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FRANÇAISE
Exemples tirés de la littérature québécoise
Michel David
CRT CTM CE
411 exercices et corrigés
26 tests
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GRAMMAIRE
FRANÇAISE
du £millénaire
GRAMMAIRE
FRANÇAISE
€ millénaire
Exemples tirés de la littérature québécoise
393 articles
411 exercices et corrigées
PT
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Courriel: lidec@lidec.qc.ca
Div. LIDEC inc.
Grammaire française du 3° millénaire
auteur
Michel David
révision linguistique
Colette Tanguay
conception graphique
LIDEC inc.
Dépôt légal
Bibliothèque nationale du Québec, 2001
Bibliothèque nationale du Canada, 2001
ISBN 2-7608-5309-8
Imprimé au Canada
TE
IPHOTOCOPILLAGE)
TUE LE LIVRE
Présentation I
apprécier de l’élève tout en développant chez lui ou chez elle la fierté de parler et d’écrire une
langue que des compatriotes ont portée à un rare degré de perfection.
En somme, nous avons désiré faire une Grammaire française du 3° millénairequi soit un outil
simple, efficace, complet et original, propre à développer chez l’usager ou l’usagère ses
connaissances de la langue et à améliorer ses performances dans ses productions orales et écrites.
Par sa nouvelle approche de l’apprentissage de la langue, la Grammaire française du 3° millénaire
aspire à devenir un ouvrage de référence et un guide.
ÉÉ É
La présentation I
Table des matières Hi
8 LES LETTRES
9 LES SIGNES ORTHOGRAPHIQUES 7 234 398
Les préfixes 14
Les suffixes 16
18 LA COMPOSITION 17 241 404
LA COMPOSITION POPULAIRE 17
LA COMPOSITION SAVANTE (les racines) 18
19 LES FAMILLES DE MOTS 20 241 405
20 LE TÉLESCOPAGE (mots-valises) 20 242 405
21 L'ABRÈGEMENT 21 242 405
22 L'ANGLICISME 22 242 405
23 L'ARCHAÏSME 22 242 405
24 LE NÉOLOGISME 22
25 LE GALLICISME 22
26 LE RÉGIONALISME 23 242 405
27 LE CANADIANISME 23 242 405
28 L'ONOMATOPÉE 23
Chapitre 4 Les sens du mot et la polysémie 24
29 LE SENS PROPRE 24 244 407
30 LE SENS FIGURÉ 24 244 407
31 LE SENS DÉNOTATIF 24 244 407
32 LE SENS CONNOTATIF 24 244 407
33 L'HOMONYME 25 244 407
34 LE PARONYME 25 245 408
35 LA POLYSÉMIE 25 245 408
ÉTÉ Éd
Chapitre 2 La phrase 51
76 LES DÉFINITIONS DE LA PHRASE 51
77 LA PHRASE DE BASE (P) 51
78 LES ÉLÉMENTS DE LA PHRASEP 52 266 424
LES SORTES DE PHRASES nm D ms
79 LA PHRASE SIMPLE 52 266 424
80 LA PHRASE COMPOSÉE 52 266 424
81 LA PHRASE COMPLEXE 53 267 425
LES TYPES DE PHRASES - A
82 LA PHRASE DÉCLARATIVE 53 268 426
83 LA PHRASE INTERROGATIVE 53 268 426
84 LA PHRASE IMPÉRATIVE 55 269 427
85 LA PHRASE EXCLAMATIVE 55 269 427
LES FORMES DE PHRASES — A
86 LES FORMES AFFIRMATIVE ET NÉGATIVE 56 269 428
87 LES FORMES ACTIVE ET PASSIVE 56 270 428
88 LES FORMES NEUTRE ET EMPHATIQUE 57 270 428
LES AUTRES CONSTRUCTIONS DE LA PHRASE - nn ——
89 LA PHRASE IMPERSONNELLE 58 Pi 429
90 LA PHRASEÀ PRÉSENTATIF 58
91 LA PHRASE INFINITIVE 58 271 429
92 LA PHRASE NON VERBALE 58 271 429
93 TABLEAU RÉCAPITULATIF DE LA PHRASE 59
Chapitre 3 Les subordonnées 60
94 LA PHRASE MATRICE 60 273 431
95 LA PHRASE SUBORDONNÉE 60 273 431
LA SUBORDONNÉE RELATIVE 222228 22 ANR RS a 2 — —
96 LA DÉFINITION DELA SUBORDONNÉE RELATIVE 61 274 432
97 LA FONCTION DELA SUBORDONNÉE RELATIVE 61 27 À 432
98 LA RELATIVE EXPLICATIVE ETLA RELATIVE DÉTERMINATIVE 61 DA 432
99 LA RÉDUCTION DELARELATIVE 61 274 432
LA SUBORDONNÉE COMPLÉTIVE
100 LA DÉFINITION DE LA SUBORDONNÉE COMPLÉTIVE 62 275 433
101 LES FONCTIONS DE LA SUBORDONNÉE COMPLÉTIVE 62 279 433
102 LA RÉDUCTION DE LA COMPLÉTIVE 63 TS 433
LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE
103 LA DÉFINITION DELA SUBORDONNÉE
CIRCONSTANCIELLE 63 275 433
104 LA FONCTION DE LA SUBORDONNÉE
CIRCONSTANCIELLE 63 270 434
105 LA RÉDUCTION DE LA CIRCONSTANCIELLE 64 76 434
106 LA SUBORDONNÉE SUJET 64 276 434
107 LA SUBORDONNÉE INFINITIVE 65 276 434
108 LA SUBORDONNÉE PARTICIPIALE 65 DAT, 434
109 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES SUBORDONNÉES 65
Chapitre 5 La ponctuation 69
EEE EE EEE
EEE
LES FONCTIONS
148 LA DÉFINITION D'UNE FONCTION 84
149 LES SORTES DE FONCTIONS 84
150 LE COMPLÉMENT DU NOM ET DU PRONOM 84 289 446
151 LE COMPLÉMENT DE L'ADJECTIF 85 289 446
152 LE SUJET (GNs) 85 289 446
L'ACCORD DU VERBE AVEC DIFFÉRENTS TYPES DE SUJETS
-
153 LA RÈGLE GÉNÉRALE 86 290 447
154 LE SUJET SÉPARÉ DU VERBE PAR UN COMPLÉMENT DUNOM 86 290 447
155 LESUJET SÉPARÉ DU VERBE PAR UN PRONOM PERSONNEL 86 290 447
156 PLUSIEURS SUJETS À LA 3° PERSONNE 86 290 447
157 LE SUJET «ON» 87 291 447
158 LE SUJET SÉPARÉ DU VERBE PAR UNE SUBORDONNÉE 87 291 448
RELATIVE
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LES VERBES EN RE
210 PRENDRE 152 338 483
271 FAIRE 154 338 483
272 CONNAÎTRE 156 339 483
LES VERBES EN —OIR
213 RECEVOIR 158 339 483
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Première partie
LA LANGUE PARLÉE ET LA LANGUE ÉCRITE
1 DÉFINITION DE LA LANGUE
La langue est «un système de signes au moyen duquel s’exerce la parole».!
LA LANGUE PARLÉE
La langue parlée est un ensemble de signes sonores beaucoup plus anciens que la langue écrite.
L'homme les utilisent en formulant des phrases constituées de mots organisés selon un système
grammatical. Chaque mot est formé d’une ou de plusieurs syllabes.
2 LA SYILABE
La syllabe est «un son ou un groupe de sons que l’on prononce dans une seule émission de
voix».?
Ex.: Viens (1 syllabe).
Produit (2 syllabes).
Production (3 syllabes).
Dans la langue parlée, chaque son ou groupe de sons est constitué de voyelles et de
consonnes.
3 LES VOYELLES
Les voyelles sont «des sons produits par les vibrations des cordes vocales qui s’échappent
librement de la bouche».f
ot
Grammaire 5
On peut classer les voyelles selon
4 LES CONSONNES
Les consonnes sont des bruits de frottement ou d’explosion produits par le souffle
rencontrant différents obstacles dans la bouche.
Les consonnes peuvent être classées selon
e la présence ou l'absence de vibrations des cordes vocales,
SONORES s'il y a vibrations: b, d, v, g, z, j, |, r (apical), m, n, gn.
SOURDES s'il n'y en a pas: p, t, k, f, s, ch, r (dorsal).
REMARQUE
Il existe en français trois semi-consonnes: i, # et ou. Elles sont employées parfois comme
consonnes.
Ex.: Crier (i)}, appui (u), gouache (ou).
5 L'ACCENT D'INTENSITÉ
L'accent d’intensité (ou accent tonique) porte, en français, sur la dernière syllabe articulée du
mot prononcé.
Ex.: Source. Opinion. Transporte.
TE
6 LALIAISON
On lie deux mots dans la langue parlée quand le second commence par une voyelle ou par un
«h» muet.
Ex.: Un (n) homme.
Des (2) avis.
Cependant, cette liaison ne se fait qu’à l’intérieur d’un groupe de mots unis par le sens qui ne
sont pas séparés par un signe de ponctuation.
Ex.: Gardes (z) -ÿ sa place au moins.? (G. Guèvremont)
Vous (z) êtes, M. Legault, un (n) employé fidèle.3 (R. Viau)
S et X se prononcent Z (De vieux (z) ennemis).
D se prononce T (Un grand (t) arbre).
G se prononce K (Un long (k) hiver).
F se prononce V (Il est neuf (v) heures).
7 LÉLISION
L'élision est la disparition des voyelles finales 4, e, i, devant un mot commençant par une
voyelle ou un «h» muet. Dans la langue écrite, l’élision est marquée par l’apostrophe.
Ex.: J'attends (Je attends).
L'hôpital (le hôpital).
S'ils venaient (si ils venaient).
LA ANQGUE ÉCARE
La langue écrite est «un ensemble de signes visuels (lettres) qui servent à représenter les sons de la
langue parlée».!
8 LESLETTRES
L'alphabet utilisé pour représenter les sons du français est constitué de 6 lettres pour les
voyelles a, e, 1, o, u, et y, et de 20 lettres pour les consonnes b, c, d, f,g, h, j, k, l, m, n, p, q,
RISSENUNLUNNIEL
EEE
TETE EEE TETE TETE EEE
Grammaire 7
L'accent aigu se met habituellement sur le e fermé quand il n’est pas suivi d’un «f» ou d’un
«z» finals.
Ex.: Lâcheté... Nez... Clef.
L'accent grave se place sur le e ouvert à la fin d’une syllabe ou avant un «s» final, sur le 4 dans
déjà et voilà et sur le 4, # et e de certains mots pour les distinguer d’homonymes.
Ex.: Décès... Ou et où.
L'accent circonflexe se met sur a, e, i, o et u très souvent pour distinguer des homonymes.
Ex.: Cru et crû... Mur et müûr.
10 L'IMPORTANCE DU LEXIQUE
Il est indispensable d’acquérir une solide compétence lexicale pour élargir le plus possible son
répertoire de mots. Une bonne connaissance du vocabulaire de sa langue conduit à une
meilleure compréhension de ses lectures et à des communications orales et écrites d’une plus
grande qualité.
La lexicologie est une partie importante de la grammaire puisqu’elle offre des informations
sur la formation des mots, sur leur sens et sur leurs relations les uns avec les autres.
Grammaire | 11
ot:
LES ORIGINES DE NOTRE LANGUE
En 50 av. J.-C., les Romains ont incorporé la Gaule à l’Empire romain après que César eût
vaincu les troupes gauloises de Vercingétorix à Alésia. Durant cinq siècles, les Romains vont
occuper ce pays et imposer leur culture et leur langue. Peu à peu, les vaincus vont maîtriser
plus ou moins bien la langue latine qui va se mêler à leur langue celtique.
Après la chute de l’Empire romain (496 après J.-C.), les peuples germaniques envahissent une
partie de l’Europe et influencent la langue parlée dans le Nord de la Gaule. À cette époque,
les Gaulois du Nord parlent un dialecte qu’on appellera la langue d’oïl (qui deviendra le
français) et ceux du Sud s'expriment en langue d’oc*. Il faudra attendre le milieu du 9 siècle
pour trouver le premier texte écrit en langue d’oïl, soit Les Serments de Strasbourg (842),
transcription des serments échangés entre deux des petits-fils de Charlemagne.
Au fil des siècles, la langue parlée en Gaule continue à évoluer. Au 13° siècle, cette langue sera
appelée le francien (pour français ancien). En voici un extrait.
Quant des lais fair m’entremet Quand je me mets à écrire des vers,
Ne vueil ublier Bisclavret Je ne veux pas oublier Bisclavret.
Bisclavret a num en Bretan Bisclavret avait un nom en Bretagne,
Garulf l’appelent li Norman Loup-garou, l’appelaient les Normands.
Aux 14° et 15° siècles, la langue du roi, le français, s’est imposée face aux dialectes parlés en
France. Au 16° siècle, le français devint la langue de l’État. L'imprimerie, inventée au siècle
précédent, a beaucoup aidé à la diffuser. La grammaire française de Meigret ainsi que le
travail de vulgarisation de Drolet contribuèrent beaucoup à lui donner ses lettres de noblesse.
Le 17° siècle fut marqué par quelques événements importants dans le domaine de la langue.
En 1605, le premier journal de langue française, Le Mercure de France, fut publié. En 1635,
Richelieu fonda l’Académie française et en 1680, Richelet publia le premier dictionnaire
entièrement français.
Depuis cette époque, la langue française n’a pas cessé d’évoluer. Même si on déplore son ortho-
graphie compliquée, elle demeure un moyen extraordinaire pour exprimer toutes les nuances
de la pensée. À l’aube du 21‘siècle, cette langue est parlée par près de 170 millions de personnes
dans le monde et, à ce titre, elle mérite d’être pu. par ceux et celles qui en font usage.
É É
15 LES EMPRUNTS
Même si l’essentiel du vocabulaire français vient du latin et du grec (pour la formation
savante de nouveaux mots), il n’en reste pas moins que cette langue a emprunté des centaines
de mots à différentes langues.
L’allemand: banc, bannière, crèche, fauteuil, honte, etc.
L’anglais: interview, sport, record, détective, handicap, etc.
Le néerlandais: bière, bouquin, cambuse, gruger, mannequin, matelot, etc.
L'italien: balcon, bambin, bandit, soutane, valise, etc.
L'espagnol: cigare, moustique, cédille, camarade, escamoter, etc.
Le portugais: acajou, banane, fétiche, macaque, pagode, etc.
L’arabe: douane, chiffre, carafe, nuque, tasse, etc.
Les langues slaves: cosaque, vodka, polka, calèche, etc.
Il va de soi que le plus grand nombre d’emprunts a été fait à la langue anglaise pour des
raisons historiques (les guerres et les contacts continuels entre les deux peuples). Au Québec,
cette influence est encore plus marquée du fait que la population francophone vit sur un
continent habité par près de 300 millions d’anglophones.
LES DÉRIVATIONS
16 LADÉRIVATION IMPROPRE
La dérivation impropre consiste à donner à un mot une nouvelle classe grammaticale sans en
changer la forme. Par ce procédé,
a) un nom peut devenir un adjectif;
Ex.: Une rose... Un jupon rose.
EEEEEE EEE
Grammaire c 13
d) un verbe au participe peut devenir un nom;
Ex.: La voiture passant devant elle... Un passant.
17 LA DÉRIVATION PROPRE
La dérivation propre consiste à former de nouveaux mots en ajoutant au radical un préfixe
ou/et un suffixe.
Les préfixes utilisés en français viennent du latin et du grec. Ces derniers ont surtout servi à
créer des mots savants.
Les préfixes
Préfixes Exemples
dacad/alfat ap vers, tendance vers accompagner, attendre
adjoindre
anté, anti avant, devant antérieur, antidater
béné, bien bien bénéfique, bienfaisant
bi deux bicyclette
Circon, Circum autour circonférence
co, col, con avec coauteur, collègue,
confrère
dé, des, dis, di séparation dépecer, divorce
en, em dans enfouir, embarquer
entr(e), inter au milieu de, à demi entracte, entrouvert
e, ef, es, ex éloignement exporter, éloigner
extra en dehors de extraordinaire
im, in, ir dans, contraire immigrer, insérer
intra au-dedans intraveineuse
Préfixes Exemples
dan sans amoral, anormal
amphi autour amphithéâtre
anti, anté contre antigel, Antéchrist
archi, arch au-dessus de archevêque
à un haut degré archiconnu
eu bien, bon euphorie
hémi demi hémicycle
hyper au-dessus de, à l’excès hypernerveux
hypo au-dessous de hypothèque
méta changement métaphore
par(a) auprès de parasol
péri autour périmètre
syn, SyYM, Sys ensemble, réunion synonyme, système
Éd
Grammaire 15
Les suffixes
TT EE
18 LA COMPOSITION
Le français forme aussi de nouveaux mots par un procédé appelé composition. Il faut
distinguer la composition populaire de la composition savante.
La composition populaire
La composition populaire consiste à unir différents mots, avec ou sans trait d’union, dans un
nouveau mot dans lequel chacune des composantes perd son sens propre. L'union des deux
mots lui confère un nouveau sens.
Ex.: Un abat-jour... Un malentendant.
EE É )
Grammaire 17
On peut composer un mot avec
— deux adjectifs: aigre-doux;
— deux noms: un sourd-muet;
— deux verbes: un va-et-vient;
— un nom et un adjectif: un coffre-fort;
— un verbe et un nom: un coupe-file;
— un adverbe et un nom: une arrière-cour;
— un adverbe et un adjectif: tout-puissant;
— une préposition et un nom: un sous-plat.
Il est important de noter que beaucoup de mots composés sont formés de trois
mots.
Ex.: Pince-sans-rire, pot-au-feu, cogq-à-l'âne, tête-à-tête, etc.
La composition savante
La composition savante consiste à former des mots avec des racines latines et grecques. Une
partie non négligeable de notre vocabulaire est constituée de mots composés avec ces racines.
Racines latines
Racines Exemples
agri champ agronome
calori chaleur calorifère
cide qui tue herbicide
cole de la culture agricole
culteur, culture qui cultive agriculteur, agriculture
fère qui porte pétrolifère
fique qui produit calorifique
forme qui a la forme de filiforme
frigori froid frigorifique
fuge qui fuit, qui fait fuir centrifuge
grade par degrés centigrade
omni tout omniscient
pare qui met au monde ovipare
pède pied quadrupède
vore qui mange omnivore
Racines grecques
aéro air aéroport
agro champ agronome
algie douleur névralgie
anthropo homme anthropologie
archéo ancien archéologie
auto par soi-même automobile
É É GÉ É É É
Er TT
Grammaire 19
Racines
philo, phile qui aime francophile
phobie, phobe qui craint agoraphobie
phono, phone son téléphone
photo lumière photostat
poly plusieurs polygone
psycho âme psychologie
pyro feu pyromaniaque
scope qui aide à voir télescope
techno science, art technologie
télé loin télévision
thérapie soin, guérison hydrothérapie
thermo chaleur thermomètre
topo lieu toponymie
typo caractère, impression typographe
xéno étranger xénophobie
ZOO animal zoologique
Pour former un verbe, il suffit souvent d’ajouter au radical les suffixes -er, -ir, -oir ou -re.
Ex.: Refus/er... Gém'ir.
Un moyen efficace pour arriver à former un adjectif consiste à placer le mot à transformer
immédiatement après un nom.
Ex.: Un air de mécontentement... Un air mécontent.
{
La formation du nom peut être facilitée si on place le déterminant UN ou UNE devant le mot
à transformer.
Ex.: Démissionner... Une démission.
21 LABRÈGEMENT
L'abrègement consiste à n’employer qu’une partie du mot. Pour y parvenir, on peut procéder
de différentes manières.
Par abréviation
Le mot peut être abrégé de différentes façons.
a) Labréviation peut ne contenir que la première et la dernière lettres du mot.
Ex.: Bd pour boulevard... N° pour numéro.
b) Labréviation ne contient que la première lettre du mot, lettre suivie d’un point.
Ex.: P. pour page.
c) L'abréviation contient plusieurs lettres du mot, mais le point remplace une voyelle.
Ex.: Mus. pour musique... Sc. pour sciences.
Par troncation
Par ce procédé, on ne conserve que le début du mot.
Ex.: Un restau pour un restaurant.
Une disco pour discothèque.
Par réduction
Par ce procédé, on réduit une suite de mots en un seul.
Ex.: La pilule pour la pilule anticonceptionnelle.
EEE
Grammaire 21
REMARQUES
1. On n’abrège pas les titres quand on s’adresse à la personne même.
Ex.: Je vous le recommande, mademoiselle.
22 L'ANGLICISME
Un anglicisme est un terme tiré de la langue anglaise que l’on utilise indûment en français.
Ex.: Un bellboy (un chasseur), un élévateur (un ascenseur).
Il est important de noter qu’un terme anglais accepté par la francophonie cesse d’être un
anglicisme.
Ex.: Un handicap, un paquebot, une prime, etc.
23 L'ARCHAÏSME >
Un archaïsme est un mot ancien qui n’est plus en usage. Il désigne des réalités passées,
disparues de l’usage actuel. On ne l’emploie plus que pour créer un effet de style ou pour
recréer une époque.
Ex.: À cause que, (parce que), moult (beaucoup).
24 LE NÉOLOGISME
Un néologisme est un nouveau mot créé pour désigner une invention récente ou une nouvelle
réalité. Il peut être aussi un mot déjà existant employé dans un sens nouveau. Le néologisme
est souvent utilisé pour donner une impression d’avant-garde, de modernité.
Ex.: Une discothèque, un laser, cloner.
CC
25 LE GALLICISME
Le gallicisme est une tournure propre à la langue française.
Ex.: Elle se sentait bien.
26 LE RÉGIONALISME
Le régionalisme est un terme qui n’est utilisé que dans une région.
Ex.: C’est un «flo» (un adolescent).
Le souper était plaisant (agréable).
27 LE CANADIANISME
Le canadianisme est un terme propre au Canada. Il est de mauvais aloi quand il a le même
sens qu’un mot existant déjà en français et il est de bon aloi (permis) quand il désigne une
réalité qui n’a pas son équivalent dans la langue française.
Ex.: Une cabane à sucre (canadianisme de bon aloi).
Un camp (pour un chalet) (canadianisme de mauvais aloi).
28 L'ONOMATOPÉE
Le français crée aussi certains mots par onomatopée, c’est-à-dire en tentant d’imiter par écrit
des bruits ou des sons.
Ex.: Tic-tac, flonflon, glouglou, caqueter, chuchoter, miauler, beugler, etc.
Grammaire 23
LES SENS DU MOT ET LA POLYSÉMIE
29 LE SENS PROPRE
Le sens propre d’un mot est sa signification, sans valeur stylistique.
C’est son sens le plus courant dans la langue.
Ex.: Il a reçu un choc au bras (membre supérieur du corps humain).
30 LE SENS FIGURÉ
Le sens figuré signifie le sens large et imagé du mot, sa signification détournée de son sens
premier par le contexte.
Ex.: Il est le bras droit du député (son principal adjoint).
ah
’
31 LE SENS DÉNOTATIF
Le sens dénotatif d’un mot est le sens permanent de ce mot, sa signification propre.
Ex.: Sa voiture était noire (la couleur).
32 LE SENS CONNOTATIF
Le sens connotatif désigne l’ensemble des valeurs affectives rattachées au mot.
Ex.: Son père voyait tout en noir (Il était pessimiste. Au noir, se rattache l’idée de deuil, de
mort, de tristesse, etc.)
REMARQUE
Les valeurs connotatives d’un mot varient beaucoup dune personne à Lu selonles
expériences vécues.
Ex.: Pour certains, le mot “ecoles a une connotation de plaisir parce qu'il (cppelle la joie
d'apprendre, les amitiés, etc. Pour d’autres, ce mot véhicule une connotation
d’ennui parce qu'ils s’y sont ennuyés profondément, etc.
É É É
34 LE PARONYME
Un paronyme est un mot qui s’écrit presque de façon Poe à un autre au point de semer
parfois la confusion.
Ex.: Allocution/allocation.…. lllusion/allusion.. Accident/incident.
35 LA POLYSÉMIE
On dit qu’un mot est polysémique lorsqu'il possède plusieurs sens. En français, certains mots
ne possèdent qu’un ou deux sens, tandis que d’autres en possèdent plusieurs, selon le
contexte dans lequel ils sont employés.
Ex.: Point est un mot polysémique. Il peut avoir les sens suivants.
Petite marque ronde sur un «i».
Signe de ponctuation placé à la fin d’une phrase.
Unité de notation d’un travail.
Un endroit fixe déterminé (un point d'arrivée).
Une question particulière, un problème.
Une intersection de deux lignes, en mathématiques.
SRE
NE Dans un jeu, une unité de valeur.
Grammaire 25
LES RELATIONS ENTRE LES MOTS
36 LE TERME GÉNÉRIQUE
Un terme générique contient un ensemble de mots spécifiques qui se différencient les uns des
autres par leur sens. Il s’agit d’une relation d’inclusion, c’est-à-dire qu’un mot générique
englobe un ensemble de mots spécifiques.
Ex.: Auto (terme générique)
Limousine, cabriolet, coupé, berline, sedan, tacot, guimbarde, fourgonnette,
camionnette, décapotable, familiale, etc. (termes spécifiques).
31 LE TERME SPÉCIFIQUE
Le terme spécifique est un mot qui peut être inclus dans un terme générique. Dans un texte,
il est parfois utile de remplacer un terme générique par un mot spécifique pour apporter plus :
de précision.
38 LE SYNONYME
Le synonyme est un mot qui a le même sens qu’un autre mot.
Ex.: Maison, logis, domicile.
REMARQUE | |
Cependant, il est important de retenir qu’un synonyme a rarement tout à fait le même sens
que le mot qu’il remplace: cela dépend beaucoup du contexte dans lequel il estutilisé.
Ex.: Voici quatre synonymes du mot «faute».
Crime: une action très blâmable.
Infraction: la violation d'une loi.
Forfait: crime abominable.
Manquement: l’action de manquer à une loi.
Aucun des mots ne recouvre la même réalité.
RE
Dans beaucoup de cas, il suffit d’ajouter un préfixe au mot pour créer son antonyme.
Ex.: Attention/inattention.. Heureux/malheureux.
40 LE CHAMP LEXICAL
On appelle champ lexical un ensemble de mots associés à une idée centrale. Ces mots servent
habituellement à exprimer différentes facettes d’une même idée.
Dans un champ lexical, on peut aussi retrouver des synonymes et un inventaire de notions
qui ont un rapport, même éloigné, avec le mot coiffant le champ.
Ex.: Mort, deuil, couronne, incinération, noir, pleurs.
Autobus, métro, correspondance, horaire, terminus...
D Et
Grammaire 27
LES SIC DE LANGUE
43 LE NIVEAU NEUTRE
Le registre neutre est aussi marqué par l’emploi d’une langue soignée, mais beaucoup moins
recherchée que dans le niveau soutenu. L'utilisation de ce registre permet de communiquer
oralement et par écrit dans une langue correcte et précise. On emploie des termes corrects et
des tournures de phrases qui respectent les règles syntaxiques et grammaticales.
Ex.: Vous l'avez tué parce qu'il avait ouvert votre lettre?“ (F. Hébert)
44 LE NIVEAU FAMILIER
La langue familière est celle employée avec des proches et des amis. Certaines structures de
phrases utilisées à ce niveau sont incorrectes. En plus, le vocabulaire est émaillé de
québécismes et de mots tronqués.
Ex.: Prenez-moi pas pour un larron ou pour un tueur...5 (G. Guèvremont)
Le québécisme est un terme propre aux Québécois francophones, un mot qu’on ne retrouve
pas ailleurs dans la francophonie.
Ex.: Tataouinage (perte de temps), téteux (un lèche-bottes), un char (une auto), des
mitaines (des moufles), niaiser (perdre son temps), etc. £
45 LE NIVEAU POPULAIRE
Finalement, le registre populaire est employé quand l’usager ne se préoccupe pas de la
correction de la langue. C’est souvent le niveau de la langue parlée où les phrases sont mal
construites et dans lequel on utilise des anglicismes. La langue populaire est extrêmement
mouvante en ce que beaucoup de ses expressions disparaissent rapidement, remplacées par
d’autres plus à la mode durant un certain temps.
Ex.: Il est «smart» (gentil). C’est «cool» (bien). On est tanné (las). C'est «trippant»
(excitant). «Chus pus capable» (Je ne suis plus capable).
J'ai le truck. On part demain matin, drette de bonne heure.f$ (G. Roy)
à.
a Li
eestesil nl
oi
AÀ Se
SALE
(RER
REA
OS OL
LES DISCOURS RAPPORTÉS
b) un mot formulé par une autre personne que le narrateur ou la narratrice (une citation);
Ex.: La présidente parla du «Travail acharné» effectué par ses collaborateurs.
Comment le reconnaître?
1. Le discours rapporté direct est précédé d’un tiret ou placé entre guillemets.
2. Dans un dialogue, ce type de discours est souvent suivi par une phrase incise.
3. Le discours rapporté direct est habituellement introduit par un verbe de parole comme
«dire», «murmurer», «crier», «chuchoter», «hurler», «répondre», etc.
]
EEE Cd
Grammaire 31
48 LE DISCOURS RAPPORTÉ INDIRECT
Quand le narrateur ou la narratrice ne rapporte pas les mots exacts d’une personne, il s’agit
d’un discours rapporté indirect. Il ou elle offre un résumé de ce qui a été dit par un ou une
autre.
Ex. Le curé a demandé à tous ses paroissiens de prier pour sa guérison.® (P. Dagenais)
Comment le reconnaître?
1. Le verbe de parole est suivi d’un GPrép ou d’une subordonnée complétive. Tous les deux
résument ce qui a été dit.
Ex.: Elle nous a demandé de nous en occuper.
Elle a demandé que nous nous en occupions.
Le discours rapporté indirect n’emploie aucun des moyens utilisés par le discours rapporté
direct. Le verbe de parole introducteur est suivi d’un groupe prépositionnel ou d’une
subordonnée complétive.
Ex.: On dit qu'il a refusé avec indignation cette somme rondelette.
On lui reproche d’avoir refusé avec indignation cette somme rondelette.
CC
La lecture ou la production d'un texte peut être guidée et facilitée par des organisateurs
textuels.
Grammaire 33
Le téléphone et le télégraphe
Le jeune Bell faisait preuve d'une curiosité scientifique insatiable et d'une énergie
inépuisable. Dès 1873, il travailla sur un télégraphe harmonique capable de communiquer
plusieurs sons à distance. Il parvint à trouver des fonds pour pousser ses recherches.
Tout ce qui touchait la transmission de la parole l'intéressait. Durant sa traversée de
l'Atlantique, il avait lu des ouvrages sur les recherches de Chapp (1803) et de Wheatstone
(1823) sur le sujet. II menait de front plusieurs projets à la fois. En plus de s'occuper du
télégraphe, il se passionna pour un appareil électrique qui pourrait transmettre la parole.
54 LA STRUCTURE DU TEXTE
Il est important de reconnaître et de comprendre la structure d’un texte dans une lecture ou
lors d’une production écrite. La construction d’un texte varie selon le type qu’on lit ou qu’on
produit.
Le développement
Le texte descriptif: Un paragraphe par aspect traité.
Le texte explicatif: Un paragraphe par explication importante.
Le texte argumentatif: Un paragraphe par aspect. Une opinion sur l’aspect traité, opinion
suivie d'arguments pour l’appuyer.
La conclusion
Le texte descriptif: Un résumé des aspects traités.
{
Le texte explicatif: Un rappel des explications importantes.
Le texte argumentatif: Un rappel des meilleurs arguments et une ouverture (suggestion ou
souhait) pour régler le problème traité.)
CC
REMARQUE
Un texte narratif peut offrir des passages descriptifs, explicatifs ou argumentatifs. En règle
générale, aucun type de texte n’est fermé aux autres types de texte.
99 LA DIVISION EN PARAGRAPHES
Chaque paragraphe d’un texte représente une idée principale du texte. Les phrases contenues
dans le paragraphe développent cette idée avec des idées secondaires. Il commence par un
alinéa.
Dans un texte littéraire, les paragraphes marquent des étapes dans le récit.
Dans un poème, une strophe équivaut à un paragraphe. Elle représente une idée principale
du poème.
REMARQUE
Dans les textes argumentatifs et explicatifs, il est important de commencer chaque
paragraphe d’un marqueur de 0 parce qu’il apporte le lien logique qui existe avec le
paragraphe précédent.
Grammaire 35
On emploie les marqueurs de relation aussi bien pour établir le type de relation logique
existant entre deux phrases que pour indiquer la structure du texte (marqueurs d’étape).
57 LE POINT DE VUE
Le point de vue est la position du narrateur ou de la narratrice, de l’auteur ou de l’auteure
par rapport à ce qu’il raconte, explique ou décrit. C’est ce qui est appelé la modalisation, la
façon de voir le sujet. Il est possible de déterminer le point de vue adopté en reconnaissant le
ton utilisé ou en repérant des mots ou des expressions qui le livrent.
De plus, il sera possible de connaître son point de vue s’il ou elle utilise certains mots ou
expressions comme «hélas!», «heureusement», «il avait tort de croire..….», «il était
dommage...», etc.
58 LA MODALISATION
Le point de vue est livré aussi bien par le ton adopté (ton neutre, indigné, moralisateur,
humoristique, etc.) que par les expressions modalisatrices utilisées.
Grammaire 37
LA COHÉRENCE DU TEXTE
La cohérence du texte
La cohérence d'un texte dépend de l'harmonie entre chacun de ses éléments. Un texte
bien construit et cohérent est un texte dans lequel
59 LE THÈME ET LE PROPOS
Dans une phrase, il y a ce dont on paris le thème, et ce qu’on en dit, le propos.
REMARQUE
_ Les notions de thème et de propos peuvent s'appliquer aussi à un paragraphe etmême à
tout un texte.
60 LA REPRISE DE L'INFORMATION
Pour assurer la continuité dans un texte, on utilise la reprise de l’information d’une phrase à
l’autre.
Pour assurer cette reprise sans avoir à répéter les mêmes mots, on utilise différents moyens.
1. Un pronom personnel
Ex.: L'hiver tue l’arbre, mais il lui arrive de le refleurir.'4 (É. Montpetit)
Même si les légumes ne lui plaisaient pas, elle en mangeait tout de même.
2. Un synonyme
Ex.: Son expédition lui avait coûté cher, mais un tel voyage lui laisserait des souvenirs
inoubliables.
4. Un pronom démonstratif
Ex.: Ne pas porter secours à une personne en danger, cela est inacceptable.
5. Un adverbe
Ex.: Elle lui donna rendez-vous dans le parc et c’est là qu’elle le rencontra.
#
TE
7. Une périphrase
Ex.: Le soleil apparut entre les nuages. En quelques instants, les chauds rayons de
l’astre solaire séchèrent le pavé.
Un exemple
La mangouste
La mangouste est célèbre pour ses qualités de combattante. Elle s'attaque avec
succès aussi bien au lapin qu’au serpent le plus dangereux. Lorsqu'elle repère sa
proie, elle s’élance sur elle en faisant entendre des cris perçants de menace. Elle
frappe avec la rapidité de l'éclair et elle mord toujours la tête de l'ennemi. Si elle est
attaquée, elle s’enroule sur elle-même, le poil hérissé et la tête tournée vers l'ennemi.
Sa fourrure épaisse la protège bien.
Dans ce court paragraphe, le thème est la mangouste et le propos est les qualités de
combattante de l’animal. Les mots en gras prouvent que l’auteur n’a utilisé qu’un moyen de
reprise de l’information, soit le pronom. Il aurait pu employer un synonyme (la bête ou
l'animal), un pronom démonstratif (celle-ci), un nom précédé d’un autre déterminant (cet
animal) ou une périphrase (La brave guerrière). |
REMARQUE
Habituellement, on retrouve dans la phrase une reprise de l'information contenue dans la
phrase précédente, information à laquelle se greffe une autre information. C’est ainsi que
l'information progresse dans un texte.
— Dans une phrase déclarative, l’information nouvelle est dans le groupe verbe.
Ex.: Quelle que soit son origine, le coureur des bois [affiche une insolente fierté de
son métier (information nouvelle)].'5 (L. Groulx)
61 LA PROGRESSION DE L'INFORMATION
Un texte cohérent est un texte dans lequel l’information progresse jusqu’à la conclusion de
ce dernier.
Grammaire 39
Cette progression sera simple si le thème demeure inchangé tout au long du texte, comme
dans le paragraphe consacré à la mangouste, au numéro précédent.
La progression sera complexe quand d’autres thèmes viendront se greffer au premier dans
le même texte. Dans ce cas, il faudra renouer avec le premier thème pour que le lecteur ou
la lectrice ne perde pas le fil conducteur du texte.
Par exemple, si l’auteur se met à décrire les différentes sortes de serpents auxquels la
mangouste s'attaque et quels moyens de défense ces derniers utilisent, il aura ajouté un
autre thème et un autre propos qui ne fera pas progresser son thème principal et nuira
à la cohérence de son texte.
62 LA NON-CONTRADICTION
Un texte cohérent respecte la logique. Les informations offertes ne doivent pas se contredire
entre elles ou contredire les connaissances détenues par le lecteur ou la lectrice.
Le lecteur ou la lectrice sait fort bien que le métro ne fonctionne pas la nuit. Cette
information fausse enlève de la cohérence et de la crédibilité au texte.
AR s ve SRRONTRE does
Les modes
Pour les modes personnels (qui se conjuguent), on emploiera
a) l'indicatif pour exprimer un fait réel;
Ex.: Tu attends des informations.
b) l’impératif pour exprimer un ordre, une directive ou une prière;
Ex.: Attends des informations.
c) le subjonctif pour exprimer un souhait.
Ex.: On aimerait que tu attendes des informations.
É É É C
c) le verbe de la subordonnée s’écrira au futur simple si son action se passe après celle
de la phrase matrice.
Ex.: C’est qu’un passant, demain peut-être, viendra fleurir ta tombe.2° (J. Brault)
REMARQUES
On écrira le verbe de la subordonnée au conditionnel passé si son action se passe après
celle de la principale, mais avant un autre événement à venir.
Ex.: Je l’ai tant attendue ma journée où tes mots m'auraient emmené.? (G. Vigneault)
Grammaire 41
— La durée ou l’achèvement de l’action se manifeste de la façon suivante. Quand le verbe
de la phrase matrice est au passé,
a) on écrit le verbe de la subordonnée à l'indicatif présent pour une vérité permanente;
Ex.: Il a prouvé que la Terre tourne autour du Soleil.
c) on écrit le verbe de la subordonnée au futur antérieur pour Haque que cette action
se sera produite avant une autre qui viendra.
Ex.: Il a compris que des étrangers seront venus en son absence et auront tout
pris.26 (M. Dussauit)
64 L'EMPLOI DU SUBJONCTIF
Lorsque le verbe de la phrase matrice exprime la volonté, le désir, la crainte, le regret, etc.,
le verbe de la subordonnée doit être écrit au mode subjonctif.
TT
Tableau de concordance des modes et des temps des verbes dans la phrase
Grammaire 43
65 LA CONCORDANCE DANS LE TEXTE
La cohérence d’un texte dépend aussi de la concordance des temps des verbes utilisés. Il faut
harmoniser ces temps pour le rendre homogène et respecter la chronologie des événements
racontés.
REMARQUES
— Pour vérifier la concordance des temps a. lerécit, il est bon de vérifier le temps des
verbes utilisés pour s’assurer qu’ils respectent la chronologie des événements racontés.
— Dans un récit, il est possible d’employer un présent historique pour rendre la narration
plus vivante.
Ex.: En 1642, Maisonneuve arrive en Nouvelle-France et il fonde Montréal.
EEE EEE
66 LA NOMINALISATION
La nominalisation consiste à remplacer un groupe de mots ou une subordonnée par un nom.
Ex.: Le vent qui semait la révolte ne diminua pas pour autant.
Le vent de révolte ne diminua pas pour autant. (A. Mathieu)
| REMARQUE
Ce procédé permet d’alléger la phrase. |
67 LA PRONOMINALISATION
La pronominalisation consiste à remplacer un mot ou un groupe de mots par un pronom.
Ex.: Charmé par cette voix tour à tour semblable et non semblable à sa voix.
Charmé par cette voix tour à tour semblable et non semblable à la sienne.$S
(FE.-A Savard)
Ma force m'a trahi et je l’ai su trop tôt.*6 (H. de Saint-Denys Garneau)
Ed
EE
Grammaire 47
REMARQUE | .
La pronominalisation évite les répétitions. De plus, comme les pronoms ont des formes
différentes selon les personnes, ils aident à reconnaître les fonctions.
Ex.: Ma sœur et moi étions heureuses.
Nous allions au cinéma. (sujet)
ls sont extravagants.
Ils le sont. (attribut du sujet)
Je donne mon bulletin à mes parents.
Je leur donne mon bulletin. (Cl)
Tu approuves les changements.
Tu les approuves. (CD)
68 LADDITION
Laddition consiste à ajouter un ou plusieurs mots à un groupe de mots ou à une phrase.
Ex.: Le pasteur tournait sur lui-même.
Le pasteur, pris par surprise, tournait sur lui-même. (R. Lemelin)
Toi, ne viens pas me faire la leçon.
Toi, ma fille, ne viens pas me faire la leçon.*8 (F. Leclerc)
REMARQUE
L’addition permet d’enrichir ou de transformer une phrase en ajoutant différentes
informations. Cependant, il faut se méfier d’une surcharge qui pourrait nuire à la clarté de
cette dernière.
Ex.: Ils l'ont si bien redite aux échos des forêts
Cette chanson naïve où le rossignol chante
Sur la plus haute branche, une chanson touchante,
Qu'elle se mêle à mes pensers les plus secrets.®? (A. DesRochers)
69 L'EFFACEMENT
L'effacement consiste à supprimer des informations facultatives offertes par la phrase.
Ex.: Il y avait ce bien à conserver dans l’honneur pour tous ceux qui suivront.‘
(G. Guèvremont)
Il y avait ce bien à conserver.
REMARQUE ë
On ne peut effacer que les Compl. P le complément d’agent, le complément du nom ou le
complément de l’adjectif. Le sujet, attribut et les compléments du verbe ne peuvent l’être.
Bref, L'effacement ne touche que les éléments facultatifs de la phrase.
10 LE DÉPLACEMENT
Le déplacement consiste à changer la position d’un mot, d’un groupe de mots ou d’une
subordonnée dans la phrase.
Ex.: Il s’ébat quand l’effleure en passant une brise.*! (R. Charbonneau)
Quand l'effleure en passant une brise, il s’ébat.
11 LE REMPLACEMENT
Le remplacement consiste à remplacer un mot ou un groupe de mots par un autre.
Ex.: C’est le mot de ralliement.*2 (D.-B. Viger)
Cela est le mot de ralliement.
REMARQUE
Le remplacement est une transformation très utile pour identifier la classe d’un mot ou
améliorer la précision d’une phrase grâce à un synonyme.
12 LE DÉTACHEMENT
Le détachement consiste à mettre en évidence un mot ou un groupe de mots de la phrase.
Ex.: Le village m'’enserra dans sa paix chaude et imprévue.®% (G. Roy)
Dans sa paix chaude et imprévue, le village m'enserra.
Et je suis enfeuillé de désirs morts.
Et c’est de désirs morts que je suis enfeuillé.44 (A. DesRochers)
REMARQUE
Le détachement permet de faire ressortir un mot ou un groupe de mots en employant la
ponctuation, la reprise pronominale ou des marqueurs d’emphase, notamment «c’est...
que» ou «c’est. qui» qui facilitent le repérage du sujet, du complément du verbe ou du
complément de phrase.
13 LA RELATIVISATION
La relativisation consiste à insérer une phrase dans une autre à l’aide d’un pronom relatif.
Ex.: L’avare repoussa la liasse. La liasse retomba en s’éparpillant.
L’avare repoussa la liasse qui retomba en s’éparpillant.# (R. Lemelin)
REMARQUE
Ajouter une relative permet souvent d’éviter la répétition d’un même nom ou d’un même
pronom dans deux phrases successives.
14 LA PASSIVATION
La passivation consiste à transformer une phrase active en phrase passive.
Ex.: Un vaste corridor coupait le rez-de-chaussée sur la longueur. (active)
Le rez-de-chaussée était coupé sur la longueur par un vaste corridor. (passive)
(F. Leclerc)
Grammaire 49
REMARQUE
La passivation permet d° identifier le complément direct dans une bras active pui
celui-ci devient le ni . lasue pee La pri n est or De soujours -
_ possible.
Ex.: J’ avais 10 ans. (transonnanon impossible) |
15 LA RÉDUCTION
La réduction consiste à modifier la forme et la construction de phrases coordonnées,
subordonnées ou juxtaposées en supprimant des éléments sans cependant en changer le sens.
Ex.: Ils s’encouragent et ils se soutiennent mutuellement.” (A. Buies)
Ils se soutiennent et s’encouragent mutuellement.
Azarius resta pensif, il était interloqué.
Azarius resta pensif, interloqué.“®8 (G. Roy)
REMARQUE
Cette manipulation permet d’éviter les répétitions et d’alléger la phrase.
EEE EE
GNs GV Compl. P
Ex.: Les orateurs ont des mots dans la bouche.S! (A. Rivard)
EE
Grammaire 51
La phrase de base peut être transformée par l’ajout de différents groupes.
Nadine pense à lui (phrase de base).
Nadine, son amie, pense à lui (ajout d’un compl. du nom).
Nadine, qui est son amie, pense à lui (ajout d’une relative).
Nadine pense à lui tous les jours (ajout d’un Compl. P).
Nadine pense à lui depuis qu’il est parti (ajout d’une sub. circonstancielle).
Nadine, son amie, pense à lui tous les jours depuis qu’il est parti.
Dans cette phrase transformée, on retrouve tout de même la phrase P
GNs
FRE
Ex.: L'eau avait creusé le rocher.f? (A. Hébert)
On dit de l’eau (sujet) qu'elle avait creusé le rocher (prédicat).
Le Compl. P est facultatif, donc on peut l’effacer ou le déplacer, parce qu’il apporte à la
phrase des informations qui ne lui sont pas essentielles.
GNs GV Compl. P
Ex.: Le village m'’enserra dans sa paix chaude et imprévue."3 (G. Roy)
REMARQUE
Certaines phrases simples sont dites nominales lorsqu’elles ne contiennent Da de verbe.
Ex.: Un peuple si fier!57 (F.-A. Savard)
UE S
81 LA PHRASE COMPLEXE
La phrase complexe est constituée d’au moins une phrase matrice et d’une ou plusieurs
subordonnées (relative, complétive, participiale ou infinitive).
— Matrice et subordonnée relative
Ex.: Lambert Closse enviait ceux qui couraient à l’ennemi.S° (L. Conan)
82 LA PHRASE DÉCLARATIVE
La phrase de type déclaratif est employée pour porter un jugement ou apporter des
renseignements. Comme la phrase de base, elle est obligatoirement constituée d’un GNSs,
d’un GV, mais elle peut contenir un ou des Compl. P Elle se termine par un point ou des
points de suspension.
Ex.: Le sable était d’or.$4 (A. Rivard)
REMARQUE
_ Dans la phrase déclarative, le verbe est habituellement à l'indicatif.
83 LA PHRASE INTERROGATIVE
La phrase de type interrogatif est employée pour demander une information.
Grammaire 53
2. Interrogative indirecte
L'émetteur se pose la question à lui-même et la phrase finit par un point.
Ex.: Je me demande pourquoi ce vieux-là vient pleurer ici.
84 LA PHRASE IMPÉRATIVE
La phrase de type impératif est employée pour donner un ordre ou un conseil. Le verbe est
écrit au mode impératif, donc le sujet est sous-entendu.
Ex.: Écoute la chanson des arbres.S8 (É. Montpetit)
REMARQUES
— Dans ce type de phrase, si“e verbe est suivi d’un pronom, il se joindra au verbe par un
trait d'union.
Ex.: Rappelle-toi ces floraisons de givre? (É. on
85 LA PHRASE EXCLAMATIVE
La phrase de type exclamatif sert à exprimer un haut degré d’appréciation ou une émotion
très forte. Elle peut être verbale ou non verbale, mais elle se termine toujours par un point
d'exclamation.
Ex.: Je voudrais te chanter: je ne te connais pas!?° (A. Lozeau)
Mémoire, vieille compagne!7! (P. Trottier)
EEE EEE EE
Grammaire 55
LES FORMES DES PHRASES
Une phrase ne peut avoir qu’un type, mais elle peut se présenter sous plusieurs formes.
On peut regrouper la plupart des formes par paires parce que leurs constructions s’opposent l’une
à l’autre.
— La forme affirmative et la forme négative;
— La forme active et la forme passive;
— La forme neutre et la forme emphatique.
REMARQUES
— Dans le langage parlé, on a tendance à oublier la première partie de la négation.
Ex.: Tu te souviens pas.
— Dans une phrase de forme négative dans laquelle ON est suivi d’un verbe commençant
par une voyelle, il ne faut pas oublier le «n».
Ex.: On n'entre pas ici.
Tous les types de phrases, sauf le type impératif, peuvent être construits à la forme passive et
à la forme active.
Active Passive
Déclarative Ce doute la tourmente. Elle est tourmentée par ce doute.
Interrogative Ce doute la tourmente-t-elle? Est-elle tourmentée par ce doute?
Exclamative Que ce doute la tourmente! Qu’elle est tourmentée par ce doute!
CC CC
Neutre Emphatique
Déclarative Nous l’avons méprisé. Lui, nous l’avons méprisé.
Interrogative L’avons-nous méprisé? Lui, l’avons-nous méprisé?
Impérative Méprisons-le. Lui, méprisons-le.
Exclamative Comme nous l’avons méprisé! Lui, comme nous l’avons méprisé!
Pour transformer une phrase neutre en phrase emphatique, on peut utiliser les procédés
suivants.
a) Le déplacement
On déplace un groupe de mots au début de la phrase.
Ex.: Dans l’ascenseur, nous sommes restés immobiles.74 (C. Martin)
b) Le détachement
On place à l’intérieur de l’expression «c’est. qui» ou «c’est. que» le mot ou le groupe
de mots sur lequel on veut insister.
Ex.: C’est dans l'ascenseur que nous sommes restés immobiles.
c) La pronominalisation
On reprend le mot sur lequel on met l’emphase par un pronom.
Ex.: Je revis mon village... Je le revis, mon village... Mon village, je le revis.
Grammaire 57
89 LA PHRASE IMPERSONNELLE
Dans une phrase impersonnelle, le verbe est toujours à la 3° personne du singulier et le sujet
est le pronom «il», pronom qui ne représente rien.
Ex.: Depuis la veille, il pleuvait sur la région.
90 LA PHRASE À PRESENTATIF
Une phrase à présentatif débute habituellement par un présentatif «il y a», «c’est», «voici»,
«voilà», etc.
Ex.: Il y avait ce bien à conserver dans l’honneur.’$ (G. Guèvremont)
Voici le coureur des bois, au bas de l’échelle où il s’est mis.75 (L. Groulx)
Pour transformer une phrase de base en phrase à présentatif, on ajoute un présentatif au début
de la phrase et on place à la gauche du verbe le pronom relatif «qui».
Ex.: L'automne arrive... Voici l'automne qui arrive.
91 LA PHRASE INFINITIVE
La phrase infinitive est constituée d’un Ginf et elle ne présente pas de verbe conjugué.
Cependant, cette phrase peut servir de GNsà un verbe conjugué.
Ex.: Je voyais peu à peu les formes s’ébaucher./7 (Ch. Gill)
Analyser le problème s'imposait.
Éteindre en sortant.
Il est possible de transformer une phrase infinitive en phrase de base en remplaçant le GInf
par une subordonnée complétive.
Ex.: Je voyais peu à peu que les formes s’ébauchaient. .
Grammaire 59
Chapitre 3
LES SUBORDONNÉES
94 LA PHRASE MATRICE
La phrase matrice est une phrase qui doit être complétée par une autre phrase, une
subordonnée.
Ex.: Je crois que c’est ma longue maladie qui t’a mis les nerfs en charpie.78 (Y. Beauchemin)
La responsable refusa parce qu'elle ne nous connaissait pas.
RPIRE ES
95 LA PHRASE SUBORDONNÉE
La subordonnée est une phrase qui complète un groupe de mots de la matrice (subordonnée
relative ou complétive) ou toute la phrase matrice (subordonnée circonstancielle).
Ex.: Il s’égaye des chants [qu'inspire la nature.]’°? (J. Charbonneau)
(La subordonnée complète des chants.)
Il se fait un grand silence [parce qu'un père franciscain commence à pes EX
(A. Cailloux)
REMARQUE
Certaines subordonnées sont insérées (ou enchâssées) dans un groupe de mots, alors que
d’autres ne sont qu’adjointes parce qu’elles n’appartiennent pas à un groupe de mots. La
plupart des en et des complétives sont insérées et toutes les circonstancielles sont
adjointes.
Insérée
Ex.: Petit à petit, [la buée qui ternissait les carreaux] disparut.8! (Ringuet)
Et Dieu [sait que vous repartirez comme vous êtes venue].®2 (H. de Saint-Denys
Garneau) 1
Adjointe
Ex.: [S'il a pu me guérir avec de la musique de chambre], une nr me fera...83
(Y. Beauchemin)
É É É
REMARQUE
Le pronom relatif remplace le nom ou le pronom dans la subordonnée. Ce pronom a une
fonction dans cette phrase. Son emploi évite la répétition de ce nom ou de ce pronom.
REMARQUES
— Il arrive que cette subordonnée ait la fonction sujet ou complément du verbe.
Ex.: [Qui sème le vent] récolte la tempête.
Je ne sais même pas [qui vous êtes.]
— QUE précédé d’un GN est pronom relatif, mais il est conjonction de subordination
lorsqu'il suit le verbe.
— La subordonnée relative est effaçable, mais on ne peut la déplacer.
Ex.: Regarde les gens [qui arrivent]... Regarde les gens.
Déterminative
Ex.: Lambert Closse enviait ceux [qui couraient à l’ennemi.]84 (L. Conan)
(La subordonnée précise quels gens Closse enviait.)Explicative
Ex.: Le rayon [qui pénètre] allume un flamboiement.f® (A. Lozeau)
(Ce qui explique que le flamboiement est dû à un rayon qui pénètre.)
99 LA RÉDUCTION DE LA RELATIVE
Pour alléger une phrase, il est parfois souhaitable de réduire la subordonnée relative en un
GN, un GAdj ou un GPart en ne conservant de cette subordonnée que le nom, l’adjectif ou
le verbe écrit au participe présent ou passé.
Grammaire | 61
Transformée en GN
Ex.: Adil, [qui était directrice], refusa net.
Adil, la directrice, refusa net.
Transformée en GAdj;
Ex.: Il avait un avenir [qui était prometteur].
Il avait un avenir prometteur.
Transformée en GPart
Ex.: Les voisins, [qui arrivaient de vacances], furent surpris.
Les voisins, arrivant de vacances, furent surpris.
LA SUBORDONNÉE COMPLÉTIVE -
100 LA DÉFINITION DE LA SUBORDONNÉE COMPLÉTIVE
La subordonnée complétive est ainsi nommée parce qu’elle complète le GV, le GAdj, le
présentatif et la phrase impersonnelle. Le premier mot de cette phrase est habituellement
QUE, la conjonction de subordination.
Complément du présentatif
Ex.: Voilà [que des amis s’invitent à souper].
Complément de l’adjectif
Ex.: Cette personne est satisfaite [qu’on s'occupe enfin d'’ellel.
Sujet du verbe
Ex.: [Qu'elle s'excuse] ne suffira pas.
REMARQUE
La subordonnée complétive peut être
a) un constituant du GV si elle est CD, CI ou complément de l’attribut;
b) un constituant du GAdj si elle est complément de l’adjectif.
EE
LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE
103 LA DÉFINITION DE LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE
La subordonnée circonstancielle complète la phrase matrice. C’est une phrase adjointe (non
insérée) qui lui apporte une précision de temps, de cause, de but, de concession, d’opposition,
de comparaison, etc. Cette phrase est toujours introduite par une conjonction de
subordination (quand, si, pour que, dès que, alors que, etc.).
Le temps
Ex.: Car Juste était mort [quand vous l'avez trouvél].f8 (G. Vigneauit)
La supposition
Ex.: Une roche. [Si elle n’est pas trop grossel, il aimerait ça la sortir.%° (G. Vigneault)
La comparaison
Ex.: Et il savait, [comme un notaire sait les choses...]°° (G. Vigneauit)
La conséquence
Ex.: Le travail est si bien fait [qu’on sent qu'il se passera quelque chose].°! (G. Vigneault)
Le but
Ex.: Je fais des chansons [pour qu'il y ait de l’espoir].°? (G. Vigneauit)
EE Se —
Grammaire 63
La cause |
Ex.: Tu parles ainsi [parce que tu penses que je n’aurai pas la force de le faire].°°
(Y. Beauchemin)
La concession
Ex.: Nos sociétés modernes ne sont pas en état d'entendre de pareilles doctrines
[quoique quelque chose de semblable se soit déjà vu.]°* (É. Parent)
L'opposition
Ex.: Elle travaillait d’arrache-pied:; [tandis que ses frères s’amusaientl].
REMARQUE
On peut déplacer la subordonnée circonstancielle, sauf celles qui expriment la
conséquence et la comparaison.
Ex.: Elle a commis tant d'erreurs [qu'elle a été exciuel.
Il est plus aventureux [que son frère ne l’a jamais été].
Subordonnée relative
Ex.: [Qui veut aller loin] ménage sa monture.
Subordonnée complétive
Ex.: [Qu'on l'ait vu sur les lieux du crime] ne prouve pas sa culpabilité.
Grammaire 65
Chapitre 4
LA COORDINATION, LA JUXTAPOSITION ET L'ORDRE DES MOTS
REMARQUES
— Ladverbe ou la conjonction de coordination est placé au début de la seconde phrase (p2).
pl p2
Ex.: L'hiver tue l'arbre, mais il lui arrive de le refleurir.'°0 (É. Montpetit)
REMARQUE
Pour qu’il y ait juxtaposition (ou coordination) entre des phrases, il ne faut pas que l’une
soit subordonnée à l’autre parce que le lien entre la phrase matrice et la subordonnée est
assuré par une conjonction de subordination.
pl p2 pi
Ex.: S'il disparaissait dans les bâtiments, nous savions que c‘était pour sangloter.'93
(H. Bernard)
REMARQUES
— La phrase incise est indépendante de la phrase dans laquelle elle est intercalée.
— Il arrive qu’elle ne soit séparée de l’autre phrase que par une virgule quand elle est placée
à la fin de l’autre phrase.
pl p2
Ex.: C’est immense ici, répéta-t-il.
195 (FE. Leclerc)
Cependant, cet ordre peut être perturbé par l’auteur ou l’auteure qui recherche un effet
d’insistance ou d’esthétique. Lanacoluthe, l’inversion et la mise en relief seront les procédés
alors utilisés.
114 L'ANACOLUTHE
L'anacoluthe est une construction brisée!.1
Ex.: Sa santé encore ébranlée, un point de côté, une petite toux sèche qui le faisait
souffrir: avait-il dès lors le temps de s'arrêter à ces misères?1% (G. Roy)
ÉTÉ Éd
Grammaire 67
115 L'INVERSION
L'inversion est le déplacement d’un mot, d’un groupe de mots ou d’une proposition dans la
phrase.
Ex.: Dans l’ascenseur, nous sommes restés immobiles...1% (C. Martin)
Si j’ai la tempête, j'aurai vos soleils.!1 (G. Vigneauit)
Ô mon cœur, jamais n’oublie le cher lien...!11 (N. Beauchemin)
EEE EEE
La ponctuation
La ponctuation est indispensable à la clarté d'un message écrit. Par un ensemble de
signes conventionnels, elle permet
- de séparer les phrases;
- de mettre en évidence certains mots ou groupes de mots;
— de distinguer les éléments de la phrase:
- de faciliter la compréhension du texte;
- de mettre en valeur le point de vue de l’auteur ou l'auteure.
LES POINTS. _— © 2 — —
117 LEPOINT (|
Le point s’emploie
a) à la fin d’une phrase;
Ex.: Ma force m'a trahie et je l’ai su trop tard.!14 (J. Bernier)
c) pour séparer les parties d’une énumération, surtout si elles sont assez longues.
Ex.: Son épouse l'avait laissé: il avait perdu son emploi; ses économies avaient fondu
et son dernier projet avait été rejeté.
REMARQUE
Il arrive qu’on utilise le point-virgule pour séparer plusieurs phrases juxtaposées.
Ex.: Nous nous dressons sur une terre familière; nos pères y dorment; ils nous
attendent; mourir n’est pas difficile.117 (J. Ferron)
Grammaire 69
119 LES DEUX-POINTS (:)
Les deux-points s’emploient
a) avant une citation;
Ex.: Un passé surexalté où chaque geste est: «une épopée des plus brillants
exploits.»!18 (E. Gagnon)
_ EXERCICES
b) pour séparer un mot ou un groupe de mots mis en évidence au début de la phrase (une
inversion);
Ex.: Avec un peu de chance, je finirai bien par le retracer.!%° (Y. Beauchemin)
h) pour marquer l’ellipse (la disparition) d’un mot dans une phrase;
Ex.: Comme certitude morale, guère rassurant.'6 (A. Major)
Grammaire 71
REMARQUE
Un éditeur emploiera parfois un crochet unique pour indiquer qu’un mot appartient à un
vers précédent particulièrement long.
Ex.: Quand l'ombre et la lumière y mêlent ieur
[caprice.141 (Ch. Gill)
C) avant et après un mot ou une expression sur laquelle on veut attirer l’attention.
Ex.: L'hiver tout proche montrait des «gelis» du matin.144 (Y. Thériauit)
129 L'ALINÉA
L'alinéa est un retrait, un espace libre laissé au début du paragraphe pour signaler le passage
d’une idée principale à une autre.
Ex.: Le village m'enserra dans sa paix chaude et imprévue. Il ne possède ni magasin, ni
garde, ni pompe à essence...!'48 (G. Roy) :
Grammaire 73
LES SIGNES ORTHOGRAPHIQUES
LES ACCENTS
EEE
135 LAPOSTROPHE ()
L’apostrophe se place après une consonne pour indiquer l’élision de «a», «e» ou «i». On
emploie l’apostrophe pour éviter que la dernière voyelle d’un mot soit en contact avec un mot
commençant par une voyelle ou un «h» aspiré.
g) entre le verbe et le pronom placé après lui dans la phrase de type impératif;
Ex.: Donne-lui une chance.
Grammaire 75
h) pour séparer un mot à la fin d’une ligne (entre deux consonnes jumelles, entre deux
syllabes ou entre deux mots dans un mot composé);
Ex.: Un as-saut... Un pa-rent... Une garde-malade.
REMARQUE
On ne peut séparer par un trait d’union un mot d’une syllabe, un sigle, une abréviation,
avant ou après un «x» Où un «y» ou après une apostrophe.
138 LA MAJUSCULE
La majuscule s’emploie
a) au début d’une nouvelle phrase et après le point, le point d’interrogation, le point
d’exclamation et les points de suspension;
Ex.: Le silence de la chambre avait une odeur lourde. L'air semblait souffrir d’avoir
été trop respiré.'4 (R. Lemelin)
Es-tu dans ta bibliothèque, près d'un feu de cheminée? Lève les yeux vers la
fenêtre. (E. Montpetit)
Écoutez! C’est l'humanité qui vous remercie.51 (J. Narrache)
La saveur des fruits mûrs parfumera mes dents... J'embplirai de soleil ma bouche
et mes narines.!°2 (R. Choquette)
i) les noms des points cardinaux qui désignent des régions ou des pays;
Ex.: On lui avait raconté le mépris des Blancs du Sud envers les Inuits.159 (Y. Thériautt)
REMARQUES
— Il arrive que les points d’iinterrogation, d'exclamation et de suspension ne mettent pas
finà la phrase et ainsi, ne soient pas suivis d’une majuscule.
Ex.: Six ans faits! et ça obéit pas plus qu’un enfant d’un an.'2 (G. Guèvremont)
Vous êtes bien l'épouse de Damien Rondeau? ajouta-t-il.1% (R. Élie)
— Lorsque le point cardinal ne désigne qu’une direction, il s’écrit avec une minuscule.
Ex.: L'été fécond chantait ses sauvages amours, du sud à l’aquilon, du couchant à
l’aurore.'5$ (L.-H. Fréchette)
EEE TETE EE
Grammaire 77
Chapitre 7
LES GROUPES DE MOTS
Le mot le plus important d’un groupe est appelé noyau. Il donne son nom au groupe et c’est
lui qui sera complété par les autres mots du groupe. Ces compléments peuvent être appelés
expansions.
Dans une phrase, les fonctions sujet, attribut, compléments du verbe, complément du nom,
complément de l’adjectif et compléments de phrase sont remplies par des groupes.
Ex.: La société met tout sous les yeux.'66 (S. Garneau)
Sujet: La société GN: noyau: société
Complément direct: tout GN: noyau: tout
Complément de phrase: sous les yeux GPrép: noyau: sous
Dans la phrase, nous pouvons retrouver 7 groupes de mots différents.
Le groupe nominal (GN) Le noyau: le nom
Le groupe verbal (GV) Le noyau: le verbe conjugué
Le groupe adjectival (GAdj) Le noyau: l’adjectif
Le groupe prépositionnel (GPrép) Le noyau: la préposition
Le groupe adverbial (GAdv) Le noyau: l’adverbe
Le groupe participial (GPart) Le noyau: le participe
Le groupe infinitif (GInf) Le noyau: l’infinitif
b) Un GPrép
Ex.: Je tourne [la page de ce premier livre].'68 (J. Godbout)
É É
d) Complément du nom
Ex.: Toi, ma fille, ne viens pas me faire la leçon.!74 (F. Leclerc)
e) Attribut du sujet
Ex.: Il est un homme libre.!'75 (C. Jasmin)
f) Attribut du complément
Ex.: Elle le trouve beau garçon.'7f (M. Riddez et L. Morisset)
g) Complément de phrase
Ex.: Je vous verrai ce soir.
REMARQUES
— Toutes les expansions du nom dans le GN sont effaçables et placées, sauf parfois
l'adjectif, à sa droite.
Ex.: Ce très beau garçon est vaniteux. («Très beau» est placé à la gauche du nom.)
— Il faut retenir que le GNSs représente un groupe de mots obligatoire dans la phrase de
base et son noyau ne peut être effacé.
Dans le GV, le verbe peut être seul ou être complété par un GN, un GPrép, un GPart, un Ginf,
un GAdj ou un GAdv.
Ex.: Tout [disparut].
c) Attribut du sujet
Ex.: Il [est un homme librel].'7° (C. Jasmin)
Grammaire 79
d) Attribut du complément direct
Ex.: OnlIla trouvait belle].
f) Un adverbe modificateur
Ex.: Mayrand [ne voulut pas]. 81 (Y. Thériault)
REMARQUES
— Le noyau du groupe verbal ne peut pas, évidemment, être effacé.
— Le GV représente l’autre élément obligatoire de la phrase de base avec le GNSs.
b) La subordonnée
Ex.: Elle était malheureuse qu'il la quitte.
c) L'adverbe modificateur
Ex.: Elles paraissaient très confiantes.
REMARQUES
— Le GAdj ne peut être effacé quand il fait partie du GV.
Ex.: Sa mère semble courageuse. ;
Sa mère semble. (Cette phrase n’a plus de sens parce qu'on a effacé «coura-
geuse».)
b) un GAdv
Ex.: Ils s’unirent [pour toujours].
c) un Ginf
Ex.: Se bousculant [pour avoir leur tour les premiers]...'86 (A. Laberge)
d) Complément d’agent
Ex.: Elle était absorbée par son stage au barreau.'®8 (F. Noël)
e) Complément de phrase
Ex.: En vain, la vérité s'offre à mon compas.'£° (Ch. Gill)
Les expansions du GAdv peuvent être situées à sa gauche (un autre adverbe) ou à sa droite
(un GPrép).
a) Un autre adverbe
Ex.: Elle s'ennuie [trop souvent].
b) Un GPrép
Ex.: [Contrairement à eux], il ne s'implique pas.
b) Modificateur
Ex.: Non, je reste.'®% (F. Leclerc)
c) Modalisateur
Ex.: Les gens du Québec sont vraiment polis.1%1 (F. Leclerc)
ÉTÉ Rd
Grammaire 81
d) Coordonnant
Ex.: Ainsi, il serait un de la maison.1°%2 (G. Guèvremont)
e) Organisateur textuel
Ex.: Premièrement, il faut réunir les responsables.
REMARQUE
On peut retrouver un Ginf dans un GPrép et dans une subordonnée infinitive.
Ex.: Elle cherchait [à s’en prendre aux autres].
Il aimait aussi voir [Rose-Anna sourire].1°4 (G. Roy)
b) Complément du pronom
Ex.: Ceux-ci, encouragés par les cris, se mirent à sa poursuite.
ex
Tr
Éd
Grammaire 83
LES FONCTIONS
LES FONCTIONS
148 LA DÉFINITION D'UNE FONCTION
La fonction syntaxique d’un mot ou d’un groupe de mots est le rôle qu’il joue dans la phrase.
CC
— Il faut se souvenir que l’adjectif est soit complément du nom ou du pronom soit attribut.
— Le mot en apposition (mot utilisé pour préciser le nom ou le pronom placé avant lui
dans la phrase) est considéré comme un complément du nom.
Ex.: Toi, ma fille, tu ne Viendras pas me faire la leçon.21 (F. Leclerc)
REMARQUE
Ce complément ne peut être effacé, mais parfois, il peut être déplacé.
Ex.: Elle était contente de son succès.
De son succès, elle était contente.
Le sujet est habituellement placé à la gauche du verbe, mais il peut être placé à sa droite dans
la phrase interrogative et dans la phrase incise.
Ex.: La sagesse m'a rompu les bras.2% (A. Hébert)
Mais comment puis-je sourire à ces lèvres fanées?296 (É. Nelligan)
C'est une trouvaille, disent les marchands.
REMARQUES
— Lidentification du sujet peut être facilitée par l’emploi de deux manipulations.
On peut pronominaliser le sujet (le remplacer par un pronom) ou le détacher en utilisant
Pexpression «c’est. qui» ou «c’est. que».
Ex.: Helena enlève lentement son fichu.2°7 (A. Parizeau)
Elle enleva lentement son fichu.
C'est Helena qui enleva lentement son fichu.
Grammaire 85
— Poser les questions «qui est-ce qui?» et «qu'est-ce Un immédiatement avant le GV est
un autre moyen d'identifier le sujet.
— Cette identification est nécessaire pour accorder correctement le verbe avec son ou ses
sujets.
Ex.: Qui est-ce qui enleva lentement son fichu? C'est Helena.
— Les verbes impersonnels comme «neiger», «pleuvoir», «falloir», etc. ont un sujet
apparent qui ne représente ni un être ni une chose.
Ex.: Il a neigé à Port-au-Prince.208 (J.-P. Ferland)
É É ]
— Si le nom collectif est qualifié par un adjectif ou précisé par un déterminant possessif ou
démonstratif, c’est un signe que l’insistance porte sur le nom collectif; le verbe s’accorde
alors avec le nom collectif.
Ex.: Une longue file d’uniformes rouges se rangeait en haies.224 (L. Fréchette)
REMARQUE
— Habituellement, le verbe s’écrit au pluriel après les expressions UN GRAND NOMBRE
DE, UN PETIT NOMBRE DE, LA MAJORITÉ DE, LA TOTALITÉ DE et UNE PARTIE
DE parce qu’il s’accorde avec le complément du nom collectif.
Ex.: Un grand nombre de travailleuses s’y opposent.
:0
1: PA Ve
Grammaire 87
Ainsi, si un sujet est à la 1"° personne et l’autre à la 3° personne, le verbe s’écrira à la
1" personne du pluriel. Si un sujet est à la 2° personne et l’autre à la 3°, le verbe s’écrira à la
2° personne du pluriel.
Ex.: Fidor et moi pouvions voir...?225 (F. Leclerc)
Vous et vos garçons savez lire et écrire.2?$ (L. Hémon)
REMARQUE
Si les sujets sont à des personnes différentes, le verbe s’écrit au pluriel à la personne qui à
la priorité. (La 1" l’emporte sur la 2° et la 2° l’emporte sur la 3°).
Dans les autres cas, le verbe s’accorde avec tous les sujets.
Ex.: Les biches aux longs yeux, les ombres et l’eau avec les feuilles paraissent...236
(A. Hébert)
= = =
167 LE SUJET PRÉCÉDÉ DES DÉTERMINANTS QUANTIFIANTS «BEAUCOUP DE», «LA PLUPART DE», «MOINS
DE», «PEU DE», «TROP DE»
Quand le sujet est précédé d’un déterminant quantifiant, le verbe s’accorde avec le noyau du
GNs.
Ex.: Trop de gens critiquent les Milot.2%7 (M. Riddez et L. Morisset)
Quand «le peu» suivi d’un complément est sujet, lé verbe s’écrit au singulier si «le peu» signifie
«le manque de». Si «le peu» a le sens de «petite quantité suffisante», le verbe s’accorde avec le
complément.
Ex.: Le peu d'emplois disponibles les décourage.
Le peu de biens amassés lui ont suffi.
REMARQUES
_— On ne peut effacer attribut du sujet.
— Si lattribut est un GAd)j, il s’accorde avec le sujet qu’il complète.
Grammaire 89
170 LATTRIBUT DU COMPLÉMENT DIRECT
Lattribut du complément direct du verbe complète ce complément et il est toujours placé à
sa droite dans la phrase.
Cet attribut est le plus souvent séparé du complément direct par un verbe.
Ex.: On la trouvait indiscrète.
REMARQUE
Un bon moyen de reconnaître cet attribut est l’ajout de l’expression «qu’il est» ou «qu’elle
est» entre le CD et ce qu’on suppose être son attribut.
Ex.: Je le trouve bizarre. (Je trouve qu'il est bizarre.)
Le complément direct est habituellement placé à la droite du verbe, mais, sous la forme d’un
pronom, il peut se retrouver à sa gauche.
Ex.: Ces jeunes font du bénévolat.
Je l’'aperçois chaque matin.
un Glnf,
Ex.: Je voudrais te chanter, je ne te connais pas? (A. Lozeau)
REMARQUES
— On peut identifier le complément direct par l’une ou l’autre des manipulations
syntaxiques suivantes:
par le déplacement: le déplacement du CD est impossible;
Ex.: Tu attends une réponse. (On ne peut déplacer «une réponse».)
CR É C ]
— Les pronoms personnels «le», «la», «les», «l’», placés à la gauche du verbe, ont souvent
la fonction de CD.
Ex.: Je les ai avertis plusieurs fois.
Habituellement, le CI est situé à la droite du verbe, mais il peut être placé à sa gauche sous la
forme d’un pronom.
Ex.: Je m’'amusai de ma photo de détenue.2% (J. Simard)
Je ne peux pas dire que ça me faisait plaisir.246 (Y. Beauchemin)
un GN,
Ex.: Parle-lui la prochaine fois.
REMARQUES
— On peut identifier le complément indirect par l’une ou l’autre des manipulations
syntaxiques suivantes:
par le déplacement: le déplacement est impossible, sauf dans une phrase emphatique;
Ex.: Nathalie se méfie de tout. («De tout» ne peut être déplacé.)
— Les questions «à qui?», «à quoi?», «de qui?» et «de quoi?» posées après le verbe aident à
identifier le CI.
Ex.: Nous avons soif (de quoi?) de toutes les eaux du monde.2* (G. Miron)
EE Éd
Grammaire 91
173 LE COMPLÉMENT D'AGENT (CA)
On ne retrouve le complément d’agent qu’avec le verbe à la forme passive. Il est toujours un
GPrép placé à la droite du verbe.
Ex.: Lucien fut soudainement saisi d’une tristesse impossible.?2* (R. Fournier)
Ma mère fut, à la fois, fascinée et effrayée par ce grand flot d’humanité.?4 (G. Roy)
REMARQUES
Le complément d’agent est aussi appelé complément du verbe passif.
— Le CA est effaçable.
Ex.: Ma mère fut, à la fois, fascinée et effrayée.
— Les questions «par qui?» et «par quoi?» posées après le verbe aident à identifier ce
complément.
— On peut identifier le CA en repérant la préposition «par» ou «de» placée à sa gauche et
en vérifiant si la phrase est à la forme passive.
— Il est bon de se rappeler qu’à la forme passive, le verbe être est toujours utilisé. Le CA
devient le sujet de la phrase quand le verbe est mis à la forme active.
Ex.: Ce grand flot d'humanité fascina et effraya ma mère.
un GPrép,
Ex.: Je fais des chansons pour l’espoir.251 (G. Vigneault)
un GAdv,
Ex.: Depuis longtemps, cette cachette est vide.
EE,
un GAdv.
Ex.: Ce sera bientôt.
REMARQUE
On ne peut déplacer ou effacer ce complément.
Ex.: Voilà le début de l'automne. (On ne peut dire «Le début de l’automne, voilà.»)
un GPrép,
Ex.: Il en est tant venu sur ce débris d’étoile.255 (G. Vigneauit)
un GAdv,
Ex.: Il pleuvait abondamment.
REMARQUE
Ce complément ne peut être déplacé ou effacé.
Ex.: Il faut une facture. (On ne peut pas dire «Une facture, il faut.» ou «il faut.»)
Grammaire 93
177 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES FONCTIONS
LE DÉTERMINANT —— — ———— ——
2. Le déterminant est le premier élément du GN, c’est-à-dire qu’il est placé devant le nom
et, le cas échéant, devant l’adjectif qualifiant et l’adverbe qui précèdent le nom.
Ex.: [Cette trousse] m'appartient.
[Cette vieille trousse] m'appartient.
4. Le déterminant précède tous les noms communs, ainsi que la plupart des noms propres.
Ex.: Certains individus... Plusieurs Québécois.
TT TETE EE
Grammaire 97
Le déterminant est généralement présent dans le GN, mais il arrive parfois qu’il en soit
absent. C’est le cas notamment
— dans certaines locutions verbales;
Ex.: Elle avait faim.
Selon le cas, certains déterminants peuvent faire partie des déterminants référents ou des
déterminants quantifiants. C’est le cas notamment pour les déterminants interrogatifs et
exclamatifs.
Ex.: Quelle ingratitude!
Quelle solution ont-ils trouvée?
— Quant au «l», il s’agit d’une forme élidée des déterminants «le» ou «la» puisque devant
un nom commençant par une voyelle ou par un «h» muet, ceux-ci s’élident en «l».
Ex. À l'avenir, prévenez-nous.
REMARQUE
Devant un nom féminin commençant par un «h» muet ou par une voyelle, on écrit «mon»,
«ton» OÙ «son».
Ex.: Mon opinion, ton hôtesse, son amie.
Simple ,
Masculin singulier Féminin singulier Masculin et féminin pluriel
ce, cet cette ces
Composé
Masculin singulier Féminin singulier Masculin et féminin pluriel
cet EL'Cer:Cl cette. ci ces..ci, ces. là
ct lice. là cette.../ci, cette. là
Ex.: Je viens finir ici cette campagne.26% (J.-Ch. Taché)
Elle doit l’avoir bien dans la peau, ce mâle-là.254 (Y. Thériault)
Grammaire 99
REMARQUES
— Dans les formes complexes, «ci» et «là» se joignent au nom par un trait d’union, à moins
que le nom ne soit suivi d’un complément du nom; dans ce cas-là, il n’y a pas de trait
d'union.
Ex.: Ce jour-là, il y a eu une réunion.
Cette tempête de neige là a fait des dégâts.
— Devant un nom masculin commençant par une voyelle ou un «h» muet, on écrit «cet».
Ex.: Cet arbre nous donne beaucoup d'ombre.
Cet hôtel est bien tenu.
REMARQUES
— Les déterminants numéraux sont invariables, sauf «un», «vingt» et «cent». «Un» devient
«une» devant un nom féminin.
Ex.: Ce groupe est formé de vingt et une filles.
— «Vingt» et «cent» pie un «$» quand ils sont multipliés et lorsqu'ils terminent le
nombre.
Ex.: Quatre-vingts.. Quatre-vingt-deux.
Trois cents... Trois cent dix.
— Dans les nombres complexes, les déterminants numéraux prennent un trait d’union
quand ils sont inférieurs à «cent», sauf s’ils comportent la conjonction «et».
Ex.: Soixante-dix... Mille deux cent soixante-dix.
Trente et un.
— Les mots qui indiquent un rang (premier, deuxième, troisième, etc.) sont des adjectifs
ordinaux bien qu’ils soient formés de déterminants numéraux.
— Le déterminant quantifiant peut être sujet lorsqu'il n’est pas suivi d’un nom.
Ex.: La plupart nous approuvent.
JE
100 Grammaire française du 3° millénaire
185 LE DÉTERMINANT INDÉFINI
Le déterminant indéfini ne précise pas l’être ou la chose dont on parle. Il indique une quantité
nulle ou imprécise.
Masculin et Masculin et Masculin et féminin
féminin singulier féminin pluriel singulier ou pluriel
aucun, aucune
un, une certains, certaines des, peu de
certain, certaine plusieurs la plupart de
chaque n'importe quels la plupart des
même mêmes mêmes
n'importe quel n’importe quelles assez de
n'importe quelle divers, diverses que de
nul, nulle
pas un, pas une tels, telles
quelque quelques combien de
tel, telle différents, différentes beaucoup de
tout, toute tous, toutes trop de
un, une des, de tant de
Ex.: Entre chaque refrain, c'était de longs propos.266 (A. Garneau)
Tous ces pays rassemblés devant l’homme.267 (G. Vigneault)
L'artiste ne faisait aucun effort pour plaire.
REMARQUES
«Un» est un déterminant numéral lorsqu'il indique un nombre.
Ex.: Ilne lui restait qu’une heure.
— «De» est un déterminant lorsqu'il peut être remplacé par «un». Dans les autres cas, «de»
est une préposition qui introduit un complément indirect du verbe, un complément de
phrase, un complément de l’adjectif ou un complément du nom.
Ex.: Maryse n'avait pas de (déterminant) chaussures.
Ces gens viennent de (préposition) l'étranger.
— «Différents», «certains», «divers» et «nul» sont des adjectifs lorsqu'ils sont placés après
le nom.
Ex.: Elle connaît certains problèmes.
Elle connaît des problèmes certains.
mn EEE
Grammaire 101
186 LE DÉTERMINANT PARTITIF
Le déterminant partitif ne se place que devant un nom non comptable. Il indique une quantité
non définie.
Masculin et féminin singulier Masculin et féminin pluriel
du, de }, de la des
Ex.: Les bruissements de l'air matinal.2$° (É. De Grandmont)
Comme un épais flot noir au fond des horizons.?27° (R. Choquette)
REMARQUES
— Le déterminant indéfini «combien de» peut être aussi un déterminant interrogatif et
exclamatif.
Ex.: Combien d'œufs les poules ont-elles pondus ce matin?
«Leur» est un pronom possessif quand il est le noyau du GN. Il renvoie à la 3° personne du
singulier ou du pluriel et il est sujet, complément du verbe (direct ou indirect) ou attribut. Il
varie alors en nombre.
Ex.: Voici ma maison, qu'ils me montrent la leur.
190 MÊME
«Même» est un déterminant indéfini qui varie au pluriel quand il est placé à la droite ou à la
gauche du nom.
Ex.: Il était comptable pour le même patron... 275 (R. Viau)
Cette fois, les joueurs mêmes du Canadien l’acclamèrent.2756 (R. Lemelin)
«Même», placé après le pronom personnel, se joint à lui par un trait d’union.
Ex.: Au fin fond de moi-même, je reste ton amant.278 (J.-P. Ferland)
191 QUELQUE
«Quelque» est un déterminant indéfini quand il est le premier élément du GN et qu’il a le sens
de «un certain nombre».
Ex.: Monsieur Blink faillit dégringoler les quelques marches.27° (M. Tremblay)
«Quelque» est un adverbe quand il est placé devant un adjectif, un déterminant numéral, un
participe passé ou un adverbe et qu’il a le sens de «si». Il est alors invariable.
Ex.: Quelque intelligentes qu'elles soient.
«Quel... que», déterminant indéfini, s’écrit en deux mots quand il est placé devant un verbe
attributif. Dans ce cas, le mot «quel» s’accorde avec le sujet du verbe.
Ex.: Quelle que soit la cause, elle la défendra.
192 TEL
«Tel» est un déterminant indéfini lorsqu'il est le premier élément du GN et qu’il ne précise
pas l’être ou la chose dont on parle. Il varie en genre et en nombre.
Ex.: Le tissu présentait de tels défauts qu'on le refusa.
«Tel» est un adjectif lorsqu'il est placé entre un déterminant et un nom et qu’il a le sens de
«pareil». Il varie également en genre et en nombre.
Ex.: Un telle mauvaise foi est inacceptable.
Grammaire 103
«Tel» est un pronom indéfini lorsqu’ il est le noyau du GN et qu’il n’est pas précédé d’un
déterminant, sauf dans le cas d’inversion et de comparaison. Il est également variable en genre
et en nombre.
Ex.: Tel n’est pas mon but.
Telle une flèche, Jean courait vers son but.
REMARQUES
— «Tel quel» et «tel que» sont des déterminants indéfinis qui s’accordent avec le nom qui,
généralement mais non obligatoirement, les précède.
Ex.: Il prendra les produits tels quels.
Il vous faudra faire preuve de qualités telles que la patience et l'humilité.
— «Tel» non suivi de «que» est un déterminant indéfini qui s’accorde avec le GN qui le suit.
Ex.: Les sports telles la boxe et la lutte ne sont pas réservés qu'aux garçons.
193 TOUT
«Tout» est un déterminant indéfini lorsqu'il est le premier élément du GN et qu’il ne précise
pas la quantité, l’être ou la chose dont on parle. Il s’accorde alors avec le nom qu’il précise.
Ex.: Tout le passé brutal de ces coureurs des bois.280 (A. DesRochers)
«Tout» est un pronom indéfini lorsqu'il est le noyau du GN et qu’il n’est pas précédé d’un
déterminant. Si «tout» a un antécédent, c’est un pronom indéfini référent qui s’accorde avec
celui-ci; si «tout» n’a pas d’antécédent et qu’il exprime un être, une chose ou une quantité
non définie, c’est un pronom indéfini nominal.
Ex.: Ce serait une solution qui arrangerait tout.28! (R. Viau)
Les gens ont été émus par ce drame: tous ont pleuré.
«Tout» est un nom lorsqu'il est le noyau du GN, qu’il est précédé d’un déterminant et qu’il
signifie «la totalité». Toujours masculin, il peut prendre la marque du pluriel.
Ex.: Deux demis forment un tout.
«Tout» est un adverbe quand il est placé devant un participe passé, un adjectif ou un adverbe
et qu’il signifie «entièrement, tout à fait». Il est alors invariable.
Ex.: Tant d'en rêver tout haut que d’en parler à l’aise.282 (G. Vigneault)
REMARQUE -
L'adverbe «tout» varie devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un «h»
aspiré.
Ex.: Elle était toute perplexe.
Elles étaient toutes honteuses.
GE
REMARQUES
— Les déterminants numéraux demeurent invariables, sauf «un», «vingt» et «cent».
— Les déterminants indéfinis formés d’adverbes demeurent également invariables.
Ex.: Beaucoup d'élèves étaient absents ce jour-là.
Grammaire 105
Chapitre 2
LE NOM
E NT D U N O M 0 TT rt
LE C LASS E M
REMARQUES
— Précédé d’un déterminant, on emploie aussi comme nom:
— l'adjectif, | ..
Ex.: L'infirme vivait seul.286 (F. Leclerc)
— le verbe,
Ex.: Le soir des noces, après le souper...257 (G. Ducharme)
— l’adverbe,
Ex.: Elle reviendra sur le tard.288 (Y. Thériault)
— la préposition, |
Ex.: Il y avait des pour et des contre.
— la conjonction.
Ex.: Son exposé était rempli de si.
— Le nom ne peut être effacé d’un GN.
Ex.: La soirée commençait. (On ne peut effacer le nom «soirée».)
}
CR CC CC CC CC CC CC
Grammaire 107
201 LE NOM HUMAIN ET LE NOM NON HUMAIN
Le nom humain désigne une personne, tandis que le nom non humain désigne un animal, une
chose ou un concept.
Ex.: Ma mère (humain), que je l’aime en ce portrait (non humain) ancien.2°% (É. Nelligan)
LE FÉMININ DU NOM
202 LA RÈGLE GÉNÉRALE
En général, pour former le féminin des noms communs, on ajoute un «e» à la forme
masculine.
Ex.: Un ami... Une amie.
REMARQUES
— Certains noms masculins ont une forme féminine tout à fait différente.
Ex.: Jars/oie, mâle/femelle, oncle/tante.
— Certains autres noms, qui ont les deux genres, ne changent pas de forme. Seul le
déterminant peut indiquer s’il s’agit du masculin ou du féminin.
Ex.: Un/une élève, un/une artiste, un/une partenaire.
ee
REMARQUES
— Les noms «amour», «délice» et «orgue» sont masculins au singulier et féminins au pluriel.
Ex.: Un grand amour... De grandes amours.
— Le nom «gens» exige le féminin pour les adjectifs placés à sa gauche et le masculin pour
ceux placés à sa droite.
Ex.: Ce sont de bonnes gens... Ce sont des gens heureux.
ET TEE EEE
Grammaire 109
REMARQUES
— Le nom «ciel» s’écrit «cieux» au pluriel quand il désigne la voûte étoilée, mais dans les
autres cas il s’écrit «ciels».
Ex.: Des ciels de lit. Ils iront aux cieux.
— Le nom «aïeul» s'écrit «aïeux» au pluriel quand il désigne les ancêtres, mais il s’écrit
«aïeuls» quand il désigne les grands-parents.
— Le nom «œil» s'écrit «yeux» au pluriel, sauf dans quelques noms composés.
Ex.: Des œils-de-bœuf... Des œils-de-tigre.
— Au pluriel, certains noms ont deux formes qui n’ont généralement pas le même sens.
Ex.: Une lunette... Des lunettes.
Un ciseau... Des ciseaux.
CC CC
_— Le premier élément du nom composé demeure invariable au pluriel s’il se termine par
la lettre «o».
Ex.: Des Néo-Québécoises… Des Franco-Ontariens.
REMARQUE
— Certains noms, d’origine anglaise surtout, ont gardé leur pluriel d’origine.
Ex.: Un match... Des matches.
Ex.: Un gentleman... Des gentlemen.
REMARQUES
— Les sigles ne prennent pas la marque du pluriel.
Ex.: Les PME seront encouragées.
— Les acronymes, qui sont des abréviations composées des initiales ou des premières
lettres de plusieurs mots et qui se prononcent comme un seul mot contrairement aux
sigles qui s’épellent lettre par lettre, prennent la marque du pluriel.
Ex.: Ils croient aux ovnis.
EE TETE EEE
Grammaire 111
210 TABLEAU RÉCAPITULATIF DU NOM
Le classement Commun/propre Concret/abstrait
du nom animé/inanimé humain/non humain
individuel/collectif comptable/non comptable
Le pluriel
du nom commun
CC CC CC
Selon le contexte, certains pronoms peuvent être tantôt pronom référent, tantôt pronom
nominal.
Ex.: Ma sœur et moi (nominal) avons refusé de participer. On (référent: ma sœur et moi)
n'avait pas le temps.
Le pronom référent, qui a un antécédent, peut également recevoir des compléments, alors
que le pronom nominal, qui n’a pas d’antécédent, ne peut en recevoir.
Ex.: Certains de ses compagnons ne le croyaient pas.
Grammaire 113
REMARQUES
On peut reconnaître le pronom en le remplaçant par un GN.
Ex.: Ils courent très vite... Ces joueurs courent très vite.
REMARQUES
Les pronoms personnels «me», «te», «se», «nous» et «vous» sont aussi employés dans les
verbes pronominaux. Ils représentent alors le sujet et sont dans la même personne
grammaticale que lui, mais ils n’ont aucune fonction.
Ex.: Je souffre tant ce soir que je me sens mourir.2% (F. Hertel)
Les mots «en» et «y» peuvent aussi être des pronoms adverbiaux (seuls «en» et «y»
peuvent faire partie de ces pronoms) lorsqu'ils remplacent un GPrép indiquant un lieu.
Ex.: Comment sont-elles allées à la plage? Elles y sont allées en voiture.
«En» peut également être une préposition lorsqu'il introduit un complément indirect ou
un complément de phrase indiquant le lieu, le temps, la manière ou la matière.
Ex.: Ma mère, que je l’aime en ce portrait ancien.%% (É. Nelligan)
— Le mot «on» est un pronom personnel lorsqu'il désigne clairement une personne, mais
il est un pronom indéfini lorsqu'il ne désigne pas clairement une personne. Dans les
deux cas, il est le noyau du GN.
Ex.: Ton père et moi, on (pronom personnel) désire te voir heureuse.
On (pronom indéfini) entend les refrains des lointains matelots.%°2 (L. Rainier)
Le pronom personnel est le seul pronom, mis à part le pronom relatif, dont la forme varie
selon la fonction qu’il occupe dans la phrase et dont la place varie également selon sa
fonction, mais aussi selon le type de phrase utilisé.
EE TETE EE
Grammaire 115
Le pronom personnel peut avoir d’autres fonctions.
Il peut être
— complément de l’adjectif . + J'en suis très heureuse.
— complément du nom + Une parole de lui suffisait.
— complément du verbe impersonnel + C’est d’eux dont il est question.
— complément du présentatif ° La voilà qui arrive.
— complément de phrase °_Ils sont allés souper avec lui.
— attribut + Suis-je satisfaite? Oui, je le suis.
REMARQUES
— Lorsqu'il y a deux pronoms compléments du verbe, leur place varie.
Ex.: Je vous l'avais bien dit. (CI + CD)
Je la lui avais donnée à son anniversaire. (CD + Cl)
REMARQUE
. Le déterminant numéral est toujours suivi d’un nom, tandis que le pronom numéral ne l’est
Jamais.
- Ex.: Ces deux (déterminant numéral) femmes semblaient affolées.
De toutes ces plantes, trois (pronom numéral) sont comestibles.
Grammaire 117
REMARQUE
Le déterminant indéfini est toujours accompagné d’un nom, alors que le pronom indéfini
ne l’est jamais.
Ex.: Tout (déterminant indéfini) cet attirail n’aura servi à rien.
Tout (pronom indéfini) semblait tressaillir sous un souffle effréné.5 (L. Fréchette)
Forme simple
Masculin et féminin singulier ou pluriel: qui, que, quoi, dont, où, quiconque.
Forme complexe
Masculin et féminin singulier: auquel, à laquelle, duquel, de laquelle, lequel, laquelle.
Masculin et féminin pluriel: auxquels, auxquelles, desquels, desquelles, lesquels, lesquelles.
REMARQUE
Comme le pronom personnel, la forme du pronom relatif varie selon la fonction qu’il
occupe dans la phrase et, dans certains cas, selon les caractéristiques de son antécédent,
c’est-à-dire selon que le nom ou le pronom qu’il reprend est animé ou inanimé.
Ex.: C’est l'hôtel où ils demeurent.
Voici la solution à laquelle elle a pensé.
Le meuble dont il est si fier appartenait à sa mère.
CC CC CC
Grammaire 119
Complément La maison où j'ai
indiquant le grandi est dans la
lieu ou le temps ville voisine.
Le jour où tu es née
est le plus beau jour
de ma vie.
ES =
Forme simple
Masculin et féminin singulier: qui, que, quoi.
Masculin et féminin pluriel: combien.
Forme complexe
Masculin et féminin singulier: auquel, à laquelle, duquel, de laquelle, lequel, laquelle.
Masculin et féminin pluriel: auxquels, auxquelles, desquels, desquelles, lesquels, lesquelles.
REMARQUE {
(Comme son antécédent «Cet homme», le pronom démonstratif «celui» est masculin
singulier.)
Ex De tous ces étudiants, trois seulement ont réussi l'examen.
(Comme son antécédent «ces étudiants», le pronom numéral «trois» est masculin
pluriel.)
EX: Parmi ces voitures, quelques-unes ont été volées.
(Comme son antécédent «ces voitures», le pronom indéfini «quelques-unes» est féminin
pluriel.)
EX: C'est nous qui devons lui dire la vérité.
(Comme son antécédent «nous», le pronom relatif «qui» est masculin ou féminin pluriel
et de la 2° personne.)
Ex: Parmi ces ballons, lequel voulez-vous acheter?
(Comme son antécédent «ces» ballons, le pronom interrogatif «lequel» est masculin,
mais, contrairement à lui, il est singulier puisque selon le contexte un seul ballon sera
acheté.)
Lorsque le pronom a pour antécédent un GAdj ou une phrase, il s’écrit au masculin singulier.
Ex.: Il ne parle qu'anglais, ce qui n’est pas fait pour les rassurer.%°7 (J. Simard)
Il peut être
— complément du nom;
Ex.: C'est de n'avoir personne de qui (compl. de personne) s’ennuyer?%% (G. Gélinas)
Je suis poli, moi (mot apposé à je)! (M. Dubé)
— complément de l’adjectif;
Ex.: La vie éclairait ses yeux, si pareils à ceux (compl. de pareils) d’Adèle.51° (H. Bernard)
— sujet;
Ex.: Je (sujet de sais) sais que chacun (sujet de se croit) sur sa planète se croit trop
honnête...11 (G. Vigneault)
Ils (sujet de ont) ont le nonchaloir des roses à peine écloses.®’? (F. Hertel)
Éd
Grammaire 121
attribut du sujet;
Ex.: C’est elle (attribut de C’) qui te l’a donné?%'$ (G. Gélinas)
C'est ça (attribut de C‘’)!5%14 (M. Dubé)
complément direct;
Ex.: Pas un qui me (CD de console) console.$'$ (J.-Ch. Taché)
Alexis le (CD de suivait) suivait de loin.316 (C.-H. Grignon)
complément indirect;
Ex.: Je finirai par me (CI de faire) faire un pays.°!7 (G. Vigneauit)
Je t” (CI de ai donné) ai jamais rien donné.%!8 (M. Dubé)
complément d’agent;
Ex.: Simon n'avait pas l’habitude des nouveaux yeux sur son domaine et en (compl.
d'agent de était gêné) était gêné.3!? (Y. Thériault)
complément de phrase.
Ex.: Il y (Comp. P de fut mis) fut mis un fort piquet...%20 (F.-X. Garneau)
Non, envoyez-le porter par quelqu'un (Compl. P de envoyez porter) de fiable.5?1
(C. Jasmin
CG
Et
Grammaire 123
L'ADJECTIF
— attribut du sujet;
Ex.: Cette robe est jolie.
Si ajout est possible, c’est un adjectif qualifiant; si l’ajout est impossible, c’est un adjectif
classifiant.
Ex.: J'ai vu un événement (très) spécial.
(ajout possible= adjectif qualifiant)
Nous aurons des élections (très) municipales l’an prochain.
(ajout impossible = adjectif classifiant)
Par le comparatif, l’adjectif exprime une qualité en établissant un rapport d’égalité (même
degré), d’infériorité (degré inférieur), ou de supériorité (degré supérieur).
Ex.: Je suis aussi intelligente que toi. (comparatif d'égalité)
Je suis moins intelligente que toi. (comparatif d’infériorité)
Je suis plus intelligente que toi. (comparatif de supériorité)
Par le superlatif relatif, l’adjectif exprime une qualité en établissant un rapport d’infériorité à
son degré le moins élevé ou un rapport de supériorité à son degré le plus élevé.
Ex.: Cette dame est la plus gentille que je connaisse.
(superlatif relatif de supériorité)
Ex.: Cette dame est la moins gentille que je connaisse.
(superlatif relatif d’infériorité)
Par le superlatif absolu, l’adjectif exprime une qualité en la portant à un degré très élevé, mais
sans établir de rapport d’infériorité ou de supériorité.
Ex.: Il semble très heureux.
Grammaire 125
224 LA PLACE DE L'ADJECTIF
La place de l’adjectif varie selon qu’il est qualifiant ou classifiant.
Si l'adjectif est qualifiant, il peut être placé avant ou après le nom.
Ex.: Voilà une personne sympathique.
Elle préfère les gros chiens.
REMARQUE
Certains adjectifs changent de signification selon qu’ils sont placés avant ou après le nom.
Ex.: Une vieille amie. (une amie depuis longtemps.)
Une amie vieille. (une amie âgée.)
Un brave garçon. (un garçon bon, honnête.)
Un garçon brave. (un garçon courageux.)
LE FÉMININ DE L'ADJECTIE
225 RÈGLE GÉNÉRALE
En général, on forme le féminin de l’adjectif en ajoutant un «e» à la forme masculine.
Ex.: Un point délicat... Une situation délicate.
LE PLURIEL DE L'ADJECTIF —- RE
221 RÈGLE GÉNÉRALE
En général, on forme le pluriel de l’adjectif en ajoutant un «s» à la forme au singulier.
Ex.: Je rêve à tous les mots futurs de votre bouche.%22 (A. Lozeau)
Les parents inquiets surveillaient les jeunes enfants.
TE
Grammaire 127
229 LE PLURIEL DE L'ADJECTIF COMPOSÉ
Lorsque l’adjectif composé est formé de deux adjectifs, les deux prennent la marque du
pluriel. Cependant, si le premier adjectif a une valeur adverbiale, seul le second prend la
marque du pluriel.
Ex.: Une saveur aigre-douce..… Des saveurs aigres-douces.
Un danseur court-vêtu... Des danseurs court-vêtus.
Lorsque l’adjectif composé est formé d’un adverbe ou d’un préfixe et d’un adjectif, seul
l’adjectif prend la marque du pluriel.
Ex.: L’avant-dernier élève... Les avant-derniers élèves
Une mesure ultra-conservatrice... Des mesures ultra-conservatrices.
Si le premier mot de l’adjectif composé se termine par un «o», celui-ci demeure invariable.
Ex.: Gabrielle Roy est une auteure franco-manitobaine. j
ET
Lorsque l’adjectif complète plusieurs noms de genre différent, il se met au pluriel et prend le
genre masculin.
Ex.: Ma mère et mon père sont contents de mes résultats.
Et Fe
Lorsque l’adjectif de couleur est de forme complexe (formé de deux mots), il demeure
invariable.
Ex.: Ces manteaux gris pâle feront fureur cet hiver.
Sa chemise à carreaux rouge vif et vert...%28 (G. Guèvremont)
Grammaire 129
231 LES ADJECTIFS «DEMI», «MI» ET «SEMI»
Lorsque les adjectifs «demi», «mi» et «semi» sont placés à la gauche du nom, ils demeurent
invariables et ils se joignent à ce nom par un trait d’union.
Ex.: Elles ont complété le travail en une demi-journée.
Mi-sérieuse, elle lui proposa une solution.
Lorsque «demi» est placé à la droite du nom, il s’accorde avec ce nom en genre seulement et
il ne se joint pas à lui par un trait d’union,
Ex.: Louis a fait le trajet en deux heures et demie.
REMARQUES
— On écrit midi et demi et minuit et demi.
— Lexpression «à demi» est toujours invariable. Elle se joint au nom devant lequel elle est
placée par un trait d’union. Devant un adjectif, elle ne se lie pas à lui par un trait d’union.
Ex.: Il comprend à demi-mot.
Elle est à demi assoupi.
Lorsqu'il est placé à la droite du nom, il s’accorde avec ce nom et il n’est alors pas lié par un
trait d’union.
Ex.: Marcher tête nue l'hiver n'est pas une très bonne idée.
Lorsqu'ils sont placés à la droite du nom, ils sont des adjectifs et ils s'accordent avec le nom
qu’ils complètent.
Ex.: Les regards pleins d'amour, de pudeur et de foi.322 (A. Lozeau)
Les enfants saufs furent recueillis. 4
RÉ
nr TT
Grammaire 131
Chapitre 5
LE VERBE
TT
REMARQUES
— On reconnaît un mot comme étant un verbe quand on peut le conjuguer.
— La locution verbale est un groupe de mots qui joue le rôle d’un verbe et elle forme le
noyau du GV
Avoir peur, avoir faim, se rendre compte, etc.
Ex.: J'ai besoin d’un autre cœur d’'enfant.%%8 (G. Lapointe)
— C’est aussi par le détachement du GNs qu’on peut distinguer si le verbe est à la forme
passive. Si le GNSs est l’objet de l’action, le verbe est à la forme passive.
Ex.: La salle fut envahie par les journalistes... C’est la salle qui fut envahie par les
journalistes.
(Comme «la salle» est l’objet de l’action, le verbe est à la forme passive.)
Grammaire 133
REMARQUE
On peut découvrir qu’un verbe est à la forme pronominale par la manipulation syntaxique
appelée «remplacement». Comme le pronom qui précède immédiatement le verbe est CD
ou CI à la forme pronominale, on peut remplacer le pronom par «l’», «le», «la», «lui» ou
«leur».
Ex.: Tu t'’interroges. (Tu l'interroges.)
REMARQUE
Un verbe transitif peut avoir en même temps un CD et un CI.
Ex.: Montrez-moi (Cl) l'homme (CD) apprivoisant son cœur. 34 (G. Lapointe)
REMARQUE
Certains verbes comme «pleuvoir», «falloir», «neiger» et «venter» sont toujours
impersonnels; tandis que d’autres, comme «il arrive», «il semble», «il fait», etc., ne le sont
qu’occasionnellement.
Ex.: Il fait bon, tôt ce matin-là...%% (M. Riddez et L. Morisset)
AVOIR et ÊTRE n’ont pas de sens propre quand ils sont utilisés comme auxiliaires, mais si
on les emploie seuls, l’un signifie «posséder» et l’autre, «exister».
Ex.: La directrice a des moyens convaincants.
Je pense, donc je suis.
Les auxiliaires d’aspect (être sur le point de, venir de, aller, commencer à, se mettre à, être en
train de, finir de, etc.) précisent l’angle sous lequel on envisage l’action exprimée par le verbe.
Ex.: Le Survenant se mit à chantonner.%5! (G. Guèvremont)
Les enfants viennent d'arriver à la maison.
Les auxiliaires de modalité (devoir, pouvoir, paraître, sembler, etc.) servent à préciser le point
de vue de l’énonciateur. Ils expriment la vraisemblance ou la probabilité.
Ex.: Elle pouvait enfin se reposer.
REMARQUES
— Les auxiliaires d’aspect et de modalité sont habituellement suivis d’un verbe à l’infinitif.
Ex.: L’adolescent devra se montrer prudent.
EEE TT
Grammaire 135
— Les verbes ÊTRE et AVOIR ne sont pas des auxiliaires quand ils ne sont pas suivis d’un
participe passé.
Ex.: Elle est là. Elle a vingt ans.
Le 1° groupe contient des verbes qui finissent par -ER à l’infinitif présent, comme le verbe
AIMER, sauf le verbe ALLER.
Ex.: Étudier... Préférer.
Le 2° groupe contient des verbes qui finissent par —-IR à l’infinitif présent et dont le participe
présent fait -ISSANT. Les verbes de ce groupe se conjuguent comme FINIR, sauf le verbe
HAÏR.
Ex.: Unir (unissant)... Gémir (gémissant).
Le 3° group
groupe contient tous les autress verbverbes
s à à conjugaison
conjug 8
irrégulière.
— Les verbes en —IR dont le participe présent fait -ANT
Ex.: Souffrir (souffrant)... Mourir (mourant).
On trouvera à la fin du manuel, dans l’annexe 2, une liste de verbes irréguliers dont on
présente les principaux temps simples. On obtiendra les temps composés de ces verbes en
utilisant l’auxiliaire AVOIR ou ÊTRE et le participe passé.
REMARQUES
— Ilest utile de savoir à quel groupe le verbe appartient p
parce qu’on peut ainsi le conjuguer
sur le verbe modèle de ce groupe.
Ex.: Tu vérifiais (1° groupe: AIMER)... Elle a gémi (2° groupe: FINIR)... Vous rendrez
(3° groupe: PRENDRE)
L
ET
Les modes indicatif, subjonctif et impératif sont appelés modes personnels parce que le verbe
se conjugue à différentes personnes à ces modes. Les modes infinitif et participe sont appelés
modes impersonnels parce que les verbes ne se conjuguent pas à ces modes.
Ex.: Modes personnels: j'attends (indicatif), que j’attende (subjonctif), attends
(impératif).
Modes impersonnels: attendre (infinitif), attendant (participe).
Grammaire 137
REMARQUES
— Pour chaque temps simple, il existe un temps composé correspondant.
Il faut se rappeler que les temps composés sont formés de l’auxiliaire au temps simple et
du participe passé.
Passé composé: présent + participe passé (j’ai vu).
Plus-que-parfait: imparfait + participe passé (j'avais vu).
Passé antérieur: passé simple + participe passé (j’eus vu).
Futur antérieur: futur simple + participe passé (j’aurai vu).
Conditionnel passé: conditionnel présent + participe passé (j'aurais vu).
Impératif passé: impératif présent + participe passé (aie vu).
Subjonctif passé: subjonctif présent + participe passé (que j’aie vu).
Participe passé: participe présent + participe passé (ayant vu).
Infinitif passé: infinitif présent + participe passé (avoir vu).
— Seul le futur proche est constitué du verbe ALLER à l'indicatif présent suivi du verbe à
linfinitif.
Ex.: Je vais répondre.
Mode
indicatif temps simples temps composés
présent (jaime) passé composé (j'ai aimé)
imparfait (j’aimais) plus-que-parfait (j'avais aimé)
passé simple (j’aimai) passé antérieur (j’eus aimé)
futur simple (j'aimerai) futur antérieur (j'aurai aimé)
futur proche (je vais aimer)
conditionnel présent (j’aimerais) conditionnel passé (j’aurais aimé)
Mode
subjonctif présent (que j’aime) passé (que j’aie aimé)
imparfait (que j’aimasse) plus-que-parfait (que j’eusse aimé)
Mode
impératif présent (aime) passé (aie aimé)
Mode
infinitif présent (aimer) passé (avoir aimé)
Mode
participe présent (aimant) passé (aimé, ayant aimé)
Le présent
Ce temps indique que l’action se fait au moment où on l’exprime.
Ex.: Je me promène dans une armoire secrète.%57 (A. Hébert)
Nous trouvons cette explication trop compliquée.
É
Le passé simple indique une action passée achevée, sans relation avec le présent.
Ex.: Quand ta nef historique bondit sur les flots d’or.%50 (L.-H. Fréchette)
Les ambulanciers transportèrent le blessé.
Le plus-que-parfait indique une action passée achevée qui a eu lieu avant une autre
action passée.
Ex.: J'avais cru pouvoir me tenir debout.%f1 (A. Maillet)
Nous savions qu'il y avait eu un grave accident.
Le passé antérieur indique une action passée qui a eu lieu immédiatement avant une
autre action passée.
Ex.: S'il avait été plus discret dans sa béatitude porcine, il eut peut-être dérouté les
calculs du maître.®62 (C. Marchand)
Quand elle eut réuni la somme, elle acheta les patins.
Le conditionnel passé exprime un fait qui aurait pu avoir lieu, mais avant un autre fait.
Ex.: Il est tombé beaucoup de rimes à dire ce qu’on aurait dû.°65 (G. Vigneauit)
Si on l’avait su, on aurait pu leur venir en aide.
Le futur
Le futur simple indique que l’action se fera après le moment où on le dit.
Ex.: Nous enverrons la mort pâlir dans un grand coffre.%64 (S. Paradis)
Ils devineront la suite de l’histoire.
Le futur antérieur sert à exprimer une action qui aura lieu avant une autre action dans
l'avenir.
Ex.: Et l'hommage qui vous est dû sera fait sans masque ni grime.%55 (G. Vigneauit)
Quand elle sera fâchée, il saura la calmer avec un sourire.
TT TETE TEE
Grammaire 139
257 LES MARQUES DES PERSONNES
La 2° personne du singulier
Indicatif Exemples
Présent tu aimes, tu finis,
tu prends, tu veux
Imparfait tu aimais, tu finissais,
tu prenais, tu voulais
Futur simple tu aimeras, tu finiras,
tu prendras, tu voudras
Passé simple IS, US, ins tu aimas, tu finis,
tu pris, tu voulus,
tu vins
Conditionnel présent tu aimerais, tu finirais,
tu prendrais, tu voudrais
Subjonctif présent que tu aimes,
que tu finisses,
que tu prennes,
que tu veuilles
Impératif présent aime, finis, prends
ET EEE EE
Grammaire 141
Subjonctif présent que nous aimions
que nous finissions
que nous prenions
que nous voulions
Impératif présent aimons, finissons
prenons, veuillons
La 26 personne du pluriel
Indicatif Exemples
Présent vous aimez
vous finissez
vous prenez
vous voulez
Imparfait vous aimiez
vous finissiez
vous preniez
vous vouliez
Futur simple vous aimerez
vous finirez
vous prendrez
vous voudrez
Passé simple îtes, ûtes vous aimâtes
întes vous finîtes
vous prîtes
vous fûtes
vous vîntes
Conditionnel présent vous aimeriez
vous finiriez
vous prendriez
vous voudriez
Subjonctif présent que vous aimiez
que vous finissiez
que vous preniez
que vous vouliez
Impératif présent aimez, finissez,
prenez, veuillez
EEE,
TABLEAUX DE CONJUGAISON..." — —
258 AVOIR
INDICATIF
Présent Passé composé
F ai F ai eu
Tu as Tu as eu
Il, elle a Il, elle a eu
Nous avons Nous avons eu
Vous avez Vous avez eu
Ils, elles ont Ils, elles ont eu
Grammaire 143
Imparfait Plus-que-parfait
r avais qd
avais eu
Tu avais Tu avais eu
Il, elle avait Il, elle avait eu
Nous avions Nous avions eu
Vous aviez Vous aviez eu
Ils, elles avaient Ils, elles avaient eu
IMPÉRATIF
Présent Passé
Aie Aie eu
Ayons Ayons eu
Ayez Ayez eu
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que j aie Que ÿ aie eu
Que tu aies Que tu aies eu
Qu'il, elle ait Qu'il, elle ait eu
Que nous ayons Que nous ayons eu
Que vous ayez Que vous ayez eu
Qu'ils, elles aient Qu'ils, elles aient eu
INFINITIF
Présent Passé
Avoir Avoir eu
PARTICIPE
Présent Passé
Ayant Eu, eue, ayant eu
REMARQUES
— Au subjonctif, le verbe AVOIR ne prend pas de «i» aux deux premières personnes du
pluriel.
Ex.: Que nous ayons, que vous ayez.
259 ÊTRE
INDICATIF
Présent Passé composé
Je suis F ai été
Tu es Tu as été
Il est Il, elle a été
Nous sommes Nous avons été
Vous êtes Vous avez été
Ils sont Ils, elles ont été
Imparfait Plus-que-parfait
d étais d avais été
Tu étais Tu avais été
Il était Il, elle avait été
Nous étions Nous avions été
Vous étiez Vous aviez été
Ils, elles étaient Ils, elles avaient été
té
Grammaire 145
Passé simple Passé antérieur
JE fus FL eus été
Tu fus Tu eus été
Il, elle fut Il, elle eut été
Nous fûmes Nous eûmes été
Vous fûtes Vous eûtes été
Ils, elles furent Ils, elles eurent été
IMPÉRATIF
Présent Passé
Sois Aie été
Soyons Ayons été
Soyez Ayez été
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je Sois Que ; aie été
Que tu Soit Que tu aies été
Qu'il, elle soit Qu'il, elle ait été
Que nous soyons Que nous ayons été é
Que vous soyez Que vous ayez été
Qu'ils, elles soient Qu'ils, elles aient été
Imparfait Plus-que-parfait
Que je fusse Que j eusse été
Que tu fusses Que tu eusses été
Qu'il, elle fût Qu'il, elle eût été
Que nous fussions Que nous eussions été
Que vous fussiez Que vous eussiez été
Qu'ils, elles fussent Qu'ils, elles eussent été
PARTICIPE
Présent Passé
Etant Eté, ayant été
REMARQUES
— Au subjonctif, le verbe ÊTRE ne prend pas de «i» aux deux premières personnes du
pluriel.
Ex.: Que nous soyons, que vous soyez.
260 AIMER
INDICATIF
Présent Passé composé
F aime E ai aimé
Tu aimes Tu as aimé
Il, elle aime Il, elle a aimé
Nous aimons Nous avons aimé
Vous aimez Vous avez aimé
Ils, elles aiment Ils, elles ont aimé
Imparfait Plus-que-parfait
J aimais J avais aimé
Tu aimais Tu avais aimé
Il aimait Il, elle avait aimé
Nous aimions Nous avions aimé
Vous aimiez Vous aviez aimé
Ils, elles aimaient Ils, elles avaient aimé
Grammaire 147
Futur simple Futur antérieur
r aimerai LÉ
aurai aimé
Tu aimeras Tu auras aimé
Il, elle aimera Il, elle aura aimé
Nous aimerons Nous aurons aimé
Vous aimerez Vous aurez aimé
Ils, elles aimeront Ils, elles auront aimé
IMPÉRATIF
Présent Passé
Aime Aie aimé
Aimons Ayons aimé
Aimez Ayez aimé
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que j aime Que ; aie aimé
Que tu aimes Que tu aies aimé
Qu'il, elle aime Qu'il, elle ait aimé
Que nous aimions Que nous ayons aimé
Que vous aimiez Que vous ayez aimé
Qu'ils, elles aiment Qu'ils, elles aient aimé
Imparfait Plus-que-parfait
Que ; aimasse Que ; eusse aimé
Que tu aimasses Que tu eusses aimé
Qu'il, elle aimât Qu'il, elle eût aimé
Que nous aimassions Que nous eussions aimé
Que vous aimassiez Que vous eussiez aimé
Qu'ils, elles aimassent Qu'ils, elles eussent aimé
INFINITIF
Présent Passé
Aimer Avoir aimé
PARTICIPE
Présent Passé
Aimant Aimé, aimée, ayant aimé
— Les verbes en — IER doublent le «i» aux deux premières personnes du pluriel de
l’imparfait et du subjonctif présent.
Ex.: Nous étudiions, vous étudiiez, que nous étudiions, que vous étudiiez.
TT TETE TETE
Grammaire 149
266 LES VERBES EN —ER AVEC UN «E» MUET À L'AVANT-DERNIÈRE SYLLABE
Les verbes en -ER dont l’avant-dernière syllabe contient un «e» muet à l’infinitif présent
change ce «e» en «et» devant une syllabe muette.
Ex Relever.….. Je relève... Je relevais.
Mener... Elle mène... Elle menait.
268 FINIR
INDICATIF
Présent Passé composé
Je finis jh ai fini
Tu finis Tu as fini
Il, elle finit IL, elle a fini
Nous finissons Nous avons fini
Vous finissez Vous avez fini
Ils, elles finissent Ils, elles ont fini
Imparfait Plus-que-parfait
Je finissais Je avais fini
Tu finissais Tu avais fini
É É É
IMPÉRATIF
Présent Passé
Finis Aie fini
Finissons Ayons fini
Finissez Ayez fini
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je finisse Que ÿ aie fini
Que tu finisses Que tu aies fini
Qu'il, elle finisse Qu'il, elle ait fini
Que nous finissions Que nous ayons fini
Que vous finissiez Que vous ayez fini
Qu'ils, elles finissent Qu'ils, elles aient fini
Imparfait Plus-que-parfait
Que je finisse Que ÿ eusse fini
Que tu finisses Que tu eusses fini
Qu'il, elle finît Qu'il, elle eût fini
Que nous finissions Que nous eussions fini
Que vous finissiez Que vous eussiez fini
Qu'ils, elles finissent Qu'ils, elles eussent fini
INFINITIF
Présent Passé
Finir Avoir fini
PARTICIPE
Présent Passé
Finissant Fini, finie, ayant fini
Î
Grammaire 151
REMARQUES
— Tous les temps composés des verbes du 2° groupe finissent par «i».
Ex.: J'ai bondi, j'avais bondi, j'eus bondi, etc.
269 HAÏR
Le verbe HAÏR a toujours des trémas sur le «i», sauf aux trois premières personnes du
singulier de l’indicatif présent et à la 2° personne du singulier de l’impératif présent.
Ex.: Je hais, tu hais, il haït, nous haïssons...
INDICATIF
Présent Passé composé
Je prends F ai pris
Tu prends Tu as pris
IL, elle prend Il, elle a pris
Nous prenons Nous avons pris
Vous prenez Vous avez pris
Ils, elles prennent Ils, elles ont pris
Imparfait Plus-que-parfait
Je prenais IE avais pris
Tu prenais Tu avais pris
Il, elle prenait Il, elle avait pris
Nous prenions Nous avions pris
Vous preniez Vous aviez pris à
Ils, elles prenaient Ils, elles avaient pris
EE,
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je prenne Que j aie pris
Que tu prennes Que tu aies pris
Qu'il, elle prenne Qu'il, elle ait pris
Que nous prenions Que nous ayons pris
Que vous preniez Que vous ayez pris
Qu'ils, elles prennent Qu'ils, elles aient pris
Imparfait Plus-que-parfait
Que je prisse Que j eusse pris
Que tu prisses Que tu eusses pris
Qu'il, elle prît Qu'il, elle eût pris
Que nous prissions Que nous eussions pris
Que vous prissiez Que vous eussiez pris
Qu'ils, elles prissent Qu'ils, elles eussent pris
IMPÉRATIF
Présent Passé
Prends pris
Prenons Ayons pris
Prenez Ayez pris
INFINITIF
Présent Passé
Prendre Avoir pris
PARTICIPE
Présent | Passé
Prenant | Pris, prise, ayant pris
Grammaire 153
REMARQUES
— Le verbe PRENDRE s'écrit «je prendrai» au futur simple et «je prendrais» au
conditionnel présent.
— Ce verbe double le «n» aux trois personnes du singulier et à la 3° personne du pluriel du
subjonctif présent.
Ex.: Que je prenne, que tu prennes, qu’elle prenne, qu'ils prennent, qu'elles prennent.
271 FAIRE
INDICATIF
Présent Passé composé
Je fais JF ai fait
u fais Tu as fait
IL, elle fait IL, elle a fait
Nous faisons Nous avons fait
Vous faites Vous avez fait
Ils, elles font Ils, elles ont fait
Imparfait Plus-que-parfait
Je faisais k avais fait
Tu faisais Tu avais fait
Il, elle faisait Il, elle avait fait
Nous faisions Nous avions fait
Vous faisiez Vous aviez fait
Ils, elles font Ils, elles avaient fait
IMPÉRATIF
Présent Passé
Fais Aie fait
Faisons Ayons fait
Faites Ayez fait
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je fasse Que j’ aie fait
Que tu fasses Que tu aies fait
Qu'il, elle fasse Qu'il, elle ait fait
Que nous fassions Que nous ayons fait
Que vous fassiez Que vous ayez fait
Qu'ils, elles fassent Qu'ils, elles aient fait
Imparfait Plus-que-parfait
Que je fisse Que j eusse fait
Que tu fisses Que tu eusses fait
Qu'il, elle fît Qu'il, elle eût fait
Que nous fissions Que nous eussions fait
Que vous fissiez Que vous eussiez fait
Qu'ils, elles fissent Qu'ils, elles eussent fait
INFINITIF
Présent Passé
Faire Avoir fait
PARTICIPE
Présent Passé
Faisant Fait, faite, ayant fait
REMARQUES
— Le radical FAI- devient FE- au futur simple et au conditionnel du verbe FAIRE.
Ex.: Je ferai, je ferais.
Grammaire 155
212 CONNAÎTRE
INDICATIF
Présent Passé composé
Je connais 1 ai connu
Tu connais Tu as connu
Il, elle connaît Il, elle a connu
Nous connaissons Nous avons connu
Vous connaissez Vous avez connu
Ils, elles connaissent Ils, elles ont connu
Imparfait Plus-que-parfait
Je connaissais J avais connu
Tu connaissais Tu avais connu
IL, elle connaissait IL, elle avait connu
Nous connaissions Nous avions connu
Vous connaissiez Vous aviez connu
Ils, elles connaissaient Ils, elles avaient connu
CC
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je connaisse Que ÿ aie connu
Que tu connaisses Que tu aies connu
Qu'il, elle connaisse Qu'il, elle ait connu
Que nous connaissions Que nous ayons connu
Que vous connaissiez Que vous ayez connu
Qu'ils, elles connaissent Qu'ils, elles aient connu
Imparfait Plus-que-parfait
Que je connusse Que ÿ eusse connu
Que tu connusses Que tu eusses connu
Qu'il, elle connût Qu'il, elle eût connu
Que nous connussions Que nous eussions connu
Que vous connussiez Que vous eussiez connu
Qu'ils, elles connussent Qu'ils, elles eussent connu
INFINITIF
Présent Passé
Connaître Avoir connu
PARTICIPE
Présent Passé
Connaissant Connu, connue, ayant connu
TT
TE
Re
Re.
REMARQUES
— Tous les verbes en -AÏÎTRE prennent un accent circonflexe sur le «i» placé devant le «t».
Ex.: Il paraît, il paraîtrait, il paraîtra.
— Tous les temps composés des verbes en -AÎTRE (sauf naître) finissent par «u».
Ex.: Elle a paru.
EC
EE CC Rd
Grammaire 157
LES VERBES EN -OIR
Les verbes qui finissent par -OIR se conjuguent comme RECEVOIR, mais il existe plusieurs cas
particuliers.
1. Le verbe POUVOIR double le «r» au futur simple et au conditionnel présent.
Ex.: Je pourrai... Je pourrais.
2. Les verbes DEVOIR et MOUVOIR prennent un accent circonflexe sur le «u» au participe
passé masculin singulier.
Ex.: Dü... Müû.
3. En ce qui concerne les verbes RECEVOIR, APERCEVOIR et DÉCEVOIR, on écrit «ç» devant
«O» et «U».
213 RECEVOIR
INDICATIF
Présent Passé composé
Je reçois F ai reçu
Tu reçois Tu as reçu
Il, elle reçoit Il, elle a reçu
Nous recevons Nous avons reçu
Vous recevez Vous avez reçu
Ils, elles reçoivent Ils, elles ont reçu
Imparfait Plus-que-parfait
Je recevais ki avais reçu
Tu recevais Tu avais reçu
Il, elle recevait Il, elle avait reçu
Nous recevions Nous avions reçu
Vous receviez Vous aviez reçu
Ils, elles recevaient Ils, elles avaient reçu
Passé simple Passé antérieur
Je reçus ke eus reçu
Tu reçus Tu eus reçu
Il, elle reçut Il, elle eut reçu ;
Nous reçûmes Nous eûmes reçu
Vous reçûtes Vous eûtes reçu
Ils, elles reçurent Ils, elles eurent reçu
IMPÉRATIF
Présent Passé
Reçois Aie reçu
Recevons Ayons reçu
Recevez Ayez reçu
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je reçoive Que ÿ aie reçu
Que tu reçoives Que tu aies reçu
Qu'il, elle reçoive Qu'il, elle ait reçu
Que nous recevions Que nous ayons reçu
Que vous receviez Que vous ayez reçu
Qu'ils, elles reçoivent Qu'ils, elles aient reçu
Imparfait Plus-que-parfait
Que je reçusse Que ÿ eusse reçu
Que tu reçusses Que tu eusses reçu
Qu'il, elle reçût Qu'il, elle eût reçu
Que nous reçussions Que nous eussions reçu
Que vous reçussiez Que vous eussiez reçu
Qu'ils, elles reçussent Qu'ils, elles eussent reçu
INFINITIF
Présent Passé
Recevoir Avoir reçu
PARTICIPE
Présent Passé
Recevant Reçu, reçue, ayant reçu
Et
Grammaire 159
214 VOULOIR
INDICATIF
Présent Passé composé
Je veux 1 ai voulu
Tu veux Tu as voulu
IL, elle veut IL, elle a voulu
Nous voulons Nous avons voulu
Vous voulez Vous avez voulu
Ils, elles veulent Ils, elles ont voulu
Imparfait Plus-que-parfait
Je voulais J avais voulu
Tu voulais Tu avais voulu
Il, elle voulait Il, elle avait voulu
Nous voulions Nous avions voulu
Vous vouliez Vous aviez voulu
Ils, elles voulaient Ils, elles avaient voulu
Te
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je veuille Que ÿ aie voulu
Que tu veuilles Que tu aies voulu
Qu'il, elle veuille Qu'il, elle ait voulu
Que nous voulions Que nous ayons voulu
Que vous vouliez Que vous ayez voulu
Qu'ils, elles veuillent Qu'ils, elles aient voulu
Imparfait Plus-que-parfait
Que je voulusse Que j eusse voulu
Que tu voulusses Que tu eusses voulu
Qu'il, elle voulût Qu'il, elle eût voulu
Que nous voulussions Que nous eussions voulu
Que vous voulussiez Que vous eussiez voulu
Qu'ils, elles voulussent Qu'ils, elles eussent voulu
INFINITIF
Présent Passé
Vouloir Avoir voulu
PARTICIPE
Présent Passé
Voulant Voulu, voulue, ayant voulu
2175 POUVOIR
INDICATIF
Présent Passé composé
Je peux h ai pu
Tu peux Tu as pu
Il, elle peut Il, elle a pu
Nous pouvons Nous avons pu
Vous pouvez Vous avez pu
Ils, elles peuvent Ils, elles ont pu
Grammaire 161
Imparfait Plus-que-parfait
Je pouvais dE avais pu
Tu pouvais Tu avais pu
Il, elle pouvait IEfellé avait pu
Nous pouvions Nous avions pu
Vous pouviez Vous aviez pu
Ils, elles pouvaient Ils, elles avaient pu
IMPÉRATIF
Présent Passé
Pas d’impératif Pas d’impératif
dl
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je puisse Que ; aie pu
Que tu puisses Que tu aies pu
Qu'il, elle puisse Qu'il, elle ait pu
Que nous puissions Que nous ayons pu
Que vous puissiez Que vous ayez pu
Qu'ils, elles puissent Qu'ils, elles aient pu
TT
INFINITIF
Présent Passé
Pouvoir Avoir pu
|
PARTICIPE
Présent Passé
Pouvant Pu, ayant pu
216 ASSEOIR
INDICATIF
Présent Passé composé
L assieds OÙ assois |L ai assis
Tu assieds assois Tu as assis
Il, elle assied assoit Il, elle a assis
Nous asseyons assoyons Nous avons assis
Vous asseyez assoyez Vous avez assis
Ils, elles asseyent assoient | Ils, elles ont assis
Imparfait ( Plus-que-parfait
J asseyais OÙ assoyais | Tv avais assis
Tu asseyais assoyais Tu avais assis
Il, elle asseyait assoyait IL, elle avait assis
Nous asseyions assoyions Nous avions assis
Vous asseyiez assoyiez Vous aviez assis
Ils, elles asseyaient assoyaient Ils, elles avaient assis
Grammaire 163
Futur simple Futur antérieur
F assiérai OÙ assoirai J aurai assis
Tu assiéras assoiras Tu auras assis
IL, elle assiéra assoira Il, elle aura assis
Nous assiérons assoirons Nous aurons assis
Vous assiérez assoirez Vous aurez assis
Ils, elles assiéront assoiront Ils, elles auront assis
IMPÉRATIF
Présent Passé
Assieds ou Assois Aie assis
Asseyons ou Assoyons Ayons assis
Asseyez ou Assoyez Ayez assis
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que j asseye OÙ assoie Que ; aie assis
Que tu asseyes assoies Que tu aies assis
Qu'il, elle asseye assoie Qu'il, elle ait assis
Que nous asseyions assoyions Que nous ayons assis
Que vous asseyiez assoyiez Que vous ayez assis
Qu'ils, elles asseyent assoient Qu'ils, elles aient assis
Imparfait Plus-que-parfait
Que j assisse Que ; eusse assis
Que tu assisses Que tu eusses assis
Qu'il, elle assît Qu'il, elle eût assis
Que nous assissions Que nous eussions assis À
Que vous assissiez Que vous eussiez assis
Qu'ils, elles assissent Qu'ils, elles eussent assis
INFINITIF
Présent Passé
Asseoir Avoir assis
PARTICIPE
Présent Passé
Asseyant ou Assoyant Assis, assise, ayant assis
ET
211 CROÎTRE
Le verbe CROÎTRE s’écrit avec un accent circonflexe sur le «i» et le «u» chaque fois qu’il y a
un risque de le confondre avec le verbe CROIRE.
Ex.: Je croîs (croître)... Je crois (croire).
J'ai crû (croître)... J’ai cru (croire).
2178 PARTIR
INDICATIF
Présent Passé composé
Je pars Je suis parti(e)
Tu pars Tu es parti(e)
IL, elle part Il, elle est parti(e)
Nous partons Nous sommes parti(e)s
Vous partez Vous êtes parti(e)s
Ils, elles partent Ils, elles sont parti(e)s
Imparfait Plus-que-parfait
Je partais Fe étais parti(e)
Tu partais Tu étais parti(e)
Il, elle partait Il, elle était parti(e)
Nous partions Nous étions parti(e)s
Vous partiez Vous étiez parti(e)s
Ils, elles partaient Ils, elles étaient parti(e)s
ET TETE EEE EE
Grammaire 165
Passé simple Passé antérieur
1 partis Je fus parti(e)
Tu partis Tu fus parti(e)
IL, elle partit Il, elle fut parti(e)
Nous partîmes Nous fûmes parti(e)s
Vous partîtes Vous fûtes parti(e)s
Ils, elles partirent Ils, elles furent parti(e)s
IMPÉRATIF
Présent Passé
Pars Sois parti(e)
Partons Soyons parti(e)s
Partez Soyez parti(e)s
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je parte Que je sois parti(e)
Que tu partes Que tu sois parti(e)
Qu'il, elle parte Qu'il, elle soit parti(e)
Que nous partions Que nous soyons parti(e)s
Que vous partiez Que vous soyez parti(e)s
Qu'ils, elles partent Qu'ils, elles soient parti(e)s
Imparfait Plus-que-parfait
Que je partisse Que je fusse parti(e)
Que tu partisses Que tu fusses parti(e)
Qu'il, elle partit Qu'il, elle fût parti(e)
Que nous partissions Que nous fussions parti(e)s
Que vous partissiez Que vous fussiez parti(e)s
Qu'ils, elles partissent Qu'ils, elles fussent parti(e)s
CC EE
PARTICIPE
Présent Passé
Partant Parti(e), étant parti(e)
REMARQUES
— Les verbes du 3° groupe en —IR ont un participe passé qui finit par «i» alors que les verbes
en -ENDRE ont un participe passé qui finit par «is».
Ex.: J'ai menti... J'ai pris.
— Seuls quelques verbes en -IR se conjuguent avec l’auxiliaire ÊTRE, la plupart utilisent
auxiliaire AVOIR.
Les verbes COURIR, MOURIR, ACQUÉRIR et leurs dérivés doublent le «r> au futur
simple et au conditionnel présent.
Je courrai, tu mourrais, elle acquerra.
219 MOURIR
INDICATIF
Présent Passé composé
Je meurs Je suis mort(e)
Tu meurs Tu es mort(e)
Il, elle meurt Il, elle est mort(e)
Nous mourons Nous sommes mort(e)s
Vous mourez Vous êtes mort(e)s
Ils, elles meurent Ils, elles sont mort(e)s
Imparfait Plus-que-parfait
Je mourais TL étais mort(e)
Tu mourais Tu étais mort(e)
Il, elle mourait Il, elle était mort(e)
Nous mourions Nous étions mort(e)s
Vous mouriez Vous étiez mort(e)s
Ils, elles mouraient Ils, elles étaient mort(e)s
Grammaire 167
Futur simple Futur antérieur
Je mourrai Je serai mort(e)
Tu mourras Tu seras mort(e)
Il, elle mourra Il, elle sera mort(e)
Nous mourrons Nous serons mort(e)s
Vous mourrez Vous serez mort(e)s
Ils, elles mourront Ils, elles seront mort(e)s
IMPERATIF
Présent Passé
Meurs Sois mort(e)
Mourons Soyons mort(e)s
Mourez Soyez mort(e)s
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je meure Que je sois mort(e)
Que tu meures Que tu sois mort(e)
Qu'il, elle meure Qu'il, elle soit mort(e)
Que nous mourions Que nous soyons mort(e)s
Que vous mouriez Que vous soyez mort(e)s
Qu'ils, elles meurent Qu'ils, elles soient mort(e)s
Imparfait Plus-que-parfait
Que je mourusse Que je fusse mort(e)
Que tu mourusses Que tu fusses mort(e)
Qu'il, elle mourût Qu'il, elle fût mort(e)
Que nous mourussions Que nous fussions mort(e)s
Que vous mourussiez Que vous fussiez mort(e)s
Qu'ils, elles mourussent Qu'ils, elles fussent mort(e}s ’
INFINITIF
Présent Passé
Mourir Etre mort
PARTICIPE
Présent Passé
Mourant Mort, morte, étant mort
Imparfait Plus-que-parfait
J acquérais É avais acquis
Tu acquérais Tu avais acquis
IL, elle acquérait Il, elle avait acquis
Nous acquérions Nous avions acquis
Vous acquériez Vous aviez acquis
Ils, elles acquéraient Ils, elles avaient acquis
EE TETE ET
Grammaire 169
IMPÉRATIF
Présent Passé
Acquiers Aie acquis
Acquérons Ayons acquis
Acquérez Ayez acquis
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que j acquière Que ; aie acquis
Que tu acquières Que tu aies acquis
Qu'il, elle acquière Qu'il, elle ait acquis
Que nous acquérions Que nous ayons acquis
Que vous acquériez Que vous ayez acquis
Qu'ils, elles acquièrent Qu'ils, elles aient acquis
Imparfait Plus-que-parfait
Que j acquisse Que j; eusse acquis
Que tu acquisses Que tu eusses acquis
Qu'il, elle acquît Qu'il, elle eût acquis
Que nous acquissions Que nous eussions acquis
Que vous acquissiez Que vous eussiez acquis
Qu'ils, elles acquissent Qu'ils, elles eussent acquis
INFINITIF
Présent Passé
Acquérir Avoir acquis
PARTICIPE
Présent Passé
Acquérant Acquis, acquise, ayant acquis
INDICATIF
Présent Passé composé
Je crains T ai craint
Tu crains Tu as craint
IL, elle craint Il, elle a craint
Nous craignons Nous avons craint
Vous craignez Vous avez craint
Ils, elles craignent Ils, elles ont craint
É É mne
IMPÉRATIF
Présent Passé
Crains Aie craint
Craignons Ayons craint
Craignez Ayez craint
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je craigne Que ÿ aie craint
Que tu craignes Que tu aies craint
Qu'il, elle craigne Qu'il, elle ait craint
Que nous craignions Que nous ayons craint
Que vous craigniez Que vous ayez craint
Qu'ils, elles craignent Qu'ils, elles aient craint
EE ÉTÉ CR
Grammaire 171
Imparfait Plus-que-parfait
Que je craignisse Que j eusse craint
Que tu craignisses Que tu eusses craint
Qu'il, elle craignît Qu'il, elle eût craint
Que nous craignissions Que nous eussions craint
Que vous craignissiez Que vous eussiez craint
Qu'ils, elles craignissent Qu'ils, elles eussent craint
INFINITIF
Présent Passé
Craindre Avoir craint
PARTICIPE
Présent Passé
Craignant Craint, crainte, ayant craint
REMARQUES R
— Les verbes en -INDRE ne gardent le «d» qu’au futur simple et au conditionnel présent.
Ex.: Je craindrai, je craindrais.
INDICATIF
Présent Passé composé
1 absous J ai absous
Tu absous Tu as absous
IL, elle absout Il, elle a absous
Nous ‘absolvons Nous avons absous
Vous absolvez Vous avez absous É
Ils, elles absolvent Ils, elles ont absous
Imparfait Plus-que-parfait
E absolvais F avais absous
Tu absolvais Tu avais absous
Il, elle absolvait IL, elle avait absous
Nous absolvions Nous avions absous
Vous absolviez Vous aviez absous
Ils, elles absolvaient Ils, elles avaient absous
Î
EE EEE
IMPÉRATIF
Présent Passé
Absous Aie absous
Absolvons Ayons absous
Absolvez Ayez absous
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que ; absolve Que j aie absous
Que tu absolves Que tu aies absous
Qu'il, elle absolve Qu'il, elle ait absous
Que nous absolvions Que nous ayons absous
Que vous absolviez Que vous ayez absous
Qu'ils, elles absolvent Qu'ils, elles aient absous
Imparfait Plus-que-parfait
(n’existe pas) Que j’ eusse absous
Que tu eusses absous
Qu'il, elle eût absous
Que nous eussions absous
Que vous eussiez absous
Qu'ils, elles eussent absous
EEE EEE EEE EEE EEE
Gramimaire 173
INFINITIF
Présent Passé
Absoudre Avoir absous
PARTICIPE
Présent Passé
Absolvant Absous, absoute, ayant absous
REMARQUES
— Les verbes en -SOUDRE ne prennent le «d» qu’au futur simple et au conditionnel.
Ex.: J'absoudrai et j'absoudrais.
283 VAINCRE
INDICATIF
Présent Passé composé
Je vaincs h ai vaincu
Tu vaincs Tu as vaincu
Il, elle vainc IL, elle a vaincu
Nous vainquons Nous avons vaincu
Vous vainquez Vous avez vaincu
Ils, elles vainquent Ils, elles ont vaincu
Imparfait Plus-que-parfait l
Je vainquais 7 avais vaincu
Tu vainquais Tu avais vaincu
IL, elle vainquait IL, elle avait vaincu
Nous vainquions Nous avions vaincu
Vous vainquiez Vous aviez vaincu
Ils, elles vainquaient Ils, elles avaient vaincu
ET
IMPÉRATIF
Présent Passé
Vaincs Aie vaincu
Vainquons Ayons vaincu
Vainquez Ayez vaincu
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je vainque Que ; aie vaincu
Que tu vainques Que tu aies vaincu
Qu'il, elle vainque Qu'il, elle ait vaincu
Que nous vainquions Que nous ayons vaincu
Que vous vainquiez Que vous ayez vaincu
Qu'ils, elles vainquent Qu'ils, elles aient vaincu
Imparfait Plus-que-parfait
Que je vainquisse Que ; eusse vaincu
Que tu vainquisses Que tu eusses vaincu
Qu'il, elle vainquît Qu'il, elle eût vaincu
Que nous vainquissions Que nous eussions vaincu
Que vous vainquissiez Que vous eussiez vaincu
Qu'ils, elles vainquissent Qu'ils, elles eussent vaincu
EEE EEE RO RER RER
Grammaire 175
INFINITIF
Présent Passé
Vaincre Avoir vaincu
PARTICIPE
Présent Passé
Vainquant Vaincu, vaincue, ayant vaincu
REMARQUE
Devant le «u», le «c» de VAINCRE devient «q».
284 ROMPRE
INDICATIF
Présent Passé composé
Je romps 1 ai rompu
Tu romps Tu as rompu
Il, elle rompt Il, elle a rompu
Nous rompons Nous avons rompu
Vous rompez Vous avez rompu
Ils, elles rompent Ils, elles ont rompu
Imparfait Plus-que-parfait
JE rompais J avais rompu
Tu rompais Tu avais rompu
IL, elle rompait IL, elle avait rompu
Nous rompions Nous avions rompu
Vous rompiez Vous aviez rompu
Ils, elles rompaient Ils, elles avaient rompu
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je rompe Que ; aie rompu
Que tu rompes Que tu aies rompu
Qu'il, elle rompe Qu'il, elle ait rompu
Que nous rompions Que nous ayons rompu
Que vous rompiez Que vous ayez rompu
Qu'ils, elles rompent Qu'ils, elles aient rompu
Imparfait Plus-que-parfait
Que je rompisse Que j’ eusse rompu
Que tu rompisses Que tu eusses rompu
Qu'il, elle rompît Qu'il, elle eût rompu
Que nous rompissions Que nous eussions rompu
Que vous rompissiez Que vous eussiez rompu
Qu'ils, elles rompissent Qu'ils, elles eussent rompu
INFINITIF
Présent Passé
Rompre Avoir rompu
PARTICIPE
Présent Passé
Rompant Rompu, rompue, ayant rompu
Grammaire 177
285 ALLER
INDICATIF
Présent Passé composé
Je vais Je suis allé(e)
Tu vas Tu es allé(e)
IL, elle va IL, elle est allé(e)
Nous allons Nous sommes allé(e)s
Vous allez Vous êtes allé(e)s
Ils, elles vont Ils, elles sont allé(e)s
Imparfait Plus-que-parfait
V allais F étais allé(e)
Tu allais Tu étais allé(e)
IL, elle allait Il, elle était allé(e)
Nous allions Nous étions allé(e)s
Vous alliez Vous étiez allé(e}s
Ils, elles allaient Ils, elles étaient allé(e)s
EEE
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que ÿ aille Que je sois allé(e)
Que tu ailles Que tu sois allé(e)
Qu'il, elle aille Qu'il, elle soit allé(e)
Que nous aillions Que nous soyons allé(e)s
Que vous ailliez Que vous soyez allé(e)s
Qu'ils, elles aillent Qu'ils, elles soient allé(e)s
Imparfait Plus-que-parfait
Que ÿ allasse Que je fusse allé(e)
Que tu allasses Que tu fusses allé(e)
Qu'il, elle allit Qu'il, elle fût allé(e)
Que nous allassions Que nous fussions allé(e)s
Que vous allassiez Que vous fussiez allé(e)s
Qu'ils, elles allassent Qu'ils, elles fussent allé(e)s
INFINITIF
Présent Passé
Aller Étre allé
PARTICIPE
Présent Passé
Allant Allé, allée, étant allé (e)
REMARQUE
Le verbe ALLER se conjugue aux temps composés avec l’auxiliaire ÊTRE.
286 MOUVOIR
INDICATIF
Présent Passé composé
F ai mû
Je meus
Tu meus To as mû
Il, elle meut IL, elle a mû
Nous mouvons Nous avons mû
Vous MmoOouveEz Vous avez mû
Ils, elles meuvent Ils, elles ont mû
ET TETE TEE
Grammaire 179
Imparfait Plus-que-parfait
Je mouvais J avais mû
Tu mouvais Tu avais mû
Il, elle mouvait Il, elle avait mû
Nous mouvions Nous avions mû
Vous aviez mû Vous mouviez
Ils, elles avaient mû Ils, elles mouvaient
IMPÉRATIF
Présent Passé
Meus Aie mû
Mouvons Ayons mû
Mouvez Ayez mû
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je meuve Que ; aie mû
Que tu meuves Que tu aies mû
Qu'il, elle meuve Qu'il, elle ait mû
Que nous mouvions Que nous ayons mû
Que vous mouviez Que vous ayez mû
Qu'ils, elles meuvent Qu'ils, elles aient mû
CE
INFINITIF
Présent Passé
Mouvoir Avoir mû
PARTICIPE
Présent Passé
Mouvant Mû, mue, ayant mû
REMARQUE
MU, le participe passé, perd son accent circonflexe au féminin et au pluriel.
Ex.: Elle est mue... Ils sont mus.
287 COUDRE
INDICATIF
Présent Passé composé
Je couds F
ai cousu
Tu couds Tu as cousu
Il, elle coud Il, elle a cousu
Nous cousons Nous avons cousu
Vous cousez Vous avez cousu
Ils, elles cousent Ils, elles ont cousu
Imparfait Plus-que-parfai t
Je cousais Fe
avais cousu
Tu cousais Tu avais cCOUSU
Il, elle cousait Il, elle avait cousu
Nous cousions Nous avions cousu
Vous cousiez Vous aviez CoUSU
Ils, elles cousaient Ils, elles avaient cousu
EEE
Grammaire 181
Passé simple Passé antérieur
Je cousis ES eus cousu
Tu cousis Tu eus cousu
Il lle cousit Il, elle eut cousu
Nous cousîmes Nous eûmes cousu
Vous cousîtes Vous eûtes cousu
Ils, elles cousirent Ils, elles eurent cousu
IMPÉRATIF
Présent Passé
Couds Aie cousu
Cousons Ayons cousu
Cousez Ayez cousu
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je couse Que j aie cousu
Que tu couses Que tu aies cousu
Qu'il, elle couse Qu'il, elle ait cousu
Que nous cousions Que nous ayons cousu
Que vous cousiez Que vous ayez cousu
Qu'ils, elles cousent Qu'ils, elles aient cousu
Imparfait Plus-que-parfait
Que je cousisse Que ; eusse cousu
Que tu cousisses Que tu eusses cousu
Qu'il, elle cousît Qu'il, elle eût cousu
Que nous cousissions Que nous eussions cousu
Que vous cousissiez Que vous eussiez CoUSU
Qu'ils, elles cousissent Qu'ils, elles eussent cousu
PARTICIPE
Présent Passé
Cousant Cousu, cousue, ayant cousu
REMARQUE
Le verbe COUDRE est un verbe irrégulier du 3° groupe dont le «d>» se change en «s» devant
une voyelle.
Ex.: Elle coudra.…. Elle cousait.
288 BOUILLIR
INDICATIF
Présent Passé composé
Je bous F ai bouilli
Tu bous Tu as bouilli
IL, elle bout Il, elle a bouilli
Nous bouillons Nous avons bouilli
Vous bouillez Vous avez bouilli
Ils, elles bouillent Ils, elles ont bouilli
Imparfait Plus-que-parfait
Je bouillais Je avais bouilli
Tu bouillais Tu avais bouilli
Il, elle bouillait Il, elle avait bouilli
Nous bouillions Nous avions bouilli
Vous bouilliez Vous aviez bouilli
Ils, elles bouillaient Ils, elles avaient bouilli
EEE EEE
Grammaire 183
Futur simple Futur antérieur
Je bouillirai | aurai bouilli
Tu bouilliras Tu auras bouilli
Il, elle bouillira Il, elle aura bouilli
Nous bouillirons Nous aurons bouilli
Vous bouillirez Vous aurez bouilli
Ils, elles bouilliront Ils, elles auront bouilli
IMPÉRATIF
Présent Passé
Bous Aie bouilli
Bouillons Ayons bouilli
Bouillez Ayez bouilli
SUBJONCTIF
Présent Passé
Que je bouille Que ; aie bouilli
Que tu bouilles Que tu aies bouilli
Qu'il, elle bouille Qu'il, elle ait bouilli
Que nous bouillions Que nous ayons bouilli
Que vous bouilliez Que vous ayez bouilli
Qu'ils, elles bouillent Qu'ils, elles aient bouilli
Imparfait Plus-que-parfait
Que je bouillisse Que j eusse bouilli
Que tu bouillisses Que tu eusses bouilli
Qu'il, elle bouillît Qu'il, elle eût bouilli
Que nous bouillissions Que nous eussions bouilli 4
Que vous bouillissiez Que vous eussiez bouilli
Qu'ils, elles bouillissent Qu'ils, elles eussent bouilli
INFINITIF
Présent Passé
Bouillir Avoir bouilli
PARTICIPE
Présent Passé
Bouillant Bouilli, bouillie, ayant bouilli
CC CR CU CG OU GR CO ŒUR Œ
b) que les verbes en -ER, à l’indicatif présent, les 1'° et 3° personnes du singulier s’écrivent
de la même manière que la 2° personne du singulier de l’impératif présent et que les 1'°
et 3° personnes du singulier du subjonctif présent;
Ex.: J'étudie, elle étudie, étudie, que j'étudie, qu'il étudie.
c) que les verbes en -ER se terminent par —as et —-a aux 2° et 3° personnes du singulier du
passé simple et par —ât à la 3° personne du singulier du subjonctif de imparfait;
Ex.: Tu lanças, elle lança, qu'elle lançât.
d) qu’au futur simple, les verbes finissent toujours par -rai à la 1"° personne du singulier et
par rez à la 2° personne du pluriel, par -rons à la 1° personne du pluriel et par -ront
à la 3° personne du pluriel;
Ex.: Je fournirai, vous fournirez.
Nous donnerons, elles donneront.
e) que le participe passé des verbes du 2° groupe et certains verbes du 3° groupe ont une
terminaison différente du passé simple.
Ex.: Je finis... Fini. Je dus... Dûü. Je sentis... Senti.
Grammaire 185
Chapitfe 6
L'ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ
— si un verbe du 1% groupe est précédé d’une préposition (à, de, pour, par, sans, etc.), il se
terminera par -ER.
Ex.: Mais on me l’a volé pour le manger ailleurs.3%®° (P. Trottier)
Pour calmer vos regrets, peut-être vos remords...3%7° (O0. Crémazie)
REMARQUE
Les auxiliaires AVOIR et ÊTRE placés devant un participe passé ne sont jamais nd.
comme le premier verbe.
Ex.: Pourtant, nous sommes nés de la lumière.3%71 (L. Perrier)
É É
— la pronominalisation, en remplaçant le sujet par les pronoms «il», «elle», «ils» ou «cela».
Ex.: Ses vêtements étaient démodés.. Ils étaient démodés.
Si le complément direct est placé à la droite du participe passé, ce dernier demeure invariable.
Ex.: Nous avons rêvé un présent immortel.%75 (G. Lapointe)
Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR demeure invariable s’il n’a pas de
complément direct.
Ex.: Nous n'avons pas assez frémi devant la nuit.376 (Ch. Gill)
294 LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC «AVOIR» DANS UNE RELATIVE INTRODUITE PAR «QUE»
Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR dans une proposition relative introduite
par le pronom relatif QUE s’accorde avec le mot que ce pronom remplace.
Ex.: Car je sais les bontés du Dieu que j'ai servi.%77 (P. Le May)
Il profite des cadeaux que ses amis lui ont offerts.
EEE EE
Grammaire 187
à
Le participe passé FAIT, de même que celui des verbes d’opinion comme CRU, AFFIRME,
ASSURÉ, DIT, ESPÉRÉ, SOUHAITÉ, etc., reste toujours invariable devant un infinitif.
Ex.: J'ai fait rentrer en moi la première Ève.37? (P. Trottier)
Ils ont alors pensé tromper tout le monde.
2 ES)
296 LES PARTICIPES PASSÉS «DIT», «DÜ», «PU», «CRU», «Sp, ETC.
Les participes passés DIT, DÜ, PU, CRU, SU, VOULU, etc., sont invariables s’ils ont comme
complément direct un infinitif (écrit ou sous-entendu) ou une phrase sous-entendue.
Ex.: Tu épouses un garçon qui m'a l’air bien fragile. Tu l’as voulu (s.-e. épouser...).
Les banques fermaient et quandils l’ont su (s.-e. que les banques fermaient), il était
trop tard.
26$
297 LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC «AVOIR» PRÉCÉDÉ D'UN PRONOM PERSONNEL
Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR précédé d’un pronom personnel
s'accorde avec ce pronom personnel s’il est complément direct du verbe.
Ex.: Cette maison, les boulets l’ont égratignée.%®° (N. Beauchemin)
REMARQUE
Le verbe pronominal est un verbe qui emploie les pronoms personnels «me», «te», «se»,
«nous» et «vous» désignant la même personne que le sujet.
Ex.: Soudain, l'embâcle se (embâcle) mit à frémir.$83 (F.-A. Savard)
É É É
Si ces mots sont placés à la droite du GN, on les considère comme des participes passés
employés sans auxiliaire et ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom.
Ex.: Les dossiers ci-joints sont ceux que vous aviez demandés.
Ils avaient pris tous les paquets, les siens exceptés.
Dans le cas de LE PEU suivi de son complément, le participe passé s’accorde avec l’adverbe
si LE PEU a le sens de «le manque de»; si «le peu» a le sens de «petite quantité suffisante», le
participe passé s’accorde avec le complément de l’adverbe.
Ex.: Le peu d’honnéêteté qu'elle a démontré nous peine.
Le peu de dollars que nous avons amassés nous ont permis de soulager leur misère.
REMARQUE
«Le» remplace beaucoup plus souvent un mot placé avant lui dans la phrase qu’une phrase
sous-entendue ou une idée. |
Ex.: J’ai pris de la pluie dans mes mains et l’ai (pluie) portée à tes lèvres.%85 (J.-G. Pilon)
EEE Éd
Grammaire 189
Si ces verbes sont utilisés au sens figuré, leur participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR
s’accordera avec le complément direct du verbe pourvu qu’il soit placé à sa gauche dans la
phrase.
Ex.: Les efforts qu'ils m'ont coûtés n'auront pas été inutiles.
Tous ces risques qu’elles ont courus valaient la peine.
de
É É ]
ÉTÉ CR
Grammaire 191
L'ADVERBE
- d’un GAdij.
Ex.: Je suis si gai, si gai dans mon rire sonore. (É. Nelligan)
— complément de phrase; .
Ex.: Demain, tout sera en place.
— attribut du sujet;
Ex.: Cette personne paraît bien.
La
É É É É
Grammaire 193
REMARQUE
Avec les verbes ÊTRE, DEMEURER, RESTER, ALLER, PARTIR et SE RENDRE, les
adverbes de lieu sont des compléments du verbe.
Ex.: Je vous dis adieu et je reste ici.%% (G. Vigneauit)
L'adverbe modificateur
Ladverbe peut modifier (changer) un GV, un GAdj, un GAdbv, un déterminant de quantité ou
même une préposition.
— Un GV
Ex.: Et sans toi, je ne suis rien que la forme d’un songe.*°?? (R. Choquette)
— Un GAd;
Ex.: Et le surplus doré de sa gerbe trop pleine.**8 (L.-H. Fréchette)
— Un GAdv
Ex.: Mais il se réveilla presque aussitôt.%% (Y. Thériault)
— Un déterminant de quantité
Ex.: Trop de gens s'en inquiètent.
— Une préposition
Ex.: Ils sont arrivés peu avant.
L'adverbe modalisateur
Certains adverbes ont pour fonction de donner le point de vue de l’auteur ou de l’auteure.
On dit qu’ils modalisent (donnent la façon de voir) l’action.
Ex.: C’est peut-être à cause de la musique. (M. Dubé)
Les gens du Québec sont vraiment polis.41 (F. Leclerc)
L'adverbe coordonnant
On appelle adverbe coordonnant l’adverbe qui établit un lien logique de cause, de
conséquence, etc., avec la phrase précédente. Cet adverbe est toujours le premier mot de la
phrase.
Ex.: Ainsi, tout était à recommencer.
REMARQUE
Où, quand, comment et pourquoi sont des adverbes interrogatifs toujours placés au début
de la phrase. Ils n’ont aucune des quatre fonctions de l’adverbe. i
Ex.: Pourquoi refuses-tu de comprendre?“ (J.-P. Pinsonneault)
sie
ee
Fonction Adverbes
Complément lieu dehors, derrière, dessous, dessus,
devant, ici, là, etc.
temps aujourd’hui, autrefois, demain,
désormais, hier, tard, tôt, etc.
manière doucement, lentement, etc.
ÉTÉ CR
Grammaire 195
Chapitre 8
LA PRÉPOSITION
EEE
ÉTÉ Rd
Grammaire 197
LA CONJONCTION
Les conjonctions de coordination: car, cependant, comme, donc, et, mais, ni, or, ou.
Les conjonctions de subordination: alors que, après que, aussitôt que, avant que, dès que,
lorsque, puisque, quand, que, quoique, si, tandis que, etc.
REMARQUES
— La conjonction QUE n’a pas un sens particulier. Elle ne prend un sens que lorsqu'elle se
joint à une autre partie d’une conjonction composée (parce que, avant que, etc.).
Ex.: Colin ne s’aperçut pas que sa main droite trempait.4!7 (R. Lemelin)
Elle se fâcha parce qu’ (cause) on lui avait caché la vérité.
316 L'INTERJECTION
L'interjection est un mot invariable sans fonction grammaticale définie qui sert à exprimer
avec vivacité un sentiment.
Ex.: Eh bien! est-ce un motif pour exclure ta sœur?4!8 (J. Quesnel)
Maintenant, oh! combien je suis mélancolique.{'® (É. Nelligan)
Ô! mon cœur, jamais je n’oublie.42° (N. Beauchemin)
Les principales interjections sont: ah!, aie!, allô!, bah!, bravo!, chut!, eh!, euh!, hein!, hélas!,
ho!, holà!, hourra!, hum!, ô!, oh!, ouf!, eh bien!, etc.
Sortes Exemple
de coordination unit deux mots, Elle et moi travaillons.
deux groupes de mots, Des enfants gâtés ou des
ou deux phrases enfants responsables.
ayant la même fonction. Ils se connaissent, donc
ils s’aident.
de subordination unit la subordonnée Il faut que j'y aille.
à la phrase matrice.
QUE est pronom relatif lorsqu'il remplace un nom placé à sa gauche. Dans les autres cas, il
est une conjonction.
Ed
Grammaire 199
ES
RER
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DES RÈGLES D'USAGE
REMARQUE __
_ Ilarrive que les points d'interrogation, d’exclamation et de Suspension ne mettent pas fin
à une phrase. Dans ce cas, le signe est suivi d’une minuscule.
_ Ex: Six ans faits! et ça obéit pas plus qu'un enfant d’un an...?5 (G. Guèvremont)
Vous êtes bien l'épouse de Damien Rondeau? ajouta-t-il.426 (R. Élie)
b) au début d’un vers, que le vers précédent finisse par un point ou non;
Ex.: Lorsque le blanc Hiver, aux jours tièdes mêlé,
Recule vers le Nord, de montagne en montagne,#27 (A. Ferland)
TETE
a EEE EEE TETE
Grammaire 203
— les noms des points cardinaux qui désignent des régions ou des pays,
Ex.: On lui avait raconté le mépris des Blancs du Sud envers les Inuïits.4%4 (Y. Thériault)
REMARQUES
— Les noms de peuples employés comme adjectifs prennent une minuscule.
Ex.: Brève puissance du noble crépuscule grec.#“$ (P. Morin)
— Lorsqu'un point cardinal ne désigne que la direction, il s’écrit avec une minuscule.
Ex.: L'été fécond chantait ses sauvages amours, du sud à l’aquilon, du couchant à
l’aurore.7 (L.-H. Fréchette)
Cependant, il est de plus en plus courant de mettre une majuscule à tout mot de valeur d’un
titre.
Ex.: La Part des Ténèbres,
REMARQUE
Il est courant de mettre une majuscule à un nom commun pour attirer l’attention du :
lecteur. Dans ce cas, cette majuscule a la valeur d’un soulignement.
Ex.: Derrière la forêt, le Soleil qui descend...#4° (R. Chopin)
321 MDEVANTB,PETM
En français, on écrit M et non N devant B, P et M.
Ex.: Dans l'ombre de la pénombre originelle...441 (A. Grandbois)
Clame inlassablement à l’impassible puissance des cieux...%42 (P. Morin)
Demain, j'explorerai l’immensité.443 (A. Hébert)
Par ailleurs, la plupart des symboles représentant les mesures d’origine anglaise s’écrivent
avec les deux premières lettres en minuscule et ne sont pas suivis d’un point.
Ex.: 20 po, 10 pi
REMARQUES
— Les symboles représentant les mots «livre», «once», «douzaine» et «gallon» échappent à
la règle précédente. Ils s’écrivent: Ib, oz, dz et gal.
— Quelques symboles se caractérisent par des lettres supérieures.
Ex.: M® (maître), n° (numéro), D' (docteur), °C (degré centigrade), 1°" (premier),
2° (deuxième), etc.
Er
tt
Grammaire 205
LES HOMOPHONES
Les homophones
Les homophones sont très nombreux dans la langue française et ils constituent une
source importante d'erreurs orthographiques. Pourtant, quelques instants d'observation
et de réflexion suffisent la plupart du temps à faire disparaître la confusion qu'ils
engendrent.
326 A/À
A est le verbe AVOIR à la 3° personne du singulier, à l’indicatif présent, et il est très souvent
suivi du participe passé.
Ex.: Mais le seul fun qu'on a, c’est de le regarder.#? (G. Roy)
Il m'a fallu aller au rendez-vous de la rivière.%48 (G. Vigneault)
À, avec un accent grave, est une préposition qui sert à unir le complément au mot complété;
À est donc généralement suivi d’un complément.
Ex.: Il souriait dignement à cette foule.##® (J.-Ch. Harvey)
328 CE/SE
CE est un pronom démonstratif qui peut être remplacé par CELA (un autre pronom
démonstratif) ou un déterminant démonstratif suivi d’un nom écrit au masculin singulier.
Ex.: Parlons des femmes: ce qu'elles sont jolies ce soir.450 (J.-Ch. Harvey)
.…. jamais une grappe de ce vert si frais à l’âme et aux yeux.1 (C.-H. Grignon)
SE est un pronom personnel de la 3° personne qui est toujours suivi d’un verbe.
Ex.: Tes yeux se sont mouillés d’avoir vu ma beauté.4°2 (A. Ferland)
CE
SES est un déterminant possessif placé à la gauche d’un nom au pluriel. Il indique toujours la
possession.
Ex.: Cette société a sa charte, ses statuts, ses journaux...#54 (J.-G. Barthe)
C’EST est le pronom démonstratif CECI (ou CELA) suivi du verbe ÊTRE. On peut le
remplacer par CELA EST.
Ex.: C’est le mot de ralliement.#55 (D.-B. Viger)
S’EST est le pronom personnel SE suivi du verbe ÊTRE. Il est souvent suivi d’un participe
passé.
Ex.: Notre littérature s’est appliquée aux choses de chez nous.$6 (C. Roy)
SAIS et SAIT sont des formes du verbe SAVOIR à l'indicatif présent. SAIS est la 1° ou la
2° personne du singulier et SAIT est la 3° personne du singulier.
Ex.: Mais je sais bien aussi que malgré ce défaut...*57 (C. Roy)
Et Dieu sait que vous repartirez comme vous êtes venue.“8 (H. de Saint-Denys Garneau)
D’AVANTAGES est une préposition suivie d’un nom qui varie. D'AVANTAGES 2le sens de
QUELQUE CHOSE DE PROFITABLE.
Ex.: Demeurer dans une grande ville ne manque pas d'avantages.
Éd
Grammaire 207
DONC est une conjonction de coordination qui indique une conclusion. Ce mot peut être
remplacé par AINSI ou par PAR CONSÉQUENT.
Ex.: llreste donc vrai de dire que la littérature pousse ses premières racines dans la terre
natale.462 (C. Roy)
333 DU /DÜ
DU est un déterminant placé habituellement devant un nom masculin singulier.
Ex.: Nous avons soif de toutes les eaux du monde.#® (G. Miron)
DÜ est le participe passé du verbe DEVOIR au masculin singulier. Ce mot perd son accent
circonflexe au pluriel et au féminin.
Ex.: D'ailleurs, il a dû nous quitter il y a dix ou douze ans. (Y. Beauchemin)
La somme due ne fut jamais remboursée.
334 LA / LA/ LA
LA est un déterminant féminin quand il est placé à la gauche d’un nom féminin et il est un
pronom personnel quand il est placé près d’un verbe écrit à un temps simple. Dans ce dernier
cas, on peut remplacer LA par «elle».
Ex.: La procession continuaïit.45 (J.-Ch. Harvey)
Il ne portait que sa culotte et il la devait.#6 (J.-Ch. Harvey)
L'A est le pronom personnel LE (ou LA) suivi du verbe AVOIR à la 3° personne du singulier.
Ex.: Ce gars-là, ça l’a pris raide tout d’un coup.%8 (G. Roy)
REMARQUE
LAS est aussi le pronom personnel LE (ou LA), mais il est suivi du verbe AVOIR à la
2° personne du singulier de l’indicatif présent.
Ex.: Tu l'as remarqué la première fois.
LEUR peut être aussi un déterminant possessif quand il est placé devant un nom qu’il précise
et avec lequel il s’accorde. Dans ce cas, il s’écrira LEUR devant un nom singulier et LEURS
devant un nom pluriel.
Ex.: Les pois d’odeur avait perdu leur parfum délicat.47° (R. Girard)
Ils élevaient vers le ciel leurs longs bras décharnés./1 (R. Girard)
M'A et MAS sont le pronom personnel MOI suivi du verbe AVOIR écrit respectivement à la
3° personne et à la 2° personne du singulier. On peut les remplacer par M'AVAIT et M’AVAIS.
Ex.: C'est-à-dire qu’elle m'a tiré du lit comme avec un câble d’acier.73 (Y. Beauchemin)
Tout ce que je peux répondre, c’est que c’est toi qui m'as fait comme ça.474 (M. Dubé)
MES est un déterminant possessif qui est toujours placé devant un nom pluriel. Il indique la
possession.
Ex.: Vous pleurez de mes yeux, vous tombez de mes mains.77 (É. Nelligan)
M'EST est le pronom personnel MOI suivi du verbe ÊTRE à la 3° personne du singulier de
l’indicatif présent. Il peut toujours être remplacé par M’ÉTAIT.
Ex.: Cette maison m'est encore plus chère qu’à vous tous.*’8 (F. Loranger)
REMARQUES .
— MES est le pronom personnel MOI et le verbe ÊTRE à la 2° personne du singulier de
l'indicatif présent.
Ex.: Tu m'’es indispensable.
— METS peut aussi être le nom désignant un plat et il s’écrit toujours avec un «s».
Ex.: Un mets chinois.
té
Grammaire 209
M'ONT est le pronom personnel MOI et le verbe AVOIR écrit à la 3° personne du pluriel.
On peut toujours le remplacer par M’AVAIENT.
Ex.: Et comme les ennuis m'ont fait des joujoux noirs.42 (É. Nelligan)
REMARQUE
MON peut déterminer un nom féminin singulier.
Ex.: Ô mon heure, mon arc de triomphe... (P. Trottier)
Quand le verbe est à la forme négative et qu’il commence par une voyelle, on écrit ON N’.
Ex.: Si on n'’allume pas, ils ne verront rien.
340 OU/ OÙ
OÙ est une conjonction de coordination qui sert à unir deux mots ou deux propositions
semblables. Elle sert à indiquer un choix.
Ex.: Les messes qu'on allait entendre dans les temples ou sur les places publiques.8$
(O0. Asselin)
É É É
QUANT À est une locution prépositive qui peut être remplacée par POUR CE QUI EST DE.
Ex.: Quant à Latulippe, sa campagne éclipsait celles de Granger et de Gadoury.%® (B. Vac)
REMARQUE
L'expression QUAND MÊME est formée de la conjonction QUAND et de l’adverbe
MEME.
Ex.: Mon oncle par alliance, mais mon oncle quand même.5°! (G. Gélinas)
Grammaire 211
346 QUEL(LE) / QU’ELLE(S)
QUELLE) est un déterminant exclamatif ou un déterminant interrogatif qui s’accorde
toujours avec le nom qu’il précise.
Ex.: Quelle belle fête!502 (Y. Beauchemin)
QUEL(S)... QUE est toujours suivi des verbes ÊTRE, DEVOIR ou POUVOIR. Seule la
première partie de l’expression s’accorde avec le nom qu’elle détermine. L'expression a le
sens de PEU IMPORTE.
Ex.: Quelle que soit son origine, le coureur des bois affiche une insolente fierté de son
métier.5%6 (L. Groulx)
TT,
350 QUOIQUE
/ QUOI QUE
QUOIQUE est une conjonction de subordination qui a le sens de BIEN QUE.
Ex.: Nos sociétés modernes ne sont pas en état d'entendre de pareilles doctrines quoique
quelque chose de semblable se soit vu déjà.5!0 (E. Parent)
QUOI QUE peut être remplacé par QUELQUE SOIT LA CHOSE QUE.
Ex.: Mais quoi qu'on fasse, la destruction d’un peuple n’est pas aussi facile qu’on pourrait
l’imaginer.S11 (F.-X. Garneau)
351 SA/CA
SA est un déterminant possessif qui est toujours suivi d’un nom féminin singulier qu’il
détermine.
Ex.: Le curé bourra sa grosse pipe d’écume de mer.°!2 (R. Girard)
S’EN est toujours placé devant un verbe. Il s’agit de deux pronoms personnels.
Ex.: poursuivi sans s’en douter par un énorme orignal.5'5 (B. Vac)
SOIT peut être une conjonction ayant le sens de ÉTANT DONNÉ ou (SOIT... SOIT). SOIT
peut être aussi le verbe ÊTRE à la 3° personne du singulier au subjonctif présent.
Ex.: soit que le pasteur füt retiré sur trois lancers, soit qu'il frappât un coup.°!8 (R. Lemelin)
Tout cela n'empêche pas que Montréal soit la deuxième ville française du monde.51°
(Ringuet)
EEE EEE EE EE
EEE
Grammaire 213
SOIS est le verbe ÊTRE au subjonctif présent, à la 1'° ou à la 2° personne du singulier ou à
l'impératif présent, à la 2° personne du singulier.
Ex.: Je te rejoins où que tu sois.520 (G. Dor)
Sois sage.
396 TA/TA/T'AS
TA est un déterminant possessif qui est toujours suivi d’un nom féminin singulier qu’il
précise.
Ex.: Tu n'as pas essayé de l’épouser, ta Marie-Ange, avant de partir?526 (G. Gélinas) 1
L'objectif de ce chapitre est de tenter de formuler quelques règles, mêmes imparfaites, pour
expliquer la graphie de certains sons. Nous espérons ainsi donner à l'usager et à l'usagère
des bases plus solides qu'une vague intuition lorsqu'il où elle est amené, amenée à
employer certains mots de notre langue. À notre avis, les pistes de réflexion explorées dans
ce chapitre ne peuvent que conduire à une meilleure maîtrise de la langue écrite.
b) que les verbes du 1° groupe (en -ER) finissent par —ÂT à la 3° personne du singulier du
subjonctif imparfait;
Ex.: Il fallut qu'elle parlât.
c) qu’un nom se terminant par le suffixe AT désignera une fonction ou une institution;
Ex.: Un légat, un pensionnat.
d) que la plupart du temps, il suffit de mettre au féminin un adjectif qui finit par la son «a»
pour connaître sa graphie.
Ex.: Délicat, délicate.
Il faut retenir que les noms finissant par -AIL désignent des objets ou des instruments; tandis
que ceux qui finissent par -AILLE désignent un verbe, un collectif ou le résultat d’une action.
Ex.: Un éventail, elle travaille, une marmaille, la pagaille.
Grammaire 215
359 LES GRAPHIES DU SON «AINE»
Il existe en français de nombreuses graphies du son «aine». Pour distinguer certaines de ces
graphies, on peut retenir
a) que le suffixe AINE désigne l’origine, la quantité ou l’état;
Ex.: Une Cubaine, une douzaine, une châtelaine.
d) que les verbes PRENDRE et TENIR et leurs dérivés se terminent par -ENNENT à la
3° personne du pluriel de l’indicatif présent et du subjonctif présent et qu’ils finissent
par -ENNE aux 1'° et 3° personnes du singulier du subjonctif présent et par -ENNES à
la 2° personne du singulier du subjonctif présent;
Ex.: Ils tiennent, que je tienne, que tu tiennes, qu'elle tienne, qu'elles tiennent.
c) que le participe passé de certains verbes du 3° groupe en —IR finit par -ERT.
Ex.: Découvert.
É É
d) que certains verbes du 3° groupe en —IR finissent par -ENS, -ENS et -ENT aux trois
premières personnes du singulier de l’indicatif présent;
Ex.: Je sens, tu sens, elle sent.
e) que pour découvrir la graphie des noms et des adjectifs qui se terminent par le son «an»,
il suffit de les mettre au féminin.
Ex.: Un marchand... une marchande.
b) qu’à l'indicatif présent et au subjonctif présent, la plupart des verbes qui se terminent
par le son «anse» s’écrivent -ENSE ou -ANCE aux 1'° et 3° personnes du singulier et
—ENSENT et -ANCENT à la 3° personne du pluriel;
Ex.: Je pense, il pense, ils pensent, que je pense, qu'elle pense, qu'elles pensent.
J'avance, il avance, ils avancent, que j’avance, qu’elle avance, qu'elles avancent.
c) qu’il est souvent possible de découvrir la graphie du son «anse» à la fin d’un nom en
formulant l’adjectif qualificatif formé à partir de ce nom.
Ex.: Élégant, élégance.
b) que le retour au nom qui a servi à former l’adjectif qualificatif permet souvent de
reconnaître la graphie du son «ante».
Ex.: Intelligence, intelligente.
ET TEE
Grammaire 217
364 LES GRAPHIES DU SON «AR»
Le son «ar» peut s’écrire: -ARE, -ART, -ARD, -ARS, —AR, etc. On peut retenir
a) que le suffixe ARD a un sens péjoratif;
Ex.: Un chauffard.
b) qu’un bon moyen pour connaître la graphie du son «ar» consiste à former un verbe à
partir de ce mot.
Ex.: Hasard, hasearder.
b) que les noms désignant l’abondance, la quantité et la durée finissent habituellement par
EE;
Ex.: Une bordée, une pelletée, une soirée.
c) que les noms formés à partir d’un adjectif se terminent par -E;
Ex.: La bonté.
d) que le suffixe IER désigne aussi bien un métier (ou profession) qu’un endroit;
Ex.: Un plombier, un atelier.
e) que les verbes de 1° groupe finissent par -ER à l’infinitif présent et par —É, -ÉE, -ÉS ou
—ÉES au participe passé, selon l’accord.
Ex.: Travailler, travaillé.
CC CC
Il faut retenir que les verbes finissant par le son «eille» prennent toujours deux L.
Ex.: Elle se réveille.
c) que les verbes VOULOIR et POUVOIR se terminent aux trois premières personnes du
singulier de l’indicatif présent par -EUX, -EUX et -EUT.
Ex.: Je peux, tu veux, elle peut.
b) que tous les mots qui finissent par le son «euille» ne prennent qu’un L, sauf le mot
«feuille» et ses dérivés ainsi que le verbe.
Ex.: Un chevreuil, une feuille, qu'ils veuillent.
EEE EEE
Grammaire 219
310 LES GRAPHIES DU SON «l»
Les graphies du son «i» sont nombreuses: —I, -IS, —IT, ÎT, -IL, —IZ, etc. On peut cependant
retenir
a) que les noms finissant par IE et -ERIE servent à désigner une qualité, un endroit ou
une action;
Ex.: La courtoisie, la Gaspésie, une scierie, une mutinerie.
c) que les noms finissant par -IS désignent souvent le résultat de l’action;
Ex.: Un gâchis.
d) que les participes passés des verbes du 2° groupe finissent par -I, alors que ceux des
verbes METTRE et PRENDRE et de leurs dérivés se terminent par —IS.
Ex.: Fini, mis, pris.
c) que la plupart des adjectifs qualificatifs qui se terminent par le son «il» finissent par
9
Ex.: Facile.
d) qu’il est facile de distinguer les verbes en -ILER des verbes en -ILLER parce qu’ils se
prononcent de manière différente.
Ex.: Ils défilent, ils habillent.
EEE
b) que les verbes en -OIR finissent aux 1"° et 2° personnes du singulier de l’indicatif présent
par -OIS et à la 3° personne du singulier du même temps par -OIT;
Ex.: Je reçois, tu reçois, elle reçoit.
c) que les verbes en -OYER, à l'indicatif présent et au subjonctif présent, finissent par -OIE
à la 1 et à la 3° personne du singulier, par -OIES à la 2° personne du singulier et par
—OIENT à la 3° personne du pluriel;
Ex.: Je ploie, que je ploie, tu ploies, que tu ploies, elle ploie, qu’elle ploie, ils ploient,
qu'ils ploient.
d) que pour connaître la graphie du son «oi» à la fin de certains adjectifs, il suffit de les
mettre au féminin.
Ex.: Courtois, courtoise.
b) que le verbe en -ORDRE, aux trois premières personnes de l’indicatif présent, finissent
par -ORDS, -ORDS et -ORD;
Ex.: Je tords, tu tords, elle tord.
que certains verbes en -IR (comme DORMIR), aux trois premières personnes de
l'indicatif présent, se terminent par -ORS, -ORS, -ORT;
Ex.: Je dors, tu dors, il dort.
EEE TT
Grammaire 221
319 LES GRAPHIES DU SON «OU»
Les graphies du son «ou» peuvent être: -OU, -OUS, -OUT, -OUX, -OUE, -OUES, etc. On
remarquera cependant
a) que les noms et les adjectifs qui se terminent par le son «ou» prennent habituellement
un S au pluriel, sauf bijou, caillou, pou, chou, genou, hibou et joujou qui prennent un
DS
Ex.: Des trous, des gestes fous.
b) que les verbes en -OUER, à l'indicatif présent et au subjonctif présent, finissent par
—OUE àla 1'° et à la 3° personne du singulier, par -OUES àla 2° personne du singulier
et par -OUENT à la 3° personne du pluriel.
Ex.: Je troue, que je troue, tu troues, que tu troues, elle troue, qu'elle troue, ils
trouent, qu'ils trouent.
b) que les verbes en -OUILLER, à l'indicatif présent et au subjonctif présent, finissent par
—OUILLE à la 1'° et à la 3° personne du singulier, par -OUILLES à la 2° personne du
singulier et par -OUILLENT à la 3° personne du pluriel.
Ex.: Je brouille, que je brouille, tu brouilles, que tu brouilles, elle brouille, qu’elle
brouille, ils brouillent, qu'ils brouillent.
d) la plupart des verbes en -OIR finissent aux trois premières personnes du passé simple
par —US, -US et -UT;
Ex.: J'aperçus, tu aperçus, il aperçut.
b) que le suffixe IEN peut désigner l’origine, l’état ou le métier (ou profession);
Ex.: Canadien, académicien, technicien.
— certains verbes en —IR (3° groupe) finissent par -IENS, -IENS et -IENT.
Ex.: Je viens, tu viens, il vient.
d) que certains verbes en —-IR du 3° groupe, aux trois premières personnes du passé simple,
finissent par —INS, -INS et -INT.
Ex.: Je tins, tu tins, elle tint.
b) que les noms portant les suffixes AISON et ISON désignent généralement des actions;
Ex.: Une livraison, une trahison.
c) que tous les verbes finissent par -ONS à la 1° personne du pluriel de tous les temps, sauf
au passé simple;
Ex.: Nous traitons, nous traitions, etc.
d) que tous les verbes finissent, à la 3° personne du pluriel du futur simple, par -RONT;
Ex.: Ils comprendront.
EEE
Grammaire 223
e) que les verbes ROMPRE et FONDRE et leurs dérivés, aux trois premières personnes du
singulier de l'indicatif présent, se terminent par -ONDS, -ONDS et -OND (-ONDRE),
-OMPS, -OMPS et -OMPT (-OMPRE);
Ex.: Je fonds, tu fonds, il fond, je romps, tu romps, elle rompt.
f) qu’il est souvent utile de former le verbe de certains mots qui finissent par le son, «on»
pour en connaître la graphie.
Ex.: Bond, bondir.
b) que, en général, les mots qui finissent par le son «sion» s’écrivent -TION si le suffixe est
précédé d’une voyelle (sauf «e») ou des consonnes C, N et P
Ex.: Vérification, correction, mention, exemption:;
d) que tous les verbes finissent par -IONS à la 1 personne du pluriel de l'indicatif
imparfait, du conditionnel présent et du subjonctif présent (sauf AVOIR et ÊTRE).
Ex.: Nous aimions, nous aimerions, que nous aimions.
381 LE REDOUBLEMENT DU C
La consonne C suivie d’un R ne redouble pas, sauf dans accroître, accréditer, accroupir,
accroire, accrocher et leurs dérivés.
Ex.: Hypocrite.
En général, les mots qui commencent par OC-, AC-, BAC-, SAC- et SUC- doublent le €,
sauf s’il est suivi des consonnes R ou T.
Ex.: Occasion, accès, succès, sucre, bactérie.
EE
Tee EE
b) que les mots commençant par RAF- doublent leF si le suffixe a le sens de RENDRE
PECÉ:
Ex.: Raffermir.
c) que la plupart des mots qui commencent par DIF- et CHIF- doublent le F, alors que
ceux qui commencent par DÉF- le redoublent rarement;
Ex.: Difficulté, chiffre, définition.
d) que les mots qui se terminent par le son «e» s’écrivent généralement FFE, sauf «calife»,
«pontife» et «golfe»;
Ex.: Greffe.
e) que les mots qui finissent par le son «fle» s’écrivent généralement -FLE, sauf «buffle»,
«souffle», «insuffle» et «siffle».
Ex.: Pantoufle.
b) que la plupart des mots commençant par BAL-, CAL-, GAL-, SAL- et MAL- ne
prennent qu’un L;
Ex.: Balai, caler, galop, salir, malade.
c) que les mots commençant par EL- ne prennent, en général, qu’un L et que ceux qui
commencent par IL- en prennent deux;
Ex.: Élision, illogique.
d) que les mots commençant par FOL- et POL- ne prennent généralement qu’un L;
Ex.: Folie, politesse.
e) que les mots qui finissent par le son «le» prennent ordinairement deux L, sauf les verbes
en -ELER qui s’écrivent -ÈLE ou —ÊLEà la 3° personne du singulier de l’indicatif
présent;
Ex.: Gamelle, il gèle, elle mêle.
f) que les mots qui finissent par le son «al» ne prennent en général qu’un L.
Ex.: Escale.
EE ÉTÉ Éd
Grammaire 225
384 LE REDOUBLEMENT DU M
L'observation de la consonne M nous apprend
a) que les mots commençant par AM- ne prennent qu’un M, sauf «ammoniaque»;
Ex.: Améliorer.
b) que les mots commençant par ÉM- ne prennent, en général, qu’un M, alors que ceux
qui commencent par IM-, COM- et SOM- en prennent deux;
Ex.: Éminence, immaculé, commettre, sommaire.
c) que les mots qui finissent par le son «ame» ne prennent habituellement qu’un M, sauf
«gramme», «gamme» et leurs dérivés.
Ex.: Lame.
385 LE REDOUBLEMENT DU N
L'observation de la consonne N nous apprend
a) que les mots commençant par AN-, en général, s’écrivent avec un seul N, sauf annoncer,
annoter, annuler, annuel, annexer et leurs dérivés;
Ex.: Animer.
b) que les mots commençant par EN- et IN- ne prennent deux N que lorsque le radical
débute par un N;
Ex.: Énergie, inutile, enneiger, innombrable.
c) que les mots commençant par CAN- ne prennent qu’un N, sauf cannelle, canneberge,
canne, cannibale et leurs dérivés;
Ex.: Canon.
d) que les mots qui finissent par les sons «ène», «ine», «ane» s’écrivent généralement avec
un seul N;
Ex.: Mécène, caféine, courtisane.
e) que les mots finissant par le son «one» ne doublent le N que pour les verbes en -ONNER
et pour les noms et les adjectifs féminins qui se terminent par ce son.
Ex.: Il frissonne, une friponne, une figure polissonne.
386 LE REDOUBLEMENT DU P \
L'observation de la consonne P nous apprend
a) que la plupart des mots commençant par les sons «apa», «apl», «sup» et «ip» prennent
deux P;
Ex.: Apparaître, applaudir, supposer, hippique.
b) que, en général, les mots commençant par API-, APO-, APU- et APE- ne redoublent pas
le P; |
Ex.: Apiculteur, apologie, apurer, apercevoir.
d) que la plupart des mots qui finissent par les sons «ope» et «oupe» ne prennent qu’un P
Ex.: Horoscope, soupe.
b) que la plupart des mots commençant par ÉR-, DÉR-, PÉR- et SER- ne prennent qu’un
R, alors que ceux qui commencent par VER- en prennent habituellement deux;
Ex.: Érable, dérive, période, serein, verrou.
c) que la plupart des mots commençant par COR- et TOR- doublent le R, alors que ceux
qui commencent par COUR- ne le doublent pas;
Ex.: Corridor, torride, courir.
d) que les mots qui commencent par IR- ne prennent habituellement qu’un R, à moins
qu’il ne s’agisse du préfixe IR- placé devant un radical débutant par la lettre R.
Ex.: Ironie, irréfléchi.
EEE GR ÉR CU C
Grammaire 227
b) que les verbes en -ÉTER et -ÊTER ne prennent qu’un T;
Ex.: Répéter, enquêter.
ÉÉ É É
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LA LANGUE PARLÉE ET LA LANGUE ÉCRITE
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21 LA SYLLABE
a) Trouve le nombre de syllabes contenues dans chacun de ces mots.
1. Grammaire 5. Trahison 9. Sensationnel
2. Accent 6. Campagne 10. Captivité
3. Volontairement 7. Pourchassera 11. Bonne
4. Sont 8. Propriété 12. Restaurant
b) Dis si les voyelles des mots suivants sont antérieures ou postérieures en écrivant À ou P
1. Colère 5. Oubli 9. Satisfait
2. Désir 6. Poteau 10. Poulain
3. Pâte _ 7. Léger 11. Vérité
4. Patte 8. Adolescent 12. Cordait
41 LES CONSONNES
a) Identifie les consonnes sourdes et les consonnes sonores employées dans cette phrase.
Selon vous, le concours était mal organisé.
b) Relève les consonnes orales et les consonnes nasales employées dans cette phrase.
Cette fois, un innocent fut traduit en justice.
c) Identifie les consonnes occlusives et les consonnes fricatives utilisées dans cette phrase.
Toutes les pages furent déchirées et jetées au feu.
EE Éd
b) Souligne les syllabes sur lesquelles porte l’accent dans les phrases suivantes.
Ce jour-là, les premiers effets se firent sentir.
Le conseil de bande a pris une décision.
Cette jeune dame occupe un poste intéressant.
Les oiseaux chantent depuis l'aube.
JPLHINEE
Prenez votre sac et suivez-moi.
61 LALIAISON
Identifie les liaisons à faire en plaçant entre parenthèses entre les deux mots les consonnes (z),
(t), (k), (v), ETC:
11 LÉLISION
Identifie les voyelles élidées dans les phrases suivantes.
Elles s'étonnent qu'on nous prévienne chaque fois.
Valérie t'indiquera la démarche à suivre.
L'ouvrier a découvert de l'or.
Jusqu'ici, elle ne l’a jamais puni.
Puisqu'il l'ennuie, il n'a qu'à le renvoyer.
C'est le printemps qu'elle attend avec impatience.
La directrice t'offre le poste s’il te convient.
DEN
URBAINS
À l'heure actuelle, on n’accorde aucun crédit à cette rumeur.
ÉSÉANGUE ÉCRITE
91 LES SIGNES ORTHOGRAPHIQUES
Ajoute les signes orthographiques oubliés.
1. Un sourd muet. 6. Réponds moi. 11. Ce mois là.
2. 1FAIr 7. Le taux d'interet. 12. Ils recurent.
3. Un fruit mur. 8. Une facon. 13. L'hopital.
4. Le montant du. 9. Elle est appelee. 14. Complete.
5. Vous parle t on? 10. Soi meme. 15. Un proces.
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QUETNDTE
L'IMPORTANCE DU LEXIQUE
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LES ORIGINES DE NOTRE LANGUE
Chapitre 3
LA FORMATION DES MOTS
LES DÉRIVATIONS
161 LA DÉRIVATION IMPROPRE
a) Crée trois phrases dans lesquelles ces verbes seront devenus un nom, un adjectif, etc. par
dérivation impropre.
1. Pendant 2. Pouvoir 3. Manger
b) Crée trois phrases dans lesquelles ces adjectifs seront devenus des noms par dérivation
impropre.
1. Muet 2. Riche 3. Bleu
c) Crée trois phrases dans lesquelles ces noms seront devenus des adjectifs par dérivation
impropre.
1. Citron 2. Monstre 3. Émeraude
TE
18.2 LA COMPOSITION
Donne le sens des racines soulignées.
1. Il ne faut pas mettre ces conifères dans un camion frigorifique.
Le plantigrade était amorphe depuis son arrivée au zoo.
On préféra un pédiatre à cet omnipraticien.
Cette philosophe anglophile est nulle en orthographe.
Il faudrait Un microscope pour vérifier.
Cet autodidacte cherche un homonyme.
Cette Néo-Québéçoise a suivi des cours de dactylographie.
Le périscope fut doté d'un isolant thermique.
Ce télégramme a été envoyé par sa sœur qui demeure à plus de cinq cents kilomètres.
EN DAC
RSN
EEO Ce viniculteur a invité un archéologue à visiter le site.
TETEET
211 LABRÈGEMENT
Abrège correctement les mots suivants.
1. Numéros 8. Monsieur 15. Professeur
2. Comté 9. Préposition 16. Téléphone
3. Verbe 10. Post-scriptum 17. Compagnie
4. Sciences morales 11. Page 18. Saint
5. Notez bien 12. Singulier 19. Collection
6. Madame 13. Adverbe 20. Chapitre
7. Avenue 14. Volume
CC
331 L'HOMONYME
Utilise le bon homonyme dans les phrases suivantes.
1. À sa sortie du bar, il semblait (sous, saoul, sou).
Couvre ton oreiller avec une (tais, taie, tait, tes, t'est, t'es).
Angélique portait à son (coup, coût, cou, coud, couds) un magnifique collier.
Il dut reconnaître qu'il avait fait des efforts en (vain, vin, vingt, vainc, vint).
een
Tous les documents portaient le (sot, saut, sceau, seau) du notaire.
À
É ]
33.2 LHOMONYME
Ecris trois homonymes (homophones ou homographes) de chacun des mots suivants.
Père 6. Oh 11. Temps
Sang 7. Sot 12. Faim
Laie 8. Pain 13. La
Ces 9. Celle 14. Tout
Di
AR,
Ne Sers 10. Pends 15. Vœu
341 LE PARONYME
Essaie de trouver un paronyme de chacun des mots suivants.
1. Rapprocher 6. Conjoncture 11. Limier
Recréer 7. Proposition 12. Sertir
Pâte 8. Avènement 13. Justesse
Aratoire 9. Collusion 14. Jeûne
HAN
Rôder 10. Accident 15. Inciter
34.2 LE PARONYME
Complète les phrases suivantes en utilisant le bon paronyme.
1. Les mots vulgaires sont à (prescrire, proscrire).
La présidente prononcera une courte (allocution, allocation).
Une légère (bise, brise) gonflait les voiles du bateau.
Cette mère cherche un (précepteur, percepteur) pour éduquer son fils.
Le notaire nous a avisés de l'ouverture de la (succession, sécession).
Ce soir-là, je n’en mangeai qu'une (infime, infirme) partie.
Le projet de loi 28 sera finalement (abrégé, abrogé) parce qu'il est injuste.
Il ne vous reste qu'à (opposer, apposer) votre signature au bas de la page.
Il faudrait (apprendre, appendre) au mur cette belle toile.
_ OVMNHRUN
Tous les moyens seront pris pour (insister, inciter) les citoyens à participer.
35.1 LA POLYSÉMIE
Donne le sens du mot souligné dans les phrases suivantes.
L'élève était assis à son pupitre.
Les informations venaient du pupitre.
Ils sortent un nouveau produit.
IIS sortent ce soir.
La pochette sort de sa poche.
Cet homme sort du monde ouvrier.
On sort à peine de l'hiver.
Elle n'arrête pas de sortir de son sujet.
Il a été vite sorti de la compétition.
_ END
SUD
57e
RAD
ANMLS
R Pour se rafraîchir, ils ont mangé une glace.
4. Dis si le mot souligné est employé dans son sens propre ou dans son sens figuré en
écrivant P ou EF.
a) Elle est à la tête de son département. (®æ)
b) || a posé ce geste sur un coup de tête. (®)
c) Elle a mal à la tête depuis deux jours. (®æ)
d) Ils se sont mis en tête de réussir. (®æ)
É É É É ]
38.1 LE SYNONYME
Essaie de trouver quatre synonymes à chacun des mots suivants.
1. Heurter 6. Fort
2. Étonnant 7. Défaut
3. Livre 8. Découvrir
4. Protéger 9. Joie
Se Crainte 10. Hardi
38.2 LE SYNONYME
En tenant compte du contexte, remplace par un synonyme les mots entre parenthèses.
1. La loi a été (abolie) à la demande des (juges).
2. L'(examen) de français a été (revu) de (façon) à être plus facile.
Le (plus âgé) des enfants (cherche) à (éclaircir) le mystère.
Elle s'est fait (Voler) tout son argent par deux (bandits).
Nos affaires (baissent) malgré l'(aide) du gouvernement.
On a (rayé) du texte toutes les informations (fausses.)
Cette (écrivaine) s'oppose à la (Venue) de tous ces nouveaux (articles).
Les (clochards) du quartier étaient (soupçonnés).
On (placera) un (surveillant) à la porte.
_ ES
IDENLAEATR
SM Cherchez du (travail) et (arrêtez) de vous (plaindre) inutilement.
391 LANTONYME
Trouve un antonyme aux mots placés entre parenthèses.
1. Un appartement (luxueux). 9. (Gonfler) un ballon.
2. (Gagner) un prix. 10. Une réponse (limpide).
3. (Briser) une chaise. 11. (Vouloir) un repas.
4. Un ouvrier (adroit). 12. Une (nation) barbare.
5. Une pensée (absurde). 13. Finir sa (besogne).
6. (Mourir) jeune. 14. (Critiquer) quelqu'un.
7. Un sol (fertile). 15. (Lâcher) la rampe.
8. Un comportement (bizarre).
Ed
EEE
Es
813
MED CCR
DEteou
LES DISCOURS RAPPORTÉS
2. Relève les verbes de parole qui servent à introduire les discours rapportés dans les
phrases de l’exercice précédent.
EE TT TETE EE EEE
É É
9. Comment peut-on déterminer que l’auteur a un point de vue subjectif dans un texte
courant?
621 LA NON-CONTRADICTION
Explique en quoi les courts extraits suivants sont contradictoires.
1. Quand elle vit sa mère étendue par terre, Mélanie, trois ans, prit le téléphone et appela sa
grand-mère. j
2. Debout sur la toiture de la maison, l'homme vit le revendeur tendre deux billets de 50 dollars
à son client.
63.2 LA CONCORDANCE DES MODES ET DES TEMPS DES VERBES DANS LA PHRASE
Transforme l’action de la subordonnée en action passée dans les phrases suivantes.
Je crois qu'il se trompe.
Tu veux qu'ils nettoient.
Elle savait que ses amis viendraient.
Nous supposons qu'il regrette son geste.
Vous affirmez qu'elles perdent.
Ils disent qu'ils s’améliorent.
Elle convient qu'elle est en retard.
NRS
UE
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DO Alexandre s'assure qu'il possède assez d'argent.
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Quatrième partie
Chapitre 1
LES MANIPULATIONS SYNTAXIQUES
671 LA PRONOMINALISATION
Remplace les mots soulignés par un pronom.
(le Ses parents étaient riches alors que mes parents ne possédaient rien.
2. Adrien rencontra un inconnu et il offrit à cet inconnu les quelques dollars qu'il avait en
poche.
3. Elle avait peur de l'obscurité et elle montrait qu'elle avait peur.
4. Leurs travaux sont intéressants, mais vos travaux sont originaux.
5. Cette famille s’est installée dans cette région et elle a vécu dans cette région durant trois
générations.
6. Ces enfants aiment les fraises et ils mangent des fraises plusieurs fois chaque semaine.
68.1 LADDITION
Ajoute un ou plusieurs mots au mot ou au groupe de mots soulignés.
1 Mélanie redoutait ce genre d'examen.
IIS habitent cette maison.
Ces conseils ne lui ont servi à rien.
l'adolescent se procura sans mal un pantalon.
Tous les livres devront être remis demain.
BRUN
Oum Cette émission ne lui plaisait pas.
691 L'EFFACEMENT
Supprime les informations facultatives offertes par la phrase.
Te Le juge, vêtu d’une toge noire, pénétra dans la salle d'audience.
2. Homme de loi spécialisé dans les affaires immobilières, Duquette avait amassé une
véritable fortune.
César, un cabaretier bourru, attendait depuis des mois des nouvelles de son fils.
Tous deux s’assirent sur les chaises en bois qui faisaient face au pupitre.
101 LE DÉPLACEMENT
Déplace dans la phrase le groupe de mots soulignés.
Ils devront se représenter devant le tribunal dans six mois.
Il avait perdu de bonnes vaches laitières cette année-là.
Ils avaient réussi de cette façon pénible à moissonner.
L'intellectuel, avec une joie mauvaise, le questionna à ce sujet.
La bonne lui a tendu, l'air inspiré, un document.
DArROoRe
Elle prit dans ses mains le visage de son fils.
721 LE DÉTACHEMENT
Mets en évidence le groupe de mots soulignés.
Marchessault, habile de ses mains, avait réparé la chaloupe.
Il faudra avoir tout remboursé dans un an.
Ce contentement de soi le met toujours en colère quand il le détecte chez ses élèves.
Tout se passa à merveille ce jour-là à son bureau.
Elle ne pouvait vraiment rien voir dans une telle obscurité.
TE
EN
DANIEL
Elle le tenait pour responsable de tous ses malheurs.
131 LA RELATIVISATION
Insère une relative dans les phrases suivantes.
Le médecin se plaignait parfois de son horaire.
Il lui fallait un médicament.
On lui a rapporté de ce voyage un cadeau.
Benson plaça devant lui une chemise cartonnée.
L’ouvrier se demandait d'où venait ce fil.
=upuN
9 Sa carrière fut ruinée par une faute professionnelle.
141 LA PASSIVATION
Écris à la forme passive les phrases suivantes.
Un camion frappa la voiture immobilisée dans le virage.
Plusieurs adolescentes ont consulté cette liste.
Le prévenu a engagé un avocat expérimenté.
La neige rendait la circulation difficile.
Sa mise à pied bouleversa tous ses plans.
Te
SERA
Un incendie a détruit sa maison l'an dernier.
751 LA RÉDUCTION
Réduis les phrases suivantes sans changer leur sens.
Ce mardi-là, Lemay était nerveux et il s’en prenait à tous pour un rien.
Son fils qui a quinze ans peut se charger de ce travail.
Il nous fallait des gens qui avaient de l'expérience.
PLUS
Il se promenait sur la rue principale et il regardait sous le nez chaque passant.
CC É É C
EEE
E EEEEE EE
ee,
EEE EE
É É C ]
LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE
1031 LA DÉFINITION DE LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE
Identifie les subordonnées circonstancielles dans les phrases suivantes.
1. Si on s'aperçoit de la ruse, il n’y aura pas de pardon.
Puisqu'il le propose, nous devrions accepter.
Le bateau appareillera dès que le pilote sera monté à bord.
Les surveillantes entreront en fonction aussitôt que l'édifice ouvrira ses portes au public.
Si sa clientèle est fidèle, sa boutique connaîtra du succès.
Bien que la pluie tombe depuis le matin, l'excursion aura lieu.
Quand elle éprouve des difficultés, elle consulte ses parents.
HNDEHBEN
Le juge vous écoutera pourvu que vous soyez polis.
EEE
TETE EEE TETE EEE EE
É É C
0 ,
115.1 L'INVERSION
Identifie les inversions employées dans les phrases suivantes.
À la tombée de la nuit, il ne restait plus trace de leur passage.
Pourquoi doit-on s'occuper de ce que fait le voisin?
Dorénavant, elle n'aura plus l’occasion de s'en mêler.
Des gestes aussi courageux, on n'en trouve pas beaucoup.
Pour qui travaille-t-elle?
Jamais, ils n’'imposeront leur volonté à ces gens.
Quand tu connaîtras la règle, tu pourras l'appliquer.
Ce sculpteur, il est très connu en Europe.
Cette blessure, dit le médecin, devrait être soignée immédiatement.
ee PR
SASERIN
PRAGANITS
Pour l'instant, il n’y a pas de grands projets à étudier.
a EE EEE EEE
- Si vous ne découvrez rien dans les trois prochaines années dit le ministre à Halder le
responsable des fouilles vous remettrez les lieux en état. Vous pourrez trouver au village
voisin: de la nourriture des logements et une équipe de vingt hommes pour creuser les
tranchées.
Halder un ami de longue date du ministre israélien hocha la tête satisfait de l'arrangement. Il
voyait enfin aboutir deux années de travail intensif travail qui lui avait permis de trouver des
fonds de constituer une bonne équipe de savants et de trouver une bonne documentation sur
la colline. Manu il le devinait leur réserverait à tous de grandes surprises dans les mois à venir.
1291 LES PARENTHÈSES, LES CROCHETS, LES GUILLEMETS, LE TIRET, L'ASTÉRISQUE ET L'ALINÉA
Explique la raison de l’utilisation des signes de ponctuation soulignés en employant les
réponses de la colonne ci-dessous.
a) Indiquer le début d’un paragraphe.
b) Indiquer un renvoi au bas de la page.
c) Encadrer une explication contenant déjà des parenthèses.
d) Encadrer une explication hors texte.
e) Indiquer un changement d'interlocuteur.
f) Encadrer une citation.
g) Encadrer un mot étranger.
h) Encadrer un mot où une expression sur laquelle on veut attirer l'attention.
129.2 LES PARENTHÈSES, LES CROCHETS, LES GUILLEMETS, LE TIRET, L'ASTÉRISQUE ET L'ALINÉA
Ajoute des parenthèses, des guillemets, des crochets, des tirets, des astérisques et des alinéas
qui manquent dans les phrases suivantes.
Les élèves attendent leur bus au coin de la rue.
Cette maladie la peste fit des ravages dans tous les pays européens.
Le capitaine hurla: Fermez toutes les écoutilles.
PHARES
Elle commanda un milk shake au restaurant.
É É
EEE TETE EE
1341 LA CÉDILLE
Place la cédille aux bons endroits.
1. Glacial 5. Facade 9. Flacon
2. Macon 6 Commencez 10. Lancons
3. Escalade Ze Fracas 11. Glacier
4. Décu 8 Recois 12. Balancoire
138.1 LA MAJUSCULE
Faut-il écrire une majuscule ou une minuscule?
Le mont æ (E, e)verest. 6. æ (O, on se reverra.
Les ® (|, i)taliens. Ze Il a dit: «æ (V, vjviens!»
æ (S, s)aint Paul. 8. Le film æ@(L, lles (D, d)eux æ(O, orphelines.
æ (N, noël. 9. Une pâtisserie æ (F, française.
NES
FE La æ (C, corée du æ (S, s)ud. 1 O. Au æ (S, s)ud du Pérou.
Li
138.2 LA MAJUSCULE
Faut-il écrire une majuscule ou une minuscule?
A Prends ton dictionnaire @ (L, l)arousse.
. J'ai visionné deux fois le film @(L, l}a ® (G, g)rande @ (É, é)vasion.
. Nous avions lu le roman @®(L, l}es @ (P. p)louffe.
- Son roman s'intitule ® (L, l}e @ (T, t)résor ® (G, grec.
. Vous aimerez @ (L, l)es ® (S, s)aints @ (V, V'ont en @ (E, enfer de G. Cesbrons.
. Son texte s'intitulait @ (O, gjuitte ou ® (D, double.
. Son poème, ® (P, patrie ® (|, intime, est bouleversant.
NN
O1
ND
GO
8
©.
O L'œuvre de Gilbert Langlois s'appelle @ (L, le ® (D, d)omaine ® (C, chassaubon.
3. Écris les majuscules aux bons endroits dans les phrases suivantes.
a) C'est (D, d) ® urand qui a escaladé le mont ® (B, b) æ elœæil.
b) Le film, (C’, c’) @ est (A, a) @ rrivé (U, ü) @ n (J, j) ® our, a été un fiasco.
c) En (A, a) ® llemagne du ®æ (S, s) ud, les autoroutes sont dangereuses.
d) Une compagnie (B, b) ® elge, (M, m) ®æ adame, vous engagera.
CC
EEE
EEE EEE EEE EEE EEE
rt
TT
CC
CR CC CC CC CC
166.1 LES SUJETS UNIS PAR «AINSI QUE», «COMME», «AUTANT QUE» «AUSSI BIEN QUE», «AVEC», ETC.
Choisis la bonne réponse parmi celles placées entre les parenthèses.
1. Maryse, aussi bien que sa sœur, æ (sait, savent) la vérité.
1671 LE SUJET PRÉCÉDÉ DES DÉTERMINANTS QUANTIFIANTS «BEAUCOUP DE», «LA PLUPART DE», «MOINS
DE», «PEU DE», «TROP DE»
Accorde correctement les verbes des phrases suivantes.
Plus d'une mère ®æ (s'inquiéter, ind. présent) pour ses enfants.
Le peu de manies de la propriétaire nous ®æ (énerver ind. imparfait).
La plupart des élèves les ® (critiquer, ind. futur simple).
Parmi les avocats, la plupart æ (être, ind. imparfait) insultés.
Le peu de fusibles disponibles ne %æ (permettre, ind. présent) pas de rétablir le courant.
Le peu de fraises récoltées les ®æ (conduire, ind. passé simple) à la faillite.
Plus d'un Québécois æ (espérer, ind. présent) qu'on respectera sa langue.
Le peu d'amis qui le visitent lui ® (rester, ind. présent) fidèles.
Chez les passagers, la plupart ® (être, ind. imparfait) de mauvaise humeur.
ù Er
CE
CASSER
NESLa plupart de ses employés æ (paraître, ind. présent) fiers d’être à son emploi.
ee
ST
Toute la nuit, nous fûmes importunés par des cris et des chants.
Elle fut terrassée l'été dernier par une étrange maladie.
Ces gens ont beaucoup été aidés par des compatriotes.
Mélanie est passionnée par les voyages.
Cette émission sera commanditée par une compagnie canadienne.
Ces limousines ne sont louées que par des gens d'affaires.
ehOPA
PIE
E La ville a été dévastée par une tornade.
2. Identifie la fonction des mots soulignés en utilisant les réponses de colonne de droite.
1. Les douaniers (®) furent avertis par a) sujet du verbe
un délateur (®æ) que la voiture des fuyards (®) b) attribut du sujet
avait été abandonnée sur la route (®). c) attribut du CD :
2. Irène (®) place les livres (æ) en bon ordre (®æ) d) CD
sur l'étagère (®). e) Cl
3. Pour clouer (®æ) cette planche, il faut des f) Compl. P
clous (®) plus longs, lui (æ) dit-il (æ). g) combpl. d'agent
4. Ces pêcheurs sont fiers (®) de leur nouveau h) compl. du nom
bateau (®). i) compl. de l’adjec
5. À cause de la récession (®), Berlin, la capitale (æ) j) compl. du verbe impersonnel
du pays (®æ), est assiégée par les chômeurs (æ). k) combpl. du présentatif
6. Cette fuite, ils la trouvent inutile (®æ) car elle exige
des administrateurs (æ) de nouveaux efforts (®).
ET
EEE
EEE EE EEE EEE
pv © 2. av ss
FR Oepu mpueunur er,Sort dé ss aufltude Ever Ait mc PRE
ne NV ot rot Hô drii
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resr Ur LES FONCTIONS pt ren :
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1811 LE DÉTERMINANT DÉFINI
Identifie les déterminants définis des phrases suivantes et place entre parenthèses les noms
qu’ils introduisent.
Au matin, tous les porteurs les avaient quittés.
Le courage lui manquait pour affronter des dangers aussi grands.
L'avis officiel fut apposé aux murs des ascenseurs. |
Il la vit pour la première fois lors de l'entrevue télévisée.
Une pincée de sel suffira à relever le goût de ce plat.
La coque du navire était sérieusement endommagée.
L'avocate l'’avertit de la reprise des audiences.
OR
DSL
APRES
LE Le banquier suspectera le porteur d’un chèque semblable.
© l'entraînement des joueurs débute ce matin.
10. C'est au père qu'il revient de poser le geste.
EEE
EEE EEE EEE
CC
1891 LEUR
Écris «leur» ou «leurs» dans les phrases suivantes.
1. Je @® ai dit plusieurs fois de laisser toutes ® affaires dans ®æ casiers.
2. Elles ne ménagent ni ® temps ni ® efforts pour réussir.
1901 MÊME
Ecris correctement le mot «même».
Elles ont tout fabriqué elles ® .
Le service d'ordre ®æ a été amélioré.
Les scouts leur sont ®æ venus en aide.
La chanteuse ® est incommodée par la chaleur.
æ S'ils s'y opposent, il faudra saisir leurs biens.
On présentera encore les ® spectacles.
Les intrus avaient ® fracassé les fenêtres.
Pourquoi ne se soigne-t-il pas lui ® ?
Les arbitres ®æ n'y ont rien compris.
_ OP
MERE
DIODES
La température, ® l'hiver, semble confortable en Californie.
1911 QUELQUE
Écris «quelque», «quelques», «quel(s).. que» ou «quelle(s).. que».
1. æ soient ses arguments, le juge en tiendra compte.
2. Il ne reste que ® jours avant Noël.
3. ® soit la somme, elle la paiera.
4. Il trouvait sa coiffure ®æ peu démodée.
5. On dit que ®æ coups furent échangés ce soir-là.
6. ®æ braves qu'ils soient, ils réfléchiront deux fois avant de l’affronter.
7. Les policiers ont retrouvé ®æ indices sur les lieux du crime.
8. ® soit le député élu, il nous représentera durant quatre ans.
9. ææ haute que soit cette clôture, il faudra la franchir.
10. Elle a réuni ses ®æ invités sur la terrasse.
1921 TEL
Écris correctement le mot «tel» dans les phrases suivantes. /
1. Une tel ®æ inconséquence est surprenante.
2. Que faire dans de tel ®æ conditions.
3. Si un tel @ ne se présente pas, il lui en cuira.
4. Comment peut-on bien travailler avec de tel ®æ outils?
5. Je ne pensais pas qu'elle éprouvait de tel @æ sentiments à mon égard.
6. Tel ® père, tel ® fils.
7. Si une tel ®æ erreur se reproduit, vous serez congédiés.
8. Sa mauvaise volonté était tel ®æ qu'on ne pouvait l'encourager.
EE mn
193.2 TOUT
Ecris correctement le mot «tout».
Ces pages, il me les faut @ pour demain.
®æle monde croit encore en lui.
æ émission d'information doit être critiquée.
Elles sont ® désolées de voir ce gâchis.
Ils disent ®æ haut ce que certains pensent ® bas.
Venez et choisissez; le ® ne prendra que dix minutes.
Prenons ® le temps nécessaire pour réfléchir.
Nathalie était ® énervée par les événements.
Elles sont ® à fait inconscientes des problèmes qu'elles causent.
ET ER
NPD
QUES
D6NS La cour est ® pleine de débris.
4. Identifie les déterminants dans les phrases suivantes et place entre parenthèses les noms
qu'ils introduisent.
a) Quelques années plus tard, ses enfants sont revenus à la maison.
b) La deuxième fois, des policiers les conduisirent au cachot.
c) Dans quelle salle du château les toiles de cette dame sont-elles exposées?
EE tt
PT rh
LE FÉMININ DU NOM
2031 LES RÈGLES PARTICULIÈRES
Écris au féminin les noms suivants.
1. Un beau 4. Un chameau 7. Un criminel
2. Marcel 5. Un colonel Noël (prénom)
3. Un agneau 6. Daniel Michel
. Un jouvenceau
É É
TT
EEE TETE TETE TEE
RÉ
ET
TETE EEE TETE TETE EEE
CC
CC
LE FÉMININ DE L'ADJECTIE
226.1 LES RÈGLES PARTICULIÈRES
Écris au féminin les adjectifs suivants.
1. Une personne familier æ. 6. Une société pétrolier æ:
2. Une touriste étranger æ. 7. La circulation routier æ.
3. Une couverture léger æ. 8. Une parole mensonger æ.
4. Une bête prisonnier æ. 9. Une pluie passager ®.
5. Une parente hospitalier æ. 10. Une reine altier ®.
CC CR CC CC CR CR CC
tt
É É É
EEE
CC CC CC CC EE
É ]
À l'infinitif passé
6. Déduire 7. Guérir 8. Joindre 9. Posséder 10. Mourir
Au subjonctif passé
11. Que je parle 12. Que je dise 13. Que j'aille
14. Que j'aperçoive 15. Que je munisse
Au plus-que-parfait
6. Je souffrais 7. Je participais 8. Je suivais 9. Je me taisais 10. Je découvrais
Au conditionnel passé
11. Je sévirais 12. Je craindrais 13. Je surprendrais
14. Je porterais 15. Je lirais
Ecris à la 1" personne du singulier du futur simple et du conditionnel présent les verbes
suivants.
6. Lutter 7. Ignorer 8. Tenir 9. Dire 10. Pouvoir
Écris à la 1"° personne du singulier de l’imparfait et du passé simple les verbes suivants.
11. Cueillir 12. Rire 13. Naître 14. Réagir 15. Serrer
É É É É É ]
Ecris à la 3° personne du singulier du passé simple et du passé composé les verbes suivants.
11. Valoir 12. Visiter 13. Aller 14. Vivre 15. Souffrir
Écris les verbes suivants à la 1'° personne du pluriel de l’impératif présent et du passé simple.
11. Jeter 12. Nettoyer 13. Appuyer 14. Durcir 15. Avoir
258.2 AVOIR
Ecris le verbe AVOIR au mode, au temps et à la personne demandés.
1. 1! faut que j'æ (subj. présent) tout préparé.
2. Elles æ (plus-que-parfait) une expérience décevante.
3. Pierre ® (futur antérieur) la chance de se faire entendre.
4. Les spectatrices ® (passé simple) un long frisson d'angoisse.
5. ® (imp. présent, 2° pers. du pluriel) le sourire.
6. Elle ® (passé composé) plus de peur que de mal.
7. À sa place, j æ (cond. passé) la même réaction qu'elle.
8. Dans une semaine, tu ® (futur simple) ton passeport.
2591 ÊTRE
Ecris le verbe ÊTRE au mode, au temps et à la personne demandés.
1. Imp. présent, 2° pers. du singulier 6. Passé composé, 2® pers. du pluriel
2. Subj. présent, 1€ pers. du pluriel 7. Passé antérieur, 3° pers. du pluriel
3. Passé simple, 3° pers. du singulier 8. Imparfait, 1€ pers. du pluriel
4. Ind. plus-que-parfait, 1€ pers. du 9. Futur simple, 1'€ pers. du
singulier singulier
5. Cond. présent, 2® pers. du pluriel 10. Subj. passé, 3° pers du pluriel
259.2 ÊTRE
Écris le verbe ÊTRE au même mode, temps et personne que les verbes suivants.
1. Je suivrais 6. Avoir compris
2. Tu demanderas 7. Surprenant
3. Regarde 8. Décu
4. Qu'ils essaient 9. Que j'aie fini
5. Nous fimes 10. Elle redresserait
2601 AIMER
Écris le verbe AIMER au mode, au temps et à la personne demandés.
1. Passé simple, 1° pers. du singulier 6. Subij. présent, 1€ pers. du pluriel
2. Plus-que-parfait, 2° pers. du singulier 7. Cond. passé, 3° pers. du pluriel
3. Infinitif présent 8. Futur antérieur, 2° pers. du pluriel
4. Participe passé 9. Passé composé, 3° pers. du pluriel
5. Imp. présent, 2° pers. du singulier 10. Infinitif passé
CR CC CR CÉ É C C
Participe présent
13. Sceller 14. Décacheter 15. Tutoyer
268.1 FINIR
Écris le verbe FINIR au mode et au temps demandés.
Dans un instant, j'®æ (futur antérieur) cette tâche.
Le peintre ® (ind. imparfait) une toile.
Nous pourrions sortir ce soir si nous ® (plus-que-parfait) nos devoirs.
Les travaux æ (part. passé) devront être remis demain.
æ (imp. présent, 2° pers. du singulier) ta soupe si tu veux du dessert.
Il faut que vous ®æ (subj. présent) de lire ce document.
Je préférerais ® (inf. passé) déjà.
EE
PAUTIRENNEIN
CPR Je ® (futur simple) ce lavage plus tard.
2711 FAIRE
Écris le verbe FAIRE au mode et au temps demandés.
1e Nous ®æ (ind. présent) notre possible.
. Vous ® (ind. présent) beaucoup de bruit.
Ils ® (futur simple) le tour de l'île.
Elles pensent @æ (inf. présent) mieux.
Un peu d'air nous ® (cond. présent) du bien.
Les jeunes ® (imparfait) de la bicyclette.
Ils @ (passé simple) le tour.
Il faut encore qu'il @ (subi. présent) la cuisine pour tous. 1
Les organisateurs étaient fiers de ce qu'ils ® (plus-que-parfait).
= OVBWNHUHRUN
Selon eux, nous ®æ (cond. passé) une erreur grave.
271.2 FAIRE
Écris le verbe FAIRE au mode, au temps et à la personne demandés.
1 Participe présent 6. Subij. présent, 1° pers. du pluriel
2. Infinitif passé 7. Passé simple, 3° pers. du singulier
Sd: Imp. présent, 2° pers. du singulier 8. Ind. présent, 1" pers. du pluriel
4 . Imparfait, 3° pers. du pluriel 9. Ind. présent, 2° pers. du pluriel
5 Futur simple, 1€ pers. du singulier 10. Futur antérieur, 2® pers. du singulier
2121 CONNAÎTRE
Écris le verbe PARAÎTRE au mode, au temps et à la personne demandés.
1. Subj. présent, 3° pers. du singulier 6. Cond. présent, 1€ pers. du pluriel
2. Imp. présent, 2® pers. du singulier 7. Ind. imparfait, 2° pers. du pluriel
3. Infinitif passé 8. Passé simple, 3° pers. du pluriel
4. Participe présent 9. Passé composé, 2° pers. du singulier
5. Participe passé 10. Futur simple, 1" pers. du singulier
É É É É
2801 ACQUÉRIR
Écris le verbe ACQUÉRIR au mode et au temps demandés.
1 J'® (ind. présent) de l'expérience.
Ces gens ®æ (passé composé) une nouvelle maison.
Bientôt, nous ® (futur simple) cette voiture ancienne.
Il faut que tu @ (subj. présent) une certaine maîtrise.
Tous les biens @ (part. passé) furent perdus.
À quoi a-t-il servi d'@ (inf. passé) ce lot si c'est pour le laisser en friche?
Si vous le pouviez, vous ® (cond. présent) toute cette marchandise.
Les vêtements qu'elle @ (plus-que-parfait) ne lui allaient pas.
Is @ (passé composé) ainsi leur admiration.
= OVHNOHBUN
Ce promoteur ® (cond. passé) le domaine si on l'avait laissé faire.
EE
2821 ABSOUDRE
Écris ie verbe RÉSOUDRE au mode, au temps et à la personne demandés.
1. Passé simple, 3® pers. du singulier 6. Subi. présent, 1'° pers. du pluriel
2. Plus-que-parfait, 2° pers. du singulier 7. Imparfait, 2° pers. du pluriel
3. Futur simple, 1"®© pers. du singulier 8. Cond. présent, 3° pers. du pluriel
4. Infinitif présent 9. Imp. présent, 2® pers. du singulier
5. Participe passé 10. Subi. passé, 3° pers. du pluriel
2831 VAINCRE
Écris le verbe VAINCRE au même mode, temps et personne que les verbes suivants.
1. Je désirais 6. Vous avez aperçu
2. Tu observeras > 7. Nous aurions rompu
3. Il mit 8. Qu'ils aient protesté
4. Nous serions 9. Notant
5. Qu'ils aient 10. Regarde
2841 ROMPRE
Écris le verbe ROMPRE au mode, au temps et à la personne demandés.
1. Cond. présent, 1° pers. du singulier 6. Passé simple, 1° pers. du pluriel
2. Futur simple, 2® pers. du singulier 7. Passé antérieur, 2° pers. du pluriel
3. Ind. présent, 3° pers. du singulier 8. Subj. présent, 3° pers. du singulier
4. Participe présent 9. Passé composé, 1'° pers. du singulier
5. Imp. présent, 2° pers. du singulier 10. Imparfait, 2° pers. du singulier
285.2 ALLER
Ecris le verbe ALLER au même mode, temps et personne que les verbes suivants.
1. J'avais senti 2. Tu aborderais
286.1 MOUVOIR
Ecris le verbe MOUVOIR aux modes, aux temps et aux personnes demandés.
Indicatif présent
Je Elles CRE
Futur simple
Je CREER ESS ED Nous VOUS GAS
Subjonctif présent
Que tu SSD Qu'elle esse QU'ISs Rs
Passé simple
Il CSA RTS Vous Elles RER
Passé composé
Je CREME EE Tu
2871 COUDRE
Ecris le verbe COUDRE au même mode, temps et personne que les verbes suivants.
1 Je prends 6. Attends
Tu décidas 7. Qu'elle surveille
Elle a fini 8. Avoir espéré
Nous aurions aimé 8. Mort
umUNVous aviez dormi 10. Nous volerions
288.1 BOUILLIR
Écris le verbe BOUILLIR au mode, au temps et à la personne demandés.
+: Subi. présent, 3° pers. du singulier 6. Futur simple, 2° pers. du singulier
Ind. présent, 3° pers. du pluriel 7. Cond. présent, 2®° pers. du pluriel
Indicatif imparfait, 1€ pers. du pluriel 8. Participe présent
Imp. présent, 2° pers. du pluriel SE Infinitif passé
ML
RUNPassé simple, 1" pers. du singulier 10. Participe passé
4. Indique trois temps simples où les terminaisons sont identiques pour tous les verbes de
tous les groupes.
5. Quel est le mode des verbes suivants?
a) Faisant b) Ils payèrent c) Ils auraient reçu
d) Que tu maintiennes e) Aime
Indicatif présent
a) ll saut b) Nous concevææ c) Elles gémi®
Futur simple
a) Je porte®æ b) Elle confie®æ c) Ils plaind®æ
Subjonctif présent
a) Qu'elle fourniæ b) Qu'elle viæ c) Que nous abordææ
ÉTÉ É É
FUTUR SIMPLE
Je (faire) Nous (naître)
Tu (pouvoir) Vous (tenir)
Elle (vouloir) Ils (accroître)
EEE EEE EEE EEE
6. PARTICIPE PRÉSENT
Bouillir Mourir
Courir Acquérir
7. PARTICIPE PASSÉ
Rompre Acquérir
Coudre | Venir
8. PASSÉ COMPOSÉ
J”' (Vaincre) Nous (absoudre)
Tu (pouvoir) Vous (résoudre)
Elle (croître) Ils (s'asseoir)
9, INFINITIF PASSÉ
S'asseoir Mouvoir
Résoudre Vouloir
EEE ET
Le garçon était assuré qu'elle ne venait pas de son village. La robe dont elle était vêtu et
ses cheveux blonds prouvaient qu'il s'agissait d'une Polonaise du village voisin. AU moment
où il s'apprêtait à revenir sur ses pas, la fillette le salua et lui fit signe de s'approcher. Mendel
était un peu intimidé®æ mais il prit place auprès d'elle. En quelques minutes, une amitié était
né. Des biscuits qui avaient été apporté®æ par Emma furent partagé. Mendel était fascinéææ
par l'imagination de sa nouvelle amie. Elle inventait des histoires absolument merveilleuses.
Brusquement, la tranquillité de l'après-midi fut perturbé®æ par des cris et des galopades au
loin. Une cinquantaine d'hommes qui semblaient excité®æ revenaient de son shtelt. En levant
la tête, Mendel avait aperçu une colonne de fumée. Ouelque chose brüûlait dans son village.
Emma avait compris avant lui. Un progrom avait été déclenché et la chasse aux Juifs était
ouvert®æ. Elle saisit la main de son ami et l’'entraîna Vers Une grange qui était situé à
l'extrémité du champ de blé où coulait le ruisseau. Selon elle, les cavaliers allaient venir au
ruisseau et Mendel serait découvertææ et abattu. || fallait se cacher. Quand ils furent arrivé
devant la grange, elle lui indiqua l'échelle qui conduisait au grenier. Il devait être caché avant
que les hommes ne soient arrivé®æ car ils viendraient nécessairement vérifier si quelqu'un n'y
était pas dissimulé.
É É É E ]
Les flammes avaient commencé à lécher les murs de la grange et le garçon était sorti de
sa cachette. Affolé, il ne savait quelle solution adopter. Si l'échelle que Emma avait enlevée
avait été en place, il serait sorti. || aurait préféré se faire tuer par les cavaliers plutôt que de
rôtir dans le brasier. À l'extérieur, Emma avait fait@æ une vraie crise de désespoir et les
hommes, un peu gênés de s’en être pris au bien d'un vrai Polonais, n’attendirent pas plus
longtemps pour voir si un où des Juifs allaient sortir de la fournaise qu'ils avaient allumé.
Ils partirent. Sitôt qu'ils furent assez éloignés, Emma se précipita vers le brasier et cria à
Mendel de sauter par la lucarne que l’on avait percé dans le pignon de la grange. Le tas de
foin qui était dessous amortirait sûrement sa chute.
2941 LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC «AVOIR» DANS UNE RELATIVE INTRODUITE PAR «QUE»
Accorde correctement les participes passés.
Toutes les billes que j'avais gagné me furent enlevées.
La piste qu'elle avait relevé®æ n'aboutissait nulle part.
Le professeur exige de voir les livres que nous avons consultée.
C'est le meilleur des films que nous avons vu durant le festival.
L'attaque que vous avez repoussé n'était pas très violente.
Elle devra remettre toutes les sommes qu'elle a perçu sans notre permission.
Les personnes que j'ai rencontré n'étaient pas très heureuses.
Tu aimerais bien voir les perchaudes qu'il a pris.
Le collectionneur admire beaucoup les pièces que tu as découverte.
EN IN
RTO
SAONE
Les talents qu'ils lui ont reconnu sont authentiques.
EE Éd
296.1 LES PARTICIPES PASSÉS «DIT», «DÜ», «PU», «CRU», «SU», ETC.
Accorde correctement les participes passés.
Anna aurait dû® laisser ses bijoux dans le coffre.
Ces jeunes ont eu les résultats scolaires qu'ils ont pu.
Durant cette année-là, j'ai écrit tous les textes que j'ai voulu.
À l'assemblée, on discutait des décisions qu'elle n'avait pas sue prendre.
Le fermier a cruææ que nous voulions le voler.
Les sommes que vous avez dû ®æ payer vous seront remboursées.
À cette occasion, les paroles qu'ils ont ditæ m'ont marqué.
Ces obstacles, nous les avions prévu.
CNE
Nes
TR
SO Quelques personnes handicapées ont fait tous les efforts qu'elles ont pu®æ pour
s'adapter. È
10. Ces gens ont reçu toute l’aide qu'ils ont voulu.
11. Toutes les informations que j'avais pu®æ amasser ont servi.
12. Si nous l’avions su, nous serions venu en grand nombre.
13. Ces retards, nous ne les avons pas voulu.
14. Maryse nous a répété®æ tout ce qu'elle avait su.
15. Ces récits, nous ne les avons jamais cru.
2971 LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC «AVOIR» PRÉCÉDÉ D'UN PRONOM PERSONNEL
Accorde correctement les participes passés.
Nous les avions prévenu du danger.
Quand je les ai vu, je leur ai prêtéæ mes clés.
Deux avocates les avaient défendu lors de ce procès.
Le serveur leur avait trouvé®æ une place près de la fenêtre.
On lui avait prescrit®æ quelques médicaments et elle les avait pris®æ chaque jour.
Les vagues les ont englouti.
Ces pâtisseries sont excellentes, en avez-vous mangéæ?
Les jeunes avaient cueilliæ des champignons et les avaient rapporté®æ à la maison.
QENE
HER
@D-N'R
Ces travaux, la professeure les a exigé pour la semaine prochaine.
EEE
CC
2 Souligne les adverbes modalisateurs et encercle les adverbes modificateurs des phrases
suivantes.
a) Elle essaierait sûrement si elle était plus ambitieuse.
b) Elle reçoit volontiers ses amis à la maison.
c) On se sera probablement trompé de route.
d) Trop d'enfants attendent d'être secourus par cet organisme.
e) Malheureusement, peu de recrues se présentèrent.
Éd
316.1 L'INTERJECTION
Identifie les interjections contenues dans les phrases suivantes.
1. Aïel cria la patiente quand le médecin toucha à son bras.
2. Eh bien! il suffirait de presque rien pour que tout explose.
œ La secrétaire le regarda et lui dit: «Ah!, c'est vous le nouveau comptable. Hum! on ne peut
pas dire que vous êtes très ponctuel.»
Allô! AIG! criait la téléphoniste excédée.
J'espère que vous connaissez les paroles du Ô Canada.
Les spectateurs hurlaient hourra! à chaque bon coup de l’équipe locale.
Ouf! nous pouvons dire que nous avons eu chaud.
Hélas! une pareille époque ne reviendra plus.
Bravo! je crois que vous avez mérité de telles Vacances.
—_ TR
D'OR
900 l'homme se présenta à la porte de l'auberge et s'écria: «Holà! aubergiste, qu'attends-tu
pour m'ouvrir?»
2. Dans les phrases suivantes, place entre parenthèses les phrases subordonnées et souligne
les conjonctions de subordination.
a) Bien qu'il fasse chaud, il refuse de sortir.
EE
3. Place entre des parenthèses les phrases subordonnées et trace une flèche vers le verbe de
la phrase complétée.
a) Le conteur croyait que son récit passionnait les enfants.
b) Lorsque la cloche sonna, les classes se vidèrent.
c) Il faudrait que les parents interviennent et qu'ils aident à rétablir l’ordre.
d) Aussitôt que le nom de la gagnante fut connu, ce fut la ruée.
e) L'animatrice exigea que les participants se présentent et qu'ils répondent aux
questions du public.
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L\ Sixième RETTe
DE
DES RÈGLES D'USAGE
TT TETE EEE
3221 LA CÉDILLE
Faut-il écrire € ou C dans les espaces libres?
1. Une ranææ on 6. un pla®æ ier 11. Unmaæon
2. Nous pla®æ ions 7. Unéæ u 12. Un pla ® ard
3. Un foræ at 8. Un gla®æ age 13. Elle tra ® ait
4. Des fian® ailles 9. Unre u 14. Des sou is
5. Voi@i 10. Être enduræ i 15. Des soup æ ons
3261 A/À
Faut-il écrire À ou À dans les espaces libres?
Elle ® tout appris ® son arrivée chez elle.
Dès qu'il æ le dos tourné, on s'attaque ® ses projets.
J'aimerais qu'® l'avenir, vous apportiez des informations @ votre collaboratrice.
Elle @ été vue ® l'épicerie @ 11h. |
Cet enfant ne sait ® qui confier sa peine.
Ll’agronome ®æ fait tout ce qui lui @ été demandé.
Elle restera ® son bureau jusqu'® l'heure de fermeture.
Le patron æ offert tout @ coup æ ses employés une légère augmentation.
Elle ® tout ® fait raison de s'en prendre ® votre lâcheté. ss
_ RAM
ENS
NN
OCRLe professeur ® exigé que nous ouvrions le volume ® la page 25.
3281 CE/SE
Faut-il écrire CE ou SE dans les espaces libres?
Ils @ sont moqués
de ® qu'elle avait dit.
Dans ®æ cas, il ne ® passera rien.
® matin, trois ouvrières ® sont présentées en retard.
Pourquoi ® sont-elles mêlées de ® qui ne les regardait pas?
® n'est pas courant qu'un tel événement ® produise un dimanche.
Racontez à @® fonctionnaire qu'on vous a fait.
® n'est pas logique que ®æ pont ne puisse supporter cette charge.
®æ joueur ® trompe s'il croit qu'on va tolérer sa violence.
Mélanie ® fâche parfois lorsqu'elle rend compte des pauvres résultats de ses efforts.
À (5
GARE
SL
Gin
09
3
N4 ® n'est pas possible que ® chantier ferme ses portes.
CC
3331 DU/ DÙ
Faut-il écrire DU, DUE, DUES ou DÜ dans les espaces libres?
Tout ce qui est ® devra être remis.
Il faut @æ cœur pour aider les plus démunis.
Cette lettre est ® 3 janvier dernier.
Les sommes æ sont importantes.
Ces syndiqués ont ® négocier de longues heures.
Ces articles sont ® depuis plusieurs jours.
Elles admirent l'étendard qui flotte au sommet æ mât.
Vous auriez ® vous entendre avec eux.
La source ® bruit Venait ® moteur.
_ SR
0M Vos recherches
D
DNS sont ® lundi prochain.
3361 MA /M'A/M'AS
Faut-il écrire MA, M’A OÙ MAS dans les espaces libres?
Je reconnais que tu ® montré beaucoup de choses.
® retraite ® appris les bienfaits du silence.
@-tu apporté ce que tu ®æ promis?
La grippe ®æ enlevé ® vitalité.
®æ professeure ® invité à venir la rencontrer après le cours.
Pourquoi ®-t-elle confisqué ® bague?
Durant ® soirée, j'ai eu le temps d'écrire ® recherche.
La postière ® tendu une lettre.
Karine, tu ® enseigné à me montrer plus patient.
_ REGENLRS
CMOS
CORNE
® tentative ® prouvé que je faisais fausse route.
3401 OU/ OÙ
Faut-il écrire OÙ ou OÙ dans les espaces libres?
Elle ne savait pas ® se cacher.
Son père ® sa mère viendra le conduire au stade.
Par ®æ es-tu passé?
Il est trop tôt pour décider de vendre ® d'acheter.
Ce texte devrait être révisé ® changé.
Elle viendra nous rejoindre à la salle ® a lieu la fête.
On dit que c'est le vent ®æ un éclair qui a causé cette panne de courant.
Laissez-nous le nom de l'hôtel æ vous séjournerez.
Nicole a assez d'argent pour s'acheter un roman ®æ une bande dessinée.
—_ OR
PR
EE
ON
Er
NONÀ chaque consultation, le médecin ® l'infirmière refait son bandage.
CC
CR CC CC CC EE
EE
3511 SA/CA
Faut-il écrire SA ou ÇA dans les espaces libres?
ee ®æ nouvelle condition d'exilé ne semble pas le troubler.
Il faut que ®æ cesse immédiatement.
Que voulez-vous que ®æ me fasse?
Ils lui ont volé ® montre et ® bague.
æ vous impressionne de les voir en ce lieu.
® présence au colloque a fait progresser le dossier.
Est-ce que ® fait encore mal?
Malgré ® crambpe, elle poursuivit ® course.
®, c'est ® façon toute personnelle de vous remercier.
_ GR
SUR
N/D
SO ® réputation de grande cuisinière vient de ® recette de soufflé au fromage.
É É
EE TT TT TT
EEE
EEE
CC
É É É
CU CC
3811 LE REDOUBLEMENT DU C
Faut-il écrire «c> ou «cc» dans les espaces libres?
Un a ®æ ès direct. 16. Une planche d'a ® ajou.
Ils sont a ®æ rédités. 17. A ® uüitter un voleur.
Une a ®æ umulation importante. 18. Une a ®æ almie soudaine.
Du même a ®æ abit. 19. Bâ ®% ler un traité.
Se ® ouer un matelas. 20. Une belle o ®æ asion.
Un abcès bu ® al. 21. S'a ® roupir sur le sol.
Un travail IU ® ratif. 22. Sa ® ager le village.
RERENT
DEPOTDe la teinture o @re. 23. Su ®æ éder à son père.
D Des échecs su ®æ essifs. 24. Une personne a ® ariâtre.
10. Su ®æ omber sous le nombre. 25. Un a ®æ ident fortuit.
11. À ® epter le défi. 26. Avoir du su ® ès.
12. Regarder avec a ® uité. 27. Une nouvelle ta ® tique.
13. Une plante é ® arlate. 28. Un repas su ® ulent.
14. Un ba ®æ alauréat. 29. Une brève o ®æ upation.
15. Un mur dé ®æ répit. 30. A ® oster au quai.
3821 LE REDOUBLEMENT DU F
Faut-il écrire «f> ou «ff» dans les espaces libres?
Un être di ® orme. 16. Porter des mou ®æ les.
Apposer sa gri @e. 1872 Chercher son sou @ le.
Un air di ® érent. 18. Un pla ® ond bas.
Un passage a ®æ reux. 19: Ra ® raîchir les idées.
Une figure bou @ie. 20. Une cara ®e de vin.
Le souverain ponti @e. 21. Il étou @e.
Une éto ®e riche. 22: Être e ® ronté.
CE
DENROT
PERTE
Un secrétaire e @icace. 23. Être boursou ® lé.
9. Une dame ra @inée. 24. Un a ® ront grave.
10. Ra ® oler des gâteaux. 25. Une ra ® le importante.
11. Explorer le gol @e. 26. Faire une ga @e.
12. Manger des tru @es. 27e Aller en À ® rique.
13. Recevoir une gi @le. 28. S'empi ® rer sans retenue.
14. Nettoyer le bu æ et. 29. Bi ® er une réponse.
15. Elle si @le. 30. Chau ® er la maison. L
É É É
384.1 LE REDOUBLEMENT DU M
Faut-il écrire «m» ou «mm» dans les espaces libres?
1. Être i ® ortel. 16. Une belle i ® age.
2. Une petite la @e. 17. A ® ener quelqu'un.
3. Être accusé de polyga @ie. 18. Une marque de co ® erce.
4. Faire des ga @es. 19. À ® asser de l'argent.
5. Un é ® inent chirurgien. 20. So ® eiller longuement.
6. Des fils e @ êlés. 21. Un beau so ® äire.
7. Respirer de l’a ® oniaque. 22. Une bonne co ® édienne.
8. Un bonho ® e agréable. 23. Un vieil é ® igré.
9. Faire preuve de bonho @ ie. 24. Un gâteau enta @é.
10. Un jeune co ® andant. 25. Mêcher de la go me.
11. En acheter deux gra @es. 26. Une grande fla @e.
12. Un cheval po ® elé. 27. Être tout é ® oustillé.
13. Conso ® er beaucoup. 28. Une ra ® e en bois.
14. Acheter un do ®æ aine. 29. Un bel ho ® age.
15. Une situation co ®æ une. 30. Il fut asso @é.
385. LE REDOUBLEMENT DU N
Faut-il écrire «n» ou «nn» dans les espaces libres?
1. Uni ® ocent. 16. Du bois d'ébè @æe.
2. Boire de la tisa @e. 17 Voyager en ca @ot.
3. Le ciel s'e ®æ uage. 18. Un vrai é ® ergumène.
4. Se battre avec é @ ergie. 19. Une douceur i @ ée.
5. Monter sur scè @e. 20. Entendre la sirè @e.
6. Utiliser de la feutri @e. 21: Ils veulent i ®æ over.
7. Tout a ® uler.. 22. Des tracas i @ ombrables.
8. Arracher l'épi @e. 23. Elle le sermo @æe.
9. Marcher avec une ca @e. 24. Une enfant migno ®æe.
10. Le canard et la ca @e. 25. Des étre ® es bienvenues.
11. Faire extraire une ca @i @æe. 26. Un long tu el.
12. À ® éantir l’armée ennemie. 27. Deux a ®æ eaux.
13. Un banquet a ®æ uel. 28. Un nouveau pylô ®e.
14. Une réaction a ® ormale. 29. Une grave i ® ondation.
15. Elle s'e @æ uüie. 30. C'est l'a ® archie.
D É É C
388.1 LE REDOUBLEMENT DU S :
Faut-il écrire «s», «ss», «t», «c» ou «sc» dans les espaces libres?
1. Elle manque d'e ®æ ence. 11. Regarder l'émi ® ion.
2. C'estune ®æai. 12. | @ oler le microbe.
3. Une expul ® ion attendue. 13. Demeurer dans un entre @ ol.
4. @eller Un accord. 14. Prendre des vacan @es.
5. Un triangle i @o ®æèle. 15. Un haut degré de toléran @e.
6. Un a @a @in connu. 16. Dan ® er très bien.
7. À ® ommer le prêteur. 17. Une longue absen @e.
8. Conduire les pa ® agers. 18. Un être a ®æ exué.
9. Manger du ® éleri. 19. Se méfier du re ® ac.
10. Une grande inven ®æ ion. 20. Une histoire invrai @ emblable.
É
CC
CC CC
\
393.1 LE TROISIÈME NIVEAU
Fais l’analyse du troisième niveau des groupes nominaux sujet (GNs) suivants.
P
GNs
|
\
GN
1. Les jeunes Japonais...
Pl,
GNs
|
\
GN
2. Hubert, notre pilote...
B
GNs
|
\
GN
3. Quelques bateaux à vapeur...
P
GNs
|
\
GN
4. Les amies qui lui restaient...
P
GNSs
|
GN
5. Tous les intéressés.
GV
v Compl. v
1. .… aimeraient connaître la gloire.
ee
GV
v Attr.
2. … seront très disponibles.
Heron
sé <
GV
V Compl. v
3. .… essaient de partir.
D
GV
V Compl. v
4. … a approuvé la dernière sortie
P on 0
GV
Compl. V v Compl. v
5. .… lui présentera sa note.
CC CC CC CR CC
_at
fa
_
Le
|
RE
\ en
-à -
se
LA
|
do
.
LA LANGUE PARLÉE ET LA LANGUE ÉCRITE
b) …
31 LES VOYELLES
a) À souligner À encercler
1. | un, en, on, on
2. e (è), ai (è), ets (à) om
3. au (o), où, e ; an, un
4. i, oO, i, é, a, o, ue(u)
5. es(è), ou, eaux (o) in
6. U, e, a,e, a,é
7. es (à), où, e,é,u
8. è,e,a,e un, on
9. a,i,é,é,a,é
10. es, i, où, eux
b) 1. Co (A) lè (A) re (A) 5. Ou (P) bli (A) 9. Sa (A) tis (A) fait (A)
2. Dé (A) si (A)r 6. Po (P) teau (P) 10. Pou (P) lain (A)
3. Pâ (P) te (A) 7. Lé (A) ger (A) 11. Vé (A) ri (A) té (A)
4. Pa (A) tte (A) 8. A (A) do (P) les (A) cent (P) 12. Cor (A) dait (A)
41 LES CONSONNES
a) S (sourde) el (sonore) on v (sonore) ous, | (sonore) e c (sourde) onc (sourde) ours (sourde)
ét (sourde) ait m (sonore) al (sonore) or (sourde) g (sonore) an (sonore) is (sonore) é.
b) C (orale) ett (orale) e f (orale) ois, un inn (nasale) oc (orale) ent f (orale) ut t (orale) r (orale)
ad (orale) uit enj (orale) us (orale) t (orale) ic (orale) e. 6
51 L'ACCENT D'INTENSITÉ
a) 1. Console -5. Réveille 9. Fabrique
2. Évocation 6. Bricolait 10. Soigne
3. Champagne 7. Soirée 11. Maladie
4. Grammaire 8. Circulation 12. Ruüinait
6.1 LALIAISON
1. Ils (z) étaient trois (z) employés expérimentés.
5. Les (z) heureux (z) élus seront (t) interviewés par quelques journalistes.
7. Son grand (t) -oncle est réapparu après neuf (V) ans d'absence.
8. Le petit (t) homme embpilait ces (z) objets sans (z) aucun (n) ordre.
11 LÉLISION
1. Elles s (e) ‘étonnent qu (e) ‘on nous prévienne chaque fois.
LA LANGUE ÉCRITE
91 LES SIGNES ORTHOGRAPHIQUES
1. Un sourd-muet 6. Réponds-moi 11. Ce mois-là
5. Les épis de maïs ont crû plus rapidement que nous ne l’avions rêvé.
3. Une voyelle est un son produit par la vibration des cordes vocales; alors que la consonne n'est
qu'un bruit de frottement ou d'explosion produit par le souffle d'air.
La liaison doit se faire quand le mot commence par une voyelle où un «h» muet.
5. L'élision doit être faite quand le mot suivant commence par une voyelle où un «h» muet. Elle
est marquée par l'apostrophe.
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Chapitre 1
LIMPORTANCE DU LEXIQUE
Chapitfe 2
LES ORIGINES DE NOTRE LANGUE
Chapitre 3
LA FORMATION DES MOTS
LES DÉRIVATIONS
161 LA DÉRIVATION IMPROPRE
a) 1. Le pendant, pendant (préposition) ou pendant que.
2. Le pouvoir. 3. Le manger
AN
RO Retenir, soutenir, contenir, détenir, entretenir, etc.
EEE EEE EE
EEE
181 LA COMPOSITION
1. Petit, son 11. Chaleur, qui produit
18.2 LA COMPOSITION
1. Qui porte... froid, qui produit. 6. Par soi-même... semblable, nom.
4. Qui aime... qui aime... droit, écriture. 9. Loin, écriture... mille, mesure.
5. Petit, qui aide à voir. 10. Qui cultive... ancien, qui étudie.
É É
211 LABREGEMENT
HP AINSE GAMME IMRE 16. Tél.
DCE TAN: 12. Sing. 17. (Cie
D. V2 8. M. 13. Adv. 18. St
4. Sc. mor. 9. Prép. 14. Vol. 19MCOIE
DENIN PRISE 10. P.-S. 15 Prof OUR 20. Chap.
IN IIS
NT
RE
OUI
DEN avaient hâte de descendre de l'auto.
GC
331 L'HOMONYME |
1. Saoul 4. Vain 7. Ëre 10. Vers
2. Taie 5. Sceau 8. Tant
S-1EOU 6. Mets SRINEY
33.2 L'HOMONYME
1. Perd(s), pair, pers, paire(s). 9. Selle, sel, scelle.
2. Sens, sent, s'en, cent(s), sans. 10. Paon, pan(s), pan!
3. Lait, laid(s), les, l'es, l'est. 11. Tant, t'en, tend(s).
4. Ses, s'est, c'est, sais, sait. 12. Fin, feins, feint.
5. Serre(s), sert, cerf, serre (de serrer). 13. Là, l'as, l’a, las.
6. Eaux), au(x), haut(s), ©. 14. Toue, toux, touent.
7. Seau, sceau, saut(s). 15. Veux, veut, VœuUx.
8. Pin, peint, peins.
34.2 LE PARONYME
1. Proscrire 4. Précepteur : 7. Abrogé
10. Inciter
351 LA POLYSÉMIE
Un petit meuble pour écrire.
On quitte à peine.
S'écarter.
Être éliminé.
_ RER
LEUR
QE
ONE
DCMélange sucré et aromatisé refroidi.
_ = Un miroir.
2. a) Collision.
b) Reproché... avènement.
c) Sonnées... paquet.
Au a). E b) F c)“P d) F
EEE
38.1 LE SYNONYME
— Choquer, cogner, percuter, frapper, tamponner, emboutir, télescoper, etc.
38.2 LE SYNONYME
Abrogée... magistrat.
_ 2
N
Re
En,
SP Boulot, emploi... cessez... lamenter, geindre.
ÉTÉ Cd
Perdre.
Réparer.
Naître.
NEO
QD
MERÉquilibré, banal, normal.
9. Aplatir, dégonfler.
39.2 CANTONYME
=] Les adultes, les parents... calmes, tranquilles, paisibles... réunis, unis.
œ®O©àwN®
wm
= Doucement.. générosité... cachée, secrète.
3. a) Vendu... importante.
b) Méprise, dédaigne, rejette... démolir, détruire, abattre, raser... ancien, antique.
EE ee ee A ÉD MU UE <<
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LES DISCOURS RAPPORTÉS
Son banquier lui conseille: «Soyez très prudent dans cette affaire.»
Une journaliste a écrit que cette affaire sent (ou sentait) vraiment mauvais.
Le directeur de l'usine dit qu'il nous faudrait deux autres ingénieurs.
L’adjointe demanda ce qu'on attendait pour prendre une décision.
0"
Hs
R Ma voisine m'a avoué qu'un tel comportement l'enrage.
a) Le metteur en scène lança le mot «fantastique» et cela lui a fait le plus grand plaisir.
b) Le juge l’a prévenu qu'une parole de plus et il le condamnait pour mépris de cour.
4. a) Son courtier lui a proposé: «Achète ces actions.»
b) Elle lui a reproché: «Tu manques de savoir-vivre.»
EE TETE EE EEE
2. L'opposition 7. La cause
4. l'hypothèse 9. L'opposition
3. La cause 8. La condition
4. l'opposition 9. L'opposition
LE
PEROU
PO
TONNES
L'auteur emploie des exclamations, des expressions personnelles et des mots comme
«heureusement», «formidable», etc.
É É É É
Cette compagnie produit des tuiles, mais la production de tuiles exige peu de main-
d'œuvre. A
Les adolescents ont signé une pétition et ils l’ont déposée sur le bureau du directeur.
Di
ER
ND On l'obligea à coudre, même si elle détestait la couture.
62.1 LA NON-CONTRADICTION
1. Une fillette de trois ans ne peut téléphoner.
631 LA CONCORDANCE DES MODES ET DES TEMPS DES VERBES DANS LA PHRASE
1: Que tu triches, que tu as triché (trichais), que tu tricheras (tricherais).
Que je la porte, que je l’aie portée, que je la porte.
Que vous preniez, que vous ayez pris, que vous preniez.
HERQu'il
EN
EIQ ment, qu'il a menti (mentait), qu'il mentira (mentirait).
63.2 LA CONCORDANCE DES MODES ET DES TEMPS DES VERBES DANS LA PHRASE
Je crois qu'il s'est trompé.
DR
SNS
Vous affirmez qu'elles ont perdu (perdaient).
6. Je lis les notes que mon amie a pris (avait pris) durant le cours.
7. Il a consulté un document qui a été (avait été) rédigé dix ans auparavant.
É É É
671 LA PRONOMINALISATION
1. Ses parents étaient riches alors que les miens ne possédaient rien.
2. Adrien rencontra un inconnu et il lui offrit les quelques dollars qu'il avait en poche.
3. Elle avait peur de l'obscurité et elle le montrait.
4. Leurs travaux sont intéressants, mais les vôtres sont originaux.
5. Cette famille s'est installée dans cette région et elle y a vécu durant trois générations.
6. Ces enfants aiment les fraises et ils en mangent plusieurs fois chaque semaine.
68.1 LADDITION
Les réponses sont personnelles.
Exemples:
1. Mélanie, la cadette, redoutait ce genre d'examen.
Ils habitent cette vieille maison.
Ces conseils qu'elle n'avait pas sollicités ne lui ont servi à rien.
l'adolescent se procura sans mal un pantalon de toile kaki.
Tous les livres empruntés à la bibliothèque devront être remis demain.
691 L'EFFACEMENT
Le juge pénétra dans la salle.
Duquette avait amassé une véritable fortune.
ONE
ON
D Dans ses mains, elle prit le visage de son fils.
121 LE DÉTACHEMENT
1. Habile de ses mains, Marchessault avait réparé la chaloupe.
131 LA RELATIVISATION
Les réponses sont personnelles.
Exemples:
Benson plaça devant lui une chemise cartonnée qui contenait plusieurs dossiers.
SEEN
DURSa carrière fut ruinée par une faute professionnelle qui était inexcusable.
141 LA PASSIVATION
La voiture immobilisée dans le virage fut frappée par un camion.
751 LA RÉDUCTION
1 Ce mardi-là, Lemay était nerveux et s’en prenait à tous pour un rien.
GO
— OMENQuand
ARR
0e
GUN
0,
Os la distribution sera finie, tous seront libres de partir.
5. Dès que les premières gouttes tombèrent... que la mousson venait d'arriver.
— Dr
EAN
EPE
FOUT
ROMEO
D Il voudra nous recevoir.
3. Dites-vous?
EEE TEE
DEN
Où le trouveras-tu?
9. Garda-t-il tout?
= SN
SUR
DAT
D Je me demande
OO si le téléphone sonnait depuis deux minutes.
Po
EN
Ou
SU Mélanie, cherche un hôtel confortable.
TIM
CR
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DANONE
Quel magnifique panorama!
ÉTÉ Éd
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DIN
AT
ICO
SAND ne vous conseille pas de vous taire.
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D Son projet a été examiné par le comité.
AN
DA C'est cette émission que les jeunes regardent chaque semaine.
10
ER
TS C'est la colère de sa mère qui la fit réfléchir.
Fermer la porte.
Voir le 29 chapitre.
NN
MRRAS
Garder la droite.
Défense de fumer.
Attacher sa ceinture.
DPAMEMOTN
Éteindre la lumière où Lumière éteinte.
6. a) La phrase complexe peut contenir «quand», «lorsque», «tandis que», «aussitôt que», etc.
b) La phrase complexe peut contenir «parce que», «puisque», «car», «vu que», etc.
c) La phrase complexe peut contenir «si», «à condition que», «pourvu que», etc.
LA SUBORDONNÉE RELATIVE
961 LA DÉFINITION DE LA SUBORDONNÉE RELATIVE
_ Qui exigent beaucoup d'attention.
Où ils viennent.
_ 9,9
01
9,
N°
ES
0 Dont tu devrais chercher le sens dans ton dictionnaire.
2. Explicative 7. Explicative
3. Déterminative 8. Explicative
4. Déterminative 9. Déterminative
Cette famille vivait dans une misérable cabane construite dans un champ.
L'hôpital indiqué avait une excellente réputation.
R
À
SIDE
DS
CON,
Les candidates expérimentées étaient engagées.
QU
N°
D,
nonQu'il y a eu vol.
IR.Que
ND
ERA
RUN le directeur explique les règlements: CD de «proposons».
LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE
1031 LA DÉFINITION DE LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE
1. Si on s'aperçoit de la ruse.
Puisqu'il le propose.
Pour qu'on lui fasse confiance: Compil. P de «son comportement est trop imprévisible».
Que ses ancêtres l'avaient été avant lui: Compil. P de «cet homme était aussi tenace».
DISSOUS
Si vous gagnez: Compl. P de «n'oubliez pas vos amis».
PL
AN
70
OURIl faut un courant plus fort pour faire fonctionner cet appareil.
Qui dort.
OR
RENTE
RE
CNEQui ne dit mot.
Le foyer allumé: Compl. P de «la température devint plus agréable dans la pièce».
Le signal ayant été donné: Combpl. P de «il ne restait plus qu'à s'exécuter».
PARU
PLLe père préférant la campagne: Combpl. P de «les enfants durent abandonner leur rêve de
vivre à Montréal».
Une fois le remède avalé: Compl. P de «elle s'attendait à des effets immédiats».
Le Coordonnées
ee
ha
OR 10. Juxtaposées
Pour un changement rapide, il faudrait que les citoyens le veuillent, qu'ils prennent les
moyens pour l'obtenir.
RE
OO
ET
NE
NE Quand l'agitation sera calmée, lorsqu'on aura repris le contrôle, des sanctions sévères
seront imposées.
© La méfiance règne encore; il est toutefois possible de s'entendre sur certains points.
Le bateau heurta l'écueil sous la ligne de flottaison: les cales se remplirent d'eau.
ROTRENNETS
D Répondis-je.
}
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Suggéra l'hôte.
ARS
O0Crie-t-elle.
115.1 LINVERSION
À la tombée de la nuit.
Doit-on... le voisin.
Dorénavant.
‘Elle.
Jamais.
Ce sculpteur.
Le médecin.
= SA.
LOUE
ER
MOT
NO
SI
D0 Pour l'instant.
— ..… dans les trois prochaines années, dit le ministre à Halder, le responsable des fouilles,
vous... voisin: de la nourriture, des logements... Halder, un ami de longue date du ministre
israélien, hocha la tête, satisfait... de travail intensif, travail... de trouver des fonds, de
constituer... Manu, il le devinait,…
129.2 LES PARENTHÈSES, LES CROCHETS, LES GUILLEMETS, LE TIRET, L'ASTÉRISQUE ET L'ALINÉA
1 .… attendent leur «bus»...
EEE EEE
1341 LA CÉDILLE
1. Glacial 5. Façade SF
2. Maçon , 6. Commencez 10. Lançons
3. Escalade 7. Fracas 11. Glacier
4. Déçu 8. Reçois 12. Balançoire
Y a-t-il encore des ménagères intéressées par ces vieux appareils désuets?
Les journalistes eux-mêmes ne croyaient pas à la bonne foi de ces demi-mondaines.
Ce film-ci est un chef-d'œuvre qui a été louangé par plus de cinquante-cinq critiques.
Nan
Ni
ES
ND Le vice-ministre nous a accordé un sursis d’une demi-journée pour remettre ce rapport-
là.
Le non-conformisme de ces gens agaçait les dirigeants, mais il provoquait des réactions
intéressantes.
10. Lui a-t-on dit que marcher nu-pieds dans la neige est extrêmement dangereux pour la
santé?
138.1 LA MAJUSCULE
1. Everest 5. Corée du Sud 9. française
138.2 LA MAJUSCULE
1. Larousse Les saints vont en enfer
[détaillée], [nouvelle]
[Fou de rage], [couvert de cambouis], [fâcheusel]
_ OO
NN
RERR
9 [magnifique],
OL [jeunes]
CC CC CC
[Blessée à la tête]
_ Oo
19
:0.0.çN
CORRE
[Bien préparée par des experts]
[Ce matin] GN, [cette élève] GN [est arrivée] GV [très tôt] GAdbv.
[Quel conseil] GN [donnerez] GV [-vous] GN [à ces gens] GPrép.
[Se taire] Ginf [serait] GV [la solution] GN.
[Un livre] GN [de grammaire] GPrép [serait] GV [utile] GAdij.
De sa sœur (GPrép).
De sagesse (GPrép).
De ce traitement (GPrép).
smO©®8N&
= Par son arrivée (GPrép).
[On]
[Plusieurs admirateurs]
[Sa bonne humeur
[Le nouveau propriétaire]
O©®Nàwm [nos documents] :
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_
. Prendront . Sauraient
. Durerait . Paraissent
. Laissent ®@N
©© . Étaient
RO. N
O1
= Ignoraient . Logeront
. Sont . Viennent
. Accorderont . Étaient
. Était . Empêchent
= . Vaut
OU
NN
OO
BR . Ont amélioré
. Présenteront . À soulevés
. Direz . Montreront
. Comprend . Permettait
N= .
O1
OO
À Regardaient . Accorde
2 . Travaillent . Étaient
3. Prirent "Sont
4. Devront oO
N
©
© . Fait
3. A . Aurait préféré
4. Pense ©.
NN
O Craint
TETE
EE TETE TEE EEE TE
3. S'opposa 8. A rassemblé
4. Devaient 9. Jouissaient
5. Prouvaient 10. Mérite
SAIT 8. A
4. Encerclera 9. Faisait
4. Devrez 9. Serez
5. Obéirons 10. Comprennent
Se
EN L'imposent 0
QG
NEDevras
166.1 LES SUJETS UNIS PAR «AINSI QUE», «COMME», «AUTANT QUE», «AUSSI BIEN QUE», «AVEC», ETC.
Sait 6. lront
Enroula 7: Voient
Est 8. Suffisaient
. Rappellent 9; Durent
=mp
D
& . Suscitent 10. Ont été
1671 LE SUJET PRÉCÉDÉ DES DÉTERMINANTS QUANTIFIANTS «BEAUCOUP DE», «LA PLUPART DE», «MOINS
DE», «PEU DE», «TROP DE»
. S'inquiète Conduisit
. Énervaient Espère
Critiqueront . Restent
Étaient . Étaient
nup&N= Permet ©®N . Paraissent
. Peuvent Trompent
Ont suivi . Étourdissaient
N . Sont
OO
R
U abandonnées ©®N . Seront
PS
Nü.
& Américaine (femme) N . Candidat (Mathieu)
1 Oo
Om
©
EE TETE TETE EEE EEE
OR Injustifiées
PUR (les) IOME
DL Savoureux (les)
1. Lui (arrive)
9. Celles (pense)
10 . Rosiers (porte)
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Derrière la maison.
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ES Depuis un an, dans un autre abattoir.
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CR
190.1 MEME
1. Elles-mêmes 6. Mêmes
2. Même 7. Même
3. Même 8. Lui-même
4. Même 9. Mêmes
5. Même 10. Même
191.1 QUELQUE
1. Quels que soient 6. Quelque
2. Quelques 7. Quelques
3. Quelle que soit 8. Quel que
4. Quelque 9. Quelque
5. Quelques 10. Quelques
EE ÉTÉ Cd
1931 TOUT
1. Un nom 6. Un pronom indéfini
193.2 TOUT
1. Toutes 6. Tout
2. Tout 7. Tout
3. Toute 8. Tout
4. Toutes 9. Tout
2. Un nom.
5. a) Tous... douze.
b) Quel... ces.
c) Soixante et un. {
d) Leur... leurs.
e) Quels que... quelques.
f) Quatre-vingt... mille... cet.
CC CC CC
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ANSEComptable Oo©®N9 Comptable
2. Inanimé Inanimé
3. Animé Animé
4 . Animé Inanimé
5. Animé OoN9©
®æ Inanimé
2. Propre Commun
3. Commun Propre
4. Propre Propre
Individuel Collectif
Collectif Collectif
Individuel Collectif
Nr
àM= Collectif O©N Individuel
. Une galopine
. Une chatte
. Une vieille
. Une pensive
. Une hôtesse
10 . Des pneus
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3 lemotren 8. La mienne
4. La vôtre 9. Des siens ê
5. Les tiens 10. Le nôtre
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ENSFrançaise, quotidien, municipaux. ®æN9O©
1 Substantiel, âgées, inattendue, exaltante.
Exemples e
1. Secondaires 6. Aérienne
2. Dessinées 7. Agricole
3. Interurbain 8. Régional
4. Historiques 9. Haïtiens
LE FÉMININ DE L'ADJECTIE 2 —
226.1 LES RÈGLES PARTICULIÈRES
1. Familière Pétrolière
2. Étrangère . Routière
3. Légère . Mensongère
4. Prisonnière . Passagère
5. Hospitalière . Altière
Paysanne . Riveraine
Ontarienne . Grognonne
Taquine . Partisane
ti
N
ny
PX Maligne Pleine
2. Vermeille Spirituelle
3. Réelle Mensuelle
4. Pareille Sensationnelle
5. Gentille Occasionnelle
Cadette Pâlotte
Nette Coquette
Délicate Secrète
EN Favorite
GUIREG Oo©®N9ON Complète
3. Peureuse Généreuse
4. Lasse Tierce
5. Précise SE.Montagneuse
QNErSr
CC CC CR CÉ CÉ CÉ É C C
LE PLURIEL DE L'ADJECTIE
3. Saugrenues 8. Anciens
4. Étranges 9. Épiques
5. Diffus O. Fiers
Peureux 8. Nerveux
Mauvais 9. Gras
AN
GR
EE
AN Joyeux oO. Courtois
2. Possible 7. Possibles
3. Possible 8. Possible
4. Possibles 9. Possible
5. Possible 10. Possibles
EEE
EEE EEE TETE TEE
EEE EEE ET EE
Een
245:1 LA FORME ACTIVE je
Leurs échecs répétés les découragent.
Une fourgonnette aurait happé le piéton.
De grands vents avaient frappé la région.
Des vandales ont brisé la statue.
De nombreux voyageurs attendent l'avion.
De nombreux élèves auront raté l'examen.
Un plombier devra réparer la tuyauterie.
UNE
IMES
PNRUn cri la réveilla.
7. Les enfants hurlaient. 10. Les deux gens d'affaires ont discuté.
8. L'homme fredonne.
2. Il faisait 6. ll est
3. Il faut 7. Faudrait-il
4. ll doit 8. Il semble, qu'il soit
ne
à Les ouvriers sont (C) partis à la première heure.
Pu0
N Subjonctif, indicatif DEL Subjonctif,
DAS indicatif
E
EEEE EE EEE EEE
= . Que vous
NN
OR
OO ayez réalisé . Elles ont réveillé
mp
&N Je soulage, que je soulage Je teins, que je teigne
O . Je soumettrais,
OO
N
À soumettant AC
OS
IDE
OUC
©®NER
Te
« Je
9 descendrais, descendant
AN
LE J'aperçus, j'ai aperçu O©®N9 Je tardai, j'ai tardé
tm
CC CC CC
Nous avions écrit, nous aurions écrit 12. Nettoyons, nous nettoyâmes
Nous avions lancé, nous aurions lancé 13. Appuyons, nous appuyâêmes
um
®N8& Que nous comprenions, nous comprenons
RP
CAR
PPMNNES
Prononçons, fléchissons, disons
2. Cessez 7. Clouerez
3. Soyez 8. Réagiriez
4. Auriez dit 9. Ayez porté
4. Obtiendraient 9. S'absenteront
5. Courent 10. Aillent
258.1 AVOIR
1. IIS ont eu 6. J'aurai
2. Que vous ayez 7. TU aurais
3. Ayons 8. lleut
4. Avoir 9. Ayant
2591 ÊTRE
1. Sois 6. Vous avez été
2. Que nous soyons 7. Ils eurent été
Se TÉRULE 8. Nous étions
4. J'avais été 9. Je serai
5. Vous seriez 10. Qu'ils aient été
259.2 ÊTRE
1. Je serais 6. Avoir été
2. Tu seras 7. Étant
3. Sois 8. Été, ayant été
4. Qu'ils soient 9. Que j'aie été
5. Nous fümes 10. Elle serait
260.1 AIMER
1. J'aimai 6. Que nous aimions
2. Tu avais aimé 7. IIS auraient aimé
3. Aimer 8. Vous aurez aimé
4. Aimé(e), ayant aimé 9. Ils ont aimé
5. Aime 10. Avoir aimé
260.2 AIMER
1. Aimerais 5. Aimer
2. Avaient aimé 6. Aimée
3. Aurions aimé 7. Aimait
4. Aimez 8. Aiment
EEE EE
268.2 FINIR
J'aurais fini Que nous finissions
Avoir fini Qu'ils aient fini
Fini J'ai fini
Tu finissais Il aura fini
DRE
Elle finirait 1 SUD
LOLS
0 IIS finissent
EEE
2711 FAIRE
1: Faisons Faisaient
2: Faites Firent
3. Feront Fasse
4. Faire Avaient fait
5. Ferait ®æO©No
®N Aurions fait
271.2FAIRE ‘
Faisant Que nous fassions
Avoir fait Il fit
Fais Nous faisons
Ils faisaient Vous faites
Mn
DRJe ferai Tu auras fait
=#8
N
w Paru(e), ayant paru ®æO©No
N9 Je paraîtrai
3. Pu, ayant pu, voulu(e), ayant voulu 8. Vous pouviez, vous vouliez
4. Je voulus 9. Je ne peux
216.1 ASSEOIR
1. Étais assis, assise 6. Serons assis
2. S'asseoir 7. Assois-toi (assieds-toi)
3. S'est assise 8. S'assirent
4. M'assoirai (m'assiérai) 9. S'asseyent (s'assoient)
5. S'assoyait (s'asseyait) 10. Assis
É É
218.1 PARTIR
1. Cueillirent Avoir sorti
AvVaient offert Se vêt
Ouvrirait Mentaient
Meure Se servent
COIN
8 Dites oON9w
®æ Aurait dormi
Meurt Courrait
279.2MOURIR ET COURIR
Je meurs, je cours Elles moururent, elles coururent
2801 ACQUÉRIR
1. Acquiers Avoir acquis
Acquerrons Avait.acquis
Eh
AN
D Acquis 9O©®N Aurait acquis
2811 CRAINDRE
Je plaignais Avoir plaint
TE Que
QEN
GARE vous ayez plaint O©®N9 Il plaignit
282.1 ABSOUDRE
1. ll résolut 6. Que nous résolvions
2. Tu avais résolu 7. Vous résolviez
3. Je résoudrai 8. 1IS résoudraient
4. Résoudre 9. Résous
5. Résolu/résolue, ayant résolu 10. Qu'ils aient résolu
283.1 VAINCRE
1. Je vainquais 6. Vous avez vaincu
2841 ROMPRE
1. Je romprais 6. Nous rompîmes
285.1 ALLER
1. lrais 5. Sont allés
2. Allait 6. Vont
3. Aillent 7. lrai 7
4. Aller 8. Va
285.2 ALLER
1. J'étais allé, allée 6. Allant
É É
2871 COUDRE
1. Je couds 6. Couds
2. Tu cousis 7. Qu'elle couse
3. Elle a cousu 8. Avoir cousu
4. Nous aurions cousu 9. Cousu
288.1 BOUILLIR
1. Qu'il bouille 6. Tu bouilliras
2. lIs bouillent 7. Vous bouilliriez
3. Nous bouillions 8. Bouillant
4. Bouillez 9. Avoir bouilli
5. Je bouillis 10. Bouilli/bouillie, ayant bouilli
2. Un verbe essentiellement pronominal n'est utilisé qu’à la forme pronominale, ce qui n'est pas
le cas du verbe accidentellement pronominal que l’on peut employer à la forme active ou
passive.
3. Je ferai, tu pourras, elle voudra, nous naîtrons, vous tiendrez, ils accroîtront.
4. Que j'aille, que tu veuilles, qu'elle fasse, que nous mouvions, que vous bouilliez, qu'ils
s'asseyent (s'assoient).
5. Assieds, (assois), veuille (Veux), vaincs, romps.
Rompu, rompue, ayant rompu, cousu, cousue, ayant cousu, acquis, acquise, ayant acquis,
venu, venue, étant venu.
J'ai vaincu, tu as pu, elle a crû, nous avons absous, vous avez résolu, ils se sont assis.
S'être assis, avoir résolu, avoir mû, avoir voulu.
10. J'acquerrais, tu romprais, il vaincrait, nous irions, vous feriez, elles coudraient.
CC CC
4. Déchirées 9. Acquise
5. Suspendus, lancée | © 10. Reçus
Les flammes avaient commencé... que Emma avait enlevée... Il aurait préféré... Emma avait
fait. qu'ils avaient allumée... que l'on avait percée...
2941 LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC «AVOIR» DANS UNE RELATIVE INTRODUITE PAR «QUE»
1. Avais gagnées 6. A perçues
2. Avait relevée 7. Ai rencontrées
3. Avons consultés 8. A prises
EEE
2971 LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC «AVOIR» PRÉCÉDÉ D'UN PRONOM PERSONNEL
1. Avions prévenus 9. A exigés
8. Se sont doutés
Vu 13. Excepté
wm
Nàw9® . Ci-incluse
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Seront entreposés
Où
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. Avais pensé
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.… à Acre en septembre... de l'empereur... tête de ses vingt mille. se mit en marche vers.
Selon ses espions... mal à prendre... comptait à peine... en mauvais état...
Mais 8. Mais
Ou 9. Alors
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pNg Car 0. Et
19.45
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Si, si 29
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O0, S'
Ni (prières-menaces) 7. Et (cousins-cousines)
Mais (lourde-maniable) 8. Et (attendez-promettez)
Si (exige-devra)
Quand (tomba-eut)
S' (permet-baisse)
É É É É ]
316.1 LINTERJECTION
1. Aïe! 6. Hourrah!
2. Eh bien! ZAOURI
3. Ah!, Humi! 8. Hélas!
4. AIlGô!, Allô! 9. Bravo!
5. Ô! 10. Holà!
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322.1 LA CÉDILLE
Rançon Voici 9. Reçu 13. Traçait
Placions Placier 10. Endurci 14. Soucis
Forçat Écu 11. Maçon 15. Soupçons
ON
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NGlaçage 12. Placard
EEE ET EEE Et
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326.1 À/À
1. a, à 5. à a, à, à
2: a,à 6. a,a a, à, à
3. à, à 7118 à 10. a, à
4. a, à, à
328.1 CE /SE
1. Se, ce 5. Ce, se 8. Ce, se
2. Ce, se 6. Ce, ce 9. Se, se
3. Ce, se 7. Ce,ce 10. Ce, ce
4. Se, ce
La jeune automobiliste s’est dirigée... C'est en descendant... s'est aperçue... s’est alors
empressée.….. avec ses excuses.
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3331 DU / DÜ
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LA/LÀ/L'A
L'a, la . Soir-là, la, la La, la
La, là . Celui-là La ta
AMEN
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339.1 ON
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340.1 OU/ OÙ ;
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4. Peux
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Plutôt
346.1 QUEL(LE)
/QU'ELLE(S)
1. Quelle 5. Quelle 8. Quelle
2. Qu'elles 6. Qu'elle 9. Quelle
3. Qu'elle 7. Qu'elles 10. Qu'elle
4. Qu'elle
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34 Ca 9. Ça, sa
. Sa, sa
4. Sans
NON
Sois
4. Son
6. Sure 9. Süûres
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CC
3811 LE REDOUBLEMENT DU C
1. Accès 11. Accepter 21. Accroupir
TT
384.1 LE REDOUBLEMENT DU M
1. Immortel 11. Grammes 21. Sommaire
2. Lame 12. Pommelé 22. Comédienne
3. Polygamie 13. Consommer 23. Émigré
RC CC CE EE
386.1 LE REDOUBLEMENT DU P
— Taper 11. Loupe 21: Supersonique
Escalope 12: Apostrophe 22. Trappeur
e EE
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CG Courage 20. Courrait 30. Embarras
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3. Les meubles qui étaient réparés lui furent donnés.
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4. Vous croyez que tout vous est dû.
GN, GV
5. Patrick lui confia ses craintes les plus secrètes.
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GN, GV Compl. P
6. On rangea la maison avant qu'ils reviennent.
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GN
7 GV Compl. P.
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9. Les vaches s'approchèrent du bâtiment.
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. Toutes celles qui participaient à l'expédition se réunirent.
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GN, GV
. De grands vents balayaient la surface du continent.
P
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GN: GV
. Le roi jugea qu'il avait été prudent dans les circonstances.
P.
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. Le premier oiseau qui se posa fut un albatros.
GN à Compl. P
. Elle attendit pendant que la bonne prévenait ses employeurs.
P.
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. Le souper auquel elle prenait part était très ennuyeux.
GN: GV
. On annonça à la population qu'on allait distribuer des vivres.
P.
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. l'homme semblait furieux de s'être laissé berner.
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1
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GV Compl. P
10. Il lui parla de son problème sans aucune timidité.
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. Tous remarquèrent qu'il s'entêtait.
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GN GV Compil. P
GN VMC SMEIEV
Le conseil se méfiait d'eux parce qu'ils mentaient parfois.
GN V Compl. V
Elles avaient préparé un plan pour sauver les enfants.
P.
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GN A
Cette simple phrase était lourde de sens.
1 . Compil. P
GN V Compl. V
GN V
GN, GV Compl. P
|
GN VV Compil. V
Il découpa deux morceaux de bois avec son couteau neuf.
P
GN, GV
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GN V Compl. V
Nous ignorons ce qu'ils ont trouvé dans la cale.
none ÉD N : ! !
GN GVAMCOMbPAERCOMPEI RP
GN, GV
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GN V Attr.
1. Sacha était un garçon de 16 ans.
GN, GV Compl. P
À
GN Compl. VV
2 TU le regretteras si tu t’éloignes trop du sentier.
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GN V Compl. V
4. Ishi, l'interprète, avait une tâche ingrate.
P.
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GV
GN V Attr.
5. Elles semblaient les gardiennes silencieuses des lieux.
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GN 4. V
6. LesS habitants connurent une période durant laquelle tout fut calme.
P.
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7e IS tirent qu'ils sont des réfugiés politiques.
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GN GV
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G V Compl. V
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9. La fillette protesta qu'elle fréquentait l’école voisine.
P.
GN GV
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Le Attr.
10. Le témoignage que l'on entendit fut décisif.
CC CC CC
GN
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GN
Dét. Nom Prép. Nom
3. Quelques bateaux à vapeur...
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GN
Dét. Nom Pron. Pron. V
4. Les amies qui IUi restaient...
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V Compl. V
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Dét. Nom
1. .…. aimeraient connaître la gloire.
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V Attr.
Mod. Adi.
2. .…… seront très disponibles.
GV
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V Compl. V
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Prép. V
3. .. essaient de partir.
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V Compil. V
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Dét. Qual. Nom
4. .. a approuvé la dernière sortie.
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GÉMeL Van Compl. V
Br Dét. Nom
5. ... lui présentera sa note.
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GN s GV
I E——
à V Compl. V
Pr Sub. Pr. V Adi.
1. J'ai découvert que j’ étais seule.
AT É
GV
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Pr. Prép. Dét. Nom
2. Dites-le à vos voisins.
|
GN V Compil. V
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GN V Compil. V
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Dét. Nom Dét. Nom Dét. Nom
4. Les habitants du village quittèrent leur maison.
GN, GV
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GN V
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GN V Compl.V
Dét. Nom Béraleros
7. Les missionnaires recrutèrent de jeunes adeptes.
de
GN s Pr
GV es
GN Comepl. V V
FR
GN V Compl.V
mr
GN GV
La personne paraissait malade.
Ex.: ee S RENE
GN GV
Le responsable du groupe ne veut pas qu’on le plaigne.
REMARQUE
Si le compl. Pa été déplacé au début de la phrase, on le replace àà l 2: de aphrase avant
_ de l’analyser.
GN, GV
| PT
GN V GAdi
La personne paraissait malade.
Ex.: Dr
P.
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GN, GV
Rd
GN V Compl. V
Le responsable du groupe ne veut pas qu'on le plaigne.
Et GV Compil. P
|
4 V Compl. V GPrép
pr. dét. nom prép. dét. nom
Je connais ces gens depuis deux ans.
Ex D.
GN, GV
LE V Compl. V
pr. sub. pr. pr. V
Is reconnaissent qu’ ils se sont trompés.
nr om ed TT
Annexe 1 529
LISTE DE VERBES IRRÉGULIERS
Annexe 2 531
Participe passé Participe présent Inf. présent
Conclu Concluant Conclure
EEE
Annexe 2 533
Participe passé Participe présent Inf. présent
Dormi Dormant Dormir
RÉ
Annexe 2 535
Participe passé Participe présent Inf. présent
Mort Mourant Mourir
É É
EEE
Annexe 2 537
Passé simple Impératif Subj. présent
Je tus Tais Que je taise
GC EE
Annexe 2 539
M A inoval
siav sauf
: ss de +ire
=. ‘à
LS 2 | of,
rs. HR ggrnl
Ms Ho eo offre
ÉCiINr
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ibliographiques
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TE 5 — A a
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1950, p. 203.
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p. 18.
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PASle
19. BEAULIEU, Maurice De glaise fendu, Montréal, Imprimerie Saint-Joseph, 1957,
«Iranshumance».
20. BRAULT, Jacques Trinôme, Montréal, Éditions Molinet. 1957, «Le noyé».
21. DUGAS, Marcel Cordes anciennes, Paris, Éditions l’Armoire du citronnier, 1931,
Dole 1
22. BERNARD, Harry pesee sont longs, Montréal, Le Cercle du livre de France, 1951,
p. 102.
23. HARVEY, Jean-Charles Sébastien Pierre, Lévis, Éditions du Quotidien, 1935, p. 222.
24. VIGNEAULT, Gilles Agenda et pensées quotidiennes, Beauceville, Québec agenda,
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25. SAVARD, Félix-Antoine Le choix de Félix-Antoine Savard, Montréal, Les Presses
laurentiennes, 1981, p. 22.
26. DUSSAULT, Michel La Maison, Montréal, Éditions de l’Arc, 1973, p. 68.
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EEE EEE
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Index 559
Cohérence du texte / 38 Détachement / 49
Complément d’agent / 92 Déterminant / 97
Complément de l’adjectif / 85 Déterminant défini / 98
Complément de phrase / 92 Déterminant (définitions) / 97
Complément direct / 90 Déterminant démonstratif / 99
Complément du nom / 84 Déterminant exclamatif / 102.
Complément du présentatif / 92 Déterminant indéfini / 101
Complément du pronom / 84 Déterminant interrogatif / 102
Complément du verbe impersonnel / 93 Déterminant numéral / 100
Complément indirect / 91 Déterminant partitif / 102
Composition / 50 Déterminant possessif / 99
Composition populaire / 17 Déterminants quantifiants / 100
Composition savante / 18 Déterminants référents / 98
Conclure / 531 Devoir / 533
Concordance dans le texte / 44 Dire /SSS
Concordance des modes et des temps / 40 Discours rapportés / 31
Conjonction / 198 Discours rapporté direct / 31
Conjonction définitions / 198 Discours rapporté indirect / 32
Conjonction (rôles) / 198 Division en paragraphes / 35
Conjonction de coordination / 198 Donc / 207
Conjonction de subordination / 198 Dont /00207
Connaître / 156 Dormir / 533
Consonnes / 6 Du / 208
Construire / 532 Da 208
Coordination / 66
Corrompre / 532 E
Coudre 184532 Écrire / 534
Cou RS? Effacement / 48
Couvrir / 532 Éléments de la phrase / 52
Craindre / 170 Élision / 7
Crochets / 71 Emprunts / 13
Croiter. 8533 Enfuir (s’) / 534
Groitreu16S;533 Envoyer / 534
Être / 145
D
Dans / 207 F
EEE
G M
Gallicisme / 22 M devant P Bet M / 204
Grammaire de la phrase / 45 Marthe 209
Grammaire du texte / 29 Naat/209
Graphies des sons / 215-224 Mais / 410
Groupe adjectival / 80 Majuscule / 76,203, 204
Groupe adverbial / 81 Manipulations syntaxiques / 47
Groupe infinitif / 82 Marques de personnes / 140
Groupe nominal / 78 Marques d’organisation du texte / 33
Groupe participial / 82 Marqueurs de relation / 35
Groupe prépositionnel / 80 Nas 2209
Groupes de mots / 78 Même / 103
Groupes de verbes / 136 Mentir/sss
Groupe verbal / 79 Nes #/0209
Guillemets / 72 Mes / 209
M'est / 209
H Met(s) / 209
Eten) 1525535 Mi // 430
Histoire de la langue / 12 Mise en relief / 68
Homonyme / 25 Modalisation / 37
Homophones / 206 Modes du verbe / 137
Mon / 209
I Mont / 209
Interjection / 199 Mots-valises / 20
Intertitres / 33 Moyens graphiques / 34
Inversion / 68 Moudre / 535
Mourir / 167,535
J Mouvoir / 179,536
Juxtaposition / 66
N
Naître / 536
EE Cd
Index 561
Néologisme / 22 Participe passé / 186
Niveaux d’analyse / 521 adverbe ou préposition / 189
avec AVOIR / 187
Niveau familier / 28 avec AVOIR dans une relative. / 187
Niveau neutre / 28 avec AVOIR suivi d’uninfinitif / 187
Niveau populaire / 28 avec ÊTRE / 186
Niveau soutenu / 28
des verbes intransitifs / 189
de DIT, DÜ, PU, etc. / 188
Nom / 106 des verbes pronominaux / 188
Nom (définitions) / 106 des verbes impersonnels / 190
Nom abstrait / 107 précédé de EN / 190
précédé de lu / 189
Nom animé / 107
précédé d’un adverbe / 189
Nom collectif / 107 précédé d’un pronom personnel / 188
Nom commun / 107 sans auxiliaire / 186
Nom comptable / 107 Partie Nés
Nom concret / 107 Passivation / 49
Nom humain / 108 Peu 210
Nominalisation / 47 Peut 210
Nom inanimé / 107 PEU 20
Nom individuel / 107 Phrases
Nom non comptable / 107 Phrase (éléments de la) / 52
Nom non humain / 108 Phrase (formes) / 56
Nom propre / 107 Phrase à présentatif / 58
Non contradiction / 40 Phrase complexe / 53
Nora 0 Phrase composée / 52
Phrase de base / 51
O Phrase déclarative / 53
DeRTOI2 Phrase exclamative / 55
ON I2 Phrase impérative / SS
On#/"210 Phrase impersonnelle / 58
Onn/210 Phrase incise / 67
Onomatopée / 23 Phrase infinitive / 58
Ont 210 Phrase interrogative / 53
Orde des mots / 67 Phrase matrice / 60
Origines (les) / 12 Phrase non verbale / 58
Orthographe / 201 Phrase simple / 52
Ou 210 Phrase subordonnée / 61
Où, 210 Plaire / 536
Plein } 130
P Pluriel de l’adjectif / 127
Paragraphe / 35 Pluriel de l’adjectif composé / 128
Par ce que / 210 Pluriel des noms accidentels / 111
Parce que / 210 Pluriel des noms étrangers / 111
Parenthèses / 71 Pluriel du nom commun / 109
Paronyme / 25 Pluriel du nom composé / 110
EE
Index 563
Situations de communication / 31 Ta } 214
Sorr#/r 21 Taire / 537
SOiEnt 2 IS T'as / 214
Sois 2118 Tel /M0S
Soit y 213 Télescopage / 20
Son / 214 Temps du verbe / 137
Sont 214 Temps composés / 137
Sous-titre / 33 Temps simples / 137
Structure du texte / 34 Terme générique / 26
Subjonctif / 42 Terme spécifique / 26
Subordonnée / 60 Terminaison / 132
Subordonnée circonstancielle / 63 Terminaisons verbales
Subordonnée complétive / 62 Homophones / 185
Subordonnée infinitive / 65 Thème / 38
Subordonnée participiale / 65 diret 772)
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