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NAISSANCE D’UN PROPHETE

Chapitre 1
DANS LE Désert des Bano Saad
La personnalité de Mouhamed est   indissociable de l’état de la civilisation arabe du VI² siècle après jésus -Christ. C’est seulement en
partant de ce contexte historique qu’on peut comprendre l’œuvre du Prophète. A’ cette époque ; les habitants de la péninsule
d’arabe (KSA) actuelle hormis le Hejaz et le Yémen ; ne connaissent pas d’état. Ni royaume ni principauté, simplement des tribus
vivant en polygamie sous la tente, confrontées à l’extrême rudesse d’une géographie désertique. L’écrasante majorité des arabes pratique
une forme primitive de polythéisme, qui toléré l’existence de quelques communautés juives et chrétiennes. La plupart de leurs divinités
ne sont mêmes pas statufiées ; elles s’incarnent dans des roches ou des pierres aux formes étranges, que l’on adore comme des images
taillées.
La coralline rouge du dieu ho bal
Toutes ces divinités sons surpassées par une pierre mythique  sans doute d’origine météorique, qui fascine par sa couleur noire intense.
Elle se suite à la Mecque, le plus grand point de peuplement sédentaire de l’arabe et fait l’objet d’un culte prolifique. Dans cette ville –
carrefour, située à mi-chemin entre le Yémen et la Palestine, la pierre noire est encastrée dans l’angle d’un.
Edifice cubique : la Kaaba. Des rites ancestraux imposent aux habitants de la région de se rendre dans ce sanctuaire une fois l’an, de
tourner autour de la Kaaba de sacrifier un animal, de s’abstenir de boire du vin et de ne pas toucher de femme. Mais la Kaaba est un lieu
métissage très ouvert et même planétaire, puisque voisinent en son sein la coralline rouge du dieu ho bal et une peinture murale de la
vierge marie et de jésus….
Les quelques commerçants arabes qui se rendent aux confins du désert pour traiter des affaires avec leurs voisins rapportant, en effet au
pays, croyances monothéistes amplement déformées, mais séduisantes. Dans les villes, des foyers de christianisme mal assimilé se
développent ainsi, comme à Najran, dans le sud de l’araba mais aussi à la Mecque. Ailleurs, la pré séance de colonies juives entraine
parfois la conversion de certains arabes aux judaïtés comme à Médine ou encore à la Mecque.
Pèlerinage de la Kaaba
Ces Monothéistes, très minoritaire mais respectes et économiquement prospères, cohabitent
avec frères païens dans un curieux syncrétisme.
L’importance de la Mecque est accrue par l’existence d’un autre rite, essentiel. A trois km
vers l’est de la ville, à Arafat, les fidèles se rassemblent une fois par an au terme d’un
pèlerinage, de s’attirer les bonnes grâces des cieux. Entre Kaaba et le hadj, en tout cas, une
caste de marchands très enviée tire un profit substantiel de toutes ces allées et venues.

LE RECIT DE HALIMA
Une antique tradition veut que les riches familles mecquoises confient leurs enfants, des l
âges de deux ou trois ans, a des nourrices bédouines appartenant a la tribu des Benou Saad,
installée près de Mecque et célèbre dans toute l’Arabie pour la pureté de son dialecte et le
prestige de ses poètes.
Conformément a cette tradition, le grand-père Abdo-al-Mouttalib confie l’enfant a une
nourrice, Halima, qui va l’élever avec amour.
Le voici dans son émouvante simplicité’
Je partis sur une ânesse jaune que j’avais et avec nous suivait une vieille chamelle-par dieu
qui ne nous donnait pas une goutte de lait. Aucun de nous ne dormit de la nuit a cause du
petit enfant [Ici le propre enfant de la femme] qui criait parce qu’il avait faim.je n avais pas
assez de lait pour lui dans mes seins et la chamelle n’avait rien dans ses mamelles…. Nous
attendions la pluie et la fin de nos misères.
Ainsi je partis sur cette ânesse, elle n’avait plus de force, était toute maigre et marchait si
lentement qu’elle causait de l’embarras aux autres. A la fin nous parvînmes à la Mecque, à la
recherche de nourrissons. Une femme d’entre nous se vit proposer le Messager de Dieu
[Dieu le bénisse et protège], mais ; quand elle apprit qu’il était orphelin, elle refusa. Nous
pensions toutes au cadeau que nous escomptions du père. Nous nous exclamions
-un orphelin. Qu’est -ce que sa mère et son grand-père pourront bien faire pour lui.

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