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la thermique du

bâtiment
Ln >>EN 36 FICHES-OUTILS<<
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CLiMA1'.:0NFORT

DU NOD
Tout le catalogue sur
www.dunod.com

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DU NOD
ÉDITEUR DE SAVOIRS

Le piclogromme qui figure ci·conlre d'en~ sq:iérieur, P'O""Xlt.O'll une


mérite une explication. Son objet est b:Jisse bn.de de achats de IMe et de
d'alerter le lecteur s.ur Io menace que teYUeS,a:~,~'!!!:,,'° ~~lé}~~~'
tepr~le pour t011enir de l'écrit,

de I' êdition technique et oofveni·


k:lire, le d~t mouif du
pt.o1ocopmage.
® 1e .....,"""' de a ..... om """'" "
particulièrement dons le domaine DANGER nwveles el de les foire éditer cor·
rectement estoujourd'hui menoœe.
Nous rappelons donc que Ioule
reprod.cfioo, partielle ou 1otole,
le Code de Io propriêlé inlellec· de Io ptêsen~ publication esl
tuelledu lff juillet 1992 interdit lER!Ot«al.!Al inlerdte SOM ootorisotion de
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pie ô usage collectif sons oulofi· Centre frm,çois d'exploitation du
sotion des ayools droit. Or, celte pro~que droit de copie (CFC, 20, rue des
s'est gênérolis.ée dons les êtoblis.semen.ts Gronds·Augustins, 75006 Pori:s).

© Dunod, Paris, 2013


ISBN 978-2-10-059349-1

le Code de Io propriété intellectuelle n'oulOrisonl, a ux termes. de l'a rticle


l. 122·5, 2° e t 3° oJ. d'une port, que li,s • copie-s ou reprodudions strielement
rêservées à l' usage privê d u copiste ei non deSlinées à une utilisation collective •
e t, d'outre porl, que Jes o nofyses el Jes eootles cilotions dons. un bul d'exemple et
d 'illustrotion, • ioule représenKJtion ou 1eprodvction intégrole ou partielle foite
$0nS le consenlemenl de l'a uteur ou dt ses oyonts. droil ou oyonts eouse ê.st
illicite • (art. L 122-4).
Celle représentotion ou rGpC"oduclion, po· quelque procédé que ce soit, eonsJilv•
rait donc une contrefoçon sarldionnée :>or les o rticles l. 335-2 et suivonis. du
Code de Io propriété intellectuelle.
AVANT-PROPOS

Cet ouvrage, destiné aux étudiants en génie dimatique et énergétique,


aux ingénieurs et aux techniciens des bureaux d'études en bâtiment, a
pour but de rassembler les principales données et les différents aspects
technologiques et fonctionnels des équipements en thermique du
bâtiment.
Il existe une multitude de technologies dans les domaines de chauffage
et de la climatisation. L'ouvrage présente les solutions existantes,
accompagnées de schémas d'installations courantes, de bilans
thermiques, de listes d'isolants actuels et de leurs caractéristiques
thermiques, de solutions pour le traitement des ponts thermiques, qui
représentent une importante source de déperditions.
L'ouvrage contient cinq dossiers détaillés chauffage, climatisation,
isolation, régulation, législation, ainsi que de nombreuses annexes. Les
dossiers sont structurés sous forme de fiches-outils, découpées en trois
sections :
D Repères apporte des éléments d'information de base sur les
techniques état de l'art, théorie, connaissances
fondamentales ..
D Savoir-faire détaille la mise en œuvre, le dimensionnement, les
installations types ..
D En pratique fournit des exemples d'installations et de matériels,
des banques de données pour le dimensionnement,
des conseils ..
Venant appuyer le contenu technique, le dossier de législation résume
les réglementations thermiques, mettant l'accent sur la RT 2005 et la
RT 2012, les labels de performance énergétique en vigueur, le DPE,
ainsi que la démarche HQE.
On trouvera enfin en annexes un certain nombre de notions théoriques
(unités, grandeurs et symboles, calorimétrie, thermométrie, traitement
de l'air, transfert thermique), les caractéristiques thermiques des
matériaux utilisés dans le domaine, des extraits des valeurs par défaut
(RT 2012) pour les ponts thermiques, des tables de données pour la
température virtuelle extérieure et pour le coefficient de transmission
thermique surfacique des vitrages.

~------'[.
SOMMAIRE

Les cahiers cechniques, mode d'emploi ......................................... 6

Dossier 1 Chauffage ........................................................................... 8


Fiche 1 Calculer les déperdicions de chaleur
par cransmission ...................................................... 10
Fiche 2 Calculer les déperdicions de chaleur
par renouvel lemenc d'air .......................................... 16
Fiche 3 Estimer les besoins en chauffage .............................. 22
Fiche 4 C~oi sir un s scème de chauffa e .............................. 30
Fiche S lnscaller un lancher chauffanc/rafraîchissanc........... 40

loossier2 Climatisation

As>urer a qua 1t é e air un sysc me


de climacisacion ..................................................... 11 8

!Dossier 3 Isolation .......................................................................... 1 2~


Êkhe 18 1 es crjrères d e choix d ' 11n j5o!aar n ol

~'------~
Sommaire

loossier4

!Dossier S

u uuu uuu uuu uu 280 1

.............. 284

Ponts thermiques, valeur par défaut pour ljl


ITT 2012 .................................................... 308

IBjbljographje 3171

!index u uuu uuu uuu uuu uuu uuu uuu wu uuu uuu uuu uuu uu 318 I

~------'[.
LES CAHIERS TECHNIQUES,
MODE D'EMPLOI

Les fiches sont


classées par dossier

Une introduction reprenant Un menu déroulant des


les grandes thématiques fiches du dossier
du dossier

~. _ _ _ _ _ __ _ _ _ J
La thermique du batiment
Une signalétique claire

:ALLER UN SYSJtME IŒvEJtslBLE MC


R BOUCLE D'EAU OU UN 5YSJtMEÀ Une partie Sawir-

Mise en avanc
de l'objectif
de la fiche
-·~.,..,.,~...." " ' - - - - "....."'""Mil><f.f•
--"""'-"""W..~r..-1.td_,,..,_,.,.
=~';;..~-*"!~ .... ~-
-
.............. .................._ ····- ···················-·········-·-·-
~JW&O
Les systtmes PAC..!• ...... • ~-
faire qui détaille
la mise en œuvre

~~~mt~I' ,""'":%.::;::.:·;.. =~ !.=:;;,=.


:;:;~:~~f.t-è~. :i:~=d~,~.::~~
Moi!"'·
E>1""""dl'·'•~t1·.....,~·,(0n~#"rgf'Om~.
®t;IHHp .. _ ..._p........_
Une partie Repères -~n""""'P-•°"""'"""--•... l•boutl<
...... ....... d'ilnttp
.,~ ~

pour définir ~:;.:::=~::u:~•;1;.:o. ~~


1.-.0~11lationde l'uu !o('fA•l~r"•..
"°"<tts pc'.lmpo à (f!llllV
'\ la l'A;C ~&vKc If' iou' 'c:lmac; les bases . ... ioc..... q.. , ,.....,.............. .... '11"-·-·"·"
• ::::.:,_,_~; Des compléments
a ~;';.:,~~';..., .. -"'a<'m•-.l'~dt:l1t>oo.dtfllll•-
<h...J•.
:
~l:::;:...~;:,;mc~ncdn- d'information pour
a :":;~i;-""4u'"'· aller plus loin
8 dnNl>fl'f"ll.M<œ.ulltt~.\f<wt ••~I>'"•
8 :::::-a«<<:l«.ap~..,,- ""*soy~ . . -..
l'.n(hwll'i\p.la ~
' ck .. bo(io.,d, c1·,... 5'(~ . , . _
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buoo...................

i ;;:::!~.~-==:~~~:-~·...•~<l<ll'«Nn&'"'


Une partie En pratique ~li§+± .111:111 Exemples d'install.i.âons de chauffage
awc r'ttup&ateurs de chaleur
pour une application
terrain les isolants mitli'aux d'installation
clairs et complets

......
Des banques de ...
données pour aider
au dimensionnement

_.._,_
.. .. e· " El·

- ...·-._._
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........ ....~-...
·---
·-- .._ ·O·. ·&
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, . ____,...
... _.......,. ...,_ ,,_

~------'[.
bltiment ainsi que les nooons de calonmitrie et de transfert thermique
nK'essaires pour la bonne concepbon d un systène de chaufFage
Les systtmes de chauffage à eau chaude comme fluide caloporteur
prisent& dans cet owrage sont à ECBT (eau chaude basse tempira-
ture dont la tempirature est 1nfir1eure ou igale à 110 °C - définition
donnie parle dkret de 2 avnl 1926)
Concemant le système de chauffage, wus devrez
) cho1s1rdesiquipements respectueux de l'environnement (chaudières
de nouvelle giniration) ;

••
> rial1ser une installation fiable et durable ,
> adapter parfAitement l 1nstallat1on de chauffage à 1hab1t:at1on
> ten1rcompte des besoins en confort
> ne pas nigliger les poSS1bilds finanaères
> fawnser 1usage des inerg1es renouvelables ou la poSS1b1ld d avoir
deux sources d inergie pnmaire en d1m1nuant ainsi 1utilisation de
combustibles fo551les ;
) ut1hser des systèmes de récupération de chaleur ,
> fawnser l' ut1hsat1on des radiateurs à« chaleur douce ,. ou le plan-
cher chauffant en utilisant a1ns1 les régimes de fonctionnement de
très basse tempirature.
Dans ce doSS1er, wus trowerez auSSI comment estimer la consomma-
tion du combustible pendant la saison de chauffe en tenant compte
des DJU ( dewû JOUrs u111fiH) du type de local et de son volume de la
dum de mise en tempirature du PCI du con"busable et du rendement
global de l 1nstallat1on de chauffage

LES FICHES
Fiche 1 : Calculer les déperditions de chaleur
par transmission ................. .. ... .. .................. 10
Fiche 2: Calculer les déperditions de chaleur par
renouvellement d'air ...................................... 16
Fiche 3: Estimer les besoins en chauffage ..................... 22
Fiche 4: Choisir un système de chauffage ..................... 30
Fiche 5: Installer un plancher chauffant/ rafraîchissant ... 40

9
CALCULER LES DÉPERDITIONS
FICHE 1
DE CHALEUR PAR TRANSMISSION

Objectif
Calculer les déperditions thermiques pour l'ensemble du bâtiment afin de
respecter la réglementation thermique et d'établir les besoins en chauffage.

REPÈRES

La valeur des déperditions par transmission, ~Ti est la somme des


déperditions surfaciques (murs, planchers haut, planchers bas, portes,
fenêtres) et des déperditions par transmission linéaire et ponctuelle. Les
déperditions par transmission doivent être calculées pièce par pièce.
Le coefficient de transmission thermique Uk de la paroi (k) en W/m 2 K
est calculé selon les normes :
D EN ISO 6946 pour les parois opaques {f;ïoir annexe 4~ur les trans-
ferts thermiques);
D EN ISO 10077-1 pour les portes et fenêtres (voir fiches~ efilsur
les RT2005 et RT2012).

SAVOIR-FAIRE

D 9.1nt,i [oCJ température intérieure de base de l'espace


chauffé (i)
D 9 . [OC] température extérieure de base

D H Tie [W/ KJ coefficient de déperdition par transmission de


l'espace chauffé (i) vers l'extérieur ( e) à travers
l'envelopp e du bâtiment :

~'------~
Calculer les déperditions de chaleur par transmission FICHE 1

) Ak [m 2 ] aire de la paroi (k)


) ek; e, facteurs correctifs d'exposition prenant en
compte les in fl uences climatiques (par défaut
la valeur de ces facteurs est 1,0)
) IV, [W/ m KJ coefficient de transmission linéique du pont
thermique linéaire (1). Ce coefficient peut
être déterminé en utilisant les valeurs tabu-
lées données dans l'EN ISO 14 683 ou les
valeurs indiquées dë:ns les règles Th-U Ponts
thermiques RT 2012, ou encore par un calcul
selon l'EN ISO 10 211 -2
) /
1
[m] longueur du pont thermique linéaire entre
l'intérieur et l'extérieur
) Xj [W/ KJ coefficient de transmission ponctuel du pont
thermique (j)
coefficient de déperdition par transmission de
l'espace chauffé (i) vers l'extérieur (e) à travers
l'espace non chauffé (u) :
Hr.,,. =Dl k • Uk . bu + L\jf, . /, . bu

) bu facteur de réduction de ••••••••••••••••••••


température prenant en À noter
compte la différence entre
la température de l'espace Les valeurs du coefficient X des ponts
non chauffé et la tempéra- thermiques pour les constructions neuves
ture extérieure nominale : sont données en fonction de la configu-
ration de l'enveloppe du bâtiment dans
la RT 2000, la RT 2005 ou la RT 2012
(règles Th-U Ponts thermiques).

température de l'espace non chauffé


coefficient de déperdition par transmission à tra-
vers le sol en régime permanent de l'espace chauffé
(i) vers le sol (g) : ....
~
HT;g = fg, . fg2 . (D\K . u,qu;•,k) . Gw UJ
Vl
Vl
facteur correctif prenant en compte l'in fl uence de la varia-
tion annuelle de la températu re extérieure. Il est déter-
0
Cl
miné d'après une base nationale. En l'absence de valeurs
nationales, il faut prendre la valeur par défaut: 1,45 ~

~------'l 11
FICHE 1 Calcu er es déperditions de chaleur par transm1ss1on

facteu r co rrectif prenant en compte la d iffé rence entre


la moyenne annue ll e de la tempé ratu re exté ri eu re (6,.. )
et la temperatu re exté ri eu re nom inale :

f. = fJ.,i; - fJ""
g2 B;,.,; - fJ'
Tableau 1.1 Valeur de G. p ar défaur ) Ak [m 2 ] a ire de la paro i (k) en contact avec le so l
si d isrance n appe > u equiv,k [W/ m 2 KJ coefficient de transm iss ion the rm ique
Gw · 1,00 phréari que-dalle de équ ivalent de la paro i (k) déte rm iné se lon
plancher > 1 m la topo logie du planche r
si d isrance n appe > Gw facteu r prenant en compte l'i nfluence de
G w · 1,15 phréari que-dalle de l'eau soute rra ine calculé se lon EN ISO
plancher < 1 m
13 370

fi H T;j [W/ KJ coefficient de dépe rd it ion par transm iss ion de l'es-
pace chauffé (i) vers un espace voisin (j) chauffé à
une tempé ratu re sign ificativement d iffé rente, c'est-
à-d ire un espace chauffé adjacent dans la même
partie du bâtiment ou un espace chauffé dans une
partie adjacente du bâtiment:

) {, facteu r de réduction de tempé ratu re :

> Uk [W/ m2 KJ coefficient de transm iss ion the rm ique de la


paro i (k )
En règle géné ra le, le coefficient de transm iss ion the rm ique su rfacique
U , se calcule en tenant compte des transm iss ions de chaleu r de chaque
couche d' une paro i non homogène:

1
U =------
1 e. 1
-+
h;
L. ....!..+-
n

;:1 À,, h,

~'------~
Calculer les dé erditions de chaleur ar transmission FICHE 1

fi e; [m ] é pa isseu r d e la cou che (i)


fi À.; [W / m.KJ co nd uct ivité t he rmiq ue d e la couch e (i)
fi 1/ h; = R,; [m 2K/ WJ rés istance th e rm iq ue su pe rficie lle in té ri eu re
fi 1/ h, = R,,. [m2 K/WJ résistance the rm ique su pe rficie lle exté rieu re
O n peut réd u ire la fo rmu le d u coeffici ent U:

1
U=- =------
R R,; + R,,,.,,. +R,,

Pou r co nn a ître les va leu rs d e rés istances t he rm iq ues su pe rfi cie ll es se lo n


la no rme EN ISO 6 946-1 ,lvo ir la fi ch e 22~ À note r q ue pl us les va leu rs
d e R so nt gra ndes, pl us le bât ime nt est iso lé the rmiq ueme nt.

EN PRATIQUE

Tableau1.2 Valeurs par défauc pour le facce ur de réducci on de cem péra cu re bu

Espace no n chauffé b.
Pièce
Avec seul em enr 1 mur exrérieur 0 ,4
Avec a u m o ins 2 murs exrérieurs san s porres exréri eures 0,5
Avec a u m o ins 2 murs exrérieurs er des porres exréri eures (garages) 0,6
Avec a u m o ins 3 murs exrérieurs (escalier exrérieur) 0,8
Sous~sol
San s fe nêrres ni porces exrérieures 0,5
Avec fe nêcres ou porces exrérieure 0,8
Espace sous toirure
Espace sous coi cure fo rcem en cvencilé ( couvercu re en ruiles ou a ucres m aré·
ri a ux fo rman c couvercu re d isconcinue) sans fe u cres o u pan1eaux en sous face. 1,0
A urre co i eu re non isolée 0,9
Toicu re i sol ée 0,7
Circulations intérteures
(sans murs excérieu rs, eaux de ren ouvellem en c d 'air i nfé rieLr à O,S·0·1 0,0
....
~
Circulations ouvertes sur l'extérieur UJ
(aire des ouverrures/ volu m e de l'espace > 0,005 m 2/ m 3 1,0 Vl
Vl
Vide sanitaire 0,8 0
Cl
~
6

~0------'~
FICHE 1 Calculer les dé erditions de chaleur ar transmission

Tableau 1.3 Tem péra cu res des e-.;paces adjacenc_s ch au ffés (valeurs p a r défaur)

~change d e cha leur entre l'espace chauffé (i) et. .. o,..._,,...u(•q


!:espace adjacenr doir @cre
... un local adjacent dans la même partie du bltiment spécifié : salle d e ba in,
local d e scockage

... un local adjacent appartenant à une autre partie e., +e_


du bltiment (ex. : appartement) 2

... un local adjacent appartenant à un bltiment 0_


séparé (cha uffé ou non chauffé)
O. . : temp ér ature intér ieure de base de l'espace chauffé (i) en °C
'"·'
O. : t empérature extér ieure de base en °C

À partir de la RT 2000, on ut ilise des logiciels t hermiques qui t iennent


compte des tou tes les irdicat ions de la RT (Clima-Win, Perrenoud,
etc.).

Tableau 1.4 Valeurs d e résisrances chermiq ues superficielles selon EN ISO 6946· 1

Pa roi donnant sur:


- l'extérieur
R,. R"<•> R.,+ R .
- un passage ouvert
- un local ouverr('> (m'.K/W) (m'.K/W) (m'.K/W)
Paroi verticale ( I nclinaison ~ 60°)

Aux horizontal
~ 0,13 0,04 0,17

Paroi horizontale (Inclinaison < 60 °)

~~
0,10 0,04 0,14
Aux ascendant

~~
Au x d e::.Lern.lc111L
0,17 0,04 0,21

(1) Si la paroi donne sur un autre local non chauffé, un comb le ou un vide sanitaire, R., s'applique des
deux côtés
(2) Un local est d it ouvert si le rappon de la surface totale de ses ouvertures p er manences sur 1•excé rieur, à
son volume, est égal ou supérieur à 0,005 m2/ m l. Ce p eut être le cas, par exemple, d•une circulation à 1•air
libr e, pou r des r aisons de sécurité cori:re 1•incendie.

~·------~
Calculer les dé erditions de chaleur ar transmission FICHE 1

Zone A
Zone B
• ZoneC
• ZoneD
• Zone E
• Zone F
• ZoneG
• Zone H
• Zone 1

Figure 1.1 Carre d es rempéracu res exrérieures d e base

Tranches Zone
d'altitude A B c D E F G H 1
O à 200m -2 -4 -5 -7 -8 -9 -1 0 -1 2 -1 5

201 à 400m -4 -5 -6 -8 -9 -1 0 -11 -1 3 -1 5

401 à 600m -6 -6 -7 -9 -11 -11 -1 3 -1 5 -1 9

601 à 800m -8 -7 -8 -11 -1 3 -1 2 -1 4 -17 - 21

8 01 à 1 OOOm -1 0 -8 -9 -1 3 -1 5 -1 3 -1 7 -1 9 - 23

1001 à 1 200m -n -Y - 10 -1 4 -17 -1 9 -n - l4

1 201 à 1400m -1 4 -1 0 -11 -1 5 -1 9 -21 - 23 - 25 ....


~
1401 à 1 600m -1 6 -1 2 - 21 - 23 - 24 UJ
-1 8 -1 3 - 23 - 24
Vl
1601 à 1 800m Vl
1 801 à 2 000m - 20 -1 4 - 25 - 25 0
Cl
2 001 à 2200m -1 5 - 27 - 29

~------'~
CALCULER LES DÉPERDITIONS DE
FICHE 2
CHALEUR PAR RENOUVELLEMENT D'AIR

Objectif
Co/culer les pertes de chaleur vers l'extérieur par ventilation ou par infiltration à
travers l'enveloppe du bâtiment et les transferts de chaleur par ventilation d'un
espace chauffé à un autre espace chauffé à l'intérieur du bâtiment.

REPÈRES

Les déperditions par renouvellement d'air c)>v; [WJ sont données par:
cJ>"=H.;-(lt,,,-B,) [WJ
D H .; [W/ K] coefficient de déperdition par renouvellement d'air:
H .; =qv; ·P ·CP
3
[m / s] débit volumique d'air dans l'espace chauffé (i)
[ kg/m 3 ] masse volumique de l'air= 1,2 kgfm 3
[ kJ/kg.KJ capacité calorifique massique de l'air à la
pression constante = 1 006 J/kg. K
3
p · cP = 0,34. Wh/ m K est la capacité thermique volumique de l'air. La
formule devient:

SAVOIR-FAIRE

Le calcul du débit d'air dans l'espace chauffé qv. se fait en fonction du


système de ventilation considéré.

Ventilation naturelle
On suppose que l'air introduit a les caractéristiques thermiques de l'air
extérieur. Dans le calcul, on va prendre la plus grande des deux valeurs
suivantes :

~'------~
Calculer les déperditions de chaleur par renouvellement d'air FICHE2

Il le débit d'in fi ltration d 'air qv.,,r,; dû au passage d'air à travers les fis-
sures et les joints de l'enveloppe du bâtiment;
Il le débit d'air minimal qvm'"·' requis pour des raisons hygiéniques :

qv, =max( qv'"'"' qv.,,,,,;) [ml/ h J


q Vmin,i = n,•i• • V, [ml j hJ

taux de renouvellement en air extérieur

Tableau 2.1 Valeurs par défaut pour n_..

Type du local n...,[1/ h)


Pièce habitable (par défaut) 0,5

Cuisine ou salle de bains avec fenftre 1,5

Bureau 1,0

Salle de réunion, salle de dasse 2,0


Ces valeurs du taux ont été établies en fonction des dimensi·:>ns intérieures du local.

> V, [ml] volume du local


> qv.,,r.; [ml/ hJ débit d'infiltration induit par le vent et le tirage
thermique sur l'enveloppe du bâtiment:

> V, [ml] volume du local


> nso [h'' ] taux horaire de renouvellement d'air résul-
tant d'une différence de pression de 50 Pa
~
entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment, y
~ compris l'effet des entrées de l'air
-li
·~ > e, coefficient d'exposition du local chauffé (i)
.
~
g
E
> s, facteur correctif de hauteur

....
ti
~
i
."'
~

'5
F
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6

~------'~
0
FICHE2 Calculer les dé rditions de chaleur ar renouvellement d 'air

Tableau 2.2 Taux ho raire de ren·:>uvellemenr d'air nr.o

n,.
en fonction du d.gré d 'étanchéité à l'aird. l'en.,.lopi>-
du blti,,..,nt (qualité d.s joints d. fenftre et porte)
Construction Moyen Bas
~levé
(Fenftresà (fènftresà
Uoints d. haute
double vitrage, simple vitrage,
qualité)
joints nonnaux) pas dejoints)
Maisons individuelles <4 4-10 >10

Autres logements ou <2 2-5 >5


bltiments

Tableau 2.3 Co efficienr d'expos rion e, d u local cha uffé (i)

Oasse d 'exposition ";


Site non abrité
(blti,,..,nts en zone ventée, blti,,..,nts 0 0,03 0,05
d.grande hauteur en centre-ville)
Site modérément .bnté
(blti,,..,nts en campagne protégés par
0 0,02 0,03
d.s arbres ou par d'autres b;tti,,..,nts,
banlieues
Site très abrité
(blti,,..,nts d. taille moyenne en centre- 0 0,01 0,02
ville, blti,,..,nts en forêt)

Tableau 2.4 Facceur correcrif d e ha ureur &,

Hauteur d. l'espace chauffé au-d.ssus du sol


(du centre du local au ni...au du sol) 6;

0-10m 1,0
> 10- 30m 1,2

>30m 1,5

Débits d 'air dus aux systèmes de ventilation


Avec un système de ventilation , l'a ir introdu it n'a pas nécessairement les
mêmes caracté ri stiques the rm iques que l'a ir exté rieu r, par exemple:
Il on utilise des systèmes de récupé ration de chaleu r;
Il l'a ir exté rieu r est préchauffé centra lement ;
Il l'a ir introdu it provient d'espaces adjacents.

~·------~
Calculer les dé erditions de chaleur ar renouvellement d'air FICHE2

Dans ce cas, il faut introduire un facteur de réduction de température


(; prenant en compte la différence entre la température de l'air intro-
duit et la température extérieure:

Il qVinf,I [m 3/ h] débit d'infiltration d'air dans l'espace chauffé (i)


Il qvsu,i [ m3/ h] débit d'air introduit dans l'espace chauffé (i)

Si le système de ventilation n'est pas connu, on calcule les déperditions


par renouvellement d'air comme pour une installation sans système de
ventilation.
Si le système de ventilation est connu, le débit d'air introduit dans l'espace
chauffé (i) se détermine en dimensionnant le système de ventilation.

IJ 0,u,i [ °CJ température de l'air introduit dans l'espace chauffé

Débit d'air extrait excédentaire


Dans tout système de ventilation, le débit d'air extrait excédentaire,
est remplacé par l'air extérieur entrant à travers l'enveloppe
qvmcch,inf,i'

du bâtiment:

Il qvex [ m 3/ hJ débit de l'air extrait pour l'ensemble du bâtiment


en m 3/ h
Il qvsu [ m 3/ h J débit de l'air introduit pour l'ensemble du bâtiment
en m 3/ h
'ii Dans les bâtiments résidentiels, qvsu est souvent égal à zéro. On déter-
-11
·~ mine tout d'abord le qvmcch,inf.,i pour le bâtiment entier, et on peut
~- ensuite calculer la répartition du débit extérieur au prorata du volume
g de chaque espace V'. :
E
ti
....
~

t.
'5
.f.
qvmech,in h'f Vi
,1 =qvmec ,in · - -

L Vi
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~0------'~
FICHE2 Calculer les dé rditions de chaleur ar renouvellement d'air

EN PRATIQUE

L'arrêté du 24 mars 1982 fixe les débits minimaux pour chaque pièce
quel que soit le type de ventilation, en fonction du nombre de pièces
de l'habitation .

Tableau 2.5 Oébics minimaux pour chaque pièce

Débits extraits exprimés en rn3/h


Nb pièces
principales Salle Autre salle WC WC
Cuisine
de bain d 'eau unique multiple
1 75 15 15 15 15

2 90 15 15 15 15

3 105 30 15 15 15

4 120 30 15 30 15

Set plus 135 30 15 30 15

Note : Lorsque 1•aération est assurée Far un d ispositif mécanique qui module automatiquement le renou-
vellement d'air du logement, de telle façon que le taux de pollu tion de l'air intérieur ne constitue aucun
danger pou r la santé ec que les condensations sont évitées, sauf de façon passagère, les débits définis par
le tableau 2 .5 peuvent être réduits ( ar.icle 4 modihé le 28 octobre 1 983 ).

~·------~
Calculer les dé erditions de chaleur ar renouvellement d'air FICHE2

Tableau2.6 Oébic.s minima ux à respeccer en VMC simple f ux

Nb de pièces principales 1 2 3 4 5 6 7
Débittotalminimalen rn3/h 35 60 75 90 105 120 135

Débit minimal en cuisine en rn3/ h 20 30 45 45 45 45 45

Tableau 2. 7 Débits de ven cil ario n minima ux en VMC hygroréglable

Nb de pièces principales 2 3 4 5 6 7
Débittotalminimalen rn3/h 10 10 15 20 25 30 35

....
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'~
FICHE 3 ESTIMER LES BESOINS EN CHAUFFAGE

Objectif
Déterminer la puissance de chauffage à installer dans les locaux en fonction des
pertes thermiques d'un bât;ment.

REPÈRES

Charge thermique nominale totale pour un


espace chauffé (i)
La charge thermique nominale peut se calculer pour un espace chauffé,
pour une partie de bâtiment et pour un bâtiment entier, afin de détermi-
ner la charge thermique permettant de dimensionner l'émetteur de chaleur
pour chaque pièce, et la puissance du générateur de chaleur à installer.

Cl>HL,I = Cl>; + Cl>RH,I [WJ

D c)>; [WJ déperditions de base totales de l'espace chauffé (i) :


C)>. = C)> . + C)> .
1 T 1 \'I

D c)>RH,I [WJ surpuissance de relance de l'espace chauffé (i)

Estimation des besoins en chauffage C


c = G.V.D}U.H [ m 3<•l de gaz ou litre de fiou l]
PC/.RC
D e [W/ m 3 .°CJ coefficient de déperditions volumiques
D V [m' J volume du local chauffe
D DJU [OC] degrés jours unifiés
D H nombre d'heures de maintien à la température
de consigne
D PC/ [Whf m\ ,,l pour le gaz ou Wh/ litre pour le fiou l] pouvoir
calorifique inférieur du combustible
D RC rendement global du système de chauffage

~·------~
Estimer les besoins en chauffage FICHE3

b .

..
SAVOIR-FAIRE

Détermination du coefficient de déperditions


volumique du bâtiment G et déperditions
totales
G [W/ m3 . 0 CJ est un ind icateu r de quali té d'isolation d' un bâtiment.
Il rep résente les pertes the rm iques d' un bâtiment (par les paro is et
par renouve ll ement d'a ir) pou r un degré d' écart de tempé ratu re entre
l'i nté rieu r et l'exté rieu r et par mètre cube hab itab le. G pe rmet de déte r-
m ine r la pu issance à fourn ir dans les locaux pou r le chauffage (en W)
des bâtiments :

Dépe rd it ions totales = G · V ·i'.0 [WJ


D e [W/ m 3 °CJ coefficient des dépe rditions vo lum ique
D V [m3] vo lume chauffé
D t.e [OC] d iffé rence de tempé ratu re entre l'i nté ri eu r et
l'exté ri eu r

Tableau3.1 Valeur de G selon le niveau d'isolacion

Niveau d'isolation G
Très haute perfi>nnance énergétique G < 0,5

Bien isolé correspondant à la réglementation thennique


0,5< G<0,8
actuelle
Moyennement isolé 0,8 < G < 1,4

Mal isolé et/ ou à fi>rt renouwllement d'air G > 1,4 er +


~
-li
·~
~ Calcul des DJU
g
6
La valeu r des DJU dépend du lieu d'i mp lantation, de la du rée de la sai-
....
t
ti son de chauffe, des tempé ratu res de consigne et des inte rmittences de
fonctionnement du chauffage. Ces dern ières sont fonction du type de
• bâtiment considé ré :
~
UJ
Vl
'5 Vl
F D hôp itaux et maisons de retraite : 20 à 22 °C en pe rmanence de sep- 0
~
' temb re à j uin ; Cl
~ D logements : 19 °C le jou r et 1 7 °C la nu it de mi-octob re à mi-mai ;

~------'r:-
FICHE3 Estimer les besoins en chauffa e

Il établissements scolaires : période scolaire : 5 j/ 7 à 19 °C le jour


et 1 5 °C la nuit, et 2 j/ 7 à 15 °C ; congés scolaires : hors gel (8 à
10 °C) en permanence.
Pour le calcul des DJU, la température à prendre en compte est celle de
«non-chauffage», inférieure de 1 à 2 °C à la température de consigne,
selon les apports gratuits (ensoleillement et pertes des appareils en
fonctionnement).
Le DJU est une valeur représentative de l'écart de température d'une
journée donnée et un seuil de température préétabli:

Il n nombre de jours de chauffage


Il 18 °C température de référence (20- 2 °C) (2 °C par les apports
gratuits)

Il ()"'"' + ()"';"
moyenne entre les températures extérieures mini
2 males
et maximales de la journée

Rendement global annuel de l'installation


de chauffage depuis le brûleur jusqu'à
l'émetteurle plus éloigné (RG)

R,

Figure 3.1

~·------~
Estimer les besoins en chauffa FICHE3

D Rg rendement global annue l du générateur de chaleur


D R, rendement de régulation
D Rd rendement de distribution ( scion l'isolation et le passage des
tuyaute ri es)
D R, rendement d'émission

Tabl eau3.2 Val eur de R,

Âge de la chaudière R
Sà10ans 0,85%
10 à 15 ans 0,80%
+ de1S ans 0,72%

Tableau 3.3 Rendemenr de régula cio n R, en foncrio n d u cype de régula ci on

Type de régulation R
'
-Manuel
Awc thennostat d 'ambiance
0,70
0,80

Awc sonde d e température extérieure 0,90

Optimisation auto-adaptatiw 0,95

Tabl eau3.4 Val eur de R• Tableau 3.5 Valeur de R,, en fon ccio n d u rype d 1émerceur

R• ~metteur
Radiateurs
R.
0,90
Installation ancienne 0,90

Installation neuw 0,95 Convecteurs 0,95

Plancher chauffant 1,00

~
-li
j Espace à chauffage intermittent
g La su rp uissance nécessaire pour compenser les effets de l'i nte rm ittence
E du chauffage est:
ti
....
~
t.
'5
C)>RH,I =A;. r..H [WJ
UJ
Vl
Vl
~ D A; [ m 2 ] a ire du plancher de l'espace à auffé (i) 0
~ D {RH facteu r de relance fonction du type de bâtiment
Cl
6

~0------'~
FICHE3 Estimer les besoins en chauffa e

Tableau 3.6 Valeurs par défaur po ur le facreur de relance en foncrio n des d imens ions inrérieures po ur l'aire de
plancherer une haureur moyenne < 3,5 m

r...
Chute prévue de la température intérieure lors du ralenti
Temps
de 2K 3K 4K
relance
Inertie du bltiment Inertie du bltiment Inertie du bltiment

Faible Moyenne Forte Faible Moyenne Fo rte Faible Moyenne Fo rte


1 18 23 25 27 30 27 36 27 31
2 9 16 22 18 20 23 22 24 25
3 6 13 18 11 16 18 18 18 18
4 4 11 16 6 13 16 11 16 16

Dans les bâtiments bien iso lés et étanches à l'a ir, une chute prévue de
tempé ratu re inté rieu re, lo rs du ra lenti, supé rieu re de 2 à 3 K n' est pas
très v ra isemblab le. Elle dépend des condit ions cli matiques et de l' ine r-
t ie the rmique du bâtimert :
Il bâtiment de forte inertie (planche rs en béton et mu rs en briques
ou en béton) ;
Il bâtiment d'i nertie rroyenne ( planche rs et plafonds en béton et
mu rs lége rs) ;
Il bâtiments de faible inertie ( faux plafonds , planche rs su rélevé et
mu rs lége rs).

Pu issance calo ri fique à install er = Dépe rd it ions totales x Cs


Il Cs (coefficient de su rp uissance) = 1,00 à 1,15 ( marge de sécu rité).

~ ~
EN PRATIQUE

Les valeu rs ind iquées dans les tab leaux ci-dessous peuven t être ut ili-
sées pou r est ime r les besoins en chauffage (l a quan t ité de combust ible
nécessaire pou r la saison de chauffe).

~·------~
Estimer les besoins en chauffa FICHE3

Tableau3.7 PCI er PCS des combusribles gaze ux [kWh/m ',.,J er combusribles li quides
(kWh/ kg]

PCI PCS
Combustibles
kWh/ rn',. MJ/rn',. kWh/ rn',. MJ/ rn',.
Gaz naturel H 10,4 37,3 11 ,5 41,3

Gaz naturel L 8,8 31,8 9,8 35,2

GPLPropane 25,4 91,4 27,5 99,0

GPLButane 32,9 118,7 35,6 128,4

kWh/ kg MJ/ kg kWh/ kg MJ/kg


Fuel domestique 11,9 42,8 12,7 45,7

Fuellourd n°2 11,4 40,9 12,0 43,3

Tableau 3.8 Valeurs indicarives du nombre d'heures de mairrien à la cempérarure de consigne

Zones climatiques
Types de construction Bord de
Rude Tempérée Doux
Méditerranée
Logements 18 17 16 16

Bureaux 16/17 15/16 14/15 13/14

&oies primaires 15 14 13 12

CES, l)Cées (dortoirs; internats) 15 14 13 12

H6pitaux (services médicaux) 19/ 20 17/ 18 17/ 18 17/ 18

Tableau 3.9 Valeurs des OJU pour q uelq ues villes

Ville Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin
Agen 44 146 296 377 400 3 17 279 212 111 34

Ajaccio 5 63 168 260 299 249 242 182 80 11

Angers 65 169 320 399 405 351 307 241 156 61

Auxerre 78 204 358 444 470 389 340 253 154 63

Bastia 2 59 15 6 248 281 241 233 161 62 5 ....


~
Besançon 84 220 374 490 500 405 358 259 157 66 UJ
Biarritz 26 100 224 302 3 15 254 246 204 111 41 Vl
Vl
Bordeaux 45 139 284 356 380 303 276 207 123 41 0
Cl
~ Boulogne-sur-Mer 81 174 304 381 420 387 366 299 201 118
6

~0------'~
FICHE3 Estimer les besoins en chauffa e

Ville Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin
Bourges 73 190 343 434 452 366 330 242 153 57

Caen 93 194 314 387 419 372 350 273 194 103
Clermont-Ferrand 76 204 338 434 457 370 329 259 152 61
Dijon 68 214 375 491 498 400 348 238 144 51
Dunkerque 71 171 300 385 419 376 360 285 185 104
Embrun 76 222 375 494 539 425 391 279 164 79
Gourdon 56 152 312 395 426 337 309 229 142 60
Grenoble 99 231 371 497 490 395 368 288 171 73
La Rochelle 36 127 263 355 371 314 282 215 123 42
Langres 115 250 417 516 540 458 411 299 199 98
Le Mans 79 189 334 409 430 374 321 248 156 64
Lille 105 218 352 445 467 409 372 290 184 96
Limoges 91 206 336 417 442 372 333 257 160 77
Lyon 62 192 347 460 471 369 327 234 124 39
Màcon 69 209 360 484 480 384 338 237 139 44
Metz 102 236 388 494 510 436 376 275 159 66
Millau 56 173 324 391 450 372 316 241 125 49
Montélimar 30 141 297 398 425 332 290 192 87 19
Montpelier 12 107 241 320 364 285 256 166 71 8
Mulhouse 82 237 388 507 533 430 376 270 152 56

Nancy 106 246 393 493 518 436 384 284 174 72

~'------~
Estimer les besoins en chauffa FICHE3

Ville Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin
Nantes 58 160 296 377 381 336 302 233 144 55
Nevers 91 223 362 451 467 379 341 263 169 71

Nice 1 56 175 262 291 244 223 149 56 5


Nîmes 9 92 245 327 365 282 247 157 57 6
Orléans 82 206 349 436 457 390 340 266 167 73
Paris-le Bourget 80 198 340 421 445 381 342 250 156 62
Paris-Montsouris 58 172 320 408 426 362 311 226 133 47
Paris-Orly 76 198 343 432 450 388 338 244 152 61

Pau 47 142 279 358 374 311 286 222 117 48


Perpignan 6 70 198 279 316 253 218 144 48 4

Poitiers 70 179 326 404 428 350 315 244 156 59


Reims 93 225 366 453 478 414 361 278 170 72
Rennes 75 176 304 380 389 348 316 248 163 71
Rouen 111 217 354 434 457 399 386 297 196 110
Saint-Quentin 101 221 371 462 478 413 369 283 178 89
Strasbourg 87 240 390 509 524 428 375 256 149 54

Toulon 2 48 157 238 275 222 215 135 43 3


Toulouse 37 139 293 364 400 318 277 211 102 35
Tours 68 183 336 418 431 359 323 244 151 61
Vichy 83 210 345 450 466 372 348 274 170 63

....
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
FICHE 4 CHOISIR UN SYSTÈME DE CHAUFFAGE

Objectif
Assurer le confort thermique pendant l'hiver. L'apport thermique doit être égal
aux déperditions de la pièce.

REPÈRES

déperditions thermiques

Figure 4.1 P rincip~ du chauffage er des déperdirions rhermiques

Une installation de chauffage est composée de 4 parties : la produc-


tion, l'émission, la distribution et la régulation.
Le flu ide caloporteur du système de chauffage peut être:
D ECBT : eau chaude basse température (T < 11 0 ° C);
Il ECHT : eau chaude haute température (T > 110 °C);
Il VBP: vapeur basse pression (P < 0,5 bar);
Il VMP: vapeur moyenne pression (0,5 < P < 10 bar);
Il VHP: vapeur haute pression (P > 10 bar);
Il huile (température de 300 à 400 °C).

~·------~
Choisir un système de chauffage FICHE4

r
Distribucion de chaleur

.... ....
Produccion de Émission de
P [kW ] chaleur chaleur P [kW ]
A B

91 Retour

Figure 4.2 Principe d'une insrallarion l eau chaude

La no rme NF EN 12 828 spécifie les critè res de conception des sys-


tèmes de conception, de d istribution d' émission de chaleu r a ins i que
la régu lation des installations de chauffage à eau des bâtiments, dont
la tempé ratu re maximale de se rvice ne dépasse pas 105 ° C.

SAVOIR-FAIRE

Le chauffage par ECBT


L'eau chaude basse tempé ratu re est à une tempé ratu re :S 11 0 °C (défi-
nit ion donnée par le décret du 2 avril 1926) ; elle est utilisée soit dans
le chauffage ind ividue l, soit dans le chauffage central, soit dans les
ii réseaux de chaleu r. Les systèmes utilisant l'eau chaude comme fl uide
i caloporteu r sont en circuit fe rmé, su r lequel sont placées une produc-
~ t ion A et plus ieu rs utilisations B, avec une pompe chargée de la circu-
g lation.
E Au-de là de 11 0 ° C, on parl e de l'eau chaude haute tempé ratu re ou de
ti
....
~

t.
'5
l'eau chaude su rchauffée. UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~0------'~
FICHE4 Choisir un s stème de chauffa

En pratique, on rencontre :
D des réseaux 90/ 70 °C avec des chaudières standards ou tradition-
nPllP< , <]Ili pmrlui<Pnr rlP< fiimPP< ;'I rPmpilrnrnrP iilPvPP (200 °(" ;'I
250 °C);
D des réseaux avec de chaudières basse température ou haut rende-
ment disposant d'une grande surface d'échange, les fumées étant
mieux refroidies ( 160 à 200 °C) et permettant une température de
retour assez basse (30 à 25 °C);
D des réseaux à très basse température 45/3 5 °C (plancher chauf-
fant).

Aller et retour
emetteur s
sonde de
température
extérieure 1-M- --ol régulateur

d istribu tion de la chaleur

Fig ure 4.3 Principe du chauffage

La production de la chaleur
Le dispositif de production de chaleur doit être conçu de manière à
satisfaire la charge therrrique de base du bâtiment et les besoins des
systèmes connexes éventuels (production d'ECS par exemple). La pro-
duction de chaleur peut être assurée par:
D une chaudière permettant la combustion d'un combustible (gaz,
fiou l, bois, charbon, etc.);
D une pompe àchaleur(air/ eau; eau/ eau, etc.);
D la géothermie;
D des panneaux solaires;
----:=-! D une chaudière électrique.

32 1·------~
Choisir uns stème de chauffa e FICHE4

La distribution de chaleur
Le système de d istribution de chaleu r do it pouvoir d istribue r la chaleu r
fourn ie au système d 'ém iss ion. Il do it être conçu de façon à pe rmettre
l'équ ili brage hyd rau lique , assu rer le remp liss2ge, la vidange et la pu rge
d'a ir de chaque circu it.

L'émission de chaleur
Les émetteu rs de chaleu r do ivent être choisis en fonction de:
D la charge the rmique de base ;
D le confort the rm ique et le bruit dans l'espace occupé ;
D la sécu rité des occupants (contact de la peau avec des su rfaces à
la tempé ratu re de se rvice) ;
D la protection ou la prévention vis-à-vis de la dété ri o ration des
composants du bâtiment ;
D la compatibilité avec la puissance install ée ;
D les nécess ités de la maintenance.

ta;lle moyenne
180cm
fi

[[

16°20° 24° 16°20° 24° 16)20° 24° 16°20° 24° 16°20° 24° 16°20° 24°
chauffage chauffage chauffage chauffage chauffage chauffage
optimum théorique par sol par plafond par radiation p ar convecteur air p ulsé

Figure 4.4 Co urbes comparacives de réparririon vercicale des cempérarures sel on les modes de chauffage

••••••••••••••••••••
Remarque
....
~
Le mode de chauffage qui s'approche plus UJ
de l'optimum théorique est le chauffage Vl
Vl
par sol.
0
Cl
~

.r:-
6

~o _ _ _ _ _ _
_:_J
R

···---~~~---·····;:::::::::::::::::::::::;i.~~~----
purgeur air (Î
=r
1;m~ -; -~~;;~ ·-·· ··.····· ·· ; ····· ········ ·
ha.u1e :/-r
·······; êo..
'';,; -f' 1 ji;
,. ~ ["&ù
. ~
Ill
11>
s ...;. :i n
::r
~ 2.
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·····"(]··
4 4 R.
11>
c
:::J
~
~ Ill

0
11>
n
r::
î
ID
:i
11>
o..
[F ID
Eau de \J
0
9-
ville ~ évacJation ~
3
\J
11>
iift
1• chaudière brûleur gaz à air soufflé 6· vase d'expansion R· régulateur avec temporisation (3 à 30 min) n
2· bouteille de decouplage hydraulique 7 • disconnecceur R1 • regulateur 0
3· circulaceur double
4· émecceur
8· fi ltre
9· vanne d'isolement
LH · limite haJte
S· sécurité
3
S· vanne à trois voies 1O· vanne scellée posicion fermée FC· concaa fi"I de course 3
11 · boucle de Tickelman 12· vanne à d ~ux voies r::
:i
Figure4.S 11>
Choisir uns stème de chauffa e FICHE4

Exemples d'installations de chauffage


avec récupérateurs de chaleur
,--------- .... ·--------- ---------------------(-----------:-:-:~::::=:- ·-~ -~
R
sécurité ...
T

15 11
:+: 13 12
::+

10

14

-El-•'":
4 6 -~-...;
1. vanne de bipasse 9. évap o rateur
2- ballon tampon 10-émetteur
3-vanne d'isolement
4 . condenseur PAC
11 · circulateur
12- b outeillede

5. ther mostat de lim ite
haute
découplage
13-chaudiere
6- contrôleur de débit 14-vase d•expansion
7 ·compresseur PAC 15-vanne à3 voies
8 i
R
8· détendeur PAC
L

....
~
Figure 4.6 lnsralla ci on de ch au ffage avec conder seur d 1une PAC en série sur le circuir UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~o _ _ _ _ _ _ ,r-:-
_:_J :---------------- <Il- ------------- ~
9

: sécurité , ........ ..... ...... ~~-----·----


----------;-----:-----------------:
·---------- 3
-------------:
:·--L~ rfJ
~
·~
2
t :
:T
t:

• -1 ;. .. n
4 1 1 1 4 1 I ~
n
Gi !2.
.,!!! •
~ ---- ... ----- cil c
:::J
~
Ill
~
3
ID
o..
ID

8 1 1 9-
7
~
iifl
li
1- chaudière classique 4- émetteur 7- vase d'expansion
2- chaudière à condensation 5- circulateur 8- vanne de réglage
3- bouteille de découplage hydraulique 6- clapet anci-recour 9- régui ateur
Figure4.7 Chaufferi e composée (chaudière classique+ chaudière à la condensacio n)
e Ounod -Toute reprodudim non autorisée est un délit.

-----------------• ----------------- R purgeur


sécurité :
r--71. ----+-----
.- --·- + ---- ~ d'air

:-----------------ŒI
---------;·-·--------- 3
·-------·: A
n
~
!2.
.,!!! •
c
:::J

~
7 Ill
B <
~
3
ID
6 o..
ID
, ____ .,. _____ _ 9-
0 8 1 t 1 8 1 1 111
c
1- chaudière classique il
IQ
2- chaudière à condensation ID
3- bouteill? hydraulique
de découplage 5
4- bouteill? hydraulique
5- vase d'expansion
....
6- clapet anti-retour
7- vanne à 3 voies
8- émetteur
9- circul ateur
'-----t----ln
4
A, B - circuits à débits variables sur le retour
Ta- Therm~stat d'ambiance ...
III -Therrr ostat
Q) - Sonde de température
Figure 4.8 Chaufferie corrposée (chaud ière classique+ chaudière à condensacion a\'ec condenseur raccordé par bouceille de découplage hydraulique)

~_ _ _ _ _ _ _ _
,
DOSSIER 1 : CHAUFFAGE
,
_:_J

1 · chaudiè re à b ois
2· soup a p e de sé:uricé
3. pu rgeur automatique
4. vanne à 3 voies n
~
S- émetteur de chaleur
6- pompe !2.
7 · module de relevage de
tern p ér ;it u rc
.,!!!.
circula teur
;t\'CC
c
,, ...___________
- - - - - - - - - - -_µ 1 8· vase d'expansi·: m
:::J
9. cla p et ami-retour ~
Ill
1 Q. réducteur de pression
22 11 - vanne d•isolenenc
1 2- traitement d'eau
13- d isconnecteur
î
ID
14.. vanne de vidange o..
D 1 S- p ot de décanta tion ID
EAU 1 6- soupap e de sécurité de
décharge thermique avec 9-
+
DE VI LLE
alimentation -:iutomatique
17- pompe
~
ÉVACUATION ÉGOÜT
18- prép arateur d'ECS
19- g roup e de sécurité sanitaire
iifl
·~
20- vase d•exp aruion
2 1· b allon tamp on
ÉVACUATION ÉGOÜT 22- vanne dévia trice

Figure 4.9 lnsralla cio n d e cha uffage avec cha ud ière à b ois er producci on d'ECS avec b allon rampon
(documenrario n Deville T hermiq ue)
Choisir uns stème de chauffa e FICHE4

Exemple de chaudière à gaz inox


modulante à condensation (bas NOx
pour le chauffage collectif)
Avantages:
D Simplicité d'installation avec un système de décou-
plage interne à la chaudière
D Rendement jusqu'à 11 0,5 % PCI
D Classe NOx 5 selon EN 656 Figure 4.10 Chaudière modulanre à
D Modulation de 20 à 1 OO% condensarion
(source : doc. Adanric Guillor)
D Mise en cascade facilitée grâce à des kits de raccorde-
ment complets jusqu'à 400 kW
D Accessibilité en chaufferie aisée, encombrement au sol très faible
D Forte inertie thermique
D Séparation des retours haute et basse température, deux piquages
disponibles pour optimiser la condensation
Caractéristiques :
D Foyer en acier inoxydable
D Brûleur gaz modulant à prémélange total de 20 à 1 OO%
D Vanne gaz à ratio air/gaz constant
D Ventilateur à vitesse variable
D Contrôle de flamme par ionisation
D Régulation interne pour: gestion de la modulation du brûleur; cof-
fret de sécurité brûleur; gestion d'un réseau chauffage sans vanne
3 voies ; gestion d'un réseau eau chaude sanitaire avec action sur
pompe; interfaçage avec des régulateurs secondaires non fournis
D Transformateur d'isolement
D Soupape de sécurité et manomètre ; siphon d'évacuation des
condensats ; robinet de vidange ; alimentation gaz naturel basse
pression 20 mbar (fonctionnement au propane en B23/B23P
uniquement) ; pression de service 4 bar ; régulateur possible de
pression de gaz pour le passage de 300 à 20 mbar ....
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'~
INSTALLER UN PLANCHER
FICHES
CHAUFFANT/RAFRAÎCHISSANT

Objectif
Installer un système de chauffage dans des locaux dont les charges thermiques
sont relativement faibles.

REPÈRES

Les planchers chauffants représentent le meilleur système de chauffage


du point de vue du confort thermique. Les règles d'exécution et de
conception sont données par le DTU 65-8 (NF P 52-303) ou par la
norme européenne EN 1264.

SAVOIR-FAIRE

Basé sur l'effet du rayonnement, le plancher chauffant émet de manière


homogène une chaleur à basse température dans toutes les pièces, de
bas en haut. Le rendement d'émission est le meilleur, comparé à un
radiateur, une pompe à chaleur air-air, etc.
Pour bien dimensionner un plancher chauffant, on doit connaître :
D les déperditions totales du local, en W;
D la température de départ maximale de l'eau provenant du généra-
teur de chaleur;
D la chute sur le panneau calculé;
D la composition du p2nneau;
D la disposition des pièces par niveau afin de calculer les apports par
le plafond;
D la surface utile du local (déduire les placards, etc.).
En fonction de ces valeurs, on doit déterminer:
D la puissance maximale pouvant être apportée par le plancher
chauffant;
D l'écartement entre les tubes;

~·------~
Installer un plancher chauffant/rafraîchissant FICHES

fi la longueur de tube à poser;


fi le débit horaire à la température d' eau désirée;
fi Les pertes de charges.
Il existe plusieurs méthodes de calcul, comme les méthodes françaises
(R. Cadiergues et F. Clain), COST IC, ou encore la méthode euro-
péenne.
Les formules de calcul présentées dans cet ouvrage sont celles de la
méthode COSTIC.

Résistance thermique du plancher


• Ûh rempimrure resu/rante faute R,

tl 1/ hh
(haure)

rrrrr-TTTT-nm-"'l'TTT""'1mr-rrrr-'TTT1-irerêumenr de sole 1
dalle flouanu e2,.
plan les tubes

.. e3
R,
I>
D
• ..
I> ()
~ t::> (ba"e)
1/ <I revêument de eS Figure 5.1 Coupe schéma·
plafoR<I ci que d'un plancher chauffanr
1/ hb 0 rempimrure de l'eau avec l 'in dicarion des ré sis·
• Ob œmpirarure resultante bosse rances rhermiqu es

La résistance haute Rh se calcule :

e, 1
Rh= - + - [m 2 .KfVv]
À, h,
[m] épaisseur de la dalle au-dessus du serpentin
chauffant

E
. fifi
éi

ti
À." [W/ m.KJ
2
1/ h" [m .K/ WJ
conductivité thermique du matériau utilisé
résistance superficielle qui caractérise le plan- ....
cher chauffant en fonction du pourcentage de ~

t.
'5
l'émission vers le haut du panneau
La résistance basse Rb se calcule :
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
FICHES Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant

[m] épaisseur de la dalle en dessous du serpentin


chauffant
D À.• [W/ m. K] conductivité thermique du matériau utilisé
D 1; h. [ m 2 .K/WJ résistance superficielle qui caractérise le plan-
cher chauffant en fonction du pourcentage de
l'émission vers le bas du panneau
Le fact e ur d'émission vers le haut et vers le bas :

o· = F\
• R,

La résis tance linéique du panneau est la somme des résistances ther-


miques successives que le fl uide (l'eau) doit subir pour passer la cha-
leur du fl uide à l'air ambiant:

R = R, + R2 + R3 [ m. K/ WJ

D R, [ m.K/WJ résistance du tube:

e
R = --P- [ m. K/ WJ
, 1!.Â.D,.,

> eP [ mJ épaisseur du tube utilisé


) À. [W/ m. KJ conductivité thermique du tube utilisé
>D [m] diamètre moyen du tube utilisé
D R2 [ m.K/W] résistance de contact entre le tube et son enro-
bage:

Dext
R2 est fonction de -:;--R
11.b ' t

) D.,, [ m] diamètre extérieur du tube utilisé


2
) R, [ m .K/WJ résistance totale du plancher R, = R" + R"
) À." [W/ m. KJ coefficient de conductivité thermique de
l'enrobage
Pour le béton prendre À."= 1,8 W/ m. K
Cette résistance peut être obtenue à l'aide des abaques présentés
en figure 5.2.

~·------~
Installer un lancher chauffant/rafraîchissant FICHES

Il R3 [ m.K/WJ résistance entre les tubes, en fonction de l'écarte-


ment entre tubes appelé« pas» et notée
c: . e
R3 est 1onct1on de - - et de a
Âb.Rt

) e [ m] pas de la grille
) \ coefficient de conductivité thermique de
[W/ m. KJ
l'enrobage
) R, (m 2 .K/ WJ résistance totale du plancher (Rh+ Rb)
>a pourcentage de l'émission de la dalle vers le
haut ou vers le bas. Sa valeur est plus petite
que ah et ab.
Cette résistance peut être obtenue à l'aide des abaques présentés
en figure 5.3.

Émission du plancher
Calcul d'une température équivalente de l'ambiance a.
Si le plancher chauffant donne sur deux ambiances identiques alors :

e• = e =e
h b

Si le plancher chauffant donne sur deux ambiances différentes, il faut


tenir compte du pourcentage d'émission vers le haut ah et le bas ab de
la dalle:

e . =(ah.eh)+ (ab.eb)
Émission linéique du plancher P

P=0,.,-0. [W/ m]
R
[ OC) température équivalente de l'ambiance
[ OC) température moyenne du Auidevéhiculé, fonction
de la température de départe, et de la chute sur
l'installation connue:
....
~
UJ
0 = 0, + 0, Vl
"' 2 Vl
0
Cl
~ > e, [ 0C) température de retour du Auide véhiculé
~~ Il R [ m.K/WJ résistance linéique du plancher r-=-
~------·[ 43
FICHES Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant

j1.b.R2 I
0.80
0. 78
DIAGRAMME de R2 ( 1)
0.76 1 1
-
0.74
0 .72
0. 70
-
0 .68
0. 66
- '1
0 .64
- 1
0.62
- \
- \
0.60
0.58
- \
0.56
-
-
0. 5 4
0.52
- \

0.50
- \
0.48
\
0.46
\
- \
0.44
0. 42
\
0.40
'\.
0 .36 '
0.36
0. 34
"'
0 .32
0.30
""' "-· ,
.............
0. 28
.............
0 .26
~~
0 .24
~
0 .22
0 .20 " , ,-
0 0.005 0.01 0 0.0 15 0.0 20 0.025 0.030 0.035 0 .04
loext/Rt .Àbl
Figure 5.2 Ab aques pour l'obrenrion de R2
(réfé rence COSTIC)

~'------~
Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant FICHES

I Àb.R2 I
0.24
U.:Z.J DIAli.t<AMM]!; de 1<2 (2)
\ 1 1
0.22

0.21
\
0.20
\
0. 19 \

0.18 \
0.1 7
: \
0. 16
1\
0.15
\
\
0.1 4

0. 13
\
\
0.12
0.1 1

0.10

0.09
"' \

~
0.08
"'
0.07

0.06
"'
0.05

0.04
""' "'-. "!'-...

0.03 "'
0.02
"""
0.01
"""
E
.
éi

ti
0
0.04 0.05 0 .06 0.07 0.08 0.09 0. 10 0.11 0.12 0.13 0.14 0.15 0.16
1Dext /R t. Àb 1 ....
~

t.
'5
Figure 5.2 (suite) Abaques pour l 1obcencion de R1
(référence COSTIC)
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~0------'~
FICHES Installer un lancher chauffant/rafraîchissant

1 DIAGRAMME de R3 ( 1) j
a = ~cortement des tubes [m]

4.2

4.0

3.8

3.6

3.4

J.2

J.O

2.8
2.C

2.4

2.2

2.0

1.8

1.6

1.4

1.2

1.0

0.8

0.6

0 .4

0.2

0
0.04 0.06 0.08 0. 10 0.12 0.14 0.16 0.18
1e/Rt1'b 1
Figure 5.3 Abaques pour l'obrenrion de ~
(référence COSTIC)

~'------~
Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant FICHES

1.4

1.3 !DIAGRAMME de R3 (2) 1


e = t corte men l des tubes (m)

1.2

1.1
~
1.0 ~~
0.9
\ ~~
0.8
~ ~ ~ r-..~ ~
0 .7 ~ """'·"'-'- ~
""" ""'- ""' ~ ~ ~

~ ""' """
0,! p
/ c.- a
r--... ~
0 ,45
~
0.6

""" ..........
""'"""-- .......... ~
~

--
a-
~~
,40
...._--... -.......
~ ~ "-
""""' ' ~~

-
..._
--
...__

-- - -
i'-....
...._ '
~
.. n -~
....._
- -
0.5
.......... ~

""" """ " ~


~

............. ....._, ~
"'n ~
-
-- -
0.4

- -
-- - - - ..........
I'--.... r---...
-
...._ -.......
-....... ~ ~
..
~
~
r--
~

- - --
--
0 .3
.........
............ ~
~

-
............. ........__ r-

--
~o. 0
0 .2
r- r--
r- a-~ 1 1
r-- ~o 07
0.1
0 on
r-- a-. , 05

E
.
éi

ti
0
-l
1 • 1 1 1 1 1
0.18 0.20 0.22 0.24 0 .26 0.28 0.30 0 .3 2 0 .3 4 0.3 6 0.38 0 .40
1 1 1 1 1 1
1

'0.41
' 0 .44 1 o.r i
.....
ef'Rt.>.b ~

t.
'5
Figure 5.3 (suite) Abaques pour l 1obcencio n de R3
UJ
Vl
Vl
F (référence COSTIC) 0
' Cl
~
6

~0------'~
FICHES Installer un lancher chauffant/rafraîchissant

Émission surfacique du panneau Ps

p
Ps= -
e
Il e [ mJ pas entre les tu bes
Émissions surfaciques partielles du plancher Psh et Psb

- ()b - 0,
Ps, - a , .Ps +---
Rt

() - {}
Ps =a .Ps + _,__b
b b Rt

EN PRATIQUE

Tableaux récapitulatifs

TableauS.1 Calcu l d e la résisrance cora le d u p la ncher, facceu rs d' émission

Composition du
plancher a u-dessus
du tube
"
m W/ mK
À.
"'"'
o uR
m 2K/W
Composition
au-d essous du tube " À.
m W/ mK
" /À.
o uR
m 2K/W
R o. 0,.
'
1 ~ cou che 1 ~ couche

+2' couche +2' couche

+3' couche +3' couche

+4" couche +4"couche

+1/ h haut +1/ h bas

s R hauce s R basse

~'------~
Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant FICHES

TableauS.2 Résisrance linéaire d u plan cher, fo ncci on du pas e, calcul des émission s
surfaciq ues Ps ec lin éiqu es P

"en [mm) o,os 0,10 0,1 s 0 ,20 0,2S 0,3 0 0,3S 0, 40 0,4S o,so
R,

R,
R,
R • R, +R2 +R,

o. c·q

oM c·ci
oM -o.c•q
P[W/m)

Ps [W/m 2 )

Ps. [W/m 2 )

Ps• [W/m 2 )

TableauS.3 Calcul simple de la longueur de cube à insra ller pour un plan cher cha uffa nr

Sul' Ltube Pdu pan-


Désigna- 0 Déperdi- Su" a._.P
Plancher face face à S utile Installé neau en a.
tion du Local tion local
N• Local déduire [m' J enpla- plafond [W/m)
local c·ci [W)
[m ' J [m'J fond [m) [W/m)
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)= (8) (9) (10) (11) -
(5) - (6) (9)x (10)

Puissance Pas
Puissance à p XQ Cl> tube Px oh 40 Débit
apportée choisi Ltube

.
éi
E
ti
par plafond
[W)
installer
[W) cw1m!J

(14) •
[mm) "
[m) [W/m)
[m)

(18) -
c·ci [Kg/h )
....
(12)• (8)' (11) (13)• (4) - (12) (1 5) (16) (17) (19) (20)
(13)/ (7) (13)/ (17) ~

t.
'5
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~

,r:-
6

~o _ _ _ _ _ _
FICHES Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant

Matériaux courants pour les tubes


Les tubes utilisés en maté ri aux de synthèse comme rcia lisés en France
pou r le plan c he r c hauffant sont :
D le po lyéthy lène réticu lé : PER ( env iron 80 % du marché) ;
D le po lybutène ou polybutylène PB, soudable à chaud.
Tableau 5.4 Caracrérisriques des cubes commercialisés

ON diamètre extérieur Désignation ~paisseur


tube[mm] commerciale [mm] tube [mm]
12 10 X 12 1,1
16 13 X 16 1,5
20 16 X 20 1,9
25 20 X 25 2,3
). du PER - 0, 4 à 0,3 W/ m.K et). du FB - 0,22 W/ m.K

Plancher chauffant
Les tubes PER sont en robés dans une dall e fl ottante en béton de 6 cm
d' épaisseu r environ. Le pas de pose est de 10 à 20 cm , la d isposit ion
en escargot ou mixte (escargot+ se rpentin) étant recommandée afin
de li m ite r les pertes de charge.

t
, zone périphérique j
(pas ré duit) !
j
Zone
centrale Zone t
(p as large) centrale 1
(p as larg e) !
, ,.,,,,,,,,,,,,,,,, 1l rŒ:
Ois position en escargot Disposition en escargot D isposition mixte Aller Retour

Figure 5.4

La tempé ratu re maximale de l'eau en serv ice est égale à 40 ° C souvent


fixée à 35 ° C par le concepteu r, ce qu i pe rmet de satisfaire sans d ifficu lté
la tempé ratu re maximale du sol réglementaire. Dépasser la températu re
maximale de l'eau de 50-60 ° C entraîne un a rrêt automatique de l'i nstal-
lation et le passage en sécu rité. La tempé ratu re maximale au niveau du
sol est de 28 ° C afin d'évite r le phénomène des jambes lou rdes. Le fl ux
de chaleu r ém is ve rs le haL test d' environ 1OO W/ m 2 . L'écart de tempé ra-
~ tu res entre a lle r et retou r de l'eau chaude est compris entre 5 et 8 °C.

so l·------~
Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant FICHES

Il Une grill e chauffante (au mo ins ) par pièce do it être présente.


Il La su rface chauffante couvre toujou rs la su rface de la pièce conce r-
née (environ 90 %de la su rface totale si les bo rdu res pé ri phé riques
ne sont pas chauffées).
Il Le temps de réponse the rm iq ue est relativement faible à cause de
la faible épaisseu r de la dalle fl ottante.
Il Pou r les opé rations de rénovation, c'est la RT existant de 2007
qu i s'app lique. Elle n'est pas trop exigeante contra irement à
la RT 2012 , qu i fixe un niveau de consommation BBC. Confo r-
mément à l'article 25 de l'a rrêté du 3 mai 2007 : « les planche rs
chauffants installés ou remplacés dont la face infé rieu re ne donne
pas su r un local chauffé do ivent être isolés à l'a ide d' un maté riau
isolant dont la résistance the rmique
de la paro i exp ri mée en m 2 .K/W, do it
être supé ri eu re ou égale à 2 pou r le ••••••••••••••••••••
Exigences minimales
chauffage électrique et à 1,25 pou r les
autres cas. » recommandées
Il La vitesse de c ircu lation du fl u ide La résistance thermique pour
caloporteu r est préconisée entre 0 ,8 l'isolation thermique flottante doit être
et 0 ,85 m/ s. R, ;'!: 0,75 m 2 .K/W pour les bâtiments déjà
Le DTU 65.14 ou NFP 52.307 donne les isolés, conformément à la RT 2005.
règles et les outils de conception et de réa- Les valeurs minimales des résistances
lisation su ivants : thermiques des couches des isolations
Il pose du planche r su r plaque à plots continues sur le plancher chauffant sont:
renfo rcés ;
1. étage ou RDC déjà
Il pose du planche r chauffant su r tre illis isolé IU 2005: ~ ;'!: 0,75 m 2 .K/W
métalliques doub le en dalle déso li da-
2. pour un plancher
risée ;
~ chauffant sur terre
Il Revêtement de sol. La résistance the r- plein: Rt;'!: 1,70m2 .K/W
~ mique y comp ris l'isolation phonique
-li 3. sur terre pleine
·~ éventuelle située au-dessus du tube isolée en périphérie: R, ;'!: 1,25 m 2 .K/W
~
.éi
E
ti
ne do it pas dépasse r 0 ,13 m 2 .KfW (
dalle d'en robage 0 ,04 m2 .K/ W + revê-
tement de sol 0 ,09 m 2 .K/ W).
4. en sous-sol, c::ave
ou vide sanitaire: R, ;'!: 2,10 m 2 .K/W ....
~
i
.
"-
~

'5
F
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6

~------'~
0
FICHES Installer un lancher chauffant/ ra.fraîchissant

Tableau 5.5 Maréri aux urili sés comme rev@remenr de sol

~paisseur Résistance thermique


Matériaux [mm) [m'.KJW)
Carrelage 5 0,124

Carrelage 10 0,129

Carrelage 20 0,139

DallesPVC 5 0,143

Moquette standard 5 0,18 1

Moquette 10 0,244

Parquet chêne 5 0,140

Parquet résineux 5 0,160

1/3 tapis (10)+carrelage 5 0,125

1/3 tapis+carrelage 10 0,131

1/3tapis +carrelage 20 0,144

Tableau 5.6 Valeu rs de la longueur de cube moyenne en m par m 2 en foncrion de pas e

Pasdeposee Longueur tube m~nne


[m) [m/m2 )
0,05 20
0,10 10
0,15 6,7
0,20 5
0,25 4

0,30 3,4
0,35 2,9

~'------~
Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant FICHES

Pla1lchel' de l)•pe A Pl:rnchel'de t)•pe C

Termes utilisésda1lS NF EN 1264·1 : Tel'mes utilis.és tl'I Fl'a1lce:


1 re\~te.ne1H de sol 1 l't\'~te1ne1n de sol 1 l't\~te1ne1n de sol 1 ~\~te1ne1H de sol
2dalle 2dalle 2dalle 2 couche désolidarisée
3 rube chauff:rnc 3 ru be chauffa1u 3 couche de sépa1·:uio1l 3 double couche de désolidarisatio1l
4 couche d'isolatio1l 4 sous.couche d'isolatio1l à pots 4 couche de 1l~<tlle1ne1H 4 couche d'e1lr0bage
S plal'lchu poneul' S suppon S tube chauffasn S rube chauffasn
6 couche d'isoluio1l 6 sous-couche d'isolatio1l à plois
7 pla1lchel' poneul' 7 suppon

Figure 5.5 Types de pose d 1un plan cher cha uffa nc


Le rype de pose A sera choisi pour 1es ~ev@re m e n c.s des sols coll és o u flo rra nc.s
Le rype de pose C sera u cil isé poJ r 1es rev@remenc.s des sols scellés

- 1 2 4 9 10 11 12 13

_J

82mm
valeur donnée
pour un
isolant
SC1 •3Smm
min i de dalle
au-dessus
du tub e

Hauter
isolant
selon
CER111HERM

1 ·maçonner ie 6· revêtement de sol (ép. variable) 11 - treillis métallique double


2· plinthe
3. jo int soup le
7- colle
8· dalle désolidarisée
12- isolant
1 3. dalle béton
....
4- relevé de plinthe 9. tub e RAU- PER 0 16 ou 20mm ~
1Q. clip pivotant
UJ
5- fi lm pol)<!thylène
Vl
Vl
Figure 5.6 Plancher chauffanc sur creillis mécalli que 0
Cl
~ (Source : Doc. REHAU)
6

~o _ _ _ _ _ _ ,r-:-
FICHES Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant

La pose des plaques à plôts en dalle désolidarisée se déroule en plu-


sieurs phases :
D pose du relevé de plinthe;
D pose des plaques à plots ;
fi pose du tube PER;
fi mise sous pression d'eau et essai d'étanchéité (p = 6 bar pendant
2 heures);
fi pose du treillis métallique anti-retrait;
fi confection du revêtement de sol.

Plancher rafraîchissant
Le plancher rafraichissant n'est pas un système de climatisation. Il per-
met de rafraîchir de quelques degrés la température ambiante. La tem-
pérature d'eau à l'entrée dans les serpentins du plancher doit se situer
entre 16 et 20 °C. Cette température sera choisie en fonction de la
température de rosée de l'air ambiant, a fi n d'empêcher l'apparition
du condensat. Si l'on refroidit trop la surface du sol il peut y avoir la
condensation de la vapeLr d'eau de l'air ambiant La puissance absor-
bée est de 30 W/m 2 . Pou r obtenir cette puissance, il faut:
fi un pas de 10 cm ;
fi un écart de tempér2rure aller-retour de 3 K minimum, avec un
débit d'eau plus éleve que dans le chauffage;
fi l'utilisation de tube PER de dimensions 20 x 2.
L'eau froide qui circule dans le plancher peut provenir:
fi du milieu naturel (puits, nappe phréatique, lac);
fi d'un groupe de production d'eau glacée (solution coûteuse);
fi d'un groupe frigorifique réversible (le plancher est raccordé à un
échangeur de chaleur qui a le rôle de l'évaporateur en été et du
condenseur en hiver).

~·------~
Installer un lancher chauffant/ rafraîchissant FICHES

Mode rafraîchissement
ll/l4f ... ......... ( ..·.·
(9 · '
-i0L ..... :
R '
l éf) Distributeur

R
1 (/)@ -4 · [0: ~ Plancher
rafraichissant

( ~' ©· Ballon de
ou chauffant

stockage

1
4
~9

~ ~ 8
Collecteur
Mode chauffage

1 ·compresseur hermétique
2· b outeille anti-coup de liquide
3, 4. échangeurs de chaleur
s. clapet anti-retour
6 - détendeur externe de pression thermostatique à équilibrage
7 ·filtre déshydrateur
8- vase d'expansion
9- pompe
1 Q. vanne de régulation V3V
R- régulateur
V4V- vanne à 4voies
T. sonde de température
!\P. vanne d ifférentielle de pression

Chaque p anneau de sol p eut être équipé d'un o rgane de régulation ( ~anne à 2 voies) commandé p a r une sonde de temp érature ambiante,
pl;icff ;absolument d;int: ch;aq~ pim . Le loc;al tit contrôlé iodép e11d;imment dti ;iutrti e t t;;i temp ér ;iture rtite cons;t;inte.

Figure 5.7 La vanne à 3 voies va rfguler selo n les con dirio ns exrérieures
....
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'~
Les Auides primaires préparés dans ces équipements centralisés sont
de l'air chaud et froid, de l'eau chaude et glacée, de l'air et de l'eau
simultanément, ou encore du Auide frigorigène.
Les équipements terminaux (bouches de soufflage, cassettes, boîtes
terminales de soufflage, etc.). situés dans les locaux à climatiser ou
à proximité immédiate, reçoivent les Auides primaires et les utilisent
pour préparer l'air à souffler dans les locaux.
On peut classifier les procédés de climatisation selon le Auide primaire
utilisé en procédés à débit d'air constant, à débit d'air variable, à eau,
mixte (air+ eau). au Au ide frigorigène.
L'ouvrage présente des schémas de fonctionrement pour chaque pro-
cédé, ainsi que les schémas de principe pour une installation de clima-
••
tisation avec des pompes à chaleur réversibles sur boucle de l'eau, qui
peut assurer le refroidissement d'air pendant l'été et le chauffage d'air
pendant l'hiver. Ce type d'installation peut être utilisé dans la rénova-
tion ou la construction dans les immeubles tertiaires aux différentes
zones où les charges thermiques sont variables au cours de lajoumée.

LES FICHES
!Fiche 6: Les paramètres d' une climatisation
Fiche 7: Calculer les charges exté ri eu res dLes
à l'ensoleillement su r les aro is vitrées
Fiche 8: Calc uler les charges exté ri eu res dLes
à l'ensoleillement su r les aro is o a ues .
!Fiche 9: Calc uler les charges inté rieu res et les charges totales
!Fiche 10: Installer un système de cli matisation à déb it d'a ir constant .
IFiche 11 : Installer un système de cli matisation à deux condu its d'a ir . 901
IFiche 12: Installer un système de cl imatisation à déb it d'a ir variab le 94 1
IFiche 13: Cho1s1r un équ ipement autonorre de chmansanon . 981
IFiche 14: Installer une climatisation à eau pulsée 104 1
l6 che 1 S • lnsra ll er un système d e c! im a risa rjoo mjxre 1081
Fiche 16: Installer un système réve rsible PAC su r boucle d'eau
ou uns stème à dé bi t réfri érant varia ble DRV 11 2
Fiche 17: Assu rer la qualité de l'air d'un système de chmansanon 11 8 I

57
FICHE 6 LES PARAMÈTRES D'UNE CLIMATISATION

Objectif
Connaître les indicateurs principaux d'un système de climatisation et leur rôle
respectif

REPÈRES

Les paramètres à contrôler sont :


Il la température (sèche ou humide);
Il l'humidité absolue ou relative;
Il la pureté ;
Il la vitesse de soufflage ;
Il le niveau sonore au niveau de la bouche de soufflage.

LOCA L
équipemencs équi pemencs
cencrali sés cerminaux

air neuf

air soufflé

Fluides
air recyclé primaires
air induit

ai,. fejecé air repris

Figure 6.1 Schéma de principe d 1une in srallacion d e climarisarion

~·------~
Les paramètres d'une climatisation FICHE6

b .

..
SAVOIR-FAIRE

Les flu ides primaires préparés par les équ ipements centralisés peuvent
être :
Il de l'a ir chaud ou froid ;
Il de l'eau chaude ou froide;
Il de l'a ir et de l'eau s imu ltanément ;
Il un flu ide frigorigène.

Tableau 6.1 Valeurs recomma ndées pour les paramècres à concrôler

• 19 •c en hiver (i 1 •c)
Température de l'a ir ambiant • 25 • C en éré ( i 1 •c)
40 à 60%
Humidité
idéalemenr 50%

0,1 à 0,3 m/ s dans la zone d 'occuparion


Vitesse de l'a ir (pour une ha ureurinfé rieure à 1,90 m )

• Limicer l'augm enrarion de col


Renouwllement d'air • Conserver une quanciré de parcicules en suspen·
sion dans l'a ir a nbi anc à un nivea u accepra ble

• Niveaux de pression acousriqu e co lérables à ne


pas dépasser (crirères ISO) : enrre 31,5 Hz er
8 000 Hz (local pour une ucili sacio n spécifique) :
• Sall e de concerr : < 25 dB
Niveau sonore • Magasin : ISO 35
• Chambre d' hô re : < 35 dB
• Bureau : < 50 dB
• Srudio radio TV : < 30 dB
• Bârimenc d 1habirnrion : < 35 dB

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~o _ _ _ _ _ _ .r-:-
FICHE6 Les aramètres d'une climatisation

EN PRATIQUE

Climatisation de confort
Le confort the rm ique dépend de:
Il la tempé ratu re amb iante ;
Il l' hygrométrie amb ia r te ;
Il la tempé ratu re des paro is ;
Il la vitesse de l'a ir;
Il l'activité des pe rsonnes ;
Il la rés istance the rmique de l' hab illement.

teneur en eau
100% kg.,,./kg,.

17° c 2s 0 c

Figure 6.2

~·------~
Les paramètres d'une climatisation FICHE6

Conditionnement d'air pour les processus


industriels
Les installations de cond it ionnementd'a ir doiventassu rerl es condit ions
d'amb iance imposées par les processus industri els, par exemple:
D dans la mécan ique de précision , la temperatu re dans la zone de la
fab rication do it être de 20 ° C ± 0,5 ° C et une hum id ité relative de
35à45 %;
D dans les sall es blanches, la quantité de particules en suspension est
strictement contrôlée. Par exemple, pou r une salle blanche classée
4 000, le nomb re de particules supé rieu res à 0 ,5 flm do it être infé-
rieu r à 4 000 par m 3 .

teneur en eau
Kg.,.,/ Kg,.

/ hdustrie
cextîl e

Mécd';ique
Zcne de
précision ccnfurt

Stockage
des
fou rru res

température °C

E
.
éi

ti
Figur'C 6.3

N
~

t.
'5
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~0------'~
CALCULER LES CHARGES EXTÉRIEURES
FICHE 7 DU ES À L'ENSOLEILLEMENT
SUR LES PAROIS VITRÉES

Objectif
Déterminer les charges dues au flux solaire sur les parois vitrées pour déterminer
le bilan climatisation.

REPÈRES

Le fl ux solaire incident dépend de la situation du local (latitude, orien-


tation, lieu), le jour de l'année et l'heure. Les paramètres nécessaires
pour le calcul de charges brutes dues à l'ensoleillement sont:
Rux incident D la latitude ( 45°N par exemple);

Rux absorbé î .,./incidence;\


/ "'\ D la classe d'inertie du local ou du groupe de locaux (faible
1, moyenne 2, forte 3);
D l'inclinaison de la paroi (verticale, horizontale, perpendi-
Rux réftéchi culaire, au fl ux);
ffux .
transmis D l'orientation de la paroi (nord, nord-est, est, etc.);
surface vitrée

Figure 7.1 Flux incidenr sur


D la date;
une paroi virrée D l'aire des parois vitrées ;
D le facteur solaire des parois vitrées.

L'énergie incidente avant l'atmosphère est de l'ordre de 1 370 W/ m 2 et


atteint au sol une valeur de l'ordre 900 W / m2 .

SAVOIR-FAIRE

Charges brutes A501 dues au flux solaire


(apport solaire total, amorti et déphasé)
A.,,= a ..,· FS ·S. [WJ
D a.,, [W/m 2
] apport solaire surfacique amorti et diphasé
D FS facteLr solaire
----::=-! D Sv [ m2 ] aire de la surface vitrée du vitrage

62 1·------~
Calculer les charges extérieures dues à l'ensoleillement... FICHE 7

Charges dues aux vitrages par conduction/


convection A c.cv
Le calcul se fait heure par heure avec la formule:

D Uw [W/ m 2 .KJ coefficient de transmission thermique surfacique


de la fenêtre, ou de la porte-fenêtre (vitrage +
menuiserie)
D Sw [ m 2 ] surface du vitrage
D Trn [KJ température extérieure
D T;., [KJ température de l'air intérieur
Selon la RT 2012, le coefficient de transmission thermique surfacique
se calcule ainsi :

u =uz .Az +Ur.Ar +'V z.lz


w ~ + Ar

la plus petite des aires visibles du vitrage, vues des


deux côtés de la paroi; on ne tient pas compte des
débordements des joints
D Ar [ m2 ] la plus grande aire projetée de la menuiserie, vue
des deux côtés de la paroi en m 2 (menuiserie prise
sans recouvrement)
D Ig [mJ la plus grande somme des périmètres visibles du
vitrage, vue de deux côtés de la paroi
D ug [W/ m 2 .KJ coefficient de transmission thermique surfacique
~ utile en partie centrale du vitrage

~
D Ur [W/ m 2 .KJ coefficient surfacique moyen de la menuiserie
-li
·~
D ljlg [W/ m. KJ coefficient linéique dû à l'effet thermique de l'inter-
calaire du vitrage et du profil
~
.
éi
E
ti
N
~
i
.
"-
~

'5
F
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6 Figure 7.2 Mesure de A, , A1 er '• d' une paroi virrée ~
0

~------'l 63
FICHE 7 Calculer les char es extérieures dues à l'ensoleillement...

Uw de la paro i vitrée nue se ra calcu lé pou r la menu ise ri e en bo is en


fonction de la conductivité the rm ique util e du bo is À = 0 ,13 W/ m.K à
À = 0 ,18W/ m.K (la valeu r dépend de la dens ité du bo is et de sa teneu r
en hum id ité).
Coefficient de transmission thermique surfacique utile en partie cen-
trale du vitrage ug

1
Ug = d'
Rse + Lj
-'L + L,Rs ,k +Rsi
Àj k

D R,,, = 1/ h, [ m2.K/WJ rés istance supe rficie ll e exté rieu re


D R,; = 1/ h; [m2.K/WJ rés istance supe rficie ll e inté rieu re
D dJ [ m] épaisseu r du ve rre ou de la couche du maté-
riau j à l'exception de l'a ir ou du gaz
D À,
J
[W/ m.KJ conductivité the rm ique du ve rre ou de la
couche de maté riau j
D R,,k [ m2.K/WJ rés istance the rmique de la lame d 'a ir ou du
gaz
Les valeu rs h, eth; sont no rmali sées pou r le calcu l de U :
8
fi h; = 8 W/ m 2 .K
D h, = 23 W/ m 2 .K
Coefficient de transmission thermique surfacique de la menuiserie u,
Les valeu rs envisagées par la RT 2012 sont :
D pou r les menu ise ries métalliques à ruptu re de pont the rm ique :
3 valeu rs envisagées: 3 ,0 ; 4,0 et 5,0 W/ m 2.K ;
D pou r la menu ise ri e en PVC: 1,5 ; 1,8 et 2,5 W/ m 2.K ;

Doubles vitrages
Les doub les vitrages sont très utilisés en hive r pou r rédu ire les dépe rd i-
t ions. La conductivité thermique (À) de l'a ir et du ve rre sont très d iffé-
rentes :
D À.;,= 0 ,03 W/ m.K pou r l'a ir immob ile (très bon iso lant) ;
fi À,,.,. = 1,15 W/ m.K.

~·------~
Calculer les cha es extérieures dues à l'ensoleillement... FICHE 7

Le fl ux sola ire incident su r un doub le vitrage peut être décomposé en :


fi 70,81 % fl ux transm is ; ••••••••••••••••••••
fi 10 ,23 % Aux réfléch i; Triple vitrage
fi 18 ,93 % fl ux abso rbé global ;
fi 0 ,03 % négligeab le. La IU 2012 impose la généralisation du
triple vitrage pour les maisons chauffées
Les valeu rs par défaut à prend re sont
par convecteur, pour l'orientation nord et
celles de la RT 2012.
en région froide.

Charges nettes dues aux ombres


Les charges brutes ne prennent pas en compte les éventuelles omb res
portées su r les paro is vitrées par un bâtiment adjacent, un a rbre, etc.
Ce calcul s'effectue pou r obten ir une descri ption des charges plus
proches de la réalité. Il est plus fastid ieux car il ne prend en calcul que
la fraction de vitrage qu i est écla irée, et do it êcre réalisé à chaque heu re
de la journée.
Paramètres à prend re en compte :
fi latitude du site ;
fi o rientation de la paro i ;
fi date ;
fi longueu r du style ;
fi plan façade ou de su rface exté rieu re.

EN PRATIQUE

~
i Coefficient U w des parois vitrées courantes
~ (valeurs données dans la RT 2012,
g
6 règles Th-U) N
ti
G râce aux tab leaux 7.1 à 7.4, il est possible de déte rm ine r a isément ~

t
~
Uw des paro is vitrées cou rantes. Pou r les portes, il faut se réfé rer au
tab leau 7.5.
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~o~~~~~~~~~~~~~-r-:-
FICHE 7 Calculer les char s extérieures dues à l'ensoleillement...

Tableau 7.1 Oéfinirion des pa ra mèrres p our les pa rois vicrées coura nces

Vitrage 0,5 < u, < 2,9 W/ m'K


Menuiserie métallique à rupture de pont U 1 • 3,0W/ m'K ; 4,0W/ m'K
thermique• ou 5,0W/ m' K
U 1 • 1,5 W/ m'K; 1,8W/ m 2 K
Menuiserie en PVC •
ou 2,5W/ m 2 K
U 1 • 1,2W/ m 2K; 2,0W/ m 2K
Menuiserie en bois•
ou 2,5W/ m' K
.. (selon 3 l)'pes donnés en fonction d e l'épaisseur dans la RT 20 12 )

Tableau 7.2 Influence de l'épa i;seur sur les caracrérisriques radia rives des verres cl airs
(incid ence i • 40° )

~paisseur du verre Facteur solaire FS en % u,enW/m 2K

4mm 85 5,9

6mm 83 5,8

8mm 80 5,7
10mm 77 5,7

12mm 75 5,6

1Smm 72 5,5

Dans les calculs pou r les s imp les vitrages aux ve rres cla irs, q ue ll e q ue
so it l'épaisseu r, il faut p rend re:

U2 enW/m 2 K
S'il s'agit d 'un vitrage vertical (RT 2012) 5,8

S'il s'agit d 'un vitrage horizontal (RT 2012) 6,9

Tableau 7.3 lncercalaires cou rants

Coefficient linéique
Type de panneau À.cnW/mK de jonction panneau
menuiserie 'Il, en W/mK

Aluminium 0,2 0,17


Aluminium 0,4 0,26
0,2 0 ,14
Aluminium/verre 0,4 0,20
0,2 0,12
Aàer/verre 0,4 0,17

~'------~
Calculer les cha es extérieures dues à l'ensoleillement... FICHE 7

Tableau 7.4 Dimensions convencio nnelles pour les parois virrées t : Rapporr de la surface
de clair à la surface hors co ur de 1a fe n@cre

Dimensio ns
Matériaux T
HxL(m)
Métal avec coupure thermique
Fenêcre baccance 0,66 1,48 X 1,53
Porce-fenêcre baccance 0,71 2,18 X 1,53
Fenêcre coulissance 0,74 1,48 X 1,53
Porce-fenêcre coulissance 0,80 2,18 X 2,35

PVC
Fenêcre baccance 0,62 1,48 X 1,53
Porce-fenêcre baccance sans soubassemenc 0,65 2,18 X 1,53
Porce-fenêcre baccance avec soubassemenc 0,57 2,18 X 1,53
Fenêcre coulissance 0,69 1,48 X 1,53
Porce-fenêcre coulissance 0,74 2,10 X 2,35
Bois
Fenêcre baccance 0,66 1,48 X 1,53
Porce-fenêcre baccance sans soubassemenc 0,71 2,18 X 1,53
Porce-fenêcre baccance avec soubassemenc 0,60 2,18 X 1,53
Porce-fenêcre coulissance sans soubassemenc 0,71 2,18 X 2,35

Coefficient U w des portes courantes


Tableau 7.5 Coefficienc U.,. des porres couranres

Matériau Type u. en(W/ m 2 K)


Portes opaques
• pleines 3,5
• pleines avec moncancs de 45 mm 3,3

Porte équipée de vitrage s imple


Portes s imples en b ois • proporcion d e vicrage < 30 % 4,0
• proporcion d e vicrage encre 30 ec 60 % 4,5

Portes équipées de vitrage double à lame d 'air de


6 mm quelle que soit la proportion d u vitrage 3,3

Portes opaques 5,8

E
.
éi

ti
Portes équipées de vitrage simple quelle que soit
la proportion du vitrage 5,8 N
Portes s imples en métal ~

t.
'5
Portes équipées de vitrage double
• proporcion d e vicrage < 30 %
• proporcion d e vicrage encre 30 ec 60 %
5,5
4,8
UJ
Vl
Vl
F 0
' Portes en v erTe sans menuiserie Portes en vitrage simple 5,8 Cl
~
6 Séments sou pies battants 5,8

~0------'~
FICHE 7 Calculer les char s extérieures dues à l'ensoleillement...

Protections du vitrage
Tableau 7.6 Facreur solaire des prorecrio ns incérieures associées aux d iffé rents vi crages

Protection intérieure
~paisseur
Stores vénitiens Stores de toile
Type de vitrage nominale
mm teinte teinte Opaque Opaque Translucide
daire ~nne IOncée clair
Verre à vitre 2à6
Glace 6 à 12 0,47 0,55 0,50 0,22 0,34

Verre absorbant ou coloré 3à6 0,46 0,49 0,39 0,26 0,31


Glace absorbante
grise 6 0,46 0,49 0,39 0,26 0,31
bronze 10 0,45 0,46 0,34 0,24 0,28
verte 12 0,43 0,43 0,31 0,24 0,27

Double vitrage avec lame d 'air


verre clair 11 0,44 0,49 0,52 0,22 0,32
glace claire 18 à 32 0,44 0,49 0,52 0,22 0,32
glace absorbance +glace claire
incérieure 18 à 32 0,31 0,34 0,34 0,19 0,26

Triple vitrage
clair 13,5 0,43 0,48 0,49 0,21 0,31
absorbanc 14,5 0,30 0,33 0,34 0,18 0,25

Tableau 7.7 Facreur solaire des proreccio ns exrérieures associées aux d iffé rencs vicrages

Protection exrwieure
Stores Volets Stores
Type de ~paisseur Volets et stores à l'italienne
verticaux verticaux vénitiens
vitrage mm
Toile Toile trans· Métal
opaque trans. bois métal bois métal bois
o~e lucide ou ~!ique

Verre ou
glacedaire 3à 12 0,12 0,23 0,07 0,10 0,09 0,11 0,12 0,19 0,11 0,14
Glace
absorbante 3à 12 0,10 0,05 0,08 0,07 0,09 0,09 0,13 0,09 0,09

Double
vitrage
clair 18 à 32 0,14 0,17 0,05 0,07 0,07 0,08 0,08 0,16 0,09 0,09
absorbanc 18 à 32 0,08 0,09 0,05 0,07 0,06 0,07 0,07 0,13 0,08 0,09

Triple
vitrage
clair 13,5 0,14 0,17 0,05 0,07 0,07 0,08 0,08 0,16 0,10 0,09
absorbanc 14,5 0,07 0,09 0,05 0,07 0,06 0,07 0,07 0,13 0,08 0,09

~'------~
Calculer les cha es extérieures dues à l'ensoleillement... FICHE 7

Protections extérieures:

scores vénitiens score marquise scores écrans

Protections intérieures du vitrage:


- feuilles à l'intérieur du vitrage
- revêtement vitré

++
32mm
Figure 7.3 Oifférenc.s rypes de procecrion

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'F
CALCULER LES CHARGES EXTÉRIEURES
FICHE 8 DUES À L'ENSOLEILLEMENT
SUR LES PAROIS OPAQUES

Objectif
Déterminer les charges dues au flux solaire sur les parois opaques pour détermi-
ner le bilan dimatisation.

REPÈRES

Les charges totales extérieures Hrn se calculent ainsi:

H .., = Asol + Aspo +A,.,, [WJ

fi Aso, [W] flux solaire transmis par les vitrages dVo ir fi che 7~
fi A,"° lWJ flux transm is par les parois opaques soum ises à un
ensoleillement
fi A ,.,, [W] flux transmis arconductions, convection dus auxvitra-
ges ( oi r fiche

•••••••••••••••••••• Les charges dues à l'ensoleillement des


Remarque parois opaques Aspo proviennen t de
l'absorpt ion du flux solaire par le maté-
Un bilan thermique de climatisation riau :
complet tient compte également des
apports par conduction/convection des
parois opaques mises à l'ombre.

fi u [W/ m2 KJ coefficient de transmission the rmique de la paroi


fi T. [KJ tem pératu re virtuelle extérieure (vo ir annexe fü
fi [KJ tem pératu re intérieure du local
fi [m2] aire de la surface de la paroi opaque

~·------~
Calculer les charges extérieures dues à l'ensoleillement... FICHES

b .

"
SAVOIR-FAIRE

Le coefficient de transmission thermique se calcule de la sorte :

U =1 e. 1
[W/ m2 .KJ
- +
h;
L... .!. + -h,
n

1 \

fi e [m J épaisseur de la coLche (i)


D À [W/ m.KJ conductivité the rmique du matériau de la
couche (i)
fi 1f h; = R,; [ m 2. K/ WJ résistance the rmique superficielle intérieure
D 1/ h, = R.. [m 2.K/ WJ résistance the rmique superficielle extérieure
) Pour h;, prendre comme valeur h; = 4 W/ m 2K;
) Pour h., prendre les mêmes valeurs que pour le bilan the r-
mique d'hiver dvo ir fiche 22b.
On peut écrire la formule du coefficient U de cette manière :
1
U=-=----- [W/ m 2 .KJ
R R• + R""'' +R,,

Pour un mur hétérogène composé den couàes différentes avec épais-


seur e; et conductivité Â.; différentes:

=fr ei
11

R""'' 'Ai [m2.K/ WJ

~ La température extérieure virtuelle ou équivalente dépend des carac-


'ii té rist iques the rmiques de la paroi :
i D sa capacité d'absorption du rayonnement solaire ;
~ D son inertie the rmi ue l'orien tation de la paroi, la date du calcul et
g l'heure du calcul oir annexe 7
E N

t
'ti


Elle peut être calculée en utilisant le coefficient CP d'absorption du
parement extérieur de la paroi ou de la toiture vis-à-vis du rayonne-
ment solaire:
~
UJ
Vl
'5 Vl
F 0
' Cl
~
6

~0------'~
FICHES Calculer les char s extérieures dues à l'ensoleillement...

[
0
CJ tempé ratu re exté ri eu re
coefficient d'abso rption du parement exté rieu r de
la pa o i vis-à-vis du rayonnement sola ire
D C)>,;
2
[W/ m ] flux sola ire incident
D h, [W/ m2 . ° C]coefficient d' échange supe rficiel exté ri eu r

EN PRATIQUE

Tableau 8.1 Types d e pa rois op aques

Composition
Type de paroi Réference ~paisseur en an
(intérieur vers l'extérieur)
Plârre 1
Bécon 20
Toiture terrasse Tl
Isola nt 6
b éco n 12
Pl acopl arre 1
Toiture dassique T2 Laine d e ver~e 8
Tuiles

Paremen r méra lli que ou au cre


Mur léger ou mur lsolanr chermiq ue
Ml 6
rideau Paremen c méra lli que ou au cre

En dui c pl âcre 0,2


Briq ue creuse ou pa rpa ing
Mur classique maçonné M2
(isolé ou no1 iso lé) 22
En dui c exréri eur 2
Plârre 2
Mur moderne en béton lsolanc chermiq ue
M3 6
armé b éco n 10

~·------~
Calculer les cha es extérieures dues à l'ensoleillement... FICHES

Tableau 8.2 Coefficien r d'absorprion CP des parois exréri eures peinres

c p

Peinture blanche 0,5)

Peinture daire 0,6)

Peinture sombre 0,9)

Noir mat 1

Peinture 0,6)
d'aluminium

Tableau 8.3 Coefficienr d'absorprio n CP des co iru res·rerrasses

c p

Asphalte 0,9)

Carton bitumé 0,9)

Sa!Jle o,n
Eau o,n
Ardoise 0,93

Tuile 0,8)

Plomb oxydé 0,3)

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'~
CALCULER LES CHARGES INTÉRIEURES
FICHE 9
ET LES CHARGES TOTALES

Objectif
Co/culer les charges intérieures et les charges totales (intérieures +extérieures)
pour établir le bilan thermique d'été d'un bâtiment.

REPÈRES

Charges intérieures
Les charges intérieures totales H;,,, se calculent de cette manière:

D H OC< [WJ chaleur totale apportée au local par les occupants


D [WJ apport thermique par l'éclairage
D [WJ apport thermique dû aux machines

Charges totales
Calcul de charges totales (enthalpie) :

Calcul des charges totales (charges hydriques) :

.,
b - .. SAVOIR-FAIRE

Calcul de la charge en humidité M ext


M.,,,, les charges hydriques de l'air neuf, est nul si les in fi ltrations d'air
neuf ne sont pas prises en compte. Dans le cas contraire:

M.,,,= q,.;,,r(rexc - r;,J [g/s]

~·------~
Calculer les charges intérieures et les charges totales FICHE9

[kg!s] débit d'air neuf d'in fi ltration en en


r tXl et r.11H
[Kg,,"'";fü/kg.;,sec] teneur en humidité de l'air extérieur et
de l'air intérieur
Pour un calcul plus rapide, on peut utiliser les bilans simplifiés de
constructeurs comme Carrier, Mitsubishi, Daikin, etc.

Calcul de la charge en humidité M.1nt


Pour connaître la charge en humidité, il va falloir calculer les charges
hydriques intérieures :

M = M 0<c + M 1nac [oOv.fils]

fi M"" [g.,./s] charge hydrique apportée par les occupants

M O<C =n·m·A OU

) n nombre des occupants


) m [g.,./s.m'J charge hydrique unitaire par unité de sur-
face corporelle
aire de Dubois de la surface corporelle
vêtue ou non
D M'""' [g.,./s] charge hydrique apportée par les machines
Pour connaître la charge en humidité, on peut utiliser directement la
valeur fournie par les tables ou diviser la valeur de la chaleur latente
par la valeur de la chaleur latente de vaporisation de l'eau à 34 °C, qui
correspond à la température moyenne de la vapeur d'eau rejetée par
un individu :

~
-li
i
éi
D HL [WJ chaleur latente apportée au local par les occu-
pants
6 D
ti Lv,3• [kJ/k&,.P ] chaleur latente de vaporisation de la vapeur d'eau N
à 34 °C ~

t.
'5
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~o~~~~~~~~~~~~~-~
FICHE9 Calculer les ch es intérieures et les ch es totales

Calcul de la chaleur totale apportée au local


par les occupants H 0 cc (ISO EN 7 730)

Il HL [WJ chaleur latente apportée au local par les occupants:

>n nombre des occupants dans le local


2
) pL [W/ m ] chaleur latente par unité de surface corpo-
relle vêtue ou non
aire de Dubois, aire de la surface corporelle
vêtue ou non
Il H, [WJ chaleur sensible apportée au local par les occupants:

H , = n . P, . Aou
2
) P, [W/ mchaleur sensible par unité de surface corpo-
]
relle vêtue ou non
Les charges sensibles représentent les échanges radiatifs et de convec-
tion entre le corps humain et l'environnement intérieur.
Les charges latentes sont dues aux dégagements de vapeur d'eau liés à
la respiration des occupants, à la perspiration de la peau et à la suda-
tion.

Calcul des apports dus à l'éclairage Aec1

A,c1 =a"'· S,"" [WJ


Il a ,d [W/ m2 ] apports unitaires dus à l'éclairage
Il 51°' [ m2 ] aire du sol du local

~·------~
Calculer les char s intérieures et les ch es totales FICHE9
Tableau 9.1 Exemples d'apporcs dus à l'éclairage

Pu issance nécessaire Puissance nécessaire


Type de local d 'une lampe à incandescence d'une lampe à fluorescence
(W/ m 2 ) (W/ m2 )
Auditoriums
Bureaux
Chambres d'h6tel
Chambres d 'h6pitaux 40 10
Logements
Restaurants
Salles de lecture
Salles de con terence
Salles de dasse
Magasins 80 20
Cuisines
Salles d'opération 220 55

Vitrines de magasins 300 75

Calcul des charges dues aux machines H mac


Les charges dues aux mach ines peuvent être très importantes, su r-
tout dans les locaux in fo rmatiq ues ou dans les locaux qui ab ri tent des
moteu rs électriq ues. L'échange de chaleur s'effectue majo ritairement
par convection avec l'a ir amb iant, c'est-à-dire instantanément.

Tableau 9.2 Exemple de charges d ues aux machines

Puissance Puissance Apports Durée


Apports
Désignation électrique sensible hydriques d'utilisation
(W)
(W) (W) [gis) [min/h)
Réfrigérateur
àcompres- 150 150 150 concinue
sion 1001
Plaque 500à 1000 120 à 250 130 à 250 250 à 500 30
de cuisson

E
.
éi

ti
Fer à repasser
Téléviseur
SUU
175
nu
175
l7U SUU
175
6U
60 N
~

t.
"5
Machine à
laver3kg
Photoco-
3000 1450 0,6 3000 60 UJ
Vl
Vl
F
pieuse 175 175 175 60 0
' Cl
~ 200 copies/h
6 40 à 50
Ordinateur 100 à 150 100 60

~o~~~~~~~~~~~~~-~
FICHE9 Calculer les ch es intérieures et les ch es totales

Calcul des charges dues à l'air extérieur -


Apports par renouvellement d'air
Les charges calculées ci-dessus serven t à déterminer les condit ions du
soufflage.
Les charges dues au renouvellement d'air servent à dimensionner la
puissance des machines opéran t le trai temen t d'air.

EN PRATIQUE

Exemple d'apports unitaires


thermique et hydrique dus aux occupants
Voir les t ableaux 9.3 à 9.5. Les valeurs son t calculées par les condi t ions
suivan tes :
D TPmpilrnrnrP <PChP rl• l';iir = 2.S 0
("

D Humidit é relat ive= 50 %


D Température radian te moyenne= 25 °C
D Vi tesse d'air= 0,1 m/ s

Tableau 9.3 Caracrerisriques d es occupanc.s

Isolement O.aleur Cha leur Chaleur


Activité Humidité
vestimentaire latente sensible totale
M (métabolisme) m
[met)

[do)
P.
(W/ m 2 )
ps
(W/ m 2 )
p
(W/ m 2 )
[(g/(s.m 2 )).1 0-' )

1,2 0,50 21,1 47,1 68,2 8,73


1,2 0,55 21,1 45,4 66,5 8,73

Tableau 9.4 Apports hygrorhermiq ues par occupan r

O.aleur Chaleur
Aire de Dubois Chaleur totale Humidité
Type latente sensible
Aou P • P,+ P. M/ n
d 'occupation P. • H.Jn P, · H,/n
[m' J [W) [g/s X 10-3)
(W ) [WJ
Mixte 1,82 38,4 85,7 124 15,9

Féminine 1,73 36,5 78,5 115 15,1

Masculine 1,92 40,5 90,4 131 16,8

~·------~
Calculer les char s intérieures et les ch es totales FICHE9

Tableau 9.5 Ch arges dues aux occupancs en foncrion de leurs acrivicés

Température ambiante
Activité 2o•c 23•c 2s •c 21 •c
sensible latente sensible latente sensible latente sensible latente
Assis, au repos 79 31 73 37 67 43 59 51
Debout au repos 86 39 78 47 70 55 61 64
Activité
Modérée
91 59 82 68 72 78 62 88
(bureau,
couture)
Activité m~nne 102 110
95 59 84 92 73 62
(vendeur debout)
Activité
importante 104 80 90 110 75 125 63 137
(usine)

Débits d'air hygiénique fixés par le ministère


Les débits d'air hygiénique à prendre en compte sont fixés par des
textes ministériels :
Il le règlement sanitaire départemental type du 9 août 1978 révisé
par la circulaire du 20 janvier 1983 pour les locaux à pollution
non spécifique et ceux à pollution spécifique autres que les locaux
d' habitation ;
Il l'arrêté du 24 mars 1982 pour l'aération des logements.
Les débits sont donnés dans les tableaux 9 .6 et 9 .7.

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~o _ _ _ _ _ _ .ln
FICHE9 Calculer les ch es intérieures et les ch es totales

Tableau 9.6 Oéb ics d'air neuf - locaux à p ollucion non sp écifiq ue

Débit minimal d'air neuf en rn3/ h par


occupant p•1,2 kg/ rn3
Destination d es locaux Locaux avec Locaux sans
interdiction interdiction
defumer defumer
Locaux d 'enseignement ( dasses,
. laboratoires)
Macernelles, élémencaires, secondaire
f.a d u 1" cycle 15
Secondaire du 2' cycle 18
~
c Aceliers 18
0
"il Locaux d 'hébergement
'Ec Chambre collective (plus d e
~ 3 personnes) 30 25
Chambre collective (moins de
3 personnes) 18

Bureaux, locaux sans travail physique 25

. Locaux de réunions 30

"
.sr Locaux de vente 30
j Locaux de restauration 30
E
c Locaux d 'usagesportif
.Si! Piscine 22
l;I
=:c Aucre locaux par sportif
Par speccaceur
25
18
~
Locaux d 'usine activité légère 45

Locaux d 'usine activité intense 60

Décret n° 2008·244 du 7 mars 2008. Pour le recyclage de l'air:


- l'air doit ê tre recyclé avant réintrodoction;
- l'air recyclé n•est pas p ris en compte p our le calcu l du déb it nominal d'air neuf in troduit ;
- en cas de panne du système d'ép ur ation ou de fi ltration, le recyclage doit être arrêt é;
- il est interd it d'envoyer ap rès recyclage dans un local à pollution non sp écifique l'air p o llué d'un local à
p ollu tion sp écifique.

~'------~
Calculer les char s intérieures et les ch es totales FICHE9

Tableau 9.7 Oébic.s d'air neuf - locaux à pollurion spécifique

Débit minimal d'air neuf


en rn3/ h
Pièces à usage individuel
Salie d e bains 15 par local
Salle d e bains ou douches communes
+ cabinecs d'aisance 15 par local
Cabinets d'aisances 15
Pièces à usage collectif
Cabinets d'aisances isolés 30
Salles de bains ou de d ouches isolées 45
Sali es de bains ou de d ouches communes
+ cabinet d'aisance 60
Bains, d ouches et cabinets d'aisances groupés 30 + 15 N
Lavabos groupés 10 + 5 N
Salles de lavage, séchage et repassage du linge 5 par m 2 de s urface de local
Cuisines collectives
Office relais 15/ repas
Moins de 150 repas servis simul taném enc 25/ repas
De 151 à 500 repas servis simultanément
(minimum 3750 m'/ h) 20/ repas
De 501 à 1 5 00 repas servis simult anément
(minimum 10000 m 3/ h) 15/ repas
Plus de 1 500 repas servis simul tanémenc
(minimum 22500 m 3/ h) 10/ repas
N • nombre d'équipements dans le lo cal

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'~
1NSTALLER UN SYSTÈME DE CLIMATISATION
FICHE 10
À DÉBIT D'AIR CONSTANT

Objectif
Assurer les conditions d'ambiance imposées par les processus industriels: maga-
sins de grande ou moyenne surface, salles blanches, hôpitaux. ..

REPÈRES

Dans les procédés de cli matisation à air total, le flu ide primaire est
l'air conditionné, préparé par les équipements centralisés et distribué
par les gaines vers les locaux à climatiser. Le traitement d'air s'effectue
dans les centrales de traitement d'air (CTA) unizones (débit d'air souf-
flé allant de 1 000 à 1OO 000 m 3/ h) et consiste en :
D un mélange d'air neuf( extérieur) et d'air recycle (intérieur);
D de la fi ltration ;
D une température et une hygrométrie fixées ;
Il un soufflage une reprise d'air.
air rejet é

Tbouches deT T
r eprise
a ir
recyclé Local
climatisé
CTA

bouches de soufflage
t t t

eau g lacée eau chaude


1 ·filtre air neuf' 4.. batterie chaude ]. ventilateur d e reprise S- air souffl é F· sortie air batte rie chaude
2· fi ltre mélange d'air S- humidificateur à vapeur E· entrée a ir neuf' L· air repris
3- batterie froid e 6· ventilateur de soufflage M· mélange d'air ( neu~ rec)C l é) (.sortie air batterie froi de

~ Figure 10.1 CTA unizone sans rraicemenr rermina l

82 1'------~
Installer un système de dimatisation à débit d'air constant FICHE 10

L'air traité dans la CTA est acheminé par un conduit d'air à basse
vitesse (2 à 7 m/ s) et à basse pression pour être distribué dans un local
ou dans la zone à climatiser. La
construction de CTA est modu-
laire; cette dernière peut être
installée à 1'extérieur des locaux
à climatiser (terrasse, étage La zone est un ensemble de locaux ayant
technique, etc.) Les dimensions des charges identiques et simultanées ou
au sol vont de 5 m à 12 m et la une variation dans les mêmes proportions
hauteur de 0,5 m à 4 m selon le au cours du temps.
débit d'air à souffler.

SAVOIR-FAIRE

Centrales unizones de toiture («roof-top»)


10à 100kW
C'est la solution qui convient le mieux aux attentes des surfaces commer-
ciales de dimensions moyennes et des grandes surfaces. Les roof-tops
permettent de traiter de gros volumes nécessitant des grosses puis-
sances sans produire d'encombrement au sol. Le roof-top est composé
de deux parties concomitantes :
D un compartiment pour le traitement d'air du volume à chauffer, à
climatiser, à ventiler (caisson de type CTA avec fi ltre d'air, batterie
froide à détente directe, batterie chaude, ventilateur, caisson de
mélange air neuf/ air repris);
~ D un compartiment pour la génération de froid et de chaud (compres-
~ seur(s) et un circuit frigorifique réversible, dans le cas où le roof-
-li top fonctionne en PAC, une batterie électrique additionnelle ou
·~
~
.
éi
E
ti
une batterie chaude, alimentée la plupart du temps par un brûleur
au gaz en direct). Le taux d'air neuf est contrôlé par le caisson de
mélange air neuf/ air repris d'une manière fixe par des systèmes de N
type free cooling pour l'hiver et les intersaisons. ~
i
.
Q.
~

'5
F
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6

~------'[u
0
FICHE 10 Installer un s stème de dimatisation à débit d'air constant

Batterie
condenseur

Registre
air neuf

Armoire
Filtres
électrique
Ventilateur de évaporateur
traitement
Figure 10.2 Vue éclarée d'un climariseur de coi cure « roof·cop »
(Photos propriétés et utilisées avec l'accord de Carrier SCS)

CTA unizones avec traitement


terminal
Ces installations permettent de maintenir la tempé-
Figure 10.3 Climaciseur de coi cure « roof·cop » rature ec parfois l'hygrométrie dans plusieurs locaux
Carrier - fro id seul/ pom pes
ayant des charges différentes.
à chaleur ec chauffage a u gaz
(Phocos propriérés ec ucili sées
avec l'accord de CarrierSCS)

Air rejeté Air rejeté

--
~_.,=c.,_~

Air neuf Air neuf Centrale


~
Extraction
de toiture

Repris~
Soufflage

T T T T T T
Local Zone
climatisé climatisée

~ Figure 10.4 lnsrall arion d 1une centrale de coi cure roof·cop

84 1·------~
e Ounod -Toute reprodudim non autorisée est un délit.
5"
Ill
Air rejecé Air repris
s
Vencilaceur
de reprise
L
.,ii"
c
:::J
Ill

l
ID
Cl.
ID
Cl.
R Local 1 Local 2 Local 3 Local 4 ~r
~ - - - - -1:: ~=::::::: 8- - - <!> (Tém o in) ép ~q> q>~ ~
Regiscre : :- - - -~ - + - ~::::: :!31: :- © ' ' iii"
mocorisé
~
' 1 1 • R
...... ....
' ' 5·
m
''
' '
f::Fi t:
:::J
Il>'
Cl.
Air
recyclé
..' ..' r
Roo
' ' 54

"'sr.
l"t
Cl.
.,I!!~
§
E
4
~
l"t

1 · fi lcre a ir neuf 5 • humi difi careur vapeur E · Encrée de l'air neuf


2 · fi lcre a ir m éla ngé © · sonde de cempéracure M - Méla nge de l'air (neuf+ recyclé)
3 · bacrerie fro ide R - Régulareur F -Air froid
4 · bacrerie cha ude <e · sonde d'humid icé C -Air cha ud

Figure 10.5 Exemple de CTA unizone av~c craicemenc cenninal

~ DOSSIER 2 : CLIMATISATION
FICHE 10 Installer un s stème de dimatisation à débit d'air constant

CTA multizones avec ou sans réchauffage


terminal
Les CTA mu lt izones s'ap pliq uent à un nomb re réduit de zones n'ayant
pas les mêmes charges au même moment. Elles produ isent simu ltané-
ment de l'a ir chaud et de l'air fro id à des tempé ratu res compatibles avec
les besoins de chaque zone. Afin d'assu rer les tempé ratu res compa-
t ibles aux besoins de chaque zone, les batte ri es chaudes et fro ides sont
d isposées en para ll èle.

A ir Air
reje té Ventilateur repris
de re prise

Registre
d'air

-------- ~:~ + :~ ----------1 ~


' ,.'
R'@ .. : , ..................... ~ ..'
1 ~ ' 1- - - - : : : : .J ::::
Air : Air 1
recyclé ' chaud 1
1

: Air~
meuf1
1
'
---- --- +-----------·' Air :
froid
1
1 ~ R .6. • 1
: ~@-~ : 1

1 - - - - 0~ ~~L"~l~O!"~ - - - - ~ - -- ~ :.. - --'- - - - - - - - - - ~


Figure 10.6 Exemple de CTA mu Ici zone

Le ventilateu r centrifuge de soufflage n' est plus situé ap rès les batte ri es
en su ivant le sens de l'a ir à l'i nté rieu r de la centra le, mais avant ce ll e-ci
et ap rès le caisson de mé lange de l'a ir neuf/recyclé.
Le déb it total d'a ir est constant mais la proportion d'a ir chaud et d'a ir
fro id peut être automatique , dosée par les registres d'a ir fro id et les
~ registres d'a ir chaud de chaque zone.

86 1·------~
Installer uns stème de dimatisation à débit d'air constant FICHE 10

Le nombre de zones que l'on peut desservir est compris entre 6 et 20.
La puissance frigorifique est de 35 à 450 kW et la puissance de réchauf-
fage peut atteindre 1 200 kW. Le débit maximal de soufflage est autour
de 100 000 m 31h.
La contrainte majeure de ce système est la difficulté d'implantation des
conduits d'air rayonnants de la centrale vers les différentes zones. Ce
système est pratiquement tombé en désuétude, sauf pour les centrales
roof-top avec distribution en terrasse, qui sont toujours utilisées pour
la climatisation des bâtiments d'un seul nive2u.

EN PRATIQUE

Caractéristiques techniques des CTA


de toiture SOAZ/UZ
Les CTA de toiture 50AZ/UZ (Carrier) conviennent à des installations
commerciales et industrielles.
D La gamme 50 AZ se décline en 6 modèles d'une puissance nomi-
nale en froid de 43 à 11 6 kW.
D La gamme 50 UZ se décline en 6 modèles d'une puissance nomi-
nale en froid de 41 à 11 9 kW, et d'une puissance nominale en
chaud de 45 à 146 kW. L'a gent frigorigène utilisé est le réfrigérant
HFC-407C.
Cette gamme est principalement utilisée pour les applications ter-
tiaires hypermarchés, entrepôts, petits immeubles ou bureaux. Les
~ compresseurs sont montés sur des plots ami-vibratiles.
'iiLes ventilateurs de bas niveau sonore sont réalisés en matériaux compo-
i sites recyclables. Les échangeurs de chaleur en tubes de cuivre de haute
~ qualité sont disposés en quinconce et présentent un niveau élevé de
g protection contre la corrosion et les UV. Le circuit frigorifique utilise
E des tubes en cuivre désoxydé et déshydraté avec des vannes d'accès du N
ti
" type Sch rader. ~

l La régulation numérique permet une grande simplicité d'utilisation et


~ veille en permanence sur l'ensemble des composants de la machine.
UJ
Vl
Vl
F
• Pour la gamme 50 UZ, le dégivrage est optimisé par un algorithme 0
Cl
~ auto-adaptatif. Cet algorithme et une nouvelle conception de la batte-
6
0 rie réduisent la durée des dégivrages. r-=-
~------·[ 87
FICHE 10 Installer un s stème de dimatisation à débit d'air constant

Application de CTA unizones aux salles


blanches ou propres
Une salle blanche est une salle d'hôpital ou industrielle qui nécessite
un environnement dans lequel la quantité de poussières et de micro-
organismes doit être limi tée. La norme ISO 14 644-1 définit 9 classes
et prend en compte 6 tailles de particules allant de 0,1 fJm à 5 fJm.

Tableau 10.1 Classemenr selon NF X 44-1 01 er la norme am!ricaine (Federal Srandard 209)

Classes françaises - 4000 - 400000 - 4000000


Classes américaines 100 - 10000 - 100000 -
Nombre maximal de
particules supérieures 100/ fr' 4 000/ m' 1û 000/ fr' 400 000/ m' 100 000/ fr' 4 000 000/ m'
ou égales à O,S 11m
Nombre maximal de
particules supérieures 7/ fr' 250/ m' 70/ fr' 2 500/ m' 700/ fr' 25 000/ m'
ou égales à S 11m
1 ft c 0,3048 m

Pour maintenir la qualité des atmosphères des salles blanches, il faut


prendre en compte les paramètres suivants.
La suppression maintient une pression de 5 à 20 Pa grâce à un apport
d'air neuf de 3 à 6 volumes, ce qui implique la création de sas d'entrée-
sortie, de sas matériel, de sas de vestiaires, de passe-matériel ou de
stérilisateurs, de décalage de l'ouverture de portes.
La filtration permet la décontamination de l'air neuf hygiénique intro-
duit. La CTA sera munie d'un préfiltre à poches (85 % d'opacimétrie),
qui permettra l'éliminat ion des particules grossières contenues dans
l'air et d'un fi ltre te rminal implanté le plus proche possible de la salle
blanche. L'efficacité de ce fi ltre doit être :
fi pour une classe 1OO000: de 95 à 99 % DOP (dioctylphthalate) ;
fi pour les classes de 10 000. 1 000. et 1 OO: au minimum de 99,99 %
DOP, obtenue par des fi ltres absolus installés en faux plafond.
Le taux de brassage est le nombre de volume brassé dans la pièce:
fi classe 1OO 000 tBR = 10 à 20 V/h ;
fi classe 10000 tBR= 10à40V/h;

fi classe 1 000 tBR = 40 à 120 V/h ;

fi classe 100 tBR = 300 à 600 V/h.

~·------~
Installer uns stème de dimatisation à débit d'air constant FICHE 10

La diffusion d 'air : le flux d 'a ir à l'i nté rieu r du local peut être en mé lange
tu rbu lent (d il ution des impu retés p rodu ites dans le local) ou un flux
lam inaire où l'a ir se dép lace en li gnes d ' écou lement para llè les à vitesse
un ifo rme ; les impu retés dans le local sont entraînées et évacuées.

Air
neu f

7 6 4

D 8

Air
recyclé

cl asse 100000 classe 1 0000 classe classe 1 OO


100

+-- - - - - - flux rurbulenc - - - -- - - - - - flux laminaire - - - - - - - -- .

1- Préfilrre à poche 4· Hu midificaceur à vapeur 7 · Fil cre cermi nal absolu


2· Barrerie froide 5· Ven cil areur 8· Filcre cerminal absolu
3· Barrerie chaude 6· Bac-ce rie ch au de 9· barcerie de réchauffage

Figure 10.7 Exemple de composicio n de la cencrale de crairemenc


d'air po ur salle blanche

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'[-
INSTALLER UN SYSTÈME DE CLIMATISATION
FICHE 11
À DEUX CONDUITS D'AIR

Objectif
Assurer les conditions d'ambiance imposées par les processus industriels dans
des locaux dont les charges sont opposées.

REPÈRES

Le fl uide primaire est l'air conditionné et préparé par les équipe-


ments centralisés, distribué par les gaines vers les locaux à climatiser.
Ce système est identique au système CTA multizone (fVoir fiche 1 Obmais
le mélange est effectué localement. Ce système s'applique aux locaux
où les charges sont opposées.

b ..
..,,
SAVOIR-FAIRE

Boîte de mélange avec détente BM


Air
T

~c~~~~q_u_e
L'a ir provenant de la CTA est soufflé dans
.... - - - tmelt é
deux conduits avec une vitesse de 10 à
20 m/ s vers les différents locaux à climati-
ser. Dans un conduit se trouve une batterie
froide, et dans l'autre une batterie chaude.
Au niveau de chaque local ou groupe de
silencieux locaux avec les mêmes charges internes ou
semblables, l'air froid et l'air chaud sont
introduits en proportions adéquates dans
la boite de mélange selon les charges du
local. Dans cette boîte a lieu le mélange de
l'air froid et de l'air chaud. En passant par
un silencieux, le mélange est acheminé dans
les conduits à basse vitesse (3 à 7 m/ s) vers
Air
froid les bouches de soufflage.
chaud

~ Figure11.1 Principe de la boire de mélange avec décence


Installer un système de climatisation à deux conduits d'air FICHE 11

L'objectif donc d'une BM est de :


D détendre l'a ir froid et chaud distribué à grande vitesse et à haute
pression ;
D mé lange r les deux courants d'air en proportions demandées par le
régu lateu r de tempé ratu re ;
D diminuer le niveau sono re.

Air Air
rejecé Vercilaceur repri~
de reprise
~prae

loc:i.11 loc:i.1 2 Loc:i.13

Soufflage

Regiscre
0 --- mocorisé
de l'air
·-------- -'
~-
+ SI
..' S2
..' S3
Boite de

' t .. mél:if1î.e

$ F
Conduit d':ur
fmod

Vencillaceur Conduit d':ur


, de soHu~age 1
c fmod

· ------------ ~ ------------- ·
'

E · Encrée de l'air neuf


M · Méla nge de l'air
C - Air cha ud
F - Air fro id
S · Air soufflé

Figure 11.2 ln sralla cio n d 'une CTA à deux conduits N


~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~o _ _ _ _ _ _ .F
FICHE 11 Installer uns stème de climatisation à deux conduits d'air

EN PRATIQUE

+
AIRD~AB·
Figure 11.3 Cencrale de crairemenc d'air 39SQ Carrier« Plug & Play»
a·1ec récupéracion de chaleur
(Phocos propriécés ec ucilisées avec l'accord de Carrier SCS)

La gamme Carrier couvre une plage de débit d'air de 1 400 à


26 300 m 3/ h. Ces centrales de traitement d'air sont conçues pour assu-
rer l'extraction d'air vicié et l'apport d'air neuf des locaux tertiaires et
répondre aux exigences actuelles et futures des bâtiments à haute per-
formance énergétique.
Plusieurs versions sont disponibles: avec échangeur à plaques à contre-
courant, avec échangeur rotatif à très haut rendement (jusqu'à 90 %),
avec échangeur à plaques à flux croisé, avec des rendements de l'ordre
de 54%.
Le système de régulation est incorporé et les ventilateurs d'extraction
et de soufflage sont pilotés indépendamment par des variateurs de fré-
quence. Les principales fonctions de la régulation sont:
D gestion du débit d'air : débit d'air constant, pression constante,
débit d'air variable (2vec sonde de qualité d'air C0 2 ) ;
D gestion de la température d'air soufflage/ extraction, ou
ambiante;
D gestion du fonctionnement free cooling nocturne;
D indication d'alarme (fi ltre à remplacer, température de soufflage
trop basse, risque de gel de la batterie, etc.) ;
D accès à distance possible par serveur web intégré.

~·------~
Installer uns stème de climatisation à deux conduits d'air FICHE 11

Free cooling
Le free cooling (refroidissement gratuit) consiste à utiliser directement
l'air extérieur pour refroidir un local. On introduit de l'air extérieur, si
celui-ci est d'une température plus basse que l'air repris (intérieur) et
que la régulation est en demande de froid.
L'admission de cet air plus frais se fait par l'intermédiaire d'un volet ou
d'un registre motorisé commandé par la régulation.

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
FICHE 12 INSTALLER UN SYSTÈME DE CLIMATISATION
À DÉBIT D'AIR VARIABLE

Objectif
Assurer les conditions d'ambiance imposées par les processus industriels quand
les charges sont variables, voire opposées.

REPÈRES

Le flu ide primaire est l'air conditionné et préparé par les équipements
centralisés, distribué par les gaines vers les locaux à climatiser. Les CTA
à débit d'air variable, de type un ou deux conduits, préparent l'air dans
des conditions prédéterminées. L'air est ensuite acheminé et diffusé à
débit variable en fonction des charges.

SAVOIR-FAIRE

À l'intérieur d'un local dont les charges de climatisation H varient d'un


moment à l'autre, il n'est possible de maintenir constants la tempé-
rature et le degré hygrométrique que si le débit d'air soufflé q'""' est
proportionnel aux charges à compenser et si la température et le degré
hygrométrique de l'air soufflé sont constants.

H
q,.., = h - h [ kg.js]
' '
D q1nas [ kg.j<] rliihir m;i«i<]llP rl';iir <011fflP
D hs [J!kg...J enthalpie spécifique constante de l'air soufflé
D h; [J!kg...J enthalpie spécifique constante de l'air du local
D H [WJ charges totales du local
Le principe de ce système est d'adapter le débit de soufflage aux charges
variables des locaux à climatiser, de manière à obtenir les conditions
intérieures constantes.

~·------~
Installer un système de dimatisation à débit d'air variable FICHE 12

Pour varier le débit d'air soufflé dans les locaux, on peut faire appel à
des clapets d'air ou à des unités spéciales de soufflage (diffuseurs) qui
permettront de distribuer l'air avec un taux de brassage satisfaisant.
Selon l'importance des variations de débit on peut utiliser:
D les ventilateurs de soufflage à débit constant si le débit à assurer
dans les réseaux varie en faibles proportions ;
D les ventilateurs à débit variable pour des grandes variations de
débit.
Pour les systèmes à débit d'air variable (VAV), il existe plusieurs
variantes technologiques. Nous présentons deux variantes:
D une installation VAV monogaine sans réchauffage terminal ;
D une installation VAV à deux conduits avec boîtes de réglage à deux
clapets.

EN PRATIQUE

Installation avec CTA à débit d'air variable


à un conduit (monogaine sans réchauffage
terminal)
L'air primaire est préparé dans la CTA unizore classique. En pratique,
l'air est soufflé à une température fixe comprise entre 12 à 16 °C en été
et 30 à 45 °C en hiver, à des vitesses allant de 5 à 1 5 m/ s. Dans chaque
local, la température ambiante est régulée par l'action sur un volet
motorisé ou bien par l'utilisation de bouàes de soufflage conçues
pour le débit variable. Le clapet de réglage est actionné par un servo-
'ii moteur électrique ou pneumatique. Le clapet se trouve dans une boîte
i de détente garnie d'un isolant phonique pour limiter le niveau de pres-
~ sion acoustique perçu dans le local. Le schéma présenté concerne éga-
~ lement la compensation de la température de l'air soufflé en fonction
E des ambiances. N
t
ti


Pour des raisons d'hygiène, le débit d'air neuf insufflé ne doit pas des-
cendre en dessous d'un seuil réglementaire. Dans le cas ou l'air neuf est
~
UJ
Vl
l mélangé avec l'air repris, pour garantir le minimum d'air neuf requis, Vl
0
' une sonde est placée dans le conduit d'air neuf. Cette sonde mesure la Cl
] vitesse d'air et agit sur les volets d'air neuf et de reprise par l'intermé-
o diaire d'un régulateur. ~

~------'l 95
FICHE 12 Installer uns stème de dimatisation à débit d'air variable

Ventilateur de reprise A ir
Air
repris
rejeté

reiistre d'air
M motorisé

R ' R
+
' R
+
'

' .
~ -+ } ----,
-D=-~-,1
Loc..:il 1
T -D=-~­
l.oc.ll2 : :
-Ef:-:;- ,
"""3 •
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t • Q :

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t[.;iu üu
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• V~r R 1 1 1

: dmd~ -~:§if :..--G.J : R :

-.o.-.---.:. . .... @:::::::'::::::::::: - - - - - - - - - -.


~ - - - - - - - - - - - :4"_
Figure 12.1 Schéma de l'insrall ario n

Installation CTA débit variable, 2 conduits


et boîtes de réglage à 2 clapets progressifs
Ce système pe rmet de cli matise r plus ieu rs locaux ayant des charges
varia bles et même opposées. Les boîtes de détente comportent deux
vo lets de régl age pro gressif, un su r le condu it d'a ir chaud et l'autre su r
le condu it d'a ir fro id. À partir d' une tempé ratu re am biante basse, le
dé bit d'a ir chaud a la valeu r du dé bi t maximal d' hive r, le dé bit d'a ir
fro id étant nu l. Au fur et à mesu re q ue la tempé ratu re au g mente, le
dé bit d'a ir chaud d im inue j usq u'au m inimum, sous l'action du clapet,
le dé bit d'a ir fro id reste nu l. Ap rès avo ir trave rsé la zone neutre, le dé bi t
d'a ir chaud s'annu le, le déb it d'a ir fro id prend la valeu r m inimale. Le
clapet d'a ir fro id s'ouvre pro gress ivement j usq u'à atte ind re la valeu r de
dé bit maximal été. Le dé bit d'a ir chaud est nu l. Inve rsement, lo rsq ue la
tempé ratu re am biante baisse, le clapet d'a ir fro id se fe rme j usq u' à la
valeu r m inimale, le clapet d'a ir chaud reste fe rmé. À l'autre extrémité
de la zone neutre, le clapet d'a ir fro id se fe rme totalement et le clapet
----:=--! d'a ir chaud s'ouvre pou r la isse r un déb it m inimal.

96 1·------~
Installer uns stème de climatisation à débit d'airvariable FICHE 12

+
El

©+-0~- ·
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~+ +''' ''
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!@.---, 1 "'-'' ' ,_,' '
~~: - o-' J'
____

. .
·----------~ ------- ~ .
t-@ !
f ______ _.'
Figure 12.2 Schéma de l'insrallacion

ouvercure
des clapets
100 % maxi
hiver

mini
0

100 % maxi --------------------L----


écé '
clapet air froid N
mini - - - - - - - - - - ------..,{ ~
0 UJ
Vl
Vl
. .. cempéracure
0
Cl
zone neutre intérieure °C
Figure 12.3 Diagra mme de régulacion des boices de réglage à 2 clapecs progressifs ~

~------'l 97
CHOISIR UN ÉQUIPEMENT AUTONOME
FICHE 13
DE CLIMATISATION

Objectif
Assurer la dimatisation ou seulement le rafraîchissement d'un local ou d'un
nombre réduit de locaux.

REPÈRES

Ces appareils compacts qui assurent la climatisation ou le rafraîchis-


sement dans une pièce sont installés soit dans le local à climatiser, soit
à proximité immédiate.

SAVOIR-FAIRE

Les climatiseurs de fenêtre (Windows)


Paroi Les climatiseurs de fenêtre permettent de
refroidir l'air du local climatisé de 8 à 10 °C en
dessous de la température extérieure. Ils sont
composés de deux parties, une intérieure assu-
rant le traitement d'air du local, et une exté-
rieure renfermant le groupe de condensation et
le compresseur hermétique (bruit important).
c:> <=1 ~;ris La puissance frigorifique effective va de 2 à
Air neuf
extérieur
7 kW pour des débits moyens de soufflage de
300à 1 000m 3/ h. LanormeNFE36-10 1 défi-
nir l;i miirhorlP rl'P«;ii Pr rlP rliirPrmin;irion rlP
Fig ure 13.1 Schéma de principe
caractéristiques des climatiseurs de pièce.

Les climatiseurs mobiles


Ils ont le même principe de fonctionnement que les climatiseurs de
fenêtre :
D puissance frigorifique: 1 à 2,5 kW;
~ D puissance de chauffage (résistance électrique): 2 kW;

98 1·------~
Choisir un équipement autonome de climatisation FICHE 13

Il niveau sonore : 55 dB;


Il masse : environ 40 kg. Air
:s.oufflé

Ail'
Les climatiseurs split-système évacué
Tableau de
Ces sont des climatiseurs à deux éléments sépa- co 1nma1~d e

rés :
Il un caisson de traitement de l'air situé dans ail'
la pièce à climatiser contient l'évaporateur,
le ventilateur centrifuge, les grilles de diAù-
sion de l'air réglable et la platine de com-
mande;
....
Air asnb i a1H

Absol'ba1n
D un caisson contient le groupe de condensa- acoustique
tion avec le moto-compresseur hermétique, Bac de Mo to~
l'éc upél'atio 1~
le condenseur à air avec son ventilateur et le d es
co snp ~sse ul'

hu1nétique
co 1~d e1~ sats
détendeur et la vanne à 4 voies d'inversion
du cycle dans le cas du climatiseur réver-
sible.
Figure 13.2 Climaciseur mobile, schéma de principe

filtre déshydrateur
réversible

~
1
détendeur Local
capillaire
1

~ =~~ ....
air soufflé

1 bouteille
/ , anci-coups

\ ~ -~
1 liquide
+ 1 N

-- ------"----- --------- ·- ~:;~ :""';'"" ~


UJ
Vl
Vl
Uni té extén eure 0
Cl
~ Figure 13.3 Foncrionnemenr en éré d'un climariseur splir·sysrème
6

~o _ _ _ _ _ _ ,F
FICHE 13 Choisiruné ment autonome de climatisation

Unité
~ extérieure
Local
Unité in t érieure

...... air soufflé

Figure 13.4 Fonccicnnemenr en hiver d'un clima ciseur splir·syscème

La gamme de puissance frigorifique est de 1,8à 15 kW pour une gamme


de puissance calorifique de 2 à 17 kW.

Les climatiseurs multiblocs

t
{i) - - - _,... - - _' : : 8 -- -- --:
UNrrÊ
EXTÊRIEURE

V:uu'IC.'
t +r ' 1 1
'- -
Loc:i.1 1
~
un
d '1rwersoo,. 1 1 1 ' 1 1
decycle 1 1 ' ' 1 1
~ --· · ,,,
: - - - - ~~=-~ -- -- - "'fi- ~ -:-:- - -{j)
<î> 1 '

..'
Figure 13.5 Fonccionnemencen éré

~·------~
Choisiruné ment autonome de climatisation FICHE 13

Ce type de cli matiseu r, qu i est une extension du cli matiseu r sp!it-


système, comp rend une un ité exté rieu re qu i va a li mente r plus ieu rs un i-
tés inté ri eu res (16 maximum ) réparties dans un ou plus ieu rs locaux.

de l1un icé exrérieure


-
vers les
unirés
incérieures

Figure 13.6 Fon ccionnemencen hiver Figure 13. 7 Uni rés exrérieure ec incérieures
(source : doc. Panasonic)

Les armoires de climatisation


Les a rmo ires de cli matisation pe rmettent :
Il le rafraîchissement d' un ou de plus ieu rs locaux (cli matisation de
confort);
Il la ventilation et éventuell ement le chauffage des grands locaux ou
de plus ieu rs petits locaux peu élo ignés les uns des autres ;
Il le contrôle de tempé ratu re et de !'hygrométrie de l'a ir pou r les sal-
les info rmatiques , salles de réunion, restau rants, boutiques ..
Ces appareils peuvent être à soufflage d irect ou reliés à un réseau de
condu its d'a ir avec des bouches de soufflage.
INTÉRIEUR EXTÉRIEUR

Vt1Hilattufdt
souffiage

Volet de ~glage
de l'aif 1-.eur

Ail' fleur extéi'ieur

"""volet de ~glage
de l'ail' 1-.eur
N
~
UJ
~-b=,,;~~~T-;A~
ir de refroidis.5.eme1H Vl
du C01ldtll!.tur Vl
Figure 13.8 Les annoires compacres insrallées en co irure
0
~ (roof-cop) couvrenr une gamme de puissance de 7 à 350 kW
Cl
6 er sonr considérées comme d es cencrales d e producrion d u froid Figure 13.9 Armoire de climacisarion

~--0--------------------------------(s-o-urr_e_:!_www.h_e_l_o_pr_o_.~_n_~,~ __
FICHE 13 Choisiruné ment autonome de climatisation

EN PRATIQUE

Exemple de climatiseur mural

"1

Figure 13.10 Climariseur réversible mural mo no splir FTXN-35L 3,20 kW/ 3,50 kW,
Classe énergéciq ue A (froid er chaud); invercer OC
(source : © Oaikin )

Unité intérieure:
D 5 vitesses de ventilation ;
D touche Mode nu it: réduction des dB ;
D fi ltration simp le.
Unité extéri eure:
D chauffage j usqu' à-1 5 °csu r toute lagamme ;
D appareil compact ( FTXN-25L et FTXN-35 L).
Télécommande : en infrarouge ; t ime r On/ Off
Ce système est conseillé pou r une pièce de su rface entre 25 et 35 m 2
et de 2 ,50 m de hauteu r pou r la sé ri e FTXN-35 L. Le COP est de 3,6 1,
l'agent frigo ri gène est le R 41 O.

~·------~
Choisiruné ment autonome de climatisation FICHE 13

Les armoires de climatisation


Les armoires de climatisation compactes ont une puissance frigori-
fique de 7 à 120 kW. Elles ont tendance à être bruyantes à cause de
leurs débits importants d'air de refroidissement.
Les armoires à condenseur à air séparé (split-système) ont un conden-
seur à air monté sur un toit ou une terrasse. Leur puissance frigorifique
va de 12 à 120 kW.

~I

llA/.l t-:;>
Figure 13.11 ClimariseurWindows monobloc
Airwell froid seul non inverrerWCF 0 12. Gamme
WCF 3,5 kW froid. Surface consei llée 30 m'
(source : W in dow airwell)

Figu re 13.12 Arm oire de climarisarion Lennox


série d'innov. Ucilisée pour la climacisacion de salles
in forma ci ques. 6 ·2 37 kW pour 1es commandes
avec une rempéracu re ec une hu midicé exigée
(pu issance 6 kW en froid, er -237 kW en chaud) ;
débir d'air refroidi 1800 - 36000 m'/h ;
fonccionnemenc 24h sur 24, 365 jours/ an

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
INSTALLER UNE CLIMATISATION
FICHE 14
ÀEAU PULSÉE

Objectif
Installer un système à ventila-convecteurs dans un bâtiment zoné.

REPÈRES

Le seul fl uide primaire utilisé est l'eau pulsée préparée par des équipe-
ments groupés en centrale. L'eau primaire peut être froide ou chaude
selon la saison. Elle est distribuée aux appareils terminaux par l'inter-
médiaire de 2, 3 ou 4 réseaux de tuyauteries.
Ce type d'installation implique un zonage du bâtiment, il n'y a pas
de contrôle de l'hygrométrie, la détermination de la température de
commutation est parfois délicate, le niveau sonore est de 30 à 65 dB.
Ces inconvénients peuvent être éliminés en utilisant des installations
des ventile-convecteurs à 4 tubes.

SAVOIR-FAIRE

Aifsouffié
Eau chaude/eau glacée Bartel'ie ailenée

alime1~tat io 1~
1$3C a. / ilc.:uiquc
co 1~d e1~ sats 1no 1~ ophasée

Air repris
da.1~ le
local

\<t1Hilattul'

Figure 14.1 Schéma de principe d'un vencilo·convecreur

~'------~
Installer une climatisation àeau pulsée FICHE 14

Les ventile-convecteurs livrés carrossés sont montés apparents, sinon


ils sont prévus pour être encastrés derrière Lne paroi. Le montage se
fait selon leur type :
Il verticaux carrossés (sur le mur extérieur ou en allège);
Il verticaux non carrossés (au-dessous d'une fenêtre, soit en hauteur
dans un placard ou derrière une cloison);
Il horizontaux non carrossés (cachés dans un faux plafond ou dans
un soffite, seules les grilles de reprise et de soufflage restent appa-
rentes);
Il horizontaux carrossés (suspendus au plafond);
Il ventile-convecteurs en cassette (encastrés dans les faux plafonds).
Leurs caractéristiques sont:
Il débit d'air de 150 à 2 050 m3/ h ;
Il puissance frigori fique de 1 à 18 kW;
Il puissance calorifi que de 2 à 20 kW.
Les systèmes de ventilo-convecteu rs à deux tubes ont un bon rende-
ment lorsqu'ils sont combinés avec une CTI\ d'air neuf, permettant
ainsi de maintenir des conditions satisfaisantes dans les immeubles de
bureaux, magasins, hôtels, restaurants, salles informatiques, etc.

EN PRATIQUE

Plusieurs schémas sont possibles pour les installations à ventilo-


convecteurs deux tubes. Le schéma 14.2 présente une installation
~ de ventile-convecteurs à deux tubes équipée de vannes trois voies de
commutation. Les vannes à trois voies de commutation permettent la
'ii distribution d'eau froide ou chaude à débit constant.
-li
·~
~
g
E N
ti
~

t.
'5
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
~_J

PRODUCTION D'EAU GLACÊE vanne de commucacio n


V2 vers des a ucres
venci l o~con vecce urs

a ir soufflé

chermoscac r.;i
d 1inversion
5"
Ill
s
.,ii"
c
:::s
ID
~.
PRODUCTION D'EAUCH AUDE 3
; ------------~ -------~ a ir repris ~.
:: : : :I&} - - ~ Kl
et.
' '
~
vanne de Ill'
commucacion, ID
V2
~
!:..
J$
sond ~s de R , ;
cemp.eracure ,- ........... ~-----·...-:-...-......__________,
lnscallacion de ve ncil o~con ve rceurs à 2 cubes équipée de vannes
à 3 voies de commucacion
:G-
ID
, excen eu re •
·- ------- ... ---- ... :
Figure 14.2 lnsra lla cion de vencilo·convecreurs à deux cubes équipée de vannes
à 3voi esde commu racon
Installer une dimatisation à eau ulsée FICHE 14

Le thermostat d'inversion change le sens d'action du régulateur et


décale le point de consigne :
e..
D si u > 25 °C: fonctionnement en mode hiver;
e
D si eau < 1 5 °C: fonctionnement en mode été.

Saison

Écé >----------~

.
-f
Hiver ---------- ~---~-----~

15 25 Oeau sur l'aller


1·q
Figure 14.3 Foncrionnemenr du rhermmrar d'inversion

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
INSTALLER UN SYSTÈME DE
FICHE 15
CLIMATISATION MDITE

Objectif
Installer un système de climatisation mixte (air et eau) pour des immeubles
qui comportent plusieurs locaux individuels. Le système permet de chauffer,
de rafraîchir et de renouveler l'air des locaux tout en maintenant le degré
hygrométrique à un niveau convenable.

REPÈRES

Les deux fl uides primaires utilisés, l'air et l'eau, sont préparés au moyen
d'équipements groupés en centrales (centrale d'air primaire et cen-
trale d'eau chaude ou glacée). Ils sont ensuite pulsés ou distribués aux
appareils terminaux situes dans les locaux à climatiser. L' installation
comprend un réseau de conduits d'air primaire et un réseau de 2, 3 ou
4 tuyauteries.

SAVOIR-FAIRE

Systèmes d'inducteurs à éjecto-convecteurs


Les systèmes à éjecte-convecteurs ont été installés avant 1970,

----t-~~~l~•g•)Ail'souffié
mais de nos jours, il existe encore des installations en service. Les
appareils peuvent être montés en allégé ou en plafond. Ces sys-
tèmes ont une puissance thermique 140 à 1 1 50 W pour une puis-

tl' ' sance frigorifique de 120 à 860 W. Les installations peuvent être:
D à 2 tuyaux (un aller et un retour d'eau chaude ou d'eau

-_______
Î t
r~
;A""
'

Air primaire
Ou

D
glacée);
à 3 tuyaux (un tuyau de distribution d'eau chaude, un tuyau de
distribution d'eau glacée et un retour commun à l'eau chaude
et à l'eau glacée);
D à 4 tuyaux (un aller et un retour d'eau chaude et d'eau
Figure 15.1 Principe de glacée).

~'~~~~~1-'i_nd_u_cr-io-n~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Installer un système de dimatisation mixte FICHE 15

Principe de l'induction : l'air primaire constitué d'air neuf traité en cen-


trale est pulsé à grande vitesse ( 1 5 à 25 m/ s) et sous pression ( 150 à
500 Pa) jusqu'aux éjecto-convecteurs ,à débit constant. À l'intérieur de
cet appareil, l'air primaire traverse les tuyères, des buses ou des induc-
teurs, ce qui a pour effet l'aspiration et le mouvement par induction
de l'air du local (air secondaire). L'air mélangé ainsi est soufflé dans
le local à climatiser. Parfois, l'air secondaire est repris au travers d'un
fi ltre, puis est passé dans une batterie alimentée en eau froide ou en
eau chaude. L'air primaire à la sortie de tuyères se mélange donc, avec
un air repris réchauffé ou refroidi-déshumidi fié.
Caractéristiques des éjecto-convecteurs:

..- d" d . débit massique d'air induit


1aux in uct1on = ----~-----
débit massique d'air primaire

Ce taux varie entre 2 et 5. Le débit d'air primaire peut être compris


entre 8 à 50 Ifs selon la taille de l'appareil.

..- d 11 d' . debit volumique d'air insuffle


, aux e renouve11ement air = ----~----~
volwme de local

Ce taux varie entre 2 à 3 volumes par heure. Le débit volumique d'air


neuf réglementaire est compris entre 18 et 30 m3/ h.

Les installations à éjecto-convecteurs présertent des avantages mais


aussi des inconvénients assez importants qu i ont conduit les concep-
teurs à ne plus considérer ce système. Parmi les inconvénients, on peut
citer:
Il la consommation d'énergie électrique des ventilateurs est élevée
- l'air primaire est distribué à grande pression afin d'assurer une
bonne induction ;
Ilon constate des pertes de chaleur si le réglage des terminaux se fait
par des volets d'air ;
.
éi 11 dans les saisons intermédiaires, ce système ne permet pas de réa-
E
ti
liser des économies d'énergie sur l'air neuf (il n'est pas possible N
d'augmenter le débit d'air neuf). ~
t
< Ces systèmes sont destinés en général pour assurer la climatisation
UJ
Vl
~ ou le chauffage des immeubles qui comportent plusieurs locaux indi- Vl
F
' viduels (bureaux). Les nouvelles technologies sur les dispositifs de 0
Cl
~ récupération de chaleur air/ air et au niveau de régulateurs laissent
6

~----e-n-v-is_a_g_e_r_u_n-re_n_o_u_v_e_a_u_d_e_c_e_s_y_st_è_m_e_.
0
_____________________ ,~
FICHE 15 Installer un système de dimatisation mixte

Systèmes à ventilo-convecteurs
Systèmes de climatisation mixte (air et eau) avec des éléments termi-
naux, les ventile-convecteurs sont différents des systèmes de clima-
tisation à eau car ils possèdent un réseau de conduits qui alimente
chaque ventile-convecteur en air neuf traité. Cet air neuf traité dans
une CTA est amené dans les locaux et il se mélange dans le ventilo-
convecteur avec l'air repris dans le local ; il a l'unique fonction de
renouveler l'air des locaux à climatiser.
Ce système mixte est en fait une juxtaposition de deux systèmes de cli-
matisation :
Il un système à eau à ventile-convecteurs dïïo1r fi che 14l ;
Il un système à air tot2I à un seul conduit et à débit d'air constant
foir fiche 1 o~ .
Ce système est utilisé pour la climatisation de locaux qui nécessitent un
grand renouvellement d'air avec suppression de l'humidité : piscines,
restaurants, discothèques, locaux à forte occupation.

EN PRATIQUE

Absorb:rnt
ph o 1~iqu e

Elltrée ""'
d'air
pnsnaire
Buses
d 'i1~du c ti o 1~ Ail' a1nbiasn il'lduit

Bac de l'éc upé l'atio 1~


d esco 1'1d e 1~ s:us

Le système présenté dans la figure 15.3 se compose de 5 parties :


Il une CTA pour préparer l'air primaire à partir de l'air neuf;
Il un réseau de distribution de l'air primaire. Le ventilateur pulse l'air
primaire à grande vitesse jusqu'aux unités terminales situées dans
le local à climatiser ;
Il les ejecto-convecteurs - les unités terminales;

~·------~
Installer uns stème de climatisation mixte FICHE 15

Il une production centra lisée de l'eau chaude et de l'eau glacée ;


Il un réseau d'eau avec ses pompes centrifuges qu i relient les produc-
t ions aux un ités te rm inales.
Les vannes de commutation assu rent l'al imentation des éjecto-
convecteu rs en eau chaude ou fro ide. La commutation s' effectue pou r
une tempé ratu re exté ri eu re comp rise entre 10 et 18 ° C.

Eau chaude ou eau rio ide

Produccio 1~ d'eau glacée

Va11111! <k
co 1nsnuotioi~

T
Pioductio 1~ d'eau chaude

âP
L ----1
Éjecto-<01~\<tOtul'S
deux rub~

1 1
~ i.L): : _ :
R(TOR)

Figure 15.3 lnsrallacio n avec éjecco·convecreurs à 2 cubes er avec réglage renninal sur l 1eau

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
FICHE 16
INSTALLER UN SYSTÈME RÉVERSIBLE PAC
SUR BOUCLE D'EAU OU UN SYSTÈME À
DÉBIT RÉFRIGÉRANT VARIABLE (DRV)

Objectif
Assurer le chauffage ou la climatisation suivant les zones et suivant les besoins, en
constructions neuves et en rénovation dans les immeubles tertiaires afin d'assurer
une climatisation dans les différentes zones, dont les charges thermiques sont
variables au cours de la journée.

REPÈRES

La circu lation de l'eau se fait en pe rmanence dans l'échangeu r tubu-


la ire des pompes à chaleu r.
0 La PAC réchauffe le local à cli matise r, l'eau de la boucle est la
sou rce fro ide.
0 La PAC refro id it le local à cli matise r, l'eau de la boucle est la sou rce
chaude.
Va1~1~ e 4 voies
( i 1'1\<t l'Sio 1~ de ')'Cie)

+
B:muie
chaude
ou rioide

Figure 16.1 Foncrionnemenr en refroidissemenr (à gauche) er foncri onnemenr en chauffrage (à droire)

~·------~
Installer un système réversible PAC sur boucle d'eau ... FICHE 16

b .

..
SAVOIR-FAIRE

Les systèmes PAC sur boucle d'eau


Ce système de conception simple et facile à mettre en œuvre assure
une régulation individuelle. Du point de vue énergétique, l'efficacité
est maximale lorsque les charges des différents locaux sont opposées
et que la boude est proche de l'équilibre thermique.
En revanche, le système n'assure pas le contrôle d'hygrométrie, le niveau
sonore n'est pas négligeable, les économies d'énergie sont moyennes
et une panne ou une intervention sur la boucle d'eau rend le système
inutilisable.
Le système peut être utilisé pour :
Il les locaux qui changent de signe de charge au cours de la journée;
Il les centres commerciaux;
fJ la rénovation de locaux;
Il les locaux de grand volume ayant des orientations de façades dif-
férentes ;
Il des occupations irrégulières;
Il des bâtiments avec des salles aveugles à fort éclairage ;
Il des bâtiments avec des apports thermiques élevés ou fortes déper-
ditions.
En chauffage, la température
de la boude d'eau sera mainte-
••••••••••••••••••••
Remarque
nue entre 15 et 30 °C à l'aide
~ d'un réchauffeur (échangeur de
Il existe des installations qui peuvent
chaleur).
assurer le fonctionnement des unités
~
-li En refroidissement, la tempé- intérieures en froid et en chaud
i." rature de la boude sera éga- simultanément.
lement maintenue entre 1 S à
g 30 °C à l'aide d'un refroidisseur
E N
ti d'eau (tour de refroidissement à circuit ferme). Le système est intéres-
t sant du point de vue énergétique, surtout dans le cas où les besoins en
~ chaud et en froid des locaux permettent d'obtenir un équilibre ther-
~
UJ
Vl
Vl
J mique sur la boucle d'eau, donc l'arrêt de l'échangeur de chaleur et de 0
~ la tour de refroidissement. Cl
6

~~-0~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-~
FICHE 16 Installer uns stème réversible PAC sur boude d'eau ...

La puissance reçue par la boucle, Pb, est :

[kW] puissance frigorifique


[kW] puissance calorifique

Les systèmes à débit réfrigérant variable


(DRV)
Le système est formé d'une unité extérieure réversible
(groupe de condensation à air) qui peut alimenter 8 à 9
unités intérieures au maximum, fonctionnant en chaud
ITT l
Figure 16.2
-
Sysrème DRV à Ruide
Frigorigène R410A
ou en froid suivant les zones. La régulation des puis-
sances des unités intérieures est réalisée par la variation
du débit d'agent frigorifique en fonction de la température
(source : doc. Airwell) ambiante.

EN PRATIQUE

Les systèmes PAC sur boucle d'eau


Une installation de ce type peut avoir 3 modes de fonctionnement
typiques :
D Fonctionnement hiver la PAC fonctionne en mode chauffage.
Les charges des locaux sont négatives. L'échangeu r tubulaire de la
PAC a le rôle de l'évaporateur. La boucle d'eau perd de la chaleur
et se refroidit. Si le fonctionnement se prolonge, la température
d'eau atteint la valeur limite inférieure de 16 °C et le dispositif de
réchauffage démarre. Dans ce cas, il n'y a pas d'avantage éner-
gétique car au niveau de local, on enregistre une consommation
supplémentaire d'électricité.

~·------~
Installer un s stème réversible PAC sur boude d'eau... FICHE 16

Il Fonctionnement é té la PAC fonctionne en mode refroidisse-


ment. L'échangeur tubulaire de la PAC a le rôle de condenseur.
La boucle d'eau reçoit de la chaleur et se réchauffe. Si ce fonc-
tionnement se prolonge, la température de l'eau arrive à la limite
supérieure de 35 °C et dans cette situation, la tour de refroidis-
sement commence à fonctionner. IL y a aussi une consommation
supplémentaire de l'électricité au niveau du local. Pas d'avantage
énergétique.
Il Fonctionnement intersaison : c'est le mode de fonctionnement le
plus intéressant, car on peut avoir un équilibre thermique et l'ins-
tallation ne fait pas appel aux dispositifs centraux (chaudière et
tour de refroidissement).
Avantages:
) régulation de température individualisée;
) conception simple;
) système intéressant du point de vue énergétique en inter-
saison ;
) réduction de la puissance de la production thermique cen-
tralisée.
Inconvénients :
) hygrométrie de l'air non contrôlée;
) niveau sonore élevé ;
) un risque de panne ou d'intervention sur la boucle de l'eau,
qui rend le système vulnérable, surtout dans le cas des locaux
informatiques, salles de fabrication, etc.
Utilisation :
) système adaptable aux immeubles de grand volume avec
façades orientées différemment, occupation irrégulières des
locaux, besoins thermiques différents d'un local à l'autre;
) système envisageable en rénovation de locaux.

Il P = de 1,6 kW à
0
4,5 kW
N
Il Pk =de 1,9 kW à 5 kW ~

.
'5
F
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
FICHE 16 Installer uns stème réversible PAC sur boude d'eau ...

Locaux aux
charges négatives
t t t
H<O H<O H<O
Orientation N
î Ai'
chaud î
Pep,
:rx 1: 'Air
:rx 1:
p cpl '
:rx 1:
p cpl '

(jJ) :~is
·- ·-
1 1
- 1 - 1 (jJ) - 1 (jJ)

Ballon
de
stockage

Locaux aux
charges positives H> 0 H>O H>O
O rientation S
t t t
Figure 16.3 Schéma de l'insrallacion, configuracion incersaison

~'------~
Installer un s stème réversible PAC sur boude d'eau ... FICHE 16

Les systèmes à débit réfTigérant variable ( DRV)

Unité
extérieure ÇI ~);;;--~
reversible 1 1
1
1 ŒJ bouteille
'- - - - - - - - -=- ~---I RI- - 1 de liquide
variateur de vi cesse 1 anti-coups

-;- - - - - - - - -, 1

CJ 1

air
traité

Unité
intérieure
t a.r 'epris
'"ltérieur

-.- - - - - - - - .J
1

CJ 1

Unité •
intérieure air repr s
'"llé eu1

Figure 16.4 Schéma de l'insral arion

Les systèmes à DRV sont utilisés pour les constructions neuves et en


rénovation dans les immeubles tertiaires avec des zones dont les charges
thermiques sont variables au cours de la journée (ensoleillement, vent,
etc.)
N
Le groupe extérieur est compact (H/ L/ P): 1 230 x 940 x 340 mm. Sa
~
pression acoustique possède un mode silence: 48 db(A) à 1 m. Il fonc- UJ
tionne en rroidjusqu'à-10 °C à l'extérieur et en chaudjusqu'à-20 °C Vl
Vl
à l'extérieur. 0
Cl

~------·F
FICHE 17 ASSURER LA QUALITÉ DE L:'AIR
D'UN SYSTÈME DE CLIMATISATION

Objectif
Respecter les normes de qualité de l'air et assurer le confort des occupants des
locaux.

REPÈRES

Cycle de base Été


L'air soufflé dans les locaux à climatiser est un mélange d'air neuf et d'air
recyclé provenant des locaux. L'air qui sort du caisson de mélange aura
des nouvelles caractéristiques. Le mélange est utilisé principalement
dans les cas suivants :
Recyclage de l'air : quand le débit d'air soufflé est supérieur au débit
d'air neuf réglementaire, il est plus économique de recycler l'air. On
prévoit un réglage automatique du débit d'air neuf Le caisson de
mélange est monté avant l'appareil de traitement de l'air.

Air recyclé

Air mélangé
q,• .,3 ; h3 ; r3 ; 63

Figure 17.1 Principe du caisson de mélange

Régulation de l'appareil de traitement de l'air difficile ou impossible :


le mélange de l'air est assuré dans le caisson monté après l'appareil
de traitement de l'air. Les registres assurent le réglage des débits,
permettant ainsi la régulation de la grandeur modifiée par le traitement
(température, humidité relative ... ).

~·------~
Assurer la qualité de l'air d'un système de climatisation FICHE 17

Mélange de l'air chaud et froid réalisé


dans une boîte de mé lange, qu i
••••••••••••••••••••
Normes
combine les deux fonctions de mé lange
et de détente : l'a ir mé langé est envoyé • Pour la qualité de l'air demandé par les
aux bouches de soufflage. normes sanitaires, les systèmes de climati-
La fi ltration do it assu rer : sation sont prévus avec des filtres : norme
Il la protection des pe rsonnes ; EN 15 695 « Protection de l'opérateur
contre les substances dangereuses».
Il la protection des mach ines ;
• Pour le confort thermique : ISO 10623
Il la protection des processus de et ISO 14269.
fab rication ;
• Pourla qualité de l'air intérieur: Code de
Il la protection des installations de
l'environnement titre Il Air et atmosphère,
cli matisation ;
art. L 220-1 modifié parla loi n° 2010-788
Il la d iminution des risques d'i ncen- du 12 juillet 2010 (art. 179).
d ie ou d'explosion ;
Il la li mitation des odeu rs liées aux
particu les.
Droite de soufflage :
La d ro ite de soufflage est la d ro ite qu i relie l'a ir depu is la bouche de
soufflage j usqu ' à la bouche de rep rise. Elle rep résente l'évolution de
l'a ir dans le local à cli matise r dans le d iagramme psych rométrique de
l'a ir. Tro is d iagrammes pe rmettent de la déte rm ine r : le d iagramme
psych rométrique Costic, le d iagramme psych rométrique Carrier, et le
d iagramme de l'a ir hum ide ( P = 10 1 325 Pa et a lt itude 0 m).
Dans le cas de la cli matisation d' un local, les apports latents sont
modé rés et la d ro ite de soufflage coupe la cou rbe d' hum id ité relative
~ = 1 OO %. Le traitement d'a ir mé langé peut être assu ré par :
Il le refroid issement et la déshum id ificatio r ;
Il le refroid issement et la déshum id ificatio r avec bipassage de l'a ir;
Il le refroid issement et la déshum id ification avec réchauffage de l'a ir.

N
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE 17 Assurer la ualitédel'aird'un s stèmededimatisation

1. Refroid issement et deshumid ihcation 2 . Refro idissement et deshumidihcation avec rechauffage d'air
r en k&J,u 111/ k&,s

o•c o•c

local à local à
climatiser climatiser

Traitement de l'air (cas 1): Traitement de l'air (cas 2):


3 • 1 + 2 · méla nge de l1a ir 3 • 1 + 2 · méla nge d e l'a ir
3 à 4 · refroid issemenrer déshumi dificario n 3 à 4 · refroidissemenr er déshumid ifica rion
5 • soufflage confo ndu avec 4 4 à 5 - récha uffage

Figure 17.2 Diagramme de l 1a ir humide

Cycle de base Hiver


Les cycles de traitement d'a ir pou r l' hive r sont choisis en fonction du
déb it d'a ir neuf:
Il si le déb it d'a ir neufest faible, le traitement d'a ir se fait par mé lange
d'a ir neuf avec de l'air du local, avec hum id ification par évapo-
ration d' eau (laveu r ad iabatique ) ou par injection de vapeu r et
chauffage ;
Il si le déb it d'a ir neuf est important, un préchauffage du mé lange
s'i mpose.

~·------~
Assurer la ualitéde l'air d'un s tème de dimatisation FICHE 17

1. Humidification par é..taporation d'eau 2 . Humidification par injection de vapeur

""kg.~/".,.. " " l<g....,./".,..


h en kJ/".,.. h en kJ/".,..

~ s

--- ~·

loc.al à local à
climatiser dimatiser

Traitement de l'air (cas 1): Traitement de l'air (cas 2):


3 • 1 + 2 ·Mélange de l'air 3 • 1 + 2 ·Mélange de l'air
3 à 4 - Précha uffage d u méla nge 3 à 4 - Préch au ffage d u méla nge
4 à 6 · Humid ificarion par évaporacio n de l'eau 4 à 6 · H umidificacion par vapeur
6 à 5 - Chauffage 6 à 5 - Chauffage

Figure 17.3 Mélange d'air avec préchauffage (débir d'air neuf imporranc)

b ..
.
SAVOIR-FAIRE

Le mélange de deux courants de l'air


L'air à l'état 1 est caractérisé par : e, ; r, ; h, ; q,..,
E
. fi
éi

ti
Il e
r
[ CJ
0

[ kg,.j kgg.,J
tempé ratu re sèche de l'a ir
teneu r en humidité de l'a ir. C'est le rapport de N
la masse de vapeur d'eau contenue dans l'a ir ~

t. Il
'5
h
su r la masse d'air sec
enthalpie spécifique, soit la quantité de chaleur
UJ
Vl
Vl
F contenue dans l'a ir humide dont la masse d'air 0
' Cl
~ sec est 1 kilogramme

--~~~~-IJ~-q~~[-·k:~/s-J~~~d-é-b-it-m~a-s-s-iq_u_e~d-'a_i_r_s-ec-.~~~~~~~~~~~~~~~~~~·F
- ~ '"" gas
21
FICHE 17 Assurer la ualitédel'aird'un s stèmededimatisation

L'a ir à l'état 2 est caracté ri sé par : 6 2 ; r2 ; h2 ; q,..2


Le point de mé lange se trouve su r la d ro ite 1-2. C'est l'état de l'a ir 3
caracté risé par : e,; r, ; h, ; qm•>'

, en kg,um/kg..
h en kJ/ kgas

''

3
'2

qma3
r3

a, a •c
Figure 17.3 Caisson de mélange d 1une CTA

Débit mass ique du mé lange [kgas/ s]:

Enthalpie spécifique du mé lange [kJ/ kgas]: - qma1'h1+ q,.,,2.h2


h,-
qma3
Teneu r en eau du mé lange [kgeau/ kgas]: _ q..,,.r, + qma2.r2
r, -
qma3
Tempé ratu re du mé lange [ 0 CJ: _ q..,,.fJ, + qma2 .fJ2
,-
f)
qma3
••••••••••••••••••••
Remarque Conse rvation de l'a ir sec :
Conse rvation de l'eau :
On considère la chaleur massique de l'air qmal'r, +qm.h =q..,2.r2
cP constante.
D qm.h [kg,,",,/s] déb itmass ique
d' hum id ité
Conse rvation de la puissance (déb it d'enthalpie) : q..,,.h, + P = q..,2 .h2

~·~~~~~~~-D~-p~-[k-\N]~~p-u-is-sa_n_c_e~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Assurer la ualitéde l'air d'un s tème de dimatisation FICHE 17

La détermination du point de soufflage


• Le diagramme d'air psychrométrique Costic donne le rapport carac-
té ristiq ue j du t ra itement et angle d'inclinaison î:
Diperdirions
. p
J=- [kJ/ kg humidité]
qmh qma l

fi j pente de la droite d'évolution


0,54
fi tanî = ~~~~~~~
0,84-0,0003345 j
Apporrs
P> Oetq,,/>> 0

Figure 17.4 Bilan du mél ange

, en kghum/ kg••
h en kJ/ kSas

~
Os Oi o•c
~
-li Figure 17.5 Diagramme d'air psychrométriq ue de Cosric
·~

. fi
~
g
E
À partir du point i , tracer la droite inclinée de l'angle 1' par rapport
à l'ho rizontale afin d'obtenir la droite de soufflage. Cette droite N
ti doit contenir le point de soufflages. ~
i
."' fi
~

'5
F
Récupé rer l'écart de soufflage= 0;- 0,.
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6

~------·F
0
FICHE 17 Assurer la ualitédel'aird'un s stèmededimatisation

• Le diagramme psychrométrique de Carrier utilise le facteur sensible


FCS :
rcs = Ps(sensible)
P(totole)

h en kJ/ kg.,

'; FCS

r,

6s
Figure 17.5 Diagramme psychromérrique de Carrier
A : poinr de référence (24 •c, 50%)

Il À partir d'un point de référence A de température 24 °C et d'humi-


dité relative de 50%, tracer une droite jusqu'à la valeur calculée de
FCS afin d'obtenir la droite de référence.
Il À partir du point interieur i, tracer une droite parallèle à la droite
de référence pour obtenir la droite de soufflage.
Il Après, fixe r l'écart de soufflage 0; - 0, On obtient le point de souf-
flages sur la droite de soufflage.
• Le diagramme psychrométrique de l'air permet de calculer les carac-
téristiques du point de soufflage en tenant compte de l'évolution de l'air
du local à dimatiser. Le calcul se fait du points au point intérieur i. L'air
soufflé absorbe les charges totales du local (sensibles et latentes).
Il Dus aux charges latentes ~s'
Il Du x au i charges sensibles~,.
Il Tracer le point x tel q ue r, = r,
Il Calculer:

<!>'
q,.., = h;- h,

~·------~
Assurer la ualitéde l'air d'un s tème de dimatisation FICHE 17

!J.h = h - h = <l'>t.bc.,
I S qfl'llJ

c)>t.b<., =c)>s + c)>/ Charges totales du local

Il En obtenant finalement h
' = h.-
, lih:
!J.r = r. - r = qmh.bc.,
I S qfl'liJ

r, = r;- !ir du point de soufflage

, en k&hum/ kg.,
h en kJ/ kgas

a•c
Figure 17.6 Diagramme psychromécrique de l'air

~
-li EN PRATIQUE
·~
~
g
-~ Régulation des systèmes de traitement d'air N

j pour les centrales unizones


~
UJ
Vl
~ Le régu lateu r commande les vannes en fonction de la tempé ratu re Vl
~ amb iante détectée par une sonde montée soit dans l'amb iance, soit 0
~ dans la gaine d'a ir rep ris. Une sonde de tempé ratu re de soufflage li mite Cl
6 la tempé ratu re d'a ir à la sortie du caisson.

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE 17 Assurer la ualitédel'aird'un s stèmededimatisation

Ouvercure signal de sorrie fermecure de la vanne V3V de


de vannes% / la barcerie chaude BC2
100 51 / :!
/
\ /, : o uverrure de vanne V3V
~ de la barcerie froide BF

0 10 20 22 26
Figure 17.7 Sig naux d.i rég ulareur Rl p our le schém a d 1une in srallario n
d e climarisaci on unizone
51: sig na l du sorrie a ppliq ué à la V3V d e la BC2
52 : signa l de sorrie a ppliq ué à la V3V d e la BF

Le contrôle de l'hygrométrie est obtenu en aj outant un laveu r ad ia-


batique entre la batte rie de préchauffage BC1 et la batte rie fro ide BF.
Pou r les pé ri odes de dem i-saison , lo rsque la tempé ratu re exté rieu re est
infé rieu re à la tempé ratu re amb iante et que les locaux sont en demande
de fro id , on peut modu ler le mé lange d'a ir neuf avec l'a ir rep ris. On
augmente le déb it d'a ir fro id à l'a ide des registres (en respectant la
contrainte du m inimum d'a ir neuf) sans recou rir à la batte rie fro ide.
C'est le système avec cycle d'a ir neuf (free cooling).

Régulation des centrales multizones


Les centrales mu lt izones comportent un caisson chaud et un cais-
son fro id. La tempé ratu re de soufflage est obtenue pou r chacune des
zones par mé lange d'a ir chaud et d'a ir fro id à l'a ide des registres. Le
prétraitement d'a ir est identique à celui d' un caisson un izone. La sonde
de tempé ratu re do it être placée dans un local dont la tempé ratu re est
rep résentative par rapport aux autres locaux. Pou r l' hygrométrie, on
peut place r des hum id ificateu rs à vapeu r au niveau de chaque zone.

~·------~
f- ------- --------:-----Ai: ---· · -· · · · · · · · · · ------------,
~~; ~e~f
~
rejeté ~
1.._J t:·····::::::::::::::- ~ -------: ~
Vers le discontacteur
du ventilateur de
l _J
- 1
1
Oe • 1 : ~------::~
. .

t
1
t
1
'
'
jij"
D
soufflage
\/~\8 f ·Bl\;i~- c
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registre D s:
o..

Air
repris
-
0
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L'~."J

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6-_
s2
-
Vers les
locauxà
climatiser
ID

,!!!~
o..
CV
:::J
Ill
F BC1 BF BC2
L

eau d'appoint
i
ID

~~---~
' o..
~
:'---------- ------- 1L2...J
ID
!l.
~r
BC1 ; BC2 - batteries chaudes (hiver) L - laveur adiabatique
V3V - vanne à 3 voies de régulation
~
BF - batterie froide (été) Oag - température antigel iii"
F - filtre
FS - contrôle de circulation d'air
Vs - ventilateur de soufflage Os - température de soufflage
Vr - ventilateur d'extraction et de reprise Oa - température moyenne ambiante des locaux
~
()"
Ha - hygrostat d'ambiance R1, R2 - régulateurs :::J
S1 - Sonde de température ambiante
S2 - Sonde de température de soufflage

Figure 17.8 Schéma général d'in srallacion d'une cencrale uni zone de craicemenc d'air

Sl_ _ _ _ _ _ _ _
,
DOSSIER 2 : CLIMATISATION
,
cherrnique en saison chaude et de 1._ergie d6pensie par les bla-
ments, 1nd que les tr'Dls types d inertie chermque horaire quoa-
d1enne et s._uenaelle.
La cMmarche de calcul pour ces types est pftlenr& dans cet ouwaae
maas pour plus de dâails 11 est nKessaire de consulter les textes de
RT 2012 en 1occurrence les mâhodes Th.C Th-E et les ,..ies Th-1
pour la c dasse d inertie ,. basie sur la nonne NF EN ISO 13 786 ( Per-
f'onnance thermiques des composants de bltiments, méthodes de
calcul).
La nouwlle approche par pona d ...rae prâent& dans les rtgles
Th 1 off're une mâhode simple d emplo à la conception des bla-
ments.
••
Satisfaire le confi>rt des kres humains llJP"Ïfie un bon fi>nc:aonnement
des spdlw de,.,....,.. de conditionnement d'air et de d1maa-
saaon de la pike afin d assurer une ambiance 1n*ieure confi>rtable
et saine en toutes saisons, m..,nant des coGts d installation et de
fi>nCbOnnement raisonnables.
La venttlatton naa-llc ou m"8n1que est oblipto1n1 dans les conscruc-
tlons neuves depuis 1982(selon1 arrk6 du 24 mars 1982)

LES FICHES
Fiche 18: Les critères de choix d'un isolant ..... ..................... 130
Fiche 19: Choisir un isolant naturel ........... .. ..... ............ ..... 134
Fiche 20: Choisir un isolant synthétique ........ ............... ..... 140
Fiche 2 1 : Traiter les ponts the rmiques ................................ 144
Fiche 22: Déterminer les échanges thermiques
à travers un mur................................................. 148
Fiche 23 : Réaliser une isolation thermique .......................... 152
Fiche 24: Améliorer l' inertie thermique d' un bâtiment ......... 156
Fiche 25 : Installer une ventilation ...................................... 166

129
LES CRITÈRES DE CHOIX
FICHE 18
D'UN ISOLANT

Objectif
Choisir un isolant adapté en fonction de ses propriétés thermiques, techniques,
environnementales et économiques, en considérant l'ensemble des contraintes
auxquelles il sera soumis, afin d'assurer son efficacité dans le temps.

REPÈRES

Le principal critère de choix d'un isolant


•••••••••••••••••••• est son pouvoir isolant. Il doit être garanti
Réaction des isolants au feu par la mise en œuvre et l'installation du
matériau dans un espace confiné et étan-
l.'.arrêté du 21 novembre 2002 publié au chP, ;i«urnnr l;i con<Prv;irion rlP <on ilrnr
journal officiel du 31 déœmbre2002 met
initial. Les conditions idéales ne peuvent
en application le système d' Euroclassifica-
pas être remplies dans tous les cas. On dis-
ti on de réaction au feu. Ainsi, les classes A1
tingue cinq grandes familles d'isolants :
à F remplacent MO à M4 (la norme NF P.
92 .507 Arrêté du Ministère de l'intérieur et D les isolants minéraux (voir outil 19);
de la décentralisation en date du 30 juin D les isolants synthétiques (voir outil 20);
1983, publié au journal officiel du 1" D les isolants d'origine végétale (voir
décembre 1983), dès lors que le marquage outil 19) ;
CE du produit concerné entre en vigueur. D les isolants d'origine animale (voir
C'est le cas par exemple des isolants, des outil 19) ;
panneaux à base de bois, des plafonds ten-
dus ou suspendus, des revêtements de sols,
D les isolants minces ré fléchissants (voir
outil 20).
des carreaux de plâtre, etc. Lorsque le mar-
quage CE d'un produit n'est pas encore en
vigueur, le choix est laissé à l'industriel de
faire évaluer par un laboratoire agréé soit le SAVOIR-FAIRE
dassement M, soit l' Euroclasse. Cet arrêté
de transposition définit des règles d'accep- Les propriétés thermiques sont :
tabilité des classes européennes en réponse
aux exigences de la réglementation fran-
D la conductivité thermique À
[W·m-'. K-1 ], qui mesure l'aptitude de
çaise, lesquelles demeurent, dans un pre-
l'isolant à transmettre la chaleur;
mier temps, exprimées en classement M.
D l'effusivité thermique [J m-2 .K-' ·s-112 ],

~·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-q_u_i_r-ep_r_é_s-en_t_e_l_a_v_it-e-ss-e~à-la_q_u_e_l_le_l_a~~~~
Les critères de choix d'un isolant FICHE 18

tempé ratu re de su rface d' un maté riau varie et sa capacité à accu-


mu ler et restitue r de la chaleu r (i nertie the rm ique).
Les propriétés techniques sont le comportement au feu . la pe rméa-
bilité à la vapeu r, le comportement à l'humid ité , le type de m ise en
œuv re, la stabilité dans le temps , l'isolation acoustique.
Les propriétés environnementales comp rennent l'i mpact éne rgétique
de la production , du transport, le risque pou r la santé, la maintenance,
le traitement en fi n de vie (recyclage) , etc.
Les propriétés économiques comp rennent le coût du matériau , de sa
m ise en œuvre, sa maintenance, etc.

EN PRATIQUE

Le classement ISOLE
L'association ACERMI œuvre pou r la ce rtification des maté riaux iso-
lants. Elle pe rmet aux utilisateu rs de choisir parm i d iffé rents pro-
du its celui qu i convient le m ieux pou r l' utilisation donnée. L'étiquette
ACERMI su r l'emball age du p rodu it ind ique la résistance thermique R
et les caracté ri stiques physiques rée lles de l'isolant. Pou r chaque cri-
tè re, plus le niveau est élevé plus l'isolant est perfo rmant.

Tableau 18.1 Classement ISOLE d'ACERMI po ur les macér aux isolants

Caractéristiques évaluées Niveaux


1 Propriétés mécaniques en compression 1à5

Comportement aux mouwments différentiels (stalJilité


z
s dimensionnelle)
1à5 0
0 Comportement à l'eau
Propriétés mécaniques utiles en cohésion et en flexion
1à3

là4
~
0
L
(performances mécaniques) !!!
E Perméance à l'eau 1à5
~
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE 18 Les critères de choix d'un isolant

Tableau 18.2 Exemples de cl assemenr ISOLE minimaux

Emploi Critères
1 s 0 L E
Isolation intWieure d'un mur porteur avec 2<1)
1 1 2 2
isolant situé derrWe ....e cloison de doublal19
Murs Isolation intWieure d'un m ur porteur avec
isolant contreco Men usine à une o u deux 1 2 2 2 2<1)
plaq- de plitre.
Isolation en planchers des rombles perdus l (b)
1 1 1 1
Toitures
Combles Isolation sous rampant de to iture pour
1 1 1 1 1
combles aménagés
Plancher sur cave avec isolation pWi· ..
2 1 3 3
ph'"que de sou bassement
Plancher sur cave avec isolation en !OUS face ..
Planchers de plancher fixée roécaniquement 1 1 1 2

Plancher sur vide sanitaire awc isolation ..


1 1 1 2
des murs parl'int«ieur
Isolation en sous.face de dale armée 3 1 2 2 ..
Dallages Isolation sous chape. dalle. revirements de 2M ..
1 2 2
sol sœlé o u bois
(a) ou E3 selon le n iveau de p er rnéance souhaité.
(b ) n iveau 13 si le plancher est recouvnt de panneaux de rép artition des charges.
(c) niveau 13 ou 14 selon le taux d•inccmpressibilité exig é.

La classification des matériaux au feu


(Euroclasses)
Le système des Eu roclasses de résistance au feu imp lique un change-
ment de langage par rapport à l'a rrêté du 21 av ril 1983 concernant la
résistance au feu des maté riaux. Ains i :
D la stabilité au feu , SF, est déso rmais symbolisée par la lettre R
(résistance) ;
D le classement pare-flammes, PF, par E (étanchéité au feu) ;
D et l'isolation the rm ique inte rvenant dans le degré coupe-feu, CF,
par 1 (isolation).
De même, la mesu re des durées de résistance est déso rmais ind iquée en
minutes et non en heu res. Autres nouveautés du système eu ropéen :
D le cri tè re d'action mécan ique, M, co rrespondant à un choc méca-
nique ap rès attaque pa r le feu ;
D la li mitation du rayonnement, W, transm is par l'élément de
construction ;

~·~~~~~~~~~D~-e-t-1'-é-ta_n_c_h_é-it_é_a_u_x~fu-m~ée_s_,_S_· ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les critères de choix d'un isolant FICHE 18

La norme Euroclasse est un système européer uni fié de classement des


produits en 7 classes de réaction au feu (subst itu t ion de classemen t
français MO, M1... ) :
D A1 et A2. : produit non combust ible; ••••••••••••••••••••
D B : produi t faiblement combust ible; Les laines minérales nues
D C : produi t combust ible;
Elles sont non combustibles et ne contri-
D D : produit très combust ible;
buent ni à la propagation ni au dévelop-
D E : produi t très in fl ammable et pro- pement d'un incendi e.
pagateur de fl amme ;
Eu rodasse Laines minérales
D F : produi t non classe ou non testé.
Al ouA2 Verre er:/ ou roche rev@cue d'un voile
d e verre
Classification Al o u A2 Verre er/ ou roche revêrue d'un a lu pu r
Aucres la ines d e verre er/ ou roche
complémentaire pour A2 ou C

les gouttes et les fumées


Le système européen comprend aussi une classifi cat ion complémen-
taire pour les gouttes et les fumées . Le classement« fumées» ne prend
pas en compte leur caractère toxique.
Capaàté du matériau à contribuer Eu rodasse Dégagement Production de gouttes
a u déw>loppement du fèu de fumées enfla mmées
Incombustible Al sl dO
Ininfla mmable (MO) sl dl
lncombustibilité(NFEN ISO 1182)
PCS(NFEN716) A2 s2 dO
Combustible, non infla mmable (M1) s3 dl
(NF EN 11 925 -2) sl dO
B s2 dl
s3 N/ A z
Combustible, peu inflammable (M2) sl dO 0

~
(NF EN 11 925 -2) c s2 dl
s3 N/ A
Combustible, inflammable (M3) sl dO 0
(NF EN 11 925 -2) !!!
0
Combustible, très inflammable (M4) s2 dl ~
(NF EN 11 925 -2) s3 N/ A ~
UJ
E N/A N/ A
Vl
F N/ A N/ A Vl
s : criŒre d'opacité (smoke) d : droplets (gouttelettes et déb ris)
0
s l : faible quantité / vitesse dO : aucun déb ris Cl
s2 : moyenne quantité/vitesse d l : déb ris enftammés ne durant pas p lus de 10 s

~~~~-·3_:_h-au_te_q_u_a_nt_icé_~_;__~_·~~~~~d-2-:n_•_re_n_ta_n_tp_~_d_a_n_,d_O_e_td-1~~~~~~~~~~~~~~~~~'~
..
FICHE 19 CHOISIR UN ISOLANT NATUREL

Objectif
Déterminer l'isolant qui convient en fonction des besoins d'isolation, thermique
ou phonique, et des problèmes de charges.

REPÈRES

À l'heure actuelle, il n'existe pas de définition officielle pour un isolant


naturel, bio, renouvelable, ou encore écologique.
On sait qu'un matériau naturel est le résultat d'un processus de trans-
formation non artificiel, un matériau qui est totalement sain, exempt
de produits toxiques, qui n'émet pas de gaz toxiques, de vapeur ou de
poussières pendant sa fabrication ou sa mise en œuvre, et qui n'héberge
pas de microorganismes.
Pour définir un isolant naturel, écologique, bio, ou renouvelable, il va fal-
loir tenir compte des indices qui permettent de le distinguer du point de
vue« écoresponsable »par rapport à un isolant thermique synthétique.
Les indices :
Il l'origine renouvelable de la matière primaire (ex: la ouate de cellu-
lose fabriquée de papier recyclé, etc.) ;
Il l'énergie nécessaire à sa fabrication (exemple : pour la ouate de
cellulose, l'énergie necessaire à la fabrication est très faible car le
papier recyclé n'est que broyé);
Il une empreinte carbone limitée (très limitée dans le cas de la ouate
de cellulose, cet isolant provenant de recyclage);
Il la résistance thermique R qui donne la qualité isolante des maté-
riaux. Tous les matériaux doivent être certifiés (Avis technique
CSTB). Par exemple : la ouate de cellulose Cellisol 300 CSTB
N° 20/ 06-1 56 -procédés de soufflage en comble perdus;
Il le confort de l'été (le déphasage thermique qui indique le temps
mis par la chaleur ou le froid à traverser l'épaisseur de l'isolant mis
en place) Dans l'exemple donné pour la ouate en cellulose, le coef-
ficient de déphasage est 4 fois plus grande que celui de la laine de
roche ou de la laine de verre;

~·------~
Choisir un isolant naturel FICHE 19

fi capacités anallergiques, renouvelables, non polluantes, biodégra-


dables et recyclables en fin de vie.
Dans le domaine des isolants naturels. on trouve des matériaux d'ori-
gine végétale, animale ou sédimentaire.

SAVOIR-FAIRE

Les isolants minéraux


fi Les laines minérales (laines de roche et laines de verre) sont les
matériaux les plus utilisés (NF EN 13 162 (MW)).
fi Le verre cellulaire (À de 0,040 à 0,045 W/ m· K), fabriqué à partir
des silices et des verres recyclés, est utilisé pour l'isolation des toits
plats (toiture-terrasse, toiture-parking).
fi La vermiculite (À de 0,050 à 0,080 W/ m· K) est un isolant minéral
naturel de la famille de micas utilisé en vrac pour l'isolation des
planchers des combles et des parois creuses en rénovation. Elle
provient du silicate de magnésie, une ressource naturelle abon-
dante. Plus légère que le sable (masse volumique comprise entre
65 et 160 kgfm 3 ), elle est souvent associée au béton, notam-
ment pour limiter les surcharges sur les planchers anciens. C'est
un matériau approprié pour une isolation phonique. En effet,
elle prévient efficacement les bruits d'impact et autres bruits
aériens.
fi Laperlite (À de 0,045 à 0,055 W/ m· K) est une roche siliceuse d'ori-
gine volcanique utilisée en vrac pour l'isolation des planchers des
combles, ou mélangée avec des bétons ou des mortiers pour obte- z
~ nir des matériaux allégés. 0
~
-li
·~
fi L'argile expansée (À de 0,10 et 0,16 W/ rr· K) est fabriquée à partir
d'argile brute naturelle séchée, réduite en farine, mélangée à de ~
.
~
g
E
l'eau, puis chauffée dans des fours. On obtient des billes ou des
blocs à base de billes d'argile. Ce matériau isolant est assez lourd,
0
!!!
la masse volumique est comprise entre 350 et 700 kgfm 3 . L'argile ~
ti
~
i"- expansée est utilisée pour la réalisation de chapes allégées ou
.
~

'5
F
comme composant isolant de mortiers légers. Ses performances
sont plus intéressantes pour une isolation phonique, contre les
UJ
Vl
Vl
0
' bruits aériens et les bruits d'impact. Cl
~
6

~------'F
0
FICHE 19 Choisir un isolant naturel

Les isolants d'origine végétale


fi Les panneauxdefibragglos (À de 0,09 à 0,12 W/ m·K) ont un faible
pouvoir isolant. Ils sont utilisés comme complément d'isolation en
fond de coffrage de dalle ou rapportés en sous-face de plancher.
fi Les fibres de bois résineux (À de 0,050 à 0,060 W/ m·K) sont uti-
lisées en complément d'isolation ou comme isolation principale
pour les toitures, murs et plafonds.
D Le liège expansé (À de 0,049 à 0,055 W/ m·K), obtenu à partir de
l'écorce du chêne-liège, est utilisé en vrac pour l'isolation des plan-
chers ou sous forme des panneaux de différentes épaisseurs pour
l'isolation des murs.
D Les fibres de cellulose (À= 0,040 W/ m·K), fabriquées à partir de
papier journal récupéré, se présentent sous forme de flocons ou de
granulés pour une utilisation en vrac, ou sous forme de panneaux
semi-rigides de différentes épaisseurs pour l'isolation des murs et
des toitures.
D Les constituants de la tige de chanvre (À de 0,050 à 0,340 W/ m · K)
servent à la fabrication des isolants. La chènevotte, la partie non
fib reuse de la tige, est utilisée sous forme de granules pour l'isola-
tion des planchers des corn bles et des toitures. La laine de chanvre
(À= 0,040 W/ m·K) est utilisée en vrac ou sous forme des rouleaux et
des panneaux.
fi La laine del in (À= 0,040 W/ m·K). Les fib res contenues dans les tiges
de lin sont transformées en laine de lin. Les fi bres de lin qui existent
sous forme de panneaux, en rouleaux, ou en feutre, ou non liés
c'est-à-dire en vrac, sont utilisées dans l'isolation des murs, plan-
chers, toitures.
Il peut aussi se trouver sous forme de plaque isolante : p = 38 kgfm 3 ;
À= 0,038 W/ m·K. Le lin est une fib re solide avec une très bonne
longévité. Il est imprégné de sel de bore pour résister aux moisis-
sures, aux insectes et au feu. Dans le cas d'une isolation verticale,
il peut toutefois subi r un tassement au cours du temps.
D La laine de coton (À de 0,035 à 0,040 W/ m·K), sous forme de rou-
leaux ou panneaux semi-rigides bien traités contre les moisissures,
est utilisée pour l'isolation des planchers et des toitures.
D La paille. On en distingue plusieurs types:
> paille RT2012 (parallèle à la fib re) :
p = 1 OO kgfm 3 ; À= 0,080W/ m·K;

~·------~
Choisir un isolant naturel FICHE 19

) paille RT2012 (perpendiculaire à la fi bre):


p = 1 OO kglm 3 ; ;\, = 0,052 W/ m· K ;
) panneaux de paille comprimée ou grosses bottes (Règles
Th-Bât§ 2.5.5):
p = 350 kglm 3 ; À= 0,120 W/ m· K ;
) panneaux de paille compressé pourdoisons (Stramentech):
p = 379 kglm 3 ; À= 0,102 W/ m· K.
D Les panneaux de roseaux (À = 0,056 W/ m· K) sont de plus en plus
employés dans l'isolation extérieure des habitations en rénovation
comme solution naturelle et écologique. Ils offrent une efficacité
thermique moyenne, avec un bon coefficient de conductivité. Ils
ne possèdent pas de qualités particulières sur le plan phonique.

Les isolants d'origine animale


D Lai aine de mouton (À de0,035 à0,042 W/m·K) est un isolant natu-
rel, sain et écologique. Après la tonte, la laine subit différentes
étapes : le trempage, le dégraissage, le oi nçage et les traitements.
On lui applique du sel de bore en protection contre le feu, les moi-
sissures et les insectes. Elle subit également un traitement spécial
contre les mites. La laine de mouton est moins propice au confort
de l'intérieur en été (faible inertie). Elle se trouve sous forme des
rouleaux et de panneaux semi-rigides utilisés pour l'isolation de
murs, des planchers et des toitures:
) laine de mouton: p=35 kglm 3 ; À.= 0,042 W/m· K ;
) laine de mouton et autres fi bres animales:
p=35 kglm 3 ; À.= 0,042W/ m K
D Les plumes de canard se trouvent sous forme de rouleaux, mélan- z
~ gées avec de la laine du mouton et texturées à l'aide d'un polyester. 0
.
"Z
~
L' isolant en plumes de canard compte ïO % de plumes, 10 % de
laine de mouton et 20 % de fi bres synthétiques. Il sert à l'isolation ~
.
~
g
des combles et des murs. 0
!!!
~
E
·~ ~
] UJ

.
"-
~

'5
F
Vl
Vl
0
'
1! Cl
§
0

~------·F
0
FICHE 19 Choisir un isolant naturel

EN PRATIQUE

Les isolants minéraux


Tableau 19.1 Caracrérisriques des laines minérales

p µ
À cp
Laines minérales [kgtrn3 ]
[W/m K) [J/kgK) sec humide
(NF EN 1602)
Laines de roche 15s p<25 0,050 1030
25 s p < 40 0,044 1030
40sp<100 0,042 1030
100sp< 125 0,044 1030
125sp< 150 0,046 1030
150sp< 175 0,047 1030
175 s p < 200 0,048 1030
Laines de verre 7sp<l0 0,055 1030
10~p<1S 0,047 1030
15s p<20 0,044 1030
20 s p < 30 0,041 1030
30 s p < 40 0,039 1030
40S p<80 0,038 1030
80 s p < 120 0,039 1030
120sp< 150 0,040 1030
Laines obtenues par soufflage sur plancher de comble l Os p<25 0,056 1030
Laines obtenues par épandage m anuel sur plancher lOs p<60 0,065 1030
de comble
Laines obtenues par insufflation en mur, rampant, 20 s p < 80 0,060 1000
Autres laines minérales 0,065 1030
Laine de laitier ou de roche ou i,.draulique appliquée 140S p<200 0,045 1200
en sousfaces de planchersou souH>ardage DTU27.1 200s p<300 0,050 1200
(NF P 15-201 -1 et NF P 15-201 -2) 300s p<500 0,070 1200

Tableau 19.2 Caraccérisciques du verre cellulaire

p À c µ
Verre cellulaire
[kg/rn3] [W/mK) [J!k&KJ sec humide
Fabrication
postérieure

lil
1 1978 11 0sp< l40 0,05 1 1000
140sp< 180 0,057 1000

---
Choisir un isolant naturel FICHE 19

Les isolants d'origine végétale


Tableau 19.3 Caracrérisriqu es d u li ège expansé

p ,_ cp µ
Liège NF 8 57 -000 3
(kg/m ] (W/mK) (J/kgK) sec humide
Comprimé ps 500 0,10 1560 10 5

Expansé pur NF EN 13 170(1CB) 100sps150 0,049 1560 10 5


Expansé aggloméré au brai 100sp<l50 0,049 1560 10 5
Expansé aux résines synthétiques 150 s p s 250 0,55 1560 10 5

Tableau 19.4 Caracrérisriqu es des fibres de cellul ose Tableau 19.5 Exemp les d'ucilisarion d u cha nvre en isola cio n

p ,_ p ,_
(kgjm3J (W/mK) (kgjm3J (W/mK)
Ouate de celh.. ose uniwrselle 28 0,050 Enduit-Chaux-Chanvre 950 0,340

Ouate de cellulose soufflée 23 0,040 Enduit isolant-Chaux-


330 0,150
Chanvre
Fibres de cellulose (soufflées) 60 0,040
Paille de chanvre 103 0,050
Ouate de cellulose injectée 40 0,040
Fibre de chanvre 50 0,050
Ouate de cellulose 0,040
85
(panneaux semi-rigides) Chènevotte en vrac 103 0,050

Ouate de cellulose LAine de chanvre+ coton


320 0,052 30 0,042
(panneaux d'agencement) +polyester
Béton de chaux<hanvre:
coic 250 0,060
mur 420 0,100
sol 500 0,100

(source ~ http://www.eosphere.fr/COCON-Liste·des-materiauxli
z
0
Les isolants d'origine animale
Tableau 19.6 Exemples d'isola nr à base de p lume de cana rd (Bariplum)
~
0
!!!
e p
,_
~
[mm] (kgjm3J (W/mK) ~
UJ
Toiture 100 20 0,042
80 20 0,042 Vl
Vl
Mur 110 30 0,040 0
80 30 0,040 Cl
40 30 0,040

~------'F
FICHE 20 CHOISIR UN ISOLANT SYNTHÉTIQUE

Objectif
Déterminer l'isolant qui convient en fonction des besoins d'isolation, thermique
ou phonique, et des problèmes de charges.

REPÈRES

Les plaques en différents polymères de polystyrène sont disponibles en


différents formats et à différentes densités.

SAVOIR-FAIRE

Les plaques de polystyrène expansé


NF13163EPS
Les plaques sont moulées en continu ou à partir de billes.

Les plaques de polystyrène et de plâtre PSE


On trouve des complexes isolants associant une plaque de polystyrène
expansé à une plaque de plâtre :
fi le PSE ordinaire: À= 0,045 W/ mK;
fi le PSETh 38: 'A= 0,038 W/ mK;
fi le PSE Ultra Th fabriqué à partir
de polystyrène: 'A,= 0,032 W/ mK.
Le polystyrène extrudé NF EN 13 164 (XPS) est souvent utilisé en iso-
lation horizontale sous dalle de béton, car il possède une bonne résis-
tance à la compression.

Les isolants minces réfléchissants


Ce sont des isolants constitués de plusieurs couches de différentes
natures ouate synthétique en polyester, film polyéthylène à bulles,
mousse à cellules fermées emprisonnant de l'air, etc. L'organisme britan-

~·--------n-iq_u_e_B_M_TRA
__D _A _ n_t_l_es- av-is- te_c_h-ni_q_u-es_ s_o_n_t_r_ec_o_n_n_u_s _ _~
_ C_e_r-tifi-1c-a-ti_o_n_, -d o
Choisir un isolant synthétique FICHE20

en France, a certifi é en octobre 2011 qu ' un iso lant mince réfl éch issant
utilisé en situation rée lle était confo rme la RT 2012 , et que 3,5 cm de cet
isolant avaient le même pouvo ir isolant que 20 cm de la ine de ve rre.
Les mousses de po lyu réthane ou de po lyisocyanate NF EN 13 165 PUR
sous fo rme de panneaux nus ou de panneaux composites sont utilisées
pou r tous types de paro is ( mu rs, planche rs, to itu res).

Les panneaux isolants sous vide (PIV)


nouvelle génération
(À de 0 ,0042 à 0,0050 W/ m .K) Le PIV est composé d' un maté-
riau « âme» con fi né dans un fi lm étanche et mis en dépress ion .
Très pe rfo rmant, il est cependant peu répandu su r le marché en
ra ison de son prix encore élevé. 1 cm de PIV est équ ivalent à 6 cm
de po lystyrène expansé ou 9 cm de laine miné rale.

Les aérogels Figure 20.1 Rouleau d 1isolanr


mince réfléchissanr
( À de 0,011 à 0,013 W/ m .K) Les aérogels, composés de 99,8 % d'a ir, très
lége rs, semblab les à un nuage de pouss ière, sont le fru it des nanotechno-
logies et présentent des caracté ristiques isolantes étonnantes. 1ls possèdent
un exce llent coefficient de conductivité the rm ique , le plus faible pou r un
so lide. Ce maté riau empêche toutes les fO rmes de transm iss ion de la cha-
leu r. Il est tro is fO is plus iso lant que la laine de verre et est en outre un très
bon iso lant phon ique. Il reste assez inabordab le à cause de son prix.

~ "' t.(j
EN PRATIQUE

z
~ Tableau 20.1 Caracrérisriques du polysryrène expansé 0
p
[kg/rn3]
').,

[W/ mK)
cp
[J/ kgK] sec
µ

humide
~
0
7sp<10 0,056 1450 60 60
!!!
Polystyrène expansé
10sp< 13 0,050 1450 60 60 ~
13sp< 15 0,047 1450 60 60 ~
UJ
Plaques moulées en continu et 15s p< 19 0,044 1450 60 60
confunne à la norme 19 s p<24 0,042 1450 60 60 Vl
Vl
NFEN 13 163(EPS) 24 s p < 29 0,040 1450 60 60
0
Cl
~ Autres plaques moulées à partir 29 s p < 40 0,039 1450 60 60
6 de billes 40s p <60 0,038 1450 60 60

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE20 Choisir un isolants nthéti ue

Tableau 20.2 Caraccérisciq ues du polyscyrène excrudé NF EN 13164 (XPS)

µ
Polystyrène extrudé
p
[kg!m' ] "
[W/mK )
cp
[J/kgK) sec hum ide
Plaques sans gaz occlus autres que l'air et le CO,
Épaisseur ,; 60mm 28 s p s 40 0,041 1450 150 150
Épaisseur> 60 mm 28 s p s 40 0,046 1450 150 150

Plaques avec des h)drofluorocarbures HCFC 25 s p s 40 0,035 1450 150 150


( 142bet/ou R22)
Plaques avec chlorofluorocarbu res CFC
(pour les ouvrages réalisés avant 1996
et maintenus en l'état)
Sans peau de su rface 25 s p s 40 0,033 1450 150 150
Avec peau de surface 25 s p s 40 0,03 1 1450 150 150

Plaques avec de hydrofluorocarbures HFC 134a


ou 152a
Épaisseur ,; 60mm 25 s p s 40 0,039 1450 150 150
Épaisseur > 60mm 25 s p s 40 0,044 1450 150 150

Plaques expansées fabriquées à partir 20 s p s 60 0,050 1450 150 150


de polystyrène différentes des autres plaques

Tableau 20.3 Caraccérisciq ues des mousses rigides de polycilo rure de vinyle NF T 56-202

p
[kgtrn3 ] "
[W/mK)
cp
[J/kgK ] sec
µ
humide
Q2 25 s p s 35 0,03 1
Q3 35 s p s 48 0,034 - - -

Tableau 20.4 Caraccérisciques des mousses de polyuréchane OL de polyisocyanace NF EN 13165 (PUR) (caraccérisciques cher-
miqu es pour les prod uits fabriq ués dans l'usine)

µ
Mousse de polyuréthane
p
kgtrn3 "
W/mK
c
J/i.gK sec humide
Rellêtements perméables à la diffusion 27 s p s 40 0,035 1400 60 60
Alu> 50 µmou reconnus étanches aux gaz 27 s p s 40 0.030 1400 60 60
Plaques découpées dans des blocs moulés en continu et
expansés avec HCFC (14 1 b)etou aux pentanes (pour 37 s ps 60 0,041 1400 60 60
les ouvrages réalisés avant 1996 maintenus à l'état)
Plaques moulées en continu injectées entre
deux parements rigides (métal, verre...)
Expansées avec hydrochlorocarb ures ou de p en cane 37 s ps 60 0,032 1400 60 60
(ouvrage avanc 1996)
Expansées sans gaz occlus aucre que l'air 37 s ps 60 0,035 1400 60 60

~'------~
FICHE20

Tableau 20.S Caractéristiques des mousses de polyuréthase ou Tableau 20.6 Caractéristiques des mousses de polyur éthane ou
de polyisocyanate conformes à la NFT 56-203, de polyisocyanate utilisées pour les ouvrages réa·
plaques découpées dans des blocs moulés en lisés avant 1 996 et maintenus en l'état
d iscontinu avecgazCFC, utilisées pour les ouvrages
réalisés av.mt 1996 et maintenus en l'état
p À c
p À c Il [kg/m'] [W/mKJ fJ/k"gK] sec humide
[kg/m'] [W/mKJ fJ/kgKJ sec humide Référence PC. 29sp<31 0,030 1400 60 60
RHérenœAD 30sp< 35 0,030 1400 60 60 Référence BC 31 sp<33 0,030 1400 60 60
RHérenœBD 35sp<40 0,030 1400 60 60 Référence CC 33 s p < 37 0,035 1400 60 60
RHérenœCD 40 sp<50 0,035 1400 60 60 Référence OC 37 s p < 46 0,035 1400 60 60
RHérenœ Référence EC 46 sp<56 0,035 1400 60 60
50sp<60 0,035 1400 60 60
DO Référence FC 56sp<66 0,040 1400 60 60
RHérenœED 60sp< 70 0,040 1400 60 60 Référence GC 66s p< 75 0,040 1400 60 60
RHérenœFD 70sp < 100 0,045 1400 60 60 Référence HC 75sp< 100 0,045 1400 60 60

Tableau20.7 Car actéristiques des mousses de polyuréthane ou Tableau 20..8 Caractéristiques des mousses phénoliques rig ides
de p o lyisocyanurate, ou mousses de faible densité
à base d'isocyanate à cellules ouvertes p À c µ
[kg/m' J [W/mKJ fJ/kgK J sec humide
p À c µ PanM&IX
[kg/m') [W/mK fJ/kgK J fabriquM
sec humide en rontinu.
Application expansés aux
HCFC (141b) 30sps45 0,030 1400 50 50
ensoi in situ 20s p<60 0,050 1400 60 60
et aux h)dro-
sous chape
chlorocarbures
Autres et ou aux
5 s p < 60 0,060 1400 60 60
applications loenlaMS

Tableau 20.9 Caractéristiques des plaques à base de p erlite exp ansée

p À c µ
[kg/m'J [W/mKJ fJ/k"gKJ sec humide
Plaques comportant la perlite expansée et 80 % de fibres 220 sps 275 0,062 900 5 5
180 sps 220 0,060 900 5 5
supérieures
150sps 180 0,059 900 5 5 z
1 Pianu es à base de oerlite exnansée et de œlulose aoolo.Mrées 140 sp< 260 0,064 0

Tableau 20.10 Résistance therm ique des produits Tableau 20.11 Caractéristiques des isolants m inces
~
0
rëf\êchissancs en m lt\./W, ucîlîsês comme
p À
!!!
compléments d'isolation thermique
[kglm'J [W/mKJ
(source : G520 du 2007 C5TB) ~
Isolant mince AIRFLEX ~
27 0,040
~paisseur du produit (M.E.O sans tasseaux) UJ
réftkhissant en mm Isolant mince AIRFLEX
Type 27 0,040 Vl
(M.E.O si.rtasseaux) Vl
0 5 10 20 40
Isolant mince ALUFLEX
23 0,040
0
À bulles 0 0,06 0,10 0,20 0,48 (M.E.O sans tasseaux) Cl
Isolant mince ALUFLEX
Multicouches 0 0,10 0,20 0,40 0,80 23 0,040
(M.E.O avec tasseaux)

~------'F
FICHE 21 TRAITER LES PONTS THERMIQUES

Objectif
Supprimer les zones d'un bâtiment qui présentent un défaut ou une diminution
de résistance thermique powr diminuer les déperditions d'énerrJe. Respecter la
RT2012.

REPÈRES

Un pont thermique est la partie de l'enveloppe d'un bâtiment où la


résistance thermique, par ailleurs, uniforme, est modifiée de façon sen-
sible:
D par la pénétration totale ou partielle de l'enveloppe du bâtiment
par des matériaux ayant une conductivité thermique différente ;
D et/ou par un changement dans l'épaisseur de la structure;
Il et ou par une différence entre les surfaces intérieure et extérieure,
comme il s'en produit aux jonctions parois/plancher/plafond
(définition ISO 10 2 11 ).

Figure 21.1 Pon es chermiques dans l'angle d'une salle, vus à rravers une caméra infrarouge

~·------~
Traiter les ponts thermiques FICHE 21

Tableau 21.1 Types de pontsrhermiq ues

Ponts thermiques verticaux Ponts thermiques horizontaux


Ang le 101cu res cerrasse
Façade-refend Pla nch er i ncermédia ire - façade

Appui s de fe nêtre Plancher bas - façade


Fen êcre er porce·fenêcre Balcons - façade

mur de refen d avec

liaison plancher
haut avec 1e mur
extérieur
(combles menuiserie avec
perd us) e mur excéri eur
1

liaison du rampanc
extérieur
avec le mur extérieur
(combles
aménagés)

dallage avec 1e
mur excéri eur

~ z
0
plancher bas avec
le mur extérieur
~
0
Figure 21.2 Les d iffére nts ponc_s chermiqu es dan s un e m a ison !!!
~
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE21 Traiter les onts thermi ues

~'
W. SAVOIR-FAIRE

Pou r tous les bâtiments:


La RT2012 éli mine les ga rde-fous pou r les ponts the rm iques de la
RT 2005 et impose deux exigences.
Exigence sur le ratio de transmission linéique : moyen global :

•••••••••••••••••••• Ratio"!' s 0 ,28


Important où : Ratio"!' = r"l'xl / SHONRT

En cas d'absence technique disponible D SHON RT [ m2 ] su rface ho rs œuvre


permettant de traiter les ponts ther- nette de la régle-
miques des planchers bas et/ou inter- mentation the r-
médiaires (risques sismiques, protection mique RT 2012
contre l'incendie, etc.), il faut une justifi- SHONRT en maison ind ividue lle ou
c-~tinn /lc-ritP tiu m~ÎtrP ti'nuvr~gP.
logement collectif rep résente la somme
"!' s 0,5 (W/m·KJ des su rfaces des planche rs de chaque
niveau de la construction , ap rès la
déduction des su rfaces des locaux sans
équipements de chauffage.

•••••••••••••••••••• Exigence sur le coefficient de transmis-


sion linéique moyen des liaisons entre
À savoir les planchers intermédiaires et les murs
« 9 »indique le numéro de liaison du pont donnant su r l'exté rieu r ou un local non
thermique dans la RT 2005. chauffé:
"1'9 s 0 ,6 [W/ m·KJ

e,.

plancher
béton

IJ!" 0,22 W/ m.K IJ!" 0,38 W/ mK


mur béton· plandter +rupteur mur en briques· plancher bé-ton + paneJ/e

Figure 21.3 Exemples d e li aison encre un pla ncher inrermédiaire er un mur d e façade

~·------~
Traiter les onts thenni ues FICHE 21

EN PRATIQUE

•.

Figure 21.4 Obcencio n d u coeffi:ienc"I'

Le coefficient l.f'9 :S 0,6 W/ m·K peut être obtenu:


D en isolation par l'intérieur pou r un mu r en maçonne ri e cou rante
( figu redegauche). Ex: un planche rd'épaisseu re= 1 Scm à entrevous
béton ou te rre cu ite avec plane lle en nez de R > 0 ,16 m2.K/ W ;
D en isolation par l'extérieur (figu re de d ro ite) pou r :
) tout type de mu r;
) tout type de planche r.
La liste des valeu rs par défaut pou r l.f' confo rmes à la RT 2012 est
access ible en annexe 1 O.

z
0

~
0
!!!
~
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
DÉTERMINER LES ÉCHANGES THERMIQUES
FICHE 22
À TRAVERS UN MUR

Objectifs
Déterminer l'amplitude des transferts thermiques entre l'intérieur et l'extérieur
pour déterminer les besoins en chauffage et en climatisation.

REPÈRES

Lorsqu'un transferttherrrique s'effectue au travers d'une paroi, les trois


modes de transfert de àaleur : rayonnemen t , conduction et convec-
t ion, interviennen t simultanément et ne peuvent pas être dissociés.

SAVOIR-FAIRE

Échange thermique à travers un mur homogène


Conduccion
Intérieur Extérieur

T,

Rayonn emenr
+ convecrion
Rayon nemenc
+ convecci on
..
À

Figure 22.1
- e

Paroi plan ho mogène en marière de coefficienr de conducciviré rhermique À

La transmission de la chaleur entre le flu ide intérieur (l'air ambiant) à la


tempérarure T, et le flu ide extérieur (l'air) à la température T2 s'effectue:

~·------~
Détenniner les échanges thenniques à travers un mur FICHE 22

Il par rayonnement entre la surface émettrice et la surface intérieure


réceptrice de la paroi ;
Il par convection entre l'air ambiant et la surface intérieure de la
paroi;
Il par conduction entre la surface intérieure et la surface extérieure
de la paroi à travers le matériau homogène d'épaisseur e et de
coefficient de conductivité À;
D par rayonnement et convection extérieure entre la surface exté-
rieure de la paroi et l'air extérieur.
Le flux thermique se calcule avec :
C)> = S(T, -T2)
1e 1 [WJ
- +- +-
h; Â. h,
as [m2] surface de la paroi
Il e [m] épaisseur de la paroi
Il À, [W/ mK] conductivité thermique du matériau
Il h; [W/ m2 KJ coefficient d'échange radio-convectif intérieur
D h, [W/ m2 KJ coefficient d'échange radio-convectif extérieur
La résistance thermique surfacique se calcule avec:

r=!.... =m2 .K.w-'


Â.

La résistance thermique globale se calcule avec:

R=....:_= K.w-'
Â..S
z
0
Échange thermique à travers
~
i un mur non homogène (multicouche) ~
0
~ C'est le cas des murs réels composés de plLsieurs couches de maté- !!!
g riaux de nature différente. Soit un mur de surface S composé de trois
E matériaux de nature différente et d'épaisseur e,, e2 et e3 . ~
ti
~

t.
'5
Le flux de chal eur transmis par conduction est constant au travers des
trois matériaux:
UJ
Vl
Vl
F c)> jT,-T2) j7;-T jT -T. ) 3) 3
0
' [WJ Cl
_i i _i
FICHE22

Ti >Te

) T,
À
1
À
2
À
'
c:.
h;

7i -- T2
<I> h

T,

Intérieur Extérieur

T•

•3

FiglW'e 22.2 Paroi non homogène

On peut en déduire:

C)> = -~--~-
(T,-T. )
[WJ
_e_1 + _e_2_ + _e_2
\.5 ?..i.5 ,\.i.5
La résistance thermique surfacique du mur est:

e.
Ou R1nuf= L Â,-
....!..

D i nombre des couches du mur


En tenant compte des trois types de transmission de la chaleur- rayon-
nement et convection irtérieure, conduction au sein du matériau,
rayonnement et convection extérieure - l'équation générale du flux
thermique qui passe par un mur non homogène est:
c)> = U.5.("f; -T,) [WJ
coefficient de transmission thermique surfacique:
1
U= - - - - - -
1 n e. 1
- +:L ....!.. +-

~·--------------h-;_;=_,_~_,_h_. _____________ ~
Détenniner les échan FICHE 22

D S [ m2] su rface du mu r;
D T; [KJ tempé ratu re inté ri eu re ;
D T, [KJ tempé ratu re exté ri eu re.
En tenant compte du fait que :
D 1/ h;= R,; [m 2 ·Kf\NJ rés istance the rm iq ue superficie lle intérieure ;
D 1/ h,= R,. [m 2 ·Kf\NJ résistance therm ique superficie lle extérieure ;
la fo rmu le du coefficient U devient:
1
U= - =-----
R R,; + R""'' +R,,

EN PRATIQUE

Plus la valeu r de Rest grande, plus le bâtiment est performant.

Table.::..u22.1 V2leurs de résistan ces thermiques superficielles selo n EN ISO 6946·1

Paroi d onnantsur:
- l'extérieur R., R"<•> R.. +R._
- un passage ouvert (rn2.K/W] (rn2.K/W) (rn2.KJW)
- un local ouverr('>
Paroi wrticale (lncl ina ison ~ 60° )

Aux h orizonral ~ 0,13 0,04 0,17


~

Paroi horizontale (Inclina ison < 60° )


z
0,10 0,04 0,14 0
Aux ascen dant
~~
~
0
~~
Aux descendant
!!!
0,17 0,04 0,21
~
~
UJ
( 1) Si la p a roi donne sur un autre local non chauffé, un comble ou un vide sanitaire, R., s'applique des
deux côtés Vl
Vl
( 2) Un local est dit ouvert si le r a ppo rt de la surface totale de ses ouvertures p ermanentes sur l'extérieur,
à son volume, est égal ou sup érieur à 0,005 ~/ m l . Ce peut êtr e le cas, p a r exemple, d'une circulation à 0
l'air libre, p our des raisons de sécurité contre l'incendie. Cl

~------'F
FICHE 23 RÉALISER UNE ISOLATION THERMIQUE

Objectif
Prendre en compte la nature de l'isolant choisi, les ponts thermiques et la valeur
des déperditions thermiques à travers sols et murs pour établir son isolation
thermique.

REPÈRES

Renouvellement d'air Pour choisir les matériaux adaptés, voir les


Toiture 25-30% 20-25%
fiches 19 et 20. Pour supprimer les ponts
thermiques, se référer à la fiche 2 1.

1...... Vitrages
~ 10-1 5% SAVOIR-FAIRE

L'isolation des murs


Ponts thermiques s. 10 % L' isolation pari' intérieur, le mode le plus uti-
Figure 23.1 Oéperdirions ordinaires lisé en maison individuelle, peut se faire :
d'une maison individuelle
D
au moyen d'un complexe isolant :
une plaque de plâtre associée à une
couche isolante (polystyrène, ou laine
minérale) est collée directement sur le mur. Les joints sont cou-
verts par une couche d'enduit et une bande de jointoiement;
D avec une couche isolante et une contre-cloison : des panneaux
semi-rigides de laine minérale sont fixés au mur à l'aide des plots
de colle ou de petites pattes métalliques. Une cloison de doublage
est ensuite posée sur l'isolant;
D avec une couche isolante et un doublage posé sur une ossature
métallique - méthode utilisée en rénovation sur les murs irrégu-
liers.
L' isolation par l'extérieur est le procédé employé dans la rénovation.
Elle consiste à fixer, par collage ou mécaniquement sur une ossature

~.__________e_n_b_o_i_s_o_u_e_n_m_é-ta_l_,_d_e_s_p_a_n_n_e_a_u_x_i_s_o_la_n_t_s_e_n_p_o_ly_s_tyr_è_n_e_._L_'_e n_s_e_m_b_le---~
Réaliser une isolation thermique FICHE 23

est ensuite recouvert par un endu it de façade étanche. Ell e utilise de


blocs spéciaux en granu lats dont la partie centra le est une bande en
polystyrène.
L' isolation répartie est faite avec des blocs en te rre cu ite de type Mono-
mu r ou en béton ce ll ula ire qu i assu rent eux-mêmes l'isolation du mu r
et qu i ne nécess itent pas la m ise en œuv re d' une isolation rapportée.

L'isolation des planchers


Quand le planche r recouvre un vide sanitaire ou un local non chauffé,
l'isolant est rapporté en sous-face du planche r (cette techn ique ne
convient pas pou r un vide sanitaire de faible hauteu r). Le planche r est
constitué d' entrevous isolants à languettes. L'iso lant mis en place su r le
planche r est recouvert d' une dalle fl ottante (cette techn ique convient
pou r intégrer un système de chauffage par le sol).
Pou r isoler une dalle su r te rre-plein, on met en place des panneaux
isolants incomp ress ibles et insens ibles à l' hum id ité avant de couler la
dalle. Cette dall e peut être so li daire des
mu rs de soubassement ou déso li darisée. ••••••••••••••••••••
Pou r isoler une to itu re-te rrasse , les pan- Remarque
neaux en ve rre ce ll ula ire ou en PSE spé-
cia l to itu re-te rrasse do ivent toujou rs être L'isolation des planchers séparant deux
posés su r un élément porteu r, qu i se ra pièces d'habitation n'est pas conseillé
a ins i protégé de l'ensoleillement et des sauf dans le cas de planchers en bois qui
vari ations de tempé ratu re. peuvent recevoir une isolation acoustique.

L'isolation de combles aménagés


L' isolation par l'i nté rieu r se fait: z
0
fi soit avec deux couches de la ine miné ra le en panneaux semi-rigides ,
~
-li
·~
une couche sans pare-vapeu r d isposée entre les chevrons et la
deuxième avec pare-vapeu r qu i couvre la prem ière couche. L'épais- ~
0
~ seu r de l'isolation est au minimum de 20 cm ;
! fi soit avec une seu le couche épaisse (m inimum 20 cm) de la ine
!!!
~

t
'ti m iné ra le posée sous les chevrons. Les panneaux isolants sont cou-
~

. fi

F
verts d' un parement inté ri eu r.
L' isolation par l'exté rieu r se fait par :
sarking, qu i consiste à mettre en place, su r un plate lage rigide , des
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~ panneaux isolants assemb lés entre eux par languettes et ra inu res.
~ Les panneaux isolants do ivent être suffis2mment ri gides pou r sup-

~------·F
FICHE23 Réaliser une isolation thermi ue

porter le poids propre de la couverture et les charges climatiques


(neige, vent);
n complexes isolants autoporteurs posés directement sur les pannes
de la charpente ;
n caisson chevronné (parement inférieur, chevrons longitudinaux,
mousse en polyuréthane);
•••••••••••••••••••• n panneau sandwich (un isolant rigide
en mousse de polyuréthane ou en
Remarque
polystyrène, un parement supérieur
Le volume habitable se réduit dans le cas en panneau des particules hydrofugé
d'une isolation par l'intérieur, contraire- muni de contre-lattes et un pare-
ment à l'isolation par l'extérieur. ment inférieur en plaque des plâtres
(CTB-H lisse, etc.).

EN PRATIQUE

L'objectif d'une isolation the rmique est la diminution des déperditions


thermiques et des besoins en chauffage afin d'améliorer la performance
énergétique du bâtiment.
Les exemples ci-dessous montrent l'amélioration du niveau d'énergie
primaire consommée d'une maison individuelle bâtie en 1960, sans
isolation, prise comme maison de référence, par des travaux de l'iso-
lation, de ventilation et de changement de chaudière.

Cas n ° 1 : maison de référence avec chauffage


àgaz
0 Département : 77, surface habitable : 120m 2
n 2 niveaux avec combles aménagés, chauffés
0 Maison individuelle ron isolée
0 Plancher bas: vide sanitaire non accessible
0 Hauteur sous plafond : 2,5 m
0 Système de chauffage chaudière à gaz naturel, installée entre
1989 et 2000 et radiateurs avec robinets thermostatiques
0 Production d'eau chaude sanitaire : système à accumulation avec
veilleuse

~·~~~~~~~~~B~-S-y-st_è_m_e~d_e_v_e_n-ti-l_at_io-n~:-n-a-tu_r_e_l_e_p_a_r_d_é_fa~u-ts_d_'_é-t_an_c_h_e_·i-té_·~~~~~~~
Réaliser une isolation thenni ue FICHE 23

Consommation :
Énergie primaire: 400 kWhJm 2 .an
co2: 82 kg&i co/m 2.an

Cas n° 2: maison de référence, non isolée


et chaudière à condensation
D Chaudière àgaz narurel à condensation
D Chauffage + ECS: système à accumulation sans veilleuse
Consommation :
Énergie primaire: 347 kWhJm 2 .an
co2: 71 kg&i co/m 2.an

Cas n ° 3 : maison de référence totalement


isolée, ventilation hygroréglable de type B
D Parois vitrées et chaudière à condensation
D Production d'ECS: système à accumulation sans veilleuse
D Isolation de combles: R = 6,00 m 2.K/ W
D Isolation des murs: R= 3,15 m 2 .KjW
D Isolation du plancher bas :
R = 2,40 m 2.K/ W
D Vitrage : Uw= 1,7 m 2.K/ W
Consommation : z
0
Énergie primaire: 81 kWhJm 2 .an
co2: 17 kg&i co/m 2.an ~
0
!!!
~
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
AMÉLIORER L:'INERTIETHERMIQUE
FICHE 24
D'UN BÂTIMENT

Objectifs
Limiter l'inconfort thermique pendant la saison chaude, limiter la consommation
d'éne~e du bâtiment, être en conformité avec la réglementation thermique.

REPÈRES

L' inertie thermique d'un bâtiment est sa capacité à emmagasiner la


chaleur et la restituer d'une manière diffuse. Plus l'inertie d'un bâti-
ment est forte, plus il se réchauffe et se refroidit lentement. On dis-
tingue trois types d'inertie thermique :
D l'inerti e horaire, qui caractérise l'intermittence de chauffage et de
climatisation (méthode Th-C);
D l'inerti e quotidienne, qui caractérise l'amortissement de l'onde
quotidienne de la température et de l'ensoleillement en saison
chaude (méthode Th-E) et le taux de récupération des apports
calorifi ques en hiver (période de 24 h ; méthode Th-C);
D l'inerti e séquentiell e, qui caractérise l'amortissement de l'onde
séquentielle de température dans la saison chaude (période de
12 jours; méthode Th-E).
L'inertie thermique d'une maison dépend de la masse des matériaux
qui composent son intérieur (murs, cloisons, planchers ... ). Plus ces
matériaux sont lourds, plus leur inertie thermique est importante.
Trois grandeurs dé fi nissent l'inertie d'un matériau :
D l'effusivité est la capacité d'un matériau à emmagasiner très rapi-
dement les calories du milieu ambiant. Le coefficient E indique la
valeur en kilojoules (kJ) qui pénètre sur 1 m 2 de surface de maté-
riau, une seconde après un contact avec une matière dont la tem-
pérature est plus élevée de 1 °C. Plus le coefficient est bas, plus le
matériau se réchauffe vite ;
D la diffusivité est la grandeur physique qui caractérise la capacité
d'un matériau à transmettre un signal de température d'un point
à un autre de ce matériau ;

~·------~
Améliorer l'inertie thermique d'un bâtiment FICHE24

D le déphasage est le décalage entre le moment où le matériau est


soumis à une source de chaleur et le moment où il restitue la cha-
leur de l'autre côté du matériau.

2500
PiJrre
2000 ,- Î · -~ '
Bécon
1
"'cr
" - ~u_e_ ...! - Mortier - - - -
Ë 1500 1 1 1Verre
~ •
-5 1 Adobe •
-e
·;; 1000
1 1 • (brique en ce,rre cuice)
Ne;&e - .- - - - - - - . . Plôcs;coiiieiïc - - Ï - - - - - - - - -
1
~
UJ ~o~ -
•~
1 e Plâcre 1 • Torchis 1
e 1
_ _ _ _ ~".9.u:. ..... ____ .L _ _ _ _ L _ _ _ _
500 1 1

~··
~•--- 1 1
Bécon ce)lulaire 1 1

0
e lsolancs

0 1000 ?000 ? .~OO 3000 Masse


volumique
[kglm' ]

Figure 24.1 Effusiviré chermique de divers marériaux en fonccion de leur masse volumique

Quelques règles constructives s'imposent afi n de favoriser l'inertie


thermique:
D utiliser les matériaux denses (béton par exemple) de forte épais-
seur (minimum 10 cm) pour tous les murs;
D utiliser l'isolation à l'extérieur de la structure, la meilleure solution
pour les maisons en murs maçonnés (briques, parpaings) ou murs z
~ en bois massif; 0

~
~ D répartir la capacité de stockage sur toutes les surfaces de la struc-
-li ture. Un facteur important pour favoriser les échanges thermiques
·~

.D
~
g
E
est la masse par m 2 de surface en contact avec l'air intérieur;
dans le cas d'une isolation par l'intérieur, on peut améliorer l'iner-
0
!!!
tie en utilisant des cloisons massives d'au moins 10 cm, en maté- ~
ti
riaux tels que les briques pleines, les parpaings creux, les cloisons ~
i"-
.
~

'5
F
en plâtre solide, les briques de plâtre ou la laine de bois pour l'iso-
lation.
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6

~------'F
0
FICHE24 Améliorer l'inertie thenni ued'un bâtiment

~'
W. SAVOIR-FAIRE

L' inertie the rm ique est calcu lée en faisant la somme des points d' iner-
ti e des d iffé rentes parties du bâtiment ( planche rs, mu rs, clo isons).
Dans la Réglementation the rm ique ( RT 2000), l'i nertie the rm ique (quo-
t id ienne), ou classe d' inertie , est déte rm inée par la somme des points
d'i nertie des d iffé rentes composantes du bâtiment ( mu rs, planche rs,
clo isons) et du mob ilier. Les points d'i nertie caracté risent l'amp litude
du flux the rm ique par m2 de planche r pou r une variation inté rieu re de
tempé ratu re de 1 ° C. Ils sont exp ri més en W/ m 2 K de su rface utile. La
classe d'i nertie est déte rminée à partir de ses éléments constructifs.
Tableau 24.1 Oécerminarion forfairaire d e la classe d'inercie d'un b ârimenr
(classe d'inerrie q uorid ienne)

Plancher bas Plancher haut Mur vertical Classe d'inertie


Lourd Lounl Lou rd Trè ~ lo urde

Lounl Lou rd lourde


Lourd Lou rd lourde

Lourd Lounl lourde

Lou rd Moyenne

Lou nl Moyenne

Lourd Moyenne

Très légère

Plancher haut lourd


Un planche r est considé ré haut lou rd s'il rempli t l'une ou l'autre des
condit ions su ivantes.
•••••••••••••••••••• D Planche r sous to itu re (te rrasse,
comb les pe rdus , rampant lou rd)
Remarque
béton plein de plus 8 cm isolé par
Ne sont considérés que les faux plafonds l'exté rieu r et sans faux plafond.
ayant une lame d'air non ventilée ou D Sous-face de planche r inte rméd ia ire:
faiblement ventilée de moins 1 500 m 2 béton plein de plus de 15 cm sans
d'ouverture par m 2 de surface, couvrant isolant et sans faux plafond.
plus de la moitié de la surface du plafond D Tout planche r ayant 5 points d'i ne r-

~·~~d-u~n-iv_e_a_u_c_o_n_s_i_d_é-ré_·~~~~~~~~~~~~~t-ie-o~u-p_l_u_s_p_o_u_r~sa~fa-c-e~in_f_.é_ri_e_u_r_e_.~~~~~
Améliorer l'inertie thermi ue d'un bâtiment FICHE24

Plancher bas lourd


Un plancher est considéré bas lourd s'il remplit l'une ou l'autre des
conditions suivantes.
Il Face supérieure de plancher intermédiaire avec un « revêtement
sans effet thermique » : béton plein de plus 1 5 cm sans isolant,
ou chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds
(béton, terre cuite,) sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéo-
lées en béton.
Il Plancher bas avec isolant thermique en sous-face avec un« revête-
ment sans effet thermique»: béton plein de plus 10 cm d'épais-
seur, ou chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous
lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles
alvéolées en béton, ou dalle de béton de 5 cm ou plus sur entre-
vous en matériau isolant.
Il Tout plancher ayant 5 points d'inertie ou plus pour sa face infé-
rieure.

Murvertical lourd
Un mur est considéré lourd s'il remplit l'une ou l'autre des conditions
suivantes.
Il La surface de mur est au moins égale à 0,9 fois la surface de plan-
cher (maison individuelle), murs de façade et pignon isolés par
l'extérieur, avec à l'intérieur:
) du béton plein (banché, bloc, préfabriqué) de 7 cm ou plus;
) des blocs d'aggloméré de béton de 11 cm ou plus ;
) des blocs perforés en béton de 10 cm ou plus;
) des blocs creux en béton de 11 cm ou plus ;
z
0

~
) des briques pleines ou perforées de 10,5 cm ou plus.
Il Murs extérieurs à isolation répartie de 30 cm d'épaisseur mini-
mum, avec un cloisonnement réalisé en bloc de béton, en briques 0
plâtrières enduites ou en carreaux de plâtre de 5 cm minimum ou !!!
en béton cellulaire de 7 cm au minimum. ~

Ensemble de doublage intérieur des murs extérieurs et des cloison- ~


UJ

.
'5
F
nements de 5 cm au minimum réalisé:
) en blocs de béton ;
Vl
Vl
0
' ) en briques enduites; Cl
1!
g ) en carreaux de plâtre.

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
FICHE24 Améliorer l'inertie thenni ued'un bâtiment

D Quand la t a ill e moyenne de locaux est infé ri eu re à 30 m2 (l oge-


men ts, bu reaux), les mu rs de clo isonnement inté rieu r lou rd son t
réali sés en :
) béton ple in de 7 cm m inimum ;
) blocs de béton creux ou pe rfo rés de 10 cm m inimum ;
) b riques ple ines ou pe rfo rées de 10 ,5 cm m in imum ;
) autres b riques de 1 5 cm m inimum avec endu it plâtre su r
chaque face .
D Ensemb le des mu rs de façade et pignon et de clo isons possédant
au tota l 7 po ints d 'i nertie ou plus .

EN PRATIQUE

Détermination de la classe d'inertie par points


d'inertie
La classe d 'i nertie d ' un bât imen t ou d ' une zone t he rm ique comportant
plus ieu rs niveaux est ce lle du n iveau le plus défavo ri sé, le plus souven t
le dern ie r niveau. L'inertie du mob ilie r et auss i p rise en compte.

Tableau 24.2 Exem p le d e po inc_s d 1inerrie d e parois cou ra nc~ s d e coirures sans fa ux plafond (Rî 20 12)

Descriptif Points d'inertie Type de pla ncher haut


Paroi awc isolation c6té extérieur ou placée sous une toiture isolée awc l'intérieur
Plancher béton de 8 cm ou plus 6 Lourd

Dalles alvéolées de béton de 20 cm ou plus 5 Lourd

Dalles alvéolées de béton avec e < 20 cm 4 Moyen

Plancher en béton cellulaire a rmé d e 20 cm ou plus 4 M oyen

Entrevous d e te1Te cuite ou béton avec e • 1 cm de plllre


3 Moyen
en sous-face
Tout type d e plancher avec isolant en sous-face ou plafond léger
1 cm de plltre en sous-face d 'isola nt 1 Léger

2cm de plllre en sous-face d'isola nt 2 Léger

~·------~
Améliorer l'inertie thermi ue d'un bâtiment FICHE24

Tableau 24.3 Exemples de points d'inertie des parois courantes de plancher bas (RT 2012)

Points d 'inertie [W/ m 2 .K)


Descriptif Revêtement avec Rellêtement sans
effet thermique effet thermique
Plancher béton plein de plus 10 cm d 'épaisseur avec isolant en 4 6
sous-face
Tout plan cher awcdalle debéton deS cm d 'épaisseur ou plus 4 5
Plancher en béton cellulaire ou dalle a lvéolée en béton, o u
entrevous de terre cuite o u de béton, avec dalle de biton de 4 cm 4 5
d'épaisseur
Dans le cas d'un p lancher sur cerre-p lein, l'isolanc p eut être p lacé en p érip hérie.

Tableau 24.4 Exemples de points d'inertie de parois courantes de mur (parois de façades, pigno n) (RT 2012)

Point d 'inertie selon la surface de paroi ramenée


à la surface utile A JA ,;,,
Descriptif paroi [WJK.m 2sol)
A JA .w> 0,9 0 ,9 > A J A.w> 0,5 0,5 > A JA .w > 0,25
Isolation extérieure avec l'intérieur en :
Bécon p lein 7 cm ou p lus
Bloc perforé en bécon 10 cm ou plus 5 3 1
Bloc creux bécon 11 cm ou plus
Brique p leine ou perforée d e 10,5 cm ou plus
Autres briques 15 cm o u plu s enduites 4 2 1

Isolation répartie awc :


Brique d e cerre cuice à perforacions vercicales de 4 2 1
37 cm ou plus
Brique de béton cellulaire 30 cm ou plus 3 2 1
z
Brique en terre eu ite à perforations ...,rticales de
3 2 1 0

~
30cm à3 6cm
"Z
Isolation intérieure :
~ Cloison brique 5 cm ou plus
0
~
3 1 1
Oouhl:tgP c":trrP:tlJ ("tl!i rrP .c; c"m
!!!
g Doublage bloc bécon 5 cm
E ~
·~
Cloison brique 3,5 cm ou plus enduite 2 1 1
~

l.
'5
Doublage 1cm plltre
Panneau léger de remplissage bardage métallique
1

1
0

0
0

0
UJ
Vl
Vl
F1 A : surface de la p aroi déterm inée pour 1•ensemble de l'envelo ppe w rticale d'un même n iveau en déduisant les baies. Elle est obtenue
0
1S p ar la somme des surfaces de mur utilisées au calcul du Uu
Cl
~ A.... : surface utile du n il,o\?au étudié ou de la zone du b â timent

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE24 Améliorer l'inertie thenni ued'un bâtiment

Tabl eau 24.S Coraci on de l 'inerci e du m ob ili er

Points d'inertie W/ K.m2


4"P-lnn l' uu p du h AtÎmP-nt
Maison individuelle isolée: A/A.;.> 0,9
Habitation ,
Descriptif
Bâtiment peu épais: 0,9 >A/A.;.> 0,5 mobilier
hébergement Sports
bureau, santé
Un bâtiment peu épais signifie E/H < 5 où
E est la distance entre les façades oppo- Valeur 1 0
forfait aire
sées et H la hauteur du bâtiment.

Détermination de la classe d'inertie séquentielle


forfaitaire et par points d'inertie
Tableau 24.6 Oérermina rion forfaira ire d e la classe d'inerrie séquencielle

Conditions nécessaires Classe d 'inertie séquentielle


Pas de paroi lourde Très légère

Une paroi lourde par niVNu Très léj\ère

Deux parois lourdes par niVNu Légère

Trois parois lourdes par niveau Moyenne

Une paro i lourde est un« p lancher lourd •, ou une« paro i verticale lourde •.

Les points d'inertie séq uentielle cor-


respondent au « gain d'i nertie séq uen-
t ielle » dé fi ni comme l'écart entre l'i nertie
séq uentielle ( profondeu r de pénétration
L'inertie quotidienne peut être déterminée de l'onde séq uentielle établie su r 12 jou rs)
aussi par le calcul. et l'i nertie q uotid ienne ( profondeu r de
l'onde q uotid ienne établie su r 24 heu res).

Tableau 24. 7 Oérerminarion de la classe d'inerrie séquen ciel le

Classe d 'inertie séquentielle


Très légère Légère Moyenne Lourde
Ponts d' inertie totaux y
compris les points d 'inertie < 15 15 à 22 23 à 34 35 er p lus
séquentielle

~·------~
Améliorer l'inertie thermi ue d'un bâtiment FICHE24

Tableau 24.8 Poinc.s d 'in ercie séquencielle de parois courances de pla ncher h auc

Points d'inertie
Descriptif paroi
séquentielle [W/m2 • K]
Plancher haut en béton plein isolé par l'extérieur a""" 7
l'intérieur au moinsde20cmde béton
Plancher haut en béton plein isolé par l'extérieur a""" 4
l'intérieur au moins de 15 cm
Plancher intermédiaire béton plein 1

Autres planchers hauts et intermédiaire 0

Pour le dernier niveau du bâtiment, il s'agit du plancher haut du bâti-


ment, pour les autres niveaux, c'est la face inté rieu re d'un plancher
inte rméd ia ire.

Tableau 24. 9 Poinc.s d 'in ercie séqu en ci elle de parois couran ces de pla ncher i ncermédia ire

Points d'inertie
Descriptif paroi
séquentielle [W/ m 2 • K]
Plancher en béton plein 20 à 24 cm 1

Plancher en dalleallléolée de béton de plusde20cm 1


avec dalle de béton
Plancher en béton plein d'au moins 25 cm de béton 2
Autres planchers 0

Tableau 24.10 Poin cs d' inerrie séquenrielle de parois couranres de p la ncher bas

Points d'inertie
z
Descriptif paroi 0
séquentielle [W/ m'- K]
Plancher béton plein sur terre-plein avec isolant
périphérique
15 ~
0
Plancher en béton plein de 20 cm et plus isolé en sous.face 7 !!!
Plancher en béton plein de 15 cm et plus isolé en sous.face 3 ~

Plancher en dalle allléolée de béton de plus de 20 cm ~


2 UJ
avec dalle de béton et isolé en sous-face
Vl
Plancher sur entrevous de terre cuite ou de béton Vl
avec dalle de béton et isolé en sous-face
1 0
1! Cl
g Autres planchers 0

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE24 Améliorer l'inertie thenni ued'un bâtiment

•••••••••••••••••••• Ces points sont pri s en compte lo rsque


le niveau le plus défavo risé d' un point
Remarque
de vue inertie quotid ienne est situé au
L'inertie séquentielle se détermine aussi rez-de-chaussée.
parle calcul (RT2012 ).

Tableau 24.11 Poincs d'inercie séquencielle d e p arois :ourances de mur exrérieur

Points d 'inertie séquentielle W /K. m 2


Descriptif paroi selon la surface de paroi ramenée àlasurfaceutileA/A..,
A/A,..<0,9 0,9<A/A.w< 0 ,5 0,5 <AJA..,< 0,25
Isolation extérieureawc l'intérieur
Bécon plein el: 20 cm 7 4 2
Bécon plein 16 à 20 cm 5 3 1
Blocs perforés bécon el: 12,5 cm 3 1 0
Briques pleines ou perforées e l: 10,5 cm 1 0 0
Aucres briques el: 15 cm enduices 1 0 0
Blocs creux bécon 1 0 0

Isolation répartie awc


Briques de cerre cuice à perforacions ver-
cicales e l: 30 cm 5 3 1
Blocs creux bécon 0 0 0

Isolation indrieure 0 0 0

L'inertie dans la méthode Th-C


Cette méthode de calcul de la consommation d' éne rgie d' un bâtiment utilise deux
aspects de l'i nertie the rmique :
fi l'i nertie quotid ienne, qu i pe rmet l' utilisation effective des apports de chaleu r
j ournalière (24 heu res), qu 'ils soiert internes, sola ires ou des pertes récupé rab les
par des systèmes. On caracté ri se cette inertie par :
) C,. [Wh/ KJ capacité the rm ique quotid ienne
} H ;, [Wh/ KJ coefficient d ' échange the rm ique entre la structu re et
l'amb iance inté rieu re
fi l'i nertie ho ra ire, qu i caracté rise l'effet de l'i nte rm ittence du chauffage ou de
la climatisation su r la vari ation de la tempé ratu re inté rieu re. Cette inertie est
caracté ri sée dans cette méthode Th-C par la capacité the rm ique ho ra ire C" en
[Wh/ KJ.

~·------~
Améliorer l'inertie thermi ue d'un bâtiment FICHE24

Tableau24.12 Oérerminacion de C1t1 ,Ct1• ec Hoe

Classe d'inertie c. [Wh/ KJ c. (Wh/ K) H~ (W/K)

Trèslégà"e 80/ 3,6 X A.., 65/ 3,6 xA.., 16XA..,

Légère 110/ 3,6 xA.., 80/ 3,6 xA.., 2 0 X A..,

M~nne 165/ 3,6 xA.., 1 J0/ 3,6 X A.. 2 4 X A..,

Lourde 260/ 3,6 xA.., 155/ 3,6 X A.. 2 8 X A..,

Très lourde 370/ 3,6 xA.., 200/ 3,6 X A.. 3 2 X A..,


A~, : ensemble des surfaces utiles des niveaux du bâtiment (ou de la zone) 1 m 1J

L'inertie dans la méthode Th-E


Cette méthode pe rmet le calcu l de la tempé ratu re inté rieu re atte inte en
été dans un bâtiment non cli matisé et utilise :
D l'i nertie quotid ienne, qu i pe rmet l'a mortissement de l'onde
quotid ienne de tempé ratu re et d' enso leillement (en 24 heu res).
Elle se caracté rise par :
) C,. [ kJ/ K] capacité the rm ique quotid ienne
) A,. [ m 2 ] su rface d'échange équivalente qu i pe rmet une
agrégation des capacités the rm iques intrinsèques
des paro is à trave rs leu r su rface active
D l'i nertie séquentielle, qu i caracté rise l'effet de la variation de la
tempé ratu re exté rieu re su r une pé ri ode de 12 j ou rs .Ell e est notée
C,ns et s' exp ri me en [kJ/ KJ.

Tableau24.13 Oérerminacion de Cm ec de Am

Classe d'inertie quo tidienne C. ( llJ/K) A. [rn2)


Très légère 80 xA.., 2,5 X A..,
z
0

~
Légère 11 0 xA,.., 2,5 X A..,
"Z
2,5 X A..,
~ Moyenne 165 X.\ ..
0
~ Lourde 260 XA,_,. 3,0 X A,_,.
!!!
g Très lourde 370 X.\ .. 3,5 X A..,
E ~
·~ A~, : surface utile du bâtiment o u de la zone en 1m 1 J
~

l. L'app
'5
roche se fait niveau par niveau, prenant en compte le niveau le
plus défavo ri sé du bâtiment ou de la partie de bâtiment étudiée vis-
UJ
Vl
Vl
F 0
' à-vis de l'i nertie quotid ienne. Cl
1!
g

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE 25 INSTALLER UNE VENTILATION

Objectif
Apporter un air neuf nécessaire à nos besoins en oxygène, évacuer les odeurs et
les polluants qui s'accumule.~t, éliminer l'excès d'humidité, fournir aux appareils
à combustion l'air nécessaire à leur fonctionnement. Préserver la «santé» des
bâtiments.

REPÈRES

La ventilation est une obligation légale (arrêté du 24 mars 1982 et du


28 octobre 1983 pour tous les logements postérieurs à 1982, collectifs
ou individuels). La réglementation repose sur deux principes :
fJ l'aération doit être générale et permanente ;
fJ la ventilation doit balayer la totalité du logement grâce à des
entrées d'air installées dans les pièces principales et des sorties
placées dans les pièces de service.
Les règles de conception et de dimensionnement sont données dans les
DTU 68.1 et DTU 68.2. Pour la réglementation et les débits minimaux
extraits, ainsi que les exigences hygiéniques, voir fiches 2 et 10.

SAVOIR-FAIRE

La ventilation naturelle contrôlée (VNC)


Les entrées d'air se font par des ori fices ou des conduits placés géné-
ralement en façade. Les sorties d'air se font par conduits individuels.
La ventilation se réalise par tirage thermique, les effets dépendent des
conditions climatiques. Ce système est souvent plus efficace en hiver
qu'en été.

~'------~
Installer une ventilation FICHE 25

t:air bis dt l'erthiair re:ntre: par


la circulation d'air mm par
lese:ntrftS d'a1rpladr:s m façade:
lrs bouches au niwau des
L'aîr entre ( n sort) libœmmt chambrts rt dt sijour
par les entrées. par les
bouchrs rfcctraction ou les
conduits
If

Air vicié
la t..i11..u l... ~iu11 Je l' oi1 IÎdÎ>
Air neuf'
p ar les espaces ll'lissu
sous les portes

Figure 25.1 Principe de la venci lation naturelle contr61ée


(d'après l'AOEME)

z
0

~
0
!!!
~
~
UJ
F"tgure 25.2 Grilles de v>ntil.rion (murs, fenêtres) VI
VI
0
Cl

F
FICHE25 Installer une ventilation

La ventilation mécanique contrôlée (VMC)


simple flux
Dans les logements plus chauffés et plus isolés, un renouve llement d'a ir
insuffisant engend re des dégâts ( hum id ité , mo isissu res). Un système de
ventilation mécan ique contrô lée peut régler ces problèmes. L'air frais
entre dans le séjou r et les chamb res et est évacué des pièces de se rvice
par un g roupe d'extraction.
entrée située en g roup e d'extraction entrées d•air situées dans les
partie haute de la installé dans les combles pièces de vie en partie haute
porte ou en terrasse des menuiseries ou dans les
coffres des volets roulants

atelier

chambre

b ouches d•extraction situées


- A ir vicié dans les pièces de service
et raccordées à des
- A ir neuf conduits par lesquels 1•air
vicié est évacué à 1•extérieur
la c irculation de l'air frais par
les esp aces laissés sous
les p o rtes

Figure 25.3 Vencilacion mécaniq ue concrôlée simple flux


(d'après l'ADEME)

Le moteu r du groupe extracteu r est logé dans un caisson , installé le


pl us souvent dans les comb les. Ce système n' évacue que l'a ir vic ié des
pièces hum ides. Su r le caisson sont branchées des gaines à toutes les
pièces de se rvice. Dans chaque pièce de se rvice, une bouche règle le
déb it en fonction des besoins. Il existe tro is catégo ri es de VMC simp le
flux:
Il la ve rsion auto réglable où le déb it de l'i nstallation est constant, en
toute circonstance ;

~·------~
Installer une ventilation FICHE 25

D la ve rsion Hygro A où le déb it des bouches d' évacuation se


règle automatiquement en fonction de l'hum id ité d'a ir (de 5 à
50 m3/ h);
D la ve rsion Hygro B où les entrées d'a ir sont éq uipées,
e ll es auss i, d' un régl age automatiq ue en fonction de
l' hum id ité de l'a ir. Cette ve rsion est recommandée
par la réglementation the rm iq ue actuelle car e lle
pe rmet de rédu ire les dépe rd it ions de 50 %.

La ventilation mécanique contrôlée


(VMC) double flux (à deux conduits)
Ce système récupè re la chaleu r contenue dans l'a ir éva-
cué grâce à un échangeu r. Un second réseaL de ga ines
d iffi.Jse l'a ir neuf fi ltré et réchaufé dans les pièces de vie.
Un ventil ateu r pu lse cet a ir neuf par les bouà es d'i nsuf-
flation et un autre ventil ateu r extrait l'a ir vicié des pièces
hum ides.

Ëvacuatio l par le to it
Figure 25.4 VMC simple Rux aucorég lable
/ ec VMC version Hygro B
(sources : doc. Aid es ec doc.
Récupérateur de chaleur d'air vicié Saucer)

z
0

cuis ine
~
0
"~ I on
!!!
~
~
UJ
Vl
circuit de soufflage : d istribue l'air neuf Vl
réchauffé et filtré dans les pièces principales 0
Cl
] Figure 25.5 Venrilari on mécanique concrôlée double flux

~~~O~~~~~~~~~~~~~(d_'_•p_r-ès_l_~_D_E_M_E_)~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~'~
FICHE25 Installer une ventilation

Filtre

Air repris
+21°C
Air neuf
-3°C
Air insufflé
+16°C
Air excrait
+s•c

Préchauffage pour Échangeur à plaques à


les zones grande surface d'échange et
climatiques à haut rendement 96 %
extrêmes

Figure 25.6 Schéna de fonccionnemenc d'une VMC double flux

470 x0 125

4x
0125
I~
Figure 25.7 Caisson KWL Helios
(source: doc. Arlanric)

~'------~
Installer une ventilation FICHE 25

fixe réglable auto réglable hygroréglable

Figure 25.8 D ifférences b ou ches d 1excracci on

Pou r estime r la puissance d'un extracteu r


VMC pou r un réseau class iq ue, les ratios
••••••••••••••••••••
utilisés sont les su ivants: AutresVMC
Il logement moyen : 120 m3/ h ; La VMC gaz évacue par le même réseau
Il cham bre d' hôte l : 45 m3/ h ; l'air vicié du logement et les produits de
Il bureaux( 15 m2 ) : 25 m3/ h ; combustion d'une chaudière murale ou
Il hô pitaux : 20 m3/ h pa r lit. d'un chauffe-eau à gaz.
La VMR (répartie) est constituée d'aéra-
teurs individuels placés dans les pièces z
humides. Ce système fonctionne selon le
0
même principe qu'une VMC (balayage de
l'air depuis les pièces principales jusqu'aux ~
0
pièces humides, d'où il est rejeté, en pas- !!!
sant sous les portes de communication.
~
~
UJ
Vl
Vl
0
1! Cl
g

'--~-0~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
FICHE25 Installer une ventilation

Puissance
2.5 2.5 (kW)

1. 5 1.5

0.5 0.5

HABITAT O nombre de
20 40 60 80 1 OO logements
nombre de
HÔTEL

-
50 100 150 200 2 50 chambres
BUREAU 1
OOO m surface

DÉBIT •
1 600 3 200 4800 6400
____,
8
ml/h
0 2 500 5 000 7 500 10000 12 500

Figure25.9 Rarios urili sés pour dérermin er 1a puissance des exrracreurs

EN PRATIQUE

Avantages et inconvénients des différentes


ventilations
Système de ventilation Ava ntages 1nconvénients
VMC simple flux Oébir d'a ir encranr con sran c l:humid iré incérieure n 'esr pas prise en
autoréglahle O imi nu rion des nuisa nces sonores excérieu res com pre
en ucilisan c 1es encrées d 'air a cousriques
VMC simple flux Oébic d'air encranc varia ble en fonccion de Syscèm e p lus coûceux à l'acha c qu' une
h)droréglable l 1humidicé (occupacion, rype d'acciviré) VMC s imple Aux a ucorégla ble
Économie d'énergie Réagir sur l'humid iré, pas d'efficacicé
O imi nu cion des nuisa nces sonores excérieu res supplém enrai re sur les pollua nc.s
en uc.ilisan c 1es enc.rées d 1a ir a cou sri ques chimi ques
VMCdoubleflux Économie d 1énergie parrécupéracion de calo ries Syscème p lus coû ceux à l1achac
Fi lrra ci on d 1a ir encranc Bruie des bouches d 1in sufflacion
Sensario n de cou ranc d 1a ir froid supprimé
lsola ci on acousciq ue
Précha uffage o u rafraîchissemen: de l1a ir encranc
VMR Solucion pour rénova cion Encombremenc eschéciq ue (groupe
Main cen an ce facile d 1excraa:ion dans ch aque pièce humide)
Bruie de vencil areurs

Ventilation naturelle 1nvescissemen c variable Sou mi se a ux aléas climaciqu es


Perces d 1én ergie l1hiver

~'------~
Installer une ventilation FICHE 25

Les interventions sur les VMC


Il Nettoyage des unités terminales
D Réparation des fuites visibles (collecteurs, raccords)
Il Passage de l'extraction en vitesse réduite en période d'inoccupation
Il Arrêt de l'extraction en période d'inoccupation.
Il Séparation des zones spécifiques
Il Remplacement des appareils anciens
Il Pose de condensateurs dans le cas de moteurs électriques à mau-
vais rendement

z
0

~
0
!!!
~
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
Ler61ede laprugrammaaon du ~-de permmaelapraaquede
l inœrmtœnc:e du~ (rtsïme defonc:âonnementnonnal rigime
'*IUlt, r6gime hon p rigime d'ante, et rlgime de pleine puissance
la G1B pametde füe vwrles cor..- de œnlf*aure des~
anninales en i>naian d'wi pl0pl11ITIC hcnire (optmesaaon des nlanceS
DwladmlllSe>n etcondltlCJl•iementd'ar. po1.rmnœw11runeautoma
t1sat1on complke et performante on doit penser aux &apes SUIV.,tes
) bien dimensionner les 6qu1pements la puissance calonfique ou
frigorifique le dfb1t d air: le dfb1t d eau pulririM ne doivent pu
ci.passer la valeur maximale utile
) les arœits t.,drauliques et ahauliques doiwent kre bien conçus.
bien ~ sans prublànes d 6q1.1librap vannes de ~ avec
••
une autorid suffisanœ
) prMir d emplacement pour les sondes
) prMir des d1sposicifs de s«urlt6 11 16quipement et soumis au ns-
que du gel l I ~trop 1mportanœ de œmphature
> automatlSatlOn locale les sondes les,..., aœurs et leurs d1sposicifs
ann- lw organ• de ....... lw d11f'O.Ofa de Mc:unm,
) gestion technique harmoniser les fonCtlOnnements des automa
tismes locaux, usurer la siawiœ globlle, arn61101'11" la maintenance
> ut1hsat1on surveill& par les penonnes qui gnnt et entretiennent le
ayàme de d1mat1Sat10n
&emples d automaasaaon
) ,..,luion du chauffil&e ah'aulique d un local ,.....aœurde t~
r.an ambianœ lmiœurde la œm....,re de soufflage proteeaon
antigel de la batœrie chaude avec wi preuosrat diftren«iel ~age
minmum d'air neuf registres)
> riguluion de œmphature et d,,umidiœ (iigulateur de œmphature
amb1anœ limiœ.... de œm....,re de soufllap
d1œ limiteur d hum1d1œ)
,.....aœur
d hum1-

LES FICHES
Fiche 26: Rechercher la température de confort ........................................ 176
Fiche 27: Choisir entre boude ouvene et bo~cle fermée pour une régulation .... 180
Fiche 28: Choisir le mode de régulation .................................................. .. 186
Fiche 29: Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude ............. 190
Fiche 30: Déterminer les paramètres de confort thermique ........................ 198

175
RECHERCHER LA TEMPÉRATURE
FICHE 26
DE CONFORT

Objectif
Établir le bilan thermique des apports extérieurs et intérieurs afin de déterminer
les besoins en chauffage et en dimatisation, en fonction de l'activité des occu-
pants et du confort désiré, conformément aux réglementations en vigueur.

REPÈRES

Bilan thermique d'hiver (chauffage)


NF EN 12 831
Les déperditions thermiques totales (<l)i) d'un espace chauffé (i) :

D C)>T; [WJ déperditions par transmission pour l'espace chauffé (i)


D C)>v; [WJ déperditions par renouvellement d'air pour l'espace
chauffé
Pour plus de précisions, voir les fiches[]]~ et6J

Bilan thermique d'été (climatisation)


La puissance des équipements de climatisation destinés à desservir
un local se détermine en établissant un bilan thermique des charges
totales du local à climatiser.

Charges totales= L(charges extérieures+ charges intérieures)

Cha rges (apport ou perte d'énergie) à prendre en compte:


D charge sensible: variation de la température, la quantité d'humidité
restant constante
D charge latente : variation de l'humidité, la température restant
constante.
Pour plus de précision, voir les fichesfa!Blet!21.

~·------~
Rechercher la température de confort FICHE26

Apports extérieurs 8e: Apports i ntéri eurs ~ :


Appo rts solaires : ·occup ation et l)'p e de
· par les paro is travail (sensible• latente)
o paques -éd di• dge
· par les vitrages ·équipements électriques

Infiltration
naturelle

par transmission à
travers les parois

Figure 26.1 A pporr p ar renouvellemenr d'air

SAVOIR-FAIRE

Ra&aîchissement
Le traitement simp li fié app li qué à l'a ir amb ia r t a pou r but d'obten ir un
abaissement de tempé ratu re de que lques degrés. Seu le la tempé ratu re
est prise en compte. La tempé ratu re se ra maintenue 3 à 4 ° C en des-
sous de l'amb iance exté rieu re. Le traitement d'a ir prend en compte:
D Le bien-être dans l' hab itat ind ividue l
D Une amé lio ration de la productivité au niveau du pe rsonnel, un
agrément supplémentaire au niveau de 12 clientèle en tertia ire.
Le traitement app li qué à l'a ir concerne la tempé ratu re, l' hum id ité rela-
t ive de l'a ir, la prop ri été de l'a ir, le niveau sono re et la qualité de la d if-
~ fus ion (mouvement, vitesse).

~
-li Climatisation de confort
·~
~ C'est l'ensemble des traitements app li qués à l'a ir pou r obten ir une
g amb iance interne de confort défin ie en tem pératu re et hum id ité rela-
E t ive de l'a ir, a ins i que la quali té de l'a ir et le niveau de fi ltration.
ti

f. Conditionnement d'air
'5 C'est l'ensemble des traitements app li qués à l'a ir du local pou r obten ir
F
~' les caracté ri stiques précises de tempé ratu re et d' hum id ité imposés par
le processus techno logique , ou par l'activité des pe rsonnes, ou impo-
6

~~~o~-s-és~p-a-r-le-s~c-o_n_d-it-io~n-s_d_e_s_c_o_n_s_e_r_v_at_i_o_n_d_e_s~p-ro_d_u~it_s_.~~~~~~~~~~~~~~~~·~
FICHE26 Rechercher la tem érature de confort

EN PRATIQUE

Température ambiante de confort


La nouve lle réglementation (2012 ) prévo it l' utilisation de la cli mati-
sation un iq uement lo rsq ue la tempé ratu re inté rieu re atte int 26 ° C.
Le décret 88-319 du 5 av ril 1988 en vigueu r fixe à 18 °C la tempé ratu re
résu ltante amb iante , toutefo is le CCTP du bâtiment peut fixe r des tem-
pé ratu res d iffé rentes d' une pièce à l'autre.

Tableau 26.1 Tempérarure ambia nce d e conforr en fo ncrion des locaux

Locaux, types O.,, de base en •c


H6pitaux (en général et locaux analogues)
Salons d 'habillage 21
Salles d 'eau, salle de douche
Locaux d 'habitation courants, chambre d 'h6tels
Oasses, salles de cours et de conference 19
Cafés, cafétérias, restaurants
Bureaux
Magasins, musées (vêtements d 'extérieur conservés) 17
~glises, cultes (vêtements extérieurs conservés)
Cuisines professionnelles 15
Gymnases
Ateliers d'activité physique modérée
Ateliers d'activité physique assez intense 12
Locaux d e manutention lourde 10

Garages chauffés (vêtements extérieurs conservés) 5

Infiltrations d'air
L' infi ltration d'a ir est plLs importante en hive r q u' en été, parce q ue
dans ce second cas, la di matisation se fait à une tempé ratu re infé-
rieu re à la tempé ratu re exté rieu re et le t irage natu rel ne peut pas
s' effectue r.
En hive r, se réfé re r au calcul de déb it d'i nfi ltration d'a ir (fiche 2 ).

~·------~
Rechercher la tem rature de confort FICHE26

Tableau26.1 Escimarion de débic d' infilcracion pourl 1ouverrure des ouvrants

Nombre de parois extérieures ayant Débit massique d'infiltration du local


des fe~tres ou des portes (kg!h.m')
1 1,1

2 1,8

3 2,2
4 2,5

Rappe l des charges totales exté rieu res : Hexc = Aso, + A,,,., + A,.,, [WJ
Rappe l des charges totales inté rieu res: H;,,, =Hoc< + A" '+ H'"" [WJ
Rappe l des charges totales du local : H = Hexc + H;,,, [WJ

La gestion technique des bâtiments


L'efficacité éne rgétiq ue d' un bât iment dépend éga lement de la gestion
act ive et préventive des éq uipements techn iq ues. Dans le cad re de cette
gestion act ive, on trouve plus ieu rs types d'i nstallations :
D La domotiq ue utilisée dans le domaine de l' hab itat ind ividue l. Les
techn iq ues d'automatisme, d'i nfo rmatiq ue , de té lécommun ica-
t ion pe rmettent de travailler à dom icil e, de gé rer les fonctionnali-
tés de l'hab itat et les tâches domestiq ues, de contrôler l'espace de
sécu rité techn iq ue , humaine, effraction , vo l, incend ie, et d'assu rer
une communication dans l'espace interne et externe de l' hab itat.
D La gestion techn iq uecentra lisée (GTC) est un système de traitement
des info rmations d' un seul domaine techn iq ue (chauffage, écla i-
rage, cli matisation ... ) provenant d' un site q ui utilise un réseau de
commun ication prop re au constructeu r.
D La gestion techn iq ue des bât iments (GT B) est l'ensemble des sys-
"Z tèmes de traitement des info rmations provenant d' un même site.
~ C'est la domotiq ue à grande échelle.
~ D La té légestion est la gestion d e la distance d' une installation tec h-
g niq ue , y comp ris le traitement de données économ iq ues et sta-
E
·~ t istiq ues.
l. GTC, GT B et té légestion sont utilisés pour des bâtiments ou des
'5
groupes des bât iments .
F
'
1!
g

~~-0~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-~
CHOISIR ENTRE BOUCLE OUVERTE ET
FICHE 27
BOUCLE FERMÉE POUR UNE RÉGULATION

Objectifs
Maintenir une grandeur physique de réglage (température, débit, pression,
vitesse d'écoulement, etc.) iJ une valeur de consigne.

REPÈRES

La régulation doit maintenir une grandeur physique de réglage (X) à


une valeur prescrite, de consigne (Xe) : une température 6, un débit
qv, une pression p, une vitesse d'écoulement w. La grandeur physique
est soumise aux perturbations (déperditions, apports solaires, apports
internes des locaux, les infiltrations d'air du bâtiment, le vent ... ).

Grandeur
perturbatrice

Régulateur

Grandeur Système Grandeur


régi ante réglée

Figure 27.1 Principe de régulacion

Dans une régulation en boude ouverte, le régulateur mesure une gran-


deur physique (température extérieure), crée une action et agit sur un
organe (le brûleur), mais il n'y a pas un retour de l'action menée (tem-
pérature ambiante).
La régulation en boude fermée permet de mesurer la grandeur réglée
(température ambiante d'un local) et d'agir sur la puissance de chauf-
fage par exemple, et avoir ainsi le retour de son action (variation de la

~·~~~~~~~~-te-m~p-é-ra_t_u-re_a_m~b-i_an_t_e_)·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Choisir entre boude ouverte et boude fermée ... FICHE 27

b .

..
SAVOIR-FAIRE

La régulation en boucle ouverte


La régulation en boucle ouverte établit une correspondance entre la
température extérieure et la puissance dissipée. C'est une régulation
rapide et stable mais imprécise dans les systèmes qui subissent des
fortes perturbations. C'est le cas le cas du mode de régulation par la
courbe de chauffe d'eau qui relie la valeur de la température de départ
d'eau de chauffage ed à l'évolution de la température extérieure e..,.
Ce mode de régulation présente l'inconvénient de ne pas prendre en
compte les apports gratuits, souvent générateu rs de surchauffe dans
les bâtiments.

déperditions
apports
sonde de
température
excérieure
0 -----· ---------·
0
txl
' 1 :1

a. - a, -r<a l
~ *-----'~--, apports
internes
1

chaudière

Figure 27.2 Sysrème de régul arion en boucle ouverce


~ Loi de correspondance ed = e, = f(0txl)
-li
·~
~
g
E
·~ La régulation en boucle fermée
l
~
Un système de régulation en boucle fermée , couramment utilisé, prend
en compte la réaction du système. Le cas le plus courant est la régula-
F
• tion par thermostat d'ambiance. Il permet de prendre en compte les
~ surchauffes, mais nécessite un emplacement judicieux de la sonde de
6

~~-~-t_e_m_p_e_·r_a_t_u-re~a_m_b_i_a_nt_e_·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-·~
0
FICHE27 Choisir entre boude ouverte et boucle fennée ...

-
ECS
Batterie chaude
d' u ne CTA

Régulateur
Régulateur
ECS Air soufflé

Figure 27.3 Principe d e la régula cion en boucle fermée

déperditions
apports
externes

,-- • régulateur apporcs


1
e.•. internes
1
: (!)- ----.
: chaudière sonde de :
1 1
, température 1
1 intérieure :
1 1

L------------------------------------------------------- ~
Figure 27.4 Sysrème de régula rion en boucle ferm ée

Ensemble des équipements nécessaire au bon


fonctionnement d'une boucle de régulation
L'e nsemble des équipements se compose de capteurs de mesures, d' un
régulateur, des organes de commande, des organes de réglage, et du
flu ide à régler.
Capt eu l'S: Orgal'lts d e commal'lde:

1 "''"'""°"""
• COl'lt.lcttu l'S
-vMiateu is
-sonde de
tempér:uurt _ tempéra.rurt Oiga1'1esd e réglage
d'eou ~ omboaooe V2Y;V3Y

• sol'lde de t empérature extérieure


• so1'1de pa.s.si~-es 2 fi k ( tempérarurt '
humidité) 1 boude d e l'égulatiol'I • A 1u.logiqu ts
• so 1'1d esacti~-es3 fil s24V+X • N u'l'lél'iques propo nio 1~l'l el
P tout o u rie l'I TOR
l'I bou dfS d e régulat iol'I

~·~~~~~~~~~~~~~~~~~~-Fi-•g_u_r_•_2_7_._S~É-q_u_i_p•-m~•-n_r_d_'u_n_e_b_o_u_c_le~d-e_r_e·g_u_l_ar_i_on~~~~~~~~~~~~~
Choisir entre boude ouverte et boude fermée ... FICHE 27

EN PRATIQUE

L'exemp le su ivant est en mode chauffage.

Boucle de régulation ouverte ou boucle


de régulation en fonction de l'extérieur

sonde de
....,__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _,,. température
Local à chauffer extérieur e

émetteur de
chaleur

: ________________ .- --------------------~
Montage

:--------------+-------------~-----~------------4--------j
en mélange
inversé

Figure 27.6 Principe de foncrio nnemenr

Cette régu lation règle la tempé ratu re du flu ide de chauffage à un niveau
m inimal mais satisfaisant les besoins. Ell e étab lit une co rrespondance
entre la tempé ratu re exté ri eu re mesu rée et la pu issance d iss ipée.
Les condit ions amb iantes ne sont pas connues.

g1!

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE27 Choisir entre boude ouverte et boucle fennée ...

Boucle de régulation fermée ou en fonction


de l' intérieur
À l'i nve rse de la boucle de régu lation ouverte, la boucle fe rmée ne peut
pas anticipe r un futu r besoin ou d iminution de la demande de chauf-
fage ; le régu lateu r ne connaît en aucun moment la g randeu r pertu r-
batrice (tempé ratu re exté rieu re ). Le capteu r utilisé pou r une boucle
fe rmée en chauffage est so it un the rmostat d'amb iance, so it une sonde
de tempé ratu re amb iante, so it un rob inet the rmostatique install é su r
le rad iateu r. Cette boucle de régu lation déte rm ine le déb it d' eau en
fonction des condit ions inté ri eu res.

Local à chauffer

sonde de
température

0--

émetteur de
chaleur

V3Vmontage
en décharge
inversée '. ...................... ................. ~

................. ------------~-- - ~------------+--------


Fîgure27.7 J>nnc1pe de foncn onnemenr

~·------~
Choisir entre boude ouverte et boude fermée ... FICHE 27

Régulation en boucle fermée alliée à une


boucle de régulation ouverte
Cette régu lation pe rmet d'assu rer un confort le plus stable possible et
de faire des économies d' éne rgie. Le couplage des deux boucles pe rmet
de mainten ir une tempé ratu re de l'eau de départ du réseau de chauf-
fage en adéquation avec la tempé ratu re exté rieu re et d'adapte r l'ém is-
sion de la chaleu r en fonction des condit ions inté rieu res et en fonction
de la tempé ratu re exté ri eu re.

Local à
ch1uffer

V3Vmontage ~ --------------- .... ------- . --- -,


en décharge
inversée
Régulateur

-------·----j.______,,,
<J:: _________ ,. _____ _
Figure 27.8 Principe d e fonccio n1emenc

~------·F
FICHE 28 CHOISIR LE MODE DE RÉGULATION

Objectif
Choisir le principe de fonctionnement de la boude de régulation : tout ou rien,
proportionnelle, intéuale, dérivée, PID (proportionnelle, intégrale, dérivée).

REPÈRES

Afin de réaliser un système automatique de réglage, il faut tout d'abord :


1. Choisir le mode de réglage :
fi un réglage TOR;
fi un réglage fin et continu, analogique ou numérique. Dans ce cas,
il va falloir étudier le fonctionnement du système et après le modé-
liser en utilisant les paramètres suivants:
) grandeur réglante (la grandeur perturbatrice du schéma
fonctionnel choisi pour contrôler le paramètre â régler);
) grandeur à régler (paramètre à contrôler; température, pres-
sion, débit, etc.);
) grandeur perturbatrice (un ou plusieurs paramètres qui in flu-
encent sur le système);
) organe réglant (l'actionneur de la boude : vanne, résistance,
etc.) ;
) consigne (signal qui permet de régler le paramètre réglé à la
valeur désirée).
2. Choisir le type de boucle à installer.
3. Définir la structure (Lne boude, plusieurs boudes, régulation en
cascade, régulation proportionnelle, etc.).
4. Afficher les valeurs P, 1 et D et le type de régulateur choisi.

~·------~
Choisir le mode de régulation FICHE28

b .

"
SAVOIR-FAIRE

Grandeur
La régulation tout ou rien (TOR) de réglage
C'est un mode de régulation à deux positions : ouvert
et fermé. Si la position basse n'est pas la fermeture la 100% +-<>-->-~--~

régulation s'appelle« tout ou peu ». Le réglage de dif-


férentiel statique permet d'adapter le régulateur à la
boucle à régler.
consign .. grandeur
Plus le système à régler est lent, plus le différentiel est Oitférenciel réglée
scarique
étroit sans rendre les cycles de fonctionnement trop
courts. Si le différentiel a unevaleurtrop faible, il conduit Figure28.1 Régularion TOR
à des oscillations très fréquentes de l'organe de réglage,
réduisant ainsi sa durée de vie. Pour cette raison, les régulateurs TOR
sont utilisés pour des tâches de régulation sirrples ou corn me appareils
de surveillance et de sécurité.

La régulation proportionnelle P
Cette régulation est basée sur une relation continue linéaire entre la
valeur de l'écart et la position de l'organe de réglage à l'intérieur d'une
plage appelée bande proportionnelle. La vanne est déplacée de la
même valeur pour chaque unité de variation de la grandeur réglée.
Grandeur régiée
(cempérarure ambiance)
bande
%
~
P,roporcion ne lie
o; 1 ouvercure 1io
c 3/ 4 " 1
~ c ~ 10
] e&. x,-2(KJ ·
.0
1/2
1/4
e
Cl. 18[• CJ
0 ferrnerure

Posicion 18 19 20 [• CJ
vanne de réglage
consigne grandeur réglée
(cempéracure
ambiance)

Figure 28.2 Régulacion proporrionnell e

Cette régulation donne une bonne stabilité de la boucle à régler, mais


~ elle procure un écart résiduel permanent, dépendant de la largeur de
6

~----la_b_a_n_d_e_p_ro_p_o_rt_i_o_n_n_e_l_e_._U_n_e_er_r_e_u_r_p_e_r_m_a_n_e_n_t_e_e_s_t_d_o_n_c_i_n_tr_o_d_u_i-te--------~·~
0
FICHE28 Choisir le mode de ré ulation

entre la consigne et la correction effectuée. Les régulateurs proportion-


nels sont utilisés très couramment pour les régulations d'ambiance.

La régulation intégrale I
Cette régulation peut être vue comme une régulation flottante à vitesse
proportionnelle. La vitesse de déplacement de l'organe de réglage est
proportionnelle à la valeur de l'écart. Plus l'écart est grand, plus la
vitesse de l'organe de réglage est grande.
L'écart entre l'ambiance et la consigne subsiste en permanence. La
force d'intervention a deux composantes. La première est la force pro-
portionnelle à l'écart comme dans la régulation proportionnelle. La
deuxième force complète la première avec une force proportionnelle à
l'intégration de l'écart dans le temps, c'est-à-dire proportionnelle à la
somme de tous les écarts mesurés en permanence.
Si la température se stabilise à 19 °C, de par la composante propor-
tionnelle, un écart de 1 °C subsiste. Tous les« pas de temps>>, le régu-
lateur va mesurer cet écart et l'additionner à la valeur d'une « boîte
mémoire». L'ouverture de la vanne sera donnée par la somme des deux
composantes. Tant que la consigne ne sera pas atteinte, la compo-
sante Intégrale augmentera, la vanne s'ouvrira un peu plus, jusqu'à
atteindre cette fois la consigne. Quand celle-ci est atteinte, l'écart sera
nul et la composante intégrale n'est plus modifiée (puisqu'elle addi-
tionne une valeur« 0 »).Si la consigne est dépassée, l'écart sera négatif
et la composante intégrale diminuera. Cette composante intégrale ne
peut pas travailler seule, car elle est trop lente pour réagir efficacement
à des variations de la demande thermique.
La combinaison des 2 actions (Pet/) est le moyen le plus adéquat pour
répondre à la demande: la composante P fait le gros du travail, puis la
composante 1 affine dans le temps. Ce mode de régulation est souvent
rencontré dans les systèrres thermiques à eau.

La régulation dérivée D
Ce mode de régulation est adapté à la commande des systèmes de sto-
ckage ou capacitifs. Le signal de sortie est l'intégrale du signal d'entrée.
La valeur de signal de correction est proportionnelle à la vitesse de
variation de l'écart mesLre-consigne. Si l'écart est constant, l'action
dérivée est nulle. La régulation dérivée permet d'agir efficacement dans
la régulation combinée de type PID contre les perturbations brutales.

~·------~
Choisir le mode de ré lation FICHE28

EN PRATIQUE

La régulation PID (proportionnelle, intégrale,


dérivée)
Cette régu lation un ive rselle écart
détecte et co rrige les écarts le consigne

plus rap idement poss ible en


tenant compte de la valeu r p
de l'écart consigne-mesu re et
auss i de sa vitesse de varia- action P

t ion:
Il l'action P co rri ge la posi-
1
t ion de la vanne propo r-
t ionne llement à l'écart ; action 1

D l'action I co rrige la posi-


t ion de la vanne à une
1
vitesse proportionne ll e à
l'écart. Elle éli m ine l'écart
pe rmanent au bout d' un
certain temps ;
action D
[ D

Il l'action D co rrige la posi-


t ion de la van ne pro-
portionne llement à la g randeur
de réglage
vitesse de variation de
l'écart pou r amene r le
plus vite possible la gran- temps
deu r réglée à sa valeu r de
consigne.
grandeur de
consigne
réglage

Figure 28.3 Régulacio n PIO

~------'F
INSTALLER UNE RÉGULATION
FICHE 29
POUR LE CHAUFFAGE À L'EAU CHAUDE

Objectif
Réguler la température des chaudières afin de limiter la consommation d'éner-
~e pour le chauffage de l'eau en fonction de la température de l'eau de départ
ou en cas de non-occupation intermittente des locaux.

REPÈRES

La courbe de chauffe est une loi de signaux qui détermine la température


de l'eau de départ d'un réseau en fonction de la température extérieure.
Température
de départ eau chaude [ 0 CJ

80

20
15 -5
Température
extérieure [ °C ]

Figure 29.1 Courbe de chauffe

SAVOIR-FAIRE

Le calcul de la pente de chauffe


Certains régulateurs sont programmés en fonction de la pente de

~·~~~~~~~~c_h_a_u_fi_e-ca_l_c_ul_é_e_a-ve_c_l_a_re-1-at-io-n~su-i-v_an_t_e_: ~~~~~~~~~~~~~
Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude FICHE29

Pente = ô.0d = 80-20 _3


ô.0ext 1 5-(-5)
À n'i mporte que l moment, il est possible de calculer la tempé ratu re de
l'eau de départ en fonction de tempé ratu re e:<té rieu re:

Par exemple, pou r 2 °C de tempé ratu re extérieu re: 0d = ( 15 - 3) x 3


+20 = 56 °C
Il est également possible de crée r une nouve ll e cou rbe de chauffe « vir-
tue ll e » qu i rep résente en fait un décalage para llèle de la cou rbe de
chauffe. Ce décalage pe rmet de rédu ire les consommations éne rgé-
t iques en pé riode de non-occupation des locaux ou d'augmente r les
besoins calo ri fiques.
Température de dépare
eau chaude [ 0 CJ

///
Courbe
80 accélérée
..

. + ___ -~a_n:J: P.'.'?~or~i9n ~~l~e- •


Courbe
réduite

20
15
-5 Température
.__ _ _ _ _ _ _ _ __. extérieure [°C]

Figure 29.2 Co urbe de chadfe


~
-li
·~

~ La limitation de la température de retour


g
e chaudière
ti
Afin de préven ir tout risque de condensation acide de côté combus-
t•. t ion, il est nécessaire de li mite r la tempé ratu re de retou r à 50 ° C pou r
les chaudières à fue l domestique et de basse teneu r en soufre, 60 °C
F
' pou r le fue l lége r, 80 °C et 90 ° C pou r les fue ls lou rds n° 1 et 2. Pou r
~ les chaudières class iques à gaz, cette tempé ratu re est li mitée entre 50
6

~----à-6_5__C_.
0
0

____________________________ ~·~
FICHE29 Installer une ré ourle chauffa e à l'eau chaude

Afin d' évite r tout problème de condensa-


t ion , il y a plus ieu rs solutions possibles:
n li m ite r les besoins calo ri fiques des
Ces valeurs ne concernent pas les chau- réseaux secondaires ;
dières basse température ni les chaudières n faire fonctionne r une pompe de by-
à condensation. pass chaudière ;
n mettre une vanne 3 vo ies de mé lange
su r le retou r chaudière.

EN PRATIQUE

Exemple de régulation d'une installation


de chauffage PAC en relève d'une chaudière
cas de bâtiments collectifs ou tertiaires

vanne à tro is voies

,- - - T
1 sonde de
pompe 1 temp ér a ture
dép art réseau
de : sur le dép a rt
recyclage
chaudière
.
++
'
.
•. ··© dl éJ re tour réseau s:
·------!' . s, devient s,· et sera placée
:·..- -------·-----------'
: .- - - - - - - - - ·- - - - - - - _, 1

PAC 1 sur le retour de réseau si le


régulateur est uniquement
: 1 1 ..... - - - - ..
,• 1 ... '' \
à commande pro p ortionnelle
~: : ~ lnfu r~~tion _____
1

sonde de ·+
1
1 1 ,..

'• t
1 ....... -
ta rifaire
- ...... ,,
,,' 1

..' +
PAC 2

l}~: : : :J) Régulateur~~-_-_-_-_-_-1_._-_-_). ~ ____ ________ _


'--------------+-------------- · . '
'
:_ - - - - - - - - - - - - - - - - - - +- - - - - - - - - - - - - - - - - _:

Figure 29.3 Schéma d' insrallarion

~·------~
ur le chauffa e à l'eau chaude FICHE29

Température du
reseau [ 0 C]
température de
départ eau chaude

A: PAC seule en modulation de


puissance
B : PAC puissance nominale +
chaudière en appoint
C : chaudière seule
D: PAC avec limitation de
température de sortie du
D B condenseur
température
li mi ce
(sortie du -7 0 5 17
condenseur) température température
d'équilibre extérieure (17°C
non chaufage)

Figure 29.4

Exemple d'installation de chauffage ECBT


composée de 3 chaudières en cascade avec
des pompes individuelles
Les actionneurs sont les pompes.
Il Besoins inférieurs à 33 % : une chaudière en service.
Il Besoins inférieurs à 66 % : deux chaudières en service.
Il Besoins supérieurs à 66 % : trois chaudières en service.
"Z S'il y a une demande de besoins, le régulateur enclenche la pompe de
~ la chaudière, par des temporisations. Le clapet s'ouvre, la chaudière se
~ réchauffe, puis le régulateur enclenche le brûleur. Il mettra à l'arrêt tout
g d'abord le brûleur puis la pompe si les besoirs diminuent.
E
·~ Voir le schéma d'installation en page suivante.

l.
'5
F
'
1!
g

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
_!J
_____ ~é~~l:t~ ~ _______________________ -0-~ Régulateur à temp orisation

.------------------0~ G----
: .A.: :::J
• ·~ T : 3à30mn
Ala rme '
'
'
' Purgeur ~
. ~ ,- - - - - - - - - - - -:- -- - - -;- - - - - - - - - - - -:- - - - - ~ !!..
l1m1te
haute
+; . /
Sécurité '


'



,
d'air

~
~: -:-'r c
:::J
: :~ R ID
--- -. ---~::---~
T tt .. ..'
0 it
..
c c c

+
Chaudière
• .. Bouteille de
~
0 CAR
~ 0 ! 1
découplage
hydraulique Ëmetteur 1,
ii"
n
~

~
0 il
~
EF Ill'
IDV

Yii ~
9-
~
Figure29.5 Schéma d 1in scallacio n ~
ur le chauffa e à l'eau chaude FICHE29

Choisir le montage en fonction du réglage


souhaité
Réglage de débit : régulation tenninale de l'émetteur

,--+--@
1
1

V2V débil
- - - - consu.nl
Débil consutnl
--== ~~~b~
perte de charge pour
- le dimensionnement
de la vanne

Figure 29.6 Vanne à 2 voies er une vann e de p~essi on diffé renrielle

,--+--@
1
1

V3V

Débil consu.nl

Figure 29.7 Vanne à 3 voies en réparririon (vanne à secreur)

--+--@

Débit C0 1~lal'll

g1! Figure 29.8 Vanne à 3 voies en rréla nge

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE29 Installer une ré our le chauffa e à l'eau chaude

,----- -< -----@


_____ ..,. __ l. ______ _
1 1

----- débil

--c:== ~!~~ble
perte de charg,e pour
Débit consutnl
Débit
variable
- lediMensionneMenl
de la vanne

Figure 29. 9 Vanne à 2 voies ec une pompe à vi cesse variable

Réglage de température: régulation par zone

vw

Figure 29.10 Vanne à 3 voies en méla nge

..'

Figure 29.11 Vanne à 3 voies en réparririon (vanne à secreur)

~'------~
urlechauffa e à l'eau chaude FICHE29

- - - - - d ébiL conSLanl

••c:== débil variable

Figure 29.12 Vanne à 2 voies à accio ns opposées

Figure 29.13 Vann e à 3 voies en méla nge er un T1éla nge fixe (0. < 0,)
La rem péra cu re de l'eau cha ude de dépare esr inférieure à la rem pérarure
de l'eau cha ude au primaire

Figure 29.14 Vanne à 3 voies en mélange (injecri on)

~------'F
DÉTERMINER LES PARAMÈTRES
FICHE 30
DE CONFORT THERMIQUE

Objectif
Déterminer les conditions de température pour que la température du corps des
occupants soit en en équilibre avec la température de la pièce.

REPÈRES

Un individu est dans une situation de confort hygrométrique lorsqu'il


n'est pas capable de dire s'il a besoin de chaud ou s'il a besoin de froid.
Le confort humain peut s'exprimer par:

p11U +P =0
<XI

fi p llH [WJ production interne:

P;,,, =PM-Pw

> PM [WJ mécabolisme dû à la combustion des aliments


) pw [WJ puissance mécanique du corps humain lors de
son activité, qui peut être souvent négligé par
rapport au fl ux calorifique du métabolisme
fi p [WJ puissance calorifique échangée par le corps humain
<XI
avec son environnement extérieur:

~·------~
Déterminer les paramètres de confort thermique FICHE30

surface air environnant


environnement rayonnement 35 % P,,,
~ convection 35 % P~
~-- chaleur sensible perdue par
la peau et vêtement par
conduction
1 % P,

sueur

Aux de vêtemenc
chaleur surface exposée
perdu par
évaporation
24%PM

production interne
P,m
6 % ingestion nourri cure

Figure 30.1 Aux rhermiques échangés parl e corps hu main

Flux thermique sensible Ps


Il P"d [WJ fl ux radiatifentre l'enveloppe extérieure (peau ou vête-
ment) et les parois éloignées et/ ou le soleil
Il p
CV
[WJ fl ux de convection entre l'air et l'enveloppe extérieure
du corps (peau ou vêtement)
Il p
< [WJ fl ux de conduction avec les matières solides en
contact
Il pCVl'fS [WJ fl ux de convection sensible entre les poumons et l'air
passant dans les poumons

Flux thermique latent P 1


Il Pd,r lWJ fl ux échangé par d iffus ion entre les couches cutanées
et l'ambiance
[WJ fl ux échangé lors de la respiration par rejet de vapeur
d' eau par les poumons
j Il P". [WJ fl ux échangé lors de l'évaporation par de la sueur
'
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE30 Déterminer les aramètres de confort thermi ue

Critères de confort
Ces critères, dé fi nis par la norme NF EN ISO 7730, sont applicables
pour les ambiances thermiques modérées. En voici quelques-uns cri-
tères en fonction de PMV, le vote moyen prévisible et de PPD, le pour-
centage d'i nsatisfaits :
D le métabolisme de l'individu,
D l'activité de l'individu,
D la résistance thermique des vêtements,
D l'humidité,
D la température sèche de l'air ambiant,
D la vitesse de l'air,
D La température de la surface corporelle (vêtue ou non).

b. ..
..,,
SAVOIR-FAIRE

La production d'énergie par le métabolisme


La quantité de chaleur produite par le corps humain provient de la
combustion des aliments ingérés par l'organisme. L' unité de mesure est
le met. 1[ met] = 58,15 [W/ m 2 ].
La température interne du corps peut osciller entre 36 °C et 4 1 °C,
pour une valeur moyenne de 37 °C, quelles que soient les conditions
environnantes. Une partie de la chaleur produite par le corps humain
sert à maintenir la température interne voisine de 37 °C

Tableau 30.1 Prod uccion d'énergie méraboli que NF EN ISO 7730 annexe

Activité W/ m2 met
Repos, couché (métabolisme basal) 46 0,8
Repos, assis 58 1,0
Activité légère, assis (bureau, domicile, école, laboratoire)
70 1,2
Activité moyenne, debout (vendeur, travail ménager, travail sur machine)
Activité moyenne, debout (vendeur, travail ménager, travail sur machine) 90 1,6
Marche à plat 116 2,0
Marche à 2km/ h 11 0 1,9
Marche à3 km/ h 140 2,4
Marche à 4km/ h 165 2,8
Marche à Skm/ h 200 3,4

~'------~
Déterminer les aramètres de confort thermi ue FICHE30

La température de confort
Appelée également température sèche ou température opératoire, elle
exprime les échanges par convection et par rayonnement. Cette tempé-
rature to se calcule conformément à la NF EN ISO 7730 comme étant:

t0 =A·t.+( 1 -A)·t,.,,

D t. [
0
CJ température sèche de l'air ambiant
D t.,, [
0
CJ température radiante moyenne
DA coefficient qui caractérise l'in fluence de la vitesse de l'air

v,.[m/s) < 0,2 0,2 à 0,6 0,6 à 1

A 0,5 0,6 0,7

Si v < 0,2 m/ s et t"" < 4 °C :

La température ambiante 8a
C'est un paramètre fondamental pour le confort thermique, e"" étant
la température radiante moyenne des parois.
Température de l'air 1°CJ

1~ 2~
Métabolisme
1! lme<I
~ Figure 30.2 cempérarure ambiante pour :

~~-o~~~~~~~~~~-v_·_0._2_m_/_s_;~~·-S0-%~;0_~_·_0_._·_c~~~~~~~~~~~~~~~~~'~
FICHE30 Déterminer les aramètres de confort thermi ue

EN PRATIQUE

La température de confort

Enthalpie
20
hlkJ/ kgJ

15

10

-10

0
-15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Temp érature 1 • CJ

Figure 30.3 Paramèrres de la zone de conforr recommandé

•••••••••••••••••••• D 1 : Zone à éviter(problèmes de séche-


resse)
Recommandations pour les
postes de travail « sédentaires » D 2 : Zone à éviter (développement de
bactéries et de microchampignons)
Les recommandations visant le confort D 3 Zone à éviter (développement
sont une température ambiante de 19 °C d'acariens)
à 24 °C, une vitesse d'air inférieure
à 0,25 m/s et une humidité relative
D 4: Zone de confort recommandée
de30 à 70%.

~'------~
Déterminer les aramètres de confort thermi ue FICHE30

L'habillement des personnes


L'hab ill ement est fonction de la tempé ratu re exté ri eu re ( hive r, été ) et
du type de local. La rés istance the rm ique se mesu re en [clo]:
1 d o = 0 ,155 m2 .K/ W.

Tableau30.2 Valeurs d' isolemenr dû a uxv@remencs

Résistance thermique Résistance thermique


Habillement
[do) [m"K/WJ
Nu 0 0

Short 0,1 0,016

Tenue tropicale 0,3 0,047


(short, sandales, chaussettes,
chemise à manches courtes)
Tenue légère d'été 0,5 0,078

Tenue de travail légère 0,7 0,124

Tenue d 'intérieur pour l'hiver 1 0,155

Tenue d 'extérieur pour l'hiver 1,5 0,233

~------·F
bles Sfrnentaires qui sont touJOUn en Mliaon car la HQE est un
conceptVMn
DPE le diaposac de perfi>rmance ~ue renseiane sur la pel"
fonnance *1ergâique d un lopnent ou d un bltiment, et d 6'alue la
quantid d *1ergie consomm& ainsi que la quantid de gaz à effet de
~muse
Le DPE est obligatoire lors de la vente ou de la mise en location d un
logement ou d un bltiment. Il doit etre abb aux frais du propr1ftaire
par un professionnel qualifi6 certifi6
Tenu à la d1SpOS1tion de tout candidat acheteur le DPE doit etre anned
à 1acte de vente ou au contrat de locaâon. la consomrnaaon *1erJl6-
aque est nd qu6e par une 6âquetœ *1ergie qu use le logement en 7
••
dusesdeA logement6conomeen6nergie G logement*1erpore
la quan d frn1111ons de pz à effet de mre GES li6e à la quanti"
d 6nerJie consomm& est mdiqu6e su une 6âquem climat, qui classe
le lopnent en 9 dasses de A logement &ible 6m on GES à 1 loae-
ment à fi>iu 6m1111on de GES Le DPE doit etre râ11s6 dans tous les
l09""ents d hab1taaon exc:eptft ceux destinn à ttr. ocaip4s moins
de 4 mois par an Le propnftaire du logement doit foum1r un DPE 6ta
bh depuis moins de 10 ans
Vous allez trower dans ce dOSSlel' les conditions pour le nouvmu OPE
1antt6 du 13 d6cembre 2011 q.. ont notamment pour but de &ire
monter en comp6teiices 1ensemble de la prufasion

LES FICHES
Fiche 3 1 : Historiq ue de la réglementation thermiq ue .......... 206
Fiche 32: La Réglem enta tion thermique 2005 ..................... 210
Fiche 33: La Réglementation thermique 20 12 ..................... 218
Fiche 34: Réaliser un diagnostic de performance
énergétique (OPE) ............................................... 226
Fiche 35: La démarche HQE ............................................... 232
Fiche 36: Les labels de performance énergétique ................. 238

205
HISTORIQUE DE LA RÉGLEMENTATION
FICHE 31
THERMIQUE

Objectif
Connaître les dates dés de la mise en place de la réglementation thermique.

REPÈRES

1974 Naissance de la Réglementation


thermique
La première réglementation thermique, suite à la première crise pétro-
lière mondiale, ne concerne que le résidentiel : maisons individuelles et
logements collectifs. L'objectif est de diminuer la dépendance énergé-
tique de la France en réduisant les consommations. L'exigence concerne
le niveau global de déperditions des logements (coefficient G ) qui
dépend de la zone climatique et du type de chauffage.

La Réglementation thermique 1976


La réglementation thermique s'étend à tous les bâtiments non résiden-
tiels qui doivent désorm2is respecter une exigence concernant l'isola-
tion de l'enveloppe (coefficient G1 ).
L'arrêté du 4 novembre 1980 crée le premier label : Label Haute Isola-
tion (résidentiel).
Le décret et arrêté du 24 mars 1982 renforce le niveau d'isolation de
l'enveloppe et le coefficient B pour les besoins de chauffage) pour le
secteur résidentiel. Le label devient Labe l Haute Isolation Secteur
Résidentiel.
L'arrêté du S juillet 1983 lance des labels Haute Performance Ënergé-
tique (HPE) et Solaires.

La Réglementation thermique 1988


La réglementation est à nouveau renforcée pour les secteurs résidentiel
et tertiaire par l'insertion de nouveaux coefficients dans le résidentiel :
G devient GV (déperdition thermique), B devient BV (besoin de chauf-

~·~~~~~~~~-fa_g_e_)_e_t_C_(_c_o_n_s_o_m_m~at-io-n~é-n-er-g-ie_p_o_u_r_l_e_r_é_si-d-en_t_ie_I_)·~~~~~~~~~~
Historique de la réglementation thermique FICHE 31

La Réglementation thermique 2000


Entrée en vigueur le 1 "j uin 2001 suite aux directives des accords de
Rio et de Kyoto où la France s'est engagée, elle s'applique à tous les
bâtiments neufs à usage résidentiel ou secondaire , dont le permis a été
déposé après la date de mise en vigueur de 2001, pour une tempéra-
ture normale d'usage supérieure à 12 °C.
La consommation annuelle d'énergie réglementaire doit être inférieure
à la consommation d'un bâtiment de même forme, ayant des caracté-
ristiques thermiques de référence en matière d'isolation, de système de
chauffage et de production d'eau chaude. La France est découpée en
zones climatiques (3 zones Hiver et 4 zones Ëté).

Figure 31.1 Zones climaciq ues fn hiver er zones climariq ues en écé

] La directive 2002/91/ CE (DEPEB) du 16 décembre 2002 concerne la


·~ performance énergétique des bâtiments neufs et existants.
~ Le Plan climat de 2004 traduit les mesures cransposant la DEPEB de
g
E 2002 et fixe les objectifs de la RT 2005: division par 4 des émissions de Il)
ti co2du secteur du bâtiment à l'horizon 2050. ~

t.
'5
UJ
Vl
Vl
F 0
' Cl
~
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
FICHE31

La Réglementation thermique RT 2005


Le décret n° 2006-11 47 DPE du 1 5 septembre 2006 détaille les
méthodes et la procédure de DPE (Diagnostic de Performance Ënergé-
tique) pour les ventes.
Le 3 mai 2007 est publié l'arrêté relatif au contenu et aux conditions
d'attribution du label HPE pour le marché de la rénovation des bâti-
ments et prépare l'obligation d'atteindre des performances éner-
gétiques en 2010. Il concerne principalement l'isolation des parois
opaques (murs, planchers, toitures), vitrées (fenêtres) et l'améliora-
tion ou le remplacement du système de chauffage. Le label se décline
en 5 niveaux: HPE 2005, THPE 2005, HPE EnR 2005, THPE EnR
2005, BBC 2005.

La Réglementation thermique RT 2012


Elle s'oriente vers un habitat neuf basses consommations, correspon-
dant au niveau « A » de l'étiquette énergétique : inférieur ou égal à
50 kWhEP/ an et par m 2 pour les consommations de chauffage, d'eau
chaude sanitaire, de rarraîchissement, de ventilation, d'édairage et
auxiliaires.

~·------~
Histori ue de la ré lementation thermi ue FICHE 31

Logement économe

sso A

, 4so G
Logement énerg ivore

figure 31.2 Éciq uerce énergéciq ue illuscr anc la con sommarion convenrio nnelle
(en KWh,/m"an) d'un logemenr

Il)

~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'F
FICHE 32 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE 2005

Objectif
Limiter les consommations énergétiques, assurer le respect des exigences mini-
males, limiter l'inconfort en été. À long terme : diviser par 4 les émissions de
co2 du secteur du bâtiment à l'horizon 2050.

REPÈRES

Le champ d'application
Elle s'applique aux bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments
pour tous les permis de construire déposés à partir du 1er septembre
2006. Elle impose aux habitations neuves individuelles, collectives et
aux bâtiments tertiaires des systèmes de chauffage performants ( chau-
dière à condensation, énergies renouvelables), de climatisation, de
ventilation, d'éclairage et des niveaux d'isolation minimum à respec-
ter. Elle améliore de 1 5 % la performance énergétique des bâtiments
neufs.
La France est découpée en 8 zones climatiques et le projet de construc-
tion est comparé à un projet de référence.
Les températures extérieures conventionnelles, 0,b, sont exprimées en °C.
Les données climatiques sont en heure solaire et les données relatives à
l'occupation sont en temps légal. Le temps légal est le temps en usage
en France, il est égal au temps solaire avec une heure de plus en hiver
et deux heures de plus en été. La méthode gère le passage de l'un à
l'autre.

Tableau 32.1 Tempérarures exrérieures convenrionnelles

H1 a; H1b ; H1c -9 • (

H 2a ; H2b ; H2c ; H2d -6 • (

H3 -3 •c

~·------~
La Réglementation thennique 2005 FICHE 32

Figure 32.1 Découpage de la France en 8 ;;o nes cl imaciques

Quant à la co rrection d'a lt itude pou r l'enserrble des zones, les valeu rs
de réfé rence co rrespondent au niveau de la me r (a lt itude 0 ). La prise en
compte de l'a lt itude, z, se ra effectuée par une d iminution de la tempé-
ratu re exté ri eu re, e,;· La co rrection d ' hum id ité est de - 1 g/kg,;, ..cpou r
les a lt itudes supé rieu res à 400 m.

T:.lble.:.tu 32.2 Correctio n d 131cicude : ê.

Inférieure ou égale à 400 m o •c Il)

~
Supérieure à 400 met inférieure o u égale à 800 m -2 •c UJ
Supérieure à 800 m -4 •c Vl
Vl
0
Cl
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE32 La Ré lementation thenni ue 2005

La règle des« 3 C »
Il faut respecter la règle des« 3 C » simultanément.
D Consommation : la cunsummatiun d'énergie primaire duit être
inférieure à la consommation d'une maison de référence définie
par les pouvoirs publics. La consommation de la maison doit être
inférieure à une consommation maximale définie par les pouvoirs
publics.

Ceps Cep,;r
Ceps Cep,• .,

Il Confort d'été : la température inteneure conventionnelle (pour


les journées chaudes d'été) doit être inférieure à une température
intérieure définie par les pouvoirs publics

7ic s Tic..;r [ °CJ

Il Caractéristiques thermiques minimales et respect des garde-fous :


le UM, max et la performance des équipements, ainsi que les carac-
téristiques thermiques minimales ont été définis par les pouvoirs
publics.
De plus pour le respect de la RT, il ne faut positionner le ballon d'ECS
électrique dans un volume non chauffé et ne pas climatiser les mai-
sons, à l'exception de la zone H3 +zones de bruits importants +alti-
tude< à 400m

Respect d'une consommation maximale


2
par m SHON

(SHON : surface hors œLvre nette)

Il Cepch, Cepfr, Cepecs' Cep,~<' Cep., Cep•.,, et Cep.., sont les coefficients
01
,

de transformation en énergie primaire correspondant respective-


ment au chauffage, au refroidissement, à l'éclairage, à l'eau chaude
sanitaire, à la ventilation, aux auxiliaires et au photovoltaïque
Il Cch [kWh/m 2 ] consommation conventionnelle d'énergie
correspondant au chauffage hors auxiliaires

~·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~et_v_e_n_t_il-a-te_u_r_s~~~~~~~~~~~~~~~~
La Ré lementation thermi ue 2005 FICHE 32

D cfr [kWh/ m 2 ] consommation conventionnel le d'énergie


correspondan t au refroidissemen t hors auxi-
liaires et ventilateurs
D c,, [kWh/m 2 ] consommat ion conven t ionnel le d'énergie
correspondant à l'éclairage
D CECS [kWh/m 2 ] consommat ion conven t ionnel le d'énergie
correspondant à la production d'ECS
D c \<t1H
[kWh/m 2 ] consommat ion conven t ionnel le d'énergie
correspondant auxventilateurs
D caux [kWh/m 2 ] consommat ion conven t ionnel le d'énergie
correspondant aux autres auxiliaires de dis-
tribu t ion et génération
D Epv [kWh/m 2 ] fourniture d'énergie photovol taïq ue

Tableau 32.3 Coefficienc.s de cransformarion


en énergie prima ire Cep
••••••••••••••••••••
Plan Climat 2004
&.ergie Cep
l'objectif de Plan Climat 2004 est d'amé-
~lectricité et photovoltaique 2,58
liorer la performance énergétique en 2020
Bois 1,00 de 40 % par rapport à 2000 :
Réseau 1,00 1. Poursuivre résolument l'intégration du
Autres m ergies 1,00 recours aux énergies renouvelables, en
introduisant, pour la première fois en
référence une part de chauffage par
Tableau 32. Consommacion maximale de chauffage énergie renouvelable ou par bioénergie.
Cep_ selon la zone clima ciq ue 2. Pour le chauffage par combustibles
fossiles, positionner les chaudières à
CepM•en k\Nh/m2 .an H1 H2 H3
condensation en référence et pour le
Combustibles fossiles 130 110 80 chauffage électrique la pompe à cha-
Oiauffage électrique 190 130
leur en référence, en renforçant le
250
dontPAC niveau de référence.
3. Réduire significativement ou traiter
Il)
complètement les ponts thermiques en
~
ayant recours, par exemple, à l'isolation UJ
par l'extérieur ou l'isolation répartie. Vl
Vl
4. Limiter l'impact des défauts d'étan- 0
1! chéité des bâtiments. Cl
g

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE32 La Ré lementation thenni ue 2005

~'
W. SAVOIR-FAIRE

Calcul du coefficient Ubat

U _ l:;A;U; (b;)+l:/;'/f/b)+l:,x,(b,)
1>a1 - l:;A;

D A; [ m2] aire de la paroi déperditive (i) du bâtiment,


portes et fenêtres non comprises
D u; [W/ m2KJ coefficient de transmission thermique de la paroi
déperditive (i) du bâtiment
D b coefficient de réduction des déperditions, res-
pectivement à travers les parois (i), (j), (k)
D /.
J
[ m] linéaire du pont thermique de la liaison (j)
D If'. [W/ mKJ
J
coefficient de transmission linéique du pont
thermique de la liaison (j) du bâtiment
D xk [W/ KJ coefficient de transmission ponctuel du pont
thermique de la liaison (k) du bâtiment
Le coefficient de déperditi ons par les parois et les baies du bâtiment
Ub 1, ne peut pas excéder le coefficient maximal de déperditions de base
par les parois et les baies du bâtiment noté UM, '""'' déterminé selon
l'usage du bâtiment et le coefficient de déperditions de base par les
parois et les baies du bâtiment, noté Ubâ, b•••' UM, base se calcule de la
même manière que Ubs,..;r mais prend en compte les surfaces exactes de
vitrage du projet et non celles de référence :
D maisons individuelles : LJbât 1nax = LJbât base X 1 ' 2Q
D autres bâtiments à usage d'habitation : LJbât 1na:x = LJbât base X 1 ' 25
D autres bâtiments: LJbac inax = LJbàtbase X 1,5Û

Valeur de Ubât prise en référence (Ubât réf )

~'------~
La Ré lementation thermi ue 2005 FICHE 32

Figure 32.2 U~ prise en référence pour un b â cimencrésid enriel ou rerria ire

Zones climatiques
Coefficient a; Surface ou
Parois H1,H2et
W/ m 2 K H3 s800m longueur
H3>800m
Mur en contact avec l'extérieur ou le sol a, U,36 U,4U A,
Planchers ha uts et toitures autres que ceux pris
a, 0,20 0,25 A,
en compte dans A3
Planchers en béton ou en maçonnerie et plan-
a, 0,27 0,27 A,
chers à base de t6les métalliques nervurés
Planchers bas a, 0,27 0,36 A,
Portes, à l'exception des portes entièrement vitrée a, 1,50 1,50 A,
Fen«res portes vitrées, portes f~tres, parois 2,1 0
a• 2,30 A•
transparentes ettranslucides dans non résidentiel
Fe~tres portes vitrées, portes fe~tres, parois
a, 1,80 2,10 A,
transparentes et translucides dans résidentiel
Ponts thermiques de liaison a u niveau de plancher (a; en W/mK)
Bas a, 0,40 0,40 L,
"Z Intermédiaire (maison individuelle) 0,55 0,55
~ Intermédiaire (autres bltiments)
a.
0,60 0,60
4
~ Ha ut (maison individuelle) 0,50 0,50
g a,. L,o
Ha ut (autres bltiments) 0,60 0,60
E Il)
·~ ~
UJ

.
Î
'5
Pour les bâtiments d' habitation, a 7 correspond à des baies avec fer-
meture. Pour les vitrines et portes d' entrée public dans les bâtiments
F à usage autre que d' habitation, les lanterneaux, les ouvrants-pompier,
Vl
Vl
0
'
1! a = 5,8 W/ m.K. Cl
g 6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
FICHE32 La Ré lementation thenni ue 2005

EN PRATIQUE

Tableau 32.3 Les garde-fo us

RT2000 RT2005

Parois Uparoi Rparoi Uparoi Rparoi


maximale minimale maximale minimale
(W/m'.K) (m 2.K/W) (W/m2.K) (m2.K/W)
Murs en contact avec l'extérieur
0,47 2,0 0,45 2,05
ou avec le sol
Murs en contact avec un volume 2,05
0,45/ b
non chauffé
Combles et rampants 0,30 3,2 0,28 3,45

Toitures terrasses 0,36 2,6 0,34 2,80

Toitures en t6les métalliques ou 0,47 2,0 0,34 2,80


en maçonnerie

Planchers hauts en béton ou en 2,6 0,34 2,80


0,36
maçonnerie
Planchers bas sur vide sanitaire 0,43 2,0 0,40 2,15

Planchers bas sur local non 0,40 2,15


chauffé
Planchers bas d onnant sur
0,36 2,6 0,36 2,60
l'extérieur
Planchers bas d onnant sur par-
0,36 2,5 0,36 2,50
king collectif
Fe~tres et porte-fe~tres prises
2,90 2,60
nues donnant sur l'eJCtérieur
Façades rideaux 2,90 2,60

Coffrets d e volets roulants 3,00

-=l._ _ _ _ _ _~
La Ré lementation t:hermi ue 2005 FICHE 32

Tableau32.4 '-1' maxima l (W/ mK) des poncs rhermiqu es. Liaisons encre deux parois donc
l'une au moins esr en conracr avec l 1exrérieur

RT 2000 RT 2 00;<;

Maisons individuelles 0,99 0,65

Logements collectifs 1,10 1,00

Autres bltiments 1,35 1,20

Tableau 32.S Va leurs du coefficienr b

Description du local non chauffé b


Hall d'entrée non chauffé d 'un immeuble 0,8

Hall d'entrée chauffé de 12 à 1 s•c 0,2

Cage d'escalier centrale séparée d e l'extérieur paru nsas d'entrée 0,3

Cage d'escalier chauffée d e 12 à 1 S •c 0,2

Cage d'escalier centrale donnant d irectement vers l'extérieur 0,4

Comble non chauffé séparé des locaux chauffés par une paroi Isolée 0,9

Comble non chauffé séparé des locaux chauffés par une paroi non isolée 0,8

Vide sanitaire aéré d 'un bltiment ancien 0,5


Vide sanitaire aéré d 'un bltiment récent 0,7

Vide sanitaire non aéré d'un bâtiment ancien 0,3


Vide sanitaire non aéré d'un bâtiment récent 0,5

Cave, garage, sous-sol d'un bâtiment:


Très enterré, plafund non isolé 0,4
Très enterré, plafund isolé 0,7
Peu enterré, plafund non isolé 0,6
Peu enterré, plafund isolé 0,8

Il)

~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------'F
FICHE 33 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE 2012

Objectif
Limiter les consommations énergétiques des bâtiments neufs résidentiel ou
tertiaire.

REPÈRES

Domaine d'application
La RT 2012 est applicable:
D pour un permis de construire déposé après le 28 octobre 2011 ,
aux bâtiments neufs de bureaux, d'enseignement primaire et
secondaire, d'accueil de la petite enfance, cités universitaires,
foyers de jeunes travailleurs, bâtiments neufs résidentiels en zone
ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine);
D pour un permis de construire déposé avant le 1" janvier 2013, aux
logements individuels et collectifs, bâtiments résidentiels autres
que cités ci-dessus.
La RT2012 s'articule toujours autour de 5 usages énergétiques: chauf-
fage, climatisation, production d'eau chaude sanitaire, éclairage, auxi-
liaires (ventilation, pompes, etc.). Elle impose de respecter :
D des exigences de performances globales (consommation d'énergie
et confort d'été);
D des exigences minim2les de moyens.

Les exigences de performances globales


La RT 2012 généralise dans le neuf la construction de bâtiments basse
consommation pour diviser au moins par deux les consommations par
rapport à la RT 2005. Elle impose une exigence sur l'efficacité énergé-
tique du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l'éclairage
artificiel. Cette exigence prendra en compte l'isolation thermique et
permettra de promouvoir la conception bioclimatique d'un bâtiment.
La RT 2012 nécessite les trois exigences simultanées, qu'il ne faut pas

~·~~~~~~~~-d_é_p_a-ss_e_r_:~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
La Réglementation thennique 2012 FICHE 33

Il exigence d'effica cité énergétique du


bâti Bbio.,., li mitation simu ltanée
••••••••••••••••••••
Énergie primaire et énergie finale
bu besoin en éne rgie pou r les com-
posantes li ées au bâti (chauffage,
refroid issement, écla irage );
Il exigences de consommation Cep.,.. :
consommation maximale à
50 kWhEP/ m 2 .an en moyenne pou r
le chauffage, l'ECS, le refroid isse- Perces par
ment, et auxilia ires ; produccion
Il exigence de confort d'été Tic~, : tem- Perce par
pé ratu re inté rieu re atte inte au cou rs cransforrnacion
d' une séquence de 5 jou rs chauds,
infé rieu re à 26 ° C.
L'exigence de consommation (Cep,• .) est
modu lée en fonction des gaz à effet de Figure 33.1 Définition de l'énergie primaire
se rre (GES ). Les maisons ind ividue lles
do ivent recou rir aux éne rgies renouve- L'énergie finale, kWhEF, est la quantité
lab les. La réglementation pe rfo rmantielle, d'énergie disponible pour l'utilisateur final.
centrée su r la pe rfo rmance éne rgétique L'énergie primaire, kWhEP, est la consom-
globale du bâtiment, est plus lisible mation nécessaire à la production de cette
les exigences sont exp ri mées en valeu r énergie finale.
abso lue. Le niveau moyen très pe rfo r- Par convention, du fait des pertes liées à
mant exigé est fixé à 50 kWhe/ m2 .an en la production, la transformation, le trans-
moyenne. port et le stockage nous allons prendre :
• 1 kWhEF = 2 ,58 kWhEP pour l'électricité ;
• 1 kWhEF = 1 kWhEP pour les autres éner-
Caractéristiques des gies (gaz, réseaux de chaleur, bois, etc.).
Données équipements
climatiques

~
.
-----
éi
Caractéristiques
E b âti
Besoins Consommation Il)
ti Cep ~

t.
'5 Temp ératu re
UJ
Vl
Vl
F maximale 0
' Cl
~
6

~--O__________ Fi_~_u_r_e_3_3._2_R_ô_le_d_e_s_rro-is_c_oe_f_ic_ie_n_~----------------~'~
FICHE33 La Ré lementation thenni ue 2012

~'
W. SAVOIR-FAIRE

Le besoin bioclimatique conventionnel Bbio


Le coefficient Bbio co rrespond aux dépe rd it ions : pertes natu rell es et
besoins des usage rs mo ins l'apport gratu it (chaleu r humaine, du soleil,
etc.).
Bbio,.,, est l'exigence de li mitation du besoin en éne rgie pou r les compo-
santes li ées au bâti (chauffage, refroid issement et écla irage).
Tous les bâtiments do ivent respecte r :

Bbio s Bbio snax

D Bbio1n:tx 1noytl'I est établi selon le type d'occupation et catégo ri e


CE1/ CE2
Il M bgeo est établi selon la localisation géograph ique
Il M ba1c est établi selon l'a lt itude
Il M bsufr modu lation selon la su rface moyenne des logements
pou r les maisons ind ividue lles ou acco lées

••••••••••••••••••••
Catégorie d'habitation CE1/CE2
La catégorie du logement inAue sur la
valeur de plusieurs paramètres modulant
le Cep. Les logements classés CE1 ont une
exigence plus forte que ceux classés CE2.

~·------~
La Ré lementation t:hermi ue 2012 FICHE 33

Figure 33.3 Niveau d'exigence d u Bbiotl'l.ll< pour les maisons in divid uelles ou accolées
ec logemenc_s collecrifs: carégorie CEl, alcirude s 400 m, sans modul ario n de surface

La consommation conventionnelle
d'énergie Cep
Le coefficient Cep correspond au besoin su r le rendement des équ ipe-
ments. Cep'"" est l'exigence maximale de consommation d'énergie pri-
maire à 50 kWhEP/ m 2 .an.

D M c type
Il)
D M cgeo ~
UJ
D M c ah
Vl
D M C SU(( Vl
0
Cl
D M cGB
FICHE33 La Ré lementation thenni ue 2012

Tableau 33.1 Consommaci on convencionnelle d 'énergie (en KWh eJm 2.an)

RT 2005 (Cep_ en logement) RT2012


Zones
dimatiques Oiauffage par Oiauffage électrique Valeur moyenne
combustibles fossiles (dont pompes à chaleur) kWhEP/m 2.an
H1 130 250
H2 110 190 50

H3 80 130

La valeur moyenne exprimée en kWhEP/ m 2 .an est modulée en fonction


de la localisation géographique, des caractéristiques, de l'usage et des
émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.

Figure33.4 Valeur moyenne Cep_ pour un logemenc individuel ou accolé,


un des logemencs collecci fs après le 1• janvier 201S, pour la cacégorie CEl ,
à une alcirude s 400 m, ~ans modularion de surface, sans modularion GES

~·------~
La Ré lementation thermi ue 2012 FICHE 33

La température intérieure de consigne (Tic)


Tic s Tic"' en zone CE1
La 7ic co rrespond à la valeu r d'occupation de la tempé ratu re opé rative.
Les exigences à respecte r pou r les bâtiments de catégo ries CE1
dépendent de l'i nertie, des facteu rs sola ires, des modes de fonctionne-
ment et des protections mob iles. Su r les 5 j ou rs les plus chauds, la Tic
la plus faible do it être infé ri eu re à la Tic de référence.
Il n' y a pas d' exigences de confort d' été pou r les bâtiments de catégo-
ries CE2.

• •••••••••••••••••••
Les exigences de moyens Exigences minimales de moyens
Les exigences visent l'amé lio ration des
pratiques. La suppression des exigences minimales
Pou r les bâtiments d' hab itation : n'a plus lieu d'être dans le nouveau cadre
technique flXé. L'introduction des nou-
Il obligation de traitement des ponts velles exigenœs minimales trdduisent des
the rm iques ; volontés publiques fortes: obligation de
Il recou rs aux éne rgies renouvelab les recours aux énergies renouvelables, obliga-
en maison ind ividue ll e ( minimum de tion de traitement des ponts thermiques,
2m 2 de capteu rs sola ires pou r l' ECS ; obligation de traitement de la perméabi-
l'article 16 exige que « toute maison lité à l'air des logements collectifs neufs,
ind ividue lle ou acco llée » recou re à maisons individuelles ou accolées.
une sou rce d'éne rgie renouvelab le) ;
Il traitement de l'étanchéité à l'a ir (test de la porte soufflante) ;
Il su rface minimale de baies vitrées ( 1/ 6 de la su rface hab itab le) ;
Il mesu re et estimation des consommations d' éne rgie par usage ;
Il prise en compte de la production d'électricité en hab itation
(Cep,• .,+ 12 kWhEP/ m2 .an).
Pou r les bâtiments tertia ires : condit ions d'i nstallation de chauffage,
refroid issement et auxilia ires.
Le recours aux énergies renouvelables
Il)
Toute maison ind ividue ll e ou acco lée recou rt à une sou rce d' éne rgie ~
UJ

.
'5
F
renouvelab le ou à une a lternative :
ballon the rmodynam ique pou r la product ion d'eau chaude san i-
taire ( ECS): COP > 2 selon la no rme NF EN 16 147) ;
Vl
Vl
0
'
1! Il production de chauffage etjou d' ECS assu rée par une chaudière à
Cl
~ micro-cogéné ration à combustible liqu ide ou gazeux (dont rende-

~------·F
FICHE33 La Ré lementation thenni ue 2012

ment thermique à pleine charge> 90% PCI, rendement


thermique à charge partielle > 90 % PCI, rendement
électrique > 1 OOA> PCI ).
Le traitement de l'étanchéité à l'air (perméabilité à
l'air)
Les exigences à respecter sont :
Il pour une maison individuelle ou accolée:
2
Q.~""'rs 0,6 m3/( h.m );
Il pour les immeuble collectifs :
Q•PA-su,rs 1 m3/( h.m2);
Q•PA-su,r est le débit de fuite sous 4 Pa / la surface
déperditive hors plancher bas.
Figure 33.5 Tesr d'infilcromérrie Deux options sont possibles pour la justi fication :
Il soit par une mesure conformément à
••••••••••••••••••••
SHONRT (surface hors œuvre la NF EN 13829;
nette de la réglementation Il soit par une démarche de qualité de
l'étanchéité à l'air agréée par le minis-
thermique RT 2012) tère en charge de la construction : test
d'in fi ltrométrie ou test de la porte
En maison individuelle et logement collec-
soufflante ou« Blower Door ».
tif, la SHONRT est la somme des surfaces de
plancher de chaque niveau de la construc- À partir du 1"janvier 2013, cette exigence
tion, après la déduction des surfaces des est valable pour les maisons individuelles
locaux sans équipements de chauffage. ou accolées ; avant le 1" janvier 201 5,
elle devient une mesure obligatoire pour
un immeuble collectif. Après le 1 "janvier
•••••••••••••••••••• 2015, les deux options sont possibles.
Tolérance Le traitement des ponts thermiques
Pour tous les bâtiments, il y a une exi-
En cas d'absence technique disponible
gence sur le ratio de transmission linéique
permettant de traiter les ponts ther-
moyen global :
miques des planchers bas et/ou intermé-
diaires (risques séismiques, protection Ratio"!' s 0,28 W/ m 2.K
contre l'incendie), sur justification écrite
Ratio"!'= r"l'J SHONRT
du maître d'ouvrage :
"l' s 0,5W/m.K L'exigence sur le coefficient de transmis-
sion linéique moyen des liaisons entre
les planchers intermédiaires et les murs
donnant sur l'extérieur ou un local non chauffé est :
~ "1'9 s 0,6 W/ m. K.

2241·------~
La Ré lementation thermi ue 2012 FICHE 33

L'isolation des locaux à occupation continue/discontinue


Un bâtiment ou une partie de bâtiment est 2 occupation d iscontinue
s'il n' est pas destiné à l' hébe rgement des pe rsonnes et que. chaque
jou r, la tempé ratu re no rmale d'occupation peut ne pas être maintenue
pendant une pé riode continue d'au mo ins 10 heu res.
Pou r tous les bât iments, l'exigence pou r les paro is sépa rant les parties
de bât iment à occupation d iscontinue est:
U :S 0 ,36 W / m 2 .K en valeu r moyenne ••••••••••••••••••••
Exemples de paro is isolantes:
À noter
Il paro i verticale opaq ue composée de Les rendements therrmques sont mesurés
10 cm d'isolant Th32 inté rieu r et 16 dans les mêmes conditions que les normes en
cm de béton banché ; vigueur pour les chaudières à condensation :
Il paroi ve rtica le opaq ue en ossatu re bois • chaudières étanches au gaz : EN 483 et
avec 16 cm de la ine de bois. EN 677
L'éclairage naturel • chaudières non étanches au gaz: EN
Pou r les maisons individuelles ou acco lées et 297 et EN911
les immeu bles collectifs d' habitation, l'exi- • chaudières étanches au houl : XPD 35
gence est une su rface totale de baies, su pé- 430 et 15 035
rieure ou égale à 1/ 6' de la su rface habitab le. • chaudières non étanches au fioul: XPD
35 430 et EN 303
La limitation des consommations d'éclai-
rage artificiel Le rendement électrique est mesuré sur un
cycle de fonctionnement de 30 min - départ
Pou r tous les bât iments:
arrêté- et pour une température moyenne
Il un dispositif automatique permet, en cas de l'eau de 40 °C, induant la consommation
d'i noccupation, l'extinction de l'éd a i- électrique de la chaudière (hors pompe).
rage ou, dès q ue l'écla irage natu rel
est suffisant, l'extinction de l'éd a irage ;
Il un même d isposit if dessert au plus 1 000 m2 et un seu l niveau pou r
les circu lations ho rizontales et parti es communes inté rieu res, et 3
niveaux pou r les circulations verticales ;
D un su ivi des consommations par usage.
Pou r les logements :
D un système de mesu re pe rmet d'i nfo rme r les occupants de leu r Il)

~
consommation d' éne rgie par type d' éne rgi e (chauffage, refroid is- UJ
sement, production d' ECS, réseau de prises électriq ues, autres ); Vl
Vl
Il une info rmation au mo ins mensue lle est dé livrée dans le vo lume 0
hab itab le ou par la voie électroniq ue ou postale avec une estimation Cl
par clé de répartit ion pou r la product io r co llect ive (exception : le

~~~~~~c-h-au~ffa-g-e~à-b-o-is~e-n_m_a_i_s_o_n_in-d~iv-id_u_e_ll_e_).~~~~~~~~~~~~~~~~~~-·~
RÉALISER UN DIAGNOSTIC
FICHE 34
DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (OPE)

Objectif
Le OPE doit être présenté lors de la vente ou location des logements et des bâti-
ments tertiaires (bureaux, hôtel, et.c.) depuis le 1erjuillet 2007. //vise à infor-
mer le propriétaire et le locataire de la consommation d'énergie du logement ou
du bâtiment tertiaire sur son chauffage, sa climatisation, sa production d'eau
chaude sanitaire (ECS), mais pas sur l'électricité spécifique (éclairage, appareils
électroménagers, etc.).

REPÈRES

Les objectifs du DPE sont multiples:


fJ informer le futur propriétaire ou le futur locataire sur la consom-
mation énergétique du logement (en kWh/m 2 et par an) et le coût
moyen de celle-ci. Compte tenu des méthodes de calcul dispo-
nibles, ce coût résulte soit d'une méthode standardisée de calcul
de la consommation (à partir d'une méthode de calcul mise au
point par les Pouvoirs Publics), soit de la moyenne des relevés des
consommations sur trois ans. L'information donnée est une esti-
mation à partir d'un prix moyen du kWh fourni par la Direction
générale de l'énergie et du climat (DGE MP);
fJ sensibiliser le futur propriétaire ou locataire aux conséquences
de sa consommation en énergie sur le climat de notre planète,
en repérant cette consommation (en kWh/m 2/an) et les émis-
sions de co2(en kgJm 2/an) qui en résultent, d'une part sur une
étiquette« énergie» et d'autre part sur une étiquette« climat»,
suivant une échelle de A (logement économe) à G (logement
énergivore);
fJ donner au futur propriétaire ou locataire des conseils pour maîtri-
ser sa consommatior sous forme de recommandations de gestion
et de comportement et au futur propriétaire des recommanda-
tions de travaux d'économie d'énergie ou de lutte contre l'effet de
serre.

~·------~
Réaliser un diagnostic de performance énergétique (OPE) FICHE34

b .

..
SAVOIR-FAIRE

Champ d'application
La notion de d iagnostic de pe rfo rmance éne rgétique ( DPE) des bâtiments est issue de la
d irective eu ropéenne su r la pe rfo rmance énergétique des bâtiments n° 2002/ 91 parue en
j anv ier 2003 qu i vise à donne r un cad re eu ropéen aux po li t iques nationales de réduction des
consommations d'éne rgie des bâtiments exiscants et à construire, dans la pe rspective de la
m ise en œuvre du protocole de Kyoto.
Le décret n ° 2006-1147 du 14 septemb re 2006 est relatif au d iagnostic de pe rfo rmance
éne rgétique et à l'état de l'i nstallation inté rieu re de gaz dans certains bâtiments pou r une
app lication au 1" novemb re 2007 pou r les ventes de bâtiments.
Logement économe Faible émission de GES

s50 A s50 A

-
5 1 à 90 B 6à10 B
Consommation
conventionnelle
C

~>>>81111
Estimation
des émissions
2 1 à35 D
36 a SS

s6 a so
E
>>llt
F
. 4so G · so G
Logement énergivore Forte émission de GES

Figure 34.1 Exemple de diagnoscic énergéci que

La méthode pe rmettant d'établir les valeu rs conventionne lles à affiche r


peut d iffé rer selon les bâtiments et leu rs caracté ri stiques d' exp lo ita-
t ion:
D dans les logements ind ividue ls en chauffage ind ividue l (maisons et Il)
appartements) on s'appu iera su r la méthode 3CL (Calcul consom- ~
mations conventionnelles des logements) déve loppée par les pou- UJ
vo irs pub lics et qu i est gratu itement m ise à d isposit ion ; Vl
Vl
D en appartement en chauffage co llectif, su r les données du syndic ; 0
Cl
~ D dans les autres cas, on devra dans un prem ier temps s'appuye r su r
6 les factu res rée lles d' éne rgie ;

~------'F
0
FICHE34 rformance éne

D enfin pour les constructions neuves, c'est la méthode de calcul


réglementaire (RT2000 puis RT2005).
Les dispositions de l'arrête du 3 mai 2007 applicable depuis 1 novembre
2007 concernent :
D l'isolation thermique des murs, des planchers et du toit;
D les fenêtres, portes fenêtres et vérandas chauffées ;
D le chauffage;
D l'eau chaude sanitaire ;
D le refroidissement;
D la ventilation ;
D les énergies renouvelables ;
L'éclairage est également soumis à ces obligations pour les bureaux de
plus 1 OO m2 .
Depuis le 1 novembre 2007, les diagnostics comportent également un
diagnostic« installation intérieure du gaz» (tuyauteries, appareil, ven-
tilation).

EN PRATIQUE

Les logiciels pour le DPE


Des éditeurs de logiciel commercialisent actuellement des outils basés
sur les algorithmes de la méthode 3CL (liste non exhaustive) :
D Fisa-DPE de Fauconret Ingénierie SA;
D logiciel IMM'PACT;
D logiciel DPE-Win de Perrenoud ;
D BBS slama propose Diag DPE ;
D Diadem de Cardonnel;
D Arpasoft propose Distotablet ;
D Atlante développement;
D Analysimmo ;
D DPEDiag de Batidiag;
D Dtimmo;
D OBBC développe Win Carrez;
---=-::! D Impartial Software - Diagnostic Suite.

228 1·------~
Réaliser un dia rfonnance éne FICHE34

Le nouveau DPE
L'arrêté du 13 décembre 2011 a notamment pour but de faire monter
en compétences l'ensemble de la profession en :
D exigeant un prérequis de formation initiale de bac+2 dans le
domaine des techniques du bâtiment avant toute certification
ainsi qu'une formation continue d'au moins 3 jours ;
D distinguant deux niveaux de certification nommés : soit « indivi-
duel» pour les maisons individuelles, les appartements et les lots
tertiaires affectés à des immeubles à usage principal d'habitation,
ainsi que les attestions de prise en compte de la réglementation
thermique ; soit « tous types de bâtiments» pour les immeubles
collectifs et les bâtiments à usage principal autre que d'habitation
en plus des missions du niveau précédent;
Il identifiant expressément les éléments à contrôler par les orga-
nismes certificateurs lors des examens théoriques et pratiques
ainsi qu'en précisant le déroulement de ces examens ;
D instaurant une visite sur site systématique;
D définissant la notion de transfert de certification.
Ce texte est entré en vigueur le 1" février2012.
L'arrêté du 27 janvier 2012 exige que tous les logiciels intégrant la nou-
velle méthode de calcul 3CL-DPEsoientvalidés par le ministre en charge
de la construction avant leur utilisation par les professionnels de façon
à ce qu'ils possèdent un outil fiable et respectueux de l'intégralité des
aspects réglementaires liés au DPE. Par conséquent, une seconde pro-
cédure de validation des logiciels a été prévue pour tous les éditeurs
de logiciels. Les deux arrêtés du 8 février 2012 sont comparables puis-
qu'ils permettent de modifier les volets« vente» et« location» du DPE
~ en les rendant cohérents l'un vis-à-vis de l'autre.
Parmi les modifications mises en place :
Il précision de la nécessité que tout DPE fasse l'objet d'une visite du
bâtiment par la personne certifiée qui l'élabore ;
Il introduction d'une fiche technique recersant les données entrées
par le diagnostiqueur dans la méthode de calcul à joindre dans le Il)

DPE; ~
UJ

.
'5
F
introduction d'un tableau récapitulatif de la méthode à utiliser
pour la réalisation du DPE;
Vl
Vl
0
' D obligation d'inscrire, dans le cas de l'utilisation d'une méthode de Cl
1!
g calcul, des explications personnalisées sur les éléments pouvant

~o _ _ _ _ _ _ .F
FICHE34 rformance éne

mener à des différences entre les consommations estimées et les


consommations réelles;
D pour les DPE réalisés sur la base des consommations réelles: obli-
gation de laisser les étiquettes vierges en cas exceptionnel justifié
d'absence de factures ;
D remplacement de la surface hors œuvre nette SHON pour les bâti-
ments tertiaires par la surface thermique Sm;
D exclusion des centres commerciaux qui feront l'objet d'un arrêté
dédié à la spécificité de ces bâtiments;
D possibilité généralisée de soustraire la part d'énergie renouve-
lable à la consommation énergétique totale pour éditer l'étiquette
«énergie»;
D pour les maisons individuelles, les immeubles, les appartements
équipés d'un chauffage individuel ou collectif avec un système de
comptage, la consommation liée à la production d'ECS doit tou-
jours être calculée selon une méthode conventionnelle, que le bien
ait été construit après 1948 ou non, car cette énergie est unique-
ment liée à l'occupation et non à la date de construction ;
D possibilité d'utiliser et les factures et la méthode conventionnelle
pour réaliser le DPE lorsque les deux types d'équipements énergé-
tiques respectivement individuel et collectif sont présents ;
D mise à jour des tarifs de l'énergie et des contenus en co 2 des
réseaux de chaleur;
D dans le descriptif des équipements du logement situé page 2 du
DPE : le type de système de ventilation à renseigner; le remplace-
ment de la mention" Inspection > 15 ans» par« rapport d'entre-
tien ou d'inspection des chaudières joint (oui, non, non requis)».

Exemple de l'action du DPE sur la dépense


énergétique d'une maison
Pour un :'lC<]UPrPur, un pmpriilrnirP ()U un loc;irnirP, IP nPF pPrmPr
de mesurer l'impact sur l'effet de serre de ses choix d'équipements
(chauffage, eau chaude sanitaire, isolation ventilation, parois vitrées)
et de mieux évaluer la facwre à payer.
L'exemple suivant concerne une maison équipée de chauffage électrique:
D maison construite en 1970 (département 75)
D surface habitable 11 5 m 2 ; h= 2,5m sous plafond ; combles
aménagés et chauffés

~·------~
Réaliser un dia rfonnance éne FICHE34

Il chauffage électrique ancien et chauffe-eau électrique vertical


D ventilation naturelle
Il pas d'isolation, maison plein pied, présence de vide sanitaire

Consommation avant DPE:

Energie primaire: 750 kWh,/m 2 .an

Ëmissions de co2= 49 k&.qco/m 2.an

Résultats du diagnostic:

Ënergie : classe G Ëmissions de GES: classe E


Dépenses totales: 3 857 €par an (y compris abonnements)
dont dépenses en chauffage: 2 794 €(hors abonnements)

Travaux effectués:
Isolation de combles (R = 6,00 m 2 .K/W); isolation des murs (R = 3,15
m 2 .K/W); isolation du plancher bas (R = 2,4 m2 .K/ W); pose de double
vitrages (Uw = 1,7 W/ m2 .K); ventilation hygroréglable type B; pompe
à chaleur air/ eau et plancher chauffant basse température.
Coût des travaux estimé à 37 000 €TIC.

Nouvelle consommation:

Ënergie primaire= 122 kWh,/ m2 .an


Ëmissions de co2= 4 k&.qco/m 2.an

1 Nouveaux résultats du diagnostic:


~ Ënergie : classe C Ëmissiuns de GES : classe A
g
E Dépenses totales: 981 € par an (y compris abonnements) Il)
·~ ~
dont dépenses en chauffage: 185 €( hors abonnements)
l.
'5
et climatisation : 3 1 €
UJ
Vl
Vl
F 0
'
1! (Calculs effectués avec BAO Pro Expert, Promodul) Cl
g

~o _ _ _ _ _ _ ,F
FICHE 35 LA DÉMARCHE HQE

Objectif
Améliorer la qualité environnementale des bâtiments neufs et existants, àst-
à-dire à offrir des ouvrages sains et confortables dont les impacts sur l'environne-
ment, évalués sur l'ensemble du cycle de vie, sont les plus maîtrisés possibles.

REPÈRES

Fondée en 1996, !'Association HQE (Association pour Haute Qualité


Environnementale des bâtiments) pour mission de faire progresser la
démarche HQE, d'en assurer la promotion et la reconnaissance.

a
HttE
MAISON INDIVIDUELLE MAISON INDIVIDUELLE

Figure 35.1 Logos HQE er NF

Un bâtiment doit avant tout répondre à un usage et assurer un cadre de


vie adéquat à ses utilisateurs. La démarche HQE comprend trois volets
indissociables (les normes NF P01-020-1 et XP P01-020-3 et le guide
d'application (GA) P01 030):
D un système de management environnemental de l'opération (S ME )
où le maître d'ouvrage fixe ses objectifs pour l'opération et précise
le rôle des différents acteurs;
D 14 cibles qui permettent de structurer la réponse technique, archi-
tecturale et économique aux objectifs du maître d'ouvrage;
D des indicateurs de performance.
Les objectifs sont fixés par le maître d'ouvrage dans le cadre de son
programme.

~·------~
La démarche HQE FICHE 35

Un système de management pe rmet de mob ilise r l'ensemble des


acteu rs pou r atte ind re les objectifs. Aucune so lution a rch itectu ra le ou
techn iq ue n' est imposée: le choix est j ustifié et adapté au contexte. La
c réation d' un environnement intérieu r sain et confortable tout en li m i-
tant les impacts environnementaux est reche rchée. Les pe rfo rmances
sont évaluées.

b ..
.
SAVOIR-FAIRE

Les 14 cibles de la démarche HQE


Ëtab lie en 1997, la liste de 14 cibles évo lue tout le temps , car HQE est
une démarche vivante q ui do it installe r la notion de déve loppement
du rab le dans le bâ t iment, c'est-à-dire:
Il réalise r des bâ t iments neuf et amé lio re r des bâ t iments existants
q ui au ront dans leu r ensem ble des impacts li mités su r l'env ironne-
mPnr, <] llP llP< <] llP <o iPnr IP11 r< rlP<rin;irion ;
Il contribue r à répond re aux nouveaux défis du XXI' siècle.

Il)
Figure 35.2 Le cencre h ospiralier Su d·Francilien : premier érabli ssemenr d e sanré HQE
~
UJ
Vl
Vl
0
Cl
~
6

~o~~~~~~~~~~~~~-F
FICHE35 La démarche HQE

Deux domaines : Quatre fam illes :

./ Maitrise des im pacts sur l'environnement • Ëco-construction


ext érieur (site e t construction)
./ Création d'un environnemtnt • Ëco-gestion (gestion)
intérieur satisfaisant • Confort
• Sancé

Les cibles d 'éco~construction Les cibles d 'éco~gestion

Ëco -gestion

bâtiment avec son


env;ronnement immédia t c:ible n° S G estion de l'eau
Gible n ° 2 Choix in tégré des c:ible n° 6 Gestion des déchets
produits, systèmes et d'activité
procédé de construction
c:ible n° 7 G estion de
Gible n ° 3 Chantier à faibles
nuisances donc à faible

Les cibles deconfurt Les cibles de santé

c:iblln• 1 2 Qualit4 sanitaire


des e spaces
hm rochermique c:iblln• 13 Qualit4 sanit aire
cible n°9 Confort acoustique de l•air
cible n°10 Confort visuel c:ibll n• 14 Qualit4 sanitaire
de 1•eau

Figure 35.3 Les 14 cibles de la démarche HQE

Chaq ue cible se d écompose actue ll ement en c ibles é lémentaires q ui


d onnent en fait la d éfin it ion exigentie ll e d e la d émarche HQE.

~·------~
La démarche HQE FICHE 35

Les cibles d'éco-construction


Cible n° 1 - Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environne-
ment immédiat:
fJ utilisation des opportunités offertes par le voisinage et le site;
fJ gestion des avantages et désavantages de la parcelle ;
fJ organisation de la parcelle pour créer un cadre de vie agréable;
fJ réduction des risques de nuisances entre le bâtiment, son voisi-
nage et son site.
Cible n° 2 - Choix intégré des procédés et produits de construction:
fJ adaptabilité et durabilité des bâtiments;
fJ choix des procédés de construction ;
fJ choix des produits de construction.
Cible n° 3 - Chantier à faible nuisances:
fJ gestion différenciée des déchets de chantier;
fJ réduction du bruit de chantier;
fJ réduction des polluants de la parcelle et du voisinage ;
fJ maîtrise des autres nuisances de chantier.

Les cibles d'éco-gestion


Cible n° 4 - Gestion de l'énergie:
fJ renforcement de la réduction de la demande et des besoins éner-
gétiques;
fJ renforcement du recours aux énergies d'environnement satis-
faisantes ;
fJ renforcement de l'efficacité des équipements énergétiques;
fJ utilisation de générateurs propres lorsqu'on à recours à des géné-
"Z rateurs à combustion.
~ Cible n°5 - Gestion de l'eau:
~ fJ gestion de l'eau potable ;
! fJ recours à des eaux non potables ;
·~ fJ assurance de l'assainissement des eaux usées;
Il)

l. fJ aide à la gestion des eaux pluviales.


UJ
Vl
Vl
l Cible n ° 6 - Gestion des déchets des activités: 0
'
1! fJ conception des dépôts de déchets des activités, adaptée aux modes Cl
g de collecte actuel et futur probable;

~o~~~~~~~~~~~~~-F
FICHE35 La démarche HQE

D gestion différenciée des déchets des activités, adaptée au mode de


collecte actuel.
Cible n° 7 - Entretien et maintenance:
D optimisation des besoins de maintenance;
D mise en place de procédés efficaces de gestion technique et de
maintenance;
D maîtrise environnementaux des procédés de maintenance.

Les cibles de confort


Cible n° 8 - Confort hygrothermique:
D permanence des conditions du confort hygrothermique;
D homogénéité des ambiances hygrothermiques;
D zonage hygrothermique.
Cible n° 9 - Confort acoustique:
D correction acoustique ;
D isolation acoustique;
D affaiblissement des bruits d'impact et d'équipements;
D zonage acoustique.
Cible n° 10 - Confort visuel :
D relation visuelle satisfaisante avec l'extérieur;
D éclairage naturel optimal en termes de confort et de dépenses
énergétiques ;
D éclairage artificiel satisfaisant et, en appoint, éclairage naturel.
Cible n° 11 - Confort olfactif:
D réduction des sources d'odeurs désagréables ;
D ventilation permettant l'évacuation des odeurs désagréables.

Les cibles de santé


Cible n° 12 - Conditions sanitaires:
D création de caractéristiques non aériennes des ambiances inté-
rieures satisfaisantes;
D création des conditions d'hygiène ;
D facilitation du nettoyage et de l'évacuation des déchets des activi-
tés;
D facilitation des soins de santé;

~·------~
La démarche HQE FICHE 35

D création de commodités pour les personnes à capacités réduites.


Cible n° 13 - Qualité de l'air:
Il gestion des risques de pollution par les produits de construction ;
Il gestion des risques de pollution par les équipements ;
D gestion des risques de pollution par l'entretien ou !"amélioration ;
Il gestion des risques de pollution par le radon ;
Il gestion des risques d'air neuf pollué;
D ventilation pour la qualité de l'air.
Cible n° 14 - Qualité de l'eau:
D protection du réseau de distribution collective d'eau potable ;
D maintien de la qualité de l'eau potable dans les bâtiments;
Il amélioration éventuelle de la qualité d'eau potable ;
D traitement éventuel des eaux non potables ;
Il gestion des risques liés aux réseaux d'eaux non potables.

Il)

~
UJ
Vl
Vl
0
Cl

~------·F
LES LABELS DE PERFORMANCE
FICHE 36
ÉNERGÉTIQUE

Objectif
(Objectifs de la réglementation thermique des constructions neuves)
• Améliorer la performance énergétique de la construction neuve d'au moins
15 %, pour un objectif de 40 % en 2020.
• Limiter le recours à la dimatisation et maîtriser la demande en électricité.

REPÈRES

Les accords de Rio et de Kyoto fixent des objectifs de limitation des


émissions de gaz à effet de serre (GES). La France s'est notamment
engagée à réduire la consommation d'énergie des bâtiments qui contri-
bue, pour plus du quart, à la production des GES. Le plan Climat 2004
décrit entre autres les mesures transposant la directive européenne du
16 décembre 2002 qui traite de la performance énergétique des bâti-
ments.

b. Q
.
SAVOIR-FAIRE

Le label Haute performance énergétique (HPE)


Il se compose de cinq niveaux' :
Il HPE 2005 pour les constructions dont les consommations
conventionnelles sont inférieures d'au moins 10 % par rapport à
la consommation de référence RT 2005 et pour l'habitat au moins
10 % par rapport à lë. consommation maximale autorisée.
D THPE 2005 pour les constructions dont les consommations
conventionnelles sont inférieures d'au moins 20 % par rapport à
la consommation de référence RT2005 et pour l'habitat au moins
20 % par rapport à 12 consommation maximale autorisée.

---=-::-î 1. Source :lwww.rc-bacimendrt bacimencs-neufs/ labels-hpe/ presencacion.hcml 1

238 1·------~
Les labels de perfonnance énergétique FICHE36

fi HPE EnR 2005 basé sur les exigences du label HPE 2005 accom-
pagnées d'exigences sur l'installat ion d'équipements d'énergie
renouvelable (biomasse).
fi THPE EnR 2005 pour les constructions dont les consomma-
tions conventionnelles sont inférieures d'au moins 30 % par rap-
port à la consommation de référence RT 2005 et pour l'habitat
au moins 30 % par rapport à la consommation maximale auto-
risée, accompagnées d'exigences sur l'installation d'équipements
d'énergie renouvelable (capteurs solaires thermiques, capteurs
photovoltaïques ou éoliennes, pompes à chaleur très perfor-
mantes).
fi BBC 2005 pour les bâtiments basse corsommation énergétique,
avec un niveau d'exigence pour les logements neufs consommant
au maximum de 50 kWh/m 2 .an en énergie primaire en prenant en
compte les consommations de tous les usages (chauffage, refroi-
dissement, production d'ECS, ventilatior, éclairage).

En 2007, pour les bâtiments neufs: ••••••••••••••••••••


fi dans les logements, la consomma- Remarque
tion énergétique globale doit être
inférieure à 50 kWh/m 2 .an modulée Le label BBC-Effinergie, élaboré par le
selon la zone climatique et l'altitude ministère du logement, est similaire au
soit entre 40 à 70 kWh/m 2 .an ; label BBC.
fi dans les bâtiments tertiaires, la
consommation énergétique globale
doit être inférieure de 50% du niveau
RT2005.
En 2009, pour les bâtiments existants:
fi pour la rénovation de bâtiments à usage d'habitation, l'objectifde
consommation maximale en énergie primaire est fixé à 80 kWh/
~ m 2 .an, modulé selon la zone climatique et l'altitude;
-li
·~ fi pour les bâtiments rénovés à usages autres que d'habitation,
.
E
~
g
l'objectif de consommation maximale er énergie primaire est fixé
à 60 % de la consommation de référence.
Il)
ti
~
i"-
.
~

'5
F
UJ
Vl
Vl
0
' Cl
~
6

~------·F
0
FICHE36 Les labels de erformance éner éti ue

Combles
U P«1'1wllf <0,17W/ m 1.K

Planc;her léger
\1'( 0 _1t < 0 ,4 W/ m.K
Rupttur thermique
4'«lft1otllf < 0,4 W/ m.K

MufS

Plancher bas 'nur/ plal'lc:her


u,_ < 0,25 V!J/ m .K 1
0,2W/ m.K

Figure 36.1 Maison BBC

Le label Haute performance énergétique


rénovation
L'arrêté du 29 septembre 2009 réserve l'application de ce label unique-
ment aux bâtiments achevés après le 1"janvier 1948.
Pour les bâtiments résidentiels:
D HPE rénovation 2009 correspond à une consommation d'énergie
primaire de 1 50 kWh/m 2 .an modulée selon la zone climatique et
l'altitude.
D BBC rénovation 2009 correspond à une consommation d'énergie
primaire de 80 kWh/m 2 .an modulée en fonction de la zone clima-
tique et de l'altitude.
Pour les bâtiments non résidentiels :
D BBC rénovation 2009 correspond à une consommation inférieure
de 40 % à la consommation de référence de la réglementation
thermique globale des bâtiments existants.

-=l._ _ _ _ _ _~
Les labels de performance éne étique FICHE36

RT 2012 vers RT 2020 : ••••••••••••••••••••


le BEPOS La démarche HQE
Le BEPOS ou Bpos, bâtiment à éne rgie Appellation sans références aux normes,
pos it ive, est une construction à très basse HQE (haute qualité environnementale)
consommation d' éne rgie qu i produ it plus est un concept environnemental du début
d' éne rgie qu ' elle n' en consomme: des années 1990, qui a donné lieu à la
Il une consommation d ivisée par tro is mise en place de certifications délivrées
par rapport à une construction par !'Association HQE, reconnue d'uti-
actue lle confo rme à la RT 2005 ; lité publique en 2004. La démarche HQE
Il une consommation de chauffage prend en compte le cycle de vie du bâti-
infé rieu re à 12 kWhep/ m 2/ an ; ment pour minimiser les impacts de la
construction et du fonctionnement du
Il une consommation totale d'éne rgie
bâtiment sur son environnement avec
pri maire chauffage, eau chaude san i-
14 cibles (koir fiche 35b.
taire, écla irage, tous appareils élec-
triques confondus, soit tous usages,
de 100 kWh/ m2/ an !
Le b5.timent à éne rgie posit ive se ra ob li gato ire pou r tous les logements
neufs à partir de 2020.
À note r :
Les cinq niveaux du labe l d' Ëtat « haute pe rfo rmance éne rgétique » ,
HPE 2005, T HPE 2005 , HPE EnR 2005 , T HPE EnR 2005 et BBC 2005 ,
a ins i que le labe l BBC-Effinergie, concernaient la RT 2005. Ils ne sont
plus dé livrab les depu is le 31 décemb re 2012.
Le 27 novemb re 2012, l' Ëtat a annoncé deux nouveaux labe ls HPE et
T H PE au lieu des cinq niveaux précédents. Les textes devra ient être
pub li és rap idement.
Pou r le moment, il n' existe qu' un seul labe l privé lancé en 2012. Ce
labe l est Effine rgie + et il est équ ivalent au niveau T H PE.
Le pri ncipe des nouveaux labe ls est de renfo rce r des coefficients utilisés
dans le calcul de la consommation éne rgétique pou r la RT 2012 (BBio ,
Cep). Effine rgie + et le futu r T H PE visent une consommation en éne rgie
pri maire de 40 kWh/ m 2 .an contre 50 kWh/ m2 .an de la RT 2012 et un
renfo rcement de l'étanchéité du bâtiment et des réseaux du bâtiment. Il)

~
Les deux labe ls vont rend re ob li gato irement, à côté des cinq usages UJ
(chauffage, refroid issement, ventilation , production d' ECS et auxi- Vl
lia ires) de la RT 2012 , une évaluation des autres consommations liées Vl
à l'électroménage r, la télévision, l'i nfo rmatique , etc.
0
Cl
Ils prévoient également un affichage de la production des éne rgies

~~~~r_e_n_o_u_v_e-la_b_l e_s_·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~·~
242
De cowu rappels sont ~alement donna sur
) les Ul'lltis de mesures SI et leurs conversio.. ainsi que les grandeurs
ubhs&s en thenn~armque (annexe 1)
) les symboles Ubli• en gi&lie d1mabque (annexe 2)
) la transformabon de 1énergie (annexe 3)

r LES ANNEXES
Annexe 1 : Unités de mesure et grandeurs ....................... 244
Annexe 2: Symboles utilisés en génie climatique ............. 248
Annexe 3: Transfonnation de l'énergie ........................... 254
Annexe 4: Transferts thenniques .................................... 256
Annexe S: Calorimétrie ................................................. 264
Annexe 6: Traitements de l'air ........................................ 270
Annexe 7: Température virtuelle extérieure ............... 280
Annexe 8: Coefficient de transmission thermique
surfacique utile sur les doubles vitrages .......... 284
Annexe 9: Caractéristiques thermiques des matériaux
d'application générale dans le bâtiment
(RT2012} .................................................. ... 294
Annexe 10: Ponts thenniques, valeurs par défaut pour Il'
(RT2012} .................................................. . 308

243
ANNEXE 1 UNITÉS DE MESURE ET GRANDEURS

Unités de base ISO 8000-1 : 2009


NF X02-001; X02-003 juin 2012
Unirés de b ase

Gra ndeur Symbole Unité Symbole


Longueur 1 mèrre m

Masse m kilogramme kg

Tem ps r seconde s

lnrensicé de couranc éleccri~ue 1 a m père A

Tem péracure absolue T kelvin K

Quancicé de 1a marière n m o le mol

lnrensicé lumineuse \ candela cd


Angle plan (l radian rad

Angle solide n sréradian sr

Unités dérivées
Les unités dérivées sont nombreuses et viennent compléter les unités
de base. Chaque grandeur peut avoir à couvrir une vaste étendue de
valeurs. Afi n d'éviter d'avoir à utiliser des facteurs multiplicatifs ou des
valeurs avec un grand nombre de zéros, on a recourt à des pré fixes.

Espace er cem ps

Grandeur Symbole Unité Symbole


Aire, surface s mèrre carré m'
Volum e V m ècre cube m'

V1resse angul aire rad1 an par seconde rad/ s rad.s·1


"'
Viresse v,w mècre/ seconde m/ s m.s·1

Accélérarion a mèrre/ seconde carrée m/ s' m.s.i

Fréquence f hem ( 1/période) Hz s·'

Fréquence de roracion n cour par seconde rr/ s cr.s·1


Période T seconde s

-=l._ _ _ _ _ _~
Unités de mesure et grandeurs ANNEXE1

Méca niq ue

Grandeur Symbole Unité Symbole


M a sse v o lumiq u e p Kilog ramme p ar mècrc cu be kg!m' kg.m ..l

Dé bic massique 'l.. Kilogramme par se con de kg/s kgs'


Dé bic volumiqu e q_ mèrre cube pa r seconde m'/s ml.s·1
Force F n ewron N m.kg.s-'
Pressio n p Pascal Pa m·1 kg.s.i
Viscosiré dynamiq ue ~ . 11 Pascal.seconde Pa.s m·1kg.s·1
Viscosiré cin émariq ue V mèrre ca rré p a r second e m 2/ s m2.s.1
Energie, cravail , qu anciré E,W,Q Jo ule J m 2.kg.s.i
de chaleur
Pui ssa nce, fl ux énergériq ue p warr w m 2.kg .s.3

Thermod yn ami que

Grandeur Symbole Unités-Nom Symbole


Con ducriviré rhermi que À Wa rr p ar mèrre· kelvin W/ mK m.kgs' .K'
Capaciré calori fiqu e massiq ue c Joule/ kg.K J/kgK mz.s.2.K 1
Enrropie s Joule/ Kelvin J/ K m 2.kg .s.i.K1
Enrha lp ie H Joule J m 2.kg.s.i
Tempérarure Celsi us 0 Degré Celsius •c
Hygromèrri e

Grandeur Symbole Unités-Nom Symbole


Tempérarure de rosée Td Deg ré Celsiu s •c
Tempérarure de gelée Tf Degré Celsiu s •c
Humid iré rela rive p ar ra pporr à l'eau Uw pourcen rage %
Humid iré rela rive par rapporr à la g lace Ui pourcen rage %

ÉIecrrici ré

Grandeur Symbole Unités - Nom Symbole


Qu an ciré d'élecrriciré Q coulo m b s.A
Tension . pocenr iel u voir V m 2 .kg.s·3 .A·1
Cha mp magnérique H Ampère pa r mècre A/ m A.m·1 Vl
UJ
Capacicé c Farad F m 2.kg1.s' .A2
lndu ccio n magnéci que B Tesla T kg.s-' 1'.J
z
lndu crance L Henry H m 2.kg.s·3.A.i
z
Résisran ce R O hm n 2
m .kg.s· .A.i
3
~
~
6 Ré sisri viré p O hm mèrre n .m m 3 .kg.s·3 .A.i

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE 1 Unités de mesure et andeurs

Multiples et sous-multiples
Ils von t permettre de couvrir une gamme allan t de 10 24 à 10·2 • fois
l'uni té.

Mulrip les ec sous·mulriples

Multiples Sous-multiples
Facteur Préfixe Symbole Facteur Préfixe Symbole
1011 Zerra· z 10-' Déci· d
1018 Exa· E 10·' Cen ci· c
J01S Péra· p 10-' Millli · m

1011 Té ra· T 10·• M icro· ~

10• Giga· G 10-• Nano· n

10 6 Mega· M 10·11 Pico· p


10 3 Kilo· k 1cr1s Femco· f

101 Hecco· h 10·18 Arco· a


10' Déca· da 1cr21 Zepco· z

Alphabet grec
Lisre des lec-cres de l'a lph aber grec

a lpha A (l pi n n

bêta B ~ rh6 p p

kappa K K sigma L L

delta 6 s tau T
y
'
y
epsilon E € upsilon
phi <I> <I> xi - -
gamma r r zêta z ç
iota 1 l êta H 'l
lambda /\ À thêta 0 0
mu M ~ khi X X

~, ~,
nu N V psi
omicron 0 oméga Q
0
"'

-=l._ _ _ _ _ _~
Unités de mesure et randeurs ANNEXE 1

Conversion
Tab lea u d e conversion des unirés d' énergie

~nergie Joule [JJ kcal kWh kgm Cheval-heure B.T.U tep

J 1 0,000239 27,77x10·• 0,1 02 37,75xl o~ 0,000947 0,024x10·'

kc:al 4185 1 0,001161 427 0,001578 3,959 10-'

kWh 3600x1CI" 860 1 3671 00 1,3592 3142,8 86xl CT6

kgm 9,81 2 ,34x10 ~ 2,72x10·' 1 2,655x10' 9,27xJ0·3 23,43x10·•

Cheval-heure 2648700 633,69 0,736 270000 1 2509 63,28x 10-'

BTU 1053 0,252 0, 293x10 ~ 107,5 9 0,398xJ0·3 1 0,025x10·'

tep 4 1,87x109 10 7
11 ,63xl 03 4,26x1• 15802 39,68x10 3
1

Tab lea u d e conversion des unirés de puissance

Puissance kW kc:al/ h kgm/s 1ch


kW 1 860 102 1,358

kc:al/ h 0,0011628 1 0,11 9 0,001578

kgm/s 0,009039 8,40 1 0,01333

ch 0,736 634 75 1

Le système inte rnational d' un ités SI est un système établi par la Confé-
rence géné ra le des po ids et mesu res des Ëtats mem bres de la Conven-
t ion du mètre.

Grandeurs utilisées en thermique


Grandeur Unité Gra ndeur Unité
<I> : Rux ther mique w c : capacit é therm ique massique à pression constance kJ/ kgK
<p : Rux ther mique surfacique W/ m 2 R : résistance therm ique K/W
Q : quantité d'én erg ie r : résistance th erm ique surfacique m 2K/W

Tou 0 : t emp é ra t u re K ou°C h < : coe-fficient de con\ect ion W / m 2K

t : tem ps h~ : coefficient d e rayonnement W/ m 2K


x.,y,z : coordonnées dans 1•esp ace h : coefficient radio convectif W/ m 2K Vl
~ : coefficient d'expansion th ermique 1/ K k : coefficient g lob al de transfert ou U p our le b âtiment W/ m 2K
UJ
0 : d iamètre Nu : m>mb re de Nusselt 1'.J
L : longueur Re : nombre d e Reynolds z
p : masse volumique kg/ml Pr: nombre de Prandd
z
~
viscosité dynamique Pa.s Gr : nombre de Grashof
ANNEXE2 SYMBOLES UTILISÉS EN GÉNIE CLIMATIQUE

ROBINETTERIE.

~-
Robinet deux vo ies. Soupap e de sûreté.
t><J ~
Robinet n ormalement Electrovanne deux voies.
fe rmé. ~
~-
~ ~-
Robinet de réglage. Vanne deux voies avec
--lXI- actionneur.

Rob inet trois voies.


Ro b inet de réglage avec
prise de pression.
-w -Q:s;I-

~- --cG- _J;
Ro b inet d'équerre. Electrovanne tro is voies.
~
-~. - -êil.
Commande manuelle. Vanne trois voies.
T (En rép artition)
.
~ -*--
Commande automatique. Vanne trois voies.
Actionneur.
Q (En mélange)
.
~-
Commande électrique. Kob1net quatre voies.
1

~
Commande p a r le Ruide. Vanne quatre voies a\A?c
(Appareils automoteurs) ~ actionneur.

ACCESSOIRES DE TUYAUTERIE.
Clapet de non retour. Ami-b élier.
Casse·vide. Reniffard. -Kr f
Pu rgeur de gaz. ;. Group e de sécurité.

Q -@}
.
Pu rgeur de liquide. Evacuation sip honnée.

9 '&)
Sép a ra teur de gaz.

-ch-
Event.
r
~p ;ir;itcur d~ liquide:. l='ooct ion de:
--0- d isconnexion. -0-
Filtre. Disconnecteur.
"·' fi ~
Filtre à cré pine.

Anti-vibra tile.
c Cla p et d'arrê t de sécurité
sim ple effet.
Cla p et d'arrê t de sécurité
ŒJ-
--v1- --§]-
doub le effet
Comp ensateur de
d ilatation .
l'\l'vt

~'------~
Symboles utilisés en génie climatique ANNEXE2

ACCESSOIRES DE TUYAUTERIE.
Commande p ar Rotteur. Voyant.

~ @-
Ouverture p ar d iminution
de niveau.

Commande p ar Distributeur.
Rotteur. Ouverture par
augmentation de niveau ~-0
Régulateur de pression Collecteur.
aval.
Détendeur.
_J;Î tÎ0- ~- -
Robinet de démarraQe.

~- lâi-
Régulateur de pression Pompe.
amont. Déverseuse.

~] ~
Régulateur de pression Isolation de tuyauter ie.
d ifférentielle.

Diaphragme. Traceur électrique ou


-ill- Ruid iqu.?.
Venturi. Isolation en panneaux. • tlll\J\f\,
-t::J
MATERIELS AERAUUQUES.
Bouche de soufflage. - Bouchede reprise. 1
y r
Bouche de soufflage avec ~ Bouche de reprise avec

-g
réglage. T réglage. -l-
Filtre sur conduite Laveur il eau r ecyclée.

~
aéraulique.

Grille, Pare pluie. (1) ~


Humidificateur.
~/\

D
Pare gouttelettes. (2)
~
- %- -~
% ~
~
~
-~
1 2
Batterie chaude.

~
Clapet. Registre.

B ~-
.
·Q
Caisson de mélange. Batterie froide.
éi

-~
E
ti Vl
UJ
t.
'5 Boîte de mélange avec Ventilattur.
1'.J
z
z
fil-
F détente.
'
~
6
© ~

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE2 S mboles utilisés en énie di mati ue

rn ~
Venrilo·convecreur. Ejecro·convecreur.

[:J œ
s
RECUPERATEURS AIR/ AIR

t
Symbole génériq ue. Echa ngeur à caloducs.

Echangeur à plaques.

~
Echa ngeur rora rif.

RESERVOIRS.
i
!o
Symbole génériq ue. Bâche.

(
Cuve.
Vase d' exp an sio n
o uverr. ci
~d~
Réser voir avec Vase d'expansion fermé.

e
rempli ssage parriel
en liquide.

GENERATEURS
Symbole g énérique. Chaudière à vap eur.

Chaudièr e à eau.

EMETTEURS ET ECHANGEURS
Radiateur. Echangeur tubulaire.

Convecteur.
D Echangeur à plaques.
1-<:::: 1
Q =ill=
~'------~
S mboles utilisés en énie di mati ue ANNEXE2

Tube à ail erres. Panneau de sol.


111 1111 11
Aérorherme. Réservoir avec
éch :ingeur.

MATERIELS FRIGORIFIQUES.
Compresseur. Oérendeur

-V- -6 chermosrariq ue
à égalisario n de
oression i ncem e.
~ L
Compresseur Oérendeur
hermériqu e.
-0- chermosrariq ue
à égalisario n de
pression exrem e.
l1
-- l

Oisrribuceur de liq uide.

Filcre·· déshyd rareur.

Bou cei lie accumu la cri ce


-<i=.:
0-
Oérendeur capill aire.

Voyanravec
in d i ca c~ ur d 'humidicé

Sépara:eur d' huile.


---
-a-
de liq uide.
(: ~) ~
t213-
Evaporareur a eau. Condenseur à eau.

1R~
Evaporareur à a ir. Condenseur à a ir.

[} ®°
Echangeur 1iqu ide

[i
Bouceille a nri·coups de

~
liquide. vapeur. Boureille
an ci· coups de li qui de
er éch aigeur liq uide
vapeur.

Robinec de servi ce. ~ ~

éi
E
ti
. TOURS OC RCf R010155CMCNT.
Tour de refro id issemenc
ou verre.
f\ f\ f\7'1\ Tour de
refroidissemenr
Vl
fe nnée. UJ
t•. ©
Condenseur
évaporirif. 1'.J
z
F
'
z
~
~
6

~~-0~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-~
ANNEXE2 S boles utilisés en énie climati ue

APPAREILS DE MESURE
Symbole génériq ue. pH-mècre.
Q fi11
Th ennomècre. T hermomèrre
(T)
T
d ifférencie!.
rBl
Manomèrre. Mano mècre

~ d ifférencie!. r-@-i
Oébirmècre. Compreur

~ --@- volumécriq ue.


LI
Hygromècre. Compreur à ~ .
~
impul sio n.
fi
lndicareur de niveau. Compreur d' énergie

~
Jauge. chermique o u
~ éleccriq ue. Lfil

~'------~
S mboles utilisés en énie di mati ue ANNEXE2

APPAREILS DE REGULATION
Thermosra r. Aquasra r.
qJ .
Sond e de
.
cempérarure.
~
Pressosra r. Sond e de pressio n.

~ -· Cf>- -
Concrôleur d e débir. Sonde Ce d ébit.
- -·
~ -· --@-
~
~

Concrôleur d e nivea u.
. Sonde Ce n iveau.
.
~ ~
Hygrosra r.
.
Sonde c'hygrométrie.
.
[fJ ~
Thermosra c
diffé ren ciel . - -· Sonde Ce t empéra ture

~
diffé remie lle.

~
Pressosra c d iffé renci el.
~-·
Sonde Ce pression
.
~
diffé remie lle.

Régula reur de Sonde c'enthalpie.


cha uffage. · QQ · ®- -·
1

Régula reur. Horloge.


· 8 · ·-8·
·@ · ·@ ·
0
Conracreur. Ala rme sonor e.

~ o:::7

Vl
UJ
1'.J
z
z
~
ANNEXE3 TRANSFORMATION DE L:'ÉNERGIE

Énergie
L'éne rgie est la mesu re un ifiée des d iffé rentes fo rmes de mouvement.
Dans le SI, l' un ité de mesure est le jou le [J J ou le Wh (watt-heu re) :

1Wh = 3 600 J = 3,6 kJ


Dans les systèmes fe rmés il y a la conse rvation de l'éne rgie (en quan-
t ité). On d istingue d iffé rentes fo rmes de l'éne rgie:
Il L'éne rgie cinétique: éne rgie associée au mouvement d' un co rps ou
d' une particu le
Il L'éne rgie the rm ique: éne rgie cinétique d' un ensemble au repos.
Il L'éne rgie potentielle : éne rgie mécan ique , chimique , éne rgie élec-
tromagnétique

Puissance
La pu issance est l'éne rgie fourn ie dans un temps t :

P = Q(ene~e)
t(temps)

L' un ité de mesu re de la pu issance est le watt [WJ.

Débit
Pou r le calcul de la pu issance en gén ie cli matique:

P = q .c ,b,,() = kg ,_..!5!.._.K = '5f_ = kW


"' P s kg.K s

[kg/s] déb it mass ique du fl uide caloporteu r


[ kJ/kgKJ chaleu r mass ique du fl uide caloporteu r
[KJ d iffé rence de tempé ratu re entre la tempé ra-
tu re finale et la tempé ratu re init ia le du fl uide

~·~~~~~~~~~~~~~~~c_a_l_o-po_r_t_eu-r~~~~~~~~~~~~~~~~~
Transfonnation de l'énergie ANNEXE3

[kgfs]

D p masse volumique du flu ide caloporteur


D q. débit volumique du flu ide caloporteur

Transformation de l'énergie
L'énergie primaire est l'ensemble des produits énerget1ques non
transformés exploités directement ou importés comme par exemple
le pétrole brut, les schistes bitumineux, le gaz naturel, les combus-
tibles minéraux solides, la biomasse, le rayornement solaire, l'énergie
hydraulique, l'énergie du vent, la géothermie, l'énergie tirée de la fis-
sion de l'uranium.
L'énergie secondaire est l'énergie obtenue après la transformation en
vue de l'utilisation fi nale (chaleur industrielle, éclairage, photovoltaïque,
etc.).

Perces lors de la Perces lors


de cransformacion l'u tilisation

Énergie
primaire

Chaleur
indus cri elle
c:
.9
"' :;;
"O
Énergie "'
ni Chaleur
secondaire c:
bE "'
ni ü: "' direcce
c:~ c:
u"' ~c: """' c: "'" Force
b ·~ .g ·~
motrice
"'c: "'c:
'W
~ 'W

:5
Éclairage

Aucres
Vl
UJ
1'.J
Figure AS.1 Transformacion de l 1énergie z
z
~

~------'F
ANNEXE4 TRANSFERTS THERMIQUES

La chaleur est une forme d'énergie provoquée par l'agitation de parti-


cules telles que les électrons, les molécules ou les photons. Les échanges
d'énergie thermique entre solides et fl uides qui ne sont pas à la même
température peuvent s'effectuer:
Il par conduction (dans la matière),
Il par convection (la chaleur est transportée par l'intermédiaire d'un
fl uide),
Il par rayonnement (transfert de chaleur par émission et réception
des ondes).

Conduction
La chaleur se propage à l'intérieur d'un même corps ou d'un même
fl uide de particule à particule, ces dernières étant au repos. La chaleur
se transmet d'un point chaud vers un point froid :
Il Dans les fl uides, les molécules sont animées par une énergie ciné-
tique. Dans les zones chaudes, les molécules sont animées par
un mouvement plus rapide. Dans leur trajectoire, elles viennent
percuter les autres molécules pour leur transmettre une partie de
leur énergie. Si le système est isolé de l'extérieur, l'énergie cinétique
des molécules tend à s'équilibrer ce qui a pour effet de stopper le
transfert de chaleur. Ce type de transfert est bien connu dans les
verres isolants de type double vitrage.
Il Dans les solides à forte densité, le transfert de chaleur est réalisé
par le fl ux d'électrons libres.
Il Dans les solides à faible densité, le transfert de chaleur s'effectue
par une excitation des molécules autour de leur point d'équilibre.

barre métallique

Figure A8.1

~·------~
Transferts thermiques ANNEXE4

La loi de Fourier permet de décrire et de qu2n- T


tifier le flux de chaleur traversant la matière.
Cette loi stipule que le flux thermique transmis
par conduction en un point donné est propor- T,
tionnel au gradient de température existant en T,

ce point. Le transfert de chaleur par conduction ~ ---- -- ---- ~ --­


dépend de: ~ '--~~'~~---'
----~---- ~' ~~-'-~~~-=-~-+
---- ~ --- X
Il la nature du matériau considéré, défini X, X, X, X,
comme« la conductibilité thermique» (À.) ;
Figure AS.2 Évolucion de la rempéracure
D la différence de température entre les points dans un corps en foncrion de l'épaisseur
de contact ainsi que de la distance séparant
ces deux points de contact, défini comme
« le gradient de température»: grad(T) =dT.
dx
Dans le cas d'un mur, le flux de chaleur surfacique qui traverse ce mur
peut être calculé:

cp= - Â. -
dx
dT
- T,

dT
T, T, T,

cp.( X2 - x,) = -
?..,
Â. (T2

cp =- .( T, - 7;)
e
- T,)
·-------·
Il cp [W/ m 2J flux de chaleur
unitaire
.- .
1 dx 1

x, x.
Il e = dx [m2] épaisseur du mur
FigureA8.3 Flux de chaleur surfacique qui craverse un mur
Il À. [W/ mKJ coefficient de

. Il
éi
E
ti dT [KJ
conductivité
thermique
écart de tem pé- Vl
UJ
t.
<
rature du matériau
Pour une surface Sen m 2, le flux de chaleur qui passe par conduc- 1'.J
z
'5
F
'
tion: z
~
~ [WJ
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
ANNEXE4 Transferts thenni ues

Pou r tous les maté ri aux, la co nd uct ivité t he rmiq ue dé pe nd de pl us ieu rs


pa ramètres te ls q ue la press io n et la tem pé ratu re, la prése nce d'h um i-
dité , la prése nce d'i mpuretés.
Cond ucrivi cé chermiq ue de q uelq ues m éraux ec a lliage pour un e cem pérarure de 0 à 100° C

')., ').,
Désignation Désignation
W/mK W / mK
Aluminium 204 Cuivre 384
Argent 450 Fer 52
Bismuth 8,1 Fonte brute 127,9
Bronze(90%Cu; 10%Sn) 42 Fonte d 'a àer 52,3
Bronze (75 % Cu; 25 % Sn) 6926 Laiton 113
Chrome 69 Or 310
Platine 70 Plomb 34,7
Zinc 110

Cond ucribilicé chermiqu e de quelques liq uides

')., ').,
Désignation Désignation
W / mK W / mK
Acétone 0,16 Eau 1 2oo•c 0,665
Alcool 0,167 Eau à 250°C 0,618
Benzène 0,15 Huile 0,14
Ea u à 0°C 0,569 Pétrole 0,13
Ea u à 1o•c 0,587 R11 0,11
Ea u à 50 •c 0,643 R12 0,082
Ea u à 100 •c 0,681 R22 0,104
Ea u à 150 •c 0,687 R502 0,064

Cond ucrivi cé chermiq ue de q uelq ues gaz à 0 ° C à la pressio n a cmosphériqu e

')., Désignation ').,


Désignation
W/mK W/mK
Alr 1 - 1oo•c ),0164 Gaz carbon lqu e 0,014
Air 1 o•c ),0242 Hélium 0,143
Air à 1oo•c ),031 H)drogène 0,171
Air 1 2oo•c ),0384 Oxygène 0,024
Argon ),016 Vapeur d'eau à 0,016
100 •c
Azote ),024 Xénon 0,006

~·------~
Transferts thermi ues ANNEXE4

Convection
Elle est régie par la loi de Newton qui stipule que le fl ux de chaleur
transmis est proportionnel à l'écart entre la température T, du corps
solide qui reçoit ou transmet de la chaleur et la température Trdu fl uide
qui transmet ou reçoit cette chaleur. Le coefficient de transmission est
appelé coefficient de convection thermique et est noté h< [W/m 2.KJ.

cJ> = h, .S.(T, - Tr )

D C)> [WJ fl ux échangé par convection entre un solide et un


fl uide
2
D h< [W/ m .KJ coefficient de convection
D s [ m2] surface d'échange
D Ts [KJ température de la surface solide en contact avec
le fl uide
D Tr [KJ température du fl uide avant son contact avec le
solide
Pour décrire la convection, on utilise quatre nombre adimensionnels.
Le nombre de Reynolds Re caractérise l'écoulement du fl uide. Cet
écoulement peut être laminaire (Re< 2 000) ou turbulent (Re> 3 000),
lisse ou rugueux. Il compare les forces d'inertie aux forces de viscosité.

Re= pDw
µ

D p [ kg/m 3 ] masse volumique


D D [ m] diamètre du tuyau
D JJ [ kg/m.s] viscosité dynamique
~ D w [ m/ s] vitesse moyenne du fl uide
-li
·~ Le nombre de Prandlt Pr caractérise le fl uide lui-même, au point de vue
~ viscosité et thermique) indépendamment de sa vitesse et des dimen-
g sions du conduit.
E
ti Vl
Pr= cµ UJ
t.
'5
À,
1'.J
z
~ D c [J!kg. KJ capacité calorifi que massique z
~
~ D À [W/ m. KJ coefficient de conductivité thermique
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE4 Transferts thenni ues

Le nombre de Nusselt Nu contient le coefficient de convection h<'

Nu= h,D
À

Le nombre de Grashof Gr est utilisé pour la convection naturelle.


G =agxt:.OxL3xp2 _ agL3 t:.()
, JI v2

D a. coefficient de dilatation (pour les gaz, a.=


1/ 273, valeur constante)
D g[ m/ s 2 ] accélération de la pesanteur
D fJ [Pl] (poiseuille) viscosité dynamique ou absolue
D V [ myriastokes J viscosité cinématique (v= fJ/ p)
Le phénomène de convection naturelle est caractérisé par la relat ion

Nu= {(Pr, Gr)

Soit:
À
h, = - f(Pr,Cr)
L

D L [m] longueur du conduit


Formule de Colburn

ii 600,0 ..................................1
.·······························"·1································...,....................................,
·································.!·······························:~.!

.
z
~

~ 500,0
..•.•..•.. ,
..0

·.._..',:·-~---r-~~~l::;;:::~
z 400,0

300,0

. .. . ········pr; . 10!

-·.~-1.' . .... ... ... ..:..~... :..r.t . . . . ., ·:. . .r~· .,.. . ~ . -.~:·:
200,0

100,0
......... ·:........... .. :
0• 0 ~
o---2-
,0-0_E_+_,
04,.___4_ ,_0_0_E•""0,,_
4 _ _6_,0_0_E_•;-04
---8-,0-0-E;-+0- 4- - -,-.-00- E
+-+-0-5- - -,-, 2-;
0E+OS

Nombre de Reynolds

~·~~~~~~~~~~~-F-i_g_u_r•-A~8-.4~-C-o_rr_e_·1_a_ri_o_n_s_p_o_u_r_le_c_a_lc_u_l_d_e_s_c_o_e_fi_1c-ie_n_rs~d-e-r-ra_n_s_fe_r_r_e_n_c_o_n_ve_c_r_io-n~fo-rc~ée~~~~~~
Transferts thermi ues ANNEXE4

Rel arions encre les nombres sa ns d imension

Dans un tube de d iamètre intérieur D et pour une vitesse débitante w


Gaz Formule de Colbu•n
1O'<Re< 12.1O' Nu • 0,023 .Re0 •.Pr''
Liquide Nu r 0,02 1.Re<'>o.s.Pr<'>o,u.(Pr<,(Pr(f.))0 .U
1O'<Re<5.1O' & Les ind ices fers ind iquenr respecrivemenr
0,6<RePr1<2500 «à la rempéracure du Auide lo in des parois»
«à la rempéracure de surface du solide»

Autour d'un tube de diamètre extérieur Oet pour une vitesse w extérieure
1O<Re< 10' Nu ,cO,59 .Re<'>0P.Pr<'>0~ 8• (Pr<1/ Pr(f.~o.zs
Les ind ices fers ind iquenr respecrivemenc
« à 1a cempérarure du Aui de 1oin des parois »
«à la rempéracure de surface du solide»

1O'<Re< 10' Nu ,-=0,2 1. Re<'>o.62 .Pr<'>o,lB. (Pr<1/ Pr(s))0 .2-S


Les ind ices f ec s ind iq uenc respecrivemenc
«à la rempéra cure du fluid e loin des pa rois »
«à la cempéra cure de surfa ce du solid e »

Va leurs du coeffi cienc de cra nsferc de cha leur pa r conveccion

Configuration lrJW/m 2K)


Convection naturelle
Dans un gaz 2-1 0
Dans un 1iqui de 100-1 000

Convection forcée
Avec un gaz 10-200
Avec un li qui de 100-5 000

Ébullition de l'eau
Dans un récipient 2 500-35 000
En écoul emenc dans un cuyau 5 000-1OO 000
Condensation de l'eau sous 1 bar
Sur une surface verticale 1 000-11 000
À l'extérieur de cubes horizoncaux 10 000-25 000
~
-li
·~
~ Rayonnement
g Le rayonnement thermique est le flux de chaleur qui résulte, tant par sa
E
ti qualité que par sa quantité, de la température des corps et qui se pro-
t page au détriment du niveau d'énergie de la matière émettrice. L'é nergie
Vl
UJ

.<
'5
radiative se déplace sous forme d'ondes électromagnétiques. Les lon-
F gueurs d'onde concernant le rayonnement thermique sont comprises
1'.J
z
z
' entres 0,1 fJm et 100 fJm. ~
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE4 Transferts thenni ues

spectre de la lumière
visible

---~------- À[µm J
let' 104 let' 1o-' 0,4µm 0,8µm 1O' 10' 10' 1 O'

rayons y rayons x Rayons radar TV Radio


ch~rmiques

Figure AS.S Les d itférenc.s rayonnemenc.s selon la longueur d'onde

La longueur d'onde est donnée par:


À=cT [m]
D c [m/s] célérité de la 1um ière : 3 x 1 0 8 m/ s
D T [s] période
T = 1if avec f: fréquence en Hz
L'éclai rement d' une surface, c'est-à-d ire la puissance the rmique reçue
par la surface, est donnée par:

E = dct>,
dS,
D del>, [WJ flux de chaleur reçu
D dS, [ m2 ] surface réceptrice
l!émittance d ' une surface, c'est-à-dire la puis-
sance the rmique émise par la surface, est don-
ii (normale à la paroi)
d<P, née par:

M = dct>
d<l>,
dS
a de)> [WJ flux émis
D dS [ m 2] surface émettrice
.I Fact eur d'absorption :
dct>.
a=--
dct>;

Fact eur de réflexion :
Figure A8.6 Facreurs d 'absorprion, de réflexion er de
cran smission dct>,

~'---------------------p-=~d-c~t>;--------~
Transferts thermi ues ANNEXE4

Facteur de transmission :
de!> ,
r=--
dcJ>;

Il del>
Il del>,
. [WJ
[WJ
flux absorbé
flux ré fléchi
D del>; [WJ flux incident
Il e [m] épaisseur du milieu

a+p+t= 1

Il t=O le corps est opaque au rayonnement


Il le corps est transparent au rayonnement
D a= 1 le corps est noir. C'est le corps qui émet plus d'énergie
pour une longueur d'onde et une température donnée.
Émittance du corps noir :

Mo=2.: .T'

Il :1:=5,67.1 o.s w ; m 2 est la constante de Stéphan.


Le rayonnement thermique se décompose en deux étapes:
D dans le corps rayonnant, l'énergie thermique se transforme en
émissions d'ondes avec émission de photons ;
D dans le corps récepteur, les ondes électromagnétiques sont absor-
bées et transformées en chaleur. L'éne rgie transmise par rayonne-
ment entre deux solides s'exprime par:

cJ> = hr.S.(T,-T2) [WJ


D e)> [WJ flux de chaleur transmis par rayonnement
Il h [W/ m 2KJ coefficient de transfert par rayonnement)
'
D T, [KJ température du solide 1, le plus chaud
Il T2 [KJ température du solide 2, le plus froid
D s [m2] surface considérée Vl
UJ
1'.J
z
z
~

~------·F
ANNEXE 5 CALORIMÉTRIE

La calorimétrie est la branche de la physique qui traite la mesure d'une


quantité de chaleur dans une enceinte adiabatique appelée calorimètre
(de type Berthelot, d'Arsonval-Dewar ).

Thermométrie
Cette branche de la physique concerne la mesure des tempé ratu res.
La température est le niveau auquel l'énergie calorifique (la chaleur)
se trouve dans un corps. Elle caractérise en fait le niveau the rmique
de notre sensation tactile, en nous permettant de dire qu'un corps est
plus ou moins chaud qu'un autre. On définissait autrefois la tempé-
rature par rapport au point de fusion de la glace à 0 °C et la pression
atmosphérique de 1,013 bar.
La chaleur est une forme d'énergie créée par l'agitation moléculaire
in tense d'un milieu, l'agitation étant produite par:
Il une combustion (réaction chimique exothermique);
Il le passage d'un courant électrique dans une résistance (effet
Jou le);
Il lors d'une compression d'un gaz;
Il le frottement de deux matériaux ;
Il l'exci tation due à l'effet des micro-ondes (sur les molécules d'eau).
La vie te rrestre est tribucaire au soleil (la principale source de cha-
leur).
Un échange de chaleur se produit quand deux corps sont en présence.
La chaleur passe toujours du corps chaud au corps froid et l'échange
cesse lorsque les deux corps sont à la même tempé ratu re (2' principe
the rmodynamique, énoncé de Clausius).

Échelles des rempérarures

Celsius •c Kelvin K Fahrenheit °F


&helle ~chelle thermodynamique &helle utilisée dans
d'usage Système SI les pays anglo-saxons
Eau bouillante 100 373 212

Glace fondante 0 273 32

Zéro absolu -273 0 -459

-=l._ _ _ _ _ _~
Calorimétrie ANNEXES

Chaleur sensible
Un co rps peut recevo ir ou fou rnir de la cha leu r sous la fo rme se nsible,
sans cha nger d'état phys iq ue.
La chaleur massique c ou ca pacité t hermiq ue mass iq ue est la q uantité
de cha leu r q u'il faut fou rnir à 1 kg de ce co rps pou r élever sa tem péra-
tu re de 1 °C sans modi fie r so n état physiq ue [kJ/kg KJ.
Cha leur massique de q uelq ues solides

c
Isolants thenniques et matériaux c Autres cors c
Métaux kJ/kg de construction llJ/kgK solides kJ/kgK
K
Aluminium 0,942 Bois, et matériaux de construction en bois 2,1 Glace 2,05

Argent 0,234 Fibre végétales et textiles 1 ,3 Terre battue 1,0 à 3,0

Cuivre 0,385 Mousse synthétique, matières plastiques 1,5 Terre -2,0


humide
&ain 0,226 Béton cellulaire 0,8

Fer pur 0,452 Pa nneaux de construction légers 1,47 à 1,88

Aàer1,3%C 0,477 plltre 1,09

Fonte, 4%C 0,540 Matières plastiques organiques 1,67à 2,09

Laiton 0,381 Laine de verre 0,84

Nickel 0,460 Laine de roche 0,84

Plomb 0,130 Liège 1,25 à 2,51

Duralumin 0,912 Verre 0,75

Cha leur massique de l 1eau ' P ec de la vapeur d 1eau à sacura cion è P

Température Pression c, 1111 c', kJ/ Température Pression c c', llJ/kg.K


•c bar l<g.K l<g.K •c bar kJ/ilg.K
0 0,06 4,22 1,85 120 1,98 4,24 2,12

20 0,024 4,18 1,87 140 3,61 4,28 2,24,

40 0,074 4,18 1,88 160 6,18 4,34 2,40

60 0,199 4,18 1,92 180 10,0 3 4,41 2,60

80 0,474 4,20 1,96 200 15,55 4,50 2,84 Vl


UJ
100 1,013 4,22 2,03 300 85,93 5,76 5,86
1'.J
z
La q uantité de cha leu r à fou rnir à un co rps do nn é pou r o bte nir une z
certa ine élévatio n de tem pératu re de ce co rps : ~
ANNEXE 5 Calorimétrie

Dm [ kg] masse du co rps considé ré


Dc [ kJ/kg.KJ chaleu r mass ique du co rps considé ré
D M [KJ d iffé rence de tempé ratu re entre la tempé ratu re
fin;de et la tempé ratu re init ia le du co rps
Pou r l'eau, prend re dans les calculs: c = 4,185 kJ/kgK ou c = 1,16 Wh/kgK
Pou r les gaz:
D cP [ kJ/kg.KJ chaleu r mass ique à press ion constante
D c. [ kJ/kg.KJ chaleu r mass ique au vo lume constant
Ch aleur massique de l'air

•••••••••••••••••••• Température •c cJkJ/kgK)


Remarque
0 1,004

Valeur à prendre dans les calculs de clima- 50 1,007


tisation et conditionnement d'air: 100 1,010
CP= 1,006 kj/kg.K.
200 1,024

États de la matière
désu::ilimation ou sublimation inverse

fus icn vaporisation

Solide Gaz

solid ihcation

sublimation

Figure A4.1 Érar de la ma rière

La matière existe sous tro is états physiques : so lide , liqu ide et gaz. Les
changements d' état de la matière résu ltent des variations de la tem-
pé ratu re. Cette vari ation produ it une agitation des particu les consti-
tutives de la matière.
La fus io n est le passage d'un co rps so lide à l'état liqu ide sous l'action
de la chaleu r. Cette transfo rmation d' état physique se passe à la tem-
pé ratu re constante

~·------~
Calorimétrie ANNEXE 5

La solidification ou la cristallisation est la transfo rmation inve rse, par


refroid issement.
Pendant le changement d'état il y a de vari ation de vo lume. Pou r un
co rps donné et une press ion fixée, les tempé r2tu res de fus ion et de so li-
d ification sont éga les.
Tempéra cure d e fusion de q uelq ues élémenc.s

Tempéra ture Tempéra ture


Désignation de fu sion •c Désignation de fu sion •c
Aàerdoux 1 350 à 1 450 Fonte blanche 1 130

Aluminium 658 Fonte grise 1 200

Argent 960 Laiton =900

Chrome 1 800 Magnésium 650

Cobalt 1490 Or 1 063

Cuivre 1 083 Nickel 1 455

& ain 232 Zinc 419

&ain à.soudure 181à 271 Wolfram 3 380

Fer pur 1 530 plomb 327

La chaleur latente de fusion, /Pou de solidification est la q uantité de


chaleu r à fou rnir ou à préleve r à l'un ité de masse d ' un co rps donné q ui
a atte int sa tempé ratu re de fus ion/ so li d ifi cation pou r le faire passe r de
l'état so li de à l'état liq uide ou inve rsement.
La q uantité de chaleu r nécessaire à fou rnir ou préleve r est :
Q = m ·Ir [ kJ]

fi m [ kg] la masse du co rps


fi /r [ kJ/kg] chaleu r latente de fus ion ou de so li d ifi cation
Cha leur la cenre de fusio n d e q uelq ues élém ents

Chaleur latente Chaleur latente


Désignation Désignation
de fusion kj/ kg de fusion kj/ kg
Vl
Aluminium 356 Magnésium 209 UJ
Argent 105 Or 67 1'.J
z
Cuivre 209 Platine 113
z
Glace 332 Plomb 24 ~
~
6 Gaz carbonique 184 Gaz sulfureux S0 117

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
2
ANNEXE 5 Calorimétrie

La vaporisation par ébullition (cas d'un liquide contenu dans un réci-


pient) est le passage d'un liquide à l'état de vapeur. Ce changement
d'état physique se déroule à une température fixe appelée température
d'ébullition. Lorsque le liquide se trouve à la pression atmosphérique
normale, la température s'appelle la température d'ébullition nor-
male.
La vaporisation par évaporation (cas de flaques de liquide) est le pas-
sage d'un liquide à l'état de vapeur à une température inférieure à la
température d'ébullition.
La chaleur latente de vaporisation est la quantité de chaleur qu'il faut
fournir à l'unité de masse d'un liquide donné, à une pression donnée
quand il a atteint sa température d'ébullition, pour le faire passer de
l'état liquide à l'état de vapeur.
Lorsque la pression nominale est de 1,013 bar, cette chaleur latente
devient la chaleur latente de vaporisation nominale : t•.
Q= m. f. [kJ]
fJ '· [ kJ/kg] chaleur latente de vaporisation
La vapeur humide est la vapeur qui se trouve au-dessus de la masse
d'eau pendant l'ébullition .
La vapeur saturée est la vapeur produite par la vaporisation complète
d'eau.
La vapeur surchauffée est la vapeur qui se surchauffe en continuant lui
fournir de la chaleur.

Tempérarure d'ébu llicion normale ec la chaleur lacence normale des d ifférenc.s corps pour la
pression • 1,013 bar

Température d'ébullition Chaleur latente de vaporisation


Désignation
normale •c normale kj/kg
Aluminium 2 270 11 721
Cuivre 2 330 4646
Eau 100 2 258

Méthane -162 511

Air -1 92,3 197


Propane -43 448

Azote -1 96 201

Butane +0,5 402

Fer 2 500 6 363

~·------~
Calorimétrie ANNEXE 5

La condensation (liq uéfaction ) est la transformation q ui fait passe r le


gaz en état liq uide.
À pression identiq ue , les tempé ratu res de vapo risation et de condensa-
t ion d' un même co rps sont égales, de mêmes q ue les chaleu rs latents
de vapo risation et de condensation :
Il la condensation est un phénomène exothe rm iq ue (dégagement de
la chaleu r),
Il la vapo risation est un phénomène endotherm iq ue (abso rption de
la chaleu r).
La sublimation est le passage de l'état
solide à l'état gazeux (par exemple les
••••••••••••••••••••
Remarque
fi nes couches de glace q ui d ispara issent
pendant l' hive r q uand la tempé ratu re est La sublimation inverse est appelée éga-
infé rieu re de 0° C et en absence de rayon- lement condensation. Le terme conden-
nement sola ire). sation peut porter à confusion car il est
La désublimation ou sublimation inverse aussi utilisé pour désigner le passage de
est le passage du gaz à l'état solide sans l'état gazeux à l'état liquide. En ce cas, il
passe r par la phase liq uide (par exemple: faut préciser qu'il s'agit de condensation
la transfo rmation des vapeu rs d' eau liquide et pour le passage de gaz en solide
contenu dans l'a ir en givre q uand la tem- de condensation solide.
pé ratu re est infé rieu re à 0 °C.

Exemp le : p assage de 1kg de g lace à la t empérature de ·20 ° C dans


l'état de vapeur d'eau surchauffée à la temp ératu re de 1 20 ° C :
D l "' écape : faire passer 1kgdeglacede·20°Cà0°C
140
p .. 1,013 bal'
120
Q,- m.c..,,....âO • 1x2,0Sx20 •41 kJ
Il 2 • étap e : faire p asser 1 kg de glace de 0°C à l'ét at de l'eau ioo ·
à o•
80
Q, • m.1,,_ - 1•334 • 334 kj 60
Il 3• étap e : faire passer 1kg de l'eau de 0° Cà 1 00°C
40
Q, • m.c,, ~.JIO • 1• 4,22• 100 • 422 kj
20 1
D 4• étap e : faire p asser 1kg de l'eau de 1 00°C en état
de vapeur saturée à 100°C
i Î Qua11tiu!d<:
·20 ......
Q, - m.J. • 1•2258 - 2258 kj j chaleul'(kjJ
Il s· étap e : faire p asser 1kg de vap eur d'eau saturée en état
de vapeur d'eau surchauffée
.40

·60
-
Q, Q, Q, Q, Q, Vl
UJ
Qi- m.c....~........âO - 1x 1,9x20 - 38 kJ 1'.J
Q._ .. - Q,+Ql+Ql+Q<l+Qi
Figure A4.2 Passage d e 1 kg de g lace à la rempérarure de
z
- 41+334•422•2258•38 - 3091 kJ
- 20° C dans l'éra c de vapeur d 1ea u surcha uffée à la rempéra·
cure d e 12o•c
z
~

~------·F
ANNEXE 6 TRAITEMENTS DE L'AIR

Composition de l'air
L'air environnant peut être considéré comme un mélange d'air sec et de
vapeur d'eau, composé de:
fi azote (N 2 ) : 78,09 %
fi oxygène (0 2) : 20,84%
fi argon (Ar) : 0,93 %
fi gaz carbonique (C01 ), oxyde de carbone (CO), anhydride sulfu-
reux (S0 2 ), l'anhydride sulfurique (S0 3 ) : environ 0,03 %
fi gaz rares (xénon, krypton, hélium, ..... ) : traces
fi vapeur d'eau.

•••••••••••••••••••• Grandeurs caractéristiques


Remarque de l'air humide
En pratique dans l'étude de l'air, on prend
Pression totale de l'air humide P
pour la composition de l'air: 21 % d'0 2 et
79 % de N2 , le reste étant négligeable. C'est la pression atmosphérique du lieu
considéré. Elle est fonction de l'altitude et
varie d'environ 4 % suivant les conditions
météorologiques.
C'est la pression de mélange d'air sec et de vapeur d'eau.
fi Pression partielle de vapeur d'eau (la tension): P.
fi Pression partielle d'air sec : p"
La pression partielle d'un composant d'un mélange est la pression
qu'aurait ce composant s'il occupait seul le volume total V de mélange,
à la même température e.
La pression totale d'un mélange de gaz est égale à la somme des pressions
partielle prises par chacun des composants de ce gaz ( Loi de Dalton) :

P=p .. +p.

Degré hygrométrique (humidité relative) <p


C'est la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air humide par
comparaison à la quantité maximale qu'il pourrait contenir à la même
température e:

~·------~
Traitements de l'air ANNEXE6

<p= l Oo.L
pvsO
D P.se [Pa J pression de vapeur saturante correspondant à la tem-
e
pérature de cet air humide.
Si la température de saturation correspondant à la pression totale de
l'air humide dépasse 1 OO °C, le degré d'humidité devient:

<p = 100. pv
p

Teneur en humidité r
Les traitements de l'air humide ne modifient pas la masse d'air sec (mas) :
mv
r= -
mas [kg/ kg.,]
D m. [kg] masse de vapeur d'eau
D m., [kg] masse d'air sec
Dans les applications de climatisation, ce rapport est appelé humidité
spécifique.

r=0622 ~
' P- pv kg/ kg.,

D P. [Pa J pression partielle de vapeur


D P [Pa] pression totale de l'air humide

Enthalpie spécifique h
~ C'est la quantité de chaleur contenue dans l'air humide dont la masse
d'air sec est 1 kg.

has.mas + hv.mv h h
h= = as + v.r
mas [kJ/ kg,J
éi
E En utilisant les chaleurs massiques de l'air sec et de la vapeur, ainsi que
tila chaleur latente de vaporisation la formule devient : Vl
UJ
t h = 1,006.0 + r(2501+1,83.0) [kJ/ kg.J 1'.J
z
[OC] température de l'air humide
z
~
[kge/ kgas] teneur en humidité. r = 0 à 0 °C pour l'air sec
ANNEXE6 Traitements de l'air

Volume spécifique v
C'est le vo lume occupé par l'a ir hum ide dont la masse d'a ir sec est de
1 kg :
461,24.(0,622 + r).T
v = ~--'-----''-'-~~-'--
p

r [ kge/kgas] teneu r en hum id ité


T [KJ te mpé ratu re abso lue = e +273,15
p [Pa] pression totale de l'a ir hum ide

Température de rosée 0,
C'est la tempé ratu re maximale à laque lle l'a ir hum ide do it être refroid i
j usqu 'à la satu ration en conse rvant la même pression totale P et la
même teneu r en hum id ité r. En ce cas, P.= pvstJ et 0 = e,
Si 0, 2! 0 °C:
Or = 31,685 .z
1- 0,13 11 .Z

Si 0, < 0 °C:
Or = 27 ,952.Z
1- 0,1025.Z

D Z =log
'
0 (-1:::...._J
6 13,34
D P. [Pa J pression partielle de vapeu r d'eau

Température humide 0h
C'est la tempé ratu re indiquée par un the rmomètre à bu lbe hum ide
dont le bulbe entou ré d' une gaze mou illée est balayé par de l'a ir en
mouvement. La vitesse d'a ir do it être infé-
••••••••••••••••••••
Remarque
rieu re à 2 m/ s et le the rmomètre do it être
protégé du rayonnement.

L'appareil qui réunit le thermomètre


Température sèche: 0,
sec et le thermomètre humide s'appelle C'est la tempé ratu re mesu rée par un the r-
ps)'Chromètre. momètre à bulbe sec dans l'a ir en absence
du cou rant de l'a ir et du rayonnement.

~·------~
Traitements de l'air ANNEXE6

D Pou r l'a ir satu ré d'h um idi té Ther momètre


à b ulbe sec
Thermomètre
à b ulbe humide
es = eh= er
D Pou r l'a ir no n satu ré de l'h um idité
es >eh > er.

protection 1
1
Air en 1
mouvement
Gaze humide
v>2m/ s

FigureA6.1 Psychromèrre

Teneur en
hum;d;cé 1kg/kg_ I
100%

Zone de brouillard

OcgrC hygromCtriquc G>

~o

Vl
UJ
Température °C
1'.J
FigureA6.2 Diagramme humide de l'air. Pressio n a cmosphériqu e: 101 300 Pa z
z
~
~
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
ANNEXE6 Traitements de l'air

r i kg,,.,,,lkg. J Chauffage de l'air


h 1kJ/ kg_J Maté riel:
~.;p D une batterie chaude électrique,
,~ D une batterie à vapeur,
"' fi une batterie à eau chaude,
fi un condenseur d'un groupe
frigorifique.
On constate :
'' fi une augmentation de la tem-
' '
''
pérature 6 2 > e,
' ' fi
... >
1 r, • r:
une diminution du degré
hygrométrique c)> 2 < cJ>,
l
1
fi une augmentation du volume
01 ·c1 spécifique v2 > v,
fi une conservation de la teneur
en eau r, = r 2.

Figure A6.3 Chauffage de l'air

La puissance de la batterie chaude est donnée par:

fi h [ kJ/kg,J enthalpie spécifique de l'air


fi q1na [ kg/s] débit massique de l'air
fi cp [ kJ/kg.KJ chaleur massique de l'air
D e [KJ température
Rendement:
_ puissance sur /'air
11
- puissance du médium chaud

~·------~
Traitements de l'air ANNEXE6

Refroidissement sec r 1k&.../ kg.J

(batterie froide sèche)


Matériel: h 1kJ/ kg_J
Il une batterie froide à eau gla-
cée,
Il un évaporateur d'une instal-
lation frigorifique à détente
directe avec eb 2! e,, (la
rem pératu re de la surface
d'échange de batterie froide
reste supérieure à la tem-
pérature de rosée de l'air à
l'entrée) soit en traitement
final, soit en refroidissement 01·q
après déshumidification.
On constate :
Il une diminution de l'enthalpie
h2 < h,
Il la conservation de la teneur
en eau r2 = r,
Il une diminution de la tempé- FigureA6.4 Refroid issemenr sec
rature 6 2 <e,
Il une augmentation du degré hygrométrique cp 2 >cp,
Il une augmentation du volume spécifique v2 > v,.
La puissance de la batterie froide sèche est donnée par:

[kW] (valeur absolue)

Rendement:
_ puissance sur/' air
11 - . du rned'1urn 1(;ro1'd
puissance

Efficacité : Vl
UJ
E =__
h,-"'.._2 =_,
__2
0-0
1'.J
h,-hb 0, -Ob z
z
Facteur de bi passe : ~
~
6

~--o------------FB_=_1_-_E------------------~
ANNEXE6 Traitements de l'air

Refroidissement
h lkJ/ k&.,I
humide
Maté ri el :
h,
D batte ri e fro ide à eau glacée ;
la tempé ratu re moyenne de
su rface eb est infé ri eu re à
h, r, la tempé ratu re de rosée de
l'a ir à l'entrée de la batte ri e :
eb= eo+8 ° C avec eo= la tem-
r, pé ratu re d' évapo ration en ° C
12 1
b --- ~ ------- + --- D batte ri e fro ide à détente
'
1
d irecte eb= eo+3 à 5 ° C
1
D déshum id ification par refro i-
01 ·c1 d issement.
On constate :
séparateur de
gouttel-?ttes D une au gmentation de
l' hygrométrie relative CJl2 > cr,
(déshum id ification de l'a ir)
D une d im inution de la teneu r
en eau
1 - --~-~-~-~-~-~-:.-- 1
D une d im inution de toutes les
Figure A6.5 Refroidissemenr humi de autres grandeu rs caracté ris-
t iq ues de l'a ir.
Puissance totale :

P = Ps + PI [ kW]

[ kW]

Puissance sensible:
Ps = q.,. .(h. - h2 ) = q.,. .c, .( 0, - 02 ) [ kW]

Puissance latente :

Pl = q.,. .(h, -h.)= q,.,• .I, [ kW]


D t. [ kJ/kg] chaleu r latente de vapo risation " 2 500 kJ/kg
Débit d'eau condensée :
Traitements de l'air ANNEXE6

Rendement:
_ puissance sur/' air
11 - .
ptnssance du m ed'1um firo id ••••••••••••••••••••
Remarque
Efficacité :
En avant-projet, le débit d'eau d'appoint
peut être pris le double du débit de l'eau
vaporisée.

Humidification adiabatique
(pulvérisation d'eau)

Maté riel :
D laveu r à eau recyclée (LER)
à ru issellement ou à pu lvé ri -
sation hlkJ/ kg.J
D hum id ificateu rs rotatifs
D hum id ificateu rs à ultrasons.
On constate q ue :
D le traitement d'a ir se fait
à la tempé ratu re hum ide
constante ;
D
D
l'enthalpie reste constante ;
la chaleu r nécessaire à la
vapo risation de l'eau est
0~ :
! .
prise à l'a ir sous fo rme de
01·c1
~ chaleu r sensible.
i Débit d' eau vapo risée:
~
.
éi
q,., = q..., .h - r, )

·~ Efficacité :
[ kg/s]

Vl
UJ
t.
'5
1'.J
z
F
'
z
~
~
Figure A6.6 H umidificarion adiabarique
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
ANNEXE6 Traitements de l'air

Humidification par vapeur d'eau


Matériel:
D un humidilîcateur autonome à vapeur qui produit lui-même la
vapeur
Il un humidificateur qui utilise la vapeur d'un réseau (la production
centralisée).
Le traitement se fait à la température sèche sensiblement constante.
Débit d'humidification de vapeur injecté :

Puissance :

P=q,. .(h2 - h,) [kW]


0

r 1k&..,,,/k&,,J

hlkJ! kg.J

h,

r,

r,

01·c1

vapeur

Figure A6.7
Traitements de l'air ANNEXE6

Séchage de l'air
Maté riel : un déshum id ificateu r à adso rbant so li de.
On constate une d iminution de la teneu r en eau et une augmentation
des autres caracté ristiques.
Débit de l'hum id ité adso rbé:

Le choix de !'adso rbant so lide se fait en fonction des condit ions de l'a ir
imposées à la sortie:
D a lum ine activée
D ch lo rure de lith ium
D ge l de sili ce (silicagel)
D tam is mo lécu la ire.

hlkJ/ k&,,J

r,

r,
2_

01 ·c1

D Vl
UJ
1'.J
z
z
~

~~~~~~~~~~~~~-Fi-~_u_~_A_6_.8~5-é-ch_a_ge_d_e_l_'•i_r~~~~~~~~~~~~~~~~~-'~
1
, ,
ANN EXE7 TEMPERATURE VIRTUELLE EXTERIEURE

Exemples de valeu rs de la tempé ratu re vir tue ll e le 1 S aotlt pou r que lques
types des paro is opaques exté rieu res pou r la zone Nord 1 en France,
située à une latitude de 50° N et une tempé ratu re exté rieu re de base
de 30 ° C.

Lis ce des déparremenc.s concernés

0 2 Aisne 2 8 Eure·- ec-Loire 5 2 Hauce-Marne 68 Haur-Rh in 78 Yvelines 93 Seine·-Sainc-Oenis


0 8 Ardennes 3 7 lnd re-er-Loire 54 Meurche-er Moselle 70 Haure-Saône 88 Vosges 94 Val-de- Marne
OAube 41 Loi r-ec-Cher 55 Meuse 72 Sarche 89 Yonne 95 Val-d' Oise
8 Cher 45 Loirer 57 Moselle 75 Paris 90 Terricoire-de-Belforc
1 Core d' Or 4 9 Maine·- ec-Loire 60 Oise 76 Sen e-Mari cime 9 1 Essonne
5 Doubs 5 1 Marne 67 Bas-Rhin 77 Se ne-er-Marne 92 Haurs-de-Seine

Mur lég er ( M 1) vem cal ; Cp • U,5

h N NE E SE s 50 0 NO
0 20 20 20 20 20 20 20 20
1 19 19 19 19 19 19 19 19
2 19 19 19 19 19 19 19 19
3 19 19 19 19 19 19 19 19
4 19 19 19 19 19 19 19 19
5 21 21 21 20 20 20 20 20
6 26 29 27 22 21 21 21 21
7 28 36 36 28 23 23 23 23
8 26 37 42 37 26 25 25 25
9 27 34 43 43 33 27 27 27
10 28 30 41 45 39 29 28 28
11 30 30 37 44 43 34 30 30
12 30 30 32 42 45 40 30 30
13 31 31 31 38 45 44 35 31
14 31 31 31 34 44 47 41 31
15 31 31 31 32 41 48 46 35
16 31 31 31 31 35 46 48 41
17 34 30 30 30 31 40 46 44
18 35 29 29 29 29 32 40 41
19 31 28 27 27 27 28 31 32
20 26 26 25 25 25 25 26 26
21 24 24 24 24 24 24 24 24
22 22 22 22 22 22 22 22 22
23 21 21 21 21 21 21 21 21
24 20 20 20 20 20 20 20 20
Température virtuelle extérieure ANNEXE7

Mur léger (Ml) vercical ; Cp • 0,7

h N NE E SE s so 0 NO
0 20 20 20 20 20 20 20 20
1 19 19 19 19 19 19 19 19
2 19 19 19 19 19 19 19 19
3 19 19 19 19 19 19 19 19
4 19 19 19 19 19 19 19 19
5 22 22 21 20 20 20 20 20
6 29 33 30 22 21 21 21 21
7 31 42 42 31 23 23 23 25
8 28 43 49 42 27 25 25 25
9 27 38 50 49 35 27 27 27
10 29 32 47 52 44 30 29 29
11 30 30 41 51 49 36 30 30
12 31 31 33 47 52 44 31 31
13 32 32 32 42 52 50 37 31
14 32 32 32 35 50 54 45 32
15 32 32 32 32 45 55 52 38
16 32 32 32 32 36 52 56 45
17 35 31 31 31 31 44 53 49
18 38 29 29 29 29 34 44 46
19 33 28 27 27 27 28 32 35
20 26 26 25 25 25 25 26 27
21 24 24 24 24 24 24 24 24
22 22 22 22 22 22 22 22 22
23 21 21 21 21 21 21 21 21
24 20 20 20 20 20 20 20 20

Mur léger (Ml) vercical ; Cp • 0,9

h N NE E SE s so 0 NO
0 20 20 20 20 20 20 20 20
1 19 19 19 19 19 19 19 19
2 19 19 19 19 19 19 19 19
3 19 19 19 19 19 19 19 19
4 19 19 19 19 19 19 19 19
5 22 21 21 20 20 20 20 20
6 29 33 30 22 21 21 21 21
7 31 42 42 31 23 23 23 23
s 28 43 49 42 27 25 25 25
9 27 38 50 49 35 27 27 27
10 29 32 47 52 44 30 29 29
11 30 30 41 51 49 36 30 30
Vl
UJ
12 31 31 33 47 52 44 31 31
13 32 32 32 42 52 50 37 32 1'.J
14 32 32 32 35 50 54 45 32 z
15 32 32 32 32 45 55 52 38 z
~
~ 16 32 32 32 32 36 52 56 45
6 17 35 31 31 31 31 44 53 49

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE 7 Tem érature virtuelle extérieure

18 38 29 29 29 29 34 44 46
19 33 28 27 27 27 28 32 35
20 26 26 25 25 25 25 26 27
21 24 24 24 24 24 24 24 24
22 22 22 22 22 22 22 22 22
23 21 21 21 21 21 21 21 21
24 20 20 20 20 20 20 20 20

Mur classique (M2) vercical ; Cp • 0,5

h N NE E SE s so 0 NO
0 29 28 29 29 31 32 33 31
1 28 27 28 28 29 30 31 30
2 27 26 27 27 28 29 29 28
3 26 25 26 26 27 28 28 27
4 25 24 25 25 25 26 27 26
5 24 23 24 24 24 25 25 25
6 23 23 23 23 24 24 24 24
7 23 22 23 23 23 23 24 23
8 23 23 23 22 22 23 23 23
9 23 24 24 23 22 23 23 23
10 24 26 26 24 23 23 23 23
11 24 27 28 26 24 23 23 23
12 25 28 30 28 25 24 24 24
13 25 28 31 31 27 24 24 24
14 26 29 32 33 30 25 25 25
15 27 29 32 34 32 27 27 26
16 27 29 32 35 34 28 28 27
17 28 30 32 35 35 30 30 28
18 29 30 32 34 36 33 33 29
19 29 30 32 34 36 35 35 31
20 30 30 32 33 35 36 36 33
21 30 30 31 32 34 36 36 33
22 30 29 30 32 33 35 35 33
23 30 29 30 31 32 34 34 32
24 29 28 29 29 31 33 33 31

Mur classique (M2) vercical ; Cp • 0,7

h N NE E SE s so 0 NO
0 30 29 29 31 32 34 35 33
1 28 28 28 29 31 32 33 31
2 27 27 27 28 29 31 31 30
3 26 25 26 27 28 29 29 28
4 25 25 25 25 26 27 28 27
5 24 24 24 24 25 26 26 25
6 23 23 23 24 24 25 25 24
7 23 23 23 23 23 24 24 24

~'------~
Tem érature virtuelle extérieure ANNEXE 7

8 23 23 23 23 23 23 24 23
9 24 25 25 23 23 23 23 23
10 24 27 27 25 23 23 23 23
11 25 29 30 28 24 24 24 23
12 26 30 33 31 26 24 24 24
13 26 31 35 34 29 26 25 25
14 27 31 36 36 32 28 26 26
15 27 31 36 38 35 30 27 27
16 28 31 35 38 37 33 29 27
17 29 31 35 38 39 36 32 29
18 29 31 34 37 40 39 35 30
19 30 31 34 36 39 40 38 33
20 31 31 33 36 38 41 39 35
21 31 31 33 34 37 40 40 36
22 31 30 32 33 35 38 39 35
23 31 29 31 32 34 36 37 34
24 30 29 29 31 32 34 35 33

Mur classique (M2) verrical ; Cp • 0,9

h N NE E SE s so 0 NO
0 30 29 30 32 34 37 38 35
1 29 28 29 30 32 34 35 33
2 28 27 28 29 30 32 33 31
3 27 26 27 27 28 30 31 29
4 26 25 25 26 27 28 29 28
5 25 24 24 25 26 27 27 26
6 24 23 24 24 25 26 26 25
7 23 23 24 23 24 25 25 24
8 24 24 24 23 23 24 24 24
9 24 26 26 24 23 24 24 23
10 25 29 29 26 23 24 24 24
11 26 31 33 29 25 24 24 24
12 26 32 36 33 27 25 25 25
13 27 33 38 37 31 26 26 25
14 28 33 39 40 34 29 26 26
15 28 33 39 41 38 32 28 27
16 29 33 38 42 41 36 30 28
17 29 33 37 41 43 39 34 29
18 30 33 37 40 43 42 37 32 Vl
31 43 44 41
UJ
19 32 36 39 34
20 32 32 35 38 41 44 43 37 1'.J
21 32 32 34 36 39 43 43 38 z
22 32 31 33 35 38 41 42 38 z
23 32 30 32 33 36 39 40 36 ~
24 30 29 30 32 34 37 38 35

~------'F
COEFFICIENT DE TRANSMISSION
ANNEXE 8
THERMIQUE SURFACIQUE UTILE
SUR LES DOUBLES VITRAGES

Doubles vitrages verticaux (valeurs par défaut


pour la RT 2012)
Remplissage air 100 %

U1 (W/ m2 K)
~paisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0,40
6 3,3 2,5 2,5 2,6 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9 2,9
8 3,1 2,1 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5 2,6 2,7
10 2,9 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2,4 2,5
12 2,8 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4
14 2,8 1,5 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2 ,1 2,2 2,2

15 2,7 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
16 2,7 1,4 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
18 2,7 1,4 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
20 2,7 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2

Rempli ssage argon 90 %

U (W/ m2 K)
~paisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0,40
6 3,0 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
8 2,9 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2 2,3 2,4
10 2,8 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2
12 2,7 1,3 1,3 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0 2,1
14 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,0
15 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
16 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
18 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
20 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,0

~'------~
Coefficient de transmission thermique surfacique utile ... ANNEXES

Remplissage argo n 85 %

U1 [W/ m 2 K)
l:pai~...ur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0 ,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0 ,40
6 31 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,4 2,5 2,6 2,6

8 29 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2,4

10 28 1,5 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3


12 27 1,3 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,1

14 26 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

15 26 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0


16 26 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
18 26 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

20 26 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

Remplissage kr ypco n 90 %

U1 [W/ m 2 K)
~paisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0 ,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0 ,40
6 2,8 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2
8 2,7 1,2 1,3 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

10 2,6 1,0 1,1 1,3 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
12 2,6 1,1 1,1 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0

14 2,6 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
15 2,6 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
16 2,6 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
18 2,6 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
20 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
Vl
UJ
1'.J
z
z
~
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXES Coefficient de transmission thermique surfacique utile...

Remplissage krypcon 85 %

u, (W/m2 K)
~paisscur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0,40
6 2,8 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3
8 2,7 1,3 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

10 2,6 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0

12 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
14 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
15 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
16 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,0

18 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

20 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

Doubles vitrages horizontaux


Remplissage air 100 %

u, (W/m2 K)
~paisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0,40
6 3,6 2,6 2,7 2,8 2,9 3,0 3,0 3,1 3,2 3,2
8 3,5 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9 3,0
10 3,4 2,3 2,3 2,4 2,6 2,6 2,7 2,8 2,9 2,9
12 3,4 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9
14 3,4 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,7 2,8 2,9

15 3.4 2.2 2.2 2.4 2,5 2,6 2.7 2.7 2,8 2,9
16 3,4 2,2 2,2 2,3 2,5 2,6 2,6 2,7 2,8 2,9
18 3,4 2,2 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9
20 3,3 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8

~'------~
Coefficient de transmission thennique surfacique utile...

Remplissage argo n 90 %

u , [W/ m' K)
~pai ....ur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0 ,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0 ,40
6 3,3 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8
8 3,2 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
10 3,2 1,9 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7

12 3,2 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
14 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,3 2,4 2,4 2,5 2,6
15 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
16 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
18 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6

20 3,1 1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6

Remplissage argo n 85 %

u , [W/ m' K)
~paisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0 ,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0 ,40
6 3,4 2,2 2,2 2,3 2,5 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9
8 3,3 2,0 2,0 2,1 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6 2,7

10 3,2 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
12 3,2 1,9 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
14 3,2 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
15 3,2 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5 2,6

16 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,3 2,4 2,4 2,5 2,6
18 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
20 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
Vl
UJ
1'.J
z
z
~
~
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
ANNEXES Coefficient de transmission thermique surfacique utile...

Remplissage krypcon 90 %

u, (W/m2 K)
~pais ..ur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0,40
6 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
8 3,1 1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5
10 3,1 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5

12 3,1 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
14 3,1 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
15 3,1 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
16 3,1 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
18 3,1 1,6 1,6 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,4

20 3,0 1,6 1,6 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,3 2,4

Remplissage krypcon 85 %

u, (W/m2 K)
~paisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité
0,0 3 0,05 0,10 0 ,15 0,20 0 ,25 0,30 0,35 0,40
6 3,2 1,9 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
8 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6

10 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
12 3,1 1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
14 3,1 1,7 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5
15 3,1 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,3 2,4 2,4 2,5

16 3,1 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
18 3,1 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
20 3,1 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5

~'------~
Coefficient de transmission thennique surfacique utile... ANNEXES

Triples vitrages verticaux


RemplissaJ:e air 100 %

U1 [W/m2 K)
~paisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~issivilé normale utiles,
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,3 1,6 1,6 1,7 1,7 1,8

8 2,1 1,3 1,3 1,4 1,5 1,5

10 2,0 1,1 1,1 1,2 1,3 1,4

12 1,9 0,9 1,0 1,1 1,2 1,2

14 1,8 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1

15 1,8 0,8 0,8 0,9 1,0 1,1

16 1,8 0,8 0,8 0,9 1,0 1,1

Remplissage argon 90 %

U1 [W/m2 K)
~paisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~issivilé normale utiles,
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,1 1,2 1,3 1,3 1,4 1,5
8 1,9 1,0 1,0 1,1 1,2 1,3

10 1,8 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1

12 1,8 0,7 0,8 0,9 1,0 1,0

14 1,7 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0


15 1,7 0,6 0,7 0,8 0,9 0,9

.
éi
E
ti
16 1,7 0,6 0,6 0,7 0,8 0,9

Vl
UJ
t.
'5
1'.J
z
F
'
z
~
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXES Coefficient de transmission thermique surfacique utile...

Remplissage argon 85 %

u, [W/ m' K)
~paisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0 ,03 0,0 5 0,10 0 ,15 0,20
6 2,1 1,2 1,3 1,4 1,4 1,5
8 1,9 1,0 1,0 1,1 1,2 1,3
10 1,8 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1
12 1,8 0,7 0,8 0,9 1,0 1,0

14 1,7 0,7 0,7 0,8 0,9 1,0


15 1,7 0,6 0,7 0,8 0,9 0,9
16 1,7 0,6 0,6 0,7 0,8 0,9

Remplissage kr ypcon 90 %

u , [W/ m' K)
tpaisseur Vitrages à isolation thermique renfurcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité (dans chacune d es deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0 ,20
6 1,8 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1
8 1,7 0,7 0,7 0,8 0,9 1,0

10 1,7 0,6 0,6 0,7 0,8 0,9


12 1,6 0,5 0,5 0,6 0,7 0,8
14 1,6 0,5 0,5 0,6 0,7 0,8
15 1,6 0,5 0,5 0,6 0,7 0,8
16 1,6 0,5 0,5 0,7 0,8 0,8

~'------~
Coefficient de transmission thennique surfacique utile...

Remplissage krypco n 85 %

u, [W/ m2K)
~paisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~issivité normale utiles,
[mm] non traité (d ans chacune des d eux lames)
0 ,03 0,0 5 0,10 0 ,15 0,20
6 1,9 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2
8 1,7 0,7 0,7 0,8 0,9 1,0
10 1,7 0,6 0,6 0,7 0,8 0,9
12 1,6 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
14 1,6 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
15 1,6 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
16 1,6 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9

Triples vitrages horizontaux


Remplissage air 100 %

u, [W/ m2 K)
~paisseur Vitra~ à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~issivité normale utiles,
[mm] non traité (d ans chacune des d eux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,5 1,3 1,7 1,7 1,8 1,9

8 2,2 1,0 1,4 1,4 1,5 1,6

10 2,1 1,0 1,2 1,3 1,4 1,5


12 2,1 0,9 1,2 1,3 1,4 1,4

14 2,1 0,9 1,2 1,3 1,3 1,4

15 2,1 0,9 1,2 1,3 1,3 1,4


16 2,1 0,9 1,2 1,2 1,3 1,4

Vl
UJ
1'.J
z
z
~
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXES Coefficient de transmission thermique surfacique utile...

Remplissage argon 90 %

u, [W/ m' K)
~paisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
la me Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0 ,03 0,0 5 0,10 0 ,15 0,20
6 2,2 1,3 1,3 1,4 1,5 1,5
8 2,0 1,0 1,1 1,1 1,2 1,3

10 2,0 0,9 1,0 1,1 1,2 1,2


12 2,0 0,9 1,0 1,1 1,1 1,2

14 2,0 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2


15 2,0 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2

16 2,0 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2

Remplissage argon 85 %

u , [W/ m' K)
tpaisseur Vitrages à isolation thermique renfurcée
lame Vitrage ~missivité normale utiles,
[mm] non traité (dans chacune d es deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0 ,20
6 2,2 1,3 1,3 1,4 1,5 1,6

8 2,1 1,0 1,1 1,2 1,3 1,3

10 2,0 1,0 1,0 1,1 1,2 1,3


12 2,0 0,9 1,0 1,1 1,2 1,2

14 2,0 0,9 1,0 1,1 1,1 1,2


15 2,0 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2

16 2,0 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2

~'------~
Coefficient de transmission thennique surfacique utile...

Remplissage krypcon 90 %

u, [W/m2K)
~paisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~issivité normale utiles,
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0 ,03 0,05 0,10 0 ,15 0,20
6 1,9 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2

8 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2


10 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1
12 1,9 0,8 0,8 1,0 1,0 1,1

14 1,9 0,8 0,8 0,9 1,0 1,1

15 1,9 0,8 0,8 0,9 1,0 1,1

16 1,9 0,8 0,8 0,9 1,0 1,1

Remplissage krypcon 85 %

u, [W/m2K)
~paisseur Vitra~ à isolation thermique renforcée
lame Vitrage ~issivité normale utiles,
[mm] non traité (dans chaa1ne des deux lames)
0 ,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,0 0,9 1,0 1,1 1,2 1,2
8 2,0 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2

10 1,9 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2


12 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2
14 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2
15 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1

16 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1

Vl
UJ
1'.J
z
z
~

~------'F
CARACTÉRISTIQUES THERMIQUES DES
ANNEXE 9
MATÉRIAUX D'APPLICATION GÉNÉRALE
DANS LE BÂTIMENT (RT 2012)

Caractéristiques thermiques des matériaux


d'application générale dans le bâtiment
(RT2012)
Roches pluconiq ues er méramorp hiq ues

Conductivité Facteur de résistance à


Masse volumique Capaàté thermique la diffusion de vapeur
Matériaux thermique
sèche p MassiqueC d'eaul'
ou a pplication utile À
kg/rn3 J/ kgK •
W/ mK sec humide
Gneiss, porphyres 2300sps2900 3,5 1000 10000 10000

Granites 2500sps2700 2,8 1000 10000 10000

Schistes, ardoises 2000sps2800 2,2 1000 1000 800

La valeur indiquée pour les schistes ec les a rdoises correspond à l'ut iliiat ion des ces matériaux en mur, le Aux de chaleur est par allèle aux
strates.

Roches volcaniq ues

Matériaux p À c I'
ou application kg/rn3 W/ mK J/ kg K sec humide
Basaltes 2700sps3000 1,6 1000 10000 10000

Trachytes, a ndésites 2000sps2700 1,1 1000 20 15

Pierres naturelles poreuses (laves) psl 600 0,55 1000 20 15

Pierres calcaires

Matériaux p À c I'
ou a pplication kg/rn3 W/ mK J/ kg K sec humide
Marbres 2600sps2800 3,5 1000 10000 10000
Pierres froides ou extra-dures 22 OOsps25 90 2,3 1000 250 200

Pierres dures 2000sps2190 1,7 1000 200 150

Pierres termes demi-termes 1800sps 1990 1,4 1000 50 40

Pierres tendres n • 2 et 3 1600sps1790 1,1 1000 40 25

Pierres très tendres ps 15900 0,85 1000 30 20

-=l._ _ _ _ _ _~
Caractéristi ues t:hermi ues des matériaux ... ANNEXE9

Grès

Matériaux p À c ..
ou application kg/rn3 W/ mK J/ kgK sec humide
Grès q uartzeux 2600sps2800 2,6 1000 40 30

Grès (silice) 2 200s ps25 90 2,3 1000 40 30

Grès calcar~res 2000sps2700 1,9 1000 30 20

Silex, m eulières er ponces

Matériaux p À c ..
ou a pplication kg/rn3 W/ mK J/ kgK sec humide
Silex 2600sps2800 2,6 1000 10000 10000

Meulières 1900sps2500 1,8 1000 50 40


1300sp<1900 0,9 30 20

Ponce naturelle ps400 0,12 1000 8 6

Sécon s de granulac.s cou r an c s iliceu x, sil ico cal cai rcs et cal cai rcs bécon p l cin

Matériaux p À c ..
ou a pplication kg/m' W/ mK J/kgK sec humide
2300<ps2600 2,0 1000 130 80
2000<ps2300 1,65 1000 120 70

Bérons de gra nulac.s couran r s iliceux, sil ico· cal cai res er calcai res - béron caverneux

Matériaux p À c ..
ou application kg/m' W/ mK J/~K sec humide
1800<ps2000 1,35 1000 100 60
1600sps1800 1,15 1000 100 60
~
-li
·~ Bécon plein a rmé
~
E
.
éi

ti
Matériaux ou
application
p
kg/rn3 W/ mK
À c
J/~K sec
..
humide Vl
UJ
t.
'5
Avec 1<%
d'acier s2
2300<ps2400 2,3 1000 130 80
1'.J
z
F
'
Avec% d 'aàer>2 p>2400 2,5 1000 130 80
z
~ Pour les ouvrages o ù le b éton plein armé a moins de 1 % en volume d 'acier, prendre la valeur d éfinie dans ~
6 le tableau 2.1.1 du b éton plein

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE9 Caractéristi ues thenni ues des matériaux ...

Béco ns de g ranulats cou ranc.s de la iriers de ha uts fo urnea ux (NF P 18·302) - bécon plein

Matériaux ou a pplication
p À c I'
kg/m' W / mK J/i.8K sec humide
Avec sable de rivière ou d e carrière 20û0sps2400 1,4 1000 150 120

Avec la itier granulé 21û0sps2300 1000 150 120


0,8
(gra nulats conformes NF P 18-306)

Béco ns de g ranulats cou rants de la iriers de ha uts fo urnea ux (NF P 18·302) - bécon caverneux

Matériaux ou a pplication
p À c I'
kg/rn3 W / mK J/~K sec humide
Bétons comportant moins d e 1 0% de sable de
1600sps2000 0,7 1000 150 120
rivière

Bécons de gra nulac.s légers - bécon de pouzzola ne ou de laicier expansé à scruccures caverneuses
(• granulacs confo rmes NF P 18-307 er NF P 18-308)

Matériaux ou application
p À c I'
kg/m' W / mK J/kgK sec humide
Masse volumique apparente d es granulats en 1400sps1600 0,52 1000 30 20
vrac d e 7 50 kg/m' environ
- avec éléments fins de sable 1200sp<1400 0,44 1000 30 20

- sans éléments fins d e sable 1000sps1200 0,35 1000 30 20

Béco ns de g ranulats légers - bée on de cendres vola nces fri rrée~

Matériaux ou a pplication
p À c I'
kg.lm' W / mK J/kgK sec humide
Masse volumique apparente des gra nulats en
lOOOsps 1200 0,35 1000 30 20
vrac 650 kg.lm' environ

Béco ns de g ranulats légers - bée on de ponce narurelle

Matériaux ou a pplication
p À c I'
kg.lm' W / mK J/kgK sec humide
Masse volumique apparente des granulats en 0,46 40
950spsl 150 1000 50
vrac 600 kg./ rn3 environ

~'------~
Caractéristi ues thermi ues des matériaux ... ANNEXE9

Bécons de gra nula c.s légers - b éco n d 'arg ile expa nsé ou de schisce exp an sé (granu la cs
conformes NF P 18· 309)
Bécons de scru ccure, bécon s isola nc.s p orceurs, bécons caverreux ec semi·cavemeux, b éco n
léger à base d e cimenc ec d es granula ts arrificiels o u n arurels (schisces, a rgile, ponce, erc.)

c I'
Matériaux ou application
p
kg/m' "
W/m K J/kgK sec humide
Bétons de structure
Dosage en cimenc l: 300 kg/m 3 ec masse
volumique apparence des granulacs en vrac
comprise encre 300 ec 550 kg/ m 3 ou supé·
rieure à 550 kg/m 3
- avec sable de rivière ec sans sable léger 1600<ps 1800 1,05 1000 8 6
- avec sable de rivière ec sable léger 1400sps 1600 0,85 1000 8 6

Bétons isolants porteurs


Dosage en cimenc l: 300 kg/m 3 ec masse
volumique apparence des granulacs en vrac
comprise encre 300 ec 550 kg/ m 3
- avec sable léger ec au p lus 10% de sable de 1200<ps 1400 0,7 1000 6 4
rivière
- avec sable léger, sans sable de rivière l OOOsps 1200 0,46 1000 6 4
Bétons caverneux et semi-caverneux
Dosa ge en ci men c s 250 kg/m 3 ec ma sse volumi que
a pparente d es granu la cs en vrac comprise entre
350 er 550 kgf m' ou inférieure à 350 kglm' pour
les bétons à ma sse volumiq ue comprise entre 600
er l OOOkglm' 800<ps1000 0,33 1000 6 4
- avec sa ble de rivière et sa ns sa ble léger 600sps800 0,25 1000 6 4
- avec sa ble de rivière ou sa b le léger et ne nécessi ·
t a nt qu 1 un faible dosa ge en ciment ps600 0,20 1000 6 4
Bémns l'gers à base ciment et granulats l'gers
artificiels o u natl.ftls (argile, schistes, ponce, etc.)
- réalisa tion des voiles extérieurs ba nchés en 1200sp< 1400 0,7 1000 6 4
façades ou en pignon de bârimen r, selon DTU
23.1(NFP1 8·2 10)

~
i Bécons d e gra nul at s légers - morcier à b ase d e gra nul at s ou des billes de po lystyrène exp a nsé,
~ avec ou sansvermiculice exfoliée, avec liane synch éciq ue o u hydraulique

g
c I'
E
ti
Matériaux ou application
p
kg/m' "
W/mK J/i.gK sec h umide Vl
UJ
t.
'5
Exem ples d'application sous chape (AT) ou
pourreceW>ir un système d 'étanchéité
250sp<400

400sp<600
0,20

0,28
1200

1200
30

30
25

25
1'.J
z
F
'
NF P 84-204 référence 0 1\J 4 3.1
z
600sp<800 0,36 1200 30 25 ~
~
6

~-0~~~~~~~~~~~~~~~-F
ANNEXE9 Caractéristi ues thenni ues des matériaux ...

Béco ns de granula ts crès légers - béco ns d e perlice ou d e venni culice grad e 3 (d e 3 à 6 mm)
cou lés en place

c
Matériaux ou a pplication
p
kg/rn3
À
W/ mK J/kit< sec "
humide
Dosage: 3/ 1 600<ps800 0,3 1 1000 15 10
Dosage: 6/1 400sps600 0,24 1000 15 10

Béco ns de g ranula ts crès légers - plaques d e béco n d e vermi culire fa briq uées en usine

À
c
Matériaux ou a pplication
p
kg/rn3 W/
mK J/ kgK "
sec 1 humide
400sps600 0,1 9 1000 15 1 10

Béco ns cellul aires cra irés à l'a ucoc ave

c
Matériaux ou application
p
kg/rn3
À
W/ mK JJkit< sec
"
humide
Valeurs utilisées pour les constructions ava nt 2005
Masse volumique nominale 800 765<ps825 0,29 1000 10 6
Masse volumique nominale 750 71 5<ps775 0,27 1000 10 6
Masse volumique nominale 700 665<ps725 0,25 1000 10 6

Masse volumique nominale 650 615<ps675 0,23 1000 10 6


Masse volumique nominale 600 565<ps625 0,2 1 1000 10 6
Masse volumique nominale 550 515<ps5 75 0,19 1000 10 6
Masse volumique nominale 500 465<ps525 0,175 1000 10 6

Masse volumique nominale 450 415<ps475 0,1 6 1000 10 6


Masse volumique nominale 400 365<ps425 0,145 1000 10 6
Valeurs utilisées pour les constructions a près 2005
Masse volumique nominale 800 775<ps825 0,25 1000 10 6
Masse volu mlque nominale 700 67S<ps7 2S 0,225 1000 10 6

Masse volumique nominale 600 575<ps625 0,20 1000 10 6


Masse volumique nominale 550 525<ps5 75 0,18 1000 10 6
Masse volumique nominale 500 475<ps525 0,1 6 1000 10 6

Masse volumique nominale 450 425<ps475 0,1 4 1000 10 6


Masse volumique nominale 400 375<ps425 0,125 1000 10 6
Masse volumique nominale 350 325<ps3 75 0,11 1000 10 6

~'------~
Caractéristi ues t:hermi ues des matériaux ... ANNEXE9

Bécons de bo is - bécons de copeaux de bo is (con forme AT)

Mat'P-riaux nu applit:atinn
p À c I'
kgtnr W/mK J/kgK
sec J humide
450sps650 0,16 1000 15 1 10

Bécons de bo is - au cres b éco ns de copeaux de bo is

Matériaux ou application
p À c I'
kg/m' W/mK J/~K sec humide
Béton de fibres végétales (fibre 100sps200 0,1 1000
de chanvre) 200sps600 0,2 1000

Bécons de bo is - panneaux de laine de b ois (fibragglo) NF EN 13168 (WW)

Matériaux ou application
p À c I'
kg/m' W/mK JJkit< sec humide
Panneaux de laine de bois 450sps550 0,11 * 1700 20 12
agglomérés avec un liant 350sps450 0,10 1700 10 5
h)draulique 250sps350 0,08 1700 10 5

Plâtres
Conventionnellement, la masse vo lum iq ue sèche des plâtres est o bte-
nue a près séchage en étuve ventilée à 55 °C au li eu de 70 °C (vo ir
no rme NF B 12-001 )

Pl ârres sans gra nul ars

Matériaux ou application
p À c I'
kg/m' W/mK J/kgK sec humide
Plltre « gkhé serré " ou « très serré " 1200<ps 1500 0,56 1000 10 4
(plltre de très haute dureté THO, 900<ps l 200 0,43 1000 10 4
plltre projeté et plltre fin) 600sps900 0,30 1000 10 4
ps600 0,18 1000 10 4
Vl
Plltrecourantd'enduit intérieur(plltre fin de lOOOsps 1300 0,57 1000 10 6 UJ
construction PFC ou plltre gros de construction PGC pslOOO 0,40 1000 10 6
1'.J
Enduit intérieur à base de plltre et de sable ps 1600 0,80 1000 10 6 z
Plaque de plltre à parement de carton « standard " 750sps900 0,25 1000 10 4 z
~
~ et haute dureté ou éléments préfabriqués en plltre à
6 parements lisses

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~F
ANNEXE9 Caractéristi ues thenni ues des matériaux ...

Plârre avec granul ars 1égers o u fibres min éraies

Matéria ux ou application
p À c I'
kgtm' W/ mK J/i.gK sec humide
Plaques de plltre à parement de carton spéciales feu et 800sps 1000 0,25 1000 10 4
plaque de plltre a rmées de fibres minéra les
Pll tre d'enduit avec perlite tout-venant ou vermiculite
grade 2(de1 à 2 mm)
- 1 volume pour 1 volume de plltre 600sps900 0,30 JOOO JO 6
- 2 volumes pour 1 volume de plltre 500sps600 0,J8 JOOO JO 6

Terre cuite
Terre cuire urili sée d ans les élémenc_s d e maçonnerie

Matéria ux ou application
p À c I'
kgtrn3 W/ mK J/i.gK sec humide
Masse volumique nominale 2400 2300<ps2400 J,04 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 2300 2200<ps2300 0,98 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 2200 2100<ps2200 0,92 1000 16 10

Massevolumique nominale 2100 2000<ps2 JOO 0,85 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 2000 J900<ps2000 0,79 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 1900 J800<ps J900 0,74 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 1800 1700<ps 1800 0,69 1000 16 10

Masse volumique nominale 1700 J600<ps J700 0,64 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 1600 J500<ps J600 0,60 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 1 500 J400<ps J500 0,55 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 1400 1300<ps 1400 0,50 1000 16 10

Masse volumique nominale 1300 J200<ps J300 0,46 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 1200 J JOO<ps J200 0,4J JOOO J6 JO

Massevolumique nominale 1100 JOOO<ps ll OO 0,38 JOOO J6 JO

Masse volumique nominale 1000 ps JOOO 0,34 JOOO J6 JO


Caractéristi ues t:hermi ues des matériaux ... ANNEXE9

Végétaux
Le bois est caractérisé par sa masse volumique normale moyenne, p,,,
c'est-à -dire la masse volumique d u bois avec une teneu r en hu m idi té
de 15%(NFB5 1-002)

Bois

Matériaux ou a pplication
p À c I'
kg/rn3 W/ m K J/kgK sec humide
Feuillus très lourds p.> 1000 kg/ rn3 p>8 70 0,29 1600 200 50

Feuillus lourds 8 6S<p0 s 1000 kg/rn3 750<ps870 0,23 1600 200 50

Feuillus mi- lourds 6SO<p 0 s86S kg/rn3 565<ps750 0,18 1600 200 50

Feuillus légers SOO<p0 s 6SO kg/rn3 435<ps565 0,15 1600 200 50

Feuillus très légers 230<p0 ssoo kg/rn3 200<ps435 0,1 3 1600 50 20

Balsa p 0 s230 kg/rn3 ps200 0,05 7 1600 50 20

Résineux très lourds p 0 >700 kg/rn3 p>610 0,23 1600 50 20

Résineux lourds 600<p0 s700 kg/rn3 520<ps61 o 0,18 1600 50 20

Résineux m i- lourds SOO<p0 s 600 kg/rn3 435<ps520 0,15 1600 50 20

Résineux légers p 0 sSOO kg/rn3 ps435 0,13 1600 50 20

~icea, Sapin blanc, Western Red Cedar 0,11

Acajou d'Afrique, Gdre, Douglas, Framiré, Mélèze, 0,13


Meranti light red, Peuplier blanc, pin maritime, pin
noir d 'Autriche, et Lariào, Pin sylvestre, Western
Hem Iock
Bossé clair, C~aignier,Jequitiba, Limba/Fraké, 0,15
Tauari, Tiama, Tola
lroko, Girgnon blanc, Makoré/Douka, 0,16
Mengkulang(Palapi), Meranti d ark red, N iangon,
Sapelli, Sipo, Teck
Bintangor, Bossé foncé, <l>êne ( rouvre et/ ou pédon- 0,18

E
.
éi

ti
culé), Curupixa, Doussié, Eucalyptus globulus, Euca-
lyptus grandis, Frêne, Hêtre, Kosipo, Kotibé, Merbau,
Moabi, Movingui, Robinier (faux Acacia)
Vl
UJ
t.
'5
1'.J
z
F
'
z
~
~
6

~o _ _ _ _ _ _ ,F
ANNEXE9 Caractéristi ues thenni ues des matériaux ...

Panneaux à base de bois (PR NF EN 13986 occobre 2000) -


Panneaux concreplaqu és (NF EN 3 13-1 er NF EN 3 13-2 er bois panneaurés selo n NF EN 12775)

Matériaux ou application
p À c I'
kg/rn3 W/ mK J/kgK sec humide
Panneaux de masse volumique nominale 850 1 1000 kg/m' 750<ps900 0,24 1600 250 11 0

Pa nneaux de masse volumique nominale 700 1 850 kg/rn3 600<ps750 0,21 1600 250 110

Pa nneaux de masse volumique nominale600 1 700 kg/rn3 500<ps600 0 ,17 1600 220 90

Pa nneaux de masse volumique nominale500 1 600 kg/rn3 450<ps500 0,15 1600 200 70

Pa nneaux de masse volumique nominale400 1 500 kg/rn3 350<ps450 0 ,1 3 1600 200 70

Pa nneaux de masse volumique nominale300 1 400 kg/rn3 250<ps350 0,11 1600 200 50
Pa nneaux de masse volumique nominale inférieure ps250 0,09 1600 200 50
1 300 kg/rn3

Panneaux à base de bo is (PR NF EN 13986 ocrobre 2000) -


Panneaux à lamelles long ues er o rienrées (OSB) NF EN 300

Matériaux ou application
p À c I'
kg/rn3 W/ mK J/kgK sec humide
ps650 0 ,1 3 1700 50 30

Panneaux à b a se de bo is (PR NF EN 13986 ocrobre 2000) -


Panneaux de parcicules liées a u cimenr NF EN 634 ·1 er NF EN 634·2

Matériaux ou application
p À c I'
kg/rn3 W/ mK J/kgK sec humide
ps 1200 0,23 1500 50 30

Panneaux à b a se de bo is (PR NF EN 13986 ocrobre 2000) -


Panneaux de parricules NF EN 309

Matériaux ou application
p À c I'
kg/rn3 W/ mK J/kgK sec humide
Pa nneaux de masse volumique nominale 700 1 900 kg/ rn3 640<ps820 0,18 1700 50 20

Panneaux de masse volumique nominale 500 1 700 kg/ rn3 450<ps640 0,15 1700 250 20

Panneaux de masse volumique nominale300 1 500 kg/rn3 2 70<ps450 0,1 3 1700 220 20

Pa nneaux de masse volumique nominale 200 1 300 kg/ rn3 180<ps270 0,10 1700 200 20
Caractéristi ues t:hermi ues des matériaux ... ANNEXE9

Matières plastiques synthétiques compactes,


mastics et produits d'étanchéité
Ma cières synchéciq ues compacres d'usage coura nc dans le b àrimenr

Matériaux ou a pplication
p À c, I'
kg/rn3 W/ mK J/ kgK sec humide
Na turel 910 0,1 3 11 00 10000 10000

Néoprène ( pol)Chloroprène) 1240 0,23 2140 10000 10000

Butyle (isobutène) plein/ coule a u chaud 1200 0,24 1400 200000 200000

Caoutchouc mousse 60.. 80 0,06 1500 7000 7000

Caoutchouc dur (ébonite), plein 1200 0,17 1400 ~ ~

~thylène propylène diène monomère EPDM 1150 0,25 1000 6000 6000

Polyisobuthylène 930 0,20 11 00 10000 10000

Polysulfure 1700 0,40 1000 10000 10000

Bui.diène 960 0,25 1000 100000 100000

Acryliques 1050 0,20 1500 10000 10000

Pol)C&rbonates 1200 0,20 1200 5000 5000

Polytétrafluoréthylène PTFE 200 0,25 1000 10000 10000

Chlorure de polyvinyle PVC 1390 0,17 1900 50000 50000

Polyméthylméthacrylate PMMA 1180 0,18 1500 50000 50000

Poly acétate 1410 0,30 1400 100000 100000

Polyamide (nylon) 1150 0,25 1600 50000 50000

Polyamide 6.6 avec 25% de fibres de verre 1450 0,30 1600 50000 50000

Polyéthylène/polythène haute densité 980 0,50 1800 100000 100000

Polyéthylène/polythène basse densité 920 0,33 2200 100000 100000

Polystyrène 1050 0,1 6 1300 100000 100000

Polypropylà"" 910 0,22 1800 10000 10000

Polypropylène avec 25% fibres de verre 1200 0,25 1800 10000 10000
Vl
Polyuréthanne PU 1200 0,25 1800 6000 6000 UJ
Résine époxy 1200 0,20 1400 10000 10000 1'.J
z
Résine phénolique 1300 0,30 1700 100000 100000
z
Résine polyester 1400 0,1 9 1200 10000 10000 ~
~
6

~o~~~~~~~~~~~~~-F
ANNEXE9 Caractéristi ues thenni ues des matériaux ...

Mas[i es pour jo inc.s, éranchéiré er cou pure rhermiq ue

Matériaux ou application
p À c I'
kg/m' W/mK J/kgK sec humide
Silicagel ( dessicatif) 720 0,13 1000 ~ ~

Silicone pur 1200 0,35 1000 5000 5000

Silicone mastic 1450 0,50 1000 5000 5000

Mousse de silicone 750 0,12 1000 10000 10000

Uréthane polyuréthanne 1300 0,21 1800 60 60


cou pure thermique
Ollorure de polyvinyle fleJcible 1200 0,14 1000 100000 100000
avec 40% de plastifia nt
Mousse élastomère flexible 60..80 0,05 1500 10000 10000

Mousse de polyuréthanne 70 0,05 1500 60 60

Mousse de polyéthylène 70 0,05 2300 100 100

Prod uic.s d'éranchéiré - aspha lre

Matériaux ou a pplication
p À c I'
kg/rn3 W/ mK J/~K sec humide
Asphalte pur ps2100 0,70 1000 50000 50000

Asphalte sablé 1,15 1000 50000 50000

Prod uic.s d'éranchéiré - b irume

Matériaux ou a pplication
p À c I'
kg/rn3 W/ mK J/~K sec humide
Pur ps1050 0,17 1000 50000 50000

Cartons feutres et chapes IOOOspsllOO 0,23 1000 50000 50000


souples imprégnées

~'------~
Caractéristi ues t:hermi ues des matériaux ... ANNEXE9

Autres matériaux
Pisé, bauge, bécon de cerre srabilisé, blocs de cerre comprimée

Matériaux p À c, I'
ou application kg/rn3 W/mK J/kgK sec humide
1

1770sps2000 1,1 1

Sols

Matériaux p À c I'
ou application kg/rn3 W/mK J/kgK
sec humide
Sable et gravier 1700sps2200 2,0 910-1180 50 50

Argile ou limon 12oosps 1800 1,5 1670-2500 50 50

Rev~ce mencs de sol

Matériaux ou appli- p À c I'


cation kg/rn3 W/mK J/kgK
sec humide
caoutchouc 1200 0,17 1400 10000 10000

Plastique 1700 0,25 1400 10000 10000

Sous-couche,
caoutchouc-mousse 270 0,10 1400 10000 10000
ou plastique cellulaire
Sous-couche feutre 120 0,05 1300 20 15

Sous-couche laine 200 0,06 1300 20 15

Sous-couche liège p<200 0,05 1500 20 10

Plaque de liège p>400 0,065 1500 40 20

Tapis, rellêtement 200 0,06 1300 5 5


textile
Linoléum 1200 0,17 1400 1000 800
Vl
UJ
1'.J
z
z
~
~
6

~o~~~~~~~~~~~~~-F
ANNEXE9 Caractéristi ues thenni ues des matériaux ...

Morciers d' en du ics er de j oin es de ci menr ou de ch aux


Les morriers de masse volumi que infé rieure à 1800 kg/m 3 sonr considérés
comme non cra di cio nnel s.

Matériaux
ou application
p
kgjm3 W/mK
À
J/~K
c ..
sec humide
p>2000 1,8 1000 10 6
1800<ps2000 1,3 1000 10 6
1600<ps 1800 1,0 1000 10 6
1450<ps 1600 0,80 1000 10 6
1250<ps l 450 0,70 1000 10 6
1000<ps 1250 0,55 1000 10 6
750<ps 1000 0,40 1000 10 6
500<ps750 0,30 1000 10 6
La masse volumique moyenne d'un m·:>rtier d e pose est d e 1 900 kg/ml

Matériaux D À c ..
ou application kg!m3 W/mK J/kgK sec humide
1800<>S2200 0,95
1400S>S 1800 0,65

Fibres· cimenc ec fibre·cimenc celld ose - fibres· cimenc cellulose

Matériaux p À c ..
ou application kgim3 W/mK J/kgK sec humide
1400 <ps 1800 0,46
1 OOOs ps 1400 0,35

Plaques à base de vermiculice agg o m érées aux silicares

Matériaux p À c ..
ou application kgim' W/mK J/ kgK sec humide
400<ps500 0,19
300<ps400 0,14
200<ps300 0,10

~'------~
Caractéristi ues thermi ues des matériaux ... ANNEXE9

Verre

c I'
Matériaux ou application
p
kgtm' "
W/mK J/kgK sec humide
Verre sodo-calcaire 2500 1,00 750
(y compris le verre flotté)
Quartz 2200 1,40 750

Plteà verre 2000 1,20 750

Vl
UJ
1'.J
z
z
~
ANNEXE10
PONTS THERMIQUES, VALEUR PAR DÉFAUT
POUR \jl (RT 2012)

LIAISON PLANCHIER BAS/ MUR


MUR A B c 0 E
Isolation par l'mtérieur Isolation Isolation par l'extérieur
Maçonnerie Béton re{k:Jrtie Maçonnerie Béton

î : î;
,_S20cin zss.._.s.c>c"' .,,20cm
•S2<>'m ... S20Cffl'I

~~;f: Lr
b_ _..: ·{-: Ctn'J:.'ilW S20cn'I

PLANCHER BAS P/andters bas à entrevous isolant

0,30 0,33 0,28 0,47 0,74

PJandter bas en béton, à entrevous béton ou terre ruite, isolé en sous·face R. 2: 1,4 (m 1 .K)/ W

0,60 0,70 0,48 0,49 0,79

,-,
· L!e
~ 0,51 0,61 0,45 0,47 0,76

4 ij~: . 0,55 0,66 0,40 0,28 0,39

PJandter bas en béton, ouà entrevous bé-tonou terre cuite, isolé en sous chape Rx. 2: 2 (m 2 .K)/ W
r·. r•,
~ • I e• • •
. r;:i
...
'' . '·· .~
'.
0,07 0,07 0,10 0,38 0,62

6 0,10 0,10 0,10 0,25 0,35

~·------~
Ponts thenni ues, valeur our 'Il (RT 2012) ANNEXE 10

LIAISON PLANCHIER BAS/ MUR-REFEND


MUR A B c 0 E
ls.olé par l'intérieur lso/uti011 Isolation par l'extérieur
Maçonnerie Béton repartie Maçonnerie Béton
e..S20cm ... s 20cm 25sc,.S40 çrn ~ .. s zocm e..S20cm

:~. ..=rt. -ID-


:...... ,.~.
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·i···
fil....: :....il....: r:::m::::: :....~.... .: n····:
+::
Planchers bas en bé-ton, ou en eJ1trevous béton ou terre cuite isolés en sous{ace
PLANCHER BAS R, ~ 1,4 (m'.K)/ W

ii
..
1 1 Î2 "'·. 0,4'/J "'· . 0,4'/J "'· . 0,45'/J "'· . 0 "'· . 0
~
7
e ' ' ;,
,_,
''
0,45 '/', • 0,5'/J

"'' . 0,1'/J
0,75 '/J, • 0,5'/J 0,10 '/J, • 0,55'/J
"'' . 0,1'/J '/J, • O'/J
0
"'' . ljl
'Ps • 0
0
"''. "'
1.Ps • 0

Plancher bas en béton, à entre1<Jus béton ou terre cuite, ÎS1J/é en sous·dtape R, ~ 1,4 (m'.K)/ W
r;
' : :"•
. '

~
"'·. 0,4'/J "'· . 0,45'/J '/J, • 0,5'/J
"'· . 0 "'· . 0
8 b:;::J O,,Q 1/1& • O,Ar:.1/1 0,7r:. 1/1& • O,At:.1/1 O,IO 1/1 & • O,t:.1/1 0 ,,,&. ,,, 0 ,,,&. ,,,
...:•l
e : e :
·-!
•1J
"'· . 0,1'/J "'· . 0,1'/J '/J, • O'/J 'P,. 0 1/J,. 0

PJandter bas en béton, ou à entrevous béton ou terre ruite, isolé en sous chape R.~2(m'.K)/W
. l"' j

c~ "'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J
9
e ....
1 : IJ

0,70 "'' • 0,3'/J
"'' . 0,6'/J
0,95 "'' . 0;3'/J 0,70 "'' . 0,3'/J
'/J, • 0,5'/J "'' . 0,6'/J
0,49 "'' . 0,3'/J
'/J, • 0,5'/J
0,57 "'' • 0,3'/J
"'' . 0,6'/J

i1

10 t:;:;:J
e
"'· . 0,2'/J
0,65 '/', • 0,8'/J
"'· . 0,2'/J
0,74 '/', . 0,8'/J
"'· . 0,2'/J
0,65 '/', . 0,8'/J
"'· . 0,1'/J
0,56 '/', . 0,9'/J
"'· . 0,1'/J
0,62 '/', . 0,9'/J
t_: i,
. l"'j
li 1 1 >1

~FI
"'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J "'· . 0,2'/J
11 0,61 '/', . 0,3'/J 0,85 '/', . 0;3'/J 0,61 '/', . 0,3'/J 0,40 '/', . 0,3'/J 0,45 '/', • 0,3'/J
e: : IJ '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J
·-. "'' . 0,6'/J "'' . 0,6'/J

;,

12 ê:$~ "'· . 0,2'/J


0,46 "'' • 0,8'/J
"'· . 0,2'/J
0,54 "'' . 0,8'/J
"'· . 0,2'/J
0,46 "'' . 0,8'/J
"'· . 0,1'/J
0,52 "'' . 0,9'/J
"'· . 0,1'/J
0,56 "'' . 0,9'/J
Vl
UJ
e ~ -: Î2
1'.J
z
z
~
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE10 Ponts thermi ues, valeur Ur\jl (RT2012)

LIAISON PLANCHIER BAS/ REFEND


REFEND A B c
M.:ip:Mrcric Béton lsol.:itiott rép.:irtic

PLANCHER BAS

Planchers bas en béton, à entrevous béton, ou terre cuite isolé en sous·face ou à entrevous isolant

'/J, • C,S'/J '/J, • O,S'/J '/J, • O,S'/J


0,43 '/', • C,S'/J 0,76 '/', • O,S'/J 0,43 '/', • O,S'/J

i1 '
: ': iz
15 cm S epS30cm '/', • C,S'/J '/', • O,S'/J '/', • O,S'/J
14
0,24 '/', . C,S'/J 0,37 '/', . O,S'/J 0,24 '/', . O,S'/J

Plancher bas en béton, à entre1t1us béton ou terre cuite, isolé en sousdtape 0,5 ~ R_, ~ 3 15 (m 1.K)/ W

•,
,- -:
: :~ . r·: .
.: ' . E:L~
' '
15 ~- !elJ .' '/J, • C,S'/J
0,49 '/', • C,S'/J
'/J, • O,S'/J
0,80 '/', • O,S'/J
'/J, • O,S'/J
0,12 '/', • O,S'/J
e 1 , e •' ,' e
_~ : _~
15 cmSo"S 30 cm

'/J, • C,S'/J '/J, • O,S'/J '/J, • O,S'/J


16 0,30 '/J, • C.S'/J 0,37 '/J, • O.S'/J 0,10 '/J, • O.S'/J

17 F22 ';:I
& ' ' ~
Fîp
e'~
,'' __'' '' ~''
,_

~·------~
Ponts thenni ues, valeur our 'Il (RT 2012) ANNEXE 10

LIAISON PLANCHER BAS/POUTRES RETOMBEES ISOLEES SUR TROIS FACES (1,5 ~ R < 2 (m' .K)/ W)
·-~

REFEND
A B c
PLANCHER BAS

PJandter bas en béton, à entrevous béton ou terre a.tite, isolé en sous·face CR.;?: 3 (m 2.K)/ W) entrevous isolants a1ec
refend dans Je prolongement de la poutre

15cm S ep!i.30cm
j

r-·-;;o,;40êm-1
!
18 0,28

"":1llle
....c"°~30 cm

P/andter bas en béton, à entrevous bétnn ou terre ruite, isolé sous dtape (R, ~ 2 ( m' .K)/ W) ou à entrevous isolants avec
refend dans Je prolongement de la poutre

lScmse0 s30cm ! " - -·


e"S 20cm ~ · :

' ' "


l 40cm< r,, s60cm l
Maçonnerie courante
Refend

Béton Isolation répartie

19

1tJr-
--
f:IJ< e"°'S 80cm
'/J, • O,S'/J
0,54 '/', •

PJandter bas en béton, à entrevous béton ou terre a.tite ou e:tt.re1t1us isolants sous dt<Jpe
O,S'/J

(0,5~R~ ~1 (m' .K)/ W) et ensous-{aœ (R,~ 2 (m' .K)f W) sonsre{enddansleprolongement de/a poutre

15cm~e-os30cm

20
~
e .... e
~SJOc.111
0,16

P/andter bas en béton, à entrevous béton ou terre ruite ou e:tt.re1t1us isolants sous dtape
(0,S s R~ s 1 (m' .K)/ W) et en so11s-face (R 2 2 (m' .K)/ W) avec nfend tlmu le prolongement tle la po11tre.

e.s20cm ~- ·:
Refend
11 1 ~ 15cmS:eps30 cm Vl

-~~
Maçonnerie courante Béton Isolation répartie UJ

21 1'.J
z
~
6
- t:/J <ep S80cm
e
0,39
'/J, • O,S'/J
'/', . O,S'/J 0,43
'/J, • O,S'/J
'/', . O,S'/J
0,39 z
~

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE10 Ponts thermi ues, valeur ur 'Il (RT2012)

LIAISON COURANTES AVEC UN PLANCHER INTERMEDIAIRE


Liaisons encre un plancher incermédiaire ec les aurres parois du bârimenc. Ces liaisons ne peuvenc @cre que des
liaisons périphériques.
-- -
A 1 B c 0 E
MUR Isolation par l'intérieur Isolation par l'extérieur
Isolation repartie
Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton

418S20cm e..S20cm 2ss .... s40çm e..s20cm e..S20(ll'!'I

PLANCHER
•>O ~·
(m'l(J

~
(
20crn
11J.
: ··(
[ JE>,.$200'!\
. ~:: Î '-·
c"" KJIW :~:I
R. • 2,S(fr.'IQN/
lf
R.•2.S(mllQhV

Béton

22
§..
:_:
'

e., s 20cm
0,78
'/J, • 0,5'/J
'/J,. 0, 5 '/J
'/J, • 0,5'/J
0,99 '/', . 0, 5 '/J
'/J, • 0,5'/J
0,35 '/', . 0, 5 '/J 0,09
'/J, • 0,5'/J
'/J, • 0,5'/J 0,09
'/J, • 0,5'/J
'/J, • 0,5'/J

•..
e' ' ;
23 2:;::i '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J
·:.1 i
0,82 '/J, • 0, 5 '/J 0,99 '/', • 0, 5 '/J o,n '/J,. o,5'/J 0,85 '/', • 0, 5 '/J 1,06 '/', • 0, 5 '/J

Entrevous béton ou terre cuite


•..
....
24
~
..
'
: : u
•--' e.,s20c-n
0,70
"'· . 0,52'/J
'/J,. 0,48'/J 0,88
"'· . •l,52'/J
'/J,. •),48'/J
"'· . 0,52'/J
0,34 '/', • 0,48'/J 0,09
'/J, • 0,5'/J
'/J, • 0, 5 '/J 0,09
'/J, • 0,5'/J
'/J, • 0, 5 '/J

e r: h

~ "'· . 0,52'/J "'· . •l,52'/J '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J '/J, • 0,5'/J
25 0,74 'P1. 0,481/J 0,88 '/J,. •),48'/J 0,73 '/', • 0,5'/J 0,85 '/', • 0,5'/J 1,06 '/', • 0,5'/J
:_! 12

Léger

26
. ..H '
'/J, • 0,5'/J
0,16 '/', . 0, 5 '/J
'/J, • 0,5'/J
0,18 '/', . 0, 5 '/J
'/J, • 0,5'/J
0,11 '/', • 0,5'/J
'/J, • 0,5'/J
0,11 '/', • 0,5'/J
0,11
'/J, • 0,5'/J
'/J, • 0,5'/J
-· eos2Scm

~·------~
Ponts thenni ues, valeur our \JI (RT 2012) ANNEXE 10

LIAISON COURANTES AVEC UN PLANCHER HAUT


Il s1agir de li aisons encre un plancher haur er les aucres parois du bâcimenr. Ces sonc des li aisons périphériques ou
des liaisons incermédiaires.

LIAISON PLANCHER HAUT/ MUR


MUR A B c 0 E
Isolation par /'intérieur Isolation fXJ' /'extérieur
Isolation répartie
Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton

.. ~:. -E=:.
-~·
~- .~~
e.,S20cm .,
•• s20~ i:·: --~
25Se.S«:l(IYI
e .. s20cm e.. S20cm
PLANCHER HAUT
Béton isolé au-dessus (R ~ 2,5 (m'.K)/ W)

27
~
'··'
~1'20<;m
0,71 0,84 o,so 0,77 0,74

...: .. R.~2.SffrrlK)IW
"'· . 0,1'/J "'· . 0,1'/J "'· . 0
28 e;::i
~ :.:1) 8., .. ,)
o,so '/J,. 0,4'/J
'/J, • O,S'/J
0,90 '/J,. 0,4'/J
'/J, • O,S'/J
0,10 'P1. 0,41./J

"'' . 0,6'/J
0 0

Entmous béton ou terre cuite isolés au-dessus (R, ~ 2,5 (m' .K)/ W)

29
- ;_J'~ ..,"20cm
0,65 0,71 0,48 0,73 0,70

t! ; ·

30 ~
;,:_:;, 6., .., "'· . 0,1'/J
o,so "''. 0,4'/J
'/J, • O,S'/J
"'· . 0,1'/J
0,90 "'' . 0,4'/J
'/J, • O,S'/J
0,10
"'· . 0
'P1. 0,41./J 0 0

"'' . 0,6'/J
Léger (R, ~ 3,2 (m'.K)/W)

31 . .l ;
-~ 20Sf.S2S<m
0,07 0,08 0,11 0,31 0,66

E
.
éi

ti 32 .:~
. 0,04 o,os 0,03 o,os 0,06 Vl
'~ _:' '
UJ
t.
'5
1'.J
z
F
'
z
~
~
6

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE10 ur 'Il (RT2012)

LIAISON PLANCHIER HAUT/ REFEND


REFEND A B c
M.:ip:Mrcric Béton lsol.:itiott rép.:irtic

•.~ 20 cm e.s 20cm e. s 20 cm

r-~--- __-:[t___ _ y _ _
:_ ~ :
___ :____ D_____: :____m_____:
___ __

PLANCHER

Béton, entrevous béton out terre cuite isolés au dessus R 2: 2,5 (m 2.K)/ W

a
-- .. e,s 20cm

'/', • C,S'/J '/J, • O,S'/J


33 0,42 '/', . C,S'/J 0,87 '/',. O,S'/J
0,10

(1 1 : Il

' '
,_ -·
34
' ' 1
'' '
Léger R ~ 3,2 (m' .K)/ W

e
:, :' e
35 55:!' ~ '/J, • C,S'/J
0,38 '/', • C,S'/J
'/J, • O,S'/J
0,88 '/J, • O,S'/J
'/J, • O,S'/J
0,15 '/', • O,S'/J
;, : :' h
'' -...'

36
ts:Q'-?SJ '/', • C,S'/J '/', • O,S'/J '/', • O,S'/J
;, : : ;, O,OS '/', . C,S'/J O,OS '/', . O,S'/J O,OS '/', . O,S'/J
:_:

-=l._ _ _ _ _ _~
Ponts thenni ues, valeur our \jl (RT 2012) ANNEXE 10

LIAISON COURANTES ENTRE PAROIS VERTICALES


Ces sonr de 1iaisons mu r·mu r ou mu r·refend

LIAISON MUR-MUR
MUR A B c D
Isolation par l'intérieur
Isolation répartie Isolation par /'extérieur
ANGLE Maçonnerie Béton

emS20cm

r
emS 20cm 25cmSe'"~40 cm e,,. S20cm

37 Rentrant

R, 2: 2,5 (m'.K)IW
If' F
R, 2: 2,5 (m' K)IW Avec ou sans chainage
~
R,;,. 2 (m'.K)IW

0,16 0,17 0,10 0,03

œ r i?
e,.. S20cm 25cm se.,.s 40cm
e,.,,S 20an

38 Sortant
~
R.i<2(m'.l()/W
Av&c ou sans chainage
R, 2: 2 (m2 . K)/ W Avec ou sans chainage R, 2: 2 (m'.K)IW

0,02 0,02 0,10 0,16

LIAISON MUR/ REFEND


A B c D E
MUR Isolation par l'intérieur Isolation par l'extérieur
ls~ation répartie
REFEND Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton

• ~S20cm . e.S20cm 25s..s40cm


T e... S20cm e.,.S:20em

;~ ~ ~ ~S20cm
R.>2.S(ITI'.IQIW

39 Intérieur e.S 20cm e,S20cm .,s20an c • .s 20cm

'/J, • 0.5'/J '/J, • 0.5'/J '/J, • 0.5'/J '/J, • 0.5'/J '/J, • 0.5'/J
0,4 1 '/J, • 0, 5 '/J 0,99 '/), • 0, 5 '/J 0,11 '/J, • 0,5'/J 0,06 '/), • 0, 5 '/J 0,09 '/), • 0, 5 '/J

~
40
Mur sur
déaoché
·~·- ~--
0,3
... s20cm

'/), • 0,55'/J
;,

>
20cm

'/), • 0,55'/J
Jr.t- ~- !r.f 20cm

'/), • 0,55'/J
20cm

'/), • 0,55'/J
20cm

'/), • 0,55'/J
Vl
UJ
1'.J
z
z
~
6 0,12 'P1 • 0,451/J
6 "''. 0,45'/J 0,87 "''. 0,45'/J 0,36 "''. 0,45'/J 0,87 "'' • 0,45'/J

~-o~~~~~~~~~~~~~~~~·F
ANNEXE10 Ponts thermi ues, valeur Ur\jl (RT2012)

LIAISONS COURANTES ENTRE MENUISERIE ET PAROIS O PAQUES


Ces sonc les lia isons encre la menuiserie des fe n@rres, porres, ou porre·· fen@rres avec les murs, les refe nds, les coi cures de
l'enveloppe
A B c 01 E
MUR Isolation par l'intérieur Isolation par l'extérieur
Isolation répartie
MENUISERIE Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton
enapoui

41

0,07 0,06 0,24 0,27 0,40

en tableau ou linteau

42 [] l ·:···j"'j"·j·
.. lr.t.~1..L
.. j!.~ ...~~+
..: .... :...:.
~ []
-

0,10 0,05 0,04

~'------~
BIBLIOGRAPHIE

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d'air et systèmes, Ëditions Parisiennes, 1997.
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Normes techniques NF - EN.

Quelques sites web utiles:


www.assohqe.org

www.ademe.fr

www.aldes.fr

www.actis-isolation.com

www.isover.fr

www.xpair.fr

archi.climatic. free. fr

www.effinergie.org

lwww.eosphere.fr i(liste de matériaux)

~------·F
INDEX

A de transmission thermique surfa-


cique ~~
aération rn
aérogel m
air (qualité) ~
coefficient de réduction des déperdi-
tions ~
coefficient de transmission ther-
apport calorifique externe fi mique ~
argile expansée ~
combustible ~
automatisation rn conditionnement d'air [B2J
B conductivité thermique ~
CO nfortli22l
basse température ~ confort d'été rn
bâtiment co nfort thermique ~
à énergie positive (BEP~ IMJ co nsomm ation d'énergie primaire
basse consommation ~ [12, l2Iil
BBC (bâtiment basse consomma- CTA (centrale de traitement d'air) ~
tionG~
Bbio D
BEPOS m débit
besoin bioclimatique conventio nnel
IUiil d 'a ir lilQI
besoin en chauff~ [ii] d 'a ir co nstant Œ2]
béton cellulaire ~ d 'a ir neuf [Z2I
bilan thermique m d 'airvariable ~
débit réfrigérant variable (DRV) [iil
boude ouverte/fermée l1:&il
démarche HQE WIZTI
c déperd ition
catégorie d'habitation IUii:
surfac iq ue rn
centrale de production du froid BJ thermique rn
déperditions thermiques ra~
centrale de traitement d'air ~
cep m.rn déphasage m
diagnostic de perfurmance énergé-
chanvre (isolant) !UB, ~
charges extérieures rn tique (D~ffi)
diffusivité ~
charges intérieures fi]
charge thermique nominale ~
double flux (ventilation) rn
OPE (diagnostic de perfunnancc
chauffage énergétique) Ill§!
central fi1I
individuel IUJ E
régulation [@
classe d'inertie ~. M:ID eau chaude sanitaire (ECS) [i]
coefficient eau pulsée lliM]
de déperditions volumique G11 écart de soufflage rn
de transmission linéique ~. [1§1 ECBT (eau chaude basse tempéra-
de transmission thermique [2l ru re) [fil ffiil
Index

échange thermique ml d 'origine animale G


éclairage naturel ~ d 'origine végétale llliil
éco-construction rn m ince réfléchissant ~
é<..u·g~::,LÎUll lïB 111 i11érdl rn
effusivité thermique lll!iJ synthéti~~
éjecta-co nvecteur ~ isolation 122..51
énergies renouvelables m ISO LE (classement) ILl]
étanchéité à l'air ffi
Euroclasse [fill, ffi L
label
F
BBC- Effinergie ~
facteur de performance énergétique lfill
d 'émission ~ Haute performance énergétique
de réd uction de température l12J ( HPE) li3EI
so laire ~ laine
facteur correctif de chanvre [31)]
de hauteur [21 de coton ~
d 'exposition li] de lin ~
feu (résistance au) f!l9
fibragglos li:3ill
de mouton (isolant)
m inérale IITII, ffil
rn
rn
fibres de bois rn législation l2Q1I
fibres de cellulose m,
ffi liège expansé [36) rn
filtration liI§I lin (isolant) rn
fluide caloporteur mil
flux M
so laire incident ~
m éthode
thermique ~
Th-C !BI, ml i1M
thermique latent rn Th- E rn,
ffi]
thermique sensible [221
m ixte (sy;tème) [Qfil
Free cooling BJ,12J, ffil
Monom ur ru
m ultizone (CTA) ~ 11261
G
~ gaz à effet de serre (GES) []], iug N

H
norme~~ !i:li?l, m, m
ISO fi])
HPE (haute performance énergé-
.
éi a q ue) !riBI
E HQE(démarche) ffi.IZTI
ti
opaque (paroi) !fil
0

o rientation (paroi vitrée) ~


t
~ inclinaison (paroi vitrée) ~ p 1'.J
individuel (habitat~. paille~ Cl
F
z
~
"
Q
inertie thermique
infiltration d 'air rn m.
IM'CI i;-:;;;i
11 561 panneau isolant so us vide
paroi
~

~~-o~-is-o-l_an_t_~
-2~,-1Lll!1_3_0~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~·~
Index

opaque IZQ] so leil


vitrée ~ énergie incidente ~
perlite rn so nde de température [3, ffi)
J.H!rt ll édLiliLé d l'dir ffi 'U um dg~ ( é Ldf l tl~) IU2]
PID (régulation) fiMl
Plan Climat 2004 IZTIJ, [Lli T
plâtre ~
plumes de canard (isolant) rn taux de renouvellement en air 1IZ1
température ~
point de so ufflage m conventionnelle l2J]
point d 'inertie rn,m
polystyrène expansé li]Q, m.rn de conro rt lm]
intérieure conventio nnelle m
polystyrène extrudé ~
intérieure de co~ne rn
pompe à chaleur..(!'.AC) fi]
Th-C (méthode) b..5fJ, li::fuil
pont therm ique IUJ, ~, füffi
PSE (polystyrène expansé) 1G1], 1i3J
~- U!!!éthode) li:Sil, IWI
T1cW,rn
Q
toiture-terrasse ra
tout ou rien (TOR) W
qualité de l'air [i]) transfert thermique m
transmission linéique ~
R transmission surfacique ~
rég!_;m entation thermique 181 ITI! ~
li(i, ~' 12::i1i,[i], lm
u
régulatio n !BI, ffi1~1221, ~ lill unizone(CTA) ~' ~
rendement
d 'un chauffage ~ V
renouvellement d 'air fi])
rénovation 181 rnJ valeur de consigne m
VBP (vapeur ba~ression) IJQJ
réseau de chaleur [iJ
ventilation li], l!..2.QJ
résistance thermique fill
liiiJ
superficielle rn mécanique contrôlée (VMC_l_ W
naturelle contrôlée (VNC) li6.fll
surfacique ~
vermiculite f i _
roseau (isolant) rn verre cellulairem. rn
RT 2005 IWEJ,[j]]
VHP (vapeur haute pression) ~
RT 2012 ~. lllai, IMil~
vitrage
RT 2020 iMJ'
protectio n 12:]
vitrée (paroi) [j
s VMC
salle blanche lfill,1881 hygroréglable 1211
s_HoN.T m simple flux [j)
simple flux (ventilation) rn VM P (vapeur moyenne pression) ~

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