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COMPTE- RENDU

“Étudiante et Bénévole à la fois”

Par BOUDALLAYE Mariam

AZEVEDOS MARCOS 2022/202

SOMMAIRE

1- INTRODUCTION

2- GRILLE D’ENTRETIEN

3- RETRANSCRIPTION

4- PROBLÉMATIQUE

5- ANALYSE D’ENTRETIEN

6- CONCLUSION

AZEVEDOS MARCOS 2022/202


1-Introduction

L’entretien que je présente porte sur une association qui s’appelle


équipage solidaire. Elle vient en aide aux étudiants qui
rencontrent des difficultés à se procurer de la nourriture. Leur but
est de distribuer le plus de kits contenant des aliments et produits
hygiéniques, pour la semaine. Pour cette interview j’étais
accompagné de Lamia, une étudiante de la faculté de Bobigny et
membre de l’association équipage solidaire. J’ai connu cette
association via des étudiants de ma faculté qui étaient dans le
besoin.
Je me suis ensuite renseigné sur l’association et ce qu’ils
proposent comme services. J’ai pu donc voir quelques vidéos sur
leur Instagram.
Une vidéo attira plus particulièrement mon intention car j’ai
reconnu Lamia, l’étudiante bénévole, son visage m’était familier
car il me semblait l’avoir croisé à plusieurs reprises au sein même
de la faculté. Je l’interpelle un jour en lui demandant si elle
voulait bien répondre à quelques questions durant une interview
que je dois mener dans le cadre d’une enquête sociologique. C’est
avec plaisir qu’elle accepta de prendre part à mon devoir et d’être
interviewée. L’entretien s’est déroulée au sein même de la faculté,
j’ai pu réserver une salle au préalable. Le jour de l’entretien,
Lamia arrive en retard car elle avait rencontré des problèmes de
transport sans perdre plus de temps nous avons commencé
l’interview.
L’entretien s’est déroulée de manière fluide.
Au début, on se vouvoyait, et petit à petit, nous sommes arrivés à
nous tutoyer. Je pense que cela ai dû au fait que nous sommes
toutes les deux jeunes avec le même âge et que nous avons à peu
après la même perception du monde. Par exemple, après
l’entretien, nous avons pu échanger sur le fait de s’entraider en

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organisant des maraudes ou de partager avec les personnes qui


sont dans le besoin. Nous partageons les mêmes principes et
valeurs. Aussi, durant l’entretien, nous avons pu aborder certains
thèmes, comme par exemple, ceux qui les ont motivé à créer
l’association, le public qui est ciblé et l’évolution des projets à
venir concernant l’association.

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2- Grille d’entretien :

1. Présentations général
2. Nom de votre association ?
3. Quel est le principal domaine d'activités de votre association ?
4. Quel est le principal public bénéficiaire de l'activité de votre association?
5. La date de création de votre association
6. Comment est apparue l’idée de créer cette association.
7. Ton Statut au sein de l’association
8. Où se situe votre association
9. Dispose t’elle de locaux ?
10. Jour d’ouverture de l’association ?
11. Si oui quel est votre statut
12. Quel est le nombre d'adhérents de votre association ?
13. Quel est le nombre de bénévoles actifs au sein de votre association ?
14. Quel est le nombre de salariés ?
15. Difficultés rencontrées par votre association
16. Comment contrôler-vous les dates des produits ?
17. Comment conservez-vous les produits ?
18. Est-ce que vous recevez des aides alimentaires ?
19. Faîtes vous appel aux dons financiers ?
20. Comment devenir bénévoles aux seins de l’association ?
21. Quel est l’âge minimal pour devenir bénévole ?
22. Est-ce qu’il faut forcément disposer de beaucoup de temps pour s’engager dans une
association ?
23. Nombre de kits distribués vous par jours ?
24. Si vous devriez vendre un kit combien coûterait il ?
25. Que contient un panier alimentaire ?
26. Avez-vous des partenariats avec des grandes entreprises d’alimentation ( ex, Auchan,
carrefour
27. Apparemment vous allez ouvrir une plateforme en ligne ?
28. En quoi consistera t’il ?
29. Avez-vous réussi à faire la publicité de l’application?
30. Vous avez des projets à venir ?
31. Les scooteurs et camions

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3- Retranscription

-Mariam : Bonjour !

-Lamia : Bonjour !

-Mariam : Comment ça va ?

-Lamia : Bah ça va très bien et toi ?

-Mariam : Ça va, merci. Euh Je vais te laisser te présenter.

-Lamia : Donc je m’appelle Lamia, j’ai 22 ans, j’suis étudiante là


en troisième année de licence SVT.

-Mariam : Ok.

-Lamia : Euh, et quand bah j’ai du temps libre, j’suis bénévole


dans une association.

-Mariam: Ok ok ok, c’est quoi le nom de votre association ?

-Lamia : C’est Équipage soli… (reprises)l’Équipage solidaire.

-Mariam : Ok l’Équipage Solidaire. Quel est le principal domaine


d’activité de votre association ?

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-Lamia : Bah en fait, nous ce qu’on fait dans notre association,


c’est en fait on livre des kits alimentaires tout d’abord on récupère
des invendus «Mariam : OK » qui sont dans les boulangeries, les
hypermarchés etc… et en fait, on fait des kits alimentaires et
ensuite on les redistribue.

-Mariam : D’accord, ok.


-Mariam : Quel est le principal public bénéficiaire de l’activité de
votre association ?

-Lamia : Nous, là on est vraiment concentré sur les étudiants


donc…

-Mariam : ok, y’a pas vraiment d’âge mais c’est… on vient en


aide aux étudiants.

-Mariam : d’accord, ok !

-Mariam : La date de création de votre association ?

-Lamia: «elle réfléchit»

-Mariam : Est-ce que tu sais à peu près quand est-ce que ça a été
créé?

-Lamia : À peu près, je sais plus c’est quand enfaite je sais que ça
était après le, le confinement.

-Mariam : Ok ok ok.

-Lamia : Mais la date exactement, non je me…, je me souviens


plus.

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-Mariam: D’accord, et Comment est apparue l’idée de créer cette


association ?

-Lamia : Bah en fait, justement, pendant le confinement euh c’est


bon, c’est pas moi qui ai eu vraiment l’idée mais c’est notre
président et on en a parlé avec lui et en fait pendant le
confinement on s’est rendu compte que y’a eu beaucoup,
beaucoup trop de difficultés pour les, pour les étudiants qui..., qui
devaient gérer leurs études et y’en a ils vivent seuls et du coup ils
devaient gérer aussi leurs courses etc.. et ça a été très très
compliqué pour eux et du coup justement on a voulu les aider.

-Mariam : Ok ok ok, et ton statut au sein de de cette association ?

-Lamia : Moi là, actuellement, je suis responsable


communication.

-Mariam : Ok, et c’est quoi responsable de communication ?

-Lamia : En fait , là j’ai une équipe dans le pôle communication et


grosso modo on gère bah les réseaux, on gère les mails vraiment
c’est euh en fait on est là pour..., pour gérer l’image de
l’association, de nous faire connaître, pourquoi fin, d’expliquer
pourquoi on fait on fait ça, nos objectifs etc… En fait voilà c’est
vraiment tout le programme et on essaye de et moi j’essaye de
gérer un peu les équipes et de leurs fournir des missions et on
essaye de se faire des petites réunions tout les, toutes les, toutes
les semaines pour voir ce qui a été fait, ce qui a pas été fait etc..

-Mariam : ok, donc il y a plusieurs pôles ?

-Lamia : Oui, il y a plusieurs pôles.

-Mariam : Ok.

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-Lamia : y’a le si j’me trompe pas y’a le pôle partenariat, pôle


communication, pôle logistique, pôle ressource humaine et j’crois
c’est tout hein.

-Mariam : Ok, Où se situe votre association ?

-Lamia : Notre association, elle se situe à Montreuil.

-Mariam : Ok, à Montreuil. Dispose-t-elle de locaux ou pas ?


-Lamia : heu, Oui.

-Mariam : Oui ? Ok. Quels sont les jours d’ouverture de


l’association ?

-Lamia : En fait, vu que on livre les euh les étudiants à leurs


domicile, on a pas vraiment de d’ouverture des locaux ou... fin on
a pas vraiment d’horaire fixe quoi mais en général on fait
beaucoup les les euh les livraisons les samedis soirs on fait
beaucoup de livraison les samedis soirs.

-Mariam : D’accord. Votre statut d’occupation au sein de de


l’assoc.. fin au sein de de du du local?

-Lamia : oui ?

-Mariam : C’est quoi votre statut d’occupation?

-Lamia : Pour l’instant là on est locataire.

-Mariam : Vous êtes locataire ?

-Lamia : Oui.

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-Mariam : D’accord. Quel est le nombre d’adhérents dans votre


association ?

-Lamia : Alors le nombre d’adhérents «elle réfléchit» environ


parce que j’connais pas vraiment le chiffre par cœur mais oui je
sais qu’on a vraiment pu aider plus de 1 200, 1 206 ouais, non 2
600 pardon 2 600 bénéficiaires ouais parce que on est dans toutes
la France donc on a pu aider pas mal de bénéficiaires.

-Mariam : Ok, Vous êtes dans toute la France ?


-Lamia : Oui.

-Mariam : à peu près où chaque fois ?

-Lamia : Bah on a, on est dans toutes les grandes villes donc on a


Paris, Montpellier, Toulouse, Grenoble, Le Havre et voilà
Mariam : Ok. Quel est le nombre de bénévoles actifs au sein de
votre association ?

-Lamia : Alors les bénévoles actifs qui sont vraiment constants et


qui sont vraiment toujours là on va dire une centaine de personnes
je pense.

-Mariam : Ok, ils sont tout le temps présent euh (Lamia m’a
coupé).

-Lamia : Oui, vraiment là c’est vraiment ouais après y’a des


personnes qui euh peuvent nous aider de temps de temps en temps
mais qui sont pas forcément toujours présent.

-Mariam : Ok, et est-ce que vous avez un nombre de salarié fixe ?

-Lamia : Non, on a pas de, ouais pour l’instant on a pas de salarié.

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-Mariam : Y’a pas de salarié, tout le monde est bénévole.

-Lamia : Euh, oui.

-Mariam : Ok. Est-ce que vous avez déjà rencontré des difficultés
au sein de votre association ?

-Lamia : Ahh excusez-moi en fait non je crois que en fait on a des


salariés mais je sais pas exactement mais je pense que pour par
rapport à la comptabilité je crois qu’on a un comptable bah du
coup qui est salarié.

-Mariam : Ok

-Lamia : Du coup, ouais en fait je pense, qu’on a quelques


salariés mais c’est vraiment très très peu.

-Mariam : Ok, d’accord. Et du coup bah je reviens sur ma


question. Est-ce que vous avez rencontré des difficultés au sein de
votre association ?

-Lamia : Euh oui.

-Mariam : Oui ?

-Lamia : Bah je pense, comme tout association. (rire)

-Mariam : Ok, bah je vais vous en citer quelques points et vous


allez me dire si vous avez eu des difficultés.

-Lamia : Ok.

-Mariam : Par exemple au niveau de la mobilisation de ressources


financières, est ce que vous avez eu des difficultés ?

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-Lamia : Non, ça va franchement ça va peut-être au début pour les


maraudes on a dû euh du coup se débrouiller pour pouvoir faire
des petites maraudes mais là vu que ça a pris beaucoup de fin ça a
pris pas mal d’ampleur du coup on a eu on a eu la chance de
pouvoir aussi gagner des projets et aussi avoir des dons qui ont,
qui nous ont permis de bah qui nous ont beaucoup aidés rien que
dernièrement euh Marché, fin j’sais pas si vous connaissez les
«marchés aux affaires» ils nous ont donnés un chèque de cinq
milles euros, un don…

-Mariam : Ok, non je connais pas.

-Lamia : qui a pu vraiment beaucoup nous aider c’était par


rapport en fait c’est pour nous aider à développer nos nos moyens
de transport pour les livraisons.

-Mariam : Ok d’accord, vous avez eu des difficultés au niveau du


recrutement de bénévoles pour vos activités ?

-Lamia : Oui, un p’tit peu parce que enfaite dans le pôle


ressources humaines, ceux qui s’occupent bah du coup du
recrutement des recrutements, enfaite ils étaient pas assez
nombreux euh là il y’a encore quelques mois heureusement là on
a pu (petit rire) on a pu avoir de nouveaux bénévoles qui nous ont
aidés pour les recrutements mais au début en fait vu qu’on avait
pas beaucoup de bénévoles bah enfaite on avait beaucoup de
demandes mais du coup on a eu un peu du mal à gérer toutes les
demandes qui sont venues d’un coup.

-Mariam : D’accord, ok, donc en fait vous avez eu du mal à avoir


des bénévoles pas parce que y’avait pas de

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-Lamia : (elle me coupe) de bénévoles mais pas parce que en fait


y’avait beaucoup de bénévoles et en fait nous, pour prendre des
bénévoles faut vraiment passer un p’tit entretien et tout et en fait
passer un entretien quand y’a 200 demandes, pour chaque
entretien qui dure qui peut durer trente minutes à une heure ça
prend énormément de temps.

-Mariam : Ok, d’accord du coup est-ce que vous avez eu des


difficultés au niveau des démarches administratives donc dans les
subventions de matériel ?

-Lamia : Non ça va, non ça va

-Mariam : Non , ça va ?

-Mariam : Et vous avez rencontré des difficultés pour trouver un


local pour organiser des réunions ?

-Lamia : Non, pour les réunions non ça va parce que enfaite y’en
a qui pouvait se déplacer et du coup qui faisait qui pouvait faire la
réunion en présentiel.

-Mariam : Ok

-Lamia : Et en fait ceux qui pouvaient pas se déplacer parce que


du coup en fait on est on est nous même étudiants on a chacun
nos plannings différents et tout et en fait quand on peut pas se
déplacer bah sur «discord» c’est une plateforme en fait on peut
faire nos réunions euh en ligne, en distanciel.

-Mariam : Ok, est-ce que vous avez rencontré des difficultés au


niveau des relations et les échanges avec d’autres association ?

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-Lamia : Non, non, non franchement ça va rien que y’a pas y’a
pas longtemps on a fait un partenariat avec «EMMAÜS»

-Mariam : C’est quoi «EMMAÜS» ?

-Lamia : «EMMAÜS», c’est aussi une association

-Mariam : Ahh oui ?

-Mariam : Qui, qui font quoi ? La même chose que vous ?

-Lamia : Non non non, ils font pas la même chose parce que nous
on livre vraiment les étudiants eux c’est c’est un fin je dis pas de
bêtises c’est un peu tout le monde ils ont enfaite j’me rappelle où
on est parti, ils revendent des meubles pas trop chère, ils
revendent des vêtements qui sont beaucoup moins chère.

-Mariam : Donc euh c’est pas vraiment du bénévolat quoi c’est


plus…?

-Lamia : Si si, ça reste une…

-Mariam : Parce qu’ils revendent.

-Lamia : Oui, mais c’est vraiment c’est vraiment à des prix minim
quoi !

-Mariam : Ok, d’accord.

-Lamia : Vraiment, on peut acheter par exemple une table à cinq


euros.

-Mariam : Ok, ah oui! D’accord, ok.

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-Lamia : Donc c’est vraiment euh, oui oui en fait c’est, ils ont,
c’est comme des, des grands locaux j’me rappelle, la dernière fois
j’étais partie, c’était des grands euh un grand local où y’avait
plein de meubles. Et aussi, je sais qui distribue aussi de la
nourriture euh là dernière fois on a aussi, ils avaient des cartons
de nourriture qui n’avait pas donnés, qu’ils n’avaient pas réussis à
donner et du coup nous on a pu les récupérer et on a pu les mettre
dans les kits alimentaires.

-Mariam : Ok ok.

-Lamia : Donc, c’est voilà c’est, on s’entraide beaucoup dans les


associations.

-Mariam : ok, c’est bien.

-Lamia : Y’a beaucoup d’entraide.

-Mariam : d’accord, alors. Comment contrôler-vous les dates des


produits ?

-Lamia : Ça, c’est le pôle logistique, en fait, ils s’occupent de, de


faire l’inventaire, de mettre les dates .

-Mariam : Ok.

-Lamia : Et voilà, on fait en sorte de bah de mettre les euh, fin de


toujours essayer de mettre dans la liste ceux qui datent de les
mettre en premier comme ça on les on les donnes et les plus
récents on les mettra en dernier.

-Mariam : Ok ok, et du coup c’est ça l’inventaire ? Ça consiste à


mettre ceux qui périme avant ?

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-Lamia : Non, l’inventaire c’est juste l’inventaire c’est juste la


liste de vraiment tous les produits qu’on a comme ça on sait
exactement.

-Mariam : Ok.

-Lamia : Par exemple, une brique de lait, on sait exactement


combien on en a et on connaît la date et on sait quand ça se
périme et quand c’est plus consommable etc.

-Mariam : OK d’accord comment conserver-vous les produits du


coup ?

-Lamia : On a on a deux, trois, deux, non, on a deux locaux à


Montreuil.

-Mariam : OK.

-Lamia : Et du coup, on conserve tous à l’intérieur, on peut


stocker toutes les marchandises à l’intérieur.

-Mariam : OK d’accord, et les locaux ils sont, fin je sais pas


comment dire ça, y’a des frigos intégrés pour les briques de lait
par exemple ou… ?

-Lamia : Non, pas encore mais c’est en cours on a envie de de


mettre des frigos pour pouvoir conserver plus longtemps.

-Mariam : D’accord, est-ce que vous recevez des aides


alimentaires ?

-Lamia : Oui.

-Mariam : Oui ?

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-Lamia : En fait, nous ce qu’on fait c’est qu’on récupère des


invendus par exemple des boulangeries.

-Mariam: D’accord !

-Lamia : Par exemple, on a maison kayser, je ne sais pas si vous


connaissez mais…

-Mariam: Non.

-Lamia: En fait, par exemple, le vendredi soir on va récupérer tout


les invendus qui sont encore consommables et ensuite on les
redistribues. On a aussi des grands partenariats avec carrefour,
Franprix, pepsi qui nous livrent plus de 5000 marchandises.

-Mariam: Ah oui !

-Lamia: Et que nous ensuite on remets dans les kits et on


redistribue.

-Mariam : D’accord, faites vous appel aux dons financiers?

-Lamia : Oui, ça peut nous arriver enfin on le demande pas


forcément mais on le refuse pas non plus genre on a un site
internet equipage solidaire et enfaite vous pouvez faire un don
financier si vous en avait envie.

-Mariam: Ok, donc vous demandez pas forcément mais si on vous


donne vous ne refusez pas.

-Lamia : Oui c’est ça exactement !

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-Mariam : Ok, comment devenir bénévole au sein de votre


association ?

-Lamia : Je reviens sur le site, en fait on a vraiment beaucoup mis


beaucoup d’informations sur le site et si on a envie de devenir
bénévole, on va dans le site équipage solidaire, on remplit un
formulaire, on précise où on peut aider, à quel fréquence, on se
présente et une fois que le formulaire est rempli du coup le pôle
ressources humaines s’occupent de traiter le formulaire et font
passer des entretiens. Si tout est ok, vous rejoignez la formidable
équipe équipage solidaire

-Mariam : Ok, et quel est l’âge minimal pour devenir bénévole ?

-Lamia : Je sais pas, la majorité je pense.

-Mariam : Ok, donc 18 ans.

-Lamia: Oui, à partir du moment que vous avez 18 ans ensuite


vous pouvez aider à n’importe quel âge.

-Mariam: Ok, est ce qu’il faut forcément dispenser de beaucoup


de temps pour s’engager dans une association ou pas?

-Lamia : Non pas forcément, ça c’est le piège que beaucoup


d’entre nous tombent, on pense qu’être bénévole du coup on
s’engage dans quelque chose qu’on ne vas peut-être pas pas
pouvoir gérer alors que non même si, nous, on livre des kits.
Même si vous faites une ou deux livraisons par mois, ça nous
aident énormément.

-Mariam: Ok.

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-Lamia: Donc c’est vraiment même pour consacrer un tout petit


peu de votre temps…

-Mariam: C’est énorme déjà !

-Lamia: Ça nous aide, oui c’est énorme !

-Mariam: Ok, c’est quoi les avantages pour les salariés d’être
bénévoles ?

-Lamia : Je pense, déjà moi je parle dans mon cas, par exemple, je
sais que par rapport à mon CV c’est un plus. Je pense que
j’acquières beaucoup d’expériences c’est quand même, je suis un
peu responsable donc ça reste un métier. De base, moi en plus, je
fais une licence de chimie donc ça a strictement rien à voir avec le
pôle communication. C’est comme si je faisait une formation
gratuite et en plus on apprends beaucoup beaucoup beaucoup. On
augmente notre expérience en en plus de ça surtout quand on a
une bonne équipe, on s’entends tous super bien, on est tous un
groupe de jeunes. On travaille dans la joie et la bonne humeur et
du coup c’est super pour décompresser après les cours.

-Mariam : Ça change des cours !

-Lamia: Et surtout pour la bonne cause, surtout on se rappelle


qu’on fait tout ça dans la joie et la bonne humeur mais pour la
bonne cause donc franchement ça réunit tout les critères.

-Mariam: Ok, combien vous en distribués des kits par jour à peu
près ?

-Lamia: En fait, je sais que, j’ai pas exactement le nombre, mais


je pense que par semaine on doit facilement livrés 50-70.

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-Mariam : Par semaine?

-Lamia: Par semaine.

-Mariam : Ah oui d’accord !

-Lamia: Donc, je pense que ça serait dans les, peut-être, 8 kits par
jour, un truc comme ça.

-Mariam: Ok.

-Lamia : Après, je pense que nous ça nous arrivent, par exemple,


on peut s’organiser les week-ends, vu qu’on a pas école, on va
livrer une trentaine de kits par exemple le samedi.

-Mariam : Ok, vous en livrer plus le week-end que la semaine?

-Lamia : Oui oui.

-Mariam : D’accord.

-Lamia: Après la semaine, il y en a qui sont un petit peu moins


occupés donc ils peuvent livrer deux trois kits etc…

-Mariam: Ok, et de quoi est composé un kit alimentaire ?

-Lamia : Alors un kit alimentaire est composé de tout ce qui est


glucides donc soit pâtes ou riz, brique de lait, des boîtes de
conserves qui peuvent être du maïs, du thon. Ensuite on a aussi,
on peut aussi des fois récupérer même pas des fois, on récupère
aussi des fruits et légumes.

-Mariam: Ok.

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-Lamia: Donc, on peut avoir des fruits et légumes, on récupère


aussi dans la boulangerie, du pain, de la viennoiserie donc on peut
avoir ça dans le kit. Aussi les produits hygiéniques!

-Mariam: Ok.

-Lamia: On peut en recevoir donc tout ce qui est dentifrices,…

-Mariam: Vous recevez par qui? Vos partenariats?

-Lamia: Oui, nos partenariats !


-Mariam: Ok.

-Lamia : Donc, shampooing voilà et aussi à un moment on avait


un partenariat en informatique donc on pouvait recevoir des
claviers, des souris,…

-Mariam : Ah, c’est bien ça !

-Lamia: Donc, on avait un kit informatique pour les étudiants.

-Mariam: Donc, si on devait calculer le tout d’un kit, à combien


ça reviendrait?

-Lamia: A peu près, 38€ à peu près.

-Mariam: 38€!

-Lamia : Oui.

-Mariam: Ok.

-Lamia: Un kit vaut 38€.

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-Mariam : Alors la prochaine question, vous avez déjà répondu,


c’était, avez-vous des partenariats avec des grandes entreprises
d’alimentations?

-Lamia : Oui, c’est carrefour, Franprix, pepsi, y’a eu quoi d’autres


franchement j’ai pas la liste complète mais franchement on a eu
vraiment beaucoup de partenariats.

-Mariam: Ok, apparemment vous allez ouvrir une plateforme en


ligne?

-Lamia: Oui, on l’a déjà ouvert cette semaine !

-Mariam: Ah ok ok.

-Lamia: Donc on l’a déjà ouverte, on était super super heureux


d’ailleurs, et ça c’est fait cette semaine on a travaillé vraiment des
mois des mois dessus c’était vraiment un gros projet. C’est grâce
à un développeur qui a pu développer l’application. Et en fait
nous ça nous facilite énormément la tâche et ça facilite à tout le
monde la tâche. Sur l’application,…

-Mariam: Elle s’appelle comment l’application ?

-Lamia: delivered.

-Mariam: delivered, ok.

-Lamia: Oui, et en fait sur l’application, on peut directement


commander un kit, et en fait on le, c’est un peu comme, je pense
que tout le monde utilise uber eats ou deliveroo, et c’est, c’est
ex… et ça marche, c’est le même principe. Vous voulez
commander un kit, vous mettez vos adresses, vos coordonnées et
vous pouvez suivre votre course en temps réel.

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-Mariam: Ah, c’est bien ça !

-Lamia: Oui, et en fait, en parallèle le livreur va se connecter et il


va voir ok j’ai une commande de cette personne et en fait lui il
aura juste à cliquer, s’il est disponible, il aura juste à cliquer, lettre
ces horaires et ensuite il pourra livrer la personne. Et en fait ce
qui nous a beaucoup beaucoup aidés c’est que nous comment on
fonctionnait avant c’est que les étudiants remplissaient un
formulaire.

-Mariam: Ok.

-Lamia: Ensuite, on devait traiter ce formulaire, on devez grâce à


des tableaux Excel mais du coup vu le nombre d’étudiants ça
faisait un long tableau Excel.

-Mariam: Ah oui, ok.

-Lamia: Avec chaque caractéristique parce que du coup quand on


prends un kit on a des caractéristiques par exemple si vous voulez
pas de porc, si vous êtes végétariennes, vous remplissez les…

-Mariam: Ok.

-Lamia: Les critères. Et ensuite une fois que c’est remplis dans le
tableau Excel. On devait traiter chaque demande, on devait faire
les kits et ensuite on devait trouver et distribuer aux livreurs. Par
exemple on dit voila on a tant de kits à livrer du coup les samedis
on faisait, en faite, c’est nous, en fait, on était entre le livreur et
l’étudiant.

-Mariam: D’accord ok.

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-Lamia: Sauf que, grâce à l’application, l’étudiant il est


directement liés aux livreurs.

-Mariam: Ok.

-Lamia: Du coup, c’est beaucoup plus rapide !

-Mariam: Bah oui, ça facilite.

-Lamia: Oui oui, c’est beaucoup rapide parce du coup ils


reçoivent directement la notification grâce à des, grâce à
l’application et l’application elle traite tout les données.

-Mariam : D’accord.

-Lamia: Donc…

-Mariam: Ok.

-Lamia: C’est beaucoup plus simple.

-Mariam: Bah oui, c’est beaucoup plus simple et du coup le kit ,


est-ce que quand il vont dans l’application, les étudiants, par
exemple, moi si je veux commander un kit…

-Lamia: Oui.

-Mariam : Et que je vais dans l’application est-ce que je choisi,


par exemple, de ne pas prendre de, de shampooing mais de
prendre de la nourriture, en fait, est-ce que tous les kits sont
composés de la même manière… (Lamia me coupe)

-Lamia : Non, tous les kits sont composés aussi, si tous les kits
sont composés de la même manière, c’est-à-dire produits

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hygiéniques euh hygiéniques les boîtes de conserves, euh du thon


ou euh en fait c’est juste les fruits et légumes etc. c’est juste que
enfaite on a quelques caractéristiques parce que, par exemple y en
a qui sont végétarienne du coup ils mangent pas de poissons, ils
prennent pas de viandes, et du coup c’qui fait que ce kit il est
spécial et on met pas, de on met pas de viande, on met pas de
poisson etc…

-Mariam : Ok.

-Lamia : Y’ en a également, par exemple, si on est une fille du


coup les produits hygiéniques ils vont pas être les mêmes que les
garçons.

-Mariam : Ah oui d’accord OK !

-Lamia : Et on pourra recevoir des serviettes hygiéniques euh des


shampooings bah pour femmes du coup ça va pas être forcément
les mêmes mais sinon on va dire l’ensemble c’est toujours le
même kit mais y a quelques choses qui peuvent différencier en
fonction de nos situations.

-Mariam : D’accord. Est-ce que vous avez réussi à faire parler


euh à faire parler de cette application est-ce que vous avez réussi
à la faire tourner ?

-Lamia : Bah franchement, bah du coup c’est cette semaine elle


est sortie et franchement ça, ça a pris vraiment beaucoup,
beaucoup d’ampleur. On a, j’ai pas exactement les chiffres, mais
je sais que le premier jour où on a sorti l’application, on a eu
énormément de téléchargements en quelques heures.

-Mariam : D’accord.

AZEVEDOS MARCOS 2022/202

-Lamia : Du coup ça a été vraiment un gros «boom» suite à ça, on


a, on a vraiment, fin du coup, le travail de pôle comme ça était de
partager tout ça sur Instagram de, de mettre des posts sur
Instagram ou même sur Twitter, Sur Linkedln aussi et enfaite
c’qui, notre rôle à nous du coup c’était vraiment de mettre en
avant la sortie de l’application on a eu un réel, on met des posts,
on a mis des story pour informer les gens que l’application elle
sortait et suite à ça en fait on a été contacté par (elle réfléchit) par
Mouloud. Alors c’est, c’est…
-Mariam : Qui c’est Mouloud ?

-Lamia : Mouloud je me souviens plus de son prénom de famille


mais c’est un, le présentateur de «CLIQUE» sur Canal+

-Mariam : OK c’est une émission c’est ça ?

-Lamia : Oui c’est une émission sur Canal+ et en fait, on a eu


vraiment le privilège de, de pouvoir euh y participer et pouvoir
faire parler de nous et du coup Yovane qui est Yovane Pigny qui
est notre président il a pu voilà parler pendant cinq, six minutes
dans cette émission qui est vue par je ne sais pas combien de
téléspectateurs.

-Mariam : Ouai c’est énorme !

-Lamia :Du coup, ouais c’est énorme et en plus, suite à ça, y’avait
un youtubeur très connu qui était sur l’émission qui nous a
également partagé dans sa story voilà Ça fait un peu comme
l’effet euh l’effet «boule de neige».

-Mariam : OK ok ok.

-Lamia : Donc ça a pris petit à petit, ça prend vraiment beaucoup


beaucoup beaucoup d’ampleur.

AZEVEDOS MARCOS 2022/202


-Mariam : D’accord.

-Lamia : Et, je pense que, c’est vraiment que le début parce que là
ça va ( rire et mouvement de bras qui représente une grosse
ampleur).

-Mariam : Et cet fin…,le youtubeur dont vous parlez…

-Lamia : Oui.

-Mariam : il fait énormément énormément de vues ?

-Lamia : Euh oui ! (Petit rire) oui oui.

-Mariam : oui ?

-Lamia : je sais, j’ai pas j’ai pas le nombre exact mais je pense
qu’il a deux millions d’abonnés sur Instagram.

-Mariam : ah oui quand même d’accord donc vous êtes vraiment


passer de…

-Lamia : ouais deux virgules trois millions exactement.

-Mariam : Ok donc en fait vous êtes vraiment passé de d’un petit


euh fin…

-Lamia : ouais en fait…

-Mariam : vraiment c’était…

-Lamia : de, de base c’était parti de de de maraude…

AZEVEDOS MARCOS 2022/202

-Mariam: de petite maraude.

-Lamia : oui oui, c’est vraiment c’est des p’tites maraudes et petit
à petit, ça a fini par faire une application, avoir des partenariats et
c’est ça qui est magnifique. C’est que, on a vraiment évolué et
nous même en fait, l’équipe qu’on est, bah on a évolué on a, on a
pris beaucoup d’expérience même le président qui est Yovane bah
aussi il a notre âge et et il a accompli plein de choses et il a pris
grave de l’expérience et franchement c’est on est en constante
évolution.

-Mariam : Ok, Yovane qui a votre âge qui est le président.

-Lamia : Qui était, qui est Notre ami aussi. (rire)

-Mariam : Ok ok ok, il est, il est aussi étudiant ?

-Lamia : Oui, il est étudiant en droit.

-Mariam : En droit, d’accord ok ok. Vous avez des projets à venir


ou pas ? Est-ce que vous avez des projets à venir?

-Lamia : Bah là nos projets je pense, c’est de de nous développer


un maximum.

-Mariam : Ok.

-Lamia : Et c’est de nous développer, notre objectif j’pense c’est


de vraiment pouvoir euh se développer vraiment dans toute la
France parce que là actuellement, on fait que les grandes villes.

-Mariam : Ok.

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-Lamia: Mais on reçoit beaucoup beaucoup de messages des


étudiants qui nous disent euh est-ce que vous livrer ici est-ce que
vous livrer ici dommage vous êtes pas en Bretagne dommage
vous êtes pas là dommage vous êtes pas la…

-Mariam : Ah oui quand même.

-Lamia : Ouais ouais donc en fait je pense que l’objectif c’est de


vraiment de, de nous développer un peu plus partout dans la
France de pouvoir aussi avoir se développer en terme de livreur
d’avoir des véhicules, des scooters pour pouvoir proposer aux
livreurs de travailler avec, et voilà.

-Mariam : Et les camions, les scooters, Comment vous comment


s’est financé ?

-Lamia : Bah en fait, on, on voulais avoir avoir bah du coup un


partenariat avec je crois que c’était marché aux affaires du coup
qui pouvait nous financer par exemple des trottinettes électriques
ou…ou des scooters électriques en fait, en plus nous, dans notre
association on veut vraiment être une aide aux étudiants mais
aussi respecter bah l’environnement.

-Mariam: Ok.

-Lamia: Et euh parce que aussi ont en fait en récupérant les


invendus, on lutte aussi contre le gaspillage tout en aidant les
étudiants donc on a voulu aussi prendre des véhicules électriques
et voilà pour l’instant, je sais pas encore exactement comment on
va pouvoir les financer mais j’pense que ça sera avec les
partenariats avec aussi, c’qu’on a un peu de côté fin parce qu’on a
aussi un compte de l’association qui avec bah les chèques et les
projets qu’on a remporté on a pu, on a pu quand même avoir une
certaine somme.

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-Mariam : bah oui, c’est vrai que récemment j’ai vu y’avait un


concours que vous aviez gagné.

-Lamia : Oui.

-Mariam : Vous aviez gagné un chèque de cinq milles, cinq milles


euros ?

-Lamia : Oui, c’est ça oui.

-Mariam : C’est énorme !

-Lamia : Ouais.

-Mariam : Donc, ça peut déjà financer.

-Lamia : Oui.

-Mariam : ce qui est camion…

-Lamia : ouais ouais, C’est sur.

-Mariam : Après je sais pas, combien coûte à peu près, un camion


mais…

-Lamia : Ouais mais je pense cinq milles euros ça suffira pas mais
c’est déjà un…

-Mariam : ça peut déjà financer des trottinettes électriques.

-Lamia : Oui c’est ça !

-Mariam : Parce que les trottinettes électriques…

AZEVEDOS MARCOS 2022/202

-Lamia : Oui oui c’est ça exactement !

-Mariam : C’est à peu près trois cent, quatre cent euros donc…

-Lamia : Exactement, et aussi, on reçoit parce que enfaite y’a pas


longtemps on a été reconnu, reconnu par l’état en tant que
association (elle cherche le terme exact) d’intérêt général.

-Mariam : Ah ok.
-Lamia: Oui oui, et du coup ce qui fait que bah je crois que aussi
l’état peut nous aider chaque mois il nous aide, je ne sais pas s’il
nous aide d’une somme ou… je ne sais pas exactement mais je
sais que bah du coup ce qui fait que on a des aides de l’état.

-Mariam: Ok, et pour finir s’il y avait une seule chose à retenir
sur votre association ça serait… que serait-elle enfaite?

-Lamia: De nous rejoindre *rire*.

-Mariam: *rire*

-Lamia: *rire* Non je pense *rire* ouai de nous rejoindre en vrai


je pense que là on a besoin pour pouvoir s’étendre , je pense que
le plus important c’est *hesitation* c’est d’avoir un max de
bénévoles qui puissent nous aider, d’avoir un max d’aides de
l’extérieur parce que si on a bah on a des bénévoles c’est à dire on
aura des livreurs, plus on aura de livreurs et plus on pourra bah du
coup… *hesitation*

-Mariam : S’étendre…

-Lamia: S’étendre voilà…

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-Mariam: Voilà .

-Lamia: Pour pouvoir livrer un peu partout en France.

-Mariam: Mhhh.

-Lamia: Et surtout, parce que, rejoignez nous parce que c’est une
expérience humaine genre vraiment l’ambiance qu’on a, c’est
incroyable. D’ailleurs vous pouvez voir, tu peux voir notre
Instagram quand t’auras le temps. *rire*
-Mariam: *rire*.

-Lamia : On fait de super réel, franchement on passe vraiment des


moments incroyables et tout ça en travaillant dans la joie et la
bonne humeur, dans le rire tout en étant sérieux dans les bons
moments. Et un peu…

-Mariam: Mhhh.

-Lamia: Avoir des petits moments délires et *rire* on se prend pas


trop la tête.

-Mariam: Mhhh.

-Lamia: Et voilà franchement c’est une…c’est une expérience


super enrichissante et voilà je pense que pour tout les jeunes , si je
devait leur dire quelque chose, ça serait de nous rejoindre quoi
parce que…

-Mariam: Ok ok ok, et vous avez quoi comme réseaux ?

-Lamia: Ah les réseaux ?

-Mariam: oui.

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-Lamia: Ok donc là on a…

-Mariam: Ah pour qu’il puisse vous rejoindre !

-Lamia: Oui c’est ça *rire*…

-Mariam : Parce que ils peuvent pas vous rejoindre! *rire*

-Lamia: Bah déjà ils peuvent nous rejoindre sur le site…


-Mariam: Ok.

-Lamia: donc équipage solidaire et…

-Mariam: Le site internet c’est ça?

-Lamia: Oui, c’est ça !

-Mariam: Ok.

-Lamia: Le site internet équipage, vous avez juste à taper


equipagesolidaire.fr et vous allez rapidement nous trouver et
ensuite les réseaux qu’on a et qu’on est assez actif dessus c’est
Instagram…

-Mariam: Ok.

-Lamia: Instagram vous pouvez voir beaucoup, beaucoup de notre


contenu.

-Mariam : Ok.

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-Lamia: Twitter aussi Twitter, on est assez régulier. On met des


tweets pour un peu annoncer les bonnes nouvelles, les nouvelles
du jour !

-Mariam: Ok.

-Lamia: Twitter, linkedin aussi c’est … bon c’est un peu plus,


c’est un réseau un peu plus professionnel mais ça sert aussi à
annoncer les bonnes nouvelles.

-Mariam: C’est quoi?

-Lamia: Linkedin !

-Mariam: Linkedin ?

-Lamia: oui, c’est ça !

-Mariam: Ok.

-Lamia: C’est un peu, c’est un peu un réseau pour le travail.

-Mariam: D’accord.

-Lamia: En fait, t’as un profil où tu complètes, tu mets des


publications, tu mets tes formations et en fait, bah du coup, y’a
des…, par exemple, y’a des patrons d’entreprises qui peuvent voir
ton profil.

-Mariam: ah oui, d’accord ok.

-Lamia: Et qui peuvent des fois être intéressés et aussi, ça nous


aide pas mal pour les partenariats du coup !

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-Mariam: D’accord.

-Lamia: Et c’est tout, on a YouTube aussi où on mets pas,… ah


Tiktok ! J’ai oublié !

-Mariam: Ah bah oui, j’allais dire c’est le réseau…

-Lamia: oui *rire* tiktok…

-Mariam : c’est le réseau qui explose le plus !

-Lamia: tiktok, en ce moment, c’est le réseau qui explose le plus


et ouais on mets régulièrement des vidéos tiktok. Et ouais c’est
ça, je pense que ouais on a fait le…, YouTube aussi un petit peu et
on a fait le tour hein !

-Mariam: Ok.

-Lamia: Sur tout nos réseaux ! *rire*

-Mariam: D’accord !

-Lamia: *rire*

-Mariam: Bah merci beaucoup !

-Lamia: Merci à vous !

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4-PROBLÉMATIQUE

Une question se pose :


Comment gérer son statut d’étudiante tout en étant membre d’une
association ?
Lamia réponds à cette problématique en affirmant qu’il est tout à
fait possible de combiner les deux et qu’avoir un emploi du temps
chargé ne nous empêche pas de pouvoir donner quelques heures
de son temps si on est organisé. Elle dit également que même une
heure de bénévolat est précieux car il peut permettre de livrer
quelques kits aux étudiants dans le besoin.

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5- ANALYSE D’ENTRETIEN

Durant l’entretien, j’ai pu constater que Lamia était un peu


stressé. Un stress qui m’a été transmis au fur et à mesure de
l’entretien. Au début, nous étions en train de se vouvoyer
mutuellement et au fur et à mesure du temps que l’entretien
avancer nous étions en train de nous tutoyer et étions plus à l’aise.
Nous avions complètement oublié que nous étions enregistrés. De
plus, le sujet abordé était particulièrement intéressant car il
touchait un public qui nous concernais dans le sens où ce sont des
étudiants et nous le sommes également.
Lamia, m’explique que, avant, elle effectuait des maraudes avec
ses amis et que leur but, au début, était de préparer des petits sacs
de nourriture afin d’ aider les personnes en difficulté notamment
les SDF. Elle explique, également, que le confinement leur a fait
ouvrir les yeux sur l’état critique des étudiants. Elle ne précise pas
dans l’interview que le déclic vient d’une amie proche qui était
dans le besoin et avait du mal à manger lorsque la fin du mois
approchait.
Je sens Lamia investi car c’est un sujet qui lui tient à cœur
probablement dû à cette épisode de vie.
Afin de pousser Lamia à me donner plus d’explications sur
certaines réponses, je montrerais un certain étonnement sous
forme de relance ce qui la conduisait à reprendre les explications
et à m’en dire davantage et de manière plus approfondie sur le
sujet concerné.
Durant l’entretien, j’ai essayé de privilégier le «comment» du
«pourquoi» à fin que Lamia raconte ses démarches plutôt que de
les justifier.
À la fin de l’entretien, j’ai posé une question plus ouverte et
globale à Lamia. Je lui ai demandé la chose à retenir sur leur

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association. Elle a répondu, en riant, nous rejoindre. Elle raconte


que, dans leur association, il travaille dans la joie et la bonne
humeur et que les rejoindre serait une expérience enrichissante. Je
constate que c’est avec une grande joie qu’elle nous raconte le
quotidien de l’association et qu’elle en est fière.

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6- CONCLUSION

En conclusion de cette entretien, j’ai pu observer que la méthode


semi-directive à quelques avantages et quelques inconvénients.
J’ai eu, par moment, des difficultés à placer les questions au bon
moment par peur de couper la parole ou d’interrompre mon
interlocutrice. Selon la personne qui se trouve en face de nous,
l’échange est plus ou moins fluide. Effectivement, pour mon cas,
il n’y a pas eu de rapport de force différent. En effet, mon
interlocutrice avait le même âge que moi et était aussi étudiante
ce qui a beaucoup facilité l’échange.
Pendant cette entretien, j’ai dû m’adapter à mon interlocutrice
c’est-à-dire qu’il a fallu que je reformule mes questions en direct
pendant l’entretien. Cela m’a un peu désorienté car on a
commencé le début de l’entretien en se vouvoyant et puis au final
nous avons jonglé avec le tutoiement et le vouvoiement avec son
total accord.
Cette entretien était très agréable, il m’a permis d’en apprendre
davantage sur le fonctionnement des associations et leurs
motivations. De plus, mon interlocutrice m’a donné encore plus
envie d’aider les personnes dans le besoin et d’intégrer une
association en me racontant leurs quotidien et leurs exploits dont
ils peuvent en être fiers.

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