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Coran = pas seulement texte religieux mais aussi historique, plein de réf au contxt qui entoure révélation.

« il est
permis de l’aborder […] comme un ensemble de prédications qui ont pris place dans la première moitié
du VIIe siècle, à destination d’un auditoire […] [issus] de l’Arabie du Nord-Ouest de l’époque. » L’islam ne se
réduit pas au coran, de même que doctrines musulmanes pas interprétation littérale du coran. Par ailleurs coran
peut pas être traduit, traduction = « essai interprétation »

Le contexte historique de la révélation :

I. – L’Arabie à la veille de l’islam

1. Le milieu et les hommes


1À l’époque historique, la péninsule arabe est inégalement occupée : au sud peuplé d’agriculteurs où se sont
développés des États relativement stables, s’opposent le centre et le nord, zones de déserts, de steppes et de
montagnes arides, que parcourent les nomades et où des oasis permettent çà et là quelques installations de
sédentaires. La chaîne montagneuse qui longe la mer Rouge est particulièrement favorisée sous ce rapport,
jalonnée comme elle l’est par des oasis comme La Mekke, Yathrib (qui deviendra Médine) ou encore al-’Ulâ.
Ces conditions naturelles peu favorables sont dans une certaine mesure compensées par la position de l’Arabie
sur la voie commerciale qui relie le monde méditerranéen à l’Inde : selon les époques, elle emprunte un
cheminement terrestre ou transite par les mers qui bordent la péninsule, mais sont dans l’ensemble peu
favorables à la navigation à cause des récifs et de la rareté des mouillages en mer Rouge. En outre, les actes de
piraterie rendent la voie maritime périlleuse. Les pistes de l’Arabie ne sont guère plus sûres, tributaires
comme elles le sont des conditions de sécurité ; les déplacements requièrent des ententes entre les négociants et
les nomades qui fournissent les moyens de transport, principalement des dromadaires, les guides et la protection
nécessaire à ces traversées dangereuses, mais qui n’en représentent pas moins une menace pour les échanges
puisqu’ils sont également des pillards redoutés. Ce trafic constitue une source de revenus, mais ceux-ci
demeurent soumis à des variations qui sont en dehors du contrôle des habitants de la péninsule.

Conditions naturelles pas ouf (beaucoup de desert, peu d’oasis et de terre cultivables), mais compensée par
situation sur voie commerciale qui fournit bcp de revenue à péninsule. Mer il y a pirate terre nomade dc menace
sur commerce, et bcp de variation sur commerce.

L’Arabie est dominée par une organisation où les tribus jouent un rôle primordial. Deux grands groupes s’y
remarquent, les Arabes du Sud et ceux du Nord, morcellement + important, bcp d’état temporaire arabie centrale
mais durable au sud.

Toutes ces populations parlent des langues qui appartiennent à l’ensemble sémitique ; elles se répartissent
schématiquement en deux groupes, le nordarabique, dont fait partie l’arabe, et le sudarabique, et nous sont
connues par l’épigraphie, car l’écriture s’était répandue dans l’ensemble de la péninsule.

À la fin du VIe siècle, l’Arabie n’est pas un espace coupé du monde environnant : comme arabie = route
commerciale influences extérieur + arabes sur croissant fertile permet échange À la veille de l’apparition de
l’islam, l’Arabie se trouve impliquée dans le conflit qui oppose Byzance et la Perse sassanide.

Au sud, les Persans sont intervenus directement pour évincer les Éthiopiens poussés par les Byzantins à défendre
les intérêts chrétiens au Yémen. Au nord, ces deux puissances se sont assuré chacune l’appui d’un royaume
arabe installé sur ces confins : dans le sud-ouest de l’actuel Iraq, autour de leur capitale, Ḥîra, les Lakhmides
soutiennent la Perse, tandis que les Ghassânides, qui dominent une région à cheval sur la Syrie orientale et la
Jordanie, se sont mis au service de Constantinople.

2. Les religions
Le domaine religieux montre bien que l’Arabie elle-même a été marquée par ses voisins :

- Conditions de vie = peu de spiritualité dc beaucoup de paganisme, culte des pierre divinités céleste
sactuaire = lieu de pèlerinage ex Ka’ba la mec
- Mais aspirations + élevés : juif + chrétiens existe, bcp de juif en arabie, issus de l’exode IIe siècle mais
aussi conversion, commu oasis Nord ouest mais surtout arabie du sud avc royaume judaïsant
- Christianisme s’est répandue m si assoc avc Byzance freine expansion en Arabie du Sud des communautés
sont connues en particulier à Najrân ; sur la côte du golfe Persique, en Arabie centrale dans des
confédérations tribales comme celle de Kinda et même dans le Hédjaz. Les alliés arabes des Byzantins sont
en partie christianisés 
- Des influences manichéennes pourraient également avoir été véhiculées le long des pistes de la région.
- Signalons enfin la présence en Arabie […] d’hommes se rattachant à l’héritage abrahamique, sans être juifs
ou chrétiens.

II. – Muḥammad et son apostolat à La Mekke

15Les relations se tendent : les difficultés se multiplient, à tel point que certains fidèles doivent émigrer en
Éthiopie (vers 615), puis que Muḥammad lui-même, dont la position est fragilisée par les décès de Khadîdja et
d’Abû Ṭâlib (vers 619), doit envisager de quitter sa ville natale avec sa communauté. Divers contacts sont pris,
mais n’aboutissent pas. Finalement un accord, le pacte de ‘Aqaba, est conclu avec les habitants de la ville de
Yathrib qui s’engagent à obéir à Muḥammad et à renoncer aux idoles. Alors que s’approche la fin de la période
mekkoise de la prédication, celle-ci semble s’infléchir vers un auditoire plus large que les seuls Mekkois tandis
qu’une figure prophétique, celle d’Abraham, commence à prendre une place nouvelle. Peu à peu, les adeptes
quittent La Mekke ; Muḥammad lui-même abandonne secrètement la ville le 24 septembre 622 : c’est l’hégire,
ou expatriation (12 du mois de rabî’ premier de l’an I), qui fonde le calendrier musulman dont le point de départ
sera le premier jour de cette année, qui correspond au 16 juillet 622

Peu de connaissance sur muhamad, issu puissante tribu mekkoise, élevé par Grand père + oncle puis vie de
marchand jusque 610, pdt mois ramadan prophète a révélation.

La bonté de Dieu, Sa toute-puissance, la perspective du Jugement dernier, l’invitation à faire preuve de


reconnaissance envers Dieu et de l’affirmation du rôle de Muḥammad qui doit rappeler ces différents points.

D’abord cercle restreint puis révélation publique, fidèle issus de milieux modeste (m si futur calif abu bakr et
umar), hostilité aristocratie qd s’en prend à polythéisme. Ds coran allusion croissante pr passage de cet époque à
prédécesseur Mahomet => action Mahomet + ton polémique = difficultés rencontre

Montée des tensions mahomet fuit 622 = hégire

Arrivée à Medhine Mahomet fonde Etat, conflit avec Mekkois, s’empare de caravanne puis les mets en déroutes.
Mais opposition des tribus juives de médine, Mahomet change sens de la prière et les expulses, puis conclu trêve
en 628 à l’occasion pèlerinage fait des alliances puis rompt trêve et marche sur La Mecque. Entre sourate
médinoise et sourate mekkoise il y a une différence de forme et de rythme. Le coran cherche tjrs à itrer une leçon
des évènements.

IV. – Les révélations : nature, circonstances, préservation

1. Nature des révélations

1ere révélation = vision puis après = auditives Muḥammad entend le message qu’il doit
annoncer, un message dont il est précisé qu’il se présente sous la forme de morceaux de taille
limitée :
2. Les circonstances

Circonstances = inconnue peu mentionnés par le coran, on sait qu’il y a un intermédiaire


3. La préservation
Elle se fait essentiellement par orale et non par écrit.

La forme du coran

1. Le nom

Soit c’est Coran < Qr’an ce qui est récité

Soit c’est Kitab  (écrit ; livre ; Écriture) c’est aussi la révélation dans son ensemble dont Qu’ran n’est
qu’une partie

Aya = signe avc parfois connotation miraculeuse et ds un second temps

Division du texte :

Sourate = chapitre

Les sourates sont classés par ordres de tailles sauf la 1 ère sourate = la plus courte 7 verset = Fatiha, on
sait pas qui a donné cet ordre, ni quand, ni pourquoi.

Il semble que la majeur partie du coran ait connu sa forme finale du vivant de Mahomet

En début de sourate il y a la basmala c’est pas un verset

Le coran dispose d’une chronologie rendu obligatoire à la fois par son style et par la notion
d’abrogeant et d’abrogé

Il y a la notion d’abrogeant et d’abrogé, càd qu’un verset peut en remplacer un autre, lorsque des
passage sont divergents, pr trancher. Dc verset + récent = verset + fiables, en + on s’appuie sur
circonstance de la révélation pr ça dc besoin d’avoir une chronologie

4 périodes : 3 mékkoise une médinoise :

Première période = 610-615

2nd = 615-620

3ème =620-622

4ème = 622-fin

La langue du coran est l’arabe, auquel se mêlent de nombreux mots d’origines étrangères. L’arabe
dans lequel il a été rédigé n’est pas l’arabe actuel, il y a eu une évolution tant lexicale
qu’orthographique.

Pour les musulmans le coran est la parole de dieu transmise à Mahomet par l’ange Gabriel, qui devait
tt ire à ses contemporain, dc tt ce qui est écrit ds le coran c’est ce que Mahomet a entendu. Dc le
coran est fait pr être lu et réciter devant un auditoire dcp style directe avc des dialogues dc bcp de
flou autour de qui parle à quel moment.

On sait que dieu = 1ère personne pl ou sg, s’adresse à Mahomet par injonction « Dis » qul! Qd il
s’adresse à Mahomet dieu s’adresse parfois à humanité tt entière.
Dans le cas de la  Fâtiḥa pas l’impératif  qul dc pas injonction destinée aux fidèles, les premières
personnes du pluriel des versets 5 et 6 ne laissent pas de doute sur la nature de ce texte, une prière
adressée à Dieu.

Du reste, le coran a un style très poétique avec de nombreuses rimes

Chapitre III l’enseignement du coran

La Fatiha : première sourate mais la + courte dc devrait être dernière, en fait Fatiha annonce tt les
thèmes du livres.

elle aborde tous les thèmes constitutifs du Coran,


l’essence de Dieu, ses attributs et ses actions, l’au-delà
et la rétribution selon les actes ainsi que certaines dis-
positions légales.

Coran annonce un dieu Allah, reprise d’un nom générique préislamique. Dieu a plusieurs noms mais +
tard composition de 99 qualificatifs renvoies à attributs divins, met accent surtout sur fait que dieu
est unique, créateur de tout et omnipotent peut décider de tt, phénomènes naturelles c’est dieu.

Autres créatures spirituels, diable (peut tenter hommes), les démons accompagne incroyants, les
djins (ambigü) soit ennemi du prophète soit pas. Et anges surveillents hommes et annoncent
message de dieu. 

Jugement dernier = important ds les premières sourates, description du jugement dispersé ds pls
sourates (pas comme ds bible où tt est regroupé) desc éliptique, on sait qu’il y a signes annonciateur.
Pas d’immortalité de l’âme, guerrier statut spéciale + jugement juste en fonction fait (argent, famille
aucune influence). Pas intermédiaire entre Enfer et Paradis, adhèsion à foi ou rejet = décisif pr
enfer/paradis.

Enfer = inverse paradis, justes sont obligés de passer par enfer avt paradis, enfer = lieu craint.

Ds coran idée qu’action Mahomet s’inscrit ds celle des prophètes ancien testament, qui ont tenté
d’annoncer message de dieu, mais bcp ont refusé. Situation = même que celle de La Mecque où
Mekkois refusent révélation de Mahomet, scénario se répète dc mahomet à raison. Prend position
contre chrétien et juif d’abord d’accord avec eux puis les dénoncent.

Islam dit religion légaliste, fixe trois obligations :

- La prière, faites à l’aube, au crepuscule, la nuit, il faut être pur pr la faire, en direction de la
mecque
- L’aumône, pas de spécificité sur les conditions ds lesquels on fait l’aumône mais spécification sur
le but, venir en aide à ceux qui en ont besoin + servir à la religion (conquête)
- Le jeûne
- Le pèlerinage vers lamecque
- Et le djihad dt on sait pas quel forme doit prendre pas précisé

Coran précise des interdits alimentaires, issus du paganisme

Coran présente une société patriarcale avec supériorité homme sur femmes, mais droits/domaines
reservé à femme.

Coran règlemente peu la vie en société


Loi islamique défini bien après la mort du prophète.

Chapitre IV : la transmission du texte

La tradition postule que le coran est le même depuis le calife Uthmân qui aurait entrepris une
collation des différents textes afin de les préserver et de les fixer évitant ainsi les dérives.
Cependant, les incohérences de ce récit, couplé à des découvertes archéologique démontre
qu’aucune unanimité n’existe avt le Xe siècle
Par ailleurs, l’évolution de l’écriture arabe et de la façon dont le coran est écrit, montre que les
manuscrit Uthmanien n’était pas pleinement lisible pour quelqu’un qui n’en connaissait pas le
texte, l’objectif attribué à Uthman est donc anachronique.

A ceci, il faut ajouter l’évolution de la forme du coran. On est passé au codex, et surtout la
forme de l’écriture, un nouveau style d’écriture émerge plus simple à copier et à lire. Cela à
rendu la copie beaucoup plus facile, copie qui est encore faciliter par l’émergence du papier et
de l’imprimerie plus tard qui permettent de faciliter l’accès au coran.
La transmission orale participe également à l’uniformisation du coran, puisqu’au Xe siècle
sept système de lectures canoniques sont fixés. Ecartant donc les autres.

Le coran se manifeste d’abord par l’oralité, c’est un texte qu’on mémorise et qu’on récite. Dès
le plus jeune âge, on l’apprend sans le lire grâce à un instit qui le connaît, par ailleurs,
connaître le coran est par cœur est synonyme de fierté. De toute manière la récitation de la
prière implique que l’on apprenne par cœur la Fatiha, qui peut être prononcer 17 fois par jour
et ce quel que soit langue. Plus généralement la récitation accompagne les fidèles, de leur plus
tendre enfance jusqu’à leur mort, on croit même que certains verset ont des vertues. Cette
récitation est élevée au rang d’art, il y a même des concours de récitations, la récitation est
très importante lors du moi du ramadan, à ce moment là le coran prend beaucoup de place à la
radio. Des lectures publiques peuvent être organisé et sont très appréciés. Certaines
expression coranique prennent place dans le langage quotidien de même que son influence
dans la littérature est conséquente.
Les manuscrit n’ont pas d’usage liturgique, toutefois le format écrit du coran a une place
importante dans la société. Les copies du coran sont très respectés par les fidèles, surtout au
début où elles sont précieuses par ce que le papier n’existe pas. Le coran est surtout accessible
dans les mosqués, et lorsque des foyer ont un livre, c’est le coran. Plus tard avec le papier puis
l’imprimerie, l’accès au coran s’est démocratisé, il était souvent écrit en arabe peu en langue
vernaculaire. Les musulmans attachent une grande importance aux corans vieux,
particulièrement ceux datés des premiers temps de l’islam. Et pouvaient faire parti d’une
stratégie de mobilisation politique. on pouvait retrouver des grandes copies du coran, destiné à
être vu avant même d’être lu.

Il y a de nombreuses croyances autour du coran, et il est aussi utilisé pour des actes de magie,
quoique la magie noir soti condamné. En fait, tout repose sur la puissance spirituel du coran,
on récite un verset en faisant un rituel, ou on ingère un verset par un procédé particulier…
On sait qu’il y a eu influence étrangères mais on se demande d’où viennent :
 Il y a eu des influences chrétiennes, avec l’ancien testament, mais les récits AT
proviennnet pas directement de lui.
 Pareil pour le nouveau testament ça vient des évangiles apocryphes.

Les premières traductions du coran se fond en Espagne, avec une première trad latine à
Clunny en 1143. Le tournant à lieu au XVIe avec des traductions en langue vernaculaire
comme celle de Du ryer, puis les trad se multiplient.

La chronologie du texte coranique a fait l’objet de l’attention des historiens depuis le milieu
du XIXe siècle. Il y a d’abord eut la question de la périodisation du coran,

Une première méthode se fonde sur la comparaison entre la tradition musulmane et une
analyse du texte, une autre s’appuie sur les éléments biographique du prophète. Après
l’analyse de Richard Bell, fondée sur l’analyse des verset, l’hypothèse de J. Warbourough qui
dit que le coran a été écrit tardivement vVIIIe siècle, et l’hypothèse, d’Angelika Neuwirth qui
dit que les sourates sont un tout cohérent qui précède la mise par écrit. Les chercheurs
s’accorde pour une périodisation en 4 étapes :

en étudiant les parchemins et les manuscrits on a été amené à reconsidérer l’importance de


la transmission manuscrite ce qui a permis d’en apprendre plus sur la période pré-islamique
et de reconsidérer certains élément de la tradition.

Toutefois il manque encore une édition scientifique. Mais on s’intéresse aussi à l’art, à la
calligraphie et très peu à l’oral dans la transmission du texte.

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