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Synthèse 

: Régulation du taux d’hormones sexuelles chez l’homme

I- Sécrétion et rôle de la testostérone


Les testicules ont deux fonctions, la production de spermatozoïdes (=fonction exocrine
du testicule) et sécrétion d’hormone masculine appelée testostérone (=fonction
endocrine du testicule).

La concentration plasmatique de testostérone est constante durant la vie de l’individu.


Elle produite de manière continue, de la puberté jusqu’à la fin de la vie de l’homme. La
testostérone est responsable du développement des caractères sexuels secondaires au
moment de la puberté, ainsi que leur maintien chez l’adulte. La testostérone agit
localement sur la formation des spermatozoïdes dans la paroi des tubes séminifères.

II- Régulation de la sécrétion de testostérone


1- Rôle de l’hypophyse sur l’activité testiculaire
L’antéhypophyse sécrète des gonadostimulines qui sont la FSH et la LH. Leur rôle en
général est de stimuler le fonctionnement des testicules :
- La FSH active la spermatogenèse par l’intermédiaire des cellules de Sertoli qui
contrôle sa production par biais de l’inhibine.
- La LH stimule les cellules de Leydig et contrôle donc la production de testostérone
à taux plasmatique constant.
2- Rôle de l’hypothalamus et rétroaction exercée par la testostérone
La destruction des neurones hypothalamiques conduit à un arrêt de la production des
hormone hypophysaires.

La production de FSH et de LH dépend donc d’une hormone hypothalamique, la GnRH


dont la sécrétion est pulsatile. Cette hormone est produite par un amas de neurones
hypothalamiques dont l’activité rythmique explique le caractère pulsatile de la sécrétion
de GnRH, puis de FSH et de LH.

L’ablation bilatérale des testicules conduit à une élévation de la concentration


plasmatique des gonadostimulines. On observe également un arrêt des sécrétions
pulsatiles de GnRH, puis de FSH et de LH quand on injecte de fortes doses de
testostérone à un individu. La testostérone exerce donc en retour une action inhibitrice
sur le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire. Une telle action est
qualifiée de rétrocontrôle négatif.

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