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Chapiter 02 

: Présentation de la zone d’étude


Introduction générale
01. Localisation de la région de Ghardaïa
02. Facteurs climatiques.
2.1-le climat

2.1.2 La température

2.1.3 La pluviométrie

2.1.4 Les vents

2.1.5 Humidité relative

2.1.6 Synthèse des données climatiques

2.1.7 Climagramme d’EMBERGER


2.1.8 Diagramme ombrothermique de GAUSSEN9

. 03 Résaux hydrographique

04. Occupation des sols

1.4.1 Les Hamadas...................................................................................................................11

1.4.2 Les Garas.........................................................................................................................12

1.4.3 Les Daya..........................................................................................................................12

1.4.4 Les Glacis........................................................................................................................12


1.4.5 Les Cônes d’éboulis........................................................................................................12

1.4.6 Glacis supérieurs............................................................................................................12


1.4.7 Glacis du golf de Guerrara (Amied)............................................................................13

1.4.8 Croûtes gréso-calcaires..................................................................................................13

1.4.9 Croûtes gypseuses...........................................................................................................13

1.05. Les gisements naturels

1
CHAPITER 02

LA PRESENTATION DE LA ZONE
D’ETUDE

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01- Localisation de la région d’ étude
La Wilaya de Ghardaïa est limitée au Nord par la wilaya de Laghouat (200 Km), au
Nord Est par la wilaya de Djelfa (300 Km), à l’Est par la wilaya d’Ouargla (200 Km).Au
Sud par la Wilaya de Tamanrasset (1.470 Km) .Au Sud- Ouest par la Wilaya d’Adrar
(800 Km). À l’Ouest par la Wilaya D’el- Bayadh (350 Km).La wilaya de Ghardaïa
s’étend sur une superficie de 86560 km², occupée par une population estimée à 387880
habitants répartie sur 13 communes. Elle est caractérisée par des plaines dans le
continental terminal, des régions ensablées, la Chebka et l’ensemble de la région
centrale et s’étend du Nord au Sud sur environ 450 km et d’Est en Ouest sur environ
200km (figures 01). Les Escarpements rocheux et les oasis déterminent le paysage dans
lequel sont localisées les villes de la pentapole du M’Zab et autour duquel gravitent
d’autres oasis (Berriane, Guerrara, Zelfana, Metlili et beaucoup plus éloignée au Sud El-
Menia).C’est dans le creux de l’Oued M’Zab, sur des pitons rocheux, que s’est érigée la
pentapole. Chacune de ces cinq (05) cités est entourée par des collines ravinées par
l’érosion pluviale.
La vallée du M’Zab atteint à hauteur de Ghardaïa, une altitude de 500 mètres, dans la
partie centrale du Sahara septentrional aux portes du désert dont les altitudes varient de
330 à 450 m au Sud et au Sud Est et de 550 à 650 m au Nord et au Nord-Ouest
(ANONYME, 2005). La région du M’Zab est comprise entre 320 et 330 20’ latitude
Nord et 0° 40’ et 20 30’ longitude Est (BENYOUCEF, 1991).
L’ensemble géomorphologique dans lequel s’inscrit le M’Zab est un plateau rocheux, la
hamada, dont l’altitude varie entre 300 et 800 mètres.
Dans cette zone, le couvert végétal est pauvre et la structure et la nature du sol ne sont
pas favorables à l’existence d’une flore naturelle riche, la verdure est plutôt créer par
l’homme. Cependant la région n’est pas dépourvue de végétation naturelle ; elle est
rencontrée dans les lits d’oueds. Le paysage est caractérisé par une vaste étendue
pierreuse où affleure une roche nue de couleur brune et noirâtre .L’ensemble se nomme
la CHEBKA «Filet» à cause de l’enchevêtrement de ses vallées. L’Oued M’Zab traverse
ce filet de 38.000 km2 du Nord- Ouest vers le Sud-est.
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 Au Nord par les wilayas de Laghouat et de Djelfa;
 Au Sud par la wilaya de Tamanrasset;
 A l’Est par la wilaya d’Ouargla;
 A l’Ouest par les wilayas d’Adrar et d’El-Bayad.

Les escarpements rocheux et les oasis déterminent le paysage dans lequel sont
localisées les villes de la pentapole du M'Zab (Figure.2) et autour duquel gravitent
d'autres oasis: Berriane, El Guerrara, Zelfana, Metlili et beaucoup plus éloignées au sud
les oasis de Hassi El Fhel et d’El Goléa (Fabre, 1976).

Fig.2 : Vue panoramique de Ghardaïa, photo Google

Le relief de Ghardaïa est caractérisé au Nord par la présence d’une


chaine de monticules rocailleuse appelée la Chabka et au Sud par un
immense plateau hamada couvert de pierre. Les altitudes quant à elles sont
relativement faibles, elles diminuent progressivement de l’amont vers l’aval.
Ce relief très accidenté, surtout dans la partie Nord, entraine la formation de
nombreuses vallées appelées dayates, très fertiles ouˋ coulent et se
rejoignent une multitude d’Oueds (Fabre, 1976).

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Fig.1: Relief et Délimitation de la zone d’étude.
(a) délimitation, (b) relief, (c) présentation en 3D

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.2Facteurs climatiques
Les facteurs climatiques ont des actions multiples sur la physiologie et le
comportement des animaux, notamment des rongeurs (DAJOZ, 1971). Ils
jouent un rôle indispensable dans la distribution et la vie sur terre (FAURIE et
al. 1980). Ceux qui sont prises en considération sont la température et les
précipitations.

2.1.1. le climat.
Selon ANONYME (2005), Le caractère fondamental du climat Saharien
est la sécheresse de l'air mais les microclimats jouent un rôle considérable au
désert. Le relief, la présence d'une végétation abondante peuvent modifier
localement les conditions climatiques. BICHI et al (2006), sont montrent que le
climat de Ghardaïa est un climat désertique avec hiver froid et été chaud.

2.1.2 La température.
La température est considérée comme étant le facteur le plus
important. Elle agit sur la répartition géographique des animaux et des plantes
ainsi que sur la durée du cycle biologique des insectes tout en déterminant le
nombre de générations par an. Elle conditionne

de ce fait les différentes activités de la totalité des espèces et des communautés


vivant dans la biosphère (RAMADE., 1984). Les températures mensuelles
enregistrées durant l’année de 2020 dans la région de Ghardaia sont notées dans
le tableau 1.

Tableau : 01 - Températures mensuelle en °C de la région de Ghardaïa durant l’année 2020 :


T (°C) I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII
M 17,5 22,1 22,7 27,4 33,5 37,7 40,5 40,9 34,4 28 22,3 18,1
m 4,9 8,7 11,4 16 20,6 25 27,6 27,5 22,9 16,1 11,8 8,1
(M + m) / 2 11,3 15,7 17,3 21,8 27,6 31,9 34,6 34,9 28,9 22,1 17 13
T: Température mensuelle en (°C) ; (info climat, 2020)
M : Moyenne mensuelle des températures maximales de l’année 2020 en °C ;

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m : Moyenne mensuelle des températures minimales de l’année 2020 en °C;
(M + m) / 2 : Moyenne mensuelle des températures de l’année 2020 en °C.

La région de Ghardaia est caractérisée par des valeurs de température moyenne


la plus faible est enregistré en janvier (T moy = 11,3°C). Par ailleurs la
température moyenne du mois le plus chaud est notée en Aout (T moy =
34,9°C).

2.1.3La pluviométrie
La pluviométrie agit sur la vitesse du développement des animaux,
sur leur longévité et sur leur fécondité (DAJOZ., 1982).Pour la région d’étude,
les valeurs des précipitations mensuelles obtenues à Ghardaïa a 2020 (exprimées
en millimètres). Les valeurs des précipitations mensuelles de la région de
Ghardaïa en 2020 sont mentionnées dans le tableau 2.

Tableau 02 - Précipitations mensuelles enregistrées dans de la région Ghardaia en 2020

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII Cumul


P 0 0 3,3 9,4 5,59 0 0 0 4,57 0 0 0 22,86
P: Précipitation mensuelle exprimées en millimètres. (info.climat.2020)

D’après le tableau 2, il faut signaler que les précipitations sont très rares
durant l’année 2020 à Ghardaia, cela est justifié par un faible cumul annuel qui
est de 22,86 mm et le mois le plus pluvieux est Avril (P = 9,4 mm).

. 2.1.4 Les vents


Les vents d’hiver soufflent du Nord-Ouest. Ils sont froids et
relativement humides. Les vents d’été qui viennent du Nord -Est sont forts,
chauds et sont les plus fréquents. Ces derniers ont une action indirecte, en
activant l’évaporation et en augmentant la sécheresse, de plus
les vents de sable violents du Sud -Est interviennent durant 20 jours par an
surtout en mars, avril et mai (BENYOUCEF., 1991).

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. 2.1.5Humidité relative.
L’humidité relative de l’air est le rapport, exprimé en ٪, de la tension de
vapeur d’eau à la tension de vapeur d’eau saturante. C’est un élément atmosphérique
très important puisqu’il station de Ghardaïa a 2020 sont présentées dans le tableau 03.

Tableau.03 : Humidité relative moyenne (en٪) à la station de Ghardaïa (2011-2020).

Mois Sep Oct Nov Dec Jan Fev Marc Avr Mai Jui Juil Aout Ann
30 37.2 47.3 57.8 51.7 44.2 37.9 31.8 26.5 23.5 18.8 22.6

D’après l’histogramme de la figure 03, on remarque que l’augmentation taux


d’humidité de la rentrée de l’automne au mois septembre jusqu’a au printemps au
mois mars, en revanche on remarque la diminution de taux d’humidité au mois
d’avril jusqu'à la fin mois d’aout.
70

60
)٪ Humidités relatives en (

50

40

30

20

10

0
SepOctNovDecJanFevMarcAvrMaiJuiJuilAout

Figure 03:Histogramme des humidités relatives en (٪) à la station de Ghardaïa (2011-2020)


. 2.1.6Synthèse des données climatique
Il est très indispensable de caractériser le climat de la région d’étude par une
synthèse climatique. Pour cela, il est utilisé le diagramme ombrothermique de
BAGNOULS et GAUSSEN (1953) et le climagramme d’EMBERGER (1955).

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. 2.1.7Climagramme d’EMBERGER
Le climagramme pluviothermique permet de savoir à quel étage
bioclimatique appartient la région d’étude, pour donner une signification écologique
et caractériser le climat de cette région. Il est représenté par
En abscisse: la moyenne des températures minima des mois les plus
froids ; En ordonnée: le quotient pluviométrique (Q3)
d’EMBERGER.
Le calcule de Q3 est permet grâce à l’utilisation de la formule de STEWART
(1969) donnée

dans ce qui suit :


Q3 = 3,43× P/ (M-m)
Q3 : Quotient pluviothermique d’Emberger;
P : Précipitations moyennes annuelles exprimées en mm calculé pour les 10 ans;
M : Moyennes mensuelles des températures maximales du mois le plus chaud en °C ; m :
Moyennes mensuelles de la température minimale du mois le plus froid en °C; 3,43 =
Coefficient de Stewart établi pour l'Algérie.

La valeur de quotient Q3 de la région d’étude calculé à partir des données climatiques obtenues
durant une période de 10 ans (2010-2020) est égale à 5,3. Les températures moyennes des minima
des mois les plus froids, calculées pour la même période est m = 6,23°
C. En rapportant ces valeurs sur le Climagramme d’EMBERGER (Fig. 4), il est à constater que la
région de Ghardaia se situe dans l’étage bioclimatique saharien à hiver doux.

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Figure. 04- Localisation de la région de Ghardaïa sur le Climagramme d'Emberger pour l'année 2020

4.1.5.1. xGAUSSEN
D’après BAGNOULS et GAUSSEN (1953), un mois est sec lorsque
les précipitations mensuelles (en mm) sont inférieures au double des températures
moyennes :
T =(M+m)/2 (en C°).
Ghardaia
o M : Température maximale du mois (°C) ;
o m : Température minimale du mois (°C).

La construction du diagramme se fait en plaçant sur l’axe des abscisses les mois de l’année et sur le
premier axe des données les températures et sur le second axe parallèle les précipitations avec un
rapport de P = 2T. D’après les données climatiques, il est constaté que la région de Ghardaïa est
caractérisée par une période sèche qui s’étale sur toute l’année 2020 (Fig.05)

Figure 05 - Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN pour la


région de Ghardaïa durant l’année 2020

3. Réseau hydrographique
Les cours d’eau très nombreux sont en crue en moyenne une fois tous les deux ans, l'érosion a pu
parfois être assez poussée pour que l'oued débouche sur la bordure orientale du Grand Erg
Occidental.
10
L'ensemble de ces oueds constitue le bassin versant de la dorsale du M'Zab (Figure.3), ils drainent
en grande partie les eaux de la dorsale de l'Ouest vers l'Est, leur écoulement sont sporadiques et se
manifestent à la suite des averses orageuses que connaît la région. Nous serons très succinct quant à
l’étude des oueds situés au Sud et à l'Est, qui ne font d'ailleurs pas partie, à proprement parler, du M'
Zab. Ils sont groupés sous les noms d'Oueds du plateau des Daïas orientales et d'Oueds de la Chebka
méridionale. Leurs vallées sont de moins en moins actives au fur et à mesure que l'on se dirige vers
le Sud par suite de leur ennoyage plus accentué par les sables et de la diminution de la pluviosité.
Les écoulements accidentels ne dépassent pas l'oasis de Metlili, point où sont notées les crues.
Cependant, ils peuvent, exceptionnellement, atteindre le bouchon de dunes de l'Areg Rhanem. Il est
possible, toutefois, que des écoulements exceptionnels se produisent dans la vallée inférieure,
jusqu'à la Daïa Ghemta, à 198 km de l'origine. En suivant la pente générale du terrain les plus
connus sont (Baba Sy, 2005

 Oued Zegrir : Limité à la hauteur de Guerrara, ce bassin couvre une

superficie de 4100 km². Situé en majeure partie sur les affleurements du


Miocène et du Pliocène continentaux, il est parsemé de nombreuses daïas,
parfois drainées par des oueds. Ces derniers, par suite des phénomènes
karstiques qui se produisent dans ces régions, disparaissent souvent avant
d'atteindre leurs confluents avec le Zegrir ou son prolongement, le Zgag.
Les limites N et S sont, de ce fait, peu précises. La longueur de l'artère
maîtresse, en prenant pour origine la tête de l'O. Ajerma, atteint 270 km
à la Daïa ben Feïlah, limite normale des grandes crues. Si l'on tient compte
des écoulements exceptionnels qui empruntent la vallée de l’oued Zgag,
celle-ci est portée à près de 300 km.

 Oued N’ssa : Le bassin du N’ssa, situé au S du précédent, présente une

superficie de 7800 km² environ ; les limites orientales sont peu précises par
suite de la nature géologique de la région. L'artère maîtresse, longue de
320 km, part de la région de

Tilrempt, vers 750 m d'altitude, pour aboutir à la Sebkret Safioune, au N


d'Ouargla, à la cote 107m.
 Oued M’ Zab : La superficie du bassin du M’Zab est de 5000 km² environ.

Ses contours sont imprécis dans la partie orientale. Limitée à Ghardaïa,


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point le plus bas généralement atteint par les crues, cette superficie se réduit
à 1500 km². L'Oued. M’Zab coule sensiblement d'W en E sur 320 km de la
région de Bohna Rouila, à 750 m d'altitude (où il prend sa source sous le
nom d'Oued. El Abiod), à la Sebkret Safioune qui est à la cote 107 m.

 Oued Metlili : Le bassin du Metlili, limité à l'oasis du même nom, ne

dépasse pas 400 km². Comme les précédents, il est mal délimité dans sa
partie orientale, appartenant au domaine du Pliocène continental, par suite
des caractéristiques très spéciales de cet étage géologique sous cette
latitude.

Fig.4: Oued M’ Zab, en crue (2008), photo Google

 D'une longueur totale de 214 km, l'O. Metlili est barré à 134 km de son

origine par le cordon dunaire de l'Areg Rhanem. Plus en aval, son lit est
parsemé de daïas qui absorbent une partie des eaux de ruissellement dont la
plus importante est la Daïa Ghemta.

En plus de ces oueds, il faut ajouter l'oued Rtem, parallèle à l'oued Ittel, à la
limite nord de la dorsale mozabite. Les crues violentes de cet oued constituent

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une menace permanente pour la palmeraie de M'rara. Sur l'oued M’Zab, la totalité
ou presque de l'eau est récupérée. De 1921 à 1950, la moitié des crues atteignant
le premier barrage (Abbes Djdid) sont parvenues à Malika et seulement un quart
ont franchi le barrage d'El Ateuf, plus en aval.

En moyenne, on peut compter sur deux jours de crue par an et les débits
peuvent atteindre 300 m3/s pour de fortes crues (Figure.4 et 5). Une étude des
crues de l'oued M' Zab (ANRH, 1994) a estimée les débits de crue décennale et
centennale à 205 et 722 m3/s.

Fig.5: Barrage traditionnel, Ahbas, en crue (2008), photo Google

4.Occupation des sols

Dans la région de Ghardaïa il a été constaté 06 gisements et 35 indices de


substances utiles, quelques grandes entreprises d’intérêt local et national de
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matériaux gypseux, chaux magnésiennes, carreaux de revêtement et de l’agrégat,
quelques fours a chaux et une série de petites carrière artisanales de graviers,
sables, pierres de constructions et d’agrégat. Les roches carbonatées largement
répondus sur le territoire en question se présentent comme source de matière
première suffisante pour la production de la chaux, de pierres de construction. Un
potentiel dolomitique, sableux et réserves d’argiles importantes (ANDI, 2013).

D’autres activités portant notamment sur le négoce, l’artisanat des tapis, ainsi
que des petites et moyennes industries (verres, textiles, agro-alimentaires,
cosmétiques …etc.). S’ajoute à cela le potentiel pétrolier et gazéifier, l’énergie
solaire, éoliennes, géothermale et le patrimoine touristique.

Les zones sahariennes sont constituées d’immenses étendues impropres à


l’agriculture (Fabre, 1976). Le plus souvent, dans ces régions, on appelle sol
agricole, des zones constituées de couches sédimentaires superficielles dont la
fertilité et le pouvoir de rétention en éléments fertilisants et en eau sont faibles.
Les

horizons de surface sont le plus souvent recouverts d’apports sableux éoliens,


ou sont très argileux, ou encore encroutés ou salés

Fig. 6:Formes géomorphologiques, d' après Fabre, 1976

4.1.1 Les Hamadas

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Ce sont des plateaux rocheux à topographie très monotone, souvent plate à
perte de vue (Monod, 1992). D’après Aouam (2007), ils se définissent par des
calcaires gréseux et des grés et se réduisent en deux dalles hamadiennes
légèrement inclinées vers le Sud-est. Ces dernières

se terminent par des fronts aux talus entaillés dans des grés gypseux en pente
forte et très tendues surplombes par des corniches abruptes. Ces dalles
hamadiennes présentent une dénivellation de 75 m sur une distance qui varie de 2
à 3 Km.

4.1.1 Les Garas

Ce sont des buttes témoins en forme de champignon ; des plateaux


tabulaires isolés par l’érosion et couronnées par une table de roche dure (Capot-
Rey et al, 1963). Elles constituent un vrai piège de sables éoliens sur leurs
versants Sud avec des dunes qui se sont formés à leurs dépends. Les garas de
l’Amied présentent une altitude moyenne de 340m.

4.1.1 Les Dayas

Ce sont des petites dépressions circulaires, résultant de la dissolution locale


des dalles calcaires ou siliceuses qui constituent les Hamadas (Ozenda, 1991).
Elles présentent une évolution morphologique particulière de petite taille au
stade naissant, elles s’accroissent avec le temps, devenant de plus en plus
irrégulières et encaissées, (Des Dayas isolées sur le plateau et du Glacis, (Des
Dayas liées aux réseaux d’Oued Zegrir, comme zones d’épandages fermées
(Dayet Ben feilah à l’Est du Guerrara), ou possédant un exutoire prolongeant
ainsi le lit d’oued (Dayet El Ameid).

4.1.2 Les Glacis


Ce sont des formes de relief non structural, consistant en une surface plane

15
et peu inclinée (quelques degrés). La zone de Guerrara se caractérise par tout un
système de glacis, qui s’emboitent dans les deux dalles Hamadiennes. Cependant
ils sont interrompus parfois en endroit par les Dayas.

4.1.3 Les Cônes d’éboulis


Il s’agit des éboulis de pente qui ont été ameublies par le phénomène de
gélifraction et de thermoclasties qu’ils ont subis. Le ruissellement a son tour leur
a confère un aspect de cône d’éboulis complexe. Alors leur remplissage est
essentiellement sablo-limoneux issu des formations gréseuses.

1.1.1Glacis supérieurs
Les formations sont essentiellement sablo-limoneuses a graveleuses. Elles
sont tapissées de couverture caillouteuse qui leurs confère un aspect de Reg.
L’épaisseur est considérabl

tandis que la couleur est blanche pale comme elle parait sur les images
satellitaires(caillcalcaires).

1.1.1. Glacis du golf de Guerrara (Amied


Les formations dépassent 14 m d’épaisseur avec une couleur rougeâtre. La
texture est sablo-limoneuse et les surfaces sont légèrement parsemées de nodules
de grés, mise a part les glacis de drain qui marquent une formation sablo-
limoneuse mêlée à du gypse poudreux.

1.1.2. Croûtes gréso-calcaires


Elles sont situées au Nord de la palmeraie de Guerrara et également à Saguiet
El Djanain. Elles sont constitues de nodules de grés cimentés par le calcaire. Elles
sont d’une épaisseur variant de quelques centimètres à 1 mètre en aval des glacis
supérieurs de Ras Echaabe.

1.1.3. Croûtes gypseuses


Elles se trouvent en dessous des dépôts sableux entrecroisées et grésifiées.
Elles sont de couleur beige claire à l’affleurement et blanchâtre. On outre elles

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sont assez compactes à leurs parties supérieures, mais souvent pulvérulentes en
dessous.

L’épaisseur de la formation varie de 25 cm à Saguiet El Djanain au Nord et


1m à Dayet ben Feileh au Sud-est.

L’agriculture oasienne représente la principale activité de la vallée, dont le


sol est occupé en trois modes de culture (Figure. 7) :

- Culture des palmeraies en premier lieu (phoenicicultures) ;


- Culture des arbres fruitiers ;
- Culture maraîchère et fourragère.

Le système d’irrigation se fait par submersion traditionnelle (seguias), rare sont


ceux pratiquant le mode d’aspersion et la goutte à goutte.

Les ressources en eau sont essentiellement constituées par les eaux souterraines :

Les nappes phréatiques et du complexe terminal peuvent être alimentées par les
eaux de pluie; la nappe du continental intercalaire (Albien) est essentiellement
fossile (Sanyal S K, 2005 ; Rybach L, 2003).

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Fig. 7 : Activité agricole et sols, ONT (2010

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1.5 Les gisements naturels

Dans la région de Ghardaïa il a été constaté 06


gisements et 35 indices de substances utiles, quelques
grandes entreprises d’intérêt local et national de
matériaux gypseux, chaux magnésiennes, carreaux de
revêtement et de l’agrégat, quelques fours a chaux et
une série de petites carrière artisanales de graviers,
sables, pierres de constructions et d’agrégat. Les
roches carbonatées largement répondus sur le
territoire en question se présentent comme source de
matière première suffisante pour la production de la
chaux, de pierres de construction. Un potentiel
dolomitique, sableux et réserves d’argiles importantes
(ANDI, 2013).

D’autres activités portant notamment sur le


négoce, l’artisanat des tapis, ainsi que des petites et
moyennes industries (verres, textiles, agro-
alimentaires, cosmétiques …etc.). S’ajoute à cela le
potentiel pétrolier et gazéifier, l’énergie solaire,
éoliennes, géothermale et le patrimoine touristique.

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