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Mourieres pierre brevet de

technicien supérieur
option: gestion et protection de la
nature
spécialité: gestion des espaces naturels

Comment peut on conduire l’exploitation d’une foret en faveur


du grand tétras dans les Pyrénées ariégeoises
Remerciement

J’adresse mes plus sincères remerciements a la fédération départementale des chasseurs de


l’Ariège. A mon maitre de stage , Evelyn MARTY , pour les nombreuses connaissances qu’il m’a
transmises, l’aide et le soutien qu’il m a apporté durant mes treize semaines de stage.

J’adresse également mes plus sincères remerciements a Mr Jean Luc FERNANDEZ, président
de la fédération des chasseurs de l’Ariège, ainsi qu’a Mr Jean GUICHOU directeur de la
fédération, pour la confiance qu’ils m ont donné durant mon stage.

Je remercie également toute l’équipe technique et le personnel administratif de la


fédération

Je tiens a remercier Mr DU MENIL , propriétaire de la forêt de  cap long, pour m’avoir donné
une totale confiance sur mon étude et permis de réaliser un projet de gestion pour lequel j’ai
donné beaucoup de temps et de réflexion.

Je tiens également a saluer Tristan PEREIRA, stagiaire qui ma accompagné dans mon étude,
et avec qui j’ai partagé de nombreux moments sur le terrain dans des conditions extrêmes et
dangereuses

Je témoigne ma gratitude a l’équipe de suivi de la faune d’Andorre ,qui m’ont transmis leur
expérience de terrain, avec qui j’ai passé de bons moments lors des comptages de lagopèdes.

Je tiens a saluer également les nombreux autres stagiaires qui m ont accompagné lors de mon
stage

Enfin je remercie mes parents pour leur soutien moral, matériel et financier qui m a permis
de réaliser les études que je souhaitais.

Mes remerciements vont également a toutes les personnes qui m’ont aidé de près ou de loin
pour l’élaboration de ce rapport
Introduction

Le grand tétras ( tétrao urogallus aquitanicus),espèce relique, est ancrée dans le patrimoine
naturel de la chaine pyrénéenne et de l’Ariège. Il occupe un place importante dans l’avifaune
des Pyrénées. Le grand tétras apporte un intérêt majeur dans le milieu cynégétique et
naturaliste.

La fédération départementale des chasseurs de l’Ariège porte une attention particulièrement


forte envers cette espèce. Elle effectue de nombreuses actions de gestion et de conservation
des populations de grand tétras sur le département. Elle effectue aussi de nombreuses actions
sur l’habitat du grand coq. La fédération cherche des partenaires pour améliorer l’habitat de
l’oiseau et maintenir les populations en bonne santé.

Le propriétaire de la forêt de Cap Long, Mr DU MENIL, a voulu prendre en compte


l’importance de la conservation du grand tétras. Pour cela il demanda a la fédération des
chasseurs de l’Ariège de proposer une plan de gestion adapté a cette espèce. Cette zone est
d’une grande importance car elle se situe dans une zone d’échange entre les populations
d’oiseaux du massif des trois seigneurs et celui de l’Arize.

Dans ce rapport on trouvera dans un premier temps une présentation de la fédération des
chasseurs de l’Ariège et une description générale de la zone d’étude et du grand tétras. Dans
une deuxième partie on trouvera un état des lieux des populations de grand tétras ainsi que
l’état des lieux de la forêt et un relevé des facteurs limitant du grand tétras qui explique la
diminution des populations de grand tétras sur la foret de Cap Long. Et enfin en dernière partie
les mesures de restauration de l’habitat et de la limitation des facteurs limitant du grand tétras
afin de retrouver une dynamique de population favorable au grand tétras et agir sur la
conservation de l’espèce dans la forêt de Cap Long.
Problématique

la tendance de l’évolution des métapopulations de grand tétras va vers un déclin dans la


quasi-totalité de son aire de répartition (Ménoni, 1991; Klaus et Bergman,1994a). Les
changements climatiques ont bien sur un effet sur certaines des populations ( Gossow et
Pseiner, 1982;Ménoni, 1991; Moss, 1994 ) mais la principale cause de la régression des
populations est l’activité humaine qui ont un impact très important sur l’espèce et son habitat.
( Ménoni 1991; Leclerc, 1987; Klaus et Bergman, 1994a)

N’échappant pas a la règle la forêt de Cap Long possède une population de grand tétras en
déclin. Le grand tétras est une espèce forestière qui utilise les stades sylvicoles ultimes
(Ménoni,1991;Klaus et Bergman, 1994b). La disparition de ce stade ultime par une sylviculture
intense et mono spécifique dans le bois de Cap Long entraine une chute des effectifs de grands
tétras car elle devient propice que sur une faible surface. Aucune étude antérieure ne permet
de connaitre l’état des populations avant l’introduction de la sylviculture intense. On sait juste,
d’après de nombreux témoignages qu’elle était beaucoup plus importante qu’actuellement.

Un autre facteur limitant est l’activité touristique qui est très importante dans le bois de Cap
Long. Skieurs, randonneurs, cueilleurs sont très nombreux et sont un facteur de dérangement
important, et font fuir les oiseaux dans des lieux moins propices à leurs développements.

La chute des effectifs de grand tétras dans la foret de Cap Long a été observé en premier
par les chasseurs locaux qui ont interdit la chasse du coq depuis 1990 et ce sur l’ensemble de
l’A.C.C.A . mais malgré cette prise d’initiative des chasseurs, on observe pas d’augmentation sur
la forêt de Cap Long.

Le propriétaire de la forêt fait appel a la fédération des chasseurs de l’Ariège pour aider a
mettre en place un plan de gestion sylvicole (dans le prochain P.S.G) qui va répondre a cette
question : Comment peut on conduire l’exploitation d’une forêt en faveur du grand tétras
dans les Pyrénées ariégeoises ?

Sommaire.
Introduction
Problématique

1ere partie :présentation de la F.D.C.09. De la zone d’étude et du grand tétras

I la F.D.C.09. Et ses actions en faveur du grand tétras


I.1 la F.D.C.09
I.2.les actions de la F.D.C.09. En faveur du grand tétras

II la zone d’étude : la foret de cap long


II.1 choix de la zone d’étude
II.2 caractéristique physique de la zone d’étude
II.2.a situation géographique de la foret de cap long
II.2.b géologie de la zone d’étude
II.2.c pédologie de la foret de cap long
II.2.d relief et hydrographie de la zone d’étude
II.2.e climatologie de la zone d’étude
II.3.caractéristiques de la zone d’étude
II.3.a peuplement sylvicole
II.3.b faune
II.4 les sites classés et Z.N.I.E.F.F
II.4.a les sites classés
II.4.b les forets de protection
II.4.c Z.I.N.E.F.F
II.5. Les activités humaine
II.5.a. la sylviculture
II.5.b le pastoralisme
II.5.c le tourisme
II.5.d l’activité cynégétique

III. le grand tétras


III.1 systématique
III.2 répartition en Ariège
III.3 morphologie males / femelles
III.4 régime alimentaire
III.5 activité du grand tétras
III.6 l’habitat du grand tétras
III.7 la reproduction du grand tétras
III.8 les facteurs limitant
2eme partie : méthode de dénombrement, état des lieux et facteurs limitant du
grand tétras

I état des lieu du grand tétras


I.1 état des lieu sur le département de l’Ariège
I.2organisme de recherche
I.3 état des lieu de la foret de cap long
I.3.a méthode de dénombrement
I.3.b résultats des dénombrement

II état des lieu du couvert végétal de la zone d’étude


II.1 méthodologie de description du paysage de la foret de cap long
II.2 résultat des relevés paysager

III analyse des facteurs limitant u grand tétras sur la zone d’etude
III.1 les facteurs biotique
III.2 les facteurs humain

3eme partie : proposition d’action concrète visant la mise en place d’une


population en bon état et stable de grand tétras sur la zone d’étude

I. amélioration des modes de gestion sylvicole


I.1 objectif et protocole d’intervention
I.1.a présentation générale de la sylviculture et des peuplements
I.1.b objectif de l’aménagement et du plan de gestion
I.1.c protocole d’intervention
I.2 intervention sur la foret et conservation d ‘éléments remarquables
I.2.a dépressage des parcelles résineuses
I.2.b création d’éclaircis dans les peuplements supra forestier
I.2.c prise en compte d’éléments remarquables

II limiter le dérangement humain et les autres facteurs limitant


II. le dérangement humain
II. Les clôtures pastorale
II. La martre

III budgétisation des action a entreprendre

IV mise en place du suivit des populations de grand tétras sur la zone d’étude
IV.1 suivit des coqs au chant
IV.2.suivit estival des grand tétras et succès du reproduction
Conclusion
Bibliographie
Annexes
1ere partie: présentation de la F.D.C 09, de la zone
d’étude et du grand tétras

I la F.D.C 09 et ses actions en faveur du grand tétras


I.1. La fédération départementale des chasseurs de l’Ariège

La fédération départementale des chasseurs de l’Ariège est située a proximité de Foix,


a Labarre.
Les fédérations des chasseurs ont été créées en France en 1923 dans le but de
défendre les intérêts matériels et moraux des chasseurs et de lutter contre le braconnage
La fédération départementale des chasseurs de l’Ariège et une association de <<loi
1901>> a durée limitée et dans un but non lucratif. La F.D.C est agrée a titre de protection de
la nature.

La F.D.C 09 a plusieurs rôles


 Représenter les intérêts des chasseurs du département
 Favoriser l’amélioration des territoires
 Promouvoir une meilleure gestion des techniques de chasse
 Formation des chasseurs et information grand public sur la faune et son
environnement
 Etude et gestion des espèces animales

I.2 les action de la F.D.C en faveur du grand tétras

La F.D.C de l’Ariège réalise trois types de missions pour la gestion et la conservation du tétras
dans le département. La F.D.C consacre un temps important dans la protection de cette espèce
qui rentre dans le plan de gestion cynégétiques des galliformes de montagne

 Les comptages printaniers au chant sur un réseau de places de chant, pour


connaitre l’effectif des coqs présents sur les places de chant

 Les comptages estival au chien d’arrêt afin d’évaluer la reproduction de l’année

 Action de conservation et de gestion des habitats du grand tétras (améliorer les


habitats en faveur du grand tétras, informations randonneurs, changement des
itinéraires de randonnées afin de donner le plus de tranquillité a cette espèce très
fragile).

II la zone d’ étude : la foret de CAP LONG


II.1 choix de la zone d’étude
La zone d’étude du bois de Cap Long possède un stock de grand tétras important ,malgré
un habitat très défavorable et une surfréquentation humaine tout au long de l’année , mais
la population a fortement chuté ces dernières décennies. Le propriétaire a sollicité la F.D.C
09 pour connaitre la population d’oiseau présent, et quelles mesures peuvent être mise en
place dans le document simple de gestion de la foret de Cap Long (qui va être reconduit en
2011) pour favoriser une meilleure qualité du milieu afin de redynamiser la population de
tétras sur sa propriété. Cette étude permettra a la F.D.C 09 de mieux connaître la
population de grand tétras présente sur le massif de l’ Arize.

II.2 Caractéristiques physique de la zone d’étude

II.2.a) situation géographique de la forêt de cap long

La zone d’étude se situe dans la partie centrale du département de l’Ariège, dans la région
midi Pyrénées, a environ 16 kilomètres au sud -ouest de Foix et a 6 kilomètres au nord-est de
Massat . La zone se situe au centre du massif de l’Arize. Le massif de l’Arize , un des quatre
massif primaire de l’Ariège, est détaché au nord de l’axe principal des Pyrénées. La zone a
une superficie de 615 ha et est situé sur la commune de Sentenac de Serou dans le canton de
La bastide de Serou .L’ensemble de la zone d’étude et sous la propriété de Mr Du Ménil. La
forêt est soumise a un plan simple de gestion 1992 -2011 d’une durée de 20 ans et en phase
de renouvèlement.

II.2.b) situation géologique de la zone d’étude

La propriété repose sur deux types de terrains : au nord, des terrains sédimentaires
(schistes), et au sud des terrains métamorphiques.

II.2.c) situation pédologique de la forêt de cap long


Le sol de la zone d’étude et plus ou moins fertile. Cela est du a la pente accentué sur certain
endroit avec des sols profonds en bas des versant (colluvions) et faiblement profonds vers les
sommets. On retrouve une grande quantité d’humus et de matières mortes (morder) dans les
hêtraies alors qu’ elle est très faible dans les plantations de résineux.

II.2.d) relief et hydrographie de la zone d’étude

La zone d’étude a un important dénivelé: les zones les plus basses sont a 650 mètres
d’altitude puis la forêt monte jusqu’à 1480 mètres d’altitude. puis laisse la place aux landes
et aux pâturages de l’étage subalpin. La limite supérieure finit sur la crête de Cap Carmil a
1617 mètres d’altitude . La pente est forte dans son ensemble : de 40 % a 60%. On retrouve
quelques falaises a proximité des ruisseaux .
La forêt occupe le versant ouest d’une vallée s’ouvrant sur le nord. Elle présente une
succession de versants orientés vers le nord-est au sud-ouest.
Le réseau hydrographique est représenté par un ensemble de sources qui par la suite
deviennent des ruisseaux et des torrents .
Sur certains endroit on peut observer des mouillères de pentes.

II.2.e) climatologie de la zone d’étude

La zone est sous l’influence du climat montagnard. La station météorologique de référence


est celle de l’hospitalet prés l’Andorre car elle est celle qui se rapproche le plus du climat
présent sur la zone d’étude. Elle est situé a 40 kilomètres au sud-est de la zone d’étude. La
pluviométrie moyenne annuelle est de 1300 mm avec des températures moyennes annuelles
de 6 C° . l’enneigement est assez tardif (mois de décembre) sur une durée de 4 a 5 mois .
Source météo France

II.3 caractéristiques biologique la zone d’étude

II.3.a) peuplement sylvicole

La zone est constituée d’espaces forestiers naturels (station naturelle de la hêtraie


sapinière sur les versants nord et nord-est. pour les versants sud-ouest et les zones
basses on retrouve une végétation composée de bouleaux (betula pubescens), de noisetiers
() , frênes (fraxinus Excelsior) et de chênes pubescents ().La zone possède une multitude
de plantations. Les plantations sont principalement faites de sapins pectinés ( abies alba)
d’épicéas communs (picea alba) , de mélèzes du japon, de pins laricio et sylvestre

II.3.b) faune ( liste de la faune remarquable sur la zone)

Mammifères

- chat forestier (félis sylvestris) Annexe IV de la directive habitat et annexe II de


convention de berne et de Washington
-cerf élaphe (cervus élaphes) Annexe III de la convention de berne. La population de
cervidés est très importante sur la zone d’étude
-chevreuil (capreolus capreolus). Annexe III de la convention de berne
-isard(rupicapra pyreneaca) Annexe III de la convention de berne
Oiseaux
- aigle royal (Aquila chrysaetos) annexe I de la directive habitat et annexe II de la
convention de Bernes ,Born et Washington. Protection nationale,est classé sur liste rouge
-autour des palombes () annexe I de la directive habitat et annexe II de la convention de
Bernes ,Born et Washington. Protection nationale et est classé sur liste rouge.
-vautour fauve (gyps fulvus) annexe I de la directive habitat et annexe II de la convention
de Bernes ,Born et Washington. Protection
-vautour percnoptère (neophron percnoptères )annexe I de la directive habitat et annexe
II de la convention de Berne ,Born et Washington.
- perdrix grise de montagne (perdix perdix hispaniensis) espèce endémique aux Pyrénées.
espèce I et III de la directive habitat et annexe III de la convention de Bernes

Reptiles

-lézard vivipare () annexe III de la convention de Bernes


-vipère aspic (vipera aspis) annexe III de la convention de Bernes

Amphibiens

-L’euprocte des Pyrénées (euprocte asper) espèce endémique aux Pyrénées. Annexe II de
la convention de Bernes et annexe IV de la directive habitat. Cette espèce possède aussi
une mesure de protection au niveau national.
-grenouille rousse
-grenouille des Pyrénées (rana pyrenaica) espèce endémique aux Pyrénées. annexe III de la
convention de Bernes. Cette espèce possède aussi une mesure de protection au niveau
national.
-salamandre tacheté (lacerta salamandra) annexe III de la convention, est protégé au
niveau national

II.4 Les sites classés et Z.N.I.E.F.F de cap long

II.4.a) les sites classés

La zone d’étude possède un site classé: la tour Laffont. Elle est située a proximité
immédiate de la forêt. Elle est classée depuis le 28 mars 1928 et inscrite depuis le 22
novembre 1956. Un périmètre de protection a été défini autour de la tour Laffont. Ce
périmètre concerne une surface d’environ 50ha
II.4.b) forêts de protection

La forêt de Cap Long se trouve partiellement classée en forêt de protection depuis le 12 juin
1927( la surface concerne couvre 332 ha )

II.4.c) les Z.N.I.E.F.F

II.5 les activités humaines

II.5.a) la sylviculture

La forêt de cap long est soumise à un régime forestier du C.R.P.F depuis 1972. La forêt de
cap long a subit de très fortes exploitations dans les années 1950 a 1965. Puis elle a subit un
reboisement a partir des années 1965. Le premier plan simple de gestion a été fait sur la
forêt a partir de 1972 a 1991. Le second plan simple de gestion , en application actuellement ,
s achèvera en 2011 et laissera place a un autre plan simple de gestion. Grâce a des
programmes de reboisement, avec l’aide du Fond Forestier National (de 1963 a 1967), la forêt
possède un stock de résineux important sur une surface de 400 ha.
L’objectif de l’exploitation est essentiellement la production de bois d’œuvre, et de
favoriser aux maximum la production de sapins pectiné.
Les productions sont vendues a la SEBSO ( société d’exploitation des bois du sud ouest)

II.5.b) le pastoralisme

Le pastoralisme est présent sur la zone d’étude. Elle est située dans les landes supérieures
de la forêt de cap long et dans les hêtraies limitant la zones des plantations et la lande
supérieure .
On retrouve des brebis, vaches, mules et chevaux qui sont parques dans des enclos . Les
animaux sont régulièrement visités par les bergers et leurs propriétaires. La lande supérieure
possède plusieurs parcs pour les activités pastorales.
II.5.c) le tourisme

La fréquentation touristique de la zone d’étude est très important, cela est du à la


présence de deux routes et de deux cols. La présence humaine s étale sur toute l année
- la présence d une station de ski de fond sur les routes et les pistes forestières ( les
routes ne sont pas déneigées ) cette présence est un facteur de dérangement du grand
tétras lors des périodes critiques.

-la présence d’un sentier de grande randonnée (GR) et d’un pic (cap de carmil
1617m)augmente la fréquentation touristique sur la forêt de cap long. Les randonnées sont
pratiquées toute l’ année a pied, raquettes, ski, vélo…

-le ramassage des myrtilles et des champignons attire un nombre très important de
personnes dans les zones forestières et les landes supérieures. Cette activité commence aux
premières pousses de champignons et myrtilles en été et ce jusqu’à l automne
- le col de jouels et de pegueres, situés en plein milieu de la zone d’étude, attirent un grand
nombre de touristes qui viennent pour le cadre et la vue sur les Pyrénées. On retrouve au col
de pegueres une table d’orientation et la tour Laffont (site classé) . Les cols sont aussi très
prisés des cyclistes et motards. Ce dérangement crées des points noirs de dérangement tout
au long des routes. Sur une bande d’environs 100 mètres de part et d’autre des route.
( annexe carte des points de dérangements).

II.5.d) l’activité cynégétique

La forêt de cap long est louée a l’ association communale de chasse agrée de Sentenac de
Serou. La chasse du grand gibier( cerf, chevreuil et sanglier) est pratiquée en battue. Sur la
crête de la zone d’étude la chasse de la palombe et des grives commence lors des migrations
La chasse du grand tétras est interdite depuis une vingtaine d’années sur la commune.

III le grand tétras

III.1 systématique du grand tétras (tetrao urogallus aquitanicas )

Classe : aves
Ordre : galliformes
Famille : phasianidé ( tetraoninae)
En France on retrouve deux sous espèce de grand tétras: tetrao urogallus aquitanicas dans
les Pyrénées et le tétra urogallus major dans les alpes Vosges et jura. Lorsque les populations
de tétras ont été séparées à la fin des dernières glaciations, les populations n’ ont plus eu
d’échange génétique et ont donc migré vers deux sous-espèces ( spéciation allopatrique) la
sous-espèce étudié est la sous-espèce pyrénéennes ( tetrao urogallus aquitanicas )

Le grand tétras possède plusieurs statuts juridiques:


- directive oiseau .annexe I et annexe II , partie 2 et annexe III partie 2
-convention de Berne : annexe III ( JO du 18 juillet 1999)
-chasse autorisée en : Autriche , Biélorussie, Bosnie, Bulgarie, Finlande, France,
Kazakhstan, Norvège, Roumanie, Russie, Slovaquie et Suède

III.2 répartition géographique en Ariège

La population de grand tétras ariégeoise se repartie dans 108 commune sur 332 que
possède le département. La population ariégeoise possède la meilleure stabilité ,dans les
Pyrénées, par rapport aux nombres de communes ou il est présent car il ne s’est pas produit
de disparition communale depuis 1950 ( source O.N.C.F.S 2002)
La répartition totale en Ariège est de 55432 ha. Cette surface est considérée comme
minimale compte tenu du manque d information sur les zones de présence dans l Ariège ouest
( la zone d étude en fait partie)

III.3 morphologie male/femelle

Le grand tétras a un dimorphisme Male/femelle important. Le male est deux fois plus gros
qu’une femelle. Le male a les couleur dominante noire et brun alors que la femelle sont de
couleur brun roux avec des couleurs blanches et noires mouchetées sur le plumage. La femelle
possède une robe très mimétique des sols forestiers.
La différence sexuelle entre jeunes poussins peut se faire que vers la fin de l été, Lorsque
les jeunes coqs mettent leurs plumages sombres

III.4 Régime alimentaire du grand tétras

La nourriture du grand tétras est composée essentiellement de végétaux. Son régime


alimentaire s’adapte aux saisons. Du mois de novembre au mois d’avril, le grand tétras
consomme presque exclusivement des aiguilles de conifères. Ces conifères consommés sont
essentiellement du pin a crochet (pinus uncinata) ,pin sylvestre (pinus sylvestris) ,du
genévrier ( juniperus communis) du sapin pectiné (abies alba) qui est très bien représenté sur
la forêt de cap long. Le grand tétras arrive à digérer la cellulose grâces a ces caeca,
ramification du tube digestif qui abrite une faune bactérienne capable de digérer la
cellulose .
A partir du mois d’avril, période de reproduction, le grand tétras cherche une nourriture
très énergétique, avec beaucoup de protéines. Sa nourriture est alors orientée vers des
bourgeons de hêtres (fagus sylvatica) du sorbiers des oiseleurs (sorbus acucuparia ), de
chatons de saules et de bouleaux ( salix spp et betula verrucosa et betula pendula) . Le grand
tétras consomme aussi les bougeons de myrtilles (vaccinium myrtilles) qui sont souvent
broutés par les grand animaux ( cerf élaphe et chevreuil) se qui limite la diversité de son
alimentation.
A la fin des parades, lorsque l’été arrive es que la montagne offre toute une palette de
plantes, le grand tétras consomme toute une diversité de plantes (jusqu’a 150 plantes dans
les milieux très riche.)
A cette époque, lorsque la nourriture est riche et abondante le grand tétras remplace
sont plumage et fait des réserves de graisse pour l’arrivée de l’hiver.
Les poussins ont un régime alimentaire différent des adultes durant les 4 premières
semaine de leurs vies. En effet les poussins consomment des insectes ( riche en protéines)
afin de gagner au plus vite de la masse musculaire. Apres ces 4 semaines les jeunes ont une
nourriture qui se rapproche de plus en plus de celle des adultes.

III.5. Activité du grand tétras

Le grand tétras est une espèce diurne. Son activité est principalement dédié a
l’alimentation. Il se perche pour passer la nuit et dès l’aube il quitte son perchoir afin de
trouver sa nourriture. A la fin de cette période d activité, le grand tétras reste perché ou
tapis au sol avec de courtes sorties pour s alimenter ou s’épouiller
Ce comportement change lors des périodes de reproduction en effet ,de-là mi avril a mi
juin, les males paradent sur leurs places de chants. Les coqs commencent à chanter une heure
avant le lever du soleil, et restent sur la place de chant parfois plusieurs heures. L’ intensité
du chant dépends de beaucoup de facteurs comme la présence de congénères (combats et
intimidations) , la présence de poules (accouplements) et les facteurs météorologiques.
Le grand tétras est une espèce territoriale défendant son territoire :coqs comme poules .
Les coqs possèdent leurs places de chant définis et y chanterons jusqu’à la fin de leurs vies
ils sont en général fideles a leur lieu de naissance alors que les poules le sont moins et ont
tendance a faire des déplacements plus longs. Mais les poules restent fideles a leurs lieux
d’hivernage
Lors de la saison d’élevage des jeunes, le rythme d’activité est différent de celui des
adultes. Ils se nourrissent toute la journée afin de gagner un maximum de poids avant l’hiver.
Si, pendant cette période, les conditions météorologiques sont mauvaises, les pertes sur les
jeunes peuvent êtres très importantes. Car il ne se nourrissent plus (aucun insecte lorsque la
température baisse trop) et le manque de musculature ne leur permet pas de réguler la
température de leur corps ( thermogenèse) .

III.6 l’habitat du grand tétras

Le grand tétras est une espèce qui se retrouve entre 900 et 2400 mètres d’altitude dans
les Pyrénées. C’est une espèce des milieux boisés qui a besoin de peuplement spécifique.
Le grand tétras utilise plusieurs peuplements présent en forêt ,qu‘il use de façon
différente au cour des saisons. L hiver le grand tétras utilise préférentiellement les
peuplements résineux clairs car c’est la source principale de nourriture durant cette saison.
On le retrouve durant cette période dans les pineraies de pins a crochets ,pins sylvestres ou
de sapins pectinés.
Les autres périodes de l’année le grand tétras cherche des milieux riches en nourriture
(présente dans les forêts claires et les lisières supérieures ) car ces milieux ont une
végétation basse très développée (myrtilles ) . Ces facteurs biologiques sont présent surtout
dans les vielles forêts et celles qui ont une gestion permettant la présence de vieux arbres
et des bois clairs.

III.7 la reproduction du grand tétras

Le grand tétras est une espèce territoriale et polygame. Les parades ont lieu de avril a
juin, les coqs paradent sur leur territoire de chant, rassemblent d’autres mâles des
territoires voisins. Ces lieux sont appelés :place de chant ou arène. Ils défendent leurs
territoires en intimidant les autres mâles ou en se battants. Seuls les plus forts, les dominant
couvriront des 80 a 90 % des femelles présentent sur la place de chant( LECLERCQ 1987)
une fois fécondées les femelles pondent leurs œufs ( jusqu’à 6-8 œufs) qui éclosent 27 jours
après le début de la couvaison .les naissances ont lieu de juin a aout. Les poussins mâles
atteindront leurs âge adultes vers 2-4ans alors que les poules se reproduisent a l’âge de un
ans.
Le grand tétras est une espèce de milieu stable (stratégie k) avec un faible taux de survie
des jeunes et un niveau de survie élevée pour les adultes. En effet un coqs peut vivre de 15 a
20 ans et une poule un peu moins. Le taux annuel de survie des adultes est important, de 70 a
90 %. Alors que celui des jeunes est beaucoup plus faible. Seul 35% des jeunes arriveront a
l’âge adulte
III.8 les facteurs limitant

 Les facteur abiotiques : les facteurs météorologiques touchent peu les adultes mais
a des conséquences dramatiques sur les œufs et les poussins. Le climat montagnard
connait des chutes de températures ,même en été , qui peuvent être un facteur
déterminant sur le taux de survit des jeunes. Les poussins durant leur première semaine
de vie, ne possèdent pas de réserve de graisse suffisante pour passer une période sans
nourriture. Et leur faible musculature ne les protège pas du froid car il ne peuvent pas se
réchauffer par frisson thermiques ( Alzieu, in Menoni 1991)
 Les facteurs biotiques : la prédation des grands tétras adultes n’est pas trop
importantes. Le grand tétras est victime de prédation par les rapaces et les
mammifères( martre). La prédation est importante sur les œufs et les jeunes. Les principaux
sont la martre ( martes martes ) qui a impact important dans la prédation , le renard ( vulpes
vulpes) et le sanglier (sus scofra). Une étude est en cour par la FDC 09 sur la martres afin de
mieux la connaitre et mesurer son impact sur le grand tétras

 Facteur humain : l’homme est le principal facteur du déclin du grand tétras

1. La dégradation des milieux favorables. En effet la fermeture des milieux


favorables est un facteur limitant pour le grand tétras. Cette fermeture des milieux est
du a un arrêt des pâturages en forêt et a la mise en place de plantation massive et
d’essence allochtones dans les peuplements forestiers . Toutes les modifications des
conduites forestières qui entrainent un referment de la canopée conduit au déclin de la
végétation de sous bois ( nourriture principale du grand tétras). Les zones d’élevages des
jeunes sont touchés par l’écobuage, ou le surpâturage des animaux domestiques (ou
sauvage qui est un problème a caplong) détruisent les strates de végétation basse
indispensable aux nichées . La pose de grillage de protection ( clôture pour animaux
domestiques ou protection de plantation contre les cervidés) est une cause de mortalité
importante pour le grand tétras et d’autres espèces ( collision mortelle ou handicapante
pour les oiseaux , les rendant vulnérables)

1. Le tourisme est un problème de dérangement pour le grand tétras. L’hivers lorsque


les déplacements sont chers en calories , un dérangements répété peut entrainer un
affaiblissement du grand tétras voire la mort. L’ implantation de station de sport d’hiver
( infrastructure, tourisme de masse, ski-surf et hors piste, déclenchement des avalanche
par explosif ) accentue le dérangements et peut entrainer la baisse voir la disparition des
populations situées a proximité de la station de ski. Le risque de mortalité est accentué
par la présence de nombreux câbles ( électriques remonté mécaniques, Castex et
acrobranche). Le développement des activités estivales augmente encore le dérangement
du grand tétras. Mais ce dérangement a un moindre impact puisqu’il se produit en hiver et
ce n’est pas la période d abondance

1. La chasse prélève un nombre très réduit de grand tétras. Le plan de chasse est très
strict. Il est fonction du nombre de coqs et du taux de reproduction. La chasse n’est
appliquée que lorsque les populations de tétras sont en bon équilibre et que le
prélèvements de quelques adultes ( coqs adultes seulement chassables) ne met pas en
péril la population présente. Le braconnage est présent localement dans les Pyrénées, il
est difficilement quantifiable car discret.

2eme partie : méthode de dénombrement, état des lieux


et facteurs limitant du grand tétras

I )États des lieux du grand tétras:


I.1 États des lieux sur le département de l’Ariège
Depuis les années 1990 la population ariégeoise de grand tétras étaient en diminution du fait de
la grande pression touristique, une modification de son habitat et du manques d’installation
technique a leurs égard . On peut noter que cette diminution semble être stoppée et quelques
zones semblent même en augmentation. On constate aussi aucune disparition communale sur le
département de l’Ariège depuis 1950 ( O.N.C.F.S,2002,)

I.2Organisme de recherche
-L’Observatoires Des galliformes de Montagnes (O.G.M). cet organisme a été créé dans
le but de rassembler les données sur les cinq espèces de galliformes de montagnes (grands
tétras, tétras lyre, lagopède alpin, perdrix grise e montagnes et perdrix bartavelle) de
l’ensemble du territoires Français. L’O.G.M collabore avec d autres partenaires comme les
fédérations des chasseurs, l’office national des forets l’O.N.C.F.S … pour permettre de mettre
en place des études entres les partenaires , des programmes ont été mit ensemble avec un
protocole commun. Comme le programme O.G.M/038 tendances des effectif et l’O.G.M/042
succès de la reproduction.
-la fédération des chasseurs de l’Ariège effectue de nombreuses observations et études
et participe au programme de l ‘O.G.M . elle effectue une part importante des comptages
printaniers et estival.
La fédération a instauré depuis 2004 un plan de gestion cynégétique des populations de
galliformes de montagnes présent en Ariège ( grand titras, lagopèdes alpin et perdrix grise de
montagne) .le plan de gestion permet une gestion mieux adaptée aux espaces et aux noyaux de
populations. Pour cela des unités de gestion sont mise en place par les différentes régions
naturelles du département de l’Ariège définies par Défaut ( 1997) les unités de gestion sont
repartie en 2 catégories

- la haute chaine des Pyrénées ariégeoise ( 6 unité de gestion)


- les massif de piémont ou nord pyrénéens (6 unité de gestion)
Chaque unité de gestion possède sont plan de gestion adapté
 Accroitre les connaissance sur les population et leurs dynamique
 Mise en place d’une gestion cynégétique durable des populations
 Mise en place de mesure de conservation de l’espèce efficace
Unité de gestion de piémont

Unité de Gestion Aire de Présence


(en ha)

1.Estelas - 562
Paloumère
2.Castillonnais 2152
3.Arize 3400
4.Tabe 5417
5.Trois Seigneurs 3144
6.Pays d’Aillou 2150

 Unité de gestion haute chaine

Unité de Gestion Aire de Présence


(en ha)

7.Biros 5860

8.Haut Salat 7660


9.Vicdessos 3270
10.Haute Ariège 11040
Ouest
11.Haute Ariège Est 4299
12.Donezan 2990
Résultats des comptages au chants de la saison 2009

UNITE DE GESTION NOMBRE DE EFFECTIF TOTAL


PLACES SUIVIES DE COQS

HAUTE CHAINE
HAUT SALAT 5 13
HAUTE ARIEGE OUEST 2 24
HAUTE ARIEGE EST 7 35

PIEMONT
MASSIF DE TABE 6 27
TROIS SEIGNEURS 1 3
ARIZE 5 10
CHIOULA-PRADEL 2 9
Total 28 121

I.3 États des lieux de la forêt de Caplong

Aucun comptage n’ont été réalisé sur la forêt de Caplong. La taille de la population sur la zone
est donc inconnue. Lors de mon stage j’ai effectué le premier contage au chant sur la zone
d’étude. Ce qui ne permet donc pas de comparer l’évolution de la population sur la zone. L’année
2009 sera donc l’année de départ de contage sur la zone d’étude et sur le massif de l’Arize

I.3.a)méthode de dénombrement :
comptage par affut fixe: cette méthode est utilisé préférentiellement sur les places de
chant fixe. L’observateur doit être en place dans son affut la vielle du comptage vers 18 heures.
Le comptage commence lors du premier contact audio ou visuel . Cette méthode demande une
grande discrétion de l’observateur. Et permet de connaitre l’effectif males présents sur la
zone d’étude. En effet le comportement territorial du grand tétras le fait parader sur une zone
ou les coqs du territoire se rassemblent. Cette zone est appelé place de chant ou arène.
comptage par approche et affut combiné: cette méthode est utilisé sur les places de chant
fluctuantes ou mal localisées. Le ou les observateurs seront disposés sur des points
d’observation de préférence la veille ou deux heures avant le lever du soleil. Les observateurs
prospectent sur la zone jusqu’aux premiers contacts visuels ou sonores avec un oiseau Le début
du comptage se fait lors du premier contact avec un oiseau. L’observateur passe en méthode
d’affut fixe et ne pourra quitter son affut que le lendemain a partir de 10 heures et au plus tôt
une heure après le dernier contact visuel ou sonore avec un oiseau.

Prospection au chant: cette méthode est utilisé lorsque les places de chants ne sont pas
connus ( c’est le cas a cap long ) l’observateur cherche dans des zones potentiellement
favorables a la mise en place d’une place de chant. L observateur est a la recherches
d’indice( crottes, plumes, contact visuel ou sonores, traces) . Tous les indices seront
cartographiés dans le but de déterminer la zone de la place de chant. Cette opération se
déroule tôt le matin afin de chercher un contact sonore et durant la journée pour trouver des
indices de présences. Lorsqu’’un contact avec un oiseau survient, l’observateur ne tentera pas
une approche ( il reviendra avec la méthode d’affut fixe)

comptage estival aux chiens d’arrêt: cette méthode permet de connaitre l’effectif de la
population de grands tétras adultes ainsi que le succès de la reproduction annuelle. Grace a
cette méthode on peut évaluer le taux de proportion de poules élevant des jeunes, la taille
moyenne des nichées et l indice de reproduction ( nombre de jeunes par poule. )
Pour mettre en place la méthode de comptage aux chiens d’arrêt il faut délimiter des secteurs
de 20 ha et avoir des chiens spécialement dressés. Les passages se feront de bas en haut et
selon les courbes de nivaux( Cela permet d’éviter les doubles comptages) les chiens seront
espacés de 10 a 50 mètres ( selon la densité de végétation ( MENONIE 1991 LEONARD 1992). il
faut En moyenne 3 heures pour réaliser le comptage d’un secteur. Tous les oiseaux vus sont
comptabilisés ainsi que les arrêts sur les places chaudes ( plumes crottes fraiche signalant la
présence très récente d’un individu ) Cette méthode est adaptée aux terrains de montagnes. De
plus cette méthode permet d’évaluer le succès de la reproduction par le moindre déplacement
des jeunes lors de la recherches des nichées.

I.3.b) résultats des dénombrements


comptage aux chants: comme aucun comptage sur la zone n’a jamais été fait et qu’’aucune
places de chants n’était connus par la f.d.c. la prospection aux chants est la méthode la plus
utilisée. La méthode consiste d abord a chercher des indices de présences (crotte, perchoir;
plumes, contact visuel…)et puis revenir sur ces lieu afin de procéder aux comptages. Un fois les
places de chants repérées la méthode d affut fixe est alors utilisé
Durant le printemps 2009 il a été dénombré deux places de champs sur la zone d’étude ainsi que
cinq autres sur le massif de l’Arize .
La campagne de comptage sur la zone d’étude nous a permis de trouver trois coqs chanteur sur
les deux places de chant de Caplong. Le comptage de l’année 2009 sont les premiers effectués
sur la zone d’étude et les autres places trouvées sur l’unité de gestion du massif de l Arize
permettront d avoir des places de chant pilote lors des comptages et qui seront suivit pour
connaitre l’évolution des effectifs de grand tétras sur cette unité de gestion.
Les comptages estivaux aux chiens d ’arrêts ont été par contre moins fructueux car seul une
poule a été levée sur la zone d’étude. Ce manque de données est du a un manque de chien et de
temps pour aller faire les comptages sur la zone d’études ( seul 2 jours de comptages ont été
effectués) mais les oiseaux n’étaient pas aux rendez vous
L’explication est du a une sur fréquentation du site estivale. En effet une fréquentation
touristique élevés et un ramassage de myrtilles font fuir les oiseaux dans des lieux impropres a
leurs habitudes. Pourtant on peut noter l observation de 2 coqs et 3 poules lors d’une journée de
Relevé de végétation. Mais aucun jeunes n’a été observé.

Résultats des comptages sur la foret de Cap long

Poules/coqs poules coqs


Comptage aux chant 1 3
Comptage estival 3 2

II états des lieux du couvert végétal de la zone d’étude

II.1 Méthodologie de description du paysage de la foret de Caplong

L'objectif est ici de décrire la structure verticale et horizontale de la végétation. Par ailleurs,
la nature des essences principales a été relevée. Le tableau ci-après présente les descripteurs
de végétations relevées. D'autres informations ont été retenues comme la situation
topographique, les indices de présences de routes et de pistes forestières. Tous les
descripteurs retenus sont présentés sur une fiche de terrain .La méthode de relevé
systématique à été construite à partir de celle utilisée par STORCH (1993) dans les alpes
Bavaroises en Allemagne. Les descripteurs des variables écologiques retenus nous ont été
inspirés par les travaux de STORCH et de ROLSTAD (1989). Les résultats de cette approche
serviront de base de travail en ce qui concerne l'utilisation du paysage forestier de cap long
par le grand tétras. Ils feront l'objet d'un traitement informatique.
 Recouvrement des strates de végétation:

 inférieure à 25 cm  de 1 m à 5m
 de 25 à 50 cm  de 5 m à15 m
 de 50 cm à 1 m  supérieure à 15 m
 

 Recouvrement des espèces arborescentes :

 épicéas (Picea abies) autres espèces résineuses : pin à crochets


 sapin et sylvestre, etc.
 hêtre autres espèces feuillus : bouleau, sorbier,
etc.

 Recouvrement des espèces (ou groupes d'espèces):

 callune  myrtille
 fougère  de baies (genévrier, framboisier,
 genêt (Genista purgans) et à balais fraisier…)
 rhododendron (Rhododendron  de graminées et mousses
ferruginum) 

Le relevé topographique cherche à déterminer le recouvrement de certaines espèces végétales


car elles fournissent d’après la bibliographie soit une alimentation aux grands tétras (myrtilles,
autres baies et graminées), soit une protection (fougères, rhododendrons, genêts) soit elles
empêchent leurs déplacements (genêts, rhododendrons). L’unité de mesure choisie est le
recouvrement par classe de 10 % ( codage en annexe 1), car il est plus facile à évaluer qu’une
densité.
Pour chaque relevé, sont précisé des caractères topographiques (pente, exposition et situation
sur le versant) ainsi que le type de peuplement forestier et le niveau de la régénération
présente. Pour finir, les présences d'effet lisière (séparation de milieux homogènes), de linéaire
(chemin, route, ruisseau …) ou d'animaux sont indiquées. . Les types de peuplement forestier
sont explicités dans la fiche de relevé.
Dans le cadre d’une approche paysagère, ces relevés permettent de faire un état des lieux de la
forêt qui servira de base de réflexion pour des propositions d’aménagements. Certains
renseignements ne nous serviront pas directement dans cette étude mais pourront s'intégrer à
des travaux ultérieurs comme des études sur la prédation et sur le dérangement par exemple.
annexe  : Fiche de terrain :
les descripteurs de la végétation

Localisation : _ _ / _ _ Rédacteur :

Situation dans le versant : haut milieu bas crête combe


Lisière sup – intra-peuplement

Strates :
Hau <0,25 0,25 - 0,50 - 1- 5-15 >15
teur m 0,5 m 1m 5 m m
m
Reco __% __% __% __ __% __%
uvre %
ment

Végétation arborescente : Peuplements :


Recouvrement de la canopée : __% TR
Recouvrement  des : PB
Epicéas : _ _ % FR
Sapins : _ _ % FIR
Hêtres : _ _ % PSA
autres résineux : _ _ % PM
autres feuillus : _ _ % B S
Régénération : Feuillus Résineux MOIF
Régénération :nulle faible moyenne forte MOSF
PIN
Végétation au sol :
Hauteur dominante : _ _ cm
Recouvrement en : Minéral :
Callune: _ _ % Enrochement
Fougères : _ _ % Escarpement
Genêts : _ _ % Eboulis
Rhododendron : _ _ % Pierrier
Myrtilles : _ _ %
autres baies : _ _ %
autres espèces : _ _ %

Remarques :
Effets lisières : oui non
Observations Tétras : coqs : _ poules : _ (nombres)
Indices : coq poules : crottes plumes épouillages nids 
présences de sanglier : oui non Présence de fourmilières : oui non
Observations ongulés: Chevreuil Isard Sanglier Mouflon
Traces mustélidés : oui non Arbres morts : oui non
Linéaire : présence – absence  Type : route chemin ruisseau
piste forestière G.R.

II.2)Résultats des relevés paysagers


les 615 ha de la foret de cap long ont été relevés ( 18 jours de relevées a deux équipes ont été
nécessaire pour réaliser le relevé ).toutes les données sont cartographiées et misent en données
informatiques.
.
Les cartes suivantes présentes les données de l’état des lieux de la foret de cap long

Aire de présence du grand tétras et recouvrement de la myrtille

Cette carte nous montre l’aire de repartions du grand tétras sur la zone d’étude de cap long
ainsi que le taux de recouvrement de la myrtille. On peut voir clairement que l’aire de
répartition du grand tétras est fonction de la présence ou non de myrtilles. On voit que l’aire de
répartition du grand tétras est là ou il y a un recouvrement de myrtilles important
Aire de répartition du grand tétras est recouvrement de la canopée

Cette carte représente l’aire de répartition du grand tétras par rapport au recouvrement de la
canopée. On peut constater que le grand tétras utilise les espaces peu boisé (les zones non boisé
sont utilisé pour l’élevage des jeunes). Cette utilisation est expliqué encore par l occupation des
sous bois par la myrtille qui a besoin de milieu forestier clair. D’où l’importance de conserver
des milieux forestiers ouverts et d’éviter les plantations trop denses qui empêchent le
développement de la myrtille et des autres baies de sous bois.
Bien d’autres analyses ont pu être faites grâce a ce relevé paysager. Comme la présence de
grands animaux, de prédateurs, de linéaires… mais ces facteurs sont moins importants pour
l’étude mené qui vise une reconduite de la foret. Ces données seront conservées pour de futures
études

III analyse des facteurs limitant du grand tétras sur la zone d ’étude

III.1 les facteur biotiques


 Un des facteurs de présence du grand tétras est la présences en quantité suffisante de
myrtilles. Elle constitue une part importante de son alimentation. Nous observons que l’aire de
présence de la myrtille sur la zone d’étude est discontinue. Cela est du :soit a des facteurs
naturels(station qui ne convient pas a la myrtille). :soit par un recouvrement trop important de la
canopée( la myrtille est très gourmande en lumière) la forêt possède de nombreux endroits
favorables a la myrtille mais la canopée est trop importante ( lorsque la canopée dépasse un taux
de 60 % on observe la disparition de la plante. Le cas des plantations massives de Caplong est
pire car elle empêche l’implantation de la myrtille et des autres baies. Le manque de celles-ci sur
la zone empêche une expansion des oiseaux sur les autres endroits de la zone d’étude et donc ne
permet pas une augmentation de la capacité d accueil du milieu.
 Les plantations massives (sapin pectiné , épicéa, mélèze du japon, hêtres) sont un facteur
limitant important pour le grand tétras pour de nombreuses raisons.
 Le manque de luminosité au sol: ce facteur est le facteur limitant de la myrtille. En
effet cette plante a un besoin important en lumière. Très peu de végétation se développe
sous une plantation massive. Ce manque de présences de strates herbacés  et éricacée au sol
est défavorable au grand tétras car elles constituent sa source principale de nourriture
 Un milieu trop dense: les résineux sont la seule source alimentaire du grand tétras
l’hiver. Les plantations devraient donc être utilisées l’hiver. Pourtant les oiseaux n’utilisent
que très peu les plantations massives comme source de nourriture. Il préfèrent les résineux
isolés aux alentours des plantations s’ ils ont le choix ( j’ai pu faire cette observation de
nombreuses fois). L’explication vient de la densité trop importantes des arbres qui
empêchent la visibilité de cet oiseau très méfiant qui est sans cesse sur le qui-vive. La
densité empêche aussi l’envol et peut être dangereuse (blessures et facilite de l’approche
des prédateurs sur les oiseaux) et aussi augmentation des populations de martres qui
trouvent un milieu propice
 Un milieu trop homogène: les plantations sont trop homogènes ( une seule essence) alors
que le grand tétras a besoin de plusieurs essences comme des hêtres qui leurs servent de
perchoirs. Il lui faut aussi des arbres comme le sorbier qui constitue une alimentation
estivale et automnale importante, le bouleau et le saule dons les chatons et bourgeons
constituent une nourriture riche en protéines qui sont utilisé pour donner l’énergies aux coqs
lors du champ et aux poules lors de la ponte .
 Densité de martres trop importante: la martre (martes martes) a une pression directe sur
le grand tétras. C est un des principaux prédateurs du grand tétras qu’il soient œufs poussins ou
adultes. Une étude(sur laquelle j’ai participé) a été réalisé sur le massif de tabes, juste a coté
du massif de l’Arize, afin de connaitre les populations de martres en Ariège et son impact sur le
grand tétras. Cela nous a permit de voir que les densités de martres en Ariège sont très
supérieures aux autres pays ou martres et grand tétras partagent le même milieu. La zone
d’étude ne manque pas a cette règle on a pu observer une densité importante grâce a ces
observations directes ou des relevés de traces importantes. C’est un facteur limitant très
important car elles influent directement sur la population d’oiseau

III.2 les facteurs humain


 Le dérangement humain: le dérangement humain est très important sur la zone d’étude car
la présence de la route apporte un nombre important de personnes sur la forêt. Le
dérangement se fait tout au long de l’année. l’hiver et le printemps avec le ski et les
raquettes de randonnées. Le dérangement hivernal est très néfaste pour le grand tétras car
l’envol lui demande beaucoup d’énergie . Des envols répétés face a un dérangement humain
peut entraîner un affaiblissement de l’oiseau qui peut conduire a la mort. Le dérangement
printanier sur les places de chant qui peuvent gêner la reproduction des grands tétras. L’été,
les touristes affluent sur cette zone pour voir le panorama exceptionnel sur les Pyrénées et
pouvoir cueillir les myrtilles sur les parties des supérieures dans les zones d’élevage des
jeunes. Les jeunes oiseaux fuient le dérangement dans les zones ou il n’y a pas de myrtilles.
Les jeunes ont donc des difficultés pour pouvoir faires des réserves de graisse pour passer
l’hiver. S’ ils n’arrivent pas a atteindre un poids corrects, les oiseaux meurent. A
l’automne ,c’est la même chose . Les gens ramassent les champignons et les myrtilles ( un
nombre impressionnant de voitures sont observé le long des routes) ce qui continue a
empêcher les grands tétras de se nourrir et les affaiblissent avant l’hiver. Le dérangement
humain est l’un des principal facteur de la disparition du grand tétras en France
 Les clôtures : les clôtures sont présentent sur la parti supérieur de la zone d’étude. Le
problème des clôtures est que le grand tétras ne les voient pas et rentre en collision avec elles.
Cette collision peut le désailer, le rendant vulnérable aux prédateurs , ou entrainer la mort ( un
tétras peut voler a 80 km/h)

3eme partie: proposition d’actions concrètes visant la


mise en place d’une population en bon état et stable de
grand tétras sur la zone d’étude

I amélioration des modes de gestion de la sylviculture


I.1 objectif et protocole d’intervention
I.1.a présentation générale de la sylviculture et des peuplement

La forêt de cap long est composée de 5 parcelles forestières délimitées par des routes ou des
ruisseaux. Elle est exploitée depuis les années 50 est a subit un reboisement massif a partir des
années 1963 Le plan de gestion mis en place précédemment favorise l’implantation des résineux.
On retrouve dans la forêt des pourcentages d’essences exploitées suivants

 Peuplement de Résineux naturel ( 22 %) et artificiel ( 26%) soit 48% du peuplement total


Les peuplement résineux sont majoritaires dans la foret de cap long pour 298 ha
 Peuplement mixte naturel (10%) et artificiel ( 7%) soit 17 % du peuplement total
Représente 126 ha
 Peuplement de feuillus exploitable et inexploitable ( 25% )
Soit une surface de 150 ha
 Improductif ( falaise et landes ) a 10 % de la superficie totale
Soit une surface de 38 ha

Toutes les plantations de résineux ont entre 30 et 45 ans ce qui donne déjà des individus de
belles tailles
Les parcelles forestières ont une taille moyenne de 122.6 ha et sont toutes desservîes par un
réseau de pistes forestières de très bonnes qualité s

I.1.b objectif de l’aménagement et du plan de gestion


La forêt de cap long possède de nombreuses plantations massives qui ne sont pas utilisé par le
grand tétras . L’objectif s’est de rendre ces zones attractives pour le grand tétras en créant
une mosaïque de milieux favorables pour l’oiseau.
Pour créer ce milieu favorable il faut impérativement dégager pour permettre a la lumière
puisse atteindre le sol. Ce qui permettra le développement de la myrtille ( l’essentiel de sa
ressource alimentaire et un camouflage).Mais aussi la lumière permettra le développement des
insectes et autres invertébrés et l’implantation de fourmilières (nourriture essentielle des
poussins )

I.1.c protocole d’intervention

Les actions menées se feront que sur les zones de présence du grand tétras car il n’utilise pas la
superficie totale de la forêt de cap long. Les parties supérieures des parcelles subiront des
interventions

 Les éclaircies se feront sur les résineux et les hêtraies trop dense . Dans les plantations
mixtes les éclaircies se feront de manière continue avec des surfaces de 40 a 200 m² . Cette
continuité permettra d’étendre la surface d’utilisation du grand tétras. Dans les plantations
massives, il faudra d’éclaircir le milieu en faisant plus de trouées afin d’éclaircir le milieu. Qui
est très fermés
 Apres la création des trouées, la régénération de hêtre va être importante au point
d’empêcher le développement de la myrtille. Il faut donc ajouter un nettoiement au dépressage
afin d’éviter cette régénération . Il faut donc supprimer 70 a 80% de la génération de hêtre, en
sélectionnant que les individus remarquables qui deviendront des hêtres « perchoirs »
 Création de zone de grande éclairci a l’intérieur des zones supra -forestières ou il n’y aura
pas ou peu d’arbres sur une surface de 1500 m² pour créer des zones d’élevages des jeunes sans
qu’’ils aillent se nourrir dans les zones de landes ou ils sont plus vulnérables. 3 espaces de ce
type seront ouvert
 Suppressions des rémanents des plantation qui gênent la circulation des oiseaux au sol et
empêchent le développement de la myrtille . L’évacuation des rémanents se fera vers les zone de
landes (ou elle seront détruites par brulage) et a proximité des routes nationales . Et les
rémanents seront disposés dans les premiers plans a proximité de la route afin de créer une
barrière naturelle qui vise a décourager les touristes ( souvent un cueilleur de champignons ou
myrtilles) de pénétrer dans les zones a grands tétras. Cet effet lisières permettra aux oiseau
de moins voir les hommes qui suivent les routes. Et d’augmenter leurs quiétude.

I.2 intervention sur la forêt et conservation des éléments remarquables


I.2.a éclaircie des parcelles résineuse
Le dépressage se fera systématiquement dans les parcelles de plantation massive. Toute les
parcelles forestières subiront une intervention mais seulement sur une partie de la parcelle la
liste suivante énumère les parcelles forestières et cadastrales qui subiront un dépressages
 Parcelle forestières 1
 Partie est de la plantation ( haut de la départementale D 17)
Parcelles cadastrale 0972 seulement la partie basse résineuse
Parcelles cadastrale 0978
Parcelles cadastrale 0980
Parcelles cadastrale 0755
Parcelles cadastrale 0982
Parcelles cadastrale 0984 seulement la partie basse résineuse
Parcelles cadastrale 0986
Parcelles cadastrale 1002 seulement la partie basse résineuse
Parcelles cadastrale 1009 seulement la partie basse résineuse
 Partie ouest de la plantation ( départementale D 17)
Parcelles cadastrale 0839
Parcelles cadastrale 0834
Parcelles cadastrale 0835
Parcelles cadastrale 0840
Parcelles cadastrale 0820
Parcelles cadastrale 0970
Parcelles cadastrale 0813
Parcelles cadastrale 0814
Parcelles cadastrale 0974
Parcelles cadastrale 0990
Parcelles cadastrale 0992

 Parcelle forestière 2
Parcelles cadastrale 0857 dépressage des pin laricio

 Parcelle forestière 3
Parcelles cadastrale 0828
Parcelles cadastrale 0807
Parcelles cadastrale 0808
Parcelles cadastrale 0801
Parcelles cadastrale 0800
Parcelles cadastrale 0794
Parcelles cadastrale 0795
Parcelles cadastrale 0796

 Parcelle forestière 4
Parcelles cadastrale 720 seulement la partie résineuse
Parcelles cadastrale 1004
 Parcelle forestière 5
Parcelles cadastrale 1013
Parcelles cadastrale 1014
Parcelles cadastrale 0944
Parcelles cadastrale 0731

I2.b création de trouées dans les peuplement forestier


La création des trouées va permettre de faire des zones d’élevages des jeunes. Cette
intervention est importante en raison du dérangement humain et de la prédation rencontré dans
les landes supérieures. Les oiseaux pourrons y trouver des landes a insectes ( nourritures des
jeunes) et des ouvertures accueillantes pour la myrtille
Les trouées se feront dans les zones ou on ne trouve pas de landes supra forestière ou intra
forestière. Ces aménagements combleront les manques de milieux totalement ouvert que l’ont
peut rencontrer.
Il y aura une multitude de trouées de faite. De surface allant de 40m² a 1500 m² ou on ne
laissera pas ou peu d’arbres (seulement quelques hêtres perchoirs). 3 grande trouées de 1500m²
seront crées.(référence aux trouées crées dans la réserve d’Orlu).

 La première se situe dans la parcelle forestière 1 dans le centre de la parcelle cadastrale


0978. elle ne sera pas en contact avec la lande supérieure. Il faut laisser une bandes boisée afin
de créer une barrière naturelle qui limitera le dérangement crée par les touristes qui passent
sur la crête et la piste forestière .
 La deuxième se situe toujours dans la parcelle forestière 1 dans le centre haut de la
parcelle cadastrale 1002. Cette intervention va permettre d’agrandir deux petites clairières
fréquentés par le grand tétras
 La troisième ouverture sera faite dans la parcelle forestière 5. Dans le centre de la
parcelle cadastrale 0944. Cette intervention permettra de créer une ouverture dans la forêt
car sur cette partie de la zone d’étude il n’y a pas de lande supérieure et donc peu de chance d’y
élever des jeunes. L’ouverture permettra donc aux jeunes oiseaux de trouver les insectes,
indispensables a leurs croissances.

I2.c prise en compte des éléments remarquables

Il faut tenir compte de certains éléments remarquables qui sont propices au développement du
grand tétras. Il faudra donc ne pas détruire ou endommager les éléments remarquables

Les hêtres perchoirs: les hêtres perchoirs sont des arbres dont le houppier est très développé
et possède donc des branches relativement fortes et hautes pour permettre aux oiseaux de se
poser. Il assume également le rôle de semenciers. Les fruits sont les faines, constituent un
apport alimentaire pour de nombreux animaux. les bourgeons de celui-ci sont un apport
alimentaire énergétique lors de la période du chant pour le grand tétras.

Les sorbiers: les sorbiers constituent un apport important de baies. Cette nourriture
représente une source alimentaire conséquente pour les grands tétras. Les fruits sont
consommés tout au long de l’année mais ils apportent une source de nourriture très intéressante
au début de l’hiver, commencement de la période difficile.

Bouleaux et saules : les bouleaux et sorbiers apportent dans leurs bourgeons un excellent apport
énergétique a la sortie de l’hiver, lorsque les oiseaux dépensent beaucoup d’énergie pour la
reproduction. Il peuvent également servir de perchoir pour les grand tétras.

Les fourmilières : elles ont un rôles essentiel dans la croissance des poussins, qui lors de leurs
premières semaines de vie, ne consomment que des invertébrés.

II limiter le dérangement humain et les autres facteurs limitant

II.1 le dérangement humain


Le dérangement humaine est l’un des facteurs limitant du grand tétras sur la zone d’étude car il
est présent tout au long de l’année. pour limiter le dérangement dans une zone très touristique,
il faut sensibiliser les touristes et autres randonneurs des zones utilisées par le grand tétras
pendant les périodes critique de sa vie.
 En premier lieu il faut détourner les skieurs et autres randonneurs du chemin forestier qui
passe dans la zone d’hivernage du grand tétras. Pour cela le chemin sera fermé ( par des
barrières ou par des troncs d’arbres disposés en travers sur la piste forestière. Il faudra aussi
marquer le sentier sur le haut de la crête le vrai sentier du GR de pays du tour de la
barguilliere (cette zone n’est pas utilisé par les oiseaux en hivers.)
 En automne le grand tétras fait ses réserves de graisse pour passer l’hiver. Durant cette
période, chaque envol du a un dérangement humain crée un forte demande en calorie, si l’oiseau
ne possède pas suffisamment de réserve cela peut lui être fatal .L afflux de promeneurs et
chercheurs de champignons pendant cette saison affluent des grandes villes comme
Pamiers ,Foix ou Toulouse. Cette sur fréquentation humaine de la zone est impressionnante et
dévastatrice par le nombre de chercheurs et de voitures stationnées le long des routes. Pour
remédier a cette sur fréquentation. Le propriétaire de la zone d’étude va instaurer un système
de droit a la cueillette qui sera valable par l’acquisition une carte payante de droit a la
cueillette. Un gardiennage verbalisera les fraudeurs qui n’auront pas acheté cette carte.
L’instauration d’un quotas de carte et réservé aux habitants de la commune va permettre une
diminution très importante du nombre de cueilleurs sur la zone d’études et ainsi limiter le
dérangements humain
II.2 les clôtures pastorale

On trouve des clôtures pastorales sur la zone d’étude avec un longueur d’environs 7.6kilometre .
Toute les clôtures se retrouvent dans la parti supérieure de la zone d’étude. Le problème est
quelle peuvent entrainer des collisions très grave voir mortelles pour le grand tétras. Pour
remédier a ce problème, il faut rendre visible les clôtures en plaçant des marqueurs rouges tous
les 2 mètres. Les marqueurs sont les mêmes utilisée pour marquer les zone de baignade sur
l’eau. Il faudra en placer environ 2000 pièces sur les zones a haut risque de collision. C’est-à-
dire les clôtures séparant les landes de la forêt car c’est le Trajet qu’’effectue le grand tétras
lorsqu’’il prend la fuite.

II.3 la martre

La martre est un des principaux prédateurs du grand tétras. Sur la zone d’étude, les populations
de martres sont importantes. Aucune régulation n’est faite. Il faut absolument faire baisser le
nombre de martres sur la zone d’étude si on veut augmenter la population de grand tétras et
faire baisser la prédation sur les œufs et les juvéniles. Un parcours de piégeage est possible sur
la zone d’étude. Il faut qu’’il soit fait dans les parties supérieures de la zone, dans l’aire de
présence du grand tétras. L accès par le piégeur sera facilité par la voirie qui est carrossable
et il pourra donc accéder a toute la zone d’étude. Une demande de piégeur volontaire sera faite
a l’association des piégeurs ariégeois qui déciderons le type de piège a utiliser, les périodes et
les lieux de mise en place des pièges. Ils s’occuperont aussi de lever les pièges et des martres
capturées.

III budgétisations des actions a entreprendre


Toutes les actions sylvicoles suivantes et le budget seront pris en comptes dans le prochain
plan simple de gestion qui sera mis en place en 2011
Mise en place des marqueurs a clôtures
Marqueurs: 400x =
Prix de pose x =
soit euros
Travaux sylvicoles
dressage 769.23 euros x 228.52 ha = 175784 euro
Nettoiement 461.54 euros x 228.52ha = 105471 euro
Soit 281254 euros

Suivit des population de grand tétras


Le suivit des populations sera financer par la fédération des chasseurs de l’Ariège
Salaire technicien: 92.31 euros x 120 jours = 11077.2 euro
Déplacement: 4 euros x 120 jours = 480 euro
Soit 11557.2 euros

IV mise en place du suivis des populations de grand tétras sur la zone


d’étude

La mise en place d’un suivis adapté des populations de grands tétras va permettre de connaitre
l’évolution de la population sur la zone d’étude et sur le massif de gestion de l’Arize. Les données
recueillis vont permettre d’adapter la gestion de l’espèce et de mesurer l’impact sur les actions
en faveur du grand tétras.

IV.1 suivit des coq chanteur au printemps

Cette méthode permet de connaitre l’effectif et l’évolution des coqs chanteurs présent sur une
place de chant.
Dans le bois de cap long il a été trouvé deux place de chant en 2009. Il faudra donc continuer a
suivre cette place de chant pour connaitre la tendances des effectif présent et mesurer
l’évolution de la population. Le suivit va permettre de savoir si les aménagement crées vont être
prolifique pour l’espèce. Et ainsi avoir une station pilote de suivit dans un milieu modifié en
faveur du grand tétras. La prospection au chant devra être continué pour chercher d’autres
place de chant sur la zone d’étude et sur l’unité de gestion.
A l’échelle du massif, la prospection devra être continué car c’est l’un des massifs ou les
informations sur les populations du grands tétras sont faibles. Seul une place de chant a été
suivi jusqu’’en 2008. Et 5 ont été trouvé en 2009. Suivre les places de chant de l’Arize va
permettre d’avoir des informations importantes sur les populations et donc permettra de
mettre en place des aménagements et des plans de gestions en faveur du grand tétras.
Il faudra inventorier toutes les places de chant du massif de l’Arize cette action rentre dans le
cadre du programme O.G.M/037 inventaire
Les opérations seront réalisées par la F.D.C 09 et les chasseurs bénévoles
IV.2 suivit estival des grand tétras, succès reproduction

Cette méthode est effectué a l’aide de chien d’arrêt.et permet de connaitre le succès annuel de
la reproduction.
Sur La forêt de cap long aucun comptage estival n’a jamais été effectué il serait souhaitable
d’en faire un pour savoir si les actions menées sur la zone sont favorable a la reproduction du
grand tétras et pouvoir constater si les aménagements fait sont fréquenté par les juvéniles.
Il faudra étendre les comptages aux chiens d’arrêt sur d’autres zones du massif de l’Arize se
qui permettra d’avoir des données de comparaison sur le site et d’avoir d’autres données sur se
massif méconnu

Conclusion

La population de grand tétras de la forêt de cap long est soumis a une sylviculture
défavorable pour l’oiseau. De plus la présence d’une station d’hiver entraine une sur
fréquentation du site. Ces deux facteurs sont fatals pour les populations de grand tétras qui
dans le plus souvent des cas désertent la zone. Pourtant la forêt de cap long abrite un population
intéressante d’oiseaux qui arrive a survivre dans ce milieu .

Cette étude découle de la prise en conscience de la population de grand tétras par le


propriétaire de la forêt de cap long qui voudrait mettre en place, dans son plan simple de
gestion, des actions favorables a cette espèce.

De ce rapport découle une optique de conservation des noyaux de populations de grand tétras
dans les moyennes montagnes, essentiel au maintien de la diversité génétique de l’espèce car la
forêt de cap long est une zone d’échange entre l’Arize et le massif des trois seigneurs.

Pour retrouver une bonne dynamique des populations, dans la forêt de cap long, il faut agir sur
les facteurs limitant de l’espèce. Pour cela il faut intervenir sur la gestion sylvicole en créant
des aménagements idéaux pour le grand tétras. Limiter le dérangement humain dans cette forêt
en filtrant la fréquentation humaine Ainsi que la mise en place de technique de suivit des
populations , afin de connaitre l’évolution de cette espèce.

Cette étude menée permet de créer une station pilote pour la mise en place d ’action concrète
en faveur du grand tétras dans les forets privées et de mettre en place la prise de conscience
sur l’environnement du grand tétras dans les plans simples de gestion .

La gestion et la préservation du grand tétras , espèces emblématiques de nos montagnes, qui


fait partie intégrante du patrimoine naturel des Pyrénées, passe par la gestion du biotope de
l’oiseau les actions prés citées permettrons la conservation du grand tétras dans les Pyrénées

Bibliographie

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