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A-Introduction :
Double fonctions :
B-Exploration :
I-Exploration des effets périphériques :
2) Frottis vaginale :
Etude de l’index éosinophilique traduisant la sécrétion des œstrogènes de l'ovaire.
4) Biopsie de l’endomètre :
Elle permet l’étude de la taille des ovaires et de visualiser la maturité d’un follicule.
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6) Cœlioscopie :
Œstradiol : E2
Technique Radioimmunologie, Technique Enzymoimmunologie, Technique
électrochimiluminescence, fluorescence
Œstrone : E1
Technique Radioimmunologie, Technique Enzymoimmunologie.
La progestérone :
RIA, EIA, chimiluminescence, fluorescence
Valeurs usuelles : phase lutéale : 3,82-51 nmol/L
17α hydroxyprogestérone :
RIA, EIA
Ce dosage est envisagé en cas d’hirsutisme, en cas d’ovaire polykystique, ou en cas
d’hyperplasie surrénalienne congénitale.
3° Exploration de la sécrétion des androgènes :
Stéroïdes dosés en cas d’hyperandrogénie d’origine surrénalienne ou ovarienne.
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Hyperandrogénie Augmentation des 17 CS DHEA et ou DHAES
urinaires plasmatique
Origine ovarienne Modéré : 20-100% Normal
Origine surrénalienne Important : 500- 1500% Augmenté
Valeurs usuelles : FSH sérique : 3,5-12,5 UI/L et LH sérique : 2,4-12,6 UI/L (Phase
folliculaire au 5éme jour).
Principe : administration per os de 100 mg/j pendant 5 jours, à partir du 5éme jour du cycle et
dosage de :
But : une réponse positive affirme l’intégrité de l’axe HT-HP-ovarien et constitue un bon
traitement d’une aménorrhée.
Résultat : test (+) si FSH augmente de 50% et LH de 85% suivi d’un pic d’E2 précédant le
pic de LH et l’ovulation + augmentation consécutive de la progestérone plasmatique.
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La réponse est négative s’il n’y a pas de modifications des gonadotrophines. Il s’agit d’une
insuffisance hypothalamique ou hypophysaire. Poursuivre l’exploration par un test au GnRH.
La réponse est dissociée si les FSH et LH s’élèvent assez pour entrainer une sécrétion
modeste d’œstradiol par l’ovaire, mais pas de décharge cyclique de LH, donc pas d’ovulation.
Résultat: Test positif : au bout de 15 à 30 min la LH augmente d’un facteur de deux et d’un
peu moins pour la FSH. La meilleure période pour l’injection se situe entre le 10 et le 14 jour
du cycle. Plusieurs éventualités pathologiques peuvent se présenter en cas d’aménorrhée.
Résultats :
La prolactine est multipliée par 8 en 30 min.
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IV- Variations pathologiques :
1° Hypofonctionnement ovarien :
Primitif : Ovaire ;
Signe clinique :
Principale symptôme est aménorrhée (absence des règles)
Signes biologiques :
L’hypofonctionnement globaux est confirmé par :
Divers étiologies :
-Ménopause précoce.
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-Panhypopituitarisme : syndrome de SHEEHAN (hémorragie antéhypophysaire
entrainant une nécrose de l’hypophyse) : E2, FSH, LH et TSH abaissé.
Clinique :
Anovulation avec des cycles longs, dysovulation.
Biologie :
Dosage de la progestérone qui doit être répété pendant la phase lutéale.
Etiologie :
C1/anovulation :
-ovaire polykystique : perte de cyclisation due à une insuffisance gonadotrope
dissociée avec une hyperandrogénie : LH augmenté sans pics cyclique + FSH basse.
-anovulation idiopathique.
C2/dysovulation :
-Cause physiologique dans la période post-pubertaire et pré ménopause.
2° Hirsutisme :
Excès de développement de pilosité dans la zone habituellement glabres chez la femme due à
un excès de production d’hormone male et à une sensibilité accrue des poils aux androgènes.
Clinique :
-Prédisposition familiale, ethnique.
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-Trouble des règles, hyperpilosité et virilisme.
Biologie :
Testostérone, TeBG, Δ4 androstenedione, SDHA avec au besoin LH, FSH, 17 OH
progestérone.
Etiologie :
C1/ cause iatrogènes : androgènes, anabolisants, progestérone.
C3/causes ovariennes :
-Dystrophie ovarienne : Testostérone et Δ4 androstenedione augmentés, LH élevée en
permanence sans pics cycliques et FSH basse, la SDHA plasmatique est normale. La 17 OH
progestérone augmentée mais non freinable par dexaméthasone.
C4/causes idiopathiques:
Hyperandrogénie mixte avec SDHA et/ou DHA augmentés.
Conclusion :
L’exploration oestroprogestative est complexe à l’image de la sécrétion hormonale et de sa
régulation.
Les déterminations biochimiques sont utiles pour aider à situer l’origine du trouble
gynécologique.
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