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Contact : ddoc-theses-contact@univ-lorraine.fr
LIENS
Lueie LAIVTBOLEZ
lteitre èa-Scicnee!
Membres du jury :
P. BEGASSAT, ADEME,ADgCTS
H. BILITARD, FranceDéchets,Gargenville,
F. COPIGNEATJIL Ministèred,eI'Environnement. Paris
J.F. FERARD, Universitéd'eMetz
P. LEHR, URA CNRS1293,I;niversitéd,eNancyI
A. I{AVARRO, INSA de Lyon (R^epporteur)
P. VASSEUR, Universitéde Metz (Directeurde thèse)
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D. ZI,[/f'IROU, Universitéde Grenoble(R'apporteur)
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Photode déchets declasseI
ultimesreçussurlescentresdestockage
(carte de voeux 1994 de France Dechets, photo : Y. Soulabaille)
. REMERCIEMENTS .
Ce travail de recherchea fait I'objet d'un contrat CIFRE avec la société FRANCE
DECHETS (Gargenville) qui a financé la totalité des travaux. L'ensemble des
expérimentationsa été effectué au Centredes Sciencesde I'Environnement(MeE) dirigé par
le ProfesseurPaule VASSEUR.
Je désireégalementremercierMessieursPhilippeBEGASSATde I'ADEME et
FrançoisCOPIGNEAUXdu Ministèrede I'Environnement d'avoirbienvoulu participerà ce
étude.
jury et apporterleurexpertiseà cetûe
Je tiens à rendre hommageà Monsieur Michel VAILLANT avec qui j'ai abordé
divers problèmes de traitement des donnéeset qui m'a prodigué, avec bienveillance, de
nombreuxconseils.
Je souhaiteremercierI'ensemble
despersonnes
qui, sur le terrain,m'ont aidéepour
la prépârationdeséchantillons.
Jeremerciepourleur nassistance
technique"maisaussipourleur amitié,Anne-Marie
VEBER, ClaudineRAST, ChantalBOUZENDORFFER,ChristineMEFFRE, Halima
BESSIet FabriceGODET.
J'associe
à cetteliste touslescopainsdu C.S.E.: Ali, Benoît,Carole, Dominique,
Jacques,Jean-Christophe, Gérald,Marie-Cécile,Marie-José, Maryline,Nathalie,Pascale,
Sylvie,Véronique.Parvotrebonnehumeur,vouscontribuezà créeruneambiancede travail
biensympathique.
Trouvezici I'expression
de messinêresremerciements
et de monamitié.
AVANT PROPOS
INTRODUCTION GENERALE
ANALYSE BIBLIOGRAPHIOUE
I Généralités 3
.l.l Quantités de déchets produits en France et en Europe 3
1.2 I-a gestion des déchets 4
I.2.1 Cadrelégislarifinitial 4
1.2.2 Les filières d'élimination 4
7.2.3La loi du 13juillet 1992(J.O.du 14juillet tW2) 5
2La 6
2.1 Le transfert des micropolluants 6
2.1.1 l-es propriétésdes micropolluants 7
2.1.2Les'caractéristiques
de la phaseliquide 7
a) Influence du pH 7
b) Influencedu potentield'oxydo-réduction 8
c) Influencede la chargeminéraledu milieu 8
d) Influencede la chargeorganiquedu milieu 8
2.1.3 l*s caractéristiques
de la matrice 9
a) Influence de la porosité sur les capacitésde rétention de la
matrice 9
- [a permeabilité
- Les capacitésd'adsorptionet d'échange
b) Capacité de rétention des sols 10
- Propriétésdesargiles
- Propriétésdesoxydeset hydroxydes
- Propriétésde la matièreorganique
- Capacitéd'échanged'un sol
- Atténuationde la chargepolluantedeslixiviats par les sols
argileux
2.2 La qualité des percolats de décharge 13
Evaluation de la toxicité 23
1 .1 Gé n é ra l i té s 23
1.2 Principe de l'évaluationde l'écotoxicité 24
1.2.1Testsmono-espèce et pluri-espèces 25
1.2.2 Critèresde toxicité 25
a) Effets globaux 26
b) Effets spécifiques 26
1.2.3 Organismestestés 28
1.3 Expressionde la toxicité 29
1.3.1 Déterminationde la CE50 30
1.3.2 Limites de la CE50 3l
t.3.3 NOEC, LOEC 3l
1.3.4 Les unités toxiques ou équitox/m3 3l
I Le site 38
1 . 1 Géologie du site 38
r.2 Aménagements 38
Echantillons testés. N
2.1 Les déchets q
A n al yse s to xi co l o g i q u e s 42
3.1 Présentation de la batterie de tests 42
3.2 Test Microtox 43
a) Principe 43
b) Intérêtset limites 43
c) Méthodologie M
3 . 3 Test algue 45
a) Principe 45
b) Intérêts 45
c) Méthodologie 45
d) Avantageset limites du testalgueréaliséen microplaque M
3.4 Tests daphnie 47
a) Principe 47
b) tntérêts et limites 47
c) Méthodologie 48
3.5 Test de mutagénicitéselon Ames 50
a) Principe 50
b) Intérêts et limites 51
c) Méthodologie 52
3.6 Expressiondes résultats v
a) Test Microûox, test d'immobilisation de Daphnin tnngrut,
test algue v
b) Test de reproduction de Daphnia magna v
c) Test d'Ames 55
4 Analyses chimiques ))
DISCUSSION 77
CONCLUSION GENERALE 87
REFERENCES BIBLIOGRAPHIOUES 9l
ANNEXES
. AVANT-PROPOS .
100
80
60
40
20
oJ
o.25 o.75 I 0.1 I
Cetterelationdose-effet-tempsserafonctiondes@.La
température,le pH, la compositiondu milieu d'exposition
sont susceptibles
d,affecterla
7o d'effet ou de réPonse
Dose
De nombreuxorganismesappartenant
à différentsniveauxd'organisationau sein des
écosystèmesaquatiqueset telTestressont proposéspour tester la toxicité des substances
chimiques ou des effluents, industrielset domestiques.
Quelquesexemplesd'organismes
pouvantêtre utilisésdansles essaissontdonnésdansle tableau4.
Bryophytes Bioaccumulation
x : Espècesmarines
les modifier avantd'interprétertouteinhibition ou toute inductioncommeI'expressiond'une
expositionà cesmicropolluants.
a) Effets globaux
b) Effets spécifiques
Les effets toxiques pourront se traduire par une altération A" tu uiuUilité, de la
croissance, du comportement, de la reproduction des organismes exposés suite à la
perturbation des mécanismesbiochimiques.
I Evaluation de la toxicité
l.l Généralités
heures'I-^arealisationd'extractionssuccessives
est un moyendhpprocherle comportement
à
"long terme" des résidus.Dans le cas d'une lixiviation
aqueusede déchets basiques,
I'alcalinitédu milieu initial peut masquerdesphénomènes
de dissolutionqui prendrontplace
par la suite,aprèsle lessivagedes éléments
alcalins(REVIN, rgf/t).II faut noter qu,une
agitation prolongée avec un système
ouvert est susceptibled,entraîner une légère
acidificationdu mirieu suiteà r'absorption
de co2 de |air.
- le systèmed'extraction.
L-ataille de la colonneet le débit du solvant
lors d,un test sur
colonne'la taille et le degréde remplissage
du récipientainsique le dispositifdhgitation
lors
d'une extractionmécanique(agitateurà plateau,
agitateurà rouleaux,barreaumagnétique,
agitateurà hélices)peuventmodifier re rerargage
desmicropoiluants.
4.4.4 Conclusion
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L'élimin4tion des déchetsen C.E.T.
Siccité>ZOVo
Hydrocarbures< L2 Vo
Solvantsorganiques< SVo
Fraction soluble sur déchetssecs< lOTo(207opour les scories,mâchefersde chaufferie ou
de résidusurbains)
DCO 150000 Co 5000
Phénols 500 v 5000
F- 5000 Ba 5000
cN- . 100 Ti 5000
Fe 10000 Bo 5000
Cu 1000 Sn 5000
Cr VI r00 Ta 10000
Cr total 1000 Te 10000
cd 500 Be 10000
Ni 1000 Br 10000
hr 5000 Nb 10000
Pb rotal 100 Mo 10000
Hg total 10 V/ 10000
As 100 AI 10000
TI 100 Sulfures 5000
Se 100 PCB 100
Sb 1000 PCT 100
-1000
Ag Pesticides 100
lvln 5000 organochlorés
Cl organique
total 200
: L'élimination des déchetsen C.E.T.
[-a présence de composés organiques dans le déchet peut affecter I'efficacité des
processusde solidification/stabilisationen fragilisant la matrice (MONTGOMERY et al.,
reez).
- les résidusd'incinération
: ce sont les mâchefers,rescendresvorantes
et Ies poussières
d'électrofiltres'Sur la figure 8 sont
schématisés une usined,incinérationainsi que
différents traitementsd'épuration les
des fuméesappliqués.ces résidus
sont riahesen mé[aux
lourds,
- les résidus de
oeinture : ils proviennentde leur
fabricationet de leur utilisation.
renfermentdes micropoiluants Ils
métailiques(pigments)et orgaruques(sorvants),
- les résidusde Ia
métailurgie: ils résurtentde ra fusion
desmétauxnon ferreux,
"^H
contaminés,des loupesde fabrication,
etc..
Les déchetsexclusdescentresd,enfouissement
sont:
- les produitsliquides
car générateurs de lixiviats,
- les acides ou les
basesforts car agressifsvis à vis
des déchetsenfouis et de Ia barrière
géologique,
- les produits explosifs,
inflammables,radioactifs,volatils.
- les biocides,Ies pCBs,
- tous les dechetsdont
la qualité de la fraction lixiviabre ne
respectepas les norïnesfixées par
la législarion(g a.3).
4-2 La soridification/stabirisation
des résidus urtimes
t
Ordurcs
Ménagèree Four
I OOOkg
REFIOM
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Procédéhumide Procédésec,semi-sec,semi-humide
Fumées %5ÏÏ"u""."",u,u""
i.rïN
liiiiiiiiiiiiii$t
et procédésd'épuration
Figure 8 : Principe d'une usined'incinérationd'orduresménagères
des fumées
L'élimination des dechetsen C.E.T.
,. srrrrùqrru' uçs
HleomemDranespour assurer l'étanchéité des sites est en pleine
expansion' ['eur couplage à un système
de drainage performant doit permettre d'empêcher
Ie
contact des lixiviats avec le sol. La barrière
géologiquen,étant plus sollicitée, elle
représenterait alors un niveaude sécuritépassive(CASAGRANDE
er at.,1992).
Il existe différentescatégoriesde géomembranes
(GISBERT,7gg2): ,,bitumeuses,,
(liant bitumeux sur une armaturesynthétique),
"élastomères,, (Ethylène-propylène-Diène-
Monomère, Polyéthyrène chlorosulfoné, etc.), ,'plastomères,,
(porychlorure de vinyr,
Polyéthylène Haute Densité, etc.). Les
critères retenus seront leur résistance
au
vieillissement, leur compatibilité avec les
substanceschimiques, leur résistance
aux
déformations'Différents matériauxgéosynthétiques
de drainagesont égalementproposés.
lls se présententsousla forme d'un entrelacement
de fibres polymères,encadréou non de
géotextiles filtrants afin d'éviter un colmatage
par les fines particules. De nombreuses
recherchessont en cours sur les complexes
d'étanchéité-drainagenotamment sur leur
évolution dans le temps'Ils apparaissentcomplémentaires
mais ne remplacentpas la barrière
étanchenaturelle (SOYEZ, IÇf/3).
l-a NomenclatureNationaledesdéchetsliste
83 typesde déchetsindustrielsspeciaux
(annexe l)' cependant,la plupart ne
sont pas aptesà être éliminés par enfouissement
en
l'état et devront subir un prétraitement.cinq
grandesfamillesde résidusont été définies
par
CASAGRANDE et LAURET (1990)(France
Dechers):
'eau :
ils correspondentaux bouesissuesdu traitement
physico-chimiquedeseffluentsindustriels(industries
chimiques,ateliersde traitementde
surfaces).Les métauxsont le plus souventstabilisés
sousforme d,hydroxydes,
L'élimination des déchetsen C.E.T.
(a): mgO2/l
(b): mgCaCO3/l
(c) :,pS/cm
nulles
x : à I'excePtiondesconcentrations
En plus de leur capacitéd'échange,les argilesconfèrentau
sol des propriétésde
plasticitéet de cohésion'Les sols dits "argileux" sont
dessols renfermantsuffisammentde
particulesargileusespour en affecterle comportement(BERNHARD
er al., r993).
- Capacitéd'échanged'qn sol
- Propriétésdes argiles
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(v)
pH2
a) Influence du pH
l- Al2o3
pH
2 La mise en décharge
- du nombreet de la
capacitélimitésdessitesprésentant
les caractéristiques
géologiques
requisespourI'enfouissement,
pubricderoure
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z. a.
: L'élimination des déchetsen C.E.T.
Déchetsindustriels inertes
( gravats,déblais,stériles)
Déchetsindustriels banals assimil ables
aux orduresménagères(papiers,cartons,...)
produits (en
Figure 1 : Répartition des quantitésannuellesde déchetsindustrielset urbains
millions de tonnes)(ANRED, I99I)
CHAPITRE I
: LIELIMINATION DEs DECHETS EN CENTRE
D'ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)
I Généralités
[.es premièresétudesde toxicité sur les percolatsont été réaliséesà I'aide du test de
létalité sur poissons(VIGERS et ELLIS, 1977 : McBRIDE et aI., trlg : GAMER9N et
KOCH, 1980 ; WONG, 1989).Cesétudesconcernentdes déchargesd'orduresménagères.
Mc BRIDE et al. (1979) ont associéun essaihistopathologiqueavec observation de la
variation du diamètre des noyaux des cellules interrénalesdes poissons exposés. Des
différences significatives sont obtenuespour desexpositionsde 7 jours à des concentrations
en percolat supérieuresàO,57o.Les concentrationslétales SOVose situaient à des niveaux de
concentrationscompris entre 5,8 et 7,5Vo.
CLEMENT et BOUVET (1993) ont étudié I'influence de 10 percolatssur la
croissancede la lentille d'eauLemnaminor.lls obtiennentdes CL5G5 jours comprisesentre
3 et 677o.[.es percolatsissus des 2 déchargesde déchetsindustriels se trouvaient parmi les
échantillonsles moins toxiquessur les lO déchargestestées.
OMURA er al. (1991,1992) se sont intéressésau potentielmutagèned'un percolat
d'une décharge d'ordures ménagèresqui recevait des cendresd'incinération. Plusieurs
prélèvementsont été réalisés.Les échantillonsont été testésà I'aidedu test d'Ames après
une phasede concentrationdes micropolluantssur résine XAD-2/8. Les lixiviats les plus
chargésen matièresorganiquesse sont révélésêtre les plus mutagènes.Jusqu'à 160O0
révertants/lde lixiviat ont été observésavec la soucheTA98 (extrapolationfaite par les
auteurs).
PLOTKIN et RAM (1984), DENEUVY (1987), JEAN (1991) ont testé la toxicité
d'un ensemblede percolatssur plusieursespècessituéesà des niveaux trophiques différents
et comparé la sensibilité de chacun des tests. Les batteriesde tests sont respectivement
représentéespar bactéries-daphnies-algues-poissons, et bactéries-
bactéries-daphnies-algues
[æ test Microtox et le test d'immobilisation de Daphnia
daphnies-macroinvertébrés-poissons.
magrut, faciles à mettre en oeuvre, sont fréquemmentutilisés pour l'évaluation de la toxicité
des effluents complexes.[æ test sur macroinvertébrésdévelopÉ par PERRODIN (1988) et
utilisé par JEAN (1991) apportepeu d'informationssupplémentaires
par rapport aux tests
classiquesdans la mesureoù les espècestestéésne se révèlent pas plus sensibles.Si la
sensibilité des différents organismestestésapparaîtprochepour certainséchantillons,les
réponsesdiffèrent de façon importante pour d'autres.Ces variations confirment la necessité
de testerplusieurs organismesappartenantà différents niveaux trophiques pour évaluer
I'impact potentiel d'un rejet dans I'environnement(LAMBOLEZet aI., L994).DENEUVY
(1987) et JEAN (1991) ont utilisé leur batteriede testsconstituéerespectivementde
bactéries-daphnies-algues pour évaluer
et de bactéries-daphnies-macroinvertébrés-poissons
I'efficacité de divers traitementsdes percolats.
[-cs auteursn'ont pas mis en évidencede relationentre I'origine des déchetset leur
toxicité.
L'analysechimiques'estrévéléeinsuffisanæpour expliquerles réponsesde toxicité.
3.2.3 Conclusion
Dans tous les cas, la toxicité des eaux de lixiviation de chacun des déchets pris
séparémentne prejugera que faiblement de la toxicité des percolatscompte tenu de la
multiplicité et de la complexitédes réactionssusceptibles
de se produire au sein de la
décharge.
RESULTATSEXPERIMENTAUX
I I-e siæ
2 Echantillonsûestés
3 Analysestoxicologiques
4 Analyseschimiques
5 Conservationdeséchantillons
6 Analysemultivariéedesdonnées
I Le site
1.2 Aménagements
Quatre piézomètres(P4 à P7), profonds d'une dizaine de mètres, ont été creusésen
aval du site. N'étant reliés à aucun aquifère, ils renfermentune eauplus ou moins stagnante.
Aucun prélèvementn:ta été effectuédansle cadrede cetteétude.
Silo de stockage
Transoortoar vrs sans lin
Dépolagedescendresvolanles
Conteneursouple
Figure 14 : Chaîned'ensachagedescendresd'incinération
Les eaux de pluie transitantsur le site sont drainéesd'une part vers un étang (E),
aménagépar FranceDéchets en bassinpiscicole et d'autre part, vers une rigole (R) qui
débouchesur un fosséen bordurede route à I'extérieurdu site. R reçoit égalementune partie
du trop plein de l'étangE selonsonniveaude remplissage.
Résidus de pé-nture
Résidus d'incinération
Matériaux sduillés
c306 Ag99 Terressouilléespar desPCBs L -juil.9l
Chapitre III : Présentationde l'étude et méthodologre 40
2 Echantillons testés
Pour un échantillonnage
aussireprésentatifque possible,plusieursprélèvements
correspondantà un mêmearrivagedu déchetont été réalisés.
Les lixiviats résultentde la miseen contactpendant16 heuresde trois fractionsde
175 grammesde déchetsavec I,75litre d'cau déminéralisée.
Un systèmed'agitation à
Chapitre III : hésentation de l'étude et méthodologie 4T
hélices(6Otours/minute)
a étéutilisé.Les trois lixiviatsainsiobtenussontrassemblés
avant
la réalisationde I'ensembledesanalvses.
a) Origine
Les éprouvettesont été suspenduesà I'aide d'un morceaude gazede façon à être
immergées.[æ rapport massiqueeau/échantillonde IO aété respecté.Une agitation douce
avec un barreaumagnétiquea été maintenuependantla durée du test. Trois lixiviations
de 16 heuresont été réalisées,chaquelixiviat étantconservéséparément.Entre
successives
chaquelixiviation, lerblôcs ont été stockésà températureambiante.Aucune altérationdes
blocs n'a été constatéeen fin de test.
SeulsJS et KS, lixiviats issusde la premièrelixiviation, ont été soumisà I'ensemble
des testsde toxicité. Les lixiviats JSII, KSII et JSIII, KSIII, issusrespectivementde la
2ème et de la 3ème lixiviation, ont fait I'objet d'une procédured'analysetoxicologique
réduite.
Trois échantillonsont été prélevésen février I92: en sortiedu tuyauT4 (T), dansle
B I (BA) et dansle bassin82 (BB).
b:r-ssin
Chapitre III : Présentationde l'étude et méthodologre 42
3 Analyses toxicologiques
-bactéries,
L'utilisationde microorganismes algues,daphnies-pour l'évaluationde
l'écotoxicitéprésentede nombreuxavantagesdont leur sensibilitéaux toxiques,des temps
de réponserapidesliés à leur court cycle de vie, une maintenanceaisée.Ils conduisentà des
essaisrelativementsimplesà mettreen oeuvreet dont le cott restemodéré,ce qui permetde
Ies répeter.Ils nécessitentde faibles volumes d'échantillon.A I'exception du test de
Chaoitre III : hésentation de l'étude et méthodologie
43
a) Principe
b) Intérêts et limites
al'
interféreravec les métauxpour fonner descomplexesmoins toxiques(VASSEUR et
ltB6b ; HINWOOD et McCORMICK, 198?.
c) Méthodologie
Ce test a été réaliséselon la méthodedécrite par BULICH (1979). Elle fait depuispeu
I'objet d'unenorme française(AFNOR, 1991).Les échantillonsde pH supérieurà 8'0 ont
été neutralisésavant I'essaià I'aide d'acidechlorhydrique(HCl) (pH ajustéà 8,0 t 0,1). La
Le pourcentage
toxicité a été évaluéeaprès 15 et 30 minutesde contactbactéries-échantillon.
d'inhibition de la luminescencea été calculépour chaqueconcentrationà I'aide de la formule
suivante:
Les essaisont été réalisésen duplicat, dans des délais de 24à 72 heuresaprès la
préparationdes échantillons.
0r23456
Jours
Figurc 15 : courbedecroissance
del'algueRuphid,celissubcupitara
45
III : ftsentationdel'étudeetméthodologie
Chapitre
présencede chaux utilisée pour neutraliserles échantillonset immobiliser les métaux sous
flormed'hydroxydes.Pour un même échantillon,selon la quantitéde chaux utilisée, la
dilution nécessairepour permettrela luminescencedes bactériessera plus ou moins
importante.L'ajustementdu pH permetde s'affranchirde I'inflluencede la chargeen chaux
de I'echantillon.
'-
a) Principe
b) Intérêts
c) Méthodologie
B
o oo ooooo oooo
C
o oo ooooo oooo
o oo
o oo EEEEE EEEE
D
E
F
o oo ooooo oooo
o oo
G
H
o oo sEEEE
EEEE
@ Témoin "volatilisation"(inoculum + milieu OCDE)
o Eau
le
et le 5èmejour du testsera le reflet d'unecertainecapacitédesalguesà "récupérer"après
partir de
choc toxique.L'inhibition de la croissanceestcalculeepour chaqueconcentrationà
la formule :
Les lixiviats de déchets ont été testéssans filtration préalable. La toxicité des
percolats ainsi que des eaux de surfacea été évaluéesanset avec filtration sur 0,2 pm afin
d'éliminer les bactérieset/ou les cellules algalesexogènes'
C R E T EC Ë P H A L I O U E
B O R DL A T É R A LO E
L A C A P S U L EC Ê P H A L t O U E
- -- ovebe
oeufsparthénog,énétique s
dans la pochc incubalice
S O R D SV E N T R A U X
O E SV A L V E S
B O R DO O R S A LD E
POST.ABDOMEN LA CARAPACE
GRIFFE
Éptrues
aruates-----
(sur le bord dorsal)
ANUS -
ÉPINECAUDALE
-----:-
otganes sxletnes
a) Principe
b) Intérêts et limites
c) Méthodologie
lx (7o) = Nx .100i No
Remarque: Ce test de toxicité aiguë sur Daphnia ftw9na est realiséprealablementau test de
reproduction.Il permetde définir les concentrationsà tester.En effet, la productivité des
daphniesmèresne pourraêtre contrôléeque si les concentrationsen toxique dansle milieu
autorisentleur survie.
Cette méthodea été utitisée pour évaluerla toxicité des lixiviats A, 81, H, I et Jl.
Nous I'avonsabandonnéepar la suite pour des raisonstechniques,la toxicité de certains
lixiviats ne permettant pas d'obtenir assezde biomassepour nourrir les daphnies sur
I'ensembledu test. L'analysedes alguesa montrédesfacteursde concentration(F), pour les
mé[aux zinc, plomb, cuivre, cadmium,chrome,inférieursou égauxà 60 (F = concentration
dansle milieu (en mg/l)).
dansles algues(en mg/g de matièreseche)/ concentration
Table au 6 : Test de reproductionde Daphniamngna:récapitulatif
desconcentrations
testées
Concentrations
en lixiviats Il5 et 1l2O X/10 et X12,5voire pourles
(7o)
testées
échantillons
les plustoxiques
à long termeX/25 etxll00
Concentrations en percolatsou ll2 et 1/lO
eaux de surface testées(Vo)
Echantillon
Suspension bactérienne Témoin négatif
( 59 mix)
gélose
molle
U Y Incubation37"C
48h
Révertantsspontanés
milieu VB
(dépourvuen histidinc) Témoinpositif
Révertants
spontanés
+
Révertantsinduits
F-igure 18 : Principedu testd'Ames
PÉsentationde l'étudeet
en partie
L'échantillona été ajoutédirectementdansle milieu d'élevage,remplaçant
à
l,eaude Volvic. Deux concentrationsont été testées.Elles correspondentrespectivement
1/loème et à 4/l0ème de la concentrationentraînant5OVod'immobilisation des daphnies
testée
après24 h de contact (CI50). En absencede toxicité aiguë,la concentrationmaximale
pour les autres
a été fixée à2O4oen volume d'échantillonpour les lixiviats de déchets,à flVo
toxiques,
effluents dont le volume disponible n'étaitpaslimité. Pour les échantillonsles plus
de
entraînantà terme des effets sur la survie,les concentrationsde 1/100èmeet de 4/100ème
sont
la CI5O-24h ont été testéesen supplément.Les différentes concentrationstestées
récapituléesdansle tableau6.
Au cours de la premièresemainede test, l'échantillonest ajouté en concentrations
une
progressives égales à lt3 et 213 de la concentration finale, de façon à assurer
acclimatationdes daphniesau "nouveau"milieu d'élevage'
a) PrinciPe
sur
Ce test développépar AMES et al. (1Y75) est un test de mutation reverseréalisé
bactéries.Les souches de Salmonetla typhimurium his- utiliséesdans ce test sont toutes
porteusesd'une mutation au niveau de I'opéroncodantpour la synthèsede I'histidine. Cet
se
acide aminé étant essentiel pour leur croissance,ces mutants sont incapables de
développer sur un milieu déficient en histidine. Avec une fréquencefaible propre à chaque
souche,ces mutants "his-" peuvent réverterspontanément,c'est à dire revenir à leur état
sauvageen récupérantleur capacitéde synthèsede I'histidine : elles sont alors capablesde
pousser sur un milieu non supplémentéen cet acide aminé. L'exposition à des agents
mutagènesaugmenteconsidérablement la fréquencede réversion.Le pouvoir mutagèneest
donc évaluéen mesurantI'augmentationdu taux de muûantsreverses.
Le test consisteà mettreen contactles bactériesavec différentesconcentrationsde
est
l'échantillon.Après 48 heuresd'expositionà 37oC, le nombre de révertantsinduits
compté et comparé au nombre de révertantsspontanésaPparussur les milieux témoins
(tigure 18).
Une substancepeut ne pas être mutagènesous sa forme primitive mais agir par
des
I'intermédiaired'un ou cleplusieursde sesmétabolites.Les bactéries,à la différence
d'assurer la
mammifères, ne possèdentpas de systèmesenzymatiquespermettant
le
métabolisation des composéspromutagènesou mutagènesindirects. C'est pourquoi,
Chaprtre III : Présentationde l'étudeet méthodologie 51
b) Intérêts et limites
Les limites du testd'Amessont liéesau fait qu'il s'agitd'un test sur bactéries.Les
bactériessont dépourvuesdessystèmesde métabolisationdesorganismessupérieurs; il est
nécessairede suppléerà cette déficienceen ajoutant du 59 mix. Cette fraction riche en
protéines présentantde nombreux sites d'adsorption,est susceptiblede masquer une
génotoxicité.I"^astérilisationpréalabledeséchantillonsaqueuxpar une filtration sur 0,2
;rm
est indispensable
afin d'éliminertoutesbactériesexogènes.Cettefiltration constitueune
autrelimite du testcar elle peutentraînerune réductionde la toxicitésuiteà l'éliminationde
particulessur lesquellesp€uventêtreadsorbésnombrede polluantsorganiqueset minéraux.
c) Méthodologie
- Le test d'Ames
équivalentéclnntillon brul
testéesdes fractions concentréesont été expriméesen voltone
(ml).
L-echoix dépendra
Il existe différentes méthodesde concentrationdes échantillons.
micropolluants'Dans
principalementdu facteurde concentrationrecherchéet de la naturedes
plusieurs méthodes
le cas des mélangescomplexes,il apparaît judicieux d'utiliser
à la concentration'
complémentairesafin qu'aucunecatégoriede micropolluants n'échappe
organique au
Pour notre part, nous avons utilisé la lyophilisation et I'extraction
dichlorométhane.
à de petits
L-alyophilisaûon consisteà éliminer I'eaupar sublimation. Elle s'applique
volumes. Seuls les composésnon volatils sont retenus'
peuvent poser des
Les sels présents dans l'échantillon, une fois concentrés,
ce problème avec
problèmesde toxicité (JOLLEY et SUFFET, lgf!7). Nous avons rencontré
quelqueslixiviats très minéralisés.
méthodeclassique'
L,extractionliquide/liquide à I'aide de dichlorométhaneest une
ou I'alcalinisation de
Elle retient les dérivés organiquesnon polaires. L'acidification
organiques
l,échantillon avant I'extraction permetde moduler la polarité.desmicropolluants
réaliséeen continu
ionisableset donc de les extraire en totalité. L'extraction liquide/liquide
et al'
peffnet d,atteindredes facteurs de concentrationexcessivementélevés.LIPPINCOTT
avant de
(1990) ont pu concentrer45000 fois des eaux de surface et des eaux souterraines
ûesterleur mutagénicité.
quatrejours
[,es extraits organiquescomme les lyophilisats ont été préprés dans les
qui ont suivi I'arrivéedes échantillonsau laborat'oire'
LvPPh-ilsaiss
CD52.
75Oml d'échanrillononr été lyophilisésà I'aide d'un lyophilisateurHetosicc
tel que le facteur
Le jour précédantle test,le résidua étérepris par un volume d'eaudistillée
où une partie du
de concentrationsoit de 40. Cette valeur est théoriquedans la mesure
par centrifugation'à I'issue
lyophilisat est restéeinsoluble.ce résiduinsolublea été éliminé
de huit heuresde miseen contactavecI'eausousagitation.
Extraction organique
test algue
a) Test Microtox, test d'immobilisationde Daphnia magna,
dose-effet'
Deux concentrationsen toxiquene perïnettentpasde définir une relation
au témoin a êté
C,est pourquoi, seule la présenceou I'absenced'effets par rapport
entraînantun
considérée.ceci revient à définir la LOEC, soit la plus faible concentration
d'un test de Bartlett' les
effet. Après avoir vérifié I'homogénéitédes variancesà I'aide
Chapirre
III : Présenrarion
del'érude
ermérhodologie 55
c) Test d'Ames
4 A,nalyseschimiques
Les paramètres
chimiquesmesurés sontlessuivants: DCo (NFI g0l0l), chlorures
(NFf 90014),sulfates(90040),calcium(NFT 90005),cyanurestoraux(NFf
90107),
phénols(NFf 90109),hydrocarbures -indiceCHZ-(NFI 90114),
mercure(NFI 90113),
arsenic(sAA hydrures),_zinc,
cuivre,plomb,chromeet cadmium(NFf %fi2).
5.1 Généralités
Dans notre étude, I'ensembledes échantillonsa été stockéà 4oC pendantla durée des
essais.Afin de limiter les problèmesd'évolution de la toxicité, nous avons entrepris les
essaisMicrotox, algueet daphniedès I'arrivéedeséchantillonsau laboratoire.De même, la
préparation des fractions concentréespour les essaisde mutagénicité a éÉ eflectuée
rapidement.
(1-3j.)
Log 100/CI50
Figure 19 : Evolutiondela toxicitéaiguëdeséchantillons
après4 à 6 semaines
destockage
à 4"C : réponse
Microtox
Equitoxim:
70
I 1-3j.
60
f] 4-6sem.4"C
50
@ 4-6 sem. -2O"C
Æ
30
20
l0
o
J2 K2 B' I' B' I' J'
Microtox Daphnie24h
de la toxicitéaiguëdeslixiviats,
constateégalementune réductionfaible et non systématique
mêmeà I'issued'un mois de stockaseà 4'C.
Quelqueslixiviats ont été conservésà -20'C. De même, leur toxicit.e aiguea ete
réévaluéeà I'issuede 4 à 6 semainesde stockageà I'aide du testMicrotox ainsi que du test
daphnie 24h pour 3 de ces échantillons.Au vu des résultats,il est impossible de conclure
quant au meilleur mode de stockage,les variationsde toxicité mise en évidenceétant du
mêmeordre de grandeurque cellesobservéesavecles échantillonsconservésà 4"C (figure
20\.
L'AFCM est une extensionde I'AFC. Comme I'ACP, cette méthodea pour but de
décrire les informations contenues dans un tableau de données. L'AFC peut être
appréhendéecomme une double ACP. Les lignes et les colonnes du tableau sont
successivementconsidéréescomme les indiviilus d'une ACP. Les deux ensemblesde
caractères(variables et individus) sont mis en correspondance.Ils apparaissentsur le même
graphique.
L'AFCM permetI'analysedestableauxlogiques,composésde donnéescodées1 ou
0 correspondantà I'observationou non d'un caractère.Le codageest utile pour analyserdes
fichiers de donnéesde différentesnatures.Les variablespeuventêtrequalitativesalors que
I'ACP nécessitedes donnéesquantitatives.Dans cette analyse,les modalitésdes variables
(exemple : concentrationfaible-moyenne-forte)apparaissentexplicitementce qui facilite
I'interprétation. A li?ifference de I'ACP qui ne décrit bien que les liaisons linéaires,
I'AFCM permetla descriptionde liaisonsde naturequelconqueentreles variables.
a) Analyses toxicologiques
Petitspondus/mère
200
150
100
50
0
o.3 t . 2 o 0.68 t.7
(7oenvolumelixiviat)
Concentration
Figure 2l : Effets des lixiviats issus des résidus de la dépollution de I'eau sur la
reproductionde Daphnia nagnn
Les trois résidusconduisentà des lixiviats toxiques pour les algues. La toxicité,
faible avec le lixiviat A, est plus élevéeavec les lixiviats B et C. L'observation
microscopiquedes cellules intoxiquéespar ces2 lixiviats montredes cellules plus grosses
laissantsupposerun blocagede la division cellulaire.Ce phénomènes'accompagne,
pour les
lixiviats B, d'une déformation importantedes cellules. Ce changementde taille et de
morphologie descellulesalgalesest fréquemmentobservélors de leur exposition aux métaux
lourds et aux pollutions industrielles(WALSH et MERRILL, l9E/^.)ou à des herbicidesde
type triazines (VASSÈUR, communicationpersonnelle).
Les résidusB et C renfermentdes substances
mutagènes.Elles sont présentesdans
les deux fractions concentrées,organiqueet minérale. La génotoxicitédu résidu B a été
confirmée au cours d'essaisde cancérogenèse in vitro sur cellules embryonnairesde
hamster.Ces essais,réalisésau laboratoirepar H. Bessi, soulignentle rôle initiateur des
micropolluantsde cet échantillondansle processus
de transformationcellulaire.
b) Analyses chimiques
Conc. en mg/l A BI B2 ct C2
a) Analyses toxicologiques
Conc.en me/l D E1 E2
pH 7 ,6 7,1 7,5
DCO 670 990 624
Chlorure 5 17 18
Sulfate 78 I 38
Calcium 5 35 7
Hydrocarbures 1,1 <0,I 3,9
Phénols 0 ,2 I < 0,1
Mercure 0,0001 0,0001 0,0005
Arsenic 0,0006 0,0003 0,0005
Cyanure <0,01 <0,01 <0,01
Znc o,l4 22 1,05
Cuivre <0,05 <0,05 <0,05
Plomb o,l2 0,05 0,63
Chrome o,26 <0,05 0,09
Cadmium <0,05 <0,05 <0,05
r',
Chapitre IV : Toxicité deslixiviats dg déches et despercolatsde décharge.Qualité des eaux de surface. OJ
Petitspondus/mère
200
4.5 18 0 5 20
on(Voenvolumelixiviat)
Concentrati
Figure 22 : Effets des lixiviats issusdes résidusde peinture sur la reproduction de Daphnia
maSna
b) Analyses chimiques
(tableau10) :
Les lixiviats desdeux résidusde peintureD et E présentent
- un pH prochede la neutralitéet une faible minéralisation,
- une charge organique moyenne avec des valeurs de DCO comprisesentre 620 et 990
mgO2/1,
- desphénols(résiduEl) ou deshydrocarbures (résidusD et E2),
- des métaux en plus ou moins grandesquantités.Les trois résidusD, El et E2 contiennent
du zinc et du plomb. La chargeen zinc de ?2 mgll du lixiviat El expliqueraiten partiesa
toxicité vis à vis des alsues et des bactériesdu Microtox. Du chrome est détectéà la
Tableau 12: Résultatsdes analyseschimiques
EË9
;-=Fr
z des lixiviats issusdesrésidusde la métallurgie
O .F-
!<
7.
Conc.en ms/l F G
E=a
rhÉH
r\O
ri 9- pH ro,2 12,3
JJ .t- à
tr^
H
Cyanure <0,01 <0,01
\)
Fl .9 z R
9 é cî
æxx 0,06 0,18
tst*.à
F
zH 1 Zinc
*t' It
Cuivre 0,16 <0,05
AA
C) ËYV
tx Plomb <0,05 <0,05
v)
Ê ai: \ô
Éè <0,05 <0,05
v) Chrome
\()
L
ct) Cadmium <0,05 <0,05
q)
o Etain <0,05 1330
U) rd5 s \o
Ch
Sulfure 0,06 4560
q)
v) 7,g â
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Chapitre IV : Toxicité deslixiviats de deches et despercolas de decharge.Qualité des eaux de surface. 64
concentrationde 0,26 mgll dansle lixiviat D. Les dérivésde ces trois métauxzinc, plomb et
chrome sont utilisésen tant que pigmentsdans de nombreuxprocédésindustriels,et en
particulier dansla fabricationdes peintures.
a) Analyses toxicologiques
b) Analyses chimiques
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tre IV : Toxicité deslixiviats de déchetset des
a) Analyses toxicologiques
b) Analyses chimiques
Conc.en me/l H I J1 J2 K1 K2
Fr *-
D.:m pH 7,5
DCO 43
Chlorure 10
Sulfate <1
Hs Calcium t4
;) :,
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Hydrocarbures <0,1
Fle s
Ê
Phénols o,25
Mercure 0,0005
Fr Arsenic 0,0016
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Chæitre IV : Toxlqité des lixiviats de déchetset despercolas de décharge.Qualité deseaux de surface. 66
a) Analyses toxicologiques
b) Analyses chimiques
Pour cela, nous avons,sur le modèle de BULICH (1982), établi des grilles de
"qualité" pennettantde classer,en termede (géno)toxicité,I'ensembledeséchantillons.[,es
différentesclasses,arbitrairementdéfinies,sont présentéessur la figure 23. Pour l'échelle
"toxicité", les limites des classescorrespondentà un découpagedes concentrations en
intervalle de 0,5 lorsqu'ellessont expriméesen donnéeslogarithmiques.[,es différentes
classesde l'échellede "génotoxicité"sont fonction des volumeséquivalentéchantillon brut
induisantune réponsepositive.Cesclassesde toxicité permettentune visualisationdu profrl
toxicologiquedeséchantillons.
TOXTCtTE GENOTOXICITE
^ ' . ^ ^ F
(JLÂùù I
Extrêmement Très
roxIque >1000 _ 7 <2,5 g é n o t o xi q u e
10 0 0 2,5
B Z O -i O 0 0 - 6 2,S_s
Très G é n o t o xi q u e
toxique
ioo_320 _5 5-10
100
32-100 4 - )10
ïoxique Peu
génotoxique
10-32 3-
3,2- 10 2 -
Peuou non
I O xr q u e
Non
<32 âAian+A
F i g u r e 2 3 : E c h e l l e s d e t o x i c i t é e t d e g é n o t o xi c i t é
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Classe
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6
5
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MA C M DIDRA G
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DI: Daphnie24h
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DR : Daphniereproduction
3 A: Algue
2 G: Ames
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Chæitre IV : Toxicité des lixiviats de déches et despercolatsde décharge.Qualité des eaux de surfac€. 68
à piégerles
Afin d'évaluerI'efficacitédesprocédésde solidification/stabilisation
micropolluantstoxiquesprésentsdansles résidusde l'épurationdesfuméesd'incinération
desorduresménagères (REFIOM),nousavonsévaluéla qualitédela fractionlixiviable des
deux résidusJ2 et K2 avantet aprèssolidification/stabilisation.
[æsrésultatsobtenusavec
les cendresbrutesont déjà été présentéset serontrappelés.[æsrésidussolidifiés ont été
afin d'évaluerl'évolutiondela qualitédeslixiviatsen
soumisà troislixiviationssuccessives
fonctiondu temps.Il en résulte6 lixiviats: JS,JSII,JSIII et KS, KSII, KSIII. Seulsles
lixiviats JS et KS, issusde la premièrelixiviation, ont fait I'objet d'une analyse
toxicologiquecomplète.
Fractlon soluble
(vo) 40,0 2,5 1,0 1,0 16
t'ractlon soluble
(7o\ 38.3 1,8 1.0 o,7 2l
x : relargagesupérieurdu résidusolidifié/stabilisé
Chapitre IV : Toxicité des lixiviats de deches et despercolas de décharge.Qualité des eaux de surface. 69
1.2.3 Conclusion
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Chapitre IV : Toxicité des lixiviats de déchetset des percolatsde déch.rrge.Qualité des eâux de surfac€. 7O
Petitspondusimère
150
Petitspondus/cristallisoir
1000 1000 10m
0 0 0
0.2 0.8 0 0.25 I 0.3 1 , 2
2.3 Conclusion
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Fmô>.
Fr ?ITHI{J
ralitédeseauxde surfæe. 73
treIV : Toxicitédeslixiviats de d@9ts-9!d99
BO, qui correspondaux eaux de l'étang situé en amont du site sera notre point
référenceen terme de qualité. ET et R se partagentles eaux ayant ruisselésur le site. R a fait
(Rl et R1'-été-et R2-printemps-)'
lbbjet de trois echantillonnages
pour le testalgue,les echantillonsont étéfiltrés de façon à éliminer les bactérieset les
à I'originedansceseaux.
cellulesalgalesprésentes
[-es eaux R prélevéesau printemps(R2) présententtoujours une toxicité vis à vis des
algueset un potentiel mutagène.De plus, elles sont toxiques à court terme vis à vis des
bactériesdu Microtof et des daphnies.Les concentrationsde 2Voet lOToont été testéeslors
de I'essaide reproductionde Daphnia magna. [æs effets sur la mortalité et la productivité des
daphnies sont importants à la concentrationde IOVo(annexe4), ils disparaissentà la
concentrationde ZVo.
t-5
2.5
0
Témoin 1116 l/8 Il4 DMSO B(a)P
* : résultatpositif
Facteurd'induction Facteurd'induction
a
3 .5 J
5r015
d éq.echantillon/bofte
R2 tr
tr essai1
I essai2
F- Nombre de révertantsinduits
Nombre de révertantsspontanés
510
ml éq.échantillon/boîte
3.3 Conclusion
La toxicité des eaux R est élevée pour un effluent rejeté directement dans
I'environnement,sans traitement préalable.Les concentrationsen micropolluants dans
l'échantillon R2 sonisùffisantes pour entraînerdes effets à court terme. Leur charge élevée
en hydrocarburesest très probablementresponsablede la toxicité observée.
Au vu des essaisréalisésau laboratoire,ce rejet est suscePtibled'avoir des eflfetsà
long ûermesur la flore et la fauneà proximité du site.
Les hydrocarburespourraient provenir de la présencesur le site d'anciennes"cuves"
de stockage.[.es travaux de réaménagementdu site, entrepris récemment,ont pu entraîner
un phénomènede fuite.
La présencedes chlorures dans les deux échantillonsRl et R2 ne trouve pas
doiventêtreposéesqui sont :
d'explication.Deux hypothèses
- une éventuellefuite au niveaudesbassinsde rétentiondespercolats,
- un passagedes eaux de nettoiementde I'unité d'ensachage
des poussièresd'incinération ;
ceseaux sontnorrnalementpompéespuis déversées dansle bassin82.
à traversle site n'estpasconnu.
l-n tracéexactdeseauxde ruissellement
76
Chapitrc lV : Toxicité deslixiviats de déchetset des percolatsde décharqe.Qualité des eaux de surface'
Conc.en
(Analyse en
(géno)toxicité enregistrées.Deux méthodesont été utilisées : I'ACP
Multiples)'
ComposantesPrincipales)et I'AFCM (AnalyseFactorielleen Composantes
III. Uensemble
Le principe de ces méthodesest présentéau paragraphe6 du chapitre
transforméesutilisées
des donnéesbrutes est rassemblédans le tableau 26. Les données
pour les analysessont donnéesen annexe'
Nous sommesconscienBdes limiæs de cetteétudecomptetenu :
- du faible nombre d'observations: nous ne disposonsque de 26 échantillons,
- du caractèrenon exhaustif desanalyseschimiques réalisées: seulement15 paramètresont
été mesurés.
d'incinération J!,
Les résultatsconcernantle résidu de la métallurgie G et les poussières
dans I'analyse'
pour lesquelsdesdonnéeschimiques sont manquantes,n'ont pu être intégrés
entre les
Nous avons tout d'abord réalisé une AFCM afin d'étudier les liaisons
selon les paramètres
classes des différentes variables chimiques et toxicologiques.
Trois niveaux de réponse
chimiques, deux ou trois classesde concentrationsont été définies.
présenceou I'absencede
pour les tests Microtox et algue ont été déterminés.seule, la
sont décritesdansle
caractèremutagène,a été considérée.Les différentesclassesconstituées
tableau2T.
au plan
Les résultatsde I'analysesont donnésen annexe6. Nous nous intéresserons
respectivement
principal 1-2 (figure Z9a),etauplan factoriel 1-3 (figure 29b) qui contiennent
57Voet 48Vode I'information.
(chargeen métaux) et
Seulesles variablesMIC (test Microtox), ALG (test algue),MTX
DCO (chargeorganiqueglobale)sont bien représentéesdansle plan principal. Les caractères
bien représentés
GEN (caractèremutagène)et HC (chargeen hydrocarbures)n'apparaissent
que sur le 3èmeaxe.
:
Trois groupesd'échantillonsse dessinenteffectivementsur la figure 29a
- des échantillonsfaiblementcontaminésdépourvusde toxicité et de génotoxicité.Ce sont Ies
A' les eaux
poussièresd'incinérationsolidifiéesJS et KS, la boue d'hydroxydemétallique
desétangsen amont et en aval du site B0 et ET,
- des échantillonstrès contaminésen métauxetlou en composésorganiques(DCO élevée'
boue de peinture E1,
phénols,hydrocarbures)très toxiquesvoire génotoxiques.ce sont la
T, BA et BB'
les poussièresd'incinérationJl, Kl etK},les percolatsde décharge
- deséchantillonscontaminéspar quelqueséléments,minérauxet/ouorganiques,présentant
une toxicité plus ou moins élevéeetlou une génotoxicité.
Tableau 27 : Les différentesclassesutiliséesdansI'AFCM
Remaroue:
seuls les paramètres chimiques, susceptiblesd'être directement
impliqués dans la réponse
toxicologique,ont été pris en compte.Ce sont:
- la DCo. ce paramètreserait un rndice
global d'une pollution organique,
- les hydrocarbureset les phénols,
- les métaux.Les différentesconcentrations
mesuréesdes métauxHg, As, Zn, Cu,Cr, Cd et pb
ont été additionnées.[-a valeur obtenuen'estqu'un indice global
d'unepollution métallique.
Les paramètresnon considéréssont:
- le pH' Il est en effet ajustédans
les testsMicrotox et Ames. Nous avonsd'autrepart vérifié que
la neutralisationdu pH deslixiviats basiquestestésn'influençait
pasles résultatsde toxicité sur les
algues,
- les sels chlorures, calcium et
sulfates.Ils ne présententpas, aux concentrationsmesurées,
d'effetstoxiquesdirecrs(CHAPLIN, 1991 coNNoLLy,
; r99l),
- les cyanures.Ce paramètreest peu
discriminant.
(a) Plan 1-2
Rl R2 TRES TOXIQUI'
TRDS CON'TAMINE
cEt HCI ( l ) C O , 1 m é t a r r x lô l c v é c s )
' n
S'.tr* t\2 BB
DC3
IUll Mrl K1
ALl At3
H
T
8A
El littg
GENOTOXIQUE
(b) Plan l-3 Indicc -ClI2 élcvé
I HC2
il" l GEz
I
I PH2
Mllnlr
I E2
l"t
DC1
EEx l"'
I
c2
ALZ
TRES TOXIQUE
PRU TOXIQUE
TRES CONTAMINE,
PEU CONTAMINE A
(DCO, Imétaux] élcvécs)
Boet KS
JS
pc2
f,
F
CHL
Pb
ALG6n
mtc
Cu
(b) Représentation
desindividus
K2
JS
KS
-A_
BO
BA ET
BB
[-a figure 29b confirme I'absencede toute relation entre une réponsede toxicité aiguë
et chroniqueet la génotoxicitédesechantillons.Seule,la présenced'hydrocarburesapparaît
être un paramètreassociéà I'expressiond'unegénotoxicité.
desindividus
(b) Représentation
c|*
82*
c2*
É2'. * Echantillonsgénotoxiques
- Echantillonstoxiques
r- (réponse> 10équitox/m3)
: EchantillonstÈs toxiques
(réponse> 100équitox/m3)
pour des raisonséconomiques,le choix des testsse fera de façon à obtenir, avec un
l'échantillon'
minimum d'essais,lemaximum d'informationsquantau potentieltoxique de
pour cela , il est nécessairede choisir des essaisnon redondantsc'est à dire que chacun des
de toxicité
essaisdevra apporter une information complémentairesur les différentes formes
potentielle,aiguë,chronique incluantla génotoxicité'
Les cinq tests mis en oeuvre dans cette étude répondentà ces objectifs. Trois
-bactéries, végétaux,
organismes appartenantà des niveaux d'organisationdifférents
invertébrés-ont été utilisés.
Tous les testsde toxicité ne présententpils la même chargede travail ni les mêmes
des
difficultés de mise en oeuvre.Le matériel,le facteurtempsrequispour la maintenance
dans
organismes,la préparationdu test et I'obtentiondes résultatssont à prendre en compte
peut
le choix des essais.En effet, ces paramètresdéterminerontle coût de l'essai,lequel
présenterun frein à la mise en placedu contrôletoxicologique.
Les microbiotests,qui se caractérisentpar I'utilisation de petits organismes
permettentde réduireles coûtsassociésà l'évaluationtoxicologique.Une liste de ces tests
effets de
applicables à l'évaluation des effets de toxicité aiguë et chronique et des
génotoxicité est proposée par BLAISE (1991) ; ces essaisutilisent les bactéries,
protozoaires,microalgues,invertébrés.Lædéveloppement de testsrapidesd'évaluationde la
estimating
toxicité chronique, appelésencorepar I'EPA (1989), "short-termmethods for
82
Discusstoq
chronictoxicity",ainsiquel'automatisationdestestsdetoxicitévontdanslesensd'une
pour le contrôledesrejetsenvironnementaux'
utilisationplus facile desessaisde toxicité,
-bactéries,algues,daphnies-nous a permis de réduire
L'utilisation des organismes
au mæcimumles contraintesexpérimentales'
-.i ,'.
de la gestion de la qualité de
. (Jne des préoccupationsdes responsableschargés
,'niveauxde toxicité acceptables"pour l'environnement
|environnement est l,évaruationdes
en termede contrôle des rejetstoxiques'
et la définition despriorités d'intervention
Echantillon Indice
A u,+3
B1 r,26
B2 2,12
C1 2,35
C2 r,87
D r,4
E1 3,30
E2 r,43
F 2,20
G 5,27
H 0,90
I 1,24
J1 2,68
J2 3,06
K1 3,72
K2 2,95
L 0,39
JS 0,31
KS 0,48
T 2,90
BA 2,48
BB 2,34
BO 0
ET 0
R1 0,39
R2 1,35
Discussion 84
C'est la raison pour laquelle nous voulons insister sur I'intérêt du profil
toxicologiquepour caractériserun echantillon.Il n'estpasplus difficile de géreren parallèle
les deux notions de toxicité à court et à long terme,qui sont plus instructives,qu'une seule
valeur chiffrée dont I'explication fait défaut.
. Tous les déchets reconnus dangereux doivent faire I'objet, de la part des
industriels,de procéduresparticulièresde sécuritépour leur manipulationet leur élimination.
l-a définition des "déchetsdangereux"donnée dans la nouvelle directive parue en 1991
(9ll689lCEE du 12 décembrel99l) reposesur 14 critèresde dangerparmi lesquelsfigure le
cri tère H I 4 <<écotoxique>.
En ce qui concerne les résidus industriels solides, cette étude a montré qu'une
fraction toxique non négligeablepouvait, en effet, être éluée de certains résidus.Toutes les
formes de toxicité, de la toxicité à court terme à la génotoxicitéont été observées.L'étude
confirme égalementla difficulté, voire I'impossibilité,de prédireune toxicité à partir des
donnéesanalytiqueshabituellementdemandéespourle contrôle de la qualité deslixiviats.
. Ces données de toxicité seront utiles pour les responsables des centres
d'enfouissementtechniquequi connaîtrontle risqueassociéaux déchetsqu'ils acceptent.
[.a préventionde la pollution de I'environnementliée au stockagedes déchetspasse
par une réduction de la chargeécotoxiquemobile présentedans les déchets.Le contrôle
toxicologique pourrait par conséquentêtre utile au choix du meilleur traitement de
Discussion 85
Nous avons, dans la dernière partie de cette étude, contrôlé la qualité des eaux de
surfaceaux alentoursdu site d'enfouissement.Si aucune toxicité, à court comme à long
terme n'a été détectéedans les eaux des deux étangsconstruits en amont et en aval du site,
les eaux de ruissellement,transitant à travers le site, se sont révélées potentiellement
toxiques, à long terme, vis à vis de la flore et de la faune du milieu aquatique.Ces eaux
présentaient un caractère génotoxique. Des hydrocarbures en quantités relativement
importantesont étédéæctéset pourraienten partieexpliquer la (géno)toxicitéde ces qrux.
I a constructiond'un bassinde rétentionde ces eaux est envisagéeafin d'éviter leur
rejet dans I'environnement.Ces eaux serontutilisées,avec les percolatsdu site, pour le
conditionnementdescendresd'incinération.
Dans tous les cas, il est très difficile de prédire I'intensitéet la nature des effets
toxiques des différents échantillons testésà partir des bilans analytiques. Cette absencede
corrélation entre les analysesphysico-chimiqueset les résultatsdes analysestoxicologiques
peut s'expliquerpar le fait que I'analysephysico-chimique,telle qu'elleest réalisée,n'estni
exhaustive,ni fine, ni spécifique.D'autrepart, elle ne révèlepasles multiples interactions
entre les différents polluantsmodifiant la toxicité intrinsèquede chacundes élémentspris
séparément.
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DECHETSMINERAUX
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soLlDÊs | ilE2DECHÊIS0EGFENA|LLAGE
DETRAITEMENTS ! C T g I S E I . S O Ê T N E U P E E T Â U Î N E S D E C H Ê Î S S O L I D E S D E l R Â ICl E
NM' EilTS
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MINERAUT DEINAITFI.l:HTS
RESIDUÀIEES
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MINERAUX e-r cæ.,cæi
DECHETS C2128AS€SMINERATES RESIOUAIRESDÊÎRAI'I:T{'NTSCHIIIIOUTS
Lr0urDEs
6 80uEUx 0E CALCTUti
a2!3 CÂRBoNATE F€St0UÂlRErSÀUrC2891 I c?r3
OECAICIUUhESIDUÀIRÊ
C2'I SUTFATE SOUILTE.PHOSPHOGYPSES I c2.ô -c,2.5
DETRAITEMENlS
a245 AUTC:SBOUESt': NEUTRAUSÀrror DEttTtJENTS ÂCloES
CHIMIOUES (SAUFCzi1 a C2!Sl l-czeo. cæi
C?.6 AUTRESSOLUI|ONS SÂtrNES
CAC1 BOUESDEFORAGE
c302aEsoRB^NTS. MAI€R|ÂUX
SOUILIES Dt PRODORGÀtllOUES
NOlaljrrENr dmgræçælùrd 16ffi!l
C3O3ASSORBÂIJTS.
cao. MAIERTEt
M^T€RI^UX
S SOUtLtES(SAUF
C306t
DEPFODINOqGANIOUES
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SOrlu-ES
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6-{.ræ.
^
(!-qpt.
*,.
O T,",te-enrspnys'co-ch'm'ques ô tnc,nèration ,ii Sloctageen minede sel - Interditen l élal en conlre de slockag€ - Aulorisé en fétat ou après ptélrarlsnenl
conrolè de Frânc€Oéchets on cenlre de slockagô ænlrôlé de Fraræèdêchats
ANNEXE 2
CERTIFICAT D'ACCEPTATION
Aspectphysique
FRANcE-DEqtErs
AvenueJean-Jaurès
B.p. 29
78440Gargenville
Té1.(1) 30 9811 11
FlcllE D'ANALYSEN"
taboratoirede:
Centred'enfouissement
Tonnage:
:
Dated'anivéede l'échantillon
Codedu déchet:
de l'échantillon:
(couleur,odeur...) Naturedu déchet :
Lix. I Ux.ll Lix. 10 mn Anions Url LiL ll Lix.10 mn Cations Lix. I Lix.ll Lix. 10 mr
(mg/kg) (mg/kg) (mg/kg) (mg/kg) (ms/ks) (mg/kg)
Odeur
Couleur
pHà20"C
Résistivité
( O.cm1
Minéralisation
(ms/kg)
DCO
(mg/kg)
Siccité (9Q
2H à 103'C
$[mæôuæs
(Y.)
Traltementcannexes / remarques:
r d'ergloltaUon :
Fait à ,le
Le chimiste,
n nccono Date:
Pnopucrpunou nÉcurr
RAISON SOCIALE:
U s i n ed e :
Adresse exacte
Code postal : C o m m u n e: Téléphone:
N" SIRET (l.l chiffres): lrrl'rlrrlrrlrl Télécopie:
(à remplir impérativement) Télex :
Nom du responsabledu r é s i d u:
Personneà contacteren cas de problème:
6 . E t a t p h v s i q u ed u déchc-tà -l(IC :
! SOLIDE I blocs ! BOTES - pâreux
I-l crrnulés I pelletable
i:: pulr'érulenr
ODEUR: - à peine ll perceprible mais ! très forte etiou
p."ceptihlr' supportable nauséabonde
COI.'LET'R:
DENSITE TE\ET'R E\ E.{U (ir) : SOLTIBILITE (G,KGI:
.{PP.{RE\TE: ( s u r r é s i d um o n o p h a s i q u e ) (danseau froide)
7. Nuture chimi<1uc
clu dc<chc-l
D c { n o n r i n u t i o np h r s i q u c . C o n c e n t r a t i o nc o n n u e 1 u o )
des diffi'rc'nts compositnts ( I ) F r r r m u l ec h i n r i o u eh r u r e
mini mari
2
-t
l
5
q s-gu.ltte5.
indiquer: leurnature.leurvolume.leurnombre
ou leurtonnase.
la naruredesproduirs
!1],L::l et :l!l!:tq:l
résiduels joindre les fiches sécurité des produits. Préciser si ces emballaqessont ou non iompactés.
Prélèr,ement effectué sur : E chaine dc. producrion ou ! stock (indiquer Ie volume du stock) :
Nombre de prélèr'ements pour conslituei l'échantillon :
E x e m p l a i r e sà r é p a r t i r à : l)Au p r o d u c t c u r . 2 ) S i è . g es o c i a l .J ) C E T . 4 ) S C O R I .
2.
Le déchetest-il susceptible
de conrenirles substances
suivanres
:
Ct'anures
Mercure
Arsenic
Vanadium
Sélénium
Chrome
Solvants(préciserlesquels)
PCB / PCT
HyclÈxp- sÉcunrrÉ
Les informationsqui voussontdemandées ci-dessous peuvenlêtreobrenuesauprèsdu fournisseur de produirschimiques
i n d u s t r i e l se.n v e r ! ud u d é c r e n
t " 8 7 2 0 0d u 2 - s . 0 3 . 1 9 8q7u.i l u i f a i t o b l i g a r i o d
n é f o u r n i rr o u r e sl e sd o n ; é e ; ; o ; ; ; ; ; ; ; i ;
p r o t e c t i o nd e l ' e n r i r o n n e m e n nt .o t a m m e nlte s f i c h e sd e s é c u r i t éo u f i c h e st e c h n i o u e s .
1 . R i s q u e sp o u r l ' h o m m e:
irritant ! voies respiratoires nocif et û ineestion
pour: E1'eux toxique Dinhalation
LJ peau par f} voie percutanée
2. Réactionsdangereuses en présencede (soulienerIe cas retenu):
eau.chaleur.air : produitpy'rocénique.
risqued'inflammations'accompagnant
de vapeursnocives(préciserlesquelles)
:
2 , C o n d i t i o n n e m e n tà l a l i t r a i s o n
I vrac benne
i - s a c so u b i r - b a g sd e . . . . . . . . . . I i t r e s I furs à ou.r.erlure lotale ,-- J paletrisés
: i b i d o n sr J e - . . ' . . . . . . . . . . . . . . . . . .
litres ( P r i c i s elre i r p e d e f e r m c r u r c-)= - l l non rralettis.is
Ossenr'.{rro\sDUpRoDUCTEtR
Nous_certifions
que lesdéclarationsci-dessus
sont exacteset nousengageons
à signalertoutes
modifications de process, pouvant entraîner un changement du- résidu à la société
France-Déchets.
Nom du responsable
: S i g n u t u r e:
du résidu
Fraction Extraitsorganiques
El Extraitsorganiques
BI
Neutre allylcyclohexane
éthylborate
éthylisothiocyanate
1,2,3-triméthylbenzène
m-chloroaniline alcoolbenzylique
1,2,3,4-tétrahydronaphtalène N-méthylformamide
aldéhydecuminique acidelaurique
7,4,5-timéth yl benzèneméthanol
chlorure de benzoyle
butylbenzoate
(dibutyl-n butyl-propyl) phtalates
Basique naphtalène
succinimide 2-éthylnaphtalène
triéthylamine acénaphtène
dérivé de I'acidehexanoiQue 9H-fluorène
dérivé de I'acidebenzoiQue 1H-indole
dibenzofuran
1,2-diméthoxyéthylbenzène
FICHES TOXICOLOGIQUES
Lixiviat A
MICROTOX
7ovolume CI5O 15 min. Cl5U 3U mln. ulzu I) mln. CI20 15min.
sraphique observée
Souche I N.l' Nl) NI NI
Souche2 NT ND NT NT
Moyenne NT ND NT NT
A.LGUE
7ovolume CI5OJ3 ct50 J5 UI2U J3 ct'zu J3
sraphique observée
Mlcroplaque r l 3 ,u 17,o 3,5 3,U - O,U
Microplaque 2 39,0 35,0 9.0 3.0
Movenne zo.u r t6.4 26.0x.12.7 6,2x,3,9 ID
AMES
equlv. ml echant. lA97a TA% TAlOO TAlO2
par boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
Ets essal I
LYO essai I
essai2
t{.) essarI
essai2
Lixiviat Bl
MICROTOX
u/ovolutll€ CI50 15min. Cl50 3U mln. ulzu 5u mln. CI2030 min.
sraphique observée
soucneI 27,O 2},3 919 t o- z o
Souche2 49.5 38,7 13,0 l0-20
Moyenne 3U,3r t),9 31.) r lu.z ll-4 t 2.2 ID
ALGUE
7o volume CT5OJ3 ct50 J5 ctz{ÙJ3 ct20 J3
graphique observée
Mrcroplaque I 5,U 6|2 U,JU lr)
Microplaque 2 l l,0 6,4 4,0 1,5
Movenne 8,Ox.4,2 6.3 + 0.1 2-2 + 2-5 < l-)
AMES '[Ataz
'I'A9la
équiv. ml échant. I Avtt IAI(J(J
Dar boîte -s9 +s9 -s9 +s9 -s9 +s9 -s9 +S9
EB essai I
LYO essal I >l) I)
essai2 l6 l6 ND N; NO N;
'z,J o
EO essarI U,O zr) NTJ NIJ
essai2 2,5 6 0,6 6 6 12,5 irD N-D
MICROTOX
7ovolume CI5O15 mtn. Cl50 30 mtn. CI203Omin. clzu 3u mtn.
graphique observée
33,3 22,5 3,9 <I0
Souche I
36,0 27.O 6,3 <10
Souche2
34,'7x.1,9 24,8 +,3,2 5.1t 1.7 <10
Movenne
DAPHNIE Immobilisation
7ovolume CI5OJ3 C.LZOJ3 ct20 J3
graphique observée
Fssai I ?\ 1,0 l,o
Essai 2 3.2 2,3 r.o - 2,5
Movenne 2.8 + U,5 1,6* 0,9 ID
DÀPHNI F] roducti on
7ovolume Conc. Daphnles PetitspondusPar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI 0 7 617 w
Cristallisoir2 8 674 u
7,5 !, tJ,-l e5 x.4t) 66 !.'Z
Moyenne 't
Cnstalhsolr I 0,3 4v OJ
Cristallisoir2 7 767 101
Moyenne 7r0 61Ox.221 82 x.23
CristallisoirI 1,2 1 79t3 110
Cristallisoir 2 5 5n 73
Moyenne 6,0 t 1,4 662 I.ITZ V2x,26
ALGUE
7ovolume cI50 J3 ct50J5 clzu J5 LI'ZU JJ
sraphique observée
Mrcroplaque t < u,uu ND NL) NIJ
Microolaoue2 1,8*0 0,85 + 0,15 0,85+ 0,21 0,6 - 1,2
Movenne ID ID ID ID
AMES
équiv. ml échanl TA97a TA!A TAlOO TAl@,
par boîæ -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essai I
l) 15 >15
LYO essal I
essai2 NO ND 18 NO riD >18 >18
T{) essarI
essai2 12,5 ND l.iD NN ilD
Lixiviat Cl
MICROTOX
70volume cl5u l5 mln. Cl50 3U mln. Cl20 30 mtn. CI20 30 mrn.
graphique observée
Souche I l4,u ll,'l 3,2 I-IU
Souche2 13,5 tr.2 2.9 <5
Movenne l4-Z t o-9 ll.5 t 0.4 3.0 r 0.2 ID
DAPHNIE Immobilisation
70volume cI50 J3 ct20 J3 clzu J3
graphique observée
Essai I l-1,5 I5,5 15 -2(0
Essai2 1 6 .5 15,5 15 - t7,5
Movenne 17,0+ O,7 15.5+ 0,7 ID
ALGUE
u/ovolume cI50 J3 cl50 J5 ct'àu J5 clz|J J3
sraphique observée
MicroplaqueI < u,6 < u,b NL' NL'
Microplaque2 0,67r 0,01 0,53 t 0,03 0,39 + 0,03 0,06
Movenne ID ID ID ID
AMES 'l-AVla
équiv. ml échant. TAgA TAlOO TAl@
par boîæ -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essarI
LYO essal I NIJ 7,5 l5 l5 ND Nl)
essai2 )" > l1 i.s 18 18 ND ND
Nt)
Et) essal I
essai2
6
6 l"
:
Lixiviat C2
MICROTOX
7o vOlume CI5015min. CI50 30 mtn. Cl20 3U mtn. Cl20 30 mtn.
eraohioue observée
Souche I 2U,U 25,0 ur3 10,0
Souche2 19.8 18.0 6,3 5.0
-l
Movenne 243 r,6.4 21.5x,4.9 ,3 t 1,4 7.5 x.3.5
DAPHNIE Immobilisation
Vovobtme CI5OJ3 cr20 J.5 CTZOJ3
sraphique observée
'2U,U
Essai I 53,U zz,0
DAPHNIE roduction
7o volume Uonc. Daphnies Peûts ponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI o 7 6t7 a7
Cristallisoir2 8 674 u
Movenne 7 , 5x . 0 , 7 @5 X,4tJ E6 *.2
't
CnstalllsolrI I olo 8l
Cristallisoir 2 8 771 86
Moyenne 1.5t u.7 ô9J + llu 89r11
')
cnstalllsolr I 5 66 23
2
Cristallisoir 4 g7 22
Movenne 3 , Ot 1 , 4 76 x. 15 22t I
ALGUE
Tovolume CI5O J3 ct50 J5 CT?OJ3 CTaOJ3
graphique observée
Mrcroplaque I 1 ,8+ O,l l,5tu 1 , 3t 0 , 1 l , ' 2- ' z , J
Mcroplaque 2 2,5 + O,l 1 , 3+ 0 , 1 L , 2* . O , 1 0,80 - 1,6
Movenne 2 ,l É u , 5 1,4tu, l 1,2+0, I ID
AMES 'l'AtdJ
équiv. ml échan[ l-A9la 1-AlU) TAlO2
Dar boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essal I
't,s
LYO essaiI
essai2 NO ND 14,5 NN ND ND ND
Et) essal I - > l-2,>
essai2 NO l.iD - 12.5 NO Nô
Lixiviat D
MICROTOX
70volume CI50 15min. Cl50 30 mtn. Cl20 30 mtn. CI20 30 mtn.
sraphique observée
soucheI l8,o 18,0 5,4 l-t0
Souche2 1 8 ,5 18.5 5.0 r -7,5
Moyenne 18.3t 0.4 lE.3 È 0.4 5,2 x. O,3 ID
DAPHNIE Immobilisation
7ovolume ct50 J3 CLaOJ3 CTZOJ3
graphique observée
Essar I 39,O 33,0 30-50
Essai 2 42,O 40,0 40,0
Movenne 4 0 . 5* . 2 , 1 36,5 + 4,9 ID
DAPHNIE duction
Tovolume Conc. Daphnles Petrtsponcluspar Petrtsponduspar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI 0 8 I 163 r45
Cristallisoir2 8 rt70 TÆ
Moyenne UÉU l16ô + 5 T46X,I
CnstallrsotrI 4,5 U t403 rt>
Cristallisoir2 8 tLTl tÆ
Movenne 810 l2g7 x. ræ l6L r,20
Cristallisoir I 18 U 1118 I40
Cristallisoir 2 2x 216* 49x
Moyenne E 1118 Iû
ALGUE
70 volume cl50 J3 ct50 J5 CIZU J'J clz(o J'3
sraphique observée
'1,5 0,u - l,o
Mlcroplaque r 1.3,2 I4,0 tQ,7 l;z !, u,5
Microplaque 2 3 ,1+ 0 ,5 5,8 + 0,5 1 , 3+ O , 7 0,8 - 1,6
Movenne 5 ,3+ 3 ,1 9.9 r 5,E 1.2t O.7 ID
AMES
équrv. ml échant. TA97a TA% TAlOO TAluz
DuIr boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essarI
LYO essal I Nl) NT) ND NIJ
EO essarI
Lixiviat El
MICROTOX
7o vOluhe CI5O 15 min. CI5O30 min. CI20 3O min. CI2O30 mtn.
graphique observée
Souche I z,'3 1,6 u,ô I,O
Souche2 2.7 1.9 0,8 < 1,0
Moyenne 2.5 r U,3 l,'7 tQ,2 0.7 t O.l ID
ALGUE
70volume CIsOJ3 CIsOJ5 CIaOJ3 cl'zu J5
graphique observée
Microplaque I < u,y NIJ NIJ NL)
Microplaque2 0,055 0,11 0,013 < 0,015
Movenne ID ID ID ID
AMES -f
équiv. ml échant. A97a TA9E TAlOO TAIÛ2
Dar boîæ -s9 +S9 -S9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essai I
LYO essal I >15 >15 >15
I{) essai I 2,5 6 ND *-"
essai2 2,5 10 ND ND
Lixiviat E2
MICROTOX
u/o voluflle CI50 15min. ct50 3u mln. CI2030 min. ClzU 30 mrn.
sraphique observée
souche I 16,6 14,8 4,2 5,0
Souche2 17-5 15,3 4,1 5.0
Moyenne l7,l t 0,6 15.1r 0.4 4.1r 0.I 5,0+0
DAPHNIE Immobilisation
7o volume cI50 J3 çI'ZU J5 CIZO J3
sraphique observée
Essai1 NT N1- NT
DAPHNIE duction
7o volume Conc. Daphnles Peutsponduspar Petrtsponduspar
survivantes cristallisoir mère
cnstalllsolr I 0 7 617 6t
Cristallisoir 2 8 674 84
Movenne 7 . 5+ O . 7 æ5 t 4l) 66 X.Z
unstalllsolr I 5 U l()9l lJo
Cristallisoir2 8 911 t14
Movenne EIU I|.JJT!, LZI I'Z) t LO
CristallisoirI 20 U t9l 24
Cristallisoir2 7 203 26
Moyenne t.5 !. u;l 2W x.4 2 5x . l
ALGUE
7ovolume CI5OJ3 ct50 J5 ct20 J3 CIZIJ J3
graphique observée
MlcroPlaque I >I NL' NL) Nl_)
Microplaque 2 4,8 + 0,8 7,3 x. 1,8 1,3+ 0,6 0,75- 1.5
Movenne ID il) ID ID
AMES
équlv. ml échant. IA9IA 1.496 TAIOO TATV2
Dur boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essal I
LYO essai1 ND Nt) 9
EO essal I - l'2,5
essai2 à NO r.iD - > 16,5
Lixiviat F
MICROTOX
7ovolume CI50 15min. Cl50 3U mln. CI203Omin. clzu 3u mln.
graphique observée
'1,4 5- l0
Souche I 2,0,7 13,9
Souche2 2t.6 t6.2 9,0 7,5
Moyenne 21,2x.O,6 15.1+ 1.6 8.2t I ID
DAPHNIE Immobilisation
Eovolvme cl50 J3 clz|J J3 ct'zu J5
graphique observée
Essai I 2,2 1,4 1-5
Essai 2 2,8 2,3 2-4
Movenne 2.5 + O,4 1,8 + 0,6 ID
DAPHNIE RC on
7o volume uonc. Daphnles Petitsponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
Cristallisoir I 0 U 1163 l4)
Cristallisoir 2 8 rr70 IM
Movenne U+U l166+ 5 L46 x. I
Cristalltsotr I 0,3 E l20a I5t
Cristallisoir 2 8 t2t7 152
Movenne 8r0 l2I2 *,6 1 5 1+ I
't toTl t34
CristallisoirI 1,2
Cristallisoir2 8 u3 105
Movenne 7.5 + O,7 957 x. 16l lI9 + 20
ALGUE
70 volume CI5OJ3 CI5OJ5 CI'ZU J5 cl'àu J5
graphique observée
Microplaque I I,I + U,5 1,4+ u,o u,54 + U,lO < u,6
Microplaque2 0,82 r 0,03 0,79x.O,l4 0,45 t 0,05 0,3 - 0,6
Movenne 0,96 t 0,20 1 , 1t 0 , 4 0.49 + 0,06 ID
AMES 'L'491a
équtv. ml échanL 1-A9E TAILU TAIUz
par boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essarI
LYO essal I ND ND ND Nt)
EO essal I
Lixiviat G
MICROTOX
7ovolume CI5O 15 min. Cl50 30 mrn. Cl20 3U mln. CI2030 min.
sraohioue observée
Souche I u,05 0,06 0,03 0.0I - 0.0s
DAPHNIE Immobilisation
7ovolume ct50 J3 ctz'.JJ3 cl20 J3
graphique observée
EssaiI 0,6 u,45 0,I - 0,5
ALGUE
7ovolume CI5OJ3 CI5OJ5 clza J'J ct20 J3
sraphique observée
Mrcroplaque I < u,ul) < 0,015 NL' NL'
Microplaque 2 0,00051+ 0,00086r 0,00019+ < 0,0003
0,00006 0,00026 0,00013
Movenne ID ID lt) ID
AMES
équrv. ml échant. TA97a I A:/IJ TAIOO TATV2
par boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essai I
LYO essaiI ND ND ND Nl) ND ND ND ND
EO essai I o
essai2 tS -
Lixiviat H
MICROTOX
ALGUE
7ovolume CI5OJ3 cl50 Js cl20 J3 Ul'zu J5
graphique observée
12,5+ O,7 22,5 t 0,'l 5,4 t r,3 4,6 !.2,2
Microplaque t
Micronlaoue 2 10,5t 0,7 1 5 , 2+ . 1 , 8 6 , 2x , I , 4 6,2- r2,5
ll.5 + 1,4 18,9x.5,2 5.8 È U,O ID
Movenne
AMES
TA97a TA9E TAIOO I'AIUZ
équiv. ml échanl -s9 -s9
par boîûe -s9 +S9 -s9 +S9 +S9 +S9
EB essaiI
LYO essuuI
EO essarI
Lixiviat I
MICROTOX
7ovolume Cl50 15 mrn. CI5030 min. Cl2030 mrn. Cl2030 mrn.
sraphioue observée
souche I 45,O 13,5 1,9 <10
Souche2 90,0 18,9 2,1 5,0
Moyenne o /.) r 5 l .u lo.z r 3.6 Z.U + U.I ID
ALGUE
u/ovolume cls0 J3 CIy) J5 cI'àU J'3 ctzu J3
graphique observée
Microplaque I 5,-l lE,5 1,7 <3
Microplaque 2 5.2 5,5 1.5 1.5
Movenne 5.4 x, O.4 l2,Ox.9,2 1,6+ 0,1 ID
AMES
equlv. ml ecnant. TAYIA TA!A TAlOO TAlW
Dar boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essal I
LYO essarI
rc essal I NL) Nl)
U$rie!=ll
MICROTOX
7ovolume CI5O15min. CI5030 min. CI2015min. ClzU 15 mn.
graphique observée
Souche 1 2,7 NL) o,'7'7 0,7 - I,U
Souche2 1.4 ND o.49 0,5 - 0,7
Movenne 2.0 t u,9 ND 0.63 t 0.20 ID
ure
DAPHNIE Reproduction (intoxication via la nourriture)
7ovolume Conc. Daphntes Petitspondus par Petrtsponcluspar
suryivantes cristallisoir mère
CristallisoirI U 1287 IOt
Cristallisoir2 0 8 tn8 160
Cristallisoir3 8 t?37 155
Moyenne 8 r 0 1267 x.zl 159+3
CristallisoirI U lz36 I)Z+
Cristallisoir2 l0 8 1253 tffi
Cristallisoir3 8 1322 165
Moyenne 8r0 LZTO x 45 158+6
ALGUE
7ovolume ct50 J3 ct50J5 ct20 J3 CIZO J3
graphique observée
Microplaque I < 1,6 < I,O NIJ Nl)
Microplaque2 0,15 0,38 0,068 < 0,15
Movenne ID ID ID ID
A.MES
équrv. ml échant. TA97a TAlA TAIOO L'AIUà
par bofte -s9 +S9 -S9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essaiI
LYO essal I ND ND
EO essai I ND ND
Lixiviat J2
MICROTOX
7ovolume CI5O15 min. CISU 3U mln. Cl20 30 mrn. CI20 30 min.
graphique observée
'1,'I
Souche I u,ô 1,5 1,0- 3,0
Souche2 20,7 9,0 2.3 8.0
Movenne t4.'/ r 6,ô u,4 + u,9 1.9r 0.6 ID
DAPHNIE Immobilisation
u/ovolume cl50 J3 cl20 J3 CIZU J-3
sraphique observée
bssal I 2,9 2,U l,o - 4,u
Essai2 4,9 3,6 2.0 - 4.O
'2,6
Movenne 3,9 *. 1,4 t t,l ID
DAPHNIE R on
u/ovolume Conc. ljaPhnles Petrtsponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
Cristallisoir1 0 U ryz ))
Cristallisoir2 8 431 v
Moyenne 6+U 436 tE 54r I
't
unshlllsolr I 0,4 ô5U 9L
Cristallisoir2 8 6r5 77
'7,5
Moyenne x, O,7 651x.52 U4T IU
cnstalhsotr I I,O 5 536 EE
Cristallisoir2 8 476 59
-13
Moyenne ô,5 r z,t 5t)6 X.+Z t20
ALGUE
u/ovolume CI5OJ3 ct50 J5 vt'zu J5 ctz(.JJ3
graphique observée
Mrcroplaque I < U,UU NL' N|J NI)
Microplaque 2 O,U7'7
*. O,O27 0,10+ 0,01 + 0,015
O,O37 0.02 - 0.04
Movenne ID ID ID ID
AMES
équiv. ml échant. TA97a TA!A lAlw T AIUZ
pur boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essaiI
LYO essai I
EO essal I Nt) Nt)
Lixiviat Kl
MICROTOX
7ovolume CI5O 15 min. Cl50 30 mtn. CI2030 min. Cl20 30 mrn.
graphique observée
Souche I u,4 I 0,31 0 , 1I 0,1 - 0,5
Souche2 o,26 0.16 0.10 < 0,1
Movenne u.3ôr u,t) 0.23 r U.I 0.10r 0.01 ID
DAPHNIE Immobilisation
7ovolume CI5OJ3 ct20 J3 ct2(0J3
sraphique observée
'2,) - ),u
Essai I 5,0 3,7
Essai2 3,6 2,9 2,5 - 5,O
Movenne 4.3 È 1,0 3.3 È 0,6 2.5 - 5,0
DAPHNIE Reproduction
Vovolume Conc. Daphnles Petitsponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI 0 8 t42a l'lu
Cristallisoir2 8 r49l 186
Moyenne E+0 1459 t 4 182*6
Cnstalllsolr I o,25 6 1518 19()
2
Cristallisoir 8 tffi 208
Moyenne EtU l5V2 x IO5 20O + L3
Cristallisoir I 1 E 1508 188
Cristallisoir2 8 t4ll t76
Moyenne Er0 1459t 6E 182x.9
ALGUE
70volume ct50 J3 cl50 J5 (j.t'zuJ3 CTZOJ3
sraphique observée
Microplaque I U,UIÔ É U,UUJ 0,030 ù O,wI 0,010+ 0,u)4 u,ulz - u,u'L>
Microplaque2 0,018t 0,003 0,030 r 0,002 0,0090+ 0,0004 0,006- 0,012
Moyenne 0,0I-/ t u,wl 0.03 r 0.00 0.009r 0.001 ID
AMES .IAIu,
équiv. ml échant. TA97a 1-AqJ I'Aluz
Dar bofte -s9 +S9 -S9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essal I
LYO essatI
EO essal I
Lixiviat K2
MICROTOX
70volume ulyJ I) mln. C15030mtn. ClzU30 mrn. UIZU 3U MIN.
sraohioue observée
Souche I 17,5 5r9 0,6 1,0 - lO,0
Souche2 19.8 9,1 1,6 < 5,0
Movenne 18.7+ 1.6 t - 5t ' z - 3 l,l + 0,7 ID
DAPHNIE Immobilisation
7ovolume CI5OJ3 çt'àu J3 CIZUJ3
qraphique observée
tissa I ô,3 4,6 4,0 - lo,0
Essai 2 5,1 4,4 3,O- 4,5
Moyenne 5.-/+ 0.u 4.6 È 0.3 ID
DAPHNIE RC uction
7ovolume Conc. ljaPhnles Petitsponduspar Petlts poncluspar
survivantes cristallisoir mère
cnstalllsolr I 0 8 qz 55
Cristallisoir2 8 431 v
Movenne 6tu 43ôrU )4r I
unstaursolr I u,ô U 9æ tzo
Cristallisoir2 8 887 il1
Movenne 8+0 vz5tv llo r /
Cristallisoir1 2,4 ) 4D2 UO
Cristallisoir2 6 378 63
Movenne 5.5 * U,./ 39Ox. l7 72 x. 12
ALGUE
70 volume ct50 J3 ct50 J5 ctz|J J3 CLzI.JJ3
graphique observée
MrcroptaqueI u ,l l t u , u l u, 16 É u,ul 0,u4{Jt u,ulg u,u3'2t u,u
Mcroplaque 2 0,081 + 0,0û7 ND O.O29r 0.003 0,016- o,o32
Movenne U.U95+ U.UzU ID 0,034r 0,008 ID
AMES
'l'497a
équlv. ml echant. TAJA TAlOO IAIUà
Dar bofte -s9 +S9 -S9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB ess:u I
LYO essarI
EO essarI NL) Nt)
Lixiviat L
MICROTOX
70volume Cl50 15 mtn. Cl50 30 mtn. Cl20 30 mtn. Cl20 30 mtn.
eraphique observée
Souche1 59,4 50,4 12,6 10,o
Souche2 45,O 40,5 9,9 10,0
Moyenne 52.2x.IO,2 45.5 t 7,0 1 . 2+ . 1 , 9 lO.Or 0.0
DAPHNIE Immobilisation
70volume CI5OJ3 CIZO J3 clzu J3
graphique observée
Essai1 NT NT NT
DAPHNIE Reproduction
7ovolume Conc. Daphntes Petitsponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI 0 6 lo6s 159
Cristallisoir2 8 l24l 155
' 7,O ll53 t I24 I57 x,3
Movenne x.1,4
CristallisoirI 5 6 TOtZ L'ZO
Cristallisoir 2 8 t575 t97
Moyenne Er0 l2g3 t39t' 16l + 50
CrisûallisoirI 20 E ro44 130
Crisallisoir 2 8 TU34 r29
Moyenne 8+0 IU39*7 I30rl
ALGUE
Tovolume cI50 J3 CI5OJ5 ct20 J3 CLZOJ3
graphique observée
Mrcroplaque I >5U >5U NIJ NL'
'71,0 57,5x.O,'7 50-90
Microplaque2 7 1 ,0t 1 ,4 + 4,2
Moyenne ID ID ID ID
AMES
équrv. ml echant. TA97a I A!16 1-4100 TAIO2
par bofte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essalI
LYO essai 1
EO ess:u I
MICROTOX
u/oVOIUIIIC CI5O15min. CI50 30 mtn. ClzU 3U mln. Cl20 30 mtn.
eraohique observée
Souche I N'I' NT N'I' NT
Souche2 NT NT NT NT
Movenne NT NT NT NT
DAPHNIE Immobilisation
7o volume CIY) J3 CTaOJ3 çt'zu J5
gaphique observée
Essai I Nl- NT NT
DAPHNIE Reproduction
Vovolume Conc. Daphnles Petitsponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
Cristalltsotr I 0 6 42 55
Cristallisoir 2 8 43r v
Movenne UIU 436r8 il +.1
Cristallisoir 1 5 I 93't 154
Cristallisoir 2 6 1091 \36
Movenne o,) + u,/ 1014r 109 t'J +.2
CnstalltsotrI 20 6 6U3 r27
Cristallisoir 2 7 u5 116
Moyenne 6.5 + 0.-/ Y;24 t''U 1 2 1+ 8
ALGUE
7ovolume CIsOJ3 ct50Js LL'àU J3 CTaOJ3
graphique observée
Mlcroplaque I l9,z I L,l 9,6 t.4,U ),u+5 3,L - 6,2
Microolaque 2 18,5t 3,5 13,0t 0,0 7,6 t3,l 6,2- r2,5
Movenne 16,6 t u,) 1.3* 2.4 o,5 t 1 , 6 ID
AMES 'lAvrJ
équiv. ml échant. TA9la TAIOO T'ALUz
Dar boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essal I
LYO essai I
EO essal I ND ND
-Lixiviat
KS
MICROTOX
7o volume CI5O 15 mtn. CI50 30 mtn. Cl20 30 mtn. UIZU JU MIN.
sraphique observée
Souche I NI I\rI- N'l' N'l'
Souche2 NT NT NT NT
Movenne NT NT NT NT
DAPHNIE Immobilisation
Vovolume cI50 J3 ct20 J3 C.LZOJ3
graphique observée
Essat I N'l NT N.t'
Essai 2 78 68 50-70
Moyenne ID ID ID
DAPHNIE RC uction
Eovon)me Conc. Daphnies Petitsponduspar Pehts ponclusPar
survivantes cristallisoir mère
Cristallisoir1 0 E 442 55
Cristallisoir2 8 431 v
Movenne E+0 436rU 9xl
CnstalltsotrI 5 U ô51 6I
Cristallisoir 2 8 7n 9I
Moyenne E+0 669 r 54 E 6r ' l
CristallisoirI 20 8 TU)1 13t
Crisallisoir2 7 1030 r29
Movenne 7.5 t O.7 IO63x,47 I33+ô
ALGUE
7o volume cI50 J3 cI50 J5 ct20 J3 ctz{J J3
eraphique observée
Microplaque I 9,6 r 0,6 6,7 t O,l 2,1l.|Ù,6 l,o - o;z
Microplaque2 lI,3 +.2,4 ND 3,4 + 0,8 3,r-6,2
Movenne 10,4x.1,2 ID 2,'l t.Q,9 ID
AMES 'l'A!n5
équrv. ml echant. TATIa TAIOO TATVà
par boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essaiI
LYO essat I
EO essarI ND Nt)
Percolat T
MICROTOX
70volume Cl50 15 mtn. CI50 30 mtn. Cl20 3U mln. CI2030 min.
eraohioue observée
Souche I 0,18 o,27 0 , 1I 0,10- 0,20
Souche2 o,20 o.29 0.10 0.10
Movenne 0.19 t 0,01 0.2ur u,ul 0.10t 0.01 ID
DAPHNIE Immobilisation
70 volume CI5OJ3 clzo J'3 CIZO J3
graphique observée
Essai I 1,6 r,2 L,U- 2,5
Essai2 2 .O 1,5 1,5
Movenne 1,8t 0,3 1.3x.O.2 ID
DAPHNIE on
70volume Conc. ljaphnres PeûtsPonduspar Petitsponduspar
suryivantes cristallisoir mère
CnsûalhsolrI 0 U v6 6U
Cristallisoir 2 8 692 86
Moyenne UTU 619 + 103 il+t5
cnstalllsolr I 0,2 6 y9 69
Cristallisoir 2 8 749 94
Movenne EtU &9 x.l4l SIIIE
CristallisoirI U,E 5 115 z3
Cristallisoir2 2 89 31
Moyenne 3.5 X.2.1 102t 18 2'l t6
ALGUE
7ovolume CISU J3 cI50 J5 ct20 J3 LTZU JJ
sraphique observée
Mrcroplaquer O,zE !, U,UI 0,75* 0,15 U,UJI + U,UZ6 o,uu- u,lo
Microplaque2 0,61r 0,03 0,51t 0,02 0,20 t 0,03 o,3l - 0,62
Movenne O.M t.0.23 0.63r 0,17 0 . 1 1+ 0 . 1 2 ID
AMES 'lA97a
équrv. ml échant. TA98 TAIOO TAIO2
Dar bofte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essal I
LYO essal I ND ND ND ND ND Nt-) ND ND
EO essal I 6
essai2 z.s 1^
Lr-
Percolat BA
MICROTOX
7ovolume Cl50 15 mtn. Cl50 3U mtn. CI203Omin. CIZU 3U MIN.
graphique observée
Souche I 2,4 2,7 0,u5 l,o
Souche2 4,1 4,1 1.3 1,0- 2,0
Moyenne 3 . 2x . 1 , 2 3,4r 1,0 I,l t 0,3 ID
DAPHNIE Immobilisation
70volume CIsOJ3 crzu J'3 CL'ZU J5
sraphique observée
Essat I 1,6 l,z l,o - 2,5
Essai 2 3,0 2,3 2,O- 2,5
Movenne 2.3 È 1.0 I,7 t 0,8 ID
DAPHNIE uction
Vovolume Conc. Daphntes PetitspondusPar Petlts ponclusPar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI 0 6 w 6E
Cristallisoir2 8 692 86
Moyenne 8*0 619 t 103 l-l x.l3
CristalhsolrI 0,25 E 722 9U
Cristallisoir2 8 w 106
Moyenne 8t0 7&l t EE 5)8tll
Cristallisoir1 I 3 219 93
Cristallisoir
2 2 132 6
Movenne 2,5 t. O,7 2O5+. IM 79 x. 19
ALGUE
7ovolume CI5OJ3 ct50 J5 CTaOJ3 ctz(J J3
sraphique observée
Mrcroplaque I 0,45 t 0,06 0,'16x. o,z7 0,15 t 0,02 0,16 - U,32
Micronlaoue2 0.80 t 0.28 0,55+ 0,03 0,37 t 0,15 0,31 - 0,62
Movenne 0.62 + O.25 0.65 * O.15 0.26+ 0,15 ID
AMES 'l
équiv. ml échant TA97a TA% TAlOO Aluz
Dar bofte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essal I
LYO essarI ND ND ND ND ND ND ND ND
K) essal I
essai2 6 2,5
Percolat BB
:
MICROTOX
70volume CI5O 15 min. Cl50 30 mrn. ClZ0 3U mtn. Cl20 30 mrn.
graphique observée
soucneI 1 3 ,5 I 1,3 3,5 I,U - 5,U
Souche2 14.4 t2.6 4,L 5.0
Movenne 14,0r 0,6 ll.9 r I.O 3.8 r 0.4 ID
DAPHNIE Immobilisation
70volume CI5OJ3 cl20 J3 UL'ZUJ5
graphique observée
'2,5 -
thsar I 3,6 2,9 ),u
Essai2 4,9 4,3 4,0 - 5,0
Moyenne 4.3 + 0.8 3.6r I,0 ID
DAPHNIE RC tion
7ovolume uonc. Daphnres Petltsponduspar Petits ponduspar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI o 6 % o6
Cristallisoir2 8 692 86
Moyenne U+U 619 + 103 llx. 13
'tU'
CnstjalhsorrI U,J E 9E
Cristallisoir 2 8 824 103
Movenne U+U EO3!.29 100r3
't
CristallisoirI r,z 1û78 I)4
Cristallisoir2 4 644 160
Movenne 5.5 + 2.1 861 * 307 LJI +4
ALGUE
u/ovolume cl50 J3 CI5OJ5 Lt'àu J3 ctztJ J3
sraphique observée
Mtcroplaque I u,)9 t u,t)y l,z t 0,1 u,l-l + u,u) u,lo - u,''z
Microplaque2 0,65 t 0,14 l,l r 0,4 O,27*. O,M o,32
Movenne u,62,x, O,W Iru,l O,22t O,O'7 ID
AMES 'tAM
équrv. ml échant. TA97a TAIA TAIOO
par boîte -s9 +S9 -s9 +59 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essai I
LYO essal I Nl) Nt) ND ND ND Nt) ND ND
zu essarI o
essai2 r,2
Etane BO (aval)
æ
MICROTOX
70volume CI5O15 mtn. CI50 30 mtn. CI2030 min. CI20 30 mtn.
sraPhique observée
Nl' NT N'f N'l'
Souche1
Souche2 NT NT NT NT
Moyenne NT NT NT NT
DAPHNIE Immobilisation
7ovolume cI50 J3 CTZOJ3 Lt'zu J5
graphique observée
Essai1 NT NT NT
DAPHNIE ction
Eovon)me Conc. DaPhrues Petitsponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
Cristallisoir I o 8 9t4 L14
Cristallisoir 2 8 JAI 123
Movenne EtU 947 x 47 l8r6
't v)a tz)
CristallisoirI 10
Cristallisoir 2 0* 3g7x 49*
Movenne 7 998 r25
CristallisoirI 50 I tw3 134
Cristallisoir2 7 928 r32
Movenne 7.5 x. Q,7 1000+ I02 I33ÈI
ALGUE
70volume CI5OJ3 cl50 Js CTaOJ3 cr20 J3
graphique observée
MicroplaqueI NT NT TD >9U
AMES
équrv. ml ecnant. TA97a TASE TAIOO TAlO2
par bofte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essarI
LYO essaiI
EO essai I ND ND
Etanq ET (amont)
MICROTOX
7ovolume CI5O15min. Cl50 30 mln. Cl20 30 mln. CI2030 min.
graphique observée
Souche I N'l N'l' N't' N'l'
Souche 2 NT NT NT NT
Moyenne NT NT NT NT
DAPHNIE Immobilisation
70volume cl50 J3 C.IZOJ3 CLZIJ J3
qraphique observée
EssaiI NT NT NT
DAPHNIE R
Eo voltJme Conc. Daphntes Petitsponduspar Petitsponduspar
survivantes cristallisoir mère
Cnstalhsolr I 0 U 9L4 L14
Cristallisoir 2 8 981 r23
Movenne 6ru 947 tql 118t6
Cristallisoir I 10 3x 6l'Ln 140'r,
Cristallisoir 2 8 958 r20
Moyenne 8 958 r20
Cristallisoir1 50 ô tt22 L70
Cristallisoir2 7 12fi 161
Moyenne ô.5r u,'/ 1190+ 96 165+6
ALGUE
70volume ct50 J3 CI5OJ5 CLZOJ3 ctz|J J3
graphique observée
Mlcroplaque I NT NI- TD LZ.5 - 25.1)
AMES
équiv. ml échant. TA97a TA!A TAlOO IALUZ
piu boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essaiI
LYO essil I
EC) essai I ND ND
-Eau de ruissellementRl
MICROTOX
70volume CI50 15 mtn. Cl50 30 mtn. Cl20 30 mtn. Cl20 30 mtn.
graphique observée
Souche I NI N't N'l N.l'
Souche2 NT NT NT NT
Movenne NT NT NT NT
DAPHNIE Immobilisation
70 volume CI5OJ3 ct20 J3 CLZOJ'3
sraphique observée
EssaiI NT NT >90
DAPHNIE tion
7ovolume Conc. Daphntes Petits ponduspar Petltsponctuspar
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI 0 E 9t4 LL4
Cristallisoir2 8 981 r23
Movenne Er0 941!.4t 118r6
to o y26 I16
CristallisoirI
Crisallisoir2 8 I0/,g 131
Moyenne I,U t r,4 9U6 È U) l?3 *.lL
Cristallisoir t 50 E 1219 t57
Cristallisoir 2 8 ITIT TN
Movenne EtU 1168x,72 146t8
ALGUE
7ovolume ct50 J3 ct50 J5 LT'àUJ3 ctz|J J3
graphique observée
Mrcroplaquer 3l,O + I,4 51,0 t 32,5 ll,9 t 3,u <6
Erlen 1 25,O 47,O 7.8 < 25,O
'2é,U 52.U t t,L 9,6 !.'2,9 ID
Moyenne *.4,'Z
AMES
équiv. ml échant. TA97a TA% TAlOO TAIUZ
Dar boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essaiI
LYO essai I
EO essal I 12,5 ND NL)
essai2 l0 >15 NO ND
Eau de ruissellementR2
MICROTOX
Tovolume Cl50 15 mrn. CI5030 min. Cl20 30 mln. CIZU 3U mln.
eraohioue observée
Souche I 39,6 )Z,Z E,6 <12
Souche2 30.6 4.r 2.9 5.0 - 9.0
Moyenne 35.1 r 6.4 Æ.2 x.5.7 5,8 t 4,2 ID
DAPHNIE Immobilisation
70 volume cl50 J3 vt'zu J5 çIZU JJ
eraohioue observée
bssal I 15,5 2,6 5,6 - lr,2
Essai2 68,0 56.0 37,5
Movenne 42.U ! 37.0 29,3 t3'1,'l ID
DAPHNIE Reproduction
uc
u/ovolume Conc. DaPhnles Petitsponduspar Peûts PonclusP:lr
survivantes cristallisoir mère
CristallisoirI 0 8 7Æ 93
Cristallisoir 2 8 æ2 85
Movenne u*0 7 1 5+ 4 7 69rô
.)
unstalllsolr I 6 60u tul
Cristallisoir2 8 904 il3
Movenne ur0 UUZ+ 3I IIUÉ4
CnstallrsorrI t0 I +z ll
Cristallisoir2 0 0 0
Movenne u-)ru-/ 'zt t 3u )r6
ALGUE
70 volume ctsO J3 cl50 J5 ÇI'ZU J5 vt'zu J5
graphique observée
Erlen I z0,u zu,u- )u,u I 1,5 u,u - 20,0
Erlen 2 r'7,o ND 9,4 < 25,O
Moyenne lE.5r 2.1 ID ru,4 t l,) ID
AMES
équlv. ml echant. TA97a TA% TAIOO TATU2
Dar boîte -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9 -s9 +S9
EB essalI
LYO essal I NL) Nt)
EO ESSAI I - 12,5
essai2 ND ND ND >I5 ND ND ND Nb
32.0x 4,2 9,8 t 3,8
Lixiviats
- KSII et KSIII
MICROTOX
CI5015min. CI503Omin. CI20 30 mtn. CI2O30 mtn.
7o volume
sraphique observée
NT N'l' NI
KSII NT
NT NT NT NT
KSIII
lLrJ - l-JrW
MICROTOX
7ovolume CI5O 15 min. CI50 30 mtn. CI2030 min. ClzU 3U mln.
sraDhique observée
Souche I N'l' NI lL) 4{J,U- ÔU,U
Souche2 NT NT ID 40.0
Moyenne NT NT ID ID
DAPHNIE Immobilisation
u/ovolUme ct50 J3 ct'à|J J3 c[zv J5
sraphique observée
bssal I NI llJ N'l'
Essai 2 NT ID NT
Movenne NT ID NT
Lixiviat B'
MICROTOX
% volume Cl50 15 mln. Cl50 3U mln. clzu 3u mrn. UIZU JU MIN.
graphique observée
soucneI 2U,E l9,u u,) 1,9 - Ll,é
Souche2 13,0 13,0 3,6 <7,9
Movenne 1 0 . 9+ l l . I 16,4+ 4,8 6,U + 3,5 ID
DAPHNIE Immobilisation
s/o VOIUfi€ ct50 J3 cI20 J3 CIzUJ3
qraphique observée
EssaiI 614 4,4 2,8 - 5,6
Essai2 8.1 6,9 6,7 - r0,l
Moyenne 1,2 È. l,'z ).o t 1.6 tL)
Lixiviat Hl
MICROTOX
70 vOlume Cl50 15 mrn. CI5030 min. Ct20 3U mln. clzu 3u mln.
graphique observée
'23,4
Souche I 26,L 7,-l 7,9 - ll,8
Souche2 34.2 3L,5 8,3 7,9 - ll,8
Movenne 3U,l r ), / ztAt).t 6,U ù U,4 ID
DAPHNIE Immobilisation
Vovolume clsO J3 cr20J3 CIZIJ J3
graphique observée
EssaiI NI ID 45,0 - 9U,U
Essai2 NT ID 90.0
Movenne NT ID ID
MICROTOX
7ovolume CI5O 15 min. CI5030 min. CI20 30 mtn. CI2O30 mtn.
eraphique observée
-1,6 0,9 I,U
Souche I 4,8
Souche2 > 32.0 15,3 ID 8.0 - 16,0
Movenne ID 10.0t 7.4 ID ID
DAPHNIE Immobilisation
70volume ct50 J3 cl2013 clzu J3
graphique observée
Essar I 2,4 2,0 2,8
Essai2 4,7 3.7 3.O- 4,5
Moyenne 3 ,5+ 1 ,6 2 , 8x , 1 , 2 ID
MICROTOX
70volume Cl5U I) mln. CIYJ 3U mln. ClzU 3U mln. CIZU3U mtn.
sraphique observée
souche I l,o 0,'lZ 0,35 < 0,62
Souche2 4,0 3,4 0,63 0,4 - 0,8
Movenne 2 . 5x . 2 , 1 2.1t 1,9 0.49 t 0,20 ID
DAPHNIE Immobilisation
Vovolume CI5OJ3 cl20 J3 CIZO J'3
eraphique observée
EssaiI 8,0 6,2 5,6 - ll,2
'7,2 6,7- r0,r
Essai2 9,5
Movenne E , 7+ I , l 6,7 to,7 ID
ANNEXE 5
RESULTATS BRUTS
Principe
Méthodologie
Traitementdesdonnées
par la norme et
Les résultatsont été traités selon la méthodestatistiquerecommandée
aux eauxfaiblementgénotoxiques.
applicable
Témoin 223334444555667 l5
R2 Ut6 12444555666677E 15
Rl 1/8 234566667778899 15
R2 u4 44666677778E89 l4
R2 ltr6 s l-E
B(a)P 9 E s-11 +
Une différenceentredeux lots serasignificativesi les médianes sont
correspondantes
desmédianes
de confiance
au risquede 5 %. C'està dire, si les intervalles
différentes (auseuil
de 95 %) deslotsconsidérés
de sécurité n'ontpasde valeurscommunes.
Un résulurne seraconsidéré négatifque si une réponsepositiveest obtenueavecle
B(a)P.
Méthodologie du test triton
au stacie53
iO à i5 larves de pleurocièle
100 ml de rnilieuPar larve
T'C = 20 ! 1, Photopérioceneturelle
I
I
12 jours d'intoxicaiion
Cnangementjournalierdu rnilieuà tester
I
LC-\
Corn0teriOO0 ér'ythrocytespar f rottis
Noter le nornbrede cellules à micronoyaux $lO
Traitementstatistiquedes données
\o-u
ANNEXE 6
DC HC PH MT Ùfl AL GE
Classe 2 3 2 2 I 2 3 I , 3 2 3 I ,
A I 0 0 I 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0
B1 0 0 I 1 0 0 I I 0 0 0 I 0 0 1 0 0 I
V2 0 1 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I
cl I 0 0 0 I I 0 0 I 0 0 I 0 0 0 1 0 I
C2 0 I 0 0 I I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I
D 0 0 I 0 I 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0 I 0
EI 0 0 I 1 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0 1
E2 0 0 I 0 I I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I
F 0 I 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 0 I I 0
H I 0 0 0 I 0 I I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0
I 0 I 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0 I 0
J2 0 0 I I 0 I 0 0 0 I 0 I 0 0 0 1 1 0
K1 0 1 0 I 0 I 0 0 0 I 0 0 I 0 0 I 1 0
K2 0 0 I I 0 I 0 0 0 I 0 I 0 0 0 I I 0
L I 0 0 I 0 0 I 0 I 0 I 0 0 I 0 0 1 0
JS I 0 0 1 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0
KS I 0 0 I 0 I 0 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0
T 0 0 I 0 I 0 I 0 0 I 0 0 1 0 I 0 0 I
BA 0 0 1 0 I 0 I 0 0 I 0 0 1 0 1 0 0 I
B 0 0 1 0 I 0 I 0 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I
BO I 0 0 I 0 1 0 I 0 0 I 0 0 1 0 0 I 0
E-t I 0 0 I 0 I 0 I 0 0 I 0 0 I 0 0 I 0
R1 I 0 0 0 I I 0 0 I 0 I 0 0 I 0 0 0 I
R2 0 I 0 0 0 0 0 1 0 0 I 0 0 0 I
Coordonnéesdes variableset contribution relative à I'inertie
Axe , A xe
A -r,v74 8,870 -o327 tSEo -0,033 o,ovo
B1 0332 0,8 0,185 0,4 0387 3,0
Y2 0,194 03 1,057 13,1 -o227 1,0
C1 0,231 0,4 0368 1,7 0,299 1,8
C2 0380 1,1 1,147 16,1 0,207 0,8
D 0,192 1,8 0,517 33 o394 3,1
E1 0,9æ 1,1 -0,9t+ 10,0 -0,089 0,2
E2 0,5+3 )) 0,821 8,2 0,492 4,8
F 0,060 0,0 0,521 33 -0,827 13,5
H -0,905 6,2 -05s9 3,8 o,242 t,2
I -0,026 0,0 0,985 I1,9 -0,601 1,r
J2 0,.t34 t,4 -02s3 0,8 -oJzs 10,4
K1 0,413 r3 -0,418 2,1 -t,o22 20,6
K2 0,434 IA -o2s3 0,8 -o32s 10,4
L -0312 3,9 _02+1 0,7 0,188 o,7
JS -1,07.1 8,8 _0327 l3 -0,033 0,0
KS -0,881 5,9 -0,012 0,0 -0,087 0,1
T 1,151 l0,l -0,814 8,1 0346 2,4
BA I,151 10,1 -0,814 8,1 03_t6 2,4
Ets 1,009 7,7 _0323 13 03s7 2,5
BO -t,074 8,8 _0327 l3 -0,033 0,0
E-r -1,074 8,8 _0327 r3 -0,033 0,0
RI -0,475 t,7 0,150 0,3 0,720 10,2
R2 -0,439 1.5 0.151 0.3 0.456 4.1
ANNEXE 7
desvariablesphysico-chimiques
Coordonnées et desindividus
Axe
(contributionen Voàlavariabilitéexpliquée)
12345
Coordonnéesdesvariablesphysico-chimiques
Coordonnéesdesindividus
Axe
(contributionesToà la variabilitéexpliquée)
12345
19.1) fl42t flo
Microtox (lv{IC) -ofig -0,490 oA92 0,137 -0,196
Algue(AIG) -0369 -0212 0,608 o,l3o -0302
0.008 -0351 0,483 0,129
THE ENYIRONMENTAL RISKS OF INDUSTRIAL WASTE DISPOSAL :
AN EXPERIMENTAL APPROACH INCLUDING ACUTE AND
CHRONIC TOXICITY STUDIES
A N DC H R O N T
A P P R O A ICNHC L U D I NAGC U T E STUDIES
I CO X I C I T Y
o C e n t r e d e s S c i e n c e sd e 1 ' E n v i r o n n e m e n t
B P 4 0 2 5 5 7 0 4 0M e t z C e d e x F r a n c e
* S o c i é t é F r a n c eD é c h e t s
B P 2 9 7 8 4 4 0G a r g e n v i l l e F r a n c e
$ t o w h o mc o r r e s p o n d e n cseh o u ' l db e a d r e s s e d
ABSTRACT
'leachates
The toxicity of 15 of various so'lid industria'l was'ues
'landf
a c c e p t e d i n a n e n g in e e r e d i ' l ' l h a s b e e n s t u d ie d . A c o s t - e f f e c t i v e
c a r l i e d o u t o n P , a p h i d o ciesl s u b c a p i t a t a . A 2 8 - d a y c h r o n i c t e s t w i i h
w a s e v a ' l u a t e db y m e a n so f t h e A m e st e s t c o n d u c t e do n t h e c r u d e a q u e o u s
a n a l y s e s o f l e a c h a t e sw e r e c a r r i e d o u t s i m u ' l t a n e o u s ' l y .
e f f e c t s w e r e o b s e r v e d i n t h e s h o r t a n d / o r i n t h e 1o n g t e r m . F o u r
s a m p ' l e sw e r e p o t e n t i a l l y g e n o t o x i c . I n m o s t c a s e s , t o x i c i t y registered
t h e r e q u i r e m e n t sf o r t h e p r e v e n t i o n o f g r o u n d a n d s u r f a c e w a t e r p o 1 1 u t ' i o n :
r e g u la t i o n . B u t t h i s s t r e t e g y s u f f e r s f r o m s o m ec r i t ' i c i s m s :
- a n a ' l y s e sa r e n o t e x h a u s t i v eb e c a u s e ' l e a c h a t eas r e c o m p l e xm i x t u r e s
t h e ' i d e n t if i c a t i o n o f s o m eo r g a nj c m ic r o p o l ' ul t a n t s m a y b e p r o b le m e t ci ,
- as m ic r o p o ' l ' l u t a n t s may 'interact s y n e r g is t i c a 11 Y 0r
p r e d i c t e d b y c h e m i c a 'al n a l y s e s
a n d o u g h t t o b e c o m p l e m e n t ebdy t o x i c o l o g i c a l s t u d ' i e s .
T h e o b j e c t i v e s o f t h ' is w o r k w e r e t o s t u d y t h e t o x i c i t y o f I e a c h a t e so f
'landfi'l'l
so1id industrial wastes accepted 'in an engineered and to
studies in 'industrial
d e m o n s t r a t et h e u s e f u ' l n e s so f inc'luding toxic'ity
' in o r d e r t 0
. e used a cost effecti ve set of
w a s t e m a n a g e m e n tH tests
e n v ir o n m e n t : b a c t e r ia , m ic r o c r u s t a c e a n s m
, 'icroa'lgae.
0n1y a few toxic'ity studies have been carried out in this field. Acute
'l 'l
toxi c'ity of a n d fi l ' l e a c h a t e s h a s b e e n i n v e s t ig a t e d o n d ' i f f e r e n t o r g a n is m s
: b a c t e r i a , m ' i c r o c r u s t a c e a n sf ,i s h e s ( t J a ' l s he t a 7 . , 1 9 8 2 , i 9 8 3 ; A t w a t e r e t
'l
a I . , 1 9 8 3 : N e u f e ' l da n d l . l a ' la c h , 1 9 8 4 ; P lo t k ' i n a n d R a m , 1 9 8 4 ; M e z z a n o t t e
} J a ' l s he t a ? . ( 1 9 8 2 , 1 9 8 3 ) . 0 n 1 y r e c e n t ' l y a u t h o r s i n t e r e s t e d i n m u t a g e n i c i t y
m i c r o a l g a e , R a p h i d o c e i i ss u b c e p i t a t a , t h r o u g h a g r o w t h i n h i b ' i t j o n t e s È a n d
o n m ic r o c r u s t a c e a n s ,D a p h nai n a g n d , w i t h a 2 8 - d a y r e p r o d u c t io n i n h ' i b i t i o n
test. G e n o t o x i c i t y w a s e v a ' l u a t e db y m e a n so f t h e A m e st e s t c a r r i e d o u t o n
t h e c r u d e a q u e o u s p h a s e a n d o n t h e c o n c e n t r a t e df r a c t i o n s o b t a in e d b y
'liquid-f
i q u i d e x t r a c t i o n a n d l y o p h i l i z a t j o n . P h y s i c o - c h e m i c aal n a l y s e sw e r e
'leachate.
s i m u ' l t a n e o u s ' lcyo n d u c t e do n t h e
MATERIALSAND METHODS
T e s t s a m oe' l s
S a m pitn g a n d l e a c h i n g P r o c e d u r e
Eweretestedtwjce;thesecondsamplesweretakensomemonthsafterthe
f . i r s t o n e s i n o r d e r t o e s t j m a t e h o w t h e c o m p o s i t i o no f t h e w a s t e s g e n e r a t e d
f r o m o n e p r o d u c t ' i o nu n i t v a r i e d w i t h t i m e .
I eachates.
L i q u i d - l i q u i d e x t r a c t i o n w a s p e r f o r m e dw i t h d i c h ] o r o m e t h a n ea s t h e o r g a n i c
so'lvent (in a 1/10 rat'io), at pH 7, 12 and 2. For each pH, extraction was
e x t r a c t s w e r e c o m b i n e da n d t h e s o l v e n t r e m o v e do n a r o t a v a p o r . T h e r e s i d u e
w a s d i s s o ' l v e d i n d ' i m e t h y l s u l f o x i d e ( D M S 0 ) .T h e c o n c e n t r a t i o n f a c t o r w a s
80.
6
'lyophi'lization 'lyoph'il
The was performedwith an Hetosicc CD52 izer. The
c o n c e n t r a t i o nf a c t o r w a s 4 0 .
w e r e s t u d ie d 'in
C h e mcia l p a r a m e t e r s r e q u ir e d by f rench regu'lato
i n
a c c o r d a n c ew i t h t h e s t a n d a r d i z e d a n a l y t ' i c a ' l m e t h o d s ( A F N 0 R ,1 9 9 0 ) : p H ,
c a ' l c i u m ( I C P ) , c y a n i d e ( N F T 9 0 i 0 7 ) , p h e n o l s ( H P L C )a n d h y d r o c a r b o n s( N F T
9 0 1 1 4 ) a s o r g a n i c c o m p o u n d s ;m e r c u r y ( A A S ) , a r s e n i c , z ' i n c , c o p p e r , ' l e a d ,
b y F A S S( N F T 9 0 1 . I 2 ) a s m e t a ' l s . S u lp h i t e ( i o d o m e t r y
c h r o mui m a n d c a d m ' i u m
t e c h n i q u e ) a n d t i n ( I C P ) w e r e e v a ' l u a t e do n l y f o r t h e w a s t e s p r o d u c e db y
"he
m e t a ' li n d u s t r y ( F a n d G ) .
B i o a s s a y sw e r e u n d e r t a k e nw i t h i n 2 4 h o u r s f o l l o w i n g t h e p r e p a r a t ' i o no f t h e
c o n c e n t r a t e de x t r a c t s . E x c e p t f o r t h e D a p h n i an a g n a r e p r o d u c t i o n t e s t , a l ' l
a s s a y s w e r e d u p li c a t e d i n s e p a r a t e e x p e r i m e n t s .
Microtox test
( 1 9 8 9) . D a p h nd. is w e r e b e t w e e n4 8 a n d 7 2 h o u r o 1d a t t h e b e g in n ' i n g o f t h e
2 8 d a y i n h i b i t i o n r e p r o d u c t i o nt e s t o n d a p h n i a
T w ow a y s o f i n t o x i c a t i o n w e r e u s e d .
l n t o x i c a t i o n t h r o u g h t h e c u l t u r e m e d i u m .T h e s y n t h e t i c m e d i u m( I / 5 L e f e v r e
r e q u i r e m e n t s .T h e m e d i u ma n d t h e f o o d w e r e r e n e w e dt w ' i c e a w e e k . T h e f o o d
c o n c e n t r a t j o n so f t h e l e a c h a t e t e s t e d c o r r e s p o n d e dt o 4 / i 0 0 , i / i 0 and 4/I0
concen"rations
f r a c t ' i o n s o f t h e E C S O2 4 h v a ' l u e . B u t i n a ' l l c a s e s , m a x ' i m u m
'leachate
t e s t e d w e r e 2 0 % i n v o ] u m eo f t h e i n t h e m e d i u m .D u r i n g t h e f i r s t
w e e k , t h e c o n c e n t r a t i o n so f l e a c h a t e v r e r ep r o g r e s s i v e ' l yi n c r e a s e du p t o t h e
d e s i r e d c o n c e n t r a t i o n G 3 % , 6 6 % ,i 0 0 % ) , t o i n s u r e a n a c c ' il m a t i z a t i o n o f t h e
d a p h n . i d tso t h e t e s t e d m e d j u m .E a c hc o n c e n t r a t ' i o nw a s t e s t e d i n d u p fi c a t e .
f o o d o f t h e d a p h n i d sa n d n o t t h e m e d i u m ,w a s c o n t a m i n a t e d .M i c r o a ' l g a ew e r e
s u f f i c i e n t a m o u n t st o i n s u r e t h e f e e d i n g o f d a p h n i d sd u r i n g s e v e r a l w e e k s .
Algal growth inhibition test
T h i s b i o a s s a y t v a s c o n d u c t e do n R a p h i d o c e i f ss u b c a p i t a t a p r e v i o u s l y c a ' l ' l e d
m i c r o p l a t e m e t h o dw a s u s e d a s d e s c r i b e db y B ' l a ' i s ee t a 7 . ( f 9 8 6 ) .
M u t a g e nci i t y t e s t
97a. TA 98, TA 100 and TA 702, which were supplied by B.N. Ames.The
e x p e r i m e n t w a s p e r f o r m e d w i t h a n d w i t h o u t e n z y m ea c t ' i v a t i o n . T h e c r u d e
s a m p l e sa n d f r e e z e - d r i e d f r a c t i o n s w e r e f i ' l t e r e d t h r o u g h a 0 . 2 - p mm e m b r a n e
to ensure steri'lity. M j c r o s o m a le n z y m e sf o r t h e m e t a b o l j c a c t i v a t i o n ( S 9 )
w e r e o b t a i n e d f r o m r a t s ( S p r a g u e - D a w l e yi n) d u c e d w i t h A r o c ' l o r 1 2 5 4 . 2 . 5 % S g
T A 9 8 , s o d ' i u ma z i d e ( ? . 5 l t g / p 1 a t e ) f o r T A 1 0 0 a n d c u m e n eh y d r o p e r o x y d (e7 5
p g l p 1 a t e ) f o r T A I 0 2 . T h e p e r f o r m a n c eo f t h e m e t a b o 1 i ce n z y m ea c t i v i t y o f
t h e S 9 m j x w a s c h e c k e dw ' i t h b e n z o ( a ) p y r e n (e1 p g l p 1 a t e ) f o r T A 9 7 a , T A 9 8 ,
T A 1 0 0 a n d 1 , 8 - d ' i h y d r o x y a n t h r a q u i n o n( 5e 0 p g l p 1 a t e ) f o r T A I 0 2 . D i m e t h y l
c o n t r o ' sl . R e s u ' l t sw e r e e x p r e s s e di n t h e v o l u m e o f e q u iv a l e n t e f f l u e n t ( i n
m ' )l g i v i n g a p o s ' i t i v e r e s p o n s e .
R e s utls a n a ' l v s ' i s
E C 5 9c a l c u l a t i o n
P r i n c i p a l c o m p o n e nat n al y s f s
T h e a n a l y s is w a s p e r f o r m e d w ' i t h t h e S T A TI -T C F c o m p u t e r p r o g r a m o n t h e
RESULTS
'l
T o x ic i t v o f eachates
The toxicity r e s p o n s e so b t a i n e d w j t h t h e f i v e g r o u p s o f w a s t e a r e p r e s e n t e d
i n t a b ' l e 2 . T h e h i g h e s t a c u t e a n d c h r o n ' i ct o x i c i t y r e s p o n s e se x p r e s s e da s
E C S Ov a ' lu e s c o r r e s p o n d e dr e s p e c t iv e ' l y t o 0 . 0 6 %a n d 0 . 0 0 0 5 % .E x c e p t f o r t h e
t o b a c t e r i a o r d a p h n i d s . R e p r o d u c t i o no f D a p h n i an a g n d w a s n o t m o d ' i f i e d
l0
w h e n i n t o x i c a t i o n w a s a p p li e d t h r o u g h t h e f o o d b u t o b v io u s e f f e c t s w e r e
o b s e r v e dw h e n ' l e a c h a t e sw e r e a d d e dt o t h e c u l t u r e m e d i u m .E C 5 gv a l u e s v ô r y
b e t w e e n0 , 3 7 %a n d > 2 0 % .
t o s l u d g e sf r o m w a s t e
b e o b t a i n e d w i t h 4 w a s t e s : t w o r e s ' i d u e sc o r r e s p o n d e d
TA98.
T o x ic i t v a n d o r i q ' in o f r e si d u e s
c o n t r a s t , t h e f o u r o t h e r s a m pel s i n h ib ' i t e d t h e a 1g a 1 g r o w t h a n d / o r t h e
s1 and C2
. a m p ' l eC
d a p h n ' i dp r o d u c t i v i t y , a n d a p p e a r e dp o t e n t i a ' l ' l ym u t a g e n ' i c S
p r o f i l e s b u t t h e d e g r e eo f t h e i r t o x i c i t y a n d g e n o t o x i c i t y w a s d i f f e r e n t .
e f f e c t s c o u ' l d b e o b s e r v e do n a l g a e a n d d a p h n i d s . T h e p a i n t s l u d g e s E 1 a n d
b e t w e e nE 1 e t E 2 r e s p o n s e s .
i n d u s t r y s 1 a g . S a m p l eG w a s t h e m o s t t o x i c o f t h e 1 5 ' l e a c h a t e s i n v e s t i g a t e d
m a g n a ,R a p h i d o c e T i s u b c a p i t a t a a n d w a s m u L a g e n ' i c .
ll
C h e m i c a 'rle s u ' l t s
'leachates
chemica'l results are presented in tab'les 4a and 4b' some
andmetals were
d i s p l a y e d v e r y h i g h a l k a ' l i n i t y . L e v e ' l so f o r g a n i c c o m p o u n d s
of meta'ls
v e r y l o w i n m o s t e ' l u a t e s . H o w e v e r ,n o n n e 9 1 i g ' i b l ec o n c e n t r a t ' i o n s
'industry and f]y
and a'lot of se'lts were detected in'leachates of meta'l
were found j n the
a s h e s r e s i d u e s . T h e h ' i g h e s t c o n c e n t r a t oi n i n m e t a 'sl
o f 1 3 3 0 m g / ' 'l
leachate G from meta'l industry wjth a concentrationof tin
'lead
H i g h a m o u n t so f and z'inc were present jn'leachates of fly ashes : for
. i n s t a n c e ,t h e e ' l u a t e K c o n t a i n e d 9 7 m g / 1 P b a n d 3 . 5 m g / ' l Z n . Z i n c w a s a l s o
' i n t h e ' l e a c h a t eo f t h e p a ' i n t r e s ' i d u e
d e t e c t e d i n h i g h q u a n t j t y Q 2 m g / l)
Ei.
DISCUSSION
were not taken into account'in the bioassay. Thus, these kinds of leachates
m a y c ô u s e s e r i o u s d a m a g teo p h y t o p 1 a n k t o n .
m ic r o i n v e r t e b r a t e t e s t o r M ic r o t o x t e s t w a s a ' l s o o b s e r v e d b y l , l a s' lh e t a ?.
( 1 9 8 2 ) , F e r a r d e t a l . ( L 9 9 2 ) o r C o s t a ne t a ? . ( 1 9 9 3 ) .
c h a r a c t e r o f t h i s k i n d o f r e s ' i d u e sb e c a u s e( i ) t h e c o n t e n t i n a s h r e s i d u e s
c o m p o u n das s p o l y a r o m a t i ch y d r o c a r b o n s( P A H s )( R a m d a ha' ln d B e c h e r , 1 9 8 2 ) o r
d i o x i n s ( 0 1 i e e t a l . , i 9 8 2 ) , ( 2 ) m u t a g e n sc a n b e f o u n d ' i n M S l .iln c i n e r a t i o n
r e s i d u e s w h e n t h e l e a c h i n g p r o c e d u r e i s p e r f o r m e dw j t h a n o r g a n i c s c ' l v e n t
( S h a n ee t a l . , 1 9 9 0 ; S i ' l k o w s k ie t a l . , L 9 9 2 ) .
'leachates
Except for the G , J a n d K , w h o s et o x i c i t y c o u 'dl b e e x p la i n e d b y
c o n c e n t r a t i o n i n o r g a n i c p o 1 ' l u t a n t sa n d c h r o m i u mw a s h i g h e r t h a n s a m p l eC 1 .
coeffic'ients with the firs'u five new factors were'lower than 0.55 (table
5).
'landf
C r i t e r i a f o r a d m i t t a n c eo f s o l ' i d w a s t e i n i'l'ls were f ixed recently in
t h e E E C ( 1 9 9 1) a n d f r e n c h ( 1 9 9 2 ) r e g u 'al t o r y p r o j e c t s ; t h e s e c r i t e r i a ,
s h o w n i n t a b ' l e 6 c o n s i d e r t h e p h y s i c o - c h e m i c a pl a r a m e t e r so f t h e e ' l u a t e s ,
w ' i t h o u t a c c o u n t j n gf o r t h e ' i r b i o l o g i c a l e f f e c t s .
d e c r e a s et h e l e a k i n g o f p o t e n t j a ' l ' l yt o x i c c o m p o u n d s .
The criteria d e f i n e d i n t h e E E Cp r o p o s a l f o r a c c e p t a n c eo f w a s t e s i n a
'landf
i ' l ' l e i t h e r f o r h a z a r d o u so r f o r n o n h a z a r d o u sw a s t e s a r e a ' l s o b a s e do n
'limit
c h e mci a ' l v a ' l u e s . I n o u r s t u d y , s o m eo f t h e m o s t t o x i c w ô s t e s s u c h a s
B , C , o r E s a t i s f y t h e e ' l u a t e r e q u ' i r e m e n t st o b e d i s p o s e d i n s i t e s n o n
s p e c if i c f o r h a z a r d o u sw a s t e s . B u t s u c h a n i n a p p r o p rai t e d i s p o s a ' lc o u ld b e
landfi'l'ls.
controls of these sites are not so stringent than for eng'ineered
po1'lutionrisks.
LUSI ON
CONC
p r e d ic t e d f r o m t h e n a ' r . u r eo r t h e o r i g i n o f t h e w a s t e . T o x ic e f f e c t s w e r e
r e v e a 'el d t h a t 4 s a m p l e s c o n t a i n e d m u t a g e n i c c o m p o n e n t s .I n t h i s study,
a l g a e a p p e a r e d t h e m o s t s e n s i t i v e o r g a n i s m , c o m p a r e dw i t h b a c t e r i a a n d
m ic r o c r u s t a c e a n s .
g r o u n d w a t e r s a r o u n dt h e d i s p o s a l s i t e i n o r d e r t o c h e c k t h e e f f i c i e n c y o f
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AHydroxydechemica.|s.|udgesfromsteelindustry
ca] i ndustry
81 82 S e t t ' l e d S ' l u d g e sf r o m c h e mci a ] t r e a t m e n t o f a c h e m i
cl , c2 H y d r o x y c iceh e mci a . | s l u d g e sf r o m s u r f a c e t r e a t m e n t
R e s ' i d u e fsr o m P a i n t w a s t e
D P a ' i n ts l u d g e
Ei P a in t s ' l u d g e
R e s ' i d u e fsr o m t h e m e t a l i n d u s t r Y
R e s i d u e sf r o m i n c i n e r a t i o n
tl
n B o t t o ma s h e s f r o m i n d u s t r i a ' l w a s t e s i n c i n e r a t i o n
I S o l i d h l a s t e( M S l l | | ) ' i n c i n e r a t i o n
F ' l y a s h e sf r o m M u n i c ' i p a 1
'incineration
1
U F 1 y a s h e sf r o m M S l . J
K F ' l y a s h e s f r o m M S I 'iln c i n e r a t i o n
C o n t a mni a t e d m a t e r ia l s
'l
C o n t a mnia t e d s o ' i w it h P C B s
(D O-ô Oor
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o FF or+
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l+ (tl oH- (t t+ t+ rlo -
Xcl (j)
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t\) s-{-l t\) f\) r\)-{@ r!l\)-{ O(.o =
o '-n1'+r tl o -+t c'l rr-n-b r o= çq
(-) O f\) l\) a
::.ô @o Ê, c
O) (tt ! r.o O{r q
I
=
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!
c, :
+ + + + ++l m
|Do =. d
g
c) C
(l
-.1
(
2L
I TA 98 2ç, TA 98 th
II TA 98 2.5 TA 98
ét I TA 9 7 TA 98
II TA v é Lt.a TA 98
c1 I TA 98 6.2 TA 98 /.5
II TA 98 6.2 TA 98
c2 I TA 98 TA 98
Ii TA 98 t?.5 TA 98
r!
EI I TA 97 2.5 12._5
II TA 97
E2 I TA 98 t-
II TA 98 T 6.2
h
1
TA 1OO T ND" ND
II TA 98 T >5 ND ND
a : tox'ic
b : not determined
22
'leachates
T a b ] e 4 a : P h y s i c o - c h e m i c acl h a r a c t e r i s t i c s o f f r o m w a s t ew a t e r
t r e a t m e n t a n d p a i n t r e s i d u e s . T h e c o n c e n t r a t i o n sa r e e x p r e s s e di n m g / 1 .
C h 'ol r i d e 194 72 96 63 54 6 t7 Ië
Mercury 0 . 0 0 0 6 0 . 0 0 0 2 0 . 0 0 0 6< 0 . 0 0 0 1 0 . 0 0 0 6 0 . 0 0 0 1 0 . 0 0 0 1 0 . 0 0 0 5
A r s e n ic 0 . 0 0 0 1 0 . 0 0 0 7 0 . 0 0 3 6 0 . 0 0 2 9 0 . 0 0 0 7 0 . 0 0 0 6 0 . 0 0 0 3 0 .0 0 0 5
a : e x p r e s s e d' i n m g 0 2 l 1
23
'leachates
T a b ' l e4 b : P h y s ' i c o - c h ecmai' l c h a r a c t e r si t i c s o f f r o mm e t a ' l
. i n d u s t r ya n d i n c i n e r a t i o n r e sj d u e s a n d c o n t a m i n a t e dm a t e r i a ' l s ( C M ) .
i n s a r e e x p r e s s e di n m g / 1.
The concentrato
M e t a ' li n d u s tr y I n c i n e r a t io n r e s i d u e s CM
P ar a m eet r r e si d u e s
F G n I J K I
I
'11
pH 10.2 L2.3 8.0 11.7 ? 12.3 7.5
b 284 43
coDa 250 63t7 94 266
'l 'tÀ
C a lc i u m 8.3 5.4 Q 1180 6470 7875
M er c ur y 0 . 0 0 0 4< 0 .0 0 0 1 < 0 . 0 0 0 i 0 . 0 0 0 3 0 . 0 1 1 9 0 . 0 1 7 0 0 . 0 0 0 5
a : e x p r e s s e di n m g 0 2 1 1
b : not eva'luated
24
t2345
(29.3) (20.6) (14.9) (10.5) (7.5)
f o r a d mtit a n c e o f s o ' l id w a s t e i n
T a b l e 6 : C h e m i c a 'cl r i t e r i a o f t h e e ' l u a t e s
'landf on waste'
i ' 1 1 i n t h e E E Ca n d F r e n c hr e g u l a t o r Y P r o j e c t s
F r e n c hP r o j e c t E E CP r o j e c t
P ar a m e te r rdous
Haza N o nh a z ar d o u s
in mg/l S t a b ' i ' lzi e d N o ns t a b i ' l ' i z e d
waste waste w as t e
wasle
4-13 4-13 4-13
pH 4-r3
4 0- 2 0 0 b <200
c0D 200 ND
ND 1200-1600 ND
C h lo r i d e NDA
ND ND 2 0 0- 1 0 0 0 < 10 0 0
Su'lphate
ND NO ND
C a 'cl i u m NO
1 0.2-r 0.1-0.2
A r s e n ic 0.5
10 20 2 0- 1 0 0 10-20
Pheno'ls
1 0.2-r 0.1-0.2
C y a ndi e 0.5
0.5 1 0.02-0.1
MercurY
(n 2-10
Z in c 25
ND ND 2-10
C o p pre
10-50 0.4-2
Lead
10 0.1-0.6c
C h r o mui m
2.5 5 -1 0 0.1-0.5
C a d mui m
a : not determined
b : TOC
c , crvl
26
F j o u r e I : R e p r e s e n t a t ' i o on f t h e c h e m i c a ' a l n d t o x i c o l o g i c a l v a r . i a b l e si n t h e
t w o - d i m e n s ' i o n a ' sl p a c e a s s o c i a t e d w i t h t h e f i r s t t w o p r . l n c i p a l c o m p o n e n È s .
T o x i c o l o g i c a ' l v a r i a b ' l e sw e r e e n t e r e d a s s u p p l e m e n t a r vy a r i a b . l e s .
P H : p H , C O D ,C H L : c h ' l o r i d e , S U L : s u l p h a t e , C A L: c a ' l c iu m , H C
: hydrocarbons,
P H E: p h e n o l s , H G : m e r c u r y , A S : a r s e n i c , C N : c y a n i d e , Z N : z i n c ,
CU: copper,
P B : l e a d . C R : c h r o m i u mC , D : c a d m i u mM . I C : M ' i c r o t o xE- C 5 0 , A L G : a l - o a eE- C 5 O ,
GEN: genotoxicjty.
RESUME
E T U D E D E S R E L A T I O N S M O B I L I T E - B I O D I S P O N I B I L I T E - T O X I C I T ED E S
MICROPOLLUANTSPRESENTSDANS LES DECHETSINDUSTRIELS.APPLICATION A
LA GESTIONDESCENTRESD'ENFOUISSEMENT TECHNTQUE (C.E.T.)DE CL-A,SSE I.
Dans ce travail, nous nous sommes focaliséssur l'étude de la toxicité, vis à vis des
organismesaquatiques,des polluantsprésentsdans les déchetsindustriels admis en C.E.T. de
classeI.
I.a toxicité de la fraction lixiviable de 12 déchetsde diversesorigines a été æstée.De même,
l'étude de la toxicité des percolatsde déchargeainsi que des eaux de surface aux alentours d'un
site a été entreprise.
[-a toxicité a été évaluéeà I'aide d'une batteriede cinq testsnon redondantsimpliquant
plusieursorganismesreprésentatifsde différents niveauxtrophiquesdes écosystèmesaquatiqueset
permettantde juger de la toxicité aiguë -test d'inhibition de la luminescencede Photobacteriwn
phosphoreum,test d'immobilisation de Daphnia magna- et chronique -test d'inhibition de la
croissancede I'algueRaphidocelissubccpitata,testde reproductionde Daplmin magrut- incluant la
génotoxicité -test de mutagénèsesur Salmonella typhimurium his--. Des analyseschimiques
exigéespa.rla réglementationpour le contrôle de la gestion des déchetsont été effectuéesen
parallèle.
Il ressortde cetteétudeque:
- une fraction toxique non négligeablepeut être éluéede certainsdéchetssansqu'une relation entre
I'originedu résiduet son potentieltoxiquene puisseêtremise en évidence,
- les processusde solidification/stabilisationpeuventconduireà une réduction importante de la
chargetoxique lixiviable : c'estle casavecles résidusissusdesfuméesd'incinérationdes ordures
ménagèresstabilisésà I'aidede ciment,
- il est difficile de prévoir la toxicité à partir du bilan physico-chimiqueet ce d'autantplus que les
niveaux de concentrationsdes polluantsanalyséssont faibles,
- les effets toxiques peuvent être observésà court et/ou à long terme ; il est dans tous les cas
impossibled'évaluerles effets chroniquesà partir destestsde toxicité aiguë.
L'ensemble des résultats milite en faveur de I'associationde critères biologiques aux
criÈres analytiquesutilises pour la gestiondesdéchets.Ces essaisde toxicité constituerontla seule
garantieévidentede I'efficacité dessystèmesde préventionde la pollution mis en oeuvre au niveau
descentresde stockage.
[-a stratégied'évaluation du risque proposéedans cette étude est applicable à d'autres
situationsconcernantle contrôlede la pollution liée à des solscontaminésou la gestiondesrejets
environnementauxen général.