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]GENERALITE[ : CHAPITRE 02

Chapitre 01
GENERALITE

1 ]NOM DE L’AUTEUR[
]GENERALITE[ : CHAPITRE 02

I- Localisation géographique :
Chott Melghir c'est un grande lac salé situé au Nord-est de Sahara Algérienne, au point
de vue administratif il fait partie de la wilaya d'El Ouade, daïra de Reguiba et commune de
Hamraia, Il situé au Sud-Est de la ville de biskra, Il est limité au nord par la daira de Zeribet
El Ouad et sidi Okba, A l'est pare la wilaya d'El Ouad et de Khenchela et a l'ouest par la
commune d’Elhaouch. (Figure 01)

Figure 01 : Situation géographique du chott Melghiret et les chotst Algéro-Tunisien de


l’Afrique du Nord (HACINI 2006).

II- Les caractéristiques physiques :


Le chott Merouane et Melghir caractérisé les régions saharienne arides et hyperarides et
constituent les points les plus bas du Sahara (-35 m d'altitude), Au contraire aux chotts
chergui, Zahrez, Hodna, etc. qui sont plateaux (900 – 400 d'altitude).

II-1- Végétations :

Les groupements végétation des régions des Chotts Melghir et d'El Megaïr se
caractérisent par une végétation saharienne dans un bioclimat aride inférieure a saharien (au
sens d'Emberger, 1995). La faible altitude tend encore à accentuer les conditions de
spécifique des Chotts. La pluviosité généralement faible, peut aller jusqu'à 150 mm/ans,
mais elle est le plus souvent proche de 100 à 60 mm/ans. Les sols soit peu évolués ou
halomorphes, sont présentés le plus souvent par gypso-psammophiles qui est possède comme
espèces vedettes, comme partout ailleurs nous trouvons également les Salsola, Tetrandra et
S.Tetragona, plis rares ailleurs (RAMSAR Mai 2003)

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II-2- Captage des sédiments :

Deux types de profils sédimentaires caractérisant le chott Merouane voisin (Pincemin


1970) servent de référence pour Chott Melghir, les profils sédimentaires de la périphérie de
chott ou la nappe est à 40 cm environ, constitués d'un matériel essentiellement sableux,
d'origine éolienne plus ou moins remanié par les oueds. Les profils sédimentaires de chott,
ou la nappe est à une dizaine de centimètres, la sédimentation est essentiellement chimique,
croutes de sel en surface et de gypse à diverses profondeurs entre lesquelles se trouve un
liquide limoneux saturé en sels. (RAMSAR Mai 2003)

III- Situations géologiques :


La région de chott Melghir situé dans le Sahara septentrionale de l'Algérie dans un trend
d'ensellement longitudinal structuré au paléozoïque, sur laquelle elle est limité au :

Nord : par les monts de l'Aurès et des Nememcha

Sud : par les hamadas de Tadmait et de Tenghert

Est : par les plateaux de Dahra Tunisien

Ouest : par la dorsal de Mezab.

IV- Hydro–climatologie de bassin de Chott Melghir :


IV-1- Hydrologie :

Nous désignons sous ce terme général, l’ancien système hydrographique, d’ailleurs encore
assez hypothétique, qui avait comme niveau de base la région des chotts du Sud
constantinois et Tunisien. Les chotts actuels seraient les derniers vestiges de la vaste nappe
d’eau qui recouvrait alors cette région (OULD BABA SY .2005). Cette hypothèse considère
le chott de Melghir comme une poubelle naturelle reçoit tous les apports des oueds qui
ruissellent depuis le flanc méridional de l’Atlas Saharien et du Sahara.

En ce qui concerne les bassins du Djedda et de l’Aurès. Le phénomène est actuel. Par
contre, il reste du domaine de l’hypothèse pour les autres bassines rassemblées ici : ceux du
Mezab, du Maya de l’Ghargar, du Tinhert et de l’Isaouane.

Le Bas-Sahara se confond presque avec le bassin versant théorique du chott Melghir,


soit environ 68500 km².

Il est limité, au nord, par l’Atlas Saharien, à l’ouest par la dorsale du Mezab, au sud par
les plateaux du Tademaït et du Tinghert, à l’est par le revire du Dahar tuniso-libyen
(P.ROGNON, 1994). Sur lesquels 250.00 km² prévente être considérés comme appartenant
encore au domaine de l’endoréisme actif et 200.00 km² à celui des ergs.

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Les divers bassins qui composent cet ensemble sont : le Bassin du Djedi les Bassins de
l’Aurès, les Bassins du Mezab, les Bassins du Maya, les Bassins de l’lghraghar les Bassins
de l’lsaouane et les Bassins du Tinrhert et du sud Tunisien.

Une partie des aux des chotts provient des eaux usées qui sont déversées par les nombreux
villages et villes de la région , ainsi que des eaux de drainage des palmeraies , il est
nécessaire de veiller à ce que le eaux d’égout , qui contiennent de l’azote , indésirable pour le
sel , et tous eaux d’égout , qui contiennent de l’azote , indésirable pour le sel , et tous les
produits d’origine pétrolière ( carburants et autres produits chimiques ) ne soient pas
déversée dans les chotts .

Figure 02 : Basins du Melghir ( OULD BABA SY 2005).

8: Oued Djedi 15: Oued Rtem 22: Oued Fahl 29: Oued Hallouf
9: Oued Biskra 16: Oued Attar 23: Oued Gouiret 30: Secteur Mahbes
10: Oued Biraz 17: Oued Zegrir 24: Oued Djafou 31: Secteur Lisseri
11: Oued El Arab 18: Oued N’sa 25: Oued Djoua 32: Secteur Djneiene
12: Oued Djedah 19: Oued M’zab 26: Oued EchCheguig 33: Secteur Tiaret
13: Oued El Melah 20: Oued Metlili 27: Oued Maya 34: Oued Tanarout Moussa
14: Oued Ittel 21: Oued Touil 28: Oued In Sakki 35: Oued Dranet
36: Oued El Abed-Igharghar
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IV-2- Hydro–climatologie : 

L’étude de l’évolution géochimique des systèmes évaporatoires est conditionnée par les
paramètres hydro-climatolgiques qui règent durant cette évolution en l’occurrence , la T° ,
les vents , l’evaporation ….ect.

La connaissance des caractéristiques hydro climatologique est nécessaire pour tout


étude hydro climtologique ,et surtout pour la présents étude qui est basée sur le ckimat ,
L’étude est organisée avec les éléments dont i est resopnsable du parcoure de tout
changement minéralogique et géochimique du chott .

IV-2-1- Climatologie de Chott Melghir :

La région du chott Melghir est une partie du Sahara Algérien qui se caractérise par un
climat de type Saharien et désertique avec des étés chauds jusqu’à 54C° et des hivers doux .
Les vents sont très fréquents et parfois très violents .

Les données relatives aux différentes compostes qui regissent le climat : pluies , vents ,
Température , himidité , évaporation , ont été recueillies auprès de l’Office national de la
Météorologie ( O.N.M) rapportées par la station climatologique de l’aérodrome de la wilaya
et -80 km au sud Chott Melghir . Il s’agit d’une série de 10 ans ( 2000.2009) .

La connaissance des paramètres climatologiques set indispensble pour recontitué


l’histoire géochimique du chott , Cela est fortement intéressant à deux niveaux :

Les facteurs climatiques intérssant le ruissellement au Sahrar sont la pluie et


l’évaporation .

Les paramétres consituants la climatologie sont une base capiale pour l’élaboration d’un
projet salin : la pluviométrie , la température , l’insolation , l’évaroation et la vent .

IV-2-1-1- Température :

La température , est un facteur primorial , elle est utilisée dans plusieurs domaines tel
que l’ogranomie , la constation ,… etc , et influence ainsi directement le taux d’évaporation
des surfaces inodées en l’occurrence les sebkhas et les chotts . Pour la zone du chott
Melghir , comme toutes les zones du Sahra septentrionale les valeurs les plus faibles se
remarquent au moi de janvier ( 2.3c°) et ( 7.1c°) ( figure03) , et les valeurs les plus élevées
sont enregistrées au moi de Juliiet ( 43.4c°) et ( 93.9c°). Généralment selon ces valeurs de 10
ans on remarque que la valeur la plus faible est enrgistrée au moi de janvier
( 2000.2002.2004.2005.2006 et 2009 ) , et au moi de Décembre ( 2001 , 2003,2007, et 2008 )
, pour la valeur la plus élevée elle est enrgistrée au moi de juillet sauf les deux ans 2004 et
2007 ou elle est enrgistrée au moi d’Aout .

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Figure 03 :La température moyanne mensuelle en C° période d’aboservation ( 2000-2009)

IV-2-1-2- Précipiration :

La précipitation pluviales caractérisent bien l’équilibre climatique d’une région, par leur
intensité, leur fréquence et leur irrégularité, les pluies influencent énormément le modèle de
paysage.

Les précipitations sont fréquentes durant l’hiver et parfois pendant l’automne, elles
diminuent au printemps pour devenir rares en été (CNTS / Lab.1996) Dans les régions
sahariennes les pluies sont rares et aléatoires et surtout dans la région de la présente étude
(Figure 04), sauf cas exceptionnels ou on peut voir des tempêtes transitoires comme ce qui
est arrivé en 1966.

Selon les données des précipitations moyennes mensuelles (figure 04), on remarque que
le maximum de pluies est enregistré aux mois de janvier avec une quantité de 22 mm Par
contre le mois de juillet c’est le moi le plus sec, de l’ordre de 0.03 mm, avec des
précipitations moyennes annuelles de l’ordre de 6.58 mm.

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Figure 04 : Précipitation moyenne mensuelle en mm, période d’observation (2000-2009)

IV-2-1-3- Humidité:

Le point maximal d’humidité remarquée aux mois de Décembre (66.1 %) et Janvier


(65.7%), et le point le plus bas et au mois de juillet (30%). On remarque selon la courbe
d’humidité que celle-ci augment à partir d’Aout et atteint le top enregistré généralement au
mois de janvier et diminue jusqu’ au point le plus faible aux mois de Juillet (figure 5)

70
60
50
40
30
20
10
0
Janv févr Mars Avril Mai JUin Jouil Aout Septem Octob Novem Décem

Figure 05: l’humidité moyenne mensuelle en (%), période d’abréviation (2000-2009)

IV-2-1-4- Les vents

Les vents aussi influencent les changements géochimiques et minéralogiques du chott et


aussi dans le cas des inondations dirigent le sens d’écoulement d’eau selon leur direction, a
partir de notre courbe on remarque que le maximum de la vitesse des vents set enregistré au
mois de Mai avec une vitesse moyenne de 4.05 m/s, minimum est au mois de Novembre
avec 1.94 m/s (Figure 06).
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4.5
4
3.5
3
2.5
2
1.5
1
0.5
0
Janv févr Mars Avril Mai JUin Jouil Aout Septem Octob Novem Décem

Figure 06: Vitesse moyenne de vents en (m/s), période d’observation (2000-2009)

IV-2-1-5- Evaporation :

L’évaporation est la principale opération qui consiste à augmenter la concentration


d’une saumure faible jusqu’à la saturation correspondante à chaque sel (HACINI 2006),
d’après les présentes données on remarque que le minimum set enregistré au mois de janvier
77.68 mm (figure 07).

Figure 07: L’évaporation moyenne mensuelle en (mm), période d’observation (2000-2009)

IV-2-1-6- La durée d’insolation :

La région d’el Oued se trouve dans le Sahara septentrional qui reçoit une quantité de
lumière solaire relativement très forte. le maximum d’insolation est observé durant le mois
juillet (348.2 heures) et le minimum est observé durant le mois de Décembre (221.66 heures)
(figure 08)

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Figure 08: Durée d’insolation moyenne mensuelle en (heures), période d’observation


(2000-2009).

V- Conclusion :
La région des chotts Melghir localisé dans la Plate-forme Saharienne est caractérisée
par un climat saharien avec des étés chauds et des hivers doux qui sont favorables pour
l’exploitation des sels par l’évaporation solaire, et d’après les études de RAMSAR ils sont
localisés dans les zones humides de l’Algérie.

La région des chotts Melghir et Merouane se trouve dans la zone la plus basse de
l’Afrique du nord ( -31m ) a laissé se constituer un réseau hydrologique très grand et
compliquer alimenté de réseau hydrologique très grand et compliquer alimenté de plusieurs
temps par les apports des oueds qui assemblés sous le nom : les bassins de Melghir , on not
le bassin d’Aurès et particulièrement Oued Djedi qui est le plus important parce qu’il
alimente le chott Melghir par les eaux avec un rapport de 74.000.000 m3/an.

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Chapitre 2 Géologie
régionale et les
caractéristiques
hydrogéologiques

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I- Introduction

L’Algérie est située au centre du continent Nord-Africain, avec une superficie de


2.381.741 km2, elle est le plus grand pays en Afrique. Avec près de 1600 Km de côte sur la
mer Méditerranée, elle est bordée à l'Est par la Tunisie, au Sud Est par la Libye, au Sud par
le Niger et le Mali, au Sud-ouest par la Mauritanie et à l'Ouest par le Sahara Occidental et le
.Maroc

II-Le relief Algérien

Le relief algérien se compose de deux principales chaînes montagneuses : l'Atlas tellien


et l’Atlas saharien : ce sont deux ensembles parallèles qui parcourent le pays d’Ouest en Est,
elles se rapprochent au centre du pays jusqu’à presque se confondre à l’extrême Est (Aurès)
vers la Tunisie. Ces deux chaînes constituent des frontières naturelles entre les quelles
.s'intercalent de vastes plaines et hauts plateaux (Figure 09)

Au Nord, au pied de l'Atlas Tellien, se trouvent les plaines côtières qui donnent
Directement sur la mer méditerranée. La bande du Tell, large de 80 à 190 km, s'étend sur
près de 1600 km de côtes. Elle est formée par une chaîne de montagnes (l'Ouarsenis, le
Djurdjura, les Babors, les Bibans…) qui longe le littoral. Ces montagnes sont, souvent,
séparées par des vallées parcourues de cours d'eau. Ce caractère confère à la région une
richesse floristique et faunistique importante. Les plaines et les vallées du Tell abritent une
.grande partie des terres fertiles du pays

Entre l‘Atlas tellien et l'Atlas saharien, on trouve un ensemble de plaines et hauts


plateaux semi-arides parsemés de nombreuses dépressions appelées ≪ Chotts ≫, lesquels se
transforment en lacs salés à la saison des pluies. Le point le plus bas d'Algérie se trouve au
Chott Melrhir (– 40m). L'ensemble s’étend des frontières marocaines à l'Ouest à la vallée du
Hodna à l’Est du -pays. Ces steppes se caractérisent par une végétation pauvre et clairsemée ;
.ces étendues sont colonisées par des associations d’herbacées et des touffes d’alfa

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L’Atlas Saharien, relie le Haut Atlas marocain à la frontière tunisienne où l’on y


rencontre le massif des Ksours, le Djebel Amour, les Ziban et les monts Hodna qui
rejoignent la bande du Tell à l’Est et continue pour finir dans les Aurès. Il est limité au Sud
.»par plusieurs oasis qui constituent ce qui est souvent appelé ≪La porte du désert

Au Sud, avec environ 2 millions de km2, le Sahara est l'un des plus grands déserts du
.monde. Il représenta plus de 80% de la superficie de l'Algérien

Figure 09: Coupe géologique NO-ES de l'Algérie. (WEC 2007)

III- La plate-forme Saharienne


Elle est située au sud de l'Algérie alpine et appartient au Craton Nord Africain. Elle
comprend un socle précambrien sur le quel repose en discordance une puissante couverture
sédimentaire, structurée au Paléozoïque. Elle est relativement stable, où la tectonique est
moins prononcée et se compose d'immenses dunes, de plaines de sable (ergs), de plaines de
pierres (regs), d'oasis et de montagnes volcaniques (massif du Tassili et du Hoggar) où
culmine le plus haut mont d'Algérie à 2900 mètres d'altitude. Au nord du Sahara, le grand
Erg Occidental et Oriental, sont séparés par des plateaux rocheux, telle la région des
.M’Zab
Ils sont bordés au sud par le plateau de Tademaït. Ce sont d'immenses mers de sable
ponctuées d'oasis. Au cœur du Sahara d’origine massif du Hoggar, constitué de roches

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volcaniques formant des pics, des ≪ aiguilles volcaniques≫ et de hauts plateaux


.désertiques
:A- Le Tassili
Est un immense plateau rocheux calcaire, déforme tabulaire à sols squelettiques,
domine les vallées des oueds. La région est caractérisée par des regs, surfaces planes de
cailloux et de graviers, qui résultent d'importante érosion éolienne sur les horizons
.superficiels de sol
: B- Le Hoggar
Est situé au cœur du Sahara en Algérie. Il se prolonge au Mali par l'Adrar des Ifor set au
Niger par l'Aïr. La limite supérieure des socles précambriens du Hoggar est la discordance
infra-Tassilienne .La structure du Hoggar est une juxtaposition de compartiments
.longitudinaux mettant des niveaux structuraux d'âges différents en contact

IV- Cadre géologique regional

La zone d'étude fait partie du bassin du Sahara septentrional. Ce bassin mieux connu
que sa contrepartie occidentale grâce aux recherches pétrolières. Le Sahara oriental, limité à
l'ouest par le M'Zab et au sud par les plateaux du Tademait et du Tinrhert, se prolonge vers
.l'est en Tunisie et en Libye (C.D.A.R.S. 1999)
A- Le Bassin Occidental du Sahara

Le bassin occidental du Sahara occidental est la région comprise entre le M’Zab,


la vallée de la Saoura et la flexure atlasique. C’est une région de plate forme très monotone,
où l’on observe seulement un léger relèvement des couches du Mio-Pliocène sur les
bordures, de sorte que l’ensemble du bassin constitue un vaste synclinal très ouvert. Dans
cette région du Sahara il n’y a pas d’intérêts pétroliers dans les formations du secondaire et
du tertiaire ; les renseignements géologiques y sont donc moins abondants et plus succincts
que dans le bassin oriental. Dans une grande partie de ce bassin occidental, entre le M’Zab et
la Saoura, à l’exception de la zone située immédiatement au sud de la flexure saharienne, on
constate l’absence de formations intermédiaires entre les sables du Mio-Pliocène et les sables
du continental intercalaire. L’identité des faciès sableux entre le Mio-Pliocène et le
continental intercalaire rend difficile la distinction de ces deux formations. Notons bien que
la limite Complexe terminal –continental intercalaire n’est pas claire et change d’une région
.à une autre (HASSINI 2006)

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Zone d'étude

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Figure 10 : Carte géologique de l’Algérie (modifier par Fabre et al 1978) (SONATRACH


2005)

B- Le Bassin Oriental du Sahara


Le bassin du Sahara oriental est nettement mieux connu que sa contrepartie
occidentale, grâce aux recherches pétrolières. Le Sahara oriental, limité à l’ouest par le
M’Ezabe et au sud par les plateaux du Tademaït et du Tinhert, se prolonge vers l’Est en
Tunisie et en Libye. Le bassin oriental se présente également comme un vaste synclinal,
ouvert vers le Nord. Dans sa moitié sud, ce synclinal est traversé par un grand axe anticlinal
nord-sud, siège de plusieurs gisements pétroliers, c’est le haut-fond d’Amguid -El Biod. Cet
axe n’est plus apparent dans les formations du Mio- Pliocène ; il y a même inversion de
relief puisque l’axe de l’actuel synclinal Mio-Pliocène se superpose à l’ancien haut-fond.
Dans le bassin du Sahara oriental, une seconde zone haute a existé, du Cénomanien au Mio-
Pliocène, entre Hassi Messaoud et la frontière tunisienne. Cette structure est orientée est-
ouest, elle sépare la fosse des chotts, au nord, du reste du bassin. Il semble que cet axe joue
un rôle important dans l’hydrogéologie de cette région.

Le long du versant sud de l’Atlas, existe une immense fosse de subsidence, dans
laquelle l’épaisseur maximum des sables et argiles de l’Oligocène et du Miocène Pliocène
serait d’environ 2000 mètres ; l’épaisseur maximum des séries Post-Albiennes serait
d’environ 3000 mètres. Divers indices (conglomérats pliocènes redressés à la verticale,
Terrasses quaternaires anciennes à 20 mètres au-dessus du lit actuel des oueds dans la région
de Négrine et Frekane), indiquent que cette région est toujours tectoniquement active
(HACINI 2006).

V- Litho stratigraphie 

A- Le Paléozoïque; du Sahara correspond à des dépôts de climat désertique


périglaciaire. Autour des affleurements du socle, s'étagent des couches gréseuses et
schisteuses des Tassilis. Les mouvements hercyniens du Permo-Carbonifère, vont
provoquer l'érosion du bouclier. Il s'installe alors une grande période continentale avec
pénéplanation post-hercynienne pendant le Trias et le Jurassique et formation d'un manteau
de grès, de sable et d'argile, qui va constituer le "Continental Intercalaire".

B- Le Trias : Busson (1970) souligne la grande variabilité de faciès et d'épaisseur du


Trias. Il est divisé en grandes unités lithologiques distinctes qui peuvent être: salifères,

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argileuses, argilo-gréseuses ou carbonatées. L'épaisseur de ces différentes formations varie


principalement là où s'intercalent des bancs salifères. L'épaisseur du Trias argilo-gréseux
inférieur augmente vers le Nord-Ouest (150-180m). Elle diminue dans les zones de hauts-
fonds (Hassi Messaoud et R. El Baguel). Le Trias salifère présente une grande épaisseur
(700 m au N-E de Ghadamès), il atteint 1300 m à H. Messaoud.

Oulad Nail
Biskra Nmamcha
Djalfa Gafsa
DJRID
Chott Merou aneEl ham raia Tozéur Gabés
Mraier El hazoua NEFZAOUA
Laghouat
OUED SOUF
Mrara Djamaa
El oaud TUNISIE
RIG H Dahar
Touggourt
Taibat

M'zab Guarrara
El hadjira
Gardaia
Zelfana
Ouargla Erg
Hass i Massaoud

Oriental Ghadamés

LIBYA

Tadmait In Amanas

Fori-Flattore

Erg lssaouana

1 2 3 4 5 6 7 0 200Km

1- Affleurement primaires 2- Plateaux crètacés


3- Releifs Atlasiques 4- Remblaiement du Conti nental Terminal
5- Ergs 6- Sebkhas
7- Grands régions d'Oasis

Figure 11 : Les grandes unités géologiques au Sahara (HACINI 2006).

C- Le Jurassique :

* Le Jurassique inférieur et moyen (Lias-Dogger) comprend principalement des


couches évaporation constituées essentiellement diesel, d'anhydrite et d'argiles auxquelles se

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superposent des couches franchement marines et qui se présentent sous forme de calcaires
et argiles avec des bancs d'anhydrite.

* Le Jurassique moyen caractérisé par une transgression couvrant tout le bassin du Grand
Erg Oriental et les dépôts y sont épais.

* Le Jurassique supérieur est caractérisé par une permanence relative du régime marin
avec des sédiments de milieux confinés. Dans la partie occidentale du bassin, le régime
marin accuse une certaine régression à l'image de ce qui se passe plus à l'Ouest et vers le
Sud. Le passage du Jurassique supérieur au Crétacé inférieur se caractérise par des apports
terrigènes ayant pour origine les reliefs nourriciers situés au Sud du bassin saharien
(Hoggar) (Fig.10) (Busson, 1970).

* Le Crétacé inférieur: L'étude des données de sondages Busson, (1970)a permis de


préciser la succession des paléogéographies au cours du Crétacé inférieur. Il est constitué
par des couches terrigènes Fulvio-deltaïques qui sont en contraste lithologique et
sédimentaire avec les formations marines du Jurassique supérieur. Il comprend, en partie des
formations les plus anciennes.

D- Le Vraconien

Dans le bassin oriental du Sahara algérien, le Vraconien est le terme de passage entre
l’Albien sableux (sommet du Continental Intercalaire) et le Cénomanien argilo-carbonaté
(base du Complexe Terminal). Le Vraconien est constitué d’une alternance irrégulière de
niveaux argileux et dolomitiques, d’argiles sableuses et plus rarement, de passées de grès à
ciment calcaire, difficile à reconnaître en forage, le Vraconien a souvent été interprété
comme de l’Albien ou du Cénomanien. Ses limites inférieure et supérieure sont parfois assez
floues. Il est raisonnable de choisir comme limite inférieure du Vraconien la disparition du
faciès sableux franc de l’Albien (HACINI 2006).

E- Le Cénomanien :

Dans le bassin oriental du Sahara algérien, le Cénomanien est constitué par une
alternance de dolomies, de calcaires dolomitiques, d’argiles et d’anhydrite. L’épaisseur des
bancs est de 1 à 5 mètres environ. De plus, l'épaisseur augmente du Sud vers le Nord
(de 50 m dans le Tademaït à 350 m dans le Bas-Sahara). La présence de nombreux bancs
d'évaporites et d'argiles rendent le Cénomanien imperméable (Bel et Cuche, 1969).Le

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Cénomanien inférieur à moyen: est argileux dans le Tinrent et le Bas-Sahara, le Cénomanien


supérieur y est calcaire (Busson, 1970).

F- Le Turonien
: Il se présente sous trois faciès différents, du Sud au Nord
.Au Sud du parallèle d'El Goléa, il est calcaro-marneux --
.Entre El Goléa et Djamaâ, il est essentiellement calcaire --
.Au Nord de Djamaâ, il est à nouveau calcaro-marneux --
Son épaisseur moyenne varie entre 50 et 100 m. Elle augmente cependant dans la
.région des chotts où elle dépasse 300 m (Bel et Cuche, 1969)

G- Le Sénonien

: Il s'individualise en deux faciès


Le Sénonien inférieur à sédimentation lagunaire caractérisé par des --
formations argileuses et salifères à anhydrite, il est très peu perméable (Busson,
;1970)
Le Sénonien supérieur (Sénonien carbonaté) : formation carbonatée --
.perméable
H- L’Eocène
: On distingue deux ensembles différents du point de vue lithologique
À la base : L'Eocène carbonaté est formé essentiellement par des dolomies et des
calcaires dolomitiques avec quelques intercalations de marnes, d'argiles et même
d'anhydrite et de marnes. La puissance de cette formation varie entre 100 et 500
.m, l'épaisseur maximum se situant dans la zone du Bas-Sahara
Au sommet: L'Eocène évaporation est formé par une alternance de calcaire,
d'anhydrite et de marnes. Son épaisseur atteint une centaine de mètres sous les Chotts
(Bel et Cuche, 1969). L'Eocène constitue le dernier épisode marin du Sahara Algérien
.(Busson, 1970)

i- Le Mio-Pliocènes

Le Tertiaire continental du Sahara peut être relativement épais (150 m). Il se


présente sous forme d'un faciès sableux et argileux avec du gypse. Dans le Bas-Sahara, la
sédimentation lacustre se présente sous forme de séries sableuses et argileuses connues sous
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le nom du Continental Terminal (Mio-Pliocène) dont l'épaisseur peut atteindre, dans la


région des Chotts Algéro-tunisiens, quelques centaines de mètres. On y identifie, dans la
région d'O. Rhir, deux niveaux aquifères au sein des sables qui sont séparés par une
couche argileuse au milieu (première et deuxième nappe d'O. Rhir). L'ensemble est
surmonté par le Plio-Quaternaire argilo-sableux et gypseux qui résulte de la sédimentation
.en milieu lacustre durant la phase d'assèchement des lagunes des chotts (Busson, 1970)

VI- Evolution paléogéographique

Du point de vue paléogéographique (MERABAT, O et POPOV, A, 1971), les bassins


: salifères de l’Algérie ont été formés au cours de trois époques

.Trias : le bassin Atlasique et septentrional

.Sénonien : le bassin de Béchar et de l’Oued Mya

.Quaternaire : chotts et sebkhas des hauts –plateaux et du Sahara

La sédimentation est du type évaporation classique : carbonates, sulfates et sel


gemme, mais caractérisé par une inversion du régime vers la fin de la formation lagunaires,
avec des dépôts de sulfates (anhydrite). D’où l’absence de dépôts de sels potassique et
.magnésiens rapport finale Nord du pays

Les chotts actuels, reliquats d’une mer Miocène (GOUSKOV, N., 1952),
(CASTANY, G. 1982), sont alimenté en sel gemme par lessivage des terrains salifères
.antérieurs, notamment du Tertiaire

La constitution naturelle des chotts est directement liée à l’histoire géologique


des Hauts Plateaux algériens. Toute cette région, marquée par un substratum sédimentaire
hérité des transgressions marines du secondaire et du tertiaire, aurait connu vers la fin de
l’Oligocène une phase d’orogenèse extrêmement active qui a entraîné la surrection de l’Atlas
Saharien. A la fin du Tertiaire, une phase d’érosion aboutit au façonnement des formes
jurassiques et au comblement des dépressions par des dépôts continentaux. Au
Villafranchien, il en résulte un ensemble homogène, sous forme de vastes plaines, qui va
constituer le cadre des processus morphogénétiques du Quaternaire avec des séquences
.d’érosion (Pouget, 1980)

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VII - Hydrogéologie :

A- Introduction

La région d’étude est formée par un long synclinal dont la base est plate. Le chott
.Merouane, fait partie du grand bassin sédimentaire du Sahara septentrional

Ce bassin est caractérisé par la richesse en eaux souterraines présentent par deux
grandes nappes souterraines (parmi les plus grand appareils hydrauliques du monde), c'est
le continental intercalaire dit : CI, et le complexe terminal dit : CT. Le premier est d'âge
Secondaire, le deuxième est d'âge Tertiaire. UNESCO, PROJET ERESS, 1972

Les Chotts Melghir et Merouane sont situés à environ 25 à 37m sous le niveau de la mer
et sont les exutoires naturels des eaux souterrains provenant du Nord, de l’Ouest et du Sud.
Ces eaux sont sous pression artésienne et jaillissent dans les alentours des chotts (à l’origine
.de l’existence des importantes palmeraies de la région)

B- Nappe phréatique

En bordure du Chott, la nappe phréatique est généralement située entre 40 et 50


cm de la surface, plus en aval, cette nappe peut être en surface. Des croûtes de sel de 5 à 10
cm d’épaisseur (des fois supérieur à 2m) sont recouvertes par endroit de plaques d’eau de 1 à
2 cm (DGF Mai 2003). L'eau est très salée ayant entraînée des sels présents à travers les
.horizons de la nappe

C- Nappe du Complexe Terminal

En Algérie, la nappe du complexe terminal s’étend sur la majeur partie du sous


bassin oriental mais aussi en Tunisie et Libye. C’est une région comprise entre la dorsale
du M’Zab à l’Ouest, le plateau de Tihert au sud, la région des chotts au Nord et les
.frontières Tunisienne et Libyenne à l’Est

Les formations du Complexe Terminal sont très hétérogènes. Elles englobent les
assises perméables du Sénonien calcaire et du Mio-Pliocène. En fait, il est possible de
distinguer trois corps aquifères principaux, séparés localement par des horizons semi-
perméables ou imperméables. Ces trois corps sont représentés par les calcaires et dolomies
du Sénonien et de l'Eocène Inférieur, par les sables, grès et graviers du Pontien, et par les
.sables du Mio-Pliocène
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La profondeur du Complexe Terminal est comprise entre 100 et 600 mètres et sa


.puissance moyenne est de l'ordre de 300 m

Selon une étude récente des prélèvements dans le Complexe Terminal étaient de 16,3
m3/s pour le territoire algérien en 1998. Le niveau piézométrique est en baisse générale.
Cette baisse deviendra catastrophique dans une trentaine d’années dans les zones les plus
exploitées où elle pourrait dépasser 200 mètres d’après une simulation de la même étude
.(C.D.A.R.S. 1999)

: Les simulations effectuées sur le modèle du SASS sont tous alarmistes

Le secteur le plus exposé est celui des chotts algéro-tunisiens au C.T. C’est sans aucun «
doute la région où la nappe est la plus vulnérable. C’est là où se trouvent les plus fortes
densités de population, et c’est là où la pression sur les ressources sera la plus forte. La
simple poursuite des taux de prélèvements actuels entraînerait, à l’horizon 2050, des
rabattements supplémentaires de l’ordre de 30 à 50 mètres sur l’oued Rhir et l’Oued Souf.
.((OSS) Octobre 2003)

Une telle situation serait inacceptable: le risque de percolation du chott vers la


nappe serait fatal pour cette dernière en termes de salinité. La simple poursuite de l’existant,
du moins dans le CT, serait donc tout à fait inacceptable pour la région des Chotts. Là il
faudra sérieusement envisager la réduction des prélèvements comme un scénario possible, et
s’y préparer d’ores et déjà…La simple poursuite des rythmes de prélèvements actuels
.constitue un danger potentiel

Ces baisses ont pour conséquence que de nouvelles ressources devront être
substituées à celles actuellement exploitées et que pour le moins le niveau des pompes devra
être abaissé dans les forages, lorsque cela sera possible, sinon de nouveaux forages plus
profonds devront être réalisés. Les hauteurs de refoulement et les coûts de production vont
.augmenter autant pour l’AEP que pour l’irrigation (MRE et ONA 2004)

Dans la région de l'Oued Righ ; les nappes du CT étaient à l'origine jaillissantes


caractérisées par une bonne transmissivité de 0,022et 0,027m2/s.
( UNESCO).Historiquement , ces trois nappes étaient artésiennes sur l'ensemble de la
carbonaté et la vallée de l'Oued Righ ; cette région caractérisée par la présence de la
nappe Sénonien carbonaté et le Turonien ; mais l'exploitation croissante de ces nappes

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à conduit à l'utilisation de pompage visant à assurer des débits réguliers pour


.l'irrigation

Figure 12 : La coupe hydrogéologique schématique Nord Sud du complexe terminal


.(Guendouz et al, 2003)

D - Aquifère du continentale intercalaire :

La formation du Continental Intercalaire est représentée par des dépôts continentaux


et constitué de formations argileuses, argilo-sableuses ou carbonatées, du Crétacé Inférieur.
.Au Sud et Sud-ouest, ce sont en discordance avec les terrains du Paléozoïque (Dévonien)

Au Nord-est de la dorsale du M'Zab, le Paléozoïque est remplacé par le Néocomien


argileux ou le Jurassique. Le Jurassique supérieur constitue le mur de la nappe dans toute la
partie centrale, de Hassi Messaoud jusqu'aux grands Chotts. C’est un système aquifère
multicouches dont la profondeur atteint localement 2000 mètres et dont la puissance varie
entre 200m et 400 m. Cet aquifère a été décrit par C. Killan (1931), à Ouargla, il est
.exploité entre 1150 m et 1350 m de profondeur

A l'Ouest de la dorsale, l'épaisseur du réservoir est de 200 à 400 m ; elle atteint 1000m
au centre du bassin et diminue vers le Nord et le Nord-est ou elle atteint 125 m au niveau du
Chott El Gharsa (HACINI 2006). La recharge actuelle de la nappe du Continental

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Intercalaire estimée à 8,5 m3/s sur le territoire Algérien (C.D.A.R.S. 1999) s’effectue par
infiltration des précipitations sur les bordures du bassin, tout au long des oueds qui
descendent des massifs montagneux, notamment de l’Atlas saharien au Nord-Ouest et du
Dahar à l’Est. Des ruissellements en bordure de plateaux peuvent également participer à
l’alimentation de la nappe sur le bord du Tademaït et sur le bord du Tihert, de même que,
.d’après le SASS, l’infiltration des pluies sur le Grand Erg Occidental

Figure 13 : Coupe hydrogéologique à travers le Sahara (d’après UNESCO 1972)

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Figure–14: Carte Hydrogéologique des deux nappes du Sahara septentrional avec le sens
d’écoulement des deux nappes (Etude ERESS Modifiée par Gundouz et al, 2003)

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: Conclusion

Le Nord de l’Algérie comprend trois grands ensembles structuraux: l’Atlas


tellien, constitué de reliefs et de plaines littorales, les hauts plateaux et les hautes plaines, et
l’Atlas saharien, se dernier c’est un chêne des montagnes formant une longue suite de reliefs
orientés NE-SO résulte a cause des forces de collusion entre la plate forme saharien et
l’Algérie Alpine. Cette zone considère comme une zone de transition entre les deux
.domaines caractérisés par des séries sédimentaires d’âge Têtière et d’âge Quaternaire

Les études sur le Nord Est algérien montre l’existence de deux phases
tectoniques majeures, la phase atlasique lutétienne et la phase fini pliocène, cette dernière
.phase en compression est la plus importante, et donne au relief des Aurès son aspect actuel

L’ensemble des chotts Melghir et Merouane fait partie de la plate forme


saharienne caractérise par une grande épaisseur des sédiments du Paléozoïque jusqu’au
Quaternaire résulte sous l’effet de mouvement de deux grands unité structurale dans
l’Algérie qui son l’Algérie Alpine et la Plate- Forme Saharienne ; ce dernier est caractériser
.par deux grands bassins (occidentale et orientale)
Le Sahara algérien, caractérisé par une richesse hydrique exceptionnelle,
présentée par deux grandes aquifères d’une grande importance mondiale sur le plan
.superficie et quantité d’eau. Cela est dû à la grande quantité des sédiments

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