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DOSSIER PÉDAGOGIQUE

Les fourberies de Scapin

© Philippe Schuller

Par la Compagnie de l’Iris

Jeudi 29 avril à 9h45 et 14h


Vendredi 30 avril à 14h et 20h30
Durée : 2h sans entracte

Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49 -1–
www.lacoupole.fr

Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.


Présentation
Les Fourberies de Scapin est une comédie de Molière en 3 actes, écrite en prose et créée au Théâtre de la
salle du Palais Royal le 24 mai 1671.

Venant juste après les créations de pièces plus sombres comme Tartuffe ou Dom Juan, Molière revient à la
comédie fortement empreinte de comédie italienne. Le spectacle n'obtient pas alors un grand succès public,
et Nicolas Boileau lui reproche son côté populaire, Fénelon l'exagération des caractères.

L’histoire
En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave et Léandre se sont respectivement mariés avec
Hyacinte, jeune fille pauvre et de naissance inconnue et Zerbinette, une jeune bohémienne.
Mais voici que leurs pères, Argante et Géronte, rentrent avec des projets de mariage pour leurs enfants.
Les fils, ne sachant plus à qui se confier, se tournent vers Scapin, le valet de Léandre. Scapin s’engage à
tout arranger par ses fourberies. Il imagine de soutirer aux deux pères l’argent nécessaire pour faire
triompher l’amour et la jeunesse.

Les Personnages

ARGANTE, père d'Octave et de Zerbinette.

GÉRONTE, père de Léandre et de Hyacinte.

OCTAVE, fils d'Argante, et amant de Hyacinte.

LÉANDRE, fils de Géronte, et amant de Zerbinette.


Personnage utilisé dans de nombreuses pièces de Molière notamment le Médecin malgré lui

ZERBINETTE, une égyptienne, reconnue fille d'Argante, et amante de Léandre.

HYACINTE, fille de Géronte, et amante d'Octave.

SCAPIN, valet de Léandre, et fourbe


Personnage venant de la Commedia dell'arte, Scapino, qui était lui-même fourbe

SILVESTRE, valet d'Octave.

NÉRINE, nourrice de Hyacinte.

CARLE, fourbe.

DEUX PORTEURS.

Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49 -2–
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Résumé scène par scène

• Scène 1 : Octave, qui s'est marié sans le consentement de son père, apprend par Sylvestre que son
père est de retour et veut le marier à une des filles de Géronte.
• Scène 2 : Octave raconte à Scapin qu'en l'absence de son père, il s'est marié à Hyacinte, et que son
ami Léandre, fils de Géronte, est tombé amoureux de Zerbinette.
• Scène 3 : Hyacinte et Octave implorent Scapin de leur venir en aide. Scapin accepte.
• Scène 4 : Scapin défend la cause d'Octave mais Argante veut annuler le mariage.
• Scène 5 : Scapin expose son plan à Sylvestre : il devra se déguiser en spadassin

Acte II

• Scène 1 : Géronte apprend d'Argante que son propre fils, Léandre, s'est mal conduit.
• Scène 2 : Géronte rencontre son fils Léandre qui se défend maladroitement.
• Scène 3 : Léandre insistant, Scapin avoue trois fourberies
• Scène 4 : Carle annonce à Léandre qu'il doit verser une rançon pour Zerbinette.
• Scène 5 : Scapin invente un frère à Hyacinte, spadassin, qui n'accepterait de voir le mariage de sa
sœur annulé que si on lui offre deux cents pistoles. Argante refuse.
• Scène 6 : arrive le spadassin en personne - Sylvestre déguisé.
• Scène 7 : Scapin dit à Géronte que son fils est aux mains des Turcs qui réclament rançon.
• Scène 8 : Scapin retrouve Octave et Léandre et leur annonce qu'il a accompli sa mission.

Acte III

• Scène 1 : Zerbinette et Hyacinte discutent des conditions des femmes


• Scène 2 : Scapin suggère à Géronte d'échapper à la fureur du spadassin en se cachant dans un
sac. Le valet roue de coups son maître
• Scène 3 : Zerbinette raconte à Géronte, dont elle ignore l'identité, comment Scapin l’a volée
• Scène 4 : Sylvestre révèle à Zerbinette l'identité de l'homme à qui elle vient de parler.
• Scène 5 : Géronte puis Argante expriment leurs intentions de se venger
• Scène 6 : Géronte craint que sa fille n'ait péri dans un naufrage.
• Scène 7 : Nérine, la nourrice de Hyacinte, explique à Géronte que, sous la pression des
événements, elle vient de marier la jeune fille à Octave
• Scène 8 : Sylvestre informe Scapin des derniers développements de la situation
• Scène 9 : Géronte se réjouit de retrouver sa fille.
• Scène 10: Argante explique à Octave que la fille de Géronte qu'on voulait lui faire épouser n'est
autre que Hyacinte. Mais Géronte continue de s'opposer au mariage de Léandre avec Zerbinette.
• Scène 11 : Argante reconnaît en Zerbinette sa propre fille grâce à un bracelet qu'elle porte depuis
son enfance et qui lui vient de ses parents.
• Scène 12 : Carle annonce que Scapin vient d'être victime d'un accident mortel.
• Scène 13 : C'est en fait une nouvelle fourberie.

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Extraits

Acte 1
Scène II
SCAPIN.— Qu'est-ce, Seigneur Octave, qu'avez-vous? Qu'y a-t-il? Quel désordre est-ce là? Je vous vois
tout troublé.

OCTAVE.— Ah, mon pauvre Scapin, je suis perdu, je suis désespéré; je suis le plus infortuné de tous les
hommes.

SCAPIN.— Comment?

OCTAVE.— N'as-tu rien appris de ce qui me regarde?

SCAPIN.— Non.

OCTAVE.— Mon père arrive avec le seigneur Géronte, et ils me veulent marier.

SCAPIN.— Hé bien, qu'y a-t-il là de si funeste?

OCTAVE.— Hélas! tu ne sais pas la cause de mon inquiétude.

SCAPIN.— Non; mais il ne tiendra qu'à vous que je la sache bientôt; et je suis homme consolatif, homme à
m'intéresser aux affaires des jeunes gens.

OCTAVE.— Ah! Scapin, si tu pouvais trouver quelque invention, forger quelque machine, pour me tirer de la
peine où je suis, je croirais t'être redevable de plus que de la vie.

SCAPIN.— À vous dire la vérité, il y a peu de choses qui me soient impossibles, quand je m'en veux mêler.
J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de
ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies; et je puis dire sans
vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues; qui ait acquis plus
de gloire que moi dans ce noble métier: mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé
à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (…)

Scène III
(…)
SCAPIN.— Bon. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement comme si
c'était à lui-même. «Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien
paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon
absence? Est-ce là le fruit de mes soins, maraud? est-ce là le fruit de mes soins? le respect qui m'est dû? le
respect que tu me conserves?» Allons donc. «Tu as l'insolence, fripon, de t'engager sans le consentement
de ton père, de contracter un mariage clandestin? Réponds-moi, coquin, réponds-moi. Voyons un peu tes
belles raisons.» Oh! que diable! vous demeurez interdit!

OCTAVE.— C'est que je m'imagine que c'est mon père que j'entends.

SCAPIN.— Eh oui. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (…)

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Acte 3
Scène I
(…)
ZERBINETTE.— (…) J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de
certains chapitres; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à
lui. Il doit lui en coûter autre chose que de l'argent; et pour répondre à son amour de la manière qu'il
souhaite, il me faut un don de sa foi qui soit assaisonné de certaines cérémonies qu'on trouve nécessaires.
(…)
HYACINTE.— La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié; et nous
nous voyons toutes deux dans les mêmes alarmes, toutes deux exposées à la même infortune.

ZERBINETTE.— Vous avez cet avantage, au moins, que vous savez de qui vous êtes née; et que l'appui
de vos parents que vous pouvez faire connaître, est capable d'ajuster tout, peut assurer votre bonheur, et
faire donner un consentement au mariage qu'on trouve fait. Mais pour moi je ne rencontre aucun secours
dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne
regarde que le bien.

HYACINTE.— Mais aussi avez-vous cet avantage, que l'on ne tente point par un autre parti, celui que vous
aimez.

ZERBINETTE.— Le changement du cœur d'un amant, n'est pas ce qu'on peut le plus craindre. On se peut
naturellement croire assez de mérite pour garder sa conquête; et ce que je vois de plus redoutable dans
ces sortes d'affaires, c'est la puissance paternelle, auprès de qui tout le mérite ne sert de rien.
(…)
SCAPIN.— Vous vous moquez; la tranquillité en amour est un calme désagréable. Un bonheur tout uni,
nous devient ennuyeux; il faut du haut et du bas dans la vie; et les difficultés qui se mêlent aux choses,
réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs. (…)

Vocabulaire et expressions
- Consolatif: apte à consoler
- Les fabriques: les inventions.
- Baste: suffit (de l'italien basta).
- Égyptienne: dans la comédie, égyptien a souvent le sens de bohémien.
- De simple futaine: «On se sert de futaine pour faire des camisoles, pour couvrir des matelas» (Dictionnaire
de Furetière, 1690.)
- Et le jour même: et même la vie.
- En donner à garder à quelqu'un: le berner.
- Aviser des biais que j'ai à prendre: délibérer des moyens que je dois employer.
- Quartaut: petit tonneau contenant le quart du muid.
- Avanie a un sens très fort au XVIIe siècle: «Grande honte qu'on fait à quelqu'un»
- - Et je le livre: et je vous le garantis.
Considération: réflexion.
- Un spadassin : un assassin, un tueur à gages

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Contumace: «Refus de comparoir, de se présenter en justice» (Dictionnaire de Richelet, 1679).
À peu de chose près, un sergent équivaut à un huissier de justice, un procureur à un avoué. Il faut d'abord
payer pour l'exploit (nous dirions le mémoire introductif d'instance), puis pour le contrôle ou enregistrement,
pour la procuration que l'on donne au procureur, la présentation ou acte par lequel le procureur déclare se
présenter pour vous; les conseils, productions et journées sont les honoraires donnés au procureur, qu'il
faut bien distinguer de ce qu'on paie aux avocats pour leurs consultations et plaidoiries.
Les sacs (où l'on enfermait les pièces d'un procès enfilées en liasses) sont l'équivalent de nos modernes
dossiers. Enfin, l'appointement est la décision précisant la qualité des parties, l'objet du litige, les
conclusions des demandes et nommant un juge chargé de préparer le jugement; ce jugement lui-même est
une sentence (jugement rendu par des juges inférieurs, dont on peut appeler) ou un arrêt (jugement d'une
cour souveraine, en principe définitif).
- Par la ventre: sur des jurons comme par la mort, par la tête, on en a formé d'autres comme par la sang,
par la sangbleu, par la corbleu, par la ventre.
- Tout à l'heure: immédiatement.
- Ni à la mort ni à la vie: en aucune façon, quoi qu'il arrive.
- Vous êtes hardie contre mon maître : vous lui inspirez beaucoup d'amour.
- Une venue: une moisson, une récolte.
- Cadédis: juron provençal; littéralement: «tête de Dieu».
- Adiusias: mot gascon et/ou provençal, littéralement: «Sois avec Dieu».
- Courir comme un Basque : courir vite et longtemps.
- Vilain est ici synonyme d'avare.
- L'impertinence: le ridicule, le caractère totalement inadapté.
- Qui suit toujours sa pointe: qui poursuit son idée, avec vigueur ou obstination.

De cette œuvre, une réplique est passée non seulement à la postérité mais aussi dans le langage
populaire : « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » (la galère turque où Léandre est retenu
prisonnier), que l’on retrouve jusque dans l'expression triviale « Quelle galère ! ».
Pour les contemporains, cette phrase avait un sel tout particulier puisqu'il s'agissait d'une moquerie à peine
déguisée à l'endroit du "Père Vincent" (connu aujourd'hui sous le nom de Saint Vincent de Paul), proche
des jansénistes, prêtre catholique français renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des
galériens - dont il était aumônier. La référence à « qu'allait-il faire dans cette galère », au-delà du fait que le
père Vincent était aumônier des galériens, se référait surtout aux conditions rocambolesques de la capture
du Père Vincent, encore jeune, par les pirates en méditerranée, et par les conditions ensuite de son
évasion... histoire que les contemporains, dont Molière, avaient peine à croire.

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Les Fourberies de Scapin par le théâtre de l’Iris

Note d’intention :
Vanité que cette société qui ne laisse place à rien d'autre qu'au souci constant du bien matériel.
Vanité que ces deux pères stupides et déjà vieux, amassant leurs biens sans en jouir. Vanité que leurs
deux jeunes écervelés de fils.
Pourtant Molière choisit le camp des jeunes, et c'est ce que nous avons fait aussi, parce que la vérité de
toute façon est du côté de l'amour, d'ailleurs Scapin en rêve aussi à sa manière, mais avec ce que peut en
attendre sa condition, et comme un homme déjà "touché" par la solitude.
Bien sûr, nous ne décrivons, ici, que le contrepoint de la pièce, dont nous n'avons jamais cherché à faire un
exemplaire triste, mais, (et le choix de la musique n'est pas innocent), il y a aussi en Scapin du Zorba, avec
son amour démesuré de la vie, des plaisirs et surtout du rire, un grand rire sain et libérateur face à ce qu'il
est convenu de nommer "la grande peur".
PHILIPPE CLEMENT, Metteur en scène

Biographie :
Metteur en scène et comédien, Philippe Clément a suivi une formation de comédien au Conservatoire d’Art
Dramatique de Lyon. Parallèlement, il étudie la médecine chinoise traditionnelle à l’Université Européenne
de Médecine Chinoise afin de se consacrer à la problématique du corps pour l’intégrer au jeu du comédien.
Titulaire du Diplôme d’Etat et du Certificat d’Aptitude, il a été professeur d’Art Dramatique au Conservatoire
de Lyon.

Distribution :
Mise en scène : Philippe CLEMENT
Avec : Béatrice AVOINE (Zerbinette), Philippe CLEMENT (Scapin), Hervé DAGUIN (Sylvestre et le
Spadassin), Emilie GUIGUEN (Yacinthe), Martine GUILLAUD (Nérine), Raphael GOUISSET (Octave),
Bruno MIARA (Géronte), Jérôme SAUVION (Argante), Didier VIDAL (Léandre)
Création lumières : Philippe CLEMENT
Costumes : Eric CHAMBON
Décors : Elisabeth CLEMENT, Romuald VALENTIN

Revue de presse :
Du bon théâtre, de quoi satisfaire les amoureux du classique et enchanter les autres(…) Une spectacle à ne
pas manquer (…)dans un sobre décor de port de pêche, en costumes d’époque, respectant le pur langage
du 17°siècle (…) tous les comédiens ont présenté une remarquable interprétation. Le Progrès

Une compagnie qui apporte toute son invention, sa verve et son talent au service d’un spectacle qui ne
manque pas de sel. La Tribune

Ces fourberies présentent le double avantage de nous faire renouer avec les petits détails savoureux de ce
texte impérissable (…) et de faire succomber aussi bien le plus jeune public que le plus aguerri. Le
méridional

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Photos (©Philippe Schuller)

Pistes de travail avant le spectacle


Étude d’images
Description des éléments de mise en scène et de scénographie visibles, les costumes, les décors. Localisation de
l’action.
Analyse des postures des personnages. En déduit-on des rapports de force ? Parvenez-vous à savoir qui est qui ?
Travaux de recherche
Biographies de Molière
Caractéristiques de la farce, la Commedia Dell’arte

Autour du texte
Quels sont les traits de caractère du personnage de Scapin ?

Sous le discours léger de la comédie, quel autre discours plus « sérieux » Molière aborde-t-il ?

En quoi la pièce est-elle toujours contemporaine ?

Les scènes d’exposition : quelles sont les techniques employées par Molière pour présenter les données de
la situation

Exposer une opinion


Que pensez-vous de ces paroles mises dans la bouche du personnage de Scapin ?
« Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait, pour ne rien faire que de
raisonnable; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé
faire de son côté pis encore que votre fils. Je voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et
n'avez pas dans votre temps fait des fredaines comme les autres. »

Propositions d’études de texte


Acte I – scène 2.
Les personnages et leur langage
Les procédés de comique
Le récit dans le discours

Acte I – scène 4
L’argumentation
Les personnages et leur langage

Les temps verbaux dans un texte théâtral

Les procédés comiques : Grossissement, répétitions, contrastes, opposition, parodie, satire, pastiche

Pistes pour débattre


Le rapport valet / maître
Les conflits de génération
La position des femmes dans la famille, dans le couple

Source bibliographique
Molière, Fernand Egéa , Balises ( Ed Nathan)
Les Fourberies de Scapin de Molière, Georges Forestier , Balises ( Ed Nathan)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil
http://www.toutmoliere.net/oeuvres/fourberi/index.html
http://www.theatre-moliere.com/index_.php?selecto=oeuvres&selecta=act&ido=38
http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=8526&rubr=2&id=73355
http://www.smeno.com/fileadmin/media/pdf_studyrama/Biographies_auteurs/biographie_moliere.pdf
http://www.educnet.education.fr/theatre/pratiques/texteetrepresentation/tartuffe

Ce dossier est téléchargeable sur notre site www.lacoupole.fr

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