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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES


DEPARTEMENT D’HISTOIRE
HIS 234
NIVEAU L2
EXPOSE GROUPE 2

THEME : L’ISLAM DES ORIGINES A NOS


JOURS

Présenter par: Nom de l’enseignant :


Samba Thiam HATH Monsieur Lamine FAYE
Gana SOW
Ablaye SARR
Jerome Mor NGOM

2022-2023
PLAN
INTRODUCTION

I) L’ORIGINE DE L’ISLAM

1) L’Arabie préislamique
2) Le prophète Mohamed et la naissance de l’islam

II) LES FONDEMENTS DE L’ISLAM


1) Les cinq piliers de l’islam
2) Le coran et la sunna

III) L’EXPANSION MUSULMANE

1) Les conquêtes sous le prophète Mohamed


2) Les conquêtes après le prophète Mohamed
IV. L’ISLAM AUJOURD’HUI

1) Les diversités actuelles du monde musulman


2) Les unités actuelles du monde musulman

CONCLUSION
INTRODUCTION
Le terme islam signifie soumission « à DIEU », comme elle désigne essentiellement une religion,
celle qui fut fonde par Mouhamed au VII siècle en Arabie.
Avant l’arrivée de l’islam, l’Arabie vivait un profond désarroi marqué par la multiplicité des
croyances religieuses. Cette nouvelle religion fut prêchée par Mouhamed, ce dernier va s’engager
à propager l’Islam. A sa disparition ses successeurs se sont employés à protéger l’Islam à travers
le monde. Cette religion avec son dogme et son culte qui sont les fondements proposés à l’Homme
représente un véritable code de conduite socio politico économique faisant partagée aux
musulmans une même civilisation.

I) L’origine de l’islam

1) L’Arabie préislamique
La péninsule arabique, est le berceau du peuple arabe. Depuis au moins un millénaire et demi, les
arabes habitaient dans cette péninsule à laquelle leur nom était lié. Elle constitue dans sa presque
totalité, l’un des plus redoutables déserts de notre planète. Ce qui fait d’elle le pays d’élection des
nomades chameliers à des vastes parcours. Sa position de croisement de l’Asie, de l’Afrique et de
l’Europe a permis à de nombreux arabes de bâtir grâce au commerce. Dans la société arabe, il y a
lieu de distinguer plusieurs éléments. Les nomades composent la masse de la population mais, ils
n’auront pas de rôle essentiel. Cependant, il existe une population agricole dans les zones favorisées
et un petit nombre de ville agricoles en marchandes. Les rares oasis sont des carrefours
commerciaux ou vivent des populations sédentaires. Les pauvres et le clan des faibles étaient donc
victimes de toutes sortes d’abus et d’injustices excepte la noblesse et les femmes qui jouissent
d’une haute considération. Les esclaves étaient à la merci de leurs maitre .Les Arabes croyaient a
de nombreux divinités. Pour la plupart, ils sont des polythéistes et adorent des idoles. Ils allaient
dans la ville de la Mecque pour adorer leurs dieux et la « Pierre Noire » qu’abrite la Kaaba.
On y trouvait aussi différentes religions le judaïsme les cultes polythéistes, le christianisme etc.).
L’économie était basée sur le commerce comme activité principale des arabes, même s’ils
pratiquaient dans la moindre mesure l’élevage et l’agriculture. Grace au pèlerinage la
Mecque était un carrefour attractif pour les activités économiques.

Ainsi, toutes ces pratiques et ce vide rude seraient supplantés avec l’apparition de L’Islam.
2) Le prophète Mohamed et la naissance de l’islam
Mohamed nait à la Mecque vers 570 dans une famille marchand. C’est un arabe typique. Sa famille
appartient au puissant clan de Banu Hachim un des clans de la tribu des Quraychites.

Sa mère, Amina, meurt alors qu’il n’a que six ans. Vers sa vingtième année Mohamed est obligé
de travailler. Il se met au service d’une riche veuve Khadija qui a près de quarante ans. Rapidement
elle désire l’épouser. Par son mariage Mohamed devient un notable de la Mecque. A l’âge de
quarante ans, Mohamed prend l’habitude de se retirer pendant des nuits entières dans une caverne
situe sur le Mon t Hira, à quelques kilomètres de la Mecque. C’est là que selon la tradition, l’ange
Gabriel lui apprend qu’il a été choisi comme messager de son peuple. C’est dans cette atmosphère
que l’islam est né en Arabie, l’actuel Arabie saoudite. Les voies sont ouvertes à l’homme de génie
qui saura comprendre les attentes de son peuple. La nouvelle religion qui ordonne de détruire les
idoles et n’adorer qu’un seul dieu est une véritable menace pour le pèlerinage qui rapporte tant
d’argent. En revanche les basses de l’islam étaient posées.

II) Les fondements de l’islam

1) Les cinq piliers de l’islam


L’Islam comporte cinq exigences fondamentales, les cinq piliers de l’islam. Ce sont les devoirs
que tout musulman doit appliquer. Gros plan sur chacune de ces obligations rituelles
- La profession de foi : La proclamation de foi ou chahada est le premier pilier de l’islam.
C’est le visa du fidèle musulman (homme ou femme) qui lui ouvre les portes de l’UMA
ISLAMIQUE. Elle consiste à affirmer de façon explicite, et sans l’ombre d’aucun doute, ce que le
cœur ressent profondément et que nos membres et tous nos sens exécutent. Il n’y d’autres divinités
qu’Allah et Mohamed (psl) est son envoyé.
– La prière : La prière est avec chahada, le pilier le plus important de l’islam. Le prophète (psl )
a dit dans un hadith : « la prière est la première chose sur laquelle la personne sera jugée. Si elle
s’avère bonne, la personne a réussi et sera heureuse ; si elle s’avère mauvaise, elle a échoué et sera
malheureuse » (Rapporte par Tirmidhy et Nisai).
La prière est un acte d’adoration complète au moment de laquelle le croyant rentre en
communication en symbiose avec son créateur, un intense moment de soumission. Elle est un acte
de purification physique et spirituelle.
C’est aussi un acte d’humilité qui nous ouvre le chemin de la pureté et de la béatitude mais aussi
du réconfort lors des moments difficiles que traversons dans la vie. Chaque musulman doit
effectuer quotidiennement cinq prières en direction de la Mecque, la Faraidh. Elle est constituée de
rakaat (unité de prière) en fonction de la prière effectuée (Fajr, Dohr,
Asr, Maghreb et Icha). Ce nombre varie de 2 à 4 rakaat. Une rakaat se compose de la sourate
Al Fatiha et d’une autre sourate de son choix d’une inclination et de deux prosternations.
-La Zakat : Troisième pilier de l’islam, la zakat ou aumône légale est un impôt obligatoire prélevé
sur les biens de chaque musulman ou musulmane qui en réunit les conditions. Si sa
dimension est sociale en ce qu’elle permet une redistribution des biens pour permettre aux pauvres
et nécessiteux musulmans de subvenir à leurs besoins, elle a un dimension spirituelle en ce qu’elle
purifie le croyant et le protégé de l’avarice, de l’attirance exagérée vers les biens matériels. Elle
suscite chez le fidèle le sens de la solidarité et du partage
-Le Jeûne : Le jeûne du mois du ramadan est une institution d’obligation divine. C’est un acte
d’adoration qui a une signification importante.
S’abstenir de manger, de boire, de fumer, des plaisirs sexuels et de toute autre forme de jouissance
matérielle depuis l’aube (lueur blanche) jusqu’au coucher du soleil (lueur noire) et ceci pendant un
mois, est certainement une épreuve d’endurance qui forge le caractère du fidèle et développe sa
spiritualité. Il reste aussi un exercice qui fortifie notre corps et améliore notre état de santé. Il débute
dès l’apparition de la nouvelle lune (ramadan) et se termine à l’apparition de la nouvelle lune de
chawural, que le mois soit un mois de 29 jours ou de30 jours. Toutefois, bien que ce jeûne soit l’un
des piliers de l’islam, ceux qui sont trop malades, les femmes enceintes et très jeunes enfants
peuvent en être dispenses.
-Le Pèlerinage : Le pèlerinage à la Mecque est le cinquième pilier de l’islam. Il est obligatoire
pour tout musulman qui a une bonne santé physique et mentale, qui a atteint l’âge de la puberté et
qui détient les moyens financiers nécessaires au voyage et au séjour aux lieux saints de l’islam.
Comme tout rite islamique, il doit être accompli avec foi, sincérité et dévotion à Allah. Le hadjdj
se déroule chaque année a la mosquée sacré de la Mecque et dans les régions voisins de Mina,
Muzdalifa et Arafat. Un pèlerinage plus court à la Mecque appelé UMRA fait partie des hadjdj,
mais il peut s’effectuer dépendamment a tout moment de l’année.
2) Le coran et la sunna

Le coran est considère par les musulmans comme le livre saint par excellence. C’est la parole de
Dieu devenue livre. A la Mecque, les messages divins que Mohamed reçoit sont transmis de bouche
à oreille et appris par cœur par les disciples. Mais à Médine ces derniers éprouvent le besoin de
noter les révélations sur des omoplates de chameaux ou sur des morceaux de cuir.
Après la mort de Mohamed, en 632, l’idée s’impose de plus en plus de constituer un livre en
rassemblant les fragments épars et en les organisant en chapitres appelés Soura (d’où le mot
français sourate). Il faudra attendre 652 pour que soit franchi un pas décisif. Le troisième successeur
du prophète, le calife Uthman, ordonne en effet, que soit réalisée la version définitive du texte
coranique. Le coran est composé de cent quatorze chapitres, ou sourates, divisés en versets (ayat).
L’ordre du livre sacré est fondé sur la longueur des sourates, les plus longs soient ceux révèles
lorsque le prophète était à Médine entre 622 et 632, d’où leur nom de sourates médinoises. Leur
ton juridique et solennel. Les chapitres les plus courts correspondent à la révélation, à la Mecque,
entre 612 et 622. Ainsi, les qualifie -ton de sourates mecquoises. Leur style s’apparente parfois a
de la poésie. Le texte du coran a donné lieu à de nombreux commentaires (tasfir) de la part des
savants de l’islam. Les musulmans les plus éloignés de leur foi conservent pour le texte du coran
un certain respect. C’est que ce texte est tellement lié aux fêtes familiales, à la mosquée, au quartier,
au pays, que l’extirper, c’est presque extirper l’âme. Mais la parole d’Allah n’est pas la seule source
de l’islam. Il y a une autre source qui, elle, n’est pas divine. C’est la sunna du prophète.
Le mot « sunna » à l’ origine désigne la coutume des ancêtres. Appliquée à Mohamed, ce terme
signifie l’ « ensemble de ses paroles, de ses gestes, de ses comportements, de ses façons de manger
de boire, de se vêtir, d’accomplir les devoirs religieux, de traiter avec autrui ». La sunna est donc,
en l’islam, la tradition, mais la tradition venant du prophète. Elle constitue rapidement pour les
croyants la source d’une véritable « imitation de Mohamed ».
C’est par la sunna que le croyant sait que Mohamed se fit couper les cheveux un vendredi. Voilà
pourquoi il est permis à un musulman d’aller chez le coiffeur le vendredi. Le détail du
comportement de l’envoyé d’Allah est raconté dans de courts récits, appelés hadiths. La somme de
tous les hadiths dont le plus célèbre est celui de Bukhari. La sunna, ce simple récit de la vie du
prophète au quotidien, est devenue source de l’islam, à côté du coran, parole d’Allah. Pour
l’ensemble du monde musulman, coran et sunna restent les deux sources fondamentales de l’islam.
III) L’expansion Musulmane

1) Les conquêtes sous le prophète Mohamed


Il se trouve à la tête d’une communauté de croyance dont il arbitre les querelles.
L’année 619 est véritablement l’année du deuil ! Khadija meurt et, deux jours après, c’est le tour
d’Abu Talib. Cette mort est dramatique pour Mohamed qui se retrouve sans protecteur.
Abu Lahad, un autre oncle, prend la tête du clan des Banu Hachim. Or c’est l’ennemi juré du
prophète. Pour lui, ce neveu qui ne respecte pas le culte des ancêtres ne mérite pas sa protection.
Dès lors n’importe qui peut le tuer sans craindre la vengeance. Mohamed veut fuir mais ne sait où
aller. Il songe à la ville de Ta’if. Il s’en fait chasser à coups de pierres. Or, lors du pèlerinage à la
Mecque de l’été 620 il rencontre des Arabes de la ville de Yahtrib. En 622 Mohamed et ses disciples
quittent la Mecque. C’est cette émigration, cet exil qu’on appelle l’hégire (Hijra) qui marqua le
début de l’ère musulman, le 1e Moharrem (16 juillet 622) a yathrib devenue Médine (Medinat an
Nabi) « la ville du prophète » Mohamed se proposa des objectifs : installer et organiser sa
communauté d’émigrer et d’entreprendre une lutte contre la Mecque. A Médine le prophète est à
la fois un grand spirituel, leader politique et un chef religieux. Il mena des luttes contre la
métropole commerciale ( Mecque)qui prirent plusieurs formes ; d’abord la razzia nécessaire pour
survenir aux besoins des émigres , puis à la suite du meurtre d’un Mecquois a Nakhala, la lutte
ouverte qui connut trois épisodes : BADR (624)qui fut un succès pour les Médinois (coran, VIII
45-28) ; le HUD (625), revanche Mecquoise, et enfin le siège infructueux de Médine par les
mecquoises en 626 car la ville résista grâce au fossé ( Khandaq) creusé a l’initiative du Persan
Salman .Durant ces épreuves, le prophète dit affronter les hypocrites , il élimina les trois clans juifs
qui se trouvaient à Médine. En 630 une armée Médinoise divisait en quatre colonnes pénétrant dans
la ville (Mecque) c’est le « pèlerinage de l’adieu ». Ainsi, dix ans après avoir été chassé de sa
ville natale, le prophète revenait triompha. Deux mois plus tard, en effet, il tombe malade. Il meurt
le 8 juin
632, dans les bras d’Aicha, son épouse préférée. Nul ne s’attendait à une mort aussi soudaine.
Le prophète n’avait pas désigné de successeur.
2) Les conquêtes après le prophète Mohamed
Apres la mort de Mohamed, le titre de remplaçant (calife) a été attribué, par le choix des
compagnons du prophète, à Abu Bakr (632-634), père d’Aicha. C’est un fidèle de la première
heure. A sa mort, c’est un autre compagnon, Omar ibnal- Khattab (634-644) père de Hafsa, autre
épouse du prophète, qui est choisi comme deuxième calife. Ce dernier va s’attribuer le titre de «
commandeur des croyants » (Amir al- minim) et entamer les grandes conquêtes. Au cours de ses
dix années de pouvoir, les opérateurs militaires commencés déjà sous le premier calife Abu Bakr
vont connaitre une grande expansion en Syrie, en Irak, en Iran et en Egypte.
Un nouvel empire se constitue alors : L’Empire arabo-musulman. Entre 633 et 646, la Syrie tout
entière est passée au pouvoir des musulmans. Omar est un homme politique leur de premier plan :
les populations conquises, juifs et chrétiennes, conservent le droit de pratique leur religion,
moyennant le paiement de deux impôts, la djiziya et le kharaj. Mais le calife Omar est assassiné en
644, à cinquante- trois ans, après dix ans de règne. Le troisième Calife,
Uthman (644-656), est un aristocrate mecquois, riche homme d’affaires appartenant au puissant
clan des Banu Umayyade dont sera issue la dynastie des omeyyades. Il est assassiné dans sa maison
de Médine. Sa fin sanglante ouvre un période de discordes et de guerres civiles qui vont déchirer
la communauté musulmane et diviser l’islam. Profitant du désarroi des croyants, les Médinois
portent au pouvoir Ali (656-661). C’est leur revanche sur les orgueilleux Mecquois. Mais, Ali est
soupçonné par certains d’être responsable de l’assassinat d’Uthman. Ali réagit une bataille se
déroule en 656 près de Basra (Bassorah). Ce combat, ou s’affrontent pour la première fois des
musulmans, porte le nom « bataille du chameau ».
Vaincue, Aicha est renvoyée a Médine. Apres ce succès, Ali doit affronter Mu’ awiyya. Les armées
des deux adversaires se rencontrent en 657 dans la palaquin de siffin. Les partisans d’Ali prennent
à ce moment-là le nom de chutes. Les musulmans qui soutiennent le gouverneur Mu’ awiyya contre
Ali reçoivent l’appellation de sunnites. Ils sont et demeureront la majorité. Ali mourra en 661, d’un
coup d’épée empoisonné porté à la sortie de la mosquée de la ville de Kufa précisément par un
Kharéjite. Il sera enterré en secret a l’emplacement de l’actuelle ville Iranienne de Nejef (Nadjaf).
Apres la mort de Ali en 661 l’empire musulman a été dirigé par les omeyyades. Sous les
omeyyades, les descendants du clan mecquois des Banu Umayya, ce sont les Arabes qui dominent.
Les nouveaux convertis non Arabes restent des musulmans de seconde zone (mawalis) et doivent
se chercher des protecteurs parmi les tribus et les notables arabes. Les conquêtes militaires se
poursuivent, et l’expansion territoriale continue à l’est jusqu’au frontières de la chine, à l’ouest
vers le Maghreb, l’Espagne, le sud de la Gaule. En 732, les armées musulmanes sont arrêtes à
Poitiers par les troupes de Charles Martel. A l’intérieur du nouvel empire, les omeyyades mettent
en place une administration qui tient compte des traditions juridiques de pays conquis. La capitale
de l’empire est transférée de Médine à Damas. Mais en 750 se produit une véritable révolution : la
révolution abbasside.
L’arrivé au pouvoir des abbassides. Ces arrières petits fils d’Abbas, l’oncle de Mohamed est
précédé par un véritable massacre de la famille régnante des omeyyades. N’avaient-ils pas eux-
mêmes, au début de leur règne, assassiné Husseyn, le fils d’Ali, a Kerbela ? Un seul omeyyade
peut échapper à la tuerie et s’enfuir. La dynastie des Abbassides va régner de 750 à 1258. La
capitale n’est plus Damas mais Bagdad. Cette ville s’ouvre aux influences iraniennes. Les iraniens
devenus musulmans exercent, de plus en plus nombreux, des fonctions publiques. Dès le X ème
siècle, les Turcs commencent à s’islamiser et, très vites, des milices turques, esclaves ou hommes
libres, se multiplient. Mais loin de la capitale on peut parler de réussites provinciales, selon
l’expression d’André Miquel. En Espagne, c’est le califat de Cordoue du Xe siècle. Au Maghreb,
ce sont les dynasties berbères (les Almoravides au XIe et au début du XIIe siècle ; les Almohades
au XIIe siècle). En Egypte, ce sont les Fatimides, ces chutes ismaéliennes (du Xe au XIIe siècle).
Mais à partir de la fin du XIe siècle, la puissance musulmane doit se défendre contre les e
entreprisses de l’occident.

IV. L’ISLAM AUJOURD’HUI

1) Les diversités actuelles du monde musulman


De nos jours avec la mondialisation, le développement de la technologie, l’Islam aussi n’est pas
en reste avec cette modernité. Une perspective nouvelle commence à se développer cette nouvelle
perspective se divisent en deux courants: les courants réformistes et les courants islamistes.
Les courants réformistes qui veulent composées avec la modernité. Le réformisme est une opinion,
une tendance politique favorable à des réformes légales et progressives excluant à la fois la
révolution et le conservationnisme. Cette idéologie est l’opposée du courant islamique.
L’islamisme est un mouvement politique et religieux qui prône l’expansion de l’islam. Ainsi que
l’application historique de la loi islamique (la Charia).A la fois idéologie et mouvement politique
radical basé sur le fondement de l’islam, l’islamisme peut faire appel à la violence pour parvenir
à ses fins. Il peut prendre des formes d’extrémistes voir terroriste.
Malgré la division de la communauté musulmane à travers les deux courants de penser. Nous
observons que, les musulmans sont bien organisés et s’unissent à travers des organisations
2) Les unités actuelles du monde musulman
Avec la modernité les musulmans, pour sauvegarder leur intérêt et leurs valeurs s’unissent à
travers des organisations entre état islamique.
En effet, les organisations mis en place les plus connus sont: le parabisme, pana-islamiste
l’organisation de la coopération islamique (OCI) et la ligue arabe.
Ainsi, le pana-islamique est une idéologie né à la fin du XIX siècle. C’est mouvement de solidarité
et de fraternité entre les musulmans. La ligue arabe est une organisation régionale possédant un
statut d’observateur auprès de l’organisation des nations unis, son but est de sauvegarder
l’indépendance des pays arabe. IL contribue à l’unité des pays arabes. Et enfin (L’OCI) qui est
une organisation de coopération islamique qui a pour but de consolider la solidarité islamique
entre les états membres. IL crée une atmosphère propre sur la coopération et la compréhension
entre les états membres et les autres pays.

CONCLUSION
En définitive, l’avènement de l’islam dans le monde arabe est marqué par un dynamisme sans
précédent au niveau mondial. Ainsi l’expansion fulgurante vers l’Arabie et le reste du monde à
entrainer d’énormes succès dans le monde musulmane. Mais toutefois cette dernière a connu aussi
des échecs dans certaines parties. La succession des Khalifes a aussi abouti des divisions entre les
omeyyades et des abbassides. Enfin, cette communauté qui y a traversé par de nombreux courants
de spiritualités mystiques s’unie à nos jours à travers les organisations inter états avec un seul
objectif qui est l’union entre les musulmans.
Bibliographie

Eliade Couliano, « Dictionnaire des religions », islam, pages 203 et 223.


Jeorges Coldombat, « Enquête sur la naissance de l’islam », Paris, Harmattan 2015, page 175.
Pathé Diagne, « l’islam africain face à la sharia orientale », édition de l’harmattan. De l’islam
africain. Page 15
Tafsir Al Ousseynou Samb, « Pratique des cinq piliers de l’islam, les enseignements du dogme »,
édition de l’ harmattan, le Prophéte Mouhamad, page 11.
Claude Cahen, « L’islam des origines au début de l’empire Ottoman », Hachette, Paris, 1995.
Anne Marie Delcambre, « Mohamet, la parole d’Allah », Découvertes, Gallimard, Paris, 1987.

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