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Contribution à l’étude énergétique d’une
Centrale éléctrique à Cycle sample et Cycle
combiné
Introduction générale
La production d'électricité est un secteur industriel vital, elle se fait depuis la fin du XIXe siècle
à partir de différentes sources d'énergie potentielles. Depuis quelques années, une augmentation
significative des besoins énergétique, une raréfaction des ressources fossiles et des
préoccupations environnementales de plus en plus importantes sont observées. L’objectif
mondial est de trouver les meilleures options pour avoir une production flexible, décartonnée
avec des rendements élevés.
En Algérie, l’énergie électrique est produite principalement à partir du gaz naturel, la part de la
puissance installée de l’ensemble des centrales utilisant cette énergie primaire dépasse les 96%.
La turbine à gaz est caractérisée par son coût relativement faible par rapport à la turbine
Actuellement le système énergetique le plus éfficace est la centrale à cycle combiné (CCC), ou la
chaleur des gaz d’echappement est récupérée pour faire fonctionner une turbine à vapeur. La
puissance d’un tel cycle peut atteindre 250 à 500 Mw pour un rendement de plus de 62%.
En Algérie, le parc de production dispose actuellement de deux centrales de type cycle combiné
en exploitation. La consommation spécifique globale de gaz est ainsi passée de 2,98 th/kWh en
2005 à 2,70 th/kWh en 2009 après l’entrée en service de ces deux centrales. Cette amélioration
s’est traduite par une économie d’un volume d’environ 1,4 milliards de m3 de gaz en 2009.
Si la part des cycles combinés dans la puissance électrique installée globale est restée, jusqu’à
aujourd’hui assez modeste en Algérie, son intégration s’inscrit résolument dans une logique de
développement avec notamment des perspectives de conversion d’une partie des centrales à
turbines gaz existantes en cycles combinés.
Différentes options techniques peuvent être étudiées pour réaliser la transformation de ces
centrales en cycle combiné, le choix d’une option par rapport à une autre dépend des contraintes
du site d’implantation, des critères économiques liés au nombre d’équipements à ajouter, des
travaux de génie civil à réaliser, des modes d’exploitation ainsi que de l’échelonnement souhaité
pour les mises en service des groupes.
C’est dans ce cadre le plus large que ce présent travail s’inscrit pour contribuer à l’étude
énergétique et d’un cycle combiné via le cycle à gaz simple(cycle de base)et au transfert
technologique pour approfondir nos connaissances pratique, organisationnelles, d’optimisation et
de contrôle de ce type de centrale qui est conçue par une technologie moderne .
Chapitre I
Etude comparative
des centrales
électrique
I.1. Introduction :
A l’époque sans éléctricité,la vie qoutidienne serait dificilement envisageable .il est donc
nécessaire de savoir la produire de manière éfficace et continue.
I.2. Historique :
La première centrale électrique, la Pearl Streets station, a été mise en service
Le 4 septembre 1882 par Thomas Edison dans le bas-Manhattan, ce qui a permis de faire
fonctionner l'éclairage électrique des bureaux du New York Times et d'autres bâtiments aux
alentours de Wall Street. La centrale ne délivrant que du courant continu ne pouvait couvrir
efficacement qu'un petit secteur géographique.
Le premier générateur, baptisé « Jumbo », était bien moins efficient que ceux d'aujourd'hui : il
avait un rendement de 3 à 4 % de l'énergie du charbon utilisé.
Six années après Edison, l'invention, par Nikola Tesla, du courant alternatif a permis de
transporter le courant électrique à bien plus grande distance que le courant continu grâce
au transformateurs et aux lignes hautes tension, et donc de limiter le nombre de centrales
nécessaires mais aussi de réduire les pertes en ligne ohmiques tout en utilisant moins de cuivre
qu'avec une ligne basse tension.
L'énergie solaire : elle est utilisée soit dans des chaudières solaires produisant de la vapeur
d'eau destinée à être turbinée, soit dans des centrales constituées d'une multitude de panneaux
photovoltaïques. L'énergie hydraulique : dans les centrales hydrauliques, c'est soit la force
du courant des rivières (centrales au fil de l'eau), soit celle de la chute d'eau (barrages,
conduites forcées) qui est utilisée pour actionner la turbine entraînant l'alternateur. La force des
marées est aussi utilisée (usines marémotrices). L'énergie éolienne : la force du vent permet
également d'entraîner un alternateur pour produire de l'électricité.
Hormis dans les centrales photovoltaïques encore peu répandues, la génération d'électricité
est assurée par un alternateur entraîné par une turbine ou exceptionnellement par un
moteur à explosion (moteur Diesel stationnaire, moteur à gaz).Le rendement de conversion
mécanique/électrique est d'environ 98 %. L'essentiel des pertes se fait donc sur la
conversion thermique-mécanique, la cogénération permettant d’améliorer le rendement global
de l'installation. Plusieurs technologies de turbines sont disponibles selon le fluide utilisé pour
les actionner :
Turbine à vapeur.
Turbine à combustion (communément, mais improprement appelée turbine à gaz).
Turbine hydraulique.
Une éolienne est aussi une sorte de turbine
I.4. Présentation des modes de production d’énergie :
Les modes de production d’énéergie,type de source d’énergie,production d’éléctricité et
production de chaleur présentés dans le Tableau I.1 ci-dessous font l’objet d’une fiche dédiée
dans la suite du document :
Mode de production d'énergie Production d'énergie Production de chaleur
Type de sourc
d'électricité
Centrales
06 Renouvelable X (x)
électriques
Centrales hydrauliques
10 Renouvelable X
Fermes houlomotrices
13 Renouvelable X
Systèmes solaires X
16 Renouvelable
Avantages :
Avantages :
Moyen de production d’électricité « dispatchable » pour répondre au demande.
Autonomie (dépendant de l’approvisionnement et du stock de combustible).
Flexibilité dans le choix du combustible (pour certaines technologies).
Longue durée de vie (30 à 40 ans).
Inconvinients :
Dans une turbine à combustion, l'électricité est générée grâce à la circulation de gaz d'échappement
issu d'une chambre de combustion et traversant la turbine qui entraine l’alternateur qui produit
l'électricité. Les centrales au gaz à cycle simple sont des centrales au gaz naturel qui fonctionnent en
propulsant le gaz chaud dans une turbine afin de produire de l’électricité. Ils diffèrent des centrales à gaz
à cycle combiné parce que leur chaleur résiduelle n’est pas fournie à un autre moteur thermique externe,
de sorte qu’ils ne sont utilisés que pour répondre aux besoins de pointe sur le réseau électrique. Ces
turbines ont une puissance spécifique élevée, ce qui signifie que la puissance qu’elles fournissent pour
leur taille est relativement élevée.
L’énergie de base est fournie au réseau à partir de diverses centrales électriques, comme le charbon ou
le nucléaire, qui répondent aux besoins minimaux en électricité, et les centrales électriques de pointe,
comme les centrales au gaz à cycle simple, peuvent répondre aux fluctuations de la demande d’électricité.
Pour ce faire, les centrales à cycle simple disposent d’une grande flexibilité opérationnelle, ce qui signifie
qu’elles peuvent être mises en service rapidement pour répondre à ces besoins. Cependant, cela se traduit
par un rendement plus faible que celui des centrales à cycle combiné, car elles utilisent moins l’énergie
contenue dans le combustible qu’elles utilisent. L’efficacité de ces centrales est d’environ 35 %.
Là où ils manquent d’efficacité, ils compensent en coûts. L’EIA a estimé que pour une centrale à cycle
simple, le coût est d’environ 389 $US/kW, alors que les centrales à cycle combiné sont de 500 $US à
550 $US/kW
Le rendement relativement plus faible et la fonction de fournir seulement la puissance de pointe,
les centrales à cycle simple ne sont pas fonctionner très longtemps toute l’année. Cela leur donne
un facteur de capacité très faible, ce qui signifie qu’ils sont, en moyenne, pas très près de leur
production maximale. Au maximum, ces plantes ne sont généralement exploitées que quelques
heures par jour .
Avantages :
Moyen de production d’électricité « dispatchable » pour répondre au demande.
Forte réactivité (moins de 30 min pour atteindre la puissance max).
Autonomie et sécurité de fourniture des TG, grâce au stock de combustible sur site.
Longue durée de vie (25 à 30 ans).
Qualité de la chaleur pour cogénération (haute température).
Inconvinients :
la vapeur produite est soit directement valorisée sous forme de chaleurs soit convertie en
éléctricité par un turbo alternateur, équipé d'un module de cogénération. Comme le montre la
Fig.I.6
Valorise l’énergie contenue dans les déchets 50 % est considérée renouvelable par convection
Réduit la masse et le volume de déchets à stocker
Réduit la nocivité de certains déchets (ex : déchets médicaux).
Inconvinients :
Génère des polluants et des résidus qui doivent être neutralisés (fumées d’incinération.)
Mauvaise image due aux mauvaises pratiques par le passé quant à la gestion des polluants.
Ne doit pas constituer un obstacle au recyclage des déchets et à la réduction de leur production
Besoin d’un débouché chaleur pour la cogénération.
I.11. Unités de valorisation énergétique du biogaz (méthanisation) :
Le biogaz produit peut être valorisé sous forme d'électricité dans une Turbine ou un moteur à
gaz ou bien sous forme de chaleur dans une chaudière. Comme le montre la Fig.I.7
Avantages :
Avantages :
Les centrales hydroélectriques exploitent l’énergie potentielle gravitaire de l’eau pour produire
de l’électricité. La chute de l’eau, guidée par un réseau de conduites, entraînes des Turbines
reliées à un alternateur qui produite l’électricité. Comme le montre la Fig. I.9
Avantages :
Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre pour la production
d’électricité.
Forte réactivité (démarrage en quelques secondes)
Production d’électricité flexible pour les centrales disposant d’un stock
Longue durée de vie (supérieur à 50 ans)
Coût marginal de production d’électricité faible (dépendant du stock).
Inconvinients :
Dans une baie ou un estuaire, la construction d'un barrage équipé de Turbine permet de
produire de l'électricité grâce au flux et refluxe de marée entre le large et la
retenue d’eau. Le potentiel énergétique depend du niveau de marnage dont un minimum de 5
mètres est requis et qui peut aller jusqu’à 20 mètres dans certaines régions du monde. Comme le
montre la Fig. I.10 Avantages :
Flottant ou installées sur les fonds marins ,les hydroliennes permettent de récupérer l’énergie des
courants de marées ,des courant océaniques ou des courants fluviaux pour produire de
l’éléctricité .Equivalents sousmarin des éoliennes ,les hydroliennes sont constituées de pâles
liées à un couple à un alternateur qui produite l’éléctricité. Comme le montre la Fig. I.11
Avantages :
Chacun de ces systèmes est conçu pour transformer l’oscillation de la houle en électricité. Les
conditions externes de la surface de la mer impliquent des systèmes particulièrement robustes.
Comme le montre la Fig. I.12
La ressource houle motrice est généralement chiffrée en KW par mètre de front de vague .La
gamme optimale se situe entre 15 et 75 KW/m. sur la face atlantique française, la ressource
moyenne est estimée à 45 KW/m.
Avantages :
Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre.
Abondance de la ressource
Bonne prévisibilité de la ressource à court terme (48h)
Diversité des sites éligibles (notamment en eaux profondes)
Coût marginal de production d’électricité très faible « gratuité de la ressource ».
Inconvinients :
Le principe de fonctionnement des éoliennes marines est similaire à celui des technologies
terrestres l'énergie du vent est convertie en électricité via la rotation d'un rotor relié à un
dispositif
électromécanique. Comme le montre la Fig I.14
Avantages :
Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre pour la production
d’électricité
Intermittence de production pouvant être compensée en partie par le foisonnement des régimes de
vent sur le réseau national et européen.
Ressource en vent élevée et stable en mer.
Coût marginal de production d’électricité très faible « gratuité de la ressource ».
Inconvinients :
Intermittence et caractère fatal de la production d’électricité (variabilité dans le temps.).
Incertitude dans la prévision de la ressource.
Complexité et coût de la conception, et de la maintenance en raison du milieu marin.
Complexité et coût du raccordement.
Acceptabilité sociétale potentiellement complexe (pollution, visuelle, conflits
Avec les activités maritimes).
I.19. Systèmes solaires photovoltaïques :
Les matériaux cristallins sont les plus répandus. Les couches minces ont toute fois des
propriétés intéressantes, notamment pour une intégration aux maisons(meilleur captage du
rayonnement diffus, bonne résistance à l’échauffement … etc.). Comme le montre la Fig I.15
Avantage :
Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre pour la production
d’électricité.
Abondance de la ressource
Coût marginale de production d’électricité très faible « gratuité de la ressource »
Forte modularité d’installation, adaptée au logement particulier et à l’autoconsommation.
Inconvinients :
Le cycle combiné consiste à récupérer l'énergie thermique des gaz, très chaudes (dépassant
désormais 600 °C) à l'échappement de la Turbine à combustion, pour produire, dans une
chaudière de récupération, de la vapeur d'eau utilisée pour alimenter un groupe turboalternateur à
vapeur. Cette solution permet une augmentation notable du rendement énergétique global de la
centrale. Généralement, ce type de centrale comprend deux alternateurs, l'un entraîné par la
Turbine à combustion, l'autre par la Turbine à vapeur, cependant, certaines centrales n'utilisent
qu'un seul alternateur, les deux Turbines étant montées sur le même arbre. La puissance de la
Turbine à vapeur étant environ 50 % de la puissance de la Turbine à combustion, des
constructeurs de centrale ont installé sur certains sites deux Turbines à combustion entraînant
chacune un alternateur, et une Turbine à vapeur alimentée par les deux chaudières et entraînant
un troisième alternateur identique aux deux autres. Comme le montre la FigI.16
Avantage :
1 q H /q L
qH h3 h2' ( h5 h2' )
Brayton:
Compression isentropique (compression dans un compresseur) – Le gaz de travail (par
exemple l’hélium) est comprimé de manière adiabatique de l’état 1 à l’état 2 par le
compresseur (généralement un compresseur à flux axial). L’environnement travaille sur le
gaz, augmentant son énergie interne (température) et le compressant (augmentant sa
pression). En revanche, l’entropie reste inchangée. Le travail requis pour le compresseur est
donné par W C = H 2 – H 1 .
Apport de chaleur isobare (dans un échangeur de chaleur) – Dans cette phase (entre l’état
2 et l’état 3), il y a un transfert de chaleur à pression constante vers le gaz depuis une source
externe, car la chambre est ouverte pour entrer et sortir. Dans un cycle de Brayton idéal
ouvert, l’air comprimé traverse ensuite une chambre de combustion, où le carburant est
brûlé et l’air ou un autre milieu est chauffé (2 → 3). Il s’agit d’un processus à pression
constante, car la chambre est ouverte pour entrer et sortir. La chaleur nette ajoutée est
donnée par Q add = H 3 – H 2
Expansion isentropique (expansion dans une turbine) – Le gaz comprimé et chauffé se
détend adiabatiquement de l’état 3 à l’état 4 dans une turbine. Le gaz travaille sur
l’environnement (pales de la turbine) et perd une quantité d’énergie interne égale au travail
qui quitte le système. Le travail effectué par turbine est donné par W T = H 4 – H 3 . Encore
une fois, l’entropie reste inchangée.
Rejet de chaleur isobare (dans un échangeur de chaleur) – Dans cette phase, le cycle se
termine par un processus à pression constante dans lequel la chaleur est rejetée du gaz. La
température du gaz de travail chute du point 4 au point 1. La chaleur nette rejetée est
donnée par Q re = H 4 – H 1
Lors d’un cycle de Brayton, des travaux sont effectués sur le gaz par le compresseur entre les états 1
et 2 ( i compression sentropique ). Le travail est effectué par le gaz dans la turbine entre les étapes
3 et 4 ( i expansion sentropique ). La différence entre le travail effectué par le gaz et le travail
effectué sur le gaz est le travail net produit par le cycle et il correspond à l’aire délimitée par la
courbe du cycle (en diagramme pV).
Comme on peut le voir, il est commode d’utiliser l’ enthalpie ou l’ enthalpie spécifique et
d’exprimer la première loi en termes d’enthalpie dans l’analyse de ce cycle thermodynamique. Cette
forme de loi simplifie la description du transfert d’énergie . À pression constante ,
le changement d’enthalpie est égal à l’ énergie transférée de l’environnement par le chauffage:
Processus isobare (Vdp = 0):
dH = dQ → Q = H 2 – H 1
À entropie constante , c’est-à-dire dans un processus isentropique, le changement
d’enthalpie est égal au travail de processus d’écoulement effectué sur ou par le système:
Processus isentropique (dQ = 0):
dH = Vdp → W = H 2 – H 1
Voir aussi: Pourquoi les ingénieurs motoristes utilisent l’enthalpie? Réponse: dH = dQ + Vdp
Processus isentropique
Un processus isentropique est un processus thermodynamique , dans lequel l’ entropie du fluide
ou du gaz reste constante. Cela signifie que le processus isentropique est un cas particulier
d’un processus adiabatique dans lequel il n’y a pas de transfert de chaleur ou de matière. Il s’agit
d’un processus adiabatique réversible . L’hypothèse d’absence de transfert de chaleur est très
importante, car nous ne pouvons utiliser l’approximation adiabatique que dans des processus très
rapides .
Processus isentropique et première loi
Pour un système fermé, on peut écrire la première loi de la thermodynamique en termes
d’enthalpie :
dH = dQ + Vdp
ou
dH = TdS + Vdp
Processus isentropique (dQ = 0):
dH = Vdp → W = H 2 – H 1 → H 2 – H 1 = C p (T 2 – T 1 ) (pour le gaz parfait )
Processus isentropique du gaz parfait
Le processus isentropique (un cas particulier du processus adiabatique) peut être exprimé avec
la loi du gaz parfait comme:
pV κ = constant
ou
p 1 V 1 κ = p 2 V 2 κ
dans laquelle κ = c p / c v est le rapport des chaleurs spécifiques (ou capacités calorifiques ) pour
le gaz. Un pour une pression constante (c p ) et un pour un volume constant (c v ) . Notez que ce
rapport κ = c p / c v est un facteur déterminant la vitesse du son dans un gaz et d’autres processus
adiabatiques.
Processus isobare
Un processus isobare est un processus thermodynamique , dans lequel la pression du
système reste constante (p = const). Le transfert de chaleur dans ou hors du système fonctionne,
mais modifie également l’énergie interne du système.
Puisqu’il y a des changements d’ énergie interne (dU) et des changements de volume du système
(∆V), les ingénieurs utilisent souvent l’ enthalpie du système, qui est définie comme:
H = U + pV
Processus isobare et première loi
La forme classique de la première loi de la thermodynamique est l’équation suivante:
dU = dQ – dW
Dans cette équation, dW est égal à dW = pdV et est connu comme le travail aux limites . Dans un
procédé isobare et le gaz parfait, une partie de la chaleur ajoutée au système sera utilisée
pour faire le travail et une partie de la chaleur ajoutée augmentera l’ énergie
interne (augmentera la température). Par conséquent, il est commode d’utiliser l’ enthalpie au lieu
de l’énergie interne.
Processus isobare (Vdp = 0):
dH = dQ → Q = H 2 – H 1
À entropie constante , c’est-à-dire dans un processus isentropique, le changement
d’enthalpie est égal au travail de processus d’écoulement effectué sur ou par le système.
Processus isobare du gaz parfait
Le processus isobare peut s’exprimer avec la loi du gaz parfait comme:
ou
Sur un diagramme pV , le processus se produit le long d’une ligne horizontale (appelée isobare)
qui a l’équation p = constante.
Lorsqu’ils sont tracés sur un diagramme de volume de pression , les processus isobares suivent les
lignes isobares pour le gaz (les lignes horizontales), les processus adiabatiques se déplacent entre
ces lignes horizontales et la zone délimitée par la piste cyclable complète représente le travail
total qui peut être effectué au cours d’une cycle.
Le diagramme température-entropie (diagramme Ts) dans laquelle l’état thermodynamique est
défini par un point sur un graphique avec l’ entropie déterminée (s) en tant que l’axe horizontal et
la température absolue (T) comme axe vertical. Les diagrammes Ts sont un outil utile et courant,
notamment parce qu’il permet de visualiser le transfert de chaleur au cours d’un processus. Pour
les processus réversibles (idéaux), l’aire sous la courbe Ts d’un processus est la chaleur
transférée au système pendant ce processus.
Efficacité thermique du cycle de Brayton
En général , le rendement thermique , η e , d’un moteur thermique est définie comme étant le
rapport entre le travail qu’elle fait, W , à la chaleur d’ entrée à la température élevée, Q H .
C’est une formule très utile, mais ici nous exprimons l’efficacité thermique en utilisant le première
principe en termes d’ enthalpie .
Pour calculer l’efficacité thermique du cycle de Brayton (compresseur unique et turbine unique), les
ingénieurs utilisent la première loi de la thermodynamique en termes d’enthalpie plutôt qu’en
termes d’énergie interne.
La première loi en matière d’enthalpie est:
dH = dQ + Vdp
Dans cette équation, le terme Vdp est un travail de processus d’écoulement. Ce travail, Vdp , est
utilisé pour des systèmes à flux ouvert comme une turbine ou une pompe dans lesquels il y a
un «dp» , c’est-à-dire un changement de pression. Il n’y a aucun changement dans le volume de
contrôle . Comme on peut le voir, cette forme de loi simplifie la description du transfert
d’énergie .
Il existe des expressions en termes de variables plus familières telles que la température et
la pression :
dH = C p dT + V (1-αT) dp
Où C p est la capacité thermique à pression constante et α est le coefficient de dilatation
thermique (cubique). Pour un gaz parfait αT = 1 et donc:
dH = C p dT
À pression constante , le changement d’enthalpie est égal à l’ énergie transférée de
l’environnement par le chauffage:
Processus isobare (Vdp = 0):
dH = dQ → Q = H 3 – H 2 → H 3 – H 2 = C p (T 3 – T 2 )
À entropie constante , c’est-à-dire dans un processus isentropique, le changement
d’enthalpie est égal au travail de processus d’écoulement effectué sur ou par le système:
Processus isentropique (dQ = 0):
dH = Vdp → W = H 4 – H 3 → H 4 – H 3 = C p (T 4 – T 3 )
L’ enthalpie peut être transformée en une variable intensive ou spécifique , en la divisant par
la masse . Les ingénieurs utilisent l’ enthalpie spécifique dans l’analyse thermodynamique plus
que l’enthalpie elle-même.
Supposons maintenant le cycle de Brayton idéal qui décrit le fonctionnement d’un moteur
thermique à pression constante. Les moteurs à turbine à gaz modernes et les moteurs à réaction à
respiration aérodynamique suivent également le cycle de Brayton. Ce cycle comprend quatre
processus thermodynamiques:
1. Cycle de Brayton – Diagramme Ts
compression isentropique – l’air ambiant est aspiré dans le compresseur, où il est mis sous
pression (1 → 2). Le travail requis pour le compresseur est donné par W C = H 2 – H 1 .
2. addition de chaleur isobare – l’air comprimé traverse ensuite une chambre de combustion,
où le combustible est brûlé et l’air ou un autre milieu est chauffé (2 → 3). Il s’agit d’un
processus à pression constante, car la chambre est ouverte pour entrer et sortir. La chaleur
nette ajoutée est donnée par Q add = H 3 – H 2
3. expansion isentropique – l’air chauffé sous pression se détend ensuite sur la turbine, cède
son énergie. Le travail effectué par turbine est donné par W T = H 4 – H 3
4. rejet de chaleur isobare – la chaleur résiduelle doit être rejetée afin de fermer le cycle. La
chaleur nette rejetée est donnée par Q re = H 4 – H 1
Comme on peut le voir, nous pouvons décrire et calculer complètement ces cycles (de même pour
le cycle de Rankine) en utilisant des enthalpies.
L’efficacité thermique d’un cycle de Brayton aussi simple, pour le gaz parfait et en termes
d’enthalpies spécifiques, peut maintenant être exprimée en termes de températures:
où
W T le travail effectué par le gaz dans la turbine
W C le travail effectué sur le gaz dans le compresseur
c p est le rapport de capacité thermique
Rapport de pression – Cycle de Brayton – Turbine à gaz
L’ efficacité thermique en termes de rapport de pression du compresseur (PR = p 2 / p 1 ), qui est
le paramètre couramment utilisé:
En général, l’ augmentation du rapport de
pression est le moyen le plus direct d’augmenter l’efficacité thermique globale d’un cycle de
Brayton, car le cycle se rapproche du cycle de Carnot.
Selon le principe de Carnot, des rendements plus élevés peuvent être atteints en augmentant la
température du gaz.
Mais il y a aussi des limites sur les rapports de pression qui peuvent être utilisés dans le cycle. La
température la plus élevée du cycle se produit à la fin du processus de combustion et elle est limitée
par la température maximale à laquelle les aubes de turbine peuvent résister. Comme d’habitude,
les considérations métallurgiques (environ 1700 K) imposent des limites supérieures à l’efficacité
thermique.
Tenez compte de l’effet du rapport de pression du compresseur sur l’efficacité thermique lorsque la
température d’entrée de la turbine est limitée à la température maximale autorisée. Il y a deux
diagrammes Ts des cycles de Brayton ayant la même température d’entrée de turbine mais
différents rapports de pression de compresseur sur l’image. Comme on peut le voir pour une
température d’entrée de turbine fixe, la production nette de travail par cycle (W net = W T – W C )
diminue avec le rapport de pression ( cycle A ). Mais le cycle A a la plus grande efficacité.
D’un autre côté, le cycle B a une production nette de travail plus importante par cycle (zone fermée
dans le diagramme) et donc une plus grande production nette développée par unité de débit
massique. Le travail produit par le cycle multiplie un débit massique par le cycle est égal à la
puissance de sortie produite par la turbine à gaz.
Par conséquent, avec moins de puissance de travail par cycle (cycle A), un débit massique plus
important (donc un système plus grand ) est nécessaire pour maintenir la même puissance de
sortie, ce qui peut ne pas être économique. C’est la considération clé dans la conception d’une
turbine à gaz, car ici les ingénieurs doivent équilibrer l’efficacité thermique et la compacité. Dans la
plupart des conceptions courantes, le rapport de pression d’une turbine à gaz varie d’environ 11 à
16.
Amélioration de l’efficacité thermique – cycle de Brayton
Il existe plusieurs méthodes, comment améliorer l’efficacité thermique du cycle de Brayton. En
supposant que la température maximale est limitée par des considérations métallurgiques, ces
méthodes sont les suivantes:
Augmentation du rapport de pression
Régénération de chaleur
Réchauffer – Réchauffeurs
Compression avec refroidissement intermédiaire
Dans cette équation, le facteur pour l’hélium est égal à = c p / c v = 1,66. D’après l’équation
précédente, la température de sortie du compresseur, T 2s , est:
3)
Le travail effectué sur le gaz par le compresseur dans le processus de compression isentropique est:
W C, s = c p (T 2s – T 1 ) = 5200 x (424 – 299) = 0,650 MJ / kg
Le vrai travail effectué sur le gaz par le compresseur dans la compression adiabatique est alors:
W C, réel = c p (T 2s – T 1 ). η C = 5200 x (424 – 299) / 0,87 = 0,747 MJ / kg
4)
La température de sortie de turbine du gaz, T 4, est , peut être calculée en utilisant la même relation
p, V, T qu’en 2) mais entre les états 3 et 4:
5)
Le travail effectué par la turbine à gaz dans l’expansion isentropique est alors:
W T, s = c p (T 3 – T 4s ) = 5200 x (1190 – 839) = 1,825 MJ / kg
Le véritable travail effectué par la turbine à gaz dans l’expansion adiabatique est alors:
W T, réel = c p (T 3 – T 4s ). η T = 5200 x (1190 – 839) x 0,91 = 1,661 MJ / kg
6)
Comme il a été dérivé dans la section précédente, l’ efficacité thermique d’un cycle de Brayton
idéal est fonction du rapport de pression et de κ :
par conséquent
η th = 0,295 = 29,5%
L’efficacité thermique peut également être calculée en utilisant le travail et la chaleur (sans η K ):
η th, s = ( W T, s – W C, s ) / Q add, s = (1,825 – 0,650) / 3,998 = 0,295 = 29,5%
Enfin, l’efficacité thermique, y compris l’efficacité turbine / compresseur isentropique, est:
η e, réel = ( W T, réel – W C, réel ) / Q add = (1,661 – 0,747) / 3,886 = 0,235 = 23,5%
I.1. Evaluation de la production d’électricité : Intégration progressive des marchés de l’électricité
de l’Algérie, le tableau suivant décrit l’évolution prévu du parc de production selon ses critères :
A ce stade et sur la base des informations fournies, l’évolution probable du parc de production en
Algérie (puissance installée en MW et répartition par filière) sur la période considérée se présente
comme suit :
En Algérie, l’énergie électrique est produite, principalement, à partir de gaz naturel, la part de
la puissance installée de l’ensemble des centrales utilisant cette énergie primaire dépasse les
96%, le reste des énergies employées se répartit entre le gasoil dans les centrales Diesel et l’eau
dans les centrales hydroélectriques [3].
Le gaz est utilisé dans des centrales thermiques à vapeur, à gaz, ainsi que dans les
centrales à gaz et à vapeur appelées centrales à cycle combiné. En effet, les cycles combinés
peuvent se présenter selon deux configurations : Mono-arbre ou multi-arbre. Un cycle combiné
mono-arbre est constitué d’une seule turbine à gaz, d’une seule chaudière de récupération qui
alimente une turbine à vapeur et d’un unique alternateur dimensionné pour les deux turbines.
Ces centrales à cycle combiné en fonctionnement on les trouve dans les wilayas suivantes :
Conclusion:
L’étude bibliographique comparative fait dans ce chapitre des déférentes centrales électriques
qui nous a permis de tirer la conclusion suivante : parmi ces centrales de récupération on a
constaté que la centrale à cycle combiné (gaz, vapeur) est la solution Idéale à court terme pour
répondre à la demande croissante de l’électricité en Algérie est cela pour plusieurs raisons :
Les cycles combinés gaz-vapeur offerent les meilleurs rendements et les coûts
les plus bas pour la production d’énergie éléctrique dansles installations de
grande puissance (plus de 1000MW).
pour les installations plus petites le coût de la turbine à vapeur du cycle combiné
représente une part importante du coût global de l’installation. Cela nous pousse à
approfondir plus dans l’étude energétique de ces centrales à cycle combiné dans le
but de metriser leurs technologie .