Résumé 

: Gargantua, Rabelais.

Prologue :

Rabelais nous explique les intentions de son récit : le divertissement du lecteur

et le sens philosophique qu'il devra découvrir. A l'instar de Socrate dont la
laideur physique masquait une très grande intelligence, Rabelais dissimule la
sagesse de son récit derrière l'extravagance de l'intrigue.

Chapitre 1 : Généalogie et anciennes origines de Gargantua

Dans ce premier chapitre, l'auteur nous renvoie à Pantagruel pour comprendre

l'apparition des géants ainsi que pour avoir des informations sur les origines et la
généalogie de Gargantua, puisqu’elle a déjà été effectuée dans le volume
sur Pantagruel.
Donc, plutôt que de la réitérer, il propose de narrer la découverte de cette liste
d’ancêtres. Il explique alors qu'en creusant, des hommes (Jean Audeau) ont
découvert un tombeau gigantesque (pré) dans lequel ils ont trouvé un manuscrit
expliquant la naissance des géants. Rabelais qui s'était joint à cette découverte,
traduisit ce texte.
En fait, elle a été découverte accolée à un mystérieux poème épique – 
Les Fanfreluches antidotées.

Chapitre 2 : Les Fanfreluches antidotées trouvées en un monument

antique

Sans plus attendre, Rabelais nous offre le texte des Fanfreluches, qu’il

retranscrit en quatorze strophes de huit vers et qui se compose d'un méli-mélo
d'idées. Le sens est absolument hermétique.
En effet, des propos mythologiques et antiques se mêlent au champ lexical de la
nourriture et du combat. Sa structure rappelle celle des énigmes.
Les chercheurs hésitent aussi sur le propos général des Fanfreluches : est-ce un
grand collage absurde ou un texte dissimulant une charge subversive
anticatholique ?
Chapitre 3 : Comment Gargantua fut onze mois porté dans le ventre
de sa mère.

Dans ce chapitre, le narrateur nous fait par et nous explique la grossesse de la

mère de Gargantua, Gargamelle, qui a duré onze mois. Il se lance alors dans un
débat historique et philosophique sur la possibilité d’une grossesse aussi longue.
Il invoque pour défendre son point de vue tout un tas d’auteurs, parfois
partiellement ou totalement inventés. Et il justifie son propos à l'aide d'histoires
antiques et de médecine
De plus, une aussi longue gestation signifie que Gargantua, fils de Grandgousier
et Gargamelle, sera amené à faire de grandes choses.

Chapitre 4 : Comment Gargamelle se laissa aller à manger des

tripes

Au mois de février, Grandgousier et Gargamelle organisèrent un banquet auquel

ils invitèrent les habitants des villages alentours afin de manger avec eux une
quantité démesurée de tripes de bœuf.
Grandgousier indiqua à Gargamelle de ne pas trop en manger, car ce genre de
nourriture n'était pas recommandée, car elle allait accoucher. Cependant, elle en
mangea plus que de raison. Après le repas, tous dansèrent avec joie.
L’accouchement de Gargamelle approche, car elle a mangé trop de tripes et cela
déclenche le processus.

Chapitre 5 :

C’est un chapitre typiquement rabelaisien : alors que Gargantua va bientôt

arriver, les camarades de Gargamelle festoient – et Rabelais rapporte, sans
jamais distinguer les interlocuteurs, la succession infinie de plaisanteries liées à
la nourriture et à la boisson que les convives s’envoient.
 Débat philosophique

Chapitre 6 :

Lors du banquet, Gargamelle se sentit mal et finit par accoucher. Gargantua finit
enfin par naître. Il sort par l’oreille gauche de Gargamelle. Il s’écrie : « À boire !
À boire ! À boire ! ». C’est alors que Grandgousier nomme son fils : Gargantua
sur l’idée des invités car il avait remarqué son grand gosier (Arrière-gorge et
pharynx). Entendant ses « À boire ! », son père, Grandgousier, s’exclame :
« Quel grand tu as ! » (à propos de son gosier).
Ensuite, Rabelais évoque l’alimentation du jeune Gargantua, qui nécessite toutes
les vaches laitières de la région, puis le narrateur parle du fait, que Gargantua
était heureux quand il buvait du vin ou entendais un bruit s’y rapportant.

Chapitre 7 :

Le narrateur décrit les habits de son héros, en insistant sur leurs dimensions
improbables et sur les quantités astronomiques de matières premières requises
pour leur conception. Ce genre de chapitres sont de parfaits exemples de la
tradition de l’humour gigantesque. La vêture de Gargantua est très détaillée : du
tissu utilisé aux accessoires (poignard, bijoux en or, épée …).
Gargantua est habillé à la dernière mode.

Chapitre 8 :