qui travaillent dur atteignent de bons résultats. Nous avons l’impression qu’ils
sont plus chanceux. En fait quand ils n’ont pas fait l’effort eux-mêmes : un parent ou un
ami l’a fait à leur place. Lorsque quelqu’un l’a fait à leur place, ils font tout pour mériter
leurs faveurs. Ils ne sont pas plus chanceux. Ils ont quelques mérites. Le mérite d’être le
parent de celui qui facilite les accès.

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« La vie ne vous donne pas ce dont vous avez besoin, mais elle vous donne ce que vous
méritez »
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DESIR = OBSESSION
Vous connaissez la phrase que les sceptiques prononcent lorsqu’on demande
qui veut être riche. Ils répondent « Qui refuse de gagner 10.000.000 ?». Pour
eux le problème se résout avec 10.000.000 F CFA. Cela veut dire qu’ils n’en
désirent pas suffisamment. Il y a le groupe des sceptiques très sceptiques,
non le groupe des S… qui disent fièrement : « Moi ce qui importe pour moi,
ce n’est pas la richesse. Vous voyez tous les problèmes que l’argent crée
dans le monde ?». Comme vous le voyez, en général, ils ne le désirent même
pas. J’espère que vous ne faites pas partie de ce groupe de gens ? Si vous en
faites partie, vous avez vos raisons. Mais vous n’aurez jamais raison de
devenir riche à cette allure. Pourquoi ? Parce qu’on n’atteint que les objectifs
qu’on s’est fixés. Si vous n’avez rien obtenu c’est parce que vous n’avez rien
demandé. Si vous n’obtenez pas les choses que vous détestez, c’est parce
qu’elles ont fini par vous détester à force de savoir que vous les détestez.

Comme le dit Harv T. EKER, « les riches admirent les riches et ceux qui ont
de la réussite. Les pauvres ont du ressentiment envers les riches et les gens
à succès ». Comment peut-on vouloir être riche et détester les riches ?

Un participant à un séminaire m’a rétorqué ceci : « Mais, M. Hermann,

comment pouvez-vous dire que je suis à mon niveau actuel de salaire parce
que je ne désire pas un meilleur salaire ? ». Alors je lui posais la question de
savoir à quoi doit ressembler exactement son nouvel emploi, les compétences
qu’il doit avoir pour mériter le nouveau niveau de revenu. Il ne savait même
pas le niveau de salaire qu’il voulait et ce que cela supposait. Il a juste dit : «
300.000 à 400.000 F CFA, ça m’ira ». Non si vous le désirez, vous saurez
parfaitement à quoi cela doit ressembler dans les moindres détails (taille,
couleur, situation géographique, superficie, valeur, ressemblance, image, la
date, l’heure) si bien que vous vous surprendrez entrain de le faire ou de le
rencontrer. Si vous le désirez vraiment, vous aurez trouvé trop de
frustrations pour commencer. Le désir ne vous fait pas miroiter l’action, il
vous plante au cœur de l’action au point où vous n’avez plus d’autres choix
que de vous y mettre. Quand vous le désirez ardemment, c’est que vous vous
êtes engagé dans les actions depuis longtemps.
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« Le désir ne vous fait pas miroiter l’action, il vous plante au cœur de
l’action au point où vous n’avez plus d’autres choix que vous y mettre »
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68
DECISION = ACTION
« Hermann, as-tu finalement pris la décision de ne plus t’excuser pour tes
retards ? », me demanda un jour un consultant senior. « Oui j’ai finalement
pris la décision », avais-je répondu. « Mais comment expliques-tu que tu sois
encore arrivé en retard aujourd’hui ? ». « Monsieur, j’ai dit que j’ai décidé
mais pas que c’est déjà fait. Il faut du temps pour changer, nous l’avons
toujours enseigné en Management du changement », avais-je argumenté. «
Soit, seulement que le changement commence le jour où on a décidé de
changer ; c’est ce que nous avons toujours enseigné. Tu l’as oublié ? Les
gens attendent un décret d’application lorsqu’ils se décident à prendre de
nouvelles habitudes. Et comme c’est le cas, le décret d’application ne sort
jamais et ils entrent dans la routine jusqu’à la prochaine crise. Si tu as
décidé et que tu n’as rien fait encore, c’est que tu n’as pas encore décidé ».

Je n’oublierai jamais cette conversation. Depuis lors, lorsque je dis que j’ai
décidé, je complète avec « ça y est, on commence ». Décider, c’est agir. Si
vous pensez que vous avez décidé mais que derrière et immédiatement vous
ne faites rien de concret, c’est que vous n’avez pas encore décidé. Arrêtez de
vous faire croire que vous allez désormais faire les choses autrement et
obtenir des niveaux de résultats extraordinaires alors que vous n’avez rien
commencé. Si vous êtes décidé, commencez à agir immédiatement, le
résultat donnera raison à votre disposition et vous allez vous engager
pleinement dans l’action nécessaire : l’amélioration de vos résultats. Quand
on dit d’un homme qu’il est vraiment décidé, c’est quand il est en plein dans
l’action irréversible avec tellement d’engagement qu’on se dit cette fois-ci, il y
est. Voilà.
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Les gens attendent un décret d’application lorsqu’ils se décident à
prendre de nouvelles habitudes. Et comme c’est le cas, le décret
d’application ne sort jamais et ils entrent dans la routine jusqu’à la
prochaine crise

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69
NE TROUVEZ PAS UNE NOUVELLE EXCUSE

Il y a des choses précises à faire pour obtenir des résultats précis. La

discipline consiste à ne pas vous trouver des excuses une fois que vous avez
décidé d’améliorer vos revenus, de venir désormais à l’heure, d’améliorer le
niveau de vos ventes, d’améliorer vos relations avec vos collègues, d’avoir
une vie de couple plus nourrie. La discipline consiste à rapprocher vos
résultats de vos objectifs, à vous poser à chaque fois la question de savoir
comment vous devrez procéder exactement et sans négociation pour obtenir
les résultats auxquels vous aspirez.

C’est vrai que c’est très difficile de devoir se lever tous les jours à 6h:00
(facile pour beaucoup de gens) quelle que soit l’heure à laquelle on est allé
au lit. Mais il se trouve qu’en matière de discipline, l’heure à laquelle vous
vous êtes couché ne détermine pas l’heure à laquelle vous devez vous
réveiller. Ce qui détermine l’heure à laquelle vous devez vous réveiller, c’est
l’heure à laquelle vous devez vous réveiller pour accomplir la première tâche
la plus importante de vo¬tre journée à l’heure et sans empiéter sur les
autres tâches. C’est de la discipline que de dormir « au moins 6 heures par
jour », si vous y tenez, vous n’avez qu’à vous arranger pour vous coucher à
22 heures en vue d’un réveil à 4h:00 (et beaucoup de gens y arrivent). C’est
que c’est difficile de devoir se réveiller à 6h:00 lorsqu’on s’est couché à 4h:00
mais, cela ne justifie pas que vous soyez en retard à votre réunion de 9:00
du même jour, que vous ne preniez pas vo¬tre petit déjeuner ou que vous
bâcliez votre prière du matin. Arrêtez d’avoir des excuses. Rien n’explique
vos défaillances sinon que vous avez tout simplement failli quelque part.

La discipline est la seule chose qui vous permettra d’atteindre les objectifs
qui vous tiennent à cœur parce qu’elle consiste à faire les choses que vous
devez faire exactement pour atteindre vos objectifs. Il est évident que si vous
n’avez pas des objectifs qui valent la peine d’être atteints, la discipline ne
vous conduira pas à la satisfaction que vous recherchez. Ne négociez pas
avec vos principes ni les exigences en termes d’activités pour atteindre les
objectifs qui vous tiennent à cœur. La discipline consiste à faire les choses
que vous devez faire pour obtenir les résultats que vous devez obtenir que
cela vous mette à l’aise ou non, que cela vous plaise ou non. Si vous pouvez
être discipliné, vos résultats vous surprendront.
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La discipline consiste à faire les choses que vous devez faire pour
obtenir les résultats que vous devez obtenir que cela vous mette à
l’aise ou non, que cela vous plaise ou non. Si vous pouvez être
discipliné, vos résultats vous surprendront.
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70
SEULES LES CHOSES ORDINAIRES SONT
FACILES
Rien n’est facile et jamais rien ne le sera sauf les choses peu extraordinaires – même là
encore. Les choses ne deviendront pas plus faciles surtout qu’elles deviennent toujours
domptables avec le temps à condition que vous restiez en jeu, que vous ayez de la
détermination, que vous n’abandonniez pas, que vous n’abandonniez pas trop tard.

Un jour alors que nous préparions une formation, nous avons mis en place un plan pour
recruter des participants. Après près de 35 appels, nous n’avions obtenu aucun participant.
Quand finalement j’étais tombé sur un participant qui se disait intéressé par le séminaire, il
voulait qu’on divise le prix normal par trois pour lui permettre de participer. Je l’ai mis sur
la liste quand même et puis je lui ai demandé ce qui l’attirait dans la formation : « C’est la
première fois que j’entends parler d’une telle manière d’une telle formation ». Sur la base du
secret qu’il venait de révéler, j’ai modifié mon script. Malgré ça, j’avais toujours du mal
jusqu’à ce que je tombe sur le quatrième inscrit sur les 15 que j’attendais : « Qu’est-ce qui
fera que les gens participent à une telle formation et acceptent de payer pour ? ». « Il faut
qu’ils soient des gens comme moi qui ont déjà le besoin et cherchaient une offre aussi
adéquate que la vôtre ». Après l’avoir relancé 5 fois, j’ai fini par le convaincre de me donner
la liste des gens qui pensent comme lui. Finalement 11 personnes sont venues par lui.
J’avais atteint mes objectifs en termes de nombre d’inscrits.

Croyez-moi, être à 4 participants dont trois qui hésitent à 5 jours d’un séminaire, il n’y a
rien de plus stressant et la veille, c’est encore plus irritant. Nous avions imaginé à plusieurs
reprises annuler la formation. Les 11 participants avaient donné leur confirmation la veille à
22 heures et surprise agréable : 3 autres participants que nous n’attendions pas s’étaient
présentés les premiers le jour de la formation. Quand je me rappelle que nous avions failli
tout annuler. Ce n’est jamais gagné ni perdu d’avance, il faut persévérer. C’est la leçon que
j’ai apprise de cette expérience. Persévérer pendant qu’on travaille, qu’on travaille à saisir la
moindre opportunité, la moindre brèche, jusqu’à la moindre facilité. Depuis cette
expérience, je n’annule jamais une session sans avoir fait ce qu’il faut. J’ai compris que
pour gagner, me basant sur la sagesse de Napoléon Hill, il ne faut jamais lâcher et que ceux
qui lâchent souvent ne gagnent presque jamais.

Vous pouvez réussir tout ce que vous entreprenez mais à condition de le désirer ardemment,
sachant précisément ce que vous devez faire pour obtenir les résultats qui vous tiennent à
cœur. Vous réussirez parce que votre activité est plus intense que vos hésitations, parce que
vous faites ce qu’il faut à chaque fois sans excuses et parce que vous refusez à chaque fois
d’abandonner avant d’avoir donné tout ce qu’il faut.

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Vous pouvez réussir tout ce que vous entreprenez mais à condition de le désirer
ardemment, sachant précisément ce que vous devez faire pour obtenir les résultats
qui vous tiennent à cœur.
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71
IL NE VOUS MANQUE RIEN
Il est temps d’entrer dans le jeu. Il est temps de refuser le compromis. Il est temps de passer
à la vie que vous méritez vraiment. Il est temps de ne plus vous contenter de ce qu’on vous
donne ou vous obtenez pour exiger et décrocher ce que vous méritez. La dernière fois encore
les invités se sont présentés. Vous vous attendiez à être le premier à bénéficier des grands
honneurs mais quelqu’un de plus grand vous a volé la vedette. La dernière fois vous aviez
quelque pouvoir, subitement, vous avez été déclassé par un limogeage, une démission
forcée, on ne vous a plus fait appel et tous ceux qui vous devaient des honneurs les
proposent désormais aux nouveaux puissants. Pendant ce temps, il y a des gens qui ont
intrinsèquement de la valeur et survivent à tous les régimes sans avoir à vendre leur âme.
Pendant combien de temps allez-vous tenir les seconds rangs ou le faux rang ? Pendant
combien de temps allez-vous mériter de façon passagère les honneurs ?

La bonne nouvelle est tombée. Vous ne manquez de rien par rapport à ceux qui réalisent
des performances extraordinaires. Quels que soient vos handicaps, ils ne sont pas
l’explication du fait que vous êtes relégué au second rang. Il n’est pas autant question de
pouvoir entrer dans le jeu que de vouloir entrer. Observez les muscles des membres
supérieurs de certaines personnes qui ont perdu la rigidité et la virilité de leurs membres
inférieurs (vous êtes une peut-être, bravo à vous). Vous remarquerez qu’ils sont très
développés et plus développés. Ces vaillants savent faire appel à leurs membres supérieurs
pour se substituer à leurs membres inférieurs, ils poussent très loin le potentiel de ce qui
leur reste et finissent par atteindre des niveaux de performances que des gens qui jouissent
de l’intégrité physique n’arrivent même pas à atteindre. La question n’est même pas de
savoir si vous avez tout ce qu’il faut puisque ceux qui n’ont pas tout ce qu’il leur faut,
réalisent le meilleur. Achetez Le plus grand miracle du monde de Og Mandino et découvrez
combien votre potentiel est très grand.

Lorsqu’il utilise son potentiel au meilleur niveau, l’être humain n’atteint que 25% de ce qu’il
est capable de réaliser. Vous voyez des gens comme Mohamed Ali, Arnold Schwarzenegger
ou Usain Bolt qui poussent très loin leurs potentiels. Ces braves gens se disent à chaque
fois qu’ils sont encore très loin de ce qu’ils pensent être capables de pouvoir faire. Ils
descendent des records et des records. Ils n’arrêtent jamais d’aller puiser au fond d’eux. Ils
ne se demandent même pas ce dont ils manquent. La question qui les obsède quand ils
viennent battre un nouveau record, c’est : « Quel est l’étape suivante, le record suivant ?».
Les gens qui ne produiront jamais rien d’extraordinaire demanderont des moyens pour
réaliser leur plein potentiel. Les gens les plus efficaces débutent avec ce qu’ils ont là où ils
sont et ils rattrapent les moyens en chemin et des forces attirées par leur volonté
inébranlable et leur engagement inaltérable à poursuivre les limites lointaines de leurs
potentiels leur viennent au secours. Vous avez certainement rencontré des gens qui se
disent souvent qu’ils ont des idées géniales mais qu’ils n’ont pas de l’argent pour les mettre
en œuvre. Ils croient en la théorie classique suivant laquelle il faut de l’argent pour faire
l’argent (l’argent appelle l’argent). Cette théorie a été faussée depuis longtemps par des
millions d’aventuriers qui sont partis de chez eux sans rien ou qui ont tout perdu en effet et
qui ont su utiliser leur créativité pour refonder et redémarrer leur vie. Il ne faut pas de
134

l’argent pour avoir de l’argent mais surtout il faut de la créativité pour faire de l’argent avec
ce que vous avez sous la main, ce que vous êtes. La clé est la suivante : démarrez là vous où
êtes avec ce que vous avez. Rêvez seulement d’aller loin. Lancez-vous et vous verrez
comment vous allez attirer le meilleur à vous.

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Démarrez là où vous êtes avec ce que vous avez. Rêvez seulement d’aller loin. Lancez-
vous et vous verrez comment vous allez attirer le meilleur à vous.
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72
PERSONNE N’EST MEILLEUR QUE VOUS
Vous vous dites peut-être qu’il faut être d’une race exceptionnelle et d’une
origine hors classe pour réaliser les choses extraordinaires que les gens les
plus merveilleux que vous connaissez réalisent autour de vous. Vous n’avez
besoin de rien d’extraordinaire. C’est vous qui êtes extraordinaire. Vous
n’avez qu’à puiser en vous-même la ressource qui va vous inspirer la phrase
suivante : « Moi-aussi, je vais le faire » pendant que beaucoup de gens
continueront de dire « Ce n’est pas fait pour moi ». Il n’y a rien qui vous fera
oublier votre quelconque infériorité que de vous dire : moi-aussi je le veux. Il
y a deux choses qui se produiront dans ces conditions : soit on vous refuse
l’accès ou on vous accepte croyant que vous avez passé le test. Le premier
cas arrive souvent, mais à cause du deuxième, dites : moi-aussi je vais le
faire. Nous sommes à l’âge du COPIER-COLLER et il y a deux manières de le
faire : copier et être moindre que l’original et copier et être meilleur que
l’original juste en ajoutant son originalité. Il n’y a rien de meilleur que votre
original. Il n’y a rien de meilleur que ce que vous avez de propre à vous.
Personne ne peut ressembler à vous plus que vous-même. Vous serez
toujours le premier de vous, le reste à faire, est de savoir où vous en êtes par
rapport à ce dont vous êtes capable. Et si vous pouvez pousser très loin votre
potentiel ; personne ne pourra vous dépasser.

Personne n’est meilleur que vous. Vous avez la capacité extraordinaire de

nous démontrer votre originalité, de révéler des choses extraordinaires qui
sont cachées en vous. N’essayez pas de chanter une autre version de la
chanson d’autrui. Chantez-nous quelque chose de VOUS ! Personne ne peut
vous imiter plus rapidement que vous si vous vous dépassez chaque jour, si
vous innovez à chaque fois. Maintenant si vous pensez que quelqu’un fait
mieux que vous ou dispose d’un meilleur potentiel, rapprochez-vous de lui et
demandez-lui : « Comment vous faites pour réaliser à chaque fois un peu
plus que vous ? ». Ne vous posez pas de question, appliquez tout simplement
ce qui leur a marché. Si vous vous décidez à ne plus être à la traine, que
vous vous levez pour vous battre pour devenir le meilleur de vous, utilisant
les principes et respectant les valeurs que ceux qui vous ont précédé ont
utilisé, rien ne vous arrêtera. Un jour Bill Gates, étudiant raté de Harvard,
alla donner une conférence à Harvard. « Peut-être que dans cette salle, il y a
un Bill Gates », dit-il à l’assistance. Et justement dans la salle, il y a avait le
jeune Mark Zuckerberg, fondateur de FACEBOOK. Il n’y avait pas un Bill
136

Gates. Il y avait Mark Zuckerberg. Il n’y a pas un autre Mark Zuckerberg. Il y

a VOUS !

Votre potentiel est grand et illimité. Appliquez-le à vous et vous allez vous
surprendre. Entrez en jeu avec votre potentiel et vous n’attendrez plus qu’on
vous montre qui vous devez suivre. Pensez-vous que vous pouvez être N°1 en
suivant quelqu’un ? Alors empruntez le même chemin mais créez une
nouvelle destination. Cherchez à aller plus loin que vous dans votre
originalité et vous dépasserez ceux qui vous ont précédé. Il n’y a pas
d’embouteillage après le terminus et seuls ceux qui poussent très loin leur
potentiel réalisent des performances extraordinaires. Vous le pouvez.
N’oubliez pas : personne ne peut vous concurrencer mieux que vous.

***
Personne ne peut vous concurrencer mieux que vous
***
137

73
SOYEZ HUMBLE ET TRÈS PATIENT MAIS PAS
MODESTE
Ce à quoi je vous appelle n’est pas une sorte de prétention qui vous
amènerait à essayer d’obtenir ce qui n’est pas à vous, à devenir prétentieux
au point où vous ne saurez pas cultiver la patience nécessaire pour récolter
pendant que vous avez planté. Il n’y a que les humbles pour se remettre en
cause. Il n’y a que les gens ouverts pour prendre, qui savent qu’ils ne sont
pas parfaits et qu’ils ont des aspects de leur vie à améliorer. Il n’y a que
ceux-là pour travailler chaque jour à battre les records. Et c’est donné à tout
le monde. Si vous êtes là où vous êtes, c’est parce que vous le méritez. Si
vous pensez que vous ne le méritez pas, travaillez à obtenir les droits
nécessaires pour y rester. Le problème n’est pas lorsque vous rêvez trop
grand, le problème est lorsque vous refusez de passer par les étapes
incontournables pour y arriver, que vous acceptiez les compromis qui ne
valent pas la peine d’être acceptés, que vous vous contentiez du provisoire
alors que votre potentiel est illimité. Chacun a la possibilité de se donner un
nom, de marquer son temps, d’entrer dans l’histoire. Sauf que ceux qui y
arrivent ne sont rien d’autres que ces audacieux qui refusent de jouer les
seconds rôles. Dites : « Je ne veux plus jouer les seconds rôles » Soyez assez
audacieux et ambitieux pour dire : « S’il faut se lever et le faire, je serai
devant, on me comptera parmi les plus remarquables, quelle que soit
l’époque, quel que soit le lieu ». Mon rêve est de devenir le meilleur de moi.
Soyez le meilleur quoique vous soyez (Martin Luther King). A chacun est
réservée une grande contribution au progrès et à l’évolution du monde. Il y
en a ceux qui jouent pleinement leur partition et vont au-delà de ce qu’on
pourrait attendre d’eux. Il y a d’autres personnes qui se disent : ils n’ont
qu’à le faire moi je ne suis pas concerné. Si que vous êtes concerné. Entrez
dans le jeu. Ne dites plus : « Je suis qu’un simple employé ». Celle qui a
inventé les correcteurs était une simple secrétaire dactylographe dans une
petite entreprise. Abraham Lincoln était un pauvre fils d’immigré. Steve Jobs
était un enfant adopté. Ricardo Kaka n’a pas eu la chance d’aller à l’école.
Les Eyadema GNASSINGBE et les Mathieu KEREKOU étaient des fils de
paysans et pourtant ils ont fini par rentrer dans l’histoire. Encore une fois,
ce qui importe, ce n’est pas là vous êtes, c’est là vous voulez aller.

***
Soyez assez audacieux et ambitieux pour dire : « S’il faut se lever et le
faire, je serai devant, on me comptera parmi les plus remarquables,
quelle que soit l’époque, quel que soit le lieu ».
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74
A VOUS DEVOIR SI ÇA VOUS INTÉRESSE
Quand vous étiez enfant, vous saviez spontanément dit ce que vous voulez,
revendiquer ce à quoi vous aspiriez. Même si on ne vous le donnait pas
toujours, vous saviez pleurer et insister jusqu’à parfois obtenir ce que vous
pensez mériter en tant qu’enfant. Vos parents redoublaient d’effort pour
survenir à vos besoins autant qu’ils pouvaient et à chaque fois qu’ils le
jugeaient nécessaire. Mais parce que vous n’obtenez pas toujours ce que
vous vouliez, vous vous êtes dit que ça ne vaut plus la peine de demander.
Ce moment de besoin de résignation arrive dans la vie de nous tous.
Fatigués et déçus de ne pas obtenir ce que nous voulons, nous nous
résolvons à ce que nous pouvons obtenir ou à ce que les gens nous donnent
spontanément. Nous suivons cet adage suivant lequel « à défaut du mieux,
on se contente de ce qu’on a ». Prendre ce qui est disponible est une chose,
s’en contenter et refuser de travailler à obtenir quelque chose de meilleur est
justement ce qui nous vole notre succès. A y regarder de près, nous avons
bien la possibilité d’aller loin. Car en effet, pendant que nous nous résignons
à ne plus nous battre pour obtenir ce que nous méritons, il y a des gens qui
refusent le compromis et continuent de se battre. Nous nous levons un bon
matin pour nous rendre compte qu’ils ont réalisé des choses extraordinaires
que nous pensions impossibles. Vous avez fait des lycées et un bon soir,
vous allumez vo¬tre poste téléviseur et qui anime le journal de 20h ? C’est
votre promotionnaire. Un reportage passe et qui fait le discours ministériel :
c’est votre promotionnaire. « Ah oui, je le connais ! Nous avons fait le lycée
ensemble ». Et puis vous faites la belle remarque : «C’est bien ça ! Il a réussi
hein ! »…Quand vous poussez un peu loin votre réflexion, vous vous rendez-
compte d’une chose : il n’était pas plus brillant que vous. Comment
expliquez-vous qu’il en soit arrivé à devenir plus impressionnant que ce que
vous lui avez connu ? IL N’A JAMAIS ABANDONNE, IL NE S’EST PAS
CONTENTE DE LA PLACE QUE VOUS LUI AVEZ CONNUE. Et vous que
s’est-il passé ? Vous avez régressé ? Vous vous êtes contenté de ce que vous
avez obtenu de grand, chemin faisant ?

Vous êtes le résultat de votre résignation, vous êtes le résultat de vos

contentements crépusculaires. Vous vous êtes mis à fêter trop tôt. Vous avez
rompu votre développement personnel et professionnel trop tôt. Vous n’avez
pas pu continuer ? Alors, maintenant que vous savez que malgré le rang
qu’il avait il a pu réussir, qu’allez-vous décider de faire ? Allez-vous resté là
139

sur place sans bouger ? Allez-vous continuer à penser que ce n’est pas
possible pour vous ? Si que c’est possible pour vous !

Voici une astuce pour vous : Prenez votre téléphone et contactez tous ceux
qui pourraient le ou la connaître et demandez à aller le rencontrer et dites-
lui : « Tu te battais et je te voyais mais je ne savais pas que tu allais t’en
sortir si brillamment. Moi j’ai abandonné en chemin. Comment as-tu fait ? ».
Quoi qu’il vous dira qu’il a fait, tirez-en la meilleure leçon et n’attendez pas
de retourner chez vous avant de commencer à l’appliquer. Ce qui est
possible pour ceux qui réussissent est possible pour vous aussi. Vous
continuez de vous demander pourquoi certains réussissent et que vous n’y
arrivez pas encore comme vous le voulez ? Sachez que vous êtes ce que vous
êtes à cause de vous. Comme le dit Brian Tracy : « Tout ce que vous êtes
aujourd’hui ou tout ce que vous serez demain dépend de vous. Votre vie
d’aujourd’hui est la somme totale de vos choix, de vos décisions et de vos
actions jusqu’à ce jour. Vous pouvez créer votre propre futur en changeant
de comportement. Vous pouvez faire de nouveaux choix qui soient en phase
avec la personne que vous voulez devenir et des choses que vous voulez
accomplir dans votre vie ».

Maintenant, faites ce choix en conséquence ! Vous avez le choix.

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« Tout ce que vous êtes aujourd’hui ou tout ce que vous serez demain
dépend de vous. Vo¬tre vie d’aujourd’hui est la somme totale de vos
choix, de vos décisions et de vos actions jusqu’à ce jour. Vous pouvez
créer votre propre futur en changeant de comportement. Vous pouvez
faire de nouveaux choix qui soient en phase avec la personne que vous
voulez devenir et des choses que vous voulez accomplir dans votre vie
».
***
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NE VOUS VENDEZ PAS MOINS CHER

La dernière fois vous avez été surpris par la faiblesse de votre rang, vous
vous êtes certainement rendu compte de ce que vous méritez a un peu
moins de valeur que ce que vous pensiez. C’est frustrant. Une fille se croyait
avoir la plus belle voie de sa cour. Quand elle se met à chanter, tout le
monde sort de sa case pour venir l’écouter. Elle était membre d’une chorale.
Le jour de la fête des choristes, un concours de la meilleure interprète a été
organisé. Tous ses amis et parents (ceux de sa cour) l’avaient encouragée à
poser sa candidature. Ils étaient surs (elle comprise) qu’elle obtiendrait la
meilleure performance. A leur grande surprise, elle était la douzième et
dernière. Ce résultat lui a volé tout son moral. A un moment donné, elle
voulait crier injustice et hold up. Sa sœur s’approcha d’elle et lui dit : « Je
sais que tu es la meilleure mais aujourd’hui tu as occupé ce rang. Dis-moi,
que penses-tu que tu devrais faire pour leur démontrer à tous que tu es la
meilleure parce que nous qui te supportons avons besoin que tu nous
effaces cette honte ? ». « Grand Sœur, je sais ce que je vais faire. Je vais
m’entrainer jusqu’à ce que je devienne la meilleure pour tous les critères : le
timbre vocal, la tenue sur scène, chanter juste, les paroles…Tout ».
Et vous, qu’avez-vous décidé de faire pour ne plus essuyer la honte ?

Démontrez à tous ceux qui vous croyaient incapable et fini qu’ils se sont
trompés sur toute la ligne. Démontrez qu’ils sont trop vite allés en besogne.
Montez-leur que vous n’avez pas dit votre dernier mot. Vous connaissez ces
films où l’on croit le héros fini et se il relève, imperturbable et plus fort,
regroupe toutes ses forces et passe à l’assaut mortel pour le monstre? Pensez
à cette image où il se relève un peu plus fort. Il n’y a rien qui puisse sauver
votre vie que de dire : « Ce n’est pas fini ». Celui qui dit : « ce n’est pas fini, je
n’ai pas dit mon dernier mot » est à craindre. Que fait-il ? Il va préparer une
nouvelle version de lui. N’importe qui peut démontrer à tous que ce n’est pas
fini et finir par dépasser tous ceux qui le croyaient fini. Il y a des gens qui ne
savent pas se vendre moins cher. Ils n’abandonnent jamais trop vite. Ils font
tout pour donner tort à leurs détracteurs et aux moqueurs. Pour ce faire, ils
remontent aux origines. Ils vont passer en revue la bataille qu’ils ont livrée.
Ils font le point de leurs forces et faiblesses, tirent les leçons à tirer,
procèdent aux réajustements et se remettent au travail. C’est la décision la
plus importante que vous devez prendre maintenant. Vous pouvez perdre
une bataille, mais ne renoncez pas aux besoins irrémédiables de devenir le
meilleur de vous-même et de passer au meilleur niveau possible de votre
potentiel.
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Vous pouvez perdre une bataille, mais ne renoncez pas aux besoins
irrémédiables de devenir le meilleur de vous-même et de passer au
meilleur niveau possible de votre potentiel.
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RÉARMEZ-VOUS VITE!
Quand on a été surpris par la vie, on peut se débattre et consentir quelques
défaites. Mais quand on sait qu’on a déjà perdu des batailles, il faut se
réarmer pour montrer tout ce dont on est capable. Vous le savez maintenant
: vous en êtes plus capable que ce que vous pensez. Le problème c’est que
vous vous êtes réservé. L’heure a sonné maintenant pour démontrer la vraie
version de vous. Vous n’avez pas encore eu l’opportunité d’exprimer votre
plein potentiel ? L’heure a sonné. Dites-nous maintenant ce que nous ne
savons pas de vous et que nous devons savoir. Revisitez vos forces et allez
au-delà de l’apparemment possible. Renforcez vos capacités et commencez à
travailler pour réaliser le meilleur. Vous n’avez pas besoin de plus de moyens
que maintenant. Quand il était enfant, Albert Einstein pouvait à peine ouvrir
la bouche. Il était vraiment déréglé. Aucune école ne voulait l’accepter. Sa
mère a décidé de démontrer au monde la vraie version de son fils et Albert
est allé puiser en lui tout son génie, un génie qu’il a brillamment révélé au
monde.

Mettez-vous au travail pour donner tort à vos détracteurs. Si vous êtes

marginalisé et à chaque fois relégué au second plan, voyez ce dont ils ont
besoin, ce qu’ils veulent faire et que personne d’entre eux n’arrivent à faire
ensuite faites-le et ils vous accepteront que cela leur plaise ou non. Il n’y en
aura qui vous refuseront l’accès, mais au fur et à mesure que vous allez
pousser loin votre capacité à être incontournable, ils ne pourront plus
continuer de vous rejeter. Si vous pouvez faire ce dont les gens ont besoin
mais qu’ils ne peuvent pas faire : discrimination ou pas discrimination, ils
vous accepteront. Un héros de la scène musicale RAP Américaine disait : «
Mon rap me donne du pouvoir sur ce que je voulais dompter et conquérir.
Dans notre univers, les gens finissent par écouter vos chansons si vous
chantez ce qui les touche, les amuse et leur ressemble. Tout le monde peut
avoir de la gaieté et de la consolation quelle que soit sa race. C’est pourquoi,
je demande à mes frères de penser à ce qu’ils feraient pour monter sur les
plus grands podiums plutôt que de se plaindre des accès qu’on leur refuse.
Ils peuvent aller plus loin que Ray Charles, Michael Jackson et Steve
Wonder. Si vous êtes au second plan, ne vous plaignez pas du premier, faites
briller votre lumière et vous ferez fondre le premier plan. Qu’est-ce qui arrive
dans ce cas ? Tout le monde est obligé de vous regarder. C’est ainsi que nous
nous rendons la vie facile partout et en tout. Vous savez bien que pour nous,
elle n’était pas facile au départ ? ».
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« Si vous êtes au second plan, ne vous plaignez pas du premier. Faites
briller votre lumière et vous ferez fondre le premier plan. Qu’est-ce qui
arrive dans ce cas ? Tout le monde sera obligé de vous regarder »
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DEVENEZ LE MEILLEUR DE VOUS

« Si vous brillez, vous ferez fondre le premier plan…et tout le monde sera
obligé de vous regarder ». Beaucoup de gens se demandent ce qu’ils doivent
faire pour être et rester le premier. Il existe un seul secret pour monter et le
rester : briller constamment. Ne jamais s’arrêter de s’améliorer. Ce qui fait
que les premiers deviennent les derniers et les derniers les premiers n’est
autre chose que l’effort inutile à être meilleur que les autres. Vous n’aurez
pas besoin d’être meilleur que quelqu’un. Vous avez des parties de vous qui
sont déjà excellentes, il s’agit de passer à l’amélioration du reste. Comment
en arrive-t-on là ? En cultivant la conscience de la vulnérabilité. Elle consiste
à se dire comme Robert Allen l’a reprit: « Je ne suis pas parfait mais il y a
des parties de moi qui sont excellentes » et à commencer à améliorer les
parties de soi qui sont à rendre excellentes. En effet, on en arrive là en
faisant un point exhaustif de ses forces et faiblesses : « Qu’est-ce qui marche
et qu’est-ce que je dois améliorer? ». Une fois que vous vous rendez compte
de ce que vous devez améliorer, ne discutez plus avec vous-même, passez à
votre correction et à votre rénovation intégrale et vous surprendrez les gens
autour de vous.

Benjamin FRANCKLIN est le premier millionnaire au monde par l’entreprise.

Quand il était enfant, il avait une conduite vraiment déplacée. Au fur et à
mesure qu’il grandissait, il était devenu rude avec les gens, avec une attitude
et des manières que peu de gens supporteraient. A un moment donné, il
s’est arrêté et s’est dit qu’il n’allait plus continuer d’être celui qui sera à
chaque fois à la base des animosités. Il a fait une liste de 12 vertus qu’il
pense qu’il devrait posséder et vivre. Chaque semaine, il sélectionnait une
vertu qu’il s’attelait à appliquer. Et lorsqu’une semaine commence, il
s’assure qu’il appliquera la vertu de la semaine qu’il s’agisse de la
tempérance, de la tranquillité ou de la tolérance, jusqu’à ce qu’elle finisse
par devenir automatique dans toutes les interactions qu’il avait avec les
gens. Au bout du compte, il est devenu très discipliné et très respecté des
autres. Il est considéré comme l’une des personnalités et des hommes d’État
les plus importants de son époque. Ambassadeur à Paris pendant la guerre
d’indépendance et très influent lors de la rédaction de la Déclaration
d’Indépendance et la Constitution Américaine, il a montré que n’importe qui
145

peut décider de changer sa vie, se fixer des objectifs, travailler et atteindre

des niveaux de performances exceptionnelles. Vous aussi vous le pouvez !

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Comment en arrive-t-on là ? En cultivant ce que la conscience de la
vulnérabilité. Elle consiste à se dire comme Robert Allen l’a repris: « Je
ne suis pas parfait mais il y a des parties de moi qui sont excellentes »
et à commencer à améliorer les parties de soi qui sont à rendre
excellentes.
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N’ALLEZ PLUS AU FOND DE L’AVION
N’allez plus au fond de la salle. Un jour, je participais avec Raoul Angelo et
d’autres amis à la journée du SUCCES des partenaires de Forever Living
Product à Lagos au Nigéria. J’étais sidéré par la joie de vivre de ces hommes
et femmes qui, on pouvait le voir, avaient décidé de vaincre la fatalité. Mais
la phrase qui m’a le plus marqué était celle de la N°2 des distributeurs
Forever Living Product au Nigéria : « J’ai pris la décision de ne plus aller au
fond de l’avion et cette décision a changé ma vie, depuis que je suis avec
Forever, je voyage en classe AFFAIRES ou PREMIERE quand je veux ». Vous
aussi, vous pouvez y arriver comme elle. Pour une fois, ayez le droit de vous
installer aux premières loges. Don¬nez-vous le droit d’être à la place
d’honneur. Vous pouvez décider de ne pas exercer ce droit. Mais commencez
par le conquérir. Vous pouvez décider d’être assis complètement derrière,
mais ne soyez pas obligé de devoir rester au second plan.

Il y a des gens qui pensent qu’ils n’auront jamais la possibilité d’entrer à la

Maison Blanche ou au Palais de la Présidence de leur pays. Ils se disent
chaque jour que ce n’est pas donné aux gens ordinaires. Ils sont convaincus
qu’il faut être quelqu’un d’extraordinaire pour passer à la télévision :
conséquence, il reste à la maison à regarder des gens qui passent sans avoir
l’opportunité d’être celui ou celle que les autres regardent. Vous pouvez être
celui que les autres regardent. Pour y arriver, il faudra le décider et prendre
votre courage et vous : J’EN AI ASSEZ. Vous semblez dire que ce n’est pas
un problème si vous devez être, faire et obtenir du « à peu près ». Encore une
fois, vous pouvez ne pas utiliser vos droits, mais avant commencez à les
conquérir. Vous pouvez dire : ce que j’ai me convient. Mon objectif était que
vous puissiez réaliser votre extraordinaire potentiel. Quel que soit le résultat
auquel vous aboutirez, il vous donnera un statut, l’essentiel est que vous en
soyez parfaitement heureux.

Un groupe de jeunes étudiants qui venait de suivre une conférence sur

l’investissement boursier avaient décidé de se constituer en club
d’investisseurs. Le principe était simple : épargner et mobiliser un premier
montant de un million pour une première mise. Certains ont accepté
d’autres ont refusé. Un groupe plus restreint s’accorda pour constituer le
fond. Au bout de quelques cinq (5) années, la valeur de leurs actions
devenait de plus en plus importante. Une deuxième scissure s’est produite
147

jusqu’à un seul qui est resté investisseur et consultant chez un Gestionnaire

de fortune. « Je ne suis pas intéressé » était l’argument des premiers
déserteurs. « Moi, j’ai besoin de mon argent » était l’alibi du second groupe de
déserteurs. Jusque-là, pas de problème. Le vrai problème s’est posé le jour
où l’un des déserteurs de la seconde vague était frustré de voir que la
fortune du seul rescapé s’équivalait à plus de 300 fois ce qu’ils avaient pu
partager ensemble. N’attendez pas qu’une telle frustration vous gagne. Vous
avez la possibilité d’avoir l’attitude des gens qui refusent de perdre et d’être
estampillé LOOSERS. Vous n’êtes pas un LOOSER ! Vous êtes un GAGNANT
! Vous pouvez bien recouvrer vos merveilles d’antan. Vous pouvez vous offrir
ce que les autres s’offrent.

***
Vous n’êtes pas un LOOSER ! Vous êtes un GAGNANT ! Vous pouvez bien
recouvrer vos merveilles d’antan. Vous pouvez vous offrir ce que les
autres s’offrent.
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79
ACCROCHEZ-VOUS AUX GRANDES
ASPIRATIONS
Il n’y a pas de phrases plus puissantes que : « Je le veux ». Quand on ajoute :
« Absolument », c’est encore plus fort. « Je le veux absolument », « Je le veux
quoi qu’il en soit ». Le reste n’a pas d’importance. Vous verrez après le prix à
payer, ce que cela vous coûtera et ce qu’il faudra faire pour y arriver.
L’essentiel est que vous conserviez votre dignité, votre intégrité et votre
originalité. L’essentiel est que vous restiez assez lucide pour savoir ce que
vos passions vous coûtent. Mis à part cela, et sachant que le ciel n’est pas
une limite, ayez de très grandes aspirations parce que vous avez de l’énergie
à vendre et à revendre. Ayez les plus grandes ambitions c’est votre droit le
plus absolu. On n’a jamais mis en prison quelqu’un parce qu’il a de grandes
ambitions. Ayez donc de très grandes ambitions. Il n’y a que les ambitions et
l’audace de réussir pour changer le monde et changer toute une vie.

Pour ce que j’ai appris et lu sur les gens qui réalisent les plus grandes
performances au monde c’est qu’ils consacrent leur temps et leur énergie à
ce qui vaut la peine d’être fait ou obtenu. Comme le dit Théodore Roosevelt «
La plus grande récompense que la vie puisse nous offrir, c’est la chance de
travailler dur à faire ce qui vaut la peine d’être fait ». Si vous voulez réaliser
des choses extraordinaires, ne laissez pas les petites aspirations et les
petites douceurs ou consolations vous voler le temps, l’énergie, le talent et
l’argent que vous auriez pu consacrer à vos grandes ambitions. Visez grand,
visez loin et surtout ne vous accrochez qu’à ce qui fera passer votre niveau
de performance actuel à un niveau drastiquement supérieur. Donnez le
meilleur de vous-même pour réaliser de grosses performances. Ne tuez pas
surtout les moustiques avec un bazooka. Si la montagne est grande, il
faudra de gros efforts mais qu’elle n’accouche surtout pas d’une souris.
Soyez l’homme et la femme des gros exploits et des grosses performances. Et
n’oubliez pas, placez la barre à chaque fois un peu plus haut.

Nous sommes dans une société où les gens ne recherchent plus que des
choses faciles à faire. Ils cherchent les bonheurs rapides. Nous recherchons
des méthodes faciles pour maigrir, pour faire l’exercice sportif, pour se
marier, avoir un couple solide…des méthodes faciles pour avoir la paix du
cœur et la tranquillité de l’esprit. Au fond, les gens qui ont de grandes
aspirations savent qu’il faudra travailler pour les réaliser et s’inscrivent dans
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une dynamique d’amélioration continue. Ils n’arrêtent jamais d’apprendre et

de travailler à leur épanouissement. Les autres cherchent les moyens
d’éliminer les pressions pour retrouver leur tranquillité et n’obtiennent rien
de véritablement stable ni sûr. Ils sont des ambulanciers. Comme le dit
Kevin Myers « Tout le monde cherche à avoir une fixe stabilité rapide mais en
fait ce que les gens cherchent c’est l’épanouissement. Les gens qui
recherchent la stabilité ne font plus d’effort lorsqu’ils n’ont plus de pression.
Les gens qui recherchent leur épanouissement font ce qu’ils doivent faire
quelles que soient les circonstances ».

Vous êtes à la mesure de votre taille, alors n’effectuez pas de petites

demandes. Exigez à chaque fois un peu plus grandement de vous. Dépassez
votre limite actuelle pour atteindre les niveaux où on étonne le monde. Le
bonheur n’est pas une destination. Il n’y a pas un point de final, c’est un
processus continu, c’est un chemin. N’essayez pas de vous résoudre à
résoudre les petits problèmes quotidiens parce qu’une fois qu’ils sont résolus
on sombre dans la monotonie et le sur-place si ce n’est dans les bassesses.
On gâche ses talents comme s’il y a une retraite à prendre alors que la vie
continue. Les gens qui réussissent s’améliorent constamment parce qu’ils
voient un peu plus loin que les problèmes immédiats. Ils sont toujours prêts
pour les grands jours de grands défis. Les autres sont des managers de la
25è heure et lorsque la pression diminue, ils retournent à nouveau au repos.

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« Les gens qui recherchent la stabilité ne font plus d’effort lorsqu’ils
n’ont plus de pression. Les gens qui recherchent leur épanouissement
font ce qu’ils doivent faire quelles que soient les circonstances ».
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DÉCIDEZ D’EXCELLER

Il y a des gens qui ne refuseront de se contenter des petits exploits. Vous

connaissez des gens qui passent à la fête parce qu’ils ont gagné dix millions
de francs CFA (15000 euros). Pensez-vous vraiment que ce montant suffit à
faire la fête ? Tout exploit doit être célébré. Mais de plus en plus, il y a des
gens qui ne savent pas qu’il y a certaines victoires qui nécessitent qu’on se
dise « Bravo ! » pendant qu’on continue de travailler, qu’on s’arrête de
travailler pour observer un moment de joie, qu’on s’arrête de travailler et
qu’on tire le bouchon d’une bouteille, et d’autres qui ne nécessitent qu’on
change carrément de cadre. L’une des scènes les plus marquantes du film
The Social Network qui raconte les débuts de FACE¬BOOK et de son
mythique fondateur Mark Zuckerberg, est celle où pour fêter le Millionième
inscrit, ses collaborateurs ont décidé d’organiser une fête et de se taper la
gueule, de se camer. Mark Zuckerberg est resté travailler sur les millions
d’inscrits suivants. Entretemps la police a rendu visite aux fêtards,
évènement suspect, un peu comme s’il leur avait envoyé la police. Mais il est
resté travailler pendant que les autres sont allés fêter.

Vous connaissez les artistes chanteurs qui ne font jamais mieux que leur
opus? Ces gens se mettent à fêter lorsqu’ils atteignent le top 10 avec leur
album. Vous connaissez ces artistes qui sont parfois incapables de faire
autant qu’eux-mêmes ? Vous avez vu Whitney Houston incapable
d’interpréter sans sortir de la gamme ce tube « I will always love you » avec
lequel elle a pu donner sens et raison à nos amours ? Quelle déchéance que
de devenir moins capable que soi-même ? C’est simple : « Qui n’avance pas
recule ». Les meilleurs savent travailler constamment leurs talents et ne
perdent jamais rien de leur vingt ans ; au contraire. Leur voix et leur
capacité à avoir emprise sur la scène, la profondeur de leur rythmique
prennent de la qualité même avec l’âge. Ces gens-là ont décidé et travaillent
chaque jour à ne jamais voir la déchéance de leur excellence avant le jour de
leur mort. Ils nous proposent des résultats et des travaux de plus en plus
futuristes. Vous avez regardé le film AVATAR de James Cameron ? Il est la
continuité de TITANIC dans ce que l’homme peut réaliser d’excellent. Si vous
avez aimé TITANIC, sachez qu’il a fallu les menaces du producteur
d’abandonner pour que James CAMERON mette fin à son inassouvie soif de
réaliser le plus grand film de tous les temps. Cet homme ne sait pas se
151

contenter de petits exploits. Vous n’avez pas besoin d’être aussi

perfectionniste que lui. Mais vous devez pouvoir vous dire que si par exemple
des circonstances pourraient vous stopper dans l’excellence (TI¬TANIC), vous
reviendrez plus fort (AVATAR).

Décidez d’exceller. Décidez qu’il ne sera que question de l’exceptionnel et de

la qualité irréprochable à chaque fois qu’il sera question de vous. Décidez de
ne jamais vendre votre valeur pour quelque jouissance immédiate. Décidez
de vous battre pour vous parfaire pendant que les autres ont cessé d’agir et
de travailler. Décidez d’aller un peu plus loin que le commun des mortels,
c’est la seule possibilité de ne pas être relégué au second plan du jour au
lendemain ; cette chute brutale qui vous plonge dans l’éternelle nostalgie et
qui fait chanter aux dépossédés cette chanson dont couplets et refrains
commencent et se terminent par le même alignement de mots : « Au bon
vieux temps…Quand j’étais….Quand j’avais…. ». Ces gens-là ont peur de se
projeter dans l’avenir parce qu’ils pourront rencontrer la mort. Ils nous
saoulent de ce qu’ils avaient fait qu’ils ne peuvent nous démontrer que par
les mots. Ne vous volez pas vos talents. A chacun de vos âges, vous pourrez
briller : différemment certes, mais un éclat de bonheur vous attend si vous
vous mariez maintenant avec l’excellence en ne vous contentant jamais de
petits résultats.

***
Décidez d’aller un peu plus loin que le commun des mortels, c’est la
seule possibilité de ne pas être relégué au second plan du jour au
lendemain ; cette chute brutale qui vous plonge dans l’éternelle
nostalgie et qui fait chanter aux dépossédés cette chanson dont
couplets et refrains commencent et se terminent par le même
alignement de mots : « Au bon vieux temps…Quand j’étais….Quand
j’avais…. ».
***
152

81
APPRENEZ CE QUI VOUS MANQUE

Si vous vous retrouvez entrain d’échouer, demandez-vous : « Qu’est-ce que je

n’ai pas appris ? ». La plupart des gens ne savent pas qu’il faut faire appel à
sa flexibilité cognitive lorsque son intelligence pratique est en rupture. Si
vous n’y arrivez pas, certainement que vous ne savez quoi et/ou comment le
faire. Nous sommes à l’âge d’or de la connaissance et de l’accès facile au
savoir-faire. Le nombre de diplômés en Master augmente d’une année à
l’autre. Il n’y a jamais eu autant de diplômés sortis des universités et
grandes écoles qu’en ce début de siècle que ce soit dans les pays développés,
ceux émergents comme ceux en voie de développement. Malgré le grand
nombre de diplômés qui sortent des écoles, une question demeure : Les gens
apprennent-ils ce qu’il faut pour réaliser le meilleur d’eux-mêmes? ». Les
centres de fabrications des élites sont de plus en plus rares et l’auto
éducation, fabrique historique des génies de tous les temps est en recul du
moins en proportion. Il existe un grand paradoxe avec l’école : elle nous
apprend à entrer dans la vie socioprofessionnelle et peut-être à y rester
quelques années mais les meilleurs, ceux qui produisent des niveaux de
résultats exceptionnels sont ceux qui oublient rapidement les leçons qu’ils
ont apprises à l’école pour entrer dans la vie socioprofessionnelle, pour se
poser une question très simple : « Que faut-il pour réussir ? ».

Vous connaissez certainement ou avez entendu parler de Georges

Washington. On dit de lui qu’il est le père de la nation américaine et ce n’est
qu’à juste titre. Il a été le premier Président des Etats-Unis d’Amérique. Mais
peu de gens savent comment Georges Washington en est arrivé là. Il était de
classe moyenne et avait peu de chance d’accéder au rang auquel il a pu
accéder. Mais conscient de qui il voulait devenir, il s’est mis à travailler pour
y arriver. Il savait qu’il lui fallait du caractère pour devenir l’homme qu’il
voulait de¬venir. Quand il était encore adolescent, il est tombé sur un livre
intitulé « The Rules of civility and decent behaviour in company and
conservation ». Le livre contenait en tout 110 règles de civilité et de bonne
conduite en société et dans les conversations. Il recopia les 110 règles dans
son cahier de note qu’il tenait sur lui partout où il allait, les révisant et
travaillant chaque jour à les appliquer jusqu’à développer le caractère qui
faisait qu’à son époque, chaque américain le portait dans son cœur. Il est le
précurseur de ce qu’on appelle aux Etats-Unis d’Amérique : un self-made
man. Ce sont des gens qui dès le départ n’avaient aucune chance d’avoir de
153

l’importance dans la société mais qui comprennent rapidement qu’ils

peuvent s’octroyer ce qui leur manque en utilisant le premier secret de la
réalisation de soi : Vous pouvez être né génie, charismatique et tout le reste,
mais vous pouvez aussi tout apprendre et devenir tout ce que vous voulez.

Personnellement, je savais que tout de ce qui me manquait, je pouvais

l’apprendre et prendre de l’avance sur mon passé et mes carences, mais
après avoir lu cette merveilleuse histoire sur Georges Washington, j’ai fait la
grande liste de ma transformation personnelle. Dans mon parcours
d’entrepreneur, l’année 2010 a été particulièrement un désastre économique
et social. J’ai connu ce qu’on appelle la débâcle entrepreneuriale. Savez-vous
pourquoi ? Parce que je croyais que je connaissais tout ce qu’il me fallait
pour réussir en tant qu’entrepreneur, leader, père de famille, ami, spirituel
et intellectuel, acteur social et homme très respecté, référence pour sa
génération. Vous savez ce qui arrive lorsqu’on en vient à penser qu’on
connait tout. Même ce que vous connaissez vous échappe par ces petits
détails qu’on finit par négliger par suffisance.

Je n’arrivais pas à expliquer l’échec cuisant que j’avais essuyé avec mes
projets PACK ENTREPRENEUR & SMART ENTREPRENEUR qui étaient
plutôt très innovants et bien pensés. Après avoir réduit mes effectifs à deux
(2) collaborateurs, pour finalement perdre tous mes employés, je me suis
assis et me suis dit : « Tu es brillant à plusieurs égards, mais il te manque
deux ou trois choses. Et si tu essayais de faire le tour ?». Un jour, alors que
j’étais à l’Église, j’eus la chance d’écouter ce passage de la Bible qui disait
ceci : « Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour
calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir
posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne
se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu
achever? » Luc, 14, 28-30. Le même soir je finis par ouvrir le livre “The 21
irrefutable laws of leadership” de John Maxwell, un livre que j’avais acheté
en Novembre 2009 à Johannesburg. Il a fallu cette débâcle de septembre
2010 pour que je finisse par me dire « Je ne connais pas tout en leadership »,
que je finisse par avoir l’humilité de l’ouvrir.

Combien de fois nous ne sommes pas tombés sur le livre contenant le secret,
l’expérience ou la leçon qui aurait pu nous faire éviter la plus grosse bêtise
de notre vie ? En ouvrant le livre, je tombais sur la loi du Timing et qui se
rapportait parfaitement aux versets du chapitre 14 de l’Évangile selon Luc
qui je viens de citer : « Quand diriger est aussi important que Que faire et Où
aller ». Maintenant je vais vous dire pourquoi deux projets ont échoué : je les
avais lancés au mauvais moment. Les secrets étaient dans la Bible et le
meilleur livre de leadership au monde : deux livres que j’avais sur moi
pendant que je commettais mes deux plus grosses gaffes du siècle. Depuis ce
jour, je lis autrement la Bible et à chaque fois que j’achète un livre, même
avant de planifier de le lire, je m’efforce découvrir un seul secret que je peux
appliquer rapidement le temps de le lire.
154

***
Il existe un grand paradoxe avec l’école : elle nous apprend à entrer
dans la vie socioprofessionnelle et peut-être à y rester quelques années
mais les meilleurs, ceux qui produisent des niveaux de résultats
exceptionnels sont ceux qui oublient rapidement les leçons qu’ils ont
apprises à l’école pour entrer dans la vie socioprofessionnelle, pour se
poser une question très simple : « Que faut-il pour réussir ?
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155

82
IL S’AGIT D’ÊTRE INTRINSÈQUEMENT
GRAND
J’ai l’habitude de dire aux entrepreneurs que je rencontre qu’il n’est pas
difficile de suivre la foule, de lancer et de gérer son entreprise comme le
commun des mortels et que n’importe qui le réussirait sans instruction juste
après avoir gardé l’étalage de son oncle, de sa tante ou de ses parents
géniteurs. Mais quand il s’agit de devenir un grand entrepreneur, il faut tout
passer au peigne fin. Comment comprendre la violation d’une simple loi que
celle du Timing – lancer un projet au bon moment ou jamais - puisse coûter
à un jeune entrepreneur tous ses efforts de plus de sept (7) ans et l’amener à
un niveau d’endettement passé à plus 1700% en l’espace de six mois ?
Parlons-en si vous voulez. Personnellement, j’ai toujours voulu devenir un
entrepreneur et un consultant de référence. C’est une chose, mais je n’avais
jamais décidé de devenir immensément riche, influent, bon de cœur et d’un
caractère irréprochable. Conséquence : malgré mon attachement à de très
grandes valeurs dont peu de gens de notre génération se soucient, j’ai violé
les principes que les grands n’ont pas le droit de violer.

Parfois, je trouve ce principe un peu injuste. Les grands, ceux qui doivent
devenir intrinsèquement et définitivement grands, n’ont pas droit à l’erreur
même pas à la plus petite inattention. Quand ils doivent tomber, ce ne sont
pas de grands péchés qui les font chuter ce sont les petits détails, la petite
aiguille qui les fait dérailler. Vous connaissez la célèbre phrase : « Les
éléphants ne piquent pas, ce sont les moustiques qui foutent toute la merde
».

J’imagine que tout le monde n’a pas envie de devenir grand. Mais savez-vous
ce qu’on devient lorsqu’on refuse de se donner la chance historique de
devenir très grand ? On devient très petit. « Si vous êtes pauvre, c’est parce
que vous n’avez pas décidé d’être riche ». N’est-ce pas que celui qui n’entend
pas devenir sage peut se permettre de violer toutes les règles de bienséance
et de tempérance ? C’est justement à ce niveau qu’il commence à violer
aveuglément les plus petites règles mêmes celles auxquelles il n’a pas besoin
de faire attention avant de les respecter. Il commence à les violer jusqu’au
jour où il se dit : « Qu’est-ce que j’ai fait ! ». Choisissez de devenir TRES
GRAND. Demandez-vous ce que vous devez apprendre, les habitudes que
156

vous devez acquérir, les règles que vous devez respecter et vous serez parmi
les meilleurs.

Comprenez une chose : vos résultats portent votre signature. Ils ne peuvent
pas être meilleurs que vous. Ce paradoxe est imposant et injuste : Vous
pouvez réaliser moins que ce dont vous êtes capable, mais vous ne pouvez
pas réaliser plus que ce pour quoi vous vous êtes rendu compétent. Vous
aurez beau avoir les meilleurs hommes mais si vous ne pouvez pas avoir la
petite compétence nécessaire pour les diriger efficacement, vous n’en ferez
rien. Vous pouvez hériter de millions ou de milliards de francs CFA, si vous
n’apprenez pas à les utiliser, vous n’en ferez rien d’important. Comme le dit
Jim ROHN, « Si vous héritez de millions, empressez-vous de 214 Décidez
maintenant et ça commence ! Décidez maintenant et ça commence ! 215
devenir millionnaire sinon vous les perdrez ». Ce que vous avez ne vous fait
pas. C’est ce que vous êtes qui vous fait faire, obtenir, conserver et améliorer
ce que vous avez.

***
« Vous pouvez réaliser moins que ce dont vous êtes capable, mais vous
ne pouvez pas réaliser plus que ce pour quoi vous vous êtes rendu
compétent »
***
157

83
LEADILLIONNAIRE EN ESPRIT, PUIS EN
CHAIR ET EN OS

J’ai rencontré un jeune sud-africain qui avait acheté toutes les séries de livre
que Robert KIYOSAKI a écrit sur l’intelligence financière. « Tu n’as pas
besoin d’autant de connaissance avant de devenir riche », lui-je dit. Il me
donna une réponse qui me déconcerta : « Devenir riche doit s’apprendre
dans les moindre détails. Et je le suis déjà. J’ai lu tous les livres que Robert
KIYOSAKI a écrits, voici le dernier et je l’ai déjà. Je pète les millions. Je suis
millionnaire en esprit et depuis la semaine dernière je le suis en chair et en
os. Je viens d’avoir mon premier immeuble en ne sortant que 10% de sa
valeur et chaque mois, il met de l’argent dans ma poche. Vous savez
comment j’y suis arrivé ? J’ai appliqué juste une astuce de Robert KIYOSAKI.
Ça ne vous intéresse pas ? ». Que répond-on à une telle question ?

Quand je suis rentré chez moi, je me suis dit : « Hermann, tu as toujours vu

des millions passés dans ta main, mais tu n’as jamais été millionnaire ne
serait-ce qu’en esprit ? Tu vois maintenant pourquoi tes millions t’échappent
et s’en vont si rapidement ? ». Jusqu’au jour où j’ai rencontré fortuitement ce
jeune ami parce que j’avais raté un vol Johannesburg – Nairobi et avais dû
passer cinq (5) jours à Johannesburg, je n’avais jamais lu un seul livre sur
l’intelligence financière. Mon associé Ulrich AFFO et plus tard Moudachirou
MAMA m’avaient suggéré de lire « Père Riche, Père Pauvre » de Robert
KIYOSAKI justement, mais je n’en avais jamais fait une priorité. Maintenant,
ne demandez pas pourquoi je pouvais avoir 5, 10, 25 voir 44 millions en net
et ne pas savoir quoi en faire, je me lançais dans leur gaspillage jusqu’à ce
qu’ils finissent. Je pensais qu’être un bon entrepreneur et un bon leader
suffisait, j’en avais lu pas mal de livre mais, je n’avais pas décidé d’être
Leader et Millionnaire ; ce que j’appelle Leadillionnaire. Permettez ce
néologisme. En fait je suis frustré par l’idée d’être le meilleur, le plus
inspirant et le plus impactant et ne pas avoir de l’argent en espèce sonnante
et trébuchante.

Maintenant : savez-vous à quoi serviront vos diplômes si vous ne devenez

pas leader et millionnaire (en dollar ou en Euros) ? Regardez ces grands
chercheurs et professeurs d’université qui finissent par chercher le détour
par les bassesses après avoir vu successivement chacune des promotions
158

qu’ils ont gardées sortir des milliardaires alors qu’ils sont spectateurs de
leurs exploits financiers. Ils n’ont compris une chose : savoir s’apprend,
savoir-faire s’apprend et savoir-être s’apprend, devenir riche et influent
s’apprend aussi. Vous n’avez pas besoin de mimer la richesse et le caractère
ou de les humer. Vous pouvez tout simplement apprendre à gagner et à faire
travailler de l’argent, à forger et solidifier votre caractère. Vous n’avez qu’à le
décider et tout changera.

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Savoir s’apprend, savoir-faire s’apprend et savoir-être s’apprend,
devenir riche et influent s’apprend aussi. Vous n’avez pas besoin de
mimer la richesse et le caractère ou de les humer. Vous pouvez tout
simplement apprendre à gagner et à faire travailler de l’argent, à
forger et solidifier votre caractère. Vous n’avez qu’à le décider et tout
changera.
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159

84
APPRENEZ ET APPLIQUEZ POUR CHANGER
LE COURS DE VOTRE VIE

Il y a deux freins à l’efficacité et à l’optimisation des performances : ce que

nous ne savons pas et ce que nous savons et n’appliquons pas. Combien de
gens ne savent pas qu’il n’est pas bon de conduire sous l’effet de l’alcool ?
Mais combien d’accidents dus à la conduite en état d’ivresse on en compte
chaque année ? Dans le même temps, vous rencontrez des gens qui vous
diront qu’ils ne savent pas qu’on ne devrait pas stationner devant un centre
de santé. Nous avons vite fait de ne pas savoir que le seul passeport pour
engager toute activité, c’est de se renseigner pour connaître
systématiquement les règles qui s’y appliquent. Combien de gens ne se
lancent-ils pas dans les relations sentimentales et le mariage sans chercher
à suivre une formation et prendre l’information nécessaire pour s’assurer
qu’ils savent ce à quoi ils ont à affaire ? Nous passons autant de temps à
parler, mais nous sommes convaincus qu’on peut se permettre de tout dire ;
conséquence : nous parlons trop souvent pour parler.

Combien de gens ne se battent-ils pas pour gagner de l’argent voulant

devenir riche, oubliant que ce qui vous rend riche ce n’est pas ce que vous
gagnez mais la manière dont vous le dépensez ou le fructifiez ? Ils suivent
des cours pour connaître des métiers et être employés, apprendre à acheter
et à vendre ou rendre service, mais ils n’apprennent rien de comment utiliser
l’argent qu’ils gagnent derrière. Conséquence : quand ils manquent de plus
en plus d’argent, ils font des grèves pour avoir des augmentations de
salaires. Sauf que lorsqu’ils ont des augmentations de salaires, ils
augmentent leurs charges à un taux supérieur à l’augmen-tation du salaire.
Ils ne sont pas encore conscients de cette phrase que j’ai lue dans MASTER
YOUR MONEY écrit par Ron BLUE : « Les problèmes d’un homme
commencent le jour où il obtient une augmentation de salaire ». Une petite
sagesse, dans un petit livre qui peut changer beaucoup de choses dans la vie
de quiconque connait une augmentation de revenu.

Il y a tellement de choses à connaitre, à savoir-faire et faire effectivement

pour changer notre vie mais nous nous refusons souvent de les apprendre et
de les appliquer systématiquement. Ces derniers mois je connais des
transformations dans ma vie qui ne sont que la simple application de ce que
160

j’ai lu. C’est ce qui m’encourage à acheter jusqu’à dix (10) livres par mois et
en lire 3 à 4 par semaine. Tous ceux qui me connaissent savent que je ne
sors jamais de chez mois sans un livre en main. J’ai un secret à partager
avec vous : si vous apprenez une seule chose, appliquez-la tout de suite et
vous verrez le résultat ce qui vous motivera à apprendre de nouvelles choses.
Ceux qui ont du mal à apprendre, c’est ceux qui ne tirent rien de ce qu’ils
apprennent de temps en temps et s’ils ne tirent rien, c’est parce qu’ils
n’appliquent pas systématiquement et automatiquement ce qu’ils ont appris.
Comme le dit Bruce Springsteen « Il arrive un moment où vous devez cesser
d’attendre l’homme ou la femme que vous voulez devenir pour commencer à
être l’homme ou la femme que vous voulez être ». A John Maxwell de
renchérir : « C’est-à-dire que vous devez appliquer ce que vous apprenez ».

***
« Il arrive un moment où vous devez cesser d’attendre l’homme ou la
femme que vous voulez devenir pour commencer à être l’homme ou la
femme que vous voulez être »
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161

85
TOUT UN TAS DE CHOSES À CONNAITRE
POUR RÉUSSIR PLEINEMENT

A partir du moment où j’ai compris qu’il y a de petits secrets, de petites

astuces dans plusieurs domaines de la vie qui peuvent changer toute une
vie, je n’ai pas hésité à faire la liste de tous les domaines dans lesquels je
devrais m’améliorer. J’en ai identifié 8:

1. Améliorer mes relations avec les autres : gain en argent et efficacité,

crédibilité, ‘’remarquabilité’’, efficacité, impression, application, ne pas
me faire passer pour celui que je ne suis pas, être chaleureux, ne plus
être stupide face aux filles, savoir choisir avec qui je travaille et les gérer
efficacement
2. Clarifier mon but, fixer mes objectifs et les atteindre, mettre de l’ordre
dans ma vie, m’organiser pour réussir, me discipliner
3. Positiver mon état d’esprit, m’orienter vers le succès, jouir d’une vie
équilibrée, bâtir la confiance en moi, améliorer ma ‘’décisivité’’
4. Bâtir mon modèle économique solide, développer et réaliser mon
efficacité entrepreneuriale, gagner immensément de l’argent,
5. Améliorer mon management et ma croissance financière et jouir d’une
vie de milliardaire
6. Développer de façon illimitée mon efficacité en leadership et en décision
& orientation stratégique
7. Doper mes ventes, mon efficacité marketing et la valeur ajoutée pour les clients
8. Comprendre le monde, améliorer ma culture générale.

Après avoir fait cette liste, j’ai listé tous les livres, CD ou DVD, vidéo sur
YouTube que je pouvais lire et suivre pour m’améliorer très rapidement. J’ai
pu lister jusqu’à 157 livres et programmes que je devrais acquérir et lire des
meilleurs auteurs et surtout les BestSellers. Entre novembre 2010 et Mars
2011, j’avais lu quelques 53 livres et suivi 28 programmes DVD et Audio
dont les Téléséminaires en ligne qui auront transformé ma vie. Jusque-là, je
n’avais jamais animé une formation pour une institution bancaire depuis
2003 que notre entreprise existe. Vous savez ce qui est arrivé : à partir de
162

mars 2011, quand j’ai commencé à appliquer ce que j’ai lu et entendu,

quatre banques sont devenues clients chez nous dont la Banque Centrale.

Cette liste a transformé ma vie et je pense qu’elle peut transformer votre vie
aussi. Vous pouvez faire une autre liste mais surtout et de grâce, faites votre
liste dans les domaines où vous pensez que vous n’avez plus besoin
d’apprendre. Ce que j’ai appris d’extraordinaire avec cette liste, c’est que
c’est justement dans les domaines où je pensais connaître beaucoup de
choses que la vitesse d’innovation est encore plus grande. Alors qu’est-ce
que je fais ? Je vais sur AMA¬ZON chaque semaine pour voir ce qu’il y a de
nouveau et ce qui est prévu pour être sorti. Croyez-moi, c’est fou, c’est
rapide, c’est très efficace. Un exemple : Dans « How to connect to anyone » de
Leil Brownes , j’ai appris à tendre une carte de visite et à commenter les
cartes de visites que je reçois. J’ai vu tout de suite la différence. J’ai appris à
donner une bonne poignée de main pour comprendre que j’étais vraiment
douillet quand il s’agit de serrer la main aux gens. Dans MegaLiving de
Robin SHARMA, j’ai compris que je n’étais pas le seul à penser que dormir
moins est le secret le plus efficace de la réalisation de soi, que jeuner est non
seulement purificateur mais renforce la puissance de votre volonté, que je
disposais de 168 heures par semaine et que c’est faux que je ne puisse pas
dégager une (1) heure par jour soit 7 heures par semaine pour m’occuper de
mon corps à travers un exercice physique. Dans « Cold Calling Techniques »
de Steffan Shiffman, j’ai appris à obtenir des rendez-vous. Mon collègue
Lamine DUCARD a appliqué les techniques et a pu obtenir cinq (5) rendez-
vous avec cinq (5) directeurs généraux faisant partie du TOP 50 des
gran¬des entreprises au Bénin en seulement deux (2) jours. J’ai compris que
je pouvais devenir très discipliné et me lever à l’heure à laquelle je voulais,
apprendre n’importe quelle langue, faire une heure de lecture par jour. J’ai
appris que si j’accepte de perdre 1 seul franc, je finirai par tout perdre en
lisant Goals et Million Dollar Habits, Power of Discipline, Unbreakable Laws
of Business Success de Brian Tracy. N’est-ce pas des choses qui peuvent
transformer votre vie ?

Nous y sommes. Depuis le début, je retenais le mot. Maintenant, allons-y.

vous pouvez décider de déclencher votre transformation personnelle dans
n’importe quel domaine et voir des résultats que vous n’avez jamais imaginé
atteindre. Le secret : Lisez et appliquez !

***
« Dans « Cold Calling Techniques » de Steffan Shiffman, j’ai appris à
obtenir des rendez-vous. Mon collègue Lamine DUCARD a appliqué les
techniques et a pu obtenir cinq (5) rendez-vous avec cinq (5) directeurs
généraux faisant partie du TOP 50 des grandes entreprises au Bénin
en seulement deux (2) jours »
***
163

86
LISEZ TOUT CE QUE VOUS DEVEZ LIRE ET
AUTANT DE FOIS QUE POSSIBLE

Une copine me disait un jour : « Hermann, j’ai peur que tu appliques trop systématiquement
tout ce que tu lis. Mets-y un peu de raison, ce n’est pas de l’Évangile ». Je crois qu’elle a
raison. J’ai lu dans MegaLiving (un livre de mégadéveloppement personnel) de Robin
SHARMA que je ne devrais pas prendre ce que je lis dans les livres de développement
personnel pour de l’Évangile. Une question : voilà une astuce que j’ai lue dans ce livre de
développement personnel, devrais-je la prendre pour de l’Évangile ? ». Rappelez-vous ce que
nous disions un peu plus haut. Si vous n’avez pas d’objectif, si vous n’avez pas de plan, les
autres détermineront vos plans. Ce qui fait qu’un homme croit à ce qu’il en¬tend c’est qu’il
n’a rien prévu lui-même. Mais lorsque vous saviez une chose, vous avez été victime d’une
stupidité et devez tirer une leçon, vous avez tiré la leçon mais hésitez à l’appliquer et que
quelqu’un d’autre ou plusieurs autres personnes vous disent qu’ils ont eu la même
expérience, ont tiré la même leçon et l’ont appliquée et ça a marché, qu’est-ce que vous
faites ? Vous sentez le besoin de l’appliquer. Voilà une raison pour laquelle il faut tout lire
systématiquement et tout appliquer systématiquement. Je n’ai pas dit tout suivre mais tout
appliquer.

Robert KIYOSAKI, l’un des pères de l’intelligence financière pratique, un homme que je
respecte et vous savez pourquoi, disait qu’il ne croyait pas en la théorie suivant laquelle les
politiciens et les autres ne sont pas de bonne foi et qu’il a dû entendre cela plusieurs fois et
de plusieurs personnes dont des anciens politiciens avant de commencer par y croire et finir
par l’admettre. Savez-vous maintenant, pourquoi vous devez participer à plusieurs
formations, lire plusieurs livres, entendre plusieurs témoignages, suivre autant de CD et
DVD sur un même thème ? Parce que vous n’êtes pas flexi¬ble. Parce que nous sommes
têtus et avons besoin d’en être victimes plusieurs fois, de l’entendre plusieurs fois avant de
commencer à appliquer.

La seule raison pour laquelle nous avons besoin de lire autant de choses que nous devons
connaître pour réussir dans la vie est que nous mettons trop de temps à passer à
l’application. Raoul ANGELO me confiait que depuis qu’il a lu Stratégies de Prospérité de
Jim ROHN, il a compris définitivement pourquoi il devrait payer ses impôts, une chose qu’il
négligeait auparavant parce qu’il ne comprenait pas pourquoi il devrait payer les impôts
sachant que les élites vont le détourner, malgré tous les conseils et témoignages, des versets
qu’il a entendu (Donnez à César ce qui est à César (Impôt) et à Dieu ce qui est à Dieu (Dime
et Louange). « Quand je l’ai entendu de quelqu’un comme Jim Rohn, un homme que je
considère comme mon Père spirituel, j’ai compris et depuis lors je paie mes impôts ». Vous
n’êtes pas convaincu de ce que je vous dis ? Lisez un autre livre, li¬sez tout ce que vous
devez lire, de différents auteurs en différentes langues, vous finirez par commencer à
appliquer quelque chose et quand vous verrez la transformation, vous passerez à une
vitesse supérieure.
164

Pour apprendre à fixer mes objectifs sur cinq (5) ans, organiser mon temps et m’évaluer au
quotidien, j’ai dû lire The Success Principles (Le Succès selon Jack) de Jack CANFIELD,
Stratégies de Prospérité de Jim Rohn, le Cahier d’Exercice de Success Principles, Goals &
Million Dollar Habits de Brian Tracy. J’ai des amis qui me trouvent trop cartésien quand ils
voient le caractère méticuleux des mes objectifs et la manière dont je les décline au
quotidien. Mais je n’y peux rien. C’est le résultat de la transformation opérée en moi par ces
trois grands motivateurs et qui ont écrit cinq (5) Bestsellers.

***

Pour apprendre à fixer mes objectifs sur cinq (5) ans, organiser mon temps et
m’évaluer au quotidien, j’ai dû lire The Success Principles (Le Succès selon Jack) de
Jack CANFIELD, Stratégies de Prospérité de Jim Rohn, le Cahier d’Exercice de
Success Principles, Goals & Million Dollar Habits de Brian Tracy.
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165

87
TOUT CE QUE VOUS N’APPLIQUEZ PAS EST
VITE OUBLIÉ
« Il arrive un moment où vous devez cesser d’attendre l’homme ou la femme
que vous voulez devenir pour commencer à être l’homme ou la femme que
vous voulez être ». Belle phrase de Bruce Springsteen. Nous l’avons discutée
plus haut mais je me permets de revenir dessus. Il ne sert à rien de ne pas
appliquer ce que vous avez appris. Les phrases qui restent vraiment sont
celles d’une expérience vécue. Si vous entendez un homme dire : « la
patience est un chemin d’or », c’est qu’il a été patient et ça payé ou il a vu un
homme patient finir par réaliser ce qu’il cherchait à réaliser. Si vous décidez
d’écrire votre programme de transformation personnelle, vous apprendrez
beaucoup de choses mais si vous ne les appliquez pas, vous n’obtiendrez
rien mieux vous finirez par tout oublié. Je connais des amis qui m’ont prêtés
des livres qu’ils ont toujours eus sur eux. Parfois ils les ont lus, d’autres fois
ils ne les ont pas du tout lus. Je les emprunte, je les lis et j’applique et leur
parle du résultat qui les surprend. Par devoir de reconnaissance, je leur dis :
« J’ai lu ça dans le livre que tu m’as prêté. Je l’ai appliqué et voilà le résultat.
Tu as lu certainement mais tu as oublié parce que tu n’as pas appliqué ». Ce
n’est pas gentil de dire cela ? Peut-être mais « C’est méchant de savoir une
chose et de ne pas l’appliquer » (Gandhi). La transformation personnelle
totale ne démarre réellement qu’à partir du moment où vous commencez par
appliquer, à partir du moment où vous vous demandez comment on y arrive
et vous y mettez.

Parmi les choses à faire au quotidien par exemple pour donner la valeur à
vos jours, c’est de découvrir deux (2) à trois (3) nouvelles idées et de les
appliquer. J’adore les petites as¬tuces et quand je les applique et ça me
marchent, je recherche d’autres, c’est ainsi que je forge ma personnalité. J’ai
du chemin mais je me rends compte d’une chose, je deviens de plus en plus
confiant, pas invulnérable, mais j’ai parfois ce sentiment d’invulnérabilité
parce que je me dis, ce qui me rends encore invulnérable, c’est ce que je n’ai
pas appris ou n’ai pas appliqué. Essayez et vous verrez. Listez dix astuces
que vous allez appliquer chaque jour au cours des dix prochains jours. Vous
verrez une chose extraordinaire se produire : vous n’attendrez pas de voir les
résultats de toutes les dix astuces avant de chercher à connaitre d’autres
parce que les résultats seront automatiques et votre transformation
immédiatement hallucinante. Essayez et vous verrez.

Maintenant, savez-vous pourquoi vous avez lu autant mais n’avez pas connu
la transformation que vous attendiez ? Alors, une question : Si vous avez fait
166

un peu de chimie ou de science physique : quelles sont les trois conditions

pour qu’il y ait feu ? Je sais que vous essayez d’aller chercher loin mais vous
connaissez la formule. Mais c’est déjà arrivé avec beaucoup de gens à qui on
pose cette question et même des « matheux » (calés en maths et physiques).
Ils font de longues démonstrations alors que pour qu’il y ait feu, il faut : C +
02 + Frottement ou Chaleur. Lorsqu’un frottement se produit en présence du
carbone et du dioxyde, la chaleur déclenchera un feu. Mon professeur de
physique m’a confirmé cela au téléphone mais il ne nous avait pas dit cela
pendant qu’il faisait le cours et à chaque fois qu’il y a un incendie, nous ne
savons pas que nous aurions pu éviter cela en éliminant un seul élément.
Pourquoi ? Parce que nous ne faisions pas le cours pour savoir éviter ou
déclencher un incendie mais pour avoir de bonnes notes. Tout change dès
que vous apprenez pour appliquer, lorsque vous avez un problème et
apprenez pour en trouver la solution. Tous ceux qui n’étudient pas pour
avoir un emploi, étudient ce qui leur est facile ou les passionne. Ceux qui
veulent étudier pour avoir un emploi, s’orientent en conséquence dès le
départ. Cela ne leur assure pas un emploi et quand le marché évolue, ils ont
du mal à se repositionner contrairement aux fondamentalistes ou
généralistes, mais il fut une époque où cela leur marchait bien et il y a
toujours de l’espace pour que cela marche. Ceux qui apprennent à travailler
leur argent deviennent pour la plupart très riches. Impossible de s’appliquer
et appliquer et ne pas réussir.

Apprenez pour appliquer et surtout quand vous avez du mal, avez de la

rupture dans l’application ou l’applicabilité, allez apprendre davantage, le
résultat est immédiat. Ne tombez pas dans le piège des érudits, qui
apprennent et diffusent d’astuces et de possibilités de performances et sont
spectateurs des résultats extraordinaires que leurs auditeurs obtiennent
avec. Ceux-là apprennent pour impressionner. A chaque fois que vous
apprenez une nouvelle leçon, un nouveau principe, mesurez ce que vous
perdez et gagnez à ne l’avoir pas connu et appliqué jusque-là, évaluez ce que
vous pouvez obtenir en l’appliquant et appliquez-le juste après ; le résultat
vous surprendra.

***
Ne tombez pas dans le piège des érudits, qui apprennent et diffusent
d’astuces et de possibilités de performances et sont spectateurs des
résultats extraordinaires que leurs auditeurs obtiennent avec. Ceux-là
apprennent pour impressionner.
***
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88
IL VOUS MANQUE UN DERNIER ÉLÉMENT AU
PUZZLE
Vos échecs ne sont pas les indicateurs de votre incapacité. Il y a des choses que vous ne
réussissez pas depuis que vous avez décidé de les réaliser. Vous pensez avoir essayé toutes
les solutions ou que la vie est injuste envers vous et vous ne comprenez pas comment il se
fait que les autres arrivent à obtenir le bon résultat alors que vous n’y arrivez pas. Ne
pensez pas que vous êtes incapable. Vous êtes bien capable sauf qu’il y a une chose à faire
que vous ne faites pas encore. Vous connaissez certainement maintenant le secret de
l’efficacité immédiate : lire et appliquer. Si vous avez lu et que vous n’avez pas eu le résultat,
c’est que vous n’avez pas tout appliqué ; si vous avez tout appliqué, lisez encore d’autres
choses pour compléter ce que vous savez et appliquez jusqu’à ce que vous obteniez le niveau
de transformationnelle personnelle qui vous contentera. Ma suggestion est que vous ne vous
arrêtiez jamais d’apprendre et d’appliquer jusqu’à votre dernier souffre. Comme le dit Robin
SHARMA, « même les enseignants ont des enseignants » ! Non ?

Savez-vous pourquoi votre vie fait waya-waya? Ne voyez-vous pas qu’elle ressemble à un
puzzle incomplet ? Que lorsque vous faites l’effort pour l’ajuster, il semble à chaque fois qu’il
y a un désordre quelque part, que lorsque vous croyiez avoir conquis la sérénité en obtenant
votre premier enfant, vous devez vous préparer rapidement à assumer vo¬tre rôle de père ou
de mère ? Beaucoup de gens banalisent ces choses et ne systématisent pas leur programme
d’apprentissage avec pour objectif de stabiliser le puzzle. Ils essaient d’éteindre le feu là où
ça brûle, plutôt que de supprimer les facteurs possibles de déclenchement d’incen¬die. Le
nombre d’espace qu’ils doivent combler est grand et bien large mais ils essayent de ne
regarder qu’un seul espé¬rant que tout s’équilibrera de cette manière. Ils ont travaillé dur
pour gagner de l’argent, mais ils n’ont rien fait pour s’occuper du facteur clé qui les a aidé à
produire le résultat auquel ils ont pu aboutir : leur corps et leur esprit. Quand
émotionnellement ils deviennent instables malgré tout le « pognon » qu’ils ont amassé,
quand physiquement ils entrent en trouble ils penseront que l’argent peut résoudre à
nouveau le problème : il y a un sans abri dont l’organe pourrait bien faire l’affaire. N’est-ce
pas qu’il leur manque bien quelque chose ? Mais comment en vient-on là ? On en vient là
parce qu’on vit avec un puzzle incomplet.

A chaque fois que vous avez la plus petite crise, le plus petit ennui d’argent, de relation, de
santé, de stabilité familiale, spirituel, c’est qu’il y a des quelque chose qui vous manque et
que vous n’avez pas encore fait. Beaucoup de parents essayent d’éduquer leurs enfants
comme ils peuvent suivant le même mode d’éducation que ce qu’ils ont reçu de leurs
parents. Nous sommes au vingt-unième siècle et ils ne savent pas que la forme qu’ils ont en
main ne s’adapte pas au puzzle. Ils ne savent pas qu’il y a une inadéquation. Un homme a
toujours négligé son alimentation et se retrouve à 47 ans avec des troubles de digestion, il
ne comprend pas qu’ils devraient aller acheter le livre « Ce que votre médecin ne vous dit
pas de la médecine nutritionnelle » et l’appliquer et l’enseigner à ses enfants. Regardez votre
vie, considérez-la bien et voyez vraiment s’il ne manque pas un élément au puzzle, une
forme à découvrir, à adapter et réaliser pour solidifier votre puzzle.
168

Beaucoup de gens banalisent ces choses et ne systématisent pas leur programme

d’apprentissage avec pour objectif de stabiliser le puzzle. Ils essaient d’éteindre le feu là où
ça brûle, plutôt que de supprimer les facteurs possibles de déclenchement d’incendie. Le
nombre d’espace qu’ils doivent combler est grand et bien large mais ils essayent de ne
regarder qu’un seul espérant que tout s’équilibrera de cette manière.

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A chaque fois que vous avez la plus petite crise, le plus petit ennui d’argent, de
relation, de santé, de stabilité familiale, spirituel, c’est qu’il y a des quelque chose
qui vous manque et que vous n’avez pas encore fait
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89
TOUTES LES ERREURS ONT ÉTÉ DÉJÀ
COMMISES

Vous n’avez pas besoin de les commettre à nouveau. Un millionnaire a déjà

mal géré son argent et s’est retrouvé pauvre. Une jeune star a déjà oublié de
respecter les principes basiques de la vie tels que la tempérance et l’humilité
et a foutu en l’air sa carrière. Un haut cadre a déjà sacrifié sa famille et sa
santé pour gagner de l’argent et la gloire et a vu plus tard ses enfants
sombrer dans la délinquance et l’intégrité de ses sens l’abandonner.
Quelqu’un est déjà mort de prostate du fait d’un comportement sexuel
indiscipliné. Des iconoclastes et des anarchistes ont vu leur manque de
pudeur et de prudence sanctionner par des dizaines d’années de regret ou de
prison. Vous n’allez pas remettre ça. Vous n’êtes pas obligé de commettre les
mêmes erreurs, d’aboutir aux mêmes résultats, aux mêmes conséquences
avant de vous reprendre, avant de tirer les leçons. Voyons : les leçons d’une
expérience ont pour rôle essentiel d’éviter, de prévenir les mêmes
conséquences ou des conséquences pires pas de les corriger. On rencontre
des gens qui disent : « Je sais que ce n’est pas bon mais laissez-moi faire
mon expérience et je tirerai mes propres leçons ». Pour avoir dit pareille
chose, je sais à quel résultat et conclusion on aboutit. Ne dites pas ça,
ouvrez vos yeux, ouvrez vos oreilles et ouvrez votre cœur, écoutez !

Vous ne savez pas pourquoi vous devez faire trente minutes d’exercice
physique (sport) par jour ? Faire attention à la quantité de sucre, de sel, de
viande que vous prenez par jour ? Prenez rendez-vous avec un octogénaire
moribond et demandez quelles leçons il a tiré de ses habitudes alimentaires,
quel rôle l’exercice sportif ou son absence a joué dans sa vie. Demandez-lui
pourquoi il pense qu’on devrait faire attention à ce qu’on mange .Demandez-
lui l’explication que son médecin lui a donné au sujet de son mal de rein, de
ses articulations qui l’ont lâché. Demandez-lui quelle est la meilleure
manière de gérer son argent, comment s’assurer qu’on n’en manquera pas à
la fin de sa vie, les stratégies à utiliser, les opportunités à saisir. Demandez-
lui comment on éduque ses enfants pour s’assurer qu’ils deviennent de
meilleurs citoyens, des gens responsables qui savent le sens qu’ils doivent
donner à leur vie. Demandez-lui comment il a fait.

L’intérêt d’aller demander à un vieillard sage ou assagi est simple : si vous

devez vous rendre sur une belle île, vous en avez rêvé depuis votre enfance et
on vous dit qu’il ne faut pas avoir pris du sucre dix (10) jours avant de s’y
rendre au risque d’avoir une allergie sur l’île, allez-vous prendre du sucre si
170

vous tenez à y aller ? Si un vieillard qui se tort de douleurs aux reins vous
dit que c’est parce qu’ils prenaient jusqu’à trois kilos de viande par jour qu’il
souffre si tant, est-ce que vous n’allez pas commencer par faire attention à la
quantité de viande que vous prenez ? Prenez les conseils des gens qui ont
vécu des expériences et qui les regrettent, vous verrez ensuite comment les
appliquer pour ne pas vivre les mêmes expériences ou pires. Discutez avec
ceux qui ont réussi. Acceptez apprendre des autres, mêmes des plus petits
que vous. N’importe qui produit du bon résultat est maître en la matière,
apprenez de lui.

Des mourants supplient le ciel pour avoir des années supplémentaires et se

corriger, ils savent ce qu’ils ne doivent plus faire, allez prendre des conseils
auprès d’eux. Des gens bons de cœur qui savent qu’ils existent pour servir
les autres, les aider à éviter ce qu’ils ont fait de mal ou ont évité, ont écrit
des livres, animent des conférences, ne ratez pas l’occasion d’acheter leurs
livres, leurs programmes CD et Vidéo, de participer à leur séminaire.

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Discutez avec ceux qui ont réussi. Acceptez apprendre des autres,
mêmes des plus petits que vous. N’importe qui produit du bon résultat
est maître en la matière, apprenez de lui.
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ÉLABOREZ LE PLAN DE VOTRE
TRANSFORMATION PERSONNELLE

Rêvez-vous d’une santé parfaite, d’un visage rayonnant, d’une carrure de

Mister Univers pour les hommes, de Miss Univers ou Miss Malaika (pour les
africaines) ? Rêvez-vous d’une progéniture brillante, accomplissement de
tous les efforts d’attention et d’éducation que vous avez investis ? Rêvez-vous
de devenir un homme ou une femme remarquable et admirable, qui inspire
sa génération, qui marque les esprits ? Rêvez-vous de la bonne santé et d’un
dynamisme d’un jeune homme ou d’une jeune femme de 25 ans quand vous
aurez 75 ans ? Voulez-vous bâtir une vie de couple harmonieuse et
fructueuse où les époux disposent de principes clairs et se respectent, se
soutiennent et contribuent à leur épanouissement individuel et voient
grandir des enfants en bonne santé et bien éduqués ? Rêvez-vous d’une vie
nourrie d’amitié et de relations les mieux placées qui sont fières de vous
servir et de vous aider à obtenir ce que vous voulez et allez là où vous voulez
? Voulez-vous devenir un grand leader, un homme d’influence, jouissant
d’une autorité morale admirable, qui inspire et impacte positivement sa
génération et les générations futures ? Voulez devenir riche et jouir d’une
indépendance financière totale, ne plus avoir à travailler pour avoir ce que
vous voulez quand vous voulez?

Si vous répondez OUI à l’une quelconque de ces questions, c’est une bonne
nouvelle. Vous tenez à ne pas vivre inutilement. Maintenant pour y arriver, il
faudra bâtir le plan de votre transformation personnelle. En quoi cela
consiste : il s’agit de définir clairement votre vie idéale dans les domaines
suivants de votre vie : Etat d’Esprit, Caractère, Finance & Fortune, Famille &
Loisirs, Carrières & Entreprises, Santé et Bien-être, Relations avec les
autres, Développement Personnel & Spirituel et Impact Social & Engagement
Communautaire. Travaillez à développer ce que vous devez connaître, faire et
respecter pour y arriver. Cela vous amènera à changer vos anciennes
pensées, émotions, habitudes, valeurs, principes, décisions, actions,
comportements qui vous ont conduit ou pourraient vous conduire aux
résultats que vous ne désirez pas et les remplacer par des pensées positives
qui vont dans le sens de ce que vous désirez, des habitudes qui consacreront
les valeurs auxquelles vous tenez afin de réaliser votre vision de la nouvelle
vie que vous souhaitez mener, dont vous souhaitez jouir. Pour y arriver, vous
travaillerez chaque jour à améliorer et à progresser dans chacun des
domaines.
172

N’importe qui peut assurer sa transformation personnelle et mener la vie

qu’il souhaite mener ; des gens l’ont réussi et vous aussi vous pouvez le
réussir ; vous n’avez qu’à le décider et y travailler. Il ne s’agit pas d’une
recette magique, mais d’une série d’actions intenses nécessitant parfois du
sacrifice, de l’autodétermination et un investissement personnel qui se
rentabilisent toujours et systématiquement. Maintenant, quand allez-vous
élaborer votre plan de transformation personnelle, le travailler et le mettre en
œuvre pour voir votre vie changer ?

***
N’importe qui peut assurer sa transformation personnelle et mener la
vie qu’il souhaite mener ; des gens l’ont réussi et vous aussi vous
pouvez le réussir ; vous n’avez qu’à le décider et y travailler
***
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SACHEZ CE QUE VOUS VOULEZ, ET VOUS
AGIREZ EN CONSÉQUENCE

Les objectifs ont un effet extraordinaire sur votre capacité à réaliser votre
succès, du moins à devenir ce qu’il faut pour l’attirer. De la même manière
qu’on obtient que ce qu’on a demandé et que ce qu’on peut y mettre est à la
taille du panier apporté, nos objectifs constituent le premier indicateur des
résultats que nous pouvons atteindre. La vie est pleine d’abondance, il faut
lui en demander autant que possible. Ceux qui peuvent fixer des objectifs
assez ambitieux, réalisent toujours des niveaux de performances
extraordinaires. Ceux qui réalisent que de maigres performances ne font que
ça non parce que « leurs objectifs sont trop élevés et ils n’arrivent pas à les
atteindre mais parce que leurs objectifs sont trop bas » et ils les cognent et «
les atteignent trop vite ». Quel effort faut-il faire pour payer ses factures à la
fin du mois ? Presqu’un effort normal.

Quel salaire faut-il avoir pour payer une moto chinoise de 350.000 F CFA ?
Avec un salaire de 100.000 F CFA, c’est chose faite en moins de 10 mois ?
Quel effort supplémentaire fait-on lorsqu’on a atteint son plus grand objectif
au bout de 10 mois ? La vie devient une routine. Les objectifs clairs,
ambitieux, échelonnés permettent de ne jamais s’arrêter, exigent à chaque
fois de l’effort pour réaliser le meilleur de soi.

Parce que les objectifs appellent à l’effort sauf lorsqu’on n’est pas objectif
avec ses objectifs et qu’on ne les relit surtout pas tous les jours, ils nous
obligent à commencer à chercher ce que nous voulons. Comme le dit Jim
Rohn, ceux qui trouvent ne sont pas ceux qui sont dans le besoin mais ceux
qui cherchent. Et justement on ne trouve que ce qu’on cherche. C’est
seulement lorsque vous avez fixé des objectifs que vous savez ce que vous
cherchez dans la vie. Quand on sait ce qu’on cherche, on sait lorsqu’on
tombe dessus. C’est comme ce fil électrique enroulé qui a toujours trainé
dans votre magasin, vous ne le considérez que le jour où vous avez besoin
d’un fil électrique et vous mettez à en chercher. Voilà ce que les objectifs
nous apportent d’extraordinaire. Quand vous les fixez, vous savez désormais
ce que vous voulez, quand vous le voyez, vous le savez. Vous avez
l’impression que vous êtes devenu plus chanceux. Non vous avez décidé de
saisir les opportunités qui sont en accord avec vos objectifs juste en les
174

fixant. Les objectifs attirent le succès. Si vous voulez le succès dans

n’importe quel domaine, dîtes ce que vous voulez, fixez vos objectifs.

Vos objectifs vous pousseront à l’action. Il est impossible de vouloir sans se

poser la question du comment. Et il est impossible de savoir comment et ne
pas agir si tant qu’on désire ardemment devenir, faire et obtenir. Essayez et
vous découvrirez la magie des objectifs. Prenez une feuille et écrivez autant
de choses importantes que vous souhaitez réaliser dans votre vie. Prenez une
autre feuille et mettez l’une des choses que vous voulez réaliser. Fermez les
yeux et dîtes : « Je le veux ». Quand vous aurez ouvert les yeux, vous aurez
un mot devant vous, juste-là sur votre front, mais à l’intérieur.

C’est le mot « Comment ? ». Il est impossible de ne pas agir lorsqu’on

commence par poser la question du « Comment ? » Il est impossible de ne
pas chercher lorsqu’on veut comprendre le comment. Voilà, vous êtes déjà
dans l’action. C’est la magie des objectifs.

***
Les objectifs attirent le succès. Si vous voulez le succès dans n’importe
quel domaine, dîtes ce que vous voulez, fixez vos objectifs.
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175

92
VOUS ÊTES À LA MESURE DE VOTRE TAILLE

Vous a-t-on déjà dit qu’en vous y a l’illimité ? Un cadre commercial

partageait avec moi comment son Directeur Général disposait d’une
intelligence et d’une capacité extraordinaire à les rapprocher autant que
possible de leurs limites pour leur révéler qu’ils en sont plus capables que ce
qu’ils ont toujours imaginé. Il a commencé par créer les conditions de travail
les meilleures, leur montrant qu’ils peuvent réaliser des choses
extraordinaires avec lui s’ils le veulent. Il n’a pas oublié de leur préciser qu’il
faudra travailler. Ils formaient une équipe de cinq (5) commerciaux VIP. «
Pour ce trimestre, le chiffre à réaliser était de 100.000.000 F CFA, soit
20.000.000 par commercial. Je sais que vous le dépasserez surtout qu’il y en
a parmi vous qui ont déjà fait 70.000.000 en un trimestre, n’est-ce pas
Géraud ? », Dit-il en se tournant vers Géraud. Lorsque certains commerciaux
ont entendu que quelqu’un parmi eux est capable de faire 70.000.000 en un
trimestre, ils se sont dits que 70.000.000 est le minimum qu’ils doivent faire
chacun pour se dire qu’ils ont fait du bon travail. Mais ils ne se le sont pas
dits. Chacun savait que 70.000.000 étaient le minimum à faire. Que s’est-il
passé à la fin du trimestre, 2 des 5 commerciaux avaient fait chacun au
moins 70.000.000 mais deux avaient dépassé la barre des 120.000.000
chacun.

A la réunion de revue trimestrielle, le Directeur Général leur dit « Vous avez

fait sonner la caisse trop de fois ce mois, je ne sais pas comment j’ai pu
sous-estimer votre potentiel un seul instant. 420.000.000 alors que
j’attendais 100.000.000 ? Bravo les gars ! N’oubliez pas de passer à la
comptabilité pour vos primes. Maintenant pour le prochain trimestre, on fera
360.000.000 de chiffre d’affaires, c’est moins que ce que vous avez fait ce
trimestre mais je veux être réaliste. Je vais me joindre à vous, nous serons
donc six (6) et chacun fera 60.000.000.C’est bon ? », Demanda-t-il. « Non ce
n’est pas bon », répondit le commercial qui avait fait moins de 70.000.000. «
Je dis que ce n’est pas bon parce que vos 20.000.000 m’ont induit en erreur
la dernière fois. Quand j’ai atteint 40.000.000, je m’étais dit, c’est le double
de ce qui est demandé pendant que les gens dépassaient le triple de
l’objectif. Mettez 100.000.000, Monsieur ». « Parfait », reprit le Directeur
Général « Mettons 100.000.000 puisque deux d’entre nous ont pu faire
120.000.000, je pense que tu as raison ; 100.000.000 sont raisonnables. A
la fin du trimestre, l’équipe avait fait 770.000.000 de chiffre dont trois
commerciaux avaient réussi à dépasser la barre des 150.000.000 F CFA. Le
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Directeur Général leur dit : « Chers amis, nous connaissons maintenant le

minimum par commercial. C’est 150.000.000, tout le monde est d’accord ?
Maintenant sachez que votre potentiel est élastique. Allez-y le chercher et
faisons le milliard partout où c’est disponible. Aujourd’hui l’entreprise est
présente dans 18 pays. Une performance réalisée en moins de cinq ans.

J’ai l’habitude de dire aux participants à nos séminaires que nous sommes à
la mesure de notre taille. Pour le leur expliquer, je me fais le plus court de la
salle en m’accroupissant pendant qu’ils sont assis, le plus dominant et long,
en me levant légèrement le buste, le plus élancé en mettant débout et droit,
le plus imposant en levant mes bras et sur le plus inaccessible en sautant
jusqu’à toucher le plafond. Nous sommes à la mesure de notre taille. Notre
élan est élastique. Comment arriver à des tailles de plus en plus grandes ?
En fixant l’objectif à un niveau de plus en plus élevé à chaque fois. Quand
l’objectif est placé très haut et que nous le désirons, notre élan sait se forcer
pour l’atteindre.
***
Chers amis, nous connaissons maintenant le minimum par
commercial. C’est 150.000.000, tout le monde est d’accord ?
Maintenant sachez que votre potentiel est élastique. Allez-y le chercher
et faisons le milliard partout où c’est disponible.
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93
RÊVEZ GRAND, C’EST VOTRE DROIT LE
PLUS ABSOLU
Alors que je travaillais avec une de mes clients à l’aider à définir ses
objectifs, je lui ai posé la question suivante : « A combien estimerais-tu ton
patrimoine, les maisons que tu auras, le montant disponible sur tes comptes
bancaires, tes participations dans des entreprises, d’ici 5 ans ? ». Elle me
répondit : « 50.000.0000 F CFA! ». J’étais désarçonné. Mais elle ne
comprenait pas pourquoi j’étais surpris par le montant. Cinquante million de
francs CFA ? C’est vrai que c’est beaucoup d’argent pour mener une vie
tranquille et n’avoir pas de soucis à se faire : 100.000 dollars US, c’est un
gros montant ! C’est moins de 100.000 euros, ce n’est pas mal ! Mais je n’ai
pu m’empêcher de lui poser la question suivante : « Sais-tu vraiment à quoi
ressemble une maison de 30.000.000 francs CFA ». « Oui, je sais que c’est
petite maison mais c’est en attendant d’avoir une plus grande », répondit-
elle.

« Dans ce cas, j’ai peur que tu n’aies qu’une plus petite si tu dois attendre.
La maison de ton père lui a coûté 200.000.000 F CFA au moins. Tu as deux
enfants qui auront au moins quinze ans dans cinq (5) ans. Ils auront besoin
chacun d’une chambre mais tu ne prévois d’avoir qu’une deux chambres et
un salon. Ton fils ainé auras le Baccalauréat l’année prochaine et tu ne
prévois que 2 millions pour ses études supérieures, n’as-tu pas envie qu’ils
fréquentent le CESAG ou HECI ? Eh bien, pour cinq (5) ans d’études, il
faudra au moins 20 millions pour que ton fils aille dans une grande école.
L’informaticien de votre entreprise gagne trois fois ton salaire et ton patron
justifie cela par le fait qu’il a fait ses études dans une grande école
d’ingénieur en France, voudrais-tu que la même chose arrive à ton enfant ?
N’as-tu pas envie d’offrir des vacances à Paris, à Barcelone, à Rome, à
Dubai, à Rio, à Cape-Town à toi et à toute ta famille ? Rien que les billets
peuvent vous coûter 2.000.000 et il faudra être dans un bon hôtel et faire du
Shopping aux champs Elysées. Rien de tout cela ne te plait toi ? N’as-tu pas
envie d’être actionnaire de Ecobank, BNP Paribas, Sonatel, MTN et autres ?
N’aimerais-tu pas siéger au conseil d’administration d’une grande entreprise,
d’une grande banque par exemple ? ».

Oui elle veut tout cela et drôlement, elle veut mieux que cela. Mais elle se dit
que pour l’instant, elle ne peut pas se le permettre. Vous savez ce que je lui
178

ai répondu ? « Ce qui importe ce n’est pas ce que tu as actuellement mais ce

que tu veux avoir, ce que tu dois avoir pour être épanoui et jouir de la vie
que tu mérites vraiment ». Nous savons vite fait de définir ce que nous
voulons sur la base de nos petits besoins fondamentaux, de ce qui presse,
alors nous ne fournissons qu’un petit effort et n’aboutissons qu’à de petits
résultats. Conséquence : notre vrai bonheur, ce que nous aurons pu avoir
pour que notre vie soit parfaite et nous procure du bonheur, nous échappe.

Pour fixer vos objectifs, dites : Quel montant j’aurai dans mon compte
bancaire, combien de maisons, quelle sera la valeur des actions que je
détiendrais dans des entreprises, les villes où je passerais des vacances, mon
poids idéal, le rôle que je jouerais dans ma communauté, l’homme ou la
femme idéal que je serai, le type de modèle que je constituerais pour les
gens, la qualité de mes relations avec les autres, les maux dont je souffrirais
plus, mon apparence physique idéale pour que je sois heureux, supposant
que tout va parfaitement bien dans ma vie. N’importe qui peut se fabriquer
et réaliser sa vie idéale. Pour le faire il ne faut donner aucune limite à ses
objectifs, il faut voir loin. Il faut tout au moins prendre la calculatrice et
vérifier que les chiffres qu’on évoque permettront de réaliser ce qu’on désire
obtenir en temps normal.

Dans ma culture, on n’aime pas les gens très ambitieux, conséquence, nous
nous contentons du minimum. Il y a même un adage qui dit : « Si tu n’es pas
content de ce que tu as et de ce que tu es, tu ne finiras pas par avoir et être
ce que tu ne veux ». Vous voyez, ça tue carrément l’ambition. J’ai vu des
gens qui rêvaient pendant leur adolescence de bâtir des maisons à étages se
contenter d’une petite maison à deux chambres en banlieue, trop pressés de
se marier, obligés de se contenter du minimum. On ne réussit qu’en prenant
des risques mais on ne prend aucun risque en étant un peu plus ambitieux.
Personnellement, je ne sais pas me contenter du minimum, je le combats
d’ailleurs. Mes parents et mes amis me connaissent pour mon obsession
pour la performance supérieure. Je fatigue mes collaborateurs d’une session
d’un même séminaire à l’autre en voulant à chaque fois intégrer de nouvelles
choses. Je ne suis pas perfectionniste autrement la qualité de ce livre aurait
été meilleure, mais je ne vise que la performance supérieure : l’excellence.

***
N’importe qui peut se fabriquer et réaliser sa vie idéale. Pour le faire il
ne faut donner aucune limite à ses objectifs, il faut voir loin. Il faut
tout au moins prendre la calculatrice et vérifier que les chiffres qu’on
évoque permettront de réaliser ce qu’on désire obtenir en temps
normal.
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179

94
RENONCEZ AU MINIMUM

La meilleure manière d’obtenir le maximum, ce n’est pas de refuser de se

contenter du minimum, c’est de renoncer au minimum et au médiocre pour
sortir définitivement du confinement du minimum. Pour avoir de meilleurs
employés, il faut renoncer aux médiocres parce que les meilleurs n’aiment
pas arriver là où il y a les médiocres. Il faut un peu plus d’ambitions pour
créer les conditions nécessaires pour attirer les meilleurs. Il faut renoncer au
minimum pour commencer à créer les conditions nécessaires pour faire
amener et faire rester les meilleurs. Ils vous aideront à produire les meilleurs
résultats et seront à la hauteur de vos ambitions. Il faut renoncer au
minimum et au médiocre, pour commencer à travailler à créer les conditions
nécessaires pour accueillir le maximum. Vous savez pourquoi ? Parce que le
minimum n’exige rien de vous. Parfois la renonciation est la marque de la
détermination et il n’y a que la détermination à obtenir quelque chose de
meilleure qui nous arrache à la médiocrité et l’injustice des autres ; sachant
que nous sommes plus injustes envers nous-mêmes plus que les autres ne
le sont avec nous en acceptant le compromis et le minimum.

Dites non au minimum et vous vous verrez proposer le maximum possible

sinon comment comprendre que certaines personnes ne se voient proposer
une augmentation de salaire que le jour où ils déposent leurs lettres de
démission. Tous ceux qui restent en attendant de trouver mieux ailleurs ne
se voient jamais proposer des augmentations de salaire, vous savez pourquoi
? Parce qu’ils n’ont dangereusement pas renoncé au minimum. Leurs
employeurs peuvent bien voir que malgré leurs insatisfactions, ils sont
toujours là et que même s’ils ne les augmentent pas, ils resteront justes pour
avoir le minimum.

Quand nous nous préparions à lancer le magazine L’impulsion des PME, je

disais à mes collègues : « Il doit pouvoir être vendu en kiosque en France ».
Ils se sont retournés pour regarder. L’un d’entre eux a dit : « Hermann,
Hermann ». Je lui ai répondu : « Tu te rappelles, Georges quand je disais
qu’on allait construire le site Internet de vulgarisation des meilleures
pratiques le plus riche et le plus pratique en Afrique Francophone ? 45% des
visiteurs viennent de la France. Si tu permets, je vais continuer », lui avais-je
répondu avant de poursuivre : « Oubliez le concurrent actuel du marché.
Notre magazine doit confondre les gens. La qualité sera tellement si proche
de celle de Management et L’Entreprise et le contenu si proche des lecteurs
180

ouest-africains, qu’ils arrêteront de les acheter et pour commencer à ne lire

que nous, croyant que nous sommes édités en France ». Croyez-moi, deux
ans plus tard, j’ai reçu un email d’un lecteur ivoirien qui me dit : « Depuis
que j’ai découvert votre magazine, je ne lis plus Management, mon magazine
préféré ».
Vous fixez vos objectifs, visez l’excellence et la performance supérieure et
vous verrez comment vous allez atteindre des niveaux de résultats qui vous
surprendront et surprendront les gens autour de vous. La nature est très
juste. Elle ne donne qu’à ce qui lui demande. Votre esprit est généreux, ils
s’adaptent à vos exigences et à votre disposition. Si vous pensez dollars vous
aurez des dollars ; si vous pensez pennies, vous aurez des pennies. Travaillez
aux grands standards et vous aurez des grands standards.

***
Votre esprit est généreux, ils s’adaptent à vos exigences et à votre
disposition. Si vous pensez dollars vous aurez des dollars ; si vous
pensez pennies, vous aurez des pennies. Travaillez aux grands
standards et vous aurez des grands standards.
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181

95
TOUS VOS OBJECTIFS SERONT ATTEINTS,
FIXEZ-LES SEULEMENT

Les objectifs sont plus faciles à atteindre lorsqu’on les fixe. Pour ne pas laisser votre état de
santé vous surprendre, listez les maladies dont vous ne devrez pas/plus souffrir, vo¬tre
poids idéal et définissez l’hygiène de vie que vous allez adopter pour y arriver. Vous pouvez
devenir un bon père ou une bonne mère de famille, un manager performant, un leadership
exemplaire, un excellent vendeur et un homme d’influence mais cela suppose que vous en
faites des objectifs et commenciez à renforcer vos capacités à cet effet. Vous pouvez devenir
multimillionnaire mais pour ce faire, vous devez décider de combien vous souhaitez gagner,
dépenser, épargner, investir et accumuler par an et à partir de quand vous n’aurez plus
besoin de travailler pour jouir de votre indépendance financière.

Vous pouvez bâtir une famille heureuse et un couple solide mais cela suppose que vous en
faites une priorité en décrivant les qualificatifs de votre vie parfaite de famille, ce à quoi vos
enfants doivent ressembler, ce qui caractérisera vo¬tre famille. Vous pouvez devenir un
acteur majeur du développement grâce à votre contribution et votre responsabilité sociétale.
Prévoyez comment vous allez marquer l’histoire, servir votre communauté, quelle cause vous
allez soutenir et défendre, combien vous donnerez en charité. Vous pouvez créer une
entreprise multimillionnaire et bâtir une carrière remarquable ; définissez maintenant votre
différence en proposition de valeur, en compétitivité, en compétence et en performance.
Vous pouvez devenir une personne populaire et ouverte avec d’excellentes relations avec les
gens ; cela suppose que vous sachiez quelle image vous souhaitez projeter, le niveau de la
qualité de vos rapports avec les autres et que vous travailliez à obtenir cette image et cette
qualité de relation.

Peu et très peu de gens ont une idée claire de ce qu’ils souhaitent réaliser dans la vie pour
être heureux. Nous souhaitons tous ce bonheur qui n’a pas de définition unique, leur
objectif c’est de « réussir dans la vie ». C’est trop vague pour se réaliser. On ne vous
demande pas ici d’être très ambitieux. Il s’agit de révéler à vous-même ce que vous voulez de
la vie. Que voulez-vous ? A quoi doit-il ressembler (couleur, forme…) ? Combien en voulez-
vous (unité, taille, dimension, échelle…) ? Le nombre est toujours ce qu’il y a de plus précis
dans la clarification des objectifs. Quand le voulez-vous ? Certains répondront : « Avant de
mourir ». Oui c’est cela même. Et si vous mourriez ce soir, l’auriez-vous fait ? ». « Non je ne
mourrai pas ce soir ! ».

Réussir à atteindre ses objectifs ou ne pas réussir s’exprime et doit toujours s’exprimer en
termes d’écart. « Je voulais deux oranges, j’en ai eue une » ; « Je voulais réaliser un chiffre
d’affaires de 1.000.000 en 10 jours, j’en suis à 100.000 pour les 10 jours ce qui me fait une
réalisation de 10.000 par jour » ; « Je devrais y arriver à 10h30 mais je me suis pointé à 11h
15, ce qui correspond à un retard de 45 minutes (pas trois quarts d’heures)». La précision
force à l’incision. Mais la précision suppose de la vision. Vous devez avoir les objectifs
ECRITS. L’écriture et la lecture de vos objectifs vous forcent à l’action et aux résultats.
182

Si vous pouvez fixer des objectifs précis, les mettre par écrits, les lire et les analyser de
temps en temps, vous les réaliserez à coup sûr du fait de cette clarté qui nous dit clairement
où nous en sommes par rapport à là où nous devons être. Quand j’anime des séminaires
pour les cadres et employés d’entreprises et qu’ils se plaignent de ce que leurs dirigeants ne
les écoutent pas assez, je leur demande toujours : « A quel point avez-vous été clairs ? Avez-
vous montré les écarts ? » Une chargée de vente dit à son patron de ramener un modèle de
vêtement très demandé par ses clients. Son patron rentre de son voyage
d’approvisionnement avec d’autres vêtements. La chargée de vente se fâche et se plaint de
ce que son patron ne la considère pas assez. Sauf que jusque-là elle n’a pas montré les
écarts de performances ou de résultats. Par exemple, si elle dit à son patron : « Parce que
vous n’avez pas amené les produits demandés, 10 clients qui voulaient acheter pour un
chiffre d’affaires total de 4,8 millions francs sont allés ailleurs. Si un seul d’entre eux avait
acheté pour 480.000, nous aurions atteint notre quota de vente du mois ». Maintenant si
vous êtes un décideur et on vous dit ça, est-ce que vous allez être tout au moins un peu
plus attentif ?
Les managers ne comprennent qu’un seul langage : les chiffres, la précision, les écarts.
Notre esprit aussi. Dans la plupart des cas, notre esprit est plus attentif et plus appliqué
lorsque nous montrons les écarts ; même l’élève ou l’étudiant le moins discipliné commence
à se prendre un temps soit peu au sérieux lorsque le délai qui le sépare de la date de
l’examen devient plus serré. Les plus appliqués sont encore plus attelés à la tâche et
donnent vraiment le meilleur d’eux-mêmes parce que l’échéance se précise, l’heure de vérité
est toute proche.

Supposons que vous soyez un homme ou une femme appliqué, que faut-il ajouter à vos
objectifs pour que vous vous appliquiez davantage et vous atteliez plus ardemment à la
tâche pour les atteindre à coup sûr? Un délai serré ?

***
La précision force à l’incision. Mais la précision suppose de la vision. Vous devez
avoir les objectifs ECRITS. L’écriture et la lecture de vos objectifs vous forcent à
l’action et aux résultats.
***
183

96
VOUS POUVEZ ÉCRIRE PLUS D’UN LIVRE
PAR AN
L’efficacité exige de l’ordre dans les actions. Mieux, elle exige que vous
sachiez de combien de temps vous disposez pour atteindre chacun de vos
objectifs et à travailler l’engagement de chacune des actions nécessaires à
leur réalisation. Une fois que vous savez les actions que vous devez mener
pour atteindre chacun de vos objectifs, définissez une chronologie entre les
actions en affectant à chacune d’elle une date de réalisation. Parce que vous
savez la date à laquelle vous devez avoir atteint un objectif donné, et engagez
les actions nécessaires, vous commencerez à utiliser plus efficacement votre
temps. Vous le consacrerez à ce qui importe vraiment pour vous. Vous vous
organiserez pour réussir et non pour subir.

Mon ancienne Directrice des Opérations au cabinet Afrique Conseil nous

interdisait d’utiliser le mot : « Essayer ». J’introduisais mes séminaires en
disant : « Au cours du séminaire, nous essayerons de… ». « Hermann, nous
ne sommes pas au laboratoire pour des essais. Les gens sont là pour
réfléchir sur leurs défis de gestion et disposer d’une boite à outils à la fin,
des outils que tu as déjà essayés et qui ont marché pour toi et marcheront
pour eux ». Elle avait parfaitement raison. On essaye soit pour réussir ou
échouer mais quand on agit pour réussir, rien ne vous arrête. L’essai, c’est
50% de réussite et 50% d’échec. Quand on essaie, on tâtonne, on manque
d’engagement. Quand on agit pour réussir, on se comporte comme s’il est
impossible d’échouer.

Agissez pour réussir. Agissez comme si c’est impossible d’échouer. Ceux qui
atteignent leurs objectifs pensent constamment à leur réussite et ils ne font
que les choses permettant de réussir. Quand ils ont des difficultés, ils
continuent de penser à ce qui permet de réussir, les outils, les aides, les
conseils, l’innovation, la détermination…nécessaires à la réussite.

En général cela les oblige à faire chaque jour quelque chose. FAIRE CHAQUE
JOUR QUELQUE CHOSE. Je tiens ce secret de réussite de Brian Tracy : faire
chaque jour quelque chose. Croyez-moi je l’ai mis en œuvre le lendemain du
jour où je l’ai lu et ça a marché immédiatement. Voici comment j’ai fait. Je
préparais un livre de 300 pages. Bonne nouvelle, je me suis rendu compte de
ce que si je peux écrire 10 pages par jour, je l’écrirai en 30 jours. Et si j’écris
5 pages par jour, je l’écrirai en 60 jours. Les premières semaines je n’ai pas
toujours réussi à faire 10 pages par jour mais au bout de 65 jours j’avais
184

écrit 325 pages. Croyez-moi ce secret marche. Alors faites chaque jour
quelque chose.

J’ai décidé d’apprendre l’Espagnol en plus de l’Anglais et de l’Allemand. Au

départ, j’avais pris un professeur. Alors qu’il allait être hospitalisé pendant
deux mois, j’ai décidé de faire chaque jour quelque chose pour atteindre mon
objectif sans lui. Alors chaque matin, je fais 10 à 15 minutes d’Espagnol.
Conséquence, je baragouine bien l’Espagnol au moment où j’écris ce livre.
Vous avez décidé d’apprendre l’Anglais et ça ne marche pas ? Faites chaque
jour 5 à 10 minutes d’Anglais (lecture, écoute, répétition, grammaire &
vocabulaire) et on se donne rendez-vous dans 24 mois. Je pense que vous
pouvez écrire un livre de 300 pages en un an juste en écrivant une page par
jour. Une page de livre par jour, c’est moins long que les jolies rédactions ou
dissertations que vous faisiez au lycée ou au collègue. Réinventez-vous !
Vous n’avez pas besoin d’écrire un livre mais faites chaque jour quelque
chose et vous verrez comment vous vous surprendrez.

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Je pense que vous pouvez écrire un livre de 300 pages en un an juste
en écrivant une page par jour. Une page de livre par jour, c’est moins
long que les jolies rédactions ou dissertations que vous faisiez au lycée
ou au collègue. Réinventez-vous !
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185

97
SUCCÈS= OBJECTIFS + ACTIONS
ADÉQUATES

Je ne vous ferai pas la promesse que vous allez réussir à atteindre vos
objectifs si vous ne pouvez vous discipliner à fixer avec clarté vos objectifs, à
planifier les actions nécessaires pour les atteindre, à rester positif, à faire
chaque jour quelque chose et absolument. Je me suis rendu compte d’une
chose. Les objectifs que je n’atteins pas à l’échéance sont ceux auxquels je
n’ai pas travaillé chaque jour. Vous savez pourquoi ? Parce qu’il y a des
jours où j’ai des excuses. C’est presque inadmissible mais les gens
disciplinés sont plus victimes de leur indiscipline que les indisciplinés, enfin
ils en voient plus clairement les conséquences. Si vous n’appliquez pas ce
que nous avons dit jusque-là, vous n’atteindrez pas vos objectifs à leurs
pleins potentiels. Si vous ne faites rien, vous n’atteindrez pas vos objectifs.
SUCCES = OBJECTIF + ACTION.

Engager chaque jour les actions que vous vous êtes promis d’engager aux
heures auxquelles vous vous l’êtes promis pour atteindre et dépasser le
niveau de résultat requis pour ce jour est la seule chance dont vous disposez
pour atteindre vos objectifs un peu plus rapidement et un peu plus
extraordinairement que ce que vous avez prévu. Si vous ne faites rien, vous
n’aurez rien. S’appliquer pour atteindre vos objectifs vous offre la chance
extraordinaire de renforcer votre volonté et votre détermination. Les gens
pensent souvent qu’il faut qu’ils aient une détermination de fer pour se
lancer dans la réalisation de leurs objectifs mais la détermination et la
volonté se renforcent au fur et à mesure que nous nous engagions à faire
chaque jour ce que nous nous sommes promis. Si vous décidez de faire de
l’exercice chaque matin, rien ne renforcera votre détermination autant que le
respect de l’engagement à faire cet exercice chaque matin jusqu’à ce cela
entre dans vos habitudes comme le fait de se brosser le matin avant de sortir
de la maison. Par contre votre volonté commencera à faiblir dès que vous
vous permettez une seule fois de ne pas faire ce que vous vous êtes promis ;
vous vous le permettez un autre jour ; la routine de la tolérance vient
remplacer la routine de l’engagement et de la détermination. C’est aussi
simple.

J’avais décidé de commencer à faire de l’exercice. Je me suis inscrit dans un

club de fitness avec pour objectif : faire 2 heures d’exercices sportifs chaque
dimanche matin. C’est raté ! Je n’ai fait qu’une seule séance. Ça n’a pas
marché. Ensuite je me suis dit que j’irai acheter un équipement adapté que
186

je mettrai à la maison. Ça n’a pas marché. J’ai reporté l’achat de

l’équipement. Et un jour je me suis dit : « Veux-tu faire de l’exercice ou
acheter un équipement sportif ? ». Je voulais faire de l’exercice alors chaque
matin je fais 30 minutes d’exercices dans ma chambre et sans équipement :
footing, étirement, pompe, abdominaux… J’attendais d’acheter une corde
pour sauter chaque matin même là j’utilise une corde imaginaire ; je saute
comme si j’avais une corde. Là je ne me pose plus de questions sur
l’équipement et le club sportif. Que je sois à Dakar ou à Casablanca, à
Cotonou ou à Kinshasa, je fais de l’exercice chaque matin et sans
équipement. Les résultats sont immédiats et cela ne fait que renforcer ma
volonté et ma détermination. Ça y est ! Il est 6h34, c’est l’heure d’aller faire
mes exercices depuis 4 minutes…Vous pouvez vous y mettre vous aussi. Peu
importe là où vous êtes. Agissez maintenant.

***
Engager chaque jour les actions que vous vous êtes promis d’engager
aux heures auxquelles vous vous l’êtes promis pour atteindre et
dépasser le niveau de résultat requis pour ce jour est la seule chance
dont vous disposez pour atteindre vos objectifs un peu plus rapidement
et un peu plus extraordinairement que ce que vous avez prévu.
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187

98
CONSACREZ VOTRE TEMPS À CE QUE VOUS
DEVEZ FAIRE ET FAITES-LE BIEN

Il y a beaucoup de gens qui disent que c’est difficile alors qu’ils n’ont rien
fait. Il y en a qui n’ont rien fait et qui disent que ce n’est pas évident. Nous
sommes nombreux à laisser la télévision nous voler notre temps, le temps
que nous aurions pu consacrer à lire, apprendre, grandir, progresser,
développer et prendre de nouvelles bonnes habitudes. Je connais beaucoup
de gens qui disent qu’ils n’auront pas le temps de lire, qu’ils préfèrent
visionner des DVD. C’est le syndrome de la télévision. Il y en a qui disent qui
qu’ils dorment lorsqu’ils prennent un livre à lire. Bon somnifère le livre
comme la télévision aussi. Sauf que les gens tentent de lire au mauvais
moment, tard dans la nuit quand ils sont rentrés et après avoir mangé. Je
fais mon heure de lecture le matin très tôt. Il n’y aucune chance que je
somnole avec un livre en main. Il y en a qui disent que le sommeil ne leur
suffit pas ; le problème c’est qu’ils se sont couchés après minuit. Ils n’ont
pas le temps pour faire deux exercices physiques le matin. Parce qu’ils se
réveillent juste le temps d’être à l’heure au travail. Ils n’ont pas le contrôle de
leur journée ; justement parce qu’ils ne l’ont pas planifiée et exécutent ce
que les autres ont planifié.

Je dis tout ceci en supposant que vous n’êtes pas concerné. Maintenant si
vous êtes concerné, c’est une excellente nouvelle. Nous allons regarder ce
problème de très près. Si vous n’arrivez pas à atteindre les objectifs que vous
vous êtes fixé, à respecter vos résolutions, avez-vous vraiment fait quelque
chose pour les atteindre ? Je comprends que ce soit difficile et très difficile
de prendre de nouvelles habitudes, d’arrêter de regarder la télévision, de
perdre des trentaines de minutes dans les commérages et les débats
politiques, de rester là à flâner le matin sans savoir par quoi commencer sa
journée, de planifier sa journée la veille. Sauf que la difficulté n’enlève rien
au fait que si nous faisons rien, nous n’atteindrons pas nos objectifs. Vous
avez pris dernièrement une résolution et vous ne la respectez pas ? Voulez-
vous vraiment la respecter ? Y a-t-il un avantage auquel vous tenez et que
cela procure ? Si vous vous y tenez et que vous le faites ou que vous n’avez
pas le temps, que faites-vous de votre temps ? Que faites au lieu de le faire ?
Nous récoltons ce que nous avons semé et il est impossible de récolter du
maïs là où nous avons planté du riz et de la tomate là où nous avons semé
du piment. Nous sommes parfois surpris de voir que nous n’obtenons pas
188

des résultats extraordinaires. En général, cela ne nous empêche pas (du

moins pour certains) de continuer de rêver. Sauf que si vous n’obtenez pas
ce que vous souhaitez avoir, vous devrez travailler davantage. Si vous ne
récoltez pas ce que vous voulez, ce sera soit parce que vous n’avez pas semé
la bonne graine sur la bonne terre, avec le bon entretien, au bon moment et
sur une grande superficie.

Ce que vous obtenez est à la mesure de ce que vous avez semé. Vous ne
pouvez pas semer du mais et avoir du riz. Vous ne pouvez pas semer un
hectare et récolter sur plus d’un hectare ! Si vous semez sur un hectare et
que votre voisin en plus de le faire, utilise des engrais et entretient mieux
son champ, il y a de fortes chances qu’il récolte mieux que vous. Si bien que
si vous voulez avoir plus de résultat, il faudra y mettre un peu plus d’effort,
investir plus, y mettre un peu plus d’intelligence, d’entrain et d’entretien.
Quoiqu’il en soit, vos résultats seront toujours proportionnels à vos efforts !
Si vous n’êtes pas content de vos résultats, mettez un peu plus
d’intelligence, un peu plus de temps, un peu plus d’énergie, un peu plus de
dévouement, un peu plus de disponibilité, un peu plus de discipline, un peu
plus de compétences, utilisez un peu plus d’information et surtout la bonne
information et vos résultats vous surprendront.

***
Quoiqu’il en soit, vos résultats seront toujours proportionnels à vos
efforts ! Si vous n’êtes pas content de vos résultats, mettez un peu plus
d’intelligence, un peu plus de temps, un peu plus d’énergie, un peu
plus de dévouement, un peu plus de disponibilité, un peu plus de disci-
pline, un peu plus de compétences, utilisez un peu plus d’information
et surtout la bonne information et vos résultats vous surprendront.
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189

99
IL FAUDRA SACRIFIER QUELQUE CHOSE,
SUPPORTER UNE GRANDE DOULEUR

Si vous mettez juste un peu, vous aurez juste un peu. Si vous mettez un peu
plus, vous aurez un peu plus. N’est-ce pas juste et neutre ? Un jour
j’expliquais à un auditoire comment remplacer ses anciennes mauvaises
habitudes par de nouvelles bonnes habitudes. J’ai commencé par dire à mes
amis qu’au-delà de la démarche, il faudra de la discipline et que la démarche
n’avait d’effet que dans la discipline. Un participant me dit : « Monsieur,
mais c’est trop simple de changer ses habitudes. Cette démarche à sept (7)
étapes m’a l’air très efficace et je vais l’appliquer dès la sortie de ce
séminaire. Sauf que j’ai un problème avec le point 6. Vous demandez à ce
que nous fassions ce que nous nous sommes résolus à faire que CELA NOUS
PLAISE OU NON. J’ai un problème avec ce point parce que je ne peux pas
faire ce qui ne me plait pas ». Vous imaginez ce que je lui ai répondu. La
plupart des médicaments sont très amers, au goût bizarre. C’est pour cela
que la plupart des gens préfèrent les piqures. D’autres ne supportent pas les
piqures ni les prises de médicaments, alors ils préfèrent les perfusions. Nous
cherchons toujours les solutions faciles pour obtenir comme par miracle les
choses qui nécessitent un processus, des étapes et de l’effort. Si on ne peut
pas nous le rendre plus facile et plus digeste, nous préférons ne rien faire.

Deux (2) heures avant la clôture d’un séminaire, je m’arrêtais et demandais

aux participants : « Si je devais supposer que le séminaire est terminé,
qu’est-ce qui aura manqué pour que vous passiez à la pratique ». Un
participant répondit : « Qu’il ait des cas pratiques liés à notre domaine
d’activité ». « C’est super ! Avant de vous donner des cas pratiques, pouvez-
vous me confirmer que vous mettrez en pratique ce que vous avez déjà
compris ? » ---« Ce n’est pas évident de changer des habitudes du jour au
lendemain, vous savez monsieur ! ». Vous avez compris. « Il n’y a pas
suffisamment de cas pratiques, ce n’est pas digeste, ce n’est pas facile à
mettre en pratique, ce n’est pas facile de changer des habitudes du jour au
lendemain, je ne me vois pas entrain de mettre en pratique ce qui a été dit de
bien ». « Ce n’est pas évident, ce n’est pas. Facile ! » Pourquoi, ça allait être
190

facile ? C’est douloureux, c’est compliqué, ce n’est pas évident. Voilà

pourquoi nous n’arrivons à rien. La vie nous appelle à payer des prix, à nous
investir et « vous pouvez tout obtenir dans la vie pourvu que vous soyez prêt
à en payer le prix ». Vous ne voulez pas payer le prix, faire l’effort requis,
investir ce que vous devez investir, changer des habitudes, passer à une
autre étape dans votre vie, y mettre un peu de votre temps et de votre
attention, y mettre un peu de votre argent et de votre énergie ? Il faudra
sacrifier quelque chose ; par exemple, il faudra sacrifier la préférence pour
les choses faciles, les choses déjà vues et déjà faites une fois et faire ce qui
est dangereusement exigible pour réaliser le meilleur de soi.

***
La vie nous appelle à payer des prix, à nous investir et « vous pouvez
tout obtenir dans la vie pourvu que vous soyez prêt à en payer le prix ».
***
191

100
REMPLISSEZ LES BONS PANIERS

Nous avons tous l’intention de faire et d’obtenir du résultat. Mais une

question demeure : que faisons-nous? Ce qui vaut la peine d’être fait ou les
choses les plus négligeables de notre vie ? Agissons-nous dans le sens
d’obtenir des résultats qui comptent ou confondons-nous faire quelque
chose avec ce qui doit être fait ? Nous disposons tous d’une intelligence ;
rappelez-vous comment est-ce que vous brilliez quand vous étiez encore au
primaire ou au lycée. Et même si votre intelligence ne se remarquait pas
dans les notes que vous obteniez, vous étiez le plus rapide, le talentueux
footballeur ou handballeur, le leader du groupe, l’artiste chanteur ou
danseur, le sage tempérant- vous aviez quelque chose de différent que vous
saviez utiliser pour marquer votre différence. Est-ce que vous n’auriez pas
abandonné le terrain d’expression favorite de vos talents pour vous atteler à
faire ce qu’il faut pour survivre?

Si on devrait retourner aux objectifs et aux rêves de votre enfance, pouvez-

vous dire que ce que vous faites aujourd’hui rentre dans le cadre de ce dont
vous avez rêvé, de ce que vous auriez fait, de ce que vous devez faire et de ce
dont vous avez besoin ou avez-vous procédé entretemps à une substitution
de rêve ? Pensez-vous que vous consacrez votre temps, votre intelligence à ce
qui est plus important pour vous ? Ou vous faites bien les choses qui n’ont
pas besoin d’être faites ? Quel objectif important de votre vie réussissez-vous
à atteindre chaque jour. Si vos journées devraient être comparées à une
cueillette de fruits différents à mettre dans sept (7) différents paniers,
qu’auriez-vous mis dans les paniers suivants : Augmentation de revenu et de
votre fortune, Meilleure Santé, Meilleure Performance Professionnelle,
Amélioration de vos relations (Quantité et Qualité), Augmentation de votre
quotient intellectuel et spirituel, Participation à l’amélioration de la vie
sociale, Harmonie Familiale & Joie de vivre ? Si vous n’avez rien dans
chacun de ses paniers, quel panier avez-vous rempli ? N’auriez-vous pas
cueilli des fruits qui n’auraient pas de paniers donc ne devant pas être
cueillis ou trop rempli un panier pendant que les autres sont demeurés vides
?

A quoi aura servi une journée de travail et de stress si elle ne vous a pas
permis de remplir les paniers les plus importants de votre vie ? Ne l’auriez-
vous pas utilisée pour remplir le panier de la médisance et de la haine plutôt
que celui de l’amélioration de vos relations avec les autres, à remplir le
panier de la dépense et de la consommation plutôt que celui de la création
de valeur et de richesse, celui de la colère et de l’arrogance plutôt que celui
192

de la maîtrise de soi, de l’ouverture d’esprit et du développement personnel,

celui de la mauvaise réputation et de la corruption plutôt que celui de la
citoyenneté, celui de la malbouffe, de l’engraissement et de l’usure de votre
organisme plutôt que celui de la bonne nutrition, de l’équilibre vital et du
bien-être ? Remplissez les bons paniers. Travaillez sur les objectifs qui vous
tiennent à cœur. Ne faites rien qui ne vaille la peine.

***
Remplissez les bons paniers. Travaillez sur les objectifs qui vous
tiennent à cœur. Ne faites rien qui ne vaille la peine
***
193

101
FAITES-LE MAINTENANT. DEMAIN, C’EST
MAINTENANT!
En stratégie militaire comme en relation amoureuse, bien agir mais agir trop
tard est pire que n’avoir pas du tout agi. Oui c’est vrai, il n’est jamais trop
tard pour bien faire. Il vaut mieux avoir agi avant. « Je le ferai plus tard », «
J’ai encore du temps », « Je ne vois pas pourquoi on devrait s’empresser
alors qu’on a encore du temps », « ça ne peut pas attendre ? », « Je suis
fatigué », « Je n’ai pas encore rassemblé tous les moyens nécessaires », « Il
me manque un petit détail ». « Je connais quelqu’un là-bas, même si on
arrive en retard, on trouvera une solution » ; « Je n’ai pas mon temps à ça
maintenant », « J’ai besoin de quelque trente minutes » ? « Ne vous en faites
pas, je vais le faire ». Et finalement, nous ne le faisons pas. Tout ce que nous
voulons reporter à un moment meilleur ne sera pas fait. J’ai l’habitude de
dire à mes amis et collègues : « Ce qui a été fait ne peut pas être oublié ». Je
vous mets au défi. Si vous avez une tâche à accomplir, notez-la dans votre
agenda et il y a des chances que vous l’oubliez. Mais attaquez-la tout de
suite et il n’y aura aucune chance que vous l’oubliez. On n’oublie pas de
faire ce qu’on a fait, puisque c’est fait.

Alors, si vous avez une chose à faire, faites-la maintenant. N’attendez pas.
Ne la reportez pas à demain. Les gens qui aiment remettre à demain ce qui
peut être fait aujourd’hui tombent dans le piège de la procrastination. Il
s’agit de cette tendance à remettre à demain ce qui peut être fait tout de
suite. Ne remettez pas à demain ce qui peut et doit être fait tout de suite.
N’attendez pas demain. Demain, c’est maintenant. Il n’y aura pas un
meilleur moment pour faire ce que vous avez à faire. Il n’y aura pas un
meilleur. Le meilleur moment, c’est maintenant. Si vous commencez à
penser que ce n’est pas le bon moment, prononcez cette courageuse phrase
qu’un grand homme énonçait aux dubitatifs et aux indécis : « Que ce soient
les bons ou les mauvais moments, ce sont les seuls moments dont nous
disposons » avant peut-être notre mort. Agissez maintenant. Faites-le
maintenant. N’attendez pas. Vous n’aurez pas un meilleur moment pour
jouer votre jeu si ce n’est maintenant. Agissez maintenant ce n’est pas tard.
Si c’est tard, agissez maintenant. Ne procédez pas à un nouveau report.
Changez maintenant.
194

Vous avez eu toutes les opportunités pour prendre le contrôle de votre vie.
Quelqu’un vous en a parlé par le passé mais vous avez reporté la prise en
main de votre vie à une autre fois. Vous avez conservé les mêmes habitudes
et vous avez eu les mêmes résultats. N’attendez pas d’être fatigué de la vie
avant d’en prendre le contrôle au moment où vous n’aurez plus que peu
d’énergie. Agissez maintenant. Comme le dit l’adage chinois : « Le bon
moment pour planter un arbre c’est il y a vingt sinon c’est maintenant ».
Décidez maintenant. Décidez de changer maintenant. Travaillez à changer
vos habitudes. Agissez maintenant, n’attendez pas.

***
« Que ce soient les bons ou les mauvais moments, ce sont les seuls
moments dont nous disons» avant peut-être notre mort »
***
195

LE CHALLENGE
DECIDEZ MAINTENANT ET CA COMMENCE
!
Si vous le voulez, vous le pourrez. Vous n’avez qu’à le décider. Parmi les habitudes
suivantes, décidez de quand vous allez les prendre si vous ne les faites pas encore ou quand
vous allez passer à un niveau supérieur et surtout l’action suivante que vous allez engager.
C’est le CHALLENGE « Décidez maintenant et ça commence ». Lire ce livre n’aura servi à rien
si vous vous ne changez rien dans votre vie. On n’y va alors !

CHALLENGE QUAND J’AI DEJA COM- LA PROCHAINE QUAND JE

JE MENCE ACTION L’ENGAGE
COMMEN
CE
Arrêter de fumer

Arrêter de prendre la
viande (diminuer de
90%)

Faire de l’exercice
sportif

Dire systématiquement
la vérité

Sourire à la vie

Appeler chaque jour (5)

amis pour avoir de
leurs nouvelles

Manger avant 20h

Marcher tous les soirs

après le repas

Acheter des actions et

obligations

Dépenser moins que ce

que je gagne
196

Epargner avant de
dépenser

Dire à mon conjoint (e)

que je l’aime

Boire de l’eau à la place

de l’alcool et des
sucreries

Sourire chaque jour à

un nécessiteux ou plus

Encourager et féliciter
les gens avec qui je
travaille

Prier chaque matin

Eteindre mon poste

téléviseur quand il
sonne 23h

Etudier une
opportunité d’affaires et
plus par semaine

Lire chaque jour 10

pages et plus d’un livre

Envoyer une note de

remerciement à un ami