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INVENTAIRE FORESTIER

COURS

INVENTAIRE FORESTIER
ET
DENDROMETRIE

Ing. : ESSOUSSI Iheb

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INVENTAIRE FORESTIER

Chapitre 1 :
L’Echantillonnage

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1- Introduction sur l’inventaire forestier :


1.1- Historique sur l’inventaire forestier :

Dès le 18ème siècle les opérations de l’inventaire forestier ils étaient basés à l’œil.
Vers la 19ème siècle les techniques de l’inventaire forestier est commencé à évoluer
par l’apparition des instruments dendrométriques qui a été remplacée l’œil.
Pendant la 20ème siècle les techniques de l’inventaire est connue un saut typique par
l’innovation des certains termes de mesure.
Du 11 au 22 septembre 1967, les experts en inventaire forestier des projets du Fonds
spécial des Nations Unies se sont réunis au Siege de la FAO à Rome ; dans le but
d'améliorer les opérations d’inventaire, cette réunion permet de rassortir ces quatre
principaux objectifs suivants:
1) A la lumière de l'expérience acquise, définir plus clairement les informations de base
dont la connaissance est indispensable pour guider les investissements dans les
industries forestières et ·en tenir compte dans les inventaires en cours et futurs.
2) Rendre plus homogènes et plus uniformes les résultats d'inventaire tout en laissant
la possibilité de relever au besoin des données spec1a!es pour tenir compte de
conditions locales particulières. Ceci faciliterait la comparaison et la synthèse de
résultats d'inventaires différents.
3) Rationaliser les opérations d'inventaire e de manière à ce que les renseignements sur
les ressources forestières soient plus surs et plus complets et obtenus à un moindre cout
4) Intensifier la coopération entre les spécialistes en inventaire forestier d'une part et les
utilisateurs des inventaires d'autre part, pour mieux adapter les informations obtenues
aux besoins.

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1.2- Notion sur l’inventaire forestier :


Un inventaire forestier consiste à évaluer la ressource d'une forêt (Production du bois)
à un moment donné. En déterminant les caractéristiques dendrométriques des arbres
inventoriés tels que le diamètre et la hauteur,… ;
D’une maniéré générale, on distingue deux grands types d’inventaire forestier : Les
inventaires de gestion (ou d’aménagement) et les inventaires nationaux ou régionaux,
eux-mêmes réparties selon leurs objectifs, en inventaire de connaissance,
d’exploitation, d’approvisionnement …ect (LECTOMTE et RONDEUX, 2002).
Cette distinction suivant ces quelques caractéristiques:
 L’étendue à laquelle ils se réfèrent : l’inventaire de gestion concerne des
étendues relativement restreintes, quelques hectares à quelque centaines
d’hectares et se limite à la propriété. L’inventaire national ou régional, par
contre, couvre des milliers, voire des millions d’hectares et s’adresse aussi bien
à des propriétés privées qu’à des propriétés appartenant à des collectivités ;

 Les objectifs qu’ils cherchent à atteindre : dans le premier cas (inventaire de


gestion), seuls les intérêts du propriétaire sont visés, ils impliquent l’estimation
du matériel sur pied et l’établissement de plans de gestion ; dans le second cas
(inventaire forestier national), c’est l’ensemble des forêts qui est considéré
comme un tout constituant les ressources forestières de la nation. A cette
échelle, l’inventaire forestier peut être réalisé seul, il concerne alors uniquement
les forêts, ou il peut être intégré dans un inventaire plus général s’adressant à
l’ensemble des ressources naturelles du pays comme c’est le cas en Suédé, en
Finlande, ou encore dans plusieurs états américains.

 Les méthodes utilisées pour la réalisation du travail d’inventaire : si


l’inventaire complet peut être suggéré dans le cadre d’un inventaire de gestion,
il est irréaliste d’y avoir recours pour l’inventaire national. L’inventaire par
échantillonnage, utilisable tant en inventaire de gestion (du moins à partir d’une
certaine surface) qu’en inventaire national, se basera sur un taux
d’échantillonnage beaucoup plus intensif au niveau des propriétés ou des
massifs qu’au niveau régional.

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1.3- Les principaux objectifs d’un inventaire forestier :

Les buts de l'opération de l’inventaire sont celles qui orientent le programme de


l’inventaire forestier. Les buts et l'exécution sont interdépendants. C’est-à-dire les buts
doivent être définis clairement et le dispositif doit être choisi de façon à les réaliser.
En générale les objectifs n'ont pas la même importance ; ce qui nécessaire d’évaluer
attentivement les principaux objectifs ainsi les secondaires.
L’inventaire forestier est la collecte de données sur les ressources forestières dans une
zone déterminée. Elle permet l’évaluation de l’état actuel, l’analyse et à la planification
qui constituent la base de la gestion durable des forêts qui nous aide finalement sur la
prise de décisions et qui n’est plus possible que ces informations obtenus sont fiables.
Les inventaires forestiers doivent, en fondamentale c’est de fournir des données liées
aux peuplements mis en études telles que :
 Les caractéristiques dendrométriques des peuplements : nombres de tiges
(N), surfaces terrières (Gi), la hauteur dominant et dominé, le coefficient de
forme (f) et le volume (V),… ;

 Caractéristiques de peuplement : types de peuplement, les classes d’âge, la


densité, type de régénération et la composition,… ;

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2- Technique de sondage (Echantillonnage) :


L'échantillonnage est une technique indispensable utilisée pour des raisons
économiques dans la plupart des inventaires forestiers car les populations à inventorier
sont généralement trop vastes. A cet effet les inventaires forestiers reposent bien
évidement sur des techniques d’échantillonnage qui consiste à choisir un certain
nombre de placettes bien calculée à de surface déterminée, réparties sur l'ensemble de
la forêt ou du peuplement, (Lecomte et Rondeux ; 2002). Le nombre de placettes à
inventorier pour mesurer les paramètres dendrométriques selon les objectifs de
l’opération, et leurs répartitions se fait avec précision suivant est déterminé en fonction
de la variabilité de ce paramètre dans la forêt et non de la surface de celle-ci.

2.1- Plan de l’échantillonnage :


Il existe deux approches générales de l’échantillonnage : échantillonnage subjectif ou
intentionnel, et échantillonnage aléatoire, (Ronald E. et Al).
L’échantillonnage subjectif consiste à appliquer un jugement professionnel à la
sélection d’unités d’échantillonnage considérées comme représentatives de la
population tout entière. Ces unités conviennent souvent aux mesures réalisées avec un
budget limité. Bien que les données collectées de cette façon décrivent avec précision
l’état des sites échantillonnés, elles peuvent ne pas caractériser la population dans sa
totalité. Les partisans de l’échantillonnage subjectif font confiance aux compétences
des experts pour sélectionner un échantillon représentatif et affirment que cette
approche convient parfaitement à des fins pratiques.
L’échantillonnage aléatoire est fondé sur des probabilités connues de sélection de
chaque membre d’une population. Par exemple, supposons qu’une forêt de 1 million
d’hectares consiste en une population de placettes de 10 x 10 m. La population serait
alors composée de 100 millions de placettes. Si l’une de ces placettes était choisie de
façon aléatoire, sa probabilité d’être sélectionnée serait de 1/100 000 000. Si un seul
échantillon aléatoire de 1000 placettes était sélectionné pour estimer l’état de la
population du million d’hectares, chaque membre de cette population aurait alors une
probabilité de sélection de 1000/100 000 000 qui est égale 1/100 000
approximativement, et chaque placette mesurée au sein de l’échantillon pourrait être
considérée comme représentant les 99 999 autres placettes non mesurées. La leçon
importante de cet échantillonnage aléatoire est qu’il constitue une méthode objective,
avec des règles précises et un fondement mathématique, applicable à l’estimation des
attributs d’une population basée sur un échantillon.

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2.2- Les différents types de l’échantillonnage :


2.1-1. Pourquoi on procède l’échantillonnage :
Le principe d’un inventaire forestier par échantillonnage est basé sur l’estimation des
caractéristiques de la population à partir des caractéristiques de l’échantillon
(Meziane A. ; 2017).
La description la plus précise d’un peuplement forestier est obtenue à partir des mesures
précises de chaque membre de la population, en d’autres termes un recensement.
Généralement, un recensement est impossible pour des raisons de budget et de
logistique. Un échantillon mesure une portion de la population et, en foresterie, il s’agit
habituellement d’une très petite portion. Les estimations basées sur des données
provenant d’un échantillon mesuré sont ensuite extrapolées à la population tout entière,
dont la plus grande partie n’a pas été mesurée. Il s’agit donc d’estimer l’état d’une
population après avoir échantillonné quelques membres de cette population.
L’exactitude des résultats est liée au taux de l’échantillonnage, le mieux qu’il est
possible de faire est d’augmenter les chances de mesurer un échantillon représentatif
par la réalisation des nombre élevés d’unités d’échantillonnage observées ou mesurées,
et diminuer les erreurs de mesure de chaque échantillon, (Ronald E. et Al).
2.1.2- Taux de l’échantillonnage :
Le taux de l’échantillonnage est défini comme étant la proportion entre la surface totale
inventoriée (surface total des placettes) sur la surface totale de la forêt. Le taux de
l’échantillonnage est différé selon les budgets et la disponibilité des moyens logistiques.
- 0.1% : inventaire forestier italien ;
- 0.4% : inventaire forestier suédois ;
- 0.5% : inventaire forestier français.
- 1% : inventaire forestier néerlandais ;
- 2% : inventaire forestier française.
Le taux d’échantillonnage adopté dans un inventaire forestier national résulte
généralement d’un compromis entre la précision recherchée et les contraintes de budget
et de temps.
2.1.3- Détermination le nombre des placettes :
Il est indispensable dès au début et avant d’entreprendre les travaux de l’inventaire de
déterminer le nombre de placettes à établir .Ce nombre peut être estimé en fonction de
la variation de la variable dendrométrique envisagées (volume, hauteur,
circonférence,…) et de la précision souhaitée. Pour déterminer ce nombre il doit
effectuer un échantillonnage préliminaire (dizaine des placettes réparties sur toute
l’étendu inventorié).
Le nombre des placettes est déterminé selon :
- La surface totale de la forêt ;
- La surface de la placette ;
- Et le taux de sondage.

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Exemple :
- Surface totale (ST) : 100 Ha
- Surface de la placette (Sp) : 500 m²
- Taux de sondage (t) : 2%.
Nombre des placettes à installer dans le programme d’inventaire ou la superficie a
inventorié (SI) est égale :

SI = (ST*t)/100
ST = 106 m² ; Avec 1 Ha est égale 104 m².
SI = (106 *2)/100, SI est égale 20000 m²
Le nombre des placettes est le rapport entre la SI et la surface de la placette (Sp), donc
le nombre des placettes (Np) à installer ;

Np = SI/Sp
Np = 20000/500 = 40 placette sur l’ensemble de l’étendu forestier.

3- La Placette :
La placette est une unité de sondage à partir de laquelle on ressortir les attributs
qu’on a besoins d’un peuplement forestier.

3.1- Configuration de la placette :


La détermination de la forme et de la taille des placettes peut résulter soit d’un choix a
priori, soit d’un calcul d’optimisation. La seconde option est plus rigoureuse mais
nécessite des investigations plus poussées que la première option, qui est davantage
recommandable dans l’optique d’une estimation de la ressource en bois. Dans les deux
cas, la détermination de la taille et de la forme des placettes part du principe que l’effort
d’inventaire que l’on est prêt à consentir est majoré, et qu’il faut donc rechercher la
forme et la taille des placettes qui maximisent la précision de l’estimation à taux
d’échantillonnage fixé, (Nicolas P ; 2007).
3.1.1- Forme des placettes :
La placette a des formes géométriques différentes soit circulaire ou carrée selon le mode
de régénération de peuplement forestier par exemple si on a un peuplement naturel ; la
forme qui convient c’est la circulaire. Si le peuplement est artificiel la forme carrée est
le plus adéquat pour l’échantillonnage et possède un petit périmètre, qui limite les
risques d’erreur.
En effet la forme circulaire est la forme le plus utilisé en inventaire des forêts par ce
qu’elle facile à installer et réduire les arbres de limite qui ont généralement plus
vigoureux que les arbres de l’intérieur, elle ne présente aucune direction préférentielle.

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3.1.2- Taille optimal de la placette :


La détermination de la taille de l’échantillon est l’une des étapes les plus importantes
de la conception d’un plan d’échantillonnage. Si l’échantillon est trop petit,
l’incertitude sera grande ; s’il est trop grand, les coûts seront inutilement élevés.
En générale la taille des placettes est variable d’un peuplement à un autre.
L’optimisation de la taille des placettes consiste à rechercher la taille de placette qui
minimise le temps (donc l’effort) d’inventaire pour une précision d’estimation à
atteindre fixée (Johnson and Hixon, 1952; Bormann, 1953; Savage, 1956; Zeide,
1980; Gambill et al., 1985; Schreuder et al., 1987; Hebert et al., 1988; Grenier et
al., 1991).
L’optimisation de la taille de l’échantillonnage consiste à rechercher la taille de placette
qui maximise la précision de l’estimation à temps d’inventaire fixé.
D’après l’exemple (Tableau.1) la taille 500m² c’est la taille optimal car le changement
de variables est quasiment constant.
Tableau 1 : Détermination la taille optimal de l’échantillonnage

Taille de placette (m²) Diamètre moyenne (cm à 1,30m)


100 55
200 61
300 63
400 76
500 81
600 83
700 80
3.2- Nature des placettes :
3.2.1- Les placettes permanentes :
- Les placettes permanentes se différent aux placettes temporaires car elles sont
matérialisées sur le terrain en leur centre (en général par un piquet
métallique). Ces placettes permettent de comparer ;
- Des inventaires statistiques successifs. Un état précis des ressources à l’échelle
de la forêt est effectué ;
- Les prélèvements réalisés peuvent également être appréciés par comparaison
d’états successifs ;
- Cette méthode permet de suivre de nombreux descripteurs de manière continue
dans le temps, en particulier ceux concernant le peuplement telle que la qualité
des bois, accroissement,… ;
Avec un inventaire par placettes permanentes, on a accès à des données au niveau
« arbre ». En effet, l’azimut et la distance de chaque arbre situé dans la placette est
relevé.
Il faut au minimum 150 placettes pour avoir des résultats fiables, notamment pour
effectuer une comparaison d’inventaires. Aussi un tel dispositif ne se justifie qu’à partir
de : 150 ha, si on adopte un maillage d’ 1 placette / ha et 75 ha, si on opte pour 2
placettes / ha.

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3.2.1- Les placettes temporaires :


Les placettes temporaires sont des placettes à usage unique car elles ne sont pas
matérialisées sur le terrain. Cette méthode est un peu plus rapide à mettre en œuvre
qu’un inventaire par placettes permanentes : le centre n’est pas matérialisé et la position
de chaque arbre n’est pas relevée (azimut, distance). Mais un tel inventaire ne permet
pas de suivre dans le temps certaines variables comme l’accroissement, la qualité, le
traitement sylvicole appliqué (exploitation, gestion passée, ...). Comme pour un
inventaire statistique par placettes permanentes, (Tomasini J. ; 2002).

3.3- Les différents types de placettes :


Selon l’imagination de « Bitterlich » ; il existe deux principaux types des placettes de
sondage : Placette à surface défini et à surface non définie.
3.1.1- Placettes à surface définie :
L’échantillonnage s’appuie sur une surface connue de quelques ares, à l’intérieur de
laquelle se trouvent tous les arbres-échantillons pour lesquels la probabilité de sélection
est égale et proportionnelle à la fréquence (Lecomte et Rondeux, 2002).
3.1.2- Placettes à surface non définie :
Sont appelées aussi «Placette de BITTERLICH », la probabilité de sélection des
arbres est proportionnelle à leur surface terrière. (Rondeux, 1993). A l’aide d’un angle
qui peut être matérialisé par une jauge d’angle, un prisme télescopique relascope ou de
BITTERLICH, on sélectionne les arbres dont le diamètre à 1.30m est supérieur à la
projection de l’angle. Le nombre de bois sélectionnés étant généralement peu élevé si
l’angle critique a été judicieusement choisi, l’installation de ces points de sondage est
rapide, sauf si la vision est difficile ou si l’on se trouve en bordure ou en limite de
peuplements, ce qui implique alors le recours à des artifices techniques (Lecomte et
Rondeux, 2002).

4. Méthode de l’échantillonnage :
Inventorier un peuplement forestier permet de le quantifier, de définir un état initial du
capital sur pied. Le suivre dans le temps permet par la suite de mieux connaître son
évolution. Ce suivi peut être effectué dans deux optiques :
- Dans une optique d’aménagement, permettant de donner des directives de
gestion et planifier les récoltes,
- Dans une optique sylvicole, permettant de raisonner une sylviculture dans le
temps (savoir par exemple comment intervenir dans un peuplement en fonction
des coupes réalisées, optimiser les intensités de prélèvement...) (Tomasini J. ;
2002).
Pour atteindre aux objectifs fixés préalablement et pour surmonter tous problèmes de
fausse estimation, il est évident de repartir les placettes d’une manière cohérent sur
toutes les strates pour avoir des véritables produits sur l’ensemble du peuplement.

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4.1- Echantillonnage pied par pied :


4.1.1- Principe :
Ce type d’inventaire consiste à dénombrement exhaustif des tiges sur tout le massif
forestier, le seuil de comptage est préconisé souvent à partir de 17,5 cm de classe de
diamètre. C’est le type d’inventaire le plus classique, ainsi Il ne demande pas une
grande technicité. Il est considéré comme suffisamment précis pour les principales
variables dendrométriques.
Il peut être appliqué sur une forêt, mais quand elle dépasse une certaine taille, il est
préférable d’avoir recours à un inventaire statistique pour des questions de coût et
temps.

4.1.2- Applicabilité sur terrain :


On admet une équipe qui comporte 03 compteurs et 01 pointeur avec un rendement est
varié selon type de peuplement, la facilité de cheminement, le relief, la visibilité et
de la pénétrabilité du peuplement.
- 12 à 30 ha / jour pour des forêts de plaine, soit 3 à 8 ha / jour / personne,
- 4 à 15 ha / jour pour des forêts de montagne, soit 1 à 4 ha / jour / personne.
4.1.3- Exactitude des données :
Puisque ce type d’inventaire est consiste de faire un ratissage sur toute la superficie ce
qui fournisse par conséquent des résultats avec une grande précision de l’ordre de 5 %
à 10 % sur les paramètres dendrométriques (volume et la surface terrière).

4.2. Echantillonnage statistique


4.2.1- Pré-échantillonnage :
Comme nous le verrons dans le paragraphe suivant, la planification du nombre de
placettes d’échantillonnage nécessite d’avoir une idée du coefficient de variation (CV)
de la grandeur à prédire (ici le volume de bois). Le coefficient de variation d’une
grandeur est le rapport de son écart-type sur sa moyenne, et quantifie donc sa variabilité.
Dans le cadre de la planification de l’inventaire, le coefficient de variation n’a pas
besoin d’être connu avec une très bonne précision: un ordre de grandeur suffit, dans la
mesure où le coefficient de variation effectif (et donc la précision de l’estimation) sera
calculé dans la phase de traitement des données. C’est pourquoi le coefficient de
variation est souvent tiré de la littérature, en s’appuyant sur des inventaires forestiers
ayant déjà été réalisés dans des milieux semblables à celui étudié. Une alternative est
de réaliser un pré-inventaire, c’est-à-dire un inventaire très rapide dont l’unique objectif
est d’estimer des valeurs a priori des coefficients de variation. Le pré-inventaire a
l’avantage que le type de placette utilisé est le même que celui utilisé pour l’inventaire
proprement dit: il n’y a donc pas de biais dû à la forme ou à la taille des placettes (car
le CV du volume de bois sur une placette varie selon la forme et la surface de cette
placette) (Nicolas P ; 2007).

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4.2.2- Echantillonnage aléatoire et simple :


4.2.2.1- Principe :
Ce type d’inventaire consiste à disposer les placettes d’une façon aléatoire au sein de la
population échantillonnée et les individus ont la même probabilité d’être inclus dans le
sondage.

Figure
1:Echantillonnage aléatoire et simple

4.2.2.2- Calcule le nombre des placettes :


La fiabilité des résultats et le taux de l’échantillonnage sont étroitement liée ; plus le
taux est élevé plus la précision est élève et vice versa, mais il fallut à déterminer un
nombre optimal de sondage qui permet à produire un compromis entre l’exactitude des
résultats et les moyens logistiques disponibles, le contrainte temps et les couts de projet.
Pour calculer le nombre des placettes il est nécessaire d’effectuer un échantillonnage
préliminaire. Cette échantillonnage permet de ressortir à partir des données sur le terrain
de calculer le coefficient de variation du caractère dendrométrique à étudier (Volume,
hauteur, surface terrière, diamètre,…). Si le coefficient de variation est connu, on peut
calculer le nombre des placettes (Np) par la formule suivante :

t² * Cv²
Np =
t² * Cv²
E² +
N
Avec :

t : de student ;

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Tableau 2: Valeur de t de Student en fonction de l’intervalle de confiance

Niveau de confiance (%) Valeur « t »


80 1,28
85 1,44
90 1,65
95 1,96
99 2,58

Cv : Coefficient de variation est le rapport entre l’écart type du paramètre étudié et leur
moyenne. Il permet de comparer la variation entre différentes moyenne et donne une
idée sur l’homogénéité du peuplement.
Cv = (s / x ) *100
N : Nombre total des placettes recouvrant la forêt ;
E : L’erreur à craindre ; avec E est égale l’écart type du paramètre sur la racine carrée
de nombre total des placettes multiplié par la valeur « t ».
E = (t * σ) / √N

L’écart type (σ) = √ ∑ (xi – x) / n


Autre formule de calculer le nombre des placettes.

t² * Cv (1 – Cv)
Np = E²
(t² * Cv (1 – Cv))
1+
E² * N

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Exercice d’application :
Diamètre (cm) Nombre de ni* di (ni * di) ²
(di) tige (ni)
10 4 40 121
15 2 30 1
20 7 140 12321
25 9 225 38416
30 5 150 14641
35 6 210 32761
40 4 160 17161
45 1 45 256
50 2 100 5041
55 1 55 676
60 1 60 961
Somme 42 1215 122356

- ∑ (ni * di) = 1215 cm


- ∑ (ni * di) / N = x = 28,92 ≈ 29 cm
- √ ∑ (xi – x) / n = σ = 10 cm
- Cv = (s / x) *100 = (10 / 29) * 100 = 34 %
- E = 10%
- Niveau de confiance est 95% ; t = 1,96
- Nombre total des placettes recouvrant toute la forêt ; N = 1000

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t² * Cv²
Np =
t² * Cv²
E² +
N

Np = (1,96)² * (0,34)²
(1,96)² * (0,34)²
(0.1)² +
1000

Np = 3,8416 * 0.1156 = 0.444


3,8416 * 0.1156 0,444
0.01 + 0.01 +
1000 1000
Np = 42 placette

t² * Cv (1 – Cv)
Np = E²
1 + (t² * Cv (1 – Cv))
E² * N

Np = (1,96)² * 0,34 (1 – 0,34) = 0,8620


(0.1)² 0,01
((1,96)² * 0,34 (1 – 0,34))
1+ 0,8620
1+
(0,1)² * 1000 10

Np = 80 placette

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4.2.3- Echantillonnage systématique :


4.2.3.1- Principe :
Un échantillonnage systématique, les placettes sont disposées selon un dispositif
prédéterminé. Les unités statistiques sont régulièrement espacées dans l’espace selon
un quadrillage en utilisant une grille ou une matrice fixe (Ronald E. et Al).
 Avantage :
- Facile à installer les unités de l’échantillonnage puisque on utilise des grilles
rectangulaires ou carrée ;
- Facilité d’accès facile aux placettes et orientation sur terrain ;
- la distance moyenne entre les placettes et donc diminue la corrélation spatiale
entre les observations et accroît l’efficacité statistique ;
- garantit une bonne précision même en cas de forte corrélation spatiale ou
d'hétérogénéité à l'échelle de la parcelle.
 Inconvénients :
- Le risque de coïncider à des éléments naturels ou d’origines humaines telles que
des routes ou des monceaux de graviers ou zone déboisée.
- Il est difficile d'estimer la précision obtenue, bien qu'en général elle soit
meilleure que celle à l’échantillonnage aléatoire et simple. Un échantillonnage
systématique peut induire un biais important si les relevés sont synchronisés
spatialement avec les variations de la variable étudiée.
Plusieurs critères décrivent la qualité d'une méthode d'observation : les biais, la
sensibilité, la résolution, la répétabilité et la reproductibilité de la méthode. La
répétabilité et la reproductibilité sont caractéristiques d'une méthode d'observation
fiable permettant d'obtenir des résultats précis. Ce sont des éléments indispensables
pour modéliser sans trop de difficultés les données.
 Le biais : Le biais est l'écart moyen entre la valeur issue d'une méthode
d'observation de référence (réputée fiable) et la valeur de la variable aléatoire
estimée. Un biais peut nuire fortement à la qualité des résultats s'il ne peut pas
faire l'objet d'une correction (variogramme pour correction annexe...). Exemple,
les changements climatiques peuvent être des sources de biais c'est-à-dire qu'ils
contribuent à l'écart moyen des résultats par rapport à une référence.
 La sensibilité : La sensibilité est le seuil en dessous duquel l'observateur ne sera
pas capable de détecter le phénomène observé avec la méthode d'observation
choisie. La sensibilité requise dépend plus des objectifs de l'échantillonnage que
de sa mise en œuvre.
 La résolution : La résolution est l'écart limite en dessous duquel la méthode
d'observation ne permet pas de différencier deux situations.
 La répétabilité : La répétabilité est la possibilité pour un même observateur
d'obtenir le même résultat s'il applique plusieurs fois la méthode d'observation.
La répétabilité est meilleure lorsque les méthodes sont simples ou automatisées.
 La reproductibilité : La reproductibilité est la possibilité pour plusieurs
observateurs utilisant la même méthode d'observation, d'obtenir les mêmes
résultats. Elle est d'autant plus mauvaise que la méthode est subjective et basée
sur le jugement de l'observateur.

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Figure 2: Disposition des placettes dans l'échantillonnage systématique


4.2.2.1- Protocole de l’échantillonnage :
Taux de sondage (Tx) : Sp / ST = n * s / ST ; ST / n = dl * dp
- n : Nombre des placettes ;
- Sp : Surface de toutes les placettes ;
- ST : Surface de massif étudié.
- dl : Distance entre les lignes (Equidistant) ;
- dp : Distance entre deux placettes.
Exercice :
- ST = 1000 Ha (107 m²), L = 100000 m et l = 1000 m
- Taux de sondage = 3%
- L’aire de placette = 500 m²
Déterminer le nombre des placettes N et n ainsi l’intervalle entre les lignes et les
placettes.
Nombre totale des placettes qui couvre la forêt est (N) : 107 / 500 = 20000 placette ;
N = 20000 placette
Taux de sondage est 3%. C’est-à-dire le nombre des placettes pour l’échantillonnage
est : 20000 * 0,03 est égale 600 placette.
n = 600 placette

Autrement dit : ST 107 m²


= = 1667m²
n 600

dl * dp = 1667

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INVENTAIRE FORESTIER

On suppose qu’on utilise selon un dispositif régulier dans l’espace (forme carrée). La
distance entre les lignes et les placettes c’est la racine carrée de 16667 m².

√ 1667 = 130 m

Dp = 130 m et dl = 130
Pour vérifier le nombre
100000 / 130 = 76,92 ≈ 77 ; 77 est le nombre des placettes installées sut toute la
longueur de la forêt ; dp : distance entre les placettes.
1000 / 130 = 7,7 ≈ 8 ; 8 est le nombre des placettes installées sut toute la
longueur de la forêt ; dl : distance entre les lignes.
77 * 8 = 616 placette

Longueur (L) = 10000 m


Dl = 8 m

Largeur (l) = 1000 m


Dp = 77 m
4.2.4- Echantillonnage stratifié :
4.2.3.1- Principe :
On désigne par l’échantillonnage stratifié c’est la division de la forêt en sous population
qu’appelée « strate », dont l’ensemble représente la population tout entière. La
stratification du massif forestier est basée sur des critères déjà fixés à priori (densité,
âge, régime,…). Pour avoir une bonne stratification il doit être combiné les images
aériennes avec les prospections sur terrain pour avoir tous les informations qu’on
a besoin dans le travail de l’échantillonnage. Il y a autres critères de stratification en
cas d’absence des photos aérienne, stratification selon la pente, altitude,
exposition,… etc. Si chaque strate comprend un échantillon aléatoire simple, la
procédure entière porte le nom d’échantillonnage aléatoire stratifié.
La stratification consiste à découper la forêt à inventorier en zones aussi homogènes
que possible du point de vue de la variabilité de la grandeur à estimer (ici le volume de
bois sur pied).Dans un environnement hétérogène du point de vue de la variabilité du
volume, un inventaire stratifié sera plus précis qu’un inventaire non stratifié de même
taux de sondage (Nicolas P.2007).

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INVENTAIRE FORESTIER

 Avantage :
- La stratification permet d’augmenter la précision de l’estimation de la
population, selon (Cochrane, 1977; Schreuder et al., 1993).
- la stratification est qu’elle permet d’englober différents protocoles
d’échantillonnage ou procédures d’estimation pour différentes sous-
populations.
- L’estimation stratifiée présente le plus d’avantages lorsque la population est
stratifiée et la taille d’une strate déterminée préalablement à l’échantillonnage ;
par exemple l’utilisation les images aérienne au lieu des visites sur terrain et les
frais de déplacement seront considérablement réduits en évitant l’envoi
d’équipes de terrain vers ces emplacements.
- La stratification vise à réduire la variance des estimateurs, en améliorant la
répartition de l'échantillon entre les différentes strates ;
- Le sondage stratifié permet d'être certain d'avoir des individus dans chaque
strate. Le gain de précision dû à la stratification est d'autant plus grand qu'il
existe une liaison plus forte entre le critère de stratification et la variable étudiée.
- Il permet aussi de représenter les strates ayant de faibles effectifs. Dans ce cas,
la fraction de sondage variera entre les différentes strates.
 Inconvénients :
L’inconvénient majeur dans l’échantillonnage stratifié c’est que les mesures statistiques
sont différentes dans toute la forêt et absence une corrélation entre eux, mais à
l’intérieur de la strate les paramètres statistiques sont est plus corrélées.
4.2.3.2- Comment choisir les strates :
Déterminer des strates les plus homogènes possibles, par rapport au sujet étudié.
Deux types de considérations vont conduire au choix des critères de stratification :
 Disponibilité des critères dans la base de sondage ;
 Pertinence des différents critères pour créer des strates homogènes. Ceci
nécessite une connaissance soit intuitive, soit venant d’études réalisées
antérieurement.
 Nous prendrons généralement comme critères : des critères relevant d’une
typologie (régime, régénération,…) ; des critères de taille (densité, âge,…).
 Utilisation des critères qui peuvent être en corrélation avec le sujet d’étude.
 Plus nous multiplions les strates, plus le gain d’efficacité devient faible
(Mariyam B., 2011).

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INVENTAIRE FORESTIER

4.2.3.3- Protocole de l’échantillonnage :


4.2.3.3.1- Notation :
- Nj : Nombre des placettes recouvrant la forêt ;
- n : Nombre des placettes prélevées dans toutes les strates ;
- nj : Nombre des placettes prélevées dans la strate j
- vij : Volume total de la placette i dans la strate j ;
- vj : Volume moyenne dans la strate j ;
- V : Volume moyenne dans l’ensemble de la forêt à l’hectare ;
- Vt : Volume total de la forêt ;
- S²j : Variance de la strate j ;
- S² v : Variance du volume moyenne de la forêt par hectare ;
- E : Erreur à craindre ;
- Pi : Taux de sondage dans la strate i, Pi = ni / n.
4.2.3.3.2- Calcul des paramètres :
 La moyenne :

 L’écart type de la moyenne :


Cette valeur de la variance nous ne donne pas le droit de calculer le nombre d’unités de
sondage nécessaire pour avoir la précision souhaité par ce qu’elle cette valeur est
calculé à l’échelle d’une strate qui ne représente pas la forêt. Ainsi qu’i n’y a aucune
corrélation entre la valeur (nj) qui est le nombre des placettes à « strate j » avec autres
paramètres statistique qui nous permet de définir la taille de l’échantillonnage.

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INVENTAIRE FORESTIER

Pour déterminer le nombre des placettes optimal il y a deux méthodes différentes :


 Allocation proportionnelle :
Nous disons aussi qu’il s’agit d’un sondage auto pondéré, puisque tous les individus de
l’échantillon ont alors un poids identique, égal à l’inverse du taux de sondage (Tx)
commun à toutes les strates qui est identique pour toutes les strates, alors le sondage est
appelé sondage stratifié proportionnel ou encore allocation proportionnelle, et le
nombre des placette est juste en prorata avec la surfaces de chaque strate.
(Tx) : n / Nj
L’échantillonnage proportionnel est important car les probabilités de sélection sont
égales pour tous les éléments de la base de sondage. La variance du critère étudié est
toujours plus petite ou égale à la variance de l’estimateur du sondage aléatoire
simple.
En pratique, nous utilisons l’allocation proportionnelle quand le phénomène étudié a
une distribution symétrique.

Figure 3:Distribution unimodale et symétrique

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INVENTAIRE FORESTIER

Exemple :
On a une forêt de surface total est 415 ha qui est divisée sur 04 strates et la taille de
l’échantillonnage est de 80 placette.
Tableau 3: Répartition des placettes selon les strates : Cas d’allocation proportionnelle

Strate Surface (ha) Proportion (%) Nombre des placettes retenues


S1 160 39 31
S2 85 20 16
S3 105 25 20
S4 65 16 13
Total 415 100 80

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INVENTAIRE FORESTIER

 Allocation optimal ou allocation de Newman :


L’allocation optimale est préférable lorsque l’on réalise une analyse complète de l’effort
d’inventaire et que l’on cherche à optimiser l’inventaire par rapport à l’effort total (
La répartition de Newman, ou encore appelée la répartition optimale, c’est-à-dire que
le nombre des placettes est en prorata au coefficient de variation des strates. Le taux de
sondage est important si la strate est hétérogène vis-à-vis le critère étudié.
En pratique, nous utilisons la répartition de Newman quand le phénomène étudié a une
distribution très dissymétrique.

a) Distribution asymétrique étalée à droite b) Distribution asymétrique étalée à gauche

Figure 4:Distribution asymétrique

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INVENTAIRE FORESTIER

REFERENCES BIBLIOGRAPHIES :
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points de prisme nécessaires pour établir la structure d’un peuplement inéquienne. Canadian
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de synthèse, Belgique. Les cahiers forestiers de Gembloux.
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Myriam M.B. ; 2011 : Master 2ème Année 12-10-201. IRMA, Université de Strasbourg,
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IUFRO S.4.11 Conference. The optimal design of forest experiments and forest surveys. pp.
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