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RAPPORT DE SORTIE PÉDAGOGIQUE 3ÈME

ANNÉE
Site touristique du Sitatunga

Nom de l'étudiant. Guide touristique


Péniel LANDÉDJI. Modeste HODONOU
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Localisation
Marquant sa présence sur les communes d’Abomey-
Calavi, de Sô-Ava et Zè, la vallée du Sitatunga épate par
son paysage magnifique. De la flore à la faune en
passant par les produits agroalimentaires naturels, elle
est devenue une destination touristique incontournable
avec son animal mythique : “le Sitatunga’’.
À perte de vue, une verdure imposante. De près, à
Zinvié sur le site d’accueil de la vallée du Sitatunga, le
visiteur semble retrouver la paix. Cette merveille est
située à 30 km de Cotonou. Sur place, tout est calme.
En face de cette ambiance naturelle, l’admiration prime
dans les regards qui attendent justement de tout savoir
des explications de notre guide Modeste Hodonou dont
le sens de l’humour cache bien son expertise. « La
vallée du Sitatunga est caractérisée par des vallons et
un écosystème marécageux. La présence d’habitations,
de marécages et d’animaux et de végétation traduit le
lien entre les Hommes et l’écosystème », explique-t-il.
Promue par le Centre Régional de Recherche et
d’Education pour un Développement Intégré (CREDI-
ONG) depuis 2007, la Vallée du Sitatunga est un Parc
naturelle de près de 70.000 hectares. Elle s’étale sur
trois communes, onze arrondissements et regroupe plus
de 1 000 espèces végétales et animales.

Un refuge animalier
C’est un circuit qui conduit droit au temple de la faune.
On y retrouve le crocodile nain, un ovipare qui vit dans
les marécages. Dans un compartiment derrière la salle
de réception est logé une dizaine d’aquariums
soigneusement rangée qui porte chacun le nom
scientifique.
Dans le rang, on distingue nettement l’Hémichomis
rouge mâle qui séduit par son teint brillant. De là à une
autre antichambre, les différents rongeurs composés de
rats de Gambie, souris domestiques, rat brun, loir
africain, rat rayé, l’athérure africain, l’aulacode,
l’écureuil font leur petit malin. Un sublime reptilarium
gardé par sa majesté le jeune roi Python de plus de 4 m
nous révèle une richesse herpétologique imense. Mais
l’espèce qui semble le plus retenir l’attention, c’est le
Sitatunga, l’animal qui prête son nom à la vallée. « C’est
le plus gros gibier du Sud Bénin qui peut faire jusqu’à
1m30 au garrot et qui a cette capacité de vivre dans
l’eau. C’est la seule antilope inféodée aux zones
marécageuses », confie Modeste Hodonou.

Une flore diversifiée


« Andansonia digitata ». Connue sous le nom de
Baobab, cette espèce devient de plus en plus rare.
Certains, voire la majorité des visiteurs ne l’ont
découvert pour la première fois que dans cette vallée.
Pourtant, c’est une espèce qui a traversé, selon notre
guide, plus de cinq siècles. De la plantation d’ananas au
centre de production halieutique, les plantes
médicinales dominent cet espace.

Sauver le Sitatunga
Si le parc communautaire offre tant de merveilles, il
n’est pas encore assez soutenu pour contribuer à rendre
le monde plus vert et bleu comme le visent les
promoteurs. Les difficultés d’accès au foncier et de
moyens financiers sont les obstacles auxquels, ils sont
heurtés. « Il faut disposer d’espace pour pouvoir donner
de meilleures conditions de vie aux animaux et de
terrains d’expérimentation des pratiques de certaines
techniques agricoles. Aussi, le nerf de la guerre étant
l’argent, cela nous pose un gros souci. Car, plus de 80%
de nos ressources sont externes », se désole notre
guide. Pourtant, cette vallée est si attrayante qu’elle
peine à relâcher ses visiteurs. merci

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