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Exercices corrigés de mathématiques

11 février 2023
Table des matières

1
Exercices

Exercice 1 (Probabilités)
(Correction)
Dans une école de statistique, après étude des dossiers des candidats, le recrutement se fait de deux façons :
• 10 % des candidats sont sélectionnés sur dossier. Ces candidats doivent ensuite passer un oral à l’issue duquel
60 % d’entre eux sont finalement admis à l’école.
• Les candidats n’ayant pas été sélectionnés sur dossier passent une épreuve écrite à l’issue de laquelle 20 %
d’entre eux sont admis à l’école.

Partie 1

On choisit au hasard un candidat à ce concours de recrutement. On notera :


• D l’évènement « le candidat a été sélectionné sur dossier » ;
• A l’évènement « le candidat a été admis à l’école » ;
• D et A les évènements contraires des évènements D et A respectivement.

1. Traduire la situation par un arbre pondéré.


2. Calculer la probabilité que le candidat soit sélectionné sur dossier et admis à l’école.
3. Montrer que la probabilité de l’évènement A est égale à 0, 24.
4. On choisit au hasard un candidat admis à l’école. Quelle est la probabilité que son dossier n’ait pas été sélec-
tionné ?

Partie 2

1. On admet que la probabilité pour un candidat d’être admis à l’école est égale à 0, 24.
On considère un échantillon de sept candidats choisis au hasard, en assimilant ce choix à un tirage au sort avec
remise. On désigne par X la variable aléatoire dénombrant les candidats admis à l’école parmi les sept tirés au
sort.
(a) On admet que la variable aléatoire X suit une loi binomiale. Quels sont les paramètres de cette loi ?
(b) Calculer la probabilité qu’un seul des sept candidats tirés au sort soit admis à l’école. On donnera une
réponse arrondie au centième.
(c) Calculer la probabilité qu’au moins deux des sept candidats tirés au sort soient admis à cette école. On
donnera une réponse arrondie au centième.
2. Un lycée présente n candidats au recrutement dans cette école, où n est un entier naturel non nul.
On admet que la probabilité pour un candidat quelconque du lycée d’être admis à l’école est égale à 0, 24 et
que les résultats des candidats sont indépendants les uns des autres.
(a) Donner l’expression, en fonction de n, de la probabilité qu’aucun candidat issu de ce lycée ne soit admis à
l’école.
(b) À partir de quelle valeur de l’entier n la probabilité qu’au moins un élève de ce lycée soit admis à l’école
est-elle supérieure ou égale à 0, 99 ?

2
Exercice 2 (Analyse)
(Correction)

Soit f la fonction définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par :

ex
f (x) = .
x

On note Cf la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé.

1. (a) Préciser la limite de la fonction f en +∞.


(b) Justifier que l’axe des ordonnées est asymptote à la courbe Cf .
2. Montrer que, pour tout nombre réel x de l’intervalle ]0; +∞[, on a :

ex (x − 1)
f ′ (x) =
x2
où f ′ désigne la fonction dérivée de la fonction f .
3. Déterminer les variations de la fonction f sur l’intervalle ]0; +∞[.
On établira un tableau de variations de la fonction f dans lequel apparaîtront les limites.
4. Soit m un nombre réel. Préciser, en fonction des valeurs du nombre réel m, le nombre de solutions de l’équation
f (x) = m.
5. On note ∆ la droite d’équation y = −x.
On note A un éventuel point de Cf d’abscisse a en lequel la tangente à la courbe Cf est parallèle à la droite ∆.
(a) Montrer que a est solution de l’équation ex (x − 1) + x2 = 0.
On note g la fonction définie sur [0; +∞[ par g(x) = ex (x − 1) + x2 .
On admet que la fonction g est dérivable et on note g ′ sa fonction dérivée.
(b) Calculer g ′ (x) pour tout nombre réel x de l’intervalle [0; +∞[, puis dresser le tableau de variations de g sur
[0; +∞[.
(c) Montrer qu’il existe un unique point A en lequel la tangente à Cf est parallèle à la droite ∆.

Exercice 3 (Géométrie)
(Correction)

Cet exercice est un questionnaire à choix multiples. Pour chacune des questions suivantes, une seule des quatre réponses
proposées est exacte.
Une réponse exacte rapporte un point. Une réponse fausse, une réponse multiple ou l’absence de réponse à une question
ne rapporte ni n’enlève de point.
Pour répondre, indiquer sur la copie le numéro de la question et la lettre de la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée.

a
M

K L
a A a B

D C

3
SABCD est une pyramide régulière à base carrée ABCD dont toutes les arêtes ont la même longueur.
Le point I est le centre du carré ABCD.
On suppose que : IC = IB = IS = 1.
Les points K, L et M sont les milieux respectifs des arêtes [SD], [SC] et [SB].

1. Les droites suivantes ne sont pas coplanaires :


a. (DK) et (SD) b. (AS) et (IC) c. (AC) et (SB) d. (LM) et (AD)
 −
→ − → − →
Pour les questions suivantes, on se place dans le repère orthonormé de l’espace I; IC, IB, IS .

Dans ce repère, on donne les coordonnées des points suivants :

I(0; 0; 0) ; A(−1; 0; 0) ; B(0; 1; 0) ; C(1; 0; 0); D(0; −1; 0) ; S(0; 0; 1).

1. Les coordonnées
 du milieu N de[KL] sont:
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
    
a. ; ; b. ;− ; c. − ; ; d. − ; ;1
4 4 4 4 4 2 4 4 2 2 2
−→
2. Les coordonnées du vecteur AS sont
 :
1 1 2 1
     

a. 1 b. 0 c.  1  d. 1


0 1 −1 1
3. Une (
représentation paramétrique(de la droite (AS) est : ( (
x = −1 − t x = −1 + 2t x = t x = −1 − t
a. y = t b. y = 0 c. y = 0 d. y = 1+t
z = −t z = 1 + 2t z = 1+t z = 1−t
(t ∈ R) (t ∈ R) (t ∈ R) (t ∈ R)
4. Une équation cartésienne du plan (SCB) est :
a. y + z − 1 = 0 b. x + y + z − 1 = 0 c. x − y + z = 0 d. x + z − 1 = 0

Exercice 4 (Suites)
(Correction)

La suite (un ) est définie sur N par u0 = 1 et pour tout entier naturel n,

3 1
un+1 = un + n + 1.
4 4

1. Calculer, en détaillant les calculs, u1 et u2 sous forme de fraction irréductible.

A B
1 n un
L’extrait, reproduit ci-contre, d’une feuille de calcul réalisée 2 0 1
avec un tableur présente les valeurs des premiers termes de 3 1 1,75
la suite (un ). 4 2 2,562 5
5 3 3,421 875
6 4 4,316 406 25

1. (a) Quelle formule, étirée ensuite vers le bas, peut-on écrire dans la cellule B3 de la feuille de calcul pour obtenir
les termes successifs de (un ) dans la colonne B ?
(b) Conjecturer le sens de variation de la suite (un ).
2. (a) Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a : n 6 un 6 n + 1.

4
(b) En déduire, en justifiant la réponse, le sens de variation et la limite de la suite (un ).
(c) Démontrer que :
un
lim = 1.
n→+∞ n

3. On désigne par (vn ) la suite définie sur N par vn = un − n


3
(a) Démontrer que la suite (vn ) est géométrique de raison .
4 
n
3
(b) En déduire que, pour tout entier naturel n,on a : un = + n.
4

Exercice 5 (Analyse)
(Correction)
On considère la fonction f définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par :

3
f (x) = x + 4 − 4 ln(x) −
x
où ln désigne la fonction logarithme népérien.
On note C la représentation graphique de f dans un repère orthonormé.

1. Déterminer la limite de la fonction f en +∞.


2. On admet que la fonction f est dérivable sur ]0; +∞[ et on note f ′ sa fonction dérivée.
Démontrer que, pour tout nombre réel x > 0, on a :

x2 − 4x + 3
f ′ (x) = .
x2
3. (a) Donner le tableau de variations de la fonction f sur l’intervalle ]0; +∞[.
On y fera figurer les valeurs exactes des extremums et les limites de f en 0 et en +∞.
On admettra que lim f (x) = −∞.
x→0
5
(b) Par simple lecture du tableau de variations, préciser le nombre de solutions de l’équation f (x) = .
3
4. Étudier la convexité de la fonction f c’est-à-dire préciser les parties de l’intervalle ]0; +∞[ sur lesquelles f est
convexe, et celles sur lesquelles f est concave.
On justifiera que la courbe C admet un unique point d’inflexion, dont on précisera les coordonnées.

Exercice 6 (Probabilités)
(Correction)
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples. Pour chacune des questions suivantes, une seule des quatre réponses
proposées est exacte.
Une réponse exacte rapporte un point. Une réponse fausse, une réponse multiple ou l’absence de réponse à une question
ne rapporte ni n’enlève de point.
Pour répondre, indiquer sur la copie le numéro de la question et la lettre de la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée.

PARTIE I

Dans un centre de traitement du courrier, une machine est équipée d’un lecteur optique automatique de reconnaissance
de l’adresse postale. Ce système de lecture permet de reconnaître convenablement 97 % des adresses ; le reste du
courrier, que l’on qualifiera d’illisible pour la machine, est orienté vers un employé du centre chargé de lire les adresses.
Cette machine vient d’effectuer la lecture de neuf adresses. On note X la variable aléatoire qui donne le nombre
d’adresses illisibles parmi ces neuf adresses.
On admet que X suit la loi binomiale de paramètres n = 9 et p = 0, 03.

5
1. La probabilité qu’aucune des neuf adresses soit illisible est égale, au centième près, à :
a. 0 b. 1 c. 0, 24 d. 0, 76
2. La probabilité qu’exactement deux des neuf adresses soient illisibles pour la machine est :
a. 92 × 0, 972 × 0, 037 b. 72 × 0, 972 × 0, 037
 

c. 92 × 0, 977 × 0, 032 d. 72 × 0, 977 × 0, 032


3. La probabilité qu’au moins une des neuf adresses soit illisible pour la machine est :
a. P (X < 1) b. P (X 6 1) c. P (X > 2) d. 1 − P (X = 0)

PARTIE II

Une urne contient 5 boules vertes et 3 boules blanches, indiscernables au toucher.


On tire au hasard successivement et sans remise deux boules de l’urne.
On considère les évènements suivants :
• V1 : « la première boule tirée est verte » ;
• B1 : « la première boule tirée est blanche » ;
• V2 : « la seconde boule tirée est verte » ;
• B2 : « la seconde boule tirée est blanche ».

1. La probabilité de V2 sachant que V1 est réalisé, notée PV1 (V2 ), est égale à :
5 4 5 20
a. b. c. d.
8 7 14 56
2. La probabilité de l’évènement V2 est égale à :
5 5 3 9
a. b. c. d.
8 7 28 7

Exercice 7 (Suites)
(Correction)

On considère les suites (un ) et (vn ) définies pour tout entier naturel n par :

= v0 = 1

 u0
un+1 = un + vn
vn+1 = 2un + vn

Dans toute la suite de l’exercice, on admet que les suites (un ) et (vn ) sont strictement positives.

1. (a) Calculez u1 et v1 .
(b) Démontrer que la suite (vn ) est strictement croissante, puis en déduire que, pour tout entier naturel n,
vn > 1.
(c) Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a : un > n + 1.
(d) En déduire la limite de la suite (un ).
2. On pose, pour tout entier naturel n :
vn
rn = .
un
On admet que :

(−1)n+1
rn2 = 2 +
u2n
(a) Démontrer que pour tout entier naturel n :

1 (−1)n+1 1
− 2
6 2
6 2.
un un un

6
(b) En déduire :

(−1)n+1
lim .
n→+∞ u2n

(c) Déterminer la limite de la suite rn2 et en déduire que (rn ) converge vers 2.


(d) Démontrer que pour tout entier naturel n,

2 + rn
rn+1 = .
1 + rn
(e) On considère le programme suivant écrit en langage Python :

def seuil() :
n=0
r=1
while abs(r-sqrt(2)) > 10**(-4) :
r = (2+r)/(1+r)
n = n+1
return n

(abs désigne la valeur absolue, sqrt la racine carrée et 10** (-4) représente 10−4 ).
La valeur de n renvoyée par ce programme est 5.
À quoi correspond-elle ?

Exercice 8 (Géométrie)
(Correction)
 −→ − → − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé O, i , j , k , on considère les points :

A de coordonnées (2 ;0 ;0), B de coordonnées (0 ;3 ;0) et C de coordonnées (0 ;0 ;1).

B
O

L’objectif de cet exercice est de calculer l’aire du triangle ABC.

3
 

1. (a) Montrer que le vecteur −



n 2 est normal au plan (ABC).
6
(b) En déduire qu’une équation cartésienne du plan (ABC) est : 3x + 2y + 6z − 6 = 0.
2. On note d la droite passant par O et orthogonale au plan (ABC).

7
(a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite d.
18 12 36
 
(b) Montrer que la droite d coupe le plan (ABC) au point H de coordonnées ; ; .
49 49 49
(c) Calculer la distance OH.
1
3. On rappelle que le volume d’une pyramide est donné par : V = Bh, où B est l’aire d’une base et h est la
3
hauteur de la pyramide correspondant à cette base.
En calculant de deux façons différentes le volume de la pyramide OABC, déterminer l’aire du triangle ABC.

Exercice 9 (Analyse)
(Correction)

Cg
Cf

6
Le graphique ci-contre représente, dans
un repère orthogonal, les courbes Cf et
Cg des fonctions f et g définies sur R
par : 4

f (x) = x2 e−x et g(x) = e−x .

2
b
M

b
N

−2 −1 0 1 2

La question 3 est indépendante des questions 1 et 2.

1. (a) Déterminer les coordonnées des points d’intersection de Cf et Cg .


(b) Étudier la position relative des courbes Cf et Cg .
2. Pour tout nombre réel x de l’intervalle [−1; 1], on considère les points M de coordonnées (x; f (x)) et N de
coordonnées (x; g(x)), et on note d(x) la distance M N . On admet que : d(x) = e−x − x2 e−x .
On admet que la fonction d est dérivable sur l’intervalle [−1; 1] et on note d′ sa fonction dérivée.
(a) Montrer que d′ (x) = e−x x2 − 2x − 1 .


(b) En déduire les variations de la fonction d sur l’intervalle [−1; 1].


(c) Déterminer l’abscisse commune x0 des points M0 et N0 permettant d’obtenir une distance d (x0 ) maximale,
et donner une valeur approchée à 0, 1 près de la distance M0 N0 .
3. Soit ∆ la droite d’équation y = x + 2.
On considère la fonction h dérivable sur R et définie par : h(x) = e−x − x − 2.
En étudiant le nombre de solutions de l’équation h(x) = 0, déterminer le nombre de points d’intersection de la
droite ∆ et de la courbe Cg .

8
Exercice 10 (Analyse)
(Correction)

Partie I : Étude d’une fonction auxiliaire

Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par :

g(x) = ln(x) + 2x − 2.

1. Déterminer les limites de g en +∞ et 0.


2. Déterminer le sens de variation de la fonction g sur ]0; +∞[.
3. Démontrer que l’équation g(x) = 0 admet une unique solution α sur ]0; +∞[.
4. Calculer g(1) puis déterminer le signe de g sur ]0; +∞[.

Partie II : Étude d’une fonction f

On considère la fonction f , définie sur ]0; +∞[ par :

1
 
f (x) = 2 − (ln(x) − 1) .
x

1. (a) On admet que la fonction f est dérivable sur ]0; +∞[ et on note f ′ sa dérivée.
Démontrer que, pour tout x de ]0; +∞[, on a :

g(x)
f ′ (x) = .
x2
(b) Dresser le tableau de variation de la fonction f sur ]0; +∞[. Le calcul des limites n’est pas demandé.
2. Résoudre l’équation f (x) = 0 sur ]0; +∞[ puis dresser le tableau de signes de f sur l’intervalle ]0; +∞[.

Partie III : Étude d’une fonction F admettant pour dérivée la fonction f

On admet qu’il existe une fonction F dérivable sur ]0; +∞[ dont la dérivée F ′ est la fonction f .

Ainsi, on a : F ′ = f .
 −→ − →
On note CF la courbe représentative de la fonction F dans un repère orthonormé O, i , j . On ne cherchera pas à
déterminer une expression de F (x).

1. Étudier les variations de F sur ]0; +∞[.


2. La courbe CF représentative de F admet-elle des tangentes parallèles à l’axe des abscisses ?
Justifier la réponse.

9
Correction des exercices

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Partie 1

1. On traduit la situation par un arbre pondéré :


0, 6 A
D
0, 1
0, 4 A

0, 2 A
0, 9
D
0, 8 A

2. La probabilité que le candidat soit sélectionné sur dossier et admis à l’école est :
P (D ∩ A) = 0, 1 × 0, 6 = 0, 06.
3. La probabilité de l’évènement A est P (A).
D’après la formule des probabilités totales :
P (A) = P (D ∩ A) + P (D ∩ A) = 0, 06 + 0, 9 × 0, 2 = 0, 24.
4. On choisit au hasard un candidat admis à l’école. La probabilité que son dossier n’ait pas été sélectionné est :
P (D ∩ A) 0, 18
PA (D) = = = 0, 75.
P (A) 0, 24

Partie 2

1. (a) La probabilité pour un candidat d’être admis à l’école est égale à p = 0, 24, et on choisit un échantillon de
7 candidats donc n = 7.
La variable aléatoire X suit donc la loi binomiale B (7 ; 0, 24).
(b) La probabilité qu’un seul des sept candidats tirés au sort soit admis à l’école est :
7
 
P (X = 1) = × 0, 241 × (1 − 0, 24)7−1 ≈ 0, 32.
1
(c) La probabilité qu’au moins deux des sept candidats tirés au sort soient admis à cette école est : P (X >
2) = 1 − P (X 6 1) = 1 − 0, 47 = 0, 53.
2. Un lycée présente n candidats au recrutement dans cette école, où n est un entier naturel non nul.
On admet que la probabilité pour un candidat quelconque du lycée d’être admis à l’école est égale à 0, 24 et
que les résultats des candidats sont indépendants les uns des autres.

10
(a) La variable aléatoire Y qui donne le nombre d’admis parmi les n candidats présentés suit la loi binomiale
B (n ; 0, 24).
La probabilité  qu’aucun
 candidat issu de ce lycée ne soit admis à l’école est :
n
P (Y = 0) = × 0, 24 × 0, 76n = 0, 76n .
0
0
(b) On cherche à partir de quelle valeur de l’entier n la probabilité qu’au moins un élève de ce lycée soit admis
à l’école est supérieure ou égale à 0, 99.
On veut donc que P (Y > 1) > 0, 99 c’est-à-dire 1 − P (Y = 0) > 0, 99 ou encore
P (Y = 0) 6 0, 01. On résout l’inéquation d’inconnue n : 0, 76n 6 0, 01 :
ln (0, 01)
0, 76n 6 0, 01 ⇐⇒ ln (0, 76n ) 6 ln (0, 01) ⇐⇒ n × ln (0, 76) 6 ln (0, 01) ⇐⇒ n >
ln (0, 76)
ln (0, 01)
Or ≈ 16, 8 donc c’est à partir de 17 élèves que la probabilité qu’au moins un élève de ce lycée soit
ln (0, 76)
admis à l’école est supérieure ou égale à 0, 99.

Exercice 2 Retour à l’exercice


1. (a) D’après le cours, la limite de la fonction f en +∞ est +∞.
(b) On cherche la limite de f en 0 :
lim ex = 1 

x→0  ex
1 =⇒ x→0lim = +∞
lim = +∞ 
x→0 x
 x>0
x
x>0

Donc l’axe des ordonnées est asymptote verticale à la courbe Cf .


ex × x − ex × 1 ex (x − 1)
2. Pour tout réel x de l’intervalle ]0; +∞[, on a : f ′ (x) = = .
x2 x2
3. Pour déterminer les variations de la fonction f sur l’intervalle ]0; +∞[, on cherche le signe de f ′ (x).

x 0 1 +∞
x−1 − 0 +
ex
+ +
x2 0 + +
f ′ (x) − 0 +

e1
f (1) = =e
1
On établit le tableau de variations de la fonction f :

x 0 1 +∞
f ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
f (x)
e
4. Soit m un nombre réel. On cherche, en fonction des valeurs du nombre réel m, le nombre de solutions de
l’équation f (x) = m.
Cela revient à chercher le nombre de points d’intersection de la courbe Cf et de la droite horizontale d’équation
y = m.
D’après le tableau de variations :
• si m < e, l’équation f (x) = m n’admet pas de solution ;
• si m = e, l’équation f (x) = m admet une solution unique x = 1 ;
• si m > e, l’équation f (x) = m admet deux solutions.
5. On note ∆ la droite d’équation y = −x.
On note A un éventuel point de Cf d’abscisse a en lequel la tangente à la courbe Cf est parallèle à la droite ∆.

11
(a) La tangente en a est parallèle à la droite ∆ si et seulement si le coefficient directeur de la tangente est égal
à −1, autrement dit quand f ′ (a) = −1.
ea (a − 1)
f ′ (a) = −1 ⇐⇒ = −1 ⇐⇒ ea (x − 1) = −a2 ⇐⇒ ea (x − 1) + a2 = 0
a2
ce qui veut dire que le nombre a est solution de l’équation ex (x − 1) + x2 = 0.
On note g la fonction définie sur ]0; +∞[ par g(x) = ex (x − 1) + x2 .
On admet que la fonction g est dérivable et on note g ′ sa fonction dérivée.
(a) g ′ (x) = ex × (x − 1) + ex × 1 + 2x = xex + 2x
Sur R, ex > 0 donc sur [0; +∞[, xex + 2x > 0 donc g ′ (x) > 0.
lim ex = +∞ 

x→+∞ 

lim x − 1 = +∞ =⇒ lim g(x) = +∞
x→+∞ x→+∞
lim x = +∞
2 


x→+∞
g(0) = e0 (0 − 1) + 0 = −1
On dresse le tableau de variations de la fonction g sur [0; +∞[ :

x 0 +∞
g (x)

0 +
+∞
g(x)
−1

(b) On complète le tableau de variations de g :

x 0 a +∞
+∞
g(x) 0
−1

D’après ce tableau, l’équation g(x) = 0 admet une solution unique a sur [0; +∞[, donc il existe un unique
point A en lequel la tangente à Cf est parallèle à la droite ∆.

Exercice 3 Retour à l’exercice

a
M

K L
a A a B

D C

SABCD est une pyramide régulière à base carrée ABCD dont toutes les arêtes ont la même longueur. Le point I est
le centre du carré ABCD. On suppose que : IC = IB = IS = 1.

Les points K, L et M sont les milieux respectifs des arêtes [SD], [SC] et [SB].

1. Les droites suivantes ne sont pas coplanaires :

12
a. (DK) et (SD) b. (AS) et (IC) c. (AC) et (SB) d. (LM) et (AD)

On procède par élimination.


• Les droites (DK) et (SD) sont sécantes en D donc coplanaires ; on élimine a.
• Les droites (AS) et (IC) sont sécantes en A donc coplanaires ; on élimine b.
• Les droites (LM) et (AD) sont toutes deux parallèles à (BC) donc parallèles entre elles ; elles sont
donc coplanaires ; on élimine d.
Réponse c.
 −
→ − → − →
Pour les questions suivantes, on se place dans le repère orthonormé de l’espace I; IC, IB, IS .

Dans ce repère, on donne les coordonnées des points suivants :

I(0; 0; 0) ; A(−1; 0; 0) ; B(0; 1; 0) ; C(1; 0; 0); D(0; −1; 0) ; S(0; 0; 1).

1. Les coordonnées du milieu N de [KL] sont :


1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
       
a. ; ; b. ;− ; c. − ; ; d. − ; ; 1
4 4 4 4 4 2 4 4 2 2 2
• Le milieu K de [SD] a pour coordonnées 0; − 2 ; 2 .
1 1


• Le milieu L de [SC] a pour coordonnées 21 ; 0; 21 .




• Le milieu N de [KL] a donc pour coordonnées 41 ; − 14 ; 12 .




Réponse b.
−→
2. Les coordonnées du vecteur AS sont :
1 1 2 1
      

a. 1 b. 0 c.  1  d. 1


0 1 −1 1
Réponse b.

3. Une représentation paramétrique de la droite (AS) est :


(
( ( x = t (
x = −1 − t x = −1 + 2t x = −1 − t
c. y = 0
a. y = t b. y = 0 d. y = 1+t
z = 1+t
z = −t z = 1 + 2t z = 1−t
(t ∈ R)
(t ∈ R) (t ∈ R) (t ∈ R)
−→
La droite (AS) a pour vecteur directeur AS (1; 0; 1) ; la seule représentation qui convienne est la c.
Réponse c.

4. Une équation cartésienne du plan (SCB) est :

a. y + z − 1 = 0 b. x + y + z − 1 = 0 c. x − y + z = 0 d. x + z − 1 = 0
On procède par élimination.
• Le plan d’équation y + z − 1 = 0 ne contient pas C (1; 0; 0) ; on élimine a.
• Le plan d’équation x − y + z = 0 ne contient pas S (0; 0; 1) ; on élimine c.
• Le plan d’équation x + z − 1 = 0 ne contient pas B (0; 1; 0) ; on élimine d.
Réponse b.

13
Exercice 4 Retour à l’exercice
3 1 3 7
1. Pour n = 0, u1 = u0+1 = u0 + ×0+1= ×1+1= .
4 4 4 4
3 1 3 7 1 41
Pour n = 1, u1 = u1+1 = u1 + ×1+1= × + +1= .
4 4 4 4 4 16

A B
1 n un
L’extrait, reproduit ci-contre, d’une feuille de calcul réalisée 2 0 1
avec un tableur présente les valeurs des premiers termes de 3 1 1,75
la suite (un ). 4 2 2,562 5
5 3 3,421 875
6 4 4,316 406 25

1. (a) La formule, étirée ensuite vers le bas, que l’on peut écrire dans la cellule B3 de la feuille de calcul pour
obtenir les termes successifs de (un ) dans la colonne B est :
= 3/4 * B2 + 1/4 * A2 +1.
(b) La suite (un ) semble croissante.
2. (a) Soit Pn la propriété : n 6 un 6 n + 1.
• Initialisation
Pour n = 0, u0 = 1 et 0 6 1 6 1 donc P0 est vraie.
• Hérédité
On suppose Pn vraie, c’est-à-dire : n 6 un 6 n + 1 (hypothèse de récurrence).
3 3 3
n 6 un 6 n + 1 ⇐⇒ n 6 un 6 (n + 1)
4 4 4
3 1 3 1 3 1
⇐⇒ n + n 6 un + n 6 (n + 1) + n
4 4 4 4 4 4
3 1 3
⇐⇒ n 6 un + n 6 n +
4 4 4
3 1 3 7
⇐⇒ n + 1 6 un + n + 1 6 n + + 1 ⇐⇒ n + 1 6 un+1 6 n +
4 4 4 4
donc n + 1 6 un+1 6 n + 2.
On a démontré que la propriété était vraie au rang n + 1.
• Conclusion
La propriété est vraie au rang 0, et elle est héréditaire pour tout n > 0 ; d’après le principe de récurrence,
la propriété est vraie pour tout n > 0.
On a donc démontré que, pour tout entier naturel n, on a : n 6 un 6 n + 1.
(b) D’après la question précédente :
• Pour tout n, n 6 un 6 n + 1 donc n + 1 6 un+1 6 n + 2 donc
n 6 un 6 n + 1 6 un+1 6 n + 2 d’où on tire un 6 un+1 ce qui démontre que la suite (un ) est croissante.
• Pour tout n, n 6 un ; or lim n = +∞ donc, par comparaison, lim un = +∞.
n→+∞ n→+∞
un n+1 un 1
(c) Pour tout n, n 6 un 6 n + 1 donc pour tout n > 0, on a : 1 6 6 c’est-à-dire : 1 6 61+ .
n n n n
1 1
lim = 0 donc lim 1 + = 1
n→+∞ n n→+∞ n
un
Donc, d’après le théorème des gendarmes : lim = 1.
n→+∞ n
3. On désigne par (vn ) la suite définie sur N par vn = un − n
(a) Pour tout n, vn = un − n donc un = vn + n.
3 1 3 3 3 3 3 3
vn+1 = un+1 − (n + 1) = un + n + 1 − n − 1 = (vn + n) − n = vn + n − n = vn
4 4 4 4 4 4 4 4
v0 = u0 − 0 = 1
3
Donc la suite (vn ) est géométrique de raison q = et de premier terme v0 = 1.
4

14
 n
3
(b) On en déduit que, pour tout n, vn = v0 × q = .n
4
 n
3
Comme un = vn + n, on a un = + n.
4

Exercice 5 Retour à l’exercice


1. On détermine la limite de la fonction f en +∞.
ln(x) 3
 
f (x) = x 1 − 4 +4−
x x
ln(x) ln(x)
  
lim = 0 =⇒ lim x 1 − 4 + 4 = +∞ 

x→+∞ x x→+∞ x =⇒ lim f (x) = +∞
3 x→+∞
lim =0


x→+∞ x

4 3 x2 − 4x + 3
2. f ′ (x) = 1 + 0 − + 2 =
x x x2
3. (a) On cherche le signe de f ′ (x) sur ]0; +∞[ :
x2 − 4x + 3 = (x − 1)(x − 3)

x 0 1 3 +∞
x − 4x + 3
2
+ 0 − 0 −
x2 0 + + +
f (x)

+ 0 − 0 +
3 3
f (1) = 1 + 4 − 4 ln(1) − = 2 ; f (3) = 3 + 4 − 4 ln(3) − = 6 − 4 ln(3) ≈ 1, 69
1 3
On établit le tableau des variations de f en admettant que que lim f (x) = −∞ :
x→0

x 0 1 3 +∞
f (x)

+ 0 − 0 +
2 +∞

f (x)

−∞ 6 − 4 ln(3) ≈ 1, 61
5 5
(b) • ∈] − ∞; 2] donc l’équation f (x) = admet une unique solution dans l’intervalle ]0; 1].
3 3
5 5 5
• ≈ 1, 67 et f (3) = 6 − 4 ln 3 ≈ 1, 61 donc ∈ [6 − 4 ln 3; 2], donc l’équation f (x) = admet une solution
3 3 3
unique dans l’intervalle ]1; 3[.
5 5
• ∈ [6 − 4 ln 3; +∞[, donc f (x) = admet une unique solution dans l’intervalle ]0; 1].
3 3
5
Conclusion : l’équation f (x) = admet donc trois solutions dans ]0; +∞[.
3
Voir ci-dessus les valeurs approchées des solutions.

15
Cf
4

2 y= 5
3

0
−1 0 ≈ 0, 61
1 ≈2 2, 28 3 ≈ 3, 478 5 6 7 8 9 10 11

−1

−2

−3

4. Pour étudier la convexité de f , on détermine le signe de f ′′ , la dérivée seconde de f .


x2 − 4x + 3
f ′ (x) = donc
x2
(2x − 4) × x2 − (x2 − 4x + 3) × 2x (2x2 − 4x − 2x2 + 8x − 6) × x 4x − 6
f ′′ (x) = 4
= 4
=
x x x3

x 0 3
2 +∞
4x − 6 − 0 +
x3 0 + +
f ′′ (x) − 0 +
f concave f convexe
3
La dérivée seconde s’annule et change de signe pour x = donc la courbe Cf admet un unique point d’inflexion
2
3
d’abscisse .
2
3 3 3 3 11 3 7 3
       
f = + 4 − 4 ln − 3 = − 4 ln − 2 = − 4 ln
2 2 2 2
2 2 2 2
3 7 3
  
La courbe C admet un unique point d’inflexion de coordonnées ; − 4 ln .
2 2 2

Exercice 6 Retour à l’exercice

PARTIE I

Dans un centre de traitement du courrier, une machine est équipée d’un lecteur optique automatique de reconnaissance
de l’adresse postale. Ce système de lecture permet de reconnaître convenablement 97 % des adresses ; le reste du
courrier, que l’on qualifiera d’illisible pour la machine, est orienté vers un employé du centre chargé de lire les adresses.
Cette machine vient d’effectuer la lecture de neuf adresses. On note X la variable aléatoire qui donne le nombre
d’adresses illisibles parmi ces neuf adresses.
On admet que X suit la loi binomiale de paramètres n = 9 et p = 0, 03.

1. La probabilité qu’aucune des neuf adresses soit illisible est égale, au centième près, à :

16
a. 0 b. 1 c. 0, 24 d. 0, 76
9
 
On cherche P (X = 0) qui vaut × 0, 030 × 0, 979 ≈ 0, 76.
0
Réponse d.

2. La probabilité qu’exactement deux des neuf adresses soient illisibles pour la machine est :
9 7
   
a. × 0, 97 × 0, 03
2 7
b. × 0, 972 × 0, 037
2 2
9 7
   
c. × 0, 977 × 0, 032 d. × 0, 977 × 0, 032
2 2

9
 
On cherche P (X = 2) qui vaut × 0, 032 × 0, 977 .
2
Réponse c.

3. La probabilité qu’au moins une des neuf adresses soit illisible pour la machine est :
a. P (X < 1) b. P (X 6 1) c. P (X > 2) d. 1 − P (X = 0)

On cherche P (X > 1) qui vaut 1 − P (X = 0).


Réponse d.

PARTIE II

Une urne contient 5 boules vertes et 3 boules blanches, indiscernables au toucher.

On tire au hasard successivement et sans remise deux boules de l’urne.

On considère les évènements suivants :

• V1 : « la première boule tirée est verte » ;


• B1 : « la première boule tirée est blanche » ;
• V2 : « la seconde boule tirée est verte » ;
• B2 : « la seconde boule tirée est blanche ».

Au départ, il y a 8 boules dans l’urne.

Après le premier tirage, il en reste 7. Si la boule du 1er tirage est verte, il reste 4 boules vertes et 3 boules blanches ;
si la boule du 1er tirage est blanche, il reste 5 boules vertes et 2 boules blanches.

On construit un arbre de probabilités résumant la situation :

4
V2
7
V1 3
7
5 B2
8

3
8
5
V2
7
B1 2
7
B2

1. La probabilité de V2 sachant que V1 est réalisé, notée PV1 (V2 ), est égale à :

5 4 5 20
a. b. c. d.
8 7 14 56

17
4
D’après l’arbre, PV1 (V2 ) = .
7
Réponse b.

2. La probabilité de l’évènement V2 est égale à :


5 5 3 9
a. b. c. d.
8 7 28 7

D’après la formule des probabilités totales :


5 4 3 5 20 15 35 5
P (V2 ) = P (V1 ∩ V2 ) + P (B1 ∩ V2 ) = × + × = + = =
8 7 8 7 56 56 56 8
Réponse a.

Exercice 7 Retour à l’exercice


1. (a) u1 = u0 + v0 = 1 + 1 = 2 et v1 = 2 × u0 + v0 = 2 × 1 + 1 = 3.
(b) Pour tout n, vn+1 = 2un + vn donc vn+1 − vn = 2un .
On a admis que la suite (un ) était strictement positive donc, pour tout n, un > 0 ; on en déduit que, pour
tout n, vn+1 − vn > 0 donc que la suite (vn ) est strictement croissante.
La suite (vn ) est strictement croissante donc, pour tout n, vn > v0 donc vn > 1.
(c) Soit Pn la propriété : un > n + 1.
On démontre cette propriété par récurrence.
• Initialisation
Pour n = 0, un = u0 = 1 et n + 1 = 1 donc un > n + 1 ; P0 est vraie.
• Hérédité
On suppose que Pn est vraie (hypothèse de récurrence) et on va démontrer que Pn+1 est vraie.
Pn vraie équivaut à un > n + 1.
un+1 = un + vn ; or un > n + 1 et, d’après la question 1.b, vn > 1. On en déduit que un+1 > n + 2 et
donc que la propriété est vraie au rang n + 1.
• Conclusion
La propriété Pn est vraie au rang 0, et elle est héréditaire pour tout n > 0 ; d’après le principe de
récurrence, la propriété est vraie pour tout n > 0.
On a donc démontré que, pour tout entier naturel n, un > n + 1.
(d) Pour tout n, un > n + 1 ; or lim n + 1 = +∞, donc par comparaison, lim un = +∞.
n→+∞ n→+∞

vn (−1)n+1
2. On pose, pour tout entier naturel n : rn = . On admet que : rn2 = 2 + .
un u2n
(a) (−1)n+1 vaut soit −1, soit 1 selon la parité de n ; donc −1 6 (−1)n+1 6 1.
On sait que un > 0 donc u2n > 0.
1 (−1)n+1 1
On divise par u2n et on obtient : − 2 6 6 2.
un u2n un
(b) On sait que lim un = +∞ donc lim u2n = +∞.
n→+∞ n→+∞
1 1
On en déduit que lim − 2 = lim = 0.
n→+∞ un n→+∞ u2n
1 (−1)n+1 1
On sait de plus que, pour tout n : − 2 6 2
6 2.
un un un
(−1)n+1
Donc, d’après le théorème des gendarmes, on peut dire que : lim = 0.
n→+∞ u2n
(−1)n+1 (−1)n+1
(c) rn2 = 2 + et lim = 0, donc : lim rn2 = 2.
u2n n→+∞ u2n n→+∞

On peut en déduire que la suite (rn ) converge vers 2

18
(d) Pour tout entier naturel n,
 
vn vn
un 2 + 2+
vn+1 2un + vn un u 2 + rn
rn+1 = = = = vn = 1 + r .
n
un + vn

un+1 vn 1+ n
un 1 + un
un
(e) On considère le programme suivant écrit en langage Python :

def seuil() :
n=0
r=1
while abs(r-sqrt(2)) > 10**(-4) :
r = (2+r)/(1+r)
n = n+1
return n

La valeur de n renvoyée par ce programme est 5.



Elle correspond à la plus petite valeur de n pour laquelle la distance entre rn et 2 est inférieure ou égale
à 10−4 .

Exercice 8 Retour à l’exercice


3
 

1. (a) Pour montrer que le vecteur −→


n 2 est normal au plan (ABC), il suffit de démontrer que ce vecteur est
6
−−
→ −→
orthogonal à deux vecteurs directeurs du plan (ABC), par exemple AB et AC.
−−
→ −−
→ → −
−→ →
AB a pour coordonnées (−2; 3; 0) donc AB · − n = −2 × 3 + 3 × 2 + 0 × 6 = 0 donc AB ⊥ − n.
−→ −→ − → −→ − →
AC a pour coordonnées (−2; 0; 1) donc AC · n = −2 × 3 + 0 × 2 + 1 × 6 = 0 donc AC ⊥ n .
Donc le vecteur −

n est normal au plan (ABC).
−−→ → −−→ → −−→
(b) Le plan (ABC) est l’ensemble des points M (x; y; z) tels que AM ⊥ −
n , c’est-à -dire AM · −
n = 0. Or AM a
pour coordonnées (x − 2; y; z).
−−→ −
AM · →n = 0 ⇐⇒ (x − 2) × 3 + y × 2 + z × 6 = 0 ⇐⇒ 3x + 2y + 6z − 6 = 0
Le plan (ABC) a donc pour équation cartésienne 3x + 2y + 6z − 6 = 0.
2. On note d la droite passant par O et orthogonale au plan (ABC).
(a) La droite d est orthogonale au plan (ABC) donc elle a pour vecteur directeur le vecteur −

n normal à (ABC).
De plus elle passe par le point O de coordonnées (0; 0; 0).
 x = 3k

La droite d a donc pour représentation paramétrique y = 2k, k ∈ R


z = 6k

(b) La droite d coupe le plan (ABC) au point H.


= 3k

 xH
= 2k

yH

Les coordonnées du point H vérifient le système
 zH = 6k
3xH + 2yH + 6zH − 6 = 0


6
Donc 3 × 3k + 2 × 2k + 6 × 6k − 6 = 0 ce qui équivaut à 9k + 4k + 36k = 6 ou 49k = 6 donc k = .
49
18 12 36
x = 3k donc x = , y = 2k donc y = , et z = 6k donc z = .
49 49 49
18 12 36

Le point H a donc pour coordonnées ; ; .
49 49 49
 2  2  2
18 12 36 182 + 122 + 362 1764
(c) OH = (xH − xO ) + (yH − yO ) + (zH − zO ) =
2 2 2 2
+ + = =
49 49 49 492 492
r
1764 42 7×6 6
Donc OH = = = = .
492 49 7×7 7

19
1
3. On rappelle que le volume d’une pyramide est donné par : V = Bh, où B est l’aire d’une base et h est la
3
hauteur de la pyramide correspondant à cette base.
• En prenant le triangle OAB pour base de la pyramide OABC, la hauteur est OC, et le volume V est égal à
1
× B × OC où B est l’aire du triangle OAB.
3
1 1
B = × OA × OB = × 2 × 3 = 3 et OC = 1.
2 2
1
Donc V = × 3 × 1 = 1 (u. a.).
3
• En prenant le triangle ABC pour base de la pyramide OABC, la hauteur est OH, et le volume V est égal à
1
× B ′ × OH où B ′ est l’aire du triangle ABC.
3
6 1 6 49 7×7 7
OH = et V = 1 donc 1 = × B ′ × et donc B ′ = = = = 3, 5.
7 3 7 14 7×2 2
7
L’aire du triangle ABC vaut = 3, 5 (u. a.).
2

Exercice 9 Retour à l’exercice


1. (a) Les abscisses des points d’intersection de Cf et Cg sont les solutions de l’équation f (x) = g(x). On résout
cette équation :
f (x) = g(x) ⇐⇒ x2 e−x = e−x ⇐⇒ (x2 − 1)e−x = 0
Pour tout réel x, e−x > 0 donc e−x 6= 0.
f (x) = g(x) ⇐⇒ x2 − 1 = 0 ⇐⇒ x = −1 ou x = 1.
Pour x = −1, g(x) = e, et pour x = 1, g(x) = e−1 .
Les coordonnées des points d’intersection de Cf et Cg sont donc (−1; e) et (1; e−1 ).
(b) Pour étudier la position relative des courbes Cf et Cg , on étudie le signe de f (x) − g(x), c’est-à -dire de
(x2 − 1)e−x .

x −∞ −1 1 +∞
x −12
+ 0 − 0 +
e−x + + +
(x − 1)e
2 −x
+ 0 − 0 +

Donc sur les intervalles ] − ∞; −1[ et ]1; +∞[ , la courbe Cf est au dessus de la courbe Cg , et sur l’intervalle
] − 1; 1[, la courbe Cf est en dessous de la courbe Cg ,
2. Pour tout nombre réel x de l’intervalle [−1; 1], on considère les points M de coordonnées (x; f (x)) et N de
coordonnées (x; g(x)), et on note d(x) la distance MN.
On admet que : d(x) = e−x − x2 e−x .
On admet que la fonction d est dérivable sur [−1; 1] et on note d′ sa fonction dérivée.
(a) d′ (x) = (−1)e−x − 2x × e−x + x2 × (−1)e−x = e−x −1 − 2x + x2 = e−x x2 − 2x − 1
  
√  √ 
(b) x2 − 2x − 1 = x2 − 2x + 1 − 2 = (x − 1)2 − 2 = x − 1 − 2 x − 1 + 2
√ √
x −∞ −1 1− 2 1 1+ 2 +∞

x−1− 2 − − − − 0 +

x−1+ 2 − − 0 + + +
e−x + + + + +
e x − 2x − 1 + + 0 0 +
−x 2

− −
√ 
• Sur l’intervalle −1; 1 − 2 , d′ (x) > 0 donc d est strictement croissante.

√ 
• Sur l’intervalle 1 − 2; 1 , d′ (x) < 0 donc d est strictement décroissante.


20

(c) D’après la question précédente, la distance d(x) est maximale pour x0 = 1 − 2.
√  √  √ √ √
Elle vaut d 1 − 2 = 1 − 1 + 2 − 2 2 e−1+ 2 = 2 2 − 2 e−1+ 2 ≈ 1, 254, soit 1,3 au dixième près..


3. Soit ∆ la droite d’équation y = x + 2.


On considère la fonction h dérivable sur R et définie par : h(x) = e−x − x − 2.
Pour déterminer le nombre de solutions de l’équation h(x) = 0, on étudie la fonction h.
h′ (x) = −e−x − 1 donc h′ (x) < 0 ; la fonction h est donc strictement décroissante sur R.
• h(−1) = e1 + 1 − 2 = e − 1 > 0 ; comme h est strictement décroissante, h(x) > 0 pour x < −1, donc h ne
s’annule pas sur l’intervalle ] − ∞; −1[.
• h(0) = e0 − 2 = −1 < 0 ; comme h est strictement décroissante, h(x) < 0 pour x > 0, donc h ne s’annule
pas sur l’intervalle ]0; +∞[.
• Sur l’intervalle [−1; 0], la fonction h est continue et strictement décroissante, et on sait que h(−1) > 0 et
h(0) < 0 ; donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation h(x) = 0 admet une
solution unique.
La droite ∆ et la courbe Cg ont donc un unique point d’intersection dont l’abscisse est comprise entre −1 et 0.

Exercice 10 Retour à l’exercice

Partie I : étude d’une fonction auxiliaire

Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par : g(x) = ln(x) + 2x − 2.

1. On détermine les limites de g en +∞ et 0.


lim ln(x) = +∞
)
x→+∞
=⇒ lim g(x) = +∞
lim 2x − 2 = +∞ x→+∞
x→+∞
lim ln(x) = −∞ 

x→0
x>0 =⇒ lim g(x) = −∞
lim 2x − 2 = −2  x→0
x>0
x→0
1
2. La fonction g est dérivable sur ]0; +∞[, et g ′ (x) = + 2 > 0 ; donc la fonction g est strictement croissante sur
x
]0; +∞[.
3. On établit le tableau des variations de la fonction g :

x 0 α +∞
+∞
g(x) 0
−∞

D’après ce tableau de variations, on peut dire que l’équation g(x) = 0 admet une unique solution α sur ]0; +∞[.
4. g(1) = 0 donc α = 1.
On en déduit que g(x) < 0 sur ]0; 1[, et que g(x) > 0 sur ]1; +∞[.

Partie II : étude d’une fonction f

1
 
On considère la fonction f , définie sur ]0; +∞[par : f (x) = 2 − [ln(x) − 1].
x

1. (a) On admet que la fonction f est dérivable sur ]0; +∞[ et on note f ′ sa dérivée.
Pour tout x de ]0; +∞[, on a :
1 1 1 ln(x) − 1 + 2x − 1 ln(x) + 2x − 2
    
g(x)
f ′ (x) = 2
(ln(x) − 1) + 2 − = 2
= 2
= 2
x x x x x x

21
(b) Sur ]0; +∞[, x2 > 0 donc f ′ (x) est du signe de g(x) qui s’annule pour x = 1.
1
 
f (1) = 2 − (ln(1) − 1) = −1
1
On dresse le tableau de variations de f :

x 0 1 +∞
g(x) − 0 +
f (x)

− 0 +

f (x)
−1

1 1
 
2. f (x) = 0 ⇐⇒ 2 − (ln(x) − 1) = 0 ⇐⇒ 2 − = 0 ou ln(x) − 1 = 0
x x
1 1
⇐⇒ 2 = ou ln(x) = 1 ⇐⇒ x = ou x = e
x 2
1
L’équation f (x) = 0 admet donc deux solutions sur ]0; +∞[ : x = et x = e.
2
On complète le tableau de variations de f en intégrant les solutions de l’équation f (x) = 0 :

x 0 1
2 1 e +∞

f (x) 0 0
−1

On en déduit le tableau de signes de la fonction f sur ]0; +∞[ :

x 0 1
2 e +∞
f (x) + 0 − 0 +

Partie III : étude d’une fonction F admettant pour dérivée la fonction f

On admet qu’il existe une fonction F dérivable sur ]0; +∞[ dont la dérivée F ′ est la fonction f . Ainsi, on a : F ′ = f .

→ −→
On note CF la courbe représentative de la fonction F dans un repère orthonormé O, i , j .

1. Par définition F ′ = f , donc le signe de F ′ (x) est celui de f (x). On en déduit les variations de la fonction F sur
]0; +∞[ :

x 0 1
2 e +∞
F (x) = f (x)

+ 0 − 0 +
F F croissante F décroissante F croissante

2. Le coefficient directeur de la tangente en x = a à la courbe CF représentative de F est F ′ (a) soit f (a). Pour
que CF admette des tangentes parallèles à l’axe des abscisses, il faut trouver des valeurs de x pour lesquelles
F ′ (x) = 0 c’est-à -dire f (x) = 0.
D’après les questions précédentes, on peut dire CF admet deux tangentes parallèles à l’axe des abscisses, en
x = 12 et en x = e.

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