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Synthèse 

: Régulation des taux d’hormones ovariennes

I- La commande hypothalamo-hypophysaire des sécrétions ovariennes


1- Rôle de l’hypophyse sur la sécrétion des hormones ovariennes
Si l’hypophysectomie (ablation de ‘hypophyse entraine un arrêt de la croissance des
ovaires, on en déduit que l’hypophyse stimule la folliculogenèse et la mise en place du
corps jaune.

La greffe d’ovaire ou l’injection d’extraits hypophysaires rétablit l’activité des ovaires ;


cela montre que l’hypophyse contrôle le fonctionnement et ceci par voie hormonale. Les
hormones qui agissent sont appelées gonadostimulines. Il s’agit de la FSH et de la LH.
- La FSH agit sur les follicules et stimulent la croissance des follicules de de Graaf,
en favorisant la multiplication des cellules de la granulosa et des thèques qui sécrètent
les œstrogènes.
Chez la femme, le taux de FSH est diminué par
l’inhibine produite par les cellules de la granulosa.
- La LH, dont le pic est sous contrôle
hypothalamique, déclenche l’ovulation.

Après l’ovulation sous l’action de la LH, le reste du


follicule de de Graaf se transforme en corps
jaune.
La production des gonadostimulines chez la
femme est pulsatile.

2- Action de l’hypothalamus sur l’hypophyse


La lésion de l’hypothalamus supprime la production des gonadostimulines. Des injections
d’extraits hypothalamiques rétablissent la production de ces gonadostimulines. Ces
résultats s’expliquent par le fait que l’hypothalamus stimule la production des hormones
ovariennes grâce à une neurohormone appelée GnRH.

La GnRH est sécrétée de manière pulsatile par certains neurones de l’hypothalamus. Elle
est libérée dans le sang de la tige pituitaire et elle stimule les cellules de
l’antéhypophyse pour la libération de la FSH et de la LH.

Chez la femme, la sécrétion d’hormones ovariennes, hypothalamiques et hypophysaires


est cyclique.

Ce caractère cyclique est lié à des rétroactions (positifs et négatifs) entre l’ovaire et le
complexe hypothalamo-hypophysaire.

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II- Rétrocontrôle des hormones ovariennes sur le complexe hypothalamo-
hypophysaire
1- Rétrocontrôle négatif des hormones ovariennes (= hormones sexuelles) sur le
complexe hypothalamo-hypophysaire
Une ovariectomie bilatérale entraîne une augmentation des taux de gonadostimulines
car l’action négative qu’auraient pu exercer les hormones ovariennes en inhibant la
sécrétion de gonadostimulines a été levée. On en déduit que les hormones ovariennes
exercent une action négative sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Cette action
en retour est appelée rétrocontrôle.

Durant la première partie de la phase folliculaire, le taux d’œstrogènes augmente et


inhibe la sécrétion de FSH et de LH. Les œstrogènes exercent un rétrocontrôle négatif
sur la sécrétion de FSH et de la LH.

2- Rétrocontrôle positif des œstrogènes au moment de l’ovulation


En fin de phase folliculaire, vers le 12e jour, l’augmentation du taux d’œstradiol en
liaison avec la croissance des follicules alerte le complexe hypothalamo-hypophysaire
qu’un follicule est mûr. L’hypophyse réagit en produisant un pic de FSH mais surtout de
LH ; il s’agit d’un rétrocontrôle positif. Ce pic de LH est à l’origine de l’ovulation.

3- Rétrocontrôle négatif du complexe hypothalamo hypophysaire en phase lutéale


En phase lutéale ou post-ovulatoire sous l’action de la LH, le corps jaune sécrète de la
progestérone et un peu d’œstradiol. Ces deux hormones exercent conjointement un
rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Il en résulte des
concentrations de FSH en de ça du seuil nécessaire à la croissance des follicules.

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