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0C ORSTOM
Y l’usage prive du copiste et non destinées a une utilisatton collective) et. d’autr
a part, que les analystes et les coufies citaiions dans un but d’eaemple et d’illus
s constituerait donc une contrefaçon ranctionnbe par les anicles 425 et suivan:
c du Code Pbnal3.
THESE de DOCTORAT D’ETAT
es SciencesNaturelles
présentée
à l’Université Pierre et Marie Curie
- Paris 6 -
VEGEI'ATIONETGESTIONDES
RESSOURCES
NATURELLES
DANSLACAATINGADUSUD-EST
DUPIAUI (BRESIL)
Mr R.SCHNELL.Professeur
Mr H. PUIG,Professeur
Mlle A.-M. CATESSON,
Professeur
Mr J. BARRAU,Professeur ()R~OMFondsDocumentaire
Mr P. USSELLMANN, Directeurde Recherches
Mlle N. GUIDON,
Maître de Conférences N” : 26Nf Qgg
c< @#4~ 19@ Cote: /+
4+
“Para um cercadoassljn tem um L?UC&.&& pau.Agui
e acuh, eu estuu ajetfanduunspauzk7hi3,e nu d~hque&r, eu
repunhuela ~A~I?I~LJ Eu re&cu ela e vuu M-an& umas
ma&Mhas, as vexes tem a/gum amr& que me OQumas
varrlhhas, para fmr BUcomo um qukVa/W?hu&Ses,* mas
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caprkhus&5encb Mvernuque esia hum,plania tu& juniu, ai
mesmo lem a cana, a hanana,as mandtkas, ar’ eu que sou
estuckzz, pw essiessarv&x para n& fa/far pur9ue a genie
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bafata,masesseaf c’em,ai é a Maia a3geble corner,ai é essa
Mai’ essaswrana, &%a mzaxeka, ess;j,punia& /a iudttiha,
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pm um bcz& e vai vendtx ”
RESUHE
.&te thèse, ses rem3rqffes m lent beaucoup ak.69 &ns /a m& aupoh7i c& cette éfu&. ff~nsh2ur le
1. OBJECTIFS
Un desobjectifs de ce travail est, comme il l’a déjà été mentlonné, de replacer dans
leur contexte phytogéographiqueles modes d’occupation, mais sans pour cela réduire la
végétationà sonseul aspectdesupport écologiqued’un groupehumain. Les ~M%@%sdu Nordeste
sont des formations encorepeu étudiéeset qui se révèlent d’un grand intérêt floristique. Le
domainedes CM’@Y~ (carte n” 2) conserve d’immensesespacesintacts sur sa marge ouest
commeles plateauxducentre et du sud-est du Piaui, là oùa été créé le Parc Nationalde la Serra
daCapivara.C’est le seul parc du Brésil a être situé dans ces formations xériques. Uneétude
physionomiqueet floristique des c&W&8.çdu sud-est du Piaui a été menée.Ses résultats Sont
présentésindépendamment desdonnéessur l’occupationhumaine.
3
12
y fleuve
altitude z- 500m
/ -- limite d btat
- zone d étude 1r
--
/
/
/
\
0 50 100 150 200km
\ L
5
- - -
- - - -
- - - -
- - - - - -
-n- - - - -
- - -
- - - -
- - -
---------
-------#-----t
--
+ - c - -y- - - HAGA JU
I L-L - - - - - - - - - - -
XT? h
I
hi - -- - -y--
JJ-+ - i
Photo.Vl- Imagesatellite de la zoned‘étude.L'oppositionentre les terrains sédimentairesdu
nord pratiquementdéserts,etlesterrainscristallins pratiquementdésertsdomaine
de l'agriculture traditionnelle, apparaît nettement (document I.N.P.E., image
LandsatMSSSdu 16/04/1981)
7
2. DONNEES
. . . .
2.2. J es sources blbllowes et car-
3. METHODES
type d’actionauquelelle est soumise et non au résultat decette action commec’est le cas dela
notation deGligoet Morello.
Untableau récapitulatif des principaux modesd’exploitationdu milieu est construit
selon les types d’actions,prélèvement ou substitution , et les variables du milieu appartenant
aux ensemblespotentiel écologiqueou exploitation biologique, sur lesquels ces actions
s’exercent.
Tableau n’l - Principaux modes d’action sur le milieu
Substrat
As aménagements hydriques, substitution d’un mode les actions ont lieu sur des
Action de désalinisation des terres d’exploitation biologique formations ou des peuplements.
substitution par un autre (culture, Les agrosystèmes dominent.
pâturage)
et délimitées. Cette variable est compatible avec une échelle de travail comprise entre le
l/lOO,OOO et le 1/250.000 (échelle des documentsLandsat). A un degré de précision
inférieur, par exemplesur l'ensemblede l'état du Piaui, la variable climatique aurait pu être
utiliséedansles mêmesconditions,maisdanslecasdenotreaire d'étude,ceparamètren'a pasde
valeur discriminante.Au contraire, un travail plus détaillé au niveau d'uneunité d'exploitation
aurait mené à choisir la variable édaphiqueou topographiquecomme variable initiale
classificatoire.Cesproblèmesdepertinenced'échelleontétédéveloppéspar Long ( 1984).
4.1. La Mata
La zonede la Mata, celle de la forêt, le long du littoral oriental est une zone de
colonisationancienne.La forêt atlantiquey a été intensémentdéfrichéedès le début du dix-
septièmesiècle au profit de la monoculture de la canneà sucre. Aux dix-huitième et dix-
neuvièmestècles,cette monopolisationdesterres se poursuit. Actuellement, elle est renforcée
par le programmeProalcoolde.productiond’alcooldecanneà sucre commecombustible.La forêt
se limite aux terrains trop escarpéspour être cultivés et les collines de canneà sucre se
succèdentle longdu littoral entre les étatsdeBahiaet deRio Grandedo Norte. Plus au sud, dans
la régiond’il héus,c’est le cacaoqui domine.
t- -_-_--- ce,ra#jo -__- _------- +&------------ _.__ - ____- -- _____ --caatinga-------- ----___ --__-------_- -____ -----J&-fo,&t-+
atlantique
-~ -.
Fig n’i - Transect dans b Nordrste P la latitude de S-sud
15
4.2. L'Aareste
4.3. Le Serta
Larégion Meio Norte apparait ainsi, sauf danssa partie sud-est, commeindépendante
en regarddu catenaconstitué par les zonesde la Mata, de YAgresteet du Sertao.La région sud-
est du Piaui bien qu’à peude distancedu Meio Norte ne maintient aujourd’hui que peu de liens
avec cet ensemble.Par contre, aux dix-huitléme et dix-neuvième siècle, une partie des
troupeauxet marchandsdu Maranhaoy transitaient.
LE SUD-EST DU PIAUI
1. LE POTENTIEL ECOLOGIQUE
lti1.1, LECLIMAT
l.l.l.l.Lestemoératures
1.1.1.2. Lesorécioitations
L’irréaularité
B
La figure n"4a soulignecette irrégularité : elles-ci ont oscillé entre 250,5 mm en
1932,annéecatastrophique,et1269 mm en 1974.Cettedernièrevaleur,la plus élevéesur 70
ans d'observation,reste largement inférieure aux 1462 mm d'évapotranspirationpotentielle
annuelleestimésselonla méthodedeThornthwaite(fig. n"6). La moyennedes précipitations est
de 689 mm avec un écart-type de 200 mm mais cette donnéemoyenneest sans grande
signification.
26
Fig. n’3a - Précipitations et températures mensuelles à Sao Raimundo Nonato de 1984 à 1986.
250 60
200
150
100
50
0
JMMJSNJMMJSNJMMJSN
1984 (612 mm) 1985 (1176 mm) 1986 (698 mm)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
JMMJSNJMMJSNJMMJSN
1984 (612 mm) 1985 (1176 mm) 1986 (698 mm)
27
1400 Pmm Fig.n'4a - Précipitations annuelles à Sao Raimundo Nonato de 1911 à 1981 -
T
1200
1000
800
-
600
400
200
0 1 i
1911 1916 1921 1926 1931 1936 1946 1951 956 1961 1966 1971 1976 1981
Jl
Fig.n"4b - PrécipitationsannuellesàSZoJoZo doPiauide 191 1 à 1972 -
1400 Pmm
1200
T
1000
800
Il Il+-
600
400
200
0 : t::::t,:I ~
1911 1916 1921 1926 1931 1936 1941 1946 1951 1956 1961 1966 1971 1976 1981
Fig. n'Sa- Distribution des précipitations annuel1 Fig.n'Sb -Distribution des précipitations annue'
30-% S?~oRaimundoNonato - 30-% à Sao Jo20 do Piaui -
25 25
20 20
15 15
10 10
5 5
0 0
0 1234 5 678910111213
28
Les sécheresses,leur éventuel cycle et leur prévision ont fait l’objet de nombreux
travaux. Nousrappelleronsici seulementquelquespoints principaux.
L’existencede périodessèchesest liée à des perturbations dans les déplacementsdu
Front Inter-Tropical (F.I.T.), perturbations qui peuventêtre reliées à des modifications des
températuresdesurfacesde la mer (S.S.T.> . La mise en évidencedeces modifications permet de
prévoir les phases de sécheresse avec 6 mois d’avance environ (Servain, 1986;
Hastenrath,1984). Mesquita,Gait et Morettin ( 1986) ont relié la série desprécipitations de
Fortaleza,série la plus complètedu Nordesteet débutanten 1897, à celles des variations du
niveau de la mer à San Franciscoet à Balboa.Un décalagede six ans apparaît entre ces deux
séries dedonnees.Pour l’instant, cespossibilités deprévision à moyenet à longterme n’ont pas
fait l’objet d’applicationsdansla mise en placedesprogrammesd’aide.
L'intensité desorécioitations
Lespluiessont en généralde courte durée.Pendant166 jours sur les 224 de pluies
dela période 1984-1986, le tempsde pluie a été inférieur à une heure. Nousn'avonspasde
mesuresdel'intensité, en particulier de l'intensité instantanéemaximale, despluies et de leur
action érosive. Les seuils permettant d'évaluer le nombre de pluies érosives dépendent
évidemmentdescaractéristiquesdelastation étudiéemais on peut considérerqu'audessusd'une
intensité de 1 mm/ mn pendantun minimum de 5 minutes, des risques d'érosionapparaissent
(despluiesd'intensité inférieure maisatteignantdessolsfragiles,déjàsaturés, ouencoresur de T
fortes pentessuffisent à provoquerdesphénomènes d'érosion). Entre janvier 1984et juillet
1986,ily aeuàSao RaimundoNonato98 jours despluies (plus de 40 % desjours de pluies) r+'
demoinsde5 mm.Cesprécipitationsseraientdoncsansactionérosive marquée.II est par contre
impossibled'évaluerl'importancedesautrespluies.
Lespluiessont brèves et extrêmementlocalisées.Desagglomérationscommecelles de .;
.%aRaimundoNonatoet de VarzeaGrande,distantesd'une trentaine de kilomètres et dansdes
situations homologues par rapport aux principaux reliefs présentent des rythmes VI
pluviométriques distincts, Les premières pluies permettant de planter peuventse produire
jusqu'àunequinzainedejours dedécalage d' unezoneà l'autre.
Donnéesoluviométriauesdesdifférentesstationsdusud-est du Piaui
Cesdonnées sont résuméesdans le tableauci-dessous. Les périodesd'observations
variantd'unestation àl'autre,nous n'avonsutilisé pour lescomparer quela périodecentréesur
1963-1974 (1972 pour SaoJoZodoPiaui, 1973 pour CantodoBuriti).
Lesdeuxstations de SaoRaimundoNonatoet de Sao Jo30do Piaui sont comparables
quantàlalongueur deleurssérieset leur moyenneannuelledeprécipitations (fig. no 4a et 4b).
On note aussi que si, comme dans tout le Nordeste,les grandes phases humides et sèches
coïncident,il n'en est pas de même pour les petites variations interannuelles : l'année 1945
particulièrement pluvieuseàSaoRaimundosesitueà peineau-dessusdelamoyenneàSaoJoao.
Les autres stations de Caracol,Anisio de Abreu et Cantodo Buriti apparaissentà
premièrevue beaucoupplus humides quecellesdeSaoRaimundoNonatoet de SaoJo80do Piaui
mais leurs relevés portent sur de plus courtes périodes. Si on analyse uniquement les
précipitations concernant la période centrée sur 1963-1974, ces différences sont bien
moindres.Durant cette période, les pluies ont commencéplus tôt dansles mun~c@~ùsdu sud,
30
Tableau n’ 2 - Précipitations movennes annuelles et mois de début des pluies dans différentes stations
du sud-est du Piaui
B septembre/ 9 %
I 1
8%
5
50 %
I
E 3 5 5 2
SI novembre 27 % 62,s % 45 % 17 %
31
140
120
100
80
60
40
20
0
JFMAMJJASOND
( D.N.P.M., 1973 )
32
1.1.1.5. Lessynthèsesclimatiaues
1 Si l’on considère les critères climatiques de la distribution des formations végétales au Piaui, il
apparaît que la présence de tz&/hga est liée à des pluviosités inférieures à 1200 mm et une saison
sèche de cinq à six mois. Ces formations décidues supportent des températures de mois le plus froid
inférieures à 16’; par contre, le cerrsdo du Piaui est lié à des pluviosités comprises entre 1000 et
1300 mm, quatre à cinq mois secs et des températures supérieures à 19’. La forêt semi-décidue
se trouve sous des pluviosités supérieures à 1200 mm, une saison sèche de trois à quatre mois et
des températures du mois le plus froid dépassant 20’.
Selon la méthode d’Aubréville, un mois est considéré comme sec si les précipitations y sont
inférieures à 30 mm. Les deux méthodes, d’Aubréville et de Gaussen (un mois est sec si les
précipitations y sont inférieures à deux fois la température moyenne), ont été appliquées à l’étude de
la végétation du Piaui. La saison sèche définie par la méthode d’Aubréville permet de mieux cerner
la répartition des formations végétales (Emperaire, 1985).
33
2 Afin de faciliter des comparaisons entre la région sud-est du Piaui et d’autres régions
confrontées aux mêmes problèmes, nous avons situé son climat selon les principales systèmes
employés :
A. Classification de Ki%oen
- évapotranspiration potentielle supérieure aux précipitations
ETP = 1462 mm > P= 644 mm (selon les données du D.N.P.M., 19731
végétation steppique .. .. .. . .. .. . .. . .. .. . .. .I..I . .. .. .. .. .. .. .. .. . ,. .. .. .. . ..climat semi-aride BS
- température moyenne annuelle supérieure à 18’
,T = 28’ > 18’............,..................,....................... I . .. .. .. .. .climat chaud h
- saison sèche en hiver . .. .. . .. . .. .. . .. .. . .. .. .. .. .. ... . ,. .. .. .. . .. .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . . .. .. .. . .. . w
- précipitations du mois le plus pluvieux d’été au moins 10 fois supérieures à celles du mois le
plus sec : p(3)= 134 mm > 10 p(7) = 10 a 0,l mm . .. .,......, . .. . .. .climat à sécheresse hivernale
climat semi-aridechaudà sécheresse
hivernale Bshw ~7
B. Classification de Gaussen
- température du mois le plus froid supérieure à 0’; t(min) = 25’ J o’........... climat thermique
- température du mois le plus froid supérieure à 20’ et température moyenne annuelle inférieure à
30’; @min) = 25’ > 20’ et T= 28’< 30’ . ...I............I....I...II..I....... . .. . .. ,. .. . .. .. .. .. .. .classe T 5
- moinsde 8 moissecs durantl’hiver et p (i1 < 2 t (i) durant cinq mois .. . .. . .climat xérochiménique
- indice xérothermique X indiquant le nombre de jours biologiquement secs : cet indice n’a pu &tre
calculé pour Sao Raimundo Nonato, la station la plus proche pour laquelle il a été obtenu ( X =
189, Galvao, 1967) est celle de Remanso à 90 km de Sao Raimundo Nonato vers le sud-est)
15o<x<200 . ..II.I.....II..,...........I..I......I......... . ,,,... ,I.......l.I . . .. .. .. I.aII..In,...,........,. .. ...classe X3
- précipitations annuelles comprises entre 500 et 750 mm
500mm~P=732mm~750mm . .. .. .. .. ... . .. .. ...I...................I....I..I.....I........I.I.II....~.. classe SS
climat thermoxérochiméniaue &s5x31 --
C. Classification de Thornthwaite
- indice d’humidité globale compris entre -20 et - 40 I =(lOO S -6ODl/ ETP
S = excès d’eau (précipitation - évapotranspiration réelle)
S = 644,3- 644,3 =0 mm
D= déficit d’évaporation(évapotranspiration potentielle- évapotranspiration réelle)
D= 1462,4 - 644,3 =8 18, i mm
ETP=évapotranspiration potentielle
ETP= 1462,4 mm
1 =- 60. 818.1 = - 33 . .. . .. . .. .. .. . .. .. .climat semi-aride à déficit hydrique D d
1462,4
- évapotranspiration supérieure à 1 140 mm : ETP- 1462,4 > 1140 mm .,....climat mégathermique A’
climat Semi-aride (!&!A’)
D. Çlassification d’Aubréville
- saison sèche / saison humide :
nombre de mois secs ( p < 30 mm)= 5 ..,..... saison sèche moyenne
nombre de mois humides ( p > 100 mm) = 4..saison humide courte. climat tropical sec de type III a
- amplitude thermique très faible : A = 3 ’ .. .. .. . .. .. .. .. .. .. . I. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. . .. . .. .. . .. .. ..climat de type A
34
Le folklore nordestin est riche en proverbes, signes desastres, des animaux et des
végétauxannonciateursde pluies, Vérissimo deMelo ( 195 1) cite nombrede cestraditions, des
pluies au Piaui qui sontsignesd’un bon “hiver” pour tout le Nordestejusqu’auchantde l’acaua;
nousavonsrecueilli quelquesexemplesdecefolklore a SaoRaimundoNonato.
Si le 13 décembre,jour de SantaLuzia, le sol reste sec, c’est une mauvaiseannéequi
s’annonce,s’il pleut, de bonnesrécoltessont assurées.
Parmi les signes avant-coureursdela saisondespluies, on relève : - la grenouillequi
commenceà faire du bruit commequelqu’unqui racle une calebasse;- les fourmis qui, dansles
fourmilières, ont déjà desailes; - les fourmis jiauitaia qui transportent leurs oeufsdansdes
endroitssurélevés;- les m (oiseauxnoirs dugenre Crofup&& qui se réunissenten bandes
criardes : les pluies sont proches.
climat III a A
35
l.l.Z.LE DOMAINEBIOGEOGRAPHIQUE
DESCAATINGAS
1 Selon un terme d’origine tupi signifiant forêt kaa-1 et blanc (-tinga) et traduisant parfaitement son
caractère principal de formation décidue.
2 Les c&/@~amazoniennes ou pseudo-ca&+?s sont des formations aux caractères xérophiles
marqués mais pérennifoliées . Ces formations d’origine édaphique n’entrent pas dans le cadre de
cette analyse.
.- ------- ---------- --_-.-_-
OCEAN
; SuDENE(FUFPI /CNPO
1
EMPERAIRE, 1983.
Itransitton --
mata seco-Cerrodo
. p”
8.0 km
48’
37
.-
Physionomie Tropophilie* Xérophilie
DRUDE
(18971
SCHIMPER
1
(1903)
WARMING
( 1909) I+I+I I I+
--t-H-w
DAVY
(1938)
SMITH &
JQHNSTON t
(1945)
LIMA
(1954) 4.
Itt
BEARD
(1955) +
FOSBERG
(1961) +
ELLENBERG/
MUELLER-
DOMBOIS
( 1966)
SCHNELL
(1966)
WALTER
I I I + I+l + t t
(1971)
HUECK
(1972)
i
ROMARIZ
(1974)
EITEN
(1974)
RIZZINI
(1979)
U.N.E.S.C.0,
(1981)
: - le terme lile tropophilie est pris au sens strict de Schimper et désigne des formations ayant un
rythme de végétation marqué.
39
1.2.1.GEOMORPHOLOGIE:TERRAINSSEDIMENTAIRESETCRISTALLlNS
FORMES ET FORMATIONS :
- DE LA DEPRESSION PERIPHERIOUE
0. ’ micmchirtes
mossil6 colcoires
p 10km
43
La région comprise entre le Rio Piaui et le front de cuesta est située sur des
micaschistesdugroupeSalgueirodu Pré-Cambrien supérieur. Cesrochesfacilement altérables
nesontapparentesquedanslesvalléeslesplus profondes,celleduPiaui,du RiachoBom Jesus ou
encore au pied du front de cuesta près de Varzea Grande.Partout ailleurs, elles ont été
recouvertespar un pédiment,Cettesurface régulière de faible déclivité (environ 50 m du nord
au sud à la hauteur de VarzeaGrande)est entaillée par les vallées des affluents du Rio Piaui,
délimitant ainsi unesériede plateauxappeléslocalementles fabule?~~ Cepédimentse raccorde
au sudà la SuperficieSertanejadéjàcitée (p. 19).
Les seuls reliefs de cette plaine sont constitués par les massifs calcaires et des
batholitesgranitiques.Lespremierssontsituésentre.30 RaimundoNonatoetVarzeaGrande.Ces
massifs karstifiés peuétendussontexploités pour la fabrication de la chaux.
Les batholites granitiquesse trouvent entre le Rio Piaui et le front de cuesta dans la
partieest de la zoned‘étude.La plupart sont parfaitement circulaires et nettementvisibles sur
lesdocumentssatellites (photo no1et carte n"4). Selonla résistanceà l'érosion desgranites, on
observedesensemblesU d’hdberp d%podsenarcsde cerck ” ” LUdes '~as.wXsnlV&s à
/~~~j~u~dug~~~~quilesr~u~~"(Pellerin, 1984). Certains de cesmassifs sont directement
accolésau frontdecuesta et s'intègrent à cette ligne derelief.
1.2.2. LESSOLS
1 Les relevés pédologiques et les analyses de sol (pH H20 et KCI, couleur, texture et, pour certains,
Pf 4,21 ont été réalisées par Josette Duredon du Laboratoire de Botanique Tropicale de l’Université
Paris VI.
2. L’EXPLOITATION BIOLOGIQUE:LA VEGETATION ET LA
FLORE
2.1. Objectifs
1 Un groupement végétal est défini comme une II ...uMé de PE@?&~I~... curres,,cwW i une
com~osith t7urM&e et B des c&k!k.w.s éc&g&es défiles ” (Gounot, 1958 in Godron, 19821,
Ce groupement végétai se définit statistiquement et résulte de la combinaison de groupes
écologiques, eux-mêmes étant constitués d’espèces ayant les mêmes exigences ou des exigences
proches vis-à-vis d’un facteur du milieu,
46
2.2. Définitions
strate I :O -5cm
strate II :5-25cm .. . ...O...I..II.I. II.,... strate herbacée (1) : 0 - 1 m
strate III :25-50cm i ’
strate IV :50-lm I
strate V :l-2m ..I...II.I.II.I.I.II..I..I... *. strate suffrutescente (II) : 1- 2m
strate VI : 2 - 4 m . . ..I..I....I.II..III.I<..,I 0. strate arbustive basse (Ill) :2 - 4 m
strate VII : 4 - 8 m ,,.I...I...,.I..,.I....II.I 0,
1 strate arbustive haute WI :4 - 6m
1 strate arborée basse (VI :6-8m I
2.3.1. LAVEGETATION
DU BASSINSEDIMENTAIRE
(D.N.P.M., 19731, sur le plateauà l’est deCantodo Buriti, montrent une augmentationde la
fraction argileuse, 10, 1 1, 17, 20 et 25 % respectivement à O-22, 22-33, 33-62, 60-
105, 105- 120 cm deprofondeur.
Lesvaleurs desPf 4,2 sont uniformémentbasses.
Tableau n'4 - Fraction d'éléments arossiers, oH (H20 et KCII et Pf(4.2) des sols du revers de cuesta
Icaatinaa arbustke haute dense)
Phvsionomie
Lesfigures no 7a et b mettenten évidenceles caractéristiquesdecette c&%‘&w (photo
n”3) qui comportequatrestrates principales :
- unestrate herbacéeau recouvrementtrès faible mêmeen saisondespluies;
- unestrate suffrutescente de recouvrementd’envlron 60 % aux nombreuseslianes
(Bignoniacéeset Malpighiacées essentiellement). Diverses espèces de C~&I? à feuilles
pubescentesy sont aussi très abondantes.Une succulente, Brome/?& sp,le gravata est
remarquableaussi par les touffesde 1 à 2 m qu’elle peutformer;
-la strate arbustive basseet haute (2-6 m) comprens aussi des arbrisseaux et de
nombreuseslianes, son recouvrement se situe autour de 80%; la densité des strates
suffrutescenteet arbustive rendentla progressiondanscette cw’?i?@ malaisée; ’
- la strate arborée basse comprend quelques émerge& de 7 à 8 ( 10 m
exceptionnellement),leur recouvrementest d’ environ 10% à 15 W.
a
Photo ri2 - C&~~g~ à Broméliacées
L57cbcWium sj7eccatW et Cactacées 18
flclelocactus bahiensisl sur un
affleurement de la cuirasse ferrugineuse
(Boa Esperança. février 1986)
1 - &Bmpomanesiasp
2 - Bmcf mu//is
3 - ActîM,uràiihiens?k
5 - PavunrBg/aroviana
6 - P/saniacampestrk
7 - &nostQmagardnerianum
8 - RuMkps~3 lepiupeta?a
9 - LNiandra sessj/ls
10 - C3esa@Màsp
1 1 - 1uheacandicans
12 - PierMn abrupius
13 - P@7uhwàub/iqua
.
Structure
Lesfigures na8 et9 reflètent ladistribution desdiamètresdanschacundes20 relevés
effectués et sur l'ensemble de la.superficie échantillonnée ( 11 parcelles et 9 transects
représentantune superficie de 7280 m2)Cette distribution varie de manière importante d'un
relevé à l'autre surtout parmi les élémentsdediamètre inférieur à 10 cm. Sur les 712 tiges
mesurées,unseul individu, un fuxupterygil/mgw$w-?” atteignait 50 cm dediamètre.
Les éléments de moins de 10 cm constituent plus de 75 % des effectifs mais ne
participent qu'à moins de 40 Wde lasurfaceterrière (fig. no10).
Fig. no8 - Densité de tiges par classe de diamètre dans la caatinga arbustive haute dense
210
tiges / 1000 m2
180
150
120
90
60
30
0
235239275259235242259229220259259239231244220229259231244242Moy
.P ,T .T c.P .T .T d.P .T .P a.P b.P .P .T .P .T .P .T ,P .T ,P I
H >50 q 40-50 H 30-40 q 20-30 10-20 gg 5-10
Classes de diamètre en cm
52
Fi@.n'9 -Distribution moyenne des tiges par classe de diamètre dans la caatinga arbustive hautedense
tiges / ha
740
750 -c
600
450
300
150
0 l-
S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60 cm
Fig, n'l0 -Distribution des surfaces terrières et des densités de tiges relatives par classe de diamètre
dans la caatinga arbustive haute dense
80 _-.................................................................................................
.....................................................................................
tiges............................................
-60 surfacesterri&res....................................
.......................................................................................................................
_80 ..................................................................................................................................................
- 100 f ...................................................................................................................................................
x0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60~
53
Le tableau no5 indique les densités absolueset relatives de tiges et d’individus, les
aires basales absolueset relatives, les hauteur et diamètre moyens par espèce (cette
présentationsera maintenuepour les différentes formations analysées)mais il faut noter que .
les valeurs numériquesrelatives aux taxonsqui, plus abondantsdansles strates suffrutescentes
ou arbustives basses,ont néanmoinsquelquesindividus dépassant5 cm dediamètre, doivent être
nuancées.Une espècefréquentedans la strate arbustive bassecomme FWza~flus jaboranbrj
n’atteint qu’exceptionnellement5 ou 6 cm de diamètre, sa densité, ou son aire basalen’ont de
signification queparmi les espècesde plus de5 cm dediamètre). Unsigne - les distingue.
Cette liste soulignela richesse floristique des éléments ligneux de cette caai&#qui
couvre la majeure partie de la région étudiée.L’espècedominante, selon des critères d’aire
basaleet dedensité,est unePapilionoidéeP~e~u~~36rup~us.
Les dix premières espècescitées regroupent plus de 75 % des effectifs de tiges et
d’individus et participent à 75 % de l’aire basaletotale. Le quart restant étant distribue entre
37 espèces;parmi celles-ci, 30 espècesont unedensitérelative inférieure à 1%.
Le tableau n”6, limité aux dix espècesles plus abondantes,permet d’analyser plus
précisémentla structure dela distribution desdiamètrespar espèceet demettre en évidencedes
‘comportementsdifférents :
- parmi ces dix espèces seulement quatre,Pfer.G&? ~~FI!&~S, &nost?~ma
pruinerhwum , P@f&nh obliqua et ACLX?~piwNw.s~~ ont des individus de diamètre
supérieur à 20 cm. Le comportementde Ptertin &upt’us, avec une régénération lente, se
différencie bien de celui de &nost,@ma gardnerhwm et deP@t&&?h ubh4ua, espèces
comportantdenombreuxindividus jeunes (fig. n” 1 1);
- l’espècedominantedansla classe 5- 10 cm est Campmanesh sp( 18% deseffectifs
de cette classe); la distribution des diamètres de cette espècese démarquede celle des
précédentes: les petits diamètressont nombreuxne dépassantpas 15 cm (fig. n” 1 1).
54
Tableau ne6 - Distribution des diamètres des orincipales espèces de la caatinaa arbustive haute dense
données absolues (tiaes /ha) et relatives (% par classe de diamètre)
Lqhamaecrk/jia %j,621:
8 : : : III - 1:11/:/:/1~
cif enof um %93----------
Acackpiduhiensk 48 4 - - - - 1 - - - -
%7 2- -- - 100 - - - - 1:
Dt@‘ychandra 37 Il- ----- -- - -
epunctaka %5 6------w---
XX97eniaamericanaI 29 - 1 - - 1 - 1 - 1 - 1 - 1 - 1 - 1 - 1 - 1
%4 - - - - - - -l-I- - -
Zanlhoxyium sp. 23 4 - - - - - - - - - -
%3 2---- ------
[ Sub-total 571 135 30 11 1 3 1 - - - - -
% 79 68 81 80 100 100 100 - - - - - _
Fig.n"ll -Distribution des diamètres de quatre espèces de la caatinga arbustive haute dense
140 Ttiges/ha
/ - Pfetv&n ah-upfus
80
60
Uochysloc6es
EloraglnacBes
Ellgnonloc6e8
RnocordlocBea
Uerbenack
Sapotoo~es
IlolplghiocRes
Celastracées
Tiiio&a
EpythroxylacBea
Rpocynac6w
Rnnonock3
NyctoglnocBea
Euphorbioc&a
Olocacéea
Rut ackw
Conbr$toc$ea
Ag. Hinoeoid8ea
llyrt oc689
PoplllonoldBes
CaesalpinioidBee
Fig. ne13 -Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans la caatinga arbustive dense
Légumineuses Combrétacées
Caesalpinioidées
% lOO;%
25
0
5-10 10-2020-3030-40 40-50 >SOcm S-10 10-2020-3030-40 40-50 SO cm
Légumineuses Olacacées
Papilionoidées
% lOO;%
50 50 .-
25 25 .-
0 07 i I
S-10 10-20 20-3030-4040-50 >50 cr 5-10 1O-2020-3030-4040-50 150 cm
Legumineuses Rutacées
Mimosoidées
%
100~z
1001
75 .- 75 '-
50 '- 50 ,-
25..
l OT t I
S-10 10-2020-3030-4040-50 150 cm 5-10 10-20 20-3030-40 40-50 60cm
Myrtacées Euphorbiacées
100-g 1ooJ
75 - 75 '-
I 01 1
S-10 10-2020-3030-4040-50 >SO&I 5-10 10-2020-30 30-4040-50 >SOcm
58
Comoosition floristiaue
Strate herbacée:
1 Cafdiquefmum
anuma/um
Strate suffrutescente:
A&ncza&mma scabrrilsculum
Bauhdwà &uruana*
G?/l?àRdf3 si?ssilis
Gwiarea hexandra
CfC?kV? gflWbi&S
Lirythruxyvlum k?efeW&?s
!Ycw.z~~~aspefukfm
Pav#n?à aff gi!zkw?àna
Tufnera blanchetkwa
Strate arbustive (basseet haute):
Ghamaecrkta
eiienurum* GpaX3fa lan@fsLW
D@&chandra
epuncfata* Luxuptefmium pfdnef ii*
Pterc@n
abrupfus* Swafizh fli3&meng~~*
Formesdedéaradationethnamisme
Trois relevés ont été faits dansdes parcelles défrichéeset abandonnées
par la suite,
sansmiseen culture maissoumisesàdestraitementsdifférents:
- letransectn"268 aétéeffectuédansun recrû desix ans(défrichementde 1980);
- letransectn"267 sesitueà proximitédu 268 et correspondà un recrû d'un an sur
la parcelle précédente(défrichementde 1985 sur le recrû de 1980);
- letransectn"269 estsituésur uneparcelledéfrichéeetdésouchéeen1984.
Les trois transects sont situés dans de conditions topographiquessemblables. Les
caractéristiquesetlacomposition floristiquedechacun d'entreeux sontindiquéesci-dessous:
59
/RELEVE
SUPERFICIE
n” 267
(160 m2)
no268
(160 m2)
n’ 269
(320 m2)
MODES 1 abattage sans retrait 1 abattage avec retrait 1 abattage avec retrait
DU DEFRICHEMENT 1 des souches 1 des souches et préparation du sol
I STRATIFICATiON
1 st. herbacée (O-1 m) 10% 10% 10%
st.suffrutescente( l-2 m) 60 % 50% 10%
l st.arbust.basse(2-4 m> 0% I 50% 0%
1 st.arbust.haute(4-6 m) 1 0% 10% / 0%
..* / .1.
(* 1 La première ligne correspond aux calculs portant sur l'ensemble des éléments ligneux de plus d'un
mètre de hauteur, la deuxième sur ceux de plus de 5 cm de diamètre.
(**) Les espèces soulignées se trouvent aussi dans la caalhga arbustive dense non dégradée.
A = arbrisseau, a= arbuste, h= herbacée, I= liane, tr = rejets
(***t) Les densités relatives calculées portent sur les tiges de plus d'l m de hauteur, les espèces
présentes sont indiquées par un t
61
L’exploitation desravins est liée aux conditionstopographiques( photo no13, p.2% Par
exemple, le BaixaodasMulheres, situé dansunerégiona taux d’occupationélevéecommecelle du
Sitio, n’estcultivé quesur un kilomètre environ de profondeur;au delà, la vallée se rétrécit et
ses ramifications se terminent en d’étroits canyons.La flore des ravins est localement peu
connue,seulementquelquesespècessont utilisées et nommées, Le bois est aussi peuexploité si
ce n’est le pau d’arco roxo (T&%!w& ~ti~t~$#Izz& Lesravins, en raison des nombreux points
d’eau,sontdesterrains dechasseprivilégiés, Desvalléesisoléescommecelle de la Serra Branca
sont aujourd’hui pratiquementvides mais les points d’eaudansles falaises demeurentfréquentés
par les chasseurset deuxou trois agriculteurs vivant là dequelquespetites cultures demaniocet
haricots,
Les sois des ravins sous forêt semi-deciduesont des lithosols meubles comportant un
horizon humifère de peu,à bien différencié de 5 à 1O.cm d’épaisseur.Ils sont en général brun
foncé ( 10 YR 4/2) dans l’horizon supérieur et gris clair ( 10 YR 7/2) en profondeur’. La
fraction d’élémentsgrossiers est faible mais plus importante que dans les sols de la CI?@%&
L’acidité est aussi moins marquée,
Lesdeuxéchantillonsdesols dela cz&&warborée sont rougeà rougebrun (2,5 YR 516 à
5 YR 4/3) dans l’horizon A, rougeà jaune rouge (2,5 YR 5/6 à 5 YR 5/6) en profondeur,La
différenceentre les pH desdeuxéchantillonsest importante (tableau noô >.
1 Leshorizons inférieurs très sableux (entre 20 et40 cmlde deux relevés de la Serra Branca ont livré
des fragmentsdecharbons.
.
43
Tableau n’8- Fraction d’éléments arossiers. DH (H20 et KCI) et Pf (4.2) des sols des ravins du front de
cuesta et des vallées intérieures (forêt set%décidue (1) et caatinaa arborée moyenne CIlU
2.3.1.2.1, Laforêtsemi-décidue
Phvsionomie
- Laforêtsemi-décidueàsaootacées:
Cetteforêt comportequatrestrates (fig.n”l4) :
- unestratearbustive bassecomposéed’arbustesetd’arbrisseauxdontle recouvrement
total est faible, inférieur à 15 %;
- unestratearbustivehauteau recouvrementd’environ 30 %;
- une strate arborée moyenneassurant un recouvrement presque complet du sol
(supérieur à 80 WI;
- une strate arborée haute supérieure à 12 m et dont certains éléments peuvent
atteindre 25 à 30 m. Sonrecouvrementestd’environ 40 W.
Photon' 4 - Ckw'&w arborée haute à Anadenanthera macrocarpa (à gauche) et forêt semi décidue (à
droitejdans les grès ruiniformes du front de cuesta (Boqueirao.da Esparança, juillet 1984)
Photo n" 5 - Forêt semi-décidue da?ïs un ravin de la Serra Branca. Dans la troué, les C&WYV~
grandflwa sont reconnaissables àleurstroncs clairs et leurs ramifications étagées. A mi-pente, sur
les grès, on observe quelques CecraplSjc/~pe/~~~~,espèce héliophile dont la répartition est limitée aux
versants rocheux des ravins et vallées (Serra Branca, février 1984)
66
Flg.n’lS-Pr ‘of11 dans la forêt seml-d&due haul2 a Lauracées et Ochnackes
fl:
.h.
.-
.-
Fig. no 15 - Légende
1 - &z.Veabr~t~sa
2 - Eupn18cf ,L%%x?..ntha
3 - Myrtme
4 - UurteahhWm3
5 - Ficusrufa
6 - CpSwthussp.
67
Les strates herbacéeet suffrutescentene sont importantes que dans les formations
secondaires,moinsdenses,decette for@.
Uneépaisselitière, peu décomposée,defeuilles et de brindilles recouvre le sol. Cette
litièreestremaniéeetdéplacée par les ruisseauxqui se forment annuellementlors de la saison
despluies.
- Laforêtsemi-décidueà Lauracées
Cetteforêtest beaucoupplusclairequela précédente(fig. n"15) :
- lastrate arbustive basseesttrès ouverteavecun recouvrementde 10%;
- l'importance desstrates arboréesmoyenneet haute, jusqu'à 25 m, est équivalente
avecun recouvrementde40% à 60 %.
Structure
Ladistribution desdiamètres est prochedansles deux formations (superficie relevée
dansle faciès à Sapotacées,5880 m2, dansle faciès à Lauracéeset Ochnacées,3090 m2) et se
différencie nettementdecelledela cmW@9arbustivedensepar l'abondancedesindividusde plus
de 10 cm de-diamètr$(environ la moitié des effectifs contre les deux-tiers dans la cBafingB,I
(fig. n"16, 17, 18, 19). Le seuil de 20 cm permet de mieux différencier les faciès. Les
individusde plusde 20 cm dediamètre représentent12 % deseffectifsdansla forêt à Sapotacées
contre 21 Wdanscelleà LauracéesetOchnacées,cequise traduit par une participation beaucoup
plus régulièredesdifférentesclassesàlasurfaceterrière totale dansle premier cas (fig:n'20
et 21).
Lescaractéristiquesbiologiquesdesespècespropresàchôcundecesfacièspeuvent être
àl'originedecettedifférence maison ne peut exclure l'hypothèsed'uneaction humaineancienne
2 Des mesures d’éclairement ont été effectuées le long de quelques transects. La valeur moyenne
(moyenne portant sur 54 mesures) a un mètre du sol est de 175 lux dans la caaili?ga arbustive
dense et de 5,8 lux dans la forêt semi-décidue. Ces données ont seulement une valeur indicative,
elles n’ont pas été prises concomitamment mais seulement à des heures de forte intensité lumineuse
soit respectivement à 8 h 30 et 14 h.
68
dans la forêt à Sapotacées.En effet, une mise en culture des ravins extrêmement étroits,
profondset sombres couverts par la forêt à Lauracéesne semble guère envisageable(des feux
accidentelsou volontaires peut-être), en revanche,les parties plus largesde cescanyonsont pu
être défrichées puis abandonnées (par exemple lors de l’occupation de la vallée de la Serra
Brancade la fin du dix-neuvième siècle jusquevers les années1950 pour l’exploitation de la
maniçoba,cf. chapitre L’exploitation des ressources naturelles, p,244jce qui expliquerait
l’absenced’individus de diamètre important. La présence d’espèceshéliophiles dont &Y%?~
,DI”&zI@~/~( l’individu de plus granddiamètre est unParklBp?~~~~~~~/~atteignant66 cm> et
CBewhgrmuIiflomdans les formations à Sapotacées pourrait étayer cettehypothèse.
300 --
250 --
200 --
150 --
100 --
50
0 -l
221P 98.T 221. 225. 252. 241. 240. 225. 222. 248. 241. 236. 240. 224. 224. Moy.
TPTTPTTTPTTTP
- Fig .n’ 17 - Densité des tiges par classe de diamètre en forêt semi-décidue à Lauracées et
400 Ochnacées
tiges/ 1OOOm2
350
300
250
200
150
100
50
0 + +
250T 95T 246T 97T 94T 251T 96T 254T woy.
•i >50 0 40-50 n 30-40 i!i 20-30 10-20 pj!J5-10
Classes de dfamètre en cm
Fign’ 18 - Distribution moyenne des tiges par classe de diamètre dans la forêt
semi-décidue à Sapotacées
tiges /ha
1250
1250 _
lOOO-
751
750-
500-
Fign’ 19 - Distribution moyenne des tiges par classe de diamètre dans la forêt
semi-décidue à Lauracées et Ochnacées
tiges /ha
434
276
216
‘25 1 57 16 15 0 16 4
I
5-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 )60 cr
70
60
40
i
20
-20
\
-40 .....................................................................................................................................................................,........._.............
...........
t
surfaces terrières .......................
-60 t-- . . . . .. ... .. .. ... ... ... .. .. ... ... ... ... .. ... .. ... .. ... ... ... . ... ... .. .. .. ... ... .. .. ... .. .. ... . ... .. ... .. .. ... ... .. ... .. ... . ... .......
I
-80 t ...................-.............................. ......................-.............................................._...... .......,.................................................................
-100 x..................................................................................................
cm
O-5 S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60
Fign'21 -Distribution des surfaces terrières et des densités de tiges relatives par
100 -r"""""""""""" classe de diamètre en forêt semi-décidue à Lauracées et Ochnacées~..~.~....~~.~..~~~.~~~
%
80 ......,.........I.I..........
.....*.............<...II.........
....mm...
....m.......
.....*........,.8...........I.................................... ....
..I,...,,aI,.........1.1....1.1....1...........
60 ...........**.**.*
.....................".......I.I.........
..........m...
,.,,..,.*.a,..,.*.................................... ............~......I....
.........m....
..................*....
tiges
-60 .I._,........I......"...........
...................1.......1.....1.........................................................................
.........I................................................
surfaces terrières
-80 ...*..a.*.....
...................*..*.......................a........a..............................................*.a ................................
......a.*,,..........,,...,....,...,.,.,........
%
-100 -C..........n........................
...............Y................
.................".........l...................,..
......I..........,.,
*,.,..<,.......,..."................,......,.*
..,......cm
O-5 S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60
71
Tableaun’9 - ComDosition
floristiauede la forêt semi-décidue à Saootacées
ltiaes de diamètre suoérieur à 5 cm)
1.../.., ! I
i jrhika glaucacarpa
AMeMa myrciifo/ia
7
5
0,6
0,4
! 2
5
02
0,6
0,03
0,09
0,l
0,4
7,0
1432
/
1
5,0
735 l
ANNONACEAEn* 2422 5 5 086 0,07 0,3 10,9 I 11,3 I
, As&‘ronlum fiax4vKYium 5 in: 1 5 096 0,37 1,6 21,3 1 15,s
ficus rutâ 5. 014 4 095 0,03 0,l 8-O t 5,s
SAPOTACEAE 5 034 2 02 0,57 2,4 37,0 i 18,O
VIOLACEAEn' 2307 5 0,4 5 036 0,15 0,6 lS,3 I 11,3
Combrehm leprosum 3 0.3 4 0,s 0,Ol 0,o 6,s i 495 1
: Cybianhs sp. 3 o-3 2 02 0,Ol 0,o
3 4 0,s 0,03 0,l
1’?iEi2ZsaktEZa 3 ia3 1 2 CL2 0,Ol 1 0,o
IflYRTACEAE 3 0:3 l 4 0,5 0,02 0,l
1 Poutertla rehxvata 3 0,3 I 2 0,2 0,02 0,l
'RUBIACEAE na777 3 093 l 4 0,s 0,03 0,l 11,O i 6,O
/ Swarka flaemengii 3 4 0,s 0,02 0.1 8,8 1 6,O
I Cereus&macaru 2 E'2
> i 2 0,2 0,oo 0,o s,o 1 7,o
1 Jacaranda sp. nov. 2 02 I 2 02 0,lO 1 0,4 9,0 I 7,o
I Qualea parvinora 2 02 I 2 02 0,70 1 2,9 34,0 1 1610
1 Randh armaia 2 032 I 2 OS2 OI01 1 0,o 8,0 ( 3,O
Tfrichi/is hk/a
Totaux / valeurs moyennes
2
1176 Id 02
100
2
854
0,2
100
7,0
12cm
1 680
I 9,4m .
Tableau nolO - Distribution des diamètres des orincioales esnèces de la forêtsemi-décidue à Saootacées
-données absolues Nues / ha) et relatives (% par classe de diamètre)
60
30
0
5-l 0 10-l 5 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 >60
cm
22 b
, 5. tiges/ha
1\
60 2 - Casearh
granMm-a
3 - Qxandra
30 sessi/iflora
0 Lcm
5-10 10-15 15-20 20-25 25-30
75
Uoehysiacdes
rIrI iacbes
Cactacdes
Ulolacées
Stercui iac6es
llyrslnocéee
Rnaoa~diao~eo
Ldg.PopiIlonoid6es
Apocynacfies
Rubiacéea
CombMacBes
flo~ac&33
Bumeracho
Flocou~tlaode9
Si9arouboc$es
EpythFoxylacBes
SaplndacBes
LBgJlinosoidBes
BignonlacBss
LBg.Coesalpinlold6es
L0uro0~es
AnnonacBss
Ilybtac6rs
Sapotac&9s ; mm .,-,--.-.--*-,-.-.-.
.. ... ... ... . ... ... ... .. .. ... ... .. ... ... ..~.~.....~...~...
... .. .. .. .. ... ... .. ... ..... ... ... .... .....<...
. . .,.;
. . .. ... ... .... ..... .... .....
I 1 t I I I I I 1 0 I
Fig.n'24 - Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans la forêtsemi-décidue à Sapotacées
tlyrtscées Légumineuses
% % Caesalpiniodées
100
1 ioo-
75
75 '-
50
50.-
1
Sapotacits Bignoniacéts
%
100
1
75
50
25 25
0 0
5-10 10-2020-30 30-40 40-50 >50cm 5-10 10-2020-3030-4040-50 >50cm
Annonacéts Légumineuses
% Mimosoidées
100
1
“’ -2 -~s~--~-I
5-10 10-20 20-30 30-40 40-50 >50cm 5-10 10-20 20-30 30-40 40-50 >50cm
Lauracées Sapindacéts
%
lOO-
75- 75
50 -' .50
25
I 04 1 I
5-10 10-2020-3030-4040-50 >50cm 5-10 10-20 20-30 30-4040-50 >50cm
.
77
6,8
50,o
51,5
12,0
5.0
6S
23,0
30,o
Cybianlhus sp. 3 0,3 3 o-3 O,l 0,3 20,o 12,0
hya tàg&W~à 3 0,3 3 0.3 0.0 0,o 6,O 7,o
1ic3mà kunlhiana 3 0,3 3 0,3 0,o 0,o 5,o 7,o
I unchocarpus sp. 3 0.3 3 0,3 0.0 0,o I 6,4 6,O
Ram7233rmala 3 o-3 3 0,3 04 o,o 5,o 8.0
Eugemà casearioides 3 0,3 3 0,3 0.0 os1 10,o 60
YORACEAE
PouierL3 sp.
Totaux/ valeursmoyennes l 1152
3
3
0,3
0.3
100
3
3
1032
0,3
0.3
100
0,5
o-0
29
18
0,o
80
7,o
100 i- 14cm 12,5mi
13,0
12.0
2
Classe diamètrecm 5-10 10-15 15-2 20-2525-30 30-3535-4040-45 45-50 O-55 55-60 >60
-ESPECE
&v/ea bradeusa 63 68
% 14 24
&rdeahi/arianb, 91 61
%21 23 18 37 29 22' -' -' - - -1 -'
fugentà 41 24 19 - - - - - - - - _'
cf.,tmm~lha % 9 8 g - - - - - - - - -
Puutertà 55 16
gardnrihx9 %12 6
Sirnaba guianensi 30 6 11 3 5 3 - - - - - -
%7 2 6 3 12 11 - - - - - -
Chsearh 3 26 13 3 ------ --
gra~dtX%ra % 1 10 6 3 _ __ __ _ __
Tabebuia 6 10 10 6 6 - 3 - - - - -
. serralfo/?La %1 4 5 7 12 - 20 - - - - -.
&he&aMussp. 10 10 16 _ 3 __ __ _ __
%2 4 8 _ 6 _ - _ _ - - -
Hyrch acutak7 6 10 16 _ _ _ _ _ _ _ _ _'
%l 4 g - - - - - - - - -
Total 306 227 179 81 49 16 16 10 - 6 3 6
.% 69 84 83 83 88 56 100 100 - 50 100 67 _
79
150
tiges/ha
T
120
” ’ -- .
S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60
cm
25 b
tiges/ha
Fig. no26 - Densité de tiges par famille et par classe de diamètre dans la forêt semi-décidue
à Lauracées etochnacées
LBg,PaplllonoldBea
ChryaobolanacBes
Flacourtiock
SlnaroubacBes
250 300
tiges/ha
81
Fig.n.27 - Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans la forêtsemi-décidue à lauracées etochnacées
lauracées Annonacées
100-z
80 -.
60 -.
40 -.
20 .'
O-1
5-10 10-2020-3030-40 40-50 >50 u-r 5-10 10-2020-3030-4040-50 ?50cm
Ochnacées Bignoniacées
100- %
80 -.
60 -.
40 -'
20 -.
0' f
5-10 10-20 20-30 30-40 40-50 >50 cm 5-10 10-20 20-3030-40 40-50 >50 cm
tlyrtacées Simaroubacées
JOO- %
80-,
60 -I
40-,
20 -'
!
5-10 10-2020-3030-4040-50 >50cm 5-10 10-2020-3030-4040-50 >50cm
Sapotocées Flscourtiscées
100-g
80 -.
60-.
40 -'
20 -'
0'
5-10 10-2020-30 30-4040-50 >50cm 5-10 10-20 20-3030-40 40-50 >50 crr
82
Comoositionfloristioue
Amas&&ve/utlira Card~~spef
muman7ma&?m CIIi;g7mta
htr ta vaf. e/..ffs
&phuri& hyssapilX7/~~ hphurhja thym&Wià tZ?wkdà cf: fenur;rlra
L&L??àsp Mfh7ià ho&sefktw Af~~ziùv7àvaf/èpia
UxaliseuphorM7k&s PauW7i9pjnnafa Fil-jquetaassuruensi3
So/afwmkzarcwatum Turnerapumilea It’alhefià cl puhl&a
Cesont en majeurepartie desespècesrudérales demilieux humides,
&pparkîf?exuos8
Cbmbretum leprosum
*
Croiun.wm&rH7us
Ueliceresmus5osa*
Gf S&anea
XyhpiàSer?&?a*
Strate arbustive haute:
Annunzzwn”2422 *
Strate arboréehaute:
Laforêtsemi-décidueà LauracéesetOchnacées:
Strates herbacéeetsuffrutescente:
C/i7.&mrà
h?kia~87~.
e/&wns M?izn?à
hu?k-er?èm PaulMa p?kivaia -’
Stratearbustive basse:
Bauhin?à
sp. * Bauhlnia
eupuata* Bauh?R?à
heferandra
C’mbrefumleprusum M?izn?à
alaia /Y?&n?à
a/bkans
Xyloprà
,sef?&a
Stratearbustivehaute:
Stratearboréemwenne:
Ca.stw?àgrandr;rlara
* Erythruxylumvw?kvTo/ium Eup?n?àct: pacnantha
*
fkUSfUft3 * Guefiaf&sp.* Pouferràsp. *
Poutef?àpfdnefràna* Rand?àarmata* f Jrkhilh hk-ia *
Stratearboréehaute:
Gard?ipeia/um
cakphyM?m+ Ephedranihus sp. * f?iwSsp
?Yurao.%ws’2589 tXuf# bfacf#zz * L!iïwtlfasc?iwlafa
*
Uurat#hUar?àna * S?tiabagu?ànens?ls * Tabebu?à ?hpef?~?l?usa
*
7abebuia
swf af?W?à* var.&?8U&t8
84
Formesdedéaradationetdvnamisme
Plusieurs remarquesont déjàété formulées à propos de la distribution de certaines
espèces.Elles montrent que:
- les ravins recouverts par la forêt semi-décidue à Lauracéessont trop encaissés
pour êtrecultivés,ilssontexceptionnellementsoumisà des prélèvementsde bois. Il n' y a donc ,
pasd'observationsprécisessurleur régénérationcommedanslac&?&@artTustive hautedense;
- dansles formations à Sapotacées,l'abondancede &ÇCZTY~ g-andiflufa (photo n"5),
espècepionnièreen forêthumide,soulèvele problèmedel'originedecesformations. S'agit-il de
formations anciennementcultivées et dansce cas, les charbons seraient un vestige de Cette
occupationou &.wr?hgrandiflur~ est-elle une espèceconstituantede la forêt semi-décidue
primairedecesrégionssèches?
Desformations de transition entre forêt semi-décidue et ca~71jn_48, dansla partie la
plus large des ravins ont été en grandepartie défrichéeset cultivées. Le schémagénéral de
l'évolution deces parcelles est le suivant : - 1. fourrés à S3nn3 s~tahW~puis à Cumhzhm
spp. , Guett8r& vkW727k&et à L&rdB ru&mnq - 2. CZ+T&&Harbustive arborée à CM@?
~.~n&rfbnus,Pi@ipt&ni~aob~~4ua et C%.9@in~~bfz&+958- 3, reprise sousun couvert partiel
d'espèceshéliophiles de formation semi-décidue comme Trk&'M &NU: N?@?&~I~ eüuk?
h/khescule/iiû, Randdarmaiaet k%&&~~,~e~@~Iz% Dansdescas extrêmes de dégradation,
sur dessols très sableux, la casf&Tdemeure steppiqueavec de nombreusescactacées(photo
n"6).Cette dégradationpousséepeut être d'origine anthropique, l'abattagede la forêt le long des
falaisesenest un exemple, maiselleestrenforcée par les torrents qui se forment en saisondes
pluiesetdéposentles matériaux charriés.
n* 28 - Profil dans la caatinga arborée moyenne dense
E
n!c
Fig. n” 28 - Légende
1 - Crufun sun&rrànus
2 - dMïqM7~àbr~tm~
3 - An&nanihera mmxarpa
Photo no6 - Foyme .de dégradation
extrême de la forêt semi-décidue
avec de nombreuses Cactacées
Kephahcereus youne//ei ei
Cereus &mcaru/ - hwtr& du
Boquelrao da Esperançzz jMel
19841
2.3.1.2.2. Lacaatingaarboréemoyennedense
Physionomie .
C'estuneformation peudensepluri-Stratifiée(1440 m2 relevés). Ony distingue :
- une strate suffrutescente au recouvrementtrès variable (presque nul dans les
formationsoù An~~~~iferam~fcarpaest nettementdominant(fig.n"28),jusqu'à 60 % dans
ce1les à An&winthera mtwucarpa et ~23~5~@1irrBbr&ws3 - photono7 >;
- unestrate arbustive bassederecouvrementde 15 à 20 %;
- une stratearboréebassederecouvrementcomprisentreentre 4Oet60 %;
- unestratearborée moyennederecouvrementcomprisaussientre 40 et60 %.
Les caractères de ces formations sont ceux de la caaf?hg~ en général : espèces
caducifoliées, micro- et mésophylles, à feuilles composées,présence d'espècesépineuses
I%limosa wMf#wla, Pifb~//&'u~, plusieurs Cactacées,Anx4waniberamxrocarpa.,!
Structure
Desaffinités structurales entre cette cz&n@, la forêt semi-décidue et la CSH'I~TJW
arbustive apparaissent(fig. n"29, 30 et 31) : la distribution des tiges , l'abondancedes
élémentsde faible diamètre (60%) les lient aux CRS'&FY~tandis que la courbe bimodaledes
surfacesterrièresest, malgrel'absenced'élémentsdeplusde 40 cm, prochedecelledesforêts.
90
i
75 -- Ea >50
cl 40-50
60 --
H 30-40
20-30
45 --
1O-20
30 -- •J 5-10
15 -- Classes de
diamètre en cm
0 -- t
201 .T 253T 2OlP 203 .P MOY.
Fig. n'30 - Distribution moyenne des tiges par classe de diamètre dans la
1250 caatingaarborée moyenne dense
tiges / ha
1000
f
750 --
521
500 -
250 -
139
0 -' L 14 63 28 21 28
,o 0 0 0 0
I 6 I I I I I
S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60 cm
Fig. n"31 -Distribution des densités de tiges et des surfaces terrières relatives par classe de diamètre
dans la caatinga arborée moyenne dense
. . - ,~
100 r" ............""" ...."...... ^......................I ....................I ......
0
80 -_..................................................
I ....................................................................................................................................................
-40 __...................................................-................~.....-.............-......................................................-...................................................
-60 __............................"...............-......................,...."............................................................................................................................
*() __.......................... "." . . . . . . . . . . .._-........-...-..-...... I...I.._ . ..._" . ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. .I .. ... .. ... .. .. ... ... . surfaces terrières..............
Classe diamètre cm S-10 1O- 15 1S-20 20-25 25-30 30-35 35-40 “‘51’“4-51”-“4’-
i
ESPECE
Caesa&M7 306 97 t 28 1 - 1 - t - t -
bracteosa % 38 ,2 3 - - - - - - _._--
,1
Anadenanthera 2, 7 21 7 - 21 28 - - - - -
macrocarpa % 3 1 3 1 - 3 3 - - - - -
Tabebuia 49 2,- 7 7 - - - - - - -’
i
~inpeliginosa % 6 3 - , , - - - - - - -
Total 375 125 49 14 7 21 28 - - - - -
x 15 6 2 1 3 3 - -‘- - -_
91
Fig. n’32 - Distribution des diamètres de trois espèces de la caatinga arborée moyenne dense
350
300
T
tiges /ha
250
200
150
100
50
cm
0 I
5-10 10-l 5 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 >60
Eoraglnacéès
dans la caatinga arborée moyenne dense
z
Euphorbiacées
Bignoniac&as
Lég.Mimosoidéas
tiges .
Lag.Caesalpinioidies
cm
I I I I I 8 I I 4 i
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
92
Fig. n'34 - Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans lacaatingaarborée moyennedense
‘Oo-%
80.-
60 .-
40.-
20 .-
0- I
5-10 10-2020-3030-4040-50 >50cm 5-10 10-2020-3030-4040-50 ,SOcm
Bignoniacées Boraginacées
‘O0%
80'-
60 .-
40 .-
20'.
OC 1
5-10 10-2020-30 30-4040-50 >50cm 5-10 10-2020-30 30-4040-50 >50cm
ÇomDositionfloristiaue
r
Strates herbaceeet suffrutescentr::
93
Stratearbustive basse:
Strate arboreebasse:
Formesdedéaradationetdvnamisme
Cesforêts décidues,difficiles d'accès,sont actuellement peu dégradéeset soumisesà
des prélèvements ponctuelsde bois d'angicoset encore plus de paus d'arco, Toutefois, le
problèmedeleur stabilitése pose,Il peuts'agir deformations climatiques où ces prélèvements
n'engendreraientquedesaltérationstrèslimitéesdanslastructureet la compositionfloristique
mais l'hypothèsedeformationsplus richesen ?&~e&~~~~@?~@?~~,doit aussi être envisagée:
la régénération des Tabebuh est lente, ils seraient alors concurrencéspar @e$@M?Ia
bfazkw~ et An&nanfhefa mazfucafp.# espècesabondantesdans les C~E%%&@S secondaires.
Cette hypothèsepermettrait deconsidérer la végétationdes ravins comme un continuum de la
forêt semi-décidue à Lauracéesà la caatinga arborée, l'action anthropique menant à un
renforcementdel'élémentxérique.
94
Al?ZWt?~GZVUSI? Bauhh?h
f~L?AVU~ Byfsmina curreiXVia
&/h3thLY?t?
ii?lb-0phy/fa CLpaifiracorr&i3i- &bpiXzfalan@fsffii
Gfufungrewiuh& Pe?kg.m?mnfef iiflora l2m2c7parvif~i?ra
7ermhahà
fwiWia
ByrsunimacurreiX9o/l;3,
CWWhenemicruphyhb,Llpdfëfa cur~ti et 7efminMa
f@iZ.?/?d
s’observentaussi dansla caaih@arbustive densemais sont plus spécifiques, tant par
leur fréquencequeleur densité, deces milieux très secs.
1000 I
1
750
t 613
500-
250- 170
85 60
01 732 0 0 13 0 0 2 0
I , < I t I I 1
5-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 >6Ccm
tiges.. ................................... .
.......
-40 --................."".........."........-..."......."...."...................".........."....."........-..........."................".............................................."
-80 terrières............
..................................................-..............................................................................................surfaces
t
-100 I . . . . ...” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..-.................-.......... ” . . . . . . . . ..-................-..........................................................-.............. cm
Y4 O-5 5-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 >60
Les principales différences entre cette CXW’&Wet celle des ravins portent sur la
compositionfloristique.
98
.SPECE
r r r
c
Densité tiges Densité individus
m2 elativc
Valeurs
-F!i!!! nes
diamèt
/ha % /ha % /ha % cm m
Ci-don sonderianus \390 40,o 345 43,7 2,8 20,l 7,9 5.7
Caesa@~hiabrackxa 283 29,0 195 24,7 36 25.8 11,s 780
4nadenantheramacrocarpa 168 17,2 143 18,O 4,8 34,3 17,l 11,6
Tabebujaspongiosa 43 4,4 33 431 0.9 6-7 14,8 6.7
Bauhhwa cupwada 18 13 13 16 OP1 088 892
YGNONIACEAE 10 1,o 10 183 oso 092 !*9 319
Arrabidaea bahiens& 8 08 5 W ao os2 618 480
Cereus@macaru 8 0,8 3 033 091 180 15,o 830
AstronlUmurundeuw 5 015 5 036 0,7 49 37,2 15.0
Burseraleptophhloeoos 5 OS 3 0.3 a1 098 15,o 7.0
U@ychandra epunctala 5 095 5 0,6 081 OS 11.5 6,O
Meropterîs sp. 5 0,s 5 0,6 ao O,l 6,O 6.0
ffelloa quadriWw3 5 0,s 3 0,3 o,o O,l 7,l 5,o
Tabeburj&pe&vkxça 5 03 5 0,6 0,4 26 29,8 12,0
Bauhinla heferandra 3 0,3 3 0,3 w O,l 9,5 7,o
Hek1ere.sbaruensk 3 OB3 '3 0,3 o,o o,o 5,3 780
Manht caeru/escens 3 0,3 3 0,3 0.0 0,l 6,2 S,O
Mkwsaacu&xîti~ula 3 023 3 0,3 0,o 0.1 8,O 7,o
Minosa wrrucosa 3 0,3 3 0.3 030 0,o 5,l 7,o
PaCagonu/a bahiensk 3 083 3 083 o,o 033 15,6 12,0
Spcwo!&s tuberosa 3 0,3 3 0,3 0,l 0,7 21,6 680
Von identifié 3 0.3 3 0,3 O,l 0,4 1738 9,o
Totaux / valeurs moyennes I 975 100 790 100 14 100 13cm 7,s m
Fig.n"38 -Distribution des diamètres de trois espèces de la caatinga arbustive arborée moyenne dense
f - cfoton sonderl~nu..
2 - Caesalplk bracteosa
3- Anau’enanthera macrocarpa
cm
S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60
Fig.n.39 -Densité de tiges par famille dans la caatinga arbustive arborée moyenne dense
Stercul iac&es
Anacardiacks
Blgnonlaeies
Lég.Caesalpiniaidkes
Euphorbiacées
Euphorbiacées Bignoniacées
100 8
80 T
100- %
80 .-
60 <-
40.-
20,.
0' t 1 I
S-10 10-2020-3030-4040-50 >SOcm S-10 10-2020-3030-4040-50 >SOcm
100 %
80 T
ComDositionfloristiaue
Strate herbacée:
Strate arboréemovenne:
I Astrunium urun&uvd*
Formesdedéaradationet dvnamisme
Lesphotographiesaériennesde 1959 et les imagessatellites montrent une végétation
non dégradée.Cependant,si les défrichements sont récents, ces formations ont été exploitées
ponctuellementpour leur bois (bois d’oeuvre), les troncs coupésd’angicosen témoignent. Il n’y
a pas eu de modification totale de la structure de la végétationmais son éclaircissement est à
l’origine d’un enrichissement du sous-bois en GrOtanson&rianus et secondairementen
faesa@riniabruts
Les pentes anciennementcultlvées, ou sltuées à proximité des habitattons, sont
soumisesà uneérosion intense aveb formation de bad-lands.QuelquesCrutunet des Ljpp& y
croissent. Cetteérosion est particulièrement active dansla vallée de la Boa Esperançaet les
déboisementsrécentsneferont quel’amplifier.
102
2.3.1.4.2. Lacaatingaarbustivearboréedesvalléesgréseuses
Phvsionomie
La c&M@arbustive arborée bassedensedes vallées (surface relevée 2960 m2)
constitue une transition entre les formations déciduesarborées des ravins et la C&&V
arbustive densede la c&zx& avectoutefois un sous-bois plus ouvert que danscette dernière
formation. Onobserveles recouvrementssuivants:
- strate frutescente,20-30%
- stratearbustive haute20 W
- stratearboréebasse30 à50 W.
Structure
La répartition destiges par classe de diamètre (fig. no 41) montre, comme dans la
c&M~du plateau,uneconcentrationélevéedesélémentsdefaible diamètre (70 %, fign"42 et
43). La présencede tiges de plus de20 cm est soulignéepar la courbedessurfacesterrières :
avecunedensitérelativede 2 % représentent20 % de l'aire basale,
Fig,n’41 - Densité des tiges par classe de diamètre dans la caatinga arbustive arborée basse dense
250
Ttiges /lOOO m2
Classes de
diamètre
en cm
n 30-40
q 20-30
1O-20
q 5-10
Fig.n'42 - Distribution moyenne des tiges par classe de diamètre dans la caatinga arbustive arborée
basse dense
tiges /ha
'00 T 662
600 -
500 -
400 -
300 -
200 -
139
100.
34
13,7.7 3 0 0 0 0, 0
O- I I 1 I
s-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 SS-60 >60cm
Fig.n.43 -Distribution des densités de tiges et des surfaces terrières relatives par classe de diamètre
dans la caatinga arbustive arborée basse dense
100- . .................................
...............
I.................................................................................
%
80 __................................-.................-.............-....-
............................................................
tiges..
...........................................
Tableau n'19 - Structure de diamètre Dar eseèce dans la caatlnaa arbustlve arborée basse dense
-données absolues (tiaes /ha) et relatives (% oar classe de diamètre)
f
Classediamètrecm S-10 10-1515-20 20-25b5-30 30-3535-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60
,-ESPECE
P@tademà 220 20 3 - - -- - - - - -
ob/iqua %33 14 10 - - - - - -
Cenosligms 111 39 3 3 - - - - - 1' - -
gardnerianum % 17 28 10 11 - - - - - - - - .,
Pterodon 24 47 10 - - 3 - - - - - -
abrupius %4 34 30 - - 48 - - - - - -_
Manrisol 61 10 _ _ _ _ _ - - - - -
caerulescens %g 7------- - - -
D@tychandra 34 13 3 _- -- - - - - -
epunctata y$5 g1()---- - - - - -
Zanthoxy/um 20 10 - - - - - - - - - -
steM4erum %3 7------- - - -
Total 470 139 20 3 - 3 - - - - - -
Yij 71 100 60 11 - 48 - - - - - - ,.
105
250
tiges/ha
200
150
I - t?j,iadenia obhqua
50
cm
0 t
S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45
250
tiges/ha
T
200 --
150 --
/ - Phvdon abruplus
2 - Manhi caerui’escen.5
100--
Uerbenacées
Nyctaginacées
Myr tacées
Annonac$es
Burseracées
Combretack
ClI aeacées
Ru tacées
Apocynacées
Euphorbiacées
Lég.Papilionoidées
Lég.Mimosoidées
L6g.Caesalpinioid~ss
2;*
1
300
tiges/ha
107
Fig.n'46 - Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre dans la caatinga arbustive
arborée basse dense
100
80
60
40
20
0
S-10 10-20 20-3030-4040-50 >SOcm 5-10 10-20 20-3030-40 40-50 >SOcm
100 9
80 ' 100-p
80.- a
60 60 .-
i
40 '-
20.-
01.: I
S-10 10-20 20-3030-4040-50 >SOcm S-10 10-20 20-3030-40 40-50 >SOcm
Apocynacées Olacacées
1oo-p
80.. '
60 60.-
40 t 40 '-
ComDositionfloristiaue
Lesespècesrelevéesdanscetteformation sont :
108
Ac%?tip?auh?èns?Lç
* Asp?&spermamu/tiflurum * &iimpomanes?b sp.
L&7ost?~m3g3rdnerianum* Cbam~rist8 eitenorum * Da/bergr;Scf var?àb?W*
D?@t&handraepunciata* Man?hotci39rulescens f??~usï7verrucosa*
P?EonitiCampestinS* Ru/l?~?ùps?3
leptupetala S.qpiummuntev?&nse*
Sweethcl: e&vns* lermriM?à 6+d?izp&/la ~hi/~glauczcarpa*
X?hen?aameriizna# Zanthauylumste.U?iirum*
Strate arboréebasse:
2.3.1.5. Lescaatinaasdureolatstructural
1 Les analyses de Pf et E> 2 mm n'ont pu être réalisé sur les échantillons de sols de la dernière
mission (à partir du relevé n'2591. Sur le terrain les échantillons ont été prélevés
systématlquement de 10 en 10 cm.
110
Stratification
st. herbacée < 10% (10% ' 10 -15 % SO-75%
st. suffrutescente 75-80% 50-75x ( 10% < 10%
starbustive basse < 10% 25-40% < 10% < 10%
starbustive haute < 10% < 10% SO-75% I 15-20%
starborée basse lO-15% I -
st.arborée moyenne I 1 30-50%
Nombre d'espèces 24 16 I g 11
Jgneuses
*herbacées 13
9 11
5 81 3
Caesa&iM bracteosa 5,6 4,8 10.5 1 12,0 61.3 46,s 1 34,0 / 10,9
crutun s&?n&rlànU! l A 9,9 61 4,8 13 l 28,4 / 17,7 1
PtWadenL9 st@u/acea A 7.0 9.0 32,4 I 47.7 + / + 1 t
Anadenunthera macrocarppa A 25.4 39,2 1,0 2,l ' 53,4 86,4
7àbebM &petigihosa A 1.4 1,s 1.9 4,2 I
Mansoa asperulum 1
Manltiot .9kk3tuma al 1;3 Il8 6:7 1;s
#anf~ut g/aziovii l A 08 1 1
PWadema obliqua ; 12;l l;8 5:: 1LJl I I
Herksantia tiubae + t t +
Fugemà cearensk a t + t t I I
Croton /ubatus I
ThHoa g/aucocarpa A 516 l:7 40,O 17,9
Eupaturium bahWaefu/ium h + + / I
43umoea martii 1 + t
Crutun exuberans a
Rick~s communlk ,:4 oT7
Setaria setosa ;
BauhfM sp, A 1;3 4:4 l 1
Bauhk& subclawta a t t I I /
lnd@fera sufXruttco.sa t t
Passiflora cinc$7nata IYl t t I I
So/anum asperum t t
Sida gaihekenst3 h t t /
Arktu/ocO sp. h t t
Vernonrà frutku/osa h
MantM caerulescens A 6:7 Ii,3
1asiacik maculata h +
Bucoa cL mo/hk- a l,o 0:7
C/ytos~uma con volvuuides 1 t t
CereusJàmacaru A
Serina spectabiis 3:9 124f4
Acac& bahiensis I : 4; I
Fitheculubium fohu/osum A 6,s 11,4
Pavomà g/aziuviana a t t
Cordia curassavica 1
Fatagunula bahiensk A 6:8 2:3
Croton gardnerrias A I 5,8 0,4
Crutun regehànum t t
Ue/achampkv scandens hi t t
Tragia wlubiik hl t +
1 onchocarpus obtusus A t t
Turnera u/miXG49 h t t
Sil@Ulrn);
stade+ IV - la flore herbacéedustadeII adisparu et le recouvrementdusol est assurépar
les strates suffrutescenteet arbustive basse(avec P@"fl~~ sQ@!~IW.Y -dominant-, 7ifi/ua
g.43um3rp4 M3mAvt c~~u~e~~.setsurtout &si3@1~~~~r~ï&z$
Avec ces seuls relevés, il n'est pas possibled'identifier les facteurs qui mènent vers
une cw%@à C~@&I~ &&&w~(végétation non climatique mais stable ou évoluant très
progressivementvers une c&i7&mixte à anaicos,doncproched'un péniclimax) ou vers une
formation à Afl&n&hef3 m3cm3rp3 On peut toutefois dégagerquelquestraits du dynamisme
decesformations.
- les premières étapes sont marquées par un envahissement d'une végétation
broussailleuse, les graines à l'origine decet envahissementpeuventêtre préexistantesdansle
sol (la parcelle a été cultivée peu de temps) ou avoir été disséminéeà partir des formations
voisines ( les parcelles sontentouréesd'unevégétationpeualtérée);
2 La figure n’47 montre une strate arborée peu dense, cette altération est due à une exploitation du
bois : 156 pieds ont été coupés. On estime le prélèvement en bois à 13 % en nombre d’individus, à
18% de l’aire basale totale ou encore à 20% de l’aire basale représentée par les anaicos.
113
Stades de r&gin&ation de la
4.
caatinga arbar6e moyenne
-- 20 - JO
115
2.3.2. LAVEGETATION
DESTERRAINSCRISTALLINS
2.3.2.1.1. Lacaatingaarbustivehautedensedupédiment
218 O-10 14 6,2 52 6,52 230 O-10 4,8 4,2 3,7 6,4E
10-20 5 4,7 4,l - 10-20 3.4 4,l 3,8 -
1 20-33 3 4,7 4,l - 20-44 5,6 4,1 4,l -
Physionomie
Un seul relevé caractéristique, le no218 (soit 720 m2 releves), a ete réalisé. Le
recouvrementau solde la végétationest inférieur à 5%; la couverture de galetsest importante
( 15!? à 25%),la litière peu abondante.
Ils'agitd'une c&w?&warbustivehautedontla stratification est :
- strate herbacée:recouvrementinférieur à 10 %;
- stratearbustivebasse: recouvrementd'environ 30 W;
- stratearbustive haute: recouvrementautour de75 %;
- stratearborée basse:recouvrementinférieur à 10 W,
116
Structure
Cetteformation est prochede celle du plateausédimentaire, on y retrouve les mêmes
paramètresdedensité(800 à 1000 tiges /ha)etd'aire basale(5 à 7 m2/ha).
Aucunélémentnedépasse30 cm dediamètre(fig.n"48). Cetteabsencepeut être dueau
hasard,lasurface relevéeest bien inférieureaux 7180 m2 étudiés sur le plateausédimentaire,
maisellecorrespondaussiàdescritèresfloristiques, Ref%&?azkuzWs, espèceabondantedans
les classesde fort diamètre est ici absente.Bwsw~ /ep&Mwsatteint les mêmesdiamètres
(cf. figP52)mais sadensitéest inférieure àcelledes P!eiz&? ahw,,iusde la ci@%-& Le rôle
de Bursera le?p&Mwsdansladistributiondes surfacesterrières apparaît nettement: 2% des
tigesmènentà plus de8 % del'aire basale(fign"49).
Fig. n’48 - Densité des tiges par classe de diamètre dans la caatinga arbustive haute dense
80 -’
H 20-30
60 -. Hi 10-20
/ijj $10
40 - Classes de
diamètre
en cm
20 -.
n+ +
218P 218T Moy,
Fig.n’ 49 -Distribution des densités des tiges et des surfaces terrières relatives par classe de
diamètre dans la caatingaarbustive haute dense
, 00 -.............................................................................“...“...“.....”..........................................................”............................................
%
80 ““....................................”......................”........“...”.-..........“.................-......”.....”-...”
...........“.....................................................
tiges .....................................................
..___._.,..._..___...-........-...............
..““......”...................................“.................................................................
-60 -- ....-........“.........................“...””..”
i...........................- .........“....“.............................................................................“....................
Tableau no 24 -Distribution des diamètres Dar esoèce dans la caatinaa arbustive haute dense
Classediamètrec
Espèce 1 5-10 10-1515-2
l 7
20-2525-30
Tabebuh 14 56 69 - -
spungh5a % 2,5 25 100 - -
Patagorw~a 69 42 - - -
bahen& % 13 19 - - -
400-
tlges/ha
350'.
1 - Caesa@và
3 - 7iabebt.h
Fig.n' 51 -Densité de tiges par famille et par classe de dlamètre dans la caatinga arbustive haute dense
Combrstcack
Burçeraeées
Euphorbiaccies
Eoraginacérs
Bignmiacées.
Lég.Caesalpinioidées
Fig.n' 52 - Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre dans la caatinga arbustive
haute dense
légumineuses Caesslpinioidées Bignoniacées
Boraginacées Euphorbiacées
100 p
80 o
60
Burseracées Combretacées
1oo-y
1oo-p
80-, a 80-, '
60 -. 60 -'
40-, 40 -.
20-, 20-.
OT I 04 1
S-10 10-2020-3030-40 40-50 >5Ocrr S-10 10-20 20-30 30-40 40-50 >SOcm
120
Compositionfloristique
Seulement 22 espèces,dont huit ligneuses, appartenant à treize familles, ont été
relevées.
Strate herbacée:
Ca/&wdra depauperata
Turfwra pumi/ea
2.3.2.1.2. Lacaatingaarboréedensedesvallées
Tableau n”25 - Fraction d’éléments wossiers. PH il-l+J et KCII et Pf (4,2) des sols de vallées sur
micaschistes kaatinaaarborée dense)
TE -pIrof .cm E, PH pH Pf
>2mm
T
I r
, !mm H20: KCI) 4,2)
t 29,2 l- O-10 1 6,s 5,s
53 1O-20 66 4,7
78,7 20-30 6,4 4,5
(1 t o-10 t 6 488
: 37,l I 1O-20 5,5 4,l
I 9,9 20-30 5,3 4
57,l
/ 45,3
20,4
1 1 1
Physionomie
Troisstrates principales sont distinguées(fign"53):
- une strate herbacéetrès hétérogènecomportanidestapis de NH@'~&I~ vmi&a,
sonrecouvrementglobaldemeureinférieur à 10 %;
- unestratearbustive basseouverte (recouvrement entre 10 et 25 W) composéeen
majeure partie d'arbusteset .non d'arbrisseaux ce qui donneun aspectde forêt claire à cette
formation;
- la canopée(avec un recouvrementde 50 à 60%)sesitueà une hauteur qui varie
selon les conditions topographiqueset secondairement,l'action anthroptque.Sur des pentes
supérieuresà 15W, fortementdrainéeset aux sols minces, la ~&in_Wn'excedepas 7 à 8 m de
hauteur tandis que sur des pentes plus faibles elle atteint 10 à 12 m. Cette différence de
structure est indépendantedela compositionfloristique decesstrates.
Structure
La répartition desindividus par classede diamètre (fign"54 et 55) est différente de
cellesdesautresformationsà AnjbenûnM-~ mxrxqcv, déjàdécrites, Lesélémentsde 5 à 10
cm sont peunombreux,cettedifférencededistribution est liée à l'abondancemoindre des Cf%kw
.w&t%iw~ remplacésenpartie par des Cnl~sc~~ussph~~~~3nfhus et des Ca.?~~@M&wkw~
aux diamètres plus importants. La distribution par surfaces terrières accentue cette
substitution,lesclasses 15-20 et20-25 cm constituantplusde 50% del'airebasale.
w
1;
VI
I\
III
a.
II
1
I
c
Fig. no 53 - Légende
1 - Cbenlpin~àbfdeosa
2 - .An&nanfhefa mxfocafpa
3 - Crotongfdnefianus
4 - Neog/aaZwàvw &wta
123
100
tiges/
Classes de
1OOOm2
diamètre
an cm
80
la 40-50
60 n 30-40
20-30
40 1O-20
q 5-10
20
0
216P209P 209T 216T 217P217T 279T R.moy.
Fig. no55 - Distribution des surfaces terrières et des densités de tiges relatives par classe de diamètre
dans la caatinga arborée
1()(-J . .. .. ... ... ... .. ... .. ... ... .. ... .. ... .. ... ... .. ... .. ... .. .. .. ... .. .. ... .. .. ... .. .. ... .. ... .. ... ... .. .. ... ... .. .. ... ... ..................................................................................
80 tiges ...__._....._._.._......................,...........
........................................................................................................................................
f
60 ...............................................................
...................................................-....................................................................................
t
-80 ......................................................................................................................................surfacesterrières.......__...............
%
.................................................. ..........................................................................................................
....................................
-100
O-5 5-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 ?O
124
Tableau n’27 - Distribution des diamètres des wincioales esoèces de la caatinoa arborée
Classes diamètre cm S-10 1O-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50
Espèce
Anadenankhera 11 19 98 61 16 , 6 - - 4 I
macrocarpa %15 (26 84 95 100 431- - l 100
G-of on sonderknus % 83
37 571- - - - 5 -1 - j :
c~aesa&7rl7bracteosa 16 16 6 4 - - - -1-
% 7 22 5 5 - - - _I_
, Total Yj 110 , 40 , 104 , 65 / 16 , 7 I - , - 1 4 ,
49 55 89 100 100 43 - - 1 100
125
150 T tiges / ha
Dix familles sont représentéesparmi les Bléments lk~~eux (fia, no57 et 58), Les
Mimosoidéesavec &zz&w?ihera MSWGGY)XYsont nettement dominantesdans les diamètres
supérieurs tandisqueles Euphorbiacéesdominententre 5 et 1Clcm avec C?w’u~s0nderrjnu.set
au delà avec Cn~~scu~usp4y~I’~~#w~. Le rôle des familles comme les Burseracées, les
Bombacacées ou les Anacardiacéesest ici masquépar les Caesalpinioidées
et les Mimosoidées.
Fig. n” 57 - Densité de tiges par famille et par classe de diamètre dans la caatinga arborée xxx
Bombacacéss
Burseracées
Combre tacées
Conuoluulacées
Cm tacécs
Anacerdiacéer
Boraginacées
Lég.Caesalpinioidées
Euphorbiacées
Lég.Mimosoidécs
Fig.n"S8 - Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre dans la caatinga arborée
100-
%
80 '-
60 .-
40 '-
20 '-
cm
S-10 10-20 20-3030-4040-50 >50 Ot S-10 10-20 20-3030-40 40-50 >50 '
Anacardiacées Cactacées
‘OO%
80 1
60 60
40 40
20
Ci-l?
20,
0 j , ; ; ; i cm
,
0 I
S-10 10-20 20-3030-40 40-50 60 S-10 10-20 20-3030-4040-50 >50
Burseracées Bombacacées
100 1007
% %
80 80 '-
60 i 60 .-
40-'
20 '-
cm cm
l l
S-10 10-2020-3030-40 40-50 150 S-10 10-2020-3030-4040-50 )50
i27
Comoositionfloristiaue
La liste floristique de cette formation est réduite (32 espècesrelevées) et proche de
celle dela &wI&z? arboréedesravins.
An&naniheramgrocarpa* 1 Astruniun?
urun&uva*
Les sols sont, dans le premier cas, brun à rouge brun à texture sablo-limoneuse
(relevés n-277 et 278). Peuacides,ils s’opposentau sol sous la c88~i&Vherbacéearbustive
ouverte (relevé no210). Dansles deuxcas,ce sont dessols peu profondsavecdesaffleurements
rocheuximportants.
Tableau nZ8- Fraction d'éléments arossiers. DH (H20 etKCI1 et Pf (4,2) des sols des bathotites
aranitiaues (1. caatinaa arborée basse ouverte31 caatinaa herbacée arbustive ouverte)
'
10-20 - 6,2 5,2 -
1.278 20-30
O-10 - 6,0
6,6 4,6
4,8 - / / !
Photo n"8 - Vue d'un bathotite
granitique accolé au front de
cuesta; au premier plan, un
Bauhinia et le feuillage d'un angico:
on fond on distingue les re!iefs des
autres bathoiites. le lac est
artificiel Faz. Veneza, février
1956)
2.3.2.2.1. Lacaatingaarboréeouverte
Physionomie _
La c&&warborées'étendsur les pentes,parfoistrès escarpées,desbatholites entre
les chaosde boules (photo n"8>. Cetteforêt décidueclaire se distingue des autres C&V'I&TS
arboréespar l'importancedela strate herbacée(20-25 % de recouvrement).Le sous-bois est
ouvert, la strate arbustive basse,a un recouvrement de 20 à 25 %. La strate arborée basse
laisse passerabondammentla lumière (50 % environ derecouvrement).
Structure
Les tiges de diamètre inférieur à 10 cm représentent moins de 25 % du total (fig,
n"60,relevés 277 et278 etfig. no611. La classe modaleest, dansles deux relevés (720 m2),
celle des 10-20 cm. Aucun individu de plus de 30 cm de diamètre n'a été observé. A cette
distribution centrée sur les diamètresmoyenscorrespondune courbe % de suriaces terrières
1% detiges(fig. n"61) fortement décaléeversles diamètresles plus importants.
Fig.n"60-Densité des tiges par classe de diamètre dans les caatingas sur granites
(I.caatinga arborée ouverte;II. caatinga arbustive ouverte)
Classes de
100 diamètre
en cm
80
n 30-40
60 q 20-30
10-20
pJj S-10
Fig.n'61 -Distribution des surfaces terrières et des densités de tiges relatives par classe de diamètre
dans la caatinga arborée basse ouverte
100 _................................,....................................................................................................................................................................
%
80 __...........................................
I ..........._........................-.................................................................................................-...................
60 __.____.............................................................-.....-..........,........................................................
tiges...................................
__...”
..............- ..................................-.....................
__...................................................................................,.............
-4, __....................“............................................................................................................................
-80 --................................................................................................................................................SUrfaCeS ti?rriIhS..............
%
_ , 00 L .. .. ... .. ... ... .. ... ... .. ... .. .. ... ... .. .. ... ... .. .. ... . ... ... . ... ... .. . ... ... .. .. ... .. .. ... .. .... .. .. ... ... .. .. ... ... .. ..........................................................................
O-5 S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 ')60
Anadenaa~hera maL-rocarpa % 84
50 I 237
94 I 100
97 poo 1 ;070 / : I
Total 168 1 251 1 97 97 1 97 1’ 0 I
133
400 -
tiges /ha
300 ..
Fig. n"63 -Densité de tiges par famille et par classe de diamètre dans la caatinga arborée basse ouverte
EcIruginucées
Bignonicicées
Ànacardiacéaç
Lég.Mimosoidk
Fig. n'64 -Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans la caatinga arborée basse ouverte
Légumineuses tlimosoidées Eythroxylacées
100 ~
80 O
60
i
40
20
b; ; , ( i ,
0
S-10 10-2020-30 30-4040-50 CIOcm S-10 10-2020-3030-4040-50 )SOcm
Anacardiacées Bignoniacées
100- ~ 100%
%O- a 80l
60 .-
40 .-
20 '- iii ; ; ; ; ,
01 -; 1
S-10 10-2020-30 30-4040-50 >SOcm S-10 10-2020-3030-4040-50 >SOcm
Boraginacées
i;L;; ; ; ; ,
S-10 10-2020-3030-4040-50 CiOcm
ComDositionfloristiaug
Stratesherbacéeet frutescente:
135
Dynamismeet formesdedéaradation
Ces batholites très escarpés ne sont pas cultivés. Quelquesbas de versants sont
parcouruspar le bétail, deschèvressurtout. Dansceszonesdégradées,le sous-bois comprendde
nombreux CIk&&~surens. Au pieddesmassifs, là où l’action du bétail est plus intense, il y a
raréfaction des anaicoset remplacement par ~%ticw xM~&~I~ et &-&ûn .w~&%?us ou
parfois &ufonn~rtd?eriws Les éléments arborés se réduisent à quelquespieds de SJwrc?!kw
tuberos. En raison de l’éloignement des habitations et des champs, et des difficultés de
transport, le bois d’anqicosn’est quepeuexploité.
Au centre de ces massifs circulaires, en cuvette, se forment en saison des pluies des
lacs.A la saisonsèche,ceslacs, devenusdesbourbiers, constituentles seuls points d’eaupour le
bétail. La partie centralequi a été creuséeest protégéepar desclôtures. Les abordsde ces points
d’eausontsurpâturés, il se forme une c&#%-@arbustiveépineuseconstituéede juremas pretas,
/‘Ikw.w~~ ~CHU&( photono10).
Physionomie
La strate herbacée(5- 15 cm) est importante durant la saisondes pluies recouvrant
jusqu’à 40 % du sol. Elle est constituée d’espècesmicrophylles prostrées ( HeIMrqoium
i7w%27sum,Dii27Gsp-, ,),) et deGraminées( dpxbn c&$&n, Rhphe&trum repens).
Le recouvrementde la strate suffrutescenteest de l’ordre de 20 %, celui de la strate
arbustive basse(2-4 m> de 15%. Leurs structures horizontales, en fourrés ou en bosquets,
sont hétérogènes.Quelquesarbres, de 4 à 6 m, des Asirunlum urunokuva, Anâdwnlher8
mwo%ypa ou desAmbwanacearensb en émergent.
Structure
La densité des individus est de 250 i./ha, l’une des plus faibles des formations
analysées,à cette faible densitécorrespondune aire basale“moyenne” de 7 m*/ha. Deux pics
caractérisent les courbes de distribution des densités relatives des tiges et des surfaces
terrières((fig.tY65) l’un correspondà la classe5- 10 cm (constitué de &+zW,M?~ mkrup&‘ld3
et de quelquesL?Mxcolus phy//Zwthusj, l’autre à la classe 20-25 (composé de Bursera
/epiuphl’s, Asfrunium urundeuvaet Amburanacearensd.
Fig.n.65 -Distribution des densités de tiges et des surfaces terrières relatives
dans la caatinga herbacée arbustive ouverte
100
%
80 ...............................................................................................................................................................................................,........
t
60 ..................................................................................................................... tiges...................................-..
40
20
-20
-40
-60
-80 ._........._.....................................................................-............................................................
surfaces terrières ..............
%
-100 i ............................... ..- ...........................-...............-..................................................................................................................
cm
O-5 S-10 10-15 15-20 20;25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 >60
Bursera
AmburanaIeptophUens
cearensk
Astronium urundeuw
6984
41,7
13,9
15,6
9,4
3,l
2,3
1,8
1,o
2:
14)
Jl:?
13:9
I lY7
5,;
I ;YI : l
30 8
NON IDENTIFIE 13,9 3,l 0,l 1,s 13,9 5,6 10 2
Totaux/valeurs moyennes 444 100% 7 100% 250 1100% 16cm 5m ,
137
Fig. n'32 - Distribution des diamètres par espèce dans la caatinaa herbacée arbustive ouverte
( Classes de diamètre en cm 1 S-10 1 10-15 1 15-20 1 20-25 1 25-30 ( 30-35 1
ESPECE le
Cae.sa@hh mkrophyS!a 138,9 0 0
%
~~i~@s~-~~~sp~~~~aca~ibus 125 27,78 0 13,89 0 0
% I
Bu-sera leph3phheo.5 13,89 0 13,89 27,78 13,89 1
% I 1 O I
Tata1 277,8 27,78 13,89 1 41,67 1 13.89 1 0 1
Fig.n" 66 - Distribution par dlamétre de trois espèces de la caatinga herbacée arbustive ouverte
4oo 5 tiges/ha
350 -.
300 -.
I - &Lf?esa&hiamkr~@yAa
250 --
2 - Cnhscdus ph,v~/acanlhus
200 --
3 - Bursera /ephphloeos
150 -- 1
100
50
0
S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40
138
Anacardiuckz
LtSgumineuses
Papilionoidées
L6guminèuses
Caescalpinioidées
Eupharbiacées
ha
Fig.n" 68 -Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans la caatinga herbacée arbustive ouverte
Euphorbiacées Légumineuses Caesaipinioidées
100 100
% %
80 80
‘OOr 2 100
80 80
60
40
20
0
5-10 10-2020-3030-4040-50 >50cm 5-10 10-2020-3030-4040-50 >50cm
Anacardiacées
lOO-
%
80 .-
60 .-
40 '-
20 .-
0. I
5-10 10-2020-3030-4040-50 '50cm
ComDositionfloristiaue
2.3.2.3. Lescaatinoasdéaradées
desoneisset miamatites
Photo n'll - C.'.&@~arbustive haute dense sur les gneiss au pied du front de cuesta (Tranqueira,
février 1986)
Lessols sont deslatosols, profondssur les plateauxbrunà brun foncé( 10 YR 5/3) peu
acides dont l’horizon supérieur est beaucoupplus riche en matière organiqueque dans les
micaschistes,!ls sont ssb?o-limoneuxdansles niveauxsupérieurs, limoneux B partir de20 cm,
F hvsionomie
La C&M~~~arbustive, étudiéesur unesuperficie de 640 m2 (photo ri” 11) comprend
trois strates : - arbustive bassedenseavecun recouvrementde 50 à 75 W, elle est composée
presqueexclusivementde Cruiun~nderimus,~ -arbustive haute (recouvrementde 30%), avec
uneflore très variée; - arboréebasseau recouvrementinfirieu: à 10 %.
Structure
Les tiges de diamètre entre 5 et 10 cm représentent 70 W du total. Si le critère de
relevé desligneux devient “hauteursupérieureà 2 m” et nonplus “diamètredeplus de 5 cm”, la
caractèrearbustif decettevégétationapparaîtencoreplus nettement,seulement15 % destiges
dépassentles 5 cm dediamètre(fign” 52, relevés 27 1 et 274).
Fig.n”69- Densité des tiges par classe de diamètre dans les gneiss et migmatites (1 - caatinga dégradée
sur plateau; II - caatinga arbustive haute sur inselberg; Ill - caat. arbustive ouverte sur dalle rocheuse)
20-30
Cl (5
Classes de
diamètre en cm
I , I I I I t I I I 1 I
0-l ’ ’ I
270 a 270 b 272 271 274 r 273,
I II Ill
143
Flg.n"70-Distribution des surfaces terrières et des densités de tiges relatives par classe de diamètre
dans la caatinga arbustive haute dense
1 00 T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..-.............-..................................................-.............................................................................
1%
80 --......
-................................................. .................................
..-........--................................................................
tiges..
.....................................
.....................................................................................................
-8O +_..__._.._._.__..._..........................................................................
surfacesterrières..__.._.............,
-loo I?i................................................................................................................................................................................................
O-5 S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 SS-60 ?O
ESPECE tiges r
Densité tiges
*elative
Densité individu:
indiv. elative
Aire basale
m2 elative
Valeurs
mol lnes
iiamét. auteur
T
Erythfoxyhîm pungens
Astronium urundeuw
Croton sonderianus
/ha
171,9
93.8
93,8
f %
22,4
12,2
t2,2
/ha
OY7
2,o
039
%
7,l
20,3
970
/ha
93,8
78,l
78,l
%
15,0
12,5
12,5
7
cm
14,3
9,5
4
m
8,9
56
Croton gardner&nus 78,l 10,2 0,3 2.8 78,l 12,5 64 5,l
Tabebulk hqpe&v~osa 78.1 10,2 1,3 13,0 78,l 12,5 13,6 65
sm7gia sp. 62,5 8,2 0.3 297 46,9 7,5 7 6
Arrabidaea bahiensk 46,9 61 0,2 138 46,9 7,5 617 63
BauhiXa sp.
Cnidoscoolusphykacanthus
Anadenanthera macrocarpa
Cereusj7macaru
46,9
31,3
15,6
15,6
I 681
4,l
2,o
2.0
o-2
0,l
3,4
0.2
2,o
1,5
34,6
13
46,9
15,O
15,6
15,6
7,5
23
2,5
25
7
7,5
525
9,5
6.2
6
12
8.5
c
Pseudobombax campestre 15,6 2,o 0,3 2,9 15,6 2S 15,3 4
NON IDENTIFIE 15.6 2,o o,o 0,3 15,6 2,5 5,3 6
Totaux/valeurs moyennes 766 100% 10 100% 625 100% 12cm 7m
-Tableau no35 -Distribution des diamètres des principales espèces de la caatinga arbustive haute dense
Classe de diamètre en cm o-5 5-10 10-15 15-20 20-25 25-30
_ Espèce
tTyfhroxy/um pungens 172 172 - - - -
! % 5 37 - - - -
Astronium urundeuw 31 46 16 16 - 16
% 1 10 11 34 - 100
Croton sonderianus 2641 46 32 - 16 -
% 74 10 22 - 50 -
Croton gardneriaqus 375,63,16 -, -, -
% 10 13 11 - - - 1
Tabebuia finpet&&osa 109 32 16 16 16 -
% 3 8 11 34 50 -
Slckhgia 5~ 63 63 _ _ _ _
% 3 13 - - - -
Arrabidaea bahiensk 63 47 - - - -
% 3 10 - - - -
Sous-total 3454 470 90 32 32 16
% 96 100 64 69 100 50
Total 3578 470 141 47 32 32
145
Fig. no71 - Distribution des diamètres des principales espèces de la caatinga arbustive haute dense
a
3000
tiges/ha
2500
f - crutun
SOnd8Pk?NÇ
80
2 - crutun
gardn8rianuus
60
\
f 40
7
\ 20
Fig. no 72 - Densité de tiges par famille et par classe de diamètre dans la caatinga arbustive haute dense
Bombacack
tac tacies
L&gumineusss
Mimosoidées
Lkgumineuses
Caesalpinioid&es
Rub i ac6es
Anacardiacies
Eignoniacées
Erythroxylacées
Euphwbiacées
Fig. n' 73 -Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans la caatinga arbustive haute dense
Euphorbiacées Légumineuses Caesalpinioidées
100 1007
% %
80 80..
60 -'
40 -'
20 -.
01-i I
100 100
95
80 80
1
60t 60
“ifri ; ; ; ; ( 40
20
0
Bignoniacées Cactacées
100
% lOO-
%
1
80 80 -'
;h, ,;,
60 -.
40 -'
20 -,
0' 1
Anacardiacées Bombacacées
100- IOO-
% %
80 -. 80 -.
60- 60 -'
40 -. 40 -'
20-
t 07 I
S-10 10-2020-3030-4040-50 >50 cl S-10 10-2020-3030-4040-50 >50 cm
Rubiacées
100
%
., 80
1
64
ZL; ; ; ; ; ,
S-10 10-2020-3030-4040-50 60 cm
147
Comoositionfloristiaue
Erythruxy?um
pungi9ns*
&Uhhlà SP,*
Crutun
5w&rrànus*
/3eu&bumbax
camp&re*
Strate arboréebasse:
An&nanthera
mwwar,a~ 1 Asfrunium
urunc&uva*
Structure et ohvsionomie
Nousn’avonsobservéqu’un seul affleurement gneissiquede ce type dans la région de
Bonfim. La c-&&~ est arbustive ouverte (fig.n”75), le recouvrementde la strate herbacéeva
de 25 à 30 %, celui de la strate arbustive bassevarie de 25 à 30%. La structure de la
végétationest similaire à celle de la c&in@ouverte desbathalitesgranitiques.
Sur la placetteétudiée,de 220 m2 , aucunindividu ne dépassait15 cm de diamètre,
unesymétrie descourbes% detiges et % desurfacesterrières en résulte (fig. n”74).
Les espècesà feuilles coriaces et mésophylles sont nombreuses. Ces derniers
caractères comme l’importance du tapis herbacé et la composition floristique particuliére
laissent penser,quecette formation, se rattachantencoreaux c&?hflspar soncaractère décidu,
constituenéanmoinsuneforme detransition vers le CUT&I?
148
Fig. n'74 -Distribution des surfaces terrières et des densités de tiges relatives par classe de diamètre
dans la caatinga herbacée arbustive ouverte
........................................................................................................................................................................................................
100 -
%
.g) --....................................................-...............-..-........................................................................................- ...................................
.......
.._.......................................-.-
.................................................................
tiges.......................................
430 ...........___............-........
I _..___............................,.............................................................
surfaces terrières........................
%
-100 f ........................................................................................--.............-.................................................
<.....................................
O-5 S-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 SO-55 55-60 '20
ESPECE m2
/ha 1 %
Fig. n’76 -Densité de tiges par famille dans la caatinga herbacée arbustive ouverte
BlW5WW2éeS
Cochlospermac~es
Malpighiacéss
w Euphorbiaeées
Annonacées
Combretacées
Légumineuses Mimosoidéeç
Erythroxylacées
ComDositionfloristioue
Strate herbacée
lqpa heh-ii
Pif &42fa duar feana
RapMxM.&&7us
Stratearbustive haute
Bursera lepiuphlpeus Cuch/uspermum
rgium
7er rnb78/~2 fq&T3/ia
151
Fig.n"77 -Densité relative des tiges par famille et par classe de diamètre
dans la caatinga herbacée arbustive ouverte
Erythroxylacées Légumineuses tlimosoidées
100
%
100'?
80.- ' 80
60.. 60
40
20
1 0
S-10 10-2020-3030-4040-50 >50 S-10 10-2020-3030-4040-50 r50
Combretacées Annonacées
loo-?
80- ' 1oo-p
80- '
60 .- 60 .-
40 '- 40 '-
20 .- 20 '-
01 l 0-i 1
S-10 10-2020-3030-4040-50 950 5-10 10-2020-3030-4040-50 >50
Euphorbiacées Plalpighiacées
100
%
loo-?
80.- ' 80
60 .- 60
40.-
20.-
0.'.
S-10 10-2020-3030-4040-50 150
l ‘:IL-----
5-10 10-2020-3030-4040-50 >50
Cochlospermacées Burseracées
ioo-,
80.. "
60 .-
40 '-
20.-
0-t l
S-10 10-2020-3030-4040-50 ,50 5-10 10-2020-3030-4040-50 >50
132
2.3.2.3.3. Lescaatingasdégradées
desplateaux
Date d'ouverture 1 ? ? ?
Années d'abandon (bord de chemin) environ 20 I environ 30
Végétation caatinga arbustive basse 1 caatinga arbustive basse caatinga arbustive haute
dense ouverte
Stratification
st. herbacée < 10 % 10 % I 30 - 50 %
st. suffrutescente 10 - 25 % 10 % IO-25%
starbustive basse 50 -75 % 10 - 15 % 10 - 15 %
I
Densité ind./ha
(h ) 2m) 10.500 2250 1300
(0>5cm) 60 350 350
Nombre d'espèces 8 10 25
ligneuses 4 4 17
herbacées 5 6 8
Espèce
liologiquE elative
%
relative
%
relative
%
II
relative
%
relative
%
relative
%
croh3l7 smderianus
fl1h70sa CL hOdîl~3 A
94
1,s
67,3
19,s
5,3
91,3
t 3
94,s 7’8 ST4
Wal~hc& kdîca h + + + ; +
Hypiîs leucocejha,!a h + t + + +
Galach3 le~umfa hl + +
IndkjHèra su/rruiîco.sa 1,s of2
Gaesalpinia bracleosa
H@pea&um sp.
:
h
3 13
+
I
Rollhîopsk leptope &/a A 3,4 2,s 237 0,3
Serinaspecfabî/îs a + t 34,2 19,s
@um%aînamoena hsucc. t + t +
Cordîa /eucocepha/a + t + t
Mtracarpus sp. h + +
P@adenia ubhlqua A 26,3 12,7
&moea marf ii ha 26,3 1,9
Aspîdosperma sp. A 2,7 0,3
6auhthia cheilam’ha + +
tCndoscu/us phyllacam’hus A t +
c&doscolus urens + +
Comm&a nudîflura h" + -t
EnchohPîum specJabt/e h.succ. + f
t?yîhroxyJum laelevkwzs a t t
Ef-y~Wox@m pungens a + t
GuelJarda angehca a t +
JaZrpha curcas a + +
Jaîropha ct: mar/îusii + +
Pilhece/h?bium afr i + t
folîWusum
Seona macranlhera + +
Sapîum monlevidense A t +
Trqia &ubîXs hi 1 + +
1 Serina SpectabNs wr, exceka, (syn. GassL3exce/sa 1 est une espéce rudérale fréquente autour des
habitations sur des sols nus, c'est aussi un "marqueur" des terres en friches, fleurissant de janvier à
mars,11 souligne en jaune les anciennes cultures.
154
2.3.2.4. Lacaatinaaarboréeouvertedesmassifscalcaires
Structureet ohvsionomie
Lesformations végétalessont imbriquées de manière concentriqueautour du massif.
Du sommetversl'extérieur,on distingue:
- sur la partie rocheusedumassif,lavégétation est très réduite (photo n"12). Dans la
partie haute,dansles interstiscesde rocherscroissentquelquesCactacéeset,lelongdesfalaises,
des FrWsde 5 à 6 m de hauteur, beaucoupmoins imposants que ceux des ravins du front de
cuesta.
- unevégétationdéciduearboréeouvertecroitsur les pentesnondénudées, Le sol y est
sablo-argileux,àpH neutre,Lesangicos,ilnao9nanlht?ram~r~8~p8,dominent.
- enfin, le périphérie du massif est entourée d'une bandede végétationdégradée
composéede 0~iu~n1~W1àflus
Untransect (320 m*>a été réalisé sur les pentesrocheuses,son analysequantitative
montre la prédominancedestigesdeplus de 10 cm dediamètre (fig. n"78), proportion inverse
decellequiétait observéedanslesautresformesde c~fingaarborée.
. 155
50
tigesllOOOm2
40
30
20
10
I
0 l- i I
Relevé 214.T
Fig, n"79 -Distribution des surfaces terrieres et des densités de tiges relatives par classe de diametre
dans la caatinga arbustive arborée ouverte
100 ........................................................................................................................................................................................................
%
80 ........................................................................................................................................................................................................
60 tiges ..............................................
...............................................................................................................................................
-60 ................................................................................_..............
..............................................................................
...........................
t
-80 + .............................................................................................................
_................... surfaces terrières ............................
-1001.%
...............................................................................................
....
........
....
..........
........
.......
..
5-10 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55m-60
156
Analysefloristiaue
L’ inversion précédenteest dueà un nombre élevé de FJws , mais la présencede cette
espèceétant liée à des conditions d’humidité élevée, par exemple le long de diaclases, cette
densité de 54 W peut être considéréecomme accidentelle. D’autres observations montrent
qu’~~~ff~~~~~f~~~fc~f~~ est l’espècedominante.
Ea 40-50
1 30-40
ii! 20-30
1O-20
tiges/ 1060 m2 q 5-10
-l l Classes de diamètr
0 5 10 15 20 25 en cm
2.3;3.LAVEGETATIONHYDROPHILE
X3.4. LAVEGETATION
RUDERALE
Laflore rudéraleestcompos4eprincipalementde:
- CaesalpinioidBes arbustlves ou herbaceesdu ganra .%+??a,S ~~BW%+'~, S &'WW,
S um%n falrls,5: spctiW~~ YB~..e~ctdsaet S unjf/ura
- de Sterculiacées suffrutescentes du genre WWh?ef?$ (‘Mi rh&x, M! téfrug?hea, M!
ro fu?dtW&) et de f&?/~~la tumenlosa, -
- de diverses Malvacéessuffrutescentesou herbacéesHwrsSan~~&fiu&+?, Malvastrum
amerrkwum, k? t27faman&l&7um,, Pavonb3cancH?ata, 5li;Q G~EV-13,S cwdiW@ S
p?hek-iensis, ~mli=rantha, WbwWa hernandM&kset kK subpeliak?
Ontrouve plus rarement des Solanacéesrudérales. Divers &uf3croissent sur les
terrains abandonnées à l'intérieur desvillages. Les Si.vkwm spp et Mkut~~~3g/3uc3 sont des
espècespeufréquentesdebordsdechemin.
161 .
2.3.5. SYNTHESE
YFAMILLE
KmlNANTE
LkJRl.
Caesalpin.
L@t-l. Légun. 1 -
Caesapin. P@lion. 1 / -
Légun.
Czsalpin.
L@l-l.
Caesalpin.
LkJRl.
Mimosoid.
calcaireséMi5 i t ELphor-
1 l I; / Ml Ijl,,,, biacks
/ m2h3 / i*'ha / l lm
I
10-53 650-1550 5-14 1,7-3,2 0,6-0,8
30 1100 8 2,23 0,E I
4
/f----- _-- * --_-_-w-----
1
,
r FORMATIONS ,
/’
/’ FORESTIERES
/
SEM I DECIDUES
- -- v-m_ fs’
dha
166
L’étudede la distribution du nombre de tiges (N) par classede diamètre (D, seion la
valeur médianede chaqueclasse) apporte d’autres éléments (les courbesde distribution sont
schématisées:tableaun”39) :
- toutesles distributions s’ajustentà unedroite de la forme : logN = a D + b
- la construction desdroites ajustées permet de regrouper les formations selon les
ensemblesprécédemmentdéfinis (fig. ) :
- les pentes des formations semi-décidues, à Sapotacéesou à Lauracées,ont les
valeurs absoluesles plus faibles, ce qui est uneconséquence du nombredetiges defort diamètre;
- les droites ajustées des formations déciduesarborées constituent, malgré leur
diversité de stratification, un ensemblerelativement homogènedont les pentesvarient entre
0,OS1 et 0,072. Le pentedecesdroites dépendde la densitéde tiges de fort diamètre et doncde
la taille del’échantillon analysé;
- les droites ajustéesdesformations déciduesarbustives forment un faisceaude lignes
dont les pentesvarient entre 0,047 (formation no 12, la remarqueprécédentes’appliqueà cette
formation) et 0,283, valeur extrêmementélevéecaractérisant la formation n” 13 C les tiges de
diamètre inférieur à 15 cm constituentl’essentiel du nombre total detiges).
147
1000 N
100 --
10
0 I I 1 I I 1 I I I I I
I I 1 / I 1 , l , , I I D
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 cm
n" 3 - Forêtsemi-décidueàSapotacées
R=0,981 log N = - 0,041D +2,791
no 4 - Forêtsemi-décidueBLauracéesetOchnacées
R = 0,974 log N = - 0,039D +2,829
168
Fig. no83 - Relation densité / diamètre dans les formations arborées décidues
lOOO- N
100 --
10 --
D
,I cm
o! I I 4 , , I Y0 1
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
no5 - Caatingaarboréemoyennedense
à ,4m&?anfheramamxarpa
R=0,979 logN=- 0,056D + 2,948
no6 - Caatingaarbustive arboréemoyennedense
à Caesa/phiabraLkosa
R=0,944 logN=-0,051Dt2,761
no 9 - Caati ngaarboréedanseà Amdermibera macrocarpa
R=0,959 1ogN= - 0,062 D t 2,791
n" 10 - Caatingaarboréebasseouvertea Anadenafdheramacrocarpa
R=0,961 logN= - 0,071 D + 3,246
169
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
no 1 - CûatingaarbustivehautedsnssàP~e~M#~~~upius
R=0,949 1ogN= - 0,064D + 2,778
no6- CaatingaarbustivearboréebassedenseàPr@k&w~~~?~q~~
R = 0,970 logN=- 0,077D + 2,987
no8- CaatingaarbustivehautedenseàLTL&u~~s~LXQ~~S~
R =0,994 1ogN= - 0,133 D + 3,858
no11 - CaatingaherbacéearbustiveouverteàC~i~ossFurUsp~~u~
R =0,970 log N = - 0,078D + 2,926
no12 - CaatingaarbustivehautedenseàE~-yiWoxyAw??pu~~~s
R=0,90 logN=- 0,047D + 2,475
no13 - Caatingaherbacéearbustiveouverteà ,!i-y~~~o~~A,~?revo?ulum
R =0,970 logN=-O,283D+ 5,321
170
gneiss pIah ?
-
yheiss platfzx H-iv.
20
-
gwiss platea env.
30 l ’ Mimosoid.
Légxfin. 9~~3
5jrE&5&
caatingaarbustive
basseowerte
---z
-
--
-
I i I t
2 - -
0,7 15 4 0 0
I
+ 4
+ 10
2
/--- ---- - -- - Y--
.
. ,
0.
r
,
’
/ /
3
/ /=
/ / 5 1 r2 ,
/
/
.
/
I /
/
/
/
L-----w- - -m/
-5
/ /
.--D-B--_- --,
175
Un aspectde l'étude des c&k?gxs du sud-est du Piaui n'a pas été mentionné,c'est
celui des phytomasses.Nousn'avonspaseffectuéde mesureset, les seuls travaux réalisés dans
ce domainesont ceux de Hayashiet Numata (1976) sur des formations dégradées(densité de
550 à 830 ind./haetaire basalecomprise entre 3,3 et 5,7 mz/ha) de la Paraiba.Cesauteurs
donnentdesvaleurs comprises entre 2,7 et 3,15 t/ha pour la phytomasseérigéearborée. Les
feuilles représentantenviron 10 % decette phytomasse.D'aprèsleur description, ces valeurs
pourraient donner un ordre d'idéede la phytomassedes formations secondairesde la zonedes
gneiss.
176
A l'autre extrême, l'étude de Murphy et Lugo( 1986), sur une forêt sèchede Puerto
Rico, située sousune pluviosité annuelle de 860 mm, une température moyennede 25,l "C et
une évapotransplrationpotentielle de 1200 mm, c'est à dire dansdes conditions légèrement
moins xériquesquecellesdusud-est du Piaui,livre les valeurs suivantes : pour une densitéde
2.300indJhaetuneairebasalede9 mz/haetune hauteur moyennede 4 à 5 m, la phytomasse
tatale est de 45 t/ha dont 16,05 sont représentéespar les individus deplus de 5 cm ciediamètre
(8,94t/hadetroncs,4,2 de branchesprincipales et 2,91 de branchesfeuillees). La valeurde
16 t/ha peut, en l'absencede mesures, constituer la borne supérieure dans l'évaluation de la
phytomassedesformationsdécidues.
Enfin pour les formations forestières décidues, nous avons appliqué l'équation
suivante, testéepour les formations forestières humides :
W, = 0,0396(D2 H)o=='
W, = poids du tronc (kg) D2 = diamètre (cm2 1 H = hauteur libre du fût (m) OJ.N.E.S.C.O.,
1973)
Les résultats obtenusvarient entre 6,5 kg/m2 pour la formation a Lauracéeset 9,4
kg/m2 pour celleàSapotacées,soitentre 60 et 100 t/ha pour la masseligneuse.
‘1’
tf I ’I
1.’ 1
1”
- - - a - - - - - - -
-J
17ci
24.1. PRINCIPES
120
TNombre
d’espèces
80
60
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
181
r Nombre
d’espèces
Fréquence Fréquence Entropie
t 103
48 I
absolue
:
I
relative
0,02
0204 l
0,15
0,26
17 I 0107 I
17 I 0,09
13
4 0,l
0,131 I EY
5 ii 0,16 0:62
I 5,-
Fi
l 0,18 0,68
0,72
0,76
0,oo
I 2
3
1
0,84
0,87
U,89
0,92
4 1 16 1 036 1 0,94
1 1: 0,38 0,96
1 0,40 i 0,97
0,oo
lL E
1
I
l
19
20
21
j o,oo
0,oo
0,47
1
I
0,oo
1,oo
H(L)=I:R(K) log2NR
NR R(K)
HCL)= entropie relative au descripteurL R(K)= nombrederelevésdansla classeK
NR = nombretotal derelevés
N' rSCRlPTEURL NR H
L/Max)
H(L) Q(L) Ï :SOesp.):
I(L,E,
43 3 2.68 0,91
II 0,25
1 PH
2 UTILISATION 45 2 t,83 0.92 0,23
3 FORtlES DE CROISSANCE 45 2,81 2,32 0,83 0,23
4 ARTIFICIALISATION 45 2 1,68 0,84 0,23
5 1SUBSTRAT 45 2,32 1,67 0,72 0,22
6 HUMIDITE APPARENTE
7 RECSTRATE II
45 2.81 1,99 0.71 I 0.21
0,20
45 2,58 1,97 0,76
8 TOPOGRAPHIE 45 2,81 2,35 0.84 0.19
9 REC.ST.LKNEUX HAUTS 45 2,58 2,l 0,81 0,18
10 REC.ST.LIGNEUX BAS 45 2.58 2,37 0.92 0.18
f 1 IRECSTRATE III 45 2,58 2,38 0,92 I 0,18
12 ~A~RE BASALE 45 2.81 2.18 0,78 0.17
13 (RECSTRATEIVetV 45 2,32 1,87 08 0,17
45 3,17 2,42 0,76 0,16
i2 !RZE FINE 45 2,58 2.32 0,9 0,16
NR = nombre de relevés
H(L/maxI = entropie maximale du descripteur L
H = entropie du descrpteur L
Q(L) = qualité de l'échantillonnage du descripteur L
I(L/E 50esp) =information mutuelle moyenne entre le descrpteur et les 50 premières
espèces apportant le plus d'information
en caractères gras,les descripteurs retenus
5 3a
627 4
l
9 X8
12, + do
+
17 ” 18 14+ 13 x l’
y, 15
23 il9 21 X
25 22*Y X +
X + 20
0,lO 27 26
+ + 28 x
x29
*3’ Q(L)
w,wv ’
0 01, or2 013 014 0,s 0,6 017 018 0,9 1
x descripteur du substrat
A descripteur de l’action anthropique
+ descripteur de la végétation
.
184
Les profils corrigés ont été calculés pour chaquedescripteur reconnu efficace et
chaqueespèceappartenantaux cinquantepremières à information mutuelleélevée. A partir de
ces profils, deux traitements ont été adoptéssuivant la possibilité de réduire les classes du
descripteuràdesscalairesou non.
Descrioteur scalaire
Le calcul desbarycentres dechaqueprofil écologiquepermet d'ordonnerde manière
simple lesespècesle long d'ungradient.
Descrioteursnonscalaires
Lesprofils corriges correspondantsaux descripteurs nonscalaires ont été seulement
ordonnésselon le rang de la classe (ou du segment) modale, l’intervalle de variation des
fréquencescorrigéeset les valeurs desfréquencede la classemodale.
186
24.2. APPLICATION
AUXESPECES
DE LACAATINGA
Esoècesoréférentielles desqrès :
Cesespècesd’amplitudeécologiqueréduite sont les plus nombreuses.Cesont les 26 premières
espècesdela figure n”87. A cette liste, il faut ajouter ~/anAm’merwkwns (espècen”49) qui,
ayantunedistribution bi-modale, présentedefortes affinités avecles grès.
Esoècesoréférentielles desarèssilteux :
Dakchamp1àsp.
Gakvih ienuihhà
187
Fig. no87 - Profils écologiques des espèces indicatrices selon
1' UNIIE
YORIWO-STRUCTURALE
48 Gbebuia spongio=
49 Màn~tiatcaerufescens
_50 Selagheffa con voiuki
188
Esoècesot%f&w&iellesdes micasohistes:
La.plupart desespècesayant uneforte liaison avec la classe micaschistesont aussi une large
amplitudeécologique.Cetensemble estconstituéde:
An&naff thera macf ocafpa Astroniumur un&uva
daOxy7ha cufcas CommeM73 nudf/ora
Hehbif opium t&-ikv&s
Esoècesoréférentielles desqranites :
Gnl~~sc~~usph~~~~~an~hus Aspiïiisperma rd-acfum
Lkesqpinràmkf ophyL43 Pur-w-a /epttphl
Erythroxy/um pun-@ns Ast~onium urun&uva
7urnerapumilea
2.4.2.1.2. Lasituationtopographique
Les classesretenuessontschématiséesdans
lapartiesupérieuredelafigure n"88.
Esoëcesoréférentielles desterrains alats:
Seules les huit premières espècespeuventêtre considéréespréférentielles des terrains plats.
Au delà,leur présencesembleplutôt liéeà de bonnesconditionsde drainagetant en terrain plat
quesur despentes.
Esoècesoréférentiellesdesescaroements:
Yelkvia p ficaia Aliberlia obtusa
Pekxyne mn&f tifluf 8 Da/bergiact: varMi/!
CWkvdra sessj/js LlypaGëfalangdfsffij
Cesontdesespècesfréquentessurles affleurementsderocher en borduredela chapd
189
Fig. no88 - Profils écologiques des espëces indicatrices selon
la SITUATION
TOPOGRAPHIQUE
.,,.
.II
::
190
Espècesoréférentielles dedéoressionsfermees:
Pmtei-13 5-p. tj+?hedr%nfhus .y?
P%uhM3pïb7ata Yh2c~3~ n “683
C3s%%ri3grandif&ra filyf cri7 md3t3
TabebuL7 serrati?ül~à
Cesontdesespèceslimitées aux ravins du front decôte.
Espècesoréférentielles dedépressionsouvertes:
Aucunprofil ne présentede modesitué danscette classe.A l’exception de Bauh?h& CL ?7&w.s~
toutes les espècesayant un indice de fréquence.corrigée non nul danscette classe sont aussi
présentesdans la classe “terrain plat”. Une définition plus précise de cette classe serait
nécessaire.
6,00
5,00
4,oo
3,oo
2,00
1,oo
0,oo
1 *
- . . - - _ . , . . . * . - _ _ . _
2 P
--.._-_ .._ .._.. l . .._._ T b
.“. - --. - .-... + . _.
..- z F
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3 se
I 1 I 1
195
2.4.2.2.1, Ledegréd’artificialisation
e
\ / / /
G (artif.
0 1 2 3 4
- Préférence écologique et dispersion des espèces selon le degré d'artificialisation -
197
Fig.n”94- Préférence écologique des espéces selon le recouvrement des ligneux bas -
t
Rg \
/
4
4
4
4
:*-
I
/
1
I
I
/
/
t bec. st II)
0 1 2 3 4 5 6
- Préférence écologique et dispersion des espèces selon le recouvrement de la strate II -
201
2.4.2.3.5. Ladensité
8 \ \
Y+-.
7 Rg ,/ 1,
/ e
6 / 4
I
\* b
l
\ ---
2
/* +
1---- \ + +o.--
a\ l l *
0 0 l) 15 u ,-W -
s- \o
0 1 2 3 4 5 6 7
- Préférence écologique et dispersion des espèces selon l’aire basale -
203
Rg +
densité)
1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
- Préférence écologique et dispersion des espèces selon la densité -
. 204
Fig. Ilo 9'9 - Profils écologiques des espèces indicatrices selon
les. FORMES
DE
CROISSANCE
205
2.4.3. CONCLUSIONS
2.5. La flore
25.1. COMPOSITION
FLORISTiQUE
Laspécificité dela flore dela csôfin@ du sud-est du Piaui est mise en relief par une
brève comparaisonaveccelle du &m& formation adjacente.La monographiede Goodland! in
Goodlandet Ferri, 1979) sur le cerr&du District Fédéral montre que les 25 premières
familles regroupent 74 % des 484 espècesrelevées, soit un pourcentagecomparableà celui
obtenupour la CÙV&J du sud-est du Piaui (72% de 6 15 espèces).
La liste desfamilles principales comprend19 familles communesau cew&et à la
LX&~-& Lesdifférencesimportantes sur les deuxlistes concernent1’ abondancedesAnnonacées
( 1 1 esp.), Vochysiacées( 10 esp.), Amaranthacées(7 esp.), Anacardiacées(7 esp.),
Melastomacées(5 esp.) et l’absence,ou la faible représentation des Cactacées,Turneracées,
Polygalacées,Combretacées dansle cwfw& Lacomparaisondu nombre d’espècespar famille est
illustrée par la figure n”100. Dans le cerrado, ce sont les Composées,Graminées et
Papilionoidéesqui dominent.L’importance de ces families reflète celle de la strate herbacée.Au
contraire, les Euphorbiacees,Caesalpinioidéeset Mimosoidéesn’ont qu’unrole secondairedansle
mrad7 Des familles comme les Myrtacées, les Bignoniacées, les Apocynacéeset les
Malpighiacéesont unereprésentationsimilaire.
La liste établie par Warming (2593 espècesrelevées dans la rkgion de LagoaSanta,
état deMinasGerais)confirme cette hiérarchie dansla richessespécifiquedesfamilles (Ferri et
Warming, 1973). Cestrois familles comprennentplus d’un quart desespéces.Viennentensuite
les Orchidées,les Euphorbiacéeset les Myrtacées.
1 Il existe aussi quelques Basidiomycètes à carpophore (peut-être une dizaine d’espèces) et de Lichens
mais ceux-cin’ontpasété récoltés. On les trouve tant dansles formationsarbustivesdensesdu
plateauquedansles forêts semi-décidues.
208
EUPHORBIACEAE 4: YOCHYSIACEAE
LEG,CAESALPlNIOIDEAE
1 ADIANTACEAE
LEG.PAPILIONOIDEAE1 38 AiZOACEAE j 2
LEG.MIMOSOIDEAE 1 35 [ BURSERACEAE
BIGNONIACEAE CHRYSOBALANACEAEi ;
RUB!ACEAE COCHLOSPERMACEAE1 2
GRAMINEAE ELAEOCARPACEAE i 2
COMPOSITAE FLACOURTIACEAE 2
MYRTACEAE GENTIANACEAE
CONVOLVULACEAE 15 1LOGANIACEAE
MALVACEAE 15 1MELIACEAE
BORAGINACEAE
VERBENACEAE 13
12 1PHYTOLACCACEAE
NYCTAGINACEL\E / 2
4POCYNACEAE t 11 1PIPERACEAE 2
COMBRETACEAE 11 1SELAGINELLACEAE j 2
MALPIGH!ACEAE 11 1SIMAROUBACEAE
SAPINDACEAE 1SMILACACEAE I ;
SOLANACEAE 1VELLOZIACEAE
STERCULIACEAE 1 11 1VIOLACEAE
POLYGALACEAE 1 9 1SCHIZEACEAE 12
TURNERACEAE
CACTACEAE 1 89 1ARISTOLOCHIACEAE
AMARYLLIDACEAE j 1
CYPERACEAE 1 8 1CARICACEAE
ASCLEPIADACEAE 7 1CHENOPODIACEAE
LABIATEAE 7 1DIOSCOREACEAE
CAPPARIDACEAE I 6 EBENACEAE
CUCURBJTACEAE. ERIOCAULACEAE
MELASTOMACEAE GESNERIACEAE i 1
4CANTHACEAE / 5 HYDROPHYLLACEAE i 1
4MARANTHACEAE 15 IRIDACEAE I !
4NACARDIACEAE
4NNONACEAE 1j 5 1 KRAMERIACEAE
LAURACEAE j 1
ERYTHROXYLACEAE 1 LYTHRACEAE 1
PORTULACACEAE 1 : 1 MARCGRAYIACEAE / 1
SAPOTACEAE / 5 t MARSILiACEAE i ;
BROMELIACEAE 4 1 MENISPERMACEAE 1 1
LORANTHACEAE 4 1 MYRSINACEAE / ;
MORACEAE 14 NAIADACEAE
3XALIDACEAE 1 4 OCHNACEAE
PASSIFLORACEAE OLACACEAE 1 1
4RACEAE PAPAVERACEAE I 1
BOMBACACEAE PLUMBAGINACEAE 1
ZELASTRACEAE POLYGONACEAE
COMMELINACEAE 3 ] SALVINIACEAE
3NAGRACEAE 3 1STYRACACEAE
RHAMNACEAE 3 i TILIACEAE
RUTACEAE 3 1 ULMACEAE
;CffPIPLARIACEAE 1 3 1 URTICACEAE I 1
r ;;;$ROGRAMMACEAE 615
209
Fig. n”99 -Nombre d’espèces herbacées et ligneuses dans les principales familles
de la flore du sud-est du Piaui
Lab i 6s~
Cyperacérs
Composées
Ft-anlnées
Rsclepiedacées
Poiygolacdes
Conualuulacées
lume~ac8es
floluacéss
St wcu I i océas
Saplndackas
Coct aides
Bo~aglnacées
Solanacdes
Rpocynacdes
Uerbsnacées
llalpighlao~oo
Combtwtacées
liyrt acésa Espèces ligneuses
Rublacéss
Lég.PaplIlonald&s
Bignoniac&29
LBg.ilimosoldées
L.4g.Caesalpinoidées
Euphof%iacées
t
210
Fig.n"lOO - Comparaison du nombre d'espèces par famille dans la caatinça (sud-est du Piaui) et du
cerrado (District Fédéral, Goodland, 1979)
Cact acdes
Rscleplodac~es
Lab i Bes
CypéPoc6es
Tutwwacées
Polygaloc~es
Combretocees
Solanacdee
St wcu I i océcs
Sapindocires
Apocynacées
flolpighlc$es
Cerrado
Bomginacdes (358 espèces)
Uarbenacées
ilaluacées
Conuoluulacées
ilyrtacdee
co~posbes
Oranln6cs
Hubiacées
Blgnonlocdes
Lég.lllnosoldées
4 .PopiIlonoid6ss
LBg. CoesalpinloidBes
Euphorbiac&ss
2.52. ELEMENTSETAFFINITESFLORISTWES
Elémentcosmooolite:
Elémentoantrooicalet oansubtropical:
Afy9mufle
mex7kana
&s3(u~n7;spAcherrrima
C3rd7ùspermum ~wr7k27Lfm
Guscutapwfji~
Datura sifamuff727m
Euphurb
Wthymifukl
&dci7& teffu7KWa
/pumue ni/
L uuh@ /7~7wL3
Me/lxh72 iumenlOs3
f%wrd&a ch3r3nfià
L’élément ccsmopolite comme l’élément pantropical est constitué essentieltement
dyespèces
herbacéesrudérales.Quelquesespècesligneusessont de formations secondaires(A~mi?
farneskwa,/&&a armaf3, Tremamb anfhal
Elementnéo-afrotrooical :
Elémentnéotrooicai :
Elément“brésilien” 2
2 Espèces répandues dans le Brésil entier ce qui correspond aux régions floristiques amazonienne et
sud-brésilienne de Good ( 1964)
213
EIémentdu cerrado
Elément de lacaatinaa
Ainsi, à l’échelle dela région, la véçétationdu sud-est du Piaui se rattache, tant par sa
flore quepar sa phénologie,aux LW/?&WSdu Nordeste. L’elémentfloristique des hautesterres de
l’Est domine. Il regroupela plupart desespècesligneusestandis aue les espécesherbacéessont
principalement néotropicaies.Cependant,à un oiveau plus détaillé, on remarquequela flore des
ravins comprendde nombreuxélémentssoit exclusifs des ce?w&, soit communsaux wra&
et aux C&?~V@~Demême,une desespècesdominantesde la flore des ravins, Oc&eaA-c?kuiata,
n’appartient pasà la flore des CM~?&ZS, c’est uneespèceamazonienne.
Des ossements de paresseux géants ont été exhumés d’une lagune temporaire, à Sao
Vitor, dans la région des gneiss. Il est difficile d’envisager l’existence de cet animal dans des
formations aussi denses que les G&&P~ actuelles et dépourvues de feuilles six mois sur douze.
La végétation devait s’assimiler à un cm-rab
La liste des espèces a été établie à partir des travaux de la zoologue M. Chame dos
Santos ( 1985, 1986 j et de nos relevés de noms vernaculaires.
Mammifères
MARSUPIAUX
Didelphidés
PRIMATES
Cebidés auariba , m rare
macaco or840
Caliitrichidés gJl
L
!DENTES 1
Myrmécophagid& jj tamanduamirim
IJ tamandua bandeirz extrêmement rare
Dasypodidés tatu oeba chassé
tatu canastra
I tatu bola
tatu verdadeiro très rare
II
tatuxima
-i-
?ONGEURS
Muridés i Q&
Erethizonidés
I @
coendy
Dasyproctidés g& chassé
Echymidés rabudo
Caviidés & chassé
p& chassé
~CARNIVORES I
Ïi très rare
I II
1
i >.
I (nombreuses représentations
pariétales de félidésj. très
I ! rare
/ fdis concolor onca vermelha, I rare
I sucuarana I
fehspxdhî
fehs wieo?i
1 jaquatirica
1 qato maracaia
I
&$I~~~~twround j oatc mourisco
l
ARTIODACTYLES
Suidés Z~.vaSSUf&$?cu caetetu i! bandes9, dévastant les cultures
1 7-ayassupeL-afI oueixada
Cervidés 1 L%~poc8melus
&hotomus/ (veado qalheiro) (représentations rupestres
l seulement)
1 Mlzamagu,vzoubi ) veado catinqueiro
Mazama americana veado mateiro
! L
Oiseaux
STRUTHIONIFORMEki
*,,>
Rhéidés 1 Rhea american9 1 ema très rare
1 j
TANIMIFORMES t I I
Tinamidés 1 cr)yvirus sp, i zabêle I -
GALLIFORMES 1
Cracidés 1 Pene/t?De$7 j& fréquemment chassé
Peristéridés Lepfulih SP. jyi&i
COLUMBIFORMES
I
Columbidés Co/umbrj7afk//a sp. 1 roiinha migrateur, en bandes, chasse
1 Sm-d~M~ squJmosa 1 foao apaqou 1 fréquent dans les cultures
!
4
GRUIFORMES ]
Cariamidés Microd~c&/us crista~‘u
1’ ser i em a peu fréquent, se trouve sur la
chapada
CIRCONIIFORMES
Ardeidés 1 Cwcrem~t sp. soco, qarca près des lagunes et barrages
220
~NSERIFORMES
1 Anatidés marreca
CATHARTIFORME!
Cathartidés f charognard, très nombreux
FALCONIIFORMES
$
Falconidés temtem
carcari
gavifies plusieurs genres et espèces
STRWORMES
1!
Strigidés coruia
jacurutu rare
PSITTACIFORMES
psittacidés periauito
tj fréquentenbandes
arara dans les falaises
oapacaio
Y
MICROPOG!FORME
Trochilidés beiia-flor ! plusieurs genres et espèces
CUCULIFORMES
Cuculidés &
i fréquent dans ies cui;tures
fefe, saci
PIC!FORMES
Picidés chanchao
T
PASSERIFORMES
s
Tyrannidés lavandeira
bemtevi
l
Fringillidés canari
cabeca vermelha
azulao
Tanagridés vemvem
sanaue de boi
Ictéridés sofreu
passaro oreto
Turdidés sabia
Corvidk cancan I
i
Rediles
I I
ORDRE Genre -Espèce I Nom vernaculaire Observations
Familles i
CROCODILIENS
Crocolidés ? jacaré rare
221
SQUAMATES-
OPHIDiENS
Crotaiidés caninana
jararaca, venimeux
jararacassü
cascavel venimeux
Coiubrloés cobra verde,
cobra CiD6
Booidés / cobra de veado,
l qibaia
coraf
l
/
Elapidés coralverdadeiro très venimeux
1
WAMATES -
SAURlEbiS
I
Tépides 1 teiu chassé
Geckonidés &a
laaartixa mole
Iguanidés laaartixa da serra
/ lagartixa
ieiidés I calamiao
I calancio
I
1 laaartixa de areia
AmDhibiens
-
IORDRE Genre -Espèce Nom vernaculaire Observations
j Familles
i
/
+
/EUANWES l
/ Bufonidés 5ufo granu/osus sapa de enxurrada
, Gutiu ,.03r3cnemf~ sapa cururu
I L eptod3L-4dus
/ab,vr fhthicus
1 epf uJac~@Ys
macrosternum
1 epLudact,ylus
Irogh@fies
Physalaemus cuvieri sapo boi
i1 Hyiidés Ph.vs3laemus kroyer1 sapo boi
/ &/a x-s&n3t3 rapa cuia
I -l-
222
4.1.1.LESCHASSEURSCOLLECTEURS
(32.000-3.000 B.P.)
Près dedeuxcent cinquantesites (carte n”6) ont été découvertsdepuisvingt ans dans
la régionsud-est du Piaui. Deuxaspectsdesrecherchesarchéologiques,l’étudede l’art rupestre
et la fouille de plusieurs sites dont celul de la Tocado BoqueirZlodo Sltio da PedraFurada,ont
. permis d’établir une chronologie de l’occupation humaine. Nous situerons brièvement ces
repères chronologiques(Guidon, 1987, Guidonet Delibrias, 1986) et verrons, à partir des
donnéesactuelleset desdonnéesarchéologiques,les possibilités d’exploitationdu milieu naturel.
Lesaires de repartitlon deces trois types d’art rupestre donneespar Guidon( 1987)
sont :
- tradltlon Nordeste: Plaul (probablement comme centre d’orlglne), Rio Grandedo
Norte, Ceara,Bahia puis diffusion vers Minas Geraiset Mato Grossosoit vers le sud et le sud-
ouest;
- tradition Aareste: Pernambuco,Piaui, Bahia puis égalementvers le Minas Geraiset
lieMatoGrosso;
. e .
: Ceara,Pernambuco,Bahia, Piaui et au sudjusqu’auMinas
iraditlon Geometriaue
Geraiset au MatoGrosso.
Ces traditions auraient une distribution initiale correspondant au domaine de la
&?Hi?@,et de là se seraient étenduesvers desécusystèmesplus humidesde CWIYX&
Prohgo kerikil/ata +
Porfulaca oleracea t
Cereus&macaru +
Melacactus bahienskï +
Dioscorea adenocarpa +
Jacaratrà corumbensk +
Petalostelma spp, + -<
Manitiot spp. + t
Spondias fuberosa + t
Bromelia sp. + +
Fnchoh~ium spectabile + t
Cortia rufescens t
Arrojdoa rhodantha t
Cepha/ocereus gounellei t
Oateava tapa t
Bursera /eptophloeos t
Hymenaea spp. t ,,.
Swarfzia flemmengii t
Bp-sonha spp. t
Briioa psitioides t
Campomanesia sp. t
Eugenia cearenst3 t
Passiffora spp. t
AhBerfjà sp. t
A/lophy/us eduhs t
fah3ia esculenta +
Poute& SP. t
SMaba guknmskî t
Simarouba versicoa/or t
Physahk angulata t
Solarium cyananthm t
Amarantbus vh-idis t
Chenopookm ambrosioides +
Cnidoscolus phyh’acanthus t
&~hus~i?s2a~o t
Senna occidental% t
Dioclea granoWora t
1 Les deux plantes habituellement cltées pour leurs tubercules, S.cw&?s l&wusa et Jacar~~~
corumhws& sont des plantes peu abondantes et spécifiques des terrains précambriens.
.
229
4.1.2. L'AGRICULTURE
INDIGENE( 3.000 B.P. - FIN DUXVIIISIECLE)
Tableau n’4Y; - Oriqine des espèces probablement cultivées au sud-est du Piaui avant la colonisation
Idaprés Simmonds. 1976 1
1 Pickersgill, 1969;
2 Lynch, 1980;
3 selon Nee (19881, l’ancêtre de CucunWa maxha serait 6: andrean espèce sud-américaine et celui
de Cpepcz C. fralernadu nord-est du Mexique;
230
4 Whitaker,l981;
5 Pickersglll, Barrett, Lima, 1975;
6 Dias, 1980;
7 Maranca, 1976;
8 Phase&s lunatuscomme Phasedus w&arjsauraient été domestiqués de manière indépendante en
Amerique Centrale et du Sud (Gepts, 1988);
231
9 Prous. 1980-81;
10 Dias. 1980.
232
4.1.3. LA COLONISATION
: L’ELEVAGE
ASSOCIEA L’AGRICULTURE
4.1.3.3.L’importance
del’élevaqe
4.1.3.4. Leszonesdecolonisation
NATIYI D
w ..- .I. 4”.
._ .
PIAVEY,
I
I
--‘-‘-
- _’
)Y ,Y-•I.M,
L-n..
4.1.3.5. Leszonesindiaénes
Trois tribus, les Aruas, les Cupinharozet les Precatiz cohabitentle long du Canindé
avec les nouveauxfazendeiros.Cettecohabitationest, aux dires de Miguel da Couto, pacifique
pour le premier groupe,violente pour les deuxautres, Dansla région du haut-Piaui, seulement
deux tribus sont mentionnées,les Ayarez et les Acumez. Selon Ayres de Casa1( 19471, les
indiensPimenteiras auraientaussi habité cette régionà la fin du dix-septièmesiècle.
Pereira da Costaconsidèrequ’à partir de la secondemoitié du dix-neuvième siècle, il
n’y a plus de groupes indigènesau Piaui, seulement quelquesindividus errant. Toute la
populationindiennea étéexterminéeou s’est réfugiéevers l’ouest.
4.1.4.LEDEVELUPPEMENTDEL'AGRICULTURE
* les données sur les fazendas et si1hs des noyaux urbains n’ont pas
été incluses dans le tableau.
Tableau n’48 y Imoortance et valeur du cheptel dans les paroisses du Piaui au dix-neuvième siècle
(données 1849-1851**. 1851-1853 * )-
(Pereira de Alencastre, 1857)
..
Plantescultwxs et techniaues
aaricdes
Des 1772, Dut-80insiste sur la précarité de l'agriculture au Piaui. Selon lui, cette
faiblesserésultedu peudesavolr-falredesagriculteurs. En 1798,soit après les secheressesde
1791-17931,legouvernementportugaistentera de stimuler l'agriculture au Piaui en incitant
1 La plupart des auteurs consultés mentlonnent la sécheresse de 1791-1793 et insistent sur ses
répercussions sur l’économie locale : perte d’une grande partie du cheptel, récoltes presque nulles et
mouvements de population vers le Piaui et la Maranhao, régions moins touchées.
241
415. L'EXPLOITATIONDES,RESSGURCESNATURELLES
1 L$naico est maintenant exploitée pour son écorce riche en tannins mais cette utilisation n’est pas
mentionnée dans la liste de Pereira de Alencastre. Dans cette province tournée vers l’élevage, il est
étonnant qu’il n’y ait pas eu une demande, interne ou externe, de plantes tannantes ou que celles-ci
n’aient pas été mentionnées.
245
2 Une des stations de collecte de Martius au Piaui s’appelle aussi Serra Branca mais est située beaucoup
plus à l’est, dans la vallée du Canlndé sur l’ancienne route de Joazelro.
3 Les noms d’espèces sont ceux conservbs par Rogers et Appan (1984) dans leur révision du genre pour
la f/oraNeohpkaet non ceux indiqués par Ule.
. 246
4.2.1. L’AGRICULTURE
TRADITIONNELLE
Quatresourcesdedonnéesd’importancetrès inégalessontdlsponibles:
- les recensementsagricolesdel’I.B.G.E.publies depuis 1920. Cesont les donnéesles plus
complètessur l’agriculture des mu~Vc@?&Leur utilisation se heurte cependantà plusieurs
difficultés, L’unité de travail est celle du mun~~?~?O,
or notre région d’étudene correspondqu’à
unefraction decelui-ci. A ce problémese superposecelui desdiverses fusions et scissionsavec
les munk#V& voisins, cecijusqu’àunepérioderécente(le munr~&~~deDirceuArcoverdea été
détachédecelui deSaoRaimundoNonatoen 1984). La deuxièmedifficulté d’interprét8tiOnde ces
donnéesest liée à leur collecte même,parfois non exhaustive, et regroupéesselon des classes
définiesà l’échelle du Bresil entier, doncne correspondantpas toujours aux conditionslocales
d’exploitation.A 1’échellede 1’Etatou desmicro-régions homogènes,unités regroupantquelques
mu??k@& ces recensementssont précieux et permettent de situer l’aire d’étudedans un
contexterégion81;
- la S.U.C.A.M.,organisme d’action sanitaire, tient un relevé précis du nombre
d’habitationstant en zonerurale quedansles petitesagglomérations(tableau n”49). Cesdonnées
Sontreportéessur descartes toponymiquesce qui a permis d’isoler l’aire étudiéede l’ensemble
du #~@?$VULe nombred’habitantsest estimé à cinq habitants par maison,chiffre prochede
nosdonneeset decelles de1’I.B.G.E..
248
Tableau n’49 - Nombre d’habitations et oooulation du municioio de Slo Raimundo Nonato selon les
données de la S.U.C.A.M. et de 1’I.B.G.E.
Fig. n’101 - Courbes de concentration des surfaces agricoles dans l’échantillon, le municipio de
Sao Raimundo Nonato et Etat du Piaui
100
W cumulés des
surfaces des exploitations
80
60
40
20
0
0 20 40 60 80 100
W cumulé du nombre d’exploitations
l- échantillon agriculture traditionnelle
2- échantillon incluant les monocultures de cajous
3- municipio de Sao Raimundo Nonato, données 1980
4- état du Piaui, données 1980
40 60 80 100
2 cumulé du nombre d’exploitations
250
La carte n” , établie à partlr d’une image Landsatde 1983 (complétée par nos
observationspour l’année1986) et desphotographiesaériennesde 1959, indique la répartition
et l’évolution deszonescultivées,
Lacarte de l’occupationhumainede 1959 reprend les principaux élémentsdu relief :
la c&#&est vide, quelquesparcelles dessinentles vallees du BoqueiraoGrandeet de la Serra
Branca;le bassindela BoaEsperançaest cultivé; le replat intermédiaireest illustré par Zabelé.
Dansla dépressionpériphérique,les cultures s’alignent le longdesvalléesdansles micaschistes
et autour desmassifscalcaires;dansla zonedesgneiss, les parcelless’amalgamenten unegrande
tacheaux contoursindlstincts. w
nombre 32 4 42 17 9 104
d'entrevues
maïs 32 4 41 17 9 103
w 100 100 98 100 100 99
manioc 32 4 37 13 9 95
A 100 100 88 76 100 91
haricot 32 4 42 16 9 103
% 100 100 100 94 100 99
coton 18 2 4 10 9 43
73 56 50 10 59 100 41
ricin 28 3 35 8 1 75
% 87,s 75 83 47 11 72
coton + ricin 18 2 4 4 1 37
9: 56 50 10 24 11 36
superficie moyenni 9 10 7 15 7 9
cultivée (ha)
% 82 28 37 18 35 33
(“1 - données
P*I - les données concernant le bourg de Sao Raimundo Nonato ont seulement une valeur indicatrice
étant donné lepetitnombre d'entrevues réalisées.
256
1 Lesdiffikents acceptations
de Geralsse superposent,c'est dansle Nordesteuneréglonvlde et
impraticable,d'oùlenomdeSerradosGeraisparfoisdonnéà la Serra BomJesusda Gurguéiamais
ce sontaussidesterres d'occupation
libre.
258 .
eWes,il cultivait uniquementles terres d’un autre membre de la famille, le type d’échange
(forme de,D.wczY-~~, ouéchangesdaservices ?> n’a pasété précisé);
- l’occupationdesterres C&&Y&TS , ces terres recouvrent la plus grandepartie de la
région et concernentde nombreuxexploitants, principalement des petits agriculteurs (2 cas
relevés);
- l’exploitation sousle régimedela parcerrr8(3 cas>.
4.2.1.5. L’exploitant
60
60
N
6 7
+ -1 i -t u
Sud Centre-sud Centre Ouest Nordeste sans ?
émigration
16 7 exploitations
14
12
10
8
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
habitants
261
Photo n” 15 - Un canl.&u
avec des plants d’oignons et
de coriandre. A droite, une
Zingibéracée médicinale, Au
premier plan, un pied de
manioc. La houe, ou ~KW?&
est appuyée sur la cBnlelr0
(région de Bonfim, février
1986).
Photo no 16 - Champ de
manioc, haricot, ricin et
maïs. La clôture est dite
de varra a’eh!ada . A
I’aarière plan une caatinga
dégradée de Mnu.w cfY
hcwîX4région de Bonfim,
février 1986).
262
4.2,1.6. Lesterres
4.2.1.6.1, Le jardin
4.2.1.6.2. Lesparcellescultivées
Superficie totale ha
X cumulé
Tableau n’54- Suoerficie totale cultivée suivant le nombre de oarcelles Dar exoloitation -
Nombre de parcelles
patate douce
qJVJVd;canne 00
0 00" _A
à sucre
u
sésame ; A
C maxixe
G3 imbuzeiro
maniçoba
20 m
Années de défrichement 1485-8 1 80-76 75-7 1 70-66 65-6 160-56 55-5 1 SO-46 45-40 M.40 total
végétation d’origine
“secondaire”
“primaire”
I
La quantité de terres non cultivées est très variable d’une région à l’autre, elle
représententtoutefois en moyenne,les deux tiers de la superficie d’une exploitation agricole
(tableau noSO). Elles ont surtout un rôle deréservesdebois, mais il peutaussi s’agir deterres
en reposou trop peufertiles pour être cultivées. Unseul cas nousa été cité de réserve de terres
pour le partagedela propriété entre les enfants.
267
4.2.1.7. 1. La préparationd’uneparcelle
4.2.1.7.2. Lesplantations
La mise en place des cultures équivaut à la gestion d’un stock non renouvelablede
graines, ils’agit detrouver un compromis entre la nécessitéde semer au plus tôt et celle de ne
pas perdre les semences.C’esten généralunedizaine dejours après les premières pluies que
commencentles plantations. Le début de la saison des pluies a été alors testé mais le sol est
encoresuffisamment aérépour nepasprovoquerdepourrissementdesgerminations. La mise en
place des graines se fait à deux, l’un creusantet ameublissant la terre avec la houe, l’autre
deposantquelquesgraines et les recouvrant,
L’emplacementdescultures (photo no15) à l’intérieur d’une parcelle est déterminé
par la qualité desterres mais aussi par sa superficie. De nombreuxagriculteurs reconnaissent
qu’une rotation des cultures limiterait les problèmes phytosanitaires mais la taille de leur
exploitation ne leur permet pasdela réaliser.
Si au niveaud’uneexploitationagricole, la présencedu maïs, du manioc,desharicots et
du coton (ou du ricin) est constante,elle se nuanceau niveau de la parcelle cultivée. Les
associationssont très variables mais quelquesrègles peuventêtre dégagées:
- le maniocet le ricin, plantesà cycle supérieur a un an, sontplantésséparément;
- le ricin est rarement associéà d’autres plantes, c’est une culture qui épuise
rapidementles sols;
1 Les prix indiqués sont ceux de février 1986, ils sont donnés en cruzeiros et non en cruzados,
monnate d’aujourd’hui,
270
- le maniocen débutde cycle peut être associéau haricot avant queson ombre ne soit
trop importante, il est rarement taillé;
- l’associationmaïs - haricot est la plus fréquente;
- le cotonest plantéséparément.
Il n’y a pasd’ordre strict de plantation, le maïs doit être semé au plus tôt mais les
plkmtatlonsse poursulvront jusqu’à la ml-février avecdesvarietes hatives deharicots.
4.2.1.8. Lescultures
Les superficies consacréesà chaque plante sont indiquées tableau no56 : leur
distribution est identique pour toutes les cultures à l’exception du coton qui est cultivé
préférentiellementsur de grandessuperficies. S’agissantde plantes cultivées en association,la
sommedessuperficies est supérieure à l’aire totale deculture.
1
superficie en (1 l-5 i-10 11-15 5-20 >20 total total* %
larefis dans le
culture nuniiq~io
4.2.t.8.1. Le maïs
Le maïs est semésur les terres les plus argileuses dèsnovembreà raison de 1 à 2
pralos(environ 2litres) par &w&,avecdesintervallesde 1 m entrechaquepied.Apres trois
moisi1 peutêtreconsommévert,maisc'estseulement à partir de la fin mai que les épis seront
récoltés et mis à sécher, Ils sont conservésavec les spathes dans des grands récipients de
vanneriehorsde portéedesrongeursou,égrenés,ensacsouen pots.
Il existe plusieurs variétés de ma& toutes probablement issues de mélangesentre
variétés localeset agronomiques.Ellesse regroupentdanslescatégoriessuivantes:
- maïs denté (dent) : variétés IWVV, très répandueet distribuée actuellement par
l'EMATER,et &Y'
- maYscorné(flint): variété ~#S?OU branca appréciéepour lafabricationdelafarine;
- maïs "intermédiaire" (flint-dent) : cette catégorie regroupe la plupart des variétés
parahw?~ verme/h, cunha(à rendementélevémaistardive);
- maïs perlé (pop corn) : variété p@uc~surtout cultivée à titre d'amusementavec ses
épis hérisses;
Un dernier type de maïs dit c&'&est souvent planté en petite quantité pour être
consommégrillé.
4.2.1.8.2. Le manioc
4.2.1.8.3. Le haricot
feront ce travail. Les rendementsvarient entre 100 kg en culture associéeet 600 kg/ ha dans
les meilleures conditionsen culture pure.
.
Le haricot est sujet à denombreusesmaladieset prédateurs,desrouilles, deslarves et
les fourmis sur les jeunesplantules.Laconservationdessemencesse fait en bouteilles bouchées
à la cire d’abeilles, avecparfois adjonctiondecendres.L’agentresponsabledesdégâtsest la ~IXGT
ou brûche.
4.2,1.8.4. Le ricin
4.2.8.1.5. Lecoton
Photo n’ 17 - Famille
d’exploitants de retour
après une tentative
d’émigration dans la Serra
dos Carajas (Zabeié,
février 1986)
-*
A’% -_
y
i;. *>-,.-.*Y-. I
_. :..a.
: . LT ‘C.. _ :-z .._.,: ‘.
._ _’
275
4.2.1.9. L’élevaae
BAHIA
2 ii n’a pas été tenu compte, dans le calcul des charges, des données sur les suins (172 animaux soit
57 U.G.B. sur les 104 exploitations), dont l’alimentation est prélevée directement autour des
habitations.
280
Tableau n’58 - Durée des travaux aaricoles (exprimés en iournée par individu et Dar tarefa)
.............
.cl. . .
p I antat i on
L’agriculture, quelle que soit sa forme, reposesur l’utilisation dune main d’œeuvre
abondante.Avec les sécheresses,le développementde Sao Raimundo Nonato, de nombreux
agriculteurs se plaignent de la difficulté de trouver des journaliers aux époquesles plus
critiques, deseptembreà décembre,
Un desfacteurs limitants de l’agriculture est ce manquede main d’oeuvre.Une étude
précise de la gestion du temps, menée sur quelquesexploitations, permettrait de mieux
comprendre les poids respectifs des contraintes socio-économiqueset écologiques sur
l’agriculture traditionnelle.
283
4.2.2. LESINTERVENTIONS
EXTERIEURES
SURL’AGRICULTURE
TRADITIONNELLE
Sur une population potentielle de 9414 exploitants, 1040 ( 11%) ont fait acte de
candidature,779 (8,3W) ont été pré-sélectionnés, 473 (5%) projets ont été élaboréset 379
(4%) approuvés.Deces379 projets, 2 14 (56 W) ont porté sur desexploitationsde 1 à 100 ha
et 165 (44%) sur des unités de production de 100 à 500 ha, classes qui correspondent
respectivementà 90 W (8440) et 9% (839) du nombre d’exploitationsagricoles du mun&$k?
deSaoRaimundoNonato(le 1% restant est constitué d’exploitationssupérieuresà 500 ha). La
populationtouchéepar le Projet est loin d’être représentative de l’ensemble des exploitations
agricoles: près d’uneexploitation deplus de 100 ha sur cinq a bénéficiéd’un appui, tandis que
seulementune sur quarantede moins de 100 ha a été incluse dansle Projet Sertanejo.A ce
déséquilibredansles classes,il faut en superposerun autre lié à la répartition géographiquedes
projets. La carte (photo no21> montre une concentrationdesactivités autour de Sao Raimundo
Nonato,VarzeaGrandeet Tranqueiraet un vide presquecompletau-delà. Cohen( 1986) dansson
étude sur l’impact du Projet Sertanejodans le munrk@rb de Serra Brancadans la Paraiba,
relève le mêmedéséquilibre.
L’impact quantitatif du Projet sembledonctrès limité, mêmesi l’on supposequeseule
une fraction de la populationsoit demandeuse.Les moyensde diffusion utilisés sont la radio
(Radio Serra da Capivara), desdépliants et quelquesréunions d’information dans les localités
citées. Le fait d’avoir un postede radio, ou de pouvoir utiliser des informations importantes
ecrites, constituedéjà un critère desélection.Toutefois,le principal obstacleau développement
du Projet Sertanejone réside pas en l’utilisation de moyensinadéquatsdediffusion mais plutôt
en une complexité administrative, surtout au niveau bancaire, inaccessibleà la plupart des
agriculteurs et en‘un choix d’objectifs neconcernantqu’unepartie de la population,
Les possibilités d’actions du Projet Sertanejo tel qu’il fonctionne à Sao Raimundo
Nonatosont liées à l’obtention d’un crédit auprèsdu Bancodo Brasil, du Bancodo Nordesteou
encoredu BancodoEstadodoPiaui, l’aspectassistancetechniquepure avantété peudéveloppé.Le
processusd’élaboration d’un projet et de son financement est le suivant : l’agriculteur doit
entrer en contactavecle Projet Sertanejoà SaoRaimundoNonato,établir une fiche bancaire et
demanderla visite de l’équipetechniquedu Projet dansson exploitation. C’est avecson aide qu’il
définira sesobjectifs et en évaluerale coût. Par la suite, sa demandesera transmise à la banque
qui en accepterale financementou non.Dansle casd’uneréponsepositive, le prêt sera libéré en
plusieurs parcelles aufur et à mesurede l’avancementdestravaux.
L’exploitant doit s’engager à réaliser les aménagementsprévus et rembourser
l’emprunt dansun délai maximal de 20 ans. Il bénéficie, avant de commencerà rembourser les
échéances,d’un délai allant de2 à 6 ans. Toutefois,il doit régler, dèsla remise de son prêt, 5%
d’intérêts sousforme dedeuxversementsannuels,Cesystèmedefinancementnetient pas compte
du taux de correction monétairesauf en cas de retard dansle remboursementdeséchéances.Le
financementdu prêt est donctrès intéressant par rapport aux prêts habituellement consentis
par les banques.
Photo n”2l - Carte de la
distribution des aides
accordées par le Projeto
Seratnejo (ZiZio Raimundo
Nonato, février 1986)
4.2.2.2. Lecréditrural
1 379 projets réalisés en 7 ans avec une équipeintervenante de 13 personnes et une équipe d'appui de
19 personnes soit une moyenne de 4 projets par personne et par an et un budget en 1980 de
12.918.000 cruzeiros. Au titre du Sertanejo, 169.014.000 Crs ont été appliqués au Piaui, environ
15 % de ce budget étant consacré à l'assistance technique par 1'E.M.A.T.E.R. et le reste au
fonctionnement des antennes ( S.U.D.E.N.E., 1980).
288
4.2.3.LESNOUVELLESFORMESD'EXPLOITATION
2 Des jus de fruits, des vins, diverses pâtes de fruits, fruits confits, etc. soit élaborées à partir du
pseudo-fruit d’dnararaXum occiù’eenialc: l’amande, produit à forte valeur, est le plus souvent
commercialisée grillée tandis le péricarpe riche en résines sert à la fabrication de vernis divers.
290
L’anacardier est une plante originaire d’Amérique tropicale (il existe plusieurs
espècesd’A&wMQ~dans le cerr& et dans la cz&#&, peu exigeante.Il demandedes sols
sableux, bien drainés, ce qui est le cas dessols de la &a@. C’estaussi une plante résistant ce,
,,’
bien à la sécheresse.Sesprédateurssont peunombreuxet elle est peusensibleaux maladiessi ce
n’est à 1’anthracnose,Du point de vue desexigencesde la plante, il s’agit d’un choix bien adapté
aux conditions locales. Les critiques à formuler sont celles inhérentes à toute monoculture
pratiquée sur des superficies aussi vastes (problèmes phytosanitaires, épuisement du sol,
concentrationdesdisponibilités sur un seul objectif,.,.).
Le “Projeto Cajus” se présenteaussi comme une enclaveéconomiquedans la réglon.
D’énormes investissementsfinanciers, techniques et énergétiquesont été nécessairesà sa
réalisation, la contre-partie en création d’emplois stables est limitée. La main d’œuvre
embauchéeest saisonnière,nonqualifiéeet peupayée.Cettesituation sera un peuamélioréeavec
l’implantation de l’unité de production de jus de fruit. Actuellement, le “Projeto Cajus” se
résume principalement en une appropriation d’un immense espace,apparemmentlibre, pour
uneactivité totalementextérieure à la région,
Le développementde la monoculture d’anacardiersn’est pas un phénomènelimité au
sud-est du Piaui, Le Cearaest le principal producteurdu Nordeste,danscet état qui a une densité
depopulationbeaucoupplus élevéequ’auPiaui, presquetoutesles terres qui se prêtaient à cette
culture ont déjà été utilisées. Le Piaui, en particulier le Centre et le Sud-est, apparaît donc
commeun réservoir deterres, Lesimagessatellites de la régionsituéeentre Cantodo Buriti, S&I
292
4.2.4. L’EXPLOITATION
DU BOIS
4.2.4.1.1, La cuissondesaliments
1 La définition d’une czx-g8 dépend du moyen de transport utilisé et de la finalité du bois, bois fin pour
la cuisine ou de plus gros diamètre pour la préparation de la farine de manioc.
294
La qualité des bois employé est très variable. En général, les espècesde la cmf&q
formation sèche,ont des bois denseset durs qui se consummentlentement. Mais les bois de
meilleure qualité sont réserves à d’autres fins. Le marmeleiro h?rufon .sm&r/nus) est
appréciécommecombustible dedépart.Lesespècesà latex sont bien sûr non utilisées, la cana-
fistula (Awfla smfah7&let les juremas (Mimosa spp.)sont aussi évitées, la première en
raison desonéclatementau feu, la deuxièmeà causede la fuméedégagée.
4.2.4.1.5. Lesbriqueteriesartisanales
4.2.4.1.6. Lesboulangeries
4.2.4.2.1. Lesclôtures
Tableau n'59 - Evaluation des superficies annuellement touchées oar I'aariculture traditionnelle
, Superficie
Population
Nombre d'exploitations 104 1
Nombre d'habitants 683 5.9 1
Cultures
Superficie cultivée 963ha 10 ha 1,s ha
-Superficie utilisée 1926ha 20ha 3.4 ha
Elevaae
Nombred’U.G.B. 493 4,75 0,7
- Superficie utilisée 2465ha 23,7 ha 4 ha (:~?'k~"~aI /,,,5",,
Eneraie
Cuisson des aliments 2184st 21 st 3,s st (69.400 st) (197.700 st:
Préparation farine de manioc 1092st 10,s St 1.8 st (34.700 st) (98.847 st)
- Superficie équivalente 164ha 1,6 ha 0.21 ha
Matière première
Clôtures 3432st 33 st 5.6 st
- Superficie équivalente 172ha 1.65 ha 0,25 ha
Total superficies 4.800 ha 50 ha 8 ha
* -données S.U.C.A.M., 1986; celles indiquées'parenthèses ont été extrapolées à partir des résultats'
de l'échantillon;
** - données I.B.G.E.. 1980;
1 L’estimation , à partir des données d’occupation, de 12 %de terres cultivées ou laissées en friche
depuis peu, correspond à ce qui peut être observé sur les images satellites.
302
2 Le nombre des briqueteries artisanales a été estimé à une vingtaine. II existe aussi à Sao Raimundo
Nonato une petite cimenterie dont nous n’avons pu obtenir les consommations en bois.
303
Aariculture traditionnelle
Superficie cultivée 306 6
Superficie en friche 306 6
Superficie consacrée à l’élevage 784 16
Superficie consacrée au bois de feu 52 1
Superficie consacrée au bois d’oewre 55 1
Total agriculture traditionnelle 1500 30
I, .
les ou industrielles 10 0,2
Monoculture 200 4
* - Les limites du Parc sont en cours de discussion et sa superficie sera probablement réduite par
l’exclusion des régions du Zabelê, et d’une partie de la Boa Esperança. Cette réduction de la superficie
résout les problèmes de ces deux villages, pour lesquels un déplacement avait même été envisagé (!)
mais pose de manière encore plus aigue ceux de la conservation de la faune. Chame dos Santos (rapport
de mission, 1986) cite l’exemple des 30 à 40 km 2 nécessaires à la survie d’un mâle de P~&het-~ OQX.
Seulement 25 mâles pourraient vivre sur le territoire du Parc, ce nombre est insuffisant pour
maintenir à long terme une population.
3 II faudrait aussi inclure dans ce bilan les charges, et les gains, représentées par les choix du
Projeto Sertanejo mais les résultats que nous avons concernent l’ensemble du munic,$?io sans qu’il
soit possible d’extraire les données sur la région d’étude. Le bétail introduit (2.700 U.G.B.1
correspond à une utilisation d’environ 9.000 ha (13.500 ha de pâturages naturels moins 4.214 ha de
pâturages artificiels). L’installation ou la réfection de 1954 km de clôtures en fil de fer représente
par contre un gain annuel de 39.080 st soit une superficie d’environ 1954 ha.
SYNTHESE ET ALTERNAT1 VES
Unités non exbloitées(A,) : unités II, III, IV, V,VII, IX, XI, XV, XVII, XX (3610 km2>,
elles représentent 72 W de la superficie totale. Ces unitées peuvent être utilisées pour la
collecte ou la chasse.Les unités II et Ill, situées sur le revers de cuesta,ont, en raison de
l'implantation du Parc National,étédifférenciées.
.
es d'exololtation desmatfèresbremiéres(A, E, ou A,, Eb) : unités XYI, XIII et XYIII
(585 km2, 12 % du territoire),
Lapremière(XVl)estuneunité disjointe dont l'utilisation fait appel à desressources
qui lulsontextérieures. C'est l'unite XIII, celle des plateauxsur pédlmentqui apparaît comme
fondamentaledans le schémade fonctionnementde la région. Elle est en contact avec presque
touteslestonesd'occupationet sesréservesen bois sont plus accessiblesaux agriculteurs que
cellesdu reversdecuesta. Le boisdefeucommercialisé (pour lesboulangeries,oupour d'autres
agriculteurs) en provient.
L'intensification desautresactivités,agricoles ou artisanales,urbainesou rurales, est
autorisée par cette réserve d'espace,de matière première et d'énergie. Les transformations
qu'elle a subi au cours des dix dernières annéessont moins spectaculairesque celles de la
306
c&z&mais correspondentà une occupationtout aussi intense, les nombreux chemins ouverts
pour l’exploitation du bois en témoignent.
Laprésencedepâturagesnaturels, ou maintenuspar le bétail, déterminent l’unité XVI1.
Lessols minces,sableuxne permettent pasle maintien d’unebiomasseexploitable.
Wentiel
23 substrat
superficie
géologique
km 2
grès (Cabeças et Sambaiba)
2500km2
Icologique z a de la superficie totale 50%
latosols sableux acides
5 sols
1 1 1 Ivégétation
5 2 . famille dominante
(m2/haI 1,7-12,6 / 7,4
Légumineuses - Caesalpinioidées
Légumineuses - Papilionoidées
Biologique 6 1 ‘espèce dominante
Ii
7 2 *espèce dominante
t- I I
3 cultures vivrières
anacardiers
1 ch,.-col.
2 aaric. cultures ?
‘A 3, colonisat.
,A 4 dév. aqric. probablement colonisation
,P 5 .erpJ. agricole liée à I’exploi-
ress. nat. tation de la maniçoba
et minces affleurements
1 1. Ivégétation 1 caatinga arbustive de ouverte à dense suivant l’intensité 1 caatinga arbustive haute (
de l’action anthropique dense
.2 .densité 60- 350 375-875 /400
E 3 ,aire basale 1,4- 4,7 5-15 /9,8
‘4 ‘l:‘fam.dom. Euphorbiacées Erythroxylacées
5.‘2’fam.dom. Lég. Mimosoidées Combrétacées
B !6 l’espéce Crolon sonderianus &-y#uvqduum
dominante revo/utum
7 Plespèce iYhmsa ct: hosh?~
dominante
.B faune
1 ch.-col.
2 agric.
A 3 colonisat.
A 4 dév. agric.
P 5 expl.
ress. nat.
......
...... ...................
. . . . ..... . . . . . .. .
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.!I I ,,,I , ‘.‘a, oclion molériel
I;/j, ltI/I,I!!,
‘1i1,
; , ( , II, 11: prilivemenl arai re XV: cl. lobleou ~307
; 1 4 j
.’
,/;-iiI 14’ 0 2 4 b 8 10km
.
rl . orbarie
..--: Ji.!,...
m
‘g , .,Bf.<4i4,lf:e*
2. ALTERNATIVES
Cesont cesdifférents modesde mise en valeur qui ont été précédemmentdécrits dans
leurs aspectsdepratioues.Aucunealternative ne peut être envisagéeavecces seuls élémentset
les facteurs socio-culturels, et humains dans un sens plus large, y doivent être intégrés. A
partir denotre expérience,nouspouvonsseulementcerner les acteursprincipaux de la gestion
desressourcesnaturelles, Ils se répartissent en quatre groupesinégauxquantà leur nombre et
leur impact :
- les agriculteurs ayantdefaibles moyensd’adaptationauxexigencesnouvelles
(ou préexistantes).Cesont les plus nombreuxet ils constituent la populationla plus démunie,
restant à l’écart desprocessusd’intégration;
L'élevaaeconstitue l'une des formes d'exploitation à plus fort impact sur le milieu
naturel. Desmesurespourraient l'atténuer :
. création de oâturaaes mixtes arborés
/herbacésmaintenant une biomasseélevée.Lesespècesarboréesdont la valeur fourragère est
connuesont nombreuses On peut citer Prosp~s~ù/OXur~qui a déjà fait l'objet d'une large
divulgation, Fa&herbi& a&kb et Leuctjna leucûcphal~ espècesnon déciduesdonnant de
l'ombre. Cesespècespeuvent être utilisées commefourrage vert, sec ou encore sous forme
d'ensilage.DesespècesdelaCBX'?&ZY peuventêtreaussiemployées(Caesa@rM?érr~, Craty/?b
m&Xç, Cn?~~~usp~~~~~a~ihusdont les feuilles ont une haute teneur en protéines). Des
tentativesdereboisementautour despointsd'eaudoiventêtretentées.
Les espèces non-déciduespourraient être associéesaux cultures potagères,Elles
constitueraientun couvert ombragépour les cultures, prolongeantainsi la saisonfavorable, et
uneréservefourragèreimmédiatementaccessible.Cesarbresont un systèmeracinaire profond
cequi limiterait laconcurrencepour l'eauaveclesautres plantescultivées.
1 Par exemple, des mesures comme l’introduction de I’araire ne sont pas toujours bénéfiques à long
terme. Par la diminution des besoins en main d’œuvre, 1’ augmentation des superficies cultivées et de
la production, elle assure une augmentation des revenus, mais, à long terme, ses effets sur l’érosion
des sols, l’augmentation de leur salinité, l’altération de leur structure ont été démontrés. Son
utilisation doit s’accompagner d’un autre savoir-faire.
318
1. Localisation et profession
3. Le jardin
- surface totale ?
- importance des terres non défrichées ? où ? pour quelle raison (terres de réserve, pour les enfants,
non cultivables, non exploitées par manque de main d’oeuvre,.,.) ?
- combien de parcelles sont-elles cultivées ? de quelle taille ? où ?
- depuis combien de temps sont-elles cultivées ? qui les a défrichées et quand ? quel était le type de
végétation et quand sont-elles clôturées et quand ?
- quel est le type de sol et la qualité des terres ? combien de temps sont-elles cultivées ?
- quel est le temps de repos ? sont-elles cultivées totalement ou par fractions ? quels sont les cycles
cul turaux ?
- répartition des cultures dans la parcelle est:elle toujours la même ? quelles sont les associations?
- utilise-ton une araire, un semoir, de l’engrais, des produits phytosanitaires ? leur utilisation
modifierait-elle beaucoup la production ?
-. quel est l’entretien des parcelles ?
- d’où les semences proviennent-elles ?
- quelle est la quantité de terres qui serait optimale et où seraient-elles situées ?
5. Les cultures
Pour chaque plante (manioc, maïs, haricot, ricin, coton, tabac, fève, cannà sucre, riz, oranger,
cotronnier, corossolier, manguier, anacardier, bananier, patate douce, citrouille, sorgho, palme
fourragère, graminée fourragère, palmier à cire, maniçoba, autres cultures) les questions sont :
322
- variétés ?
- culture pure ou associée ? avec quelles autres plantes?
- superficie cultivée dans chaque parcelle ?
- quelles en sont les maladies et les prédateurs ?
- depuis quand la cultive-tïl ?
- production ? époque de récolte ?
- est-ce pour la vente ou la consommation ? où et comment est-elle vendue ?
6. lëlevaae
7. L’eau et la sécheresse
- coupe4 du bois ? où ? quelles sont les meilleures espèces pour les cldtures, les habitations ,...,?
- d’où le bois de feu provientïl ? quelles sont les espèces utilisées ? combien consomme-tïl par
semaine, mois,... ?
- s’il prépare de la farine de manioc, quelle est la quantité de bois utilisée ?
- quelles sont les principales plantes employées comme remèdes, pour teindre, tanner, . ... d’où
proviennent-elles ?
9. Le marché. l’administration
- où va-t’il au marché ? quand? comment ? quelles sont les principalkes denrées achetées ?
- les techniciens du recensement agricole sont-ils déjà venus ?
- a-t’il reçu un appui du Projeto Sertanejo, de la SUDENE,. ..?
- connait-il les projets de plantations d’anacardiers ? y-a-t’il des projets similaires dans sa région ?
qu’en pense-tïl ?
- est-t’il déjà parti du municipio ? pour combien de temps ? où ?
ANNEXE II
LISTE DES ESPECES RELEVEES AU SUD-EST DU
PIAUI
ANGIOSPERMES DICOTYLEDONES
ANGIOSPERMES MONOTYLEDONES
PTERIDOPHYTES
Proliumheplaph,w/um amescla c A
3
CACTACEAE
Arrojd’a rhodadha rabo-de-raposa k
Cephaiocereus goune//ei xique-xique +
CereusJàmacw- u mandacaru 1 !- +
IARICACEAE.
dacaf atrh corumhenskî mamao-de-veado b
:ELASTRACEAE
Fraunhok-a muM7ora
Pkytenus catlhgafum
:HENOPODlACEAE
Chenopodium ambroçioides
pau-branco
pau-de-colher
mentruz
3=
b
+ +
+
+
I
:HRYSOBALANACEAE
1 kamà tomento5a oiti +
:OtlBRETACEAE
non identifié caicaro +
L-ombretum leprosum mofumbo +
Terminal12 fagiMia carvoeiro, maçarico + +
---b
:OMHELINACEAE
LTummelinanudil7ora capim-rasteiro
:OtlROSITAE
BidkW pi/osû agulha-de-urubu
Ed@ta Aha
Eremantbu5 martii Chico-Rodrigo
Eupatorium ba//otae f û/ium
Spi/anthes 13badenckî sete-sangrias
‘ONVOkVULACEAE
~omoeak?atatoides ?
U!ercu/ti7 convu~vu~us batata-de-purga +
:UCURBITACEAE
Plomordica chafantk Sao-Caetano +
mn identi%é batata-de-teju +
I@ZCOREACEAE
Dioscorea adenocafpa
RY;THROXYLACEAE
Fryfh~o,,vv/um wcckGZ/ium catuaba-preta
UPHORBIACEAE
Chidoscu~usph..v~~acanthus favela
Cnidoscok urens cansançao
Cnidoscohx vitifXus cansançi30
Crofon campestris velame
Cfottin gardnerianus quebra-facao +
Proton grewioides mulatinha, canelinha
C??$M sanderianus marmeleiro
JatPoph$ curcas pinhao-bravo
Jaffiopha sp. pinhao-roxo
Jakopha pohliana pinhao-bravo
Manffiot caerulscens maniçoba +
Maniiiac’dichotoma maniçoba-brava +
Phyh’antbus nkufi quebra-pedra
Sapium mon f e vidense Dau-de-leite
Tragia wlubilis urtiga
RAHERIACEAE
Kramiw~ tomentosa carrapicho
ARIAFAE
Harq~ianthes chamaedrys
Lkk-wmmicranthum alfavaca
337
T
.E6WlINOSEAE
:AESALPlNOIDEAE
5auh,M+ cheilantha miroro +
TI
laesalprhia bracieosa Pau-de-rato, catingueira +
Caesa&Za fer r ea Pau-ferro +
Caesa/prMa micruphy//a arranca-estribo +
CenosJ@ma gardnerkna canela-de-velho +
Cupaifera curiacea pau-d’oIeo
CapaiBra langdorsfFi pau-d’oieo +
D&chandra epuncfaka birro +
trymenaea courbaril jatobktrapuca +
Hymenaea courbarii/ ~&L&xwyw jatobkde-vaqueiro +
Pehgyne confêrtiflora
Poepp@ia procera caracti +
Sennz/echriosperma Sio Joao +
Seffna ubtusifahà - mata-pasto-cabeludo +
3-ennaoccidentakç fedegoso +
Serina 5pectaMis cana-fktula +
Swar kà flemmengii jacaranda +
Sweetia elegans I ?
IIMOSOIDEAE
.Acacia CL farnesiana coronha +
AL-ac12spp. juremas
Anadenanfhera macrucarpa angico +
Calhàndra depauperata carqueijo +
Desmanihus vkgalus jureminha-branca
Inga tàgifoka inga
Mimusa spp. juremas +
Mimosa cfho.sMis jurema-preta +
P&tadenfà ohhqua angico-de-bezerro +
P#adenfk s&u/acea jurema-de-besta
PWkdenk sp. jacurutu k
PiJhece//obium diversiB/ium orelha-de-macaco
Pithece//obium fi/iolosum treadina b
PIa/hymemà reticulûta candeia
Schrafkà leptocarapa malicinha-da-roça k
‘APILIONOIDEAE
.Amburana cearensis imburana-de-cheiro t
Andlrs vermh’ùga angelim ?
Cana&ia ct: fava-branca
CraQ/ia mo#is camaratuba +
Da/bergia L-L ~r~2bilis coraçao-de-negro, viol&
violete
Ilerrk sericea ingazeira
Diuclea grandit7cx-a mucuna + l-
fr,vthrina ve/uL?ha mulungu b
/ndigofera suffruticosa anil-bravo
P/a&oodium e/egans alecrim
Pterodon abrupfus cangalheiro, sicupira k
&-nia diph.,v//a quebra-panela k
IALPIGHIACEAE
5,vrsonf~a spp. muriçi +
338
-
nALYACEAE
Sida,cordiXihk malva-babenta +
Sida micranlha malva-capa-garote -+
nELIACEAE
Trkhi/ia hi-ta jit6 + -
nORACEAE
Brusimum gaudichaudii minaré + +
Cemcph CL pe&aLa imbauba, simbauba +
c Fit-us spp. gameleira + + -
nYRTACEAE
BriLoa p.sidk..ides goiaba-de-caetetu + +
1 Campomanesia sp. guabiroba + t
Eugemb cefaf en& goiabeira-brava + + -
NYCTAGINACEAE
6oerhaa& coccinea pega-pinto +
Ptkw3 campestrk maria-mole + t -
OLACACEAE
Xkkwia amef kana ameixa t -
PAPAMERACEAE
Argemone mexicana cardo-santo -
PASSIFLORACEAE
Passh72v-ack7Mata maracuja +
Passiflora fielida maracuja + -
PHYTOLACCACEAE
Pet iwia alhacea -
PLUMBAGINACEAE
Mumbago scandens louco -
PORTULACACEAE
Pur f uiaca o/eracea beldroega + -
RHAMNACEAE
.32@hus/ joazeiro -
RUEiIACEAE
AhBerljJ sp. marmeleiro
Eorrerk7 çp. cabeça-de-velho
CouLarea hexandra quina-quina-branca
Randia armaLa limao-bravo ?
Sickhytisp. pereira-vermelha +
Spermacoce tenela
Tocq~ena fôrmosa genipapo + +
RUTACEAE
Pi/ocarpus jaborandi jaborandi +
Zanthoxylum sp. . para-tudo t
Zanthaxylum s/e//Qet-um laranjinha t + -
SAPIND’ACEAE
Alophyh’us eduks
Lardiospermum corindum chumbinho t
Lfagonia glabrata tingui ? ?
Ta/kvk esculenla pitombeira t
SAPOTACEAE
Pauteria gardneriana maçkeira ?
PuuLeM sp. goiaba-lei teira + / / /
SELAGINELLACEAE
Se/igMfYa con voluta jerico t
t I / I
339
SIMAROUBACEAE
Simaba guknençk ?
5imar .uba wrskdof mata-cachorro ? ? + +
SMILACACEAE
Smikw brasiXensk japecanga +
SOLANACEAE
, Datur3 sttvmonium zabumba +
Physahk angulata melancia-da-Praia I?I +
1 Sdanum cyananthum jurubeba + +
‘STERCULIACEAE
( h’dkteres baruensk mutamba +
Helcteres heptandra gachumbo, varra-branca + +
Mdtheria fefruginea mutamba-de-imbira +
Mdtheria kdica malvinha-laran ja ?
,TILIACEAE
1 uhea candcans acoi ta-cava10 +
TURNERACEAE
Pifriiutda a5suf uensk malva-de-vassoura +
ULMACEAE
Tfema micfz?ntha mutamba ?
URTICACEAE
flturw aestuans urtiga ?
_I,
VELLOZIACEAE
c*+hzf~ spp. perna-d’ema +
,I
,VERBENACEAE
L @ph spp. alecrim +
VOCHYSIACEAE
Liaiea par vHora ? ?
nombre de plantes
utilisées au sud-est du Piaui t 104 46 11 7 4 5 4
nombre de plantes relevées ? 16 11 3 1 0 0 2
nombre total de plantes +/? 120 57 14 8 4 5 .6
C Caesalpinia bracteosa 84,86, 87, 88, 90, 91,93,98,99, 101, 1 t 1, 112, 120, 12i,122,
124, 125, 127, 132, 139, 153, 156, 162, 163, 187, 188, 189, 190, 191, 193,
194, 195, 196, 197, 198, 199, 200, 202, 203, 204, 213, 270, 298, 327, 337
Caesalpinia echinata 18
Caesalpinia ferrea 174,213,317,327,337
Caesalpinia microphylla 117, 118, 120, 124, 127, 135, 136, 137, 139, 140, 162, 187,
188, 197,203,213,327,337
Caesalpinia pulcherrima 21 1, 327
Caesalpinia pyramidalis 174
Caesalpinia sp, 50
Cajanus indica 318
Calliandra aff. macrocephala 213,328
Cailiandra depauperata 120, 127, 147, 187, 188, 199,213.327,337
Calliandra sessilis 50, 58, 59, 188,189, 191, 193, 196, 199, 200, 328
Calliandra umbellifera 213,328
Callisthene fasciculata 332
Callisthene microphylla 54, 58, 94, 108, 189, 190, 193, 197, 198, 199, 204, 213, 332
Calotropis procera 211.323
Campomanesia aff.campestris 329
Campomanesia sp. 50, 53, 54, 55, 58, 60, 108, 162, 187. 189. 191. 193. 194. 196,
198, 199,200,202,203,204,227,329,338
Camptosema coriaceum 213, 328
Canavalia cf. 228,328, 337
Capparis flexuosa 82, 93, 134, 156,212, 324, 335
Capsicum annuum 229,342
Capsicum chinense 229
Capsicum frutescens 229,342
Cardiopetalum calophyllum 77, 83, 213, 323
Cardiospermum anomalum 58,60, 82, 192,193, 199, 202,203,204, 21 1, 33 1
Cardiospermum corindum 134, 147, 211, 331
Carica papaya 341
Caryocar brasiliensis 214
Casearia eichleriana 58, 108,213,326
Casearia grandiflora 66,68,71,72.73,74,77,78,79,82,83,84,189,190,191,201,203,326
Cassia sp. 60
Cayaponia sp. 325
Cecropia cf. peltata 66, 82, 83, 212, 329, 338
Cedrela cf. 82,244,329
Celosia argentea var. cristata 341
Cenchrus ciliaris 288,332
Cenchrus echinatus 212, 332
Cenchrus myosuroides 212,332
Cenostigma gardnerianum49, 50, 51, 53, 54 ,55, 58, 59, 103,104, 105, 108, 162, 187,
189, 191, 193. 194, 196, 198, 199,200,202,203,204,213,280,327,337
Centratherum punctatum 212, 325
Centrosema aff. pubescens Benth. 212,328
Cephalocereus gounellei 87, 93, 136, 147, 213, 316, 324, 335
Cephalocerus piauhyensis90. 93. 124. 127. 213, 227,316. 324
Ceratosanthes SP. 325
Cereusjamacaru 18,64, 72, 82, 87, 90, 93, 98, 101, 111, 136, 144, 147, 156,
159, 174, 197, 198,200,202,212,227,324,335
Cereus sp. 174,316
Chamaecrista desvauxii cf.var. peronadenia 327
346
D Dalbergia cf.variabilis 54, 58, 60, 83, 104, 108, 150, 187, 188, 189,.191, 193, 196,
199,200,204,328,337
Dalbergia spp. 215,244,316,328
Dalechampia scandens 92, 107, 111, 134, 193, 194212,326
Dalechampia SP. 92, 100, 186, 187, 191, 197,326
Datura ferox 160,211,331
Datura meteloides 160,211.331
Datura stramonium 160,211,331,339
348
Eragrostis204,
pilosa
213,323 159,211,333 -
Eremanthus martii 94,214,325,336
Eriosema congestum 213,328
Erythrina velutina 159,328,337
Erythrina spp. 215
Erythroxylum betulaceum 54, 58,60, 120, 187, 189, 191, 193, 194, 196, 198, 199, 200,
203,204,214,325
Erythroxylum laetevirens.58, 59, 108, t20, 153, 187, 189, 190, 191, 193, 196, 198, 199,
200, 204, 325
Erythroxylum pungens 54, 58, 108, 127, 132, 134, 136, 137, 139, 143, 144, 147, 148,
153, 162, 163, 187, 188, 197, 202, 203. 204,. 325
Erythroxylum revolutum 148, 150 , 162, 163, 213, 325
Erythroxylum vacciniifolium 58, 64, 71, 72, 73 > 77, 82, 83,-187, 189, 191, 192. 193.
194, 195, 196, 197, 198, 199,202,203,214,325,336
Eugenia aff. diantha 29
Eugenia casearioides 71, 77, 82, 83, 200, 214, 329
Eugenia cearensis 54,58, 104, 108, 111, 134, 196,200,203,214,227,329,338
Eugenia cf. flava 329
Eugenia cf. pacnantha 65, 71, 72, 73, 77, 78, 79, 82, 83 ,84, 214, 329
Eugenia diantha 82,214,329
Eugenia piauhiensis 71, 72, 73, 82, 214, 329
Eupatorium ballotaefolium 11 1, 212, 325, 336
Euphorbia aff. thymifolia 326
Euphorbia comosa 100, 326
Euphorbia cyatophora 212,326
Euphorbia goyazensis 213,326
Euphorbia heterophylla cf.212.326
Euphorbia hyssopiifotia 82, 212, 326
Euphorbia thymifolia 82, 139,211,326
Euphorbia tirucalli 267,316,341
349
353
Pterodon abruptus 50, 53, 54, 55, 58, 59, 104, 105, 108, 116. 162: 163. 187, 189,
191, 193, 196, i98, 199, 200, 202, 203, 204,214, 298, 328, 337
Pycreus albomarginatus 159, 332
Pycreus polystachyos 159,212,332
Pyrostegia venusta 212,324
R Randia armata 67, 72. 77, 82, 83, 84, 212, 331, 338
Raphiadon echinus 150,214,327
Rhynchelytrum repens 135, 159,212,333
Ricinus communis 111,341
Rolliniopsis leptopetala 50 ,54, 58, 71, 82, 108, 148, 150, 153, 194. 199, 214, 323
Rubiaceae n' 777 72
Ruellia asperula 213,323
Ruellia cf. porrigens 214,323
Ruellia laxa 214,323
Ruta graveolens 342
Turnera blanchetiana 58, 60, 101. 108, 187, 191, 192, 193, 196, 198, 199, 200, 203,
,204, 214,331
Turnera calyptrocarpa 331
Turnera pumilea 82, 100, 127, 139, 187, 188, 191, 193. 195, 196, 197, 198,200,
202,203, 204,212,332
Turnera SP. 139,332
Turnera ulmifolia 92, 111,212,332
Turnera ulmifolia var. surinamensis 332
Zanthoxylum sp. 51, 54, 55, 58, 187, 189, 191, 193, 194, 196, 198, 199, 200,
202,203,204,331.338
Zanthoxylum stelligerum 54, 104, 108, 196, 214, 331, 338
Zea mays 230,341
Zexmenia hookeriana 325
Zingiber officinale 342
Ziziphus aff. cotlnlfolia 159, 330
Ziziphus joazeiro 18,39, 159, 174,214, 227,330,338
Ziziphus spp. 215
Zornia cf. echinocarpa 150,214,329
Zornia diphylla 212, 328, 337
Zornia diphylla var. leptophyila 328
INDEX DES NOMS VERNACULAIRES
[X xique-xique Cepha/ocereuss_4aunet//ei
2 tabumba LJafuri75pp.
LEXIQUE
arranca (ou arrancad8 arrancaduuraf arrachage du manioc mais aussi unité mesurant la
quantité de racines de manioc pouvant être transformée en une seule fois en farine.
arranchamento utilisé en général dans le sud pour désigner les bâtiments dans les fermes d’élevage:
ici, cabanon isolé utilisé par les travailleurs de la maniçoba pour entreposer les
vivres et le latex.
participant d’une bandeks expédition qui partait, au XVII et XVIII siècles, explorer
l’intérieur des terres à la recherche de gisements et d’esclaves indiens.
canteko en générai plate-bande, ici bac surélevé où sont pratiquées des cultures délicates,
carga charge, unité de volume correspondant 4 la charge d’un âne, une rargaest constituée
de deux coslais.
Carr&a charretée.
cerrados formations du Brésil central de type savane, allant de la prairie à la forêt. Le terme
cerradopeut désigner exclusivement une savane arborée.
COM poquet
houe
fregue93 paroisse
362
: métayage .
: désigne souvent des terres peu peuplées: dans le Nordeste désigne la. zone semi-aride.
: torchis, les maisons les plus pauvres sont construites en hn>aou ,~~uclpiiu~ les
autres sont en briques crues ou cuites.
: les unités de surface du système métrique ne sont que rarement employées. Les
superficies sont comptées en tarefas (en tâches), superficie pouvant être travaillée
par un homme en une journée. Sa taille varie selon les régions , au Piaui,elle équivaut
à un tiers d’hectare.
: vacher
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DQCUMENTS UTILISES
INTRODUCTION
1_OBJECTIFS
2. DONNEES 7
3. METHODES 9
4.2. L’Aureste 17
4.3. Le Serta 19
LE SUD-EST DU PIAUI
1. LE POTENTIEL ECOLOGIQUE 25
!.l.l. LECLIMAT 25
1.1.2.LE DOMAINE BIOGEOGRAPHIQUEDESCPATINGAS 35
2.2. Définitions 46
2.3.l.LA'fEGETATION DU BASSINSEDIMENTAIRE 47
2.3.2. LAVEGETATION DESTERRAINSCRISTALLINS 115
2.3.3. LAVEGETATION HYDROPHILE 159
2.3.4. LAVEGETATION RUDERALE 160
2.3.5. SYNTHESE 161
2.4. Analyse écoloaiaue des espéces 179
2.5.1.COMPOSITION
FLORISTIQUE 207
2.5.2.ELEMENTSETAFFINITESFLORISTIQUES 21 i
4.2.lsL'AGRICULTURETRADITIONNELLE 247
4.2.2.LESINTERVENTIONSEXTERIEURESSUR L'AGRICULTURETRADITIONNELLE
283
4.2.3.LES NOUVELLES FORMESD'EXPLOITATION 289
4t2.4. L'EXPLOITATION
DU BOIS 293
4.2.5. BILAN 300
SYNTHESE ET ALTERNATIVES
1. LES UNITES DE PAYSAGE 305
2. ALTERNATIVES 7*c
d1.J
ANNEXES
INTRODUCTION
1. OBJECTIFS
2. DONNEES 7
3. METHODES 9
4.1. La Mat9 13
4.2. L’Aares@ 17
4.3. Le Serta 19
LE SUD-EST DU PIAUI
1. LE POTENTIEL ECOLOGIQUE 25
i,l.l. LECLIMAT 25
1.1.2. LE DOMAINEBIOGEOGRAPHIQUE
DESCAATINGAS 35
1.2.1.LAGEOMORPHOLOGIE:
TERRAINSSEDIMENTAIRES
ETCRISTALLINS 40
1.2.2. LESSOLS 44
2.. L’EXPLOITATION BIOLOGIQUE: LA VEGETATION ET LA FLORE 45
. 2.1. Obiectifs 45
2.2. Définitions 46
2.3.1.LAVEGETATIONDUBASSINSEDIMENTAIRE 47
2.3.1.1. Lacaatinaaarbustivehautedu revers decuesta 47
2.3.1.2. Lesforma?ionsarboréesdufrontdecuestaetdesravins 62
2.3.1.2.1. Laforêtsemi-décidue 63
2.3.1.2.2. Lacaatingaarboréemoyennedense 85
2.3.1.3. Lacaatinaaarbustivebasseouverteenborduredu plateau 94
2.3.1.4. Lescaatinaasarbustivesarboréesdesvallées 95
2.3.1.4.1. Lacaatingaarbustivearboréedesvalléessilto-gréseuses 96
2.3.1.4.2. Lacaatingaarbustivearboréedesvalléesgréseuses 102
2.3.1.5. Lescaatinaasdureplatstructural i09
2.3.2.LAVEGETATIONDESTERRAINSCRISTALLINS il5
2.321. Lescaatinaassur micaschistes- 115
2.3.2.1.1. Lacaatingaarbustivehautedensedupédiment 115
2.3.2.1.2. Lacaatingaarboréedensedes vallées i20
2.3.2.2. Lescaatinaasdesbatholitesaranitiaues 129
2.3.2.2.1. Lacaatingaarboréeouverte 131
2.3.212.2.Lacaatingaherbacéearbustiveouverte 135
2.3.2.3. Lescaatinaasdéaradéesdesaneisset miqmatites 140
2.3.2.3.1. Lacaatingaarbustivehautedensedesinselbergs i42
2.3.2.3,2. Lacaatingaherbacéearbustiveouverte 147
2.3.2.3,3. Lescaatingasdégradéesdesplateaux 152
2.3.2.4. Lacaatinaaarboréeouvertedesmassifscalcaires 154
2.3.3.LAVEGETATION
HYDROPHILE 159
2.3.4.LAVEGETATIONRUDERALE !60
2.3.5.SYNTHESE 161
2.4. Analyse écolooioue des esaèces 179
2.4.2.APPLICATIONSAUX
ESPECES
DELA CAATINGA 186
2.4.2.1. Descripteursdusubstrat 186
2.4.2.1.1. L'unité morphostructurale 186
2.4.2,1.2. Lasituationtopographique 135
2.4.2.1.3. L'humidité apparente 190
2.4.2.1.4. L'aciditédu sol 192
2.4.2.1.5. Le recouvrementdeterre fine 195
2.4.2.2. Descripteursdel'action anthrooiaue 19s
2.4.2.2.l.Le degréd'artificialisation 195
2.4.2.3. Descrioteursdelavaoétation 197
2.4.2.3.1. Recouvrementdesligneuxhauts 197
2.4.2.3.2. Recouvrementdesligneux bas 197
2.4.2.3.3. Recouvrementde lastrate Ii 197
2.4.2.3.4. L'aire basale 201
2.4.2.3.5. Ladensité 201
2.4.2.3.6. Lesformesdecroissance 201
2.4.3.CONCLUSIONS 205
2.5.1. COMPOSITION
FLORISTIQUE 207
‘1 1 I
2.52. ELEMENTSETAFFINITESFLORISTIQUES LI 1
4.1.1. LESCHASSEURSCOLECTEURS
(32.000-3.000 B.P.) 224
w
4.1.2. L'AGRICULTURE
INDIGENE(3.000 B.P. - fin du XVIII siècle) 229
4.1.3. LACOLONISATION:
L'ELEVAGEASSOCIEA
L'AGRICULTURE 232 -“;
4.1.4.LE DEVELOPPEMENTDE
L'AGRICULTURE 239
4.1.5. L'EXPLOITATION
DESRESSOURCESNATURELLES 244
4.2.t.L'AGRIClJLTURETRADITIONNELLE 247
4.2.2.LESINTERVEE~TIONSEXTERIEURESSURL'AGRICULTURETRADITIONNELLE
283
4.2.2.1. Le oroieto Sertaneio 283
4.2.2.2. Lecrédit rural 287
4.2.2.3. Lesinterventions liéesaux sécheresses 288
4.2.3.LESNOUVELLESFORMESD'EXPLOITATION 289
4.2.4. L'EXPLOITATION
DUBOIS 293
SYNTHESE ET ALTERNATIVES
2. ALTERNATIVES 315
ANNEXES
CARTES
PHOTOGRAPHIES
FIGURES
81a - Distributian des formations végétales du sud-est du Piaui selon leurs valeurs
de densité, aire basale et leur coefficient de diversitè floristique 165
82 - Relation densité / diamètre dans les formations forestières semi-décidues 167
83 - Relation densité / diamètre dans les formations arborées décidues 168
84 - Relation densité / diamètre dans les formations arbustives décidues 169
81b - Distribution des formations végétales dégradées du sud-est du Piaui selon leurs
valeurs de densité, aire basale et leur coefficient de diversité floristique 174
85 - Nombre d’espèces par classe de fréquence absolue 180
86 - Efficacité des descripteurs écologiques 183
87’ - Profils écologiques des espèces indicatrices selon l’unité morphostructurale 187
a8 - Profils écologiques des espèces indicatrices selon la situation topographique 189
89 - Préférence écologique et dispersion des espèces selon l’humidité apparente 191
90 - Préférence écalogique et dispersion des espèces selon le pH 193
91 - Préférence écologique et dispersion des espèces selon le pourcentage de terre fine 194
92 - Préférence écologique et dispersion des espèces selon le degré d’artificiaiisatian 196
93 - Préférence écologique et dispersion des espèces selon le recouvrement des ligneux hauts 198
94 - Préférence écaiagique et dispersion des espèces selon le recouvrement des ligneux bas 199
95 - Préférence écologique et dispersion des espèces selon le recouvrement de la strate II 200
96 - Préférence écologique et dispersion des espèces selon l’aire basale 202
97 - Préférence écologique et dispersion des espèces selon la densité 203
98 - Profils écologiques des espèces indicatrices selon les formes de croissance 204
99 - Nombre d’espèces herbacées et ligneuses parmi les principales familles
de la flore du sud-est du Piaui 209
100 - Nombre d’espèces par famille dans la flore du cerrado et de la caatinga 210
101 - Courbes de concentration des surfaces agricoles au Piaui, à Sao Raimunda
et dans l’échantillon 249
102 - Courbes de concentratian des surfaces agricoles dans le municipia de
Sao Raimundo Nonato en 1950 et 1980 249
103 - Pyramide des âges des agriculteurs 259
104 - Importance et destination de l’émigration 260
105 - Nombre d’habitants par exploitation 260
106 - Exemple d’organisation des cultures dans une parcelle de la region de Bonfim 265
107 - Calendrier agricole de la regian sud-est du Piaui 251
377
TABLEAUX
4% Caractéristiques des formations végétales non dégradées du sud est du Piaui 162
33 Densité relative des familles par classe de diamètre
dans les formations du sud-est du Piaui 171
40b Caractéristiques des formations végétales dégradées du sud-est du Piaui 173
41 Entropie des espèces selon leur fréquence absolue 181
42 Entropie des descripteurs 182
43 Nombre d’espèces par famille 208
44 Liste des espèces animales relevées au sud est du Piaui 218
45 Plantes alimentaires non cultivés actuelles du sud-est du Piaui 227
46 Origine des espèces probablement cultivées au sud-est du Piaui avant la colonisation 229
47 Nombre de fazendas et de sitios au Piaui de 1674 à 181% 23Cr
48 Importance et valeur du cheptel dans les paroisses du Piaui au XIX s. 240
49 Nombre d’habitations et population du municipio de Sao Raimundo Nonato
selon les données de la S.U.C.A.N. et de 1’I.B.G.E. 248
50 Caractères de différenciation des systèmes agricoles 255
51 Nombre de parcelles cultivées par exploitation agricole 263
52 Distribution des tailles des superficies cultivéesd’après les photographies aériennes 264
53 Superficie des parcelles cultivées 264
54 Superficie totale cultivée selon le nombre de parcelles par exploitation 264
55 Age des parceilcs cultivées et végétation d’origine 266
56 Superficie consacrée à chaque culture 270
57 Evaluation des superficies utilisées par le bétail 276
58 Durée des travaux agricoles 280
59 Evaluation ds superficies annuellement touchées par l’agriculture traditionnelle 300
60 Bilan de l’occupation des terres de la zone d’étude 303
61 Définition et caractérisation des uni tés de paysage 307