ARCHIDIOCESE DE KINSHASA
PAROISSE NOTRE DAME D’AFRIQUE.
COMMISSION DE LA LITURGIE
SOUS-COMMISSION DES SERVANTS DE MESSE
B.P 1800. KINSHASA/ LEMBA
o LA SAINTE MESSE
La messe est une des célébrations liturgiques de
l’Eglise. Elle en est le sommet parce qu’à travers elle,
l’Eglise fait mémoire de la mort et de la résurrection
du Seigneur, fondement de notre foi, dans la liturgie
eucharistique. Plusieurs noms sont utilisés pour
désigner la messe :
- Fraction du pain : le geste du Christ (Marc
14,22), dans la première communauté
chrétienne (Actes 2, 42).
- Repas du Seigneur : 1 Corinthiens 11, 20.
- Eucharistie : du grec eucharistein = rendre
grâce, remercier.
- Mystère.
- Action.
I. STRUCTURE DE LA MESSE.
La messe comporte deux grandes parties : la
liturgie de la parole et la liturgie de l’eucharistie.
Ces deux parties sont encadrés par les rites
d’ouverture et les rites de conclusion.
a) POUR UNE MESSE EN RITE ROMAIN
❖ Rites d’ouverture ou initiaux
L´entrée ; le salut à l´autel et au peuple rassemblé ;
introduction ; la préparation pénitentielle ; le Kyrie
eleison ; le Gloria ; la prière d´ouverture.
Les rites initiaux ont pour rôle de permettre à
l’assemblée de se réunir, de réaliser la communion et
se disposer à bien écouter la parole de Dieu et à
célébrer dignement l’eucharistie.
1. Liturgie de la Parole : Le silence, les lectures,
psaumes ou chant de méditation, l’acclamation,
l’Évangile, l´homélie, la profession de foi, la prière
universelle.
2. Liturgie eucharistique comporte trois rites :
l’offertoire, la prière Eucharistique et la communion.
• L’offertoire (La préparation des dons) : La
préparation de l’autel ; [Procession des offrandes et
présentation des dons ;] Déposition des dons sur
l’autel par le prêtre ; [Encensement ;] Rite du
lavement des mains pour le prêtre ; Prière sur les
offrandes.
• La prière Eucharistique : Préface et Sanctus ;
Première épiclèse (de consécration) ; Récit de
l’institution (ou consécration) ; Anamnèse, précédée
de son acclamation et offrande ; Seconde épiclèse (de
sanctification et de communion) ; Intercession ;
Doxologie.
• Les rites de la communion : Notre Père, son
embolisme et sa doxologie ; Prière et échange d’un
signe de paix ; Fraction du pain ; Communion au
corps et au sang du Christ ; Prière après la
communion.
❖ Rites de conclusion :
Communiqués paroissiaux ; la bénédiction
sacerdotale ; renvoi ; baiser à l’autel ; sortie.
b) POUR UNE MESSE EN RITE ZAÏROIS
❖ Rites d’ouverture :
Entrée ; vénération de l’autel ; salutation ;
introduction ; mise en présence de Dieu ; invocation
des saints ; chant d’acclamation ou gloria ; avec
encensement de l’autel ; prière d’ouverture.
1. Liturgie de la parole : demande de bénédiction ;
lectures ; acclamation du peuple ; psaume
responsorial ou chant de méditation ; intronisation de
l’Evangile ; évangile ; l’homélie ; crédo, acte
pénitentiel avec aspersion, souhait de paix, la prière
universelle.
2. Liturgie eucharistique : Cf. le rite romain.
❖ Rites de conclusion : Cf. le rite romain.
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 o L’ANNEE LITURGIQUE
L’année liturgique se célèbre en cycle. Elle
s’ouvre par le temps de l’Avent et se clôture le samedi
après la solennité du Christ-Roi de l’univers.
Son organisation vise à réaliser la formation des
fidèles et à leur permettre de communier de manière
intense) toute l’œuvre de la Rédemption réalisée par et
dans le Christ Jésus. Elle comprend ainsi trois
périodes subdivisées en six temps :
- La période de Noël, avec le temps de l’avant
et celui de Noël.
- La période de Pâques, avec le temps de
Carême et de Pâques.
- La période du temps Ordinaire ou per annum
avec une première partie et une deuxième.
N.B :
- Les deux cycles festifs (Noël et Pâques) sont
les piliers porteurs de l’Année liturgique.
- Les trois grandes périodes de l’année
constituent le temporal1 qui se complète par le
sanctoral.2
- Il y a 3 années liturgiques (A, B, C).
o LES COULEURS LITURGIQUES.
Les couleurs liturgiques expriment le sens
d’une vie chrétienne qui progresse à travers le
déroulement de l’année liturgique. Le rite romain a
distingué six couleurs différentes :
- Le blanc pour le temps de Pâques et de Noël,
pour les fêtes du Seigneur et de sa Mère, des
anges et des saints non-Martyrs. Signalons
que le blanc a des variantes. Le blanc est la
couleur de Dieu, de la lumière, des fêtes.
- Le rouge pour le dimanche des rameaux, le
vendredi saint de la Passion du Christ, la
Pentecôte, la fête des apôtres et des
évangélistes (sauf Jean car il est mort de
vieillesse) et les fêtes des martyrs. Le rouge
est la couleur du feu et du sang (Martyrs), la
couleur de l’Esprit-Saint.
- Le vert pour le temps ordinaire. C’est la
couleur des temps ordinaires, temps
d’espérance.
1Le Temporal est l’année liturgique normale, le mémorial qui
célèbre la liturgie pendant l’année.
2 Le sanctoral est la célébration des merveilles du Christ chez ses
serviteurs, les saints.
- Le violet pour l’Avent et le Carême, permis
également pour la liturgie des défunts, la
célébration pénitentielle et le mercredi des
cendres. C’est la couleur de la cendre, le signe
du deuil, de pénitence et de contrition.
- Le noir pour la liturgie des défunts. C’est
aussi la couleur du deuil.
- Le rose pour les dimanches Gaudete (3e
dimanche de l’avent) et Laetare (4e dimanche
de carême.) On peut l’utiliser pour les fêtes et
mémoires de la vierge Marie. Il arrive aussi
que l’on puisse utiliser le bleu pour les fêtes
uniquement mariales.
o VETEMENTS LITURGIQUES
<< Le vêtement liturgique commun aux
ministres ordonnés et institués, de tout degré, est
l´aube, serrée autour des reins par le cordon, à moins
qu´elle ne soit confectionnée de telle manière qu’elle
puisse s’ajuster même sans cordon. On mettra un
amict avant de revêtir l´aube si celle-ci ne recouvre
pas parfaitement l’habit commun autour du cou. On
ne peut pas remplacer l´aube par le surplis, même sur
la soutane, lorsque l´on doit revêtir la chasuble ou la
dalmatique, ou, selon les prescriptions, l´étole seule
sans la chasuble ou la dalmatique. Le vêtement
propre au prêtre célébrant, pour la messe et les
autres actions sacrées en lien direct avec la messe, est
la chasuble, à moins que ne soit prévu un autre
vêtement à porter par-dessus l´aube et l´étole. Le
vêtement propre au diacre est la dalmatique qu´il
doit revêtir par-dessus l´aube et l´étole ; en cas de
nécessité pourtant ou pour un moindre degré de
solennité, il peut ne pas la mettre.
Les acolytes, les lecteurs et les autres ministres
laïcs peuvent porter l´aube ou un autre vêtement
approuvé dans leur région par la Conférence des
évêques (cf. n. 390).
Le prêtre porte l´étole autour du cou et la laisse
pendre devant la poitrine ; le diacre la porte en
sautoir, en travers de la poitrine, de l´épaule gauche
au côté droit du corps, où elle se ferme. Le pluvial, ou
chape, est utilisé par le prêtre lors des processions et
autres actions liturgiques.>>3 (Cf. PGMR, n° 336-342).
Jonathan DE JESUS
Etudiant en 2e Graduat de philosophie.
3
Cf. Présentation Générale du Missel Romain, n° 336-342
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