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\n r r. Llcclr, I f rr r.

;\lgi:ric, ztlçJ7 - t,à, 6 4-78

Réaction physiologique du chêne-liège


(Quercus suber L.) à la pluviométrie:
Cas des suberaies oranaises
BOUHRAOUA Rachid Tarik' et VILLEMANT Claire,
I Dépaltement de Foresterie,
Faculté des Sciences, RP I19, Tlemcen, rtboLthraoua@yahoo.fr -.
I
MNIIN/UMR 5202 CNRS, Département Systématique & Evolution, CP 50 Entomologie, 45 rue Buffon,
F-75005, Paris, Irrance, villenran@mnhn.fi

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Résumé

Lc conrpofiernent physiologiqLre deg arbres dLr chêrre-liège alrx pluies a été étlrdié dans B
stations installées daus 4 suberaies de I'ouest algérien. ChaqLre année, entre 1999 eT2004,
notts avolls apprécié l'état sanitaire des arbres et des peLrplements de ces stations.
Il ressort
des6 inventaires de notation que l'état physiologique n'est pas stable mais varie d'une
année à I'autre selon les conditions écologiques et forestières. Cet état de santé est
globalernent bien corrélé avec la pluie annuelle mais surtollt avec la pluie printanière qui
coihcide soLrveltt avec la reprise végétative. Cela signifie que les vagues de forts déficits
[oliaires des arbres (ld élevés) observées dans certaines années ont été synchronisées avec
des printemps déficitaires (de 15 à35%). Le comportement des arbres à ce stress hydriqLre
varie selotr I'irrtensité et la dLrrée de la sécheresse rnais aussi I'ambiance bioclimatique c1r-re
Ia forêt jouisse çt son état de vigueur. Il consiste à un phénornène clit de " clécurtation " qui
correspond à ull " réajustement " des arbres qui leLrr permet de mieux résister à ces
conditiotls en limitant leur évapotranspiration. Il s'agit de perdition des rameaux et
I'absence de déboLrrrement. Les peuplements adaptés au climat semi-aride supportent ph-rs
les déficiences plLrviométriques que ceux adaptés au climat favorable sub-humide.
BOUHRAOUA R. T,, VILLEMANT C

Ainsi les arbres dépérissants et les écosystèmes forestiers et par conséquent


peuplernents incendiésou embroussaillés dans I'apparition des phénomènes de déclin
sont les plus affectés dont beaucoup (ABDENDI, 2003). Les problèrnes de
perdent irréversiblernent l.eur vigueur dégradation de la santé des peuplements
rnalgré les amél ioratious pluviométriques. forestiers (feuillus et conifères) sont très
anciens et remontent à la fin du 19""" siècle
Mots-clés : Chêne-liège - Ouest algérien - et surtout aLr début du siècle dernier dans
PlLrviornétrie - Sarrté - Adaptation - Réa- de nombreux pays, notamrnent d'Europe
ction mais aussi d'Arnérique du Nord. L'ap-
parition de pliénomènes de déclin plus
INTRODUCTION spectaculaires n'a pris Lln caractère
vraiment inquiétant dans ces forêts qu'au
débLrt des années 1980 (DELATOUR,
l-e chêne-liège corrstrtLre historiqLrernent
une des irnporlautes richesses forestières
1983; BONNEAU et LANDMANN,
r 9BB).
de I'Al-eérie. Ses forêts tiennent une place
prirnordiale dans l'écouornie forestière dLr A I'ouest algérien, le clrêne-liège fonne
pays par le liège qLr'elles produiserrt. généralement des peuplements reliques et
Traditionnellemeut, ce dernier occupait le dispersés dans de nombreuses localités
prenrier rang des produits forestiers et sou réparties entre [e littoral et I'Atlas Tellien.
exploitation représentait les3/q de la recette Sa sr"rperficie ne dépasse pas 12000 ha, ce
forestière totale (MARC, 1916; PEYERI- qui représente 40Â environ de la superficie
\1HOFF. I 94 I ). Les sr,rperficies recou- globale avec Llue .production moyeune
vertes par cette essence étaient à I'origine annuelle dLr liège de I'ordre de 500 Qx/an.
de I'ordre de 480000ha (ANONYME,
1927: BOUDI 1950), un peu ph-rs de la Le réseau permanent qlre nolls avons
nroitié est actuellement productive (soit irnplanté dans ce secteur, se fixe plusieurs
li0000ha) et le reste s'est transformé en objectifs dont l'étude de I'incidence des
maquis. pluies sur les arbres et les peuplements. Le
comporternent physiologiqLre de ces
La production en Iiège a corlltu également derniers vis-à-vis de toute séclreresse ou
des fluctuations quantitatives parfois déficit ph"rviométrique est évalué grâce à :

notables et la moyenne annuelle (1964-


2000) est estirnée à 15000 tonnes. - urr suivi régulier et à lorrg terme des
Plusieurs lacteurs sorrt à I'origine de cettç grandes évolLrtions inter-annuelles de l'état
situatiolr et sont d'ordre anthropiqLre san itaire,
(pâturage. mauvaise exploitation du liège, - Llue description de la réaction des I
Inanque de sylviculture, incendies, etc.), arbres, de son mécanisme et son évolution
biotique (pullulations de ravageurs dont les dans le temps,
xr lophages et maladies) et écologiqr,re (sol - une analyse rétrospective du couple
et climat). Ce dernier intervenant par son pluie
pararnètre pluviornétrique est le plus - E,tat de santé.
implique dans tout dysf'onctionnement des

oc
Réaction physiologique du chêne-liège (OuarcL!,\ suber I-.) à la plrrvionré(r'ie: Cas des suberaies oranaises

Ce préseut travail traite la répouse des réseaLl permaneut de sLrrveillance de l'état


arbres alr déficit pluviométrique qui sanitaire des arbres composé de B stations
intervient aLl collrs de leurs saisons de représentatives implantées dans 4 forêts à
végétation et son incidence sur leur état de savoir M'Sila (Oran), Hafir et Zarieffet
santé. Ir:n effet. la dégradation sanitaire des (Tlenrcen) et Nesmoth (Mascara) (Fig.l).
albres suite à un stress hydriqLre les expose Le clioix de ces forêts repose sur deux
aLrx agents biotiques aggravants conduisant clilères tels qrre I'arnbiance bioclimatiqLre
Ie plLrs souvent à leur ntoftalité expliquée et le relief. Chacune des stations est
par la virulence des charnpiguous patho- constituée d'nn nornbre variable d'arbres
gèrres (LUQIJE et a\.,2000) et les au"aques matérialisés à la peintr-rre blanche en hiver
de xylophages (SOUSA et ATAY KADIRI, 1999.'
200s)
1.2- Caractéristiques des stations
I-MATERIEL ET METHODE d'obseI ation

Pour caractériser au mieux les peuplements


1.1-Choix des forêtspf cles stations
de nos stations, nous avons effectLré
I,e compofternent physiologique du chêne- plusieurs relevés repartis globalement en
lrègc aLrx pluies a été étLrdié à paftir cl'un deux grands types, I'un caractérisant les

 Station d'ob$ervètion
è ltdDrl,l{tôrulotiquÈ
l-l

Figure I : carte de répartition des g stations d'observation du réseau régional de


surveillance et de suivi de I'état de santé clu chône-liège et des stations météorologiques.
BOUlll{AOUA lt. l., VIl,l,l:rMAN i'C

statrons (r'elevés topographique, pédo- feLrillage et par conséquent la part


logiqLre, floristiqLre et sylvicole) et I'autre éventuelle du l'euillage absent sur les
lcs arbles-échantillons (données dendro- rameatix physiologiquernent fonctionnels.
rnélriqLrcs et d'exploitation), Cet indicateur est appelé " perte foliaire "
ou " déficit Ibliaire ". Il est noté chaque
1.3-Evaluation sanitaire des arbres et année entre 1999 e|2004, en été (lLrillet),
tlcs peuplements
soit bien après la fiu de la feLrillaison et
I'élongation des feuilles. La dérnarche
La rréthode que nolls avons adoptée pour
consiste sollveut à découper la cime de
évaluer l'état sanitaire des arbres repose
I'arbre en zones homogènes, à estirner les
essentiel-lement sLlr I'exameu de Ieur cime.
pertes par zolte et définir ensuite la note
C'est un critère le plLrs soltvent pris err
(ULRICII, 1992) et (\lAcEt.lltSEN er at.,
cornpte (D.S.F, l99l), voire parfois le seul
2000) (Fig 2)
(lll:C- l(l,l{. l9B7), dans les appréciarions
visLrclles de la vitalité des arbres de Les dilfererrtes lrotes ainsi obtenues sont
nonr bleuses esseuces forestières. regroupées en 4 grandes classes correspolt-
Elle corrsiste alors à apprécier à vue la darrt à 4 catégories sanitaires consignées
capacité dcs arbres à reconstituer leur dans le tableau I

*: I)itlttli&1u]r*
4$1ao1;6 ouu'h' T!
du houppier
)oz^ 15:/.
rluàrr supeneut --+.
- d.oit

ffUuurr ;n1"r;"u, tf
droit

(-- | oràl

ÇI ttot" a. --?
défoliation

l.'igure 2 : 'l'echnique d,appréciation et de notation de la porte lbliaire


du chêne-liège
et la classe de délbliation correspondante

o/
lléact.iott physiologique du chônc-liège (()ucrcn.wlrcr 1..) zi la pltrvionrétric: Cas des suberaies ofanaiscs

'fableau l: Classes de déficit foliaire, Indices de dépérissement et les principales catégories sânitaires
(les arbres et (les.peuplements.

Statu san itaire der arbres StatLrt saniti ire des peuplements

Classes de (%) de Catégories Indices de Nivear,r de


déllcit foliaire feLr illage san itaires dépérissement dépérissement
perdLl

I <25 Sain Id < 1,5 Non dépérissant ou Sain


2 0-60
3 Affaibli 1,6<ld<2,0 Affaibli
3 65-9s Dépérissant 2,1< ld <2,5 Dép. assez grave
4 100 Mort ou Sec ld > 2,6 Dépérissernent grave

I-'état général de la station a été apprécié nornbre d'arbres de la classe I de déficit


par oontre par Lln ilrdice de dépérissetrgnt " , foliaire, Pl le Poids de la classe I (l si i=1.
Id " qui prend en compte la note de perte 2 si i:2 etc.) et N est I'effectif total d'arbres
l'oliaire de tous les arbres observés. Il est '
observés dans la station. Selon les valeurs
calcLrlé à partir de la formule proposée pollr de I'indice, on distingue 3 niveaux
,
de
le sapin et l'épicéa (BOUVAREL, l9B4) er dépérisserncnt des peuplernents (tab.l ).
rnodi-fiée pour le chêrre-liège, oir rri est le :

(n1. P/)+(n2, P2)+ n3. P3)+(n4. P4)+ (nS. pS)


Id

1.4- Caractérisation climatique des 4 point ce facteur varie dans le temps. pour
lbrêts cela, les données plLrvior-nétriqLles aux-
qLrelles nous noLls référons sonf généra-
I..'étLrde dLr climat local et de son évolutiorr
lcmcrrt continues sLlr une période assez
à loug ten'ne est un aspect indispensable à
longue de 40 ans ( 1961- I 998) provierrnent
aborder car elle perrtret d'interpréter toirt
des statiorrs nrétéorologiqLres les plLrs
dysfonctionnelïent de l'écosystème fores- proches de la zone d'étude (Fig.I et Tab.2).
.tier surtout lorsqu'il est lié aLrx précipita-
Pour caractériser au mieux les conditions
tions qLri constituent un facteur primordial
pluviométriques qLri ont régné durant notre
dans la vie de I'arbre.
période d'obscrvation, nous avorrs pris en
Porrr analyser pcrtirrernlnent les variations considération les données mensuelles des
sanitaires que pourrail subir le chQne-liège, arrnées hydrologiques de 19gSl99 à
il est donc rrécessaire de rnontrer à qLrel 2003t2004.
llotJI II{^otJA I{.'l'.. Vil.t.ltMAN',l' C

Tableau 2 : Cnractéristiqucs des principalcs stations météorologiqucs

F or'êt
]
Statiorr Longitude LatitLrde Altitude Distarrce Distance Période
(m) à la nrer à la forêt observation
lx4!1éo
I

M'Sila I I't n'''çn'' 0052'w 35'41'N 90 2 l<rr 12km 1961-t996


lMisscrghine 00 46'w 25"37'N r00 l 0knr I 0km 1998-2004
Hallr Inoaur. + )k
l4l B 601<nr <l krrr 197 5-1995
I

__ lÀ4"I''ouche lo16'w
ol6'w
3405 I'N r r00 62lr<nr 5kni 1996-2004
Zarieffetl Mefrouche 34051'N I 100 62kn <2knr 191 1-2004
i l-lernccn | " l9'w 34053'N Bl0 601<nr 3km 1961-191 1

Nesnrothi Nesntoth 0023'E 35" l5',N 928 90km <l knr t9B6-2004

2- RESULTATS est très lbrte zi M'Sila (Stl) comnre à


Nesrnotlr (St7et St8), car ces statious sont
2.1-Caractéristiqucs descriptives des proches des agglomératiorrs. Cette
stations d'observation fi'éqLrentation se traduit sor"rvent par Lln
parcoltrs intense, ult tassenletrt dlr sol, ur.r
l-c's prirrcipalcs caractéristiclLres stntiotr- énrouciage ct un écirnage des arbres.
ncllcs dcs pcLl plerrcnts , étLldiés sont
'lbutes ces Ibrêts rre sout pas anrénagées et
consignées dans le tableaLr 3 suivant.
les travaux sylvicoles sorrt rarernent
ll ressort de ce tableau que la majorité des exécutés. La rnzrjorité des stations reposent
peuplenrents sont ltatllrels, excepté ceux sur ulr sol, plus sollveut, profond (>60cm)
dc Sti (l lafir), er Sr7 et St8 (à Nesmoth), rlais aLrssi superl'iciel (<20crn) par
t-rir les su jets provienrrerrt des reboisements
cndroits. l-es affleLrrerneuts de la roche
eftèctués respectiverrent dans les années rîère ou des pierres sont observés dans
l9l0 et 1950. Ce sont des vieilles firtaies cluelques zoltes en ntontagne (St4 St5). Ces
d'aspect jardiné, nais zu-rssi de taillis soLrs sols sorrt rccor-lvefts de lonuatiorrs siliceU-
futaie issue des soucltes ayant re.jeté après ses, à texture grossière assez homogène
les coupes d'assairrissernent efTectLrées err d'urre station et d'urr horizon à I'autre. Elle
l98l (St5). Les pcLrplerrents sont plu-s oLl est ['ranclreurent sablo-limouellse en littoral
parlbis rnélangés avec le pin d'Alep (St2) et limono-sableuse à argilo-sableuse en
oir il prédornine l'étage supérieur, Ie chôrre rlontagrre. lls sont l'aiblernent clrargés eu
\ e rt par endroit (St5) oLr le chêne zeen
élérrents grossiers (<4Yo) et en matière
(St6). Le sous-bois, est abondant eu St6 et organique (<l%t), acido-neutres à légère-
partois impénétrable en St2, Ailleurs, il est ment basiclr,res (6,5-7,5) et rrorr calcaires.
reduit ou absent. l.a fi'équerrtation humaine D'urre rlanière générale, ces sols sont

69
I{éactiorr plrysiologique du chênc-liùgc (()tatct.r sulrcr 1,.) ii Ia pluvionréllic: Cas dcs subcraies oranaiscs

I'lbleauJ: I)rincipales câractéristiquos (lcso'iptives dos {J peuplemonts de chône-liège

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70
IJOI]I III,AOIJA R. 'I'.. VII,I,I]MAN'I' C

sLlffisaurment l'avorables à un errracirre- rrais sc laréfient vers I'est dans ses faciès
rlcrrl pivolanl clu chêne-liège. Mais c'est la ruréridionaux.
tc\tufe cle leurs horizons, qui préserrte une
asscz glarrde lrétérogérréité pédogérrétiqLre,
Durant la période d'étude, uoLls rema-
rquons un léger dél'icit plLrviométriqLre
cpri ciétermi-ne leur régirne hydriqLre.
annuel cle I'ordre de B à 12 % daus les
2.I -Caractéristir;ues climatiqucs dcs 4 fbr'ôts dc'l'lornccrr.
forôts Les plLrir:s enlegistrées pendant la saison
de végétation sorrt cependant plLrs défici-
l- originalité dLr climzit dLr
-l-ell oranais taires clépassant le tiers (37oÂ). Dans les
r'éside essentiellement dans la répartition autres l'orêts, la situation plLrvio-métriqr,re
irrégLrlière de ses précipitations clans Ie arrrruelle est globalerneut correcte sar-rf à
tcmps ct nrêrre daus l'espace (QtJIiZLiL, M'Sila oir nous constatons urre réductiorr
2000). lelativcment rrotable des précipi-tations en
l-e tablear-r 4 montre qr-re le littoral reçoit printcrrps de I'ordre cle 160Â. Pzrr ailleurs,
rurre tlanche plLrvioniétriqLle assez faible de les plLries de {'in de saisor.r ont rlarqué r"rn
I'ordre de 400 nll en ruoyenne. Vers le bilan relativerrent dél'icitaire variant del à
sLrd. les plLries de rrature orographiclLre 3Jo selon les {brêts. Il est plLrs urarquarrt
deviennent plLrs aborrdautes sLlr la l'açade en 1998 :i Orarr (Omm) et Tlemcen (20 mm)
-l'lemcen
rrord dcs rlorrts de (> 600mm) et 200| z\ Mascara (3rlm).

Iàblcau 4: Caractéristiquos pluviométriqucs des 4 fbrôts pcnrlant 2 périodcs dc référcnco

Période M'Sila Halir Zmieffet Nesmoth


d'obselvatiorr /Forêts

te6ttte62- On,,
I

402 617 634 395


|
lqsT/199[l Psv''', 122 292 214 143
I
I Pls"' 41 15 10 56
1998/1999- | Pu 431 620 s60 391
t00i;1004 | oru r03 l84 172 140
I

r'}fs 42 70 64 35
I -tl
rlil-fcirc-rtcc I'o .B -12 -t
I
crrtrc Ics clcLrr I,sl' -16 1'1 -31 -2
I
peliodes (%) | PI's -ll -1 -B
aa

t:i-i.'rttrrtttcllc. ' pluic c1c la saison dc végétation (nrals-avril-nriti-.jLrin), ", ltlr-tic clc Ûn do saison cle végétation
r : al.t i:r Df ù-octo bf L' )
Réaction physiologique du chêne-liège(Ouercus subu L.) à la pluviornétrie: Cas des suberaies oranaises

2.Z-Evalnration de l'état sanitaire des arbres de I'ordre de 10Yo. Le taux de


statirrns d'obse.rvation mortalité reste très faible à Hafir (1%) et
Zarieffet (4%o) voire moyen à M'Sila (7%)
2, 3. I -DéJicir Joliaire et foft à Nesmoth (13%). C'est au cours des
années 2000-2002 que ces monalités (40
Les résultats des 6 inventaires de notation
cas) ont été enregistrées.
de 842 arbres présentés dans la figure 3
montrent des variations interannuelles. En 2,3,2- Indice de dépérissement
effet, I'anrrée 2000 est considérée comme
catastrophique poLrr la majorité des Les indices de dépérissement calculés en
per"rplements car le bilan lret en évidence 1999 et 2004 sont présentés dans la figLrre
une proportion irnporlante d'arbres ayant 4.
perdu une part significative (>25%o) de leur Il ressort de cette figure que l'état général
feLrillage de I'ordre de 80% à Zarieffet à des peuplements varie d'une station à
93% à Nesmotl-r, I'antre, .au sein même de la forêt, et d'une
Au delà cle cette année" on corrstate une année à I'autre, Cet état est considéré
arnélioration progressive de l'étar des cirnes globalement sain à Hafir (St3 et 4), err
des arbres où les arbres atteints en 2004 ne début de dépéiissernent à M'Sila (Stl) et
représentent que des tallx assez faibles Zarieffet (St5 et 6) et en dépérissernent
allarrt de ?8% ( Zarieffel) à 50% ( M'Sila). assez grave dans le reste des stations (St2,
Cette arnélioration globale s'explique 7 et B). Néanmoins, une légère progression
sLltlout par le passage des arbres de la de cet indice a été observée en 2000 mais
classe 2 à la classe I et avec un degré aussi en 2001 dans la majorité des stations,
moindre de la classe 3 à la classe 2. Par ce qui a traduit une dégradation plus
ailleurs, la dégradation de la cime ne rnarqLrée mais non persistante de I'état de
conçenre qu'une fraction très faible des vigueur de ces peuplements.

90%
B0%
o)
70%
60%
5Qo/o
ir ct+:
o
40% lwctss
30o/o Itr cl2
20o/o cl1
10%
;tr
0%

Figure 3: Evolution annuelle du déficit foliaire des arbres des 4 forêts entre 1999 et2004,
BOUHRAOUA II. T,, VILLEMANT C

SlaUon z Station 3

901234

Peupleurerrt sain

'/w,o PeLrplement aflàibli

n Peuplement
dépérissant

Fisure {: Evolution annuelle de I'Indice de dépérissement des peuplements de chêne-liège des 8


sations entre 1999 et2004,

73
lléact iôrr lrlrysiologiqLre du clrônc-lièg c (e ua rt.t r.: : t th ar. I
) ii ia pluvion)élric: Cas clcs strtrcraies oranaiscs

Au-delà de cetle date, se manifeste une un rôle primordial dans I'alimeutatiorr


amélioration contiuLle, parfois colttrastée, hydriqLre des arbres et sont souverrt les
de l'état sanitaire des 4 forêts mais avec une premiers facteurs mis en éviderrce dans de
vitesse variable. norrrbreux travaux de recherclre poLlr
Les peLrplements prolbndénrent a{.fectés explrquer tout processus d'altération.
(ld>2,0) rétablissent cependant leur vigr-r- L'incicldnce de ce làcteur sLlr les peLrple-
eur très lentement conlle c'est le cas des rurerrts a été analysée par rapport aux
statiol.]s 2 et 8. Par oorrtre les peuplements plLrvionrétries annuelle et saisonnières
aflàiblis (ld<2,0) reconstitlrent très facile- (saison de végétation et fin de saison)
rrent leur l'eLrillage après une anrélioration obtenues dans les 4 forêts. I-es résLrltats des
des conditions écolo-giclLres et fbrestières. corrélations sont présentés dans le tableaLr
5 strivatrt.
3-DISCUSSION Ce tablear-r molrtre que |état global des
peuplcnrents senrble bien négativerlent
3.1-lnciclence de la pluviométrie corrélé avec les pluies annuelles, surlout eu
rnorrtaglre. Cela signifie que les vagues de
Dans l'état actLrel de rros observatiorrs, nous l'ortes pertes foliaires (avec des Id élevés)
poLtvons avancer quelques hypothèses errregistrées dans lzi rrrajorité des stations
pelnrcttant d'expliclLrer les fluctuations de rrrontaglre sout globalenrent synchroni-
annuelles de l'état sanitaire global des sées avec les années de sécheresse coutrne
peuplements et le phénomène de dépéris- celle observée en 2000 oir leç plLries ont
senreltl qLle ltoLts avol.ls euregistré dans varié cntre 136 nrrn zi Nesntoth et 357 mm
certairres stations. Parrni Ies facteurs éco- à FIafir.
logiqLres lcs plLrs sot-rvcrrt impliqués à tra- lnversement, les amélior.atious pluvio-
vers le nronde dans la déstabilisatiorr cles métriques ont entraîné des arnéliorations de
écosystèmcs fbrcstiers et le déclerrchement l'état de santé des arbres. Celles-ci sont
des phénomènes de dégradation sauitaire, contrastées (changement de statut
noLrs citolts le clinrat dorrt les pluies collrre sanitaire) dans les peLrplements artificiels
fàcteLrr prédisposant . Ces der.nières ioLrent (St3). Dans les stzrtions affaiblies, Ies arbres

lhbleau 5: Corrélations entre. les ld et lcs pluies annuclles ct saisonnièrcs (mm) enregistrées
cntre f 998/999 et2003/04 darrs les 4 fbrôts clc Chône_lièec.

Station s srl s12 st3 S14 sr5 st6 sr7 StB

Pa (n) -0.i1 +0.31 -0.8I -0.12 -0.94 -0.66 -0.11 -0.14


Psv -0.s6 -0.09 -0.64 -0.45 -0.62 -0.71 -0.13 -0.s3
PI's -t 0.31 +0.16 r-0. t0 r 0.21 1,0.25 -F0.49 -0,50 -0.50
Pa(n-i) -0,48 -0.21 -0.53 -0.62 -0,23 -0.93 -0.19 -0.86
llOtJllRAOtJA R. 1.. VIl.l.l:M^N'j (l

redeviennenl err bonne santé (ld<1.5) plLrs s'exprirle rarcment I'annéc suivante par
rapidement (entre 2 aunées " St5 " et 4 I'apparition cles synrptômes plus marqués
arrrrées " St6 "), par contre dans les stations de déf icit f'oliaire. Ceci est rnis err évideuce
dépérissantes (ld>2.5), cette amélioration en Lln scul évènement dans les peLrple-
csl bcatrcoLrp plLrs lcrrle. Err littolal. la mcnts al'l'aiblis (Stl,5 et 6) et en dépéris-
pluie semble rr'avoir auolrn effet révélateLrr selnent assez gfave (5I2,1 et B). Les l'or1es
physiologiqLre des arbres rnalgré les corrélations notées dans les stations 6 à B,
anrél ioratiorrs pluv iométriques. s'expliquent par la différeuce eutre le stress
Cerlains autelrrs considèrent que le délLcit aigu et statut sain des arbres.
plLrviornétriquc rr'a d'irrcidence signil'i-
cativc sr-rr' la croissarrce et l'état de vigueur 3.2- Ilrincipaux lirctcurs de
cles albrcs clue lorsqu'il survient all coul's clépérissement
de leur saison de végétation (DELATOLJR,
lgBi) et (BL:CK[,[{ cr LEVY. l9B3). La Nornbreux factours sont resporrsables de
période pcndant IaclLrelle le clrône-liège I'altér'atiou actLrelle de la vigLreur du chêne-
peut êtle seusible à ce déficit est comprise liège de la r'égion ouest algérien
crttre Ies rrois de urars et rnai voire juin qLri (BO[JI{RAOIJA et VILLEMANT, 2005).
colnciderrt avec le débourrenrent, la Parrn i Ies l'zrcteurs ciéclenchants, nolls
lèLrillaison, l'élongation des lèLrilles et la distingLrons les plus irnportants:
floraison.
- I'embroussaillcrlent et I'enrésinement
[.e tableau nlontre aussi que l'état des (St2) qLri orlt un ef'ïèt négatif sur la vigueur
cirnes est corrélé (-0,76<r<-0,46) à la
car il entl"e en ooncLlrrence avec les arbres
quantité de plLries tonrbée durant la saisorr
pour I'e au, la lLrrr ière et les élérnents
régétatrve rnettarrt clairement en évidence
rrrinérar"rx (MII{AULl- et REGAD, 1992),
la relalion errtre I'accroisser.nerrt de la perte
surtout lorsque ces clerniers reposent sLlr Lln
lbliaire des arbres et les déficits sol à laiblc réscrvc en eau (texture
plurionrétriqrres pliutaniers notés clrlrarrt
pro[orrde sablonneuse).
les arrrrées 1999 et 2000 en littoral et 2000
- la texiLrrc supcr'ficielle fine lirnono-
ct 100 | eu n.torrtagne. Cette relation est sableuse accentuée par le tasser.nent errtraî-
plus ér,idente en peuplements préala- ne la perte d'eau par rLrissellenrerrt résultant
blcrncrrt aflaiblis (Stl,5 et 6). A I'inverse,
la rédLrction des réserves livdriqLres darrs le
ccs crises n'ont qu'uu effet très l'aible sur
sol (St7 et B).
les arbres sains (St3 et 4) oLr clépér.issants
- les .sécluenccs de sècheresse prolongées
(Srl. 7 er 8).
(Stl,2,7 et B) où los plr-ries avoisinant les
.\irrsi. les corrditiorrs plLrvionrétricpres dc 400 rrnr corrcspondcnt z'i la linrite de
fln de saison de végétation caractérisée par tolérance minimale de l'arbre (NATI-
le ralentisserlent des activités physiolo- VIDADE, 1956). Mais en littoral, ce
giqucs (septernbre-octobre) n'ont aucun défioit est tou jours conrpensé partiellenrent
cllct sur l'état sanitailc cles arbres apprécié par I'hygrométne de l'air surtor-rt pendant la
aLl e()rrrs de la saisorr suivarrte. Err fin, lc saison sèchc estivale (llR>60% en moyen-
51ress enreqistré l'année précéclente (n-l) ne).
I{éactiott lrltysiologitlue du chênc-liège (()trcx:u.t .tuhar l-.) ri la 1;luvionréllic: Cas cles srrtrcraies oranaiscs

3.3- Comportement physiologique Par ailleurs, les arbres stressés depLris


des arbres longtemps (classe 3) présenteut soLlvent
rurre cirlc claire cie type " irréversible ", en
A travers ce suivi régulier de l'état de perdant toute cgpzrcité de reconstituer leurs
vtgLleur. nolls pollvons dire que les arbres l'euillage rrralgré les arnéliorations plLrvio-
réagissent aLlx vafiatiolts annLtelles avec Llt nétriq ues.
dcgré moindfe saisonnières des plLries.
[-es fluctuertior.rs intererrrnLtelles se tradui-
CONCLUSION
saut pouf la plLrpart cles arbres (classe I et
2 r'arement 3 ) par Lllte succession
Nous pouvons dédLrire à travers cette étude
d'arléliorations et cle détériorations dues
qLre lc dé{rcit fbliaire est uu indicateur
vraisernblablerrrent poLtr Lnte bonne part aLr
acceptable pour évaluer l'état de santé d'un
phérromèrre de " décurtation ". (.''est ult
llécanisnte de " réajustetrrerrt " oLl dc " arbre forestier"dont le chêne-liège. Les
r'égLrlation " qLri pellt.rct à l'arbre de rrricux
plLrviorrétrics iultLrelles et llôme saisolt-
nièr'es pclrvcnt avoir un efflet positif oLr
résistel aLrx défrcits plr-rviourétriques en
négatif sur Ia physiologie cle l'arbre selon
limitant son évapotranspiration potenticlle
par Llne perd ition de rarneenrx dont la leur clLrantité. Ainsi, les fluctuations
proportion varie avec I'irrtensité de la enregistrées traduisent-elles uue réaction
cohércnte aveo les corrditions climatiqLres.
sécheresse (llONNIuAt.J et LANDMANN,
| 98B), (ROl-l-llY et UOUHOI--DULDtJC,
Cellc-ci est plus l.l1 ise eu évideuce si nous
reterrons un autr:e indicateur plus pertineut
1 99 l ). Ceci se traduit souvent par :

zi savoir les accroissemeltts arrnlrels et


- une absence de cJébourremerrt chcz rrêrr.rc saisonrricrs dLr bois et dLr liège
cerlallts at'bres clui restent coLlverts d,ancien (COS'I^ er u|..2002)
fèuillage .jusqu'zi l'anrélioration pluvio- Les arbres d'essences méditerranéennes
métric1ue. Ce phérrorrène est nris en rnan ifcstent de s bonnes capacités de
éviclence sr.rrtor.rt z\ Nesrloth dé.jz\ soLrtriis résistance aux dél'icits plLrviorlétriques
nLrx conclitious cie stress aocelttue. nrôrle clc longues clur'ées. Ces déficits ne
- une élongation très 1àible des polrsses, clclivcrrt pas ôtrc seulement aggravés par
qui dorrrrcnt gérrciralcrlcrrt des rarnrrlcs clc cl'autlcs fàcteLrs contme le sous-bois,
I'année à fbLrilles chétives, nrais réparLies concLtn'eut potentiel des arbres. Notorrs
de l'açon homogène dans [a frorrdaison. Ce cepenclant que, si lcs variations de l'état des
phénomène est observé surlout en Iittor.al cimes des arbres peu affectés semblent
- Lrn ciessèclrernent physiologique cles r'éversiblcs lorscprc les conditions clinra-
ranreâux et blarrchettes qui se dénuclcnt l.iclues rcdcvierrneut l'avorable, des mortali-
I'année suivarrte. conduisant à une réclu- Lés ont été cnregistréc au oours des deux
ction des reuri{'icatiorts fines e1 rrrêrrre cles rilrnées suivarrt lc déf icit plr-rviourétrique Ie
rzimil'ications seoondair-es. Ces rarreaLlx plLrs grave (52Yo des cas, soit 25 arbres sur
physiologiclLlerrreltt sains dotrneut I'a11rrée 842 albrcs, cc clLri rctrrrésente un tarix de
survrinte, après urre arrél.ioration des pluies, rnortalité annuel de l,5oÂ).
naissance aLrx l'euilles en quantité parlbis Ceci pctrt expliclucr pourrlr'ioi lc cirêrre-
irnlro|tantc sclorr lcs al'trr.es. liège tierrt.juscpr'z\ présent une place dans la
BOUIIR^0(J^ R.',t . Vil.t.Div1^N] C

forêt nralgré le rôle négatif qu'exercelrt cting their svapotranspiration. Th is is


deprris Iongteinps cellains lacteurs cotïlnte perdition stenrs and the absence of bLrd.
la sécheresse et I'absence de soirrs sylvi- Stands adapled to the serrri-arid Climate
coles. beal rrrole rainl'all deficielrcies tlralr those
Donc, orr peLrt dire qr,re le chêne-liège est adaptcd to the clirnatç sLrb-hLrrnid. This
rurr arbre qui possède r,rrre tolérarrce élevée declirrc trccs aud stalrds;hurrred or dloughts
au déficit plLrviométrique. l-'hornrrre eir ale ruost al'fectcd lnâlry ilrevcrsibly lose
qualité de sylvicLrlteuq exploitant et mênre tlreir lblce dcspite the ilnprovclnenls
éli'r'eur doit plenclre soin de cette ressollrce rainfall.
crr ltr i évitarrt tor-rs les facteurs qui nLris i\ sa
santé et pal conséquent à sa capacité de Kcy words : corl< oal<, westcnt Algeria,
défense contre les agents extérieurs, Une rainfall, health stzrtr-rs, behaviour, adapta-
bonnc préservatiorr de cette espèce elttraîrre tlon
sa oérerrn ité

I}IBLIOGII.APHIB
Summary
ANONYME, l92l - I{apport phytopatho-
The physiological behavior trees of cork logique pour les années 1926-1927. Ann.
oak rain lrave beerr stLrdied in B stands in 4 Ep iphyl ie,s, In:; l. Ilech. Agrct :, 383-454
cork oal< fbrests irr western Algeria. IJaclr
lcar', betr.r'cen 1999 and2004, we assessed A [] D EN D I Z.l'a. A, 2003 - Le dépérissement
the health statirs of'842 tree.s and stands of des l'orôts au Maroc : Analyse des oauses et
these forests. It appears from 6 inventories stratégic de luttc. Science et Changements
nolaiion that the physiological state is not Planétairels /Sécheresse, vol.l4, rf 4, 209-
stable, bLrt varies from year to year 18.
dependirrg orr errvirorrrnental conditions
and fbrest. I-his phytosanitary condition is BECKIIR M., l9B7- Bilan de santé actuel
gencrally'rvcll correlated with the annual et rétrospectil'dLr Sapin (Ahies' albu Mill.)
rainfàll br-rt rrrore irrportantly with the daus les . Vosgcs: litLrde écologiqLre et
spring rain, which often coincides with the dendrochronologiques, Ann. Sci. for.44 (4)
lesumptiorr vegetative. "l.his means tlrat the 319-402.
strong lvaves foliar deficits of trees (ld
high) observed in sonte years have been , BECI(llR M. et LEVY C., 1983- Le
srnchronized with the sprirrg deficit (15 to . dépérissement dLr clrêne, les callses
3594r).'l'hc behavioLrr of trees to water écologiqucs: l:xcrnple dc la Forêt dri
stress varies clepencling on the intensity ancl 'li"onçais et prem ières conclusions.
, Re u
drrration ol'the droLrght bLrt also thc lt'or. l;'r..35(5), 34 l-356.
atrnosphere bioclimatic that the l.orest and
enjoy his state of for.ce. 11is a phenomeuon :
BONNEAU M., et LANDMANN C.,
called "decLrrlation" which corresponds to l9B8- l,e dépérissernent des forêts en
a "readjustntent" of trees that allows theni i
E,rrrolre, Lcr llecherche, 205 (19) ,1542-
to bettef rvithstand these conditions'restri- r 556.
Réactiorr plrysiologirlue du clr0nc-liègc (Quaft\t.\ .\uhct 1,.) ii la plLrvionrétlic: Cas dcs srrtrcraies orânaiscs

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