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ETUDE DE LA FAUNE ET DE LA FLORE
DES ILES DU FRIOUL
DANS UNE OPTIOUE DE GESTION
AVANT-PROPOS
REMERCIEMENTS
Mr. BAYLE
attaché de conservation au jardin botanique du parc Borély
L'E E E PA
( -b.§. E. v. )
SOMMAIRE
1. TE MILIEU NATUREL
2. LA PRESENCE I.IUMAINE
2.1 .
Historique du bâti et du foncier
2.1.1. Bôle sanitaire et mililaire
2.'l .2. Acquisition par la ville et statut foncier
2.1 .3. Urbanisation
2.2. Les tentatives de "revégétalisation"
2.2.1. Les reboisements du début du siècle
2.2.2. Les prolets et études récentes
2.2.3. Les initiatives privées
2.3. Les aménagements et activités en cours
3. LEs REGLEMENTS
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4
4. SYNTHESE
5. BIBLIOGRAPHIE
6. LEXTOUE
7 ANNEXES
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1.3. LA FAUNE
1.3.1. Les vertébrés
(d'après Bayle 1994, cf. annexe 2)
Comme dans tout milieu insulaire, la faune du Frioul est plus pauvre gue celle du
continent voisin.
Cependant, l'archipel possède un intérêt unique pour certaines espèces d'oiseaux. Les
oiseaux marins, par exemple, y trouvent des conditions favorables pour leur
reproduction ; C'est ce qui vaut à Pomègues d'être intégrée, avec l'ensemble de
7
l'archipel de Riou, selon les critères de Bidlife lntemational, dans la Zone de grand
lntérèt pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) PAC 07.
En effet, d'après les relevés effectués, on trouve :
- une soixantaine de couples de puffins cendrés Calonectris diomedea, qui
nichent pour la plupart sur Pomègues ;
- des effectifs lrès faibl€s de puffins de Méditerranée Puffinus yelkouan ;
- une dizaine de couples d'océanite tempête Hydrobates pelagicus,
découverts très récemmsnt ;
- un6 importante colonie de goélands leucophée Larus cachinnans d'environ
2OOO à 25OO couples et actuellement en pleinê extension.
Parmi les autres oiseaux sauvages qui nichent dans les divers milieux naturels du Frioul
(rupestre, steppique ou rocheuxl, on pêut remarquer entre autres le martin€t pâle Apus
pallidus, le merle bleu Monticola solitarius, le choucas des tours Coruus monedula, le
pipit rouss€line Anthus campestis et deux rapaces, le faucon crécerelle Falco
tinnunculus êt la chougtte chevêche Athene noctua.
La list€ des reptiles reste encore à définir clairement. Seuls le lézard des murailles
Podarcis muralis et la couleuvre bordelaise Coronella girondica y sont actuellement
connus, mais d'autres espècos sont à rechêrcher (gekkonidés). Signalons en outre que
f'îe d'lf constitu€ une des 2 seules stations de lézard sicilien Podarcis sicula de France
continentâle.
Les recherches qui ont été effectuées seulement sur Ratonneau ont mis en évidence la
richesse, et surtout I'inlérêt biogéographique unique du site du Frioul. Cet archipel est
en effet considéré pour les entomologues de site refuge pour une faune invenébrée très
spécifique. Parmi les coléoptères. on relève notamment plusieurs espèces de carabiques
(comme Orghomus barbarus el Masoreus wenerhallll et de ténébrionidés (comme
Zoophosis enans eT. Scaurus rflst s) qui sont en France uniquement connues sur ce site
(serail-ce le fait d'une acclimatation réussie pour des espèces originaires d'Afrique du
Nord 7 ). On peut encore signaler, par exemple, une population de lépidoptères liée aux
groupements végétaux endémiques des falaises lAdgistis paralia et Zerynthia rumina
medesicastel .
8
1.4. LA FLORE
La première carte de la végétation du Frioul dressée par Molinier en 1 936 (cf. annexe
3b), indique la présence de nombreuses associations végétales' décrites en termes que
nous résumons ici brièvement.
Ces associations sont sur le Frioul répanies de façon concentrique, en particulier pour
les associations halophiles (cartes 1 a et 1 bl. En panant du rivage, on trouve d'abord la
ceinture à Crithmum maritimum et Limonium minutum lcrithmo-Staticatum Molinier
1934), qui forme une bande continue sur les rochers littoraux habituellement de 6 à 8 m
de hauteur mais qui s'élève jusqu'à 6O m dans les endroits bien exposés aux embruns.
Cette association possède pas moins de six espèces endémiques* provençales parfois
extrêmement localisées.
Sur les sols rapportés ou remués abondants à cause des nombreux aménagements
(forts, constructions diverses,...) domine l'association à Camphorosma monspeliaca et
Frankenia hiquta lcamphorosmo-frankenietum hirsutae, Molinier 1934) qui comporte
des espèces à la fois nitrophilesr et halorésistantes * .
En arrière, on observe des individus appartenant à l'association à Plantago subulata et
Astragalus massiliensis lAstragaleto-plantaginetum subulatae, Molinier 1 934). A la
différence du groupement similaire que l'on trouve sur le littoral sud-marseillais,
Thymelea tartonraira est absente eÎ Plantago subulata rare (seulement deux stations).
*:cf.§6lexique
9
Astragalus massiliensis, par contre, est très répandue, notamment au cap Mangue, à la
pointe du Soldat et sur la crête de Pomègues.
Notons que le sol sableux a permis en quelques points (calanques de St. Estève et de la
Crine) l'installation de représentants halophiles recherchant une substrat meuble,
notamment Salsola soda, Cakile marilima, Sueda fruücosa et Salicomia macrostachya.
Oans les parties soustraites à I'influence marine directe, ont pu se développer quelques
groupsmonts continentaux très ouverts, parmi lesquels on distingue :
- quelques rares bosquets de Pinus halepensis très dispersés €t le plus souvent en
buisson bas à cause des embruns l'vestiges d'anciennes ganigues à Ouercus ilex
et Ouercus coccifera") ;
- de nombreux peuplements à Pistacia lentiscus parfois très denses dans les vallons
chauds et bien abrilés (par exemple au sud-est de Pomàguesl, qui peuvênt être
assimilés aux vestiges de l' Oleo-lentiscetum pmvincrblrs (Braun-Blanquet & Molinier
1951);
- des garrigues basses et clairsemées à Rosmarinus officinalis ;
- des pelouses fragmentaires à Brachypodium ramosum présentant de nombreux
faciès, nolamment à Asphodelus frstulosus (aux endroits les plus chauds et secs) €t à
Ephedra distachya (en bordure des espèces halophilesl.
Des groupements nitrophiles à Hordeum murinum et Lavatera arborea sont installés sur
les terres remuées, à proximité des habitations ou dans les endroits très fréquentés par
les goélands.
Diverses plantes, le plus souvent à caractère omemental, ont été introduites sur
I'archipel du Frioul. Certaines s'y sont remarquablemsnt bien acclimatées et maintenues,
comme par exemple I'ailanthe lAilanthus glandulosal, I'olivier cultivé lolea europaeal, le
robinier faux-acacia lRobinia pseudoaccacial, le mtrier-platane, le tamaris lTamarix
gallical et les atriplex lAtriplex halimus et A. hastatal qui prospèrent en divers points de
Ratonneau, ainsi que l'agave lAgave ameicanal êt le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-
indical dans les éboulis et les pierriers.
Pour répondre aux objectifs fixés au départ, nous avons procédé à une cartographie de
quelques espèces et group€ments végétaux remarquables choisis soit parce que
légalement protégés. ou parce que caractéristiques de ce milieu insulaire particulier. Les
investigations sur Hatonneau et sur Pomègues se sont déroulées sur une période de
deux mois (juin et juill€t 1994), coihcidant avec la fin de la période habituelle de
floraison. Elles ont globalement nécessité une dizaine de joumées complètes de relevés
de terrain.
Sur placc, quelques crayons de couleur, une carte à grande échelle de I'archipel
(1/5O0Oe) et une flore précise ont suffi pour relever la position d'espèces
particulièrement représentatives citées ci-dessous dans le tableau 1. D'autres espèces
ont été relevées permettant une meilleure mise en évidence des biotopes, comme
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Salicomia macrostachya, Camphorosma monspeliaca, Silene sedoides,.. . et diverses
espèces arborescentes (cf. cartes 1a et 1bI.
Enfin, certaines parties de l'île de Pomègues n'ont pas été canographiées par manque
de temps, d'autres parties l'ont été de façon sommaire du fait des difficullés d'accès.
Tableau 1: les caractères écol ogiques des principales espèces végétales catographiées
sur le Frioul
*:cf.§6lexique
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T LEGENDE: + dépendante
+ + très dépendante
R : protégée par I'arrèté ministériel du 26 juillet 1994
N : protégée par I'arrêté ministériel du 20 janvier 1982
2 LA PRESENCE HUMAINE
situées à proximité immédiate d'une grande ville portuaire, les îles du Frioul ont eu à
subir depuis longtemps une fon€ pression humaine.
Après un rôle d'annexe du pon de Marseille (mouillage secondaire, quarantaine,...) puis
un rôle militaire, €lles ont depuis leur acquisition par la Mlle de Marseille une voca on de
base de loisirs, et pour partie, de zone d'habitations.
ces activités ont beaucoup concouru à la dégradaüon de cet espace naturel très
sensible, malgré guelques tentatives infructueuses de (re)boisement.
Les deux fles, Ratonneau €t Pomègues, ont joué pour la navigation un rôle
très important jusgu'au XlXs siècle. En effet. avant la contruction de la digue du Berry,
les bâteaux empruntaient couramment le chenal qui les séparaient. Les constructions au
xlXe siècle et les destructions dues à la seconde Guerre Mondial€ ont laissé peu de
traces des tours-fanaux, édifiés sous Henri lV au sommet de chacune des deux îles, et
qui formaient ainsi une porte monumentale à l'entrée de la rad€ de Marseille.
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o= Propriété privée
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Panie essentielle du cordon sanitaire du pon marseillais, l'archipel a hébergé les bâteaux
plus ou moins suspects qui abordaient la rade. L'ancien port Dieudonné, dans l'anse de
la Grande Prise, et le pon de Pomègues ont été les sites de mouillage pour les bâteaux
maintenus en quarantaine. Avec l'augmentation du trafic maritime, l'administration
maritim€ décida, en 1822, la construction de la digue du Berry reliant les deux îles, d'un
port adossé à celle-ci et de l'hopital Caroline (utilisant les matériaux rocheux extraits sur
place). Cene demière construction, installée sur un promontoire près du cap de Croix,
servit d'hospice en remplacement du lazaret du pon de Marseille, recueillant et traitant
les malades atteints du typhus ou de la fièvre iaune. Bien qu'actuellement à l'état de
ruine. cet édifice, constituant un bel exemple d'architecture hospitalière du XlXe siècle,
est inscrit à l'inv€ntaire des monuments classés. ll fait en outre l'obiet d'une
"réhabilitation-reconversion" dont lg progtamme, assuré par l'Association pour le
Renouveau et |Animation de l'hôpital Caroline.
Les les du Frioul constituent un site idéal de défense de la rade comme
I'attestent les nombreux ouvrages militaires. Rien d'étonnant donc à ce que l'Armée fût
longtemps l'unique propriétaire du site, et qu'elle conserve encore quelques parcelles
(carte 3). Certains héritages de la seconde guerre mondiale (blockhaus, casemates,...),
qui ont été superposés aux systèmes de fortification antérieurs, ont par endroits
fortement dégradé le paysage dans cet archipel.
A ce jour, le village de Port-Frioul compte 359 logements qui ont été réalisés
dans un style "provençal" et qui rassemblent résidents permanents et estivants. Une
trentaine de commerces orientés vers la restauration se sont installés en pied
d'immeuble. Les infrastructures indispensables comme les amenées d'eau, d'électricité
et de téléphone desservent le village du Frioul, ainsi que quelques installations
extérieures (relais de télévision au fon de Pomègues, Sémaphore et hôpital Caroline).
Notons la présence d'une station d'épuration qui assure la récupération des eaux usées
et leur retraitement. La gamme des loisirs récréatifs sur l'archipel s'est bien élargi avec
l'installation d'un centre permanent d'animation sociale (Léo Lagrange) sur Ratonneau.
L'éguipement sportif est plus que sâtisfaisant {voile, ski nautique, plongée sous-marine,
tennis, escalade,...)" Un sérieux êffort a été fâit ces dernières années pour la mise en
valeur du village avec la plantation d'une végétation ornementale, l'installation de
panneaux touristiques et de l'éclairage public. On relève la présence de certains services
municipaux : marins-pompiers, police, services techniques divers. La première tranche
du port de plaisance a été réalisée : 65O bâteaux y sont aujourd'hui abrités.
lls sont loin d'avoir donné les résultats escomptés, malgré les efforts qui ont été
déployés. Les premiers essais connus remonteraient au milieu du XIXè siècle:
" D'aprés de vieux témoins occulaires, des plantations de pins, dont on voit encore
aujoutd'hui les demières reliques, ont été fait sur Pomègues de 1864 à 1 868. Ces
plantations qui avaient réussi, furent anéanties entre 1885 et l9l O par des émigrants et
des antreprises étahlies sur les lles pour l'édification de divers bâtiments' (Laurent
19211.
On note une tentative de (relboisement de 1912 à 1914, engagée par l'association /e
Chêne. Elle consistait en l'installation de semis de pins et d€ chènes dans des endroits
bien abrités du vênt, mais la plupart des plants n'a pas survécu deux années.
Bénéficiant d'un support logistique et d'un suivi scientifique conséquents, une autre
tentative était menée dans le courant des années 30 par les services de la Marine
Nationale avec la collaboration de la même association. Un millier d'essences locales a
été alors introduit depuis le Sémaphore jusgu'au vallon St. Jean sur Pomègues, et sur
les pentes sud de Ratonneau, faisant l'obiet d'un€ attention et d'un suivi soutenus, mais
encore insuffisant selon Molinier (1 936) : ' au seuil de f éÉ I 936, l'échec est total à
Pomègues. A Ratonneau, les pins parasol à St.Estève et sur les pentes du fon, les pins
d'Alep, les tamaris et les chénes verts ont bien résisté. Au teïain des pons, 22 chênes
verts se maintiennent depuis 193{. ll resl€ encore quelques traces de ces essais
infructueux dans le vallon St.Jean, sous le Sémaphore (bosquets de pins d'Alep), ainsi
qu€ sur les flancs sud-est de Ratonneau (pins d'Alep, chênes verts, oliviers et tamaris).
A partir des années 7O, un nouvel objectif était poursuivi pour favoriser l'accueil
louristique au Frioul, en commençant à faire des projets d'aménagement paysager.
Plusieurs études et projets de 'revégétalisation' ont été lancés, à I'initiative de la DEEV:
- 1970, une étude ONF pour la création de "zones venes à caractère forestier de
type pinèdes' ;
- 1976, une étude paysagère sur le site de St. Estève pour "l'aménagement
d'espaces rustiques marins à caractère végétal" ;
- 1977, une étude pour "la récupération des eaux usées et des boues résiduelles à
des fins d'espaces verts" ;
- 1983, une 'expérimentation de recyclage des déchets urbains pour la création
d'espaces verts", suite à la précédente ;
- 1989. une étude paysagère proposant une valorisation végétale sur 1O ha, qui
tienne compte des difficultés climatiques er biologiques du site ;
Aucun de ces projets, touchant des superficies variables et recourant à des techniques
variées. n'a atteint la phase opérationelle essentiellement pour des raisons financières et
de priorité d'action.
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Depuis peu, l'association lles Vertes, ayant reçu de la Ville de Marseille l'aulorisation
d'entreprendre hors de la zon€ d'habitations des introductions expérimentales de
diverses espèces arborescentes, a réalisé des plantaüons sur les 2 îles (canes 1a et 1bl.
3. LES REGLEMENTS
3.1.1. La ZAC
a) Définition et conséquences
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des iles est classé en zone N.D.a (zone naturelle
at' protégée en raison de la guâllté des sltes et des
paysages).
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EXTRAIT DU POS
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l7
opération d'aménagement est restée globalement floue et ambigue, oscillant entre le
quartier d'habitations permanentes et le village balnéaire.
La ZAC est cependant toujours opérationnelle et a fait l'objet dernièrement d'un effort
de relance de la part de la Ville (c/i Les 5O dossiers pour Marseille). Dans cette
perspective, I'AGAM r a lancé en 1989 un concours d'aménagement concernant
l'ensemble de l'archipel du Frioul pour renforcer l'attrait et la vocation maritime et
touristique du lieu "dans l'absolue conirainte de conserver à ces îles le caractère public
de leur littoral et la valeur de site naturel". Dans l'attente d'éventuelles modifications de
statut €n fonction du pani d'aménagement retenu, le secteur du Frioul a été mis en
réservation par délibération du Conseil Municipal du 29 mai et du 18 décembre 1989 et
n'a pas été concerné par la révision du POS de la Ville en 1993.
a) La faune
*:cf.§6lexique
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b) La flore
Tableau 2a : liste des espèces végétales protégées au niveau national par l'arrêté
ministériel du 2O anvier 1 982, tes sur le Frioul
nom scientifique nom français famille milieu optimal
Tableau 2b : liste des espèces végétales protégées au niveau régional par l'arrêté
ministériel du 26 uillet 1994, résentes au Frioul
nom scientifique nom français famille milieu optimal
L'archipel du Frioul est soumis aux dispositions issues de la loi du 3 janvier 1986, dile
loi 'Littoral", relative à I'aménagement, la prolection et la mise en valeur du littoral, et
de son décret d'application du 20 septembre 1989.
C'est une loi d'aménagement et d'urbanisme, donc elle n'est pas rétroactive. Elle
énonce des principes généraux permettant une politique globale " d'aménagement, de
protection et de mise en valeur des particularités et des ressources du littoraf .
Entrecoupée d'espaces naturels, toute urbanisation doit être réalisée en profondeur, et
respecter une bande littoral€ de 100 m de large tout au long du rivage : 'En dehors des
espaces urbanisés, les constructions at installations sont interdites sur une bande
littorale de cent mètres" (art. L. 146-4 du CU*).
Les espaces et milieux à préserver désignés sont les espaces sensibles et les sites l6s
plus significatifs à sauvegarder en fonction de leur intérêt écologique (cf. infra: décrel
d'application). Les POS doivent se conformer aux prescriptions visées ci-dessus.
ll fixe la liste des espaces et milieux devant être protégés. Ces derniers sont classés
suivant plusieurs critères, que I'on peut définir ainsi :
- Critère géographique: le littoral (falaises, caps, calanques, plages) ;
- Critère biogéographique : landes côtières, zones boisées proches de la mer, parties
naturelles des caps , calanques et criques ;
- Critères biocénotiques * : . milieux abritant des populations d'espèces animales et
végétales protégées, citées en anicle 4 de la loi du 1O juillet 1 976 et figurant dans les
arrétés ministériels du 20 janvier 1982 et du 26 luillet 1994 pour la flore, du 17 avril
*:cf.§6lexique
20
Sur le Frioul, les peuplements végétaux sauvages présents relèvent tous du deuxième
alinéa de I'article 1 du décret. En effet, d'une part, ils panicipent à " un paysage
caractéristique du patrimoine naturef @f. 3.2.3.1 puisqu'il s'agit de peuplements
sauvages fragiles dont la présence est liée au caractète climatique exeptionnel du littoral
marseillais (une des 2 zones bioclimatiques semi-aride de France). D'autre pan, ils sont
'nécessaires au maintien des équitibres biotogiques et présentent un intérêt écologique",
puisque restreindre les surfaces, peu occupées par les peuplements, condamne I'avenir
de chaque espèce sur le Frioul.
Adoptée le 8 janvier 1993, son décret d'application est paru le 1 1 avril 1994. Elle vise à
la protection et la mise en valeur des paysages: ' Peuvent faire I'obiet de directives de
protection et de mise en valeur les paysages remarguables dont l'intérêt est établi,
notamment :
- par leur unité et leur cohérence ;
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- par leur richesse particulière en matière de patrimoine ou comme témoin des modes
de vie et d'habitat ou d'activités et de traditions industrielles, artisanales, agricoles et
forestières" (Art.L.1 l.
L'archipel du Frioul présente un paysage particulier et homogène. Du rivage marseillais,
il se présente sous la forme d'une masse rocheuse blanche, allongée et découpée, qui
se détache neüement des éléments qui I'entourent : la mer et le ciel d'azur.
Sur place, I'action des éléments naturels agressifs, qui ont fortement sculpté le volume
rocheux, est bien visible. Les aménagements récemment réalisés, y sont facilement
repérables, notamment les infrastructures touristiques comme les installations
ponuaires, les habitations, et I'ancien hôpital Caroline sur Ratonneau, le relais de
télévision et un hangar désaffecté sur Pomègues. Plus discrets et mieux intégrés au site
par la qualité de leur architecture et le matériaux utilisé, les anciens édifices mililaires se
répartissent sur toute la surface de I'archipel.
ll ne faut pas oublier le rôle de la végétation indigène qui apporte une louche originale à
ce paysage minéral insulaire. Le tapis végétal, vigoureusement reconstilué au printemps,
colonise presque partout les nombreuses fissures de la roche et offre une grande variété
de formes et de couleurs. La végétation très ouverte, avec ses fourrés bas à lentisque et
romarin, morphosés par le vent et le sel, et ses pelouses rases à asphodèle, brachypode,
et coronille, laisse cependant en maints endroits apparaître la roche nue.
Le paysage naturel rocheux des îles du Frioul, par sa cohérence et son originalité, mais
aussi à cause de sa fragilité, possède donc un grand intérêt qui iustifie l'effort de sa
préservation.
Adoptée le 21 mai 1992, elle a pour oblectif " la conservation des habitats naturels, ainsi
que la faune et la flore sauvages". Les mesures dégagées visent à assurer le maintien ou
le rétablissement dans un état de conservation favorable certains habitats naturels et
espèces sauvages de la flore et de la faune ayant un intérêt au niveau communautaire
(cf. les annexes de la directive européenne). Dans les zones de protection instaurées
seront incluses les zones déjà classées au titre de la directive européenne 79149 du 2
avril 1979, concernant I'avifaune et son habitat.
Parmi les différents habitats concernés, cilons plusieurs qui sont présents sur les îles du
Frioul :
- les falaises à végétation des côtes méditerranéennes (avec Limonium ssp.
endémiques) ;
- les phryganes * de l' Astragaleto-Plantaginetum subulatae ;
- les zones protégées par la directive européenne 79149 du 2 avril 1979.
On pourrait donc envisager le classement de lout I'archipel permettant de protéger de
façon supplémentaire les habitats naturels désignés par la directive européenne.
*:cf.§6lexique
4. SYNTHESE
LEGENDE :
+ : compatible
- : incompatible
0 : non concerné
(remarque : la direclive européenne, non encore en vigueur au Frioul, est donc figurée
à titre indicatif )
:5
Des aménagements légers peuvent être apporlés, comme par exemple du mobilier léger,
pour l'accueil et la gestion (nolamment dans certaines calanques).
Les opérations de restauration et de réhabilitation du patrimoine militaire et sanitalre
historique doit dans cette perspective être poursuivi (tour du Poméguet' Infirmerie' fort
de Brégantin). On pourrait envisager coniointement d'organiser des opération de
'nettoyage paysager", pour éliminer les matériaux inesthétiques qui trainent à proximité'
5. BIBLIOGRAPHIE
AUTEURS
AILLAUD G., 1987 i La végétation arborescente et arbustive des lles du Frioul (...)
et les possibilités de reboisement. Forêt méditerranéenne, 9 (2) : 1 51-160.
LAURENT L. , 1921 : Conférence sur les îles du Frioul. Académie des Sciences de
Marseille
LAURENT L. & DELEUIL G., 1938 i La répartition des végétaux dans les lles du
Frioul et la question du reboisemenr. Le Chêne, 45.
REFERENCES RE GLEMENTAIRES
+
Loi du 10 iuillet 1976, concernant la Protection de la Nature
+ Ilore :
- Arrêté Ministériel du 20 janvier 1982
- Arrêté Ministériel du 26 juillet 1994
+ faune :
- Arrêté Ministériel du 17 avril I981
- Arrêté Ministériel du 22 juillet 1993
t Loi no 86.2 du 3 janvier 1986, concernant la protection, la sauvegarde et la
mise en valeur du littora! :
- Arrêté Ministériel no 89.694 du 20 septembre 1989
- Circulaire no 89.56 du 1O octobre 1989
i Loi no 93.24 du 8 janvier 1993, concernant la protection et la mise en valeur
des paysages :
- Arrêté Ministériel no 94 283 du 11 avril 1994
+ Directive européenne 79149 du 2 avlil1979, concernant la conservation des
oiseaux et de leur habitat
?7
6. LEXIOUE
Association végétale :
" Groupement plus ou moins stable et en équilibre avec le milieu ambiant, dans
lequel certains éléments exclusifs ou à peu près (les caractéristiques) révèlent par leur
présence une écologie particulière' Braun-Blanquet (191 5l
endémique : espèce ayant une aire de répartition limitée à un territoire bien défini
Sclérophylle : végétal qui a les feuilles dures, par la présence d'une cuticule épaisse
(forme d'adaptation à la sécheresse).
Sol squelettique : sol très peu épais qui laisse apparaître la roche mère
SIGLES UTIL!SES
CU : Code de I'Urbanisme.
28
7. ANNEXES
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INSECTES
Prospérine Zerwthia rumina N E4 b,r
BEPTILES
Couleuvre bordelaise Coronella girodica N I
Lézad des rurailles Podarcis muralis N E4 r,h
Lézad sicilien Pdarcis sicula N r,h
MAMMIFERES
Chauves-Souris Chiroptera (espèces rnn identiliées) N E2l E4
OISEAUX (nicheurs)
PufTin cendré Calonectris diomedoa N E I
Prfrin dê Méditerranée Pullinus yêlkouan N ? (
Océanite leryële Hydrobates pelagicus N E (,1
Faucon pèlerin Falco pereginus N E ? I
Faucon cr6cerelle Falco ünnundrlus N I
Goéland leucophée l-arus cachinnans (N) o, r
Maninel gàle Apus pallidus N I
Chouette chevèche Athene noclua N r,l
Piprt rousseline Anthus cempestds N E
Fauvene mélarEcéphale Sylvia melanocephala N b
Fauvette pilcnou Sylvia undata N E b
Mede bleu Monticola solitaius N I
Traquet oraillard Oenanthe hispanica N 7 o,r
Rouge{ueue r]oi Phoenicurus ochruros N f,h
Stetul règl€mentalre
N = Espèces concernées par les Arrêlés Mlnlstérlêls du 17 avrll 1981 st du 22 lulllêf 1993
relatils respectivement aux lisles de mammilères et d'obeaux et à cellê d'insectes sl de reptiles
protégées sur I'ensemble du lenitoire national.
(N) = Espèce parliellement protégée par l'Arrêlé Ulnlstérlel du 2 novombro 't 992 portanl
modilication de l'Anêté du 17 avril 1981.
E = Espèces cilées dans la Olroctlvo Européenne 79/49 du 2 avrll 1979 "ConseNalion des oiseaux
et de leur habitat'.
E2 = Espèces citées dans la Dlrectlve Européênn€ ÿ2[E du 21 mal 1992 "Faune, Flors. Habilats"
dans l'Annexe ll = Liste des espèces d'inlérêt communautaire dont la conservation nécessite la
désignâtion de zones spéciales de conservalion.
E4 = Espèces citées dans la Olrecilv€ Européenne 92t13 du 21 mal 1992 "Faune, Flore, Habitats"
dans I'Annexe lV = Lisle des espèces d'intérêt comrflJnautaire qui nécossitont une proteclion stricte.
R€ma.quss
? = Espèces d'oiseaux qui nichent occasionnellemenl sur l'archip€l du Frioul ou dont la nidification y esl à
confirmer.
' = Espèce présente sur llle d'lf uniquement.
A U FR I O UL
- Com pagnes :
• Reichardie picroides
• Parap holu in cv f1l4J (= LtprunJl incurvarus]
• Pl4ntlllo co ron o p w JJp. coro nopus
(6) Unoe a utre eupho rbe nt anetiristiquc du Cnt hmo...suticion. on La trcu ve aux nes
d u Frioul : Euphmbi4 pllhUTSIIlhl.
- Caractéristiqucs dc I'associaüon :
.llntttt-tt
tçc-.dr- ." r,"
Frt*ani.. hir*te
e , p*n: ( ,t gg,, )
t
,ltt.ritcut n titirnu!
Doucru giaçidium
t Dentazcri.a aqina l=&tapodiutz loliaceumJ
- tCompagnes :
C-o a p ho ro nt a monspc üaco
' Lirnoa,urn oLilouurn trp. oLi{olilrn l= Starica ÿirratal . p,-11,t ( -tSat )
' Ancrntsia c.qnrLtcêB up. gdlico (= A- tollical
' Pcropholit inctrto (: Lcpturzt incttatus)
- CârÀctéristiqu6 de I'association :
lut ,nal,iüêrÉit l= /
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laro ru L- trD- tÿbttlrla 7co+ l7 d ( -{9S'{)
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Itéprtt ition dc,r pritr,:t1 rales eu1,rlccr ,lcr anrocialiotrr r rigeteler rttr
lc:r rocltet'c lit trlrarrx dc la I)r'rtvcnce occitlctrt;rlc [-a lar'grur .lll ,usuru erl
tttûrittrutn là' ou l-crpècr: lr l;r'1ucll': il rorceupond I uutt rrpl iururrt éeolugigrtc ;
lcü lfniLË tliccurrliuue l,r0lrlnlictlll ccr Iurcaul ilrrliquerrt l'tIfuletrt:c de l'er1,écr:
par picrlr iu,.rlis ou utasrsl üiacorrtir,u." g1 {cltotl dÙ ll Irlllc oit elle t lott
opliDrula,
Exlreùt âr
§on Ce :a zone : ILES DU FRIOLiL
Inv trr Èrlr<. àg ?a'Früroù.<.
l5 Départe:ett : EoUCHES DU RlloNE
u:h"r-i ?, A.G- A'
- Al titui: ni;] ina Ie 0n (?o'..r tlaBr,r.r&r if*ltt r
naxinâ 1e 86 n t$
1ic - Sureri:::e en ha EcaLoSi1*r., Etr..É rhl1'.r-
F\orrr\*<- ?.N.t'Ê.F.ç. )
r6 Descrie r::1 tie Ia zone
I3ED.
Des c ri c t: i;'l écolc j.oue et Day saSere Les i 1es du !'«I0UL
scn. corrsti!:ées Pâr f ile de RÀToNNE.a.U aL nord et I'ile de
POYEGUas au s'-c, de.superficie équivalente.
D'une I::8eur noyenne de 350 n gou: "i:.e ligne de crêie
vâj1a:1t e:1tre ies côtes Ce 25 et E0 ;;r. Elles 3résenteni da:s leur:
tot3 iité u:: r3Ij.ef acciCenté et var:.é qu'acceniue::i I es
i.c-5:e'jses cr:i jes et Poinaes.
Ces iles, ioi: Ie Poir,i Ie Plus Prcche :si situé à 2 ic face
à y-:-!,S 3l LL: s;: i ioriele:1t Prése:ltes, ?a:' ::-rr voiu:e rociê'J( Êt
biaîc. dârs l: !a:;saêe iiiariti:e 2erçu Ce2u:s ia c:-'é pi'ccé=::'e'
Les vesi:3:s du ccuvert végéïaI Lé:ioj.3:É:lt d'une Cé3::adat:on
fcri .averc€e ci :enieau forestie:. La rare:é du sol -e-' l: ::i5ie
p Iu'/:oréirie :::.:rioueni à rerforcer Le c:::ctè:e C'eriCl"é Ce
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