N°264 du 12 Mai 2023
de boucler la première phase
ECO FLASH
F I S C A L I T É
FONCIÈRE
L’OTR démarre la
campagne
nationale de
recensement du
foncier à partir du
22 mai prochain
L
’Office togolais des recettes
(OTR) a lancé le 05 mai 2023,
la phase pilote de la campa-
gne nationale de recensement du
foncier au Togo dans la commune
d’Agoè-Nyivé 1 à Lomé. C’est en
présence du Directeur de la Com-
munication et des Services Usa-
gers, Afosoro Donko, représentant
le Commissaire général de l’Offi-
ce, en présence du Secrétaire gé-
néral du District Autonome du
Grand Lomé (DAGL), des maires
d’Agoè-Nyivé 1 et 2. Au Togo,
les litiges fonciers constituent près
de 80% des affaires pendantes
devant les tribunaux et Cours d’Ap-
pel. La campagne vise à sécuriser
les propriétés foncières et éviter,
les doubles ventes, sources de nom-
breux conflits dans les communau-
tés. Cette campagne qui va débu-
ter le 22 mai prochain, s’inscrit dans
le cadre de la modernisation du
cadastre au Togo. Il s’agira de col-
lecter des informations dans l’op-
tique de constituer un cadastre
numérique et moderne qui devra
faciliter la mise en œuvre des
plans de développement. « A ter-
me, cette campagne va permettre
de sécuriser « des propriétés fon-
cières afin d’éviter les doubles
ventes, sources de nombreux liti-
ges fonciers qui occupent 80% des
affaires en jugement devant les tri-
bunaux et Cours d’Appel du Togo
», a expliqué le Directeur de la
Communication et des Services aux
Usagers. « Ce recensement consiste
à assurer la sécurisation foncière
et à réduire le nombre de conflits
liés au foncier. Toutes les maisons
et parcelles vont être géo réfé-
rencées par des via données
GPS », a indiqué Kwami Obossou,
directeur du Cadastre, de la Con-
servation foncière et de l’Enregis-
trement à l’OTR. Le projet est fi-
nancé par l’Agence française de
développement (AFD). Durant cet-
te phase pilote, qui va durer trois
mois, des agents recenseurs vont
sillonner les deux communes afin
de recueillir des informations sur
les propriétés foncières bâties et
non bâties, mais aussi les bâtiments
administratifs, les maisons à usage
professionnel ou à titre d’habita-
tion… Il faut rappeler que l’OTR
a déclarée 2023, année de la fis-
calité foncière.
Joseph
DEVELOPPEMENT P2
BOAD de l’augmentation de son ca-
L’agence de notation internationale Fitch confirme la pital le portant de 1155 Mil-
liards de FCFA à 1709 Mil-
notation de crédit BBB avec perspective stable et liards de FCFA. A l’annonce
de cette notation le Président
rehausse sa notation intrinsèque de BB+ à BBB Ekué a réagi en ces
«L’agence internationale de mots « C’est un satisfecit
adressé à notre institution, à
notation financière Fitch vient
de confirmer la notation de ses équipes et surtout à ses
crédit BBB avec perspective actionnaires qui lui apportent
stable de la Banque Ouest un indéfectible soutien. C’est
Africaine de Développement ensuite la confirmation de la
(BOAD)», a annoncé l’institu- pertinence des initiatives pri-
tion financière ouest africaine ses en faveur de nos Etats
le 5 mai 2023. Elle a révisé la membres dans le contexte
notation intrinsèque (SCP) de économique, social et
la BOAD de « BB+ » à sécuritaire qui prévaut, et un
« BBB » à la suite d’une série encouragement à poursuivre
de bonnes performances et notre ambition portée par le
de développements récents plan Djoliba 2021-2025 qui
l’environnement commercial capitalisation, la résilience du
jugés positifs par l’agence. est de doubler le niveau de
dans lequel la banque opère profil de risque, et l’accès de
Suite à cette amélioration, la nos interventions, mais aussi
(jugé à risque « élevé »). La la Banque à la fenêtre de
notation de la BOAD chez d’être une Banque de Déve-
liquidité de la BOAD est refinancement de la Banque
Fitch est désormais détermi- loppement qui opère dans la
quant à elle évaluée à « A ». Centrale. L’institution se réjouit
née par sa notation intrinsè- pleine mesure de ses missions
L’amélioration de la notation de la confirmation de sa no-
que, plus que par l’évaluation au plus près des besoins de
intrinsèque de la BOAD re- tation et de sa perspective sta-
du soutien apporté par ses nos clients y compris en ap-
pose, entre autres, sur la ré- ble et se félicite du rehausse-
actionnaires. La notation portant des solutions de fi-
cente augmentation de capi- ment de sa notation intrinsè-
« BBB » de la Banque repose nancements innovantes aux
tal de 554 milliards de francs que alors qu’elle vient de clô-
sur un score de solvabilité de projets de développement ».
CFA de la Banque, équivalant turer l’exercice 2022 avec un
« A – », et un ajustement né-
à 50 % du capital souscrit, le niveau d’activité et un résultat
gatif de deux crans reflétant Lord Germann
renforcement des ratios de net bénéficiaire en hausse et
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
d’accise prélevés sur les pro-
ENTRETIEN ROUTIER duits pétroliers (70% des res-
sources globales), collectés et
30 milliards FCFA mobilisés par la SAFER en 2022 qui lui sont reversés par l’Of-
pour la modernisation des infrastructures routières fice togolais des recettes (OTR),
ainsi que les droits d’usage de
E
n 2022, au Togo, la Société la route, collectés au postes de
autonome de financement péages (30% des ressources
de l’entretien routier globale). Les ressources de la
(SAFER) a mobilisé 30,4 milliards SAFER proviennent en outres
FCFA, dans le cadre de ses ac- des produits de placement des
tivités, selon le communiqué du fonds disponibles, des indem-
conseil des ministres du 08 mai nisations liées aux dommages
2023. Ceci représente un taux et dégâts causés aux domaines
de réalisation de 92,7 %, légè- routier dûment constatés et
rement en dessous de la cible fixés par des experts ou par
initialement fixée à 32,84 mil- les tribunaux, des contributions
liards FCFA en prévisions. »En dans le cadre de l’aide inter-
effet, le développement et la nationale, bilatérale et multila-
modernisation des infrastructu- térale, des contributions de
res de transports routiers occu- l’Etat et des collectivités terri-
pent une place prépondérante toriales, des produits des pres-
dans notre pays et constituent tations divers, y compris des
routier. D’importants chantiers de mobiliser des fonds à partir
un des leviers de la croissance dons et legs. Les recettes de la
ont ainsi été ouverts sur tout le de la collecte des droits d’usage
économique et sociale. De nos SAFER viennent aussi de la ta-
territoire national. La Safer pour assurer un entretien régu-
jours, le réseau routier national rification issue du pesage des
lance des postes de collecte de lier, vaste et efficace du réseau
s’agrandit et la mise en œuvre véhicules. Il existe un taux fixe
taxes routières, le 14e poste est routier », a expliqué, pour sa
des grands projets d’infrastruc- pour les véhicules légers et des
installé au Togo à l’entrée sud part Sama Kondokissem Hodalo,
tures suit son cours. Afin de pré- taux véritables en fonction du
de la ville de Mango en 2022. chef service exploitation des
server les acquis et renforcer poids et du nombre d’essieux
Le poste de péage permet à postes de péage et pesage. En
davantage la sécurité routière pour les véhicules lourds. Les
la structure en charge de l’en- 2020, le Togo avait prévu al-
ainsi que la praticabilité du ré- ressources de la SAFER consti-
tretien des routes de mobiliser louer au développement des in-
seau national en toute saison, il tuent la participation des usa-
davantage de moyens finan- frastructures routières l’équiva-
importe de veiller à son entre- ges à l’entretien routier. Cette
ciers pour assurer sa mission. « Il lent près de 1000 milliards
tien courant et périodique», in- participation ne présente pas
s’agit pour le gouvernement de FCFA. La SAFER, créée par dé-
dique le communiqué. Les res- de caractère fiscal et, en con-
renforcer la capacité des be- cret N0 2012-013/PR du 26
sources mobilisées servent no- séquence, les redevances ne
soins de financement de l’entre- mars 2012, a pour objectif la
tamment à assurer l’entretien peuvent bénéficier des exoné-
tien du réseau routier natio- mobilisation de ressources né-
courant et périodique du réseau rations ou abattements prévus
nal », a indiqué le ministre des cessaires pour garantir le finan-
routier national, et sa en matière d’impôt et taxes. Par
travaux publics, Zouréhatou cement en temps réel des be-
praticabilité en toute saison. Le ailleurs, il n’y a pas de compen-
Kassah-Traoré. « Un poste de soins d’entretien routier dans les
Togo s’est lancé depuis quelques sation de créance possible en-
péage est une nécessité pour meilleurs proportions. En termes
années dans un vaste pro- tre le tarif routier qui est dû et
un pays en général et pour les de ressources, SAFER dispose en
gramme de modernisation et les créances vis-à-vis de l’Etat.
populations riveraines en par- réalité de deux sources de re-
d’agrandissement de son réseau Raissa
ticulier. Les péages permettent cettes, à savoir les droits
 N°264 du 12 Mai 2023 ECONOMIE & DEVELOPPEMENT P3
institution et notre pays. « L’ob-
COOPÉRATION FRANCE-TOGO jectif de cette rencontre avec le
Président de la République était
L’axe Paris Lomé se renforce dans la lutte contre le de discuter des mécanismes pour
renforcer la bonne collaboration
terrorisme et le partenariat économique avec l’OCDE du Centre de développement
avec le gouvernement togolais,
en vue de promouvoir le déve-
loppement au Togo. Sous le lea-
dership du chef de l’Etat, nous
avons beaucoup travaillé avec le
pays. L’examen des politiques de
transformation économique est
l’exemple le plus récent. Le Togo
est un membre très apprécié du
Centre de développement ».
Pour rappel, le Togo est membre
depuis en 2019, du Comité di-
recteur du Centre de dévelop-
pement de l’OCDE, un organe
international qui aide les pays
en développement et les écono-
mies émergentes à trouver des

L
e Président de la Républi
que, Faure Gnassingbé a
été reçu le 10 mai 2023 à
l’Elysée par son homologue
français, Emmanuel Macron.
C’est la 2è visite officielle du
Togolais en France en 2 ans. Au
menu des échanges, les questions
régionales et internationales re-
latives à la paix et à la sécurité
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
ainsi que la coopération bilaté-
rale entre les deux nations. La
discussion autour de ces diffé-
rents sujets lors du dîner à l’Ély-
sée a été « l’occasion d’évoquer
le rôle notable du Togo dans la
lutte contre le terrorisme, la cri-
minalité transfrontalière et l’ex-
trémisme violent en Afrique de
l’ouest et dans le Sahel, ainsi que
l’engagement constant de Faure
Essozimna Gnassingbé pour la
paix et la stabilité régionales »,
apprend-on. Au cours de son
séjour, Faure Gnassingbé a reçu
la Directrice du Centre de dé-
veloppement de l’Organisation
de coopération et de dévelop-
pement économique (OCDE).
Mme Ragnheiður Elín Árnadóttir
a fait au chef de l’Etat le point
du partenariat entre le Togo et
l’OCDE, et évoqué l’examen
des politiques de développe-
ment et l’évaluation des pro-
grammes gouvernementaux. Elle
a salué, à cette occasion, le lea-
dership du Président de la Ré-
publique qui a permis de ren-
forcer ce partenariat entre son
solutions innovantes pour pro-
mouvoir une croissance durable
et améliorer le bien-être écono-
mique et social. L’OCDE pourrait
se positionner au Togo, notam-
ment dans le secteur de l’agro-
industrie, sur différents aspects
sociaux, la protection sociale et
l’éducation.
Jojo

supérieur de manière que les

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR décisions tiennent compte de
l’opinion des acteurs ; exhorter
Les Universités privées et confessionnelles du Togo sous la loupe le MESR à la mise en place d’un
cadre permanent de discussion

L
e gouvernement togolais
sous la direction du chef de
l’Etat souhaite vivement
trouver une solution définitive à
la problématique de l’inadé-
quation formation emploi. Des
études menées dans plusieurs
pays de l’Afrique de l’Ouest
indiquent que l’inadéquation
entre formation et emploi de-
meure une préoccupation majeu-
re. Il apparait un véritable dé-
séquilibre entre l’offre et la
demande d’emploi qui ne per-
met pas de répondre aux be-
soins de main d’œuvre des
entreprises. Ce déséquilibre se
manifeste par des offres d’em-
ploi non-satisfaites en raison de
qualifications et de profils ina-
daptés, ou indisponibles locale-
ment sur le marché du travail.
Au Togo, les Universités privées
et confessionnelles accueillent
chaque année des milliers d’étu-
diants suite à la saturation des
Universités publiques. Face au
rejet d’un grand nombre de di-
plômes délivrés par ces établis-
sements privés à l’homologation
et dans les universités publiques
occidentales, le Ministère de
l’enseignement supérieur a ini-
tié avec l’appui financier du
PNUD une évaluation des offres
de formations réalisée par des
experts/évaluateurs nationaux
et internationaux entre le 20
décembre 2020 et le 30 mai
2021. Il s’agit de, « répertorier
et réaliser la cartographie des
établissements privés d’enseigne-
ment supérieur; identifier les of-
fres de formations mises en
œuvre; vérifier la qualification du
personnel enseignant et adminis-
trative; faire l’état des lieux des
infrastructures existantes », ap-
prend-t-on.
53 sites d’enseignement repré-
sentatifs de 47 établissements
ont participé à l’évaluation
(71,5%). Sur les offres de for-
mations, les résultats démontrent
que 44 sur 47 offrent des for-
mations sont agréées par le Mi-
nistère de l’Enseignement Supé-
rieur et de la Recherche (MESR);
37 sur les 47 délivrent des di-
plômes non reconnus par CAMES;
5 sur 47 ont certains masters re-
connus par le CAMES; 2 sur les
47 forment sans autorisation; 4
sélectionnés au hasard n’ont pas
de syllabus; 16 sur 47 ne finis-
sent pas leur programme confor-
mément au syllabus.
« Beaucoup d’établissements pra-
tiquant le LMD délivrent le même
diplôme pour une formation don-
née, mais n’enseignent pas les
mêmes leçons, ou n’ont pas les
mêmes volumes horaires ni les
mêmes nombres de crédits, mais
arrivent à totaliser les 180 cré-
dits pour la licence alors même
que la soutenance de la licence que
certains ne font pas vaut à elle
toute seule 30 crédits », indique
l’évaluation des universités pri-
vées. En ce qui concerne, le ré-
pertoire du personnel ensei-
gnant et du personnel adminis-
tratif, sur un échantillon aléatoi-
re observé lors de la visite des
sites, il est constaté que seule-
ment, « 5 établissements sur les
47, soit 11% ne respectent pas
la disposition de l’article 19 ; 11
établissements sur les 47, soit
23% n’ont pas de contrats de
travail avec leurs enseignants; 7
établissements sur les 47, soit
15% n’ont pas le curriculum vi-
tae et la copie du dernier diplô-
me de certains enseignants dans
leur dossier et n’ont pu en fournir
pendant l’évaluation », révèle
aussi l’étude. L’évaluation déno-
te également environ 15% de
satisfaction, sur l’état des lieux
des infrastructures (bâtiment
administratif, amphithéâtre, bi-
bliothèque, salle informatique,
centre médico-social, point d’eau
potable, toilettes avec indication
garçons/filles). Le cahier des
charges montre aussi quelques
insuffisances dans les établis-
sements privés d’enseignement
supérieur. On note à cet
effet, l’admission des étudiants
en Master sans soutenance de
Licence; absence de système de
sécurisation des diplômes chez
6 établissements (code QR,
code barre, cachet sec, papier
personnalisé); absence ou insuf-
fisance de remplissage des
cahiers de textes; incohérence
entre le nombre d’heures indi-
quées dans le syllabus et le
nombre d’heures de
cours effectif ; absence d’un
manuel de procédures adminis-
tratives et/ou académiques
chez 8 établissements ; absen-
ce de procédure d’évaluation
écrite des étudiants chez 5 éta-
blissements; réunions du Conseil
d’Administration (CA) non tenues
régulièrement et absence de
procès-verbaux des réunions
du CA ; insuffisance dans la
composition du Conseil d’Admi-
nistration ; absence de plan de
développement des ensei-
gnants permanents ; retard
dans l’introduction des deman-
des de renouvellement de
l’agrément. Face à ces insuffi-
sances notoires qui entrainent
la baisse considérable du ni-
veau des étudiants, des offres
d’emploi non-satisfaites en rai-
son de qualifications et de pro-
fils inadaptés, ou indisponibles
localement sur le marché du
travail, les évaluateurs ont fait
des recommandations sensibles,
notamment, encourager un ren-
forcement de la coopération
entre le MESR et les établisse-
ments privés d’enseignement
avec les établissements privés
d’enseignement supérieur pour
discuter des enjeux auxquels les
deux parties sont confrontées,
et les moyens d’apporter des
solutions satisfaisantes ; suggé-
rer la mise en place d’un méca-
nisme efficace de suivi en ma-
tière de financement, de renfor-
cement de capacités, de trans-
fert de connaissance pour ré-
pondre à certaines lacunes ob-
servées et relevées. Outre ces
recommandations, les évalua-
teurs suggèrent aussi, l’harmo-
nisation des syllabus et curricu-
la d’enseignement au niveau de
chaque filière et parcours du
système LMD (Licence, Master,
Doctorat) ; des études appro-
fondies devant aboutir à l’har-
monisation des examens pour
les matières fondamentales au
niveau de chaque filière et par-
cours du système LMD; l’officia-
lisation des dispositions d’une
nouvelle version du cahier des
charges épurées des impréci-
sions par un décret présidentiel,
afin de lui conférer un caractè-
re officiel ; une continuité des
états des lieux sur une base
périodique afin de mesurer le
suivi dans les progrès réalisés
par les établissements relative-
ment aux constats posés. Dans
ce sens, on observe quelques
réactions intervenues au niveau
des ministères en charge des
filières professionnelles et tech-
niques dans certains pays de la
sous-région pour améliorer le
taux d’employabilité des de-
mandeurs d’emploi sur le mar-
ché du travail.
Ghislain
 N°264 du 12 Mai 2023 ECONOMIE & DEVELOPPEMENT P4
4È ÉDITION DE LA BRVM AWARDS
Les meilleurs acteurs du marché financier 2022
distingués par la performance et l’excellence

L
a Bourse Régionale des
Valeurs Mobilières
(BRVM) a lancé à Lomé
(Togo) les activités de la 4è
édition de la BRVM AWARDS
du 10 au 11 mai 2023 sous le
thème; « Marchés des capi-
taux et résilience économique
». C’est en présence de Mme
Victoire Tomegah-Dogbe, pre-
mier ministre du Togo, du Mi-
nistre de l’Economie et des Fi-
nances de la Côte d’ivoire,
Président du Conseil des Mi-
nistres de l’Union Monétaire
Ouest Africain (UMOA). Cet
évènement qui regroupe les
acteurs du marché financier
est un cadre d’échanges pour
discuter des sujets qui préoc-
cupent et dégager des pistes
de solutions pour mieux ac-
complir la mission de finance-
ment à long terme des éco-
nomies de l’Union économique
et monétaire ouest-africaine
(UEMOA). C’est aussi l’occa-
sion pour la BRVM de récom-
penser les meilleurs parmi les
meilleurs, pour rester fidèle à
son crédo « Se distinguer par
la performance, en cultivant
l’excellence dans la diversité ».
« Les acteurs qui seront distin-
KENYA
Equity Group annonce la
construction de 300 cliniques
privées, d’ici 2025
guées sont ceux qui, au cours
de l’année 2023, ont contri-
bué significativement à main-
tenir et à développer les acti-
vités sur notre marché en dé-
pit du contexte particulier
ayant marqué places financiè-
res en générale, et les Etats
membres de l’union en parti-
culier », a expliqué Badanam
Patoki, président de l’autorité
des marchés financiers de
l’UMOA (AMF-UMOA). Les
multiples crises mondiales ont
impacté lourdement le mar-
ché boursier dans l’Union mal-
gré la résilience affichée.
Pour exemple, en 2022, sous
l’effet des tensions inflation-
nistes, la BRVM a enregistré
une légère hausse de 0,46 %
avec une nouvelle introduc-
tion à la cote, celle d’Orange
Côte d’Ivoire, le 30 décembre
2022, qui a porté sa capitali-
sation à plus de 7 500 milliards
de FCFA, soit une hausse de
24,23 % comparée à 2021.
« Comment s’organiser pour
mieux faire face aux chocs
que nous imposent les crises
successives ? Qu’est-ce que
l’évolution technologique peut
nous apporter comme solution
pour le développement du
secteur financier ? Comment
mieux accompagner les PME
? Mieux les financer pour en
faire de véritables champions
nationaux capables de soute-
nir la concurrence africaine et
mondiale ? Tels sont les grands
sujets qui vont être au cœur
régional : titrisation, obliga-
tions vertes, sociales et dura-
bles, diaspora bonds », a évo-
qué directeur général de la
BRVM. Pour cette 4e édition,
8 catégories de récompenses
ont été retenues, selon des cri-
tères de sélection quantitatifs
et qualitatifs. Notamment les
prix du Media Financier de
l’année, prix de la BTCC de
l’année, prix de la Société de
Gestion d’OPC de l’année,
prix de la Société de Gestion
et d’Intermédiation de l’an-
née, Prix de l’opération de
l’année sur le marché des ac-
tions de l’année, prix de
l’opération de l’année sur le
marché obligataire de l’an-
née, prix du Deal de l’année,
et prix de la Société Cotée
de l’année. La BRVM a réussi
à attirer un nombre croissant
d’entreprises cotées et a pu
lever 15 000 milliards FCFA
Dogbe, premier ministre du
Togo. Le Togo occupe actuel-
lement la 4 ème place à la
BRVM avec 2 sociétés cotées
pour une capitalisation de 497
milliards de FCFA et 17 lignes
obligataires y compris celles
des Organisations Régionales
basées à Lomé, pour une ca-
pitalisation de 609,9 milliards
de FCFA. Selon les prévisions
effectuées par la BCEAO, le
PIB réel de l’UEMOA ressorti-
rait à 5,1% au premier trimes-
tre 2023 et 5,3% au
deuxième trimestre 2023
après une réalisation de 5,4%
au quatrième trimestre 2022.
Beaucoup de partenaires fi-
nanciers jouent un rôle struc-
turant dans le développement
du Marché Financier Régio-
nal notamment Ecobank, la
BOAD. « La BOAD participe
en tant qu’agence d’exécu-
tion du plan de développe-
ment du Marché Financier
Régional avec un financement
de 54,5 Millions de dollars
américains ; l’émission d’une
dizaine d’emprunts obligatai-
res depuis 1998 pour un mon-
tant total de plus de 252 mil-
liards de Francs CFA », a sou-
ligné Moustapha BEN BARKA,
Vice-Président de la Banque

L
es établissements de
santé devraient propo
ser des tarifs 40% moins
élevés que ceux des autres
cliniques du pays, afin
d’améliorer l’accès à des
soins de haute qualité à des
prix abordables. La holding
de services financiers Equity
Group a annoncé, le 1er
mai, la construction de 300
cliniques privées au Kenya,
d’ici 2025, pour améliorer
l’accès aux soins de santé
dans le pays. « Nous avons
créé une filiale appelée
Equity Afya pour transfor-
mer la santé dans ce pays et
la rendre abordable, fiable
et sûre pour tous », a dé-
claré l’homme d’affaires et
président d’Equity Group,
James Mwangi, lors d’un con-
grès sur l’éducation dans la
ville de Machakos (60 km au
sud-est de Nairobi). « Nous
souhaitons l’ouverture de
150 clinques, d’ici la fin de
l’année en cours. D’ici 2025,
nous sommes convaincus que
nous aurons créé et mis en ser-
vice 300 cliniques au Kenya »,
a-t-il ajouté sans divulguer le
montant des investissements
nécessaires. M. Mwangi a
également précisé que les
tarifs de ces établissements
de santé seront « 40 %
moins élevés que ceux prati-
qués par les autres cliniques »
au Kenya, dans le cadre
d’une « démarche délibérée
visant à fournir des soins de
santé de haute qualité à des
prix abordables ». L’annonce
de l’incursion d’Equity Group
dans le secteur des soins de
santé fait suite au bénéfice
record réalisé par la holding
en 2022. Ce bénéfice a pro-
gressé de 15% par rapport
à 2021 pour s’établir à 46,1
milliards de shillings kényans
(350 millions de dollars), ce
qui fait d’Equity Group le
groupe de services financiers
le plus rentable dans la sous-
région de l’Afrique de l’Est.
Ghislain
de nos débats tout au long de
ces deux jours, pour un mar-
ché financier régional efficient
dans un environnement
macroéconomique et des af-
faires plus favorables », a in-
diqué le directeur général de
la BRVM, Dr Edoh Kossi
Amenounve. Déjà, la BRVM
ambitionne de renforcer da-
vantage, au cours des pro-
chaines années, sa contribu-
tion au financement du sec-
teur privé régional.
« Pour ce faire, nous nous at-
telons à promouvoir la priva-
tisation des sociétés publiques
par la Bourse ; Inciter les en-
treprises privées opérant dans
les secteurs stratégiques à se
faire coter à la BRVM ; Ac-
compagner les PME à recou-
rir au financement à long
terme par l’introduction sur le
Compartiment Croissance de
la BRVM ; Amener les secteurs
public et privé à recourir aux
instruments innovants disponi-
bles sur le marché financier
à travers des emprunts obli-
gatoires et des offres publi-
ques de vente d’actions. « Le
marché boursier ne doit pas
être uniquement associé aux
grandes entreprises cotées,
mais doit se positionner pour
rayonner sur l’ensemble de
l’économie de nos pays. J’ex-
horte le secteur financier à
améliorer la gestion des ris-
ques et la résilience des systè-
mes financiers pour se proté-
ger contre les fluctuations des
marchés. Notre ambition com-
mune est de permettre au mar-
ché des capitaux de contribuer
à la résilience économique en
fournissant un financement
aux entreprises, en diversifiant
les sources de financement. Le
Togo va continuer par pro-
mouvoir un environnement des
affaires attractives, afin de
relever les défis, ensemble
avec le secteur privé. L’objec-
tif étant d’avoir plus de socié-
tés cotées à la BRVM », a dé-
claré Mme Victoire Tomegah-
Ouest Africaine de Dévelop-
pement (BOAD).
Lors de la grande soirée de
gala le 11 mai à l’hôtel 2 fé-
vrier à Lomé, plusieurs
nominés sont distingués. Ce
sont : 1-Prix média finance de
l’année= SIKA Finance ; 2-Prix
de la BTCA de l’année= NSIA
Bank
3-Prix de la société de ges-
tion des OPC de l’année ;
NSIA Bank ; 4-Prix société de
gestion et d’intermédiaire de
l’année ; BOA Capital ; 5- Prix
société cotée de l’année=
Ecobank (Côté d’ivoire)
6- prix du deal de l’année :
Société Générale ; 7- prix de
l’opération de l’année du mar-
ché obligataire= Trésor public
(coté d’ivoire) ; 8- prix de
l’opération de l’année sur le
marché des actions : Orange
(Côte d’ivoire) & l’Etat de la
Côte d’ivoire ; 9- prix spécial :
ministre Sani Yaya ; 10- grand
prix d’honneur= Faure
Gnassingbé.
Jojo
 N°264 du 12 Mai 2023
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
La Haplucia privilégie les médias comme
des partenaires de lanceurs d’alerte
L
a Haute Autorité de pré
vention et de lutte contre
la corruption et les infrac-
tions assimilées (HAPLUCIA)
sollicite les médias pour mener
à bien sa mission de préven-
tion et de répression dans le
cadre de la lutte contre la cor-
ruption au Togo. 50 journalis-
tes des 05 régions économi-
ques renforcent leur capacité
du 11 au 12 mai 2023 à
Kpalimé (120 km). La démar-
che de la HAPLUCIA vise à
faire des médias, des alliés de
premier rang dans la lutte
contre la corruption et les in-
fractions assimilées. L’institution
veut faire des journalistes et
communicateurs, le bras armé
de la lutte contre la corruption
au Togo. « La lutte contre la
corruption est un combat per-
manent, qui nécessite la con-
tribution de tous les acteurs,
notamment ceux des médias.
Ainsi, sur le plan de la préven-
tion, la HAPLUCIA se permet
de mobiliser les médias pour
l’accompagner dans ses ac-
tions de sensibilisation, d’infor-
mation, de formation et d’édu-
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
La Haplucia sollicite la contribution des médias
L
’Office togolais des recet
tes (OTR) a fait 12 heu
reux gagnants pour le
compte du jeu FsicQuiz, comp-
tant pour le premier trimestre
de l’année 2023, au cours
d’une cérémonie de remise
de prix, le mardi 9 mai 2023.
Le jeu FiscQuiz de l’OTR a fait
ses premiers gagnants pour le
compte du premier trimestre
de l’année en cours. Les prix
ont été remis aux différents
gagnants, mardi dernier, au
siège de l’administration fis-
cale à Lomé, en présence des
premiers responsables de l’ins-
titution. C’est le Directeur de
ECONOMIE & DEVELOPPEMENT
cation des populations. Les
médias jouent un rôle impor-
tant au moyen des investiga-
tions et des dénonciations des
faits de corruption. Par la dé-
nonciation des faits présu-
més de corruption, les médias
constituent de véritables lan-
ceurs d’alerte pour les orga-
nes en charge de la lutte con-
tre la corruption et la promo-
tion de la bonne gouvernance
dans notre pays. Vous com-
prenez pourquoi la HAPLUCIA
veut faire des médias, des
partenaires privilégiés dans la
prévention et la lutte contre
ce phénomène », a indiqué
la Communication et des Ser-
vices aux Usagers, Afossoro
Donko, qui a présidé cette
cérémonie de remise de prix
du jeu FiscQuiz, qui consiste à
primer les trois premières bon-
nes réponses à une question
posée chaque semaine sur la
fiscalité en général (impôts et
douanes). « Il est vrai que
personne n’aime payer les
impôts. Pourtant, il serait diffi-
cile pour un État de survivre
sans les impôts pour assurer
son développement. C’est
pourquoi, l’OTR travaille d’ar-
rache-pied pour amener la
population à consentir volon-
présomption d’innocence dans
la lutte contre la corruption
ainsi que le journalisme d’in-
vestigation et lutte contre la
corruption. De Février 2018 à
2023, la HAPLUCIA a traité 78
dossiers dont 3 ont été trans-
mis au procureur de la répu-
Koumelabalou ABA, président
de la HAPLUCIA. L’institution
veut faire des journalistes et
communicateurs, le bras armé
de la lutte contre la corrup-
tion au Togo. A l’issue de cette
session de formation de deux
jours, les professionnels des
médias seront édifiés sur la
corruption, son ampleur et ses
multiples facettes, la répres-
sion des actes de corruption,
le rôle et les responsabilités
des médias dans la prévention
et la lutte contre la corruption,
l’éthique et la déontologie du
journaliste et lutte contre la
corruption, le respect de la
tairement à l’accomplissement
de cette obligation légale. Et
l’une des stratégies pour le
faire, est le jeu «FiscQuiz» », a
souligné Afossoro Donko. No-
tons que le jeu FiscQuiz s’ins-
crit dans le cadre de la pro-
motion du civisme fiscal et à
la vulgarisation des fonda-
mentaux de la fiscalité en vi-
gueur dans notre pays. Les
gagnants ont été donc invités
à être des ambassadeurs du
civisme fiscal partout où be-
soin est, et à inviter les uns et
les autres au consentement au
payement des impôts et
taxes, dans l’optique de con-
tribuer efficacement au déve-
loppement de notre chère
patrie. Rappelons que pour
participer à FiscQuiz, il faut
aimer la page Facebook de
l’OTR, aimer et partager la
publication, commenter en
donnant la bonne réponse
précédée de l’hashtag
#CivismeFiscal.
Raissa
P5
blique. Un dossier a été classé
après que les mis en causes
ont remboursé. Il y a quelques
semaines, la HAPLUCIA a
échangé également avec les
magistrats sur leur charge ju-
diciaire dans la lutte contre la
corruption au Togo.
FINANCEMENT
1ère édition AFRICAN
INVEST MELTING POT à
Lomé le 13 mai prochain
L
omé, la capitale
togolaise s’apprête
à accueillir la
première édition du
programme AFRICAN
INVEST MELTING POT,
dont la cérémonie
officielle de lancement
aura lieu le 13 mai 2023
à l’Hôtel 2 février. Il s’agit
donc pour le programme,
d’explorer un large
éventail d’outils de
financement pour les TPME
et les startups d’une part,
et rendre ces dernières
éligibles aux financements
en renforçant les
compétences managériales de leurs dirigeants sans oublier la
structuration interne de l’entreprise d’autre part. « AFRICAN
INVEST MELTING POT devient ainsi un écosystème par lequel
nous comptons apporter des solutions concrètes pour soutenir
les institutions financières, les institutions d’appui tant étatiques
ou paraétatiques que privées ou des regroupements
d’entreprises, par la configuration des entreprises et des startups
à être crédibles et éligibles aux différents instruments de
financement existants sur le marché des capitaux. Et l’un des
principaux outils que le programme entend mettre à disposition
de l’écosystème économique togolais et de la zone UEMOA, est
la création d’un premier Fonds de garantie hypothécaire pour
les PME/PMI. Nul besoin d’expliquer la place capitale qu’occupe
la question de la garantie dans le financement des TPME et les
startups », apprend-t-on. Au menu de ce rendez-vous, sont
inscrites les activités suivantes ; le financement des projets de
démarrage ou de renforcement d’activités, une journée de
formation avec des experts et panelistes de hauts niveaux, des
ateliers de réseautage d’affaires entre les acteurs stratégiques
du secteur bancaire, des opportunités d’investissement dans des
projets innovants à forts potentiels, l’intégration de l’académie
de l’ingénierie juridique et fiscale devant déboucher sur
l’accompagnement de 500 TPE / PME / PMI et start-up à être
éligible aux financements disponibles sur les places financières.
La première édition AFRICAN INVEST MELTING POT est placée
sous le thème « la recherche du financement au cœur de la
problématique de croissance des entreprises et startups en
Afrique ».
Ghislain
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
MALI
Cap sur les 780 000 tonnes de
coton en 2023/24
A
près une très faible tablent sur 860 000 tonnes en
campagne 2022/23 2024/25 et 910 000 tonnes
en 2025/26. Les intempéries
avec une chute de près
de 50% de la production à 389 et les jassides ont conduit à
700 tonnes, le Mali compte sur l’abandon d’environ 150 000
hectares par les producteurs
un net rebond de sa production
en 2023/24 à 780 000 tonnes, rappelle le ministère.
selon un rapport du ministère con-
sulté par Reuters. Les projections Lord Germann
 N°264 du 12 Mai 2023
TOGO
La BOAD finance 5 milliards FCFA la construction du
complexe commercial de Lomé du Groupe Duval
L
e Conseil d’Administration
de la Banque Ouest Afri
caine de Développement
(BOAD) réuni le 08 mai 2025
(Lomé), en mode semi-
présentiel, pour sa
135 ème session ordinaire, a
approuvé 12 nouvelles opéra-
tions pour un montant global de
173,38 milliards FCFA. Le Togo
à travers le projet de Construc-
tion du complexe commercial
par la Société AFRIQUE DEVE-
LOPPEMENT (Société AD) SA a
bénéficié d’un montant de
l’opération estimé à 5,137 mil-
liards FCFA. « Le projet contri-
buera à faire du Togo, un centre
d’affaires de premier ordre par
la mise en place d’une
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
UEMOA
La 8è Réunion du Comité Consultatif sur les
Transports Maritimes se tient à Lomé
A
fin d’échanger principa
lement sur l’état d’avan
cement de la mise en
œuvre des fonds nationaux et
du fonds régional ainsi que des
évolutions intervenues en ma-
tière de transport maritime, le
Département de l’Aménage-
ment du Territoire Communau-
taire et des Transports orga-
nise la huitième réunion du Co-
mité consultatif sur les transports
maritimes Du 09 au 11 mai
2023 à Lomé (Togo). conformé-
ment à l’article 4 de la Décision
N°07/2018/COM/UEMOA du
11 janvier 2018 portant com-
position, attributions et fonction-
nement du Comité Consultatif sur
les Transports Maritimes, le Co-
mité Consultatif est chargé d’as-
sister la Commission de l’UEMOA
dans la mise en œuvre de la
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE
La BOAD finance le P2RS au Togo à 10 milliards FCFA
L
a Banque ouest-africaine
de développement (BOAD)
a approuvé le 08 mai
2023, le décaissement d’une
enveloppe de 10 milliards
FCFA au profit de la seconde
phase du Programme de Ren-
forcement de la Résilience à l’in-
sécurité alimentaire et nutrition-
nelle au Sahel (P2RS) au Togo.
Ce projet est mis en œuvre par
le Groupe de la Banque afri-
caine de développement (BAD).
Directeur de Publication
Joseph GADAH
(228) 90 30 85 10
ECONOMIE & DEVELOPPEMENT
plateforme commerciale de stan-
ding international », indique in-
dique la BOAD. Le projet déve-
loppé par le groupe
français Duvall, est un futur com-
plexe, situé non loin du nouveau
centre administratif au nord du
centre-ville de Lomé, devrait à
terme abriter un hypermarché
alimentaire, de grandes surfa-
ces spécialisées, des boutiques,
des restaurants et un business-
center. Sa surface sera de 13
000 m2 dont 3 500 m2 d’es-
pace alimentaire. Ce centre
commercial pourra accueillir
3 500 personnes, dont 3 150
personnes représentant le pu-
blic et 350 personnes, le per-
sonnel. Le coût total prévision-
politique communautaire sous-
secteur maritime. Cette réunion a
vise à faire l’état des lieux de
l’application par les Etats du Rè-
glement d’exécution n°003/
2019/COM/UEMOA du 04
mars 2019 déterminant le taux,
les modalités de perception et
de répartition de la redevance
due par les armateurs commu-
nautaires et étrangers exploitant
un service de transport interna-
tional; de discuter des mesures
prises par les Etats et la Com-
mission pour l’opérationnalisation
des fonds nationaux et du fonds
régional de développement du
sous-secteur maritime; d’exami-
ner les recommandations de
l’étude des taux de fret mari-
time et charges connexes sur les
importations et les exportations
des pays de l’Union économique
Le financement est destiné, se-
lon la BOAD à «renforcer les
capacités adaptatives des popu-
lations, notamment à travers une
ECONOMIE ET DEVELOPPEMENT
Rédaction
Joseph
Ghislain
Raissa
nel du projet est de 5,94 mil-
liards FCFA, pour un délai
d’exécution des travaux de 18
mois. Le
groupe Duval, entreprise inté-
grant tous les métiers de l’im-
mobilier, conçoit et réalise de-
puis 25 ans divers projets ur-
bains, avec un chiffre d’affai-
res de 700 millions d’euros.
Duval est également présent au
Maroc, au Sénégal, en Côte
d’Ivoire, au Burkina Faso,
Ghana, Bénin, Togo, au Gabon,
en République du Congo, au
Tchad et au Cameroun. Ses pro-
jets de part et d’autres consis-
tent, entre autres, à la construc-
tion de logements, de cité mi-
nistérielle, de cité administrative
et monétaire ouest-africaine
(UEMOA) ainsi que l’étude rela-
tive à l’analyse des coûts et dé-
lais de passage portuaire dans
les ports des pays de l’UEMOA
et du Ghana et faire le point
des différentes évolutions inter-
venues dans le secteur des trans-
ports maritimes au niveau com-
munautaire et dans chacun des
Etats de l’Union. « Il est définiti-
vement acquis que au moins 80
% du commerce mondial en vo-
lume et plus de 70 % en valeur
sont acheminés par mer et pris
en charge par les ports du
monde entier et que cette pro-
portion est encore plus élevée
dans la plupart des pays en dé-
veloppement. Nos économies,
basées essentiellement sur l’ex-
portation de matières premiè-
res agricoles, minières et miné-
meilleure maîtrise des risques cli-
matiques». En effet, la seconde
phase vise concrètement à ren-
forcer sur une base durable et
Récépissé N° 0494/ 08 / 04 / HAAC
Imprimerie
La Colombe
dans l’immobilier de bureaux et
les surfaces commerciales. Par
ailleurs, il faut noter que la ca-
pitale togolaise Lomé connaît
depuis peu, une multiplication
des grandes et moyennes sur-
faces. Cette croissance est no-
tamment portée par les straté-
gies d’expansion des franchises
telles que Le Champion et
Ramco, très présentes sur le seg-
ment. Le groupe se déclare lea-
der français du golf, n°1 mon-
dial des clubs en réseau, n°2
européen des résidences de tou-
rales et l’importation de biens
de consommation et d’équipe-
ment sont donc grandement dé-
pendantes du transport mari-
time. Cependant, force est de
constater que ce transport n’est
assuré par aucune compagnie
nationale ou sous régionale et
reste sujet à des règles de jeu
de compétitivité définies unila-
téralement par des multinatio-
nales auprès desquelles nos ar-
guments n’ont pas souvent droit
de cité. L’élaboration d’un plan
d’action SMART, en vue de la
réduction des taux de fret et des
délais et coûts du passage por-
résiliente, la productivité et les
productions agro-sylvo-pasto-
rales, ainsi que les revenus tirés
des chaînes de valeurs agro-
pastorales. Pour rappel, le
P2RS, mis en œuvre dans 10
pays du continent, membres du
CILSS (Bénin, Burkina, Gambie,
Guinée, Guinée Bissau, Mali,
Niger, Sénégal, Tchad et Togo),
a pour ambition de rompre avec
le cycle des famines récurrentes
dans la sous-région et du
Sahel. Le projet ciblera d’abord
les ménages les plus vulnérables
notamment les petits produc-
teurs, les éleveurs et agro–pas-
Infographie
Lord Germann
70 40 16 74
P6
risme, N°3 français du property
management et n° 1 français
des retail parks low cost. A
l’international, il développe une
activité de trading de matières
premières, notamment sur le riz
en Asie (Pelegrina Asia, Pan Asia
Impex), ainsi que trois experti-
ses en promotion immobilière,
installation hydraulique et réa-
lisation d’infrastructures publi-
ques et privées en Afrique
(Pelegrina Africa).
Raissa
tuaire inscrite à l’ordre du jour
de votre rencontre ainsi que les
autres thèmes prévus au menu
vont à n’en pas douter conduire
à des propositions de haute fac-
ture », a déclaré, Kokou Edem
Tengue, ministre de l’Économie
maritime, de la Pêche et de la
Protection côtière. L’Accord por-
tant établissement de la Zone
de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf) est une op-
portunité d’ouverture majeure
pour le développement du
transport maritime dans l’Union.
Joseph
teurs et les pêcheurs artisanaux.
Il couvrira 97 communes dans les
6 pays d’intervention et tou-
chera directement 1 384 000
personnes dont 692 000 fem-
mes (50%), avec une attention
aux populations déplacées (in-
dicateurs dédiés). Les bénéfi-
ciaires indirects seront 5 695
000 en comptabilisant les mé-
nages des agriculteurs bénéfi-
ciaires ainsi que les activités
régionales conduites par le
CILSS, la CCRS et l’APGMV.
Lord Germann
Tirage
2000 Exemplaires
 N°264 du 12 Mai 2023
OMC
L’Islande accepte l’Accord sur les subventions à la Segnon Yves Marie ADISSIN
pêche et s’engage à verser 500 000 CHF au Fonds
L COMPTES
’Islande a déposé son instru
ment d’acceptation de l’Ac
cord sur les subventions à la
pêche le 10 mai, ce qui en fait
le sixième membre de l’OMC à
le faire. La Directrice générale
Ngozi Okonjo-Iweala de l’Or-
ganisation mondiale du com-
merce (OMC) et l’Ambassadeur
Einar Gunnarsson d’Islande, qui
préside également la deuxième
vague de négociations en cours
sur les subventions à la pêche,
ont souligné l’importance de l’en-
trée en vigueur de l’Accord pour
la durabilité des océans et pour
l’OMC.
L’ambassadeur Gunnarsson a
également annoncé l’engage-
ment de l’Islande à faire un don
de 500 000 CHF au mécanisme
de financement de la pêche de
l’OMC. « L’Islande a offert au
monde d’importantes leçons en
matière de gestion durable des
stocks de poissons grâce à une
réforme politique réussie, ce qui
a rendu son soutien précoce à
l’accord et au mécanisme de fi-
nancement particulièrement
précieux. Ma gratitude va éga-
lement à l’Ambassadeur Einar
Gunnarsson pour sa direction
avisée des Membres de l’OMC
dans les travaux en cours pour
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
SANTÉ
Le Togo ratifie le traité sur la création de
l’Agence africaine du médicament
L
e 11 février 2019 à
Addis-Abeba a été
adopté le traité relatif à
la création de l’Agence afri-
caine du médicament
(AMA) . L’assemblée nationale
réunie en plénière le 08 mai
à Lomé, a autorisé le Togo à
décliner le traité. La ferme
volonté de garantir à la po-
pulation africaine une bonne
santé est tributaire de produits
médicaux, sûrs, efficaces et de
qualité. Mais le constat est la
circulation de produits médi-
caux de qualité inférieure et
falsifiés dans de nombreux
États membres de l’Union afri-
caine y compris le Togo. Cette
situation essentiellement due à
la faiblesse des systèmes de
réglementation présente un
risque majeur pour la santé
publique et sape la confiance
dans les systèmes de presta-
tion de soins de
santé. Conscients de cet état
de fait, les États membres de
l’Union africaine décident d’as-
surer une protection efficiente
et efficace de la santé publi-
que contre les risques liés à
l’utilisation de médicaments
ECONOMIE & DEVELOPPEMENT
UEMOA
nouveau Président de la COUR DES
mettre en œuvre l’Accord et con-
clure la deuxième vague de né-
gociations », a déclaré la DG
Okonjo-Iweala. L’ambassadeur
Gunnarsson a déclaré : « Je
suis extrêmement heureux de
pouvoir déposer l’instrument is-
landais d’acceptation de l’ac-
cord de pêc he de
l’OMC. L’Islande est une nation
de pêcheurs, et pour nous, il est
très important de pouvoir con-
tribuer au succès de l’OMC à
cet égard ». Adopté par con-
sensus lors de la 12e Confé-
rence ministérielle de l’OMC
(CM12), l’Accord sur les subven-
tions à la pêche établit de nou-
velles règles multilatérales con-
traignantes pour lutter contre
les subventions néfastes, qui sont
un facteur clé de l’épuisement
douteux en procédant à la
création de l’Agence africaine
du médicament. Une kyrielle
d’objectifs nobles y sont atta-
chés, entre autres, la création
d’un cadre réglementaire ef-
ficace et efficient pour aug-
menter la résilience des sys-
tèmes de santé, la réalisation
des économies d’échelle pour
une production continentale et
la facilitation d’une réaction
coordonnée à l’échelle conti-
nentale contre les crises urgen-
tes et majeures. La ratification
de ce traité par l’Assemblée
nationale renforce la politique
pharmaceutique du Togo et
permettra indéniablement de
lutter contre les médicaments
généralisé de la ressource mon-
diale. Les stocks de
poissons. L’acceptation des
deux tiers des membres de
l’OMC est nécessaire pour que
l’accord entre en vigueur. L’ac-
cord interdit le soutien à la pê-
che illégale, non déclarée et non
réglementée (INN), interdit le
soutien à la pêche des stocks
surexploités et met fin aux sub-
ventions pour la pêche en haute
mer non réglementée. Les Mem-
bres sont également convenus à
la CM12 de poursuivre les né-
gociations sur les questions en
suspens, en vue de faire des
recommandations à la CM13,
qui se tiendra en février 2024,
pour des dispositions supplé-
mentaires qui renforceraient
encore les disciplines de l’Accord
de qualités douteuses. Concrè-
tement, l’acte permet au Togo
de renforcer son arsenal en ce
qui concerne la réglementation
du secteur des médicaments, et
consolide les efforts du pays,
notamment en matière de pro-
motion de la couverture sani-
taire universelle. Pour
rappel, le Togo a intensifié ces
dernières années son engage-
ment sur la question des mé-
dicaments sur le continent. Il y
a trois ans, le pays avait initié
et abrité un sommet
international sur la lutte con-
tre le trafic de faux médica-
ments, et lancé dans la foulée
une initiative .
Jojo
A
près l’entrée en fonction
des nouveaux Conseillers
de la Cour des Comptes
de l’UEMOA intervenue le 08
mai 2023 à Ouagadougou,
Segnon Yves Marie ADISSIN a
été désigné par ses deux paires
pour présider la juridiction de con-
trôle des comptes des Organes
de l’ Syndicat. Le nouveau Prési-
dent, Conseiller au titre de la Ré-
publique du Bénin a, au nom de
ses paires et en son nom propre,
a remercié les Chefs d’Etat pour
la confiance placée en eux à tra-
vers leur nomination. Il a assuré
que cette mission de contrôle à
eux-mêmes sera effectuée avec
dévouement et professionnalisme.
Le président sera aidé dans ses
tâches par 2 conseillers nommés
également, notamment, M. Phi-
lippe Néri Kouthon NION, au ti-
tre du Burkina Faso, M. Félix
Sohuily ACKA, au titre de la Ré-
publique de Côte d’ivoire. Qui
est Segnon Yves Marie ADISSIN
? Expert-Comptable de formation,
le Président ADISSIN est titulaire,
entre autres, d’une Maitrise en
Sciences Economiques, option
Gestion des Entreprises, d’un Di-
plôme d’Etudes Supérieures Spé-
cialisées en Gestion Financières
et d’un Certificat Supérieur Comp-
table de l’Université de Dakar au
BRICS
Vers l’adoption d’une
monnaie commune
L
’adoption d’une monnaie
commune aux BRICS de
vrait être évoquée lors du
Sommet des chefs d’Etat de cette
coalition de pays émergents,
prévu en août prochain en Afri-
que du Sud. Le groupe des
BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine
et Afrique du Sud) discutera de
la faisabilité de l’adoption d’une
monnaie commune destinée à
réduire l’hégémonie du dollar
américain en tant que monnaie
de référence des échanges inter-
nationaux, a un bloc de pays situés dans des
rapporté Bloomberg le 10 mai,
citant la ministre sud-africaine des
Affaires étrangères, Naledi
Pandor. « La faisabilité de l’intro-
duction d’une monnaie commune
au groupe des BRICS est une
question dont nous devons discu-
ter, et dont nous devons débattre
correctement. Le débat sur la créa-
tion d’une monnaie commune pour
le bloc a été lancé par les BRICS
et d’autres pays qui se deman-
dent pourquoi ils ne peuvent pas
utiliser leur propre monnaie, au
lieu du dollar américain, pour
commercer », a déclaré Mme
Pandor. Le gouverneur de
la Banque centrale sud-africaine,
Lesetja Kganyago, avait évoqué,
début mai, des obstacles à la
P7
Sénégal. Il est membre de l’Or-
dre des Experts Comptables et
Comptables Agréés (OECCA) du
Bénin. Il est rédacteur de plusieurs
documents d’entreprises notam-
ment des guides fonctionnels et des
manuels de procédures adminis-
tratives, comptables et financiè-
res, en plus d’avoir réalisé des
audits pour des projets et des
sociétés. Membre de la Cour des
Comptes de l’UEMOA de mai
2017 à mai 2023, son mandat a
été renouvelé par la Conférence
des Chefs d’Etat et de Gouverne-
ment le 26 avril 2023.
Raissa
création d’une monnaie com-
mune aux pays membres du
groupe des BRICS, dont la créa-
tion d’une banque centrale et de
règles harmonisées pour un mar-
ché commun. « Toute avancée
vers le lancement d’une forme
commune de monnaie légale sus-
citerait d’autres débats sur la
création d’une banque centrale
unique et sur son emplacement »,
a-t-il souligné. « Je ne sais pas
aussi comment nous pourrions
parler d’une monnaie émise par
lieux géographiques différents,
car les monnaies sont nationales
par nature. Pour y parvenir, la
zone euro a dû établir un traité
en vertu duquel les différents
pays devaient renoncer à leurs
monnaies nationales », a ajouté
M. Kganyago. Aujourd’hui, le
groupe des BRICS représente
42 % de la population de la pla-
nète (3,2 milliards de personnes)
et près de 30 % du produit inté-
rieur brut (PIB) mondial. Une
douzaine de pays, dont l’Argen-
tine, l’Iran, l’Arabie saoudite et
l’Algérie, avaient présenté ces
derniers mois des demandes
d’adhésion à cette coalition de
pays émergents.
Raissa