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REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Peace – Work – Fatherland
Paix – Travail – Patrie
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MINISTRY OF FORESTRY AND
MINISTERE DES FORETS ET DE
WILDLIFE
LA FAUNE
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SECRETARIAT GENERAL
SECRETARIAT GENERAL
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NATIONAL FORESTRY
ECOLE NATIONALE DES EAUX ET
SCHOOL
FORETS
COURS
INVENTAIRE D’EXPLOITATION
NOMBRE DE CREDIT : 2
- 2022-
COURS D’INVENTAIRE D’EXPLOITATION FORESTIERE – ENEF MBALMAYO
Permet d’identifier et de délimiter sur le terrain des zones particulières bénéficiant d’un
mode de gestion spécial selon le plan d’aménagement : zones importantes pour les
populations locales, zones importantes pour la grande faune, zones sensibles
écologiquement. Ces zones, une fois bien identifiées, pourront faire effectivement l’objet
d’un traitement spécifique en exploitation.
Identifie les arbres à exploiter et donc marque le début de la traçabilité des produits,
mais surtout permet un suivi efficace de l’exploitation par le chef de chantier.
Quantifie précisément la ressource exploitable et permet de prévoir la quantité et la
qualité des productions au moins avec une année de visibilité.
Cartographie la ressource et les contraintes d’exploitation et permet de planifier
l’exploitation et de l’optimiser. En particulier, des gains importants sont possibles grâce à
la réduction des longueurs de routes ou de pistes ouvertes. Ils peuvent à eux seuls dans
certains cas justifier et « payer » la réalisation de l’inventaire d’exploitation.
Permet le recensement et le positionnement d’arbres à protéger, par exemple arbres
d’espèces sensibles (espèces protégées), arbres d’avenir ou semenciers, qui bénéficieront
de mesures de protection particulières lors de l’exploitation forestière.
Si les bases méthodologiques de l’inventaire d’exploitation existent depuis longtemps, les outils
modernes (GPS, SIG) en facilitent grandement la réalisation et en améliorent la qualité.
La place de l’inventaire d’exploitation dans la gestion forestière est illustrée dans la figure ci-
dessous.
Inventaire d’aménagement
Inventaire d’exploitation
JIOFACK Maestro, Ingénieur forestier, DESS en Développement Rural Intégré Université Laval, Canada (DESS DRI)
Email : maestrojiofack6@gmail.com Tel : 693 89 47 33 2
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A la lumière de ce qui précède, nous pouvons définir l’inventaire d’exploitation comme étant
l’ensemble des opérations de dénombrement, identification, marquage et positionnement des arbres
exploitables, de cartographie des Assiettes Annuelles de Coupe (AAC) à exploiter et de planification
des opérations d’exploitation.
1.3.2. Caractéristiques de l’inventaire d’exploitation
Les principales caractéristiques de cet inventaire dit d’exploitation sont les suivantes :
Il intervient plus d’un an avant le passage de l’exploitation, apportant une visibilité de la
production sur le moyen terme ;
Il s’agit d’un inventaire « en plein », c’est à dire concernant l’ensemble des tiges sur un
territoire donné (au contraire de l’inventaire d’aménagement, qui est un inventaire
statistique) ;
Il prend en compte au minimum toutes les tiges d’essences aménagées de diamètre
supérieur au DME (Arrêté 222) ;
Il est l’élément essentiel du Plan Annuel d’Opérations (PAO) ;
Il est précédé d’une phase de marquage des limites de l’AAC ;
Il est couplé à une cartographie très fine, à une échelle comprise entre 1 :2000 et 1
ème
:10 000 , des arbres, des éléments topographiques et des contraintes d’exploitation.
L’inventaire d’exploitation est précédé, accompagné ou suivi d’une phase de marquage des
limites de l’Assiette Annuelle de Coupe (AAC), qui consiste généralement en l’ouverture d’un
layon et le marquage à la peinture, conformément aux dispositions réglementaires propres à
chaque pays.
La définition des limites de ces AAC est généralement fixée dans le plan de gestion, les AAC
étant toutes de même contenance à l’intérieur d’une unité quinquennale de gestion (ou Unité
Forestière de Gestion, ou Unité Forestière de Production). Dans ce cas, les limites de l’AAC
peuvent être matérialisées soit avant, soit pendant la phase de layonnage.
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Toutefois, au Congo, les AAC sont délimitées en fonction des résultats de l’inventaire
d’exploitation, de façon à contenir la possibilité annuelle définie par le plan d’aménagement.
Dans ces cas, les limites de l’AAC doivent être matérialisées après la phase de comptage.
L’inventaire lui-même se déroule en trois phases :
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coupe ;
c) Fournir des bases de prévision des recettes (taxes) ;
d) Connaître le potentiel réel des bois commercialisables par un inventaire pied par pied sur
100% du territoire concerné ;
e) Planifier et organiser le mouvement des bois par rapport aux divers utilisateurs.
Pour ce qui est du géo-référencement des tiges, il est question de connaître l’emplacement des
tiges au travers du relevé de leurs coordonnées géographiques ; faciliter la récolte des tiges
exploitables ; faciliter la traçabilité des bois abattus.
Le contenu technique demandé pour la réalisation de l’inventaire d’exploitation au Cameroun
selon les textes en vigueur, repose sur le quadrillage du territoire qui est la mise en place d’une «
grille » sur l’ensemble de la zone concédée et sur l’AAC ; les travaux de layonnage et de
comptage.
1.5.2 Les implications de la mise en œuvre du FLEGT sur la méthodologie des inventaires
d’exploitation
A titre de rappel, le système de vérification de la légalité du bois (FLEGT) repose sur 2 types de
vérifications majeures :
i. Vérification liée à la légalité de l’activité (enregistrement, taxes, droit du travail…), qui
aboutit à la délivrance d’un certificat de légalité ;
ii. Vérification liée au contrôle de la chaîne d’approvisionnement depuis l’arbre en forêt
(souche) jusqu’au port, impliquant un système national de traçabilité et de gestion de
l’information forestière
Les implications de la mise en œuvre du FLEGT sur la méthodologie des inventaires
d’exploitation (base de la traçabilité) exigent : un géo-référencement (position des arbres à
exploiter) ; des contrôles renforcés sur le terrain (fiabilité des données, diminution des oublis qui
risquent de bloquer le système) ; une numérotation répondant aux exigences du futur Système
National de Traçabilité (Code-barres à commander/apposer); une base de données Entreprise en
liaison avec le SIGIF (Système Informatique sur la Gestion des Informations Forestières)
1.5.3 Les implications de la mise en œuvre des certifications volontaires sur la méthodologie
des inventaires d’exploitation
A titre de rappel, les exigences des certifications volontaires sur les inventaires d’exploitation
concernent : la reconnaissance des droits coutumiers des peuples autochtones ; l’utilisation
efficace des différents produits de la forêt ; la préservation des fonctions écologiques et de
l’intégrité de la forêt.
Les implications de la mise en œuvre des certifications volontaires sur la méthodologie des
inventaires d’exploitation reposent sur :
1. Les outils de planification pour la mise en œuvre d’une Exploitation forestière à impact
réduit (EFIR) (réseau routier, réseau des pistes de débardage, de parc de chargement) ;
2. L’inventaire en plein complétant l’identification des zones ou valeurs d’intérêt écologique
et/ou culturel (relevés écologiques, arbres patrimoniaux, zones à l’exclure de
l’exploitation) ;
3. L’augmentation des connaissances nécessaire pour la 2ème rotation (les tiges d’avenir).
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Les normes nationales fixent des exigences en matière de dispositif d’inventaire d’exploitation
comme suit (cf. tableau ci-dessous).
Blocs Parcelles
Cameroun
5 000 5 000 2 500 1 000 250 25
(normes ONADEF)
La matérialisation de la parcelle selon les normes en vigueur obéis aux étapes suivantes :
• Localiser précisément grâce à un SIG, un point de départ dans la zone à exploiter qui peut
être lié à un point de rattachement (intersection de route ou confluence de deux cours
d’eau) dont les coordonnées obtenues grâce au SIG seront réajustées sur le terrain avec
un GPS (cf. figure ci-après) ;
• Matérialiser une voie d’accès liant le point de rattachement au point de départ d’un des
layons d’inventaire ;
• Relever les coordonnées GPS du point de départ de ce layon ;
• Matérialiser les limites de la zone à exploiter conformément à la réglementation en
vigueur et faire un levé au GPS en faisant le traking. La distance entre deux points
consécutifs du levé ne saurait excéder 50 m ;
Remarque : un rapport de matérialisation des limites à transmettre à l’administration en charge
Forets des limites est élaboré, associé au Shape file des limites en vue de l’obtention de
l’attestation de matérialisation des limites.
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Layons Largeur
Limites de la zone à exploiter 1.5 à 2 mètres
Layons nord- sud (layons principaux) 1.5 à 2 mètres
Layons ouest-est (layons secondaires) 1 à 1.5 mètre
Layons de comptage ( layons de viré) Environ 1 mètre
La largeur requise pour le layon limite est de 2 mètres. L’inscription des distances sur les jalons se
fait à l’intervalle de 50 mètres, il s’agit des distances cumulées à partir du premier jalon marquant
le point de départ du layon. Tout le périmètre de la zone à exploiter doit être facilement
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3.1. Personnel
3.1.1 Protocole technique de travail
Les protocoles techniques de travail de chaque poste doivent être consignés dans un document et
remis aux employés concernés. Ils doivent être validés par la Direction de l’entreprise.
Il est préférable de disposer des équipes distinctes pour les 3 opérations (layonnage-comptage –
pistage), afin d’employer au mieux les compétences du personnel. Toutefois, sur de petits chantiers,
deux ou trois opérations peuvent être confiées à la même équipe.
Il est nécessaire de disposer d’une réserve de main d’œuvre qualifiée et de favoriser la polyvalence,
afin de pouvoir pallier les absences. Ainsi, le chaîneur et le boussolier doivent pouvoir
mutuellement se remplacer ou être remplacés par l’aide-chaîneur.
Des primes de qualité et de rendement permettent de motiver le personnel. Les primes de qualité
peuvent se baser :
Pour l’équipe de layonnage, sur les relevés faits au GPS et les observations faites sur les
layons lors des opérations de comptage ou de leur contrôle ;
Pour l’équipe de comptage, sur les opérations de contrôle spécifiques ;
Pour l’opérateur de saisie, sur les contrôles de saisie, sur le bon classement des documents
et sur la qualité des cartes produites ;
Pour l’équipe de pistage, sur les observations faites lors de l’exploitation et sur les
diagnostics post-exploitation
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Les rendements attendus pour une équipe de layonnage sont de 2 000 à 3 000 mètres au minimum
par jour effectif de travail en forêt dense à sous- bois clair. En forêt claire à sous-bois de
Marantacées et Zingibéracées, les rendements sont nettement plus faibles, de 1 000 à 1 500 mètres
par jour effectif de travail.
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nécessaire par chantier disposant d’au moins 3 équipes distinctes (layonnage, comptage et pistage).
Son rôle est également de réceptionner et classer les fiches de comptage et de signaler les anomalies
observées au responsable des travaux d’inventaire d’exploitation.
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L’avancement du chantier d’inventaire d’exploitation doit être planifié sur la carte du dispositif
d’inventaire, avec les exigences suivantes :
a) Achever le comptage sur toute l’assiette annuelle de coupe suffisamment tôt pour la
préparation du Plan Annuel d’Opérations (ou Plan Annuel d’Exploitation) ;
b) Réduire les pertes de temps liées aux accès.
Les durées des campagnes sont variables en fonction du temps d’accès à la zone à inventorier, et
peuvent aller jusqu’à un mois.
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Chapitre 4 : Layonnage
Les layons principaux quadrillent les blocs. Ils doivent faire l’objet d’une correction de pente et
d’une prise de données très complète. Ces layons doivent permettre un calage correct des layons
intermédiaires : ils doivent donc être ouverts en premier, avec une grande minutie et leur position
doit être contrôlée par GPS régulièrement. Par exemple, un point GPS est pris tous les 2 kilomètres,
et en cas de décalage supérieur à 50 mètres entre la position réelle et la position théorique, le
boussolier se recale à l’aide du GPS.
Des layons intermédiaires ou secondaires seront ouverts pour délimiter les parcelles. Ils sont recalés
à chaque intersection avec un layon principal (cf. schéma de la Figure ci-dessous). Les corrections
de pente et relevés détaillés sont facultatifs.
Pour l’ouverture de l’ensemble des layons, il est capital de prendre en compte la déclinaison
magnétique dans le calcul de l’azimut à suivre et d’étalonner les boussoles.
Photo : un boussolier
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Un complément des piquets et jalons placés sur les layons, portant la référence de l’unité de
comptage seront placées aux quatre coins de celle-ci, à l’intérieur de l’UC et orientées vers
l’extérieur.
La délimitation doit être la plus précise possible. En effet, cette précision est fondamentale pour le
positionnement des arbres sur les parcelles.
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Déviation
Obstacle à contourner
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Les relevés doivent porter au minimum sur les pentes, la longueur réelle des layons (y compris pour
les layons secondaires), les éventuelles déviations effectuées et des coordonnées relevées au GPS
sur le layon. Ils peuvent intégrer en plus des informations sur l’occupation du sol, la topographie,
les routes, pistes, anciens layons, traces d'exploitation.
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Le Chef d'équipe pointeur est chargé de repérer de façon aussi détaillée que possible la traversée
des cours d'eau, les têtes de rivières, les baïs et de les reporter sur les fiches. Un exemple de
codification à adopter sur les fiches est donné par la Figure ci-dessous.
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La pente
> faible pente (inférieure à 10%)
>> pente moyenne (de 10 à 20%)
>>> forte pente (supérieure à 20%)
Le sens de la pente sera indiqué par chaque compteur par le sens des flèches.
Cours d'eau (la flèche indique la direction du cours d'eau)
Petit cours d'eau (moins de 1 m de large)
cours d'eau moyen (inférieur à 5 m)
cours d'eau important ( plus de 5 m)
Talweg
Route
Piste de débardage
Figure : Conventions possibles pour les relevés concernant la topographie et le milieu
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Au début de la virée de 125m, les 6 prospecteurs sont répartis tous les 21 m sur le layon de
début de parcelle et le pointeur reste sur le layon latéral. Chaque prospecteur sera responsable du
comptage sur une bande d'environ 21 m de large.
Les 6 compteurs se répartissent sur la virée, de façon à couvrir chacun leur bande de comptage,
par exemple, dans le cas de bandes de 21 m de large :
i. Compteur 1 : bande entre 0 m et 21 m par rapport au layon de comptage ;
ii. Compteur 2 : bande entre 21 m et 42 m par rapport au layon de comptage ;
iii. Compteur 3 : bande entre 42 m et 63 m par rapport au layon de comptage ;
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Et ainsi de suite
Régulièrement, le chef d’équipe s’assure du bon alignement des compteurs en les appelant un
par un. Cet alignement est capital pour une bonne précision cartographique des relevés. Le
pointeur peut s’aider d’une boussole pour le contrôler. Les compteurs doivent constamment
s’appeler pour contrôler leur bon positionnement relatif. L’usage d’un sifflet peut également
faciliter le repérage entre membres de l’équipe, par exemple, le pointeur situé sur le layon
siffle tous les 50 m en arrivant à un piquet.
Lorsqu’un arbre est à compter, l’ensemble de la virée s’arrête. Le pointeur vérifie qu’il est
bien aligné avec le compteur qui l’appelle. Le compteur annonce les caractéristiques de l’arbre à
pointer et son numéro de compteur. Les compteurs éventuellement situés entre lui et le chef
d’équipe répercutent cet appel. Le pointeur répète l’appel et le compteur valide cette répétition.
Le pointeur note alors l’arbre sur sa fiche. Le chef d’équipe peut, dans certains cas, se
déplacer pour valider l’estimation de la qualité de l’arbre inventorié.
5.2.2 Diamètres
Au minimum, toutes les tiges de DHP (Diamètre à Hauteur de Poitrine) qui se mesure à 1.30
mètre du sol ou immédiatement au-dessus des contreforts, supérieur au Diamètre Minimum
d’Exploitation (DME règl em ent ai re , puis Diamètre Minimum fixé par le plan d’aménagement)
seront inventoriées.
Des arbres semenciers dont le DHP est inférieur au diamètre de comptage pourront également
être relevés, ainsi que certains arbres à protéger (arbres d’avenir ou essences à protéger). Il est
toutefois préférable d’effectuer un marquage de ces arbres lors du tracé des pistes de débardage.
Une autre option parfois choisie est de compter toutes les essences inventoriées à partir d’un
diamètre minimum unique, par exemple 50 ou 70 cm.
Toutes les classe de diamètre sont d’amplitude 10 cm, elles sont définies de la façon suivante (cf.
tableau ci-dessous) :
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b) Plaquettes à code-barres ;
c) La peinture (choisir une peinture durable) ;
d) Bandes « DYMO » agrafées sur la tige.
Il est également très utile de marquer tous les arbres inventoriés, de manière à faciliter les opérations
de contrôle puis de pistage. Des marques à la machette peuvent être faites sur les arbres, marques
qui peuvent être différentes selon la qualité de la tige considérée (cf. photo ci-dessous).
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Tous les arbres inventoriés se verront attribuer une note de qualité, selon un barème de la grille de
de cotation.
La localisation des tiges peut également s’effectuer à l’aide du GPS. Cette méthode consiste à
relever à l’aide du GPS, la position des tiges dans l’UC et à ’inscrire sur la fiche de comptage, les
informations relatives à chaque tige identifiée notamment, le numéro d’ordre, les numéros des
waypoints, l’identifiant unique, le nom de l’essence, la classe de diamètre, la qualité de la tige et
code du prospecteur ayant identifié l’arbre. Le croquis de l’UC n’est utilisé dans ce cas que pour
relever les caractéristiques biophysiques de la forêt.
2. La qualité du comptage :
Identification des essences ;
Cotation en qualité ;
Mesure des diamètres ;
Numérotation des arbres comptés (absence de doublons et d’oublis de numéros) ;
Marquage des pieds (lisibilité des numéros, emplacement des numéros sur le fût) ;
Signalisation des pieds à abattre (encoches, pistes…) ;
Pointage (renseignement complet de la fiche, précision du positionnement des pieds et des
caractéristiques du milieu).
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DME(cm) Nombre
total de Densité
Essences tiges (tiges/ha)
inventoriées
Groupe 1 (essences exploitées)
Essence 1
Essence 2
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Exemple 2 : Modèle de tableau présentant les résultats de l'inventaire d'exploitation (en volume)
des tiges de diamètre supérieur au DME (table des stocks)
D’autres tableaux détailleront les résultats obtenus par parcelle et les résultats par classes de
diamètre.
6.1.3 Réalisation de la carte de prospection finale
Au terme de la phase de comptage doivent être produits :
Une Carte d’inventaire d’exploitation à une échelle comprise entre le 1 :2 000ème et le 1
:10 000 ème ;
Une carte du parcellaire d’exploitation ;
Des états de synthèse de la ressource disponible.
La carte d’inventaire d’exploitation doit représenter les informations suivantes (voir exemple de
carte) :
- Tiges inventoriées ;
- Tiges présumées exploitables (éventuellement numérotées) ;
- Classes de pente et zones à forte pente ; Limite des parcelles d’exploitation ;
- Cours d’eau, classés par ordre d’importance ;
- Sources ;
- Coordonnées géographiques ;
- Infrastructures existantes (routes primaires, secondaires, ponts et passages busés) ;
- Les pistes de débardages existantes ;
- Limite des zones hors exploitation ou nécessitant des mesures
particulières d’exploitation ;
- Limites des aires protégées, des Assiettes de Coupe.
Les états de synthèse de la ressource disponible donneront les indications suivantes :
• Volumes et nombres de tiges à exploiter par essences sur l’ensemble de l’AAC ;
• Volumes et nombres de tiges à exploiter par essences par parcelle ;
• Volumes et nombres de tiges à exploiter par essences et par classes de diamètre sur
l’ensemble de l’AAC
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Pour le travail de pistage, des extraits de carte de ressource, sur une parcelle ou un ensemble de
parcelles seront éditées. Des indications quant au réseau de vidange pourront être portées sur cette
fiche : orientation des pistes principales, emplacement des parcs, zones présentant des contraintes
et à éviter.
Les zones hors exploitation ou nécessitant des mesures particulières d’exploitation à délimiter sur
la carte d’inventaire d’exploitation sont les suivantes :
Zones marécageuses ;
Zones à forte pente ;
Zones rocheuses ;
Zones à valeur culturelle ou religieuse pour la population ;
Zones importantes pour la grande faune : baïs, yangas ou autres habitats uniques et
fragiles ;
Zones sensibles sur les berges des cours d’eau permanents, ravines autour des sources ;
Tout autre type de zones définies par le plan d’aménagement.
1. Références de l’AAC
- Situation administrative et géographique de l’UFA
- Localisation de l’AAC
- Description de l’AAC (limites et particularité ; exploitation passée …)
2. Déroulement des travaux
- Méthodologie : cartographie, layonnage, comptage, traitement des données
- Composition des équipes
- Matériels utilisés
- Travaux de layonnage
- Travaux de comptage
- Traitement des données
3. Résultats
- Distribution des tiges exploitables par classe de diamètre (table de peuplement)
- Distribution en volume des tiges exploitables par classe de diamètre (table de stock)
Conclusion
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Les annexes
Les documents ci-après sont insérés comme les annexes du rapport :
- Fiches de comptage ;
- Support numérique des données collectées sur le terrain et présentées conformément au
format fourni par l’administration (données sur les unités de comptage et les tiges logées
dans ces unités de comptage) ;
- Croquis d’unités de comptage avec les coordonnées des sommets et les fiches de de
comptage ;
- Fiches de description des layons.
- Carte d’exploitation à l’échelle de 1/5000e présentant les mentions suivantes :
i. Nom de la société d’exploitation, le numéro du titre, le numéro de l’assiette de coupe ou
de la zone à exploiter ;
ii. Identification du feuillet (1/200 000) ;
iii. Une légende donnant la définition des symboles utilisés pour la cartographie (routes,
sentiers, rivières, pentes, etc.) ;
iv. Contours de l’assiette de coupe ou de la zone à exploiter ;
v. Corrections apportées (s’il y a lieu) sur le plan des détails topographiques,
hydrographiques et autres ;
vi. Inscription, à l’intérieur de chaque unité de comptage, des principales essences
inventoriées, positionnées telles qu’on les retrouve sur le terrain.
- Projet de carte du réseau routier.
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Photo : Marquage du numéro d’un arbre exploitable Photo : Marquage d’un arbre refusé en raison de sa mauvaise qualité
1) Rechercher le plus court chemin pour la sortie des pieds, éviter les retours en arrière (pistes orientées
en direction inverse de la sortie).
3) En modelé collinaire, tracer au maximum les pistes principales de débardage sur les lignes de crête,
pour limiter les travaux de terrassement.
4) Les pistes secondaires doivent rejoindre les pistes principales à angle droit, car cela permet de
réduire la longueur totale de pistes ouvertes. A proximité de l’intersection, un virage suffisamment
ouvert doit être prévu, pour faciliter les manœuvres des engins et limiter des blessures aux arbres en
bordure de piste. Toutefois, si la sortie vers un autre pied permet à la fois de réduire la longueur totale
de piste et la distance de sortie, elle doit être préférée. D’autre part, pour les pieds situés en bout de
piste principale, le raccordement à celle-ci doit se faire selon un angle d’environ 45°.
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5) Éviter les pentes de plus de 20% en charge pour le débardage, en particulier pour les pistes sur
lesquelles seront débardés des volumes importants. Sur les pentes fortes (20- 40%), tracer des
débardages à flanc. Si la sortie d’un pied nécessite impérativement le passage sur une pente très
forte (par exemple >40%), ce pied doit être refusé.
6) Respecter les zones hors exploitation (aucun arbre ne doit être marqué pour être exploité dans ces
zones et aucune piste de débardage ne doit y être planifiée) et les contraintes spécifiques
d’exploitation (interdiction de passage des engins, interdiction de franchissement de cours d’eau).
7) Éviter les gros arbres, et préférer les tracés dans les zones de forêts les moins denses.
8) Éviter les traversées de cours d'eau, sauf si cela permet de limiter les pentes ou d'atteindre un
emplacement de parc convenable.
9) Éviter les tiges d'avenir d’essences exploitées et les autres arbres à protéger.
10) Pour les pistes terminales, ménager si possible un angle inférieur à 30° entre l’orientation de la piste
et celle du fût abattu.
Ce dernier critère est très important pour limiter les impacts du débusquage des grumes, voire pour
permettre de treuiller celles-ci. Cependant, sa mise en œuvre nécessite de connaître au moment du
pistage la direction de chute de chaque arbre, ce qui n’est pas réaliste. D’autre part, il est souvent
difficile de concilier ce critère avec des directions de chute très disparates d’arbres proches.
Une solution pourrait être de reprendre les tracés des pistes terminales après abattage, mais
l’opportunité de cette solution est à étudier au cas par cas en raison du coût supplémentaire qu’elle
engendre.
Le chef d’équipe pourra s’aider d’une boussole légère pour guider l’ouverture de la piste.
Les emplacements des parcs à grumes ou de sortie des pistes sur la route sont matérialisés par
exemple par un piquet peint en jaune ou rouge ou par une pancarte et le nom du parc est indiqué.
Celui-ci peut par exemple reprendre le nom de la parcelle qu’il dessert.
Ces documents seront mis à disposition du responsable de l’exploitation sur l’Assiette Annuelle
de Coupe.
CONCLUSION
Délimitation de l’AAC
Prévisions Pistage
Traçabilité (Tableaux, cartes)
Efficacité
Saisie des données de
pistage (route…)
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