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Étienne FAMERIE

Étienne FAMERIE
LA MAÎTRISE DU LATIN
PAR LA PRATIQUE

LA MAÎTRISE DU LATIN PAR LA PRATIQUE


Ce manuel est un complément aux méthodes d’apprentissage de la langue. Il a
pour ambition d’offrir une compétence linguistique approfondie, indispensable
pour aborder l’étude sérieuse des textes et documents latins. L’acquisition de cette
maîtrise contribue à développer une autre capacité essentielle : savoir interpréter
la pensée écrite d’un auteur avec finesse et nuance.

Cet ouvrage comporte :


• des synthèses grammaticales présentant la richesse de la syntaxe ;
• des exercices de version conçus selon une difficulté croissante, suivis de textes
de révision ;
• des thèmes littéraires et grammaticaux constitués de traductions d’auteurs latins
ou de citations d’auteurs français (vers, maximes, pensées, etc.) ;
• des exercices de syntaxe et de style, comptant plus de 3 100 phrases authentiques
d’auteurs ;
• un lexique latin-français et français-latin ;
• un index exhaustif des sources. EXERCICES DE SYNTAXE ET DE STYLE,
VERSIONS, THÈMES GRAMMATICAUX ET LITTÉRAIRES
L’ouvrage propose les corrigés de l’ensemble des exercices. Les traductions, toutes AVEC CORRIGÉS
originales, visent à la fois à la fidélité, à la précision et, dans la mesure du possible,
à une certaine élégance. La traduction poursuit ainsi un double objectif : être
lisible pour elle-même et rendre compte, avec ses moyens propres, du génie de
la langue latine.

ÉTIENNE FAMERIE
Professeur à l’Université de Liège où il dispense des enseignements dans le domaine
des langues et lettres classiques (langue latine, épigraphie grecque et latine). Il est l’auteur,
avec Arthur Bodson et Michel Dubuisson, de la classique Méthode de langue latine
(1989, 2e édition 2019).

5306000
ISBN 978-2-200-62580-1

9782200625801_famerie.indd 1-3 03/03/2020 18:03


Illustration de couverture© Adobe Stock

© Armand Colin, 2020


Armand Colin est une marque de Dunod Éditeur
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
EAN 9782200630690
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L. 122-5, 2 ° et 3° a), d'une part, que les « copies ou reproductions strictement
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et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'ex e mple
et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle
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cause est illicite » (art. L. 122-4).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,
constitue­rait donc une contrefaçon sanctionnée par les ar ticles L. 335-2 et
suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Sommaire
Préface .......................................................................................................................................... VII

Éditions – Abréviations – Signes critiques ............................................................................ XIII

Exercices ....................................................................................................................................... 1

Chapitre 1. Syntaxe d’accord ................................................................................................. 3

Chapitre 2. Syntaxe des cas ................................................................................................... 7

Chapitre 3. Syntaxe des propositions .................................................................................. 29

Chapitre 4. Particularités de langue et de style .................................................................. 137

Chapitre 5. Versions et thèmes de révision ........................................................................ 177

Corrigés ......................................................................................................................................... 205

Chapitre 1. Syntaxe d’accord ................................................................................................. 207

Chapitre 2. Syntaxe des cas ................................................................................................... 211

Chapitre 3. Syntaxe des propositions .................................................................................. 225

Chapitre 4. Particularités de langue et de style .................................................................. 317

Chapitre 5. Versions et thèmes de révision ........................................................................ 355

Annexes ........................................................................................................................................ 381

Lexiques ........................................................................................................................................ 425

Bibliographie ............................................................................................................................... 489

Index des sources ....................................................................................................................... 493

Index grammatical ..................................................................................................................... 519

Tables ............................................................................................................................................ 525

Table des matières ..................................................................................................................... 533


Préface

Il n’y a pas tant de mérite à savoir


le latin que de honte à l’ignorer 1.

Il n’y a qu’un seul moyen de savoir


du latin : c’est d’en apprendre 2.

L’enseignement du latin en France a une longue histoire 3. Depuis deux siècles, les
réformes de programmes, censées répondre à des besoins toujours nouveaux, donnent lieu à
la confection de manuels et méthodes dont la bibliographie est proprement monumentale 4.
Leurs auteurs ne manquent généralement pas de dénoncer le sort toujours plus misérable
que l’école réserve aux langues anciennes ; ils ne cessent de déplorer la baisse du niveau des
études et appellent de leurs vœux… une contre-réforme, qui rende au latin, garant des
« racines » de l’Occident, sa place légitime dans le concert des disciplines scolaires 5. En même
temps, de tels propos jettent le trouble, car ils montrent que la méconnaissance du latin est
une affaire au moins aussi ancienne que les manuels scolaires de l’ère moderne, comme en
témoigne le premier d’entre eux (1779), le De viris illustribus urbis Romae du « bon
Lhomond 6 ». Deux siècles de bibliographie monumentale, pendant lesquels on n’a pourtant
cessé de déplorer la disparition progressive des humanités classiques et, avec elles, la fin de

1
Non tam praeclarum est scire Latine quam turpe nescire (CIC., Brut. 140).
2
S. REINACH, Cornélie ou le latin sans pleurs, Paris, 1912, p. 3. Cet ouvrage est le deuxième d’une trilogie
jadis célèbre (Eulalie ou le grec sans larmes, 1911 ; Sidonie ou le français sans peine, 1913) que donna le
savant français (1858–1932), promoteur de la « parthénagogie » (l’éducation des jeunes filles).
3
Cf. l’excellente étude de Ph. CIBOIS, L’enseignement du latin en France, une socio-histoire (2011), en libre
accès sur le site « cibois.pagesperso-orange.fr ».
4
La base « Emmanuelle » de l’Institut national de recherche pédagogique donne les chiffres suivants
(www.inrp.fr/emma/web/). Entre 1789 et 1987, il a paru 3090 manuels scolaires de latin, dont près de
1400 grammaires et 1000 ouvrages d’exercices, de version et de thème : cf. A. CHOPPIN, Les manuels
scolaires en France de 1789 à nos jours. 3. Les manuels de latin, Paris, 1988, p. 17–24.
5
Sur les implications toujours idéologiques des termes « racines » ou « identité » en pareil contexte,
cf. l’ouvrage de M. BETTINI, Contre les racines, trad. de l’ital. par P. Vesperini, Paris, 2017.
6
Ch.-Fr. LHOMOND, o.l., p. 3 : « On se plaint depuis longtems que les auteurs latins manquent pour la
Sixième. L’on a essayé de suppléer à ce défaut… ». Sur Charles-François Lhomond (1727–1794), auteur du
De viris, best-seller des manuels scolaires de latin jusqu’au milieu du XXe s., cf. M. BOUQUET, « Le De viris
illustribus de Lhomond : un monument de frantin », in E. BURY (éd.), « Tous vos gens à latin » : le latin,
langue savante, langue mondaine (XIVe – XVIIe siècles), Genève, 2005, p. 203–221.
VIII Maîtrise du latin par la pratique

l’« empire d’un signe », pour reprendre la formule de Fr. Waquet 1. On en viendrait à conclure
que le latin, depuis deux siècles, a été surtout envisagé comme une langue qu’il faut avoir
étudiée à l’école, plutôt que comme une langue qu’il faut connaître : étrange conception qui
prête tant de vertus à l’apprentissage d’une langue et si peu d’intérêt, en définitive, à sa
maîtrise comme telle 2 !

Cette disparition ne se fait toutefois pas sans bruit. La présence des langues anciennes
dans l’enseignement fait encore l’objet de débats passionnés. Le latin, le grec et l’antiquité
gréco-romaine sont des domaines régulièrement mobilisés par les partenaires du monde de
l’enseignement, car ils cristallisent de manière efficace et commode les tensions qui opposent
les défenseurs de l’enseignement public aux partisans de l’enseignement privé, les chantres
d’un élitisme revendiqué aux promoteurs de l’excellence pour tous, etc. 3

De nos jours, le rayon « latin » des librairies se résume à quelques ouvrages sérieux : un
dictionnaire, l’une ou l’autre grammaire, quelques méthodes de langue (d’ordinaire pour
grands débutants) et des manuels de version, où tout est abordé en même temps (langue,
métrique, histoire littéraire, civilisation). Mais ce rayon accueille désormais une production
d’un genre nouveau. Le temps est venu du latin qu’on parle à son insu, facile et pour tous,
l’essentiel qui tient en poche, qu’on apprend en jouant ou qu’on (re)démarre, qu’il faut oser,
en 40 leçons, à raison de 20 minutes par jour, en 50 fiches ou en bref 4. Le latin est désormais
pour tous, à toute heure et à toute dose. « Vous pouvez tous y arriver ! ». À quoi au juste ? On
se perd en conjectures. Aucun de ces ouvrages n’a pour ambition d’offrir une connaissance
sérieuse de la langue. Ils semblent destinés à un public adulte étranger à toute préoccupation
scolaire, comptant à la fois des nostalgiques (chez qui les seuls mots De viris provoquent
toujours un frisson), des gens « sans latin » qui voudraient y goûter sur le tard (pour eux,
l’heure de la revanche a sonné) et des âmes en mal d’exotisme ou de vernis culturel. Le latin,
aimable loisir pour les retraités et les curieux de notre siècle ? Peut-être. Sans qu’on veuille
préjuger ici du sort incertain que lui réservera l’enseignement secondaire, le latin, en tant
que langue « universelle 5 » et puissant vecteur de culture, est un élément constitutif de
l’histoire de la Méditerranée et du monde depuis 2500 ans et restera, à ce titre, un domaine
d’étude inépuisable. Ce latin-là est un patrimoine au sens le plus noble, dont la pleine
exploitation exige la maîtrise.

1
Fr. WAQUET, Le latin ou l’empire d’un signe (XVIe–XXe siècle), Paris, 1998, dans une étude que n’ont guère
appréciée en son temps les associations professionnelles d’enseignants et quelques partisans de l’« ancien
empire ».
2
Cf. les remarques d’A. LILTI, c.r. de Waquet, RHMC, 47 (2000), p. 843–845.
3
On en trouvera un exemple dans le livre de P. JUDET DE LA COMBE – H. WISMANN, L’avenir des langues
anciennes. Repenser les humanités, Paris, 2004, et la réaction très vive qu’il a suscitée (O. RIMBAULT,
L’avenir des langues anciennes. Repenser les humanités classiques, Rennes, 2013). Sur la toile, deux sites
d’information et de débat méritent d’être signalés. L’un est le carnet de Ph. Cibois sur « La question du
latin » (« enseignement-latin.hypotheses.org ») ; l’autre propose une revue de presse détaillée de l’actua-
lité des « langues et cultures de l’antiquité » (www.avenirlatingrec.fr).
4
On dénombre plus de vingt publications de ce genre parues depuis 2000, dont je n’ai pas jugé utile de
donner ici la liste.
5
Sur le latin en tant que « Weltsprache », cf. W. STROH, Le Latin est mort, vive le latin ! Petite histoire
d’une grande langue, trad. de l’all. par S. Bluntz, Paris, 2008 ; J. LEONHARDT, La grande histoire du latin des
origines à nos jours, trad. de l’all. par B. Vacher, Paris, 2010.
Préface IX

Pourquoi cet ouvrage ?


Chaque année, un nombre croissant d’étudiants accèdent à l’enseignement supérieur sans
avoir fait — ou pas assez — de latin et doivent, à des titres divers et pour des usages variables,
en acquérir une connaissance solide, sinon la maîtrise. Pour y parvenir, ils peuvent disposer
d’instruments, peu nombreux au demeurant, qui affichent des ambitions inégales ; tous sont
en mesure de jouer un rôle dans leur formation, mais aucun ne leur permet d’atteindre une
maîtrise approfondie dans le délai imparti aux études supérieures 1.
Ce livre, qui se veut le complément des méthodes de langue, a pour ambition d’offrir une
compétence linguistique approfondie, indispensable pour aborder l’étude scientifique des
textes et documents latins, à la fois de l’antiquité et des époques ultérieures. L’acquisition de
cette maîtrise contribue à développer une autre compétence essentielle : interpréter la pensée
écrite d’autrui avec fidélité, finesse et nuance 2.

Pour quel public ?


La pratique du latin telle qu’on l’envisage ici requiert des connaissances préalables. La
morphologie (déclinaisons et conjugaisons), un vocabulaire minimal et les structures syntaxi-
ques de base sont censés acquis 3. L’ouvrage est conçu pour différents publics. Il permet la
mise en pratique, la révision systématique, l’approfondissement des connaissances et la
maîtrise de la langue, de façon autonome ou intégrée dans les cursus les plus exigeants
(master, classes préparatoires, agrégation, concours). Plusieurs éléments concourent à assu-
rer cette polyvalence ambitieuse :
• l’essentiel de la syntaxe est présenté dans quelque 50 synthèses grammaticales et tous les
exercices sont accompagnés d’un renvoi à des grammaires de niveau supérieur (Ernout –
Thomas, Sausy, Lavency), ainsi qu’à notre méthode de latin (Famerie et al.) ;
• les exercices de version sont conçus pour couvrir de façon progressive toute la syntaxe, de
l’emploi du nominatif au style indirect libre. Ils sont suivis de thèmes grammaticaux,
d’ordinaire si dénigrés, mais qui restent, quoi qu’on en dise, un moyen privilégié de mettre
en lumière, par analogie ou par contraste, deux systèmes linguistiques tantôt si proches,
tantôt si différents. Ces exercices de thème peuvent toujours être réalisés à part ou, à la
rigueur, laissés de côté (a fortiori les thèmes littéraires) ;
• pour éviter la monotonie qu’entraînent des exercices exclusivement grammaticaux, on a
veillé à varier les plaisirs, en les accompagnant d’exercices d’analyse syntaxique, de subs-
titution, d’enrichissement du vocabulaire et de style (traductions contraintes ou multiples,
etc.). Une fois encore, si la réalisation de l’ensemble n’est pas la condition impérieuse du
succès, la variété vise à favoriser l’acquisition de la maîtrise.

1
Cf. bibliographie p. 491.
Sur l’intérêt spécial qu’offrent le latin et le grec ancien pour l’exercice de traduction, cf. l’ouvrage de
2

M. BETTINI, Superflu et indispensable. À quoi servent les Grecs et les Romains ?, trad. de l’ital. par
P. Vesperini, Paris, 2018 (notamment p. 153–166, consacrées à l’utilité de l’étude des langues classiques).
3
Parmi les lexiques (cf. bibliographie, p. 489), celui de G. Étienne (Cahier de vocabulaire latin, 20e éd.,
Louvain-la-Neuve, 2011) offre trois avantages : choix du vocabulaire fondé sur un critère scientifique de
fréquence (env. 2200 mots) ; présentation des mots par catégories grammaticales (noms, adjectifs, etc.),
complétée par un index alphabétique ; mise en page conçue à la fois pour la consultation et l’étude.
X Maîtrise du latin par la pratique

Contenu
En pratique, l’ouvrage comporte :
• 170 exercices comptant plus de 3100 phrases d’auteurs, qui illustrent la syntaxe selon un
plan méthodique (accord, cas, propositions). Cet ensemble a été constitué en puisant
d’abord dans la prose d’époque classique, puis a été complété et enrichi par la consultation
de divers manuels anciens, excellents et souvent oubliés, qui avaient en commun de privi-
légier le recours aux phrases « authentiques 1 ». Le corpus a ensuite donné lieu à un
minutieux et indispensable travail de collation avec les éditions scientifiques, qui a permis
d’adopter le meilleur texte et d’établir — pour la première fois dans ce genre d’ouvrage, à
ma connaissance — un index exhaustif des sources (par auteur et par exercice 2) ;
• 120 exercices de thème (près de 1400 phrases), qui sont, en somme, autant de versions « à
l’envers » ; obéissant au même plan méthodique, ils sont constitués tantôt de traductions
d’auteurs latins (auquel cas, le corrigé est une phrase authentique), tantôt de citations
d’auteurs français (vers, maximes, pensées, etc. 3), premier pas vers l’exercice de thème
littéraire ;
• 100 versions 4, dont 70 textes de difficulté croissante, illustrant les phénomènes de syntaxe
du chapitre où elles figurent, et 30 textes de révision ;
• 15 thèmes d’application et 30 thèmes littéraires.

L’originalité de l’ouvrage est aussi de proposer des corrigés de tous les exercices sans
exception. À cette occasion, j’ai toujours veillé à donner une traduction personnelle qui vise
à la fois à la fidélité, à la précision et, dans la mesure du possible, à une certaine élégance. La
traduction poursuit ainsi un double objectif : être lisible pour elle-même et rendre compte,
avec ses moyens propres, du génie de la langue latine. Il appartiendra à l’utilisateur de juger
si le résultat est à la hauteur des ambitions affichées. Conscient des limites de cette contri-
bution, qui vient grossir une bibliographie déjà monumentale, j’ai joint à l’attention des plus
exigeants une liste de ressources propres à étancher leur soif d’excellence.

1
Cf. bibliographie, p. 491–492. En plus des manuels de Riemann – Goelzer, Crouzet – Berthet, Georgin –
Berthaut, Petitmangin et ceux, dépourvus de corrigés, de Brelet – Faure et Dubois – Josserand, j’ai aussi
tiré grand profit de la Syntaxe latine de J. Oudot (Strasbourg, 1964).
2
Le texte, fidèle à celui de l’édition de référence (cf. p. XIII), respecte toutes les propriétés de langue
(orthographe, morphologie, syntaxe) et de style. Quelquefois, je me suis borné à supprimer tel mot inin-
telligible sans contexte (conjonctions de coordination, anaphorique, etc.) ou à remplacer tel autre par un
mot plus explicite (pronom sans référent, etc.). Parfois aussi, en fonction de l’exercice proposé, tel groupe
de mots a été omis pour conserver à l’énoncé une longueur raisonnable.
Ici aussi, plusieurs ouvrages mentionnés ci-dessus (cf. n. 1) ont été mis à profit, notamment ceux de
3

Brelet – Faure, dont tous les thèmes sont nourris de phrases d’auteurs français classiques (sans corrigés),
et de Dubois – Josserand, dont la qualité a été soulignée plus d’une fois (B. LIOU – R. ADAM, Entraînement
au thème latin, 2e éd., Paris, 1995, p. 67, 69, 70, 157 ; H. PETITMANGIN, 80 thèmes latins commentés, nouv. éd.
sous la dir. de J. Pinguet, Paris, 2020, p. 54). Ch. Josserand (cf. p. XI, n. 1) avait donné, pour les seuls thèmes
grammaticaux, un corrigé partiel resté inédit, revu d’abord par mon collègue M. Dubuisson avec
l’assistance de B. Stasse, puis revu et complété par mes soins.
4
Les textes de version sont aussi donnés d’après l’édition de référence (cf. p. XIII).
Préface XI

C’est un agréable devoir de rendre hommage à trois personnalités de mon Alma mater,
auxquelles je dois, comme bien d’autres, le meilleur de ma formation en latin. Le professeur
A. Bodson, recteur honoraire, m’a transmis la passion de comprendre le latin et l’envie
d’approcher la pensée romaine au plus près et au plus juste ; son collaborateur Ch. Josserand,
ancien professeur en classe terminale 1, m’a initié aux délices du thème latin ; le regretté
M. Dubuisson, m’a montré comment on mène l’étude philologique d’une langue.
Je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude envers mes collaborateurs, J. Dechevez,
L. Dolne, G. Ioannidopoulos, A. Noweta, B. Stasse, et envers plusieurs générations d’étudiants
du Département des sciences de l’antiquité, pour leurs suggestions toujours stimulantes et le
travail de lecture critique auquel ils ont pris une part décisive. Sans eux, le travail n’aurait pu
être mené à son terme dans d’aussi bonnes conditions.
Enfin, j’ai une pensée pour Laurence, qui sait du latin, et pour notre fille Charlotte, deliciae
nostrae, qui dit avoir hâte de s’y mettre.

Étienne Famerie
Université de Liège
U.R. Mondes anciens

1
Charles Josserand (1907–1999) fut longtemps professeur à l’Athénée royal de Liège. À sa retraite, il
devint le collaborateur d’A. Bodson pour le cours d’Exercices grammaticaux sur la langue latine de
première année de la licence en philologie classique. Il est notamment l’auteur, avec son collègue
Alfred Dubois, d’un manuel d’Exercices latins pour les classes supérieures (Liège, 1949), volume ultime
d’une collection initiée par deux autres de leurs collègues, Antoine Masson et Adelin Closset.
Éditions – Abréviations – Signes critiques

1. Éditions de référence
BT Bibliotheca Teubneriana (« coll. Teubner »)
César (Bellum Gallicum) ; Cicéron (Academica, Brutus, De divinatione,
De fato, De finibus bonorum et malorum, De natura deorum, De oratore,
Orator, discours, correspondance) ; Comicorum Romanorum fragmen-
ta (Ribbeck) ; Cornélius Népos ; Sénèque le Rhéteur ; Tacite ; Tite-Live
(26–35, 41–45) ; Tragicorum Romanorum fragmenta (Ribbeck) ; Valère
Maxime

CUF Collection des universités de France (« coll. Budé »)


Accius ; Ampélius ; L’annalistique romaine ; Celse ; Cicéron (De inven-
tione, Paradoxa Stoicorum, Partitiones oratoriae, Topica, Tusculanae
disputationes, discours) ; Columelle ; Florus ; Horace ; Justin ; Luci-
lius ; Ovide ; Plaute ; Pline l’Ancien ; Pline le Jeune ; Quinte-Curce ;
Quintilien ; Rhétorique à Hérennius ; Térence ; Tite-Live (6–8, 21, 23–
29, 31–33, 35–45) ; Varron ; Velleius Paterculus ; Virgile

OCT Oxford Classical Texts


Asconius ; Aulu-Gelle ; César (Bellum civile) ; Cicéron (Cato Maior, De
legibus, De officiis, De re publica, Laelius) ; Macrobe ; Salluste ;
Sénèque ; Suétone ; Tite-Live (1–5, 9–10, 21–25, 36–40)

Autres Caton (Jordan) ; Dicta Catonis (Duff – Duff) ; Ennius (Vahlen, Skutsch) ;
Oratorum Romanorum fragmenta (Malcovati) ; Publilius Syrus
(Flamerie de la Chapelle) ; Servius (Thilo – Hagen)

2. Ouvrages
ERNOUT – THOMAS A. ERNOUT – Fr. THOMAS, Syntaxe latine, 2e éd. (1952), 5e tir. revu et corr.,
Paris, 1972.
FAMERIE et al. Ét. FAMERIE – A. BODSON – M. DUBUISSON, Méthode de langue latine. Lire,
comprendre et traduire les textes latins, 2e éd., Paris, 2019.
GAFFIOT Le Grand Gaffiot. Dictionnaire latin-français, sous la dir. P. Flobert,
3e éd., Paris, 2008.
LAVENCY M. LAVENCY, VSVS. Grammaire latine. Description du latin classique en
vue de la lecture des auteurs (1985), 2e éd., Louvain-la-Neuve, 1997.
SAUSY L. SAUSY, Grammaire latine complète, 8e éd. (1965), nouv. prés. en
couleur, Paris, 2010.
XIV Maîtrise du latin par la pratique

3. Abréviations
Abl. ablatif
abl. abs. ablatif absolu
Acc. accusatif
act. actif, active
adj.-pr. adjectif-pronom
adj. verb. adjectif verbal
antér. antériorité
app. apposé
attr. attribut
compl. complément
CO (COD, COI) complément d’objet (« direct », « indirect »)
compl. de prop. complément de proposition (« circonstanciel »)
compl. du verbe complément du verbe (« objet » : CDV, COD, COI, etc.)
conc. tps concordance des temps
conj. coord. conjonction de coordination
conj. subord. conjonction de subordination
D. datif
disc. dir., indir. discours direct, indirect
f. féminin
fut. antér. futur antérieur
G. génitif
gér. gérondif
impft imparfait
indic. indicatif
infin. infinitif
infin. hist. infinitif historique
instr. instrumental
interr. dir., indir. interrogation directe, indirecte
loc. locatif
m. masculin
N. nominatif
NR non réfléchi
nt. neutre
part. participe
pass. passif, passive
pers. personne, personnel
pfs parfois
pft parfait
pl. pluriel
poss. possessif
postér. postériorité
p-q-pft plus-que-parfait
prép. préposition
prés. présent
Éditions – Abréviations – Signes critiques XV

princ. principale
pron. pronom
prop. compl. proposition complément d’objet (« complétive »)
prop. indép. proposition indépendante
prop. infin. proposition infinitive
prop. princ. proposition principale
prop. relat. proposition relative
prop. subord. proposition subordonnée
qqch quelque chose
qqn quelqu’un
R réfléchi (RD, direct ; RI, indirect)
sg. singulier
simult. simultanéité
st. dir., indir. style direct, indirect
subj. subjonctif
tps temps
v. verbe
Voc. vocatif

4. Signes critiques
mot (mot) mot facultatif dans une traduction (version ou thème)
mot (ou mot) variante dans une traduction (version ou thème)
[mot] mot à ne pas traduire (thème)
► Exercices
► Chapitre 1

Syntaxe d’accord

Tableau 1. Accord du nom, de l’adjectif et du verbe

1. Nom, pronom (sujet, apposition, attribut, apostrophe)


Tulliola, deliciae nostrae, Romae est. La petite Tullia, nos délices, est à Rome.
Te [ut] consulem tractabo. Je te traiterai en consul.
Mihi Brutus (ou Bruto) nomen est. Je m’appelle Brutus.
Amici uitae solacium sunt. Les amis sont une consolation de la vie.
Quae (ou quod) dicitur uirtus Ce qu’on appelle le courage
2. Adjectif, participe (épithète, apposition, attribut)
Legibus, senatu sublato Après la suppression des lois, du sénat
Praeclara eruditio atque doctrina Une instruction et une science remarquables
Seruitus, postremum omnium malorum L’esclavage, le dernier de tous les maux
Fletus peius est quam dolor. Pleurer est (chose) pire que souffrir.
Belgae, quam tertiam partem sunt Galliae Les Belges, qui forment la troisième partie de la
Gaule
3. Verbe
Ego et tu scimus. Ego et ille scimus. Tu et ille Moi et toi savons. Moi et lui savons. Toi et lui
scitis. savez.
Cum Romae eramus Quand nous étions (j’étais) à Rome
Intelligo, Caesar, quid dicas. Je comprends, César, ce que tu dis (vous dites).
Nobilitas rem publicam deseruerant. La noblesse avait abandonné la chose publique.

1.1. Accord du nom et du pronom


 ERNOUT–THOMAS, § 158–159 ; SAUSY, § 244–245, 273 ; LAVENCY, § 221–222, 231–236 ; FAMERIE et al., ch. 17

1. Traduisez et justifiez le cas des noms en italiques.


1. Adiit ad rem publicam tribunus plebis Milo. — 2. Erat ex oppido Alesia despectus in
campum. — 3. Omittam illas omnium doctrinarum inuentrices, Athenas. — 4. Vrbem
Syracusas elegerat. — 5. Aegritudo perturbatio est animi. — 6. Anaximenes aera deum
statuit. — 7. Tulliola, deliciolae nostrae, tuum munusculum flagitat. — 8. De Apollonio, cui
Gemino cognomen est, praeteriri potest ? — 9. Quid agit Comum, tuae meaeque deliciae ?
— 10. Duo isti sunt T. Roscii, quorum alteri Capitoni cognomen est. — 11. Mucium dimis-
sum, cui postea Scaeuolae a clade dextrae manus cognomen inditum, legati Romam secuti
sunt. — 12. In hac insula est fons aquae dulcis, cui nomen Arethusa est. — 13. Hortensius a
Crasso consule et Scaeuola usque ad Paulum et Marcellum consules floruit. — 14. O nomen
dulce libertatis ! o lex Porcia legesque Semproniae !
4 Maîtrise du latin par la pratique

1.2. Accord de l’adjectif et du participe


 ERNOUT–THOMAS, § 147–157 ; SAUSY, § 48–55 ; LAVENCY, § 227–228

2. Traduisez et justifiez l’accord des mots en italiques.


1. Triplex stetit Romana acies. — 2. Frequens te audiui. — 3. Bracchia modo atque ume-
ri ad sustinenda arma liberi esse poterant. — 4. Non solum fortuna caeca est, sed eos etiam
efficit caecos quos complexa est. — 5. Commune animantium omnium est coniunctionis
appetitus procreandi causa. — 6. Semproniae multae facetiae multusque lepos inerat. —
7. Diuitias pro nihilo ducere, comparantem cum utilitate communi, magni animi est. —
8. Duo fulmina nostri imperi in Hispania, Cn. et P. Scipiones, exstincti occiderunt. — 9. In re
publica mihi neglegenti esse non licet. — 10. Mimos dico et mimas in agro Campano colloca-
tos. — 11. Barbari, praemisso equitatu et essedariis, nostros egredi prohibebant. —
12. Secundae res, honores, imperia, uictoriae fortuita sunt. — 13. Adsunt Athenienses, unde
humanitas, doctrina, religio, fruges, iura, leges ortae putantur. — 14. Quid uos hanc tenuem
sectamini praedam, quibus licet iam esse fortunatissimos ?

1.3. Accord du verbe


 ERNOUT–THOMAS, § 146, 149–150, 164–166 ; SAUSY, § 270–272 ; LAVENCY, § 214–220

3. Traduisez et justifiez la personne des verbes en italiques.


1. Quis illum consulem, nisi latrones, putant ? — 2. Cretum leges, quas siue Iupiter siue
Minos sanxit, laboribus erudiunt iuuentutem. — 3. Carmonenses, quae est longe firmissima
totius prouinciae ciuitas, per se cohortes eiecit. — 4. Si meum consilium auctoritasque
ualuisset, liberi essemus. — 5. Contentum suis rebus esse maximae sunt diuitiae. — 6. Pic-
tores et poetae suum quisque opus a uulgo considerari uult. — 7. Nec bonitas nec liberalitas
nec comitas esse potest, si haec non per se expetantur. — 8. Me non tantum litterae, quibus
semper studui, quantum longinquitas temporis mitigauit. — 9. Magnae diuitiae sunt lege
naturae composita paupertas. — 10. Ex omni uita simulatio dissimulatioque tollenda est.
— 11. Cum tanta multitudo lapides ac tela conicerent, in muro consistendi potestas erat
nulli. — 12. Vincat aliquando cupiditas uoluptasque rationem, dum modo moderatio
teneatur. — 13. Cum uterque me intueretur seseque ad audiendum significarent paratos :
« Primum, inquam, deprecor ne me tamquam philosophum putetis scholam uobis aliquam
explicaturum. »

1.4. Récapitulation
4. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.
1. Militibus auctoritas senatus populique Romani libertas carissima est et fuit. — 2. Non
omnis error dicendus est stultitia. — 3. Non omnis error stultitia dicenda est. — 4. Video in
me omnium uestrum ora atque oculos esse conuersos. — 5. In fuga salutem sperare, ea
uero dementia est. — 6. Pax et concordia uictis utilia, uictoribus tantum pulchra sunt. —
7. Pars hostes caedunt, pars portas occupant. — 8. Leuissimus quisque nouam societatem
malebant. — 9. Corioli oppidum captum est. — 10. Turpitudo peius est quam dolor. —
11. Cum tempus necessitasque postulat, mors seruituti anteponenda est. — 12. Orgetorix
ciuitati persuasit ut de finibus suis exirent. — 13. Non solum Athenae, sed etiam cuncta
Chapitre 1. Syntaxe d’accord 5

Graecia liberata est. — 14. Romanis cuncta maria terraeque patebant. — 15. Caesar Helue-
tios oppida uicosque quos incenderant restituere iussit. — 16. Gallos a Belgis Matrona et
Sequana diuidit. — 17. Varium et mutabile semper femina. — 18. Rex regiaque classis una
profecti sunt. — 19. Cetera classis fugerunt. — 20. Aut metus aut iniuria te subegit. —
21. Pater mihi et mater mortui sunt. — 22. Caesa sunt hostium duo milia quadringenti,
minus duo milia capti. — 23. Ea natura multitudinis est : aut seruit humiliter aut superbe
dominatur ; libertatem, quae media est, nec struere modice nec habere sciunt. — 24. Homi-
nis utilitati agros omnis et maria parentia uidemus. — 25. Capita coniurationis uirgis caesi
ac securi percussi sunt. — 26. Debemur morti nos nostraque. — 27. Triste lupus stabulis,
maturis frugibus imbres. — 28. Xenocrati legati ab Alexandro quinquaginta talenta attule-
runt, quae erat pecunia temporibus illis, Athenis praesertim, maxuma. — 29. Mercatori
quem ad modum cum socio nauem diuideret interroganti, Cascellius iurisconsultus respon-
disse traditur : « Nauem si diuidis, nec tu nec socius habebitis. »

5. Traduisez.
1. Voilà une belle histoire ! — 2. On a vendu la ferme et les esclaves. — 3. La maison et
les champs furent pillés. — 4. Rendez-moi les chaussures et le vêtement que je vous ai
prêtés. — 5. La place forte d’Alésia fut prise après un siège et des combats acharnés. —
6. Jupiter, Junon et d’autres dieux et déesses furent mis au nombre des dieux indigètes. —
7. La guerre et la disette nous ont été funestes : plusieurs villes et villages ont été détruits,
une grande partie des hommes ont été massacrés, des femmes et des enfants sont morts de
faim. — 8. Certains peuples se nourrissent de viande et de poissons crus. — 9. J’appelle
cela de la témérité, non du courage. — 10. Voici un homme d’une honnêteté et d’un talent
exceptionnels. — 11. Les artistes grecs ont fait des monuments et des statues admirables.
— 12. Les guerres intestines, les meurtres, les rapines étaient agréables à Catilina. —
13. Les esclaves et les armes durent être livrés. — 14. La cupidité et la justice sont incompa-
tibles. — 15. Quinze mille Romains furent massacrés. — 16. Le désintéressement est chose
rare. — 17. Ni l’or ni le pouvoir ne rendent l’homme heureux.
► Chapitre 2

Syntaxe des cas

Tableau 2. Emplois des cas – Fonctions syntaxiques et effets de sens

1. Nominatif
Sujet Romani uincent. Les Romains vaincront.
Complément du verbe : attribut Volo consul esse. Je veux être consul.
du sujet
2. Vocatif
Apostrophe, interpellation Romani, audite ! Romains, écoutez !
3. Accusatif
Sujet Scio uitam breuem esse. Je sais que la vie est courte.
Complément de l’adjectif tres annos natus âgé de trois ans
tres pedes altus haut de trois pieds
Complément du verbe :
• attribut du sujet Scio uitam breuem esse. Je sais que la vie est courte.
• attribut du COD Ciceronem consulem creare nommer Cicéron consul.
• objet « direct » : externe, urbem condere fonder une ville
interne, de relation, adverbial, uitam suam uiuere vivre sa vie
exclamatif me miseret j’ai pitié
Hoc te rogo. Je te le demande.
Me miserum ! Que je suis malheureux !
Complément de proposition
(circonstanciel) :
• lieu et mesure de l’espace cf. p. 17 (tableau 11)
• temps et mesure du temps cf. p. 18 (tableau 12)
4. Génitif
Complément du nom et du domus Ciceronis la maison de Cicéron
pronom : G. possessif, metus hostium (hostes la crainte des ennemis (= qu’ils
subjectif, objectif, partitif, metuunt) éprouvent)
explicatif, de qualité metus hostium (= metuit la crainte des ennemis (= qu’ils
hostes) inspirent)
pars militum une partie des soldats
nihil noui rien de nouveau
poetae nomen le nom de poète
uir magni ingenii un homme d’un grand talent
Complément de l’adjectif et de auidus gloriae avide de gloire
l’adverbe fortissimus omnium le plus courageux de tous
ubi terrarum ? où sur terre ?
8 Maîtrise du latin par la pratique

Complément du verbe :
• attribut du sujet : G. de qualité Hic uir est magni ingenii. Cet homme a un grand talent.
• objet : G. possessif, partitif, magni esse valoir cher
abondance, privation, est sapientis il appartient au sage de
relation, qualité (prix) amicorum meminisse se souvenir de ses amis
aquae implere remplir d’eau
pecuniae egere avoir besoin d’argent
furti accusare accuser de vol
me taedet uitae j’en ai assez de vivre
pluris emere acheter plus cher
5. Datif
Complément de l’adjectif et de similis patri semblable à son père
l’adverbe utilis hominibus utile pour les hommes
Complément du verbe (objet) : amico pecuniam dare donner de l’argent à un ami
attribution, intérêt, avantage, hostibus parcere épargner les ennemis
possession, agent, éthique, Id tibi feci. Je l’ai fait pour toi.
destination, but Mihi est amicus. J’ai un ami.
Mihi loquendum est. C’est à moi de parler.
Tibi uiam descendit. Voilà qu’il te descend la rue !
usui rei publicae esse être utile à l’État
crimini dare faire grief
6. Ablatif
Sujet (ablatif absolu) Romulo regnante sous le règne de Romulus
Complément du nom et du uir magno ingenio un homme d’un grand talent
pronom : Abl. de qualité
Complément de l’adjectif et de uino onustus engourdi par le vin
l’adverbe paruo contentus satisfait de peu
doctior magistro plus savant que le maître
multo maior, paulo post beaucoup plus grand, peu après
Complément du verbe :
• attribut du sujet : Abl. de Hic uir est magno ingenio. Cet homme a un grand talent.
qualité, estimation duobus sestertiis esse valoir deux sesterces
• objet : origine, séparation, patientia uti user de patience
abondance, privation, nobili genere nasci naître d’une famille noble
éloignement, agent animé metu liberare libérer de la peur
otio abundare avoir beaucoup de loisir
oppugnatione desistere renoncer au siège
patria expellere chasser de la patrie
a Romanis uinci être vaincu par les Romains
Complément de proposition
(circonstanciel)
• instrumental : moyen, prix, lacte uiuere vivre de lait
manière, peine, cause, agent magno pretio emere acheter à grand prix
inanimé, relation arte facere faire avec art
morte damnare condamner à mort
fame interire mourir de faim
aqua cauari être creusé par l’eau
uirtute superare surpasser en courage
• lieu cf. p. 17 (tableau 11)
• temps cf. p. 18 (tableau 12)
Chapitre 2. Syntaxe des cas 9

2.1. Complément du nom et du pronom


 ERNOUT–THOMAS, § 146, 149–150, 164–166 ; SAUSY, § 270–272 ; LAVENCY, § 214–220

Tableau 3. Emplois des cas et effets de sens

1. Génitif
• possessif domus Ciceronis la maison de Cicéron
• subjectif metus hostium (= hostes la crainte des ennemis (= qu’ils
metuunt) éprouvent)
• objectif (de relation) metus hostium (= hostes la crainte des ennemis (= qu’ils
metuit) inspirent)
• partitif pars militum une partie des soldats
nihil noui rien de nouveau
• explicatif poetae nomen le nom de poète
• de qualité uir magni ingenii un homme d’un grand talent
2. Ablatif
• de qualité uir magno ingenio un homme d’un grand talent

6. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.


1. Antiochus animo puerili erat. — 2. Vir erat magni ingenii summaque prudentia. —
3. Cato asperi animi et linguae acerbae et immodice liberae fuit, sed inuicti a cupiditatibus
animi, rigidae innocentiae, contemptor gratiae diuitiarum, in patientia laboris periculi ferrei
prope corporis animique. — 4. Homo sum : humani nil a me alienum puto. — 5. Capta urbe,
nihil fit relicui uictis. — 6. Vbinam gentium sumus ? — 7. Quo amentiae progressi sumus ?
— 8. Praesentis mali sapientis adfectio nulla est. — 9. Neuter eorum summi oratoris habuit
laudem. — 10. Habuit fratrem egregiae indolis. — 11. Hic nihil morae sit ! — 12. Omni
defensione utar legis. — 13. Caesar pro ueteribus Heluetiorum iniuriis populi Romani ab his
poenas bello repetiuit. — 14. Admirari soleo omnium rerum tuam excellentem sapientiam.
— 15. Oppugnata domus C. Caesaris, clarissimi et fortissimi uiri, multas noctis horas nuntia-
batur. — 16. Fuit apud Segestanos ex aere Dianae simulacrum. — 17. Quidam ex Gallis,
eorum dierum consuetudine itineris nostri exercitus perspecta, nocte ad Neruios peruene-
runt. — 18. Maxima illecebra est peccandi impunitatis spes. — 19. Vidit post se serpentem
mira magnitudine. — 20. Qua facie fuit ? – Rufus quidam, uentriosus, crassis suris, magno
capite, acutis oculis, ore rubicundo, magnis pedibus. — 21. Vehementer tua sui memoria
delectatur.

7. Traduisez.
1. Sénèque, homme d’esprit et de savoir, instruisit Néron. — 2. Quoi de plus doux que la
liberté ? Quoi de plus honteux que la licence ? — 3. Qui d’entre vous ignore que Cicéron fut
un orateur de talent ? — 4. Il faut imiter les exemples des hommes de cœur. — 5. Voilà un
poète de génie ! — 6. Qui d’entre vous trouve dans ce livre quelque chose de beau ? — 7. Je
ne puis croire qu’un homme d’un courage aussi exceptionnel éprouve de la peur. —
8. Cicéron acquit une grande réputation d’éloquence. — 9. Il y avait dans ce temple une
statue de marbre d’une beauté extraordinaire. — 10. Hannibal était alors un enfant de neuf
ans. — 11. Grand fut le prestige de Cicéron après la conjuration de Catilina. — 12. Ma
tendresse pour toi m’a poussé à le faire.
10 Maîtrise du latin par la pratique

2.2. Complément de l’adjectif et de l’adverbe


 ERNOUT–THOMAS, § 39–40, 54, 62, 65, 71, 79, 81–82, 88, 105–107, 115, 117 ; SAUSY, § 66–69, 71–72, 255–
266 ; LAVENCY, § 254, 258, 273, 289 ; FAMERIE et al., ch. 18

Tableau 4. Emplois des cas et effets de sens

1. Accusatif
• avec altus, latus, longus cf. p. 18 (tableau 12)
• avec natus cf. p. 19 (tableau 13)
2. Génitif
• possessif proprius oratoris propre à l’orateur
par alicuius (l’)égal de quelqu’un
• objectif (de relation) auidus gloriae avide de gloire
peritus belli expert à la guerre
adsuetus laboris habitué au travail
• complément du superlatif fortissimus omnium le plus courageux de tous
• partitif ubi terrarum ? où sur terre ?
• abondance plenus aquae plein d’eau
• privation inops amicorum dépourvu d’amis
3. Datif
• attribution (rapprochement, amicus, hostis alicui ami, ennemi de quelqu’un
voisinage, ressemblance, similis patri semblable à son père
égalité, communauté, etc.) congruenter moribus en accord avec les usages
aptus aetati approprié à l’âge
• avantage utilis hominibus utile pour les hommes
4. Ablatif
• abondance uino onustus engourdi par le vin
• privation curis uacuus exempt de soucis
• complément du comparatif doctior magistro plus savant que le maître
• mesure multo maior beaucoup plus grand
paulo post peu après

N.B. Avec certains adjectifs, le G. est concurrencé par le D. (amicus alicuius – alicui) ou par l’Abl. seul
(plenus aquae – aqua) ; avec d’autres, le complément prépositionnel est soit possible (fortissimus
inter – ex ; aptus ad), soit prépondérant (liber ab, nudus ab, uacuus ab).

8. Traduisez et justifiez le cas des compléments de l’adjectif.


1. Voltus erat Catilinae plenus furoris, oculi sceleris, sermo arrogantiae. — 2. Studiosos
audiendi docebat. — 3. Homo animal est mortale rationis particeps. — 4. Libenter tecum
et cum similibus nostri uiuam. — 5. Nihil tam dissimile quam Cotta Sulpicio. — 6. Quid est
fletu muliebri uiro turpius ? — 7. Catilinae corpus fuit patiens inediae, algoris, uigiliae ;
animus audax, alieni adpetens, sui profusus ; satis eloquentiae, sapientiae parum. —
8. Constat Catonem litterarum perstudiosum fuisse in senectute. — 9. Eloquentium iuris
peritissimus Crassus, iuris peritorum eloquentissimus Scaeuola putabatur. — 10. Caesar op-
pidum uacuum ab defensoribus esse audiebat. — 11. Num quid hoc peius fuit ? — 12. Me
tui similem esse audio. — 13. Digna mihi res omnium cognitione uisa est. — 14. Adeo
immemor rerum a me gestarum esse uideor ? — 15. Amicorum sunt communia omnia. —
16. Catilina se ipse iam dignum custodia iudicat. — 17. Haec mea prudentia fretus polliceor
uobis. — 18. Nihil praeclaro uiro dignius clementia. — 19. Opinione omnium maiorem
animo cepi dolorem. — 20. Homines ad iustitiam nati sunt. — 21. Mors omni aetati est
Chapitre 2. Syntaxe des cas 11

communis. — 22. Adolescentia procliuior est ad libidinem. — 23. Domus erat aleatoribus
referta, plena ebriorum. — 24. Bestiae sunt rationis et orationis expertes. — 25. Milites
praedae uolunt esse participes. — 26. Caesar duas fossas quindecim pedes latas perduxit.
— 27. Hoc genus dicendi aptius est adulescentibus. — 28. Portus est idoneus ad maiorum
nauium multitudinem. — 29. Amicitiam omnibus rebus humanis anteponite ; nihil est enim
tam naturae aptum. — 30. Fretus intellegentia uestra, dissero breuius quam causa desi-
derat. — 31. Sol multis partibus maior est quam terra uniuersa. — 32. Nihil dicam de eius
ingenio, cui par nemo fuit. — 33. Semper appetentes gloriae atque auidi laudis fuistis. —
34. Ei tradita urbs est nuda praesidio, referta copiis. — 35. Consul erat ferox ab consulatu
priore et non modo legum aut patrum maiestatis, sed ne deorum quidem satis metuens. —
36. Vt natura ad aliquem morbum procliuior, sic animus alius ad alia uitia propensior.

9. Traduisez.
1. Les soldats partageaient tous les dangers du général. — 2. Les Romains étaient
souvent plus versés dans l’art de la guerre qu’en littérature. — 3. Dans sa vieillesse, Caton
se montra très appliqué à la littérature grecque. — 4. Cicéron n’était pas exempt de vanité ;
d’ailleurs, certains le considèrent comme égal à Démosthène. — 5. L’ambition fut fatale à
César : c’est un défaut commun à bien des grands hommes. — 6. Un mauvais roi est pareil à
un mauvais pilote. — 7. Il y a des hommes nés pour commander, d’autres pour obéir. —
8. Tout est commun entre les vrais amis. — 9. Selon Ésope, la langue est à la fois ce qui est
le plus utile et le plus nuisible à l’homme. — 10. Les Belges étaient voisins des Germains,
avec qui ils étaient plus souvent en guerre qu’avec les autres peuples. — 11. L’amour de la
liberté est un sentiment commun à tous les peuples. — 12. La place forte était entièrement
dégarnie de défenseurs. — 13. L’esprit de l’historien doit être dégagé de toute colère et de
toute haine. — 14. Seul de tous les êtres vivants l’homme est doué de raison. — 15. L’Italie
était riche en ressources de toute espèce. — 16. Il y a de pauvres gens à qui le sort a été
contraire et qui sont dépourvus même des choses les plus nécessaires à la vie. — 17. Nos
ancêtres se contentaient de peu. — 18. César s’était montré très bienveillant envers
Ambiorix. — 19. Rien n’était plus agréable à Catilina que la société des vauriens. — 20. Le
malheur est parfois beaucoup plus pénible aux riches qu’aux pauvres.

2.3. Complément du verbe (attribut, objet)


2.3.1. Nominatif et accusatif
 ERNOUT–THOMAS, § 22–38, 47–51 ; SAUSY, § 274–279 ; LAVENCY, § 209, 238–244, 247–249 ; FAMERIE et al.,
ch. 17
Tableau 5. Emplois et effets de sens
1. Nominatif
• attribut du sujet Nix est alba. La neige est blanche.
2. Accusatif
• attribut du sujet Scio uitam breuem esse. Je sais que la vie est courte.
• attribut du COD Ciceronem consulem creare nommer Cicéron consul
• objet « direct » :
– externe urbem condere fonder une ville
– interne uitam suam uiuere vivre sa vie
– de relation me miseret j’ai pitié
– adverbial hoc rogo j’interroge sur ceci
– exclamatif Me miserum ! Que je suis malheureux !
12 Maîtrise du latin par la pratique

10. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.


1. O nos beatos, o rem publicam fortunatam ! — 2. Viros bonos eos qui habentur nume-
remus. — 3. Iuraui uerissimum ius iurandum. — 4. Inimicos ego ulcisci studeo. — 5. Ea
spes te numquam fallet. — 6. Id parentes suos liberi orabant. — 7. Voltum ipsius Hanniba-
lis horret populus Romanus. — 8. O rem ridiculam ! — 9. Neminem riseris ! — 10. Caue
canem ! — 11. O grauem acerbamque fortunam ! — 12. Modeste melius est uitam uiuere.
— 13. Medicus mortem regis omnes celauit. — 14. Id te rogo. — 15. Varro instructas copias
flumen traduxit. — 16. Ego illud adsentior tibi. — 17. Ea quae a natura monemur non
audimus. — 18. Quid me ista laedunt ? — 19. Faciam illud quod rogatus sum. —
20. Ingrati animi crimen horreo. — 21. Qui stadium currit eniti debet ut uincat. — 22. Ioca
tua risi.

11. Traduisez.
1. Les forces me manquent. — 2. Virgile voulait enseigner aux Romains l’art de bien
cultiver la terre. — 3. La littérature ne plaisait guère aux anciens Romains. — 4. Ô ingrate
patrie ! — 5. César réclama aux Éduens le blé qu’ils avaient promis. — 6. L’orgueil ne sied
pas aux vaincus. — 7. Les esclaves mènent une vie misérable. — 8. Vous commettez
toujours les mêmes erreurs. — 9. Pourquoi me demandes-tu ce que je t’ai déjà appris ? —
10. Rien ne sert de gémir sur nos malheurs. — 11. Non sans de grandes difficultés, Hannibal
fit passer le Rhône à ses éléphants. — 12. Instruit à temps des intentions de ses ennemis,
qui voulaient se venger de lui, Cicéron put échapper à une mort certaine. — 13. Ni les
actions des hommes, ni leurs pensées même les plus secrètes n’échappent aux dieux. —
14. En quoi mes paroles vous ont-elles offensé ? — 15. César fait passer le pont à toute sa
cavalerie.

2.3.2. Génitif
 ERNOUT–THOMAS, § 65–68, 73–74 ; SAUSY, § 280–283 ; LAVENCY, § 256–257, 260–261 ; FAMERIE et al., ch. 18

Tableau 6. Emplois et effets de sens

Génitif
• attribut du sujet (G. de Hic uir est magni ingenii. Cet homme a un grand talent.
qualité, estimation) magni esse valoir cher
• objet (« indirect ») :
– possessif sapientis est il appartient au sage de
– partitif amicorum meminisse se souvenir de ses amis
– abondance aquae implere remplir d’eau
– privation pecuniae egere avoir besoin d’argent
– relation furti accusare accuser de vol
me taedet uitae j’en ai assez de vivre
– qualité (prix) : cf. p. 16 pluris emere acheter plus cher
(tableau 10)

12. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.


1. Syracusis domus est quae regis Hieronis fuit. — 2. Me erroris mei paenitet. — 3. Est
boni iudicis paruis ex rebus coniecturam facere. — 4. Habetis ducem memorem uestri, obli-
tum sui. — 5. Mei miseret neminem. — 6. Sapientis est proprium nihil quod paenitere possit
facere. — 7. Me ipse inertiae nequitiaeque condemno. — 8. Faciam ut huius diei locique
Chapitre 2. Syntaxe des cas 13

meique semper meminerit. — 9. In ipso iudicio eius ipsius cupiditatis cuius insimulabatur
suspicionem augebat. — 10. Miltiades capitis absolutus pecunia multatus est. — 11. Sunt
homines quos infamiae suae neque pudeat neque taedeat. — 12. Me ciuitatis morum piget
taedetque. — 13. Magni mea interest res eas quas gessi tibi notas esse. — 14. Grauitas
morbi facit ut medicinae egeamus. — 15. Multum interest omnium recte facere. — 16. Id
magis nullius interest quam tua. — 17. Cuiusuis hominis est errare, nullius nisi insipientis
perseuerare in errore. — 18. Olim arbitrabar esse meum libere loqui. — 19. Erat, si
cuiusquam, certe tuum nihil praeter uirtutem in bonis ducere. — 20. Poenos tutelae nostrae
duximus, cum Africo bello urgerentur.

13. Traduisez.
1. Jamais Atticus ne se dégoûta d’une affaire qu’il avait entreprise. — 2. Si vous ne con-
damnez pas ce criminel à mort, vous vous repentirez un jour de votre indulgence. — 3. Les
Lacédémoniens ne rougirent pas de demander du secours aux Perses. — 4. C’est notre
intérêt d’oublier nos vieilles querelles et de nous souvenir seulement du danger qui nous
menace. — 5. Le sénat décida de confisquer tous les biens qui appartenaient aux conjurés.
— 6. Rappelons aux jeunes gens les hauts faits des ancêtres. — 7. Personne n’avait plus
d’intérêt que toi à ce que tu travailles avec zèle. — 8. Le poète Ovide fut condamné à l’exil
pour une faute qui nous est inconnue. — 9. Il n’appartient pas aux soldats de juger les
décisions du général. — 10. Il ne m’appartient pas de vous conseiller dans cette affaire. —
11. Il importait à la puissance romaine que Carthage fût au plus tôt détruite. — 12. Ayons
pitié de ceux qui se repentent. — 13. « J’aime mieux, disait Alexandre, être mécontent de
ma fortune que de rougir de ma victoire. » — 14. Pendant le sommeil, l’âme se souvient du
passé. — 15. Tout ce qui a appartenu à la femme devient [la propriété] de l’homme à titre
de dot. — 16. N’avez-vous pas honte d’oublier des gens qui se souviennent de vous ? —
17. Vous regretterez un jour de n’avoir pas eu pitié des alliés. — 18. Je ne vends pas mon
bien plus cher que les autres, peut-être même moins cher.

2.3.3. Datif
 ERNOUT–THOMAS, § 77–78, 81, 89–95, 97–99 ; SAUSY, § 284–292, 306–307 ; LAVENCY, § 263–272, 274–275 ;
FAMERIE et al., ch. 18

Tableau 7. Emplois et effets de sens

Datif
Objet (« indirect ») :
– attribution amico dare donner à un ami
– intérêt hostibus parcere faire grâce aux ennemis
– avantage Id tibi feci. Je l’ai fait pour toi.
– possession Mihi est amicus. J’ai un ami.
– agent Mihi loquendum est. C’est à moi de parler.
– éthique Tibi uiam descendit. Voilà qu’il te descend la rue !
– destination (but) rei publicae usui esse être utile à l’État
alicui crimini dare faire grief à quelqu’un

14. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.


1. Vos patriae natos iudico. — 2. Cur es ausus mentiri mihi ? — 3. (Formule de testa-
ment) Si mihi filius genitur unus, is mihi heres esto. — 4. Cum cuperem ciuili discordiae
14 Maîtrise du latin par la pratique

mederi, cupiditates certorum hominum impedimento mihi fuerunt. — 5. Odi odioque sum
Romanis. — 6. Nemini meus aduentus labori aut sumptui fuit. — 7. Calidius Q. Gallio
crimini dedit sibi eum uenenum parauisse. — 8. Consulis naualis clades religionem animo
incussit. — 9. Amemus patriam, consulamus bonis, praesentes fructus neglegamus, posteri-
tatis gloriae seruiamus ! — 10. Quinque cohortes castris praesidio reliquit. — 11. Tertiam
aciem laborantibus nostris subsidio misit. — 12. Caesari de conseruanda Ciceronis dignitate
curae erat. — 13. Vtrique eorum mortem est minitatus. — 14. Mihi gratulatus es illius diei
celebritatem. — 15. Caesare interfecto, cruentum alte extollens Brutus pugionem Ciceronem
nominatim exclamauit atque ei recuperatam libertatem est gratulatus. — 16. Semper in
ciuitate, quibus opes nullae sunt bonis inuident. — 17. Diem concilio constituerunt. —
18. Verum confitentibus latifundia perdidere Italiam. — 19. Virtus sola neque datur dono
neque accipitur. — 20. Hunc sibi domicilio locum delegerunt. — 21. Desinant ea dictitare
quae detrimento, maculae, inuidiae, infamiae nobis omnibus esse possint. — 22. Quibusdam
contra naturam corpus uoluptati, anima oneri est. — 23. Fortitudini fortuna adiumento est.
— 24. Barbaris ex fortuna pendet fides. — 25. Prospera omnes sibi uindicant, aduersa uni
imputantur. — 26. Lupus est homo homini.

15. Traduisez.
1. Le désir d’apprendre est inné en nous. — 2. Le désastre de Cannes provoqua une
grande inquiétude chez les Romains. — 3. Pour beaucoup la pauvreté est un sujet de honte.
— 4. Le destin n’épargne personne. — 5. Hannibal menaçait la puissance romaine d’un
prompt anéantissement. — 6. Dans les anciennes légendes, les dieux secouraient les mor-
tels. — 7. Le surnom d’Africain fut donné à Scipion. — 8. Les amis de Cicéron le félicitèrent
de son discours. — 9. Alcibiade avait un chien fameux. — 10. Finissez-moi cet ouvrage au
plus vite. — 11. Nous flattons volontiers ceux qui nous favorisent. — 12. N’épargnons pas
notre peine pour guérir les maux de la république. — 13. Je hais les méchants et j’en suis
haï. — 14. Il vaut mieux être utile aux méchants que de manquer aux bons. — 15. L’hon-
neur l’emporte sur la sécurité.

2.3.4. Ablatif
 ERNOUT–THOMAS, § 101–108, 115 ; SAUSY, § 294–297, 305 ; LAVENCY, § 277–278, 284–285, 290–295 ;
FAMERIE et al., ch. 18

Tableau 8. Emplois et effets de sens

Ablatif
• attribut du sujet (Abl. de Hic uir est magno ingenio. Cet homme a un grand talent.
qualité, estimation) duobus sestertiis esse valoir deux sesterces
• objet (« indirect ») : patientia uti user de patience
– origine nobili genere nasci naître d’une famille noble
– abondance otio abundare avoir beaucoup de loisir
– privation metu liberare libérer de la peur
– séparation oppugnatione desistere renoncer au siège
– éloignement patria expellere chasser de la patrie
– agent animé (ab) a Romanis uinci être vaincu par les Romains

N.B. Avec de nombreux verbes, l’Abl. seul est concurrencé par le complément prépositionnel (ab,
de, ex) : liberare (ab, ex), mouere (de), pellere (de, ex), etc., en particulier quand les verbes sont eux-
mêmes composés d’un préverbe : depellere (ab, de) expellere (ab, de, ex), etc.
Chapitre 2. Syntaxe des cas 15

16. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.


1. Omnis castigatio contumelia uacare debet. — 2. Hoc onere quod mihi commune tecum
est et te et me ipsum leuari uolo. — 3. Magno me metu liberabis. — 4. Quod facinus a ma-
nibus umquam tuis afuit ? — 5. Deos implorare debetis ut hanc urbem a perditissimorum
ciuium nefario scelere defendant. — 6. Bonum ciuem nihil deterret a re publica defendenda.
— 7. Vtar exemplorum copia. — 8. Breui tempore tota regione potitus est. — 9. Rerum
potiri uolunt. — 10. Hamilcar equis, armis, uiris, pecunia totam locupletauit Africam. —
11. Heluetii sua uictoria insolenter gloriabantur. — 12. Mihi frumentum non opus est. —
13. Libris mihi opus est. — 14. Non semper uiator a latrone, nonnumquam etiam latro a
uiatore occiditur. — 15. Nobis multa erant perpetienda. — 16. Pompeius Theophanem,
scriptorem rerum suarum, ciuitate donauit. — 17. Catilina, nobili genere natus, fuit magna
ui et animi et corporis. — 18. Magnam uoluptatem ex litteris tuis cepi. — 19. Binas a te
accepi litteras. — 20. Plerique Galli, cum aut aere alieno aut magnitudine tributorum
premuntur, sese in seruitutem dicant nobilibus. — 21. Villa abundat porco, haedo, agno,
gallina, lacte, caseo, melle. — 22. Commoda quibus utimur lucemque qua fruimur a Ioue
nobis dari uidemus. — 23. Epicurus dolore uacare summum bonum dixit. — 24. Ariouistus
omni Gallia Romanis interdixit. — 25. Is maxime diuitiis fruitur qui minime diuitiis indiget.
— 26. Hoc unum tibi persuade, quantum uiribus eniti, consilio prouidere, auctoritate mone-
re potuero, hoc omne rei publicae semper futurum.

17. Traduisez.
1. Le camp regorgeait de vivres et les soldats ne manquaient de rien. — 2. Usons modé-
rément des richesses. — 3. L’enfant a besoin de conseils plus que de châtiments. —
4. Cicéron s’inquiétait des moindres maladies de ses enfants. — 5. Heureux celui qui se
tient à l’écart des affaires et jouit d’une vie simple et tranquille ! — 6. Rien ne pouvait
détourner Catilina de ses desseins criminels. — 7. La mort de Cicéron débarrassa Antoine
d’un de ses plus redoutables adversaires. — 8. Un tel ouvrage ne peut avoir été fait que par
un grand artiste. — 9. Un tel ouvrage doit être fait par un grand artiste. — 10. Rome reçut
de la Grèce la culture dont elle avait besoin. — 11. Les grenouilles reçurent de Jupiter le roi
qu’elles lui avaient demandé. — 12. Alexandre passait pour être né d’un dieu. — 13. Les
soldats romains entouraient leurs camps d’un fossé. — 14. Le sénat apprit de la bouche de
Cicéron les sombres projets de Catilina. — 15. César avait coupé ses ennemis de leur
ravitaillement.

2.4. Complément de proposition (circonstanciel)


2.4.1. Instrumental
 ERNOUT–THOMAS, § 109–111, 113–117, 228 ; SAUSY, § 298–304 ; LAVENCY, § 279–283 ; FAMERIE et al., ch. 18

Tableau 9. Emplois et effets de sens

Ablatif instrumental
• moyen lacte uiuere vivre de lait
• prix : cf. p. 16 (tableau 10) magno pretio emere acheter à grand prix
• manière arte facere faire avec art
• peine morte damnare condamner à mort
• cause fame interire mourir de faim
• agent inanimé aqua cauari être creusé par l’eau
• relation (point de vue) uirtute superare surpasser en courage
16 Maîtrise du latin par la pratique

Tableau 10. Expression de l’estimation et du prix

Verbe Complément
Nom Adjectif neutre Cas particuliers
Estimation (qualité) : génitif :
« estimer, valoir » magni, parui génitif :
ablatif :
tanti, quanti
Prix (instrumental) : decem assibus ablatif : pluris, minoris
« acheter, vendre » magno, paruo

18. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.


1. Caesar fossam aqua ex flumine deriuata compleuit. — 2. Cato in bello manu fortissi-
mus multisque insignibus clarus pugnis fuit. — 3. Sumus natura studiosissimi adpetentis-
simique honestatis. — 4. Rem publicam nostri maiores melioribus temperauerunt legibus.
— 5. Britanni lacte et carne uiuunt pellibusque sunt uestiti. — 6. Doctrina Graecia nos et
omni litterarum genere superabat. — 7. Omnia sic agentur, ut bellum intestinum nullo
tumultu sedetur. — 8. Ineunte uere, oriens uua se ostendit, quae et suco terrae et calore
solis augescens primo est peracerba gustatu, dein maturata dulcescit uestitaque pampinis
nec modico tepore caret et nimios solis defendit ardores. Quid potest esse aspectu pulchrius ?
— 9. Nemo his uiris gloria praestitit. — 10. Marcellus, ut Syracusas uidit, inlacrimasse
dicitur gaudio. — 11. Id quanti aestimabat, tanti uendidit. — 12. Magni erunt mihi tuae
litterae. — 13. Non deum ira nec fato, cuius lege rerum humanarum ordo seritur, sed culpa
periimus ad Cannas. — 14. Natura propensi ad liberalitatem sumus. — 15. Quid ? Tu ista
signa permagno aestimas ? – Quis uestrum nescit quanti haec aestimentur ? In auctione
signum aeneum non maximum sestertium quadraginta milibus uenire non uidimus ? Si
uelim nominare homines qui aut non minoris aut etiam pluris emerint, nonne possum ? —
16. Harena magna ui agitata ora oculosque inplere solet. — 17. Amicos neque armis cogere,
neque auro parare queas : officio et fide pariuntur. — 18. Cornibus tauri, apri dentibus, cur-
su leones, aliae bestiae fuga se, aliae occultatione tutantur. — 19. Dura molli saxa cauantur
aqua. — 20. Vera incessu patuit dea. — 21. Diuersis duobus uitiis, auaritia et luxuria, ciuitas
laborabat.

19. Traduisez.
1. Nous sommes par nature enclins à envier les autres. — 2. Les Grecs l’emportent sur
les Romains par leur culture. — 3. Andes, où naquit Virgile, était à quelques milles de
Mantoue. — 4. Ce livre me coûte vingt as. Trouvez-vous que je l’ai payé cher ? — 5. César
partit pour la Gaule avec quatre légions. — 6. Il faut mesurer les grands hommes non à leur
fortune, mais à leur vertu. — 7. Grâce à Scipion, les Romains purent anéantir la puissance
de Carthage. — 8. Bien des hommes s’adonnent à la politique par cupidité. — 9. La victoire
a coûté beaucoup de sang. — 10. Les œuvres d’Homère sont généralement plus estimées
que celles de Virgile. — 11. Le collègue de César, du nom de Bibulus, était consul en
apparence ; en fait, son autorité était nulle. — 12. Un Romain du nom de Lucullus se rendit
célèbre par son luxe. — 13. Ils se taisaient par lâcheté. — 14. Dans les entreprises incer-
taines, l’audace est d’un très grand prix.
Chapitre 2. Syntaxe des cas 17

Tableau 11. Emplois et compléments du verbe esse

A. Sans complément (« exister »)


Qui sunt, qui fuerunt, qui erunt Ceux qui existent, qui ont existé, qui existeront
Cogito, ergo sum. Je pense, donc je suis.
B. Avec complément
1. Nominatif
• attribut (adjectif, nom, infinitif)
Galli fortes sunt. Les Gaulois sont braves.
Hic liber legendus est. Ce livre est à lire.
Cicero orator est. Cicéron est un orateur.
Viuere est pugnare. La vie est un combat.
• une proposition (infinitive, relative, complétive en ut) peut avoir la fonction d’attribut
Beneficium accipere est libertatem uendere. Accepter une faveur, c’est vendre sa liberté.
Sunt qui collegis inuideant. Il y a des gens qui envient leurs collègues.
Est ut is errauerit. Il se trouve qu’il a commis une faute.
2. Accusatif
• attribut (adjectif, nom, infinitif)
Scio uitam breuem esse. Je sais que la vie est courte.
Non esse cupidum pecunia est. Ne pas avoir de désirs, c’est de l’argent.
Dico te oratorem esse. Je dis que tu es un orateur.
Dico uitam non esse uiuere, sed ualere. Je dis que la vie ne consiste pas à être vivant,
mais en bonne santé.
3. Génitif
• G. de possession
Est consulis… C’est le rôle du consul de…
Omnia quae sunt consulis Tous les biens qui appartiennent au consul, tous
les biens du consul
• G. de qualité, estimation (attribut)
Hic uir est magni ingenii. Cet homme a un grand talent.
Haec domus minoris est quam aestimas. Cette maison vaut moins que ce que tu estimes.
4. Datif
• attribut (accord par attraction)
Apollonius, cui Gemino cognomen est Apollonius, (qui est) surnommé Géminus
Tibi licet otioso esse. Il t’est permis d’être de loisir.
• D. de possession
Sunt mihi amplissimae fortunae. Je possède une immense fortune.
• double D. (avantage et destination)
Rei publicae usui sum. Je suis utile à l’État.
Romanis odio sum. Je suis haï par les Romains.
5. Ablatif
• Abl. de qualité, estimation (attribut)
Hic uir est magno ingenio. Cet homme a un grand talent.
Duobus sestertiis esse. Valoir deux sesterces.
18 Maîtrise du latin par la pratique

2.4.2. Lieu et mesure de l’espace


 ERNOUT–THOMAS, § 39, 41–42, 118–120, 128–134 ; SAUSY, § 309–317 ; LAVENCY, § 245, 250, 259, 287–288 ;
FAMERIE et al., ch. 17, 18

Tableau 12. Compléments de lieu

Locatif Autres cas


ubi ? Romae, à Rome Athenis, à Athènes
où ? Corinthi, à Corinthe ; Deli, à Délos Delphis, à Delphes ; Carthagine, à Carthage
domi, chez soi, en (temps de) paix in Italia, en Italie ; in Creta, en Crète
militiae, belli, en (temps de) guerre ad (apud) Cannas, près de Cannes
ruri, à la campagne tota urbe, dans toute la ville
humi, par terre nullo loco, en aucun lieu, nulle part
quo ? Romam, à Rome ; ad Romam, près de Rome
vers où ? — in Italiam, en Italie ; ad Italiam, vers l’Italie
domum, chez soi ; rus, à la campagne
unde ? Roma, hors de Rome ; a Roma, loin de Rome
d’où ? — ex Italia, hors d’Italie ; ab Italia, loin de l’Italie
domo, de chez soi ; rure, de la campagne
qua ? per Romam, à travers Rome
par où ? — uia Appia, par la Voie Appienne
praeter flumen, le long du fleuve
distance, mille passus abesse, être à mille pas

étendue tres pedes altus, haut de trois pieds

20. Traduisez et justifiez la construction des compléments de lieu en italiques.


1. Archias poeta, cum esset in Siciliam profectus et cum ex ea prouincia decederet, uenit
Heracleam. — 2. Quid hoc tota Sicilia est clarius ? — 3. Praedones aliquos sibi instituunt
amicos qui habent oppidum opportuno loco. — 4. Albucius, cum in Sardinia triumphasset,
Romae damnatus est. — 5. Vna nocte omnes Hermae qui in oppido erant Athenis deiecti
sunt. — 6. Athenis statio mea nunc placet. — 7. Heluetiis domum reditionis spes sublata
erat. — 8. Habitasti apud Heium, Messanae. — 9. Haec eo anno domi militiaeque gesta sunt.
— 10. Domo exire nolebant. — 11. Desinant improbi insidiari domi suae consuli. —
12. Caesar, paucos dies in Asia moratus, audiuit Pompeium Cypri uisum esse. — 13. Totis
trepidatur castris. — 14. Locis impeditis ac siluestribus se occultabat. — 15. Parui sunt foris
arma, nisi est consilium domi. — 16. Flumen uno loco pedibus transiri potest. — 17. Milites
Albae constiterunt, in urbe opportuna, munita, propinqua. — 18. A recta conscientia trans-
uersum unguem non oportet discedere. — 19. Non eodem semper loco sol oritur aut occidit.
— 20. Cum Tullius rure redierit, mittam eum ad te.

21. Traduisez.
1. Romulus fut élevé chez son grand-père. — 2. On enterra Pausanias à l’endroit même
où il avait perdu la vie. — 3. Les Carthaginois rappelèrent Hannibal chez eux. — 4. Le
général mena ses troupes par des chemins détournés à travers le pays ennemi. — 5. Attila
passa de Germanie en Gaule et, dans ce pays, ravagea nombre de villes. — 6. L’arrivée de
César en Gaule fut bientôt connue à Rome. — 7. On lit dans Homère des récits invrai-
semblables. — 8. Virgile ne séjourna pas longtemps à Rome ; il préférait se retirer à la
Chapitre 2. Syntaxe des cas 19

campagne. — 9. Après la bataille d’Actium, un grand espoir de paix se leva dans l’Italie
entière. — 10. Manlius ordonna à son fils d’habiter à la campagne.

2.4.3. Temps et mesure du temps


 ERNOUT–THOMAS, § 40, 121–122, 128 ; SAUSY, § 318–326 ; LAVENCY, § 246, 286 ; FAMERIE et al., ch. 17, 18

Tableau 13. Compléments de temps

Époque
quando ? hora tertia, à la troisième heure
quand ? à quel moment ? media hieme, en plein hiver
superiore anno, l’année dernière
in senectute, dans la vieillesse
Idibus Martiis, aux ides de mars
pridie, postridie Id(us) Mart(ias), la veille, le lendemain des
ides de mars
a(nte) d(iem) III (tertium) Id(us) Mart(ias), deux jours (litt. :
le troisième jour) avant les ides de mars, l’avant-veille des
ides de mars
combien de temps avant ? tribus annis ante, tertio anno ante (adv.)
avant combien de temps ? ante (prép.) tres annos (tertium annum), trois ans avant,
avant trois ans
combien de temps après ? tribus annis post, tertio anno post (adv.)
après (dans) combien de temps ? post (prép.) tres annos (tertium annum), trois ans après,
après trois ans, dans trois ans
intra tertium annum, dans moins de trois ans
depuis quand ? depuis quel moment ? ab hora tertia, depuis la troisième heure
ex Kalendis, depuis les calendes
a puero (pueritia), depuis l’enfance
tous les combien de temps ? tertio quoque anno, tous les deux ans (litt. : chaque
troisième année)
Durée et mesure du temps
quamdiu ? (per) tres annos, pendant trois ans
pendant combien de temps ? tribus annis, pendant trois ans
(amplius, minus) tres annos, pendant (plus, moins de) trois
ans
depuis combien de temps (a eu lieu) ? abhinc tres annos mortuus est, il est mort il y a trois ans
tres annos natus, âgé de trois ans
depuis combien de temps (dure) ? annum iam tertium regnat, il règne depuis deux ans (litt. :
pour la troisième année)
jusqu’à quand, jusqu’à quel moment ? ad horam tertiam, jusqu’à la troisième heure
dans quel délai (espace de temps) ? intra tres annos, en trois ans
en combien de temps ? tribus annis urbem cepit, il prit la ville en trois ans
(amplius, minus) tribus annis, en (plus, moins de) trois ans
pour combien de temps ? in diem, pour un jour
in tres annos, pour trois ans
20 Maîtrise du latin par la pratique

22. Traduisez et justifiez la construction des compléments de temps en italiques.


1. Mensis octo continuos artificibus opus non defuit. — 2. Quid ea nocte Catilina egisset,
quid in proximam constituisset edocui. — 3. Videte illum egredientem e uilla subito uesperi.
— 4. Aliquot saeculis post, P. Scipio bello Punico tertio Carthaginem cepit. — 5. Eo ipso die,
casu Messanam Verres uenit. — 6. Hesterno die domi meae paene interfectus sum. —
7. Philosophia iacuit usque ad hanc aetatem. — 8. Crassus defendit Liciniam uirginem, cum
annos XXVII natus esset. — 9. Consul, ex Apulia cum Romam redisset, nocte proxima, ut
mos erat, dictatorem in sex menses dixit. — 10. Cum essem biennium uersatus in causis,
Roma sum profectus. Cum uenissem Athenas, sex menses cum Antiocho philosopho fui
studiumque philosophiae a prima adulescentia cultum renouaui. Eodem tempore Athenis,
apud Demetrium, dicendi magistrum, exerceri solebam. Postea Rhodum ueni meque ad
eundem, quem Romae audiueram, Molonem adplicaui. Recepi me biennio post exercitatior.
— 11. Saturni stella triginta fere annis cursum suum conficit. — 12. Demosthenes abhinc
annos prope trecentos fuit. — 13. Homerus annis multis fuit ante Romulum. — 14. Mithri-
dates annum iam tertium et uicesimum regnat. — 15. Nouem annorum a uobis profectus,
post sextum et tricesimum annum redii. — 16. Ad multam noctem pugnatum est. — 17. Au-
relia uia profectus est : si accelerare uoletis, ad uesperam eum consequemini. — 18. Clodius
dixit periturum Milonem triduo : post diem tertium gesta res est quam dixerat. — 19. Tribus
horis Atuatucam uenire potestis. — 20. Patres decreuere uti legati in diebus proxumis decem
Italia decederent. — 21. Ex eo die dies continuos quinque Caesar pro castris suas copias
produxit. — 22. In exiguum aeui gignimur. — 23. Omnes intra eum annum mortui sunt.

23. Traduisez.
1. Ceci s’est passé il y a deux ans. — 2. À Rome, dans les circonstances graves, on nom-
mait un dictateur pour six mois. — 3. Cette guerre, Pompée la prépara à la fin de l’hiver, il
l’entreprit au début du printemps, il l’acheva à la fin de l’été. — 4. Le maître est absent
depuis cinq jours ; il rentrera à la maison dans trois jours. — 5. De l’aube au crépuscule, le
pêcheur reste assis au bord de la rivière. — 6. En peu de temps, César rétablit le combat. —
7. Que tout soit préparé pour l’heure indiquée ! — 8. En trente ans, notre pays a été envahi
deux fois par les Germains. — 9. À l’âge de quatre-vingts ans, Caton se mit à apprendre le
grec. — 10. Cinq ans après la conjuration de Catilina, Cicéron fut contraint de partir en exil.
— 11. Vers le soir, un préteur annonça à la population romaine la défaite de Trasimène. —
12. Hannibal ravagea l’Italie pendant seize ans.

2.5. Prépositions
 ERNOUT–THOMAS, § 43–46, 86–87, 136–143 ; SAUSY, § 225–230 ; LAVENCY, § 250, 291–295 ; FAMERIE et al.,
ch. 22
Tableau 14.1. Prépositions régissant l’accusatif

Lieu Temps Sens figuré


ad • vers, à, chez (ubi ?, quo ?), • vers, pour, juste à, jusqu’à • pour, jusqu’à, environ
opp. a(b) près de
ad urbem ire, aller vers la ad vesperum, vers le soir ad uiuendum, pour vivre
ville ad tempus, au moment omnes ad unum, tous
pugna ad Cannas, la opportun jusqu’au dernier
bataille de Cannes ad diem, au jour fixé ad ducentos, environ deux
ad exercitum manere, ad hanc diem, jusqu’à cents
rester près de son armée aujourd’hui
Chapitre 2. Syntaxe des cas 21

aduersus • en face de, vis-à-vis de • envers, à l'égard de, contre


aduersus urbem, en face pietas aduersus deos, la
de la ville piété envers les dieux
aduersus hostem ire, aller
contre l’ennemi
adverbe • en face
ante • devant • avant • avant, par-dessus
opp. post
ante portam, ante oculos, ante urbem conditam, ante omnia, avant tout, par-
devant la porte, devant les avant la fondation de la dessus tout
yeux ville
adverbe • devant • avant, auparavant
apud • auprès de, chez (ubi ?) • auprès de, chez, dans
apud Pompeium cenare, apud Ciceronem, dans
dîner chez Pompée (l’œuvre de) Cicéron
apud maiores, chez nos
aïeux
circa • (tout) autour de, dans
l’entourage de (ubi ?)
circa urbem, autour de la
ville
circa se, dans son
entourage
adverbe • tout autour
circum • autour de, à la ronde, dans
le voisinage de (ubi, quo ?)
circum tabernas, en faisant
le tour des boutiques
circum Romam, dans les
parages de Rome
adverbe • à la ronde
cis • en deçà de, de ce côté-ci de
opp. trans
cis Rhenum, en deçà du
Rhin
citra • en deçà de, de ce côté-ci de
opp. ultra
citra Rhenum, en deçà du
Rhin
adverbe • en deçà
contra • en face de • contre, contrairement à
contra Britanniam, en face contra populum, contre le
de la Bretagne peuple
contra naturam, contre (la)
nature
adverbe • en face • au contraire
22 Maîtrise du latin par la pratique

erga • envers, à l'égard de


pietas erga deos, la piété
envers les dieux
extra • en dehors de • en dehors de, excepté
opp. intra
extra muros, en dehors des extra sortem, sans tirage au
murs sort
extra ducem, excepté le
général
adverbe • à l’extérieur
infra • au-dessous de • au-dessous de (qualité)
opp. supra
infra montem, au pied de la infra Ennium, au-dessous
montagne d’Ennius
adverbe • au-dessous
inter • entre, parmi, au milieu de • pendant, au cours de
inter urbem et flumen, inter cenam, au cours d’un
entre la ville et le fleuve dîner
inter Graecos, chez les
Grecs
intra • à l'intérieur de • avant l’expiration de, • en deça de
opp. extra dans le délai de
intra muros, à l’intérieur intra tertium annum, intra modum, en deça de la
des murs dans moins de trois ans mesure
intra tres annos, en trois
ans
adverbe • à l’intérieur
iuxta • tout près de
iuxta uiam, tout près de la
route

adverbe • tout près, côte à côte


ob • devant, en face de • à cause de, pour, en
échange de
ob oculos esse, être devant ob eam rem, à cause de
les yeux cela, pour cette raison
ob beneficium, en retour
d’un bienfait
penes • entre les mains de, à la
discrétion de
is penes quem est potestas,
celui qui détient le pouvoir
per • à travers, par • pendant, durant • par le moyen de, par
(successivement) l'intermédiaire de, à cause
de, au nom de
per urbem, à travers toute per decem dies, pendant per litteras, par (une) lettre
la ville dix jours per exploratores, en recou-
per manus, de mains en rant à des éclaireurs
mains per se, par soi-même, en soi
Chapitre 2. Syntaxe des cas 23

per deos, au nom des dieux,


par les dieux
post • derrière • après, depuis
opp. ante
post urbem, derrière la ville post tres dies, trois jours
après, depuis trois jours
post urbem conditam,
depuis la fondation de la
ville
adverbe • après • après
praeter • le long de, à côté de • au-delà de, contrairement
à, outre, excepté, sauf
praeter flumen, le long du praeter modum, au-delà de
fleuve la mesure
praeter castra, devant le praeter opinionem, contre
camp toute attente
omnes praeter unum, tous
sauf un
prope • à côté de, près de
prope urbem esse, être
près de la ville
adverbe • auprès • presque
propter • à côté de, près de • à cause de, en raison de
propter statuam, près de la propter me, à cause de moi
statue propter metum, par crainte
adverbe • à côté
secundum • le long de, en suivant • aussitôt après • selon, conformément à
secundum flumen, le long secundum proelium, secundum legem, d’après la
du fleuve aussitôt après le combat loi
secundum mare, au bord secundum naturam uiuere,
de la mer vivre selon la nature
supra • au-dessus de • avant • au-dessus de, au-delà de
opp. infra
supra caput, au-dessus de supra hanc memoriam, supra leges, au-dessus des
la tête avant notre époque lois
adverbe • au-dessus
trans • au-delà de, par-delà
opp. cis
trans Rhenum, au-delà du
Rhin
trans montes, par-delà les
montagnes
ultra • au-delà de, de l’autre côté • au-delà de, outre
opp. citra de
ultra eum locum, au-delà ultra modum, outre mesure
de cet endroit
ultra castra, de l’autre côté
du camp
adverbe • au-delà
24 Maîtrise du latin par la pratique

Tableau 14.2. Prépositions régissant l’ablatif

Lieu Temps Sens figuré


ab, a • loin de, (venant, à partir) • depuis • par, d’après
opp. ad de
ab urbe abire, s’éloigner de a pueritia, depuis l’enfance a patre amari, être aimé par
la ville ab Vrbe condita (AVC), son père
ab aliquo litteras accipere, depuis la fondation de la ab aliqua re cognoscere,
recevoir une lettre de qqn Ville reconnaître d’après quel-
a fronte, a tergo, par que chose
devant, par derrière
coram • en présence de, devant
coram populo, devant le
peuple
adverbe • en face
cum • avec [accompagnement], • avec [manière]
opp. sine contre
cum amico esse, être avec cum cura, studio, avec soin,
un ami avec passion
cum hoste pugnare, se
battre contre l’ennemi
de • (du haut) de • pendant, durant • au sujet de, selon, en tirant
de, à cause
de muro se deicere, se de nocte, pendant la nuit de pace loqui, parler de la
lancer du haut du mur paix
de manibus extorquere, liber de amicitia, un livre
arracher des mains sur l’amitié
de prouincia decedere, de senatus sententia, selon
quitter sa province l’avis du sénat
de sua pecunia, à ses frais
de graui causa, pour un
motif grave
ex, e • hors de • depuis, à partir de • d’entre, parmi, d’après,
opp. in selon, par suite de, fait en
ex urbe exire, sortir de la ex eo tempore, à partir de unus e Romanis, un seul
ville ce moment parmi les Romains
ex consulatu, au sortir du ex senatus consulto, en
consulat vertu d’un sénatus-consulte
ex uulnere aeger, malade
d’une blessure
statua ex aere, une statue
en bronze
prae • devant • en comparaison de
prae se agere, pousser prae me beatus, heureux
devant soi en comparaison de moi
prae se ferre, faire étalage
pro • en avant, devant • en faveur de, à la place de,
en proportion de, eu égard
à, en guise de
pro aede, devant le temple pro aliquo loqui, parler en
faveur de quelqu’un
Chapitre 2. Syntaxe des cas 25

pro occiso relictus, laissé


pour mort
pro certo habere, tenir
pour certain
pro uiribus agere, agir
dans la mesure de ses
forces
pro tua prudentia, eu égard
à ta sagesse
sine • en avant, devant • sans
opp. cum
sine amicis, sans amis
sine ira et studio, sans colè-
re ni passion

Tableau 14.3. Prépositions régissant l’accusatif et l’ablatif

Lieu Temps Sens figuré


in + Acc. • dans, en, sur (quo ?) • pour, jusqu’à • envers, contre, selon
opp. ex
in urbem inire, entrer dans in diem uiuere, vivre au amor in patriam, l’amour
la ville jour le jour envers la patrie
in dies crescere, grandir de in hostem progredi, s’avan-
jour en jour cer contre l’ennemi
in modum seruilem, à la
manière des esclaves
in + Abl. • dans, en, sur (ubi ?) • au cours de, dans • dans, en matière de
opp. ex
in urbe esse, être dans la in senectute, dans la in amicis habere, compter
ville vieillesse parmi ses amis
in diebus decem, dans un in salute communi, pour ce
délai de dix jours qui est du salut commun
sub + Acc. • sous, au pied de (quo ?) • vers, à l’approche de • sous (l’autorité de)
opp. super
sub iugum mittere, faire sub uesperum, à sub imperium cadere,
passer sous le joug l’approche du soir tomber sous l’autorité de
sub montem ire, aller au
pied de la montagne
sub + Abl. • sous, au pied de (ubi ?) • sous (l’autorité de)
opp. super
sub terra, sous la terre sub imperio esse, être sous
sub monte esse, être au l’autorité de
pied de la montagne
super + Acc. • au-dessus de, sur (quo ?)
opp. sub
super caput efferre, élever
au-dessus de la tête
super + Abl. • au-dessus de, sur (ubi ?) • au sujet de, sur
opp. sub
super ceruice esse, être sur super aliqua re scribere,
la tête écrire au sujet de qqch
26 Maîtrise du latin par la pratique

Tableau 14.4. Formes nominales figées régissant le génitif

Lieu Temps Sens figuré


causa • en vue de, pour cause de
urbis uidendae causa, pour
voir la ville
honoris causa, pour l’hon-
neur, à titre honorifique
gratia • en vue de, par égard pour
urbis uidendae gratia, pour
voir la ville
exempli gratia, pour l’exem-
ple, à titre d’exemple
instar • de la valeur de, à l’image
de, l’équivalent de
urbis instar, à l’image d’une
ville
ducentorum instar, l’équi-
valent de deux cents

24. Traduisez.
1. Aquam a pumice postulas. — 2. Gallia attingit ab Sequanis et Heluetiis flumen
Rhenum. — 3. Legati ab Haeduis et a Treueris ueniebant. — 4. A cane non magno saepe
tenetur aper. — 5. Belgae ab nonnullis Gallis sollicitabantur. — 6. Nostri ab duce et a
Fortuna deserebantur. — 7. Omnes ad unum interfecit. — 8. Ante suos annos occidit. —
9. Domi nunc apud me est. — 10. Videmus progredientem apud Homerum Aiacem multa
cum hilaritate. — 11. Tertium latus Britanniae est contra septentriones. — 12. Heluetii
cum Germanis contendunt. — 13. Intellegit quanto id cum periculo fecerit. — 14. Remi
neque cum reliquis Belgis consenserunt neque contra populum Romanum coniurauerunt.
— 15. Magna cum cura scripsit. — 16. Quid tibi cum Caelio ? — 17. Viuebat cum Q. Catulo,
et patre et filio. — 18. Cum duobus ducibus de imperio in Italia est decertatum, Pyrrho et
Hannibale. — 19. Iustitia erga deos religio, erga parentes pietas dicitur. — 20. Multi ex
uolneribus periere. — 21. Vercingetorix expellitur ex oppido Gergouia. — 22. Permulti et
ex urbe et ex agris se in illa castra conferre dicuntur. — 23. Heri ex urbe profectus, ueni ad
uesperum. — 24. In caede atque ex caede uiuunt. — 25. In labore ac dolore patiens est. —
26. Propter frigora frumenta in agris matura non erant. — 27. Cimon incidit in eandem
inuidiam quam pater suus. — 28. Ciues Romani seruilem in modum necati sunt. — 29. In
flumine pons erat. — 30. Maiore in dies contemptione ad castra accedebat. — 31. Coronam
habebat unam in capite, alteram in collo. — 32. In ista sum sententia qua te fuisse semper
scio. — 33. Mons Iura est inter Sequanos et Heluetios. — 34. Silent leges inter arma. —
35. Senatum omnem et quos inter controuersia esset ad se euocauit. — 36. Copias intra
moenia tenuit. — 37. Iuxta murum castra posuit. — 38. Sepultus est iuxta uiam Appiam ad
quintum lapidem. — 39. Quam ob rem mentiar ? — 40. Bellum motum est ob superbum
responsum Veientis senatus. — 41. Volgo occidebantur ? per quos et a quibus ? — 42. Ea
res per fugitiuos L. Aemilii hostibus nuntiatur. — 43. Erant omnino itinera duo, unum per
Sequanos, alterum per prouinciam nostram. — 44. Repente post tergum equitatus cernitur.
— 45. Periculum capitis sui prae mea salute neglexit. — 46. Ariouistus praeter castra
Chapitre 2. Syntaxe des cas 27

Caesaris suas copias traduxit. — 47. Heluetii pro multitudine hominum et pro gloria belli
atque fortitudinis angustos se fines habere arbitrabantur. — 48. Caesar legiones in acie pro
castris constituit. — 49. Sententiae pro Scipione et aduersus Scipionem. — 50. Conuenit
dimicare pro legibus, pro libertate, pro patria. — 51. Equites propius tumulum accedunt.
— 52. Propter tam fideles seruos uiuit. — 53. Vulcanus tenuit insulas propter Siciliam. —
54. Secundum deos homines hominibus maxime utiles esse possunt. — 55. Caesar sex
legiones in Aruernos ad oppidum Gergouiam secundum flumen duxit. — 56. Etiam sine
magistro uitia discuntur. — 57. Progressi sunt equites sub ipsa moenia. — 58. Hac super re
scribam ad te Regio. — 59. Sutor ne supra crepidam iudicet !

2.6. Récapitulation
 SAUSY, § 327–330

25. Maximes.
1. Animo cupienti nihil satis festinatur. — 2. Poenam moratur improbus, non praeterit.
— 3. Ignoscere hominum est, ubi pudet cui ignoscitur. — 4. Heu ! quam multa paenitenda
incurrunt uiuendo diu ! — 5. Multis minatur qui uni facit iniuriam. — 6. Vtere quaesitis,
sed ne uidearis abuti. — 7. Auaro acerba poena natura est sua. — 8. Iratus cum ad se
rediit, sibi tum irascitur. — 9. Qui sibi non uiuit aliis merito est mortuus. — 10. Malae
naturae numquam doctore indigent. — 11. Suis qui nescit parcere inimicis fauet. — 12. Ge-
minat peccatum quem delicti non pudet. — 13. Virtuti melius quam fortunae creditur. —
14. Suo cuique iudicio est utendum. — 15. Mulier quae multis nubit multis non placet.

26. Traduisez.
1. Epaminondas erat modestus, prudens, temporibus sapienter utens, peritus belli, fortis
manu, animo maximo, adeo ueritatis diligens, ut ne ioco quidem mentiretur. — 2. Alcibia-
des, natus in amplissima ciuitate summo genere, omnium aetatis suae multo formosis-
simus ; ad omnes res aptus consiliique plenus ; namque imperator fuit summus et mari et
terra. — 3. Cato in omnibus rebus singulari fuit industria. Nam et agricola sollers et peritus
iuris consultus et magnus imperator et probabilis orator et cupidissimus litterarum fuit.
Senex historias scribere instituit, in quibus multa industria et diligentia comparet, nulla doc-
trina. — 4. Phocion in custodiam coniectus, Athenas deductus est, ut ibi de eo legibus fieret
iudicium. Huc ut peruentum est, cum propter aetatem pedibus iam non ualeret uehiculoque
portaretur, magni concursus sunt facti, cum alii, reminiscentes ueteris famae, aetatis
misererentur, plurimi uero ira exacuerentur propter proditionis suscipionem. — 5. Cimon
decem annorum exilio multatus est. Cuius facti celerius Athenienses quam ipsum paenituit.
Nam, cum ille animo forti inuidiae ingratorum ciuium cessisset bellumque Lacedaemonii
Atheniensibus indixissent, in patriam reuocatus est. Ille, quod hospitio Lacedaemoniorum
utebatur, sua sponte est profectus pacemque inter duas ciuitates conciliauit. Post, neque ita
multo, in oppido Citio est mortuus. — 6. Sabinus magna summa emit seruos, unum qui
Homerum teneret, alterum qui Hesiodum. Magno emisse illum non est quod mireris : non
inuenerat, faciendos locauit. Satellio cum dixisset Sabinus centenis milibus sibi constare
singulos seruos : « Minoris, inquit, totidem scrinia emisses. »
28 Maîtrise du latin par la pratique

27. Une ruse d’Hannibal


Hannibal Cretam ad Gortynios uenit, ut ibi quo se conferret consideraret. Vidit autem uir
omnium callidissimus magno se fore periculo, nisi quid prouidisset propter auaritiam
Cretensium ; magnam enim secum pecuniam portabat, de qua sciebat exisse famam. Itaque
capit tale consilium. Amphoras complures complet plumbo, summas operit auro et argento.
Has praesentibus principibus deponit in templo Dianae, simulans se suas fortunas illorum
fidei credere. His in errorem inductis statuas aeneas quas secum portabat omnes sua pecu-
nia complet easque in propatulo domi abicit. Gortynii templum magna cura custodiunt, non
tam a ceteris quam ab Hannibale, ne ille inscientibus iis tolleret secumque duceret.
CORN. NÉP., Hann. 9, 1–4
► Chapitre 3

Syntaxe des propositions

Tableau 15. Nature et fonction des propositions

I. Nature
A. Indépendante ou principale
– énonciative Venit. Il vient.
– impérative Veni ! Veniat ! Viens ! Qu’il vienne !
– interrogative Venitne ? Vient-il ?
B. Subordonnée
1. complétive
– énonciative Dico eum uenire. Je dis qu’il vient.
Gaudeo quod uenit. Je suis content qu’il vienne.
Accidit ut ueniat. Il arrive qu’il vienne.
– impérative Dico ut ueniat. Je lui dis de venir.
– interrogative Dic mihi quis ueniat. Dis-moi qui vient.
2. circonstancielle
– temporelle Cum uenit, gaudeo. Quand il vient, je suis content.
– finale Maneo ut ueniat. Je reste pour qu’il vienne.
– causale Abeo quia uenit. Je pars parce qu’il vient.
– consécutive Eum uoco, ut ueniat. Je l’appelle, si bien qu’il vient.
– conditionnelle Si uenit, gaudeo. S’il vient, je suis content.
– concessive Etsi uenit, abeo. Bien qu’il vienne, je pars.
– comparative Ita abiit ut uenit. Il est parti comme il est venu.
3. relative
– sujet Qui bene amat bene castigat. Qui aime bien châtie bien.
– épithète Cicero, qui consul fuerat Cicéron, qui avait été consul
– attribut Non is sum qui taceam. Je ne suis pas homme à me taire.
– complément Legatos misit qui pacem Il envoya des ambassadeurs chargés
peterent. de demander la paix.
4. participe (ablatif absolu)
Romulo regnante Sous le règne de Romulus
Vrbe capta Une fois la ville prise
Cicerone consule Sous le consulat de Cicéron
II. Fonction
A. Sujet
Necesse est eum uenire. Il faut qu’il vienne.
Accidit ut ueniat. Il arrive qu’il vienne.
Sunt qui ueniant. Il se trouve des gens pour venir.
30 Maîtrise du latin par la pratique

B. Attribut, épithète, apposé


Is est qui celerrime uenit. C’est lui qui est venu le plus vite.
Is est qui ueniat. Il est homme à venir.
C. Complément du nom (pronom, adjectif)
Homo qui uenit bonus est. L’homme qui vient est bon.
Dignus qui ueniat Digne de venir
Nescius quis ueniat Ne sachant [pas] qui vient
D. Complément du verbe (d’objet)
Dico eum uenire. Je dis qu’il vient.
Dic mihi num ueniat. Dis-moi s’il vient.
Dico ut ueniat. Je lui dis de venir.
Gaudeo quod uenit. Je suis content qu’il vienne.
E. Complément de proposition (circonstanciel)
Cum maneo, uenit. Quand je reste, il vient.
Maneo ut ueniat. Je reste pour qu’il vienne.
Maneo, quia uenit. Je reste, parce qu’il vient.
Ita maneo, ut ueniat. Je reste, si bien qu’il vient.
Si maneo, uenit. Si je reste, il vient.
Etsi maneo, uenit. Bien que je reste, il vient.
Ita abit, ut uenit. Il s’en va comme il vient.

N.B. Il n’y a pas de correspondance exclusive entre la nature et la fonction d’une proposition.
1) Des propositions de même nature peuvent avoir des fonctions différentes :
• proposition infinitive : Necesse est eum uenire (sujet). – Dico eum uenire (complément du verbe).
• proposition complétive : Accidit ut ueniat (sujet). – Dico ut ueniat (complément du verbe).
• proposition relative : Sunt qui ueniant (sujet). – Is est qui ueniat (attribut). – Homo qui uenit
bonus est (complément du nom).
2) Des propositions de nature différente peuvent avoir la même fonction :
• sujet : Necesse est eum uenire (proposition infinitive). – Accidit ut ueniat (proposition en ut). –
Dubium est num ueniat (interrogation indirecte)
• complément du verbe : Dico eum uenire (proposition infinitive). – Dico ut ueniat (proposition en
ut). – Dic mihi num ueniat (interrogation indirecte).

3.1. Propositions indépendantes


3.1.1. Indicatif
3.1.1.1. Valeur des temps
 ERNOUT–THOMAS, § 240–249 ; SAUSY, § 335–342 ; LAVENCY, § 333–336 ; FAMERIE et al., ch. 19

Tableau 16. Valeur absolue des temps et effets de sens

1. Présent
• proprement dit (valeur actuelle)
Timeo. J’ai peur.
• présent gnomique
Audentes fortuna iuuat. La fortune sourit aux audacieux.
• présent « historique » (de narration)
Legati rogauerunt… Caesar respondet… Les envoyés demandèrent… César répond…
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 31

• présent de conatu
Terret etiam nos. Il cherche même à nous effrayer.
• présent à valeur de futur
Iam redeo. Je reviens dans un instant.
2. Imparfait
• proprement dit (valeur durative)
Timebam. J’avais peur.
• imparfait de conatu
Terrebat etiam nos. Il cherchait même à nous effrayer.
• imparfait « épistolaire »
Nihil habebam quod ad te scriberem. Je n’avais rien à t’écrire. [l’auteur d’une lettre,
s’exprimant au passé, envisage le moment
où le destinataire en prendra connaissance]
• imparfait d’atténuation
Quem quaeris ? – Patrem tuum uolebam. Qui cherches-tu ? – Je voulais voir ton père.
3. Futur simple
• proprement dit
Timebo. J’aurai peur.
• futur gnomique
Ignoscendo facies de stulto improbum. En pardonnant, tu feras d’un sot un méchant.
4. Parfait
• proprement dit (action passée et achevée)
Ianua aperta est ab ianitore. La porte a été ouverte par le portier.
• parfait « résultatif » (résultat présent d’une action passée)
Nunc intellexi. Maintenant, j’ai compris.
Nunc ianua aperta est. Maintenant, la porte est (= se trouve) ouverte.
• parfait gnomique
Labor omnia uicit. Le travail vient à bout de tout (litt. : est venu).
• parfait descriptif
Nero fuit ualetudine prospera. Néron avait une santé robuste.
Fuit olim… Il était une fois…
5. Plus-que-parfait (d’ordinaire à valeur relative)
Cf. p. 115 (tableau 35).
6. Futur antérieur (d’ordinaire à valeur relative)
Cf. p. 115 (tableau 35).

28. Traduisez.
1. Vbi de eius aduentu Heluetii certiores facti sunt, legatos ad eum mittunt. — 2. Ego
certe meum rei publicae atque imperatori officium praestitero. — 3. Accessum est ad
Britanniam meridiano fere tempore, neque in eo loco hostis est uisus ; sed magnae manus
Britannorum a litore discesserant ac se in superiora loca abdiderant. — 4. Caesar Haeduo-
rum perfidiam perspectam habebat. — 5. Accelerat Caesar, ut proelio intersit. Eius aduentu
cognito, hostes proelium committunt. Vtrimque clamore sublato, excipit rursus clamor.
32 Maîtrise du latin par la pratique

Nostri, omissis pilis, gladiis rem gerunt. Repente post tergum equitatus cernitur. Hostes ter-
ga uertunt. Fugientibus equites occurrunt. Fit magna caedes. — 6. Verres inflammatus
scelere et furore in forum uenit ; ardebant oculi, toto ex ore crudelitas eminebat. — 7. Iam
pridem cupio Alexandriam uisere. — 8. Brutum non minus amo quam tu, paene dixi quam
te. — 9. Cupiebam etiam nunc plura garrire, sed lucet. Valebis igitur. — 10. Nihil habebam
quod scriberem ; neque enim noui quicquam audieram et ad tuas omnis rescripseram
pridie. — 11. Ad mortem te, Catilina, duci iussu consulis iam pridem oportebat. —
12. Nosti cetera. — 13. Omnes antiquae gentes regibus quondam paruerunt. — 14. Regulus
Carthaginem rediit neque eum caritas patriae retinuit nec suorum. Neque uero tum ignora-
bat se ad crudelissimum hostem proficisci, sed ius iurandum conseruandum putabat. —
15. Domum pestilentem uendo. — 16. Dicebat melius quam scripsit Hortensius. — 17. Aut
non suscipienda fuit ista causa, aut, cum suscepisses, defendenda usque ad extremum. —
18. Rhodi ego non fui, sed fui bis in Bithynia. — 19. Terret etiam nos ac minatur. —
20. Maiores nostri suos agros studiose colebant, non alienos cupide appetebant ; quibus
rebus imperium et populi Romani nomen auxerunt. — 21. Omnes quicumque nati sunt
eruntue miseri. — 22. Ludus genuit certamen et iram. — 23. Ad riuum eundem lupus et
agnus uenerant, siti conpulsi. — 24. Fortes fortuna iuuat. — 25. Mane istic, iam exeo ad te.
— 26. Pulchra mulier nuda erit quam purpurata pulchrior. — 27. Crediturus tibi fui. —
28. Nero fuit ualetudine prospera. — 29. Ianus bis post Numae regnum clausus fuit. —
30. Fecero. — 31. Tum uariae uenere artes : labor omnia uicit improbus.

3.1.1.2. Énonciation
 ERNOUT–THOMAS, § 263–268 ; SAUSY, § 345–346 ; FAMERIE et al., ch. 19

29. Traduisez.
1. Cato, qui Siciliam tenere nullo negotio potuit et, si tenuisset, omnes boni se ad eum
contulissent, Syracusis profectus est. — 2. Mori miliens praestitit quam haec pati. —
3. Orationes Thucydidis ego laudare soleo ; imitari neque possim, si uelim, nec uelim fortas-
se, si possim. — 4. Volumnia debuit in te officiosior esse quam fuit, et id ipsum quod fecit
potuit diligentius facere. — 5. Scaeuola exposuit nobis sermonem Laeli de amicitia habitum
ab illo secum. — 6. Omnibus eum contumeliis onerasti quem patris loco, si ulla in te pietas
esset, colere debebas. — 7. Tantum esse in homine sceleris quantum ipse sensi numquam
putaui. — 8. Multos possum bonos uiros nominare. — 9. Longum erat singula excipere. —
10. Multa ego possum docta dicta loqui. — 11. Aut non suscipi bellum oportuit, aut geri pro
dignitate populi Romani oportet. — 12. Hanc mecum poteras requiescere noctem.

3.1.1.3. Interrogation et exclamation directes


 ERNOUT–THOMAS, § 180–185, 187 ; SAUSY, § 216, 221–222 ; LAVENCY, § 450–452 ; FAMERIE et al., ch. 19

Exemples. 1. Quis es ? Qui homo es ? Cur uenisti ? — 2. Veniet frater tuus ? – Veniet. – Non ueniet. —
3. Venietne frater tuus ? — 4. Fraterne tuus ueniet ? — 5. Num ueritatem odisti ? — 6. Nonne uerita-
tem amas ? — 7. Vtrum frater (Fraterne – Frater) an pater ueniet ? — 8. Vtrum frater (Fraterne –
Frater) ueniet annon ? — 9. An etiam id dubium est ? — 10. Quid uenis ? An speculandi causa ?

30. Traduisez.
1. Quid tacetis ? An negare non potestis quod confessi estis ? — 2. O di immortales ! Vbi-
nam gentium sumus ? Quam rem publicam habemus ? — 3. Quo animo hoc tibi ferendum
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 33

putas ? — 4. An ullam usquam esse oram tam desertam putatis quo non Pompei fama per-
uaserit ? — 5. An est quicquam similius insaniae quam ira ? — 6. Libertas uestra hac lege
funditus tollitur. An uos aliter existimabitis ? — 7. (Cicéron, défenseur de Roscius d’Amérie
prévenu d’assassinat, pose à l’accusateur quelques questions embarrassantes) Quo modo
occidit ? ipse percussit an aliis occidendum dedit ? si per alios eum fecisse dicis, quaero
quos : seruosne an liberos ? si liberos, quos homines ? indidemne Ameria an hosce ex urbe
sicarios ? si Ameriae, qui sunt hi ? cur non nominantur ? si Romae, unde eos nouerat
Roscius ? Vbi eos conuenit ? Quo modo persuasit ? pretium dedit : cui dedit ? per quem
dedit ? Vnde aut quantum dedit ? nonne his uestigiis ad caput malefici perueniri solet ?

31. Traduisez.
1. Pourquoi te tais-tu ? Oses-tu nier, par hasard ? Ne connaissons-nous pas tous tes
projets criminels ? — 2. Tu me reproches mes défauts ? Eh quoi ! n’as-tu point de défauts
toi-même ? — 3. Est-ce bien là ton opinion, oui ou non ? — 4. Est-ce que quelqu’un vous
croira ? — 5. Est-ce par la richesse ou par la vertu que l’homme devient heureux ? — 6. Je
t’aiderai volontiers. Crois-tu par hasard que je néglige mes amis ? — 7. N’est-il pas vrai qu’il
faut obéir aux lois ? — 8. La littérature grecque n’est-elle pas beaucoup plus riche que la
littérature latine ? — 9. Pourquoi ne pas avouer tout de suite ? Crois-tu donc pouvoir
toujours échapper au châtiment ?

32. Coquetterie de la fille d’Auguste


Iulia, Augusti filia, mature habere coeperat canos, quos legere secrete solebat. Subitus
interuentus patris aliquando oppressit ornatrices. Dissimulauit Augustus deprehensis super
uestem earum canis et aliis sermonibus tempore extracto induxit aetatis mentionem inter-
rogauitque filiam utrum post aliquot annos cana esse mallet an calua ; et, cum illa respon-
disset : « Ego, pater, cana esse malo », sic illi mendacium obiecit : « Quid ergo istae te caluam
tam cito faciunt ? »
MACR., Sat. II, 5, 7

3.1.2. Impératif et subjonctif


3.1.2.1. Impératif et subjonctif de volonté
 ERNOUT–THOMAS, § 250–253, 258, 260, 269 ; SAUSY, § 353–358 ; LAVENCY, § 337, 340, 341–342 ; FAMERIE et
al., ch. 19

Tableau 17. Emplois et effets de sens

A. Impératif
1. Présent
2e pers. Scribe. Scribite. Écris. Écrivez.
2. Futur
2e pers. Scribito. Scribitote. Écris. Écrivez. (dorénavant)
3e pers. Scribito. Scribunto. Qu’il écrive. Qu’ils écrivent. (dorénavant)
B. Subjonctif Négation : ne
1. Ordre
1re pers. Scribamus. Écrivons.
2e pers. Scribas. Scribatis. Écris. Écrivez.
3e pers. Scribat. Scribant. Qu’il écrive. Qu’ils écrivent.
34 Maîtrise du latin par la pratique

2. Défense
1re pers. Ne scribamus ! N’écrivons pas !
2e pers. Ne scripseris ! Ne scripseritis ! N’écris pas ! N’écrivez pas !
Noli scribere ! Nolite scribere ! N’écris pas ! N’écrivez pas ! Veuille(z) ne pas…
3e pers. Ne scribat ! Ne scribant ! Qu’il n’écrive pas ! Qu’ils n’écrivent pas !
3. Souhait, regret
Moriar ! Puissé-je mourir !
[Vtinam] uerum dicat ! Puisse-t-il dire la vérité ! – Pourvu qu’il dise…
– Je voudrais qu’il dise…
[Vtinam] uerum dixerit ! Puisse-t-il avoir dit la vérité ! Pourvu qu’il ait
dit… – Je voudrais qu’il ait dit…
Vtinam uerum diceret ! Ah ! s’il disait la vérité ! – Que ne dit-il…
Vtinam uerum dixisset ! Ah ! s’il avait dit la vérité ! – Que n’a-t-il dit…
4. Concession
(Vt) adueniat pater tuus… À supposer que ton père arrive…
Fuerint irati, at… Qu’ils se soient emportés, admettons ; mais…
– Certes, ils se sont emportés ; mais…

33. Traduisez.
1. Deo supplica. — 2. Foro parce. — 3. Blandus esto. — 4. Parcas minori. — 5. Bono
benefacito. — 6. Maledicus ne esto ! — 7. Irascere ob rem grauem. — 8. Quae legeris
memento. — 9. Roma, caue tibi ! — 10. Cui des uideto. — 11. Minorem ne contempseris !
— 12. Patere legem quam ipse tuleris. — 13. Indulgere gulae noli ! — 14. Ne difficilia
optemus ! — 15. Benefici accepti esto memor. — 16. Rem uobis proponam ; uos eam suo
pondere penditote. — 17. Barbaros quosdam Lilybaeo scitote adductos esse operarios. —
18. Quod in buccam uenerit, scribito. — 19. Pergite ut facitis. — 20. Noli haec contemnere !
— 21. Modo scribe aliquando ad nos quid agas. — 22. Virgines Vestales in urbe custodiunto
ignem foci publici sempiternum. — 23. C. Caesar, caue ignoscas, caue te misereat. —
24. Nolite id uelle quod fieri non potest ! — 25. Tolle hanc opinionem, luctum sustuleris. —
26. Bene ambula et redambula ! — 27. Cras petito, dabitur ; nunc abi. — 28. Tu epistulam
hanc a me accipe atque illi dato ! — 29. (Ordre de Caligula à un bourreau) Ita feri, ut se mori
sentiat ! — 30. Ferte misero auxilium, subuenite inopi !

34. Traduisez.
1. Secedant improbi, secernant se a bonis. — 2. Salus populi suprema lex esto. —
3. Egredere ex urbe, Catilina, libera rem publicam metu, in exsilium proficiscere. — 4. (For-
mule de vœu) Quod bonum faustum felix fortunatumque sit ! — 5. Hanc crudelitatem pati
nolite diutius in hac re publica uersari ! — 6. Hoc facito, hoc ne feceris ! — 7. Nihil ignoue-
ris ! Nihil gratiae causa feceris ! Misericordia commotus ne sis ! In sententia permaneto. —
8. Cedant arma togae. — 9. Noli maiorum instituta nimium seuera oratione reprehendere.
— 10. Iniurias fortunae quas ferre nequeas defugiendo relinquas. — 11. Non satis est pul-
chra esse poemata ; dulcia sunto. — 12. Speremus quae uolumus, sed quod acciderit fera-
mus. — 13. Meminerimus etiam aduersus infimos iustitiam esse seruandam. — 14. Siculus
quidam, cui praetor Scipio patronum causae dabat hospitem suum, hominem nobilem, sed
admodum stultum : « Quaeso, inquit, praetor, aduersario meo da istum patronum, deinde
mihi neminem dederis. » — 15. Vnusquisque se non corpus suum, sed coniugem ac liberos
paruos armis protegere putet ; nec domesticas solum agitet curas, sed identidem hoc animo
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 35

reputet nostras nunc intueri manus senatum populumque Romanum ! — 16. Quicquid eius
generis statuarum habebis dignum Academia tibi quod uidebitur, ne dubites mittere et
arcae nostrae confidito ! — 17. Parate animos, dextras ! Ne quis in eo quod me uiderit
facientem cesset ! Qui cunctatus fuerit et suum consilium meo interponet, sciat sibi reditum
ad penates non esse !

35. Traduisez.
1. Ne recherchez pas l’amitié des méchants. — 2. Ne remettez pas à demain ce que vous
pouvez faire aujourd’hui. — 3. Qu’on prévienne immédiatement le général de l’arrivée des
renforts. — 4. Vous voudrez bien faire ce travail le plus tôt possible. — 5. N’abuse pas plus
longtemps de ma patience. — 6. Cherchez, [et] vous trouverez ; demandez, [et] vous obtien-
drez. — 7. Que chacun se retire et que personne n’entre ici. — 8. Qui m’aime me suive ! —
9. Choisis comme ami l’homme que tu connais pour le plus vertueux. — 10. Ne rendons pas
le mal pour le mal. — 11. Rendons à César ce qui appartient à César. — 12. Ne songez dé-
sormais qu’à vos erreurs passées ; quittez le long espoir et les vastes pensées. (La Fontaine)

36. Maximes.
1. Ab alio expectes alteri quod feceris. — 2. Amicis ita prodesto, ne noceas tibi. — 3. Cui
nolis saepe irasci, irascaris semel. — 4. Iratum breuiter uites, inimicum diu. — 5. Malo
etiam parcas, si una est periturus bonus. — 6. Quae culpare soles, ea tu ne feceris ipse. —
7. Plus uigila semper neu somno deditus esto. — 8. Quaecumque aliis benefeceris ipse, sile-
to. — 9. Ne tibi quid desit, quod quaesisti utere parce. — 10. Ne pudeat quae nescieris te
uelle doceri ! — 11. Aequa diligito caros pietate parentes. — 12. Iudicium populi num-
quam contempseris unus. — 13. Cum te aliquis laudat, iudex tuus esse memento : plus aliis
de te quam tu tibi credere noli ! — 14. Pro lucro tibi pone diem quicumque sequetur. —
15. Quod nimium est fugito, paruo gaudere memento. — 16. Ne quid exspectes amicos quod
tute agere possis !

37. Traduisez.
1. Vtinam in sententia permansissem ! — 2. Vtinam saluti nostrae consulere possimus !
— 3. Ne uiuam, si hoc tibi concedo ! — 4. Hoc utinam a principio tibi placuisset ! —
5. Valeant ciues mei ! Sint incolumes, sint florentes, sint beati ! Stet haec urbs praeclara ! —
6. Vtinam istam calliditatem hominibus di ne dedissent ! — 7. Vtinam ueris hanc domum
amicis impleam ! — 8. Haec utinam ne experiare ! — 9. Vtinam neque eum neque me
paeniteret ! — 10. (Deux formules d’adieu dans des épitaphes) S·T·T·L· : Sit tibi terra leuis !
O·T·B·Q· : Ossa tua bene quiescant ! — 11. Homo hic ebrius est. – Vtinam ita essem ! —
12. Ne illi sanguinem nostrum largiantur ! — 13. Vtinam, Quirites, uirorum fortium atque
innocentium copiam tantam haberetis ut haec uobis deliberatio difficilis esset, quemnam
potissimum tanto bello praeficiendum putaretis ! — 14. Ne sit sane summum malum dolor,
malum certe est. — 15. Intersit inter uitae dignitatem summorum atque infimorum ; mors
quidem inlata per scelus isdem et poenis teneatur et legibus. — 16. Malus ciuis iste fuit. –
Fuerit aliis : tibi quando esse coepit ? — 17. Sit Verres fur, sit sacrilegus, sit flagitiorum
omnium uitiorumque princeps, at est bonus imperator. — 18. Haec sint falsa sane, inui-
diosa certe non sunt. — 19. Negas tantam similitudinem in rerum natura esse. Ne sit sane,
uideri certe potest. — 20. Ne sit sol, ne luna, ne stellae, quoniam nihil esse potest nisi quod
attigimus aut uidimus. Quid ? deum ipsum numne uidisti ? Cur igitur credis esse ? —
21. Sint sane superbi ; quid id ad nos attinet ?
36 Maîtrise du latin par la pratique

38. Traduisez.
1. Puisses-tu ne pas oublier les hauts faits des ancêtres ! — 2. Souhaitons que vous ne
vous repentiez pas de votre décision ! — 3. Plût au ciel que j’eusse pu les sauver tous ! —
4. Que vos vœux soient exaucés ! — 5. Plût au ciel que vous ne fussiez pas aussi oublieux de
vos devoirs ! — 6. Si seulement nous pouvions avertir le consul du danger ! — 7. Puisse
périr comme eux quiconque leur ressemble ! (Racine) — 8. Diogène, voyant une femme
pendue à un arbre, s’écria : « Puissent tous les arbres porter de tels fruits ! » — 9. Dieu
veuille préserver maint et maint financier qui n’en fait pas meilleur usage ! (La Fontaine) —
10. Je veux bien admettre qu’il y ait de grands poètes chez les Romains, mais ils imitent fort
souvent les poètes grecs. — 11. Admettons que Cicéron ait été un honnête homme, mais il
ne se montra pas toujours adroit. — 12. Admettons que Milon ait tué délibérément Clodius,
ce fléau. Pourquoi dans ce cas ne s’[en] vante-t-il pas ?

3.1.2.2. Subjonctif conditionnel


 ERNOUT–THOMAS, § 254–257, 259–260 ; SAUSY, § 349–351, 359–360 ; LAVENCY, § 339 ; FAMERIE et al., ch. 19

Tableau 18. Emplois et effets de sens

Négation : non
1. Potentiel (éventualité, atténuation)
Dicat aliquis (Dixerit quispiam) Quelqu’un dirait (pourrait dire)
Quis dubitet ? Qui douterait (pourrait douter) ?
Quis tibi non crederet ? Qui ne se serait (fût) fié à toi ?
Credas On croirait (pourrait croire)
Crederes On aurait cru (aurait pu croire)

Mais :
Possum dicere Je peux dire ou Je pourrais dire
Dicendum est Il faut dire ou Il faudrait dire
Melius est dicere Il vaut mieux dire ou Il vaudrait mieux dire
2. Délibératif (protestation)
Quid faciam ? Que (dois-je, faut-il) faire ?
Quo curram ? Quo non curram ? Où (dois-je, faut-il) courir ? Où ne (dois-je, faut-il)
pas courir ?
Quid facerem ? Que (devais-je, fallait-il) faire ?
Ego(ne) timeam ? Moi, j’aurais peur ? – Moi, avoir peur ?
Ego(ne) timerem ? Moi, j’aurais eu peur ? – Moi, avoir eu peur ?
Ego(ne) illum non fleam ? Moi, je ne le pleurerais pas ? – Moi, ne pas le
pleurer ?
3. Irréel
Sine amicis, uita tristis esset. Sans amis, la vie serait triste.
Sine amicis, uita tristis fuisset. Sans amis, la vie aurait été triste.

Mais :
Poteram (potui) dicere Je pouvais (pus) dire ou J’aurais pu dire
Dicendum erat (fuit) Il fallait (fallut) dire ou Il aurait fallu dire
Melius erat (fuit) dicere Il valait (valut) mieux ou Il aurait mieux valu dire
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 37

39. Traduisez.
1. Quid ea memorem quae, nisi iis qui uidere, nemini credibilia sunt ? — 2. Ego tibi
irascerer ? Tibi ego possem irasci ? — 3. Male dictum interpretando facias acrius. — 4. Ad
mortem te duci oportebat. — 5. Canis uenaticos diceres. — 6. Tum audires ululatus femi-
narum, clamores uirorum. — 7. Iniuriam ipse facias, ubi non uindices. — 8. Ego ipse cum
Platone non inuitus errauerim. — 9. Cum illo quis neget actum esse praeclare ? —
10. Poterat impune negare ; quis enim redargueret ? — 11. Hoc sine ulla dubitatione confir-
mauerim eloquentiam rem esse omnium difficillumam. — 12. Nemo in summa solitudine
uitam agere uelit. — 13. Maesti – crederes uictos – redeunt in castra. — 14. Quis aut
exspectaret aut fieri posse quicquam melius putaret ? — 15. Non suscipi bellum oportuit.
— 16. Licuit hostes fame interficere. — 17. Quid facere debuisti ? — 18. Putares Sullam
uenisse in Italiam non belli uindicem, sed pacis auctorem. — 19. Illum spoliatum stipa-
tumque lictoribus uideres. — 20. Quem neque gloria neque pericula excitant, nequiquam
hortere. — 21. Illos merito quis dixerit miseros qui nimia felicitate torpescunt. — 22. Quid
refert prouidere quod effugere non possis ? Scias ista, nescias, fient. — 23. Tu Platonem nec
nimis ualde umquam nec nimis saepe laudaueris. — 24. Videas rebus iniustis iustos
maxime dolere. — 25. Ciceronem cuicumque Graecorum fortiter opposuerim. — 26. Nulla
profecto alia gens tanta mole cladis non obruta esset. — 27. Omnia nostra placent : alioqui
nec scriberentur. — 28. Vno proelio uictus, Alexander bello uictus esset : Romanum, quem
Cannae non fregerunt, quae fregisset acies ? — 29. De eius disciplina aliud tempus fuerit
fortasse dicendi.

40. Traduisez.
1. Qui ne serait ami de César ? — 2. Tout ce que j’ai fait, j’aurais voulu ne pas l’avoir fait.
— 3. Je pourrais parler davantage, mais je ne voudrais pas être trop long. — 4. Les vieil-
lards ne devraient pas craindre la mort, mais la considérer comme un remède aux infirmi-
tés de la vieillesse. — 5. Que les autres se repentent ; mais moi, pourquoi me repentirais-je ?
— 6. Cela aurait dû être fait depuis longtemps. — 7. Ce que j’ai fait pour lui, je ne le ferais
pas pour moi-même. — 8. Ne craignez rien : pourquoi vous ferais-je du tort ? — 9. Lorsque
Catilina s’avança, on aurait pu voir de nombreux sénateurs quitter les bancs. — 10. Ne
forçons point notre talent, nous ne ferions rien avec grâce. — 11. J’aurais encore bien des
choses à dire, mais je ne voudrais pas abuser de votre patience. — 12. Qu’auriez-vous fait
dans un tel danger ? — 13. Pourquoi ne pas me réjouir de la mort d’un tyran ? — 14. Ne
secourrais-tu pas ton ennemi en danger ? — 15. Tu vaincrais plus aisément par la prudence
que par l’emportement. — 16. Qui aimerait celui qu’il craindrait ? — 17. Bon gré, mal gré,
tu entendras ma justification.

41. Traduisez.
1. Quid agam ? Aut quo potissimum infelix adcedam ? — 2. Vnus furiosus gladiator
contra patriam gerit bellum. Huic cedamus ? Huius condiciones audiamus ? Cum hoc pacem
fieri posse credamus ? — 3. Quid primum querar ? aut unde potissimum, iudices, ordiar ?
— 4. Quod aut a quibus auxilium petam ? Deorumne immortalium, populine Romani,
uestramne fidem implorem ? — 5. Bonus est hic uir. – Hic uir sit bonus ? — 6. Quid hoc
homine faciatis ? — 7. Hunc hominem ego non diligam ? non admirer ? non omni ratione
defendendum putem ? — 8. Verba tu fingas et ea dicas quae non sentias ? — 9. Virgis iste
caederet sine causa socium populi Romani ? — 10. Quid ? ille audientem incendat ? Restin-
guet citius, si ardentem acceperit. — 11. Nos non poetarum uoce moueamur ?
38 Maîtrise du latin par la pratique

42. Traduisez.
1. Moi, Seigneur, moi, que j’eusse une âme si traîtresse ? (Corneille) — 2. Fallait-il céder
à cet homme ? — 3. Il chantait tous les jours : qu’eût-il fait d’autre ? — 4. Moi, je pourrais
trahir le Dieu que j’aime ? (Racine) — 5. Que faire ? Où courir ? (Molière) — 6. Où faut-il
que j’aille vous chercher ? — 7. Nous avions appris avec frayeur que l’ennemi approchait :
car comment, avec nos faibles forces, résister à une si grande armée ? — 8. Rappellerai-je
d’abord les qualités d’Hannibal ou ses défauts ? — 9. Moi, que je pardonne à ce vaurien ?

3.1.3. Infinitif (historique, exclamatif)


 ERNOUT–THOMAS, § 282–283 ; SAUSY, § 347–348 ; LAVENCY, § 306 ; FAMERIE et al., ch. 20

Infinitif de narration (« historique »)


Repente omnes tristitia inuasit : festinare, Soudain, la tristesse les gagna tous : ils se hâtent,
trepidare. ils s’agitent (eux de se hâter, de s’agiter).
Ille lacrimans orare ut sibi parceretur. Lui, en pleurs, demande (de demander) à être
épargné.
Catilina laborantibus succurrere, integros Catilina soutient (de soutenir) ceux qui peinent,
arcessere, omnia prouidere. fait (de faire) monter des troupes fraîches,
pourvoit (de pourvoir) à tout.
Infinitif et proposition infinitive exclamative (interrogative)
O spectaculum miserum ! triumphum agere Spectacle lamentable ! remporter un triomphe, un
piratam ! pirate !
Tantum laborem capere ob talem filium ! Prendre tant de peine pour un tel fils !
Mene incepto desistere uictam ? Moi, renoncer vaincue à mon projet ?

3.1.4. Récapitulation
43. Traduisez.
1. Sit Scipio clarus, ornetur alter eximia laude Africanus, sit aeterna gloria Marius, ante-
ponatur omnibus Pompeius : erit profecto inter horum laudes aliquid loci nostrae gloriae.
— 2. Mortem portum paratum nobis et perfugium putemus : quo utinam uelis passis
peruehi liceat ! — 3. Vtinam tuis litteris paruissem ! Sine ulla enim molestia dignitatem
meam retinuissem. — 4. Mihi in uita seruanda uidetur illa lex quae in Graecorum conuiuiis
optinetur : « Aut bibat, inquit, aut abeat. » Aut enim fruatur aliquis pariter cum aliis uolup-
tate potandi, aut ne sobrius in uiolentiam uinolentorum incidat, ante discedat. Sic iniurias
fortunae quas ferre nequeas, defugiendo relinquas. — 5. Vtinam in Ti. Graccho talis mens
ad rem publicam bene gerendam fuisset quale ingenium ad bene dicendum fuit : profecto
nemo huic uiro gloria praestitisset. — 6. Quod utinam minus uitae cupidi fuissemus ! Certe
nihil aut non multum in uita mali uidissemus. — 7. Quo me miser conferam ? Quo uertam ?
— 8. Vtrum Carthago diruatur an Carthaginiensibus reddatur an eo colonia deducatur ? —
9. Vbi istum inuenias qui honorem amici anteponat suo ? — 10. Haec cum uiderem, quid
agerem, iudices ? Contenderem contra tribunum plebis priuatus armis ? Forsitan non nemo
dixerit : « Restitisses, repugnasses, mortem pugnans oppetisses. » — 11. Neminem totis mox
castris quietum uideres.

44. Traduisez.
1. Que les autres aient peur, soit ! Mais nous, pourquoi aurions-nous peur ? — 2. Moi,
vivre esclave ? Plutôt mourir ! — 3. Plût au ciel qu’il eût écouté mes conseils ! Il n’aurait pas
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 39

souffert tant de maux. — 4. À qui demander du secours ? Aux dieux ou aux hommes ? —
5. Ne l’écoutez pas, car vous vous en repentiriez. — 6. Si seulement je pouvais vous aider !
— 7. Qu’on accuse le consul de faiblesse, soit ! Mais qui oserait l’accuser de malhonnêteté ?
— 8. Tu aurais dû me prévenir de ton arrivée : j’aurais préparé la maison pour te recevoir.

3.2. Propositions complétives


3.2.1. Indicatif avec quod : cf. p. 53 (3.2.3.5)
3.2.2. Infinitif
 ERNOUT–THOMAS, § 271–275 ; SAUSY, § 383–387 ; LAVENCY, § 304–306 ; FAMERIE et al., ch. 13, 20

Tableau 19. Fonctions de l’infinitif et de la proposition infinitive

Fonction Infinitif Proposition infinitive


A. Sujet
La plupart des verbes et locutions verbales Abire decet. Me (te) abire decet.
impersonnels Abire necesse est. Me (te) abire necesse est.
B. Complément d’objet
1. Verbes modaux : posse, debere, audere, Possum abire. —
incipere, coepisse, pergere, desinere,
solere, uideri, etc.
2. uelle, nolle, malle, cupere Volo [me] abire. Volo te abire.
3. iubere, cogere, sinere, prohibere, uetare — Iubeo te abire.
4. Verbes de déclaration (dicere), opinion sauf passif personnel : Dico me abire.
(putare), connaissance (cognouisse), Hostes abire iubentur Dico te abire.
perception (uidere), sentiment (gaudere) (dicuntur).

Exemples. 1. Irasci non decet. (A) — 2. Oratorem irasci non decet. (A) — 3. Decorum est pro patria
mori. (A) — 4. Praestat mori quam seruire. (A) — 5. Turpe est mendacem esse. (A) — 6. Desinite mirari.
(B.1) — 7. Romani lapides iacere coeperunt. (B.1) — 8. Volo clemens esse (pfs : me clementem esse)
(B.2) — 9. Volo te clementem esse. (B.2) — 10. Iussit milites pugnare. (B.3) — 11. Dicunt Homerum
caecum fuisse. (B.4)

Autres constructions (proposition complément d’objet, parataxe, passif personnel, participe).


1. Accidit ut erremus. (A) — 2. Licet abeas. (A) — 3. Lapides iaci coepti sunt. (B.1) — 4. Volo abeas. (B.2)
— 5. Impero (Permitto) ut abeas. (B.3) — 6. Impedio ne abeas. (B.3) — 7. Milites pugnare iussi sunt.
(B.3) — 8. Te uideo abeuntem. (B.4) — 9. Gaudeo quod abis (abeas). (B.4)

3.2.2.1. Infinitif sujet, attribut et complément


Comparez.
Mori necesse est. Triste est mori. Il faut mourir. C’est triste de mourir.
Cogito proficisci. Je songe à partir.
Epistula quam affirmo scriptam esse La lettre que j’affirme avoir été écrite
Putat se esse beatum. Il croit être (Il se croit) heureux.
Putat diuites esse beatos. Il croit [que] les riches [sont] heureux.
Gallorum pars quam Belgas obtinere dictum La partie de la Gaule, a-t-on dit, que les Belges
est occupent
40 Maîtrise du latin par la pratique

45. Traduisez et donnez la fonction de l’infinitif.


1. Nemo tam improbus inueniri poterat. — 2. Solebat narrare Pompeius se, cum
Rhodum uenisset, audire uoluisse Posidonium. — 3. Saeuire fortuna ac miscere omnia
coepit. — 4. In pace Romani, accepta iniuria, ignoscere quam persequi malebant. —
5. Iugurtha apud Numantiam Latine loqui didicerat. — 6. Causa multis aegris moriendi fuit
morbum suum nosse. — 7. Caesar maturat ab urbe proficisci. — 8. Vtrumque uitium est et
omnibus credere et nulli. — 9. Germani equos eodem remanere uestigio adsuefaciunt. —
10. Fieri studebam eius prudentia doctior. — 11. Iugurtha omni Numidiae imperare parat.
— 12. Contentum suis rebus esse maximae sunt diuitiae. — 13. Iugurtha summa ui Cirtam
inrumpere nititur. — 14. Pugnari coeptum est. — 15. Forsan et haec olim meminisse
iuuabit. — 16. Idem uelle atque idem nolle, ea demum firma amicitia est. — 17. Neque
studere neque odisse, sed minime irasci decet. — 18. Non possum eius casum non dolere.
— 19. Facinus est uincire ciuem Romanum, scelus uerberare, prope parricidium necare :
quid dicam in crucem tollere ? — 20. Alcibiadis opera Lacedaemonii multo superiores bello
esse coeperunt. — 21. Solum quod sese mouet numquam moueri desinit. — 22. Tu lucem
aspicere audes ? tu hos intueri ? — 23. Indignum est a pari uinci aut superiore, indignius ab
inferiore atque humiliore. — 24. Homerus solus appellari poeta meruit. — 25. Nihil
adsequeris neque tamen conari desistis. — 26. Bene uiui potest. — 27. Non esse cupidum
pecunia est. — 28. Dulce est desipere in loco. — 29. Stultitiam accusare quamuis copiose
licet. — 30. Conqueri fortunam aduersam, non lamentari decet. — 31. Vincere scis, Hanni-
bal, uictoria uti nescis. — 32. Proprium humani ingenii est odisse quem laeseris. — 33. Ex
malis eligere minima oportet. — 34. In senecta hoc deputo miserrimum : sentire ea aetate
eumpse esse odiosum alteri. — 35. Iucundius est amicum facere quam habere, quomodo
artifici iucundius pingere est quam pinxisse.

46. Traduisez.
1. Pendant toute la nuit, il ne cessa de gémir. — 2. Je t’apprendrai à te taire désormais.
— 3. Le remords ne me laisse pas respirer. — 4. Est-ce que par hasard le vendeur t’a forcé
à acheter ? — 5. Ils n’étaient pas habitués à voir un étranger sur leur terre. — 6. Nous nous
efforçons de rendre plus sûre et meilleure la vie des hommes. — 7. J’aime mieux d’être bon
que de [le] paraître. — 8. C’est en Asie que pour la première fois l’armée du peuple romain
prit l’habitude de boire, d’enlever des statues, de piller des temples, de souiller tous les
objets sacrés et profanes. — 9. C’est pure folie de placer son salut dans la fuite. — 10. Un
bon roi préfère être aimé que craint. — 11. Les faibles ne cessent de gémir sur les misères
de la vie. — 12. Les Romains cultivés savaient parler grec. — 13. Apprenons à obéir, [et]
nous saurons commander. — 14. Il fut utile à Virgile d’être l’ami d’Octave. — 15. Hannibal
désirait être aimé des soldats pour ses propres mérites [et] non à cause de son père. —
16. On demandait à un sage pourquoi il ne disait rien : « Je me suis parfois repenti d’avoir
parlé, dit-il, jamais de m’être tu. » — 17. Il vaut mieux s’exposer à l’ingratitude que de
manquer aux misérables. (La Bruyère) — 18. Être exempt de douleur, c’est le bien suprême.
— 19. Apprendre n’est rien d’autre que de se rappeler, selon Platon.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 41

3.2.2.2. Proposition infinitive


 ERNOUT–THOMAS, § 323–325, 328–329 ; SAUSY, § 388–397 ; LAVENCY, § 307–308.1–8 ; FAMERIE et al., ch. 13

Tableau 20. Concordance des temps à l’infinitif

Verbe introducteur Verbe subordonné


Antériorité Simultanéité Postériorité
Tous les temps parfait présent futur

Comparez.
Dicunt (dicent, dicebant) se amauisse. Ils disent (diront) qu’ils ont aimé.
Ils disaient qu’ils avaient aimé.
Dicunt (dicent, dicebant) se amare. Ils disent (diront) qu’ils aiment.
Ils disaient qu’ils aimaient.
Dicunt (dicent, dicebant) se amaturos esse. Ils disent (diront) qu’ils aimeront.
Ils disaient qu’ils aimeraient.

47. Traduisez. Donnez la fonction de la proposition infinitive (ou de l’infinitif) et


justifiez le temps employé.
1. Nulla ui resisti uidebatur posse. — 2. Caesar negat se posse iter ulli per prouinciam
dare et, si Heluetii uim facere conentur, prohibiturum ostendit. — 3. Omnibus bonis expe-
dit saluam esse rem publicam. — 4. Mihi constabat paucorum ciuium egregiam uirtutem
cuncta patrauisse. — 5. Pecuniam in praediis conlocari maxime expediebat. — 6. Poeni
responderunt legatis Romanis bellum ortum ab Saguntinis, non ab Hannibale esse. —
7. Pati necesse est multa mortales mala. — 8. Multum interest rei familiaris tuae te quam
primum uenire. — 9. Augustus edixit mulieres ante horam quintam uenire in theatrum
non placere. — 10. Panaetius uolt quicquid natum sit interire. — 11. Quorum uirtuti belli
fortuna pepercit, eorundem me libertati parcere certum est. — 12. Videtis nefas esse dictu
miseram fuisse Fabii Maximi senectutem. — 13. Placiturum tibi esse librum meum suspi-
cabar ; tam ualde placuisse quam scribis, ualde gaudeo. — 14. Memento promisisse te mihi
omne argentum redditum iri.

48. Traduisez. Donnez la fonction de la proposition infinitive (ou de l’infinitif) et


justifiez le temps employé.
1. Omnes credere Mario mentem diuinam esse. — 2. Patere tua consilia non sentis ? —
3. Quo animo hoc tibi ferendum putas ? — 4. Se sperare dixerunt. — 5. Negabant eum
Romam esse rediturum. — 6. Magni interest quam primum ad urbem me uenire. —
7. Sapientem ciuem me et esse et numerari uolo. — 8. Hoc fieri et oportet et opus est. —
9. Multos homines excellenti animo ac uirtute fuisse sine doctrina fateor. — 10. Marius
adcurrit auxilio suis, quos pelli iam acceperat. — 11. Ego sic existimo in summo imperatore
quattuor has res inesse oportere : scientiam rei militaris, uirtutem, auctoritatem, felicitatem.
— 12. Oportet et eum qui paret sperare se aliquo tempore imperaturum, et illum qui
imperat cogitare breui tempore sibi esse parendum. — 13. Filium meum tibi carum esse
gaudeo. — 14. Marcellus, cum Syracusas tam praeclaram urbem cepisset, non putauit ad
laudem populi Romani hoc pertinere, hanc pulchritudinem delere. — 15. Vmquam tu hoc
euenturum credidisses ? — 16. Male uiuunt qui se semper uicturos putant. — 17. Quid hoc
tota Sicilia est clarius quam omnis Segestanas matronas et uirgines conuenisse, cum Diana
42 Maîtrise du latin par la pratique

exportaretur ex oppido ? — 18. Ad disciplinam militiae plurimum intererat insuescere


militem pati taedium. — 19. Te hilari animo esse et prompto ad iocandum ualde me iuuat.
— 20. Venisse murem ducentis denariis, Casilinum obsidente Hannibale, eumque qui uendi-
derat fame interisse, emptorem uixisse annales tradunt. — 21. Verres sciebat sibi crimini
datum iri pecuniam accepisse. — 22. Inferiores non dolere se a suis ingenio superari
debent.

49. Subordonnez, puis traduisez.


1. Quis neget… ? – Eximia gloria saepius fortunae quam uirtutis est beneficium. —
2. Metellus per litteras certior fit… – Prouincia Numidia Mario data est. — 3. Nonnulli
arbitrantur… – Melius est deleri omnino rem publicam quam debilitatam manere. —
4. Sollicitus es de me. – Sentio… — 5. Discessi ab armis. – Numquam paenituit… —
6. Quintus frater profectus est in Asiam. – Audio… — 7. Non miramur… – Hic homo tantum
excellit ceteris. — 8. Id facere sine summo periculo non possunt. – Arbitrantur… —
9. Iurant… – Nesciunt ipsi quare exierint, ubi fuerint. — 10. An ignoratis… ? – Portus a
praedonibus est direptus. — 11. Aiunt… – Ad fluctum declamare solitus erat Demosthenes,
ut fremitum assuesceret uoce uincere. — 12. Quidam e sapientibus dixerunt… – Ira breuis
insania est. — 13. Romani existimabant… – Hannibale uiuo numquam sine insidiis erunt.
— 14. Decet… – Carior nobis est patria quam nosmet ipsi. — 15. Ipse consul Romae manet.
– Optimum uisum est… — 16. Constat… – Ad salutem ciuium inuentae sunt leges. —
17. Necesse est… – Lex habetur in rebus optimis. — 18. Tempus est… – De illa perpetua iam,
non de hac exigua uita cogitamus. — 19. Negas… – Hoc potes nec adprobare nec inprobare.

50. Traduisez.
1. Alexandre prétendait être le fils de Jupiter. — 2. Les Grecs n’espéraient pas que les
Romains évacueraient la Grèce. — 3. Vous voyez que rien n’est plus semblable à la mort
que le sommeil. — 4. Auguste promit à Virgile qu’il garderait sa propriété. — 5. Solon se
vantait de vieillir en apprenant chaque jour quelque chose de nouveau. — 6. Hannibal jura
d’être jusqu’à sa mort l’ennemi des Romains. Il n’oubliait pas que ceux-ci, après la première
guerre punique, avaient durement traité les Carthaginois. — 7. Régulus avait promis de
retourner à Carthage et il tint parole. Il n’ignorait pas qu’il allait au-devant de supplices
raffinés, mais il pensait qu’on ne doit pas violer son serment. — 8. Quand il apprit que
César avait franchi le Rubicon, Pompée se hâta de quitter Rome. — 9. Souvenons-nous que
la vie est brève ! — 10. Il est sans exemple qu’un roi soit accusé d’un crime capital.

51. Traduisez.
1. Spes adempta est exercitum in Ligures traduci posse. — 2. Erat magna suspicio
Parthos iter per Cappadociam esse facturos. — 3. Facilis est coniectura ea maxime esse
expetenda quae plurimum habent dignitatis. — 4. Nuntius uenit bellum Athenienses indi-
xisse Lacedaemoniis. — 5. Crebri rumores adferebantur Belgas contra populum Romanum
coniurare. — 6. Confirmatur opinio barbaris nullum esse praesidium. — 7. Hannibal in
suspicionem regi adductus est alia sentire. — 8. Vix fides fit eas res homines passos esse. —
9. Opinio exierat foedus clandestinum inter eos ictum esse. — 10. Iam Flaminium consulem
Arretium peruenisse fama erat. — 11. In castra nuntius peruenit Romae coniurationem
patefactam. — 12. Atticus gloriabatur se numquam cum matre in gratiam redisse. Quod est
signum nullam umquam inter eos querimoniam intercessisse. — 13. Quom interea rumor
uenit datum iri gladiatores, populus conuolat. — 14. Mira hominum querela est : sine
magistratibus urbem esse, sine senatu.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 43

Particularité.
Ducuntur spe id sibi utile futurum esse (fore). Ils sont guidés par l’espoir que cela leur sera utile.

3.2.2.3. Passif impersonnel et personnel


 ERNOUT–THOMAS, § 226–227, 327 ; SAUSY, § 398 ; LAVENCY, § 309 ; FAMERIE et al., ch. 20

Dicitur Homerum caecum fuisse. On dit qu’Homère était aveugle. – Homère, dit-on,
Homerus caecus fuisse dicitur. était aveugle.
Videris beatus [esse]. Tu parais [être] heureux. – Tu as l’air heureux. – Il
semble que tu es heureux. – On dirait que tu es
heureux.
[Mihi] uideor beatus [esse]. Il me semble que je suis heureux. – Je crois être
heureux.
Mihi uidetur ad te scribere. Il me plaît (Je juge bon, Je crois bon, Je décide) de
t’écrire.
Dux iubet milites pontem facere. Le général ordonne aux soldats de construire un
pont. – Le général fait construire un pont par les
soldats.
Dux iubet pontem fieri. Le général ordonne de construire un pont.
Milites iubentur pontem facere. On ordonne aux soldats de construire un pont. –
Les soldats ont l’ordre de construire un pont.

52. Traduisez.
1. Lycurgi temporibus Homerus fuisse traditur. — 2. Vbi regi nuntiatum est Iugurtham
haud procul abesse, procedit in tumulum. — 3. Thales primus defectionem solis praedixisse
fertur. — 4. Parentes prohibentur adire ad filios, prohibentur liberis suis cibum uesti-
tumque ferre. — 5. Oppugnata domus C. Caesaris nuntiabatur. — 6. Nimis multa audire
coguntur neque aliter facere possunt, ii quibus commissa tota est res publica. — 7. Nihil ita
fore putatum est. — 8. Vos eum regem inultum esse patiemini ? — 9. Non immerito ab
hominibus aetatis suae Cicero regnare in iudiciis dictus est. — 10. Caesar opinione celerius
uenturus esse dicitur. — 11. Adfertur Silenum docuisse non nasci homini longe optimum
esse. — 12. Vere dici potest magistratum legem esse loquentem, legem autem mutum
magistratum. — 13. Equus Alexandri – Bucephalam uocabant – nec in dorso insidere suo
patiebatur alium et credebatur sentire quem ueheret. — 14. Oppidani muros portasque
adire uetiti sunt. — 15. Lectitauisse Platonem studiose, audiuisse etiam Demosthenes dici-
tur. — 16. Nuntiatur piratarum esse nauis in portu. — 17. Lex hominem occidi uetat. —
18. Abesse a periculo uidebantur. — 19. Visus est in somnis a Ioue in deorum concilium
uocari. — 20. Mihi uidetur M. Tullius effinxisse uim Demosthenis. — 21. Numquam mihi
uideor tractasse causam difficiliorem. — 22. Solem e mundo tollere uidentur qui amicitiam
e uita tollunt. — 23. Vbi tyrannus est, ibi dicendum est plane nullam esse rem publicam. —
24. Luna solis lumine conlustrari putatur. — 25. Tarquinius, cum restitui in regnum armis
non potuisset, Cumas contulisse se dicitur. — 26. Regnante Tarquinio Superbo, in eas Italiae
partis Pythagoras uenisse reperitur. — 27. Galli ueniri ad se confestim existimantes ad
arma conclamant.

53. Traduisez, en employant deux constructions quand c’est possible.


1. La loi interdit de supplicier un citoyen romain. — 2. On annonça à Cincinnatus qu’il
était nommé dictateur. — 3. On obligea le voleur à rendre l’argent. — 4. Le consul fit
44 Maîtrise du latin par la pratique

immédiatement exécuter les condamnés. — 5. Défense fut faite aux Carthaginois de dépas-
ser l’Èbre. — 6. Les esclaves n’étaient pas autorisés à témoigner contre leur maître. —
7. Ordre fut donné aux habitants de livrer toutes les armes. — 8. On pensait qu’Hannibal
marcherait sur Rome après la bataille de Cannes. — 9. Sous le règne de Tibère, les
magiciens furent contraints de quitter Rome. — 10. Hannibal crut voir en rêve un serpent
monstrueux. — 11. Je crois bon de te prévenir qu’un danger te menace. — 12. Il nous
semble que Cicéron se vante un peu trop dans la plupart de ses discours. — 13. On vous a
empêchés de mettre le pied dans votre province. — 14. On m’annonçait que les Parthes
avaient franchi l’Euphrate. — 15. On ne peut assez dire, ni même imaginer, combien de
scélératesse il y avait en Clodius.

3.2.2.4. Expression particulière de la postériorité


 ERNOUT–THOMAS, § 325 ; SAUSY, § 399 ; LAVENCY, § 308.9 ; FAMERIE et al., ch. 13

Spero futurum esse (fore) ut hostibus parcas. J’espère que tu épargneras les ennemis.
Spero futurum esse (fore) ut mihi parcatur. J’espère qu’on m’épargnera.
Sperabam futurum esse (fore) ut hostibus J’espérais que tu épargnerais les ennemis.
parceres.
Sperabam futurum esse (fore) ut mihi J’espérais qu’on m’épargnerait.
parceretur.

54. Traduisez.
1. Nobiles Iugurthae animum pollicitando adcendebant, si Micipsa rex occidisset, fore uti
solus imperi Numidiae potiretur. — 2. Numquam ego ratus sum fore uti rex maxumus
priuato homini gratiam deberem. — 3. Me constantiae puto fore ut numquam paeniteat. —
4. Pompeius dixerat, priusquam concurrerent acies, fore uti exercitus Caesaris pelleretur. —
5. Exaudita uox est a luco Vestaefuturum esse ut Roma caperetur. — 6. Sperabam, cum has
litteras accepisses, fore ut ea quae superioribus litteris a te petissemus impetrata essent. —
7. Magna me spes tenet fore ut omnes ciues expergiscantur ad libertatem. — 8. Clamabant
fore ut ipsi se di immortales ulciscerentur. — 9. Spero fore ut contingat id nobis. —
10. Caesar magnam in spem ueniebat pro suis tantis populique Romani in eum beneficiis
fore ut Ariouistus pertinacia desisteret. — 11. Diuiciacus Haeduus Caesari dicebat futurum
esse paucis annis uti omnes ex Galliae finibus pellerentur atque omnes Germani Rhenum
transirent. — 12. Me maxime consolatur spes, quod ualde suspicor fore ut infringatur
hominum improbitas consiliis tuorum amicorum.

55. Traduisez en utilisant la périphrase futurum esse (fore) ut.


1. Les Romains avaient espéré que les Gaulois seraient leurs alliés contre Hannibal. —
2. Bien des gens croyaient que Pompée l’emporterait. — 3. Les Nerviens étaient persuadés
qu’ils s’empareraient facilement du camp de Cicéron. — 4. Après la bataille de Cannes,
Maharbal promit à Hannibal que, quatre jours plus tard, il dînerait au Capitole. — 5. Je
pense que tu te repentiras de ton imprudence et que tu te souviendras alors de mes paroles.
— 6. Cicéron espérait qu’il serait approuvé par tous les bons citoyens. — 7. L’on espère de
vieillir, et l’on craint la vieillesse. (La Bruyère)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 45

3.2.2.5. Particularités stylistiques


Mori necesse est. La mort est inéluctable.
Audiui nostros uicisse. J’ai appris la victoire des nôtres.
Hoc puto non esse uerum. Ce n’est pas vrai, je pense (à mon avis).

56. Traduisez l’infinitif ou la proposition infinitive par un nom.


1. Deos esse credimus. — 2. Lycios liberos esse iubet populus Romanus. — 3. Viuere
militare est. — 4. Me senem esse sum oblitus. — 5. Sperat adulescens diu esse se uicturum.
— 6. Nuntiatum mihi est eum mortuum esse. — 7. Omnibus bonis expedit saluam esse rem
publicam. — 8. Oratorem irasci minime decet. — 9. Eum mortuum esse postridie nuntia-
batur. — 10. Ille uos omnis saluos esse uoluit. — 11. Milo quantum interesset P. Clodii se
perire cogitabat. — 12. Omni de re facilius puto posse ab homine non inurbano quam de
ipsis facetiis disputari.

57. Traduisez les mots en italiques par un infinitif ou une proposition infinitive.
1. La plupart des philosophes croyaient à l’immortalité de l’âme. — 2. Nous espérons
tous votre prochain retour. — 3. La solitude plaît à certains hommes. — 4. Cicéron souffrait
vivement de l’absence de son ami. — 5. Le consul apprit au peuple l’arrestation des conjurés.
— 6. J’avoue mon embarras. — 7. Le peuple supporte avec peine l’injustice des puissants. —
8. Ambiorix déclara qu’il n’oubliait pas la bienveillance de César à son égard. — 9. À mon
avis, disait Caton, il faut détruire Carthage. — 10. Marcellus n’autorisa pas le pillage de Syra-
cuse. — 11. Platon est, semble-t-il, le plus grand philosophe de la Grèce. — 12. L’envoi d’am-
bassadeurs fut aussitôt ordonné. — 13. Romulus, croyait-on, était fils de Mars. — 14. Quand
fut annoncée la défaite des Romains, on ordonna la consultation des livres sibyllins.

58. Hannibal et le philosophe Phormion


Cum Hannibal Carthagine expulsus Ephesum ad Antiochum uenisset exsul proque eo,
quod eius nomen erat magna apud omnis gloria, inuitatus esset ab hospitibus suis ut Phor-
mionem philosophum, si uellet, audiret ; cumque is se non nolle dixisset, locutus esse dicitur
homo copiosus aliquot horas de imperatoris officio et de omni re militari. Tum, cum ceteri
qui illum audierant uehementer essent delectati, quaerebant ab Hannibale quidnam ipse de
illo philosopho iudicaret. Hic Poenus non optime Graece, sed tamen libere respondisse
fertur multos se deliros senes saepe uidisse, sed qui magis quam Phormio deliraret uidisse
neminem. Neque mehercule iniuria. Quid enim aut adrogantius aut loquacius fieri potuit
quam Hannibali, qui tot annis de imperio cum populo Romano omnium gentium uictore
certasset, Graecum hominem, qui numquam hostem, numquam castra uidisset, numquam
denique minimam partem ullius publici muneris attigisset, praecepta de re militari dare ?
CIC., De or. II, 75–76

59. La biche de Sertorius


Cerua alba eximiae pulchritudinis et uiuacissimae celeritatis Sertorio dono data est.
Hanc sibi oblatam diuinitus et instinctam Dianae numine conloqui secum, monereque et
docere quae utilia factu essent, persuadere omnibus instituit ac, si quid durius uidebatur
quod imperandum militibus foret, a cerua sese monitum praedicabat. Id cum dixerat, uni-
uersi tamquam si deo libentes parebant. Ea cerua quodam die, cum incursio esset hostium
nuntiata, festinatione ac tumultu consternata in fugam se prorupit atque in palude proxima
delituit et postea requisita perisse creditast. Neque multis diebus post inuentam esse ceruam
46 Maîtrise du latin par la pratique

Sertorio nuntiatur. Tum qui nuntiauerat iussit tacere, ac ne cui palam diceret interminatus
est, praecepitque ut eam postero die repente in eum locum in quo ipse cum amicis esset
inmitteret. Admissis deinde amicis postridie uisum sibi esse ait in quiete ceruam quae peris-
set ad se reuerti et, ut prius consuerat, quod opus esset facto praedicere ; tum seruo quod
imperauerat significat, cerua emissa in cubiculum Sertorii introrupit, clamor factus et orta
admiratio est.
AULU-GELLE, XV, 22, 4–9

3.2.3. Subjonctif
Tableau 21. Concordance des temps au subjonctif

Verbe introducteur Verbe subordonné


Antériorité Simultanéité Postériorité
1. Présent ou futur
Règle générale parfait présent
Interrogation indirecte parfait présent -urus sim
2. Passé
Règle générale plus-que-parfait imparfait
Interrogation indirecte plus-que-parfait imparfait -urus essem

3.2.3.1. Subjonctif avec ut, ne


 ERNOUT–THOMAS, § 307–308 ; SAUSY, § 409–410 ; LAVENCY, § 358, 399 ; FAMERIE et al., ch. 19

Exemples. 1. [Id] tibi suadeo ut abeas. — 2. Suadebam tibi ut abires. — 3. Suadeo tibi ne abeas neu
timeas. — 4. Caue ne cadas. — 5. Permissum est ut ex urbe exirent.

Comparez.
Te hortor ne timeas. Je t’engage à ne pas avoir peur.
Dux militibus imperat ut resistant. Le général ordonne aux soldats de résister.
Opto ut ueniat. Je souhaite qu’il vienne.
Caue ne captiuus fugiat. Veille à ce que le prisonnier ne se sauve pas.

60. Traduisez.
1. Optemus ut Catilina eat in exsilium. — 2. Non ut diu uiuamus curandum est, sed ut
satis. — 3. A uobis peto primum ut consilium probetis meum, deinde ne frustra dehortando
impedire conemini. — 4. Metellus orabat et hortabatur milites ne deficerent neu paterentur
hostis fugientis uincere. — 5. Cura ut uir sis. — 6. Videamus ne ista per quae admira-
tionem parare uolumus ridicula et odiosa sint. — 7. Te hortor ut maneas in sententia neue
uim pertimescas. — 8. Caesar omnibus equitibus interdicit ne quemquam interficiant. —
9. Cicero effecerat ut Q. Curius consilia Catilinae sibi proderet. Ad hoc collegam suom perpu-
lerat ne contra rem publicam sentiret. — 10. Danda est opera ne qua amicorum discidia
fiant. Cauendum ne etiam in graues inimicitias conuertant se amicitiae. — 11. Videant con-
sules ne quid detrimenti res publica capiat. — 12. Fac ne quid aliud cures nisi ut quam
commodissime conualescas. — 13. Iugurtha Romam legatos mittit quis praecipit primum
uti ueteres amicos muneribus expleant, deinde nouos adquirant, postremo quaecumque pos-
sint largiundo parare ne cunctentur. — 14. Id effici posse non confido, ut omnes adulescentes
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 47

se ad haec studia conuertant. — 15. Nihil petit nisi ut ignoscatur. — 16. Cauendum est ne
maior poena quam culpa sit. — 17. (Cicéron à propos d’un consul qui n’est resté qu’un jour
en fonction) Hoc consecutus est Rebilus, ut quaereretur quibus consulibus consul fuisset. —
18. Maxime curandum est ut eos quibuscum sermonem conferemus et uereri et diligere
uideamur. — 19. Videte ne utilius uobis sit illis ducibus errare quam hoc magistro erudiri.
— 20. Virgis ne caederetur monet ut caueat.

61. Traduisez.
1. Je t’engage à te rendre immédiatement à Rome. — 2. Efforçons-nous de ne faire du
tort à personne et de ne pas être cruels. — 3. Arrange-toi pour venir. — 4. Virgile obtint
d’Octave de conserver ses terres. — 5. Veillons à supporter courageusement les malheurs
de la vie. — 6. Les enfants doivent veiller à ne pas s’abandonner à la paresse. — 7. La
Pythie prescrivit aux Athéniens de prendre Miltiade comme général. — 8. L’homme est
naturellement poussé à envier les biens d’autrui. — 9. À Carthage, les ennemis d’Hannibal
souhaitaient qu’il fût livré aux Romains. — 10. Cicéron veilla à ce que les conjurés ne
pussent faire du tort aux citoyens. — 11. Il fut permis aux sénateurs de constituer une
armée. — 12. Hannibal demanda à son père d’être emmené en Espagne. — 13. Je te prie de
te souvenir de moi et de m’écrire souvent. — 14. Thémistocle persuada au peuple de cons-
truire une flotte de cent navires. — 15. Métellus conseille aux députés de lui livrer Jugurtha
vivant. — 16. Je ferai en sorte que tu comprennes ce qu’on pense de toi. — 17. Les conjurés
demandèrent que leur chef expliquât quelles seraient les conditions de la lutte. — 18. César
demanda au proconsul Pompée d’ordonner aux hommes recrutés en Gaule Cisalpine de
rallier les étendards et de le rejoindre.

Quelques particularités.
Est ut plerique philosophi nulla tradant C’est un fait que la plupart des philosophes ne
praecepta dicendi. transmettent aucun précepte d’éloquence.
Lex amicitiae est ut idem amici uelint. La loi de l’amitié est que les amis veuillent la
même chose.

62. Traduisez.
1. Milo non eo consilio profectus est ut insidiaretur in uia Clodio. — 2. P. Vmbreno
quoidam negotium dat uti legatos requirat. — 3. Prima est historiae lex ne quid falsi dicere
audeat, deinde ne quid ueri non audeat. — 4. Auctor est ut quam primum agere
incipiamus. — 5. Tibi consilium do ut uites oculos hominum. — 6. De uoluntate tua ut
simul simus non dubito. — 7. Ad id tantum intenti Galli erant ne quis hostium euadere
posset. — 8. Lacedaemonii pacem iis legibus constituerunt, ut Athenienses mari duces
essent. — 9. Caesar ad Lingones litteras nuntiosque misit, ne Heluetios frumento neue alia
re iuuarent. — 10. Consensus senatus fuit ut proficisceremur. — 11. Insigne documentum
Sagunti ruinae erunt ne quis fidei Romanae confidat. — 12. Scipio pollicetur sibi magnae
curae fore ut omnia ciuitatibus quae cuiusque fuissent restituerentur. — 13. Non hac nos
patria lege genuit ut nihil a nobis exspectaret. — 14. Sulla iussit malo poetae praemium
tribui ea condicione ne quid postea scriberet.

Exercices de style.
Orat ut sibi parcatur. Il demande grâce.
Operam dat ne lex feratur. Il travaille contre l’adoption de la loi.
Rogo ut sileatis. Taisez-vous, je vous prie. – Silence, je vous prie.
48 Maîtrise du latin par la pratique

63. Traduisez les mots en italiques par un nom ou une proposition indépendante
juxtaposée.
1. Te hortor ne diffidas. — 2. Cura ut ualeas. — 3. Rogo ut domum redeas. — 4. Hoc ut
sibi liceret impetrauerunt. — 5. Themistocles persuasit populo ut classis aedificaretur. —
6. Impetrauit ab eis ut silerent. — 7. Rex Verrem rogat ut candelabrum reddat.

64. Traduisez les mots en italiques par une proposition introduite par ut ou ne.
1. L’orateur obtint la permission de parler. — 2. La misère pousse certains hommes au
meurtre. — 3. Les parents doivent veiller à la santé de leurs enfants. — 4. Bien des Romains
souhaitaient l’élection de Cicéron au consulat. — 5. Exhortons les jeunes gens à la prudence.
— 6. Les délégués des nations unies travaillent à la pacification du monde. — 7. Les paroles
des ambassadeurs romains provoquèrent la colère des Gaulois. — 8. L’imprudence d’un des
conjurés amena la découverte du complot. — 9. L’accusé réclame l’indulgence des juges. —
10. Les amis de Catilina travaillaient contre l’élection de Cicéron au consulat. — 11. Ne tarde
pas à répondre, je te prie. — 12. Ne voyagez pas la nuit, je vous le conseille.

3.2.3.2. Subjonctif avec ne, quin, quominus


 ERNOUT–THOMAS, § 313 ; SAUSY, § 412 ; LAVENCY, § 358, 399 ; FAMERIE et al., ch. 19

Exemples. 1. Impedio ne (quin) proficiscatur. — 2. Impediebam ne proficisceretur. — 3. Non impedio


quin (quominus) proficiscatur. — 4. Prohibeo ne frater proficiscatur (mais aussi : Prohibeo fratrem
proficisci). — Proficisci prohibeor.

Comparez.
Impedio ne frater proficiscatur. J’empêche mon frère de partir.
Obsto ne proficiscatur. Je m’oppose à ce qu’il parte (à son départ).

65. Traduisez et justifiez l’emploi de la conjonction.


1. Plura ne scribam dolore impedior. — 2. Non deterret sapientem mors quo minus rei
publicae consulat. — 3. Omnes boni non recusabant quin uel pro me uel mecum perirent.
— 4. Atticus ne qua sibi statua poneretur restitit. — 5. Hoc potuisti prohibere ne fieret. —
6. Ne hoc senatus decerneret ambitio obstabat. — 7. Dolor me tenuit quo minus ad ludos
uenirem. — 8. Aegre sunt retenti milites quin oppidum inrumperent. — 9. Remi Suessio-
nes deterrere non potuerunt quin cum Belgis consentirent. — 10. Quo minus multum tibi
debeam non recuso. — 11. Indignatiunculam non possum mihi temperare quo minus apud
te per epistulam effundam. — 12. Aetas non impedit quominus agri colendi studia tenea-
mus usque ad ultimum tempus senectutis. — 13. Quid impedit quo minus suo sensus quis-
que munere fungatur ? — 14. Regulus sententiam ne diceret recusauit. — 15. Vix milites
temperauere animis quin extemplo impetum facerent. — 16. Caesar cognouit per Afranium
stare quo minus proelio dimicaretur. — 17. Quae formido impedit quominus pro capite
alterius causam uelint dicere ? — 18. Stetisse per Trebonium quominus oppido potirentur
uidebatur. — 19. Quis recusare potest quin et socii sibi consulant ? — 20. Poenus quin ex
urbe erumperet ubi uellet prohiberi non poterat.

66. Traduisez.
1. Je ne refuserai pas d’aller à ton secours. — 2. Mon état de santé m’empêche de sortir
aujourd’hui. — 3. La faiblesse de sa voix empêchait Isocrate de parler en public. —
4. Atticus refusa qu’on lui élevât une statue. — 5. Rien ne pouvait détourner les jeunes gens
d’Athènes de suivre Socrate. — 6. Qu’est-ce qui s’oppose à ce que tu sois heureux ? —
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 49

7. L’âge n’empêcha pas Caton de se mettre à apprendre le grec. — 8. La crainte du châti-


ment n’empêche pas toujours le méchant de commettre ses méfaits. — 9. Le chagrin m’a
empêché d’en dire davantage. — 10. Comme on demandait à Thémistocle pourquoi il avait
l’air si triste, il répondit : « Les lauriers de Miltiade m’empêchent de dormir. » — 11. Nous
ne pouvons empêcher les autres de différer d’avis avec nous. — 12. Il ne se refusa pas à
subir le châtiment [prévu par] la loi. — 13. Je n’ai rien négligé pour te mettre au courant
des événements.

Autres emplois de quin.


Facere non possum quin rideam. Je ne puis faire en sorte de ne pas rire. – Je ne puis
m’empêcher de rire.
Fieri non potest quin rideam. Il m’est impossible de ne pas rire.
Nulla causa est quin rideam. Je n’ai aucune raison de ne pas rire.

67. Traduisez.
1. Facere non potui quin tibi uoluntatem declararem meam. — 2. Id fieri non potest
quin sentiant. — 3. Res repetentes legatos nostros haud procul afuit quin hostes uiolarent.
— 4. Tanta trepidatio fuit, ut non multum abesset quin opera desererentur. — 5. Nulla est
mora quin eam uxorem ducam. — 6. Nihil abest quin sim miserrimus. — 7. Pythagoriis
interdictum putatur ne faba uescerentur. — 8. Per me non stat quin fides praestetur. —
9. Quid est causae quin eos dimittamus ? — 10. Paene factum est quin castra relinquerent
atque cederent hosti.

68. Traduisez.
1. Je ne puis m’empêcher de vous dire mon sentiment sur cette affaire. — 2. Il est impos-
sible que tu ne comprennes pas. — 3. Il n’y a aucune raison de ne pas dire toute la vérité.
— 4. Les Carthaginois faillirent s’emparer de la ville. — 5. Je vous prie de ne mettre aucun
retard à me répondre. — 6. Il ne dépendait pas de moi que vous receviez une juste récom-
pense. — 7. Peu s’en fallut que Virgile ne fût tué par le centurion [qui était devenu] proprié-
taire de sa terre.

Exercices de style.
Impedio ne proficiscaris. Je m’oppose à ton départ.

69. Traduisez les mots en italiques par un nom.


1. Haec quominus legas non deterreo. — 2. Marcellus receptui cecinit, ne Syracusae
diriperentur. — 3. Quid obstat quo minus iustum piumque ineatur bellum ? — 4. Maioribus
nostris superbia non obstabat quominus aliena instituta imitarentur. — 5. Quid obstat quo
minus deus sit beatus ? — 6. Ne res conficeretur obstitit. — 7. Obstitisti ne ex Italia transire
in Siciliam fugitiuorum copiae possent.

70. Traduisez les mots en italiques par une proposition complétive introduite par
ne, quin ou quominus.
1. Rien ne s’oppose à ton bonheur. — 2. Je m’opposerai à la réalisation de vos projets. —
3. Il n’a pu retenir ses larmes. — 4. Ne pouvais-tu empêcher l’évasion du prisonnier ? —
5. César s’opposait à la condamnation à mort de Catilina. — 6. C’était la coutume chez les
Grecs d’interdire aux esclaves l’accès du théâtre. — 7. Ne me détourne pas de l’accomplis-
sement de mon devoir.
50 Maîtrise du latin par la pratique

3.2.3.3. Subjonctif avec ne, ne non (ut)


 ERNOUT–THOMAS, § 311–312 ; SAUSY, § 411 ; LAVENCY, § 358, 399.3 ; FAMERIE et al., ch. 19

Exemples. 1. Timeo ne quis loquatur. — 2. Timeo ne quis locutus sit. — 3. Timebam ne quis loquere-
tur. — 4. Timebam ne quis locutus esset. — 5. Timeo ne non loquatur. — 6. Timeo ut loquatur.

Comparez.
Timeo ne ueniat. Je crains qu’il [ne] vienne.
Non timeo ne ueniat. Je ne crains pas qu’il vienne.
Timeo ne non ueniat. Je crains qu’il ne vienne pas.
Timeo ne uidear. Je crains d’être vu.

71. Traduisez.
1. Metuebat ne indicaretur. — 2. Dux uerebatur ex anni tempore et inopia aquae ne siti
conficeretur exercitus. — 3. Timeo ne C. Verres omnia quae fecit impune fecerit. —
4. Equidem malueram haec silentio transiri, sed uereor ne non liceat. — 5. Cicero timuit ne
quis de sua fide atque integritate dubitaret. — 6. Non uereor ne uidear id cogitasse. —
7. Quid uos praesidium a nobis postulabatis ? An ne nummi uobis eriperentur timebatis ? —
8. Vereor ne quid in ista re minus commode fiat. — 9. Vereor ne haec qui non uiderunt
omnia me nimis augere arbitrentur. — 10. Omnis labores te excipere uideo : timeo ut susti-
neas. — 11. Rem frumentariam ut satis commode supportari posset, se timere dicebant.

72. Traduisez.
1. Tu as craint que je ne veuille pas te voir. — 2. J’ai [bien] peur qu’il ne soit honteux
d’hésiter. — 3. Un historien ne doit pas craindre qu’on le critique. — 4. Je crains [bien] de
ne pas pouvoir vous donner satisfaction. — 5. Virgile redoutait de perdre ses terres. —
6. L’avare craint sans cesse qu’on ne lui vole son trésor. — 7. N’avez-vous pas peur que la
fortune ne vous favorise pas ? — 8. Tremblez que vos coupables projets ne soient décou-
verts ! — 9. Le médecin appréhende que la fièvre ne revienne. — 10. Comme Phocion
exposait un jour son avis à l’assemblée du peuple, la foule se mit tout à coup à applaudir.
Alors, s’étant tourné vers un de ses compagnons : « J’ai [bien] peur, s’écria-t-il, d’avoir dit
quelque sottise. » — 11. Écoutez tout le monde ; croyez peu de gens ; gardez-vous [bien] de
vous croire trop vous-mêmes ; craignez de vous tromper, mais ne craignez jamais de laisser
voir aux autres que vous avez été trompés. (Fénelon)

73. Le vétéran d’Actium


Veteranus cum die sibi dicto periclitaretur, accessit in publico ad Caesarem rogauitque
ut sibi adesset. Ille aduocatum quem ex comitatu suo elegerat sine mora dedit commenda-
uitque ei litigatorem. Exclamauit ingenti uoce ueteranus : « At non ego, Caesar, periclitante
te Actiaco bello uicarium quaesiui, sed pro te ipse pugnaui », detexitque impressas cica-
trices. Erubuit Caesar uenitque in aduocationem, ut qui uereretur non superbus tantum, sed
etiam ingratus uideri.
MACR., Sat. II, 4, 27

Tournures analogues.
Periculum est ne damnetur. Il y a un risque qu’il soit condamné. – Il risque
d’être condamé.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 51

74. Traduisez.
1. Apud Romanos, pauor erat ne extemplo castra hostis adgrederetur. — 2. Improbi
semper sunt in metu ne poena afficiantur. — 3. Mater cruciatur et sollicita est ne filium
spoliatum omni dignitate conspiciat. — 4. Murena uenit in periculum ne et ea quae ei relic-
ta et haec quae ab ipso parta sunt amittat. — 5. Ne quis errore labatur uestrum non sum
securus. — 6. Haud sane periculum est ne non mortem aut optandam aut certe non timen-
dam putem. — 7. Magnus multitudini timor est iniectus ne qua repentina uis in ciuitate
exsisteret.

75. Traduisez.
1. En ce temps-là, la république romaine fut en grand danger d’être détruite par une
bande de criminels. — 2. Je ne suis pas sûr de ne pas être condamné. — 3. La crainte
s’empare des soldats, que les secours n’arrivent trop tard. — 4. Il n’y a pas de danger que je
me fie aux flatteurs. — 5. Denys le tyran vivait constamment dans la crainte d’être assassi-
né par un de ses ennemis. — 6. Cicéron éprouvait une grande appréhension d’être accusé
d’illégalité.

Exercices de style.
Timeo ne amici me irrideant. Je crains les moqueries de mes amis.

76. Traduisez la proposition subordonnée par un complément.


1. Metuebat ne indicaretur. — 2. Vereor ne quid in ista re minus commode fiat. —
3. Timor patres incessit ne rursus coniurationes fierent. — 4. Improbi semper sunt in metu
ne poena afficiantur.

77. Traduisez les mots en italiques par une proposition complétive introduite par
ne ou ne non.
1. Je ne crains pas les critiques des sots. — 2. Les Belges redoutaient continuellement
une invasion des Germains. — 3. Craignons la levée de nouveaux impôts. — 4. Craignant le
châtiment, Catilina s’enfuit de la ville. — 5. Le paysan appréhende la destruction de ses
récoltes. — 6. Il y a grand risque de pluie. — 7. Les conjurés redoutaient la découverte de
leurs plans.

78. À chacun son métier


Apelles pictor perfecta opera proponebat in pergula transeuntibus atque, ipse post
tabulam latens, uitia quae notarentur auscultabat, uulgum diligentiorem iudicem quam se
praeferens ; feruntque reprehensum a sutore, quod in crepidis una pauciores intus fecisset
ansas, eodem postero die superbo emendatione pristinae admonitionis cauillante circa crus,
indignatum prospexisse, denuntiantem ne supra crepidam sutor iudicaret, quod in prouer-
bium abiit.
PL. ANC., XXXV, 84–85

79. Il y a toujours à apprendre


Theophrastus moriens accusasse naturam dicitur, quod ceruis et cornicibus uitam diu-
turnam, quorum id nihil interesset, hominibus, quorum maxime interfuisset, tam exiguam
uitam dedisset ; quorum si aetas potuisset esse longinquior, futurum fuisse ut omnibus
perfectis artibus omni doctrina hominum uita erudiretur. Querebatur igitur se tum, cum illa
52 Maîtrise du latin par la pratique

uidere coepisset, extingui. Quid ? ex ceteris philosophis nonne optumus et grauissumus


quisque confitetur multa se ignorare et multa sibi etiam atque etiam esse discenda ?
CIC., Tusc. III, 69

3.2.3.4. Subjonctif avec ut, ut non


 ERNOUT–THOMAS, § 310 ; SAUSY, § 408 ; LAVENCY, § 358, 402 ; FAMERIE et al., ch. 19

Exemples. 1. Saepe fit ut erremus. — 2. Saepe fiebat ut erraremus. — 3. Fit ut non intellegamus. —


4. Hoc est uitium pigrorum puerorum ut mentiantur. — 5. Mos erat Gallorum ut uiri in uxores uitae
necisque haberent potestatem. — 6. Sequitur ut erres.

80. Traduisez.
1. Eadem nocte accidit ut esset luna plena. — 2. Mos erat Lacedaemoniorum ut duos
haberent semper reges. — 3. Vrbibus constitutis, homines ut fidem colere discerent et aliis
parere consuescerent, qui fieri potuit ? — 4. Restat ut doceam omnia quibus utantur
homines hominum causa facta esse. — 5. Accidit Cononi quod ceteris mortalibus, ut incon-
sideratior in secunda quam in aduersa esset fortuna. — 6. Illud natura non patitur, ut
aliorum spoliis nostras opes augeamus. — 7. Themistocles de instantibus uerissime iudi-
cabat et de futuris callidissime coniciebat. Quo factum est ut breui tempore illustraretur. —
8. Thrasybulo contigit ut patriam a triginta oppressam tyrannis in libertatem uindicaret. —
9. Dixit Cato morem apud maiores hunc epularum fuisse, ut canerent clarorum uirorum
laudes atque uirtutes. — 10. Fieri potest ut recte quis sentiat et id quod sentit polite eloqui
non possit. — 11. Non potest fieri tempore uno homo idem duobus locis ut simul sit. —
12. Est hoc commune uitium magnis liberisque ciuitatibus, ut inuidia gloriae comes sit. —
13. Ea est consuetudo regia, ut casus aduersos hominibus tribuant, secundos fortunae suae.
— 14. Omnibus hoc uitium est cantoribus, inter amicos ut numquam inducant animum
cantare rogati, iniussi numquam desistant. — 15. Solent hoc boni imperatores facere, cum
proelium committunt, ut in eo loco quo fugam hostium fore arbitrentur milites conlocent.
— 16. Alcibiades multos liberalitate deuinxerat. Qua re fiebat ut omnium oculos ad se
conuerteret neque ei par quisquam in ciuitate poneretur. — 17. Tantum abest ut scribi
contra nos nolimus, ut id etiam maxime optemus. — 18. Est hoc Gallicae consuetudinis, uti
et uiatores etiam inuitos consistere cogant et quid quisque eorum de quaque re audierit
quaerant. — 19. Fuit ista quondam in hac re publica uirtus, ut uiri fortes acrioribus suppli-
ciis ciuem perniciosum quam acerbissimum hostem coercerent. — 20. Putaresne umquam
accidere posse ut mihi uerba deessent ? — 21. Fit, nescio quomodo, ut magis in aliis cerna-
mus quam in nobismet ipsis, si quid delinquitur. — 22. Est mos hominum ut nolint eundem
pluribus rebus excellere.

81. Traduisez.
1. Il arrive que le sage lui-même se trompe. — 2. Il me reste à dire quelques mots sur
cette affaire. — 3. Comment se fait-il que personne ne soit content de son sort ? —
4. Timoléon réussit à délivrer sa patrie opprimée par un tyran. — 5. Cicéron eut le malheur
de perdre sa fille, qu’il aimait beaucoup. — 6. Pendant la guerre du Péloponnèse, il arriva
une nuit que tous les Hermès d’Athènes furent abattus. — 7. En cette situation critique, il
ne nous reste plus qu’à vaincre ou à mourir. — 8. Il arrive souvent que l’intérêt soit en
conflit avec l’honneur. — 9. Tant s’en faut que je craigne la mort ! — 10. C’était l’habitude
chez les Romains de prendre les auspices avant la bataille. — 11. Il arrive qu’un grand
peuple accomplisse de grandes choses avec des chefs médiocres.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 53

3.2.3.5. Indicatif et subjonctif avec quod


 ERNOUT–THOMAS, § 302–304 ; SAUSY, § 392, 403 ; LAVENCY, § 388 ; FAMERIE et al., ch. 19

Exemples. 1. [Id] multum me adiuuit, quod studiosus eras. — 2. Fecisti mihi pergratum, quod librum
ad me misisti. — 3. Hoc uno praestamus feris, quod colloquimur inter nos. — 4. Gaudeo quod uales.
— 5. Gaudeo quod ualeas. — 6. Tibi gratulor quod patriam seruauisti. — 7. Socrates accusatur quod
iuuentutem corrumpat – corruperit. — 8. Socrates accusatus est quod iuuentutem corrumperet –
corrupisset. — 9. Quod hoc dicis, erras.

Comparez.
Queritur quod non scribis. Il se plaint que tu n’écrives pas. – Il se plaint de
ce que tu n’écris pas.
Te accuso quod patriam prodidisti. Je t’accuse d’avoir trahi la patrie.

82. Traduisez.
1. Homines a bestiis differunt quod rationem habent. — 2. Quod autem mihi de eo quod
egerim gratularis, te ita uelle certo scio. — 3. Gratulor tibi quod saluum te ad tuos recepisti.
— 4. In hoc sumus sapientes quod naturam ducem sequimur. — 5. Quid te, Marcia,
mouet ? utrum quod filius tuus decessit an quod non diu uixit ? — 6. Accidit perincommode
quod eum nusquam uidisti. — 7. Fecit humaniter Licinius quod ad me uesperi uenit. —
8. Athenienses Alcibiadem absentem quod sacra uiolasset reum fecerunt. — 9. Atticus a
nonnullis reprehendebatur quod parum odisse malos ciues uideretur. — 10. Plurimi ira
exacuebantur quod Phocion aduersus populi commoda steterat. — 11. Magna dis immor-
talibus habenda est gratia quod tam horribilem pestem effugimus. — 12. Quam me delectat
quod narrabitur qua concordia uixerimus ! — 13. Quod tua sponte iura prouinciae Siciliae
mutaueris, id reprehendo. — 14. Quod scribis te uelle scire qui sit rei publicae status, sum-
ma dissensio est. — 15. Mirabile uidetur quod non rideat haruspex, cum haruspicem uide-
rit. — 16. Quod ais nulla re allici hominum mentes oportere ad magistratum mandandum
nisi dignitate, hoc tu ipse non seruas. — 17. Humanius est deridere uitam quam deplorare.
Adice quod de humano genere melius meretur qui ridet illud quam qui luget : ille ei spei
bonae aliquid relinquit, hic autem stulte deflet quae corrigi posse desperat. — 18. Non ea
res me deterruit quo minus litteras ad te mitterem, quod tu ad me nullas miseras. — 19. In
hoc libro hoc maxime admirabar Platonem, quod mihi in oratoribus inridendis ipse esse
orator summus uidebatur. — 20. Homerus querentem Iouem inducit, quod Sarpedonem
filium a morte contra fatum eripere non posset. — 21. Quod me magno animi motu pertur-
batum putas, sum equidem. — 22. Non multo post exstincto illo, dubium an quaesita morte,
auditi sunt in funere eius uxoris gemitus semet incusantis quod causa exitii marito fuisset.

83. Traduisez.
1. Je te félicite d’avoir échappé à un si grand danger. — 2. Qui ne blâmerait Alcibiade
d’avoir trahi sa patrie ? — 3. Nous nous affligeons à la pensée que tant d’hommes ont péri
durant la guerre. — 4. Je regrette vivement de vous avoir offensé. — 5. Ce qui me fait
surtout plaisir, c’est que tu ne m’aies pas oublié. — 6. Après le désastre de Cannes, les
Romains remercièrent le consul vaincu de n’avoir pas désespéré de la patrie. — 7. Rendons
grâce aux dieux que la liberté de la patrie ait été rétablie. — 8. Que tu ne m’aies pas encore
écrit, voilà qui est surprenant. Ajoute [à cela] que je suis fort inquiet au sujet de ta santé. —
9. Le danger paraissait d’autant plus grand que personne ne savait très bien ce qui se
passait. — 10. Antisthène fut accusé d’impiété sous prétexte qu’il avait mal parlé du soleil.
54 Maîtrise du latin par la pratique

— 11. La meilleure preuve du génie d’Homère, c’est qu’à peu près tous les poètes grecs et
latins ont tenté de l’imiter.

3.2.3.6. Interrogation et exclamation indirectes


 ERNOUT–THOMAS, § 316–321, 379 ; SAUSY, § 217–222, 404–405 ; LAVENCY, § 360, 450–452 ; FAMERIE et al.,
ch. 14

Tableau 22. Interrogation directe et indirecte

Interrogation directe Interrogation indirecte


1. Mots interrogatifs
Quid fecisti ? Quem amicum uidisti ? Vbi fuisti ? Quaero quid feceris, quem amicum uideris, ubi
fueris.
Diuitesne (Num diuites) beatos putas ? Quaero diuitesne (num diuites) beatos putes.
Nonne diuites beatos putas ? Quaero nonne diuites beatos putes.
[Vtrum] honeste fecisti an turpiter ? Quaero [utrum] honeste feceris an turpiter.
Honestene fecisti an turpiter ? Quaero honestene feceris an turpiter.
Honeste fecisti annon ? Quaero honeste feceris necne.
2. Modes et temps : cf. p. 46 (tableau 21)
Quid facio ? Quid faciam ? (subj. délibératif) Nescio quid faciam.
Nesciebam quid facerem.
Quid feci ? Nescio quid fecerim.
Nesciebam quid fecissem.
Quid faciam ? (futur) Nescio quid facturus sim.
Nesciebam quid facturus essem.
3. Fonctions de la subordonnée
Quid fecisti ? Dubium est quid feceris. [= sujet]
Nescio quid feceris. [= complément d’objet]

84. Traduisez et justifiez le temps du subjonctif, puis transposez l’interrogation (ou


l’exclamation) indirecte en interrogation (ou exclamation) directe.
1. Nunc uidete quam illi iniqui sint. — 2. Quid fieri placeret ostendi. — 3. Posset agi lege
necne pauci quondam sciebant. — 4. Id quare fieri non possit non intellego. — 5. Quid sis
facturus uelim mihi quam primum rescribas. — 6. Non quid dicatur, sed quid oporteat dici
considerate ! — 7. Diiudicari non potest uter utri anteferendus sit. — 8. Di utrum sint
necne sint quaeritur. — 9. Tu quid egeris uehementer exspecto. — 10. Est fidei pietatisque
nostrae declarare fortissimis militibus quam memores simus quamque grati. — 11. Nunc
uos existumate facta an dicta pluris sint. — 12. Quis sim scies ex eo quem ad te misi. —
13. Ex me quidam quaesiuit quo die Roma exissem et num quidnam esset noui. — 14. Nes-
cis qua aetate Platon seruire coeperit ? — 15. Videtisne ut apud Homerum saepissime
Nestor de uirtutibus suis praedicet ? — 16. Est boni consulis non solum uidere quid agatur,
uerum etiam prouidere quid futurum sit. — 17. Ex Demosthenis epistulis intellegi licet
quam frequens fuerit Platonis auditor. — 18. Cicero quaesiuit a Catilina in nocturno
conuentu ad M. Laecam fuisset necne. — 19. Quantum dolorem acceperim fratris nostri
morte tu existimare potes. — 20. Satius est quid faciendum sit quam quid factum quaerere.
— 21. Sulla dicit se missum a consule uenisse quaesitum a rege pacem an bellum agitaturus
foret. — 22. Nihil interest mea quantus circa mortem meam tumultus sit : ipsa ubique
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 55

tantumdem est. — 23. Minabatur Theodoro philosopho tyrannus mortem insepultam :


« O te ineptum, inquit, si putas mea interesse supra terram an infra putrescam ! » —
24. Atticus potius quid se facere par esset intuebatur quam quid alii laudaturi forent. —
25. Mirum est quo procedat Graeca credulitas : nullum tam inpudens mendacium est, ut
teste careat. — 26. Plurimum refert in quae cuiusque uirtus tempora inciderit. —
27. Vtrum Pyrrhus auarior an crudelior sit uix existimari potest. — 28. Nihil quaerere aliud
debetis nisi uter utri insidias fecerit.

85. Maximes.
1. Sanctissimum est meminisse cui te debeas. — 2. Amicum an nomen habeas aperit
calamitas. — 3. Vultu an natura sapiens sis, multum interest. — 4. Multorum disce exem-
plo quae facta sequaris, quae fugias : uita est nobis aliena magistra.

86. Subordonnez, puis traduisez.


1. Quid proxima nocte egisti, ubi fuisti, quos conuocauisti, quid consili cepisti ? – Quem
nostrum ignorare arbitraris… ? — 2. Ad te quid scribam ? – Nescio… — 3. Consultabat… –
Vtrum Romam proficiscatur an Capuam teneat an eat ad tris legiones ? — 4. Cupio scire… –
Quid agis et ubi hiemabis ? — 5. Cur uenerunt legati ? – Aperit… — 6. Quid eueniet ? –
Plerique non prouident… — 7. Docebat… – Vt omni tempore totius Galliae principatum
Haedui tenuerunt ? — 8. Aristippum quidam tyrannus rogauit… – Quid illi philosophiae
studium profuit ? — 9. Id quo modo fieri potest ? – Non inuenio… — 10. Difficile dictu est…
– Vtrum hostes magis uirtutem Pompei pugnantes timuerunt an mansuetudinem uicti dile-
xerunt ? — 11. Quid est animus, ubi est, qualis est aut unde ? – Nescimus… — 12. Fac ut
sciam… – Quo die te uidebimus ? — 13. Quid in alios statuatis ? – Considerate…

87. Traduisez.
1. Écris-moi quel jour tu viendras. — 2. Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. —
3. Avez-vous considéré combien vous deviez à vos parents ? — 4. Ils ne savaient à qui se
fier. — 5. Je voudrais savoir si tu n’as rien appris de neuf. — 6. Crésus demanda à Solon s’il
ne l’estimait pas heureux. — 7. Il est difficile de dire pourquoi Hannibal ne marcha pas sur
Rome après la bataille de Cannes. — 8. Aujourd’hui encore des savants discutent [le point
de savoir] si les Étrusques sont venus en Italie par mer ou par terre. — 9. Personne ne
pouvait prévoir quelle serait l’issue de la guerre. — 10. Comprenez-vous combien il
m’importe de connaître toute la vérité dans cette affaire ? — 11. Voyons si cette proposition
est utile ou non. — 12. Comme quelqu’un demandait à Socrate s’il n’estimait pas heureux
Archélaüs, qui passait alors pour l’homme le plus favorisé de la fortune, il répondit : « Je
n’en sais rien, car j’ignore à quel point il est sage et vertueux. » — 13. En songeant à l’excel-
lent général qu’ils venaient de perdre, les soldats éclatèrent en lamentations. — 14. Je me
demande bien qui vous êtes et ce que vous voulez. — 15. Je ne sais si je dois préférer vivre
vieux et malade ou mourir jeune et dans la force de l’âge. — 16. Vous savez tous le peu
d’estime que j’ai pour cet individu. — 17. Clodius montra quel consul il aurait été s’il avait
été élu. — 18. Épicure disait qu’il faut plutôt observer avec qui tu bois et manges que ce que
tu bois et ce que tu manges. — 19. Diogène, interrogé à quelle heure doit l’homme repaître,
répondit : « Le riche, quand il aura faim, le pauvre, quand il aura de quoi. » (Rabelais)

88. Traduisez.
1. Archimedes ab ignaro milite quis esset interfectus est. — 2. Romani milites, incerti
ignarique quid potissimum facerent, trepidare. — 3. Allobroges diu in incerto habuere
quidnam consili caperent. — 4. Ante circumspiciendum est cum quibus edas et bibas quam
56 Maîtrise du latin par la pratique

quid edas et bibas. — 5. Quem ad modum milites hibernent, cotidie sermones ac litterae
perferuntur. — 6. Semper uigilaui quem ad modum salui esse possemus. — 7. Mihi
uidetur orta amicitia cogitatione quantum utilitatis esset habitura. — 8. Mihi maiori curae
est quem ad modum uobis gratiam referam quam quem ad modum inimicorum iniurias
persequar. — 9. Nemo satis certum habet quid aut speret aut timeat. — 10. Accipio excusa-
tionem tuam cur saepius ad me litteras non dedisses. — 11. Mirifice sum sollicitus quidnam
decernatur. — 12. Publilius iturusne sit in Africam scire poteris. — 13. Inter Athenienses
magna fuit contentio utrum moenibus se defenderent an obuiam irent hostibus acieque
decernerent. — 14. Quaestio est num poena uideatur adficiendus est qui ciuem ex senatus
consulto interemerit. — 15. Quid fuit causae cur in Africam Caesarem non sequerere ? —
16. Hostis admiratio cepit quidnam sibi repentinus clamor uellet. — 17. Germani subito
perterriti perturbantur copiasne aduersus hostem ducere an fuga salutem petere praestaret.
— 18. Primum caput est legis agrariae quo temptamini leuiter quo animo libertatis uestrae
deminutionem ferre possitis.

89. Traduisez les mots en italiques par une interrogation indirecte.


1. Dites-moi votre sentiment sur cette affaire. — 2. Le consul fit connaître son intention.
— 3. Le légat fut informé de la situation critique de la garnison. — 4. J’ignore l’origine de
cette légende. — 5. Quand mourrons-nous ? Nous n’en savons rien. — 6. Les philosophes
nous enseignent le moyen de supporter les malheurs de la vie. — 7. Quelle fut notre joie, vous
ne pouvez l’imaginer. — 8. Les historiens recherchent les causes et les origines des guerres.
— 9. À qui le crime a-t-il profité ? Voilà ce qu’il faut d’abord établir. — 10. Songez à la
puissance de l’amitié. — 11. Demandez à cet homme son âge. — 12. Je ne comprends pas les
raisons de son silence. — 13. Examinons la nature de l’âme. — 14. La sagesse seule rend-elle
l’homme heureux ? C’est un grand problème. — 15. Le bon orateur s’efforce de percevoir les
sentiments, l’opinion, les désirs des juges.

90. Nos propres misères sont celles de toute l’humanité


Solon cum ex amicis quendam grauiter maerentem uideret, in arcem perduxit hortatus-
que est ut per omnes subiectorum aedificiorum partes oculos circumferret. Quod ut factum
animaduertit : « Cogita nunc tecum, inquit, quam multi luctus sub his tectis et olim fuerint et
hodieque uersentur et insequentibus saeculis sint habitaturi ac mitte mortalium incom-
moda tamquam propria deflere. »
VAL. MAX., VII, 2, ext. 2

91. Patriotisme spartiate (interrogation indirecte)


Une femme spartiate, qui avait envoyé à la guerre ses cinq fils, se tenait aux abords de la
ville, attendant quelle serait l’issue de la bataille. Voyant venir un messager, elle lui deman-
da quelle nouvelle il apportait. Celui-ci lui répondit que ses cinq fils étaient morts. « Ce n’est
pas cela que je te demande, dit-elle, mais quel est le sort de la patrie. » Et quand le messager
lui eut annoncé que les Spartiates étaient victorieux : « C’est donc avec joie, ajouta la femme,
que j’apprends même la mort de mes fils. »

92. Réponse cinglante d’un philosophe


Cum regis libertus ad nouas diuitias nuper erectus philosophos ad conuiuium congregas-
set, et inridendo eorum minutulas quaestiones scire se uelle dixisset cur et ex nigra et ex
alba faba pulmentum unius coloris edatur, Aridices philosophus indigne ferens : « Tu nobis,
inquit, absoluas cur et de albis et nigris loris similes maculae gignantur. »
MACR., Sat. VII, 3, 13
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 57

3.2.4. Verbes à constructions multiples


Tableau 23. Verbes à constructions multiples

A. Constructions semblables de même sens


Impedio ne (quin) uenias. Je t’empêche de venir.
Non impedio quin (quominus) uenias. Je ne t’empêche pas de venir.
B. Constructions variables de même sens
Gaudeo te ualere. Je me réjouis que tu ailles bien.
Gaudeo quod uales (ualeas).
C. Constructions variables de sens différent
1. Dicere, monere, scribere, etc.
Dico te uenire. (Dico : « Venis. ») Je dis que tu viens.
Dico [ut] uenias. (Dico : Veni ! ») Je dis que tu viennes. – Je te dis de venir.
Dic mihi uenturusne sis. (Dic : « Veniesne ? ») Dis-moi si tu viendras.
2. Statuere, decernere, etc.
Statuo proficiscendum esse. Je considère qu’il faut partir.
Statuo proficisci. Je décide de partir.
Statuo ut proficiscaris. Je décide que tu partes (partiras).
Statue utrum maneas necne. Décide si tu restes ou non.
3. Timere, uereri, etc.
Timeo ne loquatur, ne non (ut) taceat. Je crains qu’il ne parle, qu’il ne se taise pas.
Timeo loqui. Je crains de parler. – Je n’ose parler.
Timeo quid loqui possim. Je me demande avec appréhension ce que je puis
(pourrais) dire.
4. Dubitare
Dubito itane sit necne. Je me demande si, oui ou non, il en est ainsi.
Dubito quid facturus sit. Je me demande ce qu’il fera.
Dubito an eam. Je me demande si je n’irai pas. – J’irai peut-être.
Non dubito (Haud dubium est, Quis dubitat) Je ne doute pas (Il n’est pas douteux, Qui doute)
quin ita sit. qu’il en soit ainsi.
Non dubito proficisci. Je n’hésite pas à partir.
5. Videre
Video eum progredientem. Je le vois s’avancer.
Video eum progredi. Je vois qu’il s’avance.
Video te errauisse. Je vois que tu t’es trompé.
Nonne uides ut gaudeat ? Ne vois-tu pas comme il se réjouit ?
Vide quid agas. Prends garde à ce que tu fais.
Vide ne erres. Prends garde de te tromper. – Veille à ne pas te
tromper.
Vide ut bonus habearis. Fais en sorte d’être considéré comme un honnête
homme.
Vide ne ulli sint dii. Peut-être n’y a-t-il pas de dieux ?
6. Mirari
Miror quod ita loqueris. Miror te ita loqui. Je m’étonne que tu parles ainsi.
Miror cur ita loquaris. Je me demande bien pourquoi tu parles ainsi.
Miror si id fecit. Je m’étonne qu’il ait fait cela.
58 Maîtrise du latin par la pratique

D. Constructions remarquables
1. Feri potest ut (ut non) ; fieri non potest ut (ut non, quin)
Fieri potest ut scribam, ut non scribam. Il se peut que j’écrive, que je n’écrive pas.
Fieri non potest ut scribam. Il est impossible que j’écrive. – Il m’est impossible
d’écrire.
Fieri non potest ut non (quin) scribam. Il est impossible que je n’écrive pas. – Il m’est
impossible de ne pas écrire.
2. Multum abest ut ; tantum abest ut… ut ; non multum abest quin
Multum abest ut recte facias. Il s’en faut de beaucoup que tu agisses bien.
Tantum abest ut te oderim, ut te amem. Tant s’en faut que je te haïsse, que je t’aime. –
Loin de te haïr, je t’aime.
Non multum (longe, procul) abest quin erres. Peu s’en faut que tu ne te trompes.

3.2.4.1. Verbes de sentiment


 ERNOUT–THOMAS, § 304, 323, 379 ; SAUSY, § 392 ; LAVENCY, § 358 ; FAMERIE et al., ch. 19

93. Traduisez en utilisant les deux constructions possibles.


1. Je suis heureux que tu sois revenu sain et sauf. — 2. Pourquoi te plaindrais-tu d’être
surpassé par un meilleur [que toi] ? — 3. Les Carthaginois s’indignaient [de ce] que les
Romains les avaient traités si durement. — 4. Réjouissons-nous [de ce] que les nôtres aient
remporté la victoire. — 5. Le sage ne se lamente pas de subir les coups du sort. — 6. Les
historiens s’étonnent qu’Hannibal n’ait pas marché sur Rome tout de suite après la bataille
de Cannes. — 7. J’ai le cœur serré [en pensant] que tu cours un si grand danger. — 8. Je ne
m’étonne pas que cela soit arrivé.

3.2.4.2. Dicere, monere, scribere, etc.


 ERNOUT–THOMAS, § 309 ; SAUSY, § 389, 409 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 14

94. Traduisez.
1. Hoc tibi persuade nihil me malle quam te esse mecum. — 2. Marcellus militibus
persuadet ut se recipiant in castra. — 3. Cum Caesar scripsisset se in suam uillam uentu-
rum, scripserunt ad eum sui ne id faceret. — 4. Praeceptum nos docuit ut nosmet ipsos
nosceremus. — 5. Concedo esse deos ; doce me igitur unde sint, ubi sint, quales sint. —
6. Haec se audisse scribit Coelius. — 7. Eis scripseram ut Romae manerent. — 8. Quid
speres ad me scribe. — 9. Scipio Iugurtham monuit ut potius publice quam priuatim amici-
tiam populi Romani coleret. — 10. Hoc moneo magis idoneum tempus te esse nullum
umquam reperturum. — 11. Dicam tuis ut eum librum describant ad teque mittant. —
12. Considerandum uobis puto quid faciatis, Romaene sitis an mecum. Mihi plane non satis
constat adhuc utrum sit melius. Vos uidete quid alii faciant et ne, cum uelitis, exire non
liceat. — 13. Platonem, cum ex alto ignotas ad terras tempestas et in desertum litus detu-
lisset, timentibus ceteris, animaduertisse dicunt in arena geometricas formas quasdam esse
descriptas ; quas ut uidisset, exclamauisse ut bono essent animo, uidere enim se hominum
uestigia. — 14. De Darii aduentu cum fama in Graeciam esset perlata et maxime Atheni-
enses peti dicerentur propter pugnam Marathoniam, miserunt Delphos consultum quidnam
facerent de rebus suis. Deliberantibus Pythia respondit ut moenibus ligneis se munirent. Id
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 59

responsum quo ualeret cum intellegeret nemo, Themistocles persuasit consilium esse Apolli-
nis, ut in naues se suaque conferrent : eum enim a deo significari murum ligneum.

95. Traduisez.
1. Le juge avertit le témoin de dire toute la vérité. — 2. Le juge avertit le témoin qu’il
faut dire toute la vérité. — 3. Si tu me demandes ce qu’il faut faire, je te répondrai de faire
ce que tu veux. — 4. Si tu me demandes ce qu’il faut faire, je te répondrai que je n’en sais
rien. — 5. Cicéron en exil écrivait à ses amis qu’il regrettait la patrie absente. — 6. Cicéron
en exil écrivait à ses amis de veiller à ses intérêts. — 7. Je voudrais vous convaincre qu’il est
temps d’agir. — 8. Je voudrais vous convaincre d’agir sans retard. — 9. Le soldat blessé
crie qu’il va succomber et qu’on vienne à son secours.

3.2.4.3. Statuere, decernere, etc.


 ERNOUT–THOMAS, § 308–309 ; SAUSY, § 409 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 14

96. Traduisez et justifiez la construction.


1. Catilina constituit bellum facere et extrema omnia experiri. — 2. Laudem sapientiae
statuo esse maximam. — 3. Galli statuunt ut X milia hominum delecta ex omnibus copiis in
oppidum submittantur. — 4. Illa nocte, Catilina, statuisti quo quemque proficisci placeret.
— 5. Caesar non exspectandum sibi statuit. — 6. Non statuebas tibi rationem esse
reddendam ? — 7. Dux statuit accuratius sibi agendum cum hoste. — 8. Adherbal prius
omnia pati decreuit quam bellum sumere. — 9. Senatus decernit testis indicium falsum
uideri eumque in uinculis retinendum. — 10. Decreuit senatus ut consul uideret ne quid
res publica detrimenti caperet. — 11. Caesar de obsessione agendum constituit. — 12. Erit
nobis constituendum tutone Romae esse possimus. — 13. Constituunt ut ii qui ualetudine
aut aetate inutiles sint bello oppido excedant.

97. Traduisez.
1. César décida de traverser le Rhin. — 2. Le sénat décréta que [c’était] grâce à la dili-
gence de Cicéron [que] la conjuration avait été dévoilée. — 3. Le sénat décréta que les
consuls procéderaient à une levée de troupes. — 4. Il serait temps de décider ce qu’il faut
faire. — 5. Les Carthaginois vaincus résolurent de mettre fin à la guerre. — 6. Le général
n’a pas encore décidé s’il libérerait les prisonniers ou non. — 7. La plupart des philosophes
établissent que l’âme est immortelle.

3.2.4.4. Timere, uereri, etc.


 ERNOUT–THOMAS, 272, 311 ; SAUSY, § 386, 411 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 19

98. Traduisez.
1. Tuis litteris intellexi te uereri ne superiores mihi redditae non essent. — 2. Haec quo
sint eruptura timeo. — 3. Caesar eos in conspectu Galliae interficere uerebatur. —
4. Vereor ne turpe sit timere minimeque deceat. — 5. Labienus ueritus est ne hostium
impetum sustinere non posset. — 6. Est uero timendum quonam modo id ferat ciuitas. —
7. Verebar quorsum id casurum esset.
60 Maîtrise du latin par la pratique

99. Traduisez.
1. Je me demande avec appréhension ce que tu penses de moi. — 2. Ne craignez pas de
dire tout ce que vous savez. — 3. Catilina ne craignit pas de pousser les conjurés à tuer
Cicéron et à incendier Rome. — 4. Les Romains se demandaient avec crainte quand Hanni-
bal marcherait sur Rome. — 5. Les Romains craignaient qu’Hannibal ne marchât sur Rome.
— 6. Virgile redoutait de ne pas conserver sa propriété.

3.2.4.5. Dubitare
 ERNOUT–THOMAS, § 272, 314, 319 ; SAUSY, § 413 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 14

100. Traduisez.
1. Cicero anxius erat, dubitans quid facto opus esset. — 2. Galli flumen transire et iniquo
loco committere proelium non dubitant. — 3. Num dubitas id tua sponte facere ? —
4. Quisquam dubitabit quin Pompeio hoc tantum bellum transmittendum sit ? — 5. Nemini
uideo dubium esse quin C. Verres in Sicilia sacra profanaque omnia spoliarit. — 6. Non
dubitari debet quin fuerint ante Homerum poetae. — 7. An dubitas quin ea me cura uehe-
mentissime sollicitet ? — 8. Num agricolarum senectus miserabilis est ? Mea quidem sen-
tentia haud scio an nulla beatior possit esse. — 9. Non dubitandum uobis est omni studio ad
id bellum incumbere. — 10. Non dubito tu quid responsurus sis. — 11. Nulla dubitatio fuit
quin omnes tribus legem abrogarent. — 12. Pauor circa Scipionem ceperat milites ne morti-
ferum esset uolnus ; ceterum haud dubium fuit quin, nisi ea mora interuenisset, castra eo
die Punica capi potuerint. — 13. Alterum fortasse dubitabunt sitne tanta uis in uirtute, alte-
rum non dubitabunt quin Stoici conuenientia sibi dicant. — 14. Nolite dubitare quin huic
uni credatis omnia. — 15. Agamemnon non dubitat quin breui sit Troia peritura. — 16. Si
me non improbissime iste tractasset, dubitassem fortasse utrum remissior essem an summo
iure contenderem. — 17. Hoc dubium est, utrum ridere audientes an indignari debuerint.
— 18. Illud caue dubites quin ego omnia faciam quae interesse tua existimem. — 19. Vtrum
difficilius an maius esset negare tibi saepius idem roganti an efficere id quod rogares diu
multumque dubitaui.

101. Traduisez.
1. Qui pourrait douter que la vraie richesse ne soit dans la vertu ? — 2. On ne peut
douter qu’il n’y ait eu des poètes avant Homère. — 3. Certains se demandaient à Rome si
Catilina n’était pas soutenu en cachette par César. — 4. Je me demande ce que tu décideras.
— 5. Je ne doute pas qu’il ne te soit très pénible d’avouer ton erreur. — 6. Aurélia hésitait à
épouser Catilina. — 7. Hésites-tu à confier ton salut à la fuite ? — 8. Bien des Romains
doutaient que Cicéron fût capable d’étouffer la conjuration. — 9. Je ne doutais pas que tu
recevrais ma lettre avec le plus grand plaisir. — 10. N’hésitez pas à me demander ce dont
vous avez besoin. — 11. Quel homme de cœur hésiterait à affronter la mort pour la patrie ?
— 12. Certains savants se demandent si l’Iliade et l’Odyssée n’ont pas été composées par
plusieurs poètes.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 61

3.2.4.6. Videre
 ERNOUT–THOMAS, § 293, 310, 321, 323 ; SAUSY, § 168, 364 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 20

102. Traduisez.
1. Animus uidet se ad meliora proficisci. — 2. Videre iam uideor populum a senatu
disiunctum. — 3. Video nos, si animi non remaneant post mortem, priuari spe beatioris
uitae. — 4. Postquam Magonem cadentem auferrique ex proelio prope exsanguem uidere,
extemplo in fugam omnes uersi sunt. — 5. Ex hisce aedibus uidi exeuntem mulierem. —
6. Nauem idoneam ut habeas diligenter uidebis. — 7. Videmusne ut pueri aliquid scire se
gaudeant ? — 8. Erit tibi uidendum ne quid noui decernatur. — 9. Vnum illud, mi Tiro,
uideto ne te hae litterae moueant. — 10. Multa istius modi dicuntur in scholis, sed credere
omnia uide ne non sit necesse. — 11. Videant ne hoc sit periniquum et non ferendum. —
12. Videndum est primum ne cuiquam obsit benignitas, deinde ne maior benignitas sit
quam facultates, tum ut pro dignitate cuique tribuatur. — 13. Quid homines suspicentur
uidetis. — 14. Quam id recte faciam uiderint sapientes. — 15. Videte numquid hoc placeat.
— 16. Vide quantum fidei tuae credam. — 17. Satisfacere rei publicae uidemur. — 18. Vide
ne ulla sit diuinatio. — 19. Illud uide os ut sibi distorsit carnufex ! — 20. Tantum uide ne
hoc tempore isti obesse aliquid possit. — 21. Videmus ut luna solis lumen accipiat. —
22. Volucris uidemus utilitatis suae causa construere nidos. — 23. Arbitrabantur se bene-
ficos in suos amicos uisum iri.

3.2.4.7. Mirari
 ERNOUT–THOMAS, § 304, 323, 379 ; SAUSY, § 392 ; LAVENCY, § 364

103. Traduisez.
1. Miror te ad me nihil scribere. — 2. Cato mirari se aiebat quod non rideret haruspex,
haruspicem cum uidisset. — 3. Aliquis forte miratur me ad accusandum descendere. —
4. Miror illa superbia et inportunitate si Tarquinius quemquam amicum habere potuit. —
5. Eius rei quae causa esset miratus est. — 6. Ne miremini qua ratione hic tantum potuerit !
— 7. Proficiscens quod desperanter tecum locutus est, minime miror. — 8. Miror cur me
accuses, cum tibi id facere non liceat. — 9. Miror quinam pectora uestra semper impauida
repens terror inuaserit. — 10. Mirari satis non possum unde ad istas opiniones Epicurus
uenerit.

3.2.4.8. Fieri potest, tantum abest, etc.


 ERNOUT–THOMAS, § 310, 314 ; SAUSY, § 417 ; LAVENCY, § 402, 434 ; FAMERIE et al., ch. 19

104. Traduisez.
1. Id tantum abest ab officio, ut nihil magis officio possit esse contrarium. — 2. Ego istos
tantum abest ut ornem, ut effici non possit quin eos tam oderim quam rem publicam diligo.
— 3. Non putaui fieri posse ut mihi uerba deessent in M. Laenio commendando. — 4. Non
abest suspicio quin Orgetorix sibi mortem consciuerit. — 5. Quid abest quin Romanis
pareamus respondeamusque Romanis nos posituros arma ? — 6. Tantum abest ut nostra
miremur, ut usque eo difficiles ac morosi simus, ut nobis non satisfaciat ipse Demosthenes.
62 Maîtrise du latin par la pratique

— 7. Paene factum est quin castra relinquerent atque cederent hosti. — 8. Statuo fieri
nullo modo posse ut idem accusationem et petitionem consulatus diligenter adornet atque
instruat : unum sustinere pauci possunt, utrumque nemo. — 9. Tantum abest ut philoso-
phi uoluptates consectentur, etiam curas, sollicitudines, uigilias perferunt. — 10. Paulum
afuit quin Varum interficeret. — 11. Haud multum afuit quin Ismenias ab exsulibus
interficeretur.

105. Impuissance de la philosophie


Tantum abest ut ego magistram putem esse uitae philosophiam beataeque uitae perfec-
tricem, ut nullis magis existimem opus esse magistros uiuendi quam plerisque qui in ea
disputanda uersantur. Video enim magnam partem eorum qui in schola de pudore et conti-
nentia praecipiant argutissime eosdem in omnium libidinum cupiditatibus uiuere.
CORN. NÉP., fr. 39 Marshall (= LACT., Inst. III, 15, 10)

Exercice de style.
Dux statuit ut subsidia mittantur. Le général décide l’envoi de renforts.
Dubito fortisne sis. Je doute de ton courage. – Es-tu courageux ? J’en
doute.

106. Traduisez par une principale et une subordonnée sujet ou complément.


1. Les Romains ont eu beaucoup de brillants capitaines. Qui pourrait en douter ? —
2. On ne peut douter de l’honnêteté de Cicéron, on peut douter de son habileté. — 3. Le
consul décida la convocation du sénat. — 4. Nous sommes perdus, il n’en faut point douter.
— 5. Le sénat décréta la confiscation des biens des conjurés. — 6. Doutez-vous de mon
amitié ? — 7. Même après la défaite de Cannes, les Romains ne doutèrent pas du salut de la
république. — 8. Comment douter de la bonne foi de cet homme ? — 9. Décidons de la
route à suivre.

3.2.4.9. Subjonctif sans conjonction (parataxe)


 ERNOUT–THOMAS, § 307, 349 ; SAUSY, § 406 ; LAVENCY, § 399.2 ; FAMERIE et al., ch. 19

Exemples. 1. Licet dicat. (= Ei licet dicere.) — 2. Velim ad me scribas. (= Velim te ad me scribere.) —


3. Vellem ad me scriberes. (= Vellem te ad me scribere.) — 4. Fac uenias. (= Fac ut uenias.) — 5. Caue
hoc credas. (= Caue ne hoc credas.)

107. Traduisez. Remplacez le subjonctif sans conjonction par une proposition


subordonnée.
1. Eos hoc moneo desinant furere. — 2. Caue, sis, mentiare ! — 3. Ista qualia sint, tu
uelim perspicias. — 4. Valetudinem tuam uelim cures diligentissime. — 5. Vellem adesse
posset Panaetius. — 6. Tua consilia mecum licet recognoscas. — 7. Albinus Massiuae
persuadet, quoniam ex stirpe Masinissae sit, regnum Numidiae ab senatu petat. — 8. Quod
mecum per litteras agis, mallem coram egisses. — 9. Cuperem adesses. — 10. Iugurtha
Bomilcari imperat insidiatores Massiuae paret ; sin id parum procedat, quouis modo Numi-
dam interficiat. — 11. Legati ab Mario petiuere duos quam fidissumos ad regem mitteret.
— 12. Studium deponat licebit. — 13. Ex luxuria exsistat auaritia necesse est. — 14. Nuntia
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 63

patribus urbem Romanam muniant ac praesidiis firment. — 15. Iugurtha oppidanos hor-
tatur moenia defendant. — 16. Omnia fecerit oportet quae denuntiata sunt, priusquam
aliquid postulet. — 17. Graecis uerbis licebit utare, si te Latina forte deficient. — 18. Nolo
me in tempore hoc uideat. — 19. Misereamini censeo. — 20. Qui bene imperat, paruerit
aliquando necesse est. — 21. Caesar a Cn. Pompeio petit quos ex Cisalpina Gallia consulis
sacramento rogasset ad signa conuenire et ad se proficisci iuberet. — 22. M. Lepidus, cum,
ceteris se in campo exercentibus, ipse in herba recubuisset : « Vellem hoc esset, inquit,
laborare. » — 23. Neminem habeo clariorem quam te ipsum : te imitere oportet, tecum ipse
certes. — 24. Ipse uelim poenas experiare meas. — 25. Velim ibi malis esse ubi aliquo
numero sis, quam istic ubi solus sapere uideare.

108. Auguste importuné par une chouette


Augustus in quadam uilla inquietas noctes agebat, rumpente somnum eius crebro noc-
tuae cantu. Prendendam curauit noctuam miles aucupii peritus et spe ingentis praemii
pertulit. Laudato imperator mille nummos dari iussit. Ille ausus est dicere : « Malo uiuat »,
auemque dimisit. Quis non miratus est non offenso Caesare abisse militem contumacem ?
MACR., Sat. II, 4, 26

3.2.5. Récapitulation
109. Subordonnez les phrases de la seconde colonne à chacune de celles de la
première, puis traduisez. Employez la forme négative si le sens l’exige.
a. Vereor 1. latrones uiatoribus insidiati sunt.
b. Non dubito 2. boni ciues rem publicam seruabunt.
c. Velim scire 3. aduersas res ferre difficile est.
d. Nonne putas ? 4. consules prudenter egerunt.

110. Subordonnez les phrases de la seconde colonne à chacune de celles de la


première, puis traduisez. Employez la forme négative si le sens l’exige.
a. Omnes timebant 1. serui beati sunt.
b. Dubitabas 2. res Romana in dies melior erit.
c. Fieri non poterat 3. hostes Romanis minantur.
d. Persuasum habebam 4. tecum in Asiam proficiscar.

111. Le serment d’Hannibal


Pater meus Hamilcar, puerulo me utpote non amplius nouem annos nato, in Hispaniam
imperator proficiscens Karthagine Ioui Optimo Maximo hostias immolauit. Quae diuina res
dum conficiebatur, quaesiuit a me uellemne secum in castra proficisci. Id cum libenter
accepissem atque ab eo petere coepissem ne dubitaret ducere, tum ille : « Faciam, inquit, si
mihi fidem quam postulo dederis. » Simul me ad aram adduxit apud quam sacrificare
instituerat eamque ceteris remotis tenentem iurare iussit numquam me in amicitia cum
Romanis fore. Id ego iusiurandum patri datum usque ad hanc aetatem ita conseruaui, ut
nemini dubium esse debeat quin reliquo tempore eadem mente sim futurus.
CORN. NÉP., Hann. 2, 3–5
64 Maîtrise du latin par la pratique

3.3. Propositions circonstancielles


3.3.1. Temps
3.3.1.1. Cum
 ERNOUT–THOMAS, § 359–362 ; SAUSY, § 441–445 ; LAVENCY, § 373–379, 394 ; FAMERIE et al., ch. 20

Tableau 24. Modes, temps et effets de sens


1. Cum + indicatif : « quand ? »
• Valeur Tres anni sunt cum lex lata est. Il y a trois ans que la loi a été votée.
« temporelle » Cum Caesar aduenit, Galli felices Quand César arriva, les Gaulois étaient
erant. heureux.
• Effets de sens
– inversion Vix abieram, cum aduenit. J’étais à peine parti, quand il arriva (qu’il
arriva).
– itération Cum sol occidit, [tum] eo cubitum. Quand le soleil se couche, je vais dormir.
– Chaque fois que…
– explication Cum tacent, consentiunt. Quand ils se taisent, ils marquent leur
accord. – En se taisant… – Par leur
silence…
2. Cum + subjonctif : « dans quel état (de choses) ? »
• Valeur Fuit tempus cum Romani felices Il fut un temps où les Romains étaient
« historique » essent. heureux.
Cum Caesar aduenisset, Galli Comme César était arrivé, les Gaulois
desperauerunt. perdirent espoir.
• Effets de sens
– cause Quae cum ita sint, abeo. Puisqu’il en est ainsi, je m’en vais.
– opposition Sum miser, cum felix esse possim. Je suis malheureux, alors que je pourrais
être heureux.
– concession Graecia, cum excellat in eloquentia, Bien que la Grèce brille dans
tamen… l’éloquence, cependant…

112. Traduisez.
1. Gratissima sunt poma, cum fugiunt. — 2. Cum uer esse coeperat, Verres dabat se
labori atque itineribus. — 3. Bonus ciuis resistito gratiae, cum officium et fides postulabit.
— 4. Nobiles, quom in senatu uerba faciunt, pleraque oratione maiores suos extollunt. —
5. Errauit Cornelius Nepos, cum scripsit Ciceronem tres et uiginti annos natum causam pro
Sexto Roscio dixisse. — 6. Non facies fidem, cum haec disputabis. — 7. Cum Caesar in
Galliam uenit, alterius factionis principes erant Haedui, alterius Sequani. — 8. Caesar cum
in Asiam uenisset, reperiebat T. Ampium conatum esse pecunias tollere Epheso ex fano
Dianae. — 9. Vix agmen nouissimum extra munitiones processerat, cum Galli committere
proelium non dubitant. — 10. Haec cum dixisset, iurauit se nisi uictorem in castra non re-
uersurum. — 11. Cenabam apud Seium, cum utrique nostrum redditae sunt a te litterae. —
12. Plura quom scribere uellem, nuntiatum est uim mihi parari. — 13. Multum diei
processerat, quom etiam tum euentus in incerto erat. — 14. Me, cum huc ueni, nihil agere
delectat. — 15. Metellus, quom acerrume rem gereret, clamorem hostilem a tergo acccepit.
— 16. Is qui non propulsat iniuriam a suis, cum potest, iniuste facit. — 17. De te, cum
senatores quiescunt, probant ; cum patiuntur, decernunt ; cum tacent, clamant. —
18. Adulescentes, cum relaxare animos uolent, caueant intemperantiam. — 19. Tum
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 65

denique nostra intellegimus bona, quom ea amisimus. — 20. Parmenio, cum audisset
uenenum a Philippo medico regi parari, deterrere eum uoluit epistula scripta quominus
medicamentum biberet quod medicus dare constitueret. — 21. Publius, Mucium quemdam
in primis maliuolum cum uidisset solito tristiorem : « Aut Mucio, inquit, nescio quid
incommodi accessit, aut nescio cui aliquid boni. »

113. Traduisez.
1. En ne répondant pas, vous avouez votre faute. — 2. Quand il eut entendu cela, il ne
voulut pas retourner chez lui. — 3. Dès qu’il [le] put, Cincinnatus abandonna le pouvoir. —
4. Il fut un temps où Rome n’était qu’un petit village. — 5. À peine avait-il dit ces mots qu’il
comprit son erreur. — 6. N’ayant pas été reçus par Hannibal, les délégués romains se ren-
dirent à Carthage. — 7. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, fit venir ses enfants.
(La Fontaine) — 8. Comme ils ne pouvaient contenir la poussée des Perses, les Athéniens
décidèrent de se réfugier sur leurs navires. — 9. Il y a deux mois qu’il m’a écrit. —
10. Quand je t’écrivais de venir, j’ignorais que tu étais malade. — 11. À l’époque où la Sicile
était florissante, il y avait dans l’île de nombreuses œuvres d’art. — 12. Te souviens-tu du
temps où la république était libre ? — 13. Voilà plusieurs années qu’il n’y a plus eu de
guerre. — 14. En accusant cet homme, c’est vous qu’ils accusent.

114. Un vaniteux perd ses illusions


Cicéron raconte une mésaventure qui lui est arrivée à Pouzzoles, de retour de Lilybée
(Sicile), où il avait été questeur.
Sic tum existimabam nihil homines aliud Romae nisi de quaestura mea loqui. Frumenti
in summa caritate maximum numerum miseram ; negotiatoribus comis, mercatoribus
iustus, mancipibus liberalis, sociis abstinens, omnibus eram uisus in omni officio diligentis-
simus ; excogitati quidam erant a Siculis honores in me inauditi. Itaque hac spe decedebam,
ut mihi populum Romanum ultro omnia delaturum putarem. At ego cum casu diebus eis
itineris faciendi causa decedens e prouincia Puteolos forte uenissem, cum plurimi et lautis-
simi in eis locis solent esse, concidi paene, cum ex me quidam quaesisset quo die Roma exis-
sem et num quidnam esset noui. Cui cum respondissem me e prouincia decedere : « Etiam,
mehercule, inquit, ut opinor, ex Africa. » Huic ego iam stomachans fastidiose : « Immo ex
Sicilia » inquam. Tum quidam, quasi qui omnia sciret : « Quid ? tu nescis, inquit, hunc
quaestorem Syracusis fuisse ? » Quid multa ? Destiti stomachari et me unum ex eis feci qui
ad aquas uenissent.
CIC., Planc. 64–65

3.3.1.2. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam


 ERNOUT–THOMAS, § 363–368 ; SAUSY, § 446–451 ; LAVENCY, § 427–428 ; FAMERIE et al., ch. 20

Tableau 25. Emplois et effets de sens

Indicatif Subjonctif
1. Dum
• pendant que, tandis que présent (ex. 1) —
2. Dum, donec, quoad
• aussi longtemps que, tant que, présent (ex. 2), futur s. (ex. 2),
pendant tout le temps que, parfait (ex. 4), futur ant. (ex. 3) —
jusqu’à ce que
66 Maîtrise du latin par la pratique

• pendant le temps nécessaire


pour que, en attendant le — présent (ex. 3), imparfait (ex. 4)
moment où, jusqu’à ce que
3. Antequam, priusquam
• avant que (futur) présent, futur ant. (ex. 5) présent (ex. 5, 6)
• avant que (passé) parfait (ex. 7, 8) imparfait, plus-que-pft (ex. 9)

Exemples. 1. Dum pugnat, uulneratus est. — 2. Dum (donec, quoad) anima est (erit, erat), spes est
(erit, erat). — 3. Exspectabo dum redis (redieris, redeas). — 4. Exspectaui dum rediisti (redires). —
5. Antequam (priusquam) redis (redieris, redeas), abibo. — 6. Ipse disce, antequam alios doceas. —
7. Antequam redisti, abii. — 8. Ante (prius) abii quam redisti. — 9. Antequam redires (redisses), abii.

115. Traduisez.
1. Nunc antequam ad sententiam redeo, de me pauca dicam. — 2. Dum apud Zamam sic
certatur, Iugurtha ex inprouiso castra hostium inuadit. — 3. Haec dum aguntur, Cleomenes
iam ad litus peruenerat. — 4. Certa mittimus, dum incerta petimus. — 5. Homines, dum
docent, discunt. — 6. Dum ciuitas erit, iudicia fient. — 7. Hoc feci dum licuit ; intermisi
quoad non licuit. — 8. Non prius sum conatus misericordiam aliis commouere quam mise-
ricordia sum ipse captus. — 9. De Carthagine uereri non ante desinam quam illam excisam
esse cognouero. — 10. Dum obsequor adulescentibus, me senem esse sum oblitus. —
11. Iratis subtrahendi sunt ei in quos impetum conantur facere, dum se ipsi conligant. —
12. Milo in senatu fuerat eo die, quoad senatus est dimissus. — 13. P. Scipioni ille dies
clarissimus fuit, quom domum reductus ad uesperum est a patribus conscriptis et populo
Romano, pridie quam excessit e uita. — 14. Membris utimur, prius quam didicimus cuius
utilitatis causa ea habeamus. — 15. Prius quam lucet, adsunt. — 16. Haec ciuitas, dum erit,
laetabitur. — 17. Liuius primus fabulam docuit anno ipso ante quam natus est Ennius. —
18. Dum redeo, pasce capellas. — 19. Quid potius faciam prius quam me dormitum
conferam non reperio. — 20. Haud desinam donec perfecero hoc. — 21. Struppis quibus
lectica deligata erat usque adeo uerberari eum iussit, dum animam efflauit. — 22. Dum
arma conquiruntur et conferuntur, nocte intermissa, circiter hominum milia sex ad Rhe-
num contenderunt. — 23. Dum otium uolunt etiam sine dignitate retinere, ipsi utrumque
amittunt. — 24. Cohortes prius in hostium castris constiterunt quam plane ab his uideri aut
quid rei gereretur cognosci posset. — 25. Ne quoquam exsurgatis, donec a me erit signum
datum. — 26. In omnibus negotiis, priusquam adgrediare, adhibenda est praeparatio
diligens. — 27. Prius quam de ceteris rebus respondeo, de amicitia pauca dicam. — 28. De
comitiis, donec rediit Marcellus, silentium fuit. — 29. Ante occupatur animus ab iracundia
quam prouidere ratio potuit ne occuparetur. — 30. Quantus amor bestiarum est in edu-
candis custodiendisque is quae procreauerunt, usque ad eum finem dum possint se ipsa
defendere ! — 31. Ante Syracusani in moenibus suis hostem quam in portu ullam hostium
nauem uiderunt. — 32. Dum cunctatur Hannibal demittere agmen in angustias, occursan-
tes per obliqua montani ac rupto medio agmine uiam insedere. — 33. Antequam aliquo
loco consedero, non longas a me litteras exspectabis. — 34. Antequam uerbum facerem, de
sella surrexit atque abiit. — 35. Ille naualis hostis ante adesse potest quam quisquam
uenturum esse suspicari queat. — 36. Tibi censeo latendum tantisper ibidem, dum effer-
uescit haec gratulatio et simul dum audiamus quem ad modum negotium confectum sit. —
37. Antequam pro L. Murena dicere instituo, pro me ipso pauca dicam.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 67

116. Traduisez.
1. Réfléchis avant d’agir. — 2. N’agis pas avant d’avoir réfléchi. — 3. Avant d’arriver au
sommet des Alpes, les soldats d’Hannibal étaient déjà découragés. — 4. Pendant que les
Romains perdaient leur temps, Hannibal attaquait Sagonte. — 5. Aussi longtemps que le
monde subsistera, on lira les œuvres d’Homère. — 6. Le corps de César resta dans la curie
jusqu’à ce que les esclaves l’enlevassent. — 7. Hannibal attaqua Sagonte sans attendre que
le sénat de Carthage prît une décision. — 8. Les Étrusques occupaient l’Italie plusieurs
siècles avant que Rome ne fût fondée. — 9. Les assiégés tinrent bon aussi longtemps qu’ils
le purent. — 10. Tant qu’Hannibal fut en vie, les Romains furent inquiets. — 11. Les
Romains ne furent pas rassurés avant qu’Hannibal ne fût mort. — 12. Tu ne bougeras pas
d’ici que tu n’aies demandé pardon. (Sand) — 13. Gardez ce dépôt jusqu’au moment où je
vous le redemanderai. — 14. Avant de commander, apprenez à obéir. — 15. Ne partons
pas que tout ne soit achevé. — 16. Cherchez jusqu’à ce que vous trouviez. — 17. Reposez-
vous en attendant que votre blessure soit guérie. — 18. La mort nous prend que nous
sommes encore pleins de nos misères. (Mme de Sévigné) — 19. Avant de parler de la répu-
blique, je vous exposerai les motifs de mon départ et de mon retour. — 20. Je ne cesserai
pas de craindre avant d’avoir appris ce qui est arrivé. — 21. Attends que je rencontre
Atticus. — 22. Avant de commencer à parler en faveur de Muréna, je dirai quelques mots
pour moi-même. — 23. Pendant qu’on faisait passer les éléphants, Hannibal avait envoyé
cinq cents cavaliers vers le camp romain. — 24. Durant que Platon était encore au berceau,
des abeilles répandaient du miel sur ses lèvres. (Fénelon) — 25. César parvint au camp des
ennemis avant que les Germains pussent se rendre compte de ce dont il s’agissait.

3.3.1.3. Vbi, ut, postquam, quotiens, simul ac


 ERNOUT–THOMAS, § 357–358, 362 ; SAUSY, § 441–444 ; LAVENCY, § 431 ; FAMERIE et al., ch. 20

Exemples. 1. Vbi (ubi primum, ut, ut primum, quando, simul ac / atque, postquam) haec dixit, [tum]
profectus est. — 2. Quotiens ruri sum (rus ueni), ad te litteras scribo. — 3. Quotiens (quotiescumque)
ruri ero (rus uenero), ad te litteras scribam. — 4. Quotiens ruri eram (rus ueneram), ad te litteras scri-
bebam. — 5. Vt quisque me uiderat, narrabat. — 6. Hannibal anno tertio postquam domo profugerat,
Africam accessit. — 7. Post annum tertium quam domo profugerat, Africam accessit. — 8. Quamdiu
potuit, tacuit.

117. Traduisez.
1. Hamilcar, nono anno postquam in Hispaniam uenerat, in proelio occisus est. — 2. Id
Sex. Roscius simul atque sensit, Romam confugit. — 3. Quotienscumque me petisti, tibi
obstiti. — 4. Caesar, ubi ad eum uentum est, rogatus sententiam a consule, huiusce modi
uerba locutus est. — 5. Vt primum ex pueris excessit Archias atque se ad scribendi studium
contulit, celeriter antecellere omnibus contigit. — 6. Lacedaemonii, postquam audierunt
muros instrui, legatos Athenas miserunt qui id fieri uetarent. — 7. Vndecimo die postquam
a te discesseram, hoc litterularum exaraui. — 8. Post diem tertium res gesta est quam
dixerat. — 9. Hannibal, quotienscumque cum populo Romano congressus est in Italia,
semper discessit superior. — 10. Prius quam incipias, consulto et, ubi consulueris, mature
facto opus est. — 11. Dum Carthaginienses incolumes fuere, iure omnia saeua patiebamur ;
postquam illa pestis ex Africa eiecta est, laeti pacem agitabamus. — 12. Nihil cuiquam fuit
umquam iucundius quam mihi meus frater ; non tam id sentiebam, cum fruebar, quam tum
cum carebam, et postea quam uos me illi et mihi eum reddidistis. — 13. Postquam omnes
Belgarum copias ad se uenire uidit, flumen exercitum traducere maturauit. — 14. Orator
68 Maîtrise du latin par la pratique

malus, cum in epilogo misericordiam mouisse se putaret, postquam adsedit, rogauit amicum
uidereturne misericordiam mouisse : « Ac magnam quidem, inquit ; neminem enim puto
esse tam durum, cui non oratio tua miseranda uisa sit. » — 15. Id ego simul ac te aspexi,
priusquam loqui coepisti, sensi atque prouidi. — 16. Pompeius, ut equitatum suum pulsum
uidit, acie excessit. — 17. Quotiens quaeque cohors procurrebat, ab ea parte magnus
numerus cadebat.

118. Traduisez.
1. Après avoir prononcé son discours, Cicéron fut appelé le sauveur de l’État. — 2. Lors-
qu’on fait ce qu’on peut, on fait ce qu’on doit. — 3. Platon jeta ses tragédies au feu dès qu’il
eut pris la résolution de se donner à la philosophie. (Fénelon) — 4. Depuis que j’ai appris ta
maladie, je suis fort inquiet. — 5. Chaque fois qu’une guerre était commencée, on ouvrait à
Rome le temple de Janus. — 6. Les Romains entreprenaient-ils une guerre, ils consultaient
les auspices. — 7. Quand le consul arriva à Plaisance, Hannibal avait déjà quitté son camp.
— 8. Sitôt que l’occasion parut bonne à Verrès, il abandonna le consul. — 9. Les Romains
s’emparèrent de la ville quarante jours seulement après être arrivés. — 10. Depuis que les
hommes sont devenus ambitieux, ils commettent de nombreux méfaits. — 11. Relisez aussi
souvent que vous le pourrez les meilleures œuvres des auteurs anciens.

119. Mort d’Épaminondas


Epaminondas extremo tempore imperator apud Mantineam cum acie instructa audacius
instaret hostes, cognitus a Lacedaemoniis, quod in unius pernicie eius patriae sitam puta-
bant salutem, uniuersi in unum impetum fecerunt neque prius abscesserunt, quam magna
caede multisque occisis fortissime ipsum Epaminondam pugnantem, sparo eminus percus-
sum, concidere uiderunt. Huius casu aliquantum retardati sunt Boeotii neque tamen prius
pugna excesserunt, quam repugnantis profligarunt. At Epaminondas, cum animaduerteret
mortiferum se uulnus accepisse simulque, si ferrum quod ex hastili in corpore remanserat
extraxisset, animam statim emissurum, usque eo retinuit, quoad renuntiatum est uicisse
Boeotios. Id postquam audiuit : « Satis, inquit, uixi : inuictus enim morior. » Tum ferro
extracto confestim exanimatus est.
CORN. NÉP., Epam. 9, 1–4

3.3.1.4. Récapitulation

Comparez.
Dum Numa regnat… Sous le règne de Numa…
Dum haec geruntur… Sur ces entrefaites…
Cum pugnaret… En combattant…
Postquam locutus est… Après avoir parlé…
Postquam litteras legit, abiit. Il lut la lettre, puis s’en alla.

120. Traduisez, en vous inspirant des exemples ci-dessus, ex. 112, phr. 2, 6, 7, 10, 11 ;
ex. 115, phr. 3, 12, 15, 17, 18, 28 ; ex. 117, phr. 1, 9.

121. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de temps.


1. Avant la découverte du feu, les hommes menaient une vie misérable. — 2. Durant
toute sa vie, Hannibal fut l’ennemi du peuple romain. — 3. Dès le passage du Rubicon par
César, Pompée prit peur. — 4. En apprenant ces nouvelles, le peuple fut bouleversé. — 5. Je
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 69

bavarde et, pendant ce temps-là, j’oublie de travailler. — 6. En voulant mieux faire, vous
faites plus mal. — 7. Après la prise de Sagonte, Hannibal résolut de conquérir l’Italie. —
8. Sitôt dit, sitôt fait. — 9. À chaque mensonge, tu rougis. — 10. Avant de prendre une
décision, attendons le retour des ambassadeurs. — 11. Vienne l’hiver, nous serons sans
ressources. — 12. Je suis sorti sans attendre la fin du discours.

122. Maximes.
1. Cum quid peccaris, castiga te ipse subinde. — 2. Homini tum deest consilium, cum
multa inuenit. — 3. Citius uenit periclum, cum contemnitur. — 4. Caret periclo qui, etiam
cum est tutus, cauet. — 5. Cum se ipse uincit sapiens, minime uincitur. — 6. Solet sequi
laus, cum uiam fecit labor. — 7. Donec eris sospes, multos numerabis amicos ; tempora si
fuerint nubila, solus eris. — 8. Simul ac fortuna dilapsa est, deuolant omnes amici. —
9. Beneficia eo usque laeta sunt, dum uidentur exsolui posse ; ubi multum anteuenere, pro
gratia odium redditur.

123. Anecdotes.
1. Trophonius et Agamedes, cum Apollini Delphis templum exaedificauissent, uenerantes
deum petiuerunt mercedem non paruam quidem operis et laboris sui : nihil certi, sed quod
esset optimum homini. Quibus Apollo se id daturum ostendit post eius diei diem tertium ;
qui, ut inluxit, mortui sunt reperti.
CIC., Tusc. I, 114

2. Lacedaemone cum tyrannus cenauisset Dionysius, negauit se iure illo nigro quod
cenae caput erat delectatum. Tum is qui illa coxerat : « Minime mirum ; condimenta enim
defuerunt. » — « Quae tandem ? » inquit ille. « Labor in uenatu, sudor, cursus ad Eurotam,
fames, sitis ; his enim rebus Lacedaemoniorum epulae condiuntur. »
CIC., Tusc. V, 98

3. Socrates Xenophonti consulenti sequereturne Cyrum, posteaquam exposuit quae ipsi


uidebantur : « Et nostrum quidem, inquit, humanum est consilium ; sed de rebus et obscuris
et incertis ad Apollinem censeo referundum. »
CIC., Div. I, 122

4. Socrates, cum apud Delium male pugnatum esset Lachete praetore fugeretque cum
ipso Lachete, ut uentum est in triuium, eadem qua ceteri fugere noluit. Quibus quaerentibus
cur non eadem uia pergeret, deterreri se a deo dixit, cum quidem ii qui alia uia fugerant in
hostium equitatum inciderunt.
CIC., Div. I, 123

5. Cum esset apud se ad Lauernium Scipio unaque Pontius, adlatus est forte Scipioni
acipenser, qui admodum raro capitur, sed est piscis, ut ferunt, in primis nobilis. Cum autem
Scipio unum et alterum ex his qui eum salutatum uenerant inuitauisset pluresque etiam
inuitaturus uideretur, in aurem Pontius : « Scipio, inquit, uide quid agas ; acipenser iste
paucorum hominum est. »
CIC., Fat. fr. 4 (= MACR., Sat. III, 16, 4)

124. Une épouse inconsolable


Artemisia Mausolum uirum amasse fertur supra omnis amorum fabulas ultraque affec-
tionis humanae fidem. Mausolus autem fuit, ut M. Tullius ait, rex terrae Cariae, ut quidam
Graecarum historiarum scriptores, prouinciae praefectus. Is Mausolus, ubi fato perfunctus
70 Maîtrise du latin par la pratique

inter lamenta inmania suorum funere magnifico sepultus est, Artemisia, luctu atque deside-
rio mariti flagrans uxor, ossa cineremque eius mixta odoribus contusaque in faciem pulue-
ris aquae indidit ebibitque, multaque alia uiolenti amoris indicia fecisse dicitur. Molita
quoque est ingenti impetu operis conseruandae mariti memoriae, sepulcrum illud memora-
tissimum dignatumque numerari inter septem omnium terrarum spectacula.
AULU-GELLE, X, 18, 1–4

125. Mouvement de grève chez des joueurs de flûte


Tibicines, quia prohibiti a proximis censoribus erant in aede Iouis uesci, quod traditum
antiquitus erat, aegre passi Tibur uno agmine abierunt, adeo ut nemo in urbe esset qui
sacrificiis praecineret. Eius rei religio tenuit senatum legatosque Tibur miserunt : darent
operam ut ii homines Romanis restituerentur. Tiburtini benigne polliciti primum accitos eos
in curiam hortati sunt uti reuerterentur Romam ; postquam perpelli nequibant, consilio
haud abhorrente ab ingeniis hominum eos adgrediuntur. Die festo alii alios per speciem
celebrandarum cantu epularum inuitant, et uino, cuius auidum ferme id genus est, oneratos
sopiunt atque ita in plaustra somno uinctos coniciunt ac Romam deportant ; nec prius sense-
re quam plaustris in foro relictis plenos crapulae eos lux oppressit. Tunc concursus populi
factus, impetratoque ut manerent, datum ut triduum quotannis ornati cum cantu atque hac
quae nunc sollemnis est licentia per urbem uagarentur, restitutumque in aede uescendi ius
iis qui sacris praecinerent.
T.-L., IX, 30, 5–10

126. Maximes.
1. Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. (La Bruyère) —
2. Le sage ne s’appuie que sur lui-même : quand on a besoin d’un autre appui, on risque de
tomber. (Sénèque) — 3. Quand le corps est faible, il commande ; quand il est fort, il obéit.
(J.-J. Rousseau) — 4. Nous oublions aisément nos fautes, lorsqu’elles ne sont sues que de
nous. (La Rochefoucauld) — 5. Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil.
(Joubert)

3.3.2. But
 ERNOUT–THOMAS, § 341 ; SAUSY, § 414 ; LAVENCY, § 398 ; FAMERIE et al., ch. 20

Exemples. 1. [Idcirco] audio ut (uti) discam. — 2. Audiebam ut discerem. — 3. Puer mentitur ne punia-
tur neue (neu) reprehendatur. — 4. Praemium mihi proponis ne quid dicam. — 5. Legem breuem esse
oportet quo facilius teneatur.

Comparez.
Pugno ut me defendam. Je combats pour (afin de) me défendre.
Pugno ut liber sis. Je combats pour (afin) que tu sois libre.

127. Traduisez.
1. Ne inparatos fortuna deprehendat, fiat nobis paupertas familiaris. — 2. Quo facilius
consilium dare possis, quid mihi in mentem ueniat explicabo. — 3. Non ideo Rhenum
insedimus ut Italiam tueremur, sed ne quis alius Ariouistus regno Galliarum potiretur. —
4. Multa atque opportuna habes quo facilius errata officiis superes. — 5. Obducuntur
cortice trunci, quo sint a frigoribus et caloribus tutiores. — 6. Catilina litteras mittit : se
Massiliam in exilium proficisci, uti res publica quieta foret neue ex sua contentione seditio
oreretur. — 7. M. Antonium oratorem aiunt solitum esse dicere idcirco se nullam umquam
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 71

orationem scripsisse, ut posset negare dixisse. — 8. Quid stultius quam amicos non parare,
optumam et pulcherrimam uitae, ut ita dicam, supellectilem ? — 9. Cimon numquam in
hortis custodem imposuit fructus seruandi gratia, ne quis impediretur quominus eius rebus
quibus quisque uellet frueretur. — 10. Idcirco ab suis discedere noluit, quo facilius ciuita-
tem in officio contineret. — 11. Esse oportet ut uiuas, non uiuere ut edas. — 12. Ager non
semel aratur, sed nouatur et iteratur, quo meliores fetus possit et grandiores edere. —
13. « Homines, inquit, emisti, coegisti, parasti. » Quid uti faceret ? senatum opsideret ? ciuis
indemnatos expelleret ? bona diriperet ? aedis incenderet ? — 14. Datur negotium militibus
ut eum opportuno adorti loco interficerent. — 15. Pompeius ignes fieri prohibuit, quo
occultior esset eius aduentus.

128. Traduisez.
1. Supportons les défauts des autres afin qu’ils supportent les nôtres. — 2. Songe à la
mort afin de ne la craindre jamais. — 3. Horace fit semblant de fuir afin de vaincre plus
facilement ses ennemis. — 4. Ôte-toi de là que je m’y mette. — 5. Cicéron n’osait pas faire
exécuter Catilina, de peur qu’on ne l’accusât d’injustice. — 6. Allez chercher le prisonnier,
que je l’interroge. — 7. Hannibal se décida à prendre la parole pour réconforter les soldats
découragés. — 8. À Sparte, on habituait les enfants à voler pour qu’ils devinssent plus
rusés. — 9. Les Lacédémoniens mirent une garnison dans la citadelle d’Athènes afin que
jamais le peuple ne pût recouvrer la liberté. — 10. On assure qu’Ulysse simula la folie pour
échapper au service militaire. — 11. La nature nous a donné deux oreilles et une langue
pour que nous parlions moins et que nous écoutions plus. — 12. Un roi qui verse le sang
pour acquérir un jour un peu de gloire, est indigne de la gloire qu’il cherche. (Fénelon)

Tableau 26. Modalités d’expression du but

1. Proposition relative au subjonctif


Legatos misit qui pacem peterent. Il envoya des délégués qui demanderaient (pour
demander) la paix.
2. Ad + gérondif (ou adjectif verbal de substitution)
Exierunt ad praedandum. (gér.) Ils sortirent (pour) faire du butin.
Legatos misit ad pacem petendam. (adj. verb.) Il envoya des délégués (pour) demander la paix.
3. Gérondif (ou adjectif verbal de substitution) + causa ou gratia
Exierunt praedandi causa ou gratia. (gér.) Ils sortirent (pour) faire du butin.
Legatos misit pacis petendae causa ou gratia. Il envoya des délégués (pour) demander la paix.
(adj. verb.)
4. Supin à l’accusatif (verbe de mouvement)
Legatos misit pacem petitum. Il envoya des délégués (pour) demander la paix.
5. Participe futur
Legatos misit pacem petituros. Il envoya des délégués qui demanderaient (pour
demander) la paix.

129. Traduisez de toutes les façons possibles.


1. Les Athéniens envoyèrent des députés pour consulter Apollon. — 2. Cicéron partit de
Rome pour rejoindre Pompée. — 3. Catilina s’enfuit de Rome pour rassembler les conjurés.
— 4. Quelqu’un se rendit chez le consul pour le prévenir. — 5. Les disciples de Socrate
vinrent [le voir] en prison pour le prier de s’évader.
72 Maîtrise du latin par la pratique

Exercices de style.
Faciam ut scias. Je te tiendrai au courant.
Vt uera dicam… À vrai dire, à la vérité…
Ne longior sim… Pour faire bref…

130. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de but.


1. Élançons-nous à la poursuite de l’ennemi. — 2. Pour plus de sûreté, on enchaîna le
prisonnier. — 3. Virgile s’en alla visiter la Grèce. — 4. Des députés se rendirent à Carthage
demander réparation. — 5. Qui refuserait de combattre pour le salut de la patrie ? —
6. Quelques soldats se mirent en route à la recherche de vivres. — 7. Cicéron prononça un
remarquable discours pour la défense de Muréna. Il écrivit un ouvrage sur les devoirs pour
l’édification de son fils. — 8. Pour éviter que l’Espagne fût dépourvue d’auxiliaires romains,
P. Cornélius envoya son frère contre Hasdrubal avec la plus grande partie des troupes.

131. Anecdotes.
1. Lacaena cum filium in proelium misisset et interfectum audisset : « Idcirco, inquit,
genueram, ut esset qui pro patria mortem non dubitaret occumbere. »
CIC., Tusc. I, 102

2. Socraten ferunt, cum usque ad uesperum contentius ambularet quaesitumque esset ex


eo quare id faceret, respondisse se, quo melius cenaret, obsonare ambulando famem.
CIC., Tusc. V, 97

3. Post Mutinensem fugam, quaerentibus quid ageret Antonius, respondisse familiaris


eius ferebatur : « Quod canis in Aegypto : bibit et fugit. » Quando in illis regionibus constat
canes raptu crocodilorum exterritos currere et bibere.
MACR., Sat. II, 2, 7

132. Maximes.
1. On ne loue d’ordinaire que pour être loué. (La Rochefoucauld) — 2. Il faut de plus
grandes vertus pour soutenir la bonne fortune que la mauvaise. (Id.) — 3. Pour être assez
bon, il faut l’être trop. (Marivaux) — 4. Pour vivre heureux, vivons cachés. (La Fontaine)

3.3.3. Cause
 ERNOUT–THOMAS, § 345–347 ; SAUSY, § 420–422 ; LAVENCY, § 396, 433 ; FAMERIE et al., ch. 20

Exemples. 1. [Idcirco, eo, ideo, propterea] proficiscor quia (quod) id cupis. — 2. Quoniam (quando) id
cupis, proficiscor. — 3. Cum id cupias (cupieris), proficiscor. — 4. Cum id cuperes (cupisses), profectus
sum. — 5. Noctu ambulabat quod dormire non posset. — 6. Eo magis timet quod ignauus est. —
7. Timeo, non quod (quo) ignauus sim, sed quod (quia) periculum ignoro. — 8. Timeo, non quod non
(non quo non, non quin) fortis sim, sed quod (quia) periculum ignoro.

133. Traduisez et justifiez l’emploi du mode dans la proposition causale.


1. Vos, quoniam iam est nox, in uestra tecta discedite. — 2. Id omitto, quando uobis ita
placet. — 3. Hosce homines minime puto pertimescendos, quod deduci de sententia
possunt. — 4. Quid illi adferre consili possum, cum ipse egeam consilio ? — 5. Athenienses
non solum spem in Alcibiade habebant maximam, sed etiam timorem, quod et obesse pluri-
mum et prodesse poterat. — 6. Miserum te iudico, quod numquam fuisti miser : transisti
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 73

sine aduersario uitam. — 7. Ennius sanctos appellat poetas, quod quasi deorum aliquo
dono commendati nobis esse uideantur. — 8. Aristides nonne ob eam causam expulsus est
patria, quod praeter modum iustus esset ? — 9. Quae cum ita sint, perge quo coepisti. —
10. Cum ille non dubitarit aperire quid cogitaret, uos potestis dubitare quid fecerit ? —
11. Quo animo eius interitum ferre debui, cum praesertim semper alter ab altero adiutus
sit ? — 12. Senatores ideo fortes in decernendo non erant, quia nihil timebant. — 13. Nihil
est uirtute amabilius, quippe cum propter uirtutem etiam eos quos numquam uidimus dili-
gamus. — 14. Hoc mea laus erit illustrior, quod ignauum me existimari posse non arbitror.
— 15. Ego quid sperem non dispicio, cum inimici plurimum ualeant, amici partim dese-
ruerint me, partim etiam prodiderint. — 16. Romani integram pugnam ineunt eo iniquam,
quod fessi cum recentibus pugnabant. — 17. Caesar eo minus uerebatur nauibus, quod in
litore molli deligatas ad ancoras relinquebat. — 18. Pugiles in iactandis caestibus ingemes-
cunt, non quod doleant, sed quia profundenda uoce omne corpus intenditur. — 19. Vene-
torum naues totae factae erant ex robore ; pelles pro uelis confectae, siue propter lini
inopiam, siue – quod est magis ueri simile – quod tantas tempestates Oceani sustineri uelis
non satis commode posse arbitrabantur. — 20. Maiores nostri in dominum de seruo quaeri
noluerunt, non quin posset uerum inueniri, sed quia uidebatur indignum. — 21. Mihi
laudabiliora uidentur omnia quae sine populo teste fiunt, non quo fugiendus sit, sed tamen
nullum theatrum uirtuti conscientia maius est. — 22. Non idcirco ueterum amicorum, id est
librorum, usum dimiseram, quod iis suscenserem, sed quod eorum me subpudebat : uidebar
enim mihi praeceptis illorum non satis paruisse. — 23. Viuas ut possis, quando nec quis ut
uelis. — 24. Alias in historia leges obseruandas putamus, alias in poemate, quippe cum in
illa ad ueritatem quaeque referantur, in hoc ad delectationem pleraque.

134. Traduisez.
1. Attendu que l’accusé avoue, n’hésitez pas à le condamner. — 2. Puisque la vie sans
ami est triste, faisons-nous le plus d’amis possible. — 3. M. Torquatus fit mettre son fils à
mort parce qu’il avait combattu sans en avoir reçu l’ordre. — 4. Le consul confia au lieute-
nant [le commandement de] ses troupes sous prétexte qu’il était malade. — 5. Comme nous
ignorons où se trouve l’ennemi, soyons prudents. — 6. Faites cela parce que je [vous le]
demande et que les circonstances [l’]exigent. — 7. Comment l’aurais-je fait, si je n’étais pas
né ? (La Fontaine) — 8. L’avare n’ose quitter sa maison parce qu’[il croit que] tout le monde
en veut à son trésor. — 9. Les grands hommes entreprennent de grandes choses parce
qu’elles sont grandes [et] les fous parce qu’ils les croient faciles. (Vauvenargues) — 10. Les
sénateurs écoutèrent l’orateur en grand silence, non qu’ils fussent d’accord avec lui, mais
parce qu’ils le respectaient. — 11. Je n’[en] dirai pas davantage, non que je sois à bout
d’arguments, mais parce que je crois vous avoir déjà convaincus. — 12. Les uns punissent
parce qu’une faute a été commise, les autres pour qu’on n’en commette plus. — 13. La
victoire d’Hannibal était d’autant plus éclatante qu’il combattait avec des troupes épuisées.
— 14. Profitons de la vie, d’autant plus qu’elle est courte.

Exercices de style.
Aeger est quod nimis edit. Il est malade d’avoir trop mangé.
Cicero eo clarus est quod eloquens fuit. Cicéron est célèbre pour son éloquence.
Timetis, quoniam fugitis. Vous fuyez ; donc vous avez peur.
Idcirco fugit quod timet. S’il fuit, c’est qu’il a peur.
Cum dormire non posset, ambulabat. Ne pouvant dormir, il se promenait.
74 Maîtrise du latin par la pratique

135. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de cause.


1. Fiers de leur victoire, les Éburons poussèrent les Nerviens à la révolte. — 2. Il viendra,
car il l’a promis. — 3. Le combat cessa faute de combattants. — 4. Souvent les hommes font
le mal, non par méchanceté, mais par ignorance. — 5. Hâtons-nous, le temps fuit. — 6. Si je
vous réprimande, c’est que je vous veux du bien. — 7. Jugeant son œuvre imparfaite, Virgile
ne voulait pas l’éditer. — 8. On n’est pas poète pour avoir écrit quelques méchants vers.

136. Triste fin d’un grand homme


Miltiades accusatus est proditionis, quod, cum Parum expugnare posset, a rege corruptus
infectis rebus discessisset. Eo tempore aeger erat uulneribus quae in oppugnando oppido
acceperat. Itaque, cum ipse pro se dicere non posset, uerba fecit frater eius. Causa cognita,
capitis absolutus pecunia multatus est, eaque lis quinquaginta talentis aestimata est,
quantus in classem sumptus factus erat. Hanc pecuniam quod soluere in praesentia non
poterat, in uincla publica coniectus est ibique diem obiit supremum.
CORN. NÉP., Milt. 7, 5–6

137. Une question embarrassante


Roges me quid aut quale sit deus : auctore utar Simonide, de quo cum quaesiuisset hoc
idem tyrannus Hiero, deliberandi sibi unum diem postulauit. Cum idem ex eo postridie
quaereret, biduum petiuit. Cum saepius duplicaret numerum dierum admiransque Hiero
requireret cur ita faceret : « Quia quanto diutius considero, inquit, tanto mihi spes uidetur
obscurior. »
CIC., Nat. I, 60

138. Diogène fait l’éloge de son maître


Diogenes Antisthenen Cynicum, magistrum suum, solebat ueluti uituperando laudare.
« Ipse me, aiebat, mendicum fecit ex diuite et pro ampla domo in dolio fecit habitare. »
Melius autem ista dicebat quam si diceret : « Gratus illi sum, quia ipse me philosophum et
consummatae uirtutis uirum fecit. »
MACR., Sat. VII, 3, 21

139. Parcimonie de Caton


M. Cato consularis et censorius publicis iam priuatisque opulentis rebus uillas suas inex-
cultas et rudes ne tectorio quidem praelitas fuisse dicit ad annum usque aetatis suae septua-
gesimum. Atque ibi postea his uerbis utitur : « Neque mihi, inquit, aedificatio neque uasum
neque uestimentum ullum est manupretiosum neque pretiosus seruus neque ancilla. Si quid
est, inquit, quod utar, utor ; si non est, egeo. Suum cuique per me uti atque frui licet. » Tum
deinde addit : « Vitio uertunt, quia multa egeo ; at ego illis, quia nequeunt egere. »
AULU-GELLE, XIII, 24, 1

3.3.4. Conséquence
 ERNOUT–THOMAS, § 342–344 ; SAUSY, § 415–419 ; LAVENCY, § 403–404 ; FAMERIE et al., ch. 20

Exemples. 1. Fortis est, ut timeatur. — 2. Ita (sic, tam, adeo) fortis est, ut timeatur. — 3. Tanta est eius
fortitudo, ut timeatur. — 4. Non is est ut aliquid timeat. — 5. Ita fortis est, ut non timeat. — 6. Ita fortis
erat, ut non timeret. — 7. Ita fortis erat, ut neminem fortiorem uiderim. — 8. Ita fortis erat, ut nemo
adhuc fortior inueniri possit. — 9. Fortior est quam ut timeat. — 10. Debilior est – erat quam ut
pugnet – pugnaret.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 75

140. Traduisez.
1. Atticus sic Graece loquebatur, ut Athenis natus uideretur. — 2. Syracusae tanta est
urbs, ut ex quattuor urbibus maximis constare dicatur. — 3. Senectus plerisque senibus sic
odiosa est, ut onus se Aetna grauius dicant sustinere. — 4. Tanta uis probitatis est, ut eam
in hoste etiam diligamus. — 5. Non tam sum demens, ut nesciam quid sentiatis. — 6. Han-
nibal adeo graui morbo adficitur oculorum, ut postea nunquam dextro aeque bene usus sit.
— 7. Hamilcar ita se gessit, ut appareret maius eum quam quod gereret agitare in animo
bellum. — 8. Perseus potentior quidem erat quam ut fugam necessariam duceret. — 9. Est
nobis is animus, ut nullius audaciae cedamus. — 10. Hoc animo fui semper, ut inuidiam
uirtute partam gloriam, non inuidiam putarem. — 11. Id uelim sit eius modi, ut recte spera-
re possimus. — 12. Omnia ita sunt administrata, ut deorum immortalium consilio gesta
esse uideantur. — 13. Non paenitet me uixisse, quoniam ita uixi ut non frustra me natum
existimem. — 14. Verres Siciliam ita uexauit, ut ea restitui in antiquum statum nullo modo
possit. — 15. Magna uis est conscientiae, ut neque timeant qui nihil commiserint et poenam
semper ante oculos uersari putent qui peccarint. — 16. Cuius aures clausae ueritati sunt, ut
ab amico uerum audire nequeat, huius salus desperanda est. — 17. Tantus risus ortus est,
ut uix a magistratibus iuuentus sedaretur. — 18. Ne deus quidem potest facere ut qui uixit
non uixerit atque ut bis dena uiginti non sint. — 19. Praefectus castra hostium adeo neglec-
ta atque aperta intrauit, ut satis constaret prius mille hominum uallum intrasse quam
quisquam sentiret. — 20. Quis est qui uelit, ut neque diligat quemquam nec ipse ab ullo
diligatur, circumfluere omnibus copiis atque in omnium rerum abundantia uiuere ? —
21. Tantus terror pauorque omnes occupauit, ut non modo alius quisquam arma caperet aut
castris pellere hostem conaretur, sed etiam ipse rex, sicut somno excitus erat, prope semi-
nudus fugiens ad flumen nauesque perfugerit. — 22. Eo simus animo, ut horribilem illum
diem aliis, nobis faustum putemus nihilque in malis ducamus quod sit uel a diis immortali-
bus uel a natura parente omnium constitutum. — 23. Nemo tam malus est, ut uideri uelit.
— 24. Non possunt una in ciuitate multi rem ac fortunas amittere, ut non pluris secum in
eandem trahant calamitatem. — 25. Ea inuasit homines habendi cupido, ut possideri magis
quam possidere uideantur. — 26. Potentius iam id malum apparuit quam ut minores per
magistratus sedaretur.

141. Traduisez.
1. Titus était généreux au point de ne rien refuser à personne. — 2. Il est trop pervers
pour que je lui pardonne. — 3. L’Italie est plantée d’arbres, si bien que tout le pays a l’air
d’un verger. — 4. Sois tel que tes amis ne puissent rien te reprocher. — 5. Je n’ai même pas
assez de temps pour m’occuper de mes propres affaires. — 6. Léonidas avait trop peu de
soldats pour vaincre les Perses. — 7. Me penses-tu assez naïf pour te croire ? — 8. Les
Romains traînèrent leurs délibérations en longueur, si bien que les Sagontins ne reçurent
pas les secours espérés. — 9. Jamais un général ne croit à la paix au point de ne pas se
préparer à la guerre. — 10. Tel était l’affolement des sénateurs que déjà ils croyaient
Hannibal aux portes de Rome. — 11. Les soldats étaient trop découragés pour poursuivre
leur route. — 12. Les Germains poursuivirent les nôtres épouvantés au point qu’ils ne
renoncèrent à la fuite que lorsqu’ils arrivèrent en vue de notre camp. — 13. Qui te rend si
hardi de troubler mon breuvage ? (La Fontaine) — 14. Il faut de si bonnes raisons pour
vivre, qu’il n’en faut pas pour mourir. (Rivarol)
76 Maîtrise du latin par la pratique

Quelques idiotismes.
[Ita] te miror, ut non probem. Je t’admire, [mais] sans t’approuver.
Ita profectus sum, ut non sentiret. Je suis parti sans qu’il s’en aperçoive.
Ita te non odi, ut amem. Je te hais si peu que je t’aime.
Tantum abest ut te oderim, ut amem. Loin de te haïr, je t’aime.

142. Traduisez.
1. Mauult existimari bonus uir, ut non sit, quam esse, ut non putetur. — 2. Eius
ingenium ita laudo, ut non pertimescam. — 3. Ita probanda est clementia, ut adhibeatur rei
publicae causa seueritas, sine qua administrari ciuitas non potest. — 4. Tantum abest ut
ego ex eo quo astricti sumus laxari aliquid uelim. — 5. Tantum abest ut malum mors sit, ut
uerear ne homini nihil bonum aliud potius sit. — 6. Bona nemini hora est, ut non alicui sit
mala. — 7. Late ignis lucere, ut nihil urat, non potest. — 8. Ea missio sanguinis adeo non
prodest, ut etiam noceat.

143. Traduisez.
1. Mieux vaut être bon sans le paraître que le paraître sans l’être. — 2. Loin de blâmer
Fabius d’avoir été vaincu, les Romains le remercièrent de ne pas avoir désespéré du salut de
la patrie. — 3. Le sage supporte tous les malheurs sans se plaindre. — 4. Il se méfiait si peu
qu’il ne prenait aucune précaution. — 5. Je ne viens jamais te voir sans m’en aller plus
savant. — 6. Qui pourrait lire ce livre sans être profondément ému ? — 7. Diogène recher-
chait si peu les richesses qu’il les méprisait complètement. — 8. Quand on se propose un
but, le temps, au lieu d’augmenter, diminue. (Rivarol)

144. L’enseignement de Socrate


Socrates mihi uidetur, id quod constat inter omnes, primus a rebus occultis et ab ipsa
natura inuolutis, in quibus omnes ante eum philosophi occupati fuerunt, auocauisse philo-
sophiam et ad uitam communem adduxisse, ut de uirtutibus et de uitiis omninoque de bonis
rebus et malis quaereret, caelestia autem uel procul esse a nostra cognitione censeret uel, si
maxime cognita essent, nihil tamen ad bene uiuendum. Hic in omnibus fere sermonibus qui
ab is qui illum audierunt perscripti uarie copioseque sunt ita disputat, ut nihil affirmet ipse,
refellat alios, nihil se scire dicat nisi id ipsum, eoque praestare ceteris, quod illi quae
nesciant scire se putent, ipse se nihil scire id unum sciat.
CIC., Ac. I, 15–16

145. Auguste et les corbeaux savants


Sublimis Actiaca uictoria Caesar Romam reuertebatur. Occurrit ei inter gratulantes
coruum tenens quem instituerat haec dicere : « Aue, Caesar uictor imperator. » Miratus
Caesar officiosam auem uiginti milibus nummum emit. Socius opificis, ad quem nihil ex illa
liberalitate peruenerat, adfirmauit Caesari habere illum et alium coruum, quem ut adferre
cogeretur rogauit. Adlatus, uerba quae didicerat expressit : « Aue, uictor imperator Antoni. »
Nihil exasperatus satis duxit iubere illum diuidere donatiuum cum contubernali. Salutatus
similiter a psittaco, emi eum iussit. Idem miratus in pica, hanc quoque redemit. Exemplum
sutorem pauperem sollicitauit ut coruum insititueret ad parem salutationem ; qui, impendio
exhaustus, saepe ad auem non respondentem dicere solebat : « Opera et impensa periit. »
Aliquando tamen coruus coepit dicere dictatam salutationem. Hac audita dum transit
Augustus, respondit : « Satis domi salutatorum talium habeo. » Superfuit coruo memoria, ut
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 77

et illa quibus dominum querentem solebat audire subtexeret : « Opera et impensa periit. »
Ad quod Caesar risit emique auem iussit quanti nullam adhuc emerat.
MACR., Sat. II, 4, 29–30

146. Le sage Bias de Priène


Saepe laudabo sapientem illum Biantem, ut opinor, qui numeratur in septem. Cuius
quom patriam Prienam cepisset hostis ceterique ita fugerent, ut multa de suis rebus aspor-
tarent, cum esset admonitus a quodam ut idem ipse faceret : « Ego uero, inquit, facio ; nam
omnia mecum porto mea. » Ille haec ludibria fortunae ne sua quidem putauit, quae nos
appellamus etiam bona.
CIC., Par. I, 8–9

147. Présage du règne de Denys


Facta coniectura in Dionysio est, paulo ante quam regnare coepit. Qui cum per agrum
Leontinum iter faciens equum ipse demisisset in flumen, submersus equus uoraginibus non
exstitit ; quem cum maxima contentione non potuisset extrahere, discessit aegre ferens.
Cum autem aliquantum progressus esset, subito exaudiuit hinnitum respexitque et equum
alacrem laetus aspexit, cuius in iuba examen apium consederat. Quod ostentum habuit hanc
uim, ut Dionysius paucis post diebus regnare coeperit.
CIC., Div. I, 73

148. Rivalité de deux peintres


Parrhasius descendisse in certamen cum Zeuxide traditur et, cum ille detulisset uuas
pictas tanto successu, ut in scaenam aues aduolarent, ipse detulisse linteum pictum ita
ueritate repraesentata, ut Zeuxis, alitum iudicio tumens, flagitaret tandem remoto linteo
ostendi picturam atque intellecto errore concederet palmam ingenuo pudore, quoniam ipse
uolucres fefellisset, Parrhasius autem se artificem.
PL. ANC., XXXV, 65

3.3.5. Condition
Tableau 27. Propositions conditionnelles (principales et subordonnées)

1. Réelles
Si hoc credis, erras. Si tu crois (vraiment) cela, tu te trompes.
Si hoc credebas, errabas. Si tu croyais (vraiment) cela, tu te trompais.
Si hoc credidisti, errasti. Si tu as cru (vraiment) cela, tu t’es trompé.
Si hoc credes, errabis. Si tu crois (vraiment) cela, tu te tromperas.
Si hoc credideris, errabis. Si tu crois (vraiment) cela, tu te tromperas.
2. Potentielles
Si hoc credas, erres. Si (jamais) tu croyais cela (un jour), tu te
tromperais.
3. Irréelles
Si hoc crederes, errares. Si tu croyais cela (maintenant), tu te tromperais.
Si hoc credidisses, errauisses. Si tu avais cru cela, tu te serais trompé.
4. Mélanges de temps, de modes
Si hoc fecisses, te laudarem. Si tu avais fait cela, je te féliciterais.
Praeclare uiceramus, nisi Lepidus recepisset Nous tenions (= aurions remporté) une victoire
Antonium. éclatante, si Lépide n’avait accueilli Antoine.
78 Maîtrise du latin par la pratique

3.3.5.1. Si
 ERNOUT–THOMAS, § 370–375 ; SAUSY, § 424–430 ; LAVENCY, § 366–370 ; FAMERIE et al., ch. 21

149. Traduisez.
1. Quem alienum fidum inuenies, si tuis hostis fueris ? — 2. Si lubido possidet, ea domi-
natur, animus nihil ualet. — 3. Si uincimus, omnia nobis tuta erunt ; si metu cesserimus,
neque locus neque amicus quisquam nos teget. — 4. Ipse me existimarem nefarium, si
amico defuissem. — 5. Diuitias nego bonum esse ; nam, si essent, bonos facerent. — 6. Si
quid meque uobisque dignum petiueris, haud repulsus abibis. — 7. Si quis etiam a culpa
uacuus in amicitiam Catilinae inciderat, cotidiano usu atque inlecebris facile par similisque
ceteris efficiebatur. — 8. Feras bestias, si ad cubilia et catulos earum ire pergas, ad opem
suis ferendam auertas. — 9. Quod si tacuisset, tamen ego eram dicturus. — 10. Naturam si
sequemur ducem, numquam aberrabimus. — 11. Si quicquam umquam pensi illis fuisset,
non ea consilia de re publica habuissent. — 12. Plura dicerem, si timidis uirtutem uerba
adderent. — 13. Si regum atque imperatorum animi uirtus in pace ita ut in bello ualeret,
aequabilius atque constantius sese res humanae haberent. — 14. Si honesta sunt quae facis,
omnes sciant ; si turpia, quid refert neminem scire, cum tu scias ? — 15. Si insidias fieri
libertati uestrae intellegetis, nolitote dubitare eam defendere. — 16. Senectus plena est
uoluptatis, si illa scias uti. — 17. Victoria, praeda, laus, si dubia atque procul essent, tamen
omnis bonos rei publicae subuenire decebat. — 18. Saepe homines aegri, cum febri iactan-
tur, si aquam gelidam biberunt, primo releuari uidentur, deinde multo grauius adflictantur.
— 19. Amici uitia si feras, facias tua. — 20. Si de me ipso plura dicere uidebor, ignoscitote.
— 21. Aequabilitatem uitae conseruare non possis, si aliorum naturam imitans omittas
tuam. — 22. Non, si illum defendisti, idcirco te iudices bonum ciuem putabunt. — 23. Mors
aut plane neglegenda est, si omnino exstinguit animum, aut etiam optanda, si aliquo eum
deducit ubi sit futurus aeternus. — 24. Si te amicus tuus moriens rogauerit ut hereditatem
reddas suae filiae, nec usquam id scripserit nec cuiquam dixerit, quid facies ? — 25. Dio-
genes Syracusis, cum holera ei lauanti Aristippus dixisset : « Si Dionysium adulari uelles, ista
non esses. » – « Immo, inquit, si tu ista esse uelles, non adularere Dionysium. » — 26. Fertur
Zeuxis pinxisse puerum uuas ferentem ; ad quas cum aduolassent aues, processit iratus
operi et dixit : « Vuas melius pinxi quam puerum ; nam si et hoc consummassem, aues
timere debuerant. » — 27. Quae uita fuisset Priamo, si ab adulescentia scisset quos euentus
senectutis esset habiturus ? — 28. Quid, si hostes ad urbem ueniant, facturi estis ? —
29. Eas inimicitias si tam cauere potuisset quam metuere solebat, uiueret.

150. Traduisez.
1. Si Catilina pouvait tuer Muréna, il le tuerait. — 2. S’il arrive du nouveau, fais[-le] moi
savoir. — 3. Quand la république était en danger, les Romains nommaient un dictateur. —
4. Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là. (Hugo) — 5. L’âne, s’il eût osé, se fût mis en
colère. (La Fontaine) — 6. Si mes esclaves me craignaient, je croirais devoir quitter ma
maison. — 7. Si les Athéniens avaient observé les lois de Solon, ils auraient encore
l’hégémonie. — 8. Si tu considères ce que Mithridate a fait, tu le placeras au-dessus de tous
les rois à qui le peuple romain a fait la guerre. — 9. Si tu veux qu’on t’épargne, épargne
aussi les autres ! (La Fontaine) — 10. Nous aurions fait la même chose, si l’occasion nous
eût été offerte. — 11. Si Catilina l’avait emporté dans la première bataille, la république
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 79

aurait subi une grave défaite. — 12. Un jour, Diogène demandait l’aumône à un avare : « Je
te donnerai, dit celui-ci, si tu me persuades de donner. » – « Si je pouvais te persuader,
répondit Diogène, je t’aurais déjà persuadé de te pendre. » — 13. Si les pluies sont abon-
dantes, la moisson sera belle. — 14. Si tu aimes la vie, sois économe de ton temps. — 15. Si
nous exerçons notre mémoire, elle se développera. — 16. Si tu avais prévu cet accident, tu
ne serais pas parti. — 17. Si cet homme n’était pas une franche crapule, je ne l’accuserais
pas devant votre tribunal, juges. — 18. Si vous aviez un peu de pudeur, vous ne me deman-
deriez pas cette faveur. — 19. Si je pouvais me faire entendre du sénat, j’obtiendrais son
appui. — 20. Je pense que, s’il ne se trouvait personne pour retenir ce fou, l’État périrait, et
je souhaite que tu assumes ce rôle. — 21. Nous voulions que, si un ambitieux venait à
convoiter le pouvoir, il ne pût s’en emparer. — 22. Je pensais que, s’il ne se trouvait person-
ne pour retenir ce fou, l’État périrait, et je souhaitais que tu assumasses ce rôle. — 23. Celui
qui n’a pas voulu vous demander conseil, à toi et à ton frère, quand vous étiez consuls,
penses-tu qu’il nous demanderait notre avis, s’il avait tout en son pouvoir ? — 24. Si les
discours eussent été bannis de l’histoire, il eût semblé à un ancien qu’il y manquait quelque
chose. — 25. Tu n’ignores pas quel plaisir tu me ferais, si tu venais me rejoindre.

151. Sobriété de Romulus


Romulum dicunt ad cenam uocatum ibi non multum bibisse, quia postridie negotium
haberet. Ei dicunt : « Romule, si istuc omnes homines faciant, uinum uilius sit. » Is respon-
dit : « Immo uero carum, si quantum quisque uolet bibat ; nam ego bibi quantum uolui. »
CALP. PISO, fr. 10 Chassignet (= AULU-GELLE, XI, 14, 2)

152. Auguste et le petit poète grec


Solebat descendenti a Palatio Caesari honorificum aliquod epigramma porrigere Graecu-
lus. Id cum frustra saepe fecisset rursusque cum idem facturum uidisset Augustus, breue
sua manu in charta exarauit Graecum epigramma, pergenti deinde ad se obuiam misit. Ille
legendo laudare, mirari tam uoce quam uultu, cumque accessisset ad sellam, demissa in
fundam pauperem manu paucos denarios protulit quos principi daret, adiectus hic sermo :
« Id certe minus est quam pro tua fortuna, Auguste ; si plus haberem, plus darem. » Secuto
omnium risu dispensatorem Caesar uocauit et sestertia centum milia numerare Graeculo
iussit.
MACR., Sat. II, 4, 31

153. Maximes.
1. La sottise ne serait pas tout à fait la sottise, si elle ne craignait pas l’esprit. Le vice ne
serait pas tout à fait le vice s’il ne haïssait la vertu. (Chamfort) — 2. La pensée console de
tout et remédie à tout. Si quelquefois elle vous fait du mal, demandez-lui le remède du mal
[qu’elle vous a fait et] elle vous le donnera. (Id.) — 3. Si nous n’avions point de défaut, nous
ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres. (La Rochefoucauld) —
4. Il ne faut choisir pour épouse que la femme que l’on choisirait pour ami si elle était un
homme. (Joubert) — 5. Si quelqu’un peut me convaincre, me prouver que j’agis mal, c’est
avec plaisir que je me corrigerai, car je cherche la vérité. (Marc-Aurèle) — 6. Si j’avais la
main pleine de vérités, j’hésiterais à l’ouvrir. (Fontenelle)
80 Maîtrise du latin par la pratique

3.3.5.2. Quodsi, nisi, si non, si minus, sin, siue… siue


 ERNOUT–THOMAS, § 377–378 ; SAUSY, § 431 ; LAVENCY, § 448 ; FAMERIE et al., ch. 21

Exemples. 1. Quodsi hoc credis, erras. — 2. Si non (si minus) habeo, non do. — 3. Veniam nisi (ni)
impeditus ero. — 4. Si non praesens periculum, at certe fames est timenda. — 5. Si id feceris, te pro-
babo ; si minus, reprehendam. — 6. Si patriam seruaueris, laudaberis ; sin (sin autem) prodideris,
capitis damnaberis. — 7. Siue (seu) uenis, siue (seu) manes, ego proficiscor.

Distinguez.
Nihil uolo quin uelis. Je ne veux rien que tu ne veuilles.
Nihil uolo nisi quod uis. Je ne veux que ce que tu veux.
Nihil opto nisi ut gaudeas. Je ne désire rien d’autre que ton contentement.
Nihil aliud [facit] nisi cantat. Il ne fait que chanter.

154. Traduisez.
1. Cohortarer uos, nisi uos fortiores cognossem quam quemquam uirum. — 2. Nisi finge-
res, sic ageres ? — 3. Memoria minuitur, nisi exerceas. — 4. Vita humana prope uti ferrum
est : si exerceas, conteritur ; si non exerceas, tamen robigo interficit. — 5. Pax, si potest,
aequis, si minus, tolerandis condicionibus petitur. — 6. Siue habes quid, siue nil habes,
scribe tamen aliquid. — 7. Bene si amico feceris, ne pigeat fecisse, ut potius pudeat, si non
feceris. — 8. Si pacem nobiscum facies, in eam partem ibimus ubi nos constitueris ; sin
bello persequi perseuerabis, reminiscere pristinae uirtutis nostrae. — 9. Homines nobiles,
seu recte seu perperam facere coeperunt, in utroque excellunt. — 10. Hannibal, nisi domi
ciuium suorum inuidia debilitatus esset, Romanos uidetur superare potuisse. — 11. Hoc
maleficium nisi prouideris ne adcidat, ubi euenit, frustra iudicia inplores. — 12. Pauci
adulescentes ueniunt ad senectutem ; quod ni ita accideret, melius et prudentius uiueretur ;
mens enim et ratio et consilium in senibus est ; qui si nulli fuissent, nullae omnino ciuitates
fuissent. — 13. Breue tempus aetatis satis longum est ad bene uiuendum : sin processerit
longius, non magis dolendum est quam agricolae dolent, praeterita uerni temporis suaui-
tate, aestatem autumnumque uenisse. — 14. Quodsi gubernator praecipua laude fertur qui
nauem ex hieme marique scopuloso seruat, cur non singularis Attici existimetur prudentia
qui ex tot tamque grauibus procellis ciuilibus ad incolumitatem peruenit ? — 15. Archytas,
postquam in patriam reuertit ac rura sua reuisere coepit, animaduertit neglegentia uilici
corrupta et perdita intuensque male meritum : « Sumpsissem, inquit, a te supplicium, nisi
tibi iratus essem. » — 16. Hoc si minus uerbis, re cogitur confiteri. — 17. Pigeret referre, ni
res multorum esset litteris mandata. — 18. Mercatura si tenuis est, sordida putanda est ; sin
magna et copiosa, non est admodum uituperanda. — 19. Veniet tempus mortis, et quidem
celeriter, siue retractabis, siue properabis. — 20. Vadis repertis, partem suarum copiarum
traducere conati sunt eo consilio ut, si possent, castellum expugnarent ; si minus potuissent,
agros Remorum popularentur. — 21. Quid est pietas nisi uoluntas grata in parentes ? —
22. Istae eximiae uirtutes nisi uoluptatem efficerent, quis eas aut laudabiles aut expetendas
arbitraretur ? — 23. Hunc mihi timorem eripe : si est uerus, ne opprimar ; sin falsus, ut
tandem aliquando timere desinam. — 24. Nisi Saguntinum scelus Hannibalem agitaret,
respiceret profecto si non patriam uictam, domum certe patremque et foedera Hamilcaris
scripta manu. — 25. Qui uincit non est uictor, nisi uictus fatetur. — 26. Si ita est, omnia
faciliora ; sin aliter, magnum negotium. — 27. Per se ius est expetendum et colendum ;
quodsi ius, etiam iustitia. — 28. Si nihil aliud fecerunt nisi rem detulerunt, nonne satis fuit
eis gratias agi ? — 29. Si prouideri nihil potest futurum esse eorum quae casu fiunt, quia
esse certa non possunt, diuinatio nulla est ; sin autem idcirco possunt prouideri, quia certa
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 81

sunt et fatalia, rursus diuinitatio nulla est : eam enim tu fortuitarum rerum esse dicebas. —
30. Noli putare me ad quemquam longiores epistulas scribere, nisi si quis ad me plura scrip-
sit, cui puto rescribi oportere. — 31. Nulla me ad id causa impulisset, nisi ut ferocitatem
istam tuam comprimerem et audaciam frangerem. — 32. Pons Sublicius iter paene hostibus
dedit, ni unus uir fuisset, Horatius Cocles. — 33. Si boni tyrannos oppresserunt, recreatur
ciuitas ; sin audaces, fit illa factio.

155. Traduisez.
1. Qu’on approuve Hannibal ou qu’on le blâme, on ne peut s’empêcher de l’admirer. —
2. Personne ne danse chez les Romains, à moins d’être fou. — 3. Si tu le peux, lis ce livre en
entier ; sinon, lis-en au moins une partie. — 4. Si vous voulez la paix, nous vous la donne-
rons ; mais si vous préférez la guerre, nous sommes prêts à la faire d’un cœur vaillant. —
5. Les assiégés se défendirent sinon avec adresse, du moins avec énergie. — 6. Un lièvre en
son gîte songeait ; car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ? (La Fontaine) —
7. Que si ce loup t’atteint, casse-lui la mâchoire. (La Fontaine) — 8. La mémoire diminue si
on ne l’exerce pas. — 9. On dit qu’Alexandre, voyant Diogène, s’écria : « Si je n’étais
Alexandre, je voudrais être Diogène. » — 10. Si tu es sûr de pouvoir t’emparer du pouvoir, il
ne faut pas tarder ; si c’est douteux, il ne faut pas essayer.

Exercices de style.
Nisi fallor… Sauf erreur…, Si je ne m’abuse…
Si ei crederes… À l’en croire…
Si accusabitur, fugiet. Accusé, il fuira.
Si ignosces, te non paenitebit. Pardonne : tu ne le regretteras pas.

156. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de condition.


1. À l’entendre, on le prendrait pour le plus malheureux des hommes. — 2. Voulez-vous
qu’on vous loue ? Souffrez qu’on vous reprenne. — 3. J’ai beaucoup d’amis ; vienne le
malheur, je serai seul. — 4. Mieux soutenu par ses concitoyens, Hannibal aurait pu vaincre
les Romains. — 5. Ne l’approuvait-on pas ? Il se fâchait sur-le-champ. — 6. Un mot de plus
et je t’assomme. — 7. Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? (Racine) — 8. À moins
d’accident, je reviendrai bientôt. — 9. Tu veux commander ? Apprends d’abord à obéir. —
10. Je vous tromperais de parler autrement. (Molière) — 11. En partant maintenant, nous
arriverons à temps.

Comparez.
Conantur si transire possint. Ils essaient pour voir s’ils pourraient passer. – Ils
essaient de passer.
Epistulam Caesaris misi, si minus legisses. Je t’ai envoyé la lettre de César, pour le cas où tu
ne l’aurais pas lue.
Miror si potuit… Je me demande bien s’il a pu… – Je m’étonne qu’il
ait pu…
Miror si uideo… Je m’étonne à la vue…
Aut nemo, aut si quisquam, Cato sapiens fuit. Ou bien personne n’a été sage, ou si quelqu’un l’a
été, ce fut Caton. – Caton fut sage plus que tout
autre.
Si quid erat Corinthiorum, ex oppido Tout ce qui appartenait aux Corinthiens était
deportabatur. emporté de la ville.
Errat si quis credit… C’est une erreur de croire…
Nemo est bonus nisi sapiens. Il n’y a de bon que le sage. – Seul le sage est bon.
82 Maîtrise du latin par la pratique

157. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus.


1. Errat si quis existimat facilem rem esse donare. — 2. Caesar legatum cum omni
equitatu praemittit, si quid celeritate itineris proficere possit. — 3. Vnum mihi est solacium,
si tibi esse id emolumento sciam. — 4. Romani hostes si introire uellent uocare coeperunt.
— 5. De Epaminondae moribus ingeniique facultatibus dicemus et si qua alia memoria
digna erunt. — 6. Hoc sentio nisi in bonis amicitiam esse non posse. — 7. Archiam poetam
non solum colebant qui aliquid audire studebant, uerum etiam si qui forte simulabant. —
8. Miror si quemquam amicum habere potuit. — 9. Quid mirer, si quid ab improbis de me
improbe dicitur ? — 10. Si quando, nunc intende libro quem cum hac epistula accipies. —
11. Omnibus druidibus praeest unus, qui summam inter eos habet auctoritatem. Hoc mor-
tuo, si qui ex reliquis excellit dignitate, succedit. — 12. Quod si qui simulatione stabilem se
gloriam consequi posse rentur, uehementer errant. — 13. Exspectabam si quid ad me
scriberes. — 14. Circumfunduntur hostes ex reliquis partibus, si quem aditum reperire
possint. — 15. Socrates hanc uiam ad gloriam proximam dicebat esse, si quis id ageret, ut
qualis haberi uellet talis esset. — 16. Temptata res est si primo impetu capi oppidum posset.
— 17. Parati milites erant si opera eorum opus esset. — 18. Caesar reseruauit Haeduos, si
per eos ciuitates recuperare posset. — 19. Hannibal cum quinque nauibus Africam accessit,
si forte Karthaginienses ad bellum incitarentur. — 20. Non recusauit quo minus, si quam
opem rei publicae ferre posset, experiretur. — 21. Noctu si perrumpere possent conati, telis
repulsi hoc conatu destiterunt.

158. L’homme a horreur de la solitude


Si quis asperitate ea est et inmanitate naturae, congressus ut hominum fugiat atque
oderit, tamen is pati non possit ut non anquirat aliquem apud quem euomat uirus acerbita-
tis suae. Atque hoc maxime iudicaretur, si quid tale posset contingere ut aliquis nos deus ex
hac hominum frequentia tolleret et in solitudine uspiam collocaret atque ibi suppeditans
omnium rerum quas natura desiderat, abundantiam et copiam, hominis omnino aspiciendi
potestatem eriperet. Quis tam esset ferreus, qui eam uitam ferre posset cuique non auferret
fructum uoluptatum omnium solitudo ? Verum ergo illud est, quod a Tarentino Archyta, ut
opinor, dici solitum nostros senes commemorare audiui ab aliis senibus auditum : si quis in
caelum ascendisset naturamque mundi et pulchritudinem siderum perspexisset, insuauem
illam admirationem ei fore ; quae iucundissima fuisset, si aliquem cui narraret habuisset.
CIC., Lael. 87–88

3.3.5.3. Dum, dummodo, modo


 ERNOUT–THOMAS, § 383 ; SAUSY, § 432 ; LAVENCY, § 428 ; FAMERIE et al., ch. 21

Exemples. 1. Omnia patiar, dum (dummodo, modo) ciuitas libera sit. — 2. Omnia passurus eram,
dum ciuitatem liberatam uiderem. — 3. Fac ut libet, dum temerarius ne sis.

159. Traduisez.
1. Oderint, dum metuant ! — 2. Dicatur sane eiectus esse a me, dum modo eat in
exsilium. — 3. Ego ista studia non improbo, moderata modo sint. — 4. Multi omnia recta et
honesta neglegunt, dummodo potentiam consequantur. — 5. Nihil largiatur princeps, dum
nihil auferat. — 6. Ego, si cui adhuc uideor segnior fuisse, dum ne tibi uidear, non laboro.
— 7. Dum ne ob male facta peream, parui existumo. — 8. Omnia postposui, dummodo
praeceptis patris parerem. — 9. Catilina sumptui non parcebat, dum adulescentes fidos sibi
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 83

faceret. — 10. Histrioni, ut placeat, non peragenda fabula est, modo in quocumque fuerit
actu probetur. — 11. Egredere ex urbe ! Magno me metu liberaueris, modo inter me atque
te murus intersit. — 12. Nihil tam difficile erat, quod non facturi essent, dum ea res
ciuitatem liberaret. — 13. Manent ingenia senibus, modo permaneat studium et industria.

160. Traduisez.
1. Prenez tous mes biens, pourvu que vous me laissiez la vie. — 2. Faites tout ce que
vous voulez, pourvu que vous ne nuisiez pas à autrui. — 3. Qu’importe la coupe, pourvu
que le vin soit bon ? — 4. Que le roi soit sévère, pourvu qu’il soit juste. — 5. À Carthage, le
parti de Hannon était prêt à faire des concessions aux Romains, pourvu que la guerre fût
évitée. — 6. Je te pardonnerai, pourvu que tu te repentes de ta faute. — 7. Que les enfants
jouent, pourvu qu’ils ne négligent pas leurs études. — 8. Que tous me blâment, pourvu que
toi tu m’approuves. — 9. Cicéron voulait bien laisser vivre Catilina, pourvu qu’il sortît de la
ville. — 10. Pourvu qu’on sache la passion dominante de quelqu’un, on est assuré de lui
plaire. (Pascal)

3.3.6. Concession
3.3.6.1. Proposition concessive (conditionnelle)
 ERNOUT–THOMAS, § 348, 350 ; SAUSY, § 434, 436 ; LAVENCY, § 429 ; FAMERIE et al., ch. 21

Tableau 28. Conjonctions et locutions concessives (conditionnelles)

Concessive Concessive conditionnelle


cum, alors que, bien que subj. + conc. (ex. 1, 2) —
quamquam, quoique, bien que indic. (ex. 3) —
etsi (tametsi), même si, bien
indic. (ex. 4)
que, quoique
etiamsi (etiam si), même si,
indic. ou subj. condit. (ex. 5, 6)
bien que, quoique
quamuis + adj. (adv.), à quelque
subj. condit. (ex. 7, 8)
degré que, quelque… que

Exemples. 1. Pauper est, cum diues esse possit – potuerit. — 2. Pauper erat, cum diues esse posset –
potuisset. — 3. Quamquam callidus es, [tamen – certe] deceptus es. — 4. Etsi (tametsi) callidus es, de-
ceptus es. — 5. Etiamsi callidus es, deciperis. — 6. Etiamsi callidus esses, decipereris. — 7. Quamuis
doctus sis, multa ignoras. — 8. Quamuis doctus esses, multa ignorabas.

Comparez.
Quamquam pauper est… Bien qu’il soit pauvre… – Quoiqu’il soit pauvre…
Cum pauper sit… Alors qu’il est pauvre…

161. Traduisez.
1. Atticus honores non petiit, cum ei paterent. — 2. Bonos uiros sequar, etiam si ruent.
— 3. Etsi poteram remanere, tamen, ut scripsi tibi, proficiscar hinc. — 4. Si uir es, suscipe,
etiam si decidunt, magna conantis. — 5. Oportet facere omnia uoluptatis causa, etiam si
eam non consequare. — 6. Illa, quamuis ridicula essent, mihi tamen risum non mouerunt.
— 7. Vestra tecta, quamquam iam est periculum depulsum, tamen custodiis defendite. —
84 Maîtrise du latin par la pratique

8. Cum esset senex mortuus, tamen uidebatur omnino mori non debuisse. — 9. Etsi a prima
aetate me philosophia delectauit, tamen hoc studium cottidie ingrauescit. — 10. Homines,
cum multis rebus infirmiores sint, hac re maxime bestiis praestant, quod loqui possunt. —
11. Cicero, cum tenuissima ualetudine esset, ne nocturnum quidem sibi tempus ad quietem
relinquebat. — 12. Quamquam adeo excellebat Aristides abstinentia, ut unus post homi-
num memoriam cognomine Iustus sit appellatus, tamen exilio decem annorum multatus est.
— 13. Cum hostium copiae non longe absunt, etiam si inruptio nulla facta est, tamen pecua
relinquuntur, agri cultura deseritur, mercatorum nauigatio conquiescit. — 14. Senectus,
quamuis non sit grauis, tamen aufert uiriditatem. — 15. Adsentatio, quamuis perniciosa sit,
nocere tamen nemini potest, nisi ei qui ea delectatur. — 16. Hamilcar, etsi flagrabat bellan-
di cupiditate, tamen paci seruiundum putauit. — 17. Etsi satis in ipsa conscientia pulcher-
rimi facti fructus est, tamen mortali immortalitatem non arbitror contemnendam. —
18. Ista ueritas, etiamsi iucunda non est, mihi tamen grata est. — 19. Etsi operi illius orato-
ris adici nihil potest, tamen in Demosthene magna pars Demosthenis abest, quod legitur
potius quam auditur. — 20. Quod quis crebro uidet non miratur, etiamsi cur fiat nescit.

162. Traduisez en employant toutes les conjonctions possibles.


1. Bien que l’ambition soit un défaut, elle est souvent une source de vertus. — 2. Bien
qu’il fût d’une audace incroyable, il eut peur. — 3. Il était généreux, quoiqu’il fût économe.
(Hugo) — 4. Même si vous n’avez pas peur, je vous conseille de prendre des précautions. —
5. Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes. (Corneille) — 6. Bien que
ses projets fussent découverts et qu’il n’eût plus aucun espoir, Catilina avait résolu de conti-
nuer la lutte. — 7. Si dures que soient les conditions de paix, je pense qu’il faut les accepter.
— 8. Tout pauvre qu’il était, Diogène s’estimait heureux. — 9. Il est venu sans qu’on
l’appelle. — 10. Encore que je ne partage pas votre avis, je vous écouterai volontiers. —
11. Lors même que vous l’exigeriez, je ne pourrais vous satisfaire. — 12. Quand vous me
haïriez, je ne me plaindrais pas. (Racine) — 13. Personne ne croit un menteur, même s’il dit
la vérité. — 14. Quand bien même la situation serait désespérée, il serait honteux de fuir.
— 15. Mais, pour être vaillant, tu n’es pas fils de roi. (Corneille) — 16. Quoique toute vertu
attire à elle, [c’est] pourtant la justice et la générosité [qui] y réussissent le plus. —
17. Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce
qu’il sait qu’il meurt. (Pascal)

3.3.6.2. Autres constructions (ut, licet, relatif indéfini)


 ERNOUT–THOMAS, § 349, 383 ; SAUSY, § 435 ; LAVENCY, § 429 ; FAMERIE et al., ch. 21

Exemples. 1. Vt desint uires (= si desunt, si deerunt, si desint), tamen uoluntas laudanda est – erit –
sit. — 2. Vt defuerint uires (= si defuerunt, si defuerint), tamen uoluntas laudanda est – erit. — 3. Vt
deessent uires (= si deerant, si deessent), tamen uoluntas laudanda erat – esset. — 4. Vt defuissent
uires (= si defuerant, si defuissent), tamen uoluntas laudanda erat – fuisset. — 5. Licet callidus sis –
fueris, deceptus es. — 6. Quaecumque fortuna erat, patiebatur.

Comparez.
Quidquid id est… Quoi qu’il en soit…, Quoi que ce soit…

163. Traduisez.
1. Quoquo te uerteris, amicitia numquam molesta est. — 2. Sollicitus est quem spes
aliqua proritat, licet numquam illum sperata deceperint. — 3. Vt essent atomi, tamen
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 85

declinationes numquam explicarentur. — 4. Vt neminem rogasset, id scire potuit. —


5. Quidquid rogabatur, religiose promittebat. — 6. Licet uastum traieceris mare, sequentur
te quocumque perueneris uitia. — 7. Prudentiam, ut cetera auferat, adfert certe senectus.
— 8. Vt rationem Plato nullam adferret, ipsa auctoritate me frangeret : tot autem rationes
attulit. — 9. Quocumque ire placet, ferro iter aperiundum est. — 10. Fremant omnes licet,
dicam quod sentio. — 11. Malo uos saluos esse, qualicumque erga me animo futuri estis. —
12. Vbicumque erit gentium, a nobis diligetur. — 13. Quamquam erant pauci, quoquo modo
res se habebat, pugnare tamen se uelle clamabant. — 14. Vt errauerim, legentis tamen non
decipio. — 15. Quicquid conaris, quo peruenias cogites. — 16. Quoquo consilio fecit, fecit
certe suo. — 17. Vtcumque erit, me iuuabit tamen rerum gestarum memoriae populi
Romani consuluisse. — 18. Quamcumque in partem equites impetum fecerant, hostes loco
cedere cogebantur. — 19. Quoscumque de te queri audiui, quacumque potui ratione
placaui. — 20. Verum ut hoc non sit, tamen praeclarum spectaculum mihi propono, modo
te consessore spectare liceat. — 21. Iter est quacumque dat prior uestigium. — 22. Quem-
cumque quaerit calamitas, facile inueniet.

164. Traduisez.
1. À supposer que la loi soit injuste, il faut néanmoins l’observer. — 2. À supposer que la
loi fût injuste, il faudrait néanmoins l’observer ; or, il est clair qu’elle est juste. — 3. Quoi
que je dise, on ne me croit pas. — 4. Quoique je dise la vérité, on ne me croit pas. — 5. Où
que je me tourne, je ne vois que dangers. — 6. Où que tu sois, souviens-toi de moi. —
7. Bien que tu sois riche, je ne t’envie pas. — 8. À supposer que l’Iliade et l’Odyssée ne soient
pas des œuvres d’Homère, les deux poèmes n’en sont pas moins des chefs-d’œuvre. — 9. Où
que vous alliez, observez la beauté des choses. — 10. Quelque bien qu’on dise de nous, on
ne nous apprend rien de nouveau. (La Rochefoucauld)

Exercices de style.
Venit cum inuitatus non esset. Il est venu sans être invité.
Quamuis aeger esset, suas res curabat. Malade, il s’occupait encore de ses affaires.
Quamuis senex esset, Cato Graecum discebat. Malgré son grand âge, Caton apprenait le grec.
Etsi periturus sum, faciam. Dussé-je périr, je le ferai.
Quamquam nullum est periculum, timeo. Il n’y a pas de danger, et pourtant j’ai peur.
Licet (quamuis) doctus sis, tamen multa Tu as beau être savant, tu ignores pourtant bien
ignoras. des choses.
Quamquam (etiamsi) doctus es… En dépit de ta science…
Quidquid ages, reprehenderis. Tu auras beau faire, tu seras critiqué.

165. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de concession.


1. Pourquoi l’avez-vous fait, sachant que c’était défendu ? — 2. Voudrait-il le faire, il ne
[le] pourrait pas. — 3. Vous avez beau faire et beau dire, vous ne me convaincrez pas. —
4. Malgré la gravité de la situation, le consul ne désespéra pas du salut de la patrie. —
5. Sans être curieux, je voudrais savoir cela. — 6. Catilina était démasqué, et pourtant il ne
renonçait pas à ses projets criminels. — 7. Les gens diront ce qu’ils voudront, je ferai ce qui
me plaît. — 8. Fais ce que dois, advienne que pourra. — 9. Le danger fût-il beaucoup plus
grand, je l’affronterais encore. — 10. Tout en redoutant Catilina, Cicéron hésitait à le mettre
à mort. — 11. Milon fut condamné malgré l’éloquence de Cicéron. — 12. En dépit de leur
héroïque résistance, les Spartiates ne purent empêcher les Perses de forcer le passage des
Thermopyles. — 13. J’avais beau le savoir, je n’en avais pas moins l’habitude de m’étonner.
86 Maîtrise du latin par la pratique

166. Traduisez, en vous inspirant des exemples ci-dessus, ex. 161, phr. 6, 10–12, 14–17.

167. Un tyran paranoïaque


Dionysius tyrannus, cum esset bonis parentibus atque honesto loco natus — etsi id qui-
dem alius alio modo tradidit — abundaretque et aequalium familiaritatibus et consuetudine
propinquorum, haberet etiam more Graeciae quosdam adulescentis amore coniunctos,
credebat eorum nemini, sed is quos ex familiis locupletium seruos delegerat, quibus nomen
seruitutis ipse detraxerat, et quibusdam conuenis et feris barbaris corporis custodiam com-
mittebat. Ita propter iniustam dominatus cupiditatem in carcerem quodam modo ipse se
incluserat. Quin etiam ne tonsori collum committeret, tondere filias suas docuit. Ita sordido
ancillarique artificio regiae uirgines ut tonstriculae tondebant barbam et capillum patris ! Et
tamen ab is ipsis, cum iam essent adultae, ferrum remouit instituitque ut candentibus
iuglandium putaminibus barbam sibi et capillum adurerent.
CIC., Tusc. V, 58

168. Le don de soi-même est le plus précieux qui soit


Socrati cum multa pro suis quisque facultatibus offerrent, Aeschines, pauper auditor :
« Nihil, inquit, dignum te quod dare tibi possim inuenio et hoc uno modo pauperem esse me
sentio. Itaque dono tibi quod unum habeo, me ipsum. Hoc munus rogo, qualecumque est,
boni consulas cogitesque alios, cum multum tibi darent, plus sibi reliquisse. » Cui Socrates :
« Quidni tu, inquit, magnum munus mihi dederis, nisi forte te paruo aestimas ? Habebo
itaque curae ut te meliorem tibi reddam quam accepi. »
SÉN., Ben. I, 8, 1–2

169. Bon mot d’Hannibal


In libris ueterum memoriarum scriptum est Hannibalem Carthaginiensem apud regem
Antiochum facetissime cauillatum esse. Ea cauillatio huiuscemodi fuit. Ostendebat ei Antio-
chus in campo copias ingentis, quas bellum populo Romano facturus comparauerat, conuer-
tebatque exercitum insignibus argenteis et aureis florentem ; inducebat etiam currus cum
falcibus et elephantos cum turribus equitatumque frenis, ephippiis, monilibus, phaleris
praefulgentem. Atque ibi rex, contemplatione tanti ac tam ornati exercitus gloriabundus,
Hannibalem aspicit et : « Putasne, inquit, conferri posse ac satis esse Romanis haec
omnia ? » Tum Poenus eludens ignauiam inbelliamque militum eius pretiose armatorum :
« Satis, plane satis esse credo Romanis haec omnia, etiamsi auarissimi sunt. » Nihil prorsum
neque tam lepide neque tam acerbe dici potest : rex de numero exercitus sui ac de aesti-
manda aequiperatione quaesiuerat, respondit Hannibal de praeda.
AULU-GELLE, V, 5, 1–7

170. Les abeilles


Inter omnia ea principatus apibus et iure praecipua admiratio, solis ex eo genere homi-
num causa genitis. Mella contrahunt sucumque dulcissimum atque subtilissimum ac salu-
berrimum, fauos confingunt et ceras mille ad usus uitae, laborem tolerant, opera conficiunt,
rem publicam habent, consilia priuatim quoque, at duces gregatim et, quod maxime mirum
sit, mores habent praeter cetera, cum sint neque mansueti generis neque feri. Tanta est
natura rerum, ut prope ex umbra minima animalis incomparabile effecerit quiddam. Quos
efficaciae industriaeque tantae comparemus neruos, quas uires ? quos ratione medius fidius
iis uiros, hoc certe praestantioribus, quod nihil nouere nisi commune ?
PL. ANC., XI, 11–12
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 87

3.3.7. Comparaison
Tableau 29. Principaux corrélatifs de comparaison

1. Égalité
Qualité talis… qualis tel… que
Quantité tantus (adj.)… quantus aussi grand… que
tantum (adv.)… quantum autant… que
tanti (adv.)… quanti aussi cher… que, au prix… que
Intensité ita, sic, item… ut(i), sicut(i) ainsi… que, de même… que
tam… quam aussi… que, tellement… que, tant… que
tamdiu… quamdiu aussi longtemps… que
Nombre tot… quot aussi nombreux… que
totiens… quotiens autant de fois… que
2. Supériorité, infériorité
compar. en -ior… quam [ou Abl. seul] plus… que
magis / minus [+ adj., adv., verbe]… quam plus / moins… que
plus [+ verbe]… quam plus… que
potius… quam plutôt… que
Mesure de la eo [+ compar.], magis, plus / minus [+ adj., d’autant plus / moins… que plus / moins
différence adv. ou verbe]… quo [+ compar.], magis,
plus / minus [+ adj., adv. ou verbe]
eo [+ compar.], magis, plus / minus [+ adj., d’autant plus / moins… que
adv. ou verbe]… quod [sans compar.]
3. Ressemblance, identité, différence
Ressemblance similis (similiter)… ac (ou atque) semblable (de manière semblable)… à
dissimilis… ac (ou atque) différent… de
par (pariter)… ac (ou atque) égal… à, de la même façon… que
Identité idem… ac (atque), qui (le) même… que
Différence alius (aliter)… ac (ou atque) autre (autrement)… que
non alius (aliter)… nisi pas autre (autrement)… que
quid aliud… nisi ? quoi d’autre… que (si ce n’est, sinon) ?
nihil aliud… nisi rien d’autre… que (si ce n’est, sinon)
aeque… ac (ou atque) autant (aussi)… que
perinde… ac (ou atque) de (la) même (façon)… que

Tableau 30. Conjonctions et locutions comparatives (conditionnelles)

Comparative Comparative conditionnelle


corrélatifs : cf. p. 87 (tableau 29) indic. ou subj. condit. (ex. 1–6)
compar. + quam ut subj. (conséquence) :

trop… pour (que) cf. p. 74 (3.3.4)
potius… quam indic. ou subj. + concord. :

plûtot que, au lieu de cf. p. 88 (3.3.7.1)
quasi, tamquam subj. + concord. :

comme si cf. p. 90 (3.3.7.2)
ac si, tamquam si, ut si, uelut si, subj. condit. :

comme si cf. p. 90 (3.3.7.2)
88 Maîtrise du latin par la pratique

3.3.7.1. Proposition comparative


 ERNOUT–THOMAS, § 351–355 ; SAUSY, § 453–455 ; LAVENCY, § 395, 425 ; FAMERIE et al., ch. 21

Exemples. 1. [Ita – sic] perge ut coepisti. — 2. Talis est filius qualis pater. — 3. Idem est qui semper
fuit. — 4. Eadem uolo ac (atque) tu [uis]. — 5. Alius est ac (atque) erat. — 6. Doctior est quam putas.

Comparez.
Qualis pater, talis filius. Tel père, tel fils.
Aliter facit ac loquitur. Il agit autrement qu’il ne parle.

171. Traduisez.
1. Haec ipsa, ut spero, uobiscum consul agam. — 2. Iugurtha ita uti censuerant Italici
deditionem facit. — 3. Marius cum maiore numero quam decretum erat in Africam profec-
tus est. — 4. Haec eo facilius faciebant, quod nostrae naues tempestatibus detinebantur. —
5. Tam uehemens fui quam cogebar, non quam uolebam. — 6. Ea res longe aliter ac ratus
eram euenit. — 7. Quanto superiores sumus, tanto nos geramus submissius. — 8. Eadem
utilitatis quae honestatis est regula. — 9. Ne sim saluus, si aliter scribo ac sentio ! —
10. Hamilcar, ut Karthaginem uenit, multo aliter ac sperarat rem publicam se habentem
cognouit. — 11. Atheniensium res gestae, sicut ego aestumo, satis magnificae fuere. —
12. Stoicorum doctrina, ut mihi uidetur, paulo asperior et durior est quam aut ueritas aut
natura patitur. — 13. Nemo umquam ab dis immortalibus tot et tantas res ausus est optare
quot et quantas di immortales ad Cn. Pompeium detulerunt. — 14. Quid dulcius quam
habere quicum omnia audeas sic loqui ut tecum ? — 15. Praemia mihi tanta pro hac indus-
tria sunt data quanta antea nemini. — 16. Qui esset tantus fructus in prosperis rebus, nisi
haberes qui illis aeque ac tu ipse gauderet ? Aduersas uero ferre difficile esset sine eo qui
illas grauius etiam quam tu ferret. — 17. Xerxes bellum uniuersae intulit Europae cum
tantis copiis quantas neque ante nec postea habuit quisquam. — 18. Vt ego rem publicam
populi Romani non deseram neque alium ciuem Romanum deserere patiar ! — 19. Non dixi
secus ac sentiebam. — 20. C. Marii reliquias dissipari iussit Sulla uictor, acerbiore odio
incitatus quam si tam sapiens fuisset quam fuit uehemens. — 21. Simul ab hostibus, simul
ab iniquitate locorum Poeni oppugnabantur plusque inter ipsos, sibi quoque tendente ut
periculo primus euaderet, quam cum hostibus certaminis erat. — 22. Quis non intellegit illa
signa rigidiora esse quam ut imitentur ueritatem ? — 23. Isocrates maiore mihi ingenio
uidetur esse quam ut cum orationibus Lysiae comparetur. — 24. Tam sum amicus rei publi-
cae quam qui maxime. — 25. Te semper sic colam ut quem diligentissime. — 26. Vt amici
mei non sint tales quales a me praedicantur, ego tamen beatus sum quod mihi uidentur. —
27. Moueor tali amico orbatus qualis, ut arbitror, nemo umquam erit. — 28. Non, ut
hominum uultus, ita locorum facies mutantur.

172. Traduisez.
1. Cela s’est passé comme je l’ai raconté. — 2. Cela ne s’est pas passé autrement que je
l’ai raconté. — 3. Je veux être tel que tu as voulu que je fusse. — 4. Les Belges n’avaient pas
les mêmes institutions que les autres Gaulois. — 5. Pratique la vertu comme tu me [l’]as
toujours vu pratiquer moi-même. — 6. Chaque année, on nomme deux suffètes à Carthage,
comme on nomme deux consuls à Rome. — 7. Hannibal l’emportait autant en prudence sur
les autres généraux que le peuple romain l’emportait en courage sur les autres nations. —
8. Ainsi que l’ordre en avait été donné, les déserteurs furent arrêtés. — 9. La contagion du
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 89

mal s’étend plus loin qu’on [ne le] pense. — 10. L’affaire se présente tout autrement que je
[ne l’]avais espéré. — 11. L’avare manque autant de ce qu’il a que de ce qu’il n’a pas.
(Rivarol) — 12. Comme je ne sais d’où je viens, ainsi je ne sais où je vais. (Pascal) —
13. Plus on est de fous, plus on rit. — 14. L’âne est de son naturel aussi humble, aussi
patient, aussi tranquille que le cheval est fier, ardent, impétueux. (Buffon) — 15. Plus
l’offenseur est cher, [et] plus grande est l’offense. (Corneille) — 16. Ils ont commis de trop
grands crimes pour qu’on puisse leur pardonner.

Particularités d’emploi du ut comparatif.


Doctus est, ut puer. Il est savant, pour un enfant.
Homo, ut erat furiosus, respondit… L’homme, furieux qu’il était, répondit… –
L’homme, dans sa fureur, répondit…
Fuga militum ut urbem prodidit, ita exercitum S’il est vrai que la retraite des soldats livra la ville,
seruauit. en revanche elle sauva l’armée. – Si…,
cependant… – À la vérité…, mais…
Vt quisque doctissimus [est], ita modestissimus (Ceux qui sont) les plus savants sont aussi les plus
est. modestes. – Plus chacun est savant, plus il est
modeste.

173. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus.


1. Vti cuique lubebat, ab signis aberat. — 2. Diogenes, ut Cynicus, liberius Alexandro
roganti respondit. — 3. Vt quisque est uir optimus, ita difficillime esse alios improbos
suspicatur. — 4. Vt quisque morbus est difficillimus, ita medicus nobilissimus quaeritur. —
5. Pleraque Alpium ab Italia sicut breuiora, ita arrectiora sunt. — 6. Vt nihil boni est in
morte, sic certe nihil mali. — 7. Ista exposuisti, ut tam multa memoriter, ut tam obscura
dilucide. — 8. Consul, perculsis omnibus, ipse satis, ut in re trepida, impauidus erat. —
9. Catilina, ut semper fuit apertissimus, non se purgauit, sed indicauit. — 10. Vt quaeque res
est turpissima, sic maxime uindicanda est. — 11. Vt errare potuisti, sic decipi te non
potuisse quis non uidet ? — 12. Q. Maximo multae fuerunt, ut in homine Romano, litterae.
— 13. Opinio est Pisistratum multum, ut temporibus illis, ualuisse dicendo. — 14. Militum
nostrorum uirtuti consilia cuiusque modi Gallorum occurrebant, ut est summae genus
sollertiae. — 15. Haec omnia ut inuitis, ita non aduersantibus patriciis transacta sunt. —
16. Pausanias Lacedaemonius, ut uirtutibus eluxit, sic uitiis est obrutus.

174. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus.


1. Pour un petit peuple, les Éburons ont magnifiquement résisté aux armées de César. —
2. Ceux qui sont les plus pauvres sont aussi souvent les plus heureux. — 3. Hannibal, en
[vrai] Carthaginois [qu’il était], a combattu autant par la ruse que par la force. — 4. Les
victoires d’Hannibal avaient, à la vérité, anéanti la plus grande partie des armées romaines,
mais elles avaient aussi épuisé le vainqueur. — 5. Il paraît encore bien alerte pour un vieil-
lard. — 6. Cicéron était avide de gloire, comme [c’est naturel chez] un homme politique. —
7. Naïf comme tu l’es, tu croiras volontiers les flatteurs. — 8. S’il est vrai que tu as pu te
tromper, cependant je suis sûr que tu n’as pas voulu nous tromper. — 9. S’il est beau de
rechercher la gloire, il est honteux d’y tendre par de mauvais procédés.

Exercices de style.
Sic feci ut imperauisti. J’ai agi selon vos ordres.
90 Maîtrise du latin par la pratique

175. Traduisez, en vous inspirant de l’exemple ci-dessus, ex. 171, phr. 2, 11, 12.

176. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de comparaison.


1. Conformément à ton désir, je t’écrirai dès que je saurai quelque nouvelle. — 2. À mon
avis, il vaut mieux attendre. — 3. Chacun sera loué selon ses mérites. — 4. Tout lui réussit à
souhait. — 5. Suivant sa promesse, le général laissa le butin aux soldats. — 6. Pouvons-nous
agir à notre guise ? — 7. Conformément aux instructions, les ambassadeurs romains se ren-
dirent de Sagonte à Carthage. — 8. Selon son habitude, Cicéron se vante dans ce discours. —
9. À l’apparence, l’affaire tourne bien.

177. Maximes et pensées.


1. Cui plus licet quam par est, plus uult quam licet. — 2. Vt corpora nostra sine mente,
sic ciuitas sine lege suis partibus ut neruis ac sanguine uti non potest. — 3. Plerique peruer-
se habere talem amicum uolunt quales ipsi esse non possunt. — 4. Tamquam bona
ualetudo iucundior est iis qui e graui morbo recreati sunt quam qui numquam aegro corpo-
re fuerunt, sic omnia bona desiderata magis quam adsidue percepta delectant. — 5. Vt
sementem feceris, ita metes.

178. Maximes et pensées.


1. Les hommes passent de même que [passent] les fleurs. (Fénelon) — 2. On n’est jamais
si heureux ni si malheureux qu’on imagine. (La Rochefoucauld) — 3. Il y a plus de fous que
de sages, et dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse. (Chamfort) — 4. Plus on
aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte. (Molière) — 5. Il faut autant de docilité pour
suivre un conseil qu’il faut d’audace pour le donner. (Saint-Évremond) — 6. Rien n’em-
pêche tant d’être naturel que l’envie de [le] paraître. (La Rochefoucauld) — 7. Il n’est pas
vrai que plus on pense, moins on sente ; mais il est vrai que plus on juge, moins on aime.
(Chamfort) — 8. L’homme craint de se voir tel qu’il est, parce qu’il n’est pas tel qu’il devrait
être. (Fléchier)

3.3.7.2. Proposition comparative conditionnelle


 ERNOUT–THOMAS, § 380–382 ; SAUSY, § 456 ; LAVENCY, § 432 ; FAMERIE et al., ch. 21

Exemples. 1. [Sic] gaudet quasi (tamquam si, tamquam) uincat – uicerit – uicturus sit. — 2. Gaudebat
quasi uinceret – uicisset – uicturus esset. — 3. Gaudet ut si (uelut si – perinde ac si – pariter ac si)
uincat – uinceret – uicisset.

179. Traduisez et justifiez le temps du subjonctif dans la subordonnée.


1. Metellus, pariter ac si hostes adessent, munito agmine incedebat. — 2. Id negotium sic
uelim suscipias, ut si esset res mea. — 3. Loquuntur isti quasi sua res agatur. — 4. Patres
metus cepit, uelut si iam ad portas hostis esset. — 5. Infantes primo ortu sic iacent
tamquam omnino sine animo sint. — 6. Agesilaus, ut si de exitu pugnae diuinaret, exire
noluit. — 7. Sic uiue cum hominibus tamquam deus uideat, sic loquere cum deo tamquam
homines audiant. — 8. Ego sic uiuam quasi sciam aliis esse me natum. — 9. Verres ita se
gessit tamquam rationem numquam esset redditurus. — 10. Marcellus, cum Syracusas
cepisset, aedificiis omnibus sic pepercit, quasi ad ea defendenda, non expugnanda uenisset.
— 11. Tamquam clausa sit Asia, nihil perfertur ad nos praeter rumores. — 12. Ita deside-
rabatur, ut si esset unus e nobis. — 13. Sic uiuendum est tamquam in conspectu uiuamus,
sic cogitandum tamquam aliquis in pectus intimum introspicere possit. — 14. Inter se ciues,
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 91

quasi uicissent, gratulabantur. — 15. Quid ego his testibus utor, quasi res dubia aut obscura
sit ? — 16. Mihi ad pedes misera iacuit, quasi ego eius excitare ab inferis filium possem. —
17. Vos pugnare uelim cum indignatione quadam atque ira, uelut si seruos uideatis uestros
arma repente contra uos ferentes. — 18. Homines corrupti superbia ita aetatem agunt,
quasi honores contemnant ; ita hos petunt, quasi honeste uixerint.

180. Traduisez.
1. Fais comme si je ne t’avais rien dit. — 2. J’aime cet enfant comme s’il était mon fils. —
3. Les assiégés combattaient comme s’ils devaient recevoir des renforts. — 4. Usez des
richesses comme si vous deviez un jour être pauvre. — 5. Cet orateur parle comme s’il ne
connaissait rien de la situation. — 6. Je me rappelle toutes ses paroles comme si je les
entendais encore. — 7. Il y a des gens qui s’arrachent les cheveux sous l’effet du chagrin :
comme si la calvitie était une consolation ! — 8. Pourvu que j’aie chaque jour de quoi
manger, je suis aussi heureux que si j’avais toujours été riche. — 9. Vis toujours avec les
hommes comme si les dieux te voyaient. — 10. La meilleure règle de vie consiste à se
proposer l’exemple d’un homme de bien et à toujours agir comme s’il était présent. — 11. Il
n’osait avancer, comme s’il avait craint d’être maltraité. — 12. Les nobles briguent tous les
honneurs comme s’ils étaient seuls [à en être] dignes. — 13. Ce soldat se vante comme s’il
avait [à lui] seul défait toute l’armée ennemie. — 14. C’est ici qu’il faut résister, soldats,
comme si nous nous battions devant les murs de Rome.

181. Respect de la parole donnée


Vt laudandus Regulus in conseruando iure iurando, sic decem illi quos post Cannensem
pugnam iuratos ad senatum misit Hannibal se in castra redituros ea, quorum erant potiti
Poeni, nisi de redimendis captiuis impetrauissent, si non redierunt, uituperandi. De quibus
non omnes uno modo. Nam Polybius, bonus auctor inprimis, ex decem nobilissimis qui tum
erant missi nouem reuertisse dicit re a senatu non impetrata ; unum ex decem, qui paulo
post quam erat egressus e castris redisset, quasi aliquid esset oblitus, Romae remansisse.
Reditu enim in castra liberatum se esse iure iurando interpretabatur, non recte. Fraus enim
astringit, non dissoluit periurium. Fuit igitur stulta calliditas, peruerse imitata prudentiam.
Itaque decreuit senatus ut ille ueterator et callidus uinctus ad Hannibalem duceretur.
CIC., Off. III, 113

3.3.8. Récapitulation – Exercice de style


182. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée circonstancielle.
1. À le croire, il serait le plus honnête des hommes. — 2. Un menteur a beau dire la
vérité, personne ne le croit. — 3. Instruit de la conjuration, le consul, pour plus de sûreté,
disposa des gardes en différents endroits de la ville. — 4. En cas de guerre, on ouvrait les
portes du temple de Janus. — 5. Aide-toi, le ciel t’aidera. — 6. Traqué de toutes parts, Catili-
na n’en continuait pas moins la lutte. — 7. Pendant son exil, Cicéron ne cessa d’écrire à ses
concitoyens pour obtenir son rappel. — 8. L’avare se méfie de tout le monde, tant il craint
pour son trésor. — 9. Découvert, Catilina quitta Rome. — 10. Malgré toutes nos précautions,
nous avons couru un grand danger. — 11. Il serait acquitté que je n’en serais pas surpris,
tant son défenseur a plaidé avec éloquence. — 12. Pour le salut de ses concitoyens, Cicéron
n’hésita pas à braver l’impopularité. — 13. Il est mort faute de soins. — 14. Vaincus, nous
serons esclaves des puissants ; vainqueurs, nous aurons richesses, honneurs et pouvoir. —
92 Maîtrise du latin par la pratique

15. Lors de son séjour en Grèce, Virgile rencontra Auguste. Mais, se sentant malade, il dut
rentrer tout de suite en Italie. À peine arrivé à Brindes, il mourut. — 16. Sans votre aide,
nous n’aurions pu échapper au danger. — 17. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
(Corneille) — 18. Il se prive même de nourriture, tellement il est avare. — 19. Certains pous-
sent le désespoir jusqu’au suicide, d’autres supportent les pires malheurs sans se plaindre. —
20. Plus je considère cette affaire, moins je comprends. — 21. Emparons-nous de la citadelle,
et toute la ville est à nous. — 22. Qu’on me donne un bâton, [et] je soulève cette masse.

3.4. Proposition relative


Tableau 31. Proposition relative

A. Nature du relatif
1. Adjectif
Lex Acilia, qua lege multi condemnati sunt… La loi Acilia, en vertu de laquelle (loi) beaucoup de
gens ont été condamnés…
Sic pereat quaecumque Romana lugebit Qu’ainsi périsse toute Romaine qui pleurera un
hostem ! ennemi !
2. Pronom
Ea lego quae scripsisti. Je lis ce que tu as écrit.
Quicquid possunt, pedestribus ualent copiis. Toute leur force, ils la doivent à l’infanterie.
3. Adverbe
Eo quo Labienum miserat contendit. Il se rendit là où il avait envoyé Labiénus.
Sequentur te quocumque perueneris uitia. Ils te suivront où que tu ailles, tes vices.
B. Fonction de la proposition
1. Sujet
Qui bene amat bene castigat. (L’homme) qui aime bien châtie bien.
Qui illam urbem uidisset ualde gauisus esset. Celui qui aurait vu cette ville aurait été vraiment
content.
2. Épithète
Caesar ei munitioni quam fecerat Labienum César confia à Labiénus le commandement de la
praefecit. ligne fortifiée qu’il avait établie.
Cum eo hoste res est qui nec bonam nec Nous avons affaire à un ennemi qui ne peut
malam ferre fortunam possit. supporter ni la bonne, ni la mauvaise fortune.
3. Épithète détachée
O fortunate adulescens, qui tuae uirtutis Heureux jeune homme, (toi) qui as trouvé Homère
Homerum praeconem inueneris ! pour chanter ta valeur !
Galli, qui se populi Romani subiectos dolerent, Les Gaulois, qui supportaient mal d’être assujettis
de bello consilia inierunt. au peuple romain, projetèrent de faire la guerre.
Diodorus, homo diligens, qui sua seruare Diodorus, en homme soigneux qui voulait conser-
uellet… ver ses biens…
4. Attribut (du sujet ou du COD)
Oppius is erat qui classem in Siciliam duxerat. Oppius était l’homme qui avait conduit une flotte
en Sicile.
Sunt qui putent deos non esse. Il y a des gens qui pensent que les dieux n’existent
pas. – Il y a des gens pour penser…
Legatos misit qui pacem peterent. Il dépêcha des légats chargés de demander la paix.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 93

5. Apposé
Caesar, qui illis fuerat iratissimus, aliquid César, (lui) qui avait été très irrité contre eux,
iracundiae remisit. abandonna un peu de sa colère.
Graeci illi, quorum copiosior est lingua… Les Grecs, (ce peuple) dont la langue est plus riche
que la nôtre…
6. Complément du verbe (objet)
Rex praemium proposuit qui inuenisset Le roi promit une récompense à (celui) qui aurait
nouam uoluptatem. trouvé un nouveau plaisir.
7. Complément de l’adjectif
Dignus est qui imperet. Il est digne de commander (d’un commandement).
8. Complément de proposition (phrase)
Muro, quod saepe iam dixi, secernatur a Qu’un mur – ce que j’ai souvent dit – le sépare des
bonis. honnêtes gens.
C. Valeur de la proposition et emplois des modes
Déterminative, définie (quis ? hic) Qualificative, explicative (qualis ? huiusmodi)
1. Indicatif
Qui bene amat bene castigat. Caesar, qui illis fuerat iratissimus, aliquid
Caesar ei munitioni quam fecerat Labienum iracundiae remisit.
praefecit. Graeci illi, quorum copiosior est lingua…
Oppius is erat qui classem in Siciliam duxerat. Muro, quod saepe iam dixi, secernatur a bonis.
2. Subjonctif (condition, indétermination, style indirect)
Qui illam urbem uidisset ualde gauisus esset. O fortunate adulescens, qui tuae uirtutis
Cum eo hoste res est qui nec bonam nec Homerum praeconem inueneris.
malam ferre fortunam possit. Galli, qui se populi Romani subiectos dolerent,
Sunt qui putent deos non esse. de bello consilia inierunt.
Legatos misit qui pacem peterent. Diodorus, homo diligens, qui sua seruare
Rex praemium proposuit qui inuenisset uellet…
nouam uoluptatem.
Dignus est qui imperet.
D. Particularités d’emploi du relatif
Cf. p. 148 (tableau 45)

3.4.1. Indicatif
 ERNOUT–THOMAS, § 331–334 ; LAVENCY, § 349.3–4, 410–411, 413–415, 417–420, 424 ; FAMERIE et al., ch. 7,
22

183. Traduisez.
1. Ea quae a natura monemur non audimus. — 2. Caritate ea praestat patria, pro qua
mori et cui nos totos dedere et in qua nostra omnia ponere debemus. — 3. Habeo senectuti
magnam gratiam, quae mihi sermonis auiditatem auxit, potionis et cibi sustulit. — 4. Inui-
tum qui seruat idem facit occidenti. — 5. In diebus paucis quibus haec acta sunt, moritur.
— 6. Tu es is qui me tuis sententiis saepissime ornasti. — 7. Fortunatus illius exitus qui ea
non uidit, cum fierent, quae prouidit futura. — 8. Commoda quibus utimur lucemque qua
fruimur spiritumque quem ducimus a Ioue nobis dari uidemus. — 9. Triginta dies obsidio
fuit, per quos raro unquam nix minus quattuor pedes alta iacuit. — 10. Si is qui non
94 Maîtrise du latin par la pratique

defendit iniuriam neque propulsat a suis, cum potest, iniuste facit, qualis habendus est is
qui non modo non repellit, sed etiam adiuuat iniuriam ? — 11. Omnes et dicuntur et haben-
tur tyranni qui potestate sunt perpetua in ea ciuitate quae libertate usa est. —
12. Quicquam bonum est quod non eum qui id possidet meliorem facit ? — 13. Ira procul
absit, cum qua nihil recte fieri, nihil considerate potest. — 14. Praeponenda sunt officia
iustitiae, quae pertinent ad hominum utilitatem, qua nihil homini esse debet antiquius. —
15. Videte in quot se laqueos induerit, quorum ex nullo se umquam expediet.

184. Traduisez.
1. Ils font ce qu’on leur a dit de faire. — 2. Quel que soit ton sentiment, je dirai devant
toi ce que je pense. — 3. Phormion est le vieillard le plus extravagant que j’aie vu. — 4. Qui
que vous soyez et de quelque pays que vous veniez, soyez les bienvenus ! — 5. Oppius était
l’homme qui avait conduit en Sicile une flotte de vingt bateaux. — 6. Où se trouvent les
gens qui disent qu’Antoine ne sait pas le grec ? — 7. Nous voyons les défauts des autres, si
petits qu’ils soient ; mais les nôtres, si grands soient-ils, nous ne les voyons pas.

3.4.2. Subjonctif
 ERNOUT–THOMAS, § 331–332, 335–339 ; SAUSY, § 437–438 ; LAVENCY, § 349.3–4, 409–414, 416–419, 421–
423 ; FAMERIE et al., ch. 7, 22

Comparez les constructions.


Legatos misit qui nuntiarent… … ut nuntiarent
Deceptus es, qui sis callidus. … cum sis
Nemo tam stultus est qui neget. … ut neget
Est quod timeas. … cur timeas
Non is sum qui terrear. … ut terrear
Nemo est qui non uideat… … quin uideat
O fortunate pater, quippe qui talem filium … cum habeas
habeas !

Distinguez.
Nihil est quod taceas. Il n’est rien que tu taises.
Nihil est cur taceas. Tu n’as aucune raison de te taire.
Nihil est quin taceas. Il n’est rien que tu ne taises.

185. Traduisez. Remplacez la proposition relative par une circonstancielle.


1. Legati Delphos missi sunt qui consulerent Apollinem. — 2. Multi eripiunt aliis quod
aliis largiantur. — 3. Lacedaemonii deuictis Atheniensibus triginta uiros inposuere qui rem
publicam eorum tractarent. — 4. Iugurtha legatos ad consulem mittit qui, tantum modo ipsi
liberisque uitam peterent, alia omnia dederent populo Romano. — 5. Mittuntur ad impera-
torem legati qui Iugurtham imperata facturum dicerent. — 6. Caesar exploratores prae-
mittit qui locum castris idoneum deligant. — 7. Ea est Romana gens quae uicta quiescere
nesciat. — 8. Caesar equitatum qui sustineret hostium impetum misit. — 9. Agricola serit
arbores quae alteri saeculo prosint. — 10. Super tabernaculum regis, unde ab omnibus
conspici posset, imago solis crystallo inclusa fulgebat.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 95

186. Traduisez. Remplacez la proposition relative par une circonstancielle.


1. Peccasse mihi uideor, qui a te discesserim. — 2. Me caecum, qui haec antea non
uiderim ! — 3. Me miserum, qui non adfuerim ! — 4. Maluimus iter facere pedibus, qui
commodissime nauigassemus. — 5. Rex, qui animo puerili esset, nihil de praetoris improbi-
tate suspicatus est. — 6. Callidus adulator non facillime adgnoscitur, quippe qui aduer-
sando saepe adsentetur. — 7. (Cicéron à propos d’un consul qui est resté en fonction un seul
jour) Caninius fuit mirifica uigilantia, qui suo toto consulatu somnum non uiderit ! —
8. Alexander, cum ad Achillis tumulum adstitisset : « O fortunate, inquit, adulescens, qui
tuae uirtutis Homerum praeconem inueneris ! » — 9. O miserum senem, qui mortem
contemnendam esse non uiderit ! — 10. Qui mihi nullius umquam delicti gratiam fecissem,
haud facile alterius lubidini male facta condonabam. — 11. Quem ardorem studii censetis
fuisse in Archimede, qui, dum in puluere quaedam describit attentius, ne patriam quidem
captam esse senserit ? — 12. Miseret tui me, qui hunc tantum hominem facias inimicum
tibi. — 13. Mihi quidem tribunorum potestas pestifera uidetur, quippe quae in seditione et
ad seditionem nata sit. — 14. Intellegebant nihil esse tam sanctum quod non aliquando
uiolaret audacia.

187. Dans les ex. 133, phr. 6, 7, 13, 14, 17, et 161, phr. 1, 6, 10–12, 14–16, remplacez la
proposition circonstancielle par une relative.

188. Traduisez. Remplacez la proposition relative par une circonstancielle.


1. Cicero, qui omnes superiores dies milites in castris continuisset, quinque cohortes
frumentatum mittit. — 2. Egomet qui sero ac leuiter Graecas litteras attigissem, tamen, cum
uenissem Athenas, compluris ibi dies sum commoratus. — 3. Ea urbs, quae moenibus
portuque ornata sit, ab his rebus quibus delector uacua est. — 4. Exercitui Caesaris luxuri-
em obiciebant, cui semper omnia ad necessarium usum defuissent. — 5. In ea ipsa urbe in
qua et nata et alta sit eloquentia, ea sero prodiit in lucem. — 6. Nero, qui luxuriae immode-
ratissimae esset, ter omnino per quattuordecim annos languit.

189. Traduisez. Remplacez, si possible, la proposition relative par une circonstan-


cielle.
1. Caesar erat adhuc impudens, qui exercitum et prouinciam inuito senatu teneret. —
2. Multi et sunt et fuerunt qui a negotiis publicis se remouerint ad otiumque perfugerint. —
3. Sapientia est una quae maestitiam pellat ex animis. — 4. Gemmas, marmor, ebur sunt
qui non habeant, est qui non curat habere. — 5. Cetera, quae quibusdam admirabilia
uidentur, permulti sunt qui pro nihilo putent : de amicitia omnes idem sentiunt. — 6. Dux
parabat quae mox usui forent. — 7. Nulla materies tam facilis ad exardescendum est quae
nisi admoto igne ignem concipere possit. — 8. Quis potest esse tam mente captus qui neget
haec omnia quae uidemus deorum immortalium potestate administrari ? — 9. Nemo erat
eorum qui tecum fuerunt qui mihi non censeret parci oportere. — 10. Habes ubi ostentes
tuam patientiam frigoris. — 11. Erant qui metu mortis mortem precarentur nec defuerunt
qui fictis terroribus uera pericula augerent. — 12. Solus es, C. Caesar, cuius in uictoria
ceciderit nemo nisi armatus. — 13. Quae latebra est in quam non intret metus mortis ? —
14. Nihil est quod tam miseros faciat quam inpietas et scelus. — 15. Non sumus i quibus
nihil uerum esse uideatur, sed i qui omnibus ueris falsa quaedam adiuncta esse dicamus. —
16. Nonne satius est mutum esse quam quod nemo intellegat dicere ? — 17. Non is tantum
orator fuit Cato, cuius lingua uiuo eo uiguerit, monumentum eloquentiae nullum exstet. —
96 Maîtrise du latin par la pratique

18. Quotus quisque est qui uoluptatem neget esse bonum ? — 19. Earum factionum princi-
pes sunt qui summam auctoritatem eorum iudicio habere existimantur, quorum ad arbitri-
um iudiciumque summa omnium rerum consiliorumque redeat. — 20. Nulla tam bona est
fortuna de qua nihil possis queri. — 21. Talem te esse oportet, qui te ab impiorum ciuium
societate seiungas. — 22. Quotus est quisque qui somniis pareat, qui intellegat, qui memi-
nerit ? — 23. Qui potest temperantiam laudare, is qui ponat summum bonum in uoluptate ?
— 24. Sunt qui quiduis perpetiantur, cuiuis deseruiant, dum quod uelint consequantur.

190. Traduisez. Remplacez, si possible, le relatif par quin, cur ou ut.


1. Nihil est tantum quod ego non tua causa facturus sim libenter. — 2. Nihil agis quod
non ego uideam. — 3. Quis fuit qui non commoueretur ? — 4. Adhuc neminem cognoui
poetam qui sibi non optumus uideretur. — 5. Quae domus tam stabilis, quae tam firma
ciuitas est, quae non odiis et discidiis possit euerti ? — 6. Nemo est tam auersus a Musis, qui
non mandari uersibus aeternum suorum laborum praeconium facile patiatur. — 7. Quid
est quod tu alios accuses ? — 8. Quod huc properes nihil est. — 9. Tibi quidem quod rideas
magis est quam ut lamentere. — 10. Quid est quod metuas ? — 11. Non est quod inuideas
istis quos magnos felicesque populus uocat. — 12. Quid est quod dubitare possimus ? —
13. Qui modeste paret uidetur qui aliquando imperet dignus esse. — 14. Non uideris dignus
qui liber sis. — 15. Nulla uidebatur aptior persona quae de senectute loqueretur. —
16. Digna res est quam diu consideres. — 17. Idonea mihi haec persona uisa est quae de
amicitia dissereret. — 18. Plerique philosophi rem idoneam de qua quaeratur et homines
dignos quibuscum disseratur putant. — 19. Liuianae fabulae non satis dignae sunt quae ite-
rum legantur. — 20. Maior sum quam cui possit fortuna nocere. — 21. Maiora deliquerunt
quam quibus ignosci posset. — 22. Quis rex umquam fuit, quis populus qui non uteretur
praedictione diuina ? — 23. Nonne hoc indignissimum est, uos idoneos habitos per quorum
sententias id adsequantur quod antea ipsi scelere adsequi consuerunt ?

191. Traduisez et substituez un relatif à quin.


1. Nemo fuit in Sicilia quin hoc audiuerit. — 2. Nemo uestrum est quin quem ad modum
captae sint Syracusae saepe audierit. — 3. Nihil est quin intereat. — 4. Nemo erit quin hoc
se audisse aut uidisse dicat. — 5. Nouus nemo tam clarus erat, quin indignus consulatu
haberetur. — 6. Nemo est tam fortis quin rei nouitate perturbetur. — 7. Nihil tam difficile
est quin quaerendo inuestigari possit. — 8. Nulla pictura fuit quin inspexerim. — 9. Ecquis
fuit quin lacrimaret ? — 10. Nihil est quin male narrando possit deprauari. — 11. Nemo
est quin ubiuis quam ibi ubi est esse malit.

192. Traduisez.
1. Il en est qui pensent que la mort est la séparation de l’âme d’avec le corps. — 2. Dans
la redoute il n’y eut personne, de tous les soldats, qui ne fût blessé. — 3. L’innocence est
une disposition de l’âme telle qu’elle ne nuit à personne. — 4. Moi, je suis homme à ne rien
faire dans mon intérêt plutôt que dans celui de mes concitoyens. — 5. Qui, en ces temps-là,
fut assez dur pour ne pas être ému par l’âge, la noblesse, le malheur de ces personnes ? —
6. Qu’y a-t-il pour que tu agisses de la sorte ? — 7. Le sujet vaut la peine d’être traité. —
8. Bien rares sont ceux qui sont dignes de commander, plus rares ceux qui méritent d’être
estimés comme hommes de bien. — 9. Tu es emporté par la folie, toi qui penses pouvoir
guérir les blessures [faites par] ta cupidité au moyen des remèdes [imaginés par] ta
cruauté. — 10. Darius équipa une armée qu’une plaine immense contenait à peine. —
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 97

11. À Syracuse, dit Cicéron, il n’y a jamais eu un jour où l’on n’ait vu briller le soleil au moins
quelques heures. — 12. La plèbe demanda aux patriciens des magistrats qui la défendis-
sent. — 13. Les Scythes dirent à Alexandre : « Pourquoi veux-tu conquérir le pays d’hom-
mes qui n’ont jamais mis le pied sur ton territoire ? » — 14. Il y en eut qui essayèrent de
fuir même à la nage. — 15. Comme on demandait à Thémistocle quelle voix il entendait le
plus volontiers, il dit que c’était la voix de celui qui célébrait le mieux ses exploits. —
16. Crassus fut choisi pour mener la guerre contre les Parthes.

193. Dévouement d’un esclave


Cum Vrbinus iussus occidi in Reatino lateret, latebris proditis unus ex seruis anulo eius
et ueste insignitus in cubiculo ad quod inruebant qui persequebantur pro domino iacuit
militibusque ingredientibus ceruicem praebuit et ictum tamquam Vrbinus excepit. Vrbinus
postea restitutus monumentum ei fecit titulo scriptionis qui tantum meritum loqueretur
adiecto.
MACR., Sat. I, 11, 16

194. Il faut imiter un modèle dans ses parties excellentes


Hoc sit primum in praeceptis meis, ut demonstremus quem discipulus imitetur atque ita
ut quae maxime excellent in eo quem imitabitur ea diligentissime persequatur. Tum accedat
exercitatio qua illum quem delegerit imitando effingat atque exprimat, at non ita ut multos
imitatores saepe cognoui, qui aut ea quae facilia sunt aut etiam illa quae insignia ac paene
uitiosa consectantur imitando.
CIC., De or. II, 90

3.5. Style indirect


Tableau 32. Style direct et indirect

Style direct Style indirect


A. Indépendante ou principale
1. Énonciative
[Is] errat. Dico (Dixi) eum errare.
[Is] errauit. Dico (Dixi) eum errauisse.
[Is] errabit. Dico (Dixi) eum erraturum esse.
Num id credibile est ? (= Id credibile non est.) Miratur (Miratus est) num id credibile esse.
2. Interrogative
Venisne ? Dic ueniasne. (… num uenias).
Dixisti ueniresne. (… num uenires).
Venistine ? Dic uenerisne. (… num ueneris).
Dixisti uenissesne. (… num uenisses).
Veniesne ? Dic uenturusne sis. (… num uenturus sis).
Dixisti uenturusne esses. (… num uenturus
esses).
3. Impérative
Veni ! Veniat ! Dico [ut] uenias – ueniat.
Dixi [ut] uenires – ueniret.
Ne ueneris (uenias) ! Ne ueniat ! Dico ne uenias – ne ueniat.
Dixi ne uenires – ne ueniret.
98 Maîtrise du latin par la pratique

B. Subordonnée
1. Infinitive
Legatus scribit Belgas coniurare. Dico (Dixi) legatum scribere Belgas coniurare.
Legatus scribit Belgas coniurauisse. Dico (Dixi) legatum scribere Belgas coniurauisse.
Legatus scribit Belgas coniuraturos esse. Dico (Dixi) legatum scribere Belgas coniuraturos
esse.
Legatus scribebat Belgas coniurare. Dico (Dixi) legatum scripsisse Belgas coniurare.
Legatus scribebat Belgas coniurauisse. Dico (Dixi) legatum scripsisse Belgas
coniurauisse.
Legatus scribebat Belgas coniuraturos esse. Dico (Dixi) legatum scripsisse Belgas
coniuraturos esse.
2. Autres propositions
[Is] qui peccat (peccabit) punietur. Dico eum qui peccet punitum iri.
Dixi eum qui peccaret punitum iri.
[Is] qui peccauit (peccauerit) punietur. Dico eum qui peccauerit punitum iri.
Dixi eum qui peccauisset punitum iri.
Hostes petunt ut Caesar clementia utatur. Diuiciacus dicit hostes petere ut Caesar
clementia utatur.
Diuiciacus dixit hostes petere ut Caesar
clementia uteretur.
C. Personne
Caesar eiusque copiae uicerunt. Caesar dixit se suasque copias uicisse.
Caesar eiusque copiae uicerunt. Legatus Caesaris dixit eum eiusque copias
uicisse.
Si mihi creditis, me sequimini et mea uerba Dux militibus dixit, si sibi crederent, se
audite. sequerentur suaque uerba audirent.
D. Voix
Romani Poenos uincent. Rex dixit Poenos a Romanis uictum iri [voix active
ambiguë : Romanos Poenos uicturos esse].
Poeni Romanos uincent. Rex dixit Romanos a Poenis uictum iri [voix active
ambiguë : Poenos Romanos uicturos esse].
Veni Athenas neque me quisquam ibi agnouit. Democritus dixit se uenisse Athenas neque a
quoquam ibi agnitum esse (voix active ambi-
guë : se quemquam ibi agnouisse).

3.5.1. Discours indirect


 ERNOUT–THOMAS, § 410–412 ; SAUSY, § 460–466 ; LAVENCY, § 437 ; FAMERIE et al., ch. 23

195. Traduisez. Substituez le discours indirect au discours direct.


1. Lacaena, cum filium in proelium misisset et interfectum audisset : « Idcirco, inquit,
genueram, ut esset qui pro patria mortem non dubitaret occumbere. » — 2. Siculus, cum
familiaris quidam quereretur quod diceret uxorem suam suspendisse se de ficu : « Da mihi,
inquit, ex ista arbore quos seram surculos. » — 3. Theodoro philosopho cum Lysimachus
rex crucem minaretur : « Istis, quaeso, inquit, ista horribilia minitare purpuratis tuis : Theo-
dori quidem nihil interest humine an sublime putescat. » — 4. Lacedaemonius quidam,
cum Perses hostis dixisset glorians : « Solem prae iaculorum multitudine et sagittarum non
uidebitis », « In umbra igitur, inquit, ego et commilitones pugnabimus. » — 5. Vmbrenus,
postquam Allobroges uidet queri de auaritia magistratuum : « At ego, inquit, uobis, si modo
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 99

uiri esse uoltis, rationem ostendam qua tanta ista mala effugiatis. » — 6. Themistocles, cum
consuleretur : « Vtrum bono uiro pauperi an minus probato diuiti filiam colloces ? », « Ego
uero, inquit, malo uirum qui pecunia egeat, quam pecuniam quae uiro. » — 7. Anaxagoras
Clazomenius fertur, cum Lampsaci moreretur, quaerentibus amicis : « Visne Clazomenas in
patriam, si quid acciderit, auferri ? » respondisse : « Nihil necesse est : undique enim ad
inferos tantumdem uiae est. » — 8. Leontinus Gorgias profitebatur : « De omni re quaecum-
que in disceptationem uocabitur, copiosissime dicam. » Idem princeps ex omnibus ausus est
in conuentu poscere : « Qua de re quisque uult audire ? » Centum et septem compleuit annos
neque umquam in suo studio atque opere cessauit. Qui, cum ex eo quaereretur : « Cur tam
diu uis esse in uita ? » respondit : « Nihil habeo quod accusem senectutem. » — 9. Scriptum
est : Democritus philosophus, uir praeter alios uenerandus, luminibus oculorum sua sponte
se priuauit, quia existimabat : « Cogitationes animi mei in contemplandis naturae rationibus
exactiores erunt, si eas uidendi inlecebris et oculorum impedimentis liberauero. »

196. Traduisez. Transposez les propositions entre guillemets en discours direct.


1. Vbi quis ex principibus in concilio dixit « se ducem fore ; qui sequi uelint profitean-
tur », consurgunt ii qui et causam et hominem probant. — 2. Themistocles, quaerentibus
« cur noctu ambularet in publico », respondebat « Miltiadis tropaeis se e somno suscitari ».
— 3. Ille dux Leonidas in Thermopylis Lacedaemoniis dicebat « pergerent animo forti, eo-
dem die apud inferos se fortasse cenaturos esse ». — 4. Honestum illud Solonis est quod ait
uersiculo quodam « senescere se multa in dies addiscentem ». — 5. Solon Atheniensis « rem
publicam contineri duabus rebus » dixit, « praemio et poena ». Idem Pisistrato quaerenti
« qua tandem re fretus sibi tam audaciter obsisteret », respondisse dicitur « senectute ». —
6. Diogenes Cynicus dicere solebat « Harpalum », qui temporibus illis praedo felix habe-
batur, « contra deos testimonium dicere, quod in illa fortuna tam diu uiueret ». — 7. Non
multo ante urbem captam exaudita uox est a luco Vestae « ut muri et portae reficerentur ;
futurum esse, nisi prouisum esset, ut Roma caperetur. » — 8. Simonides, cum ignotum
quendam proiectum mortuum uidisset eumque humauisset haberetque in animo nauem
conscendere, moneri uisus est « ne id faceret » ab eo quem sepultura adfecerat ; « si nauiga-
uisset, eum naufragio esse periturum ».

197. Traduisez. Transposez en discours indirect.


1. Aristippe, voyant son esclave plier sous [le poids d’]une lourde somme d’argent, lui
dit : « Jette ce qui est de trop et porte seulement ce que tu peux porter. » — 2. Les Stoïciens
disaient : « Toute faute est également grave, et celui qui tue un coq, quand ce n’est pas
nécessaire, ne pèche pas moins que celui qui étrangle son père. » — 3. Comme Eschyle
assistait à un combat de boxe, le public se mit à crier à propos d’un coup. Alors, le poète dit à
son voisin : « Vois-tu comme c’est beau, le sport ? Celui qui a reçu le coup ne dit rien, [et
c’est] le public [qui] crie ! » — 4. Comme on demandait à un philosophe pourquoi il ne
disait rien : « Parce que, répondit-il, je me suis parfois repenti d’avoir parlé, jamais de m’être
tu. » — 5. « Tout ce que j’essaie d’écrire, disait Ovide, est [en] vers. » — 6. Cicéron exilé
écrivit à son frère : « Je te confie ma femme et mes enfants. Protège-les et donne-moi de
leurs nouvelles, dès que tu [le] pourras. »

198. Un songe d’Hannibal


Hoc item in Sileni Graeca historia est. Hannibalem, cum cepisset Saguntum, uisum esse
in somnis a Ioue in deorum concilium uocari ; quo cum uenisset, Iouem imperauisse ut Ita-
liae bellum inferret, ducemque ei unum e concilio datum ; quo illum utentem cum exercitu
100 Maîtrise du latin par la pratique

progredi coepisse ; tum ei ducem illum praecepisse ne respiceret ; illum autem id diutius
facere non potuisse elatumque cupiditate respexisse ; tum uisam beluam uastam et imma-
nem circumplicatam serpentibus, quacumque incederet, omnia arbusta, uirgulta, tecta
peruertere ; et eum admiratum quaesisse de deo quodnam illud esset tale monstrum ; et
deum respondisse uastitatem esse Italiae praecepisseque ut pergeret protinus, quid retro
atque a tergo fieret, ne laboraret.
CIC., Div. I, 49

199. Entretien de Scipion et d’Hannibal


Claudius P. Africanum tradit Ephesi conlocutum cum Hannibale et sermonem unum
etiam refert. Quaerenti Africano quem fuisse maximum imperatorem Hannibal crederet,
respondisse Alexandrum, Macedonum regem, quod parua manu innumerabiles exercitus
fudisset, quod ultimas oras quas uisere supra spem humanam esset peragrasset. Quaerenti
deinde quem secundum poneret, Pyrrhum dixisse : castra metari primum docuisse, ad hoc
neminem elegantius loca cepisse, praesidia disposuisse ; artem etiam conciliandi sibi homi-
nes eam habuisse ut Italicae gentes regis externi quam populi Romani, tam diu principis in
ea terra, imperium esse mallent. Exsequenti quem tertium duceret, haud dubie semet ipsum
dixisse. Tum risum obortum Scipioni et subiecisse : « Quidnam tu diceres, si me uicisses ? »
— « Tum uero me, inquit, et ante Alexandrum et ante Pyrrhum et ante alios omnes impera-
tores esse. » Et perplexum Punico astu responsum et improuisum adsentationis genus
Scipionem mouisse, quod e grege se imperatorum uelut inaestimabilem secreuisset.
CL. QUADR., fr. 65 Chassignet (= T.-L., XXXV, 14, 5–12)

200. Darius et Démocrite (discours indirect)


Comme Darius pleurait la mort de sa femme, le philosophe Démocrite promit de rame-
ner la défunte à la vie, pourvu qu’on lui fournît tout le nécessaire. Darius aussitôt le pria de
ne rien négliger. Alors, Démocrite dit au roi qu’il avait tout, sauf une chose qu’il ne savait
comment se procurer, mais que Darius trouverait certainement. Darius demanda ce que
c’était. Démocrite répondit que si le roi écrivait sur le tombeau de sa femme le nom de trois
personnes exemptes de chagrin, celle-ci ressusciterait immédiatement. Et comme Darius ne
parvenait pas à trouver une seule personne qui n’eût jamais souffert, Démocrite lui dit qu’il
devrait avoir honte de gémir comme s’il était le seul à souffrir.

201. Un rêve prémonitoire


Pour illustrer le caractère prémonitoire des rêves, Cicéron rapporte deux anecdotes, dont
voici la seconde (l. 1 : alterum).
Alterum ita traditum clarum admodum somnium. Cum duo quidam Arcades familiares
iter una facerent et Megaram uenissent, alterum ad cauponem deuertisse, ad hospitem alte-
rum. Qui ut cenati quiescerent, concubia nocte uisum esse in somnis ei qui erat in hospitio
illum alterum orare ut subueniret, quod sibi a caupone interitus pararetur ; eum primo per-
territum somnio surrexisse ; dein cum se conlegisset idque uisum pro nihilo habendum esse
duxisset, recubuisse ; tum ei dormienti eundem illum uisum esse rogare ut, quoniam sibi
uiuo non subuenisset, mortem suam ne inultam esse pateretur ; se interfectum in plaustrum
a caupone esse coniectum et supra stercus iniectum ; petere ut mane ad portam adesset,
prius quam plaustrum ex oppido exiret. Hoc uero eum somnio commotum mane bubulco
praesto ad portam fuisse, quaesisse ex eo quid esset in plaustro ; illum perterritum fugisse,
mortuum erutum esse, cauponem re patefacta poenas dedisse.
CIC., Div. I, 57
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 101

202. Les perles de Cléopâtre


Duo fuere maximi uniones per omne aeuum ; utrumque possedit Cleopatra, Aegypti
reginarum nouissima, per manus Orientis regum sibi traditos. Haec, cum exquisitis cotidie
Antonius saginaretur epulis, superbo simul ac procaci fastu, ut regina meretrix lautitiam
eius omnem apparatumque obtrectans, quaerente eo quid adstrui magnificentiae posset,
respondit una se cena centiens HS absumpturam. Cupiebat discere Antonius, sed fieri posse
non arbitrabatur. Ergo sponsionibus factis postero die quo iudicium agebatur, magnificam
alias cenam ne dies periret, sed cotidianam Antonio apposuit inridenti computationemque
expostulanti. At illa corollarium id esse et consumpturam eam cenam taxationem confir-
mans solamque se centiens HS cenaturam, inferri mensam secundam iussit. Ex praecepto
ministri unum tantum uas ante eam posuere aceti, cuius asperitas uisque in tabem margari-
tas resoluit. Gerebat auribus cum maxime singulare illud et uere unicum naturae opus.
Itaque expectante Antonio quidnam esset actura, detractum alterum mersit ac liquefactum
obsorbuit. Iniecit alteri manum L. Plancus, iudex sponsionis eius, eum quoque parante
simili modo absumere, uictumque Antonium pronuntiauit.
PL. ANC., IX, 119–121

3.5.2. Expression de la condition


 ERNOUT–THOMAS, § 326, 387–388, 413–417 ; SAUSY, § 400, 405bis ; LAVENCY, § 371 ; FAMERIE et al., ch. 23

Tableau 33. La période conditionnelle en style indirect

Style direct Style indirect introduit par un verbe


présent ou futur passé
1. Réel (présent, futur)
Si habeo, do. Dico, si habeam, me dare. Dixi, si haberem, me dare.
Non dubito quin, si habeam, dem. Non dubitabam quin, si haberem,
darem.
Si habebo (habuero), Dico, si habeam (habuerim), me Dixi, si haberem (habuissem), me
dabo. daturum esse. daturum esse.
Non dubito quin, si habeam Non dubitabam quin, si haberem
(habuerim), daturus sim. (habuissem), daturus essem.
2. Potentiel
Si habeam (habuerim), Dico, si habeam (habuerim), me Dixi, si haberem (habuissem), me
dem. daturum esse. daturum esse.
Non dubito quin, si habeam Non dubitabam quin, si haberem
(habuerim), dem. (habuissem), darem.
3.1. Irréel (présent)
Si haberem, darem. Dico (Dixi), si haberem, me daturum fuisse.
Non dubito (dubitabam) quin, si haberem, darem.
3.2. Irréel (passé)
Si habuissem, dedissem. Dico (Dixi), si habuissem, me daturum fuisse.
Non dubito (dubitabam) quin, si habuissem, daturus fuerim (pfs fuissem).
102 Maîtrise du latin par la pratique

Les formes en -urus sim, essem, etc., n’ayant pas d’équivalent exact à la voix passive et les verbes
dépourvus de supin n’ayant ni participe ni infinitif futurs, le latin recourt, le cas échéant, dans les
propositions infinitives, aux périphrases futurum esse (ou fore) ut (réel du futur et potentiel) et
futurum fuisse ut (irréel du présent et du passé) + subjonctif (et concordance des temps) :

Style direct Style indirect introduit par un verbe


présent ou futur passé
1. Réel (présent, futur)
Si adsum, mihi datur / Dico, si adsim, mihi dari / me timere. Dixi, si adessem, mihi dari / me timere.
timeo. Non dubito quin, si adsim, Non dubitabam quin, si adessem,
mihi detur / timeam. mihi daretur / timerem.
Si adero (adfuero), mihi Dico, si adsim (adfuerim), Dixi, si adessem (adfuissem),
dabitur / timebo. mihi datum iri. mihi datum iri.
futurum esse (fore) ut timeam. futurum esse (fore) ut timerem.
Non dubito quin, si adsim Non dubitabam quin, si adessem
(adfuerim), mihi detur / timeam. (adfuissem), mihi daretur / timerem.
2. Potentiel
Si adsim (adfuerim), mihi Dico, si adsim (adfuerim), futurum Dixi, si adessem (adfuissem), futurum
detur / timeam. esse (fore) ut mihi detur / timeam. esse (fore) ut mihi daretur / timerem.
Non dubito quin, si adsim Non dubitabam quin, si adessem
(adfuerim), mihi detur / timeam. (adfuissem), mihi daretur / timerem.
3.1. Irréel (présent)
Si adessem, mihi daretur / Dico (dixi), si adessem, futurum fuisse ut mihi daretur / timerem.
timerem. Non dubito (dubitabam) quin, si adessem, mihi daretur / timerem.
3.2. Irréel (passé)
Si adfuissem, mihi datum Dico (dixi), si adfuissem, futurum fuisse ut mihi daretur / timerem.
esset / timuissem. Non dubito (dubitabam) quin, si adfuissem, mihi datum esset / timuissem.

203. Traduisez. Transposez la proposition conditionnelle ou la période en style direct.


1. Nobis satis cognitum est Metellum Mari honorem tam anxie non laturum fuisse, si
adempta prouincia alii quam Mario traderetur. — 2. Nuntiatum est eum, nisi fessus esset,
ad nos uenturum fuisse. — 3. Ostendis qualis tu, si ita forte accidisset, fueris illo tempore
consul futurus. — 4. Dic quidnam facturus fueris, si eo tempore censor fuisses. — 5. Scis
quid dicturus fuerim, ni linguae moderari queam ? — 6. Si Q. Metellus illo tempore consul
fuisset, dubitatis quo animo fuerit futurus ? — 7. Agesilaus, cum Epaminondas Spartam
oppugnaret essetque sine muris oppidum, talem se imperatorem praebuit, ut eo tempore
omnibus apparuerit, nisi ille fuisset, Spartam futuram non fuisse. — 8. Dubitare debet
nemo quin multos, si posset, C. Caesar ab inferis excitaret. — 9. Constabat Poenos, si
Hamilcar diutius uixisset, arma Italiae inlaturos fuisse. — 10. Nisi eo tempore quidam
nuntii de Caesaris uictoria essent adlati, existimabant plerique futurum fuisse uti oppidum
amitteretur. — 11. Subibat cogitatio animum quonam modo tolerabilis futura Etruria fuis-
set, si quid in Samnio aduersi euenisset. — 12. In montanos a tergo urgentes uersa peditum
acies haud dubium fecit quin, nisi firmata extrema agminis fuissent, ingens in eo saltu
accipienda clades fuerit. — 13. Quis dubitat quin, si Saguntinis tulissemus opem, totum in
Hispaniam auersuri bellum fuerimus. — 14. An censemus, si Fabio laudi datum esset quod
pingeret, non multos etiam apud nos futuros Polyclitos et Parrhasios fuisse ? — 15. Non
dubium erat quin, si tam pauci simul obire omnia loca possent, terga daturi hostes fuerint.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 103

— 16. Quid facturi fueritis dubitem, cum uideam quid feceritis ? — 17. Apparuit quantam
excitatura molem hostium uera fuisset clades, cum uanus rumor tantas procellas exciuisset.
— 18. Quid Caesarem putamus, si diuinasset fore ut in ipso senatu, tot centurionibus suis
inspectantibus, trucidaretur, quo cruciatu animi uitam acturum fuisse ?

204. Orgueil de Julie, fille d’Auguste


Cum grauem amicum audisset Iulia suadentem melius facturam, si se conposuisset ad
exemplar paternae frugalitatis, ait : « Ille obliuiscitur Caesarem se esse ; ego memini me
Caesaris filiam. »
MACR., Sat. II, 5, 8

205. Admiration d’Eschine pour Démosthène


Aeschines Atheniensis summus orator, cum accusationem qua fuerat usus Rhodiis legis-
set, legit et defensionem Demosthenis qua in illud pulsus fuerat exilium, mirantibusque tum
magis fuisse miraturos dixit, si ipsum orantem audiuissent, calamitate testis ingens factus
inimici.
PL. ANC., VII, 110

3.5.3. Style indirect libre


 ERNOUT–THOMAS, § 346, 408, 419 ; SAUSY, § 469 ; LAVENCY, § 349.4 ; FAMERIE et al., ch. 23

Non ueniet, quod aegrotat. Non ueniet, quod aegrotet (= quod se aegrotare
dicit).
Paetus omnes libros quos frater eius reliquerat Paetus omnes libros quos frater suus reliquisset
mihi donauit. (= quos fratrem suum reliquisse dixit) mihi
donauit.
« Caue ! magnum est periculum. » Me hortatus est ut cauerem ; [dixit] magnum
esse periculum.

206. Traduisez. Montrez qu’il y a lieu d’expliquer la construction par une idée sous-
entendue.
1. Praemia eis qui militare secum uoluissent proposuit. — 2. Cum abessem, haec omnia
occurrebant, colles campique et adsueta oculis regio et hoc caelum sub quo natus educa-
tusque essem. — 3. Angebant Hamilcarem Sicilia Sardiniaque amissae ; nam et Siciliam
nimis celeri desperatione rerum concessam et Sardiniam fraude Romanorum interceptam.
— 4. Tantus maeror patres cepit, ut trepidarent ; nam neque hostem acriorem secum
congressum, nec rem Romanam tam desidem unquam fuisse. — 5. Iugurtha timebat iram
senatus, ni paruisset legatis. — 6. Cum Dionysius graui morbo conflictaretur, quaesiuit a
medicis Dion filius quem ad modum se haberet simulque ab iis petiit, si forte maiori esset
periculo, ut sibi faterentur ; nam uelle se cum eo colloqui de partiendo regno. — 7. Sulla
suos hortatur uti fortem animum gererent ; saepe antea a paucis strenuis aduorsum multi-
tudinem bene pugnatum. — 8. Iugurtha suos obtestatur uti seque regnumque ab Romano-
rum auaritia defendant ; cum iis certamen fore quos antea uictos sub iugum miserint. —
9. Mittuntur ad Caesarem a Cicerone litterae, magnis propositis praemiis, si nuntii pertulis-
sent. — 10. Recte Socrates exsecrari eum solebat qui primus utilitatem a iure seiunxisset.
— 11. Marti, cum proelio dimicare constituerunt, ea quae bello ceperint Galli plerumque
deuouent. — 12. Cotidie Caesar Haeduos frumentum quod essent publice polliciti flagitare.
104 Maîtrise du latin par la pratique

3.5.4. « Attraction modale »


 ERNOUT–THOMAS, § 391–392bis ; SAUSY, § 459 ; LAVENCY, § 349.5 ; FAMERIE et al., ch. 23

Filius quod uult facit. Pater filio permittit ut quod uelit faciat.
Pater filio permisit ut quod uellet faceret.
Pater negat filium quod uelit facere.
Pater negauit filium quod uellet facere.

207. Traduisez. Justifiez le subjonctif des verbes en italiques.


1. Isto bono utare, dum adsit, cum absit, ne requiras. — 2. Mos est Athenis laudari in
contione eos qui sint in proelio interfecti. — 3. Necesse est qui fortis sit, eundem esse magni
animi. — 4. Qui possem queri, cum mihi nihil inprouiso nec grauius quam exspectauissem
euenisset ? — 5. Diceres aliquid magno philosopho dignum, si ea bona esse sentires quae
essent homine dignissima. — 6. Quis non, cum haec uideat, inriserit ? — 7. Numquam
deterrebor quin uiderim id quod uiderim. — 8. Nemo adhuc inuentus est cui quod haberet
esset satis. — 9. Non dubitaui id a te petere quod mihi omnium esset maximum maximeque
necessarium. — 10. Agere quod agas considerate decet. — 11. Romulus ad firmandam
nouam ciuitatem nouum consilium secutus est, cum Sabinas uirgines, quae Romam ludo-
rum gratia uenissent quos facere instituisset, rapi iussit. — 12. Cicero seruos pati quod sors
iniqua cogeret iussit. — 13. Di duint (= dent) tibi quaecumque optes ! — 14. Nemo dubitat
quin eo sit occisus, quod habere clausa non potuerit sua consilia. — 15. Accidit ut nonnulli
milites, qui discessissent, interciperentur. — 16. Si solos eos diceres miseros quibus morien-
dum esset, neminem eorum qui uiuerent exciperes.

208. Traduisez.
1. Je crois que tu m’approuveras quand tu auras lu ma lettre. — 2. L’orateur fait en sorte
que ceux qui l’écoutent soient émus comme il [le] veut. — 3. Comment se fait-il que
personne ne soit content de la condition qu’il s’est choisie lui-même ? — 4. Qui pourrait
m’empêcher de faire ce qu’il me plaît ? — 5. Que serait-il arrivé, si j’avais fait ce que tu me
conseillais ? — 6. Il peut arriver qu’on blâme ce que les autres font et qu’on mérite soi-
même d’être blâmé. — 7. Tu commettrais une mauvaise action, si tu te montrais ingrat
envers ceux qui t’ont rendu service. — 8. Les ambitieux sont prêts à tout supporter, pourvu
qu’ils obtiennent ce qu’ils désirent. — 9. Je ne doute pas que vous ne soyez pris par le
charme de Virgile, dès que vous aurez commencé à lire ses poèmes. — 10. Il faut craindre
que les assiégés, parce qu’ils n’ont reçu aucun secours, ne renoncent à la lutte. — 11. Je
suppose que tu as visité l’Acropole quand tu es allé à Athènes. — 12. Didon ne pouvait
s’empêcher d’être profondément troublée quand elle entendait Énée raconter ses malheurs.

209. Traduisez. Expliquez les cas où il n’y a pas d’« attraction modale ».
1. Speremus quae uolumus, sed quod acciderit feramus. — 2. Omisit Romulus pietatem
et humanitatem, ut id quod utile uidebatur neque erat assequi posset. — 3. Quis est qui
neget haec omnia quae uidemus deorum immortalium potestate administrari ? — 4. Elo-
quendi uis efficit ut ea quae ignoramus discere et ea quae scimus alios docere possimus. —
5. Caesar certior fiebat omnes Belgas, quam tertiam esse Galliae partem dixeramus, contra
populum Romanum coniurare. — 6. Apud Hypanim fluuium, qui in Pontum influit, Aristo-
teles ait bestiolas quasdam nasci quae unum diem uiuant. — 7. Sentit senatus nullos
umquam hostis digniores supplicio fuisse quam eos ciuis qui contra patriam arma ceperunt.
— 8. Vos moneo uti forti animo sitis et, quom proelium inibitis, memineritis uos libertatem
atque patriam in dextris uostris portare.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 105

3.5.5. Pronoms personnels et adjectifs possessifs réfléchis et non


réfléchis
 ERNOUT–THOMAS, § 409 ; SAUSY, § 467–468 ; LAVENCY, § 299–301 ; FAMERIE et al., ch. 23

210. Traduisez.
1. Camillus mihi scripsit te secum locutum. — 2. A Curione mihi nuntiatum est eum ad
me uenire. — 3. A Caesare ualde liberaliter inuitor sibi ut sim legatus. — 4. Aranti Cincin-
nato nuntiatum est eum dictatorem esse factum. — 5. Caesar eos in eo loco quo tum essent
suum aduentum exspectare iussit. — 6. Epaminondas ei qui sibi ex lege praetor successerat
exercitum non tradidit. — 7. Vos ex M. Fauonio audistis Clodium sibi dixisse periturum
Milonem triduo. — 8. Paetus, ut antea ad te scripsi, omnis libros quos frater suus reliquisset
mihi donauit. — 9. Ariouistus respondit transisse Rhenum sese non sua sponte, sed
rogatum et arcessitum a Gallis. — 10. Cum regi nuntiatum esset quosdam sibi insidiari,
experiri uoluit uerum falsumne sibi esset relatum. — 11. Romani legatos miserunt qui ab
rege peterent ne inimicissimum suum secum haberet sibique dederet. — 12. Ariouistus
respondit magnam Caesarem iniuriam facere, qui suo aduentu uectigalia sibi deteriora
faceret. — 13. Heluetii Allobrogibus sese uel persuasuros existimabant uel ui coacturos ut
per suos fines eos ire paterentur. — 14. Perfuga a Pyrrho uenit in castra Fabricii eique est
pollicitus, si praemium sibi proposuisset, se eum ueneno necaturum. — 15. Ariouistus
respondit, quod sibi Caesar denuntiaret, se Haeduorum iniurias non neglecturum, neminem
secum sine sua pernicie contendisse. — 16. Caesar certior factus est magnas Gallorum
copias oppugnandi sui causa conuenisse neque longius milibus passuum octo ab hibernis
suis afuisse, sed nuntio adlato de uictoria Caesaris discessisse. — 17. Caesar respondit se
magis consuetudine sua quam merito eorum ciuitatem conseruaturum, si, prius quam
murum aries attigisset, se dedidissent ; sed deditionis nullam esse condicionem nisi armis
traditis. Se id quod in Neruiis fecisset facturum finitimisque imperaturum ne quam dediti-
ciis populi Romani iniuriam inferrent.

3.5.6. Récapitulation
211. Transposez en style direct, puis traduisez les deux versions.

1. Pourparlers de paix entre Divico et César


(13.3) Diuico ita cum Caesare egit : Si pacem populus Romanus cum Heluetiis faceret, in
eam partem ituros atque ibi futuros Heluetios ubi eos Caesar constituisset atque esse uoluis-
set ; (4) sin bello persequi perseueraret, reminisceretur et ueteris incommodi populi Romani
et pristinae uirtutis Heluetiorum. (5) Quod inprouiso unum pagum adortus esset, cum ii qui
flumen transissent suis auxilium ferre non possent, ne ob eam rem aut suae magnopere
uirtuti tribueret aut ipsos despiceret. (6) Se ita a patribus maioribusque suis didicisse, ut
magis uirtute quam dolo contenderent aut insidiis niterentur. (7) Quare ne committeret ut is
locus ubi constitissent ex calamitate populi Romani et internecione exercitus nomen caperet
aut memoriam proderet.
(14.1) His Caesar ita respondit : Eo sibi minus dubitationis dari, quod eas res quas legati
Heluetii commemorassent memoria teneret, atque eo grauius ferre quo minus merito populi
Romani accidissent. (2) Qui si alicuius iniuriae sibi conscius fuisset, non fuisse difficile
106 Maîtrise du latin par la pratique

cauere ; sed eo deceptum quod neque commissum a se intellegeret quare timeret, neque
sine causa timendum putaret. (3) Quod si ueteris contumeliae obliuisci uellet, num etiam
recentium iniuriarum memoriam deponere posse ? (4) Quod sua uictoria tam insolenter
gloriarentur, quodque tam diu se impune iniurias tulisse admirarentur, eodem pertinere.
(5) Consuesse enim deos immortales, quo grauius homines ex commutatione rerum doleant,
quos pro scelere eorum ulcisci uelint, his secundiores interdum res et diuturniorem impuni-
tatem concedere. (6) Cum ea ita sint, tamen, si obsides ab iis sibi dentur, uti ea quae polli-
ceantur facturos intellegat et si Haeduis de iniuriis quas ipsis sociisque eorum intulerint,
item si Allobrogibus satisfaciant, sese cum iis pacem esse facturum.
CÉS., BG I, 13, 3 – 14, 6

2. Ambiorix s’adresse à des ambassadeurs romains


Ambiorix ad hunc modum locutus est : (2) sese pro Caesaris in se beneficiis plurimum ei
confiteri debere, quod eius opera stipendio liberatus esset quod Atuatucis, finitimis suis,
pendere consuesset, quodque ei et filius et fratris filius a Caesare remissi essent, quos Atua-
tuci obsidum numero missos apud se in seruitute et catenis tenuissent ; (3) neque id quod
fecerit de oppugnatione castrorum aut iudicio aut uoluntate sua fecisse, sed coactu ciuitatis,
suaque esse eiusmodi imperia, ut non minus haberet iuris in se multitudo quam ipse in
multitudinem. (4) Ciuitati porro hanc fuisse belli causam, quod repentinae Gallorum coniu-
rationi resistere non potuerit. Id se facile ex humilitate sua probare posse, quod non adeo sit
imperitus rerum, ut suis copiis populum Romanum superari posse confidat. (5) Sed esse
Galliae commune consilium : omnibus hibernis Caesaris oppugnandis hunc esse dictum
diem, ne qua legio alterae legioni subsidio uenire posset. (6) Non facile Gallos Gallis negare
potuisse, praesertim cum de recuperanda communi libertate consilium initum uideretur.
(7) Quibus quoniam pro pietate satisfecerit, habere nunc se rationem officii pro beneficiis
Caesaris : monere, orare Titurium pro hospitio ut suae ac militum saluti consulat. (8) Ma-
gnam manum Germanorum conductam Rhenum transisse ; hanc adfore biduo. (9) Ipsorum
esse consilium uelintne, prius quam finitimi sentiant, eductos ex hibernis milites aut ad
Ciceronem aut ad Labienum deducere, quorum alter milia passuum circiter quinquaginta,
alter paulo amplius ab iis absit. (10) Illud se polliceri et iure iurando confirmare tutum iter
per suos fines daturum. (11) Quod cum faciat, et ciuitati sese consulere, quod hibernis
leuetur, et Caesari pro eius meritis gratiam referre.
CÉS., BG V, 27, 1–11

3. Les alliés de Rome au bord de la révolte


(2) Fremitus inter Latinos sociosque in conciliis ortus : decimum annum dilectibus
stipendiis se exhaustos esse ; quotannis ferme clade magna pugnare ; (3) alios in acie occidi,
alios morbo absumi ; magis perire sibi ciuem qui ab Romano miles lectus sit quam qui ab
Poeno captus : quippe ab hoste gratis remitti in patriam, ab Romanis extra Italiam in exsi-
lium uerius quam in militiam ablegari. (4) Octauum iam ibi annum senescere Cannensem
militem, moriturum ante quam Italia hostis, quippe nunc cum maxime florens uiribus,
excedat. (5) Si ueteres milites non redeant in patriam, noui legantur, breui neminem super-
futurum. Itaque quod propediem res ipsa negatura sit, priusquam ad ultimam solitudinem
atque egestatem perueniant, negandum populo Romano esse. (6) Si consentientes in hoc
socios uideant Romani, profecto de pace cum Carthaginiensibus iungenda cogitaturos : aliter
numquam uiuo Hannibale sine bello Italiam fore. (…)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 107

(9) (Consules aiebant) : non detractationem eam munerum militiae, sed apertam defec-
tionem a populo Romano esse. (10) Redirent itaque propere in colonias et tamquam integra
re, locuti magis quam ausi tantum nefas, cum suis consulerent. Admonerent non Campanos
neque Tarentinos esse eos, sed Romanos, (11) inde oriundos, inde in colonias atque in
agrum bello captum stirpis augendae causa missos. Quae liberi parentibus deberent, ea illos
Romanis debere, si ulla pietas, si memoria antiquae patriae esset. (12) Consulerent igitur de
integro ; nam tum quidem quae temere agitassent, ea prodendi imperii Romani, tradendae
Hannibali uictoriae esse.
T.-L., XXVII, 9, 2–6 ; 9–12

212. Transposez en style indirect, puis traduisez les deux versions.

Vives critiques de César à l’adresse de ses hommes


Caesar uehementer centuriones incusauit : « (2) Ariouistus me consule cupidissime
populi Romani amicitiam adpetiit ; cur hunc tam temere quisquam ab officio discessurum
iudicat ? (3) Mihi quidem persuadetur, cognitis meis postulatis atque aequitate condicionum
perspecta, eum neque meam neque populi Romani gratiam repudiaturum. (4) Quodsi furore
atque amentia impulsus bellum intulerit, quid tandem ueremini ? aut cur de uestra uirtute
aut de mea diligentia desperatis ? (5) Factum (est) eius hostis periculum patrum nostrorum
memoria, cum, Cimbris et Teutonis a C. Mario pulsis, non minorem laudem exercitus quam
ipse imperator meritus uidebatur ; factum (est) etiam nuper in Italia seruili tumultu, quos
tamen aliquid usus ac disciplina quam a nobis acceperant subleuabant. (6) Ex quo iudicari
potest quantum habeat in se boni constantia, propterea quod, quos aliquamdiu inermes sine
causa timueratis, hos postea armatos ac uictores superastis. »
D’après CÉS., BG I, 40, 1–6

3.6. Formes nominales et non personnelles du verbe


3.6.1. Gérondif et adjectif verbal
 ERNOUT–THOMAS, § 277–279, 296–297 ; SAUSY, § 376–382 ; LAVENCY, § 320–330 ; FAMERIE et al., ch. 10, 22

213. Traduisez.
1. (Dans le préambule d’un sénatus-consulte) Scribundo arfuerunt M. Claudius M.f.,
L. Valerius P.f., Q. Minucius C.f. — 2. Breue tempus aetatis satis longum est ad bene
uiuendum. — 3. Philosophia continet bene uiuendi disciplinam. — 4. Errore fallimur ita
disputando. — 5. Virtutes imperatoriae sunt industria in agendo, celeritas in conficiendo,
consilium in prouidendo. — 6. Hominis mens uidendi et audiendi delectatione ducitur. —
7. Malum opprimi sustentando et prolatando nullo pacto potest. — 8. Philosophi quidam
non uiderunt, ut ad cursum equum, ad arandum bouem, ad indagandum canem, sic homi-
nem ad duas res, ad intellegendum et agendum esse natum quasi mortalem deum. — 9. Te
laus adlicere ad recte faciendum non potest ? — 10. Quis Catone grauior in laudando,
acerbior in uituperando, in docendo edisserendoque subtilior ? — 11. Amicitiae quid
haberent uoluptatis, carendo magis intellexi quam fruendo. — 12. Nimium altercando
ueritas amittitur. — 13. Caesar dando, subleuando, ignoscundo, Cato nihil largiundo
gloriam adeptus est. — 14. Et Latine loquendo cuiuis erat par et omnis sale facetiisque
superabat. — 15. Hominis mens discendo alitur et cogitando. — 16. Deliberandi sibi unum
108 Maîtrise du latin par la pratique

diem postulauit. — 17. Haec uirtus ex prouidendo est appellata prudentia. — 18. Quis
ignorat maximam illecebram esse peccandi impunitatis spem ? — 19. Aliud agendi tempus,
aliud quiescendi. — 20. Crebro ignoscendo facies de stulto improbum. — 21. Subabsurda
dicendo et stulta reprehendendo risus mouentur.

214. Traduisez et substituez, si possible, l’adjectif verbal au gérondif.


1. Multi sunt cupidi bella gerendi. — 2. Efferor studio patrem tuum uidendi. — 3. Nihil
agendo homines male agere discunt. — 4. Male dictum interpretando facias acrius. —
5. Homines ad deos nulla re propius accedunt quam salutem hominibus dando. — 6. Multa
ignoscendo fit potens potentior. — 7. Honorifice ciuitates appellando, principes praemiis
adficiendo, nulla onera noua iniungendo, Caesar Galliam facile in pace continuit. —
8. Arbitrabar te summa cupiditate adfectum esse uidendi me. — 9. Diogenes dicebat artem
se tradere uera ac falsa diiudicandi. — 10. Ita nati factique sumus, ut et agendi aliquid et
diligendi aliquos et referendae gratiae principia in nobis contineremus. — 11. Parsimonia
est scientia uitandi sumptus superuacuos aut ars re familiari moderate utendi.

215. Traduisez et substituez, si possible, le gérondif à l’adjectif verbal.


1. Vestae colendae sex uirgines praesunt. — 2. Haec est ratio ueri reperiendi. — 3. Pri-
mum uidetur de imperatore deligendo esse dicendum. — 4. Vos adhortor ad pericula pro
patria subeunda. — 5. Pecudes partim ad uescendum, partim ad cultus agrorum, partim ad
uehendum, partim ad corpora uestienda procreatae sunt. — 6. Superstitione tollenda
religio non tollitur. — 7. Non minus in rebus gerendis promptus quam excogitandis erat. —
8. Propter suspicionem regni appetendi multi sunt necati. — 9. Sapiens uires suas nouit :
scit se esse oneri ferendo. — 10. Regulus de captiuis commutandis Romam missus est. —
11. Ad pingendum fingendum, ad scalpendum, ad neruorum eliciendos sonos, ad tibiarum
apta manus est admotione digitorum. — 12. Omne animal est in se conseruando occupa-
tum. — 13. Tempus agendae rei Hannibali uisum est. — 14. Loquendi elegantia augetur
legendis oratoribus et poetis. — 15. Dissimulandi causa aut sui expurgandi Catilina in
senatum uenit. — 16. Inita sunt in hac ciuitate consilia urbis delendae, ciuium trucidan-
dorum. — 17. Eos qui in spem potiundorum castrorum uenerant intercipiunt. — 18. Me
auctorem fuisse Caesaris interficiendi criminatur. — 19. Neque cognoscendi quid fieret
neque sui colligendi hostibus facultatem relinquunt. — 20. Ille liber est de contemnenda
morte. — 21. Flagitiosum est ob rem iudicandam pecuniam accipere. — 22. Principes
ciuitatis Roma non tam sui conseruandi quam tuorum consiliorum reprimendorum causa
profugerunt. — 23. His audiendis credendisque opportuna multitudo maior in dies conflue-
bat. — 24. T. Herminius inter spoliandum corpus hostis ueruto percussus, inter primam
curationem exspirauit. — 25. Vestis frigoris depellendi causa reperta primo est. — 26. In
suspicionem incidit regni appetendi. — 27. Pro ope ferenda sociis pergit ire ipse ad urbem
oppugnandam. — 28. Duo genera liberalitatis sunt, unum dandi beneficii, alterum
reddendi. — 29. Agitur utrum M. Antonio facultas detur opprimendae rei publicae, caedis
faciendae bonorum, urbis, agrorum suis latronibus condonandi necne. — 30. Reliquum diei
expediendis armis et curatione corporum consumptum est.

216. Traduisez.
1. Nihil est in uita magnopere expetendum. — 2. Nunc est bibendum, nunc pede libero
pulsanda tellus. — 3. Quid inuidendum Murenae aut cuiquam nostrum sit non uideo. —
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 109

4. Equidem beatos puto quibus deorum munere datum est aut facere scribenda aut scribere
legenda. — 5. Librum ei ad te perferendum dedi. — 6. Sibi quisque deposcebat pellendos
inde hostes ac locum capiendum. — 7. Non dubitauit quin uobis haec fruenda relinqueret
quae ipse seruasset. — 8. Sicilia mihi defendenda tradita est. — 9. Demus nos philosophiae
excolendos. — 10. Audendum atque agendum, non consultandum in tanto malo est. —
11. Cauendum est ne maior poena quam culpa sit. — 12. Prohibenda est ira puniendo. Illa
uero omnibus in rebus repudianda est optandumque ut ii qui praesunt rei publicae legum
similes sint, quae ad puniendum non iracundia, sed aequitate ducuntur. — 13. Ea aliis post
me memoranda relinquo. — 14. Caesar pontem in flumine faciendum curat. — 15. Suo
cuique iudicio est utendum. — 16. Antigonus Eumenem mortuum propinquis eius sepeliun-
dum tradidit. — 17. Fortes et magnanimi sunt habendi non qui faciunt, sed qui propulsant
iniuriam. — 18. Aguntur bona multorum ciuium quibus est a uobis consulendum. —
19. Conon muros Athenarum reficiendos curauit. — 20. Caesari omnia uno tempore erant
agenda : uexillum proponendum, signum tuba dandum, ab opere reuocandi milites, acies
instruenda, milites cohortandi. — 21. Isti principes et sibi et ceteris populi Romani uniuersi
auctoritati parendum esse fateantur. — 22. Discessi ab eo bello in quo aut in acie caden-
dum fuit, aut in aliquas insidias incidendum, aut deueniendum in uictoris manus, aut ad
Iubam confugiendum, aut capiendus tamquam exsilio locus, aut consciscenda mors
uoluntaria. — 23. Domos nostras et patriam ipsam uel diripiendam uel inflammandam
reliquimus. — 24. Diu uiuendo, multa quae non uult uidet.

217. Traduisez les mots en italiques par un gérondif ou un adjectif verbal.


1. Les Romains confiaient parfois à des esclaves l’éducation de leurs enfants. — 2. Il est
temps de prendre une décision. — 3. En lisant les lettres de Cicéron, on voit combien il était
possédé par le désir d’arriver à la gloire. — 4. En assassinant César, Brutus visait à délivrer
la patrie d’un tyran. — 5. De tous côtés, en Gaule Cisalpine, on accourait pour acclamer
César vainqueur rentrant en Italie. — 6. Il y a un art de bien écouter comme il y a un art de
bien parler. — 7. Il faut user de ses forces, non en abuser. — 8. Socrate affirmait qu’il fallait
soigner non seulement l’âme, mais aussi le corps. — 9. Auguste entreprit la restauration des
temples. — 10. Bien des proconsuls se sont enrichis dans l’administration de leur province.
— 11. Ni par les menaces ni par la persuasion, les députés ne purent amener les Gaulois à
prendre parti pour le peuple romain. — 12. Dans plusieurs ouvrages, Cicéron disserte lon-
guement sur le mépris de la mort. — 13. Auguste confia à Varius et à Tucca le soin de publier
l’Énéide. De plus, il estima qu’il ne fallait rien changer au texte, tout inachevé qu’il était. —
14. L’esprit se nourrit en apprenant et en pensant. — 15. Le consul s’applique à apaiser les
dieux. — 16. La nature a doué les êtres vivants de sens propres à percevoir les objets. —
17. C’est dans le mépris du plaisir que se montre le mieux la vertu. — 18. Le vieillard même
doit apprendre. — 19. Nous donnons des maximes à apprendre aux enfants. — 20. César
prit soin de [faire] brûler la tête de Pompée.

218. Mort singulière d’un athlète


Milo Crotoniensis, athleta inlustris, quem in chronicis scriptum est Olympiade LXII
primum coronatum esse, exitum habuit e uita miserandum et mirandum. Cum iam natu
grandis artem athleticam desisset iterque faceret forte solus in locis Italiae siluestribus,
quercum uidit proxime uiam patulis in parte media rimis hiantem. Tum experiri, credo,
etiam tunc uolens an ullae sibi reliquae uires adessent, inmissis in cauernas arboris digitis
110 Maîtrise du latin par la pratique

diducere et rescindere quercum conatus est. Ac mediam quidem discidit diuellitque ; quer-
cus autem in duas diducta partis, cum ille quasi perfecto, quod erat conixus, manus laxasset,
cessante ui rediit in naturam manibusque eius retentis inclusisque stricta denuo et cohaesa
dilacerandum hominem feris praebuit.
AULU-GELLE, XV, 16, 1–4

219. La philosophie, refuge des intellectuels aux époques troublées


Vtinam res publica stetisset quo coeperat statu nec in homines non tam commutan-
darum quam euertendarum rerum cupidos incidisset ! Primum enim, ut stante re publica
facere solebamus, in agendo plus quam in scribendo operae poneremus ; deinde ipsis scrip-
tis non ea quae nunc, sed actiones nostras mandaremus, ut saepe fecimus. Cum autem res
publica, in qua omnis mea cura, cogitatio, opera poni solebat, nulla esset omnino, illae scili-
cet litterae conticuerunt forenses et senatoriae. Nihil agere autem cum animus non posset,
in his studiis ab initio uersatus aetatis, existimaui honestissime molestias posse deponi, si
me ad philosophiam retulissem. Cui cum multum adulescens discendi causa temporis tri-
buissem, posteaquam honoribus inseruire coepi meque totum rei publicae tradidi, tantum
erat philosophiae loci, quantum superfuerat amicorum et rei publicae tempori. Id autem
omne consumebatur in legendo, scribendi otium non erat.
CIC., Off. II, 3–4

3.6.2. Supin
 ERNOUT–THOMAS, § 276 ; SAUSY, § 373–374 ; LAVENCY, § 331 ; FAMERIE et al., ch. 22

Exemples. 1. I dormitum. — 2. Res est mirabilis dictu.

220. Traduisez.
1. Cubitum discessimus. — 2. Mittit rogatum uasa ea quae pulcherrima uiderat. — 3. Id
dictu quam re facilius est. — 4. Quid est tam iucundum cognitu atque auditu quam sapien-
tibus sententiis ornata oratio ? — 5. Coriolanus in Volscos exsulatum abiit. — 6. Atheni-
enses miserunt Delphos consultum quidnam facerent de rebus suis. — 7. Ciuitas incredibile
memoratu est quantum breui creuerit. — 8. Difficile est dictu quanto in odio simus apud
exteras nationes. — 9. Admonitum te uenimus, non flagitatum. — 10. Ex propinquo uisa
montium altitudo niuesque caelo prope immixtae, cetera uisu quam dictu foediora terrorem
renouarunt. — 11. Omnia praeteribo quae mihi turpia dictu uidentur. — 12. O rem cum
auditu crudelem, tum uisu nefariam ! — 13. Statuunt id sibi esse optimum factu. — 14. In
castra legati uenerunt questum iniurias et ex foedere res repetitum. — 15. Videtis nefas
esse dictu miseram fuisse Fabii Maximi senectutem. — 16. Quam primum haec risum ueni.
— 17. Sub lucem pabulatum lignatumque et praedatum quidam dilapsi fuerant. —
18. Q. Fabius Pictor Delphos ad oraculum missus est sciscitatum quibus precibus deos pos-
sent placare. — 19. Hannibal inuictus patriam defensum reuocatus est. — 20. Stultitia est
uenatum ducere inuitas canes. — 21. Ad calamitatum societates non est facile inuentu qui
descendant. — 22. Mulieres et pueri uisum processerant. — 23. Quo breuior, eo dilucidior
et cognitu facilior narratio fiet. — 24. In theatrum mulieres spectatum ueniunt, ueniunt
spectentur ut ipsae.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 111

3.6.3. Participe
Tableau 34. Participes

Parfait Présent Futur


Voix active — amans amaturus
ayant aimé aimant [qui aimera]
Voix passive amatus — —
ayant été aimé étant aimé [qui sera aimé]
Verbe déponent hortatus hortans hortaturus
ayant exhorté exhortant [qui exhortera]

3.6.3.1. Participes présent et parfait ; ablatif absolu


 ERNOUT–THOMAS, § 126–127, 286–289, 292–295 ; SAUSY, § 362–364, 366–372 ; LAVENCY, § 277, 311–318 ;
FAMERIE et al., ch. 8, 13

Exemples.
Muros ab hostibus dirutos refecit. Il rebâtit les murs détruits par l’ennemi. – Il rebâtit
les murs que l’ennemi avait détruits.
Plato scribens mortuus est. Platon mourut pendant qu’il écrivait.
Patre absente En l’absence du père
Sicilia amissa La perte de la Sicile
Nihil dicens abiit. Il partit sans rien dire.
Hostis urbem captam diripuit. L’ennemi prit la ville et la pilla.

221. Traduisez le participe en vous inspirant des exemples ci-dessus.


1. Caesar, Aegypto atque Alexandria potitus, Cleopatrae tradidit regnum. — 2. Flens me
obsecrauit. — 3. Dicam non reuerens adsentandi suspicionem. — 4. Romani ouantes ac
gratulantes Horatium accipiunt. — 5. Dionysius, cultros metuens tonsorios, candente carbo-
ne sibi adurebat capillum. — 6. Solon dicebat senescere se multa in dies addiscentem. —
7. Persae mortuos cera circumlitos condunt. — 8. Pulsus Aristides patria Lacedaemona
fugit. — 9. Iter faciens occisus est. — 10. Hoc non mihi nisi admonito uenisset in mentem.
— 11. Risus interdum ita repente erumpit, ut eum cupientes tenere nequeamus. — 12. Non-
nulli equites Romani egredienti ex senatu Caesari gladio minitati sunt. — 13. Pisistratus
primus Homeri libros confusos antea sic disposuisse dicitur ut nunc habemus. — 14. Hostes
hanc adepti uictoriam in perpetuum se fore uictores confidebant. — 15. Bestiis ipsa terra
fundit ex sese pastus uarios nihil laborantibus. — 16. Dionysius tyrannus, Syracusis expul-
sus, Corinthi pueros docebat. — 17. Non haesitans respondebo. — 18. Alius alium
expectantes cunctamini, uidelicet dis immortalibus confisi, qui hanc rem publicam saepe in
maxumis periculis seruauere. — 19. Propter socios nulla ipsi iniuria lacessiti maiores nostri
cum Poenis bella gesserunt. — 20. Nullum ante finem pugnae quam morientes fecerunt. —
21. Barbarus quidam Hasdrubalem palam ob iram interfecti ab eo domini obtruncat. —
22. Dubitabat nemo quin uiolati hospites, legati necati, fana uexata hanc tantam efficerent
uastitatem. — 23. Ordo est recta quaedam conlocatio prioribus sequentia adnectens. —
24. M’. Curio ad focum sedenti magnum auri pondus Samnites attulerunt. — 25. Misericor-
dia est aegritudo ex miseria alterius iniuria laborantis. — 26. Mithridatem in timore et fuga
Tigranes, rex Armenius, excepit diffidentemque rebus suis confirmauit et adflictum erexit
112 Maîtrise du latin par la pratique

perditumque recreauit. — 27. Polyphemum Homerus cum ariete conloquentem facit. —


28. Praegressus signa Hannibal in promunturio quodam consistere iussis militibus Italiam
ostentat subiectosque Alpinis montibus circumpadanos campos.

222. Traduisez le participe en vous inspirant des exemples ci-dessus.


1. Tribus hastis iugum fit, humi fixis duabus superque eas transuersa una deligata. —
2. Quae potest esse uitae iucunditas, sublatis amicitiis ? — 3. Caesar, exploratis regionibus,
albente caelo omnes copias castris educit. — 4. Romani, accepta iniuria, ignoscere quam
persequi malebant. — 5. Quaenam sollicitudo uexaret impios, sublato suppliciorum metu ?
— 6. Non loquar nisi pace facta. — 7. C. Flaminium Coelius, religione neglecta, cecidisse
apud Trasumenum scribit. — 8. Natura dedit usuram uitae, tamquam pecuniae, nulla
praestituta die. — 9. Aliquis uir bonus nobis diligendus est ac semper ante oculos haben-
dus, ut sic tamquam illo spectante uiuamus et omnia tamquam illo uidente faciamus. —
10. Populus, auditis in theatro Vergilii uersibus, surrexit uniuersus et forte praesentem spec-
tantemque Vergilium ueneratus est sic quasi Augustum. — 11. Proposita morte, qui nihilo
segnius rem publicam defendit, is uir uere putandus est. — 12. Regnatum est Romae ab
condita urbe ad liberatam annos ducentos quadraginta quattuor. — 13. Hoc nemo ibit
infitias, Thebas et ante Epaminondam natum et post eiusdem interitum perpetuo alieno
paruisse imperio. — 14. Narrabant queri eum de Milone per uim expulso. — 15. Maior ex
ciuibus amissis dolor quam laetitia fusis hostibus fuit. — 16. Simul maeror patres miseri-
cordiaque sociorum peremptorum indigne et pudor non lati auxilii cepit. — 17. Nihil erat
cur properato opus esset. — 18. Caesar pro explorato habebat Ambiorigem proelio non esse
contenturum. — 19. Illud exploratum habeto, nihil fieri potuisse sine causa. — 20. Nihil
praecepta atque artes ualent nisi adiuuante natura. — 21. Scipio locum qui tutissimus est
uisus delectum communiit. — 22. Catilinae nuntiatum est ne eum Lentulus et Cethegus
deprehensi terrerent. — 23. Ab opere singulos legatos Caesar discedere nisi munitis castris
uetuerat.

223. Maximes.
1. Ducunt uolentem fata, nolentem trahunt. — 2. Odiosum sane genus hominum officia
exprobrantium. — 3. Roganti melius quam imperanti pareas. — 4. Exitus pugnantium
mors est. — 5. Omne malum nascens facile opprimitur, inueteratum fit plerumque robus-
tius. — 6. Mendaci homini ne uerum quidem dicenti credere solemus. — 7. Reluctante na-
tura, inritus labor est. — 8. Perditis rebus omnibus, tamen ipsa uirtus se sustentare potest.

224. Dans les ex. 112, 117, 133, 161, remplacez, si possible, la subordonnée de l’énon-
cé par un participe accordé ou par une proposition participiale.

225. Dans les ex. 113, 118, 134, 162, traduisez, si possible, la subordonnée par un
participe accordé ou par une proposition participiale.

226. Traduisez en rendant les mots en italiques par un participe présent ou parfait.
1. Malgré l’appui d’Octave, Virgile fut dépouillé de ses biens. — 2. À sa mort, Socrate
était entouré de quelques amis en pleurs. — 3. En l’absence de Pompée, l’occasion paraissait
favorable à Catilina pour s’emparer du pouvoir. — 4. La force ne peut pas grand-chose sans
le secours de l’esprit. — 5. Souvent par crainte d’un mal, nous tombons dans un pire. —
6. Si on supprime les lois, on supprime en même temps toute société humaine. — 7. Le con-
sul convoqua le sénat et fit rapport sur la situation. — 8. Archimède fut tué par un soldat
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 113

romain, alors qu’il traçait dans la poussière des figures de géométrie. — 9. Les paysans,
qu’on avait chassés de leurs terres, partaient à l’aventure, sans savoir où se réfugier. —
10. Durant son sommeil, Hannibal crut voir un jeune homme divinement beau qui lui ordon-
nait de le suivre sans se retourner. — 11. Mécène consent à recevoir Horace, que Virgile et
Varius lui ont recommandé. Le poète essaie de parler, mais il se trouble, la voix lui manque
et il se retire sans rien dire. Plus tard, cependant, il est conquis par la bonté de Mécène et il
se lie à lui d’une amitié profonde. — 12. La fuite de Pompée bouleverse extraordinairement
les gens.

227. Un ânier malicieux


Cum Alexander, Macedonum rex, sorte monitus ut eum qui sibi porta egresso primus
occurrisset interfici iuberet, asinarium forte ante omnis obuiam factum ad mortem abripi
imperasset ; eoque quaerente quidnam se immerentem capitali supplicio innocentemque
addiceret, cum ad excusandum factum suum oraculi praeceptum retulisset, asinarius : « Si
ita est, inquit, rex, alium sors huic morti destinauit : nam asellus quem ego ante me agebam
prior tibi occurrit. »
VAL. MAX., VII, 3, ext. 1

228. La vieille de Syracuse


Senectutis ultimae quaedam Syracusis omnibus Dionysii tyranni exitium propter nimi-
am morum acerbitatem et intolerabilia onera uotis expetentibus, sola cotidie matutino tem-
pore deos ut incolumis ac sibi superstes esset orabat. Quod ubi is cognouit, non debitam sibi
admiratus beniuolentiam arcessiuit eam et quid ita hoc aut quo merito suo faceret interro-
gauit. Tum illa : « Certa est, inquit, ratio propositi mei : puella enim, cum grauem tyrannum
haberemus, carere eo cupiebam. Quo interfecto aliquanto taetrior arcem occupauit ; eius
quoque finiri dominationem magni aestimabam. Tertium te superioribus inportuniorem ha-
bere coepimus rectorem. Itaque ne, si tu fueris absumptus, deterior in locum tuum succedat,
caput meum pro tua salute deuoueo. » Tam facetam audaciam Dionysius punire erubuit.
VAL. MAX., VI, 2, ext. 2

229. Funérailles d’un corbeau


Tiberio principe ex fetu supra Castorum aedem genito pullus in adpositam sutrinam
deuolauit, etiam religione commendatus officinae domino. Is mature sermoni adsuefactus,
omnibus matutinis euolans in rostra in forum uersus, Tiberium, dein Germanicum et
Drusum Caesares nominatim, mox transeuntem populum Romanum salutabat, postea ad
tabernam remeans, plurium annorum adsiduo officio mirus. Hunc siue aemulatione uicini-
tatis manceps proximae sutrinae siue iracundia subita, ut uoluit uideri, excrementis eius
posita calceis macula, exanimauit, tanta plebei consternatione, ut primo pulsus ex ea regio-
ne, mox interemptus sit funusque aliti innumeris celebratum exequiis, constratum lectum
super Aethiopum duorum umeros, praecedente tibicine et coronis omnium generum ad
rogum usque, qui constructus dextra uiae Appiae ad secundum lapidem fuit.
PL. ANC., X, 121–122

230. L’écolier et le dauphin


Diuo Augusto principe delphinus Lucrinum lacum inuectus pauperis cuiusdam puerum
ex Baiano Puteolos in ludum litterarium itantem, cum meridiano immorans appellatum
eum Simonis nomine saepius fragmentis panis quem ob iter ferebat adlexisset, miro amore
114 Maîtrise du latin par la pratique

dilexit. Quocumque diei tempore inclamatus a puero, quamuis occultus atque abditus, ex
imo aduolabat pastusque e manu praebebat ascensuro dorsum, pinnae aculeos uelut uagina
condens, receptumque Puteolos per magnum aequor in ludum ferebat, simili modo reue-
hens pluribus annis, donec morbo extincto puero subinde ad consuetum locum uentitans
tristis et maerenti similis ipse quoque, quod nemo dubitaret, desiderio expirauit.
PL. ANC., IX, 25

231. Imperturbable Xénophon (participes)


Un jour que Xénophon, la tête couronnée, offrait un sacrifice, on lui annonça que son fils
Gryllos avait été tué en combattant à Mantinée. Ayant déposé sa couronne, il demanda
comment son fils avait combattu avant de mourir. Le messager ayant répondu : « Très
vaillamment », il continua son sacrifice après avoir reposé la couronne sur sa tête.

3.6.3.2. Participe futur


 ERNOUT–THOMAS, § 290–291 ; SAUSY, § 365 ; FAMERIE et al., ch. 11, 20

Exemples. 1. Mox profecturus sum. — 2. Venio oratorem auditurus. — 3. Rem ausus est plus famae
habituram quam fidei.

232. Traduisez.
1. Breui tempore te sum uisurus. — 2. Ituri in proelia canunt. — 3. Adest de te senten-
tiam laturus. — 4. Galli ad Clusium uenerunt legionem Romanam castraque oppugnaturi.
— 5. Me ipsum ames oportet, non mea, si ueri amici futuri sumus. — 6. Si urbs ab armis
sine Milonis clade numquam esset conquietura, ipse haud dubitans cessisset patria. —
7. Nihil relinquebatur quod ad ornatum locorum omnium qua Caesar iturus erat excogitari
poterat. — 8. Aue, imperator, morituri te salutant. — 9. Accipimus peritura perituri. —
10. Quicquid in altum Fortuna tulit, ruitura leuat. — 11. Perfecto Africo bello, Hamilcar
exercitum in Hispaniam traiecturus sacrificauit. — 12. Imperaturus omnibus eligi debet ex
omnibus. — 13. Rediit belli casum de integro temptaturus. — 14. Dedit mihi quantum
potuit, daturus amplius si potuisset. — 15. Interfectores interfecturis iubentur obici. —
16. Quid facturi fuistis ? — 17. Luce prima Hannibal subiit tumulos, ut ex aperto atque
interdiu uim per angustias facturus. — 18. Consul triduo fere post Hannibalis discessum ad
castra hostium uenerat, nullam dimicandi moram facturus. — 19. Magna pars peccatorum
tollitur, si peccaturis testis adsistit. — 20. Magna pars hominum est quae nauigatura de
tempestate non cogitat.

233. Traduisez.
1. Ovide exilé ne devait jamais revoir sa patrie. — 2. Celui qui a l’intention de commet-
tre une injustice l’a déjà commise. — 3. Cicéron fit garder le pont par où les conjurés
devaient passer. — 4. Même les plus grands empires sont destinés à périr. — 5. Je m’en
vais vous raconter une chose extraordinaire. — 6. César était sur le point de franchir le
Rubicon, quand il vit apparaître un homme d’une grandeur extraordinaire. — 7. Selon ce
que disent les poètes, le cygne, quand il est sur le point de mourir, fait entendre un chant
délicieux. — 8. Tôt ou tard, Carthage devait entrer en conflit avec Rome. — 9. Après la
bataille de Cannes, Hannibal était en passe de dominer l’Italie entière. — 10. Comme on
demandait à Philippe quels hommes il aimait le mieux et quels hommes il haïssait le plus, il
répondit : « J’aime le mieux ceux qui vont trahir, et je hais le plus ceux qui ont déjà trahi. »
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 115

3.7. Valeur des temps dans les subordonnées


3.7.1. Indicatif
 ERNOUT–THOMAS, § 299 ; SAUSY, § 335 ; LAVENCY, § 333–336 ; FAMERIE et al., ch. 19

Tableau 35. Valeur relative des temps

Verbe Verbe subordonné


principal Passé Présent Futur
Passé (ex. 1) • antériorité : plus-que- • postériorité : présent • postériorité : futur simple
parfait
• simultanéité : parfait,
imparfait
Présent (ex. 2) • antériorité : parfait, • simultanéité : présent • postériorité : futur simple
imparfait
Futur (ex. 3) • antériorité : parfait, • antériorité : présent • antériorité : futur antérieur
imparfait • simultanéité : futur simple

Exemples.
1. Illi homines fecerunt (faciebant) quod nemo Ces hommes ont fait (faisaient) ce que personne
fecerat, fecit, faciebat, facit, faciet. n’avait fait, n’a fait, ne faisait, ne fait, ne fera.
2. Illi homines faciunt quod nemo fecit, Ces hommes font ce que personne n’a fait, ne
faciebat, facit, faciet. faisait, ne fait, ne fera.
3. Illi homines facient quod nemo fecit, facie- Ces hommes feront ce que personne n’a fait, ne
bat, facit, faciet, fecerit. faisait, ne fait, ne fera, n’aura fait.

234. Traduisez.
1. Res rustica sic est : si unam rem sero feceris, omnia opera sero facies. — 2. Ab iis
Caesar haec facta cognouit qui sermoni interfuerunt. — 3. Id hoc facilius iis persuasit, quod
undique loci natura Heluetii continentur. — 4. Dum haec in conloquio geruntur, Caesari
nuntiatum est equites Ariouisti propius tumulum accedere. — 5. Hostes, ubi aliquos singu-
lares ex naui egredientes conspexerant, impeditos adoriebantur. — 6. Cum Caesar in
Galliam uenit, alterius factionis principes erant Haedui, alterius Sequani. — 7. Dum longius
a munitione aberant Galli, plus multitudine telorum proficiebant. — 8. Plura dixi quam
uolui. — 9. Exspectationem nobis non paruam attuleras, cum scripseras Varronem tibi
confirmasse causam nostram Pompeium certe suscepturum. — 10. Quod optimum factu
uidebitur facies. — 11. Pompeius mare transiit cum omnibus militibus quos secum habuit.
— 12. Permagnam initis a nobis gratiam, cum eum auctorem nostrae defensionis esse dici-
tis. — 13. De Carthagine uereri non ante desinam quam illam excisam esse cognouero. —
14. Qui M. Antonium oppresserit, is bellum confecerit. — 15. Tabellarii uenerunt post diem
quadragensimum et sextum quam a uobis discesserant. — 16. Dixerat hoc ille, cum puer
nuntiauit uenire ad eum Laelium. — 17. Postea quam uictoria constituta est ab armisque
recessimus, erat Roscius Romae frequens. — 18. Profecto beati erimus, cum corporibus re-
lictis cupiditatum erimus expertes. — 19. Qui restiterunt discedunt saepissime superiores.
— 20. Fulgentis gladios hostium uidebant Decii, cum in aciem eorum inruebant. — 21. Me,
qui liber fueram, seruum fecit.
116 Maîtrise du latin par la pratique

3.7.2. Subjonctif
 ERNOUT–THOMAS, § 299–300, 393–406 ; SAUSY, § 335, 404 ; LAVENCY, § 351–354 ; FAMERIE et al., ch. 14

235. Traduisez.
1. Caesar respondit eo sibi minus dubitationis dari, quod eas res memoria teneret. —
2. Cotidie Caesar Haeduos frumentum quod essent polliciti flagitare. — 3. Orgetorix ciuitati
persuasit ut de finibus suis exirent. — 4. Hoc toto proelio, cum ab hora septima ad uespe-
rum pugnatum sit, auersum hostem uidere nemo potuit. — 5. Persuadet ei ut regnum in
ciuitate sua occuparet. — 6. Id cum animaduertisset P. Crassus, tertiam aciem laborantibus
nostris subsidio misit. — 7. Caesar respondit se id quod in Neruiis fecisset facturum. —
8. Neque cognoscendi quid fieret neque sui colligendi hostibus facultatem relinquunt. —
9. Legati uenerunt qui se ea quae imperasset facturos pollicerentur. — 10. Summa diffi-
cultate rei frumentariae adfecto exercitu, usque eo ut complures dies frumento milites
caruerint et pecore ex longinquioribus uicis adacto extremam famem sustentarent, nulla
tamen uox est ab iis audita. — 11. Galli quid agant consulunt. — 12. Nisi milites essent
defessi, omnes hostium copiae deleri potuissent. — 13. Incertum est quam longa cuiusque
nostrum uita futura sit. — 14. Id crimen eiusmodi est ut, cum primum ad me delatum est,
usurum me illo non putarem. — 15. Sestius exspectabatur, sed non uenerat, quod sciam. —
16. Consultabat utrum Romam proficisceretur an Capuam teneret. — 17. Isdem ex libris
perspicies et quae gesserim et quae dixerim. — 18. Impetrabis a Caesare ut tibi abesse
liceat et esse otioso. — 19. Non dubitari debet quin fuerint ante Homerum poetae. —
20. Tum ille subito, scelere demens, quanta conscientiae uis esset ostendit. — 21. Tamen, ut
leuissime dicam, dimicandum nobis cum illo fuisset. — 22. Legum idcirco omnes serui
sumus, ut liberi esse possimus. — 23. Mihi ignoscere non deberetis, si tacerem. — 24. Hisce
ego rebus exempla adiungerem, nisi apud quos haec haberetur oratio cernerem. —
25. Quid ageres, quid acturus, ubi esses nesciebam. — 26. Ex iis litteris quas Atticus a te
missas mihi legit quid ageres et ubi esses cognoui. — 27. Tibi persuade me nihil aliud
curare nisi ut mei ciues salui liberique sint. — 28. Epicurum arbitror omnia tradidisse quae
pertinerent ad bene beateque uiuendum. — 29. Explicaui sententiam meam, tuum iudi-
cium ut cognoscerem. — 30. Maiores nostri ab aratro adduxerunt Cincinnatum illum, ut
dictator esset. — 31. Satis docuisse uideor hominis natura quanto omnes anteiret animan-
tes. — 32. An oblitus es quid initio dixerim ? — 33. Ea, si bis bina quot essent didicisset
Epicurus, certe non diceret. — 34. Ne quis sit admiratus cur nunc uirtutes seiungam. —
35. Tanta est caritas patriae, ut uestris etiam legionibus sanctus essem, quod eam a me
seruatam esse meminissent. — 36. Erat nemini dubium quin Ptolemaeus in regnum
restitueretur. — 37. Quid facere potuissem, nisi tum consul fuissem ? — 38. Quaeramus
quae tanta uitia fuerint in unico filio qua re is patri displiceret. — 39. Canes aluntur in
Capitolio, ut significent si fures uenerint. — 40. Video causas esse permultas quae istum
impellerent. — 41. Quod ille si repudiasset, dubitatis quin ei uis esset allata ? — 42. Ego
uero Lycurgo maximam gratiam habeo, qui me ea poena multauerit quam possem dissol-
uere. — 43. Magna culpa Pelopis, qui non erudierit filium nec docuerit quatenus esset
quidque curandum. — 44. Omnibus curae sunt quae post mortem futura sint. — 45. Pom-
peius narrabat Posidonium grauiter et copiose de hoc ipso, nihil esse bonum nisi quod esset
honestum, cubantem disputauisse. — 46. Videmus progredientem apud Homerum Aiacem
multa cum hilaritate, cum depugnaturus esset cum Hectore. — 47. Dionysius eo facto sic
doluit, nihil ut tulerit grauius in uita. — 48. Quaero a te cur C. Cornelium non defenderem.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 117

— 49. Hortensius orator murenam adeo dilexit, ut exanimatam flesse credatur. — 50. Cati-
lina Cethego atque Lentulo mandat, quibus rebus possent, opes factionis confirment. —
51. A pontifice maximo eo usque uirgis caesus erat, ut inter uerbera exspiraret. — 52. Fuere
quos inconsultus pauor nando etiam capessere fugam impulerit. — 53. Ventum erat eo, ut,
si hostem similem antiquis Macedonum regibus habuisset consul, magna clades accipi
potuerit. — 54. Quocumque se intulisset, uictoriam secum haud dubiam trahebat.

3.8. Récapitulation
3.8.1. Vt
 SAUSY, § 457 ; LAVENCY, § 392 ; FAMERIE et al., ch. 24

Tableau 36. Emplois de ut (uti)

A. Adverbe de manière
1. Relatif : « comme, en tant que » ; en corrélation, ut… ita (sic) : « de même que… de même ; ainsi
que… ainsi » (indic.)
Vt mea memoria est… Eu égard à ce qu’est ma mémoire (dans la
mesure où je m’en souviens, pour autant que
je me souvienne)…
Haec, ut exposui, ita gesta sunt. Cela s’est passé comme je l’ai exposé (litt. : Ces
choses ont été faites comme je l’ai exposé).
Magnifice, ut erat copiosus, conuiuium Riche comme il était, il fit préparer un banquet
comparauit. somptueux.
• sans verbe exprimé :
Diogenes, ut Cynicus, sepeliri noluit. Diogène, en cynique qu’il était, refusa d’être
enseveli.
Orationes Catonis, ut illis temporibus, ualde Les discours de Caton, pour son temps, je les
laudo. loue vivement.
• joint à si : « comme si » (comparative conditionnelle)
Gaudet ut si uicisset. Il se réjouit comme s’il avait vaincu.
2. Interrogatif direct et indirect : « comment ? »
Vt uales ? Comment vas-tu ?
Quaero ut ualeas. Je (te) demande comment tu vas.
• après un verbe de crainte, la valeur interrogative est proche de ne non :
Timeo ut ueniat. Timeo ne non ueniat. Je crains qu’il ne vienne pas. (litt. : Je me
demande avec crainte comment il viendrait.)
3. Indéfini : « en quelque manière, d’une façon ou d’une autre, à supposer que » (subj.)
Vt laborem perficias… À supposer que tu achèves ton travail…
Vt ego non loquar, quis… ? À supposer que moi je ne parle pas, qui… ?
B. Conjonction de subordination
1. Indicatif
• proposition temporelle : « quand, lorsque »
Haec ut dixit, abiit. Lorsqu’il eut dit cela, il s’en alla.
Vt primum haec dixit, abiit. Dès qu’il eut dit cela, il s’en alla.
118 Maîtrise du latin par la pratique

2. Subjonctif
• proposition complément d’objet (verbes de volonté, d’activité ; certains verbes impersonnels)
Tibi suadeo ut proficiscaris. Je te conseille de partir.
Cura ut ualeas. Veille à bien te porter.
Fit ut erremus. Il nous arrive de nous tromper.
• proposition finale : « afin que (de) »
Legatos misit ut pacem peterent. Il envoya des messagers pour demander la paix.
• proposition consécutive (souvent en corr. avec ita, sic, adeo, tam, tantum, etc.)
Tantum laborauit ut aegrotet. Il a tellement travaillé qu’il est malade.
Potentior erat quam ut uinceretur. Il était trop puissant pour être vaincu.

Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif
avec concordance des temps.

236. Traduisez.
1. Disseram ut res publica ex optuma pessuma facta sit. — 2. Ianuario ineunte, ut consti-
tuisti, cura ut Romae sis. — 3. Quae sunt in eum congesta, ut sustinuit ! immo uero ut
contempsit ! — 4. Vt Hannibal grauiter ictus cecidit, tanta fuga fuit, ut non multum abesset
quin opera desererentur. — 5. Fieri potest ut errem. — 6. Vt silentium fuit, ordine cuncta
ut gesta erant exposuit. — 7. Vt non efficias quod uis, tamen mors ut malum non sit efficies.
— 8. Vt scias non esse sanos quos ira possedit, ipsum illorum habitum intuere ; nam ut
furentium certa indicia sunt, ita irascentium eadem signa sunt. — 9. Ita me tractabo, ut me-
minerim semper quae gesserim curemque ut ea uirtute, non casu gesta esse uideantur. —
10. Neronis oratio a Seneca composita multum cultus praeferebat, ut fuit illi uiro ingenium.
— 11. Me piget dicere ut uobis animus ab ignauia corruptus sit. — 12. Vt ager quamuis
fertilis sine cultura fructuosus esse non potest, sic sine doctrina animus. — 13. Saguntini, ut
a proeliis quietem habuerant, ita non nocte, non die unquam cessauerant ab opere ut
murum reficerent. — 14. Atticus sic se gerebat, ut communis infimis, par principibus
uideretur. Quo factum est ut huic omnes honores publice haberent. — 15. Quid restat nisi
ut orem obtesterque uos ut misericordiam tribuatis fortissimo uiro ? — 16. Hicine sumus ut
a nobis hoc tantum argenti auferat tam aperte inridens ? Emori hercle satius est. — 17. Te
ut ulla res frangat, tu ut umquam te corrigas, tu ut ullum exsilium cogites ? — 18. Senatori
iussa tria sunt : ut adsit ; ut loco dicat, id est rogatus ; ut modo, ne sit infinitus. — 19. Vt
quisque aetate antecedebat, ita sententiam dixit ex ordine.

237. Fidélité des alliés de Rome


Magone Cannensis pugnae exitum senatui Poenorum nuntiante inque tanti successus
fidem anulos aureos trium modiorum mensuram explentes fundente, qui interfectis nostris
ciuibus detracti erant, Hanno quaesiuit an aliquis sociorum post tantam cladem a Romanis
defecisset atque, ut audiuit neminem ad Hannibalem transisse, suasit protinus legati
Romam per quos de pace ageretur mitterentur.
VAL. MAX., VII, 2, ext. 16
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 119

3.8.2. Ne
 FAMERIE et al., ch. 24
Tableau 37. Emplois de ne

A. Négation
• locution ne… quidem, « ne… pas… même, ne… pas… non plus »
Ne eum quidem uidi. Je ne l’ai même pas vu.
• souhait (utinam facultatif) et regret (utinam obligatoire) négatifs
(Vtinam) ne ueniat ! Pourvu qu’il ne vienne pas !
Vtinam ne profectus esset ! Ah ! s’il n’était pas parti !
• défense (ordre négatif)
Ne hoc feceris ! Ne fais pas cela !
Ne ueniat ! Qu’il ne vienne pas !
• avec subjonctif concessif dans une prop. indépendante et avec dum, « pourvu que »
Ne sit fortis, at est bonus imperator. Admettons qu’il ne soit pas courageux ; c’est
pourtant un bon général.
Veniat, dum ne uideam. Qu’il vienne, pourvu que je ne le voie pas.
B. Conjonction de subordination (subjonctif)
1. proposition complément d’objet
• verbe de volonté, d’ordre, de souhait (valeur négative)
Cura ne erres. Veille à ne pas t’égarer.
Ei dixi ne proficisceretur. Je lui ai dit de ne pas partir.
Tibi suadeo ne legas. Je te conseille de ne pas lire.
• verbe de crainte (valeur explétive)
Timeo ne ueniat. Je crains qu’il [ne] vienne.
Timeo ne non ueniat. Je crains qu’il ne vienne pas.
• verbe d’empêchement (valeur explétive)
Impedio ne proficiscatur. Je l’empêche de partir.
2. proposition finale : « afin que (de) ne… pas, pour éviter que (de)… »
Laborat, ne fame intereat. Il travaille pour (afin de) ne pas mourir de faim.

N.B. Ne pas confondre la conjonction ne et la particule enclitique -ne de l’interrogation directe ou


indirecte, qui n’a pas de valeur négative (« est-ce que ?, si ») :

Vidistine urbem ? As-tu vu la ville ?


Dic mihi uenturusne sis. Dis-moi si tu viendras.

238. Traduisez.
1. Periculum est ne ille uerbis te obruat. — 2. Cauebam ne cui suspicionem darem. —
3. Ne uiuam, si hoc tibi concedo ! — 4. Ego non modo tibi non irascor, sed ne reprehendo
quidem factum tuum. — 5. Obstitisti ne ex Italia transire in Siciliam fugitiuorum copiae
possent. — 6. Haec utinam ne experiare ! — 7. Metellus edixit ne quisquam in castris
panem uenderet. — 8. Iocum illius ne sis aspernatus. — 9. Donis impii ne placare audeant
deos ! — 10. Quiduis, dum ab re ne quid ores, faciam. — 11. Ne aequaueritis Hannibali
Philippum : Pyrrho certe aequabitis. — 12. Numquam Scipionem ne minima quidem re
offendi, quod quidem senserim.
120 Maîtrise du latin par la pratique

239. Mort d’Hannibal


Hannibal uno loco se tenebat, in castello quod ei a rege datum erat muneri, idque sic ae-
dificarat, ut in omnibus partibus aedificii exitus haberet, scilicet uerens ne usu ueniret quod
accidit. Huc cum legati Romanorum uenissent ac multitudine domum eius circumdedissent,
puer ab ianua prospiciens Hannibali dixit plures praeter consuetudinem armatos apparere.
Qui imperauit ei ut omnes fores aedificii circumiret ac propere sibi nuntiaret num eodem
modo undique obsideretur. Puer cum celeriter quid esset renuntiasset omnisque exitus
occupatos ostendisset, sensit id non fortuito factum, sed se peti neque sibi diutius uitam esse
retinendam. Quam ne alieno arbitrio dimitteret, memor pristinarum uirtutum, uenenum
quod semper secum habere consuerat sumpsit.
CORN. NÉP., Hann. 12, 3–5

3.8.3. Cum
 SAUSY, § 458 ; FAMERIE et al., ch. 24

Tableau 38. Emplois de cum

A. Préposition
• cum + Abl., « avec » (accompagnement, manière)
Cum Lepido diem contero. Je passe la journée avec Lépide.
Cum Romanis pugnabant. Ils se battaient contre les Romains.
Litterae magna cum cura scriptae. Une lettre écrite avec beaucoup de soin.
La préposition se joint aux pronoms relatif et personnel (quocum, mecum, etc.)
Lepidus, quocum diem contero Lépide, avec qui je passe la journée
Nobiscum ueniet. Il viendra avec nous.
B. Conjonction de coordination
• en corrélation, cum… tum : « non seulement… mais surtout »
Cupio cum scire quid ibi agatur, tum id a te Je désire non seulement savoir ce qui se passe là-
scire. bas, mais surtout le savoir par toi.
C. Conjonction de subordination
1. Indicatif : valeur temporelle
• « quand, lorsque »
Cum Caesar aduenit, Galli felices erant. Quand César arriva, les Gaulois étaient heureux.
Tres anni sunt cum lex lata est. Il y a trois ans que la loi a été votée.
Effets de sens :
• inversion
Vix abieram, cum aduenit. J’étais à peine parti, quand il arriva (qu’il arriva).
• itération
Cum sol occidit, [tum] eo cubitum. Quand le soleil se couche, (alors) je vais dormir.
Chaque fois que…
• explication
Cum tacent, consentiunt. Quand ils se taisent, ils marquent leur accord. En
se taisant…, Par leur silence…
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 121

2. Subjonctif : valeur « historique »


• « comme (= quand et parce que) »
Cum Caesar aduenisset, Galli desperauerunt. Comme César était arrivé, les Gaulois perdirent
espoir.
Fuit tempus cum Romani felices essent. Il fut un temps où les Romains étaient heureux.
Effets de sens :
• cause
Quae cum ita sint, abeo. Puisqu’il en est ainsi, je m’en vais.
• opposition
Sum miser, cum felix esse possim. Je suis malheureux, alors que je pourrais être
heureux.
• concession
Graecia, cum excellat in eloquentia, tamen… Bien que la Grèce excelle dans l’éloquence,
cependant…

Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif
avec concordance des temps.

240. Traduisez.
1. Tuas litteras exspectabo cum ut quid agas, tum ut ubi sis sciam. — 2. Hannibal sub-
ibat muros, cum repente in eum patefacta porta erumpunt Romani. — 3. Pythagoras, cum
in geometria quiddam noui inuenisset, Musis bouem immolauisse dicitur. — 4. Socrates,
cum facile posset educi e custodia, noluit. — 5. In Miltiade erat cum summa humanitas,
tum mira communitas. — 6. Cum uita sine amicis insidiarum plena sit, ratio ipsa monet
amicitias comparare. — 7. Tum, cum maxime fallunt, id agunt, ut uiri boni esse uideantur.
— 8. Ego minus saepe do ad uos litteras quam possum, propterea quod, cum omnia tempora
mihi sunt misera, tum uero, cum aut scribo ad uos aut uestras lego, conficior lacrimis. —
9. Cum iudicaris, diligere oportet, non cum dilexeris, iudicare. Sed cum multis in rebus
neglegentia plectimur, tum maxime in amicis diligendis et colendis. — 10. Themistocles
maritimos praedones consectando mare tutum reddidit. In quo cum diuitiis ornauit, tum
etiam peritissimos belli naualis fecit Athenienses. Id quantae saluti fuerit uniuersae Grae-
ciae, bello cognitum est Persico, cum Xerxes bellum uniuersae inferret Europae. — 11. In
demoliendo signo permulti homines moliebantur ; illud interea nulla lababat ex parte, cum
alii uectibus subiectis conarentur commouere, alii deligatum omnibus membris rapere ad se
funibus. — 12. Graecia, cum iamdiu excellat in eloquentia, tamen omnis artes uetustiores
habet. — 13. Longum illud tempus cum non ero magis me mouet quam hoc exiguum. —
14. Habere dicimur febrem, cum illa nos habeat. — 15. Cum sapias animo, noli ridere
senectam ! — 16. Metuendum est semper, esse cum tutus uelis. — 17. Cum is amnis aquae
uim uehat ingentem, non tamen nauium patiens est. — 18. Cum rosam uiderat, tum inci-
pere uer arbitrabatur. — 19. Cum te semper amaui dilexique, tum mei amantissimum
cognoui. — 20. Dionysius tyrannus ea ipsa quae concupierat ne tum quidem cum omnia se
posse censebat consequebatur. — 21. Quom plurimas et maximas commoditates amicitia
contineat, tum illa nimirum praestat omnibus, quod bona spe praelucet in posterum. —
22. Habebat flebile quiddam aptumque cum ad fidem faciendam, tum ad misericordiam
commouendam. — 23. Cum antiquissimam sententiam, tum omnium populorum et gen-
tium consensu conprobatam sequor.
122 Maîtrise du latin par la pratique

241. Curieux subterfuge d’Hannibal


Ad Eumenem, Pergamenorum regem, interficiundum Hannibal talem iniit rationem.
Classe paucis diebus erant decreturi. Superabatur nauium multitudine : dolo erat pugnan-
dum, cum par non esset armis. Imperauit quam plurimas uenenatas serpentes uiuas colligi
easque in uasa fictilia conici. Harum cum effecisset magnam multitudinem, die ipso quo
facturus erat nauale proelium, classiarios conuocat iisque praecipit omnes ut in unam
Eumenis regis concurrant nauem, a ceteris tantum satis habeant se defendere. Id illos facile
serpentium multitudine consecuturos. Rex autem in qua naue ueheretur, ut scirent, se
facturum ; quem si aut cepissent aut interfecissent, magno iis pollicetur praemio fore. Tali
cohortatione militum facta classis ab utrisque in proelium deducitur. Quarum acie consti-
tuta, priusquam signum pugnae daretur, Hannibal, ut palam faceret suis quo loco Eumenes
esset, tabellarium in scapha cum caduceo mittit. Qui ubi ad naues aduersariorum peruenit
epistulamque ostendens se regem professus est quaerere, statim ad Eumenem deductus est,
quod nemo dubitabat quin aliquid de pace esset scriptum. Tabellarius ducis naue declarata
suis eodem unde erat egressus se recepit. At Eumenes soluta epistula nihil in ea repperit nisi
quae ad irridendum eum pertinerent. Cuius etsi causam mirabatur neque reperiebat, tamen
proelium statim committere non dubitauit. Horum in concursu Bithynii Hannibalis praecep-
to uniuersi nauem Eumenis adoriuntur. Quorum uim rex cum sustinere non posset, fuga
salutem petit, quam consecutus non esset, nisi intra sua praesidia se recepisset, quae in
proximo litore erant collocata. Reliquae Pergamenae naues cum aduersarios premerent
acrius, repente in eas uasa fictilia de quibus supra mentionem fecimus conici coepta sunt.
Quae iacta initio risum pugnantibus concitarunt neque quare id fieret poterat intellegi. Post-
quam autem naues suas oppletas conspexerunt serpentibus, noua re perterriti, cum quid
potissimum uitarent non uiderent, puppes auerterunt seque ad sua castra nautica rettule-
runt. Sic Hannibal consilio arma Pergamenorum superauit.
CORN. NÉP., Hann. 10, 3 – 11, 7

3.8.4. Dum
Tableau 39. Emplois de dum

A. Indicatif : cf. p. 65–66 (tableau 25)


• dum + indic. prés. : « pendant que, tandis que »
Dum haec aguntur, legati aduenerunt. Tandis que se déroulaient ces événements, les
ambassadeurs arrivèrent.
• dum (donec, quoad) : « aussi longtemps que, tant que, pendant tout le temps que, jusqu’à ce que »
Dum felix eris, multos amicos numerabis. Tant que tu seras heureux, tu compteras de
nombreux amis.
Exspectaui dum rediisti. J’ai attendu que tu sois revenu.
Exspecta dum rediero. Attends que je sois revenu.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 123

B. Subjonctif : cf. p. 65–66 (tableau 25)


• dum (donec, quoad) : « pendant le temps nécessaire pour que, en attendant le moment où »
Exspecta dum redeam. Attends que je revienne.
Exspectaui dum redires. J’ai attendu jusqu’à ce que tu reviennes.
Quaerite dum inueniatis. Cherchez jusqu’à ce que vous trouviez.
C. Subjonctif
• dum (dummodo, modo) : « pourvu que, pour autant que » (nég. ne)
Oderint, dum metuant. Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent.

Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif
avec concordance des temps.

242. Traduisez.
1. Dum Romani tempus terunt legationibus mittendis, Hannibal militibus fessis quietem
dedit. — 2. (Virgile à propos d’Énée) Multa quoque et bello passus, dum conderet urbem. —
3. Exspectate dum dictator fiat. — 4. Vix in ipsis tectis et oppidis frigus infirma ualetudine
uitatur, nedum in mari et uia sit facile abesse ab iniuria temporis. — 5. Imitamini, patres
conscripti, turbam inconsultam, dum ego ne imiter tribunos. — 6. Dum per patentia loca
ducebatur agmen, non apparuit hostis. — 7. Querebantur consules bellicosos esse, qui uel
in pace bellum excitare possent, nedum in bello respirare ciuitatem forent passuri. —
8. Dum pauca mancipia retinere uult, libertatem suam perdidit. — 9. Dum haec geruntur,
reliqui discesserunt. — 10. Differant rem in tempus aliud, dum deferuescat ira. — 11. Quid
illos opinamini animi habuisse atque habituros, dum uiuent ? — 12. Fur obseruauit dum
dormitarent canes.

3.8.5. Quam
 FAMERIE et al., ch. 24

Tableau 40. Emplois de quam

A. Adjectif-pronom (Acc. F. sg.)


1. relatif : « que, laquelle »
Vrbs quam cepisti… La ville que tu as prise…
Vrbem uidi, in quam urbem inii. Je vis la ville, dans laquelle (ville) j’entrai.
Relatif « de liaison » : en début de phrase, équivalent d’un démonstratif et d’une conjonction de
coordination (quam = et eam, at eam, etc.)
Roma urbs pulcherrima est. Quam si uideris… Rome est une ville superbe. Et si tu la vois…
(= Et si eam uideris…)
2. interrogatif direct et indirect : « quelle ?, laquelle ? »
Quam urbem cepisti ? Quelle ville as-tu prise ?
Quam cepisti ? Laquelle as-tu prise ?
Dic mihi quam urbem ceperis. Dis-moi quelle ville tu as prise.
3. indéfini : « quelque, quelconque »
Forme enclitique quis (au lieu d’aliquis) après si, nisi, ne, num et le relatif
Si quam urbem uideris… Si tu vois une ville…
Abiit ne quam iniuriam acciperet. Il s’en alla pour éviter de subir un affront.
124 Maîtrise du latin par la pratique

B. Adverbe exclamatif direct et indirect


Quam doctus est ! Comme il est instruit !
Vide quam facile Caesar Gallos uicerit. Vois avec quelle facilité (litt. : comment
facilement) César a vaincu les Gaulois.
C. Conjonction de subordination
1. proposition comparative (souvent réduite au 2e terme de comparaison), après le compar. en –ior, les
adverbes minus, tam, magis, plus
Paulus minus doctus (tam doctus, doctior) est Paul est moins savant (aussi savant, plus savant)
quam Petrus (est). que [ne l’est] Pierre.
Doctior est quam putas. Il est plus savant que tu [ne] crois.
Plus quam decem dies afuit. Il a été absent pendant plus de dix jours.
2. devant un superlatif : « le plus… possible »
Naues quam plurimas possunt cogunt. Ils rassemblent le plus de navires qu’ils peuvent.
Quam celerrime abiit. Il partit le plus vite possible.
3. après un comparatif : « trop… pour » (quam ut + subj.), « trop… en regard de » (quam pro + Abl.)
Potentior erat quam ut uinceretur. Il était trop puissant pour être vaincu.
Maior fuit poena quam pro delicto. La sanction fut trop sévère pour la faute.
4. potius… quam : « plutôt que » ; ante (prius)… quam : « avant que (de) » (indic. ou subj.)
Potius clamat quam cantat. Il crie plutôt (plus) qu’il ne chante.
Potius depugna quam seruias. Bats-toi plutôt que d’être esclave.
Ante abii quam redisti. Je suis parti avant que tu reviennes (avant ton
retour).
Ante abii quam redires. Je suis parti avant que tu reviennes (sans
attendre ton retour).

Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif
avec concordance des temps.

243. Traduisez.
1. Quam plurimis de rebus ad me uelim scribas, ut prorsus ne quid ignorem. — 2. Quam
attulisti rationem ? — 3. Quam tibi amicus tum fuerit intellegis. — 4. Egestas magis quam
oratio mea uos hortatur. — 5. Cohortes prius constiterunt quam quid rei gereretur cognosci
posset. — 6. Quam ille facile gloriam esset consecutus ! — 7. Quam rem publicam habe-
mus ? — 8. Auaritia pecuniae studium habet, quam nemo sapiens concupiuit. — 9. Vides
quam sit uaria uitae commutabilisque ratio. — 10. Iniurias ferendo maiorem laudem quam
ulciscendo mereris. — 11. Quam prouinciam tenuistis a praedonibus liberam per hosce
annos ? — 12. Quam uellem ad illas pulcherrimas epulas me inuitasses ! — 13. Si quam
habeo laudem, parta Romae est. — 14. Ille actor quam maxime excellit. — 15. Non id
agitur quam magnificum imperium populi Romani sit. — 16. Mihi quam multis custodibus
opus erit ! — 17. Singulis medicinam, si quam potero, adferam. — 18. De Carthagine uereri
non ante desinam quam illam excisam esse cognouero. — 19. Quid tam populare quam
libertas ? Quam non solum ab hominibus, uerum etiam a bestiis expeti uidetis. — 20. Quid
est ubi acquiescam, nisi quam diu tuas litteras lego ?
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 125

3.8.6. Quin
 ERNOUT–THOMAS, § 314 ; LAVENCY, § 434

Tableau 41. Emplois de quin

A. Adverbe
1. interrogatif : « comment ne… pas ? pourquoi ne… pas ? »
Quin me adspicis ? Pourquoi ne me regardes-tu pas ?
Quin timeam ? Comment n’aurais-je pas peur ?
2. renforçant les adverbes etiam ou immo
quin etiam bien plus ; il y a mieux
quin immo bien au contraire
B. Conjonction de subordination
1. négative : après une principale négative ou interrogative de forme, quin = qui (quae, quod) non,
cur non, ut non, etc.
Nemo est quin hoc sciat (= qui nesciat). Il n’est personne qui ne sache cela.
Nihil est quin emi possit (= quod non). Il n’est rien qu’on ne puisse acheter.
Nulla causa est quin legam (= cur non). Il n’y a aucune raison que je ne lise pas.
Fieri non potest quin tibi gratuler (= ut non). Il ne peut se faire que je ne te félicite pas. Il m’est
impossible de ne pas te féliciter.
Facere non possum quin tibi gratuler (= ut Je ne puis faire en sorte de ne pas te féliciter. Je
non). ne puis m’empêcher de te féliciter.
2. explétive : après une principale négative ou interrogative de forme, en dépendance d’un verbe de
doute (empêchement, opposition, refus)
Non dubito quin (non) ueniat. Je ne doute pas qu’il (ne) vienne (pas).
Quis dubitat quin ueniat ? Qui doute qu’il vienne ? Personne ne doute…
Nihil obstat quin (non) ueniat. Rien ne s’oppose à ce qu’il (ne) vienne (pas).
Quid obstat quin ueniat ? Qu’est-ce qui s’oppose à ce qu’il vienne ? Rien ne
s’oppose…

244. Traduisez.
1. Quin expergiscimini ? — 2. Nemo erit quin hoc se audisse aut uidisse dicat. —
3. Facere non possum quin iis litteris paream. — 4. Numquam accedo quin abs te abeam
doctior. — 5. Quis est quin cernat quanta uis sit in sensibus ? — 6. De me semper populus
Romanus loquetur. Quin hoc tempore ipso celebror. — 7. Fieri nullo modo poterat quin ei
parceretur. — 8. Omnes boni non recusabant quin uel pro me uel mecum perirent. —
9. Dubitabitis etiam diutius quin illud uerissimum sit ? — 10. Publicam miserorum causam
suscepi, non quin aes alienum soluere possem, sed quod non dignos homines honore hones-
tatos uidebam. — 11. Quin tu abis in malam pestem ? — 12. Defendi rem publicam adules-
cens, non deseram senex. Quin etiam corpus libenter obtulerim, si repraesentari morte mea
libertas ciuitatis potest. — 13. Hortensius nullum patiebatur esse diem quin aut in foro
diceret aut meditaretur extra forum. — 14. Germani retineri non potuerant quin in nostros
tela conicerent. — 15. Nego quemquam esse uestrum quin hoc saepe audierit. — 16. Mihi
dubium non erat quin ille iam iamque foret in Apulia. — 17. Nulla est tam facilis res quin
difficilis sit, quam inuitus facias. — 18. Facere non possum quin cottidie litteras ad te mit-
tam, ut tuas accipiam. — 19. De ea re nihil praetermisi quin enucleate ad te perscriberem.
— 20. Non temere fama nasci solet quin subsit aliquid. — 21. Non haec ego dico quin quae
126 Maîtrise du latin par la pratique

tu uis ego uelim. — 22. Nihil tyranni uictoria animum militaris uiri et multos experti casus
imminuit ; quin contra plus spei nactus, breue id tyranno gaudium se effecturum adfirma-
bat. — 23. Controuersia non erat quin uerum dicerent. — 24. Tuum consilium reprehen-
dere non audeo, non quin ab eo ipse dissentiam, sed quod ea te sapientia esse iudico, ut
meum consilium non anteponam tuo.

3.8.7. Quo
Tableau 42. Emplois de quo

A. Adjectif-pronom (Abl. M. Nt. sg.)


1. Relatif : « que, lequel »
Vrbs Clusium, (in) quo loco mortuus est La ville de Clusium, lieu où il est mort
Cicero, quo nemo plura scripsit Cicéron, l’écrivain le plus prolifique de tous
Relatif « de liaison » : en début de phrase, équivalent d’un démonstratif et d’une conjonction de
coordination (quo = et eo, at eo, etc.) ; précède aussi certaines conjonctions (si, nisi, ubi, cum, etc.)
Quo perfecto opere, abierunt. Et une fois ce travail achevé, ils s’en allèrent.
Vnum proelium superest. Quo confecto… Il reste un seul combat. Et une fois qu’il aura été
livré…
2. Interrogatif direct et indirect : « quel ? lequel ? »
A quo hoste uictus est ? Par quel ennemi a-t-il été vaincu ?
A quo occisus est ? Par qui a-t-il été tué ?
Nescio a quo uictus sit. J’ignore par qui il a été vaincu.
Quo modo (ou quomodo) ? Quo pacto ? De quelle manière ? Comment ?
3. Indéfini : « quelque, quelconque »
Forme enclitique quis (au lieu d’aliquis) après si, nisi, ne, num et le relatif
… ne quo incommodo afficiatur. … afin d’éviter tout dommage.
B. Adverbe (lieu, direction)
1. Relatif : « vers où »
Partes aedium quo nemo accedit La partie de la maison où personne n’accède
2. Interrogatif : « vers où ? »
Quo abis ? Où pars-tu ?
C. Conjonction de subordination (emploi figé du relatif)
• proposition complétive (verbes d’empêchement négatifs) : quo… minus, quominus (subj.)
Non impedio quo minus proficiscaris. Je ne t’empêche pas de partir.
• proposition finale (avec un comparatif) : quo + subj., « afin que (par là) »
Lego, quo doctior sim. Je lis, afin d’être plus instruit.
• proposition causale : non quo(d) + subj…. sed quia + indic., « non que… mais parce que… »
Mihi auctor es, non quo(d) doctus sis, sed quia Pour moi, tu es un modèle, non que tu sois
sapiens es. savant, mais parce que tu es un sage.
• proposition comparative en corrélation : eo (minus, magis, compar.)… quo (minus, magis,
compar.), « d’autant (moins, plus)… que (moins, plus) »
Quo breuior, eo dilucidior oratio est. Un discours est d’autant plus clair qu’il est plus
court. – Plus un discours est court, plus il est
clair.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 127

Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif
avec concordance des temps.

245. Traduisez.
1. Exspectabat, quo aequiore loco proelium committeret. — 2. Pompeius ignes fieri
prohibuit, quo occultior esset eius aduentus. — 3. Domi nihil erat quo famem tolerarent. —
4. Non eadem alacritate ac studio quo in pedestribus uti proeliis consuerant utebantur. —
5. Quid agam, iudices ? Quo me uertam ? — 6. Fac ut sciam quo die te uisuri simus. — 7. Eo
scripsi, quo in suadendo plus auctoritatis haberem. — 8. Quae cum ita sint, Catilina, perge
quo coepisti. — 9. Nihil admirabilius quam quo modo ille mortem filii tulit. — 10. Potest
quicquam esse absurdius quam quo uiae minus restet, eo plus uiatici quaerere ? — 11. Doc-
torum est ista consuetudo, ut iis ponatur de quo disputent quamuis subito. — 12. Tum est
Cato locutus, quo erat nemo fere senior temporibus illis. — 13. In publicis sepulturis subla-
ta erat celebritas uirorum ac mulierum, quo lamentatio minueretur. — 14. Ille eo quo
intendit mature cum exercitu peruenit. — 15. Quid obstat quo minus deus sit beatus ? —
16. Ea ratio docet esse deos ; quo concesso, confitendum est eorum consilio mundum
administrari. — 17. Non eo dico quo mihi ueniat in dubium tua fides. — 18. Sequamur
Polybium nostrum, quo nemo fuit in exquirendis temporibus diligentior. — 19. Nescio quo
pacto ab eo quod erat a te propositum aberrauit oratio. — 20. Dolor decrescit, ubi quo
crescat non habet. — 21. Ego uos quo pauca monerem aduocaui. — 22. Eo crassior est aer
quo terris propior. — 23. Veniet tempus illud quo posteri nostri tam aperta nos nescisse
mirentur. — 24. Mercatoribus est aditus magis eo ut quae bello ceperint quibus uendant
habeant, quam quo ullam rem ad se importari desiderent.

3.8.8. Quod
 SAUSY, § 439 ; FAMERIE et al., ch. 24

Tableau 43. Emplois de quod

A. Adjectif-pronom (N. Acc. Nt. sg.)


1. Relatif : « qui, que, lequel »
Templum quod uidi… Le temple que j’ai vu…
Templum uidi, in quod templum inii. Je vis le temple, dans lequel (temple) j’entrai.
Relatif « de liaison » : en début de phrase, équivalent d’un démonstratif et d’une conjonction de
coordination (quod = et id, at id, etc.) ; précède aussi certaines conjonctions (si, nisi, etc.)
Quod ubi animaduertit, gauisus est. (= Et ubi Et quand il s’en rendit compte, il se réjouit.
id animaduertit…)
Quod si (ou quodsi) uenerit, abibo. (Que) s’il vient, je m’en irai.
2. Interrogatif direct et indirect : « quel ? lequel ? »
Quod templum uidisti ? Quel temple as-tu vu ?
Tria templa sunt. Quod uidisti ? Il y a trois temples. Lequel as-tu vu ?
Dic mihi quod templum uideris. Dis-mois quel temple tu as vu.
3. Indéfini : « quelque, quelconque »
Forme enclitique quis (au lieu d’aliquis) après si, nisi, ne, num et le relatif
Si quod templum uideris Si tu vois un temple
Abiit ne quod uulnus acciperet. Il s’en alla pour éviter de recevoir une blessure.
128 Maîtrise du latin par la pratique

B. Conjonction de subordination (emploi figé du pronom relatif)


1. Proposition complétive (avec les verbes de sentiment et certains verbes impersonnels) : « en ce que »
(indic.)
Male euenit quod cecidit. Il arriva par malheur qu’il tomba.
Gaudeo quod uales. Je me réjouis que tu te portes bien.
2. Proposition causale : « parce que » (indic. ou subj.)
Non laborabat, quod aegrotabat. Il ne travaillait pas, parce qu’il était malade.
Non laborabat, quod aegrotaret. Il ne travaillait pas, parce que, disait-il, il était
malade (pfs : sous prétexte que…).

Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif
avec concordance des temps.

246. Traduisez et analysez quod.


1. Furius puer didicit quod discendum fuit. — 2. Quod fors feret, feremus aequo animo.
— 3. Si quid erit quod te scire opus sit, scribam. — 4. Non plus habet sapiens quod gaudeat
quam quod angatur. — 5. In ceteris regibus num quod eloquentiae uestigium apparet ? —
6. Caesar suis imperauit ne quod omnino telum in hostes reicerent. — 7. Quodsi Romae
Cn. Pompeius priuatus esset, tamen ad tantum bellum is erat deligendus. — 8. Senex est eo
meliore condicione quam adulescens, cum id quod ille sperat, hic consecutus est : ille uult
diu uiuere, hic diu uixit. — 9. Quod celeriter me fecisti de Caesaris litteris certiorem, fecisti
mihi gratum. — 10. Mors Ciceronis minus indigna uideri potuit, quod a uictore inimico nil
crudelius passus erat quam quod eiusdem fortunae conpos uicto fecisset. — 11. Quod pro
me non facio, id pro te facere amor meus in te tuaque officia cogunt, ut timeam. — 12. De
belli suspicione quod scribis, sane me commouit. — 13. Noui quod ad te scriberem nihil
erat. — 14. Nec locus tibi ullus dulcior esse debet patria nec eam diligere minus debes quod
deformior est. — 15. Quod scribis praesidium deduci non oportuisse, uidebam item ceteros
existimare. — 16. Nihil est quod metuas. — 17. Laudat Africanum Panaetius quod fuerit
abstinens. — 18. Nominis est controuersia, cum de facto conuenit et quaeritur id quod fac-
tum est quo nomine appelletur. Quo in genere necesse est ideo nominis esse controuersiam,
quod de re ipsa non conueniat ; non quod de facto non constet, sed quod id quod factum sit
aliud alii uideatur esse et idcirco alius alio nomine id appellet.

247. Épaminondas se compare à Agamemnon


Meneclides cum Epaminondae obiceret quod liberos non haberet neque uxorem duxis-
set, maximeque insolentiam, quod sibi Agamemnonis belli gloriam uideretur consecutus, at
ille : « Desine, inquit, Meneclida, de uxore mihi exprobrare ; nam nullius in ista re minus uti
consilio uolo (habebat enim Meneclides suspicionem adulteri) ; quod autem me Agamem-
nonem aemulari putas, falleris. Namque ille cum uniuersa Graecia uix decem annis unam
cepit urbem, ego contra ea una urbe nostra dieque uno totam Graeciam Lacedaemoniis
fugatis liberaui. »
CORN. NÉP., Epam. 5, 5

248. Cicéron félicite un consul de ses amis


Quid est quod ego te horter ut dignitati et gloriae seruias ? Proponam tibi claros uiros,
quod facere solent qui hortantur ? Neminem habeo clariorem quam te ipsum. Te imitere
oportet, tecum ipse certes. Ne licet quidem tibi iam tantis rebus gestis non tui similem esse.
Quod cum ita sit, hortatio non est necessaria, gratulatione magis utendum est. Contigit enim
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 129

tibi, quod haud scio an nemini, ut summa seueritas animaduersionis non modo non inui-
diosa, sed etiam popularis esset.
CIC., Fam. IX, 14, 6–7 (739)

249. Une largesse peu recommandable


Praeclare in epistula quadam Alexandrum filium Philippus accusat, quod largitione beni-
uolentiam Macedonum consectetur : « Quae te, malum, inquit, ratio in istam spem induxit,
ut eos tibi fideles putares fore quos pecunia corrupisses ? An tu id agis, ut Macedones non te
regem suum, sed ministrum et praebitorem sperent fore ? »
CIC., Off. II, 53

250. Pompée et le philosophe Posidonius


Solebat narrare Pompeius se, cum Rhodum uenisset decedens ex Syria, audire uoluisse
Posidonium ; sed cum audisset eum grauiter esse aegrum, quod uehementer eius artus
laborarent, uoluisse tamen nobilissimum philosophum uisere. Quem ut uidisset et saluta-
uisset honorificisque uerbis prosecutus esset molesteque se dixisset ferre quod eum non
posset audire, at ille : « Tu uero, inquit, potes, nec committam ut dolor corporis efficiat ut
frustra tantus uir ad me uenerit. » Itaque narrabat eum grauiter et copiose de hoc ipso, nihil
esse bonum nisi quod esset honestum, cubantem disputauisse, cumque quasi faces ei doloris
admouerentur, saepe dixisse : « Nihil agis, dolor ! quamuis sis molestus, numquam te esse
confitebor malum. »
CIC., Tusc. II, 61

3.8.9. An
Tableau 44. Emplois de an

A. Particule interrogative directe


1. Interrogation simple
• pour reprendre ce qui vient d’être dit et en demander la confirmation : « mais est-ce que ? »
Visne eum appellem Graece ? – An scis ? Veux-tu que je l’interpelle en grec ? – Mais est-ce
que tu sais ?
• pour protester et solliciter une réponse négative : « mais est-ce que ? »
Quod rogas, an dubitas quin id curem ? Quant à ce que tu demandes, doutes-tu vraiment
que je m’en occupe ?
• pour appuyer ce qu’on vient de dire : « est-ce que vraiment ? »
Oratorem irasci minime decet. An tibi irasci Il ne convient pas du tout à l’orateur de s’em-
tum uideor, cum quid acrius dico ? porter. Crois-tu vraiment que je m’emporte,
chaque fois que je m’exprime de manière
assez vive ?
• pour exprimer une réserve : « ou bien par hasard est-ce que ? »
An censes… ? Crois-tu par hasard que… ?
• pour avancer une réponse prudente à une interrogation : « serait-ce que ? ne serait-ce pas que ? c’est
sans doute que »
Nolo cum isto homine uideri. – An quia Je ne veux pas qu’on me voie avec cet homme. –
pudet ? Serait-ce parce que tu as honte ?
130 Maîtrise du latin par la pratique

2. Interrogation double
• utrum… an, -ne… an, an seul : « est-ce que… ou… ? »
Vtrum Romam an Athenas ibis ? Iras-tu à Rome ou à Athènes ? Est-ce que tu
iras… ?
Romamne an Athenas ibis ? Iras-tu à Rome ou à Athènes ? Est-ce que tu
iras… ?
Romam an Athenas ibis ? Iras-tu à Rome ou à Athènes ? Tu iras… ?
• utrum… annon ou an non (pfs annon seul) : « est-ce que… ou non ? »
Vtrum Romam ibis annon (ou an non) ? Iras-tu à Rome ou non ?
Sunt haec tua uerba annon ? Sont-ce tes paroles ou non ?
B. Particule interrogative indirecte
1. Interrogation simple
• dubitare an, haud scire (nescire) an, incertum est an : « si… ne pas ; peut-être »
Dubito an Romam eam. Je me demande si je n’irai pas à Rome. Peut-être
irai-je à Rome.
Haud scio (nescio) an consul occisus sit. Je ne sais si le consul n’a pas été tué. Peut-être le
consul a-t-il été tué.
Incertum est an consul non occisus sit. On ne sait s’il n’est pas vrai que le consul n’a pas
été tué. Peut-être le consul n’a-t-il pas été tué.
• forsitan (< fors sit an, litt. « ce serait un hasard si… ne pas »), avec le subj. : « peut-être »
Forsitan temere fecerim. Peut-être ai-je agi avec témérité.
2. Interrogation double
• utrum… an, -ne… an, an seul : « si… ou si… »
Dic mihi utrum Romam an Athenas iturus sis. Dis-moi si tu iras à Rome ou à Athènes.
Dic mihi Romamne an Athenas iturus sis. Dis-moi si tu iras à Rome ou à Athènes.
Dic mihi Romam an Athenas iturus sis. Dis-moi si tu iras à Rome ou à Athènes.
• pfs utrum… annon (au lieu de necne) : « si… ou non »
Deliberat senatus captiuos redimat annon. Le sénat délibère : doit-il racheter les prisonniers
ou non ?
C. Conjonction de coordination disjonctive (= uel)
Cn. Octauius est an Cn. Cornelius quidam. Il y a un certain Cn. Octavius ou Cn. Cornélius.

251. Traduisez.
1. Tibi ego an tu mihi seruus es ? — 2. Vtrum superbiam prius commemorem an crudeli-
tatem ? — 3. Vtrum defenditis plebem an impugnatis ? — 4. Vosne L. Domitium an uos
Domitius deseruit ? — 5. An non putamus fore ut eos paeniteat professos esse odium in
Antonium ? — 6. Cum homine crudeli nobis res est an cum fera ? — 7. Cato hanc oratio-
nem scripsit paucis ante quam mortuus est diebus an mensibus. — 8. Quando ista uis
euanuit ? an postquam homines minus creduli esse coeperunt ? — 9. Vtrum ego tibi patri-
monium eripui an tu comedisti ? — 10. An paenitet uos quod saluum atque incolumem
exercitum traduxerim ? — 11. Deliberatur de Auarico incendi placeat an defendi. —
12. Haud scio an ille par principibus esse potuisset. — 13. Non nulli dubitant an per Sardi-
niam ueniat. — 14. Corinthiis bellum indicamus an non ? — 15. An potest exilium ignomi-
nia adficere sapientem ? — 16. Non apparebat eam conclusionem esse quaesitam, quae
forsitan laus sit. — 17. Ariouistus conclamauit : quid ad se uenirent ? an speculandi causa ?
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 131

— 18. Numquamne intelleges statuendum tibi esse utrum illi qui istam rem gesserunt
homicidaene sint an uindices libertatis ? — 19. An uero quisquam potest probare quod
perceptum, quod comprehensum, quod cognitum non habet ? — 20. Dicetur aliquis male
de te locutus : cogita an prior feceris. — 21. Britanniam qui mortales initio coluerint
indigenae an aduecti, ut inter barbaros, parum compertum. — 22. Haud facile dixerim
utrumne locus ipse an condiscipuli an genus studiorum plus mali ingeniis adferant. —
23. Statuebant iudices damnarent an absoluerent. — 24. Nonnulli philosophi dubitant de
mundo casune ipse sit effectus aut necessitate aliqua an ratione ac mente diuina. — 25. De
L. Bruto dubitarim an propter infinitum odium tyranni ecfrenatius in Arruntem inuaserit.

3.8.10. Mots en corrélation


 SAUSY, § 133, 138, 201–204 ; LAVENCY, § 119 ; FAMERIE et al., ch. 24

Tam clemens est quam fortis. Il est aussi clément que courageux.
Tam clemens est, ut inimicis parcat. Il est si clément, qu’il pardonne à ses ennemis.

252. Identifiez les mots en corrélation, puis traduisez.


1. Is mihi est seruus spectatus satis, cui dominus curae est. — 2. Non is es qui quid sis
nescias. — 3. Non is es ut te pudor a turpitudine reuocarit. — 4. Quo breuior, eo dilucidior
et cognitu facilior narratio fiet. — 5. Tenuitas hominis eius modi est, ut dissimulari non
queat atque eo magis eluceat, quo magis occultatur. — 6. Eo grauior est dolor quo culpa
maior. — 7. Eo liberalitatem studiosius plerique laudant, quod summi cuiusque bonitas
commune perfugium est omnium. — 8. Quales sunt illi, tales esse et uideri uolunt. —
9. Tales nos esse putamus, ut iure laudemur. — 10. Non tam praeclarum est scire Latine
quam turpe nescire. — 11. Quis nostrum tam animo agresti fuit, ut eius morte non commo-
ueretur ? — 12. Quot homines, tot sententiae. — 13. Vt magistratibus leges, sic populo
praesunt magistratus. — 14. Nullam umquam uidi tantam contionem quanta nunc uestrum
est. — 15. Angor non tantum ualet, ut tollat amicitiam. — 16. Ita ut precamini eueniat ! —
17. Vrbem Syracusas pulcherrimam omnium saepe audistis. Est ita ut dicitur. — 18. Ita
uiuunt, ut eorum probetur fides. — 19. Graecos ita non amas, ut ne ad uillam quidem tuam
uia Graeca ire soleas. — 20. Adeone me delirare censes, ut ista esse credam ? — 21. Multi
priuati opulenti ac potentes habent in animo Capitolium sic ornare, ut templi dignitas desi-
derat. — 22. Res sese sic habet ut, nisi exercitum tantum quantum ad maximum bellum
mittere soletis mature in has prouincias miseritis, summum periculum sit ne amittendae
sint omnes eae prouinciae. — 23. Cum haec docuero, tum illud ostendam. — 24. Eum cum
amantissimum mei cognoui, tum etiam ualde tui studiosum. — 25. Frumentum tanti fuit
quanti ille aestimauit. — 26. Quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab amicis.

253. La république se meurt


Vnum illud nescio gratulerne tibi an timeam, quod mirabilis est exspectatio reditus tui ;
non quo uerear ne tua uirtus opinioni hominum non respondeat, sed mehercule ne, cum
ueneris, non habeas iam quod cures ; ita sunt omnia debilitata iam et prope exstincta. Sed
haec ipsa nescio rectene sint litteris commissa. Quare cetera cognosces ex aliis. Tu tamen,
siue habes aliquam spem de re publica siue desperas, ea para, meditare, cogita quae esse in
eo ciui ac uiro debent qui sit rem publicam adflictam et oppressam miseris temporibus ac
perditis moribus in ueterem dignitatem et libertatem uindicaturus.
CIC., Fam. II, 5, 2 (174)
132 Maîtrise du latin par la pratique

3.8.11. Traduction de « que »


254. Traduisez.
1. Il est ce qu’il doit être. — 2. Vous faites ce que j’ai dit. — 3. Savez-vous ce que j’ai dit ?
— 4. Que deviendra-t-il ? — 5. Savez-vous ce qu’il est devenu ? — 6. Les orages qu’il y a eu
hier ont détruit la récolte. — 7. On l’a dépouillé du champ et de la maison de campagne
qu’il avait achetés. — 8. Nous aimons ceux que nous secourons. — 9. Vous ne savez pas ce
que sont ses amis. — 10. Savez-vous ce que c’est que mentir ? — 11. C’est toi seul que je
cherche. — 12. Me voyait-il de l’œil qu’il me voit aujourd’hui ? (Racine) — 13. Dans la
saison que les prés reverdissent, un certain loup se promenait. — 14. C’est une belle chose
que la vertu. — 15. Insensé que j’étais, je croyais que Rome était semblable à Mantoue ! —
16. Il n’est point de destin plus cruel, que je sache.

255. Traduisez.
1. Qu’est-il arrivé ? — 2. Que faire ? Que croire ? — 3. Qu’es-tu ? Que crois-tu ? —
4. Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ? – Qu’il mourût. (Corneille) — 5. Que vous coûte ce
livre ? — 6. Que sert-il de mentir ? — 7. Que ne le dis-tu ? — 8. Que ne vit-il encore ! —
9. Qu’ai-je fait de mal ? — 10. Dans un si grand revers, que vous reste-t-il ? – Moi. (Corneille)
— 11. Qu’on se taise ! — 12. Que les dieux te gardent ! — 13. Ah ! qu’il pût te voir ! —
14. Que tu es sot de croire cela ! — 15. Que d’hommes furent tués dans ce combat ! —
16. Que d’eau il a bue ! — 17. Que de patience et d’ardeur il montre ! — 18. Il ne sait que
faire. — 19. Il ne sait que peu de choses. — 20. Que n’avez-vous pensé de bonne heure à
vous faire de tels amis ? (Bossuet)

256. Traduisez.
1. Je crois que tu te trompes. — 2. Je doute qu’il vienne. — 3. Je crains qu’il ne vienne
pas. — 4. Je ne doute pas qu’il se trompe. — 5. Que tu te sois trompé, cela est évident. —
6. Qu’il soit riche ou pauvre, cela ne m’importe guère. — 7. Qu’il soit riche ou pauvre, il se
plaint toujours. — 8. Il se fait que tu as tort. — 9. Peu s’en fallut qu’il ne fût blessé. —
10. Se peut-il qu’on aime les méchants ? — 11. Depuis que les hommes vivent sur cette terre
et qu’ils souffrent, ils se plaignent que leur sort ne soit pas plus agréable. — 12. Ils étaient
dans la plus grande terreur, comme si l’ennemi était déjà devant leurs murs et qu’il s’élançât
à l’assaut. — 13. Si l’on admet ceci et qu’on nie cela, on est en contradiction avec soi-même.
— 14. Qu’on me blâme, qu’on me loue, je garde mon avis. — 15. Je crains qu’il ne dise pas
la vérité, non qu’il soit porté à mentir, mais parce qu’il appréhende d’être puni. — 16. Qu’il
soit riche, soit, mais il n’est pas généreux. — 17. Que tu n’aies pas compris, voilà qui est
étonnant !

257. Traduisez.
1. Viens, que je te raconte tout. — 2. Va-t’en, qu’on ne te voie ici. — 3. Tu ne partiras pas
que tu ne m’aies rendu l’argent. — 4. Qu’avez-vous donc, dit-il, que vous ne mangez point ?
(Boileau) — 5. La vie s’achève que l’on a à peine ébauché son ouvrage. (La Bruyère) —
6. Attends qu’il parte. — 7. À peine avait-il dit ces mots qu’une clameur s’éleva. — 8. Il n’y
a pas longtemps que les hommes vivaient dans les bois. — 9. Il y a quatre ans que je dis les
mêmes choses. — 10. Il y a quatre ans que je ne l’ai vu. — 11. Le malheur est qu’il ne
comprend rien. — 12. Le plus drôle est qu’il ne comprend rien. — 13. Moi, que je fasse
cela ! — 14. C’est une erreur que de croire que l’argent nous rende heureux. — 15. Un
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 133

malheur arriverait qu’il ne faudrait pas s’en étonner. — 16. Comme il dort, qu’il faut
l’appeler si longtemps ! — 17. Il vint que je dormais encore.

258. Traduisez.
1. Il ne viendra que le soir. — 2. Il ne dort que s’il est très fatigué. — 3. Il n’a que peu
d’amis. — 4. Il ne peut faire que pleurer. — 5. Il ne peut faire qu’il ne pleure. — 6. Que
faire, que d’attendre ? — 7. Il souffrit tout plutôt que de dénoncer ses complices. — 8. Il
préfère mourir que d’être esclave. — 9. Il est d’autant plus téméraire qu’il est sans
expérience. — 10. Il arriva avec une armée telle que les ennemis prirent peur. — 11. Nulle
armée ne fut aussi grande que celle que Xerxès avait rassemblée. — 12. Je me sers des
mêmes mots que toi. — 13. J’admire les mêmes choses que celles que tu critiques. —
14. Ma douleur ne peut que croître. — 15. Il ne fait rien qu’il n’ait d’abord éprouvé. —
16. Il est tel que tu le désires. — 17. Que penser de cette mystérieuse Atlantide que Platon
affirme avoir existé en plein Océan ? — 18. Qu’Homère ait existé, c’est ce qu’on ne saurait
affirmer avec certitude. — 19. Telles sont les paroles qu’on affirme qu’il a prononcées. —
20. Je ne saurais dire un mot qu’on ne m’interrompe. — 21. Je l’aurais vu de mes yeux que
j’aurais eu peine à le croire. — 22. Je suis dans une colère que je ne me sens plus. (Molière)

3.8.12. Traduction de « sans »


259. Traduisez les mots en italiques par un adjectif, un adverbe ou un ablatif
absolu.
1. Il gisait sans vie. — 2. Il fut sans pitié. — 3. Je l’ai fait sans le vouloir. — 4. Il en est
qui vont aux banquets sans être invités. — 5. Il laissa l’affaire sans décision. — 6. On le lais-
sa sans sépulture. — 7. Il ramena l’armée sans perte. — 8. Il fut puni non sans raison. —
9. Il se vante sans mesure. — 10. Un discours sans ornement ne me plaît pas. — 11. Beau-
coup de mots sans sel tombent dans la conversation. — 12. Il use de ses ressources sans
modération. — 13. Ils franchirent le défilé sans avoir fait de reconnaissances préalables. —
14. Le consul engagea la bataille sans avoir consulté les auspices. — 15. Ils s’en allèrent sans
avoir rien obtenu. — 16. Il revient sans avoir conclu la paix. — 17. Je l’ai fait sans l’aide de
personne. — 18. Ils le condamnèrent sans l’entendre. — 19. Sans égards pour les prières des
mères, ils égorgèrent les enfants. — 20. Il le fit sans en avoir reçu l’ordre. — 21. Je vous
défends de partir sans mon ordre. — 22. Puissions-nous ne pas mourir sans être vengés ! —
23. Ils avançaient sans précautions. — 24. Je t’ai fait de la peine sans le savoir. —
25. Martial se moque des poètes sans talent et sans gloire. — 26. Il envoya en avant un
homme sans armes. — 27. Passe ton chemin sans rien dire.

260. Traduisez l’infinitif ou la proposition introduite par « sans » en employant une


proposition coordonnée ou subordonnée circonstancielle.
1. Le bateau est ballotté sans pour cela couler. — 2. Marchons sans discourir. —
3. Deux jours s’étaient passés sans qu’aucun vînt au puits. (La Fontaine) — 4. On l’arrêta
sans qu’il protestât. — 5. On ne peut lire ce poème sans être ému. — 6. Il veut passer pour
brave sans l’être. — 7. Cet orateur parle sans rien connaître de la question. — 8. Il faut
critiquer sans blesser. — 9. Il ne se passe pas un jour sans qu’il pleuve. — 10. Il ne parle
jamais sans dire des sottises. — 11. Il viendra sans qu’on l’appelle. — 12. Il ne viendra pas
sans qu’on l’appelle. — 13. Il m’a offert son aide sans en être prié. — 14. Sans être un
134 Maîtrise du latin par la pratique

chef-d’œuvre, ce livre mérite d’être lu. — 15. Ne le voyez-vous pas bien, sans qu’on doive
vous le dire ? — 16. Supportons la douleur sans pleurer. — 17. Quoi, dit-il, sans mourir je
perdrai cette somme ? (La Fontaine) — 18. Pars sans qu’on te voie. — 19. On le condamna
sans l’écouter. — 20. Il vaut mieux être sage sans le paraître que de le paraître sans l’être.

261. Traduisez.
1. On ne peut rien faire de grand sans la vertu. — 2. Vous arriverez sans danger à la
ville. — 3. Sans aucun doute, ces gens doivent être condamnés. — 4. À vaincre sans péril,
on triomphe sans gloire. (Corneille) — 5. Je reçus et je vois le jour que je respire, sans que
père ni mère ait daigné me sourire. (Racine) — 6. Il est sans doute malade. — 7. Il ne sort
jamais sans être armé. — 8. Il ne sort jamais sans être accompagné. — 9. Vous osez affir-
mer cela sans rougir ? — 10. Obéissez, sans quoi vous serez puni. — 11. Je n’ai rien appris,
sans quoi je te l’aurais dit. — 12. Sans cette pluie, nous serions sortis. — 13. Ils écoutèrent
sans rien dire. — 14. Socrate ne buvait jamais sans avoir soif. — 15. Il passa le fleuve sans
que l’ennemi s’en aperçût. — 16. Qui projette le mal sans être vu des dieux ? — 17. Il
l’avoua non sans quelque embarras. — 18. On l’arrêta non sans qu’il protestât. — 19. Tous
sans exception sont d’accord avec moi. — 20. Je le crois sans oser l’affirmer. — 21. Il n’y a
pas de roses sans épines.

3.8.13. Traduction de « si »
262. Traduisez.
1. Ne viendrez-vous pas ? – Si. — 2. Vous dites que non [et] moi je dis que si. — 3. Tu ne
le crois pas ? Moi, si. — 4. Je crois qu’il ne viendra pas et toi tu prétends que si. — 5. Il est si
ému qu’il ne peut parler. — 6. Il a parlé si éloquemment ! — 7. Je ne connais rien de si fou
qu’un peuple de sages. (J.-J. Rousseau) — 8. Son savoir était si grand que nombre de gens
venaient le consulter. — 9. Ils étaient si nombreux qu’on pouvait à peine les compter. —
10. Je m’en vais vous dire une chanson si belle qu’elle vous ravira. (La Fontaine) — 11. Si
grands que soient les rois, ils sont mortels comme nous. — 12. Si nous nous promenions ?
— 13. C’est à peine si parfois on l’entend respirer. — 14. Je n’ai jamais payé un livre si cher.

263. Traduisez.
1. Si tu exécutes mes ordres, tu n’auras rien à craindre. — 2. S’il est vrai qu’il y a des
dieux, il faut qu’ils aient une vie éternelle. — 3. Cherche, si tu veux trouver. — 4. Nous
partirons s’il ne pleut pas. — 5. Nous partirions s’il ne pleuvait pas. — 6. Nous partirions
ce soir s’il ne pleuvait pas. — 7. Si le soleil brillait, je me promenais. — 8. Si le soleil
brillait, je me promènerais. — 9. Si tu voulais t’appliquer à l’étude, tu pourrais devenir un
homme d’une science remarquable. — 10. Je ne l’eusse pas cru, si je ne l’eusse vu. — 11. Je
te rosserai si tu parles. (Molière) — 12. Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je
meurs, vengez-moi. (La Rochejaquelein) — 13. Si la pauvreté est la mère des crimes, le
130défaut d’esprit en est le père. (La Bruyère) — 14. Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
(La Fontaine) — 15. Qui serait-ce, si ce n’est lui ? — 16. Sage s’il eût remis une légère
offense. (La Fontaine)

264. Traduisez.
1. Fais-moi savoir si tu viendras. — 2. Je lui demanderai s’il a fait cela. — 3. Je ne peux
dire si c’est toi ou lui qui êtes dans l’erreur. — 4. Si tu lui demandes s’il a fait cela, il niera.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 135

— 5. Si tu ne viens pas, envoie ton ami. — 6. Si tu ne viens pas, dis-le nous. — 7. On se


demandait si tu ne viendrais pas. — 8. Ils attendaient [pour voir] si les ennemis franchi-
raient le fleuve. — 9. Si vous vouliez seulement m’écouter ! — 10. Ah ! si vous m’écoutiez !
— 11. Ah ! si j’avais su cela ! — 12. Encore, si vous naissiez à l’abri de mon feuillage ! —
13. S’il voulait encore me laisser paître ! Mais je suis attachée… (La Fontaine) — 14. Si
encore tu m’écoutais ! — 15. Attention ! si on te voyait !

265. Traduisez.
1. Ils tremblaient comme si l’ennemi était près des murs. — 2. Même si l’on est riche, on
doit travailler. — 3. Et si c’était vrai pourtant ? — 4. Rien d’étonnant s’il est devenu riche.
— 5. Ce n’est pas ma faute si j’ai tant tardé. — 6. Si je suis sévère, je ne suis pas
impitoyable. — 7. Si ta maison est plus grande, la mienne est plus belle. — 8. Si tu savais
comme je t’aime ! — 9. Tu sais si je t’aime. — 10. S’il mange si peu que ce soit, il tombe
malade. — 11. S’il fut médiocre dans l’art de parler, il fut très habile dans la discussion. —
12. Tu peux voir par là s’il est pervers ! — 13. Si je t’écris, c’est que j’ai quelque chose
d’étonnant à te raconter. — 14. Si tu dis vrai, nous te récompenserons, mais si tu mens, tu
subiras un châtiment. — 15. Si c’est vrai, tant mieux ; si au contraire [ce ne l’est pas],
console-toi. — 16. Tombé-je dans l’erreur, ou si j’en vais sortir ? (Corneille)

3.8.14. Traduction de « tant »


266. Traduisez.
1. Il travailla tant qu’il tomba malade. — 2. Il travailla tant qu’il eut la santé. — 3. Tant
de vertu n’aura servi à rien. — 4. Tant de vertus n’auront servi à rien. — 5. Il a bu tant de
vin qu’il est ivre. — 6. On ne dort point, dit-il, quand on a tant d’esprit. (La Fontaine) —
7. Il est venu tant de fois chez moi ! — 8. Tu m’as fait tant de peine ! — 9. Tant s’en faut que
tu dises vrai. — 10. Tous tant que nous sommes, nous devons mourir. — 11. Écris tant que
tu peux. — 12. Il n’est rien que je craigne tant que ta colère. — 13. S’il boit tant soit peu de
vin, il est malade. — 14. Tant de ressentiment peut-il se trouver dans l’âme des dieux ? —
15. Il se tut, tant il était furieux. — 16. Tant vaut l’homme, tant vaut la terre. — 17. Et nul
ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. (Musset) — 18. Aide-moi tant que tu peux. — 19. Je
n’ai nul reproche à lui faire en tant qu’homme de science. — 20. En tant que citoyen, je ne
puis t’approuver. — 21. Le vainqueur massacra tous les habitants, tant les femmes et les
enfants que les vieillards. — 22. Son empire s’étendait tant sur la Grèce que sur les îles. —
23. Les historiens tant grecs que romains ont loué la clémence de César. — 24. Tant [il est
vrai que] les richesses ne font pas le bonheur. — 25. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle
se casse. — 26. N’ai-je donc tant vécu que pour me voir dépouillé de mes biens ? — 27. Il
répond toujours : « Tant mieux. » — 28. Les poètes, tant illustres qu’obscurs, imitaient
Homère à l’envi.
► Chapitre 4

Particularités de langue et de style

4.1. Noms

Comparez.
Adulescens, Romae uixi. Dans ma jeunesse…
Sapientis est… Il appartient au sage de… – C’est une preuve de
sagesse de…

267. Traduisez les mots en italiques par un nom abstrait.


1. Adulescens magis floruit quam senior Hortensius. — 2. Cum eo adulescentulus miles
ad Capuam profectus sum. — 3. Eis artibus a pueris dediti fuimus. — 4. Cicero sexto anno
post Hortensium consulem consul factus est. — 5. Totos se alii ad poetas, alii ad geometras,
alii ad musicos contulerunt. — 6. Quo me teste conuincas ? — 7. Suis incommodis grauiter
angi se ipsum amantis est. — 8. Bellum Gallicum C. Caesare imperatore gestum est. —
9. Ager erat inutilis insidiatori. — 10. Plato se in musicis, geometria, numeris, astris
contriuit. — 11. Quid est leuius quam auctore hoste de summis rebus capere consilium ? —
12. Tempori cedere semper sapientis est habitum. — 13. Neglegere quid de se quisque
sentiat arrogantis est. — 14. In Graecia musici floruerunt. — 15. Defendi rem publicam
adulescens, non deseram senex.

268. Traduisez les mots en italiques par un nom concret.


1. Dans sa vieillesse, Caton étudia les lettres grecques. — 2. Dans leur adolescence,
presque tous les Romains étudiaient les préceptes de rhétorique. — 3. C’est une preuve
d’orgueil de ne pas supporter une juste réprimande. — 4. Carthage fit la guerre à Rome. —
5. Je ne sais quel témoignage invoquer pour me justifier. — 6. Les arguments de l’accusation
me paraissent plus forts que [ceux] de la défense. — 7. La cavalerie vint au secours de
l’infanterie. — 8. Durant son édilité, César se couvrit de dettes. — 9. Dès son enfance,
Hannibal fut l’ennemi du peuple romain. — 10. Pélopidas partit en Perse en qualité
d’ambassadeur. — 11. Des cris de protestation s’élevèrent dans l’assemblée. — 12. L’argent
ne fait pas le bonheur.

Comparez.
Equitatus hostium La cavalerie ennemie
138 Maîtrise du latin par la pratique

269. Traduisez les mots en italiques par un adjectif.


1. Corporis uoluptates — 2. Dolor corporis — 3. Discordia ciuium — 4. Iudicum
potestas — 5. In omnium metu — 6. Laus eloquentiae — 7. Rei publicae munera —
8. Praecepta philosophiae — 9. Temporum ordo — 10. Genus hominum — 11. Historiae
fides — 12. Studia litterarum — 13. Populi fauor — 14. Dicendi ars — 15. Certamen iuris
— 16. Rei publicae partes — 17. Copiae rei frumentariae — 18. Aetatis huius memoria —
19. Potestas omnium rerum — 20. Mercatorum nauigatio

270. Traduisez les mots en italiques par un complément du nom.


1. Les douleurs morales. — 2. Les discussions philosophiques. — 3. L’armée carthagi-
noise. — 4. L’amour maternel. — 5. La nature humaine. — 6. L’attente générale. — 7. La
force corporelle. — 8. La cavalerie gauloise. — 9. Les institutions romaines. — 10. Le terri-
toire helvète. — 11. La rumeur populaire. — 12. Des choses analogues.

Comparez.
Audientes Les auditeurs, l’auditoire, l’assistance, le public
Circumstantia Les circonstances
Praeterita Le (temps) passé

271. Traduisez les mots en italiques par un nom ou une proposition relative.
1. Absentes adsunt et egentes abundant et imbecilli ualent et mortui uiuunt. — 2. Male
parta male dilabuntur. — 3. De libris nostris fuit uarius sermo partim audientium, partim
scire cupientium. — 4. Dormientium animi maxime declarant diuinitatem suam. — 5. Quid
est tam commune quam spiritus uiuis, terra mortuis, mare fluctuantibus, litus eiectis ? —
6. Vbi C. Caesar natus sit, incertum diuersitas tradentium facit. — 7. Ferenda sunt praesen-
tia. — 8. Dimidium facti qui coepit habet. — 9. Angebant Hamilcarem Sicilia Sardiniaque
amissae. — 10. Iacet corpus dormientis ut mortui. — 11. Comprensus ab circumstantibus,
tormentis cum laceraretur, eo fuit habitu oris, ut ridentis etiam speciem praebuerit. —
12. Ad mixtos strepentium pauentiumque clamores circumferebant ora oculosque. —
13. Prima sequentem honestum est in secundis tertiisque consistere. — 14. Sic sentio, cum
tanta celeritas animorum sit, tanta memoria praeteritorum futurorumque prudentia, tot
artes, tot scientiae, tot inuenta, non posse eam naturam quae res eas continent esse
mortalem. — 15. Multa Catonis uel acta constanter uel responsa acute ferebantur. — 16. Is
habitus animorum inter spectantes erat, ut non uincentium magis quam bene morientium
fortuna laudaretur. — 17. Deleri totus exercitus potuit, si fugientes persecuti uictores
essent. — 18. Mirari desinamus quae causa sit eloquentium paucitatis. — 19. Cupimus
negata. — 20. Carere, id est egere eo quod habere uelis, sentientis est : nec sensus in mortuo.
— 21. Multae bestiae insectantes odoris intolerabili foeditate depellunt.

Comparez.
Natura rerum La nature
Cupiditas pecuniae La cupidité

272. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus.


1. Non a me, sed ab illis principium belli ortum est. — 2. Timor animi auribus officit. —
3. Sententias iudicum corruperant. — 4. Corpora iuuenum labore firmantur. — 5. Iudi-
cium animi mei mutaui. — 6. Caesar milites cohortatus est ne perturbarentur animo. —
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 139

7. Dolebant se populi Romani imperio subiectos esse. — 8. Caesar propter occupationes


rerum minus in eloquentia effecit quam diuinum eius ingenium postulabat. — 9. Saepis-
sime curam et angorem animi mei sermone et consilio leuasti tuo. — 10. Leuitate animi
nouis imperiis student. — 11. Neuter sui protegendi corporis memor erat. — 12. Duae
summae sunt in oratore laudes, una subtiliter disputandi ad docendum, altera grauiter
agendi ad animos audientium permouendos.

4.2. Adjectifs
4.2.1. Adjectifs et participes
 ERNOUT–THOMAS, § 190–192 ; SAUSY, § 56, 62

Comparez.
Domus regia La maison du roi
Lignea statua Une statue de bois
Terrores Caesariani La terreur qu’inspire César
Lex Manilia La loi de Manilius

273. Traduisez les mots en italiques en vous inspirant des exemples ci-dessus.
1. Metus hostilis in bonis artibus ciuitatem retinebat. — 2. Ego uestras Britannicas litte-
ras exspecto. — 3. Hannibal campestri maxime itinere ad Alpes peruenit. — 4. Haec est
pugna Cannensis, Alliensi cladi nobilitate par. — 5. Nocte intempesta ueste seruili nauem
conscendit. — 6. Proelio equestri inter duas acies contendebatur. — 7. Vtinam me Idibus
Martiis inuitasses ! — 8. Puerili specie uisus est, sed senili fuit prudentia. — 9. Suos agros
colebant, non alienos appetebant. — 10. Sullani milites ciuile bellum exoptabant. —
11. Dixit Licinius Crassus non esse mirandum quod Nero aeneam barbam haberet, cui os
ferreum, cor plumbeum esset. — 12. Terentius haud parum callide auram fauoris popularis
ex dictatoria inuidia petiit. — 13. Quid est fletu muliebri uiro turpius ? — 14. Voluentes
hostilia cadauera, amicum alii, pars hospitem aut cognatum reperiebant.

274. Traduisez les mots en italiques par un adjectif.


1. Vous critiquez les défauts d’autrui, vous ne voyez pas les vôtres. — 2. L’instruction des
enfants exige beaucoup de patience. — 3. N’abuse pas de la confiance que tu inspires. —
4. À ce moment commença un combat d’infanterie. — 5. Sous un manteau d’empereur,
Néron cachait une âme de bouffon. — 6. Écoute un conseil de femme ! — 7. Les vases de
Corinthe étaient fort prisés. — 8. Auguste se vantait d’avoir trouvé une ville de briques et
d’avoir laissé une ville de marbre. — 9. Thésée saisit les cornes du taureau de Marathon. —
10. Salluste a écrit un livre sur la guerre de Jugurtha, César des mémoires sur la guerre des
Gaules.

Comparez.
Ab condita Vrbe ad liberatam Depuis la fondation de la ville jusqu’à sa libération
Sardinia Siciliaque amissae La perte de la Sicile et de la Sardaigne
Media nox Le milieu de la nuit
In mediis fluctibus Au sein des flots
Stultum est… C’est de la folie…
140 Maîtrise du latin par la pratique

275. Traduisez l’adjectif ou le participe en italiques par un nom.


1. Prima Hannibalis oratio benigna fuit. — 2. Media acies peditibus firmata est. — 3. Ab
urbe oppugnanda Poenum absterruere conspecta moenia. — 4. Hannibal post castra capta
ac direpta ex Apulia in Samnium mouerat. — 5. Memorabilem pugnam fecit imperator
captus. — 6. Gallia est omnis diuisa in partes tres. — 7. Vatum numerum auget quaestus ex
alieno errore facilis. — 8. Summum ius, summa iniuria. — 9. Multorum amicorum beneuo-
lentiam mihi conciliauit per me defensa res publica. — 10. Cruenta scuta Romanorum uisa
Poenis pauorem iniecerunt. — 11. Annis fere quingentis decem post Romam conditam,
Liuius fabulam dedit C. Claudio M. Tuditano consulibus, anno ante natum Ennium. —
12. Flamini recens casus et consulis memorata clades religionem Varronis animo incussit. —
13. Terra mutata non mutauit mores. — 14. Subductae primo stationes, deinde insolitum
silentium admirationem fecit. — 15. Nec secunda sapientem euehunt nec aduersa demit-
tunt. — 16. Mihi multa aduorsa fuere.

276. Traduisez les mots en italiques par un adjectif ou un participe.


1. Après l’incendie de Rome, Néron fit arrêter les chrétiens. — 2. Avant même la fonda-
tion de Rome, la Grèce avait déjà produit de grands poètes. — 3. La nouvelle de la défaite
consterna les Romains. — 4. Sparte est célèbre pour la sévérité de ses lois. — 5. Un excès de
confiance est aussi dangereux qu’un excès de désespoir. — 6. Au début de ma lettre, je tiens
à te féliciter. — 7. Alexandre se distinguait par la beauté du visage, l’éclat du regard, la grâ-
ce de l’attitude, la douceur de la voix. — 8. C’est le comble de la honte ! — 9. Après la prise
de Sagonte, Hannibal franchit les Pyrénées. — 10. La vue des Alpes découragea les soldats
d’Hannibal. — 11. Les Grecs se figuraient que les dieux habitaient au sommet de l’Olympe.
— 12. Le meurtre de César paraissait à beaucoup une action d’éclat. — 13. L’annonce des
prodiges retint le consul à Rome. — 14. Il tire gloire de la défaite d’Hannibal. — 15. Ils
égalaient la prise de Tarente à la perte de Capoue. — 16. Une paix certaine vaut mieux
qu’une victoire en espérance.

Exercices de style.
Laetus abiit. Il partit joyeusement (avec joie).

277. Traduisez les adjectifs en italiques par un adverbe ou un complément


circonstanciel.
1. Haec occulta agebantur. — 2. Erat Roscius Romae frequens. — 3. Consules opportuni
aderant. — 4. Omnia prospera euenerunt. — 5. Marcellus inultus nos lacessit. — 6. Patres
diuersi discesserunt. — 7. Pauci consilium taciti probabant. — 8. Veniam meretur qui
inprudens nocuit. — 9. Numidae auersam adoriuntur Romanam aciem. — 10. Illi haud
timidi resistunt. — 11. Hilares accipiamus beneficium. — 12. Repens alia nuntiatur clades.
— 13. Secretus ab aliis deductus est. — 14. Legati in Africam maturantes ueniunt. —
15. Haec properantes scripsimus. — 16. Titus Berenicen statim ab Vrbe dimisit inuitus
inuitam. — 17. Laeti pareamus.

278. Traduisez les mots en italiques par un adjectif.


1. Tout vient à point à qui [sait] attendre. — 2. La Gaule fut entièrement conquise en huit
ans. — 3. Ils marchaient en silence. — 4. Porte vite la lettre. — 5. Avançons prudemment.
— 6. Socrate but le poison avec calme. — 7. Vous arrivez juste à point. — 8. Les mortels ne
peuvent impunément braver les dieux. — 9. Les troupes évacuèrent le camp en cachette. —
10. Les Belges regagnèrent leurs foyers en ordre dispersé. — 11. Tu as agi sans réflexion.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 141

279. Cherchez un terme expressif et précis qui traduise le mieux le mot en italiques.
1. Magna spes – magnum bellum – magna uoce – magnus labor – magna praeda –
magnum gaudium – causae magnae – magnae preces – magna contentio – magnum
testimonium – argumentum magnum – maximus luctus – parua mora – parua uita – parua
pecunia – parua uox – paruae copiae – paruum ingenium – paruum numen – beneficium non
paruum – minima suspicio – uir bonus – bonum otium – bonae artes – bonus ager – mala
pugna – malum uenenum – malus morbus – multus sermo – multa nocte – summa senectus –
summa eruditio – summum silentium – summum bonum – summum ius – summo loco natus –
aetas grauior – grauissima uerba – cibus grauis. — 2. Multa passus est. Multa pollicetur.
Multa euenerunt. Multa moliuntur. Multa postulant. Multa quaerunt. — 3. Pauca respon-
debo. — 4. Quae putaui esse praeclara, expertus sum quam essent inania. — 5. Hanc rem
ne curaris ! — 6. Vnum concedam. — 7. Ego in hoc te non defendo. — 8. Incerta pro certis
malebant. — 9. Vetera odere, noua exoptant, odio suarum rerum mutari omnia student. —
10. Tristia nuntiabantur. — 11. Sciebat se in prouincia rem augere oportere. — 12. Reges
rem Romanam auxerunt. — 13. Fetiales uenerunt res repetitum. — 14. Tecum mihi res est.
— 15. Non modo res omnis, sed etiam rumores cognoscamus. — 16. Auctoritas adhibeatur
ad monendum amicum non modo aperte, sed etiam acriter, si res postulabit. — 17. Mortuo
rege, res ad patres rediit. — 18. Omnes fere Galli nouis rebus student. — 19. Risu inepto res
ineptior nullast. — 20. C. Flaminius consul rem male gessit bello Punico secundo. —
21. Erat in tanta caligine maior usus aurium quam oculorum. — 22. Est omnium rerum
peritissimus. — 23. Quaestores ad id ipsum creati sunt. — 24. Et quae tanta fuit Romam
tibi causa uidendi ? — 25. Ciuitas pretio paruo ea quae acceperat a maioribus uendidit. —
26. Tempus in magno officio mihi ponendum putaui. — 27. Erat magni periculi res tantulis
copiis iniquo loco dimicare. — 28. Multi in omnibus rebus admirabiles exstiterunt. —
29. Ego uos hortari tantum possum ut amicitiam omnibus rebus humanis anteponatis ; nihil
est enim tam naturae aptum, tam conueniens ad res uel secundas uel aduersas. — 30. Hos-
tes constituerunt domum suam quemque reuerti. Ea re constituta, castris egressi sunt. Hac re
Caesar per speculatores cognita insidias ueritus exercitum castris continuit. — 31. Res
uerba sequitur. — 32. Haud procul seditione res erat. — 33. Qui Romanorum amicitiam
diligenter colunt multum laborem suscipiunt. — 34. Si solus arbiter rerum fuisset, adse-
cutus esset gloriam. — 35. Peropportune ad principia rerum Taurinis aduersus Insubres
motum bellum erat. — 36. Vt pulchritudo corporis mouet oculos, sic hoc decorum quod
elucet in uita mouet approbationem.

4.2.2. Comparatif, superlatif et tournures équivalentes


 ERNOUT–THOMAS, § 193–202 ; SAUSY, § 57–61, 63–72

280. Traduisez.
1. Aequitas est iustitiae maxime propria. — 2. Huius luctuosissimi belli semen tu fuisti.
— 3. C. Fimbria non ita diu iactare se potuit. — 4. Causarum inlustrium quascumque
defendi nunc cum maxime conficio orationes. — 5. Claudius saeuissima quaeque promere
adigebatur Agrippinae artibus. — 6. Ei cupidius nouissimum agmen insecuti, alieno loco
proelium committunt. — 7. Non mei iudicii est discernere utra pars iustiorem habeat
causam. — 8. Equites pabulatores aggressi quam magnum numerum iumentorum atque
hominum intercipiunt. — 9. Erat admodum amplum signum. — 10. Gustatus id quod
ualde dulce est respuit. — 11. Haec est una uirtus non solum maxima, sed etiam mater
142 Maîtrise du latin par la pratique

uirtutum omnium reliquarum. — 12. Non amo nimium diligentis. — 13. Illum hausi
dolorem uel acerbissimum in uita. — 14. Inter duos bonos non est melior qui locupletior.
— 15. Nemo umquam spe maiora suscipiet. — 16. Latius opinione disseminatum est hoc
malum. — 17. Quid est tam furiosum quam uerborum uel ornatissimorum sonitus inanis ?
— 18. Non timeo libentius haec in Clodium euomere uidear quam uerius. — 19. Quod mihi
quidem perquam puerile uideri solet. — 20. Neglegimus ista et nimis antiqua ducimus. —
21. Neminem habeo clariorem quam te ipsum. — 22. Occurrent tibi senes qui se cum
maxime ad ambitionem parent. — 23. Quo uultus seuerior est et tristior, hoc illa quae
dicuntur salsiora uideri solent. — 24. Haec oracla ueri similiora sunt quam uestra. —
25. Quis maiorem partem populi suffragiis prohibuit ? — 26. P. Scaeuolam unum ciuitatis et
ingenio et iustitia praestantissimum audeo dicere. — 27. Plus aequo dolere te nolo. —
28. Quis amicior quam frater fratri ? — 29. Qui sunt adfecti grauioribus morbis pro uictimis
homines immolant. — 30. Quid turpius quam inludi ? — 31. Stilus optimus est et praestan-
tissimus dicendi magister. — 32. Trebonius gratiosissimus in prouincia fuit. — 33. Est boni
consulis suam salutem posteriorem salute communi ducere. — 34. Tibi praesens commen-
daui ut potui diligentissime. — 35. Thucydides libros scripsisse dicitur cum, id quod optimo
cuique Athenis accidere solitum est, in exilium pulsus esset. — 36. Vterque nitebatur,
Caesar ut quam angustissime Pompeium contineret, Pompeius ut quam plurimos colles
quam maximo circuitu occuparet.

281. Traduisez.
1. César érigea une tour à l’extrémité du pont. — 2. Le discours de son collègue fut plus
conforme à la vérité qu’agréable au peuple. — 3. César gagne la Gaule à marches forcées.
— 4. Tu exprimeras ces idées obscures plus clairement qu’elles ne le sont par les Grecs. —
5. Comme César était arrivé à cet endroit plus vite qu’on ne s’y attendait, les Rèmes lui
envoyèrent des députés. — 6. C’est le devoir d’un jeune homme de respecter ses aînés. —
7. Les hommes peuvent être très utiles aux hommes. — 8. Il était considéré comme le plus
honorable parmi ses concitoyens. — 9. L’ignorance des maux à venir est plus utile que leur
connaissance. — 10. L’Indus est le plus grand de tous les fleuves. — 11. Cet orateur venait
plaider avec plus d’audace que de préparation. — 12. La dixième légion s’était établie sur
un terrain un peu plus plat. — 13. C’est la cité de loin la plus puissante de toute la province.
— 14. Rien n’est plus difficile, disait-il, que de voir durer une amitié jusqu’au dernier jour de
sa vie. — 15. Rien, en matière d’éloquence, n’est plus important pour l’orateur que de se
concilier celui qui l’écoutera. — 16. Je parle trop longuement d’un point qui ne fait aucun
doute. — 17. Les hommes jugent beaucoup plus par ressentiment ou par amour que par
souci de la vérité. — 18. Veillez à ne pas vous imposer une condition plus dure que vous ne
pourriez le supporter. — 19. Les Rèmes sont ceux des Belges qui sont le plus près de la
Gaule. — 20. La vieillesse est assez bavarde par nature.

4.2.3. Cardinaux, ordinaux, etc.


 ERNOUT–THOMAS, § 203–206 ; SAUSY, § 73–79 ; LAVENCY, § 100–105 ; FAMERIE et al., ch. 17

282. Traduisez.
1. Mille hominum descendebant. — 2. Accepi uiciens ducenta triginta quinque milia
quadringentos decem et septem nummos. — 3. Parte circiter tertia exercitus eo biduo
dimissa, duas legiones suas antecedere iussit. — 4. Capiendis pecuniis posuit modum usque
ad dena sestertia. — 5. Quadraginta milibus sestertis uendidit piscis. — 6. Capit ille ex suis
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 143

praediis sescena sestertia, ego centena ex meis. — 7. Quis umquam inuentus est qui
L. Antonio mille nummum ferret expensum ? — 8. Cernimus uix singulis aetatibus binos
oratores laudabilis constitisse. — 9. Dies circiter quindecim iter fecerunt, uti inter nouissi-
mum hostium agmen et nostrum primum non amplius quinis aut senis milibus passuum
interesset. — 10. Hinc duas partes acies occupabant duae. — 11. Suos in castra adducunt,
adeo ut una castra iam facta ex binis uiderentur. — 12. In fundo facile hominum mille
uersabatur ualentium. — 13. In proxima castra irruperunt ; eodem impetu altera sunt
adorti, inde tertia et quarta. — 14. Augustus legauit populo Romano quadringenties, tribu-
bus tricies quinquies sestertium, praetorianis militibus singula milia nummorum, cohor-
tibus urbanis quingenos, legionaris trecenos nummos. — 15. Legi tuum nuper quartum De
finibus. — 16. Nero bina nummum milia uiritim manipularibus diuisit. — 17. Catuuolcus,
rex dimidiae partis Eburonum, se exanimauit. — 18. Occisis ad hominum milibus quattuor,
reliqui in oppidum reiecti sunt. — 19. Seruus iubet me scyphos sigillatos ad praetorem
afferre ; binos habebam. — 20. Scipio in recensendis captiuis decem milia peditum, duo
milia equitum inuenit. — 21. Ternos ter cyathos petit. — 22. Cur ego doleam, si ad decem
milia annorum gentem aliquam urbe nostra potituram putem ? — 23. Mihi dixit, cum
consuleret quam cito sestertium sescentiens impleturus esset, inuenisse se exta duplicia
quibus portendi miliens et ducentiens habiturum. — 24. Nobis superficiem aedium consu-
les aestimarunt HS uicies, Tusculanam uillam quingentis milibus, Formianum HS ducentis
quinquaginta milibus. — 25. Per exploratores Caesar certior factus est tres iam partes
copiarum Heluetios id flumen traduxisse, quartam uero partem citra flumen reliquam esse.

283. Traduisez.
1. Les abeilles n’admettent jamais plus d’un roi. — 2. J’ai lu trois lettres. — 3. Un accès
qui n’avait pas plus de deux cents pieds de large était ménagé. — 4. Lui-même n’était pas à
plus de mille cinq cents pas du camp ennemi. — 5. Vercingétorix s’établit dans trois camps
à environ dix mille pas des Romains. — 6. Il décida de passer l’hiver avec trois légions dans
trois camps. — 7. Au même endroit se réunit la cavalerie de toute la Gaule, au nombre de
quatre mille hommes. — 8. Furent proclamés consuls Q. Fabius Maximus pour la
cinquième fois, Q. Fulvius Flaccus pour la quatrième. — 9. Cicéron vécut soixante-trois ans.
— 10. Il y a quatorze ans que tu as été le questeur du consul Cn. Papirius. — 11. Les
envoyés dirent qu’ils reviendraient au bout de trois jours. — 12. Je suis arrivé à Brindes le
14e jour avant les calendes de mai. — 13. Les biens que l’on recherche n’ont guère d’intérêt
que pour une chose chacun. — 14. Denys fut le tyran de Syracuse pendant trente-huit ans,
après qu’il se fut emparé du pouvoir à l’âge de vingt-cinq ans.

4.3. Adjectifs-pronoms
4.3.1. Personnels et possessifs (réfléchis et non réfléchis)
 ERNOUT–THOMAS, § 207–211 ; SAUSY, § 85–89 ; LAVENCY, § 297–298 ; FAMERIE et al., ch. 16, 23

Exemples. 1. Seruos suos ad se uocat. — 2. Seruos suos ad se uocari iubet. — 3. Dominus imperat ut
serui ad se uacentur. — 4. Hannibalem sui ciues eiecerunt. — 5. A Caesare inuitor ut sibi sim legatus.
— 6. Virtutem propter se colere debemus.

284. Traduisez et justifiez l’emploi du mot en italiques.


1. Patrimonia sua profuderunt : res eos iam pridem deficere coepit. — 2. Captiui ducem
orauerunt ut sui misereretur. — 3. Poenus eos in ciuitates quemque suas dimisit. —
144 Maîtrise du latin par la pratique

4. Semper amaui M. Brutum propter eius summum ingenium. — 5. M. Horatius sua manu
sororem esse interfectam fatebatur. — 6. Quotiens ego ipse ex P. Clodi telis et ex cruentis
eius manibus effugi ! — 7. Pompeius uidit fuisse Clodium sibi inimicum, familiarem
Milonem. — 8. Milo fit obuiam Clodio ante fundum eius. — 9. Sceleris sui socios Romae
reliquit. — 10. Principes ciuitatis Roma sui conseruandi causa profugerunt. — 11. Milo
quantum interesset P. Clodii se perire cogitabat. — 12. Clodius ausus est T. Furfanio dicere,
si sibi pecuniam quantam posceret non dedisset, mortuum se in domum eius inlaturum. —
13. Quid se dignum foret quaerebant. — 14. Tanta fuit omnium exspectatio uisendi Alcibia-
dis, ut ad eius triremem uulgus conflueret. — 15. Cicero effecerat ut Q. Curius consilia
Catilinae sibi proderet. — 16. Deum agnoscis ex operibus eius. — 17. Se ipsi omnes natura
diligunt. — 18. Sua cuiusque animantis natura est. — 19. Verri de eadem re litterae
complures a multis eius amicis adferuntur. — 20. Haec est una omnis sapientia, non arbi-
trari sese scire quod nesciat. — 21. Scipionem Hannibal eo ipso quod aduersus se dux
potissimum lectus esset praestantem uirum credebat. — 22. Athenae urbs ea uetustate est,
ut ipsa ex sese suos ciuis genuisse dicatur. — 23. Senatui populus ipse moderandi et regendi
sui potestatem tradidit. — 24. Neque occasioni tuae desis neque suam occasionem hosti des.
— 25. Catilina admonebat alium egestatis, alium cupiditatis suae. — 26. Catilina postulare a
patribus coepit ne quid de se temere crederent. — 27. Ea mansuetudine senatus semper
fuit, ut nemo umquam ab eo frustra auxilium petiuerit. — 28. Catilina litteras mittit : se
Massiliam in exilium proficisci, non quo sibi tanti sceleris conscius esset, sed uti res publica
quieta foret neue ex sua contentione seditio oreretur. — 29. Saepe maiores uostrum,
miseriti plebis Romanae, decretis suis inopiae eius opitulati sunt. — 30. Cum Caesar scrip-
sisset se in suam uillam uenturum, scripserunt ad eum sui ne id faceret : multos ei molestos
fore. — 31. Quadriremem cum remigibus suis ceperunt. — 32. Desinant improbi insidiari
domi suae consuli. — 33. Erat scriptum ipsius manu sese quae confirmasset facturum esse.
— 34. Quid dulcius hominum generi datum est quam sui cuique liberi ? — 35. Archelaus
rex Socratem rogauit ut ad se ueniret ; dixisse Socrates traditur nolle se ad eum uenire a quo
acciperet beneficia, cum reddere illi paria non posset. — 36. Caesar Diuiciacum ab se
dimittit. — 37. Themistocles domino nauis qui sit aperit, multa pollicens, si se conseruasset.
— 38. Pompeius cognoscit arcem captam excludendi sui causa. — 39. Habenda est ratio
non sua solum, sed etiam aliorum. — 40. Hostis admiratio cepit quidnam sibi repentinus
clamor uellet. — 41. Propinquum suum P. Crassum suapte interfectum manu non uidit. —
42. Q. Scaeuolam memoria teneo facere omnibus conueniendi potestatem sui. — 43. Lace-
daemonii, Philippo minitante se omnia quae conarentur prohibiturum, quaesiuerunt num
se esset etiam mori prohibiturus. — 44. Hunc sibi ex animo scrupulum qui se dies noctes-
que stimulat ac pungit ut euellatis postulat.

285. Traduisez.
1. Les vaincus demandent aux vainqueurs de les épargner. — 2. Les Sagontins espé-
raient que les Romains leur enverraient des secours. — 3. Il est si menteur que personne ne
le croit. — 4. Les députés ignoraient pourquoi le général ne les avait pas reçus. —
5. Catilina ignorait que Cicéron connaissait ses projets. — 6. César connaissait Cicéron et ses
sentiments à son égard. — 7. Hannibal envoya en Espagne Magon avec sa flotte. — 8. Sa
propre ambition le perdra. — 9. César accorda la liberté aux Germains qui déclarèrent
qu’ils voulaient rester avec lui. — 10. Que chacun porte son fardeau. — 11. Recherchons la
justice pour elle-même. — 12. Après l’assassinat de César, Antoine jugea qu’une belle
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 145

occasion lui était offerte de s’emparer du pouvoir. — 13. Il est peu de criminels qui, au
moment de mourir, n’éprouvent un certain repentir de leur infamie. — 14. Socrate refusa
de s’évader de sa prison, afin que personne ne pût l’accuser de lâcheté. — 15. Virgile ne
doutait pas que, grâce à l’intervention d’Auguste, ses biens ne lui fussent laissés. — 16. Être
content de ses propres biens, c’est la plus grande et la plus sûre des richesses. — 17. Qu’il
fasse autant pour soi comme je fais pour lui. (Corneille) — 18. Les Romains s’emparèrent de
la ville d’Albe et en rasèrent les murailles. — 19. Sylla vainquit les Italiens et leur accorda le
droit de cité. — 20. Dans un incendie, l’homme affolé pense d’abord à soi. — 21. Les vrais
biens sont ceux que l’on a en soi. — 22. Scipion exigea que la reine lui fût remise. — 23. La
plèbe se donna des tribuns pour qu’ils la protègent. — 24. César faisait confiance à ses
soldats, parce qu’il savait qu’ils lui étaient fidèles. — 25. César pensait qu’il ne devait pas les
envoyer à l’assaut. — 26. Ne sachant si Hannibal allait l’attaquer, Fabius fit camper ses
soldats sur la colline. — 27. Quand les éclaireurs lui eurent annoncé l’approche de
l’ennemi, César mit son armée en ordre de bataille. — 28. Hannibal craignait que Scipion
ne le vainquît, parce qu’il reconnaissait en lui un général particulièrement habile. — 29. Le
roi Archélaus pria Socrate de venir le trouver ; on prétend que Socrate dit qu’il ne voulait
pas venir chez celui dont il reçût les bienfaits, alors qu’il ne pouvait lui rendre la pareille.

286. Ingratitude punie


Philippus Macedonum rex habebat militem manu fortem, cuius in multis expeditionibus
utilem expertus operam subinde ex praeda aliquid illi uirtutis causa donauerat et hominem
uenalis animae crebris auctoramentis accendebat. Hic naufragus in possessiones cuiusdam
Macedonis expulsus est. Quod ut nuntiatum est, accucurrit, spiritum eius recollegit, in
uillam illum suam transtulit, lectulo suo cessit, adfectum semianimemque recreauit, diebus
triginta sua inpensa curauit, refecit, uiatico instruxit subinde dicentem : « Gratiam tibi
referam, uidere tantum mihi imperatorem meum contingat. » Narrauit Philippo naufragium
suum, auxilium tacuit et protinus petit ut sibi cuiusdam praedia donaret. Ille quidem erat
hospes eius, is ipse a quo receptus erat, a quo sanatus. Multa interim reges in bello prae-
sertim opertis oculis donant. « Non sufficit homo iustus tot armatis cupiditatibus, non potest
quisquam eodem tempore et bonum uirum et bonum ducem agere. Quomodo tot milia
hominum insatiabilia satiabuntur ? Quid habebunt, si suum quisque habuerit ? » Haec
Philippus sibi dixit, cum illum induci in bona quae petebat iussit. Expulsus bonis suis ille
non ut rusticus iniuriam tacitus tulit, contentus quod non et ipse donatus esset, sed Philippo
epistulam strictam ac liberam scripsit ; qua accepta ita exarsit, ut statim Pausaniae manda-
ret bona priori domino restitueret, ceterum inprobissimo militi, ingratissimo hospiti, auidis-
simo naufrago stigmata inscriberet ingratum hominem testantia.
SÉN., Ben. IV, 37, 1–3

287. Un sarcasme qui coûte cher


Antigonus rex Theocritum Chium, de quo iurauerat quod ei parsurus esset, occidit prop-
ter scomma ab eodem de se dictum. Cum enim quasi puniendus ad Antigonum raperetur,
solantibus eum amicis ac spem pollicentibus quod omni modo clementiam regis experturus
esset, cum ad oculos eius uenisset, respondit : « Ergo impossibilem mihi dicitis spem
salutis. » Erat autem Antigonus uno orbatus oculo, et importuna urbanitas male dicacem
luce priuauit.
MACR., Sat. VII, 3, 12
146 Maîtrise du latin par la pratique

4.3.2. Démonstratifs
 ERNOUT–THOMAS, § 213–214 ; SAUSY, § 94–97 ; LAVENCY, § 222 ; FAMERIE et al., ch. 15

288. Traduisez.
1. Animi est ista mollitia, non uirtus, paulisper inopiam ferre non posse. — 2. Haud scio
an maior etiam haec necessitudo fuerit quam illa Carbonis. — 3. Quam dissimilis hic dies
illi tempori uidebatur ! — 4. Sic ille annus duo firmamenta rei publicae euertit. Instat hic
nunc annus egregius. — 5. Quicquid ille habuit, quantumcumque fuit, illud totum habuit e
disciplina. — 6. Non est ista mea culpa. — 7. Ego ista sum omnia dimensus. — 8. Haec est
mea sententia. — 9. Vetus illud Catonis admodum scitum est. — 10. Est haec diuina atque
incredibilis uirtus imperatoris. — 11. Animus hominis habet memoriam, et eam infinitam.
— 12. Hic est ille Demosthenes. — 13. Nostri Graece fere nesciunt nec Graeci Latine. Ergo
hi in illorum et illi in horum sermone surdi sunt. — 14. Ille ego Romanus uates Sarmatico
cogor plurima more loqui. — 15. (Paroles de César adressées à son premier agresseur) Ista
quidem uis est ! — 16. Melior tutiorque est certa pax quam sperata uictoria ; haec in tua,
illa in deorum manu est.

4.3.3. Ellipse du nom et du pronom


 ERNOUT–THOMAS, § 217 ; SAUSY, § 70

Ciceronis eloquentia non est conferenda L’éloquence de Cicéron n’est pas comparable
cum Demosthenis eloquentia. à l’éloquence de Démosthene.
cum Demosthenis. à celle de Démosthene.
cum Demosthene. *à Démosthène. (brachylogie)
Ciceronem audiui et miratus sum. J’ai entendu Cicéron et [je] l’ai admiré.
Magistro interroganti discipulus nihil respondit. Au maître qui l’interrogeait, l’élève n’a rien répondu.

289. Traduisez.
1. Flebat pater de fili morte, de patris filius. — 2. Non conferam uitam tuam cum illius.
— 3. Necessitatis inuenta antiquiora sunt quam uoluptatis. — 4. Morbi perniciosiores
pluresque sunt animi quam corporis. — 5. Ingenia Graecorum multum ceteris hominibus
praestiterunt. — 6. Imitari quam inuidere bonis malebant. — 7. Virtus et conciliat amici-
tias et conseruat. — 8. Phalaridis est praeter ceteros nobilitata crudelitas. — 9. Senatus
haec intellegit, consul uidet. — 10. Nobiscum uersari iam diutius non potes : non feram,
non patiar, non sinam. — 11. Nulla est celeritas quae possit cum animi celeritate conten-
dere. — 12. Odi odioque sum Romanis. — 13. Natura hominis pecudibus reliquisque beluis
antecedit. — 14. Praestat nostrae ciuitatis status ceteris ciuitatibus.

290. Traduisez.
1. Les qualités de l’âme l’emportent sur celles du corps. — 2. Le génie de Virgile n’est pas
comparable à celui d’Homère. — 3. Il vaut mieux corriger un enfant que le punir. —
4. Cicéron se demandait s’il suivrait la fortune de César ou celle de Pompée. — 5. Le consul
répondit brièvement à ceux qui le critiquaient. — 6. Tu as plus d’ennemis que tu ne le crois.
— 7. Réponds, si tu l’oses. — 8. Dès qu’il le put, Hannibal se montra l’ennemi du peuple
romain. — 9. Les lois de Sparte étaient plus dures que celles d’Athènes. — 10. Les soldats
auraient pillé la ville, si le général ne le leur avait défendu. — 11. Les disciples de Platon et
d’Aristote proclament que l’âme est immortelle, ceux d’Épicure le nient. — 12. Qui ne
préférerait les vers de Virgile à ceux d’Ovide ?
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 147

4.3.4. Idem
 ERNOUT–THOMAS, § 215 ; SAUSY, § 99 ; LAVENCY, § 112 ; FAMERIE et al., ch. 15

Comparez.
Vir doctus idemque modestus Un homme savant en même temps que modeste
Un homme à la fois savant et modeste
Un homme aussi savant que modeste

291. Traduisez.
1. Vir doctissimus fuit Plato atque idem grauissimus philosophorum omnium. —
2. Patria salua per te est, per te eundem est ornata. — 3. Ego uir fortis idemque philosophus
uiuere pulcherrimum duco. — 4. Tiberium Gracchum sequebatur minime tum C. frater,
nunc idem acerrimus. — 5. Musici, qui erant quondam idem poetae, machinati sunt uer-
sum atque cantum. — 6. Hannibal equitum peditumque idem longe primus erat. — 7. Sae-
pe multi qui uolnera exceperunt fortiter et tulerunt, idem dolorem morbi ferre non possunt.
— 8. Quidam nimis magnum studium in res obscuras atque difficiles conferunt easdemque
non necessarias. — 9. Nihil est liberale quod non idem iustum. — 10. Inuenti multi sunt
qui uitam profundere pro patria parati essent, idem gloriae iacturam ne minimam quidem
facere uellent, ne re publica quidem postulante. — 11. Quo modo igitur hoc in genere accu-
sas Sestium, cum idem laudes Milonem ? — 12. Vtebatur eo cibo qui et suauissimus esset et
idem facillimus ad concoquendum. — 13. Epicurus, cum optimam naturam dei dicat esse,
negat idem esse in deo gratiam. — 14. Rarum est felix idemque senex. — 15. Videmus
fuisse quosdam qui idem ornate ac grauiter, idem uersute et subtiliter dicerent. — 16. Qui
fortis est, idem est fidens ; atqui in quem cadit aegritudo, in eundem timor : ita fit ut forti-
tudini aegritudo repugnet. Praeterea necesse est, qui fortis sit, eundem esse magni animi.

292. Traduisez.
1. César fut à la fois un brillant général et un grand écrivain. — 2. Voilà une nouvelle
étonnante et pourtant vraie ! — 3. Catilina était à la fois intelligent et ambitieux. — 4. Le
sénat vota une loi sévère et pourtant nécessaire. — 5. Cicéron prononça un discours
brillant en même temps qu’utile. — 6. Il n’y a pas de grand homme politique qui ne soit en
même temps un grand orateur. — 7. Il se prétend brave, et pourtant il est le premier à
trembler. — 8. Tout ce qui est juste est aussi utile, mais tout ce qui est utile n’est pas néces-
sairement juste.

4.3.5. Ipse
 ERNOUT–THOMAS, § 215 ; SAUSY, § 98 ; LAVENCY, § 113 ; FAMERIE et al., ch. 15

293. Traduisez.
1. Quae sentimus ipsi, reliquos sentire speramus. — 2. Ariouistus respondit, si quid ipsi
a Caesare opus esset, sese ad eum uenturum fuisse. — 3. Caesar eos rogauit cur de sua
uirtute aut de ipsius diligentia desperarent. — 4. Venerat ipse qui esset in consilio et
primus sententiam diceret. — 5. Caelio nihil inimicius est quam sibi ipse. — 6. Scripsisti te
scripturum esse plura, cum ipsum uidisses. — 7. Viuere ipsum turpe est nobis. — 8. Litte-
rae L. Metello Capuam adlatae sunt a Clodia, quae ipsa transiit. — 9. Cato mortuus est annis
LXXXVI ipsis ante me consulem. — 10. Me, cum huc ueni, hoc ipsum nihil agere delectat. —
11. Tuum est, Caesar, qui pro multis saepe dixisti, quid mihi nunc animi sit ad te ipsum
148 Maîtrise du latin par la pratique

referre. — 12. Valuae clausae repagulis subito se ipsae aperuerunt. — 13. Mihi ipse num-
quam satis facio. — 14. Id eos scire aut nostra aut ipsorum interest. — 15. Melius ei cauere
uolo quam ipse aliis solet. — 16. Se ipsi omnes natura diligunt. — 17. Decet cariorem nobis
esse patriam quam nosmet ipsos. — 18. Antequam pro L. Murena dicere instituo, pro me
ipso pauca dicam. — 19. Pythagorei respondere soliti erant : « Ipse dixit. » ; « ipse » autem
erat Pythagoras. — 20. Non potest exercitum is continere imperator qui se ipse non con-
tinet. — 21. Triste est nomen ipsum carendi. — 22. Quid est cur uirtus ipsa per se non
efficiat beatos ? — 23. Aiacem, hunc cum uides, ipsum uides. — 24. Qui se ipse laudat cito
derisorem inuenit.

4.3.6. Relatifs
 ERNOUT–THOMAS, § 160–162 ; SAUSY, § 106–116 ; LAVENCY, § 223–226, 459

Tableau 45. Particularités d’emploi

A. Absence d’antécédent
Qui bene amat bene castigat. (Is qui…) Qui aime bien châtie bien. (Celui qui…)
B. Place respective de l’antécédent et du relatif
• attraction de l’antécédent dans la proposition relative
Quam mihi scripsisti epistulam, ea mihi fuit La lettre que tu m’as écrite m’a fait grand plaisir.
iucundissima.
Athenas ueni, quae urbs semper eloquentia Je suis venu à Athènes, (une) ville qui a toujours
floruit. brillé dans l’éloquence.
• rejet de l’antécédent après la proposition relative
Quibus occurrit, eos trucidat. Ceux qu’ils rencontrent, il les tue.
C. Double subordination à l’aide d’un relatif
Bona contemnis, quibus ademptis miserrimus Tu méprises des biens dont la perte te rendrait
esses. très malheureux (litt. : lesquels ayant été
enlevés, tu serais…).
D. Coordination de phrases ou de parties de phrases
Qui = et is (relatif « de liaison »)

294. Rétablissez l’antécédent (is) dans les parenthèses, puis traduisez.


1. Archias est ex (…) qui semper apud omnis sancti sunt habiti. — 2. Tarquinius non
nouam potestatem nactus est, sed (…) quam habebat usus est iniuste. — 3. Victores trucida-
bant (…) quos pellere non poterant. — 4. Naues hae sunt humiliores quam (…) quibus uti
consueuimus. — 5. Sustulit (…) quos obstare arbitrabatur. — 6. Imitamur (…) quos cuique
uisum est. — 7. Ego quae mente agitaui, (…) omnes iam audistis. — 8. Semper in ciuitate,
(…) quibus opes nullae sunt bonis inuident. — 9. Miseranda uita (…) qui se metui quam
amari malunt. — 10. Scipio qui rem publicam saluam esse uellent (…) se sequi iussit. —
11. Quem neque gloria neque pericula excitant, (…) nequiquam hortere. — 12. (…) emas
non quod opus est, sed quod necesse est ; quod non opus est, (…) asse carum est. — 13. (…)
qui adipisci ueram gloriam uolet, iustitiae fungatur officiis. — 14. Vbi nihil timetur, (…)
quod timeatur nascitur. — 15. Cunctis potest accidere (…) quod cuiuis potest. — 16. Facile
inuenies (…) qui bene faciant, cum (…) qui fecerunt coles. — 17. Facinus (…) quos inquinat
aequat. — 18. Etiam (…) qui faciunt oderunt iniuriam.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 149

295. Traduisez. Mettez, si possible, l’antécédent à sa place normale.


1. Quam urbem pulcherrimam esse uoluerunt, hanc defendant. — 2. Qua nocte
templum Ephesiae Dianae deflagrauit, eadem constat natum esse Alexandrum. — 3. Ad
quas res aptissimi erimus, in iis potissimum elaborabimus. — 4. In qua urbe imperatores
poetarum nomen coluerunt, in ea non debent togati iudices a poetarum salute abhorrere. —
5. Quas diuitias honeste habere licebat, abuti per turpitudinem properabant. — 6. Haec in
his quibus dixi libris peruulgata sunt. — 7. Quas regiones quasque gentis nulla fama notas
fecerat, has noster imperator nosterque exercitus peragrarunt. — 8. A quo genere homi-
num uictoriam sperauerat, ab eo paene proditus Caesar uidebatur. — 9. Quae dico signa,
Messanam nemo uenit quin uiserit. — 10. Amici sunt firmi et constantes eligendi, cuius
generis est magna penuria. — 11. Caesar Gomphos peruenit, quod est oppidum primum
Thessaliae uenientibus ab Epiro. — 12. Equestri proelio, qua parte copiarum conserendi
manum fortuna mihi data est, hostem fudi. — 13. Quae hic rei publicae uulnera inponebat,
eadem ille sanabat. — 14. Quae apud alios iracundia dicitur, ea in imperio superbia atque
crudelitas appellatur. — 15. Quod cuique temporis ad uiuendum datur, eo debet esse
contentus. — 16. Per quae sis tutus, illa semper cogites. — 17. Mala se res habet cum, quod
uirtute effici debet, id temptatur pecunia. — 18. Hoc non concedo, ut quibus rebus
gloriemini in uobis, easdem in aliis reprehendatis. — 19. Plerique a quo plurimum sperant,
ei potissimum inseruiunt. — 20. Euentus belli, uelut aequus iudex, unde ius stabat, ei uicto-
riam dedit.

296. Traduisez.
1. Laborem doloremque fugiunt, quibus ut careant omnia perpeti possunt. — 2. Errare
malo cum Platone, quem tu quanti facias scio. — 3. Legati missi sunt quibus si uideretur
digna causa, Carthaginem traicerent. — 4. Aiunt Pygmaeos ibi nasci, quorum qui longissimi
sunt non longiores esse quam pedes duo et quadrantem. — 5. Homines bona futura modo
expectant, quae quia certa esse non possunt, conficiuntur angore. — 6. Omnia sunt sapienti
praeparanda quibus nescit an aliquando uti necesse sit. — 7. Epicurus non satis politus est
iis artibus quas qui tenent eruditi appellantur. — 8. Numquam digne satis laudari philoso-
phia poterit, cui qui pareat omne tempus aetatis sine molestia possit degere. — 9. In Hercu-
lis templo apud Agrigentinos est ex aere simulacrum ipsius Herculis, quo non facile dixerim
quicquam me uidisse pulchrius. — 10. Nihil est uirtute amabilius, quam qui adeptus erit a
nobis diligetur. — 11. Hic Attalo, quo grauiorem inimicum non habui, sororem suam in ma-
trimonium dedit. — 12. Noli, oro te, aduersum eos me uelle ducere, cum quibus ne contra
te arma ferrem, Italiam reliqui. — 13. Multas ad res perutiles Xenophontis libri sunt ; quos
legite, quaeso, studiose. — 14. Nec est alius ab tergo exercitus qui, nisi nos uincimus, hosti
obsistat, nec Alpes aliae sunt, quas dum Poeni superant, comparari noua possint praesidia.

Exercice de style.
Conclamarunt omnes qui aderant. Toutes les personnes présentes poussèrent des cris.
Tous les spectateurs…, Tous les témoins…

297. Traduisez la proposition relative par un nom ou un adjectif.


1. Graeci homines deorum honores tribuunt iis uiris qui tyrannos necauerunt. — 2. Ma-
rius L. Plotium dilexit, cuius ingenio putabat ea quae gesserat posse celebrari. — 3. Caesar
quo consueuerat interuallo hostes sequitur. — 4. Athenienses sua omnia quae moueri pote-
rant partim Salamina, partim Troezena deportant. — 5. Quoniam illum qui hanc urbem
condidit ad deos immortalis sustulimus, esse apud uos in honore debebit is qui eandem
150 Maîtrise du latin par la pratique

hanc urbem seruauit. — 6. Consecutus est id quod animo proposuerat. — 7. Quae homines
arant, nauigant, aedificant, uirtuti omnia parent. — 8. Se id quod expetunt consequi posse
confidunt. — 9. Quod inter Trebiam Padumque agri est, Galli tum incolebant. — 10. Pro-
pius periculum fuerunt qui uicerunt. — 11. Semper in proelio iis maxumum est periculum
qui maxume timent. — 12. Hortemur liberos nostros ne eis aut praeceptis aut magistris aut
exercitationibus quibus utuntur omnes, sed aliis quibusdam se id quod expetunt consequi
posse confidant.

298. Un bon législateur est plus utile à l’État qu’un philosophe


Nihil enim dicitur a philosophis quod quidem recte honesteque dicatur, quod non ab iis
partum confirmatumque sit a quibus ciuitatibus iura discripta sunt. Vnde enim pietas aut a
quibus religio ? unde ius aut gentium aut hoc ipsum ciuile quod dicitur ? unde iustitia, fides,
aequitas ? unde pudor, continentia, fuga turpitudinis, adpetentia laudis et honestatis ? unde
in laboribus et periculis fortitudo ? Nempe ab iis qui haec disciplinis informata alia moribus
confirmarunt, sanxerunt autem alia legibus. Quin etiam Xenocraten ferunt, nobilem in
primis philosophum, cum quaereretur ex eo quid adsequerentur eius discipuli, respondisse
ut id sua sponte facerent quod cogerentur facere legibus. Ergo ille ciuis, qui id cogit omnis
imperio legumque poena quod uix paucis persuadere oratione philosophi possunt, etiam iis
qui illa disputant ipsis est praeferendus doctoribus. Quae est enim istorum oratio tam exqui-
sita, quae sit anteponenda bene constitutae ciuitati publico iure et moribus ?
CIC., Rep. I, 2–3

299. Mépris de la mort chez un Spartiate


Lacedaemonius quidam, cuius ne nomen quidem proditum est, mortem tantopere
contempsit, ut, cum ad eam duceretur damnatus ab ephoris et esset uoltu hilari atque laeto
dixissetque ei quidam inimicus : « Contemnisne leges Lycurgi ? », responderit : « Ego uero
illi maximam gratiam habeo, qui me ea poena multauerit, quam sine mutuatione et sine
uersura possem dissoluere. » O uirum Sparta dignum ! ut mihi quidem, qui tam magno
animo fuerit, innocens damnatus esse uideatur.
CIC., Tusc. I, 100

4.3.7. Indéfinis
Tableau 46. Adjectifs-pronoms indéfinis

Adjectif (A) Pronom (Pr)


1. Quelque, quelqu’un, un
A. Proposition affirmative
• aliquis, aliqua, aliquod (Pr : quelque quelqu’un, quelque chose
aliquid) [indéterminé]
• quis, qua(e), quod (Pr : quid) quelque quelqu’un, quelque chose
• quispiam, quaepiam, quodpiam quelque quelqu’un, quelque chose
(Pr : quidpiam)
• uter, utra, utrum un (des deux) l’un (des deux)
B. Proposition négative (forme ou sens)
• quisquam (A-Pr), quaequam, quelque quelqu’un, quelque chose
quidquam (Pr)
• ullus, ulla, ullum quelque quelqu’un, quelque chose
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 151

2. Certain, un certain
• quidam, quaedam, quoddam un (certain) quelqu’un, quelque chose
(Pr : quiddam) [déterminé]
3. Aucun ne, personne ne
• nemo (aucun… ne) aucun, personne, nul ne
• nihil – rien ne
• nullus, nulla, nullum aucun… ne aucun, personne, nul ne
• neuter, neutra, neutrum aucun (des deux)… ne aucun (des deux), personne (des
deux), ni l’un ni l’autre ne
4. Chaque, chacun, tout, tous
A. Valeur distributive (chacun pris séparément)
• quisque, quaeque, quodque chaque chacun, chaque chose
(Pr : quidque)
• unusquisque, unaquaeque, chaque chacun, chaque chose
unumquodque (Pr : unumquid-
que)
B. Valeur collective (chacun pris ensemble, tous)
• omnis, omnis, omne tout (ensemble)
• totus, tota, totum tout (entier)
• cuncti, cunctae, cuncta tous sans exception
• uniuersi, uniuersae, uniuersa tous, l’ensemble de
• uterque, utraque, utrumque chaque (des deux), l’un et l’autre chacun (des deux), l’un et l’autre
5. N’importe quel, n’importe qui
• quiuis, quaeuis, quoduis (Pr : n’importe quel, quelconque n’importe qui, quiconque
quiduis)
• quilibet, quaelibet, quodlibet n’importe quel, quelconque n’importe qui, quiconque
(Pr : quidlibet)
• uteruis, utrauis, utrumuis n’importe quel (des deux) n’importe qui (des deux)
• uterlibet, utralibet, utrumlibet n’importe quel (des deux) n’importe qui (des deux)
6. Autre, un autre
• alius, alia, aliud autre [parmi plusieurs] un autre [parmi plusieurs]
• alter, altera, alterum autre (des deux), second l’autre (des deux), le second
• alteruter, alterutra, alterutrum un des deux l’un des deux, l’un ou l’autre
• reliqui, reliquae, reliqua (tous) les autres [après soustraction]
• ceteri, ceterae, cetera (tous) les autres [par opposition]

N.B. Par ellipse du verbe posse ou esse, certains adj.-pron. relatifs apparaissent comme indéfinis :
– quicumque, quaecumque, quodcumque : « quel qu’il soit, quelconque » ;
– utercumque, utracumque, utrumcumque : « quel qu’il soit (des deux) » ;
– qualiscumque, qualiscumque, qualecumque : « de quelque nature que, quel… que » ;
– quantuscumque, quantacumque, quantumcumque : « quelque grand que, si grand que » ;
– quisquis (A-Pr), –, quidquid (Pr) : « n’importe quel, quelconque ; n’importe qui (quoi) ».

quacumque ratione par tous les moyens


utrocumque modo d’une manière ou de l’autre
qualiscumque locus le premier endroit venu
quanticumque à n’importe quel prix
quoquo modo de n’importe quelle manière
152 Maîtrise du latin par la pratique

4.3.7.1. (Ali)quis, quidam, quisquam, uterque, etc.


 ERNOUT–THOMAS, § 219 ; SAUSY, § 123–125 ; LAVENCY, § 118.1, 118.5 ; FAMERIE et al., ch. 16

300. Traduisez.
1. Bestiae, ut quidquid obiectum est, eo contentae non quaerunt amplius. — 2. Sibi
uterque confidebat. — 3. Numquam rem publicam alterutro exercitu priuare uoluit. —
4. Pompeiani in quodam monte constiterunt. — 5. Ariouistus postulauit ne quem peditem
ad conloquium Caesar adduceret. — 6. Caesar praesidium utrisque castris reliquit. —
7. Vbii paulo sunt ceteris humaniores. — 8. Duas legiones in Lingonibus, sex reliquas in
Senonum finibus conlocauit. — 9. Caesar omnibus equitibus interdicit ne quemquam inter-
ficiant. — 10. Haec uitia uidentur in quemuis potius quam in istum conuenire. — 11. Ini-
quum me esse quispiam dicet. — 12. Is sibi negat quicquam scriptum esse. — 13. Quaero
quid Sestius facere possit quod non quiuis nostrum. — 14. Si quid in te peccaui, ignosce. —
15. Fuit uterque summus orator. — 16. Video esse hic in senatu quosdam qui tecum una
fuerunt. — 17. Quae sanari poterunt, quacumque ratione sanabo. — 18. Minus habeo
uirium quam uestrum uteruis. — 19. Vt adulescentem in quo est senile aliquid, sic senem in
quo est aliquid adulescentis probo. — 20. Alterutri necesse est falsum dicere. — 21. Vter-
que nostrum recte fecit. — 22. Stoici censent unum quemque nostrum mundi esse partem.
— 23. Num quid simile populus Romanus audierat aut uiderat ? — 24. Aut nemo (quod
quidem magis credo), aut, si quisquam, Cato sapiens fuit. — 25. Milo est quodam incredibili
robore animi. — 26. Diuina quadam mente praeditus, multa uidit. — 27. An si cui quid ille
promisit, id erit fixum, quod idem facere non potuit ? — 28. Vtrumlibet elige. — 29. Sine
ullo domino sunt. — 30. Veni Athenas, inquit Democritus, neque me quisquam ibi agnouit.
— 31. Negabat umquam beatiorem quemquam fuisse. — 32. Accurrit quidam notus mihi
nomine tantum. — 33. Si quid est pabuli, obruunt niues.

4.3.7.2. Quisque
 ERNOUT–THOMAS, § 219–220 ; SAUSY, § 128 ; LAVENCY, § 118.7 ; FAMERIE et al., ch. 16

Exemples. 1. Suum cuique tribuendum est. — 2. Doctissimus quisque modestissmus. – Vt quisque


doctissimus (est), ita modestissimus est. – Quo quisque doctior (est), eo modestior est. — 3. Hoc tertio
quoque anno fit. — 4. Quod quisque uult facit.

301. Traduisez.
1. Tenenda sunt sua cuique. — 2. Suum quisque noscat ingenium. — 3. Tribuamus id
cuique quod est quoque dignum. — 4. Veterrima quaeque amicitia esse debet suauissima.
— 5. Quo quisque est sollertior et ingeniosior, hoc docet iracundius et laboriosius. — 6. Vt
quisque est uir optimus, ita difficillime esse alios improbos suspicatur. — 7. Optumus quis-
que facere quam dicere malebat. — 8. Quinto quoque anno Sicilia tota censetur. — 9. Vt
quisque morbus est difficillimus, ita medicus nobilissimus quaeritur. — 10. Quod cuique
obtigit, id quisque teneat. — 11. Sua quemque fraus maxime uexat, suum quemque scelus
agitat. — 12. Colendus est ita quisque maxime ut quisque maxime uirtutibus erit ornatus.
— 13. Res familiaris sua quemque delectat. — 14. Cognoscit non decimum quemque esse
reliquum militem sine uulnere. — 15. Optimum quidque rarissimum est. — 16. Tertio
quoque uerbo orationis suae me appellabat. — 17. Sapientissimus quisque aequissimo
animo moritur, stultissimus iniquissimo. — 18. Quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab
amicis. — 19. Ex philosophis nonne optumus et grauissumus quisque confitetur multa se
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 153

ignorare ? — 20. Volt sibi quisque credi. — 21. Erit etiam obscurior quo quisque deterior.
— 22. Primi consules sub iugum missi sunt, tum ut quisque gradu proximus erat, ita
ignominiae obiectus. — 23. Pecunia semper ab amplissimo quoque clarissimoque contemp-
ta est. — 24. Adhibenda est quaedam reuerentia et optimi cuiusque et reliquorum. —
25. Vt quisque maxume ad suum commodum refert quaecumque agit, ita minime est uir
bonus. — 26. Primum quidque uideamus. — 27. Erat iudicis statuere quid quemque
cuique praestare oporteret. — 28. Altissima quaeque flumina minimo sono labuntur. —
29. Ni ita se haberet, ut animi immortales essent, haud optimi cuiusque animus maxime ad
immortalitatem et gloriam niteretur. — 30. Virtus praeceptoris est quo quemque natura
ferat scire. — 31. Cetera multitudo sorte decimus quisque ad supplicium lecti sunt. —
32. Quo quoiusque animus fert, eo discedunt. — 33. Vix decumus quisque est qui ipse sese
nouerit. — 34. Vt quisque aetate antecedit, ita sententiae principatum tenet. — 35. Hoc
maxime officii est, ut quisque maxime opis indigeat, ita ei potissimum opitulari ; quod
contra fit a plerisque.

302. Traduisez.
1. Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes. — 2. Les jeux olympiques ont lieu
tous les quatre ans. — 3. Chaque âge a ses plaisirs. (Boileau) — 4. Que chacun donne ce
qu’il peut. — 5. Il se trompe tous les cinq mots. — 6. Ce sont souvent les plus prudents qui
sont les plus courageux. — 7. Dans les écoles romaines, on donnait congé aux élèves un
jour sur huit. — 8. Tous les gens de bien souhaitaient le retour de Cicéron exilé. — 9. Que
chacun veille à ses propres intérêts. — 10. Plus une chose est rare, plus elle est chère. —
11. Chacun mesure le danger à sa propre crainte.

303. Proverbes et maximes.


1. Quam quisque norit artem, in hac se exerceat. — 2. Faber est suae quisque fortunae.
— 3. Sibi quisque ruri metit. — 4. Suum cuique pulchrum est. — 5. Sibi quisque natura est
carus. — 6. Suae quemque fortunae maxime paenitet. — 7. In rebus asperis fortissima
quaeque consilia tutissima sunt. — 8. Maximae cuique fortunae minime credendum est.

4.3.7.3. Nemo, nullus, neuter, etc.


 ERNOUT–THOMAS, § 219 ; SAUSY, § 121–122 ; FAMERIE et al., ch. 16

304. Traduisez.
1. In muro consistendi potestas erat nulli. — 2. An ullam usquam esse oram tam deser-
tam putatis ? — 3. Contigit tibi quod haud scio an nemini. — 4. Priuati agri apud Suebos
nihil est. — 5. Hieronymus censet summum bonum esse sine ulla molestia uiuere. —
6. Hoc intellegendum puto, neminem esse neglegendum. — 7. Nulla mihi tecum, Cato, po-
test esse dissentio. — 8. Horum oratorum qui neutrum habebat confugiebat ad Philippum.
— 9. Iudicari potest nulla re magis oratorem commendari quam uerborum splendore. —
10. Ad urbem ita ueni, ut nemo ullius ordinis homo fuerit qui mihi obuiam non fuerit. —
11. Licet nemini contra patriam ducere exercitum. — 12. Nemo unus externus magis enixe
adiuuit rem Romanam. — 13. Qui locus in Graecia tota tam sanctus fuit in quo ullum simu-
lacrum reliquum sit ? — 14. Tot annos in causis publicis ita sum uersatus, ut defenderim
multos, laeserim neminem. — 15. Accedebat huc ut alios alii deinceps exciperent. —
16. Nulla iam pernicies a monstro illo intra moenia comparabitur. — 17. Neuter neutri inui-
det. — 18. Paupertas si malum est, mendicus beatus esse nemo potest, quamuis sit sapiens.
154 Maîtrise du latin par la pratique

4.3.7.4. Alius, alter ; réciprocité


 ERNOUT–THOMAS, § 212, 221 ; SAUSY, § 131 ; LAVENCY, § 109, 118.10 ; FAMERIE et al., ch. 16

Exemples. 1. Pueri inter se amant. — 2. Pueri alii alios amant.

305. Traduisez.
1. Prodesse inter se sapientes possunt. — 2. Controuersias inter se milites habuerunt. —
3. Alius alium circumspectant. — 4. Fidere alii aliis non possunt. — 5. Inter se amicissime
consalutarunt. — 6. Fit ut non modo homines a deis, sed ipsi dei inter se ab aliis alii negle-
gantur. — 7. Inter se coniurati fidi erant, alius alii tanti facinoris conscii. — 8. Themis-
tocles et Aristides obtrectarunt inter se. — 9. Alter ab altero est adiutus. — 10. Inter se ius
iurandum dant. — 11. Alii super alios occidebant. — 12. Alter alteri inimicus auxilio fuit.
— 13. Cum alius alii subsidium ferret, audacius resistere coeperunt. — 14. Mortem in
certamine quam ut alter alterius imperio subiceretur praeoptauerunt. — 15. Inertia et mol-
litia animi, alius alium expectantes, cunctamini. — 16. Auxerant inter se opinionem Scipio
et Hannibal. — 17. Pro metu repente gaudium mutatur : milites alius alium laeti appellant.
— 18. Sunt multi qui eripiunt aliis quod aliis largiantur. — 19. Nostri cohortati inter se
uniuersi ex naui desiluerunt. — 20. Consulares alii alios increpantes timidos uocant.

306. Traduisez.
1. On voit souvent de pauvres gens s’aider les uns les autres. — 2. Après la bataille, les
survivants se félicitaient mutuellement d’avoir échappé à un grand danger. — 3. Les
malfaiteurs se méfient les uns des autres. — 4. Ils se ressemblent tellement, qu’on ne peut
facilement les distinguer l’un de l’autre. — 5. N’est-il pas honteux de voir des citoyens
s’entre-déchirer alors qu’ils devraient s’aider mutuellement ? — 6. Les Belges échangèrent
des otages pour garantir leur mutuelle loyauté. — 7. Il n’est pas rare de voir des hommes
politiques se reprocher réciproquement leurs bévues. — 8. Il se faut entr’aider, c’est la loi
de nature. (La Fontaine) — 9. Les soldats se mirent à s’embrasser entre eux en pleurant. —
10. La plupart ne voient pas à quel point ces choses sont incompatibles. — 11. Les Romains
et les Carthaginois s’étaient usés les uns les autres. — 12. Comparez entre elles la vie de l’un
et celle de l’autre.

307. L’amitié idéale


Par est primum ipsum esse uirum bonum, tum alterum similem sui quaerere. In talibus
ea stabilitas amicitiae confirmari potest, cum homines beniuolentia coniuncti primum cupi-
ditatibus iis quibus ceteri seruiunt, imperabunt, deinde aequitate iustitiaque gaudebunt,
omniaque alter pro altero suscipiet neque quicquam umquam nisi honestum et rectum alter
ab altero postulabit, neque solum colent inter se ac diligent, sed etiam uerebuntur.
CIC., Lael. 82

4.3.7.5. Traduction de « on »
 ERNOUT–THOMAS, § 170, 330 ; SAUSY, § 170 ; LAVENCY, § 118.10

308. Traduisez.
1. On me frappe, on me nuit, on me poursuit. — 2. On vit bien avec peu de choses. —
3. On peut vivre sans richesses, mais non sans amis. — 4. On doit aider les malheureux. —
5. Qu’on aide les malheureux ! — 6. On n’épargna pas les enfants. — 7. C’est en vain que,
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 155

lorsqu’on est arrivé à la vieillesse, on redemande la jeunesse. — 8. On pécherait moins


souvent si l’on savait ce qu’on ignore. — 9. On se plaint souvent à tort. — 10. On ne se
souvient pas toujours des bienfaits. — 11. Il tombe, il ne remue plus, on le croirait mort. —
12. Quoi que dise le menteur, on ne le croit pas. — 13. Une vache était là : l’on appelle, elle
vient. (La Fontaine) — 14. Je veux que l’on m’écoute. — 15. On raconte que Platon se
rendit auprès du tyran Denys. — 16. On est parfois triste sans raison. — 17. On est très
fâché(s) contre vous. — 18. On est venu pendant que vous dormiez. — 19. On ne pense pas
toujours à tout. — 20. Ce n’est pas soi qu’on voit. (La Fontaine) — 21. Croit-on
m’intimider ? — 22. On combattit avec acharnement jusqu’au soir. — 23. Épicure déclare
qu’on ne peut vivre avec plaisir, si on ne vit pas avec sagesse. — 24. Les armes, dit-on, sont
les membres du soldat.

309. Maximes et pensées.


1. On a souvent besoin d’un plus petit [que soi]. (La Fontaine) — 2. On garde sans
remords ce qu’on acquiert sans crimes. (Corneille) — 3. On n’aime pas à voir ceux à qui l’on
doit tant. (Id.) — 4. On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. (Fénelon) — 5. Ce que l’on
conçoit bien s’énonce clairement. (Boileau) — 6. [C’est] d’un roi [que] l’on tient cette
maxime auguste, que jamais on n’est grand qu’autant que l’on est juste. (Corneille) — 7. On
est heureux ou malheureux par une foule de choses qui ne paraissent pas, qu’on ne dit point
et qu’on ne peut dire. (Chamfort) — 8. Quand on aime, c’est le cœur qui juge. (Joubert) —
9. On aime à faire soi-même ses bonnes actions. (Id.) — 10. Quand on a trop craint ce qui
arrive, on finit par éprouver quelque soulagement lorsque cela est arrivé. (Id.)

4.4. Verbes
4.4.1. Voix passive
 ERNOUT–THOMAS, § 222–225, 230–234 ; SAUSY, § 331–334

Corpus labore firmatur. Le travail fortifie le corps.

310. Traduisez en substituant l’actif au passif.


1. Amici in aduersis rebus cognoscuntur. — 2. Aliquando gladius nobis ad hominem
occidendum ab ipsis porrigitur legibus. — 3. Extorta est latroni sica de manibus. — 4. Non
exitus rerum, sed hominum consilia legibus uindicantur. — 5. Vi uicta uis uel potius
oppressa uirtute audacia est. — 6. Leges a uictoribus dicuntur, accipiuntur a uictis. — 7. In
hoc bello nunquam ab ullo duce sine ingenti clade erratum est. — 8. Etiam in bestiis uis
naturae perspici potest. — 9. Captum oppidum est cum ingenti praeda. Quamquam plera-
que ab dominis de industria corrupta erant, tamen et ex pretio rerum uenditarum aliquan-
tum pecuniae redactum esse constat et multam pretiosam supellectilem missam Carthagi-
nem. — 10. Satis fiet a nobis neque parcetur labori. — 11. A Cotta primisque ordinibus
acriter resistebatur. — 12. A Diodoto studiosissime in dialectica exercebar. — 13. Liber
tuus et lectus est et legitur a me diligenter et custoditur diligentissime. — 14. Nox una
Hannibali sine equitibus atque impedimentis acta est.

311. Traduisez en recourant à la voix passive.


1. La cavalerie reçut l’ordre de rentrer immédiatement dans le camp. — 2. Ta lettre m’a
enchanté. — 3. Le danger met à l’épreuve le sang-froid d’un vrai chef. — 4. L’espoir d’une
156 Maîtrise du latin par la pratique

récompense stimule les paresseux. — 5. Rien ne peut troubler l’âme du sage. — 6. Les
dieux voient tout ce que font les hommes. — 7. La mort effraye même les plus braves. —
8. On ne peut facilement comprendre tous les secrets de la nature. — 9. La guerre enrichit
les trafiquants, mais appauvrit le peuple. — 10. Ces gens-là ne peuvent me nuire en rien.

Nisi fallor… Si je ne me trompe…


Bellum sedatur. La guerre s’apaise.

312. Traduisez les verbes par la voix réfléchie.


1. Amicus ne criminibus inferendis delectetur. — 2. Milites super uallum praecipitantur.
— 3. Orator commendatur uerborum splendore. — 4. Nostro more cum parentibus
puberes filii non lauantur. — 5. Pares cum paribus facillime congregantur. — 6. Epami-
nondas exercebatur plurimum currendo et luctando. — 7. Alii aliam in partem perterriti
ferebantur. — 8. Franguntur remi. — 9. Occasio aegre offertur, facile amittitur. — 10. Ex-
ercentur athletae. — 11. Corrumpitur iam cena. — 12. Alitur uitium uiuitque tegendo. —
13. Hispano cingitur gladio. — 14. Flamma ad caelum usque ferebatur. — 15. Extenuari
spem nostram uidi. — 16. Cor meum et cerebrum finditur. — 17. Tellus non mouetur et in
eam feruntur omnia pondera. — 18. Fortis animus et magnus duabus rebus maxime
cernitur, quarum una in rerum externarum despicientia ponitur. — 19. Nunc, quocumque
feremur, danda uela sunt. — 20. Magnus clamor factus est. — 21. Propositio ex se intelle-
gitur. — 22. Milites omnibus portis ad opem ferendam effunduntur.

313. Traduisez en recourant à la voix passive.


1. Cet historien se recommande par son respect de la vérité. — 2. La foule se répand
autour des messagers. — 3. Le chien se roule dans la poussière. — 4. Les anciens se
lavaient avant le repas. — 5. Chez les Romains, la plupart des jeunes gens s’exerçaient à
l’art oratoire. — 6. L’orgueil de César s’accroissait de jour en jour. — 7. Cela se comprend
sans peine. — 8. Je me suis fort amusé à ce spectacle. — 9. Restons au port jusqu’à ce que
la tempête se calme. — 10. Certains mots latins ne doivent pas se traduire en français. —
11. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. — 12. Il s’émut grandement à cette nouvelle.

4.4.2. Exercices de style


314. En considérant le complément, traduisez le verbe latin par le verbe français
qui vous paraît le mieux approprié.
1. Facere : impetum – insidias – foedus – furtum, facinus – proelium – perniciem,
incendium – desiderium, timorem, dolorem, admirationem – iram, suspicionem – spem –
risum, fletum, lacrimas – uiam, aditum – sacrificium – ludos – imperata – pecuniam –
iacturam, damnum – fidem – litteram – promissum (= seruare) – facultatem exeundi –
aliquem consulem – negotium alicui – silentium (= imperare).
2. Agere : censum – radices – gemitus – praedam – triumphum – uigilias – bellum, pacem
– tempus, uitam, aetatem – delectum – causam – partes, fabulam.
3. Capere : sonitum – animum – gloriam, nomen – portum, insulam, collem (= petere) –
aures, oculos – coniecturam – consilium – consulatum – misericordiam – tempus,
occasionem – documentum – infamiam – utilitatem, fructum ex aliqua re.
4. Colere : agros, uitem – urbem, ripas – uirtutem, iustitiam, artem, genus uitae –
parentes, amicos – deos.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 157

5. Dare : damnum, malum – latus – manus, iugulum – poenam – fabulam – operam –


senatum alicui.
6. Ducere : sortes – funus – tempus, bellum, noctem (= producere) – exercitum – nomen
ex aliqua re – lineam, orbem – fossam – muros – uxorem.
7. Ferre : legem – dolorem, casus – suffragium – iudicium – fructus – iniuriam, repulsam.
8. Gerere : uestem, galeam – amicitiam, inimicitias cum aliquo – consulatum,
magistratum – res magnas – rem publicam – negotium – rem – bellum – pacem – fortem
animum.
9. Habere : uim – febrim – rationem alicuius rei – inuidiam, infamiam, admirationem
(= facere) – senatum, comitia – orationem – aliquem doctum – aliquem amicum – aliquem
bene, male.
10. Petere : hostes, aliquem – locum, castra, altum – latus, caput gladio – consulatum –
gloriam, sapientiam.
11. Tenere : locum (deux sens) – uerba, uersus, Homerum – aures – cursum – risum,
iracundiam.
12. Tollere : manus – ancoras – signa – praedam – errorem, suspicionem, dubitationem –
legem, reges, memoriam – nomen – oculos – aliquem in caelum – aliquem in crucuem.
13. Vti : arte – silentio – stultitia, seueritate – hominibus improbis – bona condicione –
solacio – teste – bona, infirma ualetudine – occasione – ioco.
14. Afficere : beneficio – gloria – damno, incommodo – supplicio.
15. Mouere : caput – castra – loco – sensus – aliquem – approbationem – fletum, risum.
16. Adire : urbem – periculum – amicum – oraculum – hereditatem.
17. Carere : corpore – dolore – uirtute – reprehensione – periculis – foro.

Fit melior. Il s’améliore.


Initia male posuisti. Tu as mal débuté.

315. Traduisez uniquement par un verbe les expressions composées des verbes.
1. Facere : impetum – fugam – iter – initium – finem – mentionem – moram – uerba –
proelium – stipendia – certiorem.
2. Capere : initium, exordium – finem – consilium – desiderium ex aliquo.
3. Agere : gratias – ioca – laudes.
4. Dare : terga – impetum – se fugae – foras – ad terram – crimini.
5. Ducere : os – uxorem – spiritum.
6. Referre : pedem.
7. Afficere : contumelia – exsilio – gaudio – honore – ignominia – laude – poena – praemiis
– sepultura – seruitute.
8. Prosequi : aliquem laudibus – misericordia – honorificis uerbis – oratione –
clamoribus.

316. Traduisez les mots en italiques par un verbe.


1. Ire in exsilium iussus est. — 2. Nos patriam fugimus. — 3. Clodius Etruscos pellere
possessionibus conatus est. — 4. Locupletes socios fecerat. — 5. (Formule de début de lettre)
Lentulus Ciceroni suo s(alutem) p(lurimam) d(icit). — 6. Quaere cur Milo seruos parum
amplis adfecerit praemiis ? — 7. Rex socio filiam suam in matrimonium dat. — 8. Caesar
piratas suffixurum se cruci iurauerat. — 9. Iuuenes, ueste posita, corpora oleo perunxerunt.
— 10. Caesar certior factus est omnes Belgas coniurare. — 11. Fama incerta in maius ferri
158 Maîtrise du latin par la pratique

solent. — 12. Caesar regem Deiotarum amplissimo honore adfecit. — 13. Mortem sibi
ueneno consciuit. — 14. Poenus quod inter Alpes Apenninumque agri est suae dicionis
fecerat. — 15. Elephanti tutum agmen praebebant. — 16. Nimis liberum populum libertas
ipsa seruitute adficit. — 17. Nempe negas ad beate uiuendum satis posse uirtutem ? —
18. Iniuria abs te adficior indigna. — 19. Tum Hannibal adeo graui morbo adficitur oculo-
rum, ut postea numquam dextro aeque bene usus sit. — 20. Mortuum sepultura adfecit. —
21. Nouo imperatori apud nouos milites pauca uerba facienda sunt. — 22. Exprimitur gemi-
tus, quia membra dolore adficiuntur. — 23. Caesar Remos liberaliter oratione prosecutus
est. — 24. Honorificis uerbis eum prosequitur. — 25. De quoius hominis moribus pauca
prius explananda sunt quam initium narrandi faciam. — 26. Catilinae ab adulescentia bella
intestina, caedes, rapinae, discordia ciuilis grata fuere. — 27. Ea uitia dulciora fiunt moribus
bonis. — 28. Rogo finem orandi facias. — 29. Belli initium ducitur a fame. — 30. Haec
consilia minus prospere procedebant. — 31. Caesar iis quos in castris retinuerat discedendi
potestatem fecit. — 32. Ea quae uis, ut potero, explicabo, ut homunculus unus e multis
probabilia coniectura sequens. — 33. Meruit ut praemiis decoraretur. — 34. Tabernae mihi
duae corruerunt reliquaeque rimas agunt. — 35. Est pecunia effectrix multarum uolup-
tatum. — 36. Celeriter gladios strinxerunt.

Pecunia non olet. L’argent n’a pas d’odeur.


Pueros curat. Il prend soin des enfants.

317. Traduisez les verbes en italiques par une périphrase.


1. Valuit apud me plus pudor quam timor. — 2. Nihil in oppugnatione oppidi profe-
cerant. — 3. Caesar certior factus est omnes Belgas coniurare. — 4. Vereor ne turpe sit
timere. — 5. Imperator neminem alium praeficere malebat. — 6. Multum cum in omnibus
rebus, tum in re militari potest fortuna. — 7. Postero die iunctae sunt copiae. — 8. Dumno-
rix gratia et largitione apud Sequanos plurimum poterat. — 9. Regum animi uirtus in pace
ita ut in bello ualet. — 10. Illi, non quia audent, sed quia necesse est, pugnaturi sunt.

318. Traduisez les expressions en italiques par un des verbes suivants : audeo,
concedo, confido, cupio, diligo, fugio, laudo, miror, persequor, praesum, praeter-
mitto, proficio, seruio, supero, timeo, ualeo, uideo.
1. Vos arguments ont plus de valeur que les miens. — 2. J’ai envie d’aller me reposer
quelques jours à la campagne. — 3. Ne vous faites pas l’esclave des richesses. — 4. Il a fait
de grands progrès dans [l’étude de] la langue latine. — 5. Si tu as le dessus, n’accable pas ton
adversaire ; si tu as le dessous, accepte la défaite d’un cœur léger. — 6. L’ennemi a peur de
nous et prend la fuite. Notre cavalerie se met à sa poursuite. — 7. Dans une discussion, il est
bon que chacun fasse des concessions. — 8. Cicéron éprouvait la plus vive admiration pour
Pompée, dont il a fait l’éloge dans plusieurs discours. — 9. Les vieux soldats ressentaient de
l’affection pour le jeune Hannibal ; chaque fois que ce dernier se trouvait à leur tête, ils
éprouvaient une grande confiance et montraient beaucoup d’audace. — 10. Ne laissons
échapper aucune occasion. — 11. Rends-toi compte de ce que tu fais.

Caesar pontem fecit. César fit faire un pont.


Non permouentur. Ils ne se laissent pas impressionner.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 159

319. Traduisez les mots en italiques en employant, à titre d’auxiliaire, devoir, faire,
se laisser, réussir, savoir, se sentir, se voir, vouloir bien.
1. Ista uideo fateorque esse magna. — 2. Opinionibus uulgi rapimur in errorem. —
3. Sine gemitu aduruntur. — 4. His lacrimis non mouetur Milo. — 5. Amorem sibi
conciliarat a nobis omnibus. — 6. Cum uellet sibi anulum facere, aurificem iussit uocari. —
7. Concedes multo hoc esse grauius. — 8. Dat tuba signum Vercingetorix. — 9. Illum
ulciscar ueneficum. — 10. Hostes fugauit. — 11. Aduersus angulum muri Hannibal uineas
agere instituit. — 12. Est honestius alienis iniuriis quam re sua commoueri. — 13. Non
facile diiudicatur amor uerus et fictus. — 14. Nulli patientius reprehenduntur quam qui
maxime laudari merentur. — 15. Non est consentaneum qui metu non frangatur eum
frangi cupiditate, nec qui inuictum se a labore praestiterit uinci a uoluptate. —
16. Pompeius adfirmat se prius occisum iri a Clodio quam me uiolatum iri.

320. Traduisez les groupes verbaux par un seul verbe.


1. Je me vois obligé de vous punir. — 2. Je ne puis nier que j’éprouve quelque crainte. —
3. J’ose espérer que vous suivrez mes conseils. — 4. Ne va pas croire tout ce qu’on raconte.
— 5. Hannibal avait su se concilier les sympathies des soldats. — 6. Ne vous laissez pas
entraîner par de mauvais amis. — 7. Les assiégés se sentirent réconfortés par l’arrivée des
secours. — 8. Nous saurons bien punir les traîtres. — 9. Je veux bien admettre que je me
suis trompé sur ce point. — 10. L’homme de bien ne se laisse pas détourner de son devoir
par le plaisir. — 11. Les soldats durent se passer de pain pendant plusieurs jours. —
12. Enfin les soldats d’Hannibal avaient réussi à franchir les Alpes ! — 13. L’orateur ne se
laisse pas impressionner par les cris de la foule. — 14. Je ne veux nommer personne. —
15. Il est triste de se voir trompé par son ami. — 16. Combien de jeunes gens se laissent
séduire par les plaisirs ! — 17. Ta méchanceté viendra se briser contre ma résolution.

Exercices de style.
Solent dicere. On dit souvent.
Mirari desino. Je n’admire plus.

321. Traduisez le verbe en italiques par un adverbe ou une expression adverbiale.


1. Admirari solent grauitatem Caesaris. — 2. Ego te ei non desino commendare. —
3. Non dubito quin tibi odiosae sint epistulae cottidianae. — 4. Druides a bello abesse
consuerunt. — 5. Occupauit Scipio Padum traicere. — 6. Inter se depugnare non
intermittunt. — 7. Caesar maturat ab urbe proficisci. — 8. Non est cunctandum id profiteri.
— 9. Apud Haeduos singuli magistratus creari atque regiam potestatem annuam obtinere
consuerant. — 10. Ti. Gracchus ciuem eloquentem fuisse constat.

322. Traduisez les mots en italiques par un des verbes ou une des locutions
verbales : constat, desisto, dubito, intermitto, manifestum est, maturo, necesse est,
soleo, uereor, uerisimile est.
1. D’ordinaire les anciens représentaient les dieux sous une apparence humaine. —
2. Un bon général se tient sans cesse sur ses gardes. — 3. De nos jours encore, on cite sou-
vent des vers de Virgile. — 4. La violence engendre fatalement la violence. — 5. Portons-
leur secours en toute hâte ! — 6. Répondez sans hésitation ! — 7. Puissent les hommes ne
plus jamais faire la guerre ! — 8. Incontestablement, les Grecs sont supérieurs aux Romains
dans le domaine des arts et des lettres. — 9. Adressez-vous sans crainte aux magistrats. —
160 Maîtrise du latin par la pratique

10. Le messager arrivera vraisemblablement demain. — 11. Hannibal fut manifestement un


très grand général.

323. Traduisez les mots en italiques par des noms.


1. Ea quae sensit prae se tulit. — 2. Quae quisque uelit quaeque sentiat expromit. —
3. Eo quo intendit mature cum exercitu peruenit. — 4. Ita te para ut, si inclamaro, aduoles.
— 5. Ariouistus respondit ius esse belli ut qui uicissent iis quos uicissent imperarent. — 6. Id
ille ut audiuit, domum reuerti noluit. — 7. Statui exspectandum esse si quid certius adfer-
retur. — 8. Quae occulte temptauerat foeda euenerant. — 9. Neruii nihil patiuntur uini
reliquarumque rerum ad luxuriam pertinentium inferri. — 10. Nihil est exitiosius ciuitatibus
quam quicquam agi per uim. — 11. Caesar, euocatis ad se undique mercatoribus, neque
quanta esset Britanniae magnitudo, neque quae aut quantae nationes incolerent, neque quem
usum belli haberent aut quibus institutis uterentur reperire poterat. — 12. Mihi uideor quid
sentirem potuisse dicere. — 13. Puto esse meum quid sentiam exponere. — 14. Epicurus
negare deos esse non audet. — 15. Consecutus est id quod animo proposuerat. — 16. Haec
cum ita sint, proficiscar. — 17. Quid ex quaque re soleat euenire considerandum est. —
18. Tempus quid postulet non uidet. — 19. Nihil ultra quam ut paeniteret frustra restabat. —
20. Dictator cernit in quanto discrimine praesidium esset. — 21. Mercatoribus est aditus, ut
quae bello ceperint quibus uendant habeant. — 22. Qui rem publicam saluam esse uolunt me
sequantur ! — 23. Hoc ut sibi liceret impetrauerunt.

4.5. Adverbes
4.5.1. Pronoms et adverbes de quantité
 ERNOUT–THOMAS, § 63, 117 ; SAUSY, § 198–205

324. Traduisez.
1. Multo breuiore itinere peruenit. — 2. Huic Caesar legioni propter uirtutem confidebat
maxime. — 3. Magno uendidi. — 4. Non fuerunt tam barbari lingua et natione illi quam te
natura et moribus. — 5. Pericula mortis parui sunt ducenda. — 6. Illud mea magni
interest, te ut uideam. — 7. Quam facile Graeci falsas rationes inferre soleant cognoscite. —
8. Non intellegunt homines quam magnum uectigal sit parsimonia. — 9. Ab urbe plus quam
decem dies afuit. — 10. Quam multas existimatis insulas esse desertas, quam multas a
praedonibus captas urbis esse ? — 11. Fieri non potest ut quisquam plus alterum diligat
quam se. — 12. Tanto plus soluendum est quanto tardius. — 13. Accedit quod patrem plus
etiam quam tu scis amo. — 14. Multo maiora opera sunt animi quam corporis. — 15. Cogi-
ta quam multa temere pro pecunia temptaueris. — 16. Non plus quinque milia occisa,
minus dimidium eius hominum captum est. — 17. Equites Asiam questi sunt se cupiditate
prolapsos nimium magno conduxisse. — 18. Ista gloriosa sapientia non magno aestimanda
est, si quidem non multum differt ab insania. — 19. Quam plurimis de rebus ad me uelim
scribas, ut prorsus ne quid ignorem. — 20. Epicurus dicit nihil esse maius amicitia ; nec
uero hoc oratione solum, sed multo magis uita comprobauit.

325. Traduisez.
1. Le roi de Perse buvait trop de vin. — 2. Cicéron avait assez d’éloquence, beaucoup de
générosité. — 3. Cimon vainquit les Lacédémoniens près de Cnide ; il leur prit beaucoup de
vaisseaux et en coula plus encore. — 4. Après cette victoire, il désira plus de choses qu’il
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 161

n’en put accomplir. — 5. Parmi les rois de Macédoine, deux l’emportèrent de beaucoup sur
les autres par la gloire de leurs exploits, Philippe et Alexandre le Grand. — 6. Après la
défaite des Nerviens, la Gaule fut un peu plus tranquille. — 7. Combien le serment avait de
force à l’époque de Régulus ! — 8. Clodius ne haïssait personne plus que Cicéron. — 9. Les
généraux d’Antigone désiraient la mort d’Eumène : ils comprenaient que, s’il vivait, le roi
ferait moins de cas d’eux. — 10. On se souvient plus des injustices que des bienfaits. —
11. Le pauvre n’est pas celui qui a peu, mais celui qui désire plus qu’il n’a. — 12. Il est
honteux de penser et de dire des choses différentes ; combien il est plus honteux d’écrire
autrement qu’on ne pense ! — 13. Alexandre mourut à un peu moins de 33 ans. —
14. Pyrrhus disait qu’il avait pris plus de villes par l’éloquence de Cinéas que par la force des
armes. — 15. Avec combien de légèreté les Athéniens se sont privés des services de leurs
plus utiles citoyens ! — 16. À la bataille de Salamine, les Grecs avaient peu de vaisseaux,
Xerxès en avait trop. — 17. Il y avait trop de danger à combattre avec si peu de troupes
dans une position si désavantageuse. — 18. Cicéron faisait le plus grand cas du style de
César. — 19. Verrès achetait à bas prix des statues qui valaient très cher. — 20. Au
Métaure, plus de 56.000 Carthaginois furent tués en quelques heures.

4.5.2. Exercices de style

Comparez.
Caute tacuisti. Tu as agi sagement en te taisant. – Tu as bien fait
de te taire.
Paene interii. J’ai failli mourir.

326. Traduisez les mots en italiques par un verbe ou une périphrase verbale.
1. Semper uigilaui. — 2. Etiam in contione tribunus plebis est questus. — 3. Me abs te
inmerito esse accusatam scio. — 4. Male reprehendunt. — 5. Castra propere mouit. —
6. Iure me despiciunt. — 7. Ille primo quidem negauit. — 8. Nemo non didicisse mauult
quam discere. — 9. Nunc iam aperte rem publicam petis. — 10. Iam intelleges multo me
uigilare acrius ad salutem quam te ad perniciem rei publicae. — 11. Tantum se defendit. —
12. Aegerrime ad castra locus purgatus est. — 13. Tandem uenit. — 14. Vix a magistratibus
iuuentus sedabatur. — 15. Melius probas honesta quam sequeris. — 16. Melius peribimus
quam uiduae uiuemus. — 17. Gratius ex ipso fonte bibuntur aquae. — 18. Vos fortasse
sapientius excessistis urbe. — 19. Virtuti melius quam fortunae creditur. — 20. Rectius
appellabitur rex. — 21. Non bello aperto, sed suis artibus, fraude et insidiis, Hannibal est
prope circumuentus. — 22. Serui qui dormiunt libenter sine lucro quiescunt.

327. Traduisez les mots en italiques par un adverbe : adhuc, aegre, cito, diligenter,
frustra, non, paene, propere, tandem, tantum, uix.
1. Je n’ai jamais cessé de veiller aux intérêts de l’État. — 2. J’ai eu bien du mal à le
convaincre. — 3. Contentez-vous d’écouter. — 4. Hannibal faillit être pris à son propre
piège. — 5. Personne n’a manqué d’écouter l’orateur. — 6. J’ai mis tous mes soins à défen-
dre tes intérêts. — 7. J’en suis encore à me demander pourquoi tu ne m’écris plus : pourtant,
je n’ai jamais manqué de te répondre. — 8. Le consul se hâta de faire arrêter les conjurés.
— 9. Hannibal eut bien de la peine à faire passer le Rhône à son armée. — 10. Les soldats
fatigués finirent par battre en retraite. — 11. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
(La Fontaine) — 12. Tu as beau prétendre cela, on ne te croit pas.
162 Maîtrise du latin par la pratique

4.6. Adverbes d’affirmation, de doute et de négation


Tableau 47. Adverbes d’affirmation et de doute

A. Adverbes d’affirmation
ita oui
etiam oui
certe certainement, sûrement
nimirum assurément, certainement
profecto assurément, certainement
sane oui, vraiment, assurément
uero oui, en vérité, parfaitement
omnino tout à fait, absolument
scilicet, uidelicet bien entendu, évidemment
quidem, equidem certes, à coup sûr, assurément
saltem à tout le moins, du moins
quin, quin etiam il y a mieux, bien plus
immo bien au contraire
B. Adverbes de doute
forte par hasard, d’aventure, peut-être
fortasse peut-être bien, il se pourrait
forsitan peut-être
haud scio an, nescio an je ne sais, peut-être

Tableau 48. Adverbes de négation, coordination négative, double négation

A. Adverbes de négation
1. Négations simples
non ne… pas
ne [défense, regret] ne… pas
haud [devant adj. et adv. ; haud scio an] ne… pas
minime le moins, pas du tout, absolument pas
2. Négations composées
non iam ne… plus
nondum ne… pas encore
ne… quidem ne… pas même, ne… pas non plus
nemo personne… ne, nul… ne
nullus personne… ne, nul… ne
nihil rien… ne
numquam ne… jamais
nusquam nulle part
B. Coordination négative
D’ordinaire : Plutôt que :
neque , nec, et… ne… pas
1
et non (pfs et ne)
neque ullus, et… personne et nullus
nec quisquam, et… personne et nemo
nec quicquam, et… rien et nihil
neque umquam, et… jamais et numquam
neque usquam, et… nulle part et nusquam
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 163

C. Double négation
1. Négation composée + non : affirmation renforcée
neque (nec)… non et ne… pas… ne… pas, et ne… pas… sans
nemo… non, nullus… non personne ne… pas, pas un ne… pas, tous
nihil… non rien ne… pas, absolument tout, tout
numquam… non jamais ne… pas, de tous temps, toujours
nusquam… non nulle part ne… pas, en tous lieux, partout
2. Non + négation composée : affirmation atténuée, litote
non nemo (nullus) (pl. nonnulli) ne… pas personne, quelqu’un (pl. quelques-uns)
non nihil ne pas… rien, quelque chose, quelque peu
non numquam ne pas… jamais, quelquefois, parfois
non nusquam ne… pas nulle part, quelque part

1
Le même phénomène se produit avec la conjonction de subordination neue, neu (pour et ne) :
neue quisquam (« et afin que personne ne »), neue quicquam (« et afin que rien ne »), plutôt que et
ut nemo, et ut nihil.

4.6.1. Négations simples et composées


 ERNOUT–THOMAS, § 173–178, 186 ; SAUSY, § 211, 215, 224 ; LAVENCY, § 444 ; FAMERIE et al., ch. 16, 24

Exemples. 1. Miles uulneratus non est. — 2. Id fieri non potest. — 3. Id non fieri potest. — 4. Haud
dubia res fuit quin uincerent. — 5. Ne res ita sit ! — 6. Ne timueritis ne quid dicat. — 7. Timeo ne non
ueniat. — 8. Venit nec patrem uidit. — 9. Patior et non moleste fero. — 10. Neque uident neque
audiunt. — 11. Neque pater neque mater uenit. — 12. Non uenit neque pater neque mater. —
13. Nihil [neque] fecit neque dixit. — 14. Te rogo ne quem offendas neue (neu) reprehendas.

328. Traduisez.
1. Hoc uerum esse non potest. — 2. Quod falsum non est, qui potest non uerum esse ? —
3. Populi Romani exercitus non maxima manu innumerabilis hostium copias fudit. —
4. (Horace, en pensant à la postérité de son œuvre) Non omnis moriar. — 5. Vbi res specta-
tur, non uerba penduntur. — 6. Orationem stabilem ac non mutatam uidetis. — 7. Athenis
apud Demetrium, ueterem et non ignobilem dicendi magistrum, exerceri solebam. —
8. Aliorum iudicio permulta nobis et facienda et non facienda sunt. — 9. Furor in sapien-
tem cadere potest, non potest insania. — 10. Is a quibus accusatus sum non habeo quod
suscenseam. — 11. Tu uoluptatem summum bonum putas, ego nec bonum. — 12. Quanti
est aestimanda uirtus, quae nec eripi nec subripi potest, neque naufragio neque incendio
amittitur, nec tempestatum nec temporum perturbatione mutatur ! — 13. A respondendo
se sustinet, ut neque neget aliquid neque aiat. — 14. Horae cedunt et dies et menses et anni
nec praeteritum tempus umquam reuertitur. — 15. Quin ad diem decedam nulla causa est.
— 16. Petreius milites neu se neu Pompeium tradant obsecrat. — 17. Nihil moror quo
minus abeam. — 18. Nihil praetermisi quin Pompeium a Caesaris coniunctione auocarem.
— 19. Nulli parietes nostram salutem, nullae leges, nulla iura custodient. — 20. Sapiens
gratia numquam mouetur, numquam cuiusquam delicto ignoscit. — 21. Ex hoc efficitur
non ut uoluptas ne sit uoluptas, sed ut uoluptas non sit summum bonum. — 22. Nulla res
tanta est ac tam difficilis, quam ille uir non consilio regere possit. — 23. Hominem
mortuum in urbe ne sepelito neue urito. — 24. Te rogo atque hortor ne defatigere neu
diffidas. — 25. Nihil tam tutum ad custodiam neque fieri nec cogitari potest. — 26. Nulla
est laus ibi esse integrum, ubi nemo est qui aut possit aut conetur corrumpere.
164 Maîtrise du latin par la pratique

4.6.2. Coordination négative, double négation


 ERNOUT–THOMAS, § 179 ; SAUSY, § 212–214 ; LAVENCY, § 445–447 ; FAMERIE et al., ch. 16, 24

Exemples. 1. Venit, nihil (neminem) uidit. — 2. Venit neque quicquam (quemquam) uidit. — 3. Non
modo (solum, tantum) timet, sed (uerum) etiam fugit. — 4. Non modo non fugit, sed ne timet quidem.
— 5. Ne eum quidem uidi. — 6. Eum ne uidi quidem. — 7. Non iam uenit. — 8. Nullus iam uenit. —
9. Nondum id audiui. — 10. Nunquam usquam (nusquam unquam) talia uidi. — 11. Nemo hoc non
uidit. — 12. Non nemo hoc uidit. — 13. Non possum non scribere. — 14. Nihil nescit. — 15. Negat se
iturum esse. — 16. Sine ullo (= nullo) consilio fecit. — 17. Credisne hoc ? Non credo = Minime [uero].
— 18. Nihil aliud nisi bellum comparat. — 19. Nulla simulacra urbibus suis, nedum templis, sinunt.

329. Traduisez.
1. Nulla umquam medicina his incommodis reperietur. — 2. Nemo umquam neque
poeta neque orator fuit qui quemquam meliorem quam se arbitraretur. — 3. Nullum mihi
umquam tantum dolorem inuretis, ut obliuiscar quanti me semper feceritis. — 4. Neque
parari neque consuli quicquam potest occulte. — 5. Non metuo nec quoiquam supplico. —
6. Iste non dolendi status non uocatur uoluptas. — 7. Quid praeterea sit bonum negat
Epicurus se posse ne suspicari quidem. — 8. Nulla uis umquam est in libera ciuitate
suscepta inter ciuis non contra rem publicam. — 9. Si nulla est diuinatio, nulli sunt di. —
10. Si dei non sunt, nihil possunt esse ; ita ne miseri quidem sunt. — 11. Athenienses nihil
Alcibiadem non efficere posse ducebant. — 12. Nemini ego possum esse bene merenti de re
publica non amicus. — 13. Hoc non modo non laudari, sed ne concedi quidem potest. —
14. Libellos non recito cuiquam nisi amicis. — 15. Nondum ullos duces habebamus, non
copias. — 16. Legati nihil iam Caesaris imperium exspectabant. — 17. Metellus edixit ne
quisquam in castris panem aut quem alium cibum coctum uenderet. — 18. Nemo uir
magnus sine aliquo adflatu diuino umquam fuit. — 19. Natura nusquam non remedia
disponit homini. — 20. Licet Verres dicat emisse se, nulla umquam ciuitas signum ullum
sua uoluntate cuiquam uendidit. — 21. Non poteram non metu exanimari. — 22. Antonius
et in uerbis eligendis et collocandis nihil non ad rationem dirigebat. — 23. Non nihil me
consolatur, cum recordor haec me uidisse. — 24. Nihil erit quod oratorem effugere possit,
non modo in forensibus disceptationibus, sed omnino in ullo genere dicendi. — 25. Video
de istis qui se popularis haberi uolunt abesse non neminem. — 26. Hannibal, tantis bellis
districtus, nonnihil temporis tribuit litteris. — 27. Nihil agis quod non ego non modo
audiam, sed etiam uideam. — 28. Mihi liber esse non uidetur qui non aliquando nihil agit.
— 29. Numquam, inquit Cornelia, non felicem me dicam, quae Gracchos peperi. — 30. Non
numquam ea quae praedicta sunt minus eueniunt. — 31. Tu id non modo non prohibebas,
uerum etiam adprobabas. — 32. Atticus neque laedebat quemquam neque, si quam
iniuriam acceperat, non malebat obliuisci quam ulcisci. — 33. In urbe, in foro non nemo,
etiam in illo sacrario rei publicae, in ipsa curia non nemo hostis est. — 34. Num igitur
peccamus ? Minime nos quidem. — 35. Aegre inermis tanta multitudo, nedum armata,
sustineri potest. — 36. Hoc negotium non stultitia occaecatus, sed uerecundia deterritus,
non recusaui ; neque enim umquam ullum periculum tantum putaui, quod subterfugere
mallem quam uestrae auctoritati obtemperare. — 37. Numquam uidi animam rationis
participem in ulla alia nisi humana figura. — 38. Is se non nolle dixit. — 39. Nec hoc ille
non uidit, sed uerborum magnificentia est delectatus. — 40. Non sunt di nec significant
futura. — 41. Sunt nonnulli acuendis puerorum ingeniis non inutiles lusus. — 42. Nihil
non adgressuri sunt homines, si magna conatis magna praemia proponantur. —
43. Quoniam alieno malo gaudere non cadit in sapientem, ne ut irascatur quidem cadit. —
44. Nulla profecto alia gens tanta mole cladis non obruta esset.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 165

330. Maximes.
1. Nulli non ad nocendum satis uirium est. — 2. Male facere qui uult numquam non
causam inuenit. — 3. Nihil non acerbum, priusquam maturum fuit. — 4. Numquam non
miser est qui quod timeat cogitat. — 5. Nihil non aut lenit aut domat diuturnitas. —
6. Nemo non benignus est sui iudex. — 7. Nemo non, cum alteri prodest, sibi profuit.

331. Un héros : l’ancêtre de Catilina


M. Sergio, ut equidem arbitror, nemo quemquam hominum iure praetulerit, licet prone-
pos Catilina gratiam nomini deroget. Secundo stipendio dextram manum perdidit ; stipen-
diis duobus ter et uiciens uulneratus est, ob id neutra manu, neutro pede satis utilis,
plurimis postea stipendiis debilis miles. Bis ab Hannibale captus — neque enim cum quoli-
bet hoste res fuit —, bis uinculorum eius profugus, in uiginti mensibus nullo non die in cate-
nis aut compedibus custoditus. Sinistra manu sola quater pugnauit, uno die duobus equis
insidente eo suffossis. Dextram sibi ferream fecit eaque religata proeliatus Cremonam obsi-
dione exemit, Placentiam tutatus est, duodena castra hostium in Gallia cepit, quae omnia ex
oratione eius apparent habita, cum in praetura sacris arceretur a collegis ut debilis.
PL. ANC., VII, 104–105

332. Avant l’expédition de Xerxès en Grèce


Cum bellum Graeciae indiceret Xerxes, animum tumentem oblitumque quam caducis
confideret nemo non inpulit. Alius aiebat non laturos nuntium belli et ad primam aduentus
famam terga uersuros ; alius nihil esse dubii quin illa mole non uinci solum Graecia, sed
obrui posset ; magis uerendum ne uacuas desertasque urbes inuenirent et profugis hostibus
uastae solitudines relinquerentur non habituris ubi tantas uires exercere possent ; alius uix
illi rerum naturam sufficere, angusta esse classibus maria, militi castra, explicandis eques-
tribus copiis campestria, uix patere caelum satis ad emittenda omni manu tela.
SÉN., Ben. VI, 31, 1–3

4.7. Conjonctions de coordination


 ERNOUT–THOMAS, § 424–435 ; SAUSY, § 231–234 ; LAVENCY, § 453–458 ; FAMERIE et al., ch. 24

Tableau 49. Principales conjonctions de coordination

1. Copulatives
• simples
et, -que, atque (ac1) et
neque (nec1) et… ne… pas
• en corrélation
et… et et… et, à la fois… et
cum… tum non seulement… mais surtout, tant… que…
modo… modo tantôt… tantôt
tum… tum tantôt… tantôt
et… neque (nec) à la fois… mais… ne… pas
neque (nec)… et et ne pas… mais aussi
neque (nec)… neque (nec) ni… ni
non modo (solum)… sed (uerum) etiam non seulement… mais encore
non modo (solum) non… sed ne… quidem non seulement ne… pas mais… ne… pas même
(non plus)
166 Maîtrise du latin par la pratique

2. Disjonctives
(aut…) aut [d’ordinaire sans alternative] (ou…) ou
(uel…) uel, -ue [non exclusive] (ou…) ou
siue (seu)… siue (seu) soit que… soit que
3. Adversatives
(non…,) sed, uerum [après négation] (non pas…,) mais, toutefois
at (contra, tamen) [en tête] mais (au contraire)
autem, uero mais (d’autre part), or, quant à
neque uero mais… ne… pas
atqui et pourtant, eh bien
tamen cependant
neque tamen mais cependant… ne… pas
quidem certes, certainement, du moins
nihilominus néanmoins
ceterum pour le reste, du reste
4. Conclusives
ergo, igitur [2e position ; déduction] donc
itaque, quamobrem [résultat] c’est pourquoi, dès lors
proinde en conséquence
5. Explicatives
nam [en tête], enim [2e position] car, en effet, à savoir

1
D’ordinaire, atque et neque s’emploient devant voyelle, ac et nec devant consonne.

333. Traduisez.
1. Superbe et crudeliter imperare. — 2. L. Pisone A. Gabinio consulibus — 3. Dumnorix
nouis rebus studebat. Itaque rem suscepit. — 4. Ob easque res — 5. Druides sacrificia
publica ac priuata procurant. — 6. Hortatur ut simili ratione atque ipse fecerit suas iniurias
persequantur. — 7. Propterque hanc iniuriam — 8. Verum uti Lilybaeum, unde digressa
est oratio, reuertamur — 9. Quisnam igitur tuebitur P. Scipionis memoriam mortui ? —
10. Sit fur, sit sacrilegus, at est bonus imperator. — 11. Auere te certo scio cum scire quid
hic agatur, tum ea a me scire. — 12. Non est, inquit, in parietibus res publica. At in aris et
focis. — 13. Multi uno tempore oratores floruerunt. Nam et A. Albinus et Ser. Fuluius —
14. Sensi ego mortem omni aetati esse communem. At sperat adulescens diu esse se uictu-
rum. — 15. Horae cedunt et dies et menses et anni. — 16. Neque uero istis tragoediis tuis,
Crasse, perturbor. — 17. At enim uereor, inquit Crassus, ne haec difficiliora esse uideantur.
— 18. Duo sunt enim diuinandi genera. — 19. Res uero publica quamquam erat extermina-
ta mecum, tamen me repetebat. — 20. Quod si nihil profecero, nihilo minus maximo sum
animo. — 21. Omne enuntiatum aut uerum aut falsum est. — 22. Ex cupiditatibus odia,
discidia, discordiae, seditiones, bella nascuntur. — 23. Neque enim ciuitas in seditione bea-
ta esse potest. — 24. Post enim Chrysippum — 25. Quod est bonum, omne laudabile est ;
quod autem laudabile est, omne est honestum ; bonum igitur quod est, honestum est. —
26. Si uenisses ad exercitum, a tribunis militaribus uisus esses ; non es autem ab his uisus ;
non es igitur ad exercitum profectus. — 27. Vnus pluresue — 28. Socrates non tum hoc,
tum illud dicebat, sed idem semper. — 29. Tu non solum natura et moribus, uerum etiam
studio et doctrina sapiens es. — 30. Et monere et moneri proprium est uerae amicitiae. —
31. Cum omnium rerum simulatio uitiosa est, tum amicitiae repugnat maxime. — 32. Vir
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 167

iste fuit acutus et prudens et in suo genere perfectus mihique familiaris. — 33. Opinionibus
uulgi rapimur in errorem nec uera cernimus. — 34. P. Clodius illo die in Albano mansisset,
sed subito ei est nuntiatum architectum esse mortuum ; itaque repente Romam constituit
proficisci. — 35. Ea res uobis populoque Romano pacem, tranquillitatem, otium concor-
diamque adfert. — 36. Nihil est praestantius deo ; ab eo igitur mundum necesse est regi ;
nulli igitur est naturae oboediens aut subiectus deus ; omnem ergo regit ipse naturam. —
37. Id nos fortasse non perfecimus, conati quidem saepissime sumus. — 38. Tres uiae sunt
ad Modenam. Tres ergo, ut dixi, uiae. — 39. Siue Sulla siue Marius siue uterque ciuile bel-
lum optauit. — 40. Consules, alter amboue, aut, si aberunt, praetor urbanus supplicationes
in dies quinquaginta constituat. — 41. Eis auctoritas senatus populique Romani libertas
carissima est. — 42. Senatus populusque Romanus — 43. In omnibus imperatoribus quos
aut uidimus aut audiuimus — 44. Terra marique — 45. Eius modi coniunctionem tectorum
oppidum uel urbem appellauerunt. — 46. Est fragilis ea fortuna populi quae posita est in
unius uoluntate uel moribus. — 47. Verum quaeso a uobis ut haec quae restant audiatis. —
48. Ego autem non modo tibi non irascor, sed ne reprehendo quidem factum tuum. —
49. Vbi sunt ergo i quos miseros dicis ? aut quem locum incolunt ? — 50. Quid negotii est
haec poetarum portenta conuincere ? Atqui pleni libri sunt contra ista ipsa disserentium
philosophorum. — 51. Moriendum est enim omnibus. — 52. Hoc pueri possunt, uiri non
poterunt ? — 53. Cretum quidem leges, quas siue Iuppiter siue Minos sanxit de Iouis
quidem sententia, ut poetae ferunt, itemque Lycurgi laboribus erudiunt iuuentutem. —
54. Subduc cibum unum diem athletae, Iouem inplorabit, ferre non posse clamabit. —
55. Semper Aiax fortis est, fortissimus tamen in furore. — 56. Totus uero iste, qui uolgo
appellatur amor, tantae leuitatis est. — 57. Quod non singulis hominibus, sed potentibus
populis contigit — 58. In rebusque gerundis — 59. Tot tam uariisque uirtutibus — 60. Hic
uincendum aut moriendum est. — 61. Faciam boni tibi aliquid pro ista re ac lubens. —
62. M. autem Antonius et L. Flaccus censores — 63. Et ipse Epicurus bonus uir fuit et multi
Epicurei et fuerunt et hodie sunt et in amicitiis fideles et in omni uita constantes.

4.8. Ordre des mots et des propositions


4.8.1. Ordre des mots dans la proposition
 ERNOUT–THOMAS, § 188–189 ; LAVENCY, § 460–466 ; FAMERIE et al., ch. 25

4.8.1.1. Inversion

Inversion expressive Ordre normal


attribut – verbe – sujet sujet – attribut – verbe
Varia sunt hominum iudicia. Hominum iudicia uaria sunt.
verbe – complément – sujet sujet – complément – verbe
Mouit me tua oratio. Tua oratio me mouit.
complément – sujet – verbe sujet – complément – verbe
Ad mortem te duci oportebat. Te ad mortem duci oportebat.
possessif – nom nom – possessif
Meas res neglego, tuas curo. Res meas neglego.
déterminé – déterminant déterminant – déterminé
Litteras tuas legi studiose. Litteras tuas studiose legi.
168 Maîtrise du latin par la pratique

334. Traduisez en faisant ressortir, autant que possible, les mots mis en valeur par
inversion.
1. Serpit per omnium uitas amicitia. — 2. Crescit in dies singulos hostium numerus. —
3. Inita sunt in hac ciuitate consilia urbis delendae. — 4. Auxit pauorem consulis uolnus. —
5. Captum oppidum est cum ingenti praeda. — 6. Crescit inopia omnium longa obsidione et
minuitur exspectatio externae opis. — 7. Profugiunt statim ex urbe tribuni plebis. — 8. Lu-
ce sunt clariora nobis tua consilia omnia. — 9. Carus fuit Africano superiori noster Ennius.
— 10. Summa in utroque est dignitas. — 11. Magna uis est conscientiae. — 12. Patere tua
consilia non sentis ? — 13. Sua uitia insipientes et suam culpam in senectutem conferunt.
— 14. Latroni quae potest inferri iniusta nex ? — 15. Huius benefici gratiam di immortales
sibi deberi putant. — 16. Obstabat in spe consulatus Miloni Clodius. — 17. Haec consilia
ciues de patria sua cogitant. — 18. Doletis tris exercitus populi Romani interfectos. —
19. Dicebat melius quam scripsit Hortensius. — 20. Missi sunt delecti cum Leonida qui
Thermopylas occuparent. — 21. Cito arescit lacrima, praesertim in alienis malis. — 22. Se-
quimur hac in quaestione potissimum Stoicos. — 23. Existimo eloquentiam sine sapientia
prodesse numquam. — 24. A malis mors abducit, non a bonis. — 25. Exire ex urbe iubet
consul hostem. — 26. Volo ut mihi respondeas tu.

4.8.1.2. Disjonction

Comparez.
Magna dis immortalibus habenda est gratia. Magna gratia dis immortalibus habenda est.
Grande est la reconnaissance due aux dieux Une grande reconnaissance est due aux dieux
immortels. immortels.

335. Traduisez en tâchant de tenir compte des groupes de mots disjoints.


1. Fulmen alta cur plerumque petit loca ? — 2. Gallia est omnis diuisa in partes tres. —
3. Eripiet et extorquebit tibi ista arma populus Romanus. — 4. Praeclaram populo Romano
refers gratiam ! — 5. Vetus Neroni cupido erat curriculo quadrigarum insistere. —
6. Breuis a natura uita nobis data est. — 7. Habemus senatus consultum in te uehemens et
graue. — 8. Multas iam summorum imperatorum clarissimas uictorias aetas nostra uidit.
— 9. Labienus magna proponit iis qui hostium ducem occiderint praemia. — 10. O
quantum est in rebus humanis inane ! — 11. Magnum animo cepi dolorem. — 12. Ne illam
quidem consequuntur, quam putant, gratiam. — 13. Hanc habebat semper in ore prouin-
ciam. — 14. Cum duobus ducibus de imperio in Italia est decertatum, Pyrrho et Hannibale.
— 15. Q. Maximo multae fuerunt, ut in homine Romano, litterae. — 16. Tantam ingenuit
animantibus conseruandi sui natura custodiam ! — 17. Haec est illa quae uidetur utilium
fieri cum honestis saepe dissensio.

4.8.1.3. Symétrie, chiasme

Comparez.
Fer [verbe] difficilia [COD], facilia [COD] leuius Difficilia [COD] fer [verbe], facilia [COD] leuius
feres [verbe]. feres [verbe].
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 169

336. Faites ressortir le chiasme, puis traduisez.


1. Lex uidet iratum, iratus legem non uidet. — 2. Male uiuet quisquis nesciet mori bene.
— 3. Multi famam, conscientiam pauci uerentur. — 4. Odit populus Romanus priuatam
luxuriam, publicam magnificentiam diligit. — 5. Multa quae nostra causa numquam
faceremus, facimus causa amicorum. — 6. Nihil de me dicam : dicam de ceteris. —
7. Coniurationem aperit, nominat socios. — 8. Fragile corpus animus sempiternus mouet.
— 9. Non uideo quo modo sedare possint mala praesentia praeteritae uoluptates. —
10. Concordia maxuma, minuma auaritia erat. — 11. Philosophia medetur animis, inanes
sollicitudines detrahit, cupiditatibus liberat, pellit timores. — 12. Inter hos ipsos exsistunt
graues controuersiae, multae nascuntur iniuriae, magnae contentiones consequuntur. —
13. Voluentes hostilia cadauera, amicum alii, pars hospitem aut cognatum reperiebant. —
14. Ratio nostra consentit, pugnat oratio. — 15. Cum spe uincendi simul abiecisti certandi
etiam cupiditatem. — 16. Non minus nos stultitia illius subleuat quam laedit improbitas. —
17. Timebat Pompeius omnia ne uos aliquid timeretis. — 18. Vt cupiditatibus principum et
uitiis infici solet tota ciuitas, sic emendari et corrigi continentia. — 19. Non utilitatem
amicitia, sed utilitas amicitiam secuta est. — 20. Spem ponant auidi, solliciti metum. —
21. Consulem insignem armis et hostes summa ui petebant et tuebantur ciues.

337. Traduisez en veillant à l’ordre des mots.


1. C’est la nature, non la crainte du châtiment qui doit écarter les hommes de l’injustice.
— 2. Il me plaît beaucoup, ce livre. — 3. Ambitieux, César l’était assurément. — 4. Elle est
bien courte, la vie humaine. — 5. C’est grâce à Cicéron que la patrie a été sauvée. — 6. Ce
n’est pas [de] ma faute si vous avez couru de si grands dangers. — 7. Quant à la gloire,
Cicéron en faisait le plus grand cas. — 8. Ma fortune à moi, c’est par mon labeur que je l’ai
gagnée. — 9. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit aujourd’hui. (La Fontaine) — 10. C’était bien
de chansons qu’alors il s’agissait ! (Id.) — 11. C’est à Rome, mon fils, que je prétends
marcher. (Racine) — 12. Elle approche néanmoins, cette mort inexorable. (Bossuet) —
13. Cette justice qui nous est parfois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la
rendre. (La Bruyère) — 14. C’est le nombre du peuple et l’abondance des aliments qui font
la vraie force et la vraie richesse d’un royaume. (Fénelon) — 15. Ce fut un magnifique
orateur que Cicéron.

4.8.2. Ordre des mots dans la phrase complexe


338. Traduisez et justifiez la place des mots en italiques.
1. Rex Prusias, cum Hannibali apud eum exsulanti depugnari placeret, negabat se
audere. — 2. Stultitia, etsi adepta est quod concupiuit, numquam se tamen satis consecu-
tam putat. — 3. Senectus, quamuis non sit grauis, tamen aufert uiriditatem. — 4. Gloriam
qui spreuerit ueram habebit. — 5. Haec, ut exposui, gesta sunt. — 6. Hanc quaestionem,
etsi non est iniqua, numquam tamen senatus constituendam putauit. — 7. Milo, cum in
senatu fuisset eo die, domum uenit. — 8. Iugurtha, ubi armis spoliatus est, coepit digna
timere. — 9. Metellus, ubi uidet regis etiam tum animum ferocem esse, statuit alio more
bellum gerendum. — 10. Rex, quod implacabile odium in illum susceperat, postquam bello
eum opprimi non posse animaduertit, insidiis interficere studuit.
170 Maîtrise du latin par la pratique

Comparez.
proposition subordonnée avant verbe principal au lieu de
Ad te quid scribam, nescio. Nescio quid ad te scribam.

place du sujet commun à deux propositions au lieu de


Themistocles, ut Lacedaemonem uenit, Vt Themistocles Lacedaemonem uenit,
magistratus adire noluit. magistratus adire noluit.

339. Traduisez en tenant compte, autant que possible, de l’ordre des mots, puis
donnez les phrases dans un ordre « normal ».
1. Illorum uides quam niteat oratio. — 2. Ego mea uideo quid intersit. — 3. Quaeren-
dum est iste num aes alienum habuerit. — 4. Stoicorum non ignoras quam sit subtile disse-
rendi genus. — 5. Haec ubi dixit, signa canere iubet. — 6. Ciuitas incredibile memoratu est,
adepta libertate, quantum breui creuerit. — 7. Hoc maleficium nisi prouideris ne adcidat,
ubi euenit, frustra iudicia inplores. — 8. Omnia ut possis in nobis di dederunt. — 9. Vete-
res philosophi in beatorum insulis fingunt qualis futura sit uita sapientium. — 10. Quis
meum consulatum praeter te qui uituperaret inuentus est ? — 11. Ad haec mala quid
accedat aliud non uidetis ? — 12. M’. Curio ad focum sedenti magnum auri pondus
Samnites cum attulissent, repudiati sunt. — 13. Aperte adulantem nemo non uidet : callidus
ille et occultus ne quis se insinuet, studiose cauendum est. — 14. Verum amicum qui intue-
tur, tamquam exemplar aliquod intuetur sui. — 15. Id quantae saluti fuerit uniuersae
Graeciae, bello cognitum est Persico. — 16. Tempus est huius modi, ut, ubi quisque sit, ibi
esse minime uelit.

4.8.3. Ordre des propositions dans la phrase


 LAVENCY, § 467–468 ; FAMERIE et al., ch. 25

4.8.3.1. Inversion

Comparez.
Quae me causae mouerint…, non possum ad te Non possum ad te scribere quae causae me
scribere. mouerint…
Les raisons qui m’ont poussé…, je ne puis te les Je ne puis t’écrire les raisons qui m’ont poussé…
écrire.

340. Ponctuez les phrases ; traduisez-les en respectant l’inversion, puis en rétablis-


sant l’ordre de dépendance grammaticale.
1. Posset agi lege necne pauci quondam sciebant. — 2. Factum sit necne quaeritur ; si
factum sit, quin contra legem sit dubitare nemo potest. — 3. Quid agatur cum aperuero,
facile erit statuere quam sententiam dicatis. — 4. Quo segnius incipiunt, eo, cum coeperint,
uereor ne perseuerantius saeuiant. — 5. Qui in obscuro uitam habent, si quid iracundia
deliquere, pauci sciunt. — 6. Quam ciuitati carus Scipio fuerit maerore funeris indicatum
est. — 7. Quantae curae tibi meus honos fuerit cognoui ex meorum omnium litteris. —
8. Quod ualetudini tuae maxime conducet si feceris, maxime obtemperaris uoluntati meae.
— 9. Sollicitum esse te de me sentio. — 10. Multitudo hostium ne nostros circumuenire
queat prohibent angustiae loci. — 11. Ea uitia cuius modi sint facilius intellegemus. —
12. Cur nolint etiamsi taceant satis dicunt.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 171

4.8.3.2. Symétrie

Comparez.
Non tanta studia eorum quibus dederunt, Non tanta studia eorum quibus dederunt
quanta odia eorum quibus ademerunt [assequuntur], quanta odia eorum quibus
assequuntur. ademerunt assequuntur.

Non tanta studia eorum — Ø Non tanta studia eorum — [assequuntur],


 quibus dederunt,  quibus dederunt,
quanta odia eorum — assequuntur. quanta odia eorum — assequuntur.
 quibus ademerunt  quibus ademerunt

341. Faites ressortir la symétrie en rétablissant, s’il y a lieu, les mots non répétés,
puis traduisez.
1. Non nulli sunt qui aut ea quae imminent non uideant, aut ea quae uident dissimulent.
— 2. Ego de te ad Caesarem quam diligenter scripserim, tute scis ; quam saepe, ego. —
3. Amor ut te ualentem uideamus hortatur ; desiderium, ut quam primum. — 4. Oportet et
eum qui paret sperare se aliquo tempore imperaturum, et illum qui imperat cogitare breui
tempore sibi esse parendum. — 5. Quem ad modum turpe est scribere quod non debeatur,
sic improbum est non referre quod debeas. — 6. Vt heres sibi soli, non coheredibus petit,
sic socius sibi soli, non sociis petit. — 7. Quis toto mari locus per hos annos aut tam firmum
habuit praesidium, ut tutus esset, aut tam fuit abditus, ut lateret ? — 8. Si auctoritates
patronorum in iudiciis ualent, ab amplissimis uiris L. Corneli causa defensa est ; si usus, a
peritissimis ; si ingenia, ab eloquentissimis ; si studia, ab amicissimis. — 9. Quae cum ita
sint, iudices, uos pro mea summa et uobis cognita in re publica diligentia moneo, pro
auctoritate consulari hortor, pro magnitudine periculi obtestor ut otio, ut paci, ut saluti, ut
uitae uestrae et ceterorum ciuium consulatis. — 10. Vt, si unum quodque membrum
sensum hunc haberet, ut posse putaret se ualere, si proximi membri ualetudinem ad se
traduxisset, debilitari et interire totum corpus necesse esset, sic, si unus quisque nostrum ad
se rapiat commoda aliorum detrahatque quod cuique possit emolumenti sui gratia, societas
hominum et communitas euertatur necesse est. — 11. Tu ut uitiis tuis commoueare, ut
legum poenas pertimescas, ut temporibus rei publicae cedas, non est postulandum. Neque
enim is es ut te aut pudor a turpitudine aut metus a periculo aut ratio a furore reuocarit.

4.8.3.3. Chiasme

Comparez.
Laudant eos qui aequo animo moriantur ; qui Laudant eos qui aequo animo moriantur ;
alterius mortem aequo animo ferant, putant uituperandos putant qui alterius mortem
uituperandos. aequo animo ferant.

Laudant -► qui… moriantur Laudant -► qui… moriantur


qui… ferant -► putant putant -► qui… ferant

342. Représentez le chiasme, puis traduisez.


1. Si hostium fuit ille sanguis, summa militum pietas ; nefarium scelus, si ciuium. —
2. Ita et tulit dolorem ut uir et ut homo maiorem ferre sine causa necessaria noluit. —
172 Maîtrise du latin par la pratique

3. Speremus quae uolumus, sed quod acciderit feramus. — 4. Cur aut discere turpe est quod
scire honestum est, aut quod nosse pulcherrimum, id non gloriosum docere ? — 5. Vanum
hoc consilium est, si periculum metuit ; si in tanto omnium metu solus non timet, eo magis
refert me mihi atque uobis timere. — 6. Habeo quem fugiam, quem sequar non habeo. —
7. Bene si amico feceris, ne pigeat fecisse, ut potius pudeat, si non feceris. — 8. Nihil mihi
praestabilius uidetur quam posse dicendo uoluntates impellere quo uelis, unde autem uelis
deducere.

4.8.3.4. Emboîtement
 Cf. p. 415.

Comparez.
Si quis qui quid faciam forte requirat erit, Si quis erit qui forte requirat quid faciam,
dices me uiuere. dices me uiuere.
Si quis …………………………..…….… erit Si quis erit
qui ………………… requirat  qui requirat
quid faciam,  quid faciam,
dices me uiuere. dices me uiuere.

343. Représentez l’emboîtement des propositions en identifiant les subordonnants,


puis traduisez.
1. Quid est causae cur non is qui Catilinam ex urbe pepulit pertimescat ? — 2. Paulisper
dum se uxor, ut fit, comparat, commoratus est. — 3. Haec non ut uos, qui mihi studio paene
praecurritis, excitarem locutus sum. — 4. Cur tam diu loquimur de eo hoste quem, quia,
quod semper uolui, murus interest, non timeo ? — 5. Res sese sic habet ut, nisi exercitum
tantum quantum ad maximum bellum mittere soletis mature in has prouincias miseritis,
summum periculum sit ne amittendae sint omnes eae prouinciae. — 6. Saltem dum quid
agamus scitur, exspecta. — 7. In curia Syracusis ipsius Marcelli, qui eum Syracusanis locum
quem eripere posset reddidit, statua ex aere facta est. — 8. Tres sunt consulares qui, quia
quae de re publica senserint libere locuti sint, tuto in senatum uenire non possunt.

4.8.4. Double subordination


344. Identifiez la double subordination, puis traduisez.
1. Id bonum solum est, quo qui potiatur necesse est beatus sit. — 2. Sunt permulta quae
orator a natura nisi haberet, non multum a magistro adiuuaretur. — 3. An adulescentem
discere ea mauis quae, cum plane perdidicerit, nihil sciat ? — 4. Perspici ex litteris Pompei
potest omnia Caesari quae postulet dari, quae ille amentissimus fuerit, nisi acceperit. —
5. Ea suasi Pompeio, quibus ille si paruisset, Caesar tantas opes quantas nunc habet non
haberet. — 6. Noli, oro te, aduersum eos me uelle ducere, cum quibus ne contra te arma
ferrem, Italiam reliqui. — 7. Mihi uenit in mentem illud dicere, quod, cum nuper comme-
morassem, intellexi uehementer populum Romanum commoueri. — 8. Puer infici debet iis
artibus quas si, dum est tener, conbiberit, ad maiora ueniet paratior. — 9. Vestrane urbs
electa est, ad quam cum adirent ex Italia ciues, crucem ciuis Romani prius quam quemquam
amicum populi Romani uiderent ? — 10. Erat Tiberio in oblectamentis serpens draco, quem
ex consuetudine manu sua cibaturus cum consumptum a formicis inuenisset, monitus est ut
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 173

uim multitudinis caueret. — 11. Cauendum est ne aut tarditatibus utamur in ingressu mol-
lioribus, ut pomparum ferculis similes esse uideamur, aut in festinationibus suscipiamus
nimias celeritates, quae, cum fiunt, anhelitus mouentur, uultus mutantur, ora torquentur.

4.9. Période
 LAVENCY, § 469

345. Formez une seule période à partir des groupes de phrases juxtaposées, puis
traduisez.
1. Eumenes neque magnas copias neque firmas habebat – et inexercitatae et non multo
ante erant contractae – aduentare autem dicebantur Hellespontumque transisse Antipater
et Craterus magno cum exercitu Macedonum, uiri cum claritate tum usu belli praestantes –
Eumenes intellegebat : « Si copiae meae cognouerint aduersus quos ducantur, non modo
non ibunt, sed simul cum nuntio dilabentur. »
2. Ibi Herculem, cibo uinoque grauatum, sopor oppresserat – pastor accola eius loci,
nomine Cacus, ferox uiribus, captus pulchritudine boum, auertere eam praedam uolebat – si
agendo armentum in speluncam compulisset, ipsa uestigia quaerentem dominum eo
deduxissent – auersos boues caudis in speluncam traxit.
3. Non mihi ab adulescentia suasi – nihil est in uita magno opere expetendum nisi laus
atque honestas – in ea autem persequenda omnis cruciatus corporis, omnia pericula mortis
atque exili parui sunt ducenda – numquam me pro salute uestra in tot ac tantas dimica-
tiones atque in hos profligatorum hominum cotidianos impetus obieci.

346. Traduisez en style périodique.


1. Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient
la gloire, la majesté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois
et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et terribles leçons. (Bossuet) — 2. Nous ne
voulons pas que les autres nous trompent ; nous ne trouvons pas juste qu’ils veuillent être
estimés de nous plus qu’ils ne méritent : il n’est donc pas juste aussi que nous les trompions
et que nous voulions qu’ils nous estiment plus que nous ne méritons. (Pascal) — 3. Quand
Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne songeait pas qu’il
jetait dans les esprits le principe de cette licence effrénée par laquelle la tyrannie qu’il
voulait détruire devait un jour être rétablie plus dure encore que sous les Tarquins.
(Bossuet) — 4. Hannibal n’avait pas été envoyé en Italie par les magistrats de Carthage ; il
recevait très peu de secours, soit par la jalousie d’un parti, soit par la trop grande confiance
de l’autre. Pendant qu’il resta avec son armée ensemble, il battit les Romains ; mais lorsqu’il
fallut qu’il mît des garnisons dans les villes, qu’il défendît ses alliés, qu’il assiégeât les places
ou qu’il les empêchât d’être assiégées, ses forces se trouvèrent trop petites et il perdit en
détail une grande partie de son armée. (Montesquieu) — 5. Rome fut un prodige de
constance. Après les journées du Tessin, de la Trébie et de Cannes, abandonnée par presque
tous les peuples de l’Italie, elle ne demanda pas la paix. C’est que le sénat ne se départait pas
des maximes anciennes : il agissait avec Hannibal comme il avait agi autrefois avec Pyrrhus,
à qui il avait refusé de faire aucun accommodement tandis qu’il serait en Italie. (Id.)
174 Maîtrise du latin par la pratique

347. Traduisez en style périodique.

Les derniers moments de Virgile


Virgile était dans sa cinquante-deuxième année quand il décida de se retirer en Grèce et
en Asie : il voulait y passer trois ans, temps qu’il estimait nécessaire pour mettre la dernière
main à l’Énéide. Ce voyage devait être fatal au poète. Ayant rencontré l’empereur Auguste à
Athènes, il décida de ne pas le quitter et même de rentrer avec lui. Sans doute se sentait-il
déjà souffrant. En visitant Mégare il fut pris d’un malaise : il voulut cependant continuer son
voyage de retour ; son état s’aggrava et, arrivé à Brindes, il y mourut au bout de peu de
jours.
Avant de quitter l’Italie, il avait recommandé à son ami Varius de brûler l’Énéide au cas
où il lui arriverait quelque chose ; Varius s’y était refusé. Aussi quand il se vit près de
mourir, il réclama avec insistance les rouleaux manuscrits afin de les brûler de sa main ;
mais on ne les lui donna pas. Alors il légua ses manuscrits à Varius et à Tucca, à la condition
de ne rien publier qu’il n’ait publié lui-même.

348. L’éloquence est-elle un bien ou un mal ?


Saepe et multum hoc mecum cogitaui bonine an mali plus attulerit hominibus et ciuitati-
bus copia dicendi ac summum eloquentiae studium. Nam cum et nostrae rei publicae detri-
menta considero et maximarum ciuitatum ueteres animo calamitates colligo, non minimam
uideo per disertissimos homines inuectam partem incommodorum ; cum autem res ab
nostra memoria propter uetustatem remotas ex litterarum monumentis repetere instituo,
multas urbes constitutas, plurima bella restincta, firmissimas societates, sanctissimas amici-
tias intellego cum animi ratione tum facilius eloquentia comparatas. Ac me quidem diu
cogitantem ratio ipsa in hanc potissimum sententiam ducit ut existimem sapientiam sine
eloquentia parum prodesse ciuitatibus, eloquentiam uero sine sapientia nimium obesse
plerumque, prodesse numquam.
CIC., Inv. I, 1

349. Exemple de modération


Quid facilius fuit Antigono quam duos manipulares duci iubere, qui incumbentes regis
tabernaculo faciebant quod homines et periculosissime et libentissime faciunt, de rege suo
male existimabant ? Audierat omnia Antigonus, utpote cum inter dicentes et audientem
palla interesset ; quam ille leuiter commouit et : « Longius, inquit, discedite, ne uos rex audi-
at. » Idem quadam nocte cum quosdam ex militibus suis exaudisset omnia mala inprecantis
regi, qui ipsos in illud iter et inextricabile lutum deduxisset, accessit ad eos qui maxime
laborabant et cum ignorantis a quo adiuuarentur explicuisset : « Nunc, inquit, male dicite
Antigono, cuius uitio in has miserias incidistis ; ei autem bene optate qui uos ex hac uoragi-
ne eduxit. » Idem tam miti animo hostium suorum male dicta quam ciuium tulit. Itaque cum
in paruulo quodam castello Graeci obsiderentur et fiducia loci contemnentes hostem multa
in deformitatem Antigoni iocarentur et nunc staturam humilem, nunc conlisum nasum
deriderent : « Gaudeo, inquit, et aliquid boni spero, si in castris Silenum habeo. »
SÉN., Ira III, 22, 2–4
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 175

4.10. Figures de style


 SAUSY, § 478 ; LAVENCY, § 485–486

350. Traduisez et donnez le nom de la figure de style employée.


1. Vtinam di inmortales fecissent (pace tua, patria, dixerim ; metuo enim ne scelerate
dicam in te quod pro Milone dicam pie), utinam P. Clodius non modo uiueret, sed etiam
praetor, consul, dictator esset. — 2. Dicenda tacenda locutus est. — 3. Marcellus aedificiis
omnibus, publicis priuatis sacris profanis pepercit. — 4. Caesar celeriter concilium dimittit,
Liscum retinet, quaerit ex solo ea quae in conuentu dixerat, dicit liberius atque audacius,
eadem secreto ab aliis quaerit, reperit esse uera. — 5. Cupit se audacem. — 6. Molesta
ueritas, siquidem ex ea nascitur odium. — 7. Nihil quod crudele utile. — 8. Aestate, si quid
otii, iacebat in sole. — 9. Galli se omnes ab Dite prognatos praedicant. — 10. Tu facilius
reperies qui Romam proficiscantur quam ego qui Athenas. — 11. Narrauit uentrem in
medio quietum nihil aliud quam datis uoluptatibus frui. — 12. Ne mirabile esse uideatur
hominem totiens irasci, totiens dolere, totiens omni motu animi concitari, magna uis est
earum sententiarum atque eorum locorum quos agas tractesque dicendo. — 13. Ne multa.
— 14. Sed cum ueneris. — 15. Quid ad illum carcer ? — 16. Sed quid ego plura de Gauio ?
— 17. Ratio postulat ne quid insidiose. — 18. Probabiliora sunt quae lacessiti dicimus, quam
quae priores. — 19. Numeros memini, si uerba tenerem. — 20. Satiari hac delectatione non
possum, ut meae senectutis requietem oblectamentumque noscatis. — 21. Non quid ego, sed
quid orator possit disputo. — 22. Male qui peregrinos urbibus uti prohibent. — 23. Haec
oratio et facultas. — 24. Pateris libamus et auro. — 25. Fit clamor et admiratio. —
26. Moriamur et in media arma ruamus. — 27. Tantus subito timor omnem exercitum
occupauit, ut non mediocriter omnium mentes perturbaret. — 28. Caesar non inutilem hanc
tempestatem arbitratus est. — 29. An uero uir amplissimus, P. Scipio, Tib. Gracchum medio-
criter rem publicam labefactantem priuatus interfecit, Catilinam orbem terrae uastare
cupientem nos consules perferemus ? — 30. Bestiae saepe immanes cantu flectuntur, nos
instituti rebus optimis non poetarum uoce moueamur ? — 31. Operam dabo te ut primum
uideam. — 32. Nonne Clodia ipsam domum metuet ne quam uocem eiciat ? — 33. Nostra,
qui remansissemus, caede te contentum esse dicebas. — 34. Quo ea me cumque ducet,
sequar rationem. — 35. Quod apud Catonem est per mihi scitum uidetur. — 36. Turnus
oculos dextramque precantem protendit. — 37. Nihil erat quod non ipse obiret, occurreret.
— 38. Inclusos utero Danaos et pinea furtim laxat claustra Sinon.
► Chapitre 5

Versions et thèmes de révision

5.1. Versions
351. Les livres sibyllins
In antiquis annalibus memoria super libris Sibyllinis haec prodita est. Anus hospita
atque incognita ad Tarquinium Superbum regem adiit, nouem libros ferens, quos esse
dicebat diuina oracula ; eos uelle uenundare. Tarquinius pretium percontatus est. Mulier
nimium atque inmensum poposcit ; rex, quasi anus aetate desiperet, derisit. Tum illa focu-
lum coram cum igni apponit, tris libros ex nouem deurit et ecquid reliquos sex eodem pretio
emere uellet regem interrogauit. Sed enim Tarquinius id multo risit magis dixitque anum
iam procul dubio delirare. Mulier ibidem statim tris alios libros exussit atque id ipsum
denuo placide rogat, ut tris reliquos eodem illo pretio emat. Tarquinius ore iam serio atque
attentiore animo fit, eam constantiam confidentiamque non insuper habendam intellegit,
libros tris reliquos mercatur nihilo minore pretio quam quod erat petitum pro omnibus. Sed
eam mulierem tunc a Tarquinio digressam postea nusquam loci uisam constitit. Libri tres,
in sacrarium conditi, Sibyllini appellati ; ad eos quasi ad oraculum quindecemuiri adeunt,
cum di immortales publice consulendi sunt.
AULU-GELLE, I, 19

352. Clémence d’Auguste


Auguste avait prévu de célébrer un sacrifice au retour d’un voyage. Un homme, lui dit-on,
s’est laissé aller à formuler un vœu bien imprudent avant son départ.
Rufus, uir ordinis senatorii, inter cenam optauerat ne Caesar saluus rediret ex ea pere-
grinatione quam parabat ; et adiecerat idem omnes et tauros et uitulos optare. Fuerunt qui
illa diligenter audirent. Vt primum diluxit, seruus qui cenanti ad pedes steterat narrat quae
inter cenam ebrius dixisset et hortatur ut Caesarem occupet atque ipse se deferat. Vsus
consilio descendenti Caesari occurrit et, cum malam mentem habuisse se pridie iurasset, id
ut in se et in filios suos recideret optauit et Caesarem ut ignosceret sibi rediretque in gratiam
secum rogauit. Cum dixisset se Caesar facere : « Nemo, inquit, credet te mecum in gratiam
redisse, nisi aliquid mihi donaueris », petitque non fastidiendam etiam a propitio summam
et impetrauit. Caesar ait : « Mea causa dabo operam ne umquam tibi irascar. » Honeste fecit
Caesar, quod ignouit, quod liberalitatem clementiae adiecit ; quicumque hoc audierit exem-
plum, necesse est Caesarem laudet, sed cum seruum ante laudauerit.
SÉN., Ben. III, 27
178 Maîtrise du latin par la pratique

353. Mort d’Archimède


Comment Archimède, qui avait déployé ses talents d’inventeur pour défendre Syracuse,
mourut lors du sac de la ville par le général romain Marcellus en 212 av. J.-C.
Archimedis fructuosam industriam fuisse dicerem, nisi eadem illi et dedisset uitam et
abstulisset. Captis enim Syracusis Marcellus, etsi machinationibus eius multum ac diu uicto-
riam suam inhibitam senserat, eximia tamen hominis prudentia delectatus, ut capiti illius
parceretur edixit, paene tantum gloriae in Archimede seruato quantum in oppressis Syracu-
sis reponens. At is, dum animo et oculis in terra defixis formas describit, militi, qui prae-
dandi gratia domum inruperat strictoque super caput gladio quisnam esset interrogabat,
propter nimiam cupiditatem inuestigandi quod requirebat nomen suum indicare non
potuit, sed protecto manibus puluere : « Noli, inquit, obsecro, istum disturbare », ac perinde
quasi neglegens imperii uictoris obtruncatus sanguine suo artis suae liniamenta confudit.
Quo accidit ut propter idem studium modo donaretur uita, modo spoliaretur.
VAL. MAX., VIII, 7, ext. 7

354. Le vétéran de César


Causam dicebat apud diuum Iulium ex ueteranis quidam paulo uiolentior aduersus
uicinos suos et causa premebatur. « Meministi, inquit, imperator, in Hispania talum extor-
sisse te circa Sucronem ? » Cum Caesar meminisse se dixisset : « Meministi quidem sub
quadam arbore minimum umbrae spargente cum uelles residere sidere feruentissimo et
esset asperrimus locus in quo ex rupibus acutis unica illa arbor eruperat, quendam ex
commilitonibus paenulam suam substrauisse ? » Cum dixisset Caesar : « Quidni memine-
rim ? et quidem siti confectus, quia impeditus ire ad fontem proximum non poteram, repere
manibus uolebam, ni bonus commilito, homo fortis ac strenuus, aquam mihi in galea sua
attulisset. » — « Potes ergo, inquit, imperator, agnoscere illum hominem aut illam galeam ? »
Caesar ait se non posse galeam cognoscere, hominem pulchre posse et adiecit, puto, obira-
tus, quod se a cognitione media ad ueterem fabulam abduceret : « Tu utique ille non es. » —
« Merito, inquit, Caesar, me non agnoscis ; nam cum hoc factum est integer eram ; postea ad
Mundam in acie oculus mihi effossus est et in capite lecta ossa. Nec galeam illam, si uideris,
agnosces ; machaera enim Hispana diuisa est. » Vetuit illi exhiberi negotium Caesar et
agellos in quibus uicinalis uia causa rixae ac litium fuerat militi suo donauit.
SÉN., Ben. V, 24

355. Désignation du successeur d’Aristote


Aristoteles philosophus annos iam fere natus duo et sexaginta corpore aegro adfectoque
ac spe uitae tenui fuit. Tunc omnis eius sectatorum cohors ad eum accedit, orantes
obsecrantesque ut ipse deligeret loci sui et magisterii successorem, quo post summum eius
diem proinde ut ipso uterentur ad studia doctrinarum conplenda excolendaque quibus ab
eo inbuti fuissent. Erant tunc in eius ludo boni multi, sed praecipui duo, Theophrastus et
Eudemus. Ingenio hi atque doctrinis ceteros praestabant ; alter ex insula Lesbo fuit,
Eudemus autem Rhodo. Aristoteles respondit facturum esse quod uellent, cum id sibi foret
tempestiuum. Postea breui tempore, cum idem illi qui de magistro destinando petierant
praesentes essent, uinum ait quod tum biberet, non esse id ex ualetudine sua, sed insalubre
esse atque asperum ac propterea quaeri debere exoticum, uel Rhodium aliquod uel
Lesbium. Id sibi utrumque ut curarent petiuit usurumque eo dixit quod sese magis iuuisset.
Eunt, quaerunt, inueniunt, adferunt. Tum Aristoteles Rhodium petit, degustat : « Firmum,
inquit, hercle, uinum et iucundum. » Petit mox Lesbium ; quo item degustato : « Vtrumque,
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 179

inquit, oppido bonum, sed suauius Lesbium. » Id ubi dixit, nemini fuit dubium quin lepide
simul et uerecunde successorem illa uoce sibi, non uinum delegisset.
AULU-GELLE, XIII, 5

356. Les quatre âges du peuple romain


Si quis populum Romanum quasi unum hominem consideret totamque eius aetatem
percenseat, ut coeperit utque adoleuerit, ut quasi ad quandam iuuentae frugem peruenerit,
ut postea uelut consenuerit, quattuor gradus processusque eius inueniet. Prima aetas sub
regibus fuit prope per annos CCL, quibus circum urbem ipsam cum finitimis luctatus est.
Haec erit eius infantia. Sequens a Bruto Collatinoque consulibus in Appium Claudium Mar-
cum Fuluium consules CCL annos patet, quibus Italiam subegit. Hoc fuit tempus uiris, armis
incitatissimum, ideoque quis adulescentiam dixerit. Deinceps ad Caesarem Augustum CC
anni, quibus totum orbem pacauit. Hic iam ipsa iuuentas imperii et quaedam quasi robusta
maturitas. A Caesare Augusto in saeculum nostrum haud multo minus anni ducenti, quibus
inertia Caesarum quasi consenuit atque decoxit, nisi quod sub Traiano principe mouit lacer-
tos et praeter spem omnium senectus imperii quasi reddita iuuentute reuirescit.
FLORUS, Praef. 4–8

357. Geste d’amour filial peu commun


Sanguinis ingenui mulierem praetor apud tribunal suum capitali crimine damnatam
triumuiro in carcere necandam tradidit. Quo receptam is qui custodiae praeerat, misericor-
dia motus, non protinus strangulauit. Aditum quoque ad eam filiae, sed diligenter excussae,
ne quid cibi inferret dedit, existimans futurum ut inedia consumeretur. Cum autem plures
iam dies intercederent, secum ipse quaerens quidnam esset quod tam diu sustentaretur,
curiosius obseruata filia animaduertit illam exerto ubere famem matris lactis sui subsidio
lenientem. Quae tam admirabilis spectaculi nouitas ab ipso ad triumuirum, a triumuiro ad
praetorem, a praetore ad consilium iudicum perlata, remissionem poenae mulieri impetra-
uit. Quo non penetrat aut quid non excogitat pietas, quae in carcere seruandae genetricis
nouam rationem inuenit ? Quid enim tam inusitatum, quid tam inauditum quam matrem
uberibus natae alitam ? Putaret aliquis hoc contra rerum naturam factum, nisi diligere
parentis prima naturae lex esset.
VAL. MAX., V, 4, 7

358. Le médecin d’Alexandre


Alexandro nuntiatur Darium cum ingenti exercitu aduentare. Itaque timens angustias
magna celeritate Taurum transcendit, in qua festinatione quingenta stadia una die cursu
fecit. Cum Tarsum uenisset, captus Cydni fluminis amoenitate per mediam urbem fluentis,
proiectis armis, plenus pulueris ac sudoris in praefrigidam undam se proiecit, cum repente
tantus neruos eius occupauit rigor, ut interclusa uoce non spes modo remedii, sed nec
dilatio periculi inueniretur. Vnus erat ex medicis, nomine Philippus, qui solus remedium
polliceretur ; sed et ipsum Parmenionis pridie a Cappadocia missae epistulae suspectum
faciebant, qui ignarus infirmitatis Alexandri scripserat ut a medico Philippo caueret ; nam
corruptum illum a Dario ingenti pecunia esse. Tutius tamen ratus est dubiae se fidei medici
credere quam indubitato morbo perire. Accepto igitur poculo epistulas medico tradidit
atque ita inter bibendum oculos in uultum legentis intendit. Vt securum conspexit, laetior
factus est sanitatemque quarta die recepit.
JUSTIN, XI, 8
180 Maîtrise du latin par la pratique

359. Scrupules d’un pythagoricien


Pythagoricus quidam emerat a sutore phaecasia, rem magnam, non praesentibus
nummis. Post aliquot dies, uenit ad tabernam redditurus et, cum clusam diu pulsaret, fuit
qui diceret : « Quid perdis operam ? sutor ille, quem quaeris, elatus, conbustus est ; quod
nobis fortasse molestum est, qui in aeternum nostros amittimus, tibi minime, qui scis
futurum ut renascatur », iocatus in Pythagoricum. At philosophus noster tres aut quattuor
denarios non inuita manu domum rettulit subinde concutiens ; deinde, cum reprehendisset
hanc suam non reddendi tacitam uoluptatem, intellegens adrisisse illud lucellum sibi, redit
ad eandem tabernam et ait : « Ille tibi uiuit ; redde quod debes. » Deinde per clostrum, qua
se conmissura laxauerat, quattuor denarios in tabernam inseruit ac misit poenas a se
exigens inprobae cupiditatis, ne alieno adsuesceret.
SÉN., Ben. VII, 21

360. Mort d’Alexandre


Alexander indubitatam mortem sentiens agnoscere se fatum domus maiorum suorum
ait ; nam plerosque Aeacidarum intra trigesimum annum defunctos. Tumultuantes deinde
milites insidiisque perire regem suspicantes ipse sedauit eosque omnes, cum prolatus in
editissimum urbis locum esset, ad conspectum suum admisit osculandamque dexteram
suam flentibus porrexit. Cum lacrimarent omnes, ipse non sine lacrimis tantum, uerum sine
ullo tristioris mentis argumento fuit, ut quosdam inpatientius dolentes consolatus sit,
quibusdam mandata ad parentes eorum dederit : adeo sicut in hostem, ita et in mortem
inuictus animus fuit. Dimissis militibus circumstantes amicos percontatur uideanturne
similem sibi reperturi regem. Tacentibus cunctis tum ipse, ut hoc nesciat, ita illud scire
uaticinarique se ac paene oculis uidere dixit quantum sit in hoc certamine sanguinis fusura
Macedonia, quantis caedibus, quo cruore mortuo sit parentatura. Ad postremum, corpus
suum in Hammonis templo condi iubet. Cum deficere eum amici uiderent, quaerunt quem
imperii faciat heredem. Respondit : « Dignissimum. »
JUSTIN, XII, 15, 1–8

361. Déclin de Marius


Marius, post sextum consulatum annumque LXX, nudus ac limo obrutus, oculis tantum-
modo ac naribus eminentibus, extractus arundineto circa paludem Maricae in quam se
fugiens consectantes Sullae equites abdiderat, iniecto in collum loro, in carcerem Mintur-
nensium iussu duumuiri perductus est. Ad quem interficiendum missus cum gladio seruus
publicus, natione Germanus, qui forte ab imperatore eo bello Cimbrico captus erat, ut
agnouit Marium, magno eiulatu expromente indignationem casus tanti uiri, abiecto gladio
profugit e carcere. Tum ciues, ab hoste misereri paulo ante principis uiri docti, instructum
eum uiatico collataque ueste in nauem imposuerunt. At ille adsecutus circa Aenariam filium
cursum in Africam direxit inopemque uitam in tugurio ruinarum Carthaginiensium tolera-
uit, cum Marius aspiciens Carthaginem, illa intuens Marium, alter alteri possent esse solacio.
VELL. PAT., II, 19, 2–4

362. Cicéron découvre le tombeau d’Archimède


Archimedis ego quaestor ignoratum ab Syracusanis, cum esse omnino negarent, saeptum
undique et uestitum uepribus et dumetis indagaui sepulcrum. Tenebam enim quosdam
senariolos quos in eius monumento esse inscriptos acceperam, qui declarabant in summo
sepulcro sphaeram esse positam cum cylindro. Ego autem cum omnia conlustrarem oculis
— est enim ad portas Agragantinas magna frequentia sepulcrorum —, animum aduerti
columellam non multum e dumis eminentem, in qua inerat sphaerae figura et cylindri.
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 181

Atque ego statim Syracusanis — erant autem principes mecum — dixi me illud ipsum arbi-
trari esse quod quaererem. Inmissi cum falcibus multi purgarunt et aperuerunt locum. Quo
cum patefactus esset aditus, ad aduersam basim accessimus. Apparebat epigramma exesis
posterioribus partibus uersiculorum dimidiatum fere. Ita nobilissima Graeciae ciuitas,
quondam uero etiam doctissima, sui ciuis unius acutissimi monumentum ignorasset, nisi ab
homine Arpinate didicisset.
CIC., Tusc. V, 64–66

363. La mémoire de Thémistocle


Apud Graecos fertur incredibili quadam magnitudine consili atque ingeni Atheniensis
ille fuisse Themistocles ; ad quem quidam doctus homo atque in primis eruditus accessisse
dicitur eique artem memoriae, quae tum primum proferebatur, pollicitus esse se traditu-
rum. Cum ille quaesisset quidnam illa ars efficere posset, dixisse illum doctorem, ut omnia
meminisset ; et ei Themistoclem respondisse gratius sibi illum esse facturum, si se obliuisci
quae uellet quam si meminisse docuisset. Videsne quae uis in homine acerrimi ingeni, quam
potens et quanta mens fuerit ? Qui ita responderit, ut intellegere possemus nihil ex illius
animo quod semel esset infusum umquam effluere potuisse ; cum quidem ei fuerit optabi-
lius obliuisci posse potius quod meminisse nollet quam quod semel audisset uidissetue
meminisse.
CIC., De or. II, 299–300

364. Sur la vie humaine


Incertum ac fragile nimirum est hoc munus naturae, quicquid datur nobis, malignum
uero et breue etiam in iis quibus largissime contigit, uniuersum utique aeui tempus intuen-
tibus. Quid quod aestimatione nocturnae quietis dimidio quisque spatio uitae suae uiuit,
pars aequa morti similis exigitur aut poena est, nisi contigit quies ? nec reputantur infantiae
anni, qui sensu carent, non senectae in poenam uiuacis, tot periculorum genera, tot morbi,
tot metus, tot curae, totiens inuocata morte, ut nullum frequentius sit uotum. Natura uero
nihil hominibus breuitate uitae praestitit melius. Hebescunt sensus, membra torpent, prae-
moritur uisus, auditus, incessus, dentes etiam ac ciborum instrumenta, et tamen uitae hoc
tempus adnumeratur. Ergo pro miraculo et id solitarium reperitur exemplum Xenophili
musici, centum et quinque annis uixisse sine ullo corporis incommodo.
PL. ANC., VII, 167–168

365. Être ému pour mieux émouvoir


Non fieri potest ut doleat is qui audit, ut oderit, ut inuideat, ut pertimescat aliquid, ut ad
fletum misericordiamque deducatur, nisi omnes illi motus quos orator adhibere uolet iudici
in ipso oratore impressi esse atque inusti uidebuntur. Quod si fictus aliqui dolor suscipien-
dus esset et si in eius modi genere orationis nihil esset nisi falsum atque imitatione simula-
tum, maior ars aliqua forsitan esset requirenda. Nunc ego quid ceteris accidat, nescio ; de
me autem causa nulla est cur apud homines prudentissimos atque amicissimos mentiar.
Non, mehercule, umquam apud iudices dolorem aut misericordiam aut inuidiam aut odium
dicendo excitare uolui quin ipse in commouendis iudicibus his ipsis sensibus ad quos illos
adducere uellem permouerer.
CIC., De or. II, 189

366. Sylla dictateur


Sulla dictator creatus imperio quo priores ad uindicandam maximis periculis rem publi-
cam olim usi erant eo in immodicae crudelitatis licentiam usus est. Primus ille, et utinam
182 Maîtrise du latin par la pratique

ultimus, exemplum proscriptionis inuenit ut, in qua ciuitate petulantis conuicii iudicium
histrioni ex albo redditur, in ea iugulati ciuis Romani publice constitueretur auctoramen-
tum, plurimumque haberet qui plurimos interemisset, neque occisi hostis quam ciuis
uberius foret praemium fieretque quisque merces mortis suae. Nec tantum in eos qui contra
arma tulerant, sed in multos insontes saeuitum. Adiectum etiam ut bona proscriptorum
uenirent exclusique paternis opibus liberi etiam petendorum honorum iure prohiberentur
simulque, quod indignissimum est, senatorum filii et onera ordinis sustinerent et iura
perderent.
VELL. PAT., II, 28, 2–4

367. Mort de Cicéron


M. Cicero sub aduentum triumuirorum urbe cesserat pro certo habens, id quod erat, non
magis se Antonio eripi quam Caesari Cassium et Brutum posse. Primo in Tusculanum
fugerat, inde transuersis itineribus in Formianum, ut ab Caieta nauem conscensurus, profi-
ciscitur. Vnde aliquotiens in altum prouectum cum modo uenti aduersi retulissent, modo
ipse iactationem nauis caeco uoluente fluctu pati non posset, taedium tandem eum et fugae
et uitae cepit, regressusque ad superiorem uillam, quae paulo plus mille passibus a mari
abest : « Moriar, inquit, in patria saepe seruata. » Satis constat seruos fortiter fideliterque
paratos fuisse ad dimicandum ; ipsum deponi lecticam et quietos pati quod fors iniqua
cogeret iussisse. Prominenti ex lectica praebentique immotam ceruicem caput praecisum
est. Nec satis stolidae crudelitati militum fuit ; manus quoque scripsisse in Antonium expro-
brantes praeciderunt. Ita relatum caput ad Antonium iussuque eius inter duas manus in
rostris positum, ubi ille consul, ubi saepe consularis, ubi eo ipso anno aduersus Antonium
quanta nulla umquam humana uox cum admiratione eloquentiae auditus fuerat. Vix attol-
lentes prae lacrimis oculos homines intueri trucidata membra ciuis poterant.
T.-L., fr. 59 Jal (= SÉN. RHÉT., Suas. 6, 17)

368. La prise des Épipoles


Comment les Romains profitèrent de pourparlers avec les Syracusains pour préparer la
prise d’un quartier situé sur les hauteurs de la ville en 212 avant J.-C.
Quo cum saepius commearent, unus ex Romanis ex propinquo murum contemplans
numerando lapides aestimandoque ipse secum quid in fronte paterent singuli, altitudinem
muri quantum proxime coniectura poterat permensus humilioremque aliquanto pristina
opinione sua et ceterorum omnium ratus esse et uel mediocribus scalis superabilem, ad
Marcellum rem defert. Haud spernenda uisa ; sed cum adiri locus, quia ob id ipsum inten-
tius custodiebatur, non posset, occasio quaerebatur ; quam obtulit transfuga nuntians diem
festum Dianae per triduum agi et, quia alia in obsidione desint, uino largius epulas celebrari
et ab Epicyde praebito uniuersae plebei et per tribus a principibus diuiso. Quod ubi accepit
Marcellus, cum paucis tribunorum militum conlocutus electisque per eos ad rem tantam
agendam audendamque idoneis centurionibus militibusque et scalis in occulto comparatis
ceteris signum dari iubet ut mature corpora curarent quietique darent : nocte in expeditio-
nem eundum esse.
T.-L., XXV, 23, 11–15

369. La vie des Scythes


Hominibus inter se nulli fines sunt. Neque enim agrum exercent nec domus illis ulla aut
tectum aut sedes est, armenta et pecora semper pascentibus et per incultas solitudines erra-
re solitis. Vxores liberosque secum in plaustris uehunt, dubito forequibus coriis imbrium
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 183

hiemisque causa tectis pro domibus utuntur. Iustitia gentis ingeniis culta, non legibus.
Nullum scelus apud eos furto grauius : quippe sine tecti munimento pecora et armenta
habentibus quid inter siluas superesset, si furari liceret ? Aurum et argentum non perinde
ac reliqui mortales adpetunt. Lacte et melle uescuntur. Lanae his usus ac uestium ignotus et,
quamquam continuis frigoribus urantur, pellibus tamen ferinis ac murinis utuntur. Haec
continentia illis morum quoque iustitiam edidit, nihil alienum concupiscentibus, quippe ibi-
dem diuitiarum cupido est, ubi et usus. Atque utinam reliquis mortalibus similis moderatio
abstinentiaque alieni foret ! profecto non tantum bellorum per omnia saecula terris omni-
bus continuaretur, neque plus hominum ferrum et arma quam naturalis fatorum condicio
raperet !
JUSTIN, II, 2, 3–15

370. Mœurs des Parthes


Administratio gentis post defectionem Macedonici imperii sub regibus fuit. Proximus
maiestati regum probulorum ordo est ; ex hoc duces in bello, ex hoc in pace rectores habent.
Sermo his inter Scythicum Medicumque medius et utrisque mixtus. Vestis olim sui moris ;
posteaquam accessere opes, ut Medis perlucida ac fluida. Armorum patrius ac Scythicus
mos. Exercitum non, ut aliae gentes, liberorum, sed maiorem partem seruitiorum habent,
quorum uulgus nulli manumittendi potestate permissa ac per hoc omnibus seruis nascenti-
bus in dies crescit. Hos pari ac liberos suos cura et equitare et sagittare magna industria
docent. Locupletissimus ut quisque est, ita plures in bella equites regi suo praebet. Denique
Antonio bellum Parthis inferenti cum L milia equitum occurrissent, soli CCCC liberi fuere.
Comminus in acie proeliari aut obsessas expugnare urbes nesciunt. Pugnant aut procurren-
tibus equis aut terga dantibus ; saepe etiam fugam simulant, ut incautiores aduersum
uulnera insequentes habeant. Signum his in proelio non tuba, sed tympano datur. Nec
pugnare diu possunt ; ceterum intolerandi forent, si quanta his est impetus uis, tanta et
perseuerantia esset. Plerumque in ipso ardore certaminis proelia deserunt ac paulo post
pugnam ex fuga repetunt, ut, cum maxime uicisse te putes, tunc tibi discrimen subeundum
sit. Munimentum ipsis equisque loricae plumatae sunt, quae utrumque toto corpore tegunt.
Auri argentique nullus nisi in armis usus.
JUSTIN, XLI, 2

371. Leçon de relativisme culturel


Non dubito fore plerosque, Attice, qui hoc genus scripturae leue et non satis dignum
summorum uirorum personis iudicent, cum relatum legent quis musicam docuerit Epami-
nondam aut in eius uirtutibus commemorari saltasse eum commode scienterque tibiis can-
tasse. Sed hi erunt fere qui expertes litterarum Graecarum nihil rectum, nisi quod ipsorum
moribus conueniat putabunt. Hi si didicerint non eadem omnibus esse honesta atque turpia,
sed omnia maiorum institutis iudicari, non admirabuntur nos in Graiorum uirtutibus
exponendis mores eorum secutos. Neque enim Cimoni fuit turpe, Atheniensium summo
uiro, sororem germanam habere in matrimonio, quippe cum ciues eius eodem uterentur
instituto. At id quidem nostris moribus nefas habetur. Laudi in Creta ducitur adulescentulis
quam plurimos habuisse amatores. Nulla Lacedaemoni uidua tam est nobilis quae non ad
cenam eat mercede conducta. Magnis in laudibus tota fere fuit Graecia uictorem Olympiae
citari ; in scaenam uero prodire ac populo esse spectaculo nemini in eisdem gentibus fuit
turpitudini. Quae omnia apud nos partim infamia, partim humilia atque ab honestate remo-
ta ponuntur. Contra ea pleraque nostris moribus sunt decora, quae apud illos turpia putan-
tur. Quem enim Romanorum pudet uxorem ducere in conuiuium ? aut cuius non mater
184 Maîtrise du latin par la pratique

familias primum locum tenet aedium atque in celebritate uersatur ? Quod multo fit aliter in
Graecia. Nam neque in conuiuium adhibetur nisi propinquorum, neque sedet nisi in interi-
ore parte aedium, quae gynaeconitis appellatur, quo nemo accedit nisi propinqua cogna-
tione coniunctus.
CORN. NÉP., Praef.

372. La bibliomanie
Studiorum, quae liberalissima inpensa est, tam diu rationem habet quam diu modum.
Quo innumerabiles libros et bybliothecas, quarum dominus uix tota uita indices perlegit ?
Onerat discentem turba, non instruit, multoque satius est paucis te auctoribus tradere quam
errare per multos. Quadraginta milia librorum Alexandriae arserunt ; pulcherrimum regiae
opulentiae monumentum alius laudauerit, sicut T. Livius, qui elegantiae regum curaeque
egregium id opus ait fuisse. Non fuit elegantia illud aut cura, sed studiosa luxuria, immo ne
studiosa quidem, quoniam non in studium, sed in spectaculum comparauerant, sicut pleris-
que ignaris etiam puerilium litterarum libri non studiorum instrumenta, sed cenationum
ornamenta sunt. Paretur itaque librorum quantum satis sit, nihil in apparatum. Vitiosum est
ubique quod nimium est. Quid habes cur ignoscas homini armaria e citro atque ebore
captanti, corpora conquirenti aut ignotorum auctorum aut inprobatorum et inter tot milia
librorum oscitanti, cui uoluminum suorum frontes maxime placent titulique ? Apud desi-
diosissimos ergo uidebis quidquid orationum historiarumque est, tecto tenus exstructa locu-
lamenta ; iam enim inter balnearia et thermas bybliotheca quoque ut necessarium domus
ornamentum expolitur. Ignoscerem plane, si studiorum nimia cupidine erraretur ; nunc ista
sacrorum opera ingeniorum in speciem et cultum parietum comparantur.
SÉN., Tr. an. 9, 4–7

373. Comportement exemplaire de deux esclaves


Claudius Quadrigarius in duodeuicesimo annalium tradit, cum obsideretur Grumentum
et iam ad summam desperationem uentum esset, duos seruos ad hostem transfugisse et
operae pretium fecisse. Deinde urbe capta passim discurrente uictore illos per nota itinera
ad domum in qua seruierant praecucurrisse et dominam suam ante egisse ; quaerentibus
quaenam esset, dominam et quidem crudelissimam ad supplicium ab ipsis duci professos
esse. Eductam deinde extra muros summa cura celasse, donec hostilis ira consideret ; dein-
de, ut satiatus miles cito ad Romanos mores rediit, illos quoque ad suos redisse et dominam
sibi ipsos dedisse. Manu misit utrumque e uestigio illa nec indignata est ab his se uitam
accepisse in quos uitae necisque potestatem habuisset. Potuit sibi hoc uel magis gratulari ;
aliter enim seruata munus notae et uolgaris clementiae habuisset, sic seruata nobilis fabula
et exemplum duarum urbium fuit.
CL. QUADR., fr. 81 Chassignet (= SÉN., Ben. III, 23, 2–3)

374. Deux fils au-dessus de tout soupçon


Non ita multis ante annis aiunt T. Cloelium quendam Tarracinensem, hominem non
obscurum, cum cenatus cubitum in idem conclaue cum duobus adulescentibus filiis isset,
inuentum esse mane iugulatum. Cum neque seruus quisquam reperiretur neque liber ad
quem ea suspicio pertineret, id aetatis autem duo filii propter cubantes ne sensisse quidem
se dicerent, nomina filiorum de parricidio delata sunt. Quid poterat tam esse suspiciosum
aut tam inauditum ? neutrumne sensisse ? ausum autem esse quemquam se in id conclaue
committere eo potissimum tempore cum ibidem essent duo adulescentes filii qui et sentire
et defendere facile possent ? Erat porro nemo in quem ea suspicio conueniret. Tamen, cum
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 185

planum iudicibus esset factum, aperto ostio, dormientes eos repertos esse, iudicio absoluti
adulescentes et suspicione omni liberati sunt. Nemo enim putabat quemquam esse qui, cum
omnia diuina atque humana iura scelere nefario polluisset, somnum statim capere potuis-
set, propterea quod qui tantum facinus commiserunt non modo sine cura quiescere, sed ne
spirare quidem sine metu possunt.
CIC., Rosc. Am. 64–65

375. L’épée de Damoclès


Cum quidam ex Dionysi adsentatoribus, Damocles, commemoraret in sermone copias
eius, opes, maiestatem dominatus, rerum abundantiam, magnificentiam aedium regiarum
negaretque umquam beatiorem quemquam fuisse : « Visne igitur, inquit, o Damocle,
quoniam te haec uita delectat, ipse eam degustare et fortunam experiri meam ? » Cum se ille
cupere dixisset, conlocari iussit hominem in aureo lecto strato pulcherrimo textili stragulo,
magnificis operibus picto, abacosque compluris ornauit argento auroque caelato. Tum ad
mensam eximia forma pueros delectos iussit consistere eosque nutum illius intuentis
diligenter ministrare. Aderant unguenta, coronae, incendebantur odores, mensae conqui-
sitissimis epulis extruebantur. Fortunatus sibi Damocles uidebatur. In hoc medio apparatu
fulgentem gladium e lacunari saeta equina aptum demitti iussit, ut impenderet illius beati
ceruicibus. Itaque nec pulchros illos ministratores aspiciebat nec plenum artis argentum
nec manum porrigebat in mensam, iam ipsae defluebant coronae ; denique exorauit tyran-
num ut abire liceret, quod iam beatus nollet esse. Satisne uidetur declarasse Dionysius nihil
esse ei beatum cui semper aliqui terror impendeat ?
CIC., Tusc. V, 61–62

376. L’instituteur de Faléries


Mos erat Faliscis eodem magistro liberorum et comite uti, simulque plures pueri, quod
hodie quoque in Graecia manet, unius curae demandabantur. Principum liberos, sicut fere
fit, qui scientia uidebatur praecellere erudiebat. Is cum in pace instituisset pueros ante
urbem lusus exercendique causa producere, nihil eo more per belli tempus intermisso, diu
modo breuioribus modo longioribus spatiis trahendo eos a porta, lusu sermonibusque
uariatis, longius solito ubi res dedit progressus, inter stationes eos hostium castraque inde
Romana in praetorium ad Camillum perduxit. Ibi scelesto facinori scelestiorem sermonem
addit : Falerios se in manus Romanis tradidisse, quando eos pueros quorum parentes capita
ibi rerum sint in potestatem dediderit. Quae ubi Camillus audiuit : « Non ad similem, inquit,
tui nec populum nec imperatorem scelestus ipse cum scelesto munere uenisti. Nobis cum
Faliscis quae pacto fit humano societas non est, quam ingenerauit natura utrisque est erit-
que. Sunt et belli, sicut pacis, iura, iusteque ea non minus quam fortiter didicimus gerere.
Arma habemus non aduersus eam aetatem, cui etiam captis urbibus parcitur, sed aduersus
armatos et ipsos qui, nec laesi nec lacessiti a nobis, castra Romana ad Veios oppugnarunt. »
Denudatum deinde eum manibus post tergum inligatis reducendum Falerios pueris tradidit,
uirgasque eis quibus proditorem agerent in urbem uerberantes dedit.
T.-L., V, 27, 1–9

377. Protagoras et Démocrite


Protagoram, uirum in studiis doctrinarum egregium, cuius nomen Plato libro suo illi
incluto inscripsit, adulescentem aiunt uictus quaerendi gratia in mercedem missum uectu-
rasque onerum corpore suo factitauisse. Is de proximo rure Abdera in oppidum, cuius
popularis fuit, caudices ligni plurimos funiculo breui circumdatos portabat. Tum forte
186 Maîtrise du latin par la pratique

Democritus, ciuitatis eiusdem ciuis, homo ante alios uirtutis et philosophiae gratia ueneran-
dus, cum egrederetur extra urbem, uidet eum cum illo genere oneris tam impedito ac tam
incohibili facile atque expedite incedentem, et prope accedit et iuncturam posituramque
ligni scite periteque factam considerat petitque ut paululum adquiescat. Quod ubi Protago-
ras ut erat petitum fecit atque itidem Democritus aceruum illum et quasi orbem caudicum
breui uinculo comprehensum ratione quadam quasi geometrica librari continerique
animaduertit, interrogauit quis id lignum ita composuisset et, cum ille a se compositum
dixisset, desiderauit uti solueret ac denuo in modum eundem collocaret. At postquam ille
soluit ac similiter composuit, tum Democritus animi aciem sollertiamque hominis non docti
demiratus : « Mi adulescens, inquit, cum ingenium bene faciendi habeas, sunt maiora melio-
raque quae facere mecum possis », abduxitque eum statim secumque habuit et sumptum
ministrauit et philosophias docuit et esse eum fecit quantus postea fuit.
AULU-GELLE, V, 3, 1–6

378. Indifférence des Romains pour les lectures publiques


Magnum prouentum poetarum annus hic attulit : toto mense Aprili nullus fere dies quo
non recitaret aliquis. Iuuat me quod uigent studia, proferunt se ingenia hominum et osten-
tant, tametsi ad audiendum pigre coitur. Plerique in stationibus sedent tempusque audiendi
fabulis conterunt, ac subinde sibi nuntiari iubent an iam recitator intrauerit, an dixerit
praefationem, an ex magna parte euoluerit librum ; tum demum ac tunc quoque lente cunc-
tanterque ueniunt, nec tamen permanent, sed ante finem recedunt, alii dissimulanter et
furtim, alii simpliciter et libere. At hercule memoria parentum Claudium Caesarem ferunt,
cum in Palatio spatiaretur audissetque clamorem, causam requisisse, cumque dictum esset
recitare Nonianum, subitum recitanti inopinatumque uenisse. Nunc otiosissimus quisque
multo ante rogatus et identidem admonitus aut non uenit aut, si uenit, queritur se diem,
quia non perdidit, perdidisse. Sed tanto magis laudandi probandique sunt quos a scribendi
recitandique studio haec auditorum uel desidia uel superbia non retardat.
PL. J., Ep. I, 13, 1–5

379. Engouement de la foule pour les courses de chars


Circenses erant, quo genere spectaculi ne leuissime quidem teneor. Nihil nouum, nihil
uarium, nihil quod non semel spectasse sufficiat. Quo magis miror tot milia uirorum tam
pueriliter identidem cupere currentes equos, insistentes curribus homines uidere. Si tamen
aut uelocitate equorum aut hominum arte traherentur, esset ratio non nulla ; nunc fauent
panno, pannum amant, et si in ipso cursu medioque certamine hic color illuc ille huc trans-
feratur, studium fauorque transibit, et repente agitatores illos, equos illos, quos procul
noscitant, quorum clamitant nomina relinquent. Tanta gratia, tanta auctoritas in una uilis-
sima tunica, mitto apud uulgus, quod uilius tunica, sed apud quosdam graues homines !
Quos ego cum recordor in re inani, frigida, adsidua tam insatiabiliter desidere, capio
aliquam uoluptatem quod hac uoluptate non capior.
PL. J., Ep. IX, 6, 1–3

380. La maison hantée


Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed infamis et pestilens. Per silentium noctis sonus
ferri, et, si attenderes acrius, strepitus uinculorum longius primo, deinde e proximo redde-
batur : mox adparebat idolon, senex macie et squalore confectus, promissa barba horrenti
capillo ; cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 187

tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus et crescente formidine
mors sequebatur. Nam interdiu quoque, quamquam abscesserat imago, memoria imaginis
oculis inerrabat, longiorque causis timoris timor erat. Deserta inde et damnata solitudine
domus totaque illi monstro relicta ; proscribebatur tamen, seu quis emere seu quis condu-
cere ignarus tanti mali uellet.
Venit Athenas philosophus Athenodorus, legit titulum auditoque pretio, quia suspecta
uilitas, percunctatus omnia docetur ac nihilo minus, immo tanto magis conducit. Vbi coepit
aduesperascere, iubet sterni sibi in prima domus parte, poscit pugillares stilum lumen, suos
omnes in interiora dimittit ; ipse ad scribendum animum oculos manum intendit, ne uacua
mens audita simulacra et inanes sibi metus fingeret. Initio, quale ubique, silentium noctis ;
dein concuti ferrum, uincula moueri. Ille non tollere oculos, non remittere stilum, sed offir-
mare animum auribusque praetendere. Tum crebrescere fragor, aduentare et iam ut in
limine, iam ut intra limen audiri. Respicit, uidet agnoscitque narratam sibi effigiem. Stabat
innuebatque digito similis uocanti. Hic contra ut paulum exspectaret manu significat rursus-
que ceris et stilo incumbit. Illa scribentis capiti catenis insonabat. Respicit rursus idem quod
prius innuentem, nec moratus tollit lumen et sequitur. Ibat illa lento gradu quasi grauis uin-
culis. Postquam deflexit in aream domus, repente dilapsa deserit comitem. Desertus herbas
et folia concerpta signum loco ponit. Postero die adit magistratus, monet ut illum locum
effodi iubeant. Inueniuntur ossa inserta catenis et implicita, quae corpus aeuo terraque
putrefactum nuda et exesa reliquerat uinculis ; collecta publice sepeliuntur. Domus postea
rite conditis manibus caruit.
PL. J., Ep. VII, 27, 5–11

381. Le lion d’Androclus


In circo maximo uenationis amplissimae pugna populo dabatur. Eius rei, Romae cum
forte essem, spectator fui. Multae ibi saeuientes ferae, magnitudines bestiarum excellentes,
omniumque inuisitata aut forma erat aut ferocia. Sed praeter alia omnia leonum inmanitas
admirationi fuit, praeterque omnis ceteros unius. Is unus leo corporis impetu et uastitudine
terrificoque fremitu et sonoro, toris comisque ceruicum fluctuantibus animos oculosque
omnium in sese conuerterat. Introductus erat inter compluris ceteros ad pugnam bestiarum
datus seruus uiri consularis ; ei seruo Androclus nomen fuit. Hunc ille leo ubi uidit procul,
repente quasi admirans stetit ac deinde sensim atque placide tamquam noscitabundus ad
hominem accedit. Tum caudam more atque ritu adulantium canum clementer et blande
mouet hominisque se corpori adiungit cruraque eius et manus prope iam exanimati metu
lingua leniter demulcet. Homo Androclus inter illa tam atrocis ferae blandimenta amissum
animum recuperat, paulatim oculos ad contuendum leonem refert. Tum quasi mutua
recognitione facta laetos et gratulabundos uideres hominem et leonem. Ea re prorsus tam
admirabili maximos populi clamores excitauit accersitusque a Caesare Androclus quaesi-
taque causa cur illi atrocissimus leo uni parsisset. Ibi Androclus rem mirificam narrat atque
admirandam.
« Cum prouinciam, inquit, Africam proconsulari imperio meus dominus obtineret, ego
ibi iniquis eius et cotidianis uerberibus ad fugam sum coactus et, ut mihi a domino, terrae
illius praeside, tutiores latebrae forent, in camporum et harenarum solitudines concessi ; ac,
si defuisset cibus, consilium fuit mortem aliquo pacto quaerere. Tum sole medio, inquit,
rapido et flagranti, specum quandam nactus remotam latebrosamque, in eam me penetro et
recondo. Neque multo post ad eandem specum uenit hic leo, debili uno et cruento pede,
gemitus edens et murmura dolorem cruciatumque uulneris commiserantia. » Atque illic
188 Maîtrise du latin par la pratique

primo quidem conspectu aduenientis leonis territum sibi et pauefactum animum dixit. « Sed
postquam introgressus, inquit, leo, uti re ipsa apparuit, in habitaculum illud suum uidet me
procul delitescentem, mitis et mansues accessit et sublatum pedem ostendere mihi et porri-
gere quasi opis petendae gratia uisus est. Ibi, inquit, ego stirpem ingentem uestigio pedis
eius haerentem reuelli, conceptamque saniem uolnere intimo expressi, accuratiusque sine
magna iam formidine siccaui penitus atque detersi cruorem. Ille tunc mea opera et medela
leuatus, pede in manibus meis posito, recubuit et quieuit, atque ex eo die triennium totum
ego et leo in eadem specu eodemque cibo et uictu uiximus. Nam, quas uenabatur feras,
membra opimiora ad specum mihi subgerebat, quae ego ignis copiam non habens meridia-
no sole torrens edebam.
Sed ubi me, inquit, uitae illius ferinae iam pertaesum est, leone in uenatum profecto,
reliqui specum, et uiam ferme tridui permensus a militibus uisus adprehensusque sum et ad
dominum ex Africa Romam deductus. Is me statim rei capitalis damnandum dandumque ad
bestias curauit. Intellego autem, inquit, hunc quoque leonem, me tunc separato captum,
gratiam mihi nunc beneficii et medicinae referre. » Haec Apion dixisse Androclum tradit,
eaque omnia scripta circumlataque tabula populo declarata, atque ideo cunctis petentibus
dimissum Androclum et poena solutum leonemque ei suffragiis populi donatum. « Postea,
inquit, uidebamus Androclum et leonem loro tenui reuinctum urbe tota circum tabernas ire,
donari aere Androclum, floribus spargi leonem, omnes ubique obuios dicere : ‘Hic est leo
hospes hominis, hic est homo medicus leonis.’ »
APION, 616 F 5 Jacoby (= AULU-GELLE, V, 14, 5–30)

382. Lettre de Cornélie à son fils C. Gracchus


Ces extraits de lettres adressées par Cornélie, mère des Gracques (les deux tribuns révolu-
tionnaires de 133 et de 123–122 av. J.-C.), à son fils Gaius en 124, quelques années après
l’assassinat de son fils aîné Tibérius, sont les plus anciens textes latins attribués à une
femme que nous ayons conservés.
Dices pulchrum esse inimicos ulcisci. Id neque maius neque pulchrius cuiquam atque
mihi esse uidetur, sed si liceat re publica salua ea persequi. Sed quatenus id fieri non potest,
multo tempore multisque partibus inimici nostri non peribunt atque, uti nunc sunt, erunt,
potius quam res publica profligetur atque pereat. (…)
Verbis conceptis deierare ausim, praeterquam qui Tiberium Gracchum necarunt, nemi-
nem inimicum tantum molestiae tantumque laboris quantum te ob has res mihi tradidisse ;
quem oportebat omnium eorum quos antehac habui liberos partis eorum tolerare atque
curare ut quam minimum sollicitudinis in senecta haberem utique, quaecumque ageres, ea
uelles maxime mihi placere, atque uti nefas haberes rerum maiorum aduersum meam
sententiam quicquam facere, praesertim mihi, cui parua pars uitae restat. Ne id quidem tam
breue spatium potest opitulari quin et mihi aduersere et rem publicam profliges ? denique
quae pausa erit ? ecquando desinet familia nostra insanire ? ecquando modus ei rei haberi
poterit ? ecquando desinemus et habentes et praebentes molestiis desistere ? ecquando
perpudescet miscenda atque perturbanda re publica ? Sed si omnino id fieri non potest, ubi
ego mortua ero, petito tribunatum ; per me facito quod lubebit, cum ego non sentiam. Vbi
mortua ero, parentabis mihi et inuocabis deum parentem. In eo tempore non pudebit te
eorum deum preces expetere quos uiuos atque praesentes relictos atque desertos habueris ?
Ne ille sirit Iuppiter te ea perseuerare nec tibi tantam dementiam uenire in animum ! Et, si
perseueras, uereor ne in omnem uitam tantum laboris culpa tua recipias, uti in nullo tempo-
re tute tibi placere possis.
CORN. NÉP., fr. 15 Marshall
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 189

5.2. Thèmes d’application

Vie de Cicéron

383. Débuts de Cicéron (propositions complétives)


M. Tullius Cicéron, né près d’Arpinum d’une famille de chevaliers romains peu connue,
se prépara dès l’enfance à devenir un grand orateur : enfant, il tâcha de satisfaire tous ses
maîtres ; jeune homme, il s’efforça de s’instruire dans toutes les sciences alors connues ;
mais surtout il écoutait les réponses des jurisconsultes et les discours des grands orateurs
qui florissaient alors, entre autres Crassus et Antonius. À l’âge de vingt-six ans, il ne craignit
pas de défendre Roscius contre Chrysogonus, affranchi de Sylla. Ni la puissance du dicta-
teur, ni les prières, ni les menaces ne l’empêchèrent d’attaquer un adversaire si puissant.
Mais, après une telle audace, il se garda bien de rester à Rome et partit en Grèce, où on lui
avait conseillé de se rendre pour se perfectionner dans l’éloquence. Quand il en fut revenu,
les Siciliens lui demandèrent de poursuivre leur préteur Verrès.

384. Les Verrines (interrogation indirecte)


Nous ignorerions qui était Verrès, s’il n’avait eu l’heureuse fortune d’être accusé par
Cicéron. C’est par celui-ci que nous savons quelle avait été sa jeunesse, tout entière adonnée
à la débauche et à la dissipation ; c’est par lui aussi que nous savons de quels crimes de
toutes sortes l’accusaient les Siciliens. Lorsque nous lisons les discours de Cicéron, nous ne
savons qu’admirer le plus de l’atrocité de certains préteurs dans leurs provinces ou du
courage de Cicéron qui les dénonce. Biens publics ou privés, temples des dieux, droits des
sujets, majesté du nom romain, Verrès n’avait rien épargné. Mais Cicéron ne se contente pas
de nous rendre Verrès odieux ; il sait quelle est la force du ridicule et il nous présente sou-
vent Verrès de telle sorte que nous nous demandons parfois s’il en faut rire ou s’indigner. En
mêlant ainsi le rire et la colère, il écrasa si bien le coupable, que Verrès s’enfuit avant même
d’être condamné. Nous ne savons ni où ni quand il mourut.

385. Les Catilinaires (verbes à constructions multiples)


Catilina, indigné de n’avoir pu être élu consul, préparait le meurtre des citoyens et
l’incendie de la ville. Nous ne pouvons douter qu’il n’eût réalisé ses projets, si Cicéron, alors
consul, n’y avait fait obstacle ; Cicéron, au contraire, pouvait douter d’être soutenu par le
sénat tout entier ; pourtant il n’hésita pas à dénoncer en pleine curie ces projets odieux.
Catilina se retira en le menaçant et rejoignit ses troupes en Étrurie, mais ses complices
restaient à Rome. Averti par les députés Allobroges de ce que ceux-ci projetaient, qu’ils
voulaient appeler les Gaulois en Italie et que Rome allait être détruite, Cicéron convoqua les
conjurés au sénat, puis les fit jeter en prison et exécuter. Ensuite il avertit le peuple de ce
qu’il avait fait, du danger qu’il avait couru, que, s’il avait puni les conjurés sans jugement, il
l’avait fait forcé par l’intérêt de l’État, enfin que tous les citoyens eussent à se réjouir de ce
que la république avait échappé au plus grand péril qu’elle ait jamais connu.

386. Exil de Cicéron (propositions temporelles)


Trois ans avant d’être nommé consul, alors qu’il était préteur urbain, Cicéron avait
obtenu par son éloquence que Pompée fût chargé de la guerre contre Mithridate. Mais en 58,
quatre ans après avoir été nommé père de la patrie, parce qu’il avait sauvé Rome des
fureurs de Catilina, il fut exilé pour le même motif, à l’instigation du tribun Clodius. Pompée,
190 Maîtrise du latin par la pratique

qui s’était allié à César, ami de Clodius, ne fit rien pour le sauver. Cicéron resta en exil en
Grèce, tant que Clodius fut tribun et jusqu’à ce qu’il en eut été rappelé à l’instigation d’un
autre tribun, Milon. Dès qu’il fut de retour, il se réconcilia avec Pompée, et lorsque celui-ci
eut été préposé à la charge de faire venir le blé en Italie, il partit en Sardaigne pour l’aider
dans sa tâche.

387. Le Pro Milone (propositions causales)


Quatre ans plus tard, comme Milon avait tué Clodius, Cicéron se chargea de sa cause, non
peut-être parce qu’il l’estimait beaucoup, mais parce qu’il jugeait que, puisque Clodius était
dangereux pour l’État, Milon avait bien mérité de la patrie en le tuant. L’orateur prépara un
admirable discours, mais alors encore Pompée, qui s’était de nouveau réconcilié avec César,
lui fit obstacle. Au jour dit, comme les soldats de Pompée remplissaient le forum, Cicéron
troublé ne put faire son discours et Milon fut condamné à l’exil.

388. Proconsulat de Cicéron (propositions concessives)


César et Pompée redoutaient également l’éloquence de Cicéron. Aussi, bien qu’il eût tout
fait pour l’éviter, il fut contraint de partir comme proconsul en Cilicie. Si éloquent que l’on
soit, on peut être un mauvais général, et Cicéron allait dans une province désolée par les
brigands et menacée par les Parthes. Quelque inexpérimenté qu’il fût dans l’art militaire, il
remporta de nombreux succès, mais quoiqu’il eût obtenu des supplications du sénat, il rede-
mandait sans cesse de revenir à Rome. Quelque estime qu’il fît de la gloire militaire, il préfé-
rait celle du forum ; et d’ailleurs, en admettant qu’il n’ait jamais exagéré ses succès, il est
certain qu’ils sont de peu de prix auprès de ses autres mérites. Enfin, malgré l’opposition de
ses ennemis, on le rappela à Rome, où il revint bien vite.

389. Cicéron et la guerre civile (propositions finales)


Cicéron avait hâté son retour pour réconcilier César et Pompée. Il arrivait trop tard. Le
sénat, afin de priver César de son armée, lui avait ordonné de quitter sa province pour reve-
nir à Rome. Cicéron négocia cependant encore pour rapprocher les partis et éviter la guerre
menaçante, mais, afin de devancer ses ennemis, César tout à coup passa le Rubicon et
marcha sur Rome. Pour n’être pas surpris, Pompée quitta précipitamment la ville et bientôt,
avec ses troupes, passa en Grèce afin d’organiser la guerre. Cicéron, après avoir hésité,
s’embarqua pour le rejoindre. L’année suivante, Pompée était écrasé a Pharsale et Cicéron,
qui ne l’avait suivi jamais qu’à contrecœur, rentrait en Italie pour se réconcilier avec le
vainqueur.

390. Retraite de Cicéron (propositions consécutives)


Cicéron n’avait jamais été fort hostile à César. César avait besoin de l’amitié de Cicéron, si
bien qu’il ne leur eût pas été difficile de se réconcilier ; mais Cicéron était si soucieux de sa
gloire, qu’il ne voulut pas, sous la dictature de César, prendre part aux affaires et qu’il flatta
César seulement pour obtenir le pardon de ses anciens amis. Il fut si habile qu’il put ainsi
sauver Ligarius, Marcellus et bien d’autres. Mais surtout il vécut à la campagne, dans ses
villas, où il écrivit le plus grand nombre de ses ouvrages rhétoriques et philosophiques, en
sorte que cette année, bien que fort malheureuse pour Cicéron, fut fort heureuse et féconde
pour nous.
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 191

391. Cicéron revient aux affaires (propositions comparatives)


Les choses ne tournèrent pas encore comme tout le monde le croyait. Le pouvoir de
César semblait solidement établi sur les ruines de la République et Cicéron pensait que, de
même qu’un vétéran après de nombreuses années de service se retire dans son petit champ
pour se reposer et mourir, ainsi il passerait ses dernières années dans ses villas, cultivant la
philosophie et les lettres. Le meurtre de César par Cassius et Brutus le rappela tout à coup
aux affaires publiques et, comme il les avait quittées à regret, il y revint volontiers ; car si
l’étude des belles-lettres lui était une consolation, l’éloquence du forum était sa véritable vie.

392. Hésitations de Cicéron (propositions conditionnelles)


Si Cassius et Brutus croyaient par le meurtre de César rétablir la République dans son
ancienne dignité, ils se trompaient et bientôt le comprirent. Le consul Antoine, par des lois,
réalisait tout ce qu’avait promis ou projeté César. Nous voyons dans les lettres de Cicéron
qu’il sentait aussi qu’il n’y avait plus de place pour lui dans les affaires. « Si César est mort,
dit-il, nous n’en sommes pas moins esclaves ; et le meurtre de César, cette action si glorieuse,
est bien inutile, si maintenant, délivrés du tyran vivant, nous devons obéir au tyran mort. Si
l’héritier de César, Octave, l’emporte, qu’aurons-nous gagné en changeant ? Si, au contraire,
Antoine remplace César, le sort de l’État sera pire que ce qu’il était. » Et il écrivait à Atticus :
« Je crois qu’il faut désespérer de la République. S’il y a encore des honnêtes gens à Rome,
qu’ils quittent une ville où il n’y a place que pour les coquins. »
Aussi songea-t-il à partir lui-même : « Si je partais, disait-il, pour la Grèce, j’y resterais
jusqu’aux calendes de janvier. Alors les consuls seront changés et, si les consuls désignés,
Hirtius et Pansa, avaient besoin de mon aide et de ma bonne volonté, je reviendrais siéger
au sénat pour les soutenir. » Il partit donc, mais à Rhégium il apprit que Brutus considérait
son départ comme une défection ; il revint alors aussitôt, ne voulant pas que, si les derniers
défenseurs de la liberté périssaient, on pût dire qu’il les avait abandonnés.

393. Les Philippiques (propositions conditionnelles)


Si alors Cicéron s’était retiré à la campagne, comme pendant la dictature de César, nous
aurions de lui quelque autre bel ouvrage, mais sa gloire en serait moins grande. La plus
glorieuse de ses œuvres, en effet, c’est sa mort. Pendant dix mois, il la prépara par quatorze
discours contre Antoine, qui sont plus violents encore que ceux qu’il avait prononcés contre
Catilina. Antoine, s’il avait eu une grande âme, eût pardonné ; mais il ne savait que haïr.
Quant à Octave, que Cicéron avait assisté au sénat quand il était arrivé à Rome, s’il avait eu
un cœur reconnaissant, il eût dû s’en souvenir ; mais en réalité il se souciait seulement
d’atteindre au souverain pouvoir, et il ne fit rien pour son bienfaiteur.

394. Mort de Cicéron (propositions comparatives conditionnelles)


Un moment Cicéron songea à fuir ; une tempête le retint ; alors, comme s’il pensait que
cette tempête était un avertissement des dieux, il attendit les sicaires d’Antoine. Quand ils
arrivèrent, il tendit le cou et s’offrit à la mort. On lui coupa la tête et les mains, et Fulvie,
femme d’Antoine, lui perça la langue d’une épingle, comme si par cette injure elle eût pu
effacer les quatorze discours dont il avait flétri le nom d’Antoine. Puis la tête et les mains
furent exposées sur les rostres, qui jamais depuis ce temps ne retentirent d’une voix aussi
éloquente, comme si cet outrage infligé au plus parfait des orateurs en avait à jamais chassé
l’éloquence.
192 Maîtrise du latin par la pratique

5.3. Thèmes littéraires


395. Sagesse de Rome
Il paraît au premier abord bien surprenant que, parmi les mille cités de la Grèce et de
l’Italie, il s’en soit trouvé une qui ait été capable d’assujettir toutes les autres. Ce grand
événement est pourtant explicable par les causes ordinaires qui déterminent la marche des
affaires humaines. La sagesse de Rome a consisté, comme toute sagesse, à profiter des cir-
constances favorables qu’elle rencontrait.
FUSTEL DE COULANGES, Cité antique V, 2

396. La famille de Catilina


Salluste a bien raison de commencer son portrait de Catilina en disant qu’il était d’une
noble maison, car sa naissance peut servir à nous faire comprendre son caractère. La gens
Sergia, à laquelle il appartenait, était, comme on disait alors, une famille troyenne, c’est-à-
dire qu’elle prétendait descendre d’un des compagnons d’Énée.
BOISSIER, Conj. Catilina, p. 33–34

397. Le dessein secret de Catilina


Aujourd’hui l’Empereur lisait, dans l’histoire romaine, la Conjuration de Catilina ; il ne
pouvait la comprendre telle qu’elle est tracée. « Quelque scélérat que fût Catilina, remar-
quait-il, il devait avoir un objet : ce ne pouvait être celui de gouverner dans Rome, puisqu’on
lui reprochait d’avoir voulu y mettre le feu aux quatre coins. » L’Empereur pensait que
c’était plutôt quelque nouvelle faction à la façon de Marius et de Sylla, qui, ayant échoué,
avait accumulé sur son chef toutes les accusations banales dont on les accable en pareil cas.
Quelqu’un fit alors observer à l’Empereur que c’est ce qui lui serait infailliblement arrivé à
lui-même, s’il eût succombé.
LAS CASES, Mémorial, 6 (22 mars 1816)

398. Désignation du successeur d’Aristote


L’on raconte que les disciples d’Aristote, voyant leur maître avancé en âge et d’une santé
fort affaiblie, le prièrent de leur nommer son successeur ; que, comme il avait deux hommes
dans son école sur qui seuls ce choix pouvait tomber, Ménédème le Rhodien et Théophraste
d’Érèse, par un esprit de ménagement pour celui qu’il voulait exclure, il se déclara de cette
manière : il feignit, peu de temps après que ses disciples lui eurent fait cette prière, et en
leur présence, que le vin dont il faisait un usage ordinaire lui était nuisible, il se fit apporter
des vins de Rhodes et de Lesbos ; il goûta de tous les deux, dit que le premier avait de la
force, mais que celui de Lesbos avait plus de douceur et qu’il lui donnait la préférence.
LA BRUYÈRE, Disc. Théophr. (Pléiade, p. 27–28)

399. Le philosophe Anaxagore


Anaxagoras, célèbre philosophe d’Athènes, avait pris un soin particulier de bien ins-
truire Périclès et lui avait beaucoup servi dans l’administration des affaires. Périclès n’en
eut pas toute la reconnaissance possible et fut accusé d’avoir un peu négligé son maître sur
la fin. Anaxagoras, se voyant vieux, pauvre et abandonné, s’enveloppa dans son manteau et
résolut de se laisser mourir de faim. Périclès en fut averti, et il en parut extrêmement
affligé ; il s’en alla en grande hâte trouver Anaxagoras ; il le pria instamment de changer de
résolution. Il déplora le malheur de l’État, qui allait perdre un si grand homme, et le sien en
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 193

particulier, parce qu’il allait être privé d’un conseiller si fidèle. Anaxagoras lui découvrit son
visage mourant : « Ô Périclès, lui dit-il, ceux qui ont besoin d’une lampe ont soin d’y mettre
de l’huile. »
FÉNELON, Vies phil., Anaxagoras (OC VII, p. 34)

400. Diogène le Cynique


Un jour, Diogène fut pris par des pirates qui le menèrent au marché. Il vit un certain
Xéniade, bien gras et bien habillé : « Il faut me vendre à celui-ci, dit-il, car je vois qu’il a
besoin d’un bon maître. » Comme Xéniade s’approchait pour le marchander, il lui dit :
« Viens, enfant, viens marchander un homme. » On lui demanda ce qu’il savait faire ; il
répondit qu’il avait le talent de commander aux hommes. Quand le prix fut arrêté, il dit à
Xéniade : « Tu n’as qu’à te disposer à faire ce que je voudrai, car soit que je te serve d’inten-
dant ou de médecin, n’importe si je suis ton esclave, il faudra m’obéir. »
FÉNELON, Vies phil., Diogène (OC VII, p. 61)

401. Remontrances de Caton à César


CATON – Si tu avais aimé la patrie, la patrie t’aurait aimé. Celui que la patrie aime n’a pas
besoin de garde ; la patrie entière veille autour de lui. La vraie sûreté est de ne faire que du
bien, et d’intéresser le monde entier à sa conservation. Tu as voulu régner et te faire crain-
dre. Eh bien, tu as régné, on t’a craint. Mais les hommes se sont délivrés et du tyran et de la
crainte tout ensemble. Ainsi périssent ceux qui, voulant être craints de tous les hommes, ont
eux-mêmes tout à craindre de tous les hommes intéressés à les prévenir et à se délivrer.
CÉSAR – Mais cette puissance que tu appelles tyrannique était devenue nécessaire. Rome
ne pouvait plus soutenir sa liberté ; il lui fallait un maître. Pompée commençait à l’être ; je
ne pus souffrir qu’il le fût à mon préjudice.
CATON – Il fallait abattre le tyran sans aspirer à la tyrannie. Après tout, si Rome était
assez lâche pour ne pouvoir plus se passer d’un maître, il valait mieux laisser faire ce crime
à un autre. Quand un voyageur va tomber entre les mains des scélérats qui se préparent à le
voler, faut-il les prévenir en se hâtant de faire une action si horrible ?
FÉNELON, Dial. morts XLII (Pléiade, p. 405–406)

402. Querelle entre Romulus et Rémus


RÉMUS – Enfin vous voilà, mon frère, au même état que moi. Cela ne valait pas la peine
de me faire mourir. Quelques années où vous avez régné seul sont finies. Il n’en reste rien,
et vous les auriez passées plus doucement, si vous aviez vécu en paix, partageant l’autorité
avec moi.
ROMULUS – Si j’avais eu cette modération, je n’aurais ni fondé la puissante ville que j’ai
établie, ni fait les conquêtes qui m’ont immortalisé.
RÉMUS – Il valait mieux être moins puissant et être plus juste et plus vertueux. Je m’en
rapporte à Minos et à ses deux collègues qui vont vous juger.
ROMULUS – Cela est bien dur. Sur la terre personne n’eût osé me juger.
RÉMUS – Mon sang, dans lequel vous avez trempé vos mains, fera votre condamnation
ici-bas, et sur la terre noircira à jamais votre réputation. Vous vouliez de l’autorité et de la
gloire. L’autorité n’a fait que passer dans vos mains ; elle vous a échappé comme un songe.
Pour la gloire, vous ne l’aurez jamais. Avant que d’être grand homme, il faut être honnête
homme, et on doit s’éloigner des crimes indignes des hommes, avant que d’aspirer aux
vertus des dieux. Vous aviez l’inhumanité d’un monstre, et vous prétendiez être un héros.
194 Maîtrise du latin par la pratique

ROMULUS – Vous ne m’auriez pas parlé de la sorte impunément, quand nous tracions
notre ville.
RÉMUS – Il est vrai, et je ne l’ai que trop senti. Mais d’où vient que vous êtes descendu
ici ? On disait que vous étiez devenu immortel.
ROMULUS – Mon peuple a été assez sot pour le croire.
FÉNELON, Dial. morts VIII (Pléiade, p. 306–307)

403. Lettre de Racine à son fils


Je ne saurais m’empêcher de vous dire, mon cher fils, que je suis très content de tout ce
que votre mère m’écrit de vous. Je vois par ces lettres que vous êtes fort attaché à bien faire,
et surtout que vous craignez Dieu et que vous prenez du plaisir à le servir. C’est la plus
grande satisfaction que je puisse recevoir, et en même temps la meilleure fortune que je
vous puisse souhaiter. J’espère que plus vous irez en avant, plus vous trouverez qu’il n’y a
de véritable bonheur que celui-là. J’approuve la manière dont vous distribuez votre temps et
vos études ; je voudrais seulement qu’aux jours que vous n’allez point au collège, vous
puissiez relire de votre Cicéron, et vous rafraîchir la mémoire des plus beaux endroits ou
d’Horace ou de Virgile, ces auteurs étant fort propres à vous accoutumer à penser et à écrire
avec justesse et avec netteté.
RACINE, Lettres, 14 oct. 1693 (Pléiade, p. 538)

404. Crésus et Ésope


Peu de temps après, Crésus, roi des Lydiens, fit dénoncer à ceux de Samos qu’ils eussent
à se rendre ses tributaires ; sinon, qu’il les y forcerait par les armes. La plupart étaient d’avis
qu’on lui obéît. Ésope leur dit que la Fortune présentait deux chemins aux hommes : l’un, de
liberté, rude et épineux au commencement, mais dans la suite très agréable ; l’autre, d’escla-
vage, dont les commencements étaient plus aisés, mais la suite laborieuse. C’était conseiller
assez intelligiblement aux Samiens de défendre leur liberté. Ils renvoyèrent l’ambassadeur
de Crésus avec peu de satisfaction. Crésus se mit en état de les attaquer. L’ambassadeur lui
dit que, tant qu’ils auraient Ésope avec eux, il aurait peine à les réduire à ses volontés, vu la
confiance qu’ils avaient au bon sens du personnage. Crésus le leur envoya demander, avec
promesse de leur laisser la liberté s’ils le lui livraient. Les principaux de la ville trouvèrent
ces conditions avantageuses et ne crurent pas que leur repos leur coûtât trop cher quand ils
l’achèteraient aux dépens d’Ésope. Le Phrygien leur fit changer de sentiment, en leur
contant que les loups et les brebis ayant fait un traité de paix, celles-ci donnèrent leurs
chiens pour otages. Quand elles n’eurent plus de défenseurs, les loups les étranglèrent avec
moins de peine qu’ils ne faisaient. Cet apologue fit son effet : les Samiens prirent une délibé-
ration toute contraire à celle qu’ils avaient prise.
LA FONTAINE, Vie d’Ésope (Pléiade, p. 21–22)

405. De l’utilité des fables


Platon, ayant banni Homère de sa république, y a donné à Ésope une place très hono-
rable. Il souhaite que les enfants sucent ces fables avec le lait ; il recommande aux nourrices
de les leur apprendre ; car on ne saurait s’accoutumer de trop bonne heure à la sagesse et à
la vertu. Plutôt que d’être réduits à corriger nos habitudes, il faut travailler à les rendre
bonnes, pendant qu’elles sont encore indifférentes au bien ou au mal. Or quelle méthode y
peut contribuer plus utilement que ces fables ? Dites à un enfant que Crassus allant contre
les Parthes s’engagea dans leur pays sans considérer comment il en sortirait ; que cela le fit
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 195

périr, lui et son armée, quelque effort qu’il fît pour se retirer. Dites au même enfant que le
renard et le bouc descendirent au fond d’un puits pour y éteindre leur soif ; que le renard en
sortit s’étant servi des épaules et des cornes de son camarade comme d’une échelle ; au
contraire, le bouc y demeura pour n’avoir pas eu tant de prévoyance, et par conséquent il
faut considérer en toute chose la fin. Je demande lequel de ces deux exemples fera le plus
d’impression sur cet enfant. Ne s’arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins
disproportionné que l’autre à la petitesse de son esprit ? Il ne faut pas m’alléguer que les
pensées de l’enfance sont d’elles-mêmes assez enfantines, sans y joindre encore de nouvelles
badineries. Ces badineries ne sont telles qu’en apparence ; car dans le fond elles portent un
sens très solide.
LA FONTAINE, Fables, Préf. (Pléiade, p. 8)

406. Les débuts de la République


Les rois furent bannis, et l’empire consulaire fut établi suivant les projets de Servius
Tullius ; mais il fut bientôt affaibli par la jalousie du peuple. Dès le premier consulat,
P. Valérius, consul célèbre par ses victoires, devint suspect à ses citoyens ; et il fallut, pour
les contenter, établir la loi qui permit d’appeler au peuple du sénat et des consuls dans
toutes les causes où il s’agissait de châtier un citoyen. Les Tarquins chassés trouvèrent des
défenseurs ; les rois voisins regardèrent leur bannissement comme une injure faite à tous
les rois ; et Porsenna, roi des Clusiens, peuple d’Étrurie, prit les armes contre Rome. Réduite
à l’extrémité, et presque prise, elle fut sauvée par la valeur d’Horatius Coclès. Les Romains
firent des prodiges pour leur liberté : Scévola, jeune citoyen, se brûla la main qui avait
manqué Porsenna ; Clélie, une jeune fille, étonna ce prince par sa hardiesse. Porsenna laissa
Rome en paix, et les Tarquins demeurèrent sans ressource.
BOSSUET, Disc. hist. univ. I, 8e ép. (Pléiade, p. 697–698)

407. Sévérité légendaire du consul Brutus


On frémit encore en voyant dans les histoires la triste fermeté du consul Brutus, lorsqu’il
fit mourir à ses yeux ses deux enfants, qui s’étaient laissé entraîner aux sourdes pratiques
que les Tarquins faisaient dans Rome pour y rétablir leur domination. Combien fut affermi
dans l’amour de la liberté un peuple qui voyait ce consul sévère immoler à la liberté sa
propre famille ! Il ne faut plus s’étonner, si on méprisa dans Rome les efforts des peuples
voisins qui entreprirent de rétablir les Tarquins bannis. Ce fut en vain que le roi Porsenna
les prit en sa protection. Les Romains, presque affamés, lui firent connaître, par leur ferme-
té, qu’ils voulaient du moins mourir libres. Le peuple fut encore plus ferme que le sénat ; et
Rome entière fit dire à ce puissant roi, qui venait de la réduire à l’extrémité, qu’il cessât
d’intercéder pour les Tarquins, puisque, résolue de tout hasarder pour sa liberté, elle rece-
vrait plutôt ses ennemis que ses tyrans. Porsenna, étonné de la fierté de ce peuple et de la
hardiesse plus qu’humaine de quelques particuliers, résolut de laisser les Romains jouir en
paix d’une liberté qu’ils savaient si bien défendre.
BOSSUET, Disc. hist. univ. III, 6 (Pléiade, p. 991–992)

408. La loyauté de Régulus


Ce général, après avoir été retenu quelques années en prison, fut envoyé à Rome pour y
proposer l’échange des prisonniers. On lui avait fait prêter serment de revenir, en cas qu’il
ne réussît point. Il exposa au sénat le sujet de son voyage. Invité à dire son avis, il répondit
qu’il ne pouvait le faire comme sénateur, ayant perdu cette qualité, aussi bien que celle de
196 Maîtrise du latin par la pratique

citoyen romain, depuis qu’il était tombé entre les mains des ennemis ; mais il ne refusa pas
de dire, comme particulier, ce qu’il pensait. Il déclara donc nettement qu’on ne devait point
songer à faire l’échange des prisonniers ; qu’un tel exemple aurait des suites funestes à la
république ; que, pour lui, à l’âge où il était, on ne devait compter sa perte pour rien ; au lieu
qu’ils avaient entre leurs mains plusieurs généraux carthaginois dans la vigueur de l’âge, et
capables de rendre encore à leur patrie de grands services. Ce ne fut point sans peine que le
sénat se rendit à un avis si généreux, et qui était sans exemple. Cet illustre exilé partit donc
de Rome pour retourner à Carthage, sans être touché ni de la vive douleur de ses amis, ni
des larmes de sa femme et de ses enfants ; et cependant il n’ignorait pas à quels supplices il
était réservé.
ROLLIN, Hist. anc. II, 2 (OC I, p. 108 Bères)

409. Entretien d’Hannibal et de Scipion


Quand Annibal fut arrivé en Afrique, il proposa à Scipion une entrevue. On convint du
temps et du lieu. Ces deux capitaines, non seulement les plus illustres de leur temps, mais
dignes d’être mis en parallèle avec ce qu’il y avait jamais eu de plus grands princes et de
plus fameux généraux, demeurèrent quelque temps en silence, comme étonnés à la vue l’un
de l’autre, et occupés d’une mutuelle admiration. Enfin Annibal prit le premier la parole, et,
après avoir loué Scipion d’une manière fine et délicate, il lui fit une vive peinture des
désordres de la guerre et des maux qu’elle avait causés tant aux victorieux qu’aux vaincus.
Il l’exhortait à ne pas se laisser éblouir par l’éclat de ses victoires ; que, quelque heureux
qu’il eût été jusque-là, il devait appréhender l’inconstance de la fortune ; que, sans en
chercher bien loin des exemples, il en était, lui-même qui lui parlait, une preuve éclatante ;
que Scipion était alors ce qu’Annibal avait été à Trasimène et à Cannes ; qu’il profitât de
l’occasion mieux qu’il n’avait fait lui-même, eu faisant la paix dans un temps où il était le
maître des conditions.
ROLLIN, Tr. études VI, 3, 2 (OC VII, p. 542 Bères)

410. Les Aduatiques et César


Les Aduatiques, voyant de dessus leurs murailles travailler à cette tour à une distance
considérable, se moquaient des Romains ; ils leur demandaient avec insulte quel usage ils
prétendaient faire contre eux d’une machine si éloignée, ou si de petits hommes comme ils
étaient (car, dit César, les Gaulois, qui sont tous grands, méprisent beaucoup notre petite
stature) auraient des bras et des forces suffisantes pour placer sur les murailles de la ville
une tour d’un poids si énorme. Mais lorsqu’ils virent la tour se remuer et s’approcher d’eux,
ce spectacle nouveau et étrange les effraya tellement, qu’ils envoyèrent sur-le-champ des
députés à César qui lui dirent qu’ils ne pouvaient douter que les dieux ne combattissent
pour les Romains, lorsqu’ils les voyaient faire avancer avec tant de facilité et de prompti-
tude des machines si hautes et si pesantes ; qu’ils se rendaient donc à lui et remettaient leur
sort entre ses mains ; mais que, s’il voulait user de sa clémence ordinaire et conserver la
nation des Aduatiques, ils le priaient instamment de ne les point désarmer ; qu’ils avaient
besoin de leurs armes pour se défendre contre leurs voisins, qui tous portaient envie à leur
vertu ; qu’ils aimaient mieux être exterminés, s’il le fallait, par les Romains, que de souffrir
toutes sortes d’indignités et de supplices de la part de ceux dont ils étaient en possession de
se regarder comme les maîtres. César leur promit la vie et la liberté, s’ils se rendaient avant
que le bélier eût frappé leurs murs.
ROLLIN, Hist. rom. XL, 3 (OC VI, p. 201 Βères)
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 197

411. Origine des guerres sous la République


Rome ayant chassé les rois établit des consuls annuels ; c’est encore ce qui la porta à ce
haut degré de puissance. La République ayant des chefs qui changeaient tous les ans, et qui
cherchaient à signaler leur magistrature pour en obtenir de nouvelles, il n’y avait pas un
moment de perdu pour l’ambition : ils engageaient le sénat à proposer au peuple la guerre
et lui montraient tous les jours de nouveaux ennemis. Ce corps y était déjà assez porté de
lui-même, car étant fatigué sans cesse par les plaintes et les demandes du peuple, il cher-
chait à le distraire de ses inquiétudes et à l’occuper au-dehors. Or la guerre était presque
toujours agréable au peuple, parce que, par la sage distribution du butin, on avait trouvé le
moyen de la lui rendre utile. Rome étant une ville sans commerce et presque sans arts, le
pillage était le seul moyen que les particuliers eussent pour s’enrichir. On avait donc mis de
la discipline dans la manière de piller. Le butin était mis en commun, et on le distribuait aux
soldats. Rien n’était perdu, parce que chacun avait juré avant de partir de ne détourner rien
à son profit, et que les Romains étaient le peuple du monde le plus religieux sur le serment,
qui fut toujours le nerf de leur discipline militaire.
MONTESQUIEU, Cons. gr. Rom., 1

412. Utilité de la discipline militaire


Toutes les fois que les Romains se crurent en danger ou qu’ils voulurent réparer quelque
perte, ce fut une pratique constante chez eux d’affermir la discipline militaire. Ont-ils à faire
la guerre aux Latins, peuples aussi aguerris qu’eux-mêmes ? Manlius songe à augmenter la
force du commandement et fait mourir son fils, qui avait vaincu sans son ordre. Sont-ils
battus à Numance ? Scipion Émilien les prive d’abord de tout ce qui les avait amollis. Les
légions romaines ont-elles passé sous le joug en Numidie ? Métellus répare cette honte dès
qu’il leur a fait reprendre les institutions anciennes. Marius, pour battre les Cimbres et les
Teutons, commence par détourner les fleuves ; et Sylla fait si bien travailler les soldats de
son armée effrayée de la guerre contre Mithridate, qu’ils lui demandent le combat comme la
fin de leurs peines. Publius Nasica, sans besoin, leur fit construire une armée navale : on
craignait plus l’oisiveté que les ennemis.
MONTESQUIEU, Cons. gr. Rom., 2

413. Sagesse d’un vieux Troglodyte


Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodytes crurent qu’il était à propos de
se choisir un roi. Ils convinrent qu’il fallait déférer la couronne à celui qui était le plus juste,
et ils jetèrent tous les yeux sur un vieillard vénérable par son âge et par une longue vertu. Il
n’avait pas voulu se trouver à cette assemblée ; il s’était retiré dans sa maison, le cœur serré
de tristesse.
Lorsqu’on lui envoya des députés pour lui apprendre le choix qu’on avait fait de lui : « À
Dieu ne plaise, dit-il, que je fasse ce tort aux Troglodytes, que l’on puisse croire qu’il n’y a
personne parmi eux de plus juste que moi ! Vous me déférez la couronne, et, si vous le
voulez absolument, il faudra bien que je la prenne. Mais comptez que je mourrai de douleur
d’avoir vu en naissant les Troglodytes libres et de les voir aujourd’hui assujettis. » À ces
mots, il se mit à répandre un torrent de larmes. « Malheureux jour ! disait-il ; et pourquoi ai-
je tant vécu ? » Puis il s’écria d’une voix sévère : « Je vois bien ce que c’est, ô Troglodytes !
votre vertu commence à vous peser. Dans l’état où vous êtes, n’ayant point de chef, il faut
que vous soyez vertueux malgré vous : sans cela vous ne sauriez subsister, et vous tombe-
riez dans le malheur de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît trop dur ; vous aimez
198 Maîtrise du latin par la pratique

mieux être soumis à un prince et obéir à ses lois, moins rigides que vos mœurs. Vous savez
que, pour lors, vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses et languir
dans une lâche volupté, et que, pourvu que vous évitiez de tomber dans les grands crimes,
vous n’aurez pas besoin de la vertu. »
MONTESQUIEU, Lettres pers., 14

414. Controverses puériles sur Homère


Ce qui me choque de ces beaux esprits, c’est qu’ils ne se rendent pas utiles à leur patrie,
et qu’ils amusent leurs talents à des choses puériles. Par exemple, lorsque j’arrivai à Paris, je
les trouvai échauffés sur une dispute, la plus mince qui se puisse imaginer : il s’agissait de la
réputation d’un vieux poète grec dont, depuis deux mille ans, on ignore la patrie, aussi bien
que le temps de sa mort. Les deux partis avouaient que c’était un poète excellent ; il n’était
question que du plus ou du moins de mérite qu’il fallait lui attribuer. Chacun en voulait
donner le taux ; mais, parmi ces distributeurs de réputation, les uns faisaient meilleur poids
que les autres. Voilà la querelle ! Elle était bien vive : car on se disait cordialement, de part
et d’autre, des injures si grossières, on faisait des plaisanteries si amères, que je n’admirais
pas moins la manière de disputer, que le sujet de la dispute. « Si quelqu’un, disais-je en moi-
même, était assez étourdi pour aller devant un de ces défenseurs du poète grec attaquer la
réputation de quelque honnête citoyen, il ne serait pas mal relevé, et je crois que ce zèle si
délicat sur la réputation des morts s’embraserait bien pour défendre celle des vivants ! Mais,
quoi qu’il en soit, ajoutais-je, Dieu me garde de m’attirer jamais l’inimitié des censeurs de ce
poète, que le séjour de deux mille ans dans le tombeau n’a pu garantir d’une haine si impla-
cable ! Ils frappent à présent des coups en l’air. Mais que serait-ce si leur fureur était animée
par la présence d’un ennemi ? »
MONTESQUIEU, Lettres pers., 36

415. L’étude des langues anciennes


C’est une grande question que de savoir si la seule étude des langues anciennes vaut le
temps qu’on lui consacre et si cette époque précieuse de la jeunesse ne pourrait pas être
employée à des occupations plus importantes. Soit raison, soit préjugé, je croirai diffi-
cilement qu’on puisse se passer de la connaissance des Anciens. Cette littérature a une
consistance, un attrait, une énergie, qui feront toujours le charme des grandes têtes. Mais je
pense que l’étude des langues anciennes pourrait être abrégée considérablement et mêlée
de connaissances utiles. En général, dans l’établissement des écoles, on a donné trop
d’importance et d’espace à l’étude des mots : il faut lui substituer aujourd’hui l’étude des
choses.
DIDEROT, Études en Russie, 6 (OC III, p. 421 Assézat)

416. Comment il faut lire les auteurs latins


Beaucoup, lorsqu’ils lisent Tite-Live, retranchent par la pensée tout ce qui touche à la
religion, tout ce qui a trait à la superstition romaine. L’historien met-il dans la bouche d’un
personnage que les auspices sont propices ou qu’ils sont contraires, que les dieux sont
irrités ou apaisés, que des prodiges annoncent revers ou succès, cela semble un artifice de
rhéteur, et l’on passe. Ce procédé est d’une mauvaise méthode. Si Tite-Live donne tant de
place aux croyances et aux superstitions romaines, nous devons croire que ces croyances
étaient réelles et ces superstitions toutes-puissantes dans l’esprit des Romains.
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 199

Il faut prendre à la lettre les textes anciens, le plus qu’il est possible. Si Tite-Live raconte
le miracle de l’augure Névius, nous sommes tenus de croire, non pas que le miracle a été
opéré, mais que les contemporains et toutes les générations suivantes ont cru à ce miracle,
et c’est là un fait historique de grande conséquence. Lorsque ailleurs Tite-Live fait dire à un
général romain, en un long discours, que les dieux sont irrités contre un ennemi qui a négli-
gé ou violé une loi religieuse, ne disons pas que Tite-Live a imaginé ce discours pour embel-
lir un récit et faire briller son talent d’orateur ; nous devons croire que, dans ce discours, il a
reproduit les pensées qui étaient ordinaires au temps dont il parle.
FUSTEL DE COULANGES, Quest. hist., p. 407–408

417. Incertitude de l’histoire de la Rome primitive


Les ténèbres qui obscurcissaient l’histoire de ces premiers temps, les fables dont elle
était embarrassée, la difficulté qu’il y avait de débrouiller la vérité dans ce chaos, furent les
raisons qui empêchèrent Cicéron d’entreprendre l’histoire de sa patrie. Non content de lui
faire honneur par tant d’autres beaux ouvrages, il voulait aussi qu’elle lui eût obligation
d’une histoire qui se fît lire avec plaisir et qui méritât de passer à la postérité. Il reconnais-
sait qu’il n’y avait point d’ouvrage qui convînt mieux à un orateur, et il avait eu dessein de
l’entreprendre. Il ne s’en défend pas, lorsque son frère Quintus et son ami Atticus l’en
pressent. Prêt à se rendre à leurs sollicitations, il ne s’agit entre eux que de savoir s’il
commencera son histoire dès la fondation de Rome, ou s’il n’écrira que l’histoire des
derniers temps. Atticus décide pour le dernier et dit que ces temps lui fourniront une ample
matière, puisqu’ils lui donneront occasion de parler des grandes actions de son ami Pompée,
et qu’ils contiennent aussi l’année de son consulat. « J’aime bien mieux, ajoute-t-il, qu’il par-
le de ces choses que de s’amuser, comme dit le proverbe, à parler de Rémus et de Romulus. »
Ce grand homme, à ce qu’on voit, regardait comme au-dessous de lui de répéter les fables
qui avaient suppléé à ce qu’on ignorait des commencements de Rome. S’il souhaitait que les
Romains lui eussent obligation d’une bonne histoire, il était persuadé que, pour qu’elle fût
telle, il ne fallait pas la faire remonter jusqu’à ces temps éloignés, sur lesquels on ne pouvait
dire rien de certain, rien de solide, destitué comme on l’était de tous mémoires, de tous
monuments contemporains.
BEAUFORT, Incert. hist. rom. I, 2

418. Sagacité de Zadig


Un fameux négociant de Babylone était mort aux Indes ; il avait fait ses héritiers ses deux
fils par portions égales, après avoir marié leur sœur, et il laissait un présent de trente mille
pièces d’or à celui de ses deux fils qui serait jugé l’aimer davantage. L’aîné lui bâtit un
tombeau, le second augmenta d’une partie de son héritage la dot de sa sœur ; chacun disait :
« C’est l’aîné qui aime le mieux son père ; le cadet aime mieux sa sœur ; c’est à l’aîné
qu’appartiennent les trente mille pièces. » Zadig les fit venir tous deux l’un après l’autre. Il
dit à l’aîné : « Votre père n’est point mort ; il est guéri de sa dernière maladie, il revient à
Babylone. » — « Dieu soit loué, répondit le jeune homme ; mais voilà un tombeau qui m’a
coûté bien cher ! » Zadig dit ensuite la même chose au cadet. « Dieu soit loué, répondit-il ; je
vais rendre à mon père tout ce que j’ai ; mais je voudrais qu’il laissât à ma sœur ce que je lui
ai donné. » — « Vous ne rendrez rien, dit Zadig, et vous aurez les trente mille pièces : c’est
vous qui aimez le mieux votre père. »
VOLTAIRE, Zadig, 6 (Pléiade, p. 71–72)
200 Maîtrise du latin par la pratique

419. La retraite de Dioclétien


J’abordai bientôt au rivage de Salone. Je demandai Dioclès, autrefois Dioclétien,
empereur. On me dit qu’il habitait ses jardins à quatre milles de la ville. Je m’y rendis à pied.
J’arrivai à la demeure de Dioclès ; je traversai des cours où je ne rencontrai ni gardes ni
surveillants. Des esclaves étaient occupés çà et là à des travaux champêtres. Je ne savais à
qui m’adresser. J’aperçus un homme avancé en âge qui travaillait dans le jardin ; je m’ap-
prochai de lui pour lui demander où se trouvait le prince que je cherchais. « Je suis Dioclès,
répondit le vieillard en continuant son travail. Vous pouvez vous expliquer, si vous avez
quelque chose à me dire. » Je demeurai muet d’étonnement. « Eh bien ! me dit Dioclétien,
quelle affaire vous amène ici ? Avez-vous des graines rares à me donner, et voulez-vous que
nous fassions des échanges ? » Je remis votre lettre au vieil Empereur ; je lui peignis les
malheurs des Romains, et le désir que les Chrétiens avaient de le revoir à la tête de l’État. À
ces mots, Dioclétien, suspendant son travail, s’écria : « Plût aux dieux que ceux qui vous
envoient vissent, comme vous, les légumes que je cultive de mes propres mains à Salone : ils
ne m’inviteraient pas à reprendre l’Empire ! » Je ne pus en obtenir d’autre réponse. En vain,
je voulais insister. « Rendez-moi un service, me dit-il brusquement : voilà un puits ; je suis
vieux, vous êtes jeune ; tirez-moi de l’eau, mes légumes en manquent. » À ces mots, Dioclé-
tien me tourna le dos, et Dioclès reprit son arrosoir.
CHATEAUBRIAND, Martyrs XXII (Pléiade, p. 457–458)

420. Le vrai talent de Salluste


Salluste écrit pour montrer son talent plutôt que pour faire connaître les faits. Il exploite
l’histoire à son profit, comme sa province d’Afrique, égoïste et artiste de génie, moins occupé
à instruire le lecteur qu’à bien dire et à se faire louer par lui. Aussi, dans les vastes docu-
ments qu’Attéius lui a rassemblés, il ne recueille que les faits éclatants, capables d’être ornés
par le récit et d’exciter l’admiration, la guerre de Jugurtha, la conspiration de Catilina. Il ne
manque pas de coudre au commencement de ses ouvrages quelque brillant lambeau de
philosophie, qui pourra lui donner la réputation de penseur profond et de moraliste sévère :
c’est la censure des voluptueux, c’est l’éloge de la vertu, de la pensée, de l’âme, de la gloire
et, en dernier lieu, de l’histoire. On a besoin, pour s’expliquer ces maximes austères et ce ton
solennel, de se souvenir qu’il fut chassé du sénat à cause de ses mœurs. Est-il toujours
impartial ? On en doute, quand on voit avec quelle habileté il dissimule la gloire de Cicéron,
son ennemi. Lorsqu’il fait un portrait, son but n’est pas d’imprimer en nous l’image nette et
précise de l’homme qu’il dépeint. Il se complaît à découvrir des antithèses heureuses, des
phrases symétriques, des ressemblances délicates ; il s’arrête au moment où les conjurés
vont être mis à mort, pour comparer Caton à César, opposant les qualités une à une, et les
périodes membre à membre, avec une justesse et une vérité étonnantes, écrivain admirable,
s’il cherchait moins à se faire admirer.
TAINE, Tite-Live, p. 327–328

421. L’abbé Jérôme Coignard


J’ai recueilli avec zèle les propos de mon bon maître, M. l’abbé Jérôme Coignard. C’était
un homme plein de science et de piété. S’il avait eu l’âme moins inquiète, il aurait égalé en
vertu M. l’abbé Rollin, qu’il surpassait de beaucoup par l’étendue du savoir et la profondeur
de l’intelligence. Il eut du moins, dans les agitations d’une vie troublée, l’avantage sur M.
Rollin de ne point tomber dans le jansénisme. Car la solidité de son esprit ne se laissait point
ébranler par la violence des doctrines téméraires, et je puis attester devant Dieu la pureté de
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 201

sa foi. Il avait une grande connaissance du monde, acquise dans la fréquentation de toutes
sortes de compagnies. Cette expérience l’aurait beaucoup servi dans les histoires romaines
qu’il eût sans doute composées, à l’exemple de M. Rollin, si le loisir et le temps ne lui eussent
fait défaut, et si sa vie eût été mieux assortie à son génie. Ce que je rapporterai d’un si excel-
lent homme fera l’ornement de ces mémoires. Et comme Aulu-Gelle, qui conféra les plus
beaux endroits des philosophes en ses Nuits attiques, comme Apulée, qui mit dans sa
Métamorphose les meilleures fables des Grecs, je me donne un travail d’abeille et je veux
recueillir un miel exquis. Je ne saurais néanmoins me flatter au point de me croire l’émule
de ces deux grands auteurs, puisque c’est uniquement dans les propres souvenirs de ma vie,
et non dans d’abondantes lectures, que je puise toutes mes richesses. Ce que je fournis de
mon propre fonds, c’est la bonne foi. Si jamais quelque curieux lit mes mémoires, il recon-
naîtra qu’une âme candide pouvait seule s’exprimer dans un langage si simple et si uni. J’ai
toujours passé pour très naïf dans les compagnies où j’ai vécu. Cet écrit ne peut que conti-
nuer cette opinion après ma mort.
FRANCE, Reine Pédauque, I (Pléiade, p. 4–5)

* *

Pour terminer, voici trois extraits d’œuvres du XVIe s. écrites dans une langue érudite et
réputée difficile, le « moyen français ». Passé le dépaysement que provoque, il est vrai, l’ortho-
graphe étymologique, le vocabulaire désuet et la syntaxe vieillie, cette langue apparaît comme
l’expression d’une pensée qui procède autant du latin que du français. C’est pourquoi de tels
textes se prêtent finalement assez bien à l’exercice du thème littéraire.
Le premier extrait est une traduction de Plutarque librement adaptée par Amyot (1513–
1593) ; les deux autres, de Montaigne (1533–1592), sont donnés en version originale et suivis
d’une adaptation moderne en guise d’éclaircissement (A. Lanly, Quarto, 2009).

422. Alexandre et le médecin Philippe


Alexandre séjourna quelque temps en la Cilicie pour une maladie, laquelle aucuns disent
luy estre advenue de travail. Il n’y eut pas un des autres médecins qui osast entreprendre de
le secourir, estimant que le mal estoit incurable et plus puissant que tous les remèdes que
l’on luy pourroit bailler, et craignant que les Macédoniens ne s’en prissent à eux, et ne les
calumniassent s’ils failloient à le guérir. Mais Philippus Acarnanien, considérant qu’il se
portoit très mal, et se confiant en l’amitié que son maistre luy monstroit, pensa que ce seroit
trop laschement fait à luy, si le voyant en tel danger de sa vie, il ne se hasardoit jusques à
esprouver tous les derniers et plus extrêmes remèdes de son art, à quelque péril que ce fust
de sa propre personne ; au moyen dequoy il entreprit de luy donner médecine, et luy
persuada de la prendre et boire hardiment, si bien tost il vouloit estre sain et dispos pour
aller à la guerre. Sur ces entrefaites Parménion luy escrivit une lettre du camp, par laquelle
il l’advertissoit qu’il se donnast bien garde de ce Philippus, pource qu’il avoit esté pratiqué
et gagné par Darius. Alexandre ayant leu ceste missive, la mit dessous son chevet, sans la
monstrer à personne de ses plus familiers ; et quand l’heure de prendre la médecine fut
202 Maîtrise du latin par la pratique

venue, Philippus entra dedans la chambre avec les autres privés amis du Roy, portant en sa
main le gobelet où estoit la médecine. Alexandre adonc luy donna la lettre, et prit au mesme
instant le gobelet de la médecine franchement, sans monstrer qu’il eust doute ou soupçon de
rien.
AMYOT, trad. de PLUT., Alex., 32–33

423. Finesse psychologique de César


Son armée estant en quelque effroy pour le bruit qui couroit des grandes forces que
menoit contre luy le Roy Juba, au lieu de rabattre l’opinion que ses soldats en avoyent prise
et appetisser les moyens de son ennemy, les ayant faict assembler pour les r’asseurer et leur
donner courage, il print une voye toute contraire à celle que nous avons accoustumé, car il
leur dit qu’ils ne se missent plus en peine de s’enquerir des forces que menoit l’ennemy et
qu’il en avoit eu bien certain advertissement ; et lors il leur en fit le nombre surpassant de
beaucoup et la vérité et la renommée qui en couroit en son armée, suivant ce que conseille
Cyrus en Xenophon ; d’autant que la tromperie n’est pas de tel interest, de trouver les
ennemis par effect plus foibles qu’on n’avoit esperé, que de les trouver à la vérité bien forts,
après les avoir jugez foibles par reputation.
Il accoustumoit sur tout ses soldats à obeyr simplement, sans se mesler de contreroller
ou parler des desseins de leur capitaine, lesquels il ne leur communiquoit que sur le poinct
de l’execution, et prenoit plaisir, s’ils en avoyent descouvert quelque chose, de changer sur
le champ d’advis pour les tromper ; et souvent pour cet effect ayant assigné un logis en
quelque lieu, il passoit outre et allongeoit la journée, notamment s’il faisoit mauvais temps
et pluvieux.
Les Souisses, au commencement de ses guerres de Gaule, ayans envoyé vers luy pour
leur donner passage au travers des terres des Romains, estant délibéré de les empescher par
force, il leur contrefit toutesfois un bon visage et print quelques jours de delay à leur faire
responce, pour se servir de ce loisir à assembler son armée. Ces pauvres gens ne sçavoyent
pas combien il estoit excellent mesnager du temps, car il redit maintes-fois que c’est la plus
souveraine partie d’un capitaine que la science de prendre au poinct les occasions et la
diligence, qui est en ses exploicts à la vérité inouye et incroyable.
MONTAIGNE, Essais II, 34 (Pléiade, p. 772–773)

Son armée étant quelque peu effrayée par le bruit qui courait à propos des grandes
forces que le roi Juba amenait contre lui, au lieu de combattre l’opinion que ses soldats en
avaient conçue en dépréciant les moyens de son ennemi, après les avoir fait rassembler
pour les rassurer et leur donner courage, il prit une méthode qui était tout le contraire de
celle que nous employons d’habitude : il leur dit, en effet, de ne plus se mettre en peine de
s’informer des forces que menait l’ennemi et qu’il avait eu à ce sujet un renseignement très
sûr ; et alors il leur en donna un nombre dépassant de beaucoup et la vérité et le bruit qui
courait à ce sujet dans l’armée, suivant ce que conseille Cyrus dans Xénophon : la tromperie
n’est, en effet, pas aussi grande [pour les soldats] de trouver les ennemis en réalité plus
faibles qu’on ne s’y était attendu que, les ayant jugés faibles, de les trouver, après, à la vérité
bien forts.
Il habituait surtout ses soldats à obéir simplement, sans se mêler de contrôler les
desseins de leur chef ou d’en parler : il ne les leur comuniquait que sur le point de leur
exécution, et il prenait plaisir, s’ils en avaient découvert quelque chose, à changer immédia-
tement d’avis pour les tromper ; et souvent, à cet effet, ayant désigné quelque lieu pour le
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 203

campement, il le dépassait et allongeait l’étape, notamment s’il faisait un temps mauvais et


pluvieux.
Les Helvètes, au commencement de ses guerres de Gaule, avaient envoyé vers lui [une
ambassade] pour qu’il leur accordât le passage à travers les terres des Romains ; bien qu’il
fût décidé à les en empêcher de force, il leur fit toutefois bon accueil et prit un délai de
quelques jours pour leur faire une réponse afin de se servir de ce temps pour assembler son
armée. Ces pauvres gens ne savaient pas quel excellent organisateur du temps il était : il
redit, en effet, maintes fois que la qualité souveraine entre toutes d’un chef d’armée, c’est de
savoir saisir au bon moment les occasions, et aussi la vitesse d’exécution, qui est, dans ses
actions [de guerre], à la vérité inouïe et incroyable.
Ibid. (Quarto, p. 890–891)

424. Plutarque et son esclave


Un sien esclave, mauvais homme et vicieux, mais qui avoit les oreilles aucunement
abbreuvées des leçons de philosophie, ayant esté pour quelque sienne faute despouillé par
le commandement de Plutarque, pendant qu’on le fouettoit, grondoit au commencement
que c’estoit sans raison et qu’il n’avoit rien faict ; mais en fin, se mettant à crier et à injurier
bien à bon escient son maistre, luy reprochoit qu’il n’estoit pas philosophe, comme il s’en
vantoit ; qu’il luy avoit souvent ouy dire qu’il estoit laid de se courroucer, voire qu’il en avoit
faict un livre ; et ce que lors tout plongé en la colere, il le faisoit si cruellement battre,
desmentoit entierement ses escrits. À cela Plutarque, tout froidement et tout rassis : « Com-
ment, dit-il, rustre, à quoy juges-tu que je sois à cette heure courroucé ? mon visage, ma
voix, ma couleur, ma parolle, te donne elle quelque tesmoignage que je sois esmeu ? Je ne
pense avoir ny les yeux effarouchez, ny le visage troublé, ny un cry effroyable : rougis-je ?
escumé-je ? m’eschappe-il de dire chose dequoy j’aye à me repentir ? tressaulx-je ? fremis-je
de courroux ? car, pour te dire, ce sont là les vrais signes de la cholere. » Et puis se
destournant à celuy qui fouettoit : « Continuez, luy dit-il, tousjours votre besogne, pendant
que cettuy-cy et moy disputons. »
MONTAIGNE, Essais II, 31 (Pléiade, p. 752–753)

Un esclave (de Plutarque), méchant homme et vicieux, mais qui avait les oreilles quelque
peu abreuvées des leçons de la philosophie, ayant été, pour quelque faute qu’il avait commi-
se, dévêtu sur l’ordre du maître, et alors qu’on le fouettait, grommelait au commencement
que c’était injuste et qu’il n’avait rien fait ; mais à la fin se mettant à crier et à injurier bien
véritablement son maître, il lui reprochait de n’être pas philosophe, comme il s’en vantait ;
[il lui criait] qu’il lui avait souvent entendu dire qu’il était laid de se mettre en colère, et mê-
me qu’il avait fait un livre de cela ; et que le fait qu’alors, plongé tout entier dans la colère, il
le faisait si cruellement battre, démentait complètement ses écrits. À cela Plutarque, très
froidement et très calme, répliqua : « Comment, rustre ! À quoi jugese que je sois à présent
en colère ? Mon visage, ma voix, mon teint, ma parole te donnent-ils quelque signe que je
sois hors de mes gonds ? Je ne pense avoir ni les yeux farouches, ni le visage troublé ni des
cris effroyables. Est-ce que je rougis ? Est-ce que je suis écumant ? M’échappe-t-il de dire une
chose que je puisse avoir à regretter ? Est-ce que je tressaille ? Est-ce que je frémis d’irri-
tation ? Car, à te le dire, ce sont là les vrais signes de la colère. » Et puis, se tournant vers
celui qui maniait le fouet : « Continuez, lui dit-il, votre tâche, pendant que celui-ci et moi
nous discuterons. »
Ibid. (Quarto, p. 867)
► Corrigés
► Chapitre 1

Syntaxe d’accord

1.1. Accord du nom et du pronom


1. 1. Milon aborda la vie publique comme tribun. — 2. Du haut de la place d’Alésia, on
avait vue sur la plaine. — 3. Je ne dirai rien de cette mère de tous les savoirs qu’est
Athènes. — 4. Il avait choisi la ville de Syracuse. — 5. La tristesse est un trouble de l’âme.
— 6. Anaximène fait de l’air un dieu. — 7. La petite Tullia, nos chères délices, réclame ton
petit cadeau. — 8. À propos d’Apollonius, qui est surnommé Géminus, peut-on ne rien
dire ? — 9. Que se passe-t-il à Côme, lieu de tes délices et des miennes ? — 10. Voici les
deux T. Roscius, dont l’un a pour surnom Capito. — 11. On laissa partir Mucius, qui fut
surnommé par la suite Scaevola [« le gaucher »] à cause de la perte de sa main droite, et des
envoyés le suivirent à Rome. — 12. Il y a dans cette île une source d’eau douce appelée
Aréthuse. — 13. Hortensius a brillé depuis le consulat de Crassus et Scaevola jusqu’à celui
de Paulus et Marcellus. — 14. Ô doux nom de liberté ! ô loi de Porcius et lois de
Sempronius !
1. tribunus : N., apposé de Milo — 2. Alesia : Abl., apposé de oppido — 3. Athenas : Acc., apposé
de inuentrices — 4. Syracusas : Acc., apposé de urbem — 5. perturbatio : N., attr. de aegritudo —
6. deum : Acc., attr. de aera — 7. deliciolae : N., apposé de Tullia — 8. Gemino : D., apposé de cui —
9. deliciae : N., apposé de Comum — 10. Capitoni : D., apposé de alteri — 11. Scaeuolae : G., compl.
du nom cognomen — 12. Arethusa : N., apposé de nomen — 13. consule : Abl. sg., apposé de Crasso
avec accord de proximité ; consules : Acc. pl., apposé de Paulum et Marcellum — 14. nomen, lex,
leges : V., mots en apostrophe.

1.2. Accord de l’adjectif et du participe


2. 1. L’armée romaine forma trois lignes. — 2. Je t’ai souvent écouté. — 3. Seuls les bras
et les épaules pouvaient être libres pour porter les armes. — 4. Non seulement la fortune
est aveugle, mais elle rend aussi aveugles ceux qu’elle a choyés. — 5. Tous les êtres vivants
ont en commun le désir de s’unir pour donner la vie. — 6. Il y avait chez Sempronia
beaucoup d’esprit et de charme. — 7. Tenir pour rien les richesses par rapport à l’intérêt
public est le fait d’une grande âme. — 8. Deux foudres de guerre de notre commandement
en chef en Espagne, Cn. et P. Scipion, furent tués. — 9. Dans les affaires de l’État, je n’ai pas
le droit d’être désinvolte. — 10. Je parle bien de mimes, hommes et femmes, installés sur
des terres de Campanie. — 11. Les barbares, avec la cavalerie et les chars envoyés en avant,
empêchaient nos hommes de sortir. — 12. Les succès, les honneurs, les commandements,
208 Maîtrise du latin par la pratique

les victoires sont choses fortuites. — 13. Voici les Athéniens, chez qui, pense-t-on, la civilisa-
tion, la science, la religion, l’agriculture, le droit, les lois sont nées. — 14. Pourquoi traquez-
vous ce maigre butin, vous qui pouvez être dès maintenant les plus riches des hommes ?
1. triplex : N. M. sg., épith. détachée de acies — 2. frequens : N. M. sg., épith. détachée du sujet de
audiui — 3. liberi : N. M. pl., attr. du sujet umeri (M.) avec accord de proximité — 4. caecos : Acc. M.
pl., attr. du COD eos — 5. commune : N. Nt. sg. substantivé, attr. du sujet appetitus — 6. multae : N.
F. pl., épith. de facetiae ; multus : N.M.sg., épith. de lepos — 7. comparantem : Acc. M. sg., apposé du
sujet non exprimé de ducere — 8. exstincti : N. M. pl., épith. de Scipiones (M.), apposé de fulmina
(Nt.) — 9. neglegenti : D., attr. de mihi — 10. collocatos (esse) : Acc. M. pl., accord au M. (mimos et
mimas) — 11. praemisso : Abl. M. sg., accord de proximité avec le sg. equitatu — 12. fortuita : N. Nt.
pl. substantivé, attr. des sujets secundae res, honores, imperia, uictoriae — 13. ortae : N. F. pl., attr.
du sujet leges avec accord de proximité — 14. fortunatissimos : Acc. M. pl., attr. de quibus.

1.3. Accord du verbe


3. 1. Qui considère cet homme comme un consul, sinon les brigands ? — 2. Les lois de la
Crète, que soit Jupiter soit Minos a consacrées, forment la jeunesse par des travaux. —
3. Les habitants de Carmona, qui est la cité de loin la plus puissante de toute la province,
chassèrent les cohortes de leur propre initiative. — 4. Si ma décision et mon autorité
avaient prévalu, nous serions libres. — 5. Se contenter de ce qu’on a est la plus grande des
richesses. — 6. Les peintres et les poètes veulent tous que leur œuvre retienne l’attention
des gens. — 7. Il ne pourrait y avoir ni bonté, ni générosité, ni bienveillance, si ces qualités
n’étaient pas recherchées pour elles-mêmes. — 8. Moi, ce ne sont pas tant les belles-lettres,
auxquelles je me suis toujours consacré, que la longueur du temps qui m’a apaisé. —
9. C’est une grande richesse que la pauvreté réglée sur la loi de la nature. — 10. Dans toutes
les circonstances de la vie, il faut écarter la simulation et la dissimulation. — 11. Comme
des hommes en masse lançaient des pierres et des traits, personne n’était en mesure de se
tenir sur le mur. — 12. Que la passion et le plaisir l’emportent quelquefois sur la raison,
pour autant que ce soit avec retenue. — 13. Comme l’un et l’autre me regardait et qu’ils me
faisaient signe qu’ils étaient prêts à m’écouter : « Tout d’abord, leur dis-je, je vous prie de ne
pas me considérer comme un philosophe prêt à développer devant vous telle doctrine. »
1. putant : pl., accord de proximité avec latrones — 2. sanxit : sg., accord de proximité avec
Minos — 3. eiecit : sg., accord sylleptique avec ciuitas — 4. ualuisset : sg., accord de proximité avec
auctoritas — 5. sunt : pl., accord par attraction avec diuitiae — 6. uult : sg., accord de proximité
avec quisque — 7. potest : sg., accord de proximité avec liberalitas — 8. mitigauit : sg., accord de
proximité avec longinquitas — 9. sunt : pl., accord par attraction avec diuitiae — 10. est : sg.,
accord de proximité avec dissimulatio — 11. conicerent : pl., accord sylleptique avec le sg. multitudo
— 12. uincat : sg., accord de proximité avec cupiditas — 13. intueretur : sg., accord grammatical
avec uterque ; significarent : pl., accord sylleptique avec le sg. uterque.

1.4. Récapitulation
4. 1. Les soldats manifestent et ont manifesté un profond attachement pour l’autorité du
sénat et la liberté du peuple romain. — 2. Toute erreur ne doit pas être qualifiée de sottise.
— 3. Toute erreur ne doit pas être qualifiée de sottise. — 4. Je vois que tous vos visages et
tous vos regards sont tournés vers moi. — 5. C’est pure folie de placer ses espoirs de salut
dans la fuite. — 6. La paix et la concorde profitent aux vaincus ; pour les vainqueurs, ce
Chapitre 1. Syntaxe d’accord – Corrigés 209

sont seulement de beaux moments. — 7. Les uns massacrent les ennemis, d’autres occupent
les portes. — 8. Les esprits les plus légers préféraient une nouvelle alliance. — 9. La place
de Corioles fut prise. — 10. La honte est (chose) pire que la douleur. — 11. Quand les
circonstances et la nécessité l’exigent, il faut préférer la mort à la servitude. — 12. Orgé-
torix convainquit ses concitoyens de sortir de leur pays. — 13. Ce fut non seulement
Athènes, mais toute la Grèce qui fut libérée. — 14. Toutes les mers et les terres étaient
ouvertes aux Romains. — 15. César fit reconstruire aux Helvètes les places et les bourgs
qu’ils avaient incendiés. — 16. La Marne et la Seine séparent la Gaule de la Belgique. —
17. Être inconstant et toujours changeant que la femme ! — 18. Le roi et la flotte royale sont
partis ensemble. — 19. Tout le reste de la flotte s’échappa. — 20. C’est soit la peur, soit le
droit bafoué qui t’a contraint. — 21. Mon père et ma mère sont morts. — 22. On tua deux
mille quatre cents ennemis, on fit moins de deux mille prisonniers. — 23. La foule est ainsi
faite : ou bien elle se soumet avec servilité, ou bien elle commande avec arrogance ; la
liberté, qui se situe entre les deux, elle ne sait ni l’instaurer posément, ni s’y tenir. —
24. Nous voyons toutes les terres et les mers obéir à l’intérêt de l’homme. — 25. Les
meneurs du complot furent fouettés et décapités. — 26. Nous sommes voués à la mort, nous
et nos œuvres. — 27. Chose funeste que le loup pour les étables, que les orages pour les
moissons mûres. — 28. Des envoyés d’Alexandre apportèrent à Xénocrate cinquante
talents, ce qui représentait à cette époque, notamment à Athènes, une somme énorme. —
29. À un commerçant qui le consultait sur la façon de partager un navire avec son associé,
on rapporte que le jurisconsulte Cascellius répondit : « Si tu partages le navire, ni toi ni ton
associé n’en aurez plus. »
1. carissima : sg., accord de proximité avec libertas — 2. dicendus : M., accord grammatical avec
le nom error (M.) — 3. dicenda : F., accord par attraction avec le nom stultitia (F.) — 4. conuersos :
M., accord de proximité avec le nom oculos (M.) — 5. ea : F., accord en genre par attraction avec le
nom dementia (F.) — 6. utilia, pulchra : adj. substantivés au Nt., attr. des sujets pax et concordia (F.)
— 7. caedunt, occupant : pl., accord sylleptique avec le sg. pars — 8. malebant : pl., accord
sylleptique avec le pron. sg. quisque — 9. captum : Nt., accord grammatical avec le nom oppidum
(Nt.) — 10. peius : adj. substantivé au Nt., attr. du sujet turpitudo (F.) — 11. postulat : sg., accord de
proximité avec necessitas — 12. exirent : pl., accord sylleptique avec le sg. ciuitas (= ciues) —
13. liberata : F., accord de proximité avec Graecia (F.) — 14. cuncta : Nt., accord de proximité avec
maria (Nt.) — 15. quos : M., accord grammatical en cas de noms M. et Nt. coordonnés (oppida, Nt. ;
uicos, M.) — 16. diuidit : sg., accord de proximité avec Sequana) — 17. uarium, mutabile : adj. subs-
tantivés au Nt., attr. du sujet femina (F.) — 18. profecti sunt : M., accord grammatical en cas de noms
M. et F. coordonnés (rex, M. ; classis, F.) — 19. fugerunt : pl., accord sylleptique avec le sg. classis —
20. subegit : sg., accord de proximité avec iniuria — 21. mortui : M., accord grammatical en cas de
noms M. et F. coordonnés (pater, M. ; mater, F.) — 22. caesa : Nt., accord grammatical avec le nom
duo milia quadringenti (Nt.) ; capti : M., accord sylleptique avec le sujet duo milia (Nt.) — 23. ea : F.,
accord en genre par attraction avec le nom natura (F.) ; sciunt : pl., accord sylleptique avec le sg.
multitudinis — 24. omnis (= omnes) : M., accord de proximité avec agros (M.) ; parentia : Nt., accord
de proximité avec maria (Nt.) — 25. caesi, percussi : M., accord sylleptique avec le nom Nt. capita (=
homines) — 26. debemur : accord à la 1re pers., qui l’emporte sur la 3e (nostra) — 27. triste : adj.
substantivé au Nt., attr. des sujets (lupus, M. ; imbres, M.) — 28. quae : F., accord en genre par
attraction avec le nom pecunia (F.) — 29. habebitis : accord à la 2e pers., qui l’emporte sur la 3e pers.

5. 1. Ista bella fabula ! — 2. Villa et mancipia uenierunt (ou uendita sunt). — 3. Domus
agrique populata sunt. — 4. Redde mihi calceos et uestem quae tibi commodaui. —
5. Oppidum Alesia captum est post acrem obsidionem et proelia. — 6. Iupiter et Iuno et alii
210 Maîtrise du latin par la pratique

dei deaeque in deorum indigetum numero relati sunt. — 7. Bellum et inopia nobis funesta
fuerunt ; nam complura oppida et pagi deleta sunt, magna pars uirorum interfecti, mulieres
et pueri fame mortui. — 8. Quaedam gentes cruda carne et piscibus uescuntur. — 9. Illam
temeritatem non uirtutem appello. — 10. Hic eximiae est honestatis et ingenii. —
11. Artifices Graeci miranda aedificia et statuas fecerunt. — 12. Bella intestina, neces rapi-
naeque Catilinae grata erant. — 13. Serui armaque tradenda tuerunt. — 14. Cupiditas et
iustitia inter se repugnant. — 15. Quindecim milia Romanorum caesi (ou caesa) sunt. —
16. Rarum est abstinentia. — 17. Nec aurum nec potentia hominem beatum facit.
► Chapitre 2

Syntaxe des cas

2.1. Complément du nom et du pronom


6. 1. Antiochus avait l’âme d’un enfant. — 2. C’était un homme d’un grand talent et
d’une immense sagesse. — 3. Caton avait un caractère difficile, la langue mordante et d’une
franchise sans borne, mais une âme que ne gouvernaient pas les passions, une intégrité sans
faille, au mépris des faveurs, de l’argent, et, dans son endurance à l’effort, au danger, il était
d’une résistance et d’un tempérament, pour ainsi dire, de fer. — 4. Je suis un homme : je
pense que rien de ce qui concerne l’homme ne m’est étranger. — 5. La ville prise, rien n’est
laissé aux vaincus. — 6. Chez quel peuple sommes-nous donc ? — 7. À quel degré de folie
en sommes-nous arrivés ? — 8. Le mal présent n’affecte en rien le sage. — 9. Aucun d’eux
n’a acquis une très grande réputation d’orateur. — 10. Il avait un frère d’un naturel
remarquable. — 11. Qu’il n’y ait ici aucun retard ! — 12. J’userai de tous les moyens
juridiques de défense. — 13. César, en raison des torts causés jadis par les Helvètes au
peuple romain, se vengea d’eux par une guerre. — 14. J’admire souvent ton immense
sagesse dans tous les domaines. — 15. On annonçait que la maison de l’illustre et vaillant
C. César avait été attaquée de nuit pendant plusieurs heures. — 16. Il y avait à Ségèste une
statue de Diane en bronze. — 17. Certains Gaulois, ayant étudié le plan de marche de notre
armée fixé pour ces jours-là, se rendirent de nuit chez les Nerviens. — 18. L’espoir de voir
sa faute impunie est ce qui incite le plus à en commettre. — 19. Il vit derrière lui un serpent
d’une taille étonnante. — 20. Quelle tête avait-il ? – C’est un rouquin, ventru, avec de gros
mollets, une grosse tête, le regard perçant, le visage rougeaud, de grands pieds. — 21. Il est
enchanté du souvenir que tu as gardé de lui.
1. animo puerili : attr. du sujet Antiochus (Abl. de qualité) — 2. magni ingenii : compl. du nom uir
(G. de qualité) ; summa prudentia : compl. du nom uir (Abl. de qualité) — 3. asperi animi : compl. du
nom Cato (G. de qualité) ; linguae acerbae et liberae : compl. du nom (G. de qualité) ; inuicti animi :
compl. du nom Cato (G. de qualité) ; rigidae innocentiae : compl. du nom Cato (G. de qualité) ;
gratiae, diuitiarum : compl. du nom contemptor (G. objectifs) ; laboris, periculi : compl. du nom
patientia (G. objectifs) ; ferrei corporis animique : compl. du nom Cato (G. de qualité) — 4. homo : N.,
attr. du sujet de sum ; humani : compl. du pronom nihil (G. partitif) ; alienum : Acc., attr. de nihil —
5. capta : Abl. abs. avec urbe ; relicui : compl. du pron. nihil (G. partitif) — 6. gentium : compl. de
l’adv. interr. ubinam (G. partitif) — 7. amentiae : compl. de l’adv. interr. quo (G. partitif) — 8. mali :
compl. du nom adfectio (G. subjectif) ; sapientis : compl. du nom adfectio (G. objectif) — 9. eorum :
compl. du pron. neuter (G. partitif) ; summi oratoris : compl. du nom laudem (G. explicatif) —
10. egregiae indolis : compl. du nom fratrem (G. de qualité) — 11. morae : compl. du prin. nihil (G.
partitif) — 12. legis : compl. du nom defensione (G. subjectif) — 13. Heluetiorum : compl. du nom in-
iuriis (G. subjectif) — 14. omnium rerum : compl. du nom sapientiam (G. explicatif) —
212 Maîtrise du latin par la pratique

15. C. Caesaris : compl. du nom domus (G. possessif) ; clarissimi et fortissimi uiri : apposé de
C. Caesaris — 16. Dianae : compl. du nom simulacrum (G. explicatif) ; ex aere : compl. du nom simu-
lacrum (ex + Abl., « tiré de ») — 17. ex Gallis : compl. du pron. quidam (ex + Abl., équivalent du G.
partitif) ; eorum dierum : compl. du nom consuetudine (G. possessif) ; itineris : compl. du nom consue-
tudine (G. possessif) ; nostri exercitus : compl. du nom itinere (G. subjectif) — 18. peccandi : compl.
du nom illecebra (G. explicatif) ; impunitatis : compl. du nom spes (G. objectif) — 19. mira magni-
tudine : compl. du nom serpentem (Abl. de qualité) — 20. qua facie : attr. du sujet non exprimé de
fuit (Abl. de qualité) ; crassis suris : attr. du sujet (Abl. de qualité) ; magno capite : attr. du sujet (Abl.
de qualité) ; acutis oculis : attr. du sujet (Abl. de qualité) ; ore rubicundo : attr. du sujet (Abl. de quali-
té) ; magnis pedibus : attr. du sujet (Abl. de qualité) — 21. sui : compl. du nom memoria (G. objectif).

7. 1. Seneca, uir summi ingenii et scientiae, Neronem docuit. — 2. Quid libertate dul-
cius ? Quid licentia turpius ? — 3. Quis uestrum ignorat Ciceronem oratorem summi ingenii
fuisse ? — 4. Magni animi uirorum auctoritas sequenda est. — 5. Ille magni ingenii poeta !
— 6. Quis uestrum in hoc libro quicquam esse pulchri existimat ? — 7. Non possum cre-
dere uirum tam singularis uirtutis in timore uersari. — 8. Cicero sibi magnam eloquentiae
famam comparauit. — 9. In illo templo erat marmoreum signum eximia forma. —
10. Hannibal tunc puer erat nouem annorum. — 11. Magna fuit Ciceronis auctoritas post
Catilinae coniurationem. — 12. Mea tui caritate incitatus sum.

2.2. Complément de l’adjectif et de l’adverbe


8. 1. Catilina avait le visage plein de fureur, les yeux pleins de malice, le discours plein
d’arrogance. — 2. Il enseignait à ceux qui voulaient suivre ses leçons. — 3. L’homme est un
animal mortel doué de raison. — 4. Je vivrais volontiers avec toi et avec des gens qui nous
ressemblent. — 5. Il n’y a pas plus différents que Cotta et Sulpicius. — 6. Qu’y a-t-il de plus
déshonorant pour un homme que de pleurer comme une femme ? — 7. Catilina avait un
corps capable d’endurer la faim, le froid, l’insomnie ; une âme audacieuse, avide du bien
d’autrui, prodigue du sien ; assez d’éloquence, de sagesse, peu. — 8. On sait que Caton se
prit de passion pour les belles-lettres dans ses vieux jours. — 9. Parmi les orateurs, Crassus
passait pour le meilleur jurisconsulte, et parmi les jurisconsultes, Scaevola pour le meilleur
orateur. — 10. César entendait que la place était dépourvue de défenseurs. — 11. Y eut-il
rien de pire que cela ? — 12. J’entends dire que je te ressemble. — 13. La chose m’a paru
mériter d’être connue de tous. — 14. Ai-je l’air d’oublier à ce point mes hauts faits ? —
15. Entre les amis, tout est commun. — 16. Catilina juge qu’il mérite lui-même désormais
une garde. — 17. Cette promesse, fort de ma prévoyance, je vous la fais. — 18. Rien de plus
digne pour un grand homme que la clémence. — 19. Je ressentis un chagrin plus profond
qu’on ne l’a cru généralement. — 20. Les hommes sont nés pour la justice. — 21. La mort
est la même à tout âge. — 22. La jeunesse est plus portée aux plaisirs. — 23. La maison
était bondée de joueurs, pleine d’ivrognes. — 24. Les bêtes sont dépourvues de raison et de
parole. — 25. Les soldats veulent leur part du butin. — 26. César fit creuser deux fossés
larges de quinze pieds. — 27. Cette manière de s’exprimer convient mieux à la jeunesse. —
28. Le port permet d’accueillir de nombreux bateaux de fort tonnage. — 29. Privilégiez
l’amitié à toute autre relation humaine, car rien ne s’accorde si bien à sa nature. — 30. Con-
fiant dans votre intelligence, j’en parle plus brièvement que le sujet ne le requiert. — 31. Le
soleil fait plusieurs fois la taille de la terre entière. — 32. Je ne dirai rien de son talent, qui
était sans égal. — 33. Toujours vous avez convoité la gloire et avez été avides d’éloges. —
34. On lui a livré une ville dépourvue de défense et regorgeant de tout. — 35. Le consul était
plein de fougue depuis son premier consulat, ne craignant assez ni la majesté des lois ou du
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés 213

sénat, ni même celle des dieux. — 36. De même qu’un tempérament est plus sujet à telle
maladie, de même telle âme est plus encline à tel vice.
1. furoris, sceleris, arrogantiae : G., compl. de plenus — 2. audiendi : G., compl. de studiosus —
3. rationis : G., compl. de particeps — 4. nostri : G. de nos, compl. de similibus — 5. Sulpicio : D.,
compl. de dissimile — 6. fletu : Abl., compl. (2e terme) de turpius — 7. inediae, algoris, uigiliae : G.,
compl. de patiens ; alieni, sui : G. sg, compl. de adpetens et profusus ; eloquentiae, sapientiae : G.,
compl. des adv. satis et parum — 8. litterarum : G., compl. de perstudiosum — 9. eloquentium : G.,
compl. du superl. peritissimus ; iuris : G., compl. de peritissimus ; peritorum : G., compl. de eloquentis-
simus ; iuris : G., compl. de peritorum — 10. ab… defensoribus : Abl., compl. de uacuum — 11. hoc :
Abl. Nt., compl. (2e terme) de peius — 12. tui : G. du pron. tu, compl. de similem — 13. cognitione :
Abl., compl. de digna — 14. Graeci : N., 2e terme de compar. (sujet de inuenerunt non exprimé) —
15. amicorum : G., compl. de communia — 16. custodia : Abl., compl. de dignum — 17. prudentia :
Abl., compl. de fretus — 18. clementia : Abl., compl. (2e terme) de dignius — 19. opinione : Abl.,
compl. (2e terme) de maiorem — 20. ad… iustitiam : Acc., compl. de nati — 21. aetati : D., compl. de
communis — 22. ad… libidinem : Acc., compl. de procliuior — 23. aleatoribus : Abl., compl. de
referta ; ebriorum : G., compl. de plena — 24. rationis, orationis : G., compl. de expertes — 25. prae-
dae : G., compl. de participes — 26. pedes : Acc., compl. de latas (étendue) — 27. adulescentibus : D.,
compl. de aptius — 28. ad… multitudinem : compl. de idoneus — 29. naturae : D., compl. de aptum
— 30. intellegentia : Abl., compl. de fretus — 31. terra : N., 2e terme de compar. (sujet de est non
exprimé) — 32. cui : D., compl. de par — 33. gloriae, laudis : G., compl. de appetentes et auidi —
34. praesidio, copiis : Abl., compl. de nuda et referta — 35. legum, maiestatis, deorum : G., compl. de
metuens — 36. ad… morbum : compl. de procliuior ; ad… uitia : compl. de propensior.

9. 1. Milites omnium ducis periculorum participes erant. — 2. Romani saepe rei milita-
ris peritiores erant quam litterarum. — 3. Cato senex litterarum Graecarum studiosissimus
fuit. — 4. Cicero adrogantia uacuus non erat ; nonnulli quidem eum parem Demostheni
putant. — 5. Ambitio mala Caesari funesta fuit ; quod uitium multorum clarorum uirorum
commune est. — 6. Malus rex mali gubernatoris similis est. — 7. Alii ad imperandum, alii
ad parendum nati sunt. — 8. Omnia uerorum amicorum communia. — 9. Vt Aesopo
uidetur lingua et utilissimum et perniciosissimum est homini. — 10. Belgae Germanis fini-
timi erant quibuscum bellum saepius gerebant quam cum ceteris gentibus. — 11. Libertatis
amor omnium populorum communis est. — 12. Oppidum totum nudum praesidio erat. —
13. Rerum scriptorem ira odioque uacuum esse decet. — 14. Solus ex omnibus animalibus
homo ratione praeditus est. — 15. Italia omnis generis opibus diues erat. — 16. Sunt miseri
quibus fortuna aduersa fuit quique nudi sunt et rebus maxime necessariis ad uiuendum. —
17. Maiores nostri paruo contenti erant. — 18. Caesar in Ambiorigem beneuolentissimum
se praebuerat. — 19. Nihil Catilinae iucundius erat quam cum sceleratis consuetudo. —
20. Fit ut res aduersae diuitibus molestiores quam pauperibus sint.

2.3. Complément du verbe (attribut, objet)


2.3.1. Nominatif et accusatif
10. 1. Quel bonheur pour nous ! quelle chance pour la république ! — 2. Comptons
parmi les honnêtes gens ceux qui sont considérés comme tels. — 3. J’ai fait le serment le
plus sincère. — 4. Mes ennemis, j’aspire à me venger d’eux. — 5. Cet espoir ne sera jamais
déçu pour toi. — 6. Les enfants le demandaient à leurs parents. — 7. Le visage d’Hannibal
fait trembler à lui seul le peuple romain. — 8. Comme c’est ridicule ! — 9. Ne te moque de
personne ! — 10. Prends garde au chien ! — 11. Quelle sombre et cruelle destinée ! —
12. Mieux vaut mener une vie modeste. — 13. Le médecin cacha à tous la mort du roi. —
214 Maîtrise du latin par la pratique

14. Je te le demande. — 15. Varron arma ses troupes et leur fit passer la rivière. — 16. Pour
ma part, je suis de ton avis. — 17. Nous n’entendons pas les leçons que nous donne la
nature. — 18. Quel tort cela me cause-t-il ? — 19. Je ferai ce qu’on m’a demandé. — 20. J’ai
horreur de l’ingratitude. — 21. Celui qui fait la course du stade doit s’employer à gagner. —
22. Tes plaisanteries m’ont fait rire.
1. nos, rem publicam : Acc. exclamatifs — 2. uiros : attr. du COD eos — 3. ius iurandum : COD
(interne) du verbe trans. iuraui — 4. inimicos : COD du verbe trans. ulcisci — 5. te : COD du verbe
trans. fallet — 6. id, parentes suos : double Acc., compl. du verbe trans. orabant (parentes suos,
COD ; id, Acc. de relation) — 7. uoltum : COD du verbe trans. horret — 8. rem ridiculam : Acc.
exclamatif — 9. neminem : COD du verbe trans. riseris — 10. canem : COD du verbe trans. caue —
11. grauem acerbamque fortunam : Acc. exclamatif — 12. uitam : COD (interne) du verbe trans.
uiuere — 13. mortem, omnes : double Acc., compl. du verbe trans. celauit (omnes, COD ; mortem,
Acc. de relation) — 14. id, te : double Acc., compl. du verbe trans. rogo (te, COD ; id, Acc. de relation)
— 15. copias : COD du verbe trans. traduxit ; flumen, compl. de prop. (lieu à l’Acc. seul) d’un verbe
composé de tra(ns)- — 16. illud : Acc. de relation, compl. du verbe intrans. adsentior — 17. ea : COD
du verbe trans. audimus ; quae : Acc. de relation, compl. du verbe trans. monemur — 18. quid, me :
double Acc., compl. du verbe trans. laedunt (me, COD ; quid, Acc. de relation) — 19. illud : COD du
verbe trans. faciam ; quod : Acc. de relation, compl. du verbe trans. rogatus sum — 20. crimen : COD
du verbe trans. horreo — 21. stadium : COD (interne) du verbe trans. currit — 22. ioca tua : COD du
verbe trans. risi.

11. 1. Vires me deficiunt. — 2. Vergilio in animo erat Romanos docere agriculturae


artem. — 3. Haud multum litterae ueteres Romanos delectabant. — 4. O ingratam
patriam ! — 5. Caesar Haeduos flagitauit frumentum quod polliciti essent. — 6. Victos
superbos esse dedecet. — 7. Serui uitam miseram uiuunt. — 8. Eadem errare soles. —
9. Cur me rogas quod te iam docui ? — 10. Nihil prodest res aduersas lamentari. —
11. Hannibal aegerrime Rhodanum elephantos traduxit. — 12. Cicero cum tempore certior
factus esset de inimicorum consiliis qui eum ulcisci uolebant, mortem certam effugere
potuit. — 13. Neque facta hominum neque cogitationes uel intimae deos fugiunt. —
14. Quid te sermones mei laeserunt ? — 15. Caesar omnem equitatum pontem traducit.

2.3.2. Génitif
12. 1. À Syracuse se trouve le palais qui était celui du roi Hiéron. — 2. Je regrette mon
erreur. — 3. C’est la marque d’un bon juge de fonder sa déduction sur de petits éléments.
— 4. Vous avez un chef qui se souvient de vous, qui s’oublie lui-même. — 5. Personne n’a
pitié de moi. — 6. Il appartient au sage de ne rien faire qu’il puisse regretter. — 7. Je
m’estime coupable d’indolence et de lâcheté. — 8. Je m’arrangerai pour qu’il se souvienne
toujours de ce jour et de cet endroit, et de moi. — 9. En plein procès, il renforçait le soupçon
de cupidité dont on l’accusait. — 10. Miltiade, échappant à la peine capitale, fut condamné
à une amende. — 11. Il est des hommes qui n’éprouvent ni gêne ni dégoût de leur infamie.
— 12. J’éprouve chagrin et dégoût devant les mœurs de mes concitoyens. — 13. J’ai grand
intérêt à ce que mes activités passées te soient connues. — 14. La gravité de la maladie fait
que nous avons besoin d’un médicament. — 15. Il importe beaucoup que tous agissent avec
droiture. — 16. Personne n’y a plus intérêt que toi. — 17. Tout homme peut se tromper ;
seul l’imbécile persévère dans l’erreur. — 18. Je croyais jadis que mon devoir était de
parler librement. — 19. Si quelqu’un devait considérer qu’il n’existe aucun bien en dehors
de la vertu, c’était bien toi. — 20. Nous avons considéré les Carthaginois comme étant sous
notre protection, alors qu’ils étaient accablés par la guerre d’Afrique.
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés 215

1. regis Hieronis : compl. du verbe fuit (G. possessif) — 2. me : Acc., compl. du verbe
paenitet (Acc. de relation) ; erroris mei : compl. du verbe paenitet (G. de relation) — 3. boni iudicis :
compl. du verbe est (G. possessif) — 4. uestri, sui : compl. des adj. memorem, oblitum (G. objectif) —
5. mei : compl. du verbe miseret (G. de relation) ; neminem : compl. du verbe miseret (Acc. de rela-
tion) — 6. sapientis : compl. de l’adj. proprium ; quod : compl. du verbe paenitere (Acc. de relation)
— 7. inertiae nequitiaeque : compl. du verbe condemno (G. de relation) — 8. huius diei locique
meique : compl. du verbe meminerit (G. de relation) — 9. cuius : compl. du verbe insimulabatur (G.
de relation) — 10. capitis : compl. du participe absolutus (G. de relation) ; pecunia : compl. de prop.
avec multatus est (Abl. instrumental) — 11. quos : compl. des verbes pudeat et taedeat (Acc. de
relation) ; infamiae suae : compl. des verbes pudeat et taedeat (G. de relation) — 12. morum : compl.
des verbes piget et taedet (G. de relation) — 13. magni : compl. du verbe interest (G. estimation) ;
mea : compl. du verbe interest (Abl. de relation ; emploi figé au F. sg.) — 14. morbi : compl. du nom
grauitas (G. déterminatif) ; medicinae : compl. du verbe egere (G. partitif) — 15. multum : compl. du
verbe interest (Acc. adverbial) ; omnium : compl. du verbe interest (G. de relation) — 16. nullius :
compl. du verbe interest (G. de relation) ; tua : compl. du verbe interest (Abl. de relation ; emploi figé
au F. sg.) — 17. cuiusuis hominis, nullius, insipientis : compl. du verbe est (G. possessifs) —
18. meum : Acc. N. sg. de l’adj.-pron. meus, attr. du sujet (prop. infin. loqui) de esse — 19. cuius-
quam : compl. du verbe erat (G. possessif) ; tuum : Acc. N. sg. de l’adj.-pron. tuus, attr. du sujet (prop.
infin. nihil… ducere) de erat — 20. tutelae nostrae : compl. du verbe esse non exprimé (G. possessif).

13. 1. Nullius umquam Atticum pertaesum est incepti. — 2. Nisi istum sceleratum capi-
tis damnaueritis, uos aliquando misericordiae paenitebit. — 3. Lacedaemonios non pudi-
tum est a Persis auxilium petere. — 4. Nostra interest ueterum contentionum obliuisci et
solum meminisse imminentis periculi. — 5. Senatus decreuit ut omnia bona coniuratorum
publicarentur. — 6. Iuuenes de rebus gestis maiorum admoneamus. — 7. Nullius magis
quam tua intererat te diligenter laborare. — 8. Ouidius poeta culpae nobis ignotae exsilio
damnatus est. — 9. Militum non est de ducis imperatis iudicare. — 10. Non meum est tibi
in ista re consilium dare. — 11. Ad Romanam potestatem intererat Carthaginem quam pri-
mum deleri. — 12. Misereamur eorum quos paenitet. — 13. Malo, aiebat Alexander, me
fortunae pigeat quam uictoriae pudeat. — 14. Animus in somno praeterita meminit. —
15. Omnia quae uxoris erant mariti fiunt nomine dotis. — 16. Nonne pudet uos eorum obli-
uisci qui uestri meminerunt ? — 17. Vos aliquando paenitebit sociorum misertos non esse.
— 18. Vendo meum non pluris quam ceteri, fortasse etiam minoris.

2.3.3. Datif
14. 1. Vous êtes, je le déclare, nés pour la patrie. — 2. Comment as-tu osé me mentir à
moi ? — 3. S’il me naît un fils, qu’il soit mon héritier. — 4. Alors que je désirais porter
remède à la guerre civile, les passions avides de certains hommes m’en ont empêché. —
5. Je hais Rome et elle me hait. — 6. Mon arrivée n’a occasionné ni désagrément ni dépense
à personne. — 7. Calidius accusait Q. Gallius d’avoir voulu l’empoisonner. — 8. La défaite
navale du consul frappa son esprit d’une crainte religieuse. — 9. Aimons notre pays,
protégeons les honnêtes gens, ne nous préoccupons pas des résultats immédiats, mettons-
nous au service de la gloire de la postérité. — 10. Il laissa cinq cohortes pour la garde du
camp. — 11. Il envoya la troisième ligne pour soutenir nos hommes en difficulté. —
12. César avait soin de préserver la dignité de Cicéron. — 13. Tous deux furent souvent
menacés de mort. — 14. Tu m’as félicité de l’affluence de ce jour-là. — 15. Après le meurtre
de César, M. Brutus, brandissant bien haut son poignard couvert de sang, cria le nom de
216 Maîtrise du latin par la pratique

Cicéron et le félicita pour la liberté retrouvée. — 16. Toujours dans un État, ceux qui n’ont
rien jalousent les honnêtes gens. — 17. Ils fixèrent le jour de la réunion. — 18. À vrai dire,
ce sont les grands domaines qui ont mené l’Italie à sa perte. — 19. Le mérite est le seul bien
qu’on ne puisse ni donner ni recevoir en cadeau. — 20. Ils choisirent cet endroit pour s’y
installer. — 21. Qu’ils arrêtent de tenir sans cesse des propos qui peuvent nous faire tort à
tous, nous déshonorer, attirer sur nous tous l’hostilité et le déshonneur. — 22. Pour
certains, contrairement à la loi de la nature, le corps est une source de joie, l’âme une cause
de peine. — 23. La chance vient en aide à la bravoure (fr. La chance sourit aux audacieux).
— 24. Pour les barbares, la loyauté dépend des circonstances. — 25. Les succès, tout le
monde les revendique pour soi, les revers, on les impute à un seul. — 26. L’homme est un
loup pour l’homme.
1. patriae : compl. du verbe esse natos (D. d’avantage) — 2. mihi : compl. du verbe mentiri (D.
COI) — 3. mihi : compl. du verbe genitur (D. d’avantage) ; mihi : compl. du verbe esto (D. d’avantage)
— 4. ciuili discordiae : compl. du verbe intrans. mederi (D. COI) ; impedimento, mihi : compl. du
verbe fuerunt (double D. : mihi, D. d’avantage ; impedimento, D. de but) — 5. odio, Romanis : compl.
du verbe fuerunt (double D. : Romanis, D. d’avantage ; odio, D. de but) — 6. nemini, labori, sumptui :
compl. du verbe fuit (double D. : nemini : D. d’avantage ; labori, sumptui : D. de but) — 7. Q. Gallio,
crimini : double D., compl. du verbe dedit (Q. Gallio, D. d’avantage ; crimini : D. de but) ; sibi : compl.
du verbe parauisse (D. COI) — 8. animo : compl. du verbe incussit (D. COI) — 9. bonis : compl. du
verbe consulamus (D. COI) ; gloriae : compl. du verbe intrans. seruiamus (D. COI) — 10. castris
praesidio : compl. du verbe reliquit (double D. : castris, D. d’avantage ; praesidio, D. de but) —
11. laborantibus nostris, subsidio : compl. du verbe trans. misit (double D. : laborantibus nostris, D.
d’avantage ; subsidio, D. de but) — 12. Caesari curae : compl. du verbe erat (double D. : Caesari, D.
d’avantage ; curae, D. de but) — 13. utrique : compl. du verbe est minitatus (D. COI) ; mortem :
compl. du verbe est minitatus (Acc. COD) — 14. mihi : compl. du verbe gratulatus es (D. COI) ;
celebritatem : compl. du verbe gratulatus es (Acc. COD) — 15. ei : compl. du verbe est gratulatus (D.
COI) ; libertatem : compl. du verbe est gratulatus (Acc. COD) — 16. quibus : compl. du verbe sunt (D.
possession) ; bonis : compl. du verbe intrans. inuident (D. COI) — 17. concilio : compl. du verbe
constituerunt (D. de but) — 18. confitentibus : compl. du verbe perdidere (D. d’avantage) —
19. dono : compl. des verbes datur et accipitur (D. de but) — 20. sibi, domicilio : compl. du verbe
delegerunt (double D. : sibi, D. d’avantage ; domicilio, D. de but) — 21. detrimento, maculae, inuidiae,
infamiae, nobis omnibus : compl. du verbe esse (double D. : nobis omnibus, D. d’avantage ; detrimen-
to, maculae, inuidiae, infamiae D. de but) — 22. quibusdam, uoluptati, oneri : compl. du verbe est
(double D. : quibusdam, D. d’avantage ; uoluptati, oneri : D. de but) — 23. fortudini, adiumento :
compl. du verbe est (double D. : fortudini, D. d’avantage ; adiumento : D. de but) — 24. barbaris :
compl. du verbe intrans. pendet (D. d’avantage) — 25. sibi : compl. du verbe uindicant (D. d’avan-
tage) ; uni : compl. du verbe imputantur (D. COI) — 26. homini : compl. du verbe est (D. d’avantage).

15. 1. Studium discendi nobis innatum est. — 2. Clades Cannensis magnae sollicitudini
Romanis fuit. — 3. Multis paupertas dedecori est. — 4. Nemini Fortuna parcit. —
5. Hannibal Romanae potestati celere exitium minabatur. — 6. In antiquis fabulis dei
mortalibus auxiliabantur. — 7. Scipioni Africano cognomen datum est. — 8. Amici
orationem Ciceroni gratulati sunt. — 9. Alcibiadi fuit canis notus. — 10. Quam celerrime
hoc mihi perficite. — 11. Libentes eis blandimur qui nobis fauent. — 12. Ne parcamus
operae ut rei publicae medeamur. — 13. Odio sunt mihi mali et ego malis. — 14. Praestat
malis prodesse quam bonis deesse. — 15. Honestas incolumitati praestat.
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés 217

2.3.4. Ablatif
16. 1. Toute sanction doit être exempte d’insulte. — 2. Ce fardeau que nous avons tous
deux en commun, je veux que toi et moi en soyons débarrassés. — 3. Tu me délivreras
d’une grande crainte. — 4. À quel crime tes mains ont-elles jamais renoncé ? — 5. Vous
devez prier les dieux pour qu’ils défendent cette ville contre les menées sacrilèges de la lie
des citoyens. — 6. Le bon citoyen, rien ne l’empêche de défendre la république. —
7. J’invoquerai quantité d’exemples. — 8. En peu de temps, il prit possession de toute la
région. — 9. Ils veulent s’emparer du pouvoir. — 10. Chevaux, armes, hommes, argent,
voilà comment Hamilcar enrichit toute l’Afrique. — 11. Les Helvètes se vantaient avec
insolence de leur victoire. — 12. Je n’ai pas besoin de blé. — 13. J’ai besoin de livres. —
14. Le voyageur n’est pas toujours tué par le brigand, parfois c’est même le brigand qui l’est
par le voyageur. — 15. Il nous fallait endurer beaucoup de maux. — 16. Pompée a octroyé
la citoyenneté à Théophane, l’historien de ses exploits. — 17. Catilina, issu d’une famille
noble, avait une grande vigueur tant intellectuelle que physique. — 18. J’ai eu grand plaisir
à lire ta lettre. — 19. J’ai reçu deux lettres de toi. — 20. La plupart des Gaulois, quand ils
sont écrasés par les dettes ou le poids des impôts, se mettent comme esclaves au service des
nobles. — 21. La ferme possède en abondance des porcs, des chevreaux, des agneaux, des
poules, du lait, du fromage, du miel. — 22. Les avantages dont nous usons et la lumière
dont nous jouissons, nous voyons qu’ils nous sont accordés par Jupiter. — 23. Épicure a dit
que l’absence de douleur était le souverain bien. — 24. Arioviste a interdit toute la Gaule
aux Romains. — 25. Moins on a besoin de richesses, plus on en jouit. — 26. Dis-toi bien une
seule chose : ce que mes forces pourront accomplir, ma réflexion prévoir, mon influence
inspirer, tout cela sera toujours au service de l’État.
1. contumelia : compl. du verbe intrans. uacare (Abl. de privation) — 2. hoc onere : compl. du
verbe leuari (Abl. de privation) — 3. magno metu : compl. du verbe liberabis (Abl. de privation) —
4. manibus tuis : compl. du verbe afuit (Abl. de privation) — 5. nefario scelere : compl. prép. du
verbe defendant (ab : origine) — 6. re publica : compl. prép. du verbe deterret (ab : origine) —
7. copia : compl. du verbe intrans. uti — 8. tota regione : compl. du verbe intrans. potitus est —
9. rerum : compl. du verbe intrans. potiri — 10. equis, armis, uiris, pecunia : compl. du verbe
locupletauit (Abl. d’abondance) — 11. sua uictoria : compl. du verbe intrans. gloriabantur (Abl.
d’abondance) — 12. frumentum : sujet du verbe est (constr. pers. de la loc. verbale opus est) —
13. libris : compl. de la loc. verbale opus est — 14. a latrone, a uiatore : compl. prép. d’agent (a) du
verbe occiditur — 15. nobis : compl. du verbe erant perpetienda (D. d’avantage) — 16. Theopha-
nem : compl. du verbe donauit (Acc. COD) ; ciuitate : compl. du verbe donauit (Abl. d’abondance) —
17. nobili genere : compl. du verbe (part.) natus (Abl. d’origine) ; magna ui : attr. du sujet Catilina
(Abl. de qualité) — 18. ex litteris : compl. prép. du verbe cepi (ex : origine) — 19. a te : compl. prép.
du verbe accepi (a : origine) — 20. aere alieno, magnitudine : compl. de prop. avec premuntur (Abl.
de moyen) — 21. porco, haedo, agno, gallina, lacte, caseo, melle : compl. du verbe intrans. abundat
(Abl. d’abondance) — 22. quibus : compl. du verbe intrans. utimur ; qua : compl. du verbe intrans.
fruimur ; a Ioue : compl. prép. d’agent (a) du verbe dari — 23. dolore : compl. du verbe intrans.
uacare (Abl. de privation) — 24. omni Gallia : compl. du verbe intrans. interdixit (Abl. d’éloigne-
ment) — 25. diuitiis : compl. du verbe intrans. fruitur ; diuitiis : compl. du verbe intrans. indiget
(Abl. de privation) — 26. uiribus, consilio, auctoritate : compl. de prop. avec eniti, prouidere et
monere (Abl. de moyen).

17. 1. Castra uictu ita abundabant ut nulla re milites inopes essent. — 2. Moderate
diuitiis utamur. — 3. Puero magis consiliis quam poenis opus est. — 4. Cicero leuissimis
218 Maîtrise du latin par la pratique

liberorum morbis angebatur. — 5. Beatus ille qui a negotiis procul abest et uita modica
tranquillaque fruitur. — 6. Nihil Catilinam deterrere poterat a sceleratis consiliis. —
7. Ciceronis mors Antonium ab acerrimo inimico liberauit. — 8. Haud dubium est quin
tantum opus ab egregio artifice factum sit. — 9. Tantum opus egregio artifici faciendum est.
— 10. Roma a Graecia humanitatem qua egebat accepit. — 11. Ranae regem quem
petierant a Ioue acceperunt. — 12. Alexander deo natus esse putabatur. — 13. Milites
Romani castra fossa circumdabant. — 14. Senatus a Cicerone atrocia Catilinae consilia
audiuit. — 15. Caesar hostes commeatu prohibuerat.

2.4. Complément de proposition (circonstanciel)


2.4.1. Instrumental
18. 1. César fit remplir le fossé avec de l’eau qu’il dériva de la rivière. — 2. À la guerre,
Caton était d’une bravoure exemplaire et s’illustra lors de plusieurs batailles fameuses. —
3. Nous avons, par nature, à un très haut degré la passion et le goût de l’honnêteté. — 4. Le
gouvernement de l’État, nos aïeux l’ont réglé par de meilleures lois. — 5. Les Bretons vivent
de lait et de viande et sont vêtus de peaux. — 6. Dans le domaine du savoir et dans tous les
genres littéraires, la Grèce nous surpassait. — 7. Tout sera fait pour que la guerre
intérieure se règle sans levée en masse. — 8. Au début du printemps, la vigne apparaît au
jour et grossit bientôt grâce au suc de la terre et à la chaleur du soleil ; d’abord très âpre au
goût, elle devient douce en mûrissant, et les pampres qui la revêtent, sans la priver d’une
bonne tiédeur, la protègent des brûlures du soleil. Peut-il y avoir rien de plus beau à voir ?
— 9. Personne n’a acquis plus de gloire que ces hommes. — 10. Quand Marcellus vit
Syracuse, il pleura, dit-on, de joie. — 11. Il l’a vendu au prix auquel il l’estimait. — 12. Elle
aura une grande importance pour moi, ta lettre. — 13. Ce n’est ni la colère des dieux, ni le
destin dont la loi enchaîne la succession des choses humaines, mais bien une faute qui causa
notre perte à Cannes. — 14. La nature nous porte à la générosité. — 15. Quoi ? Tu évalues
ces statues-là très cher ? – Qui de vous ignore combien elles valent ? Lors d’une vente
publique, n’a-t-on pas vu une statue en bronze pas très grande vendue pour quarante mille
sesterces ? Si je voulais nommer des gens qui ont mis au moins ce prix-là, voire davantage,
je pourrais le faire, n’est-ce pas ? — 16. Le sable, soulevé avec une grande force, emplit
souvent la bouche et les yeux. — 17. L’amitié, on ne saurait ni la forcer par les armes, ni
l’acquérir par l’argent : c’est grâce à l’obligeance et à la fidélité qu’on la gagne. — 18. Les
taureaux se défendent avec leurs cornes, les sangliers avec leurs crocs, les lions en courant,
d’autres animaux en fuyant, d’autres encore en se cachant. — 19. Peu à peu, l’eau creuse la
pierre dure. — 20. À sa démarche se révéla la vraie déesse. — 21. La cité souffrait de deux
maux opposés, la cupidité et le goût du luxe.
1. aqua deriuata : compl. de prop. avec compleuit (Abl. de moyen) — 2. manu, multis insignibus
pugnis : compl. de prop. avec fuit (Abl. de moyen) — 3. natura : compl. de prop. avec sumus (Abl. de
cause) — 4. melioribus legibus : compl. de prop. avec temperauerunt (Abl. de moyen) — 5. lacte,
carne : compl. de prop. avec uiuunt (Abl. de moyen) ; pellibus : compl. de prop avec sunt uestiti (Abl.
de moyen) — 6. doctrina, omni genere : compl. de prop. avec superabat (Abl. de point de vue) —
7. nullo tumultu : compl. de prop. avec sedabuntur (Abl. de moyen) — 8. suco, calore : compl. de
prop. avec augescens (Abl. de moyen) ; gustatu : compl. de prop. avec est (Abl. de point de vue) ;
pampinis : compl. de prop. avec uestita (Abl. de moyen) ; modico tepore : compl. de prop. avec caret
(Abl. de privation) ; aspectu : compl. de prop. avec est (Abl. de point de vue) — 9. gloria : compl. de
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés 219

prop. avec praestitit (Abl. de moyen) — 10. gaudio : compl. de prop. avec inlacrimasse (Abl. de
cause) — 11. quanti : compl. de prop. avec aestimabat (G. d’estimation) ; tanti : compl. de prop. avec
uendidit (G. de prix) — 12. magni : compl. de prop. avec erunt (G. d’estimation) — 13. ira, fato,
culpa : compl. de prop. avec periimus (Abl. de cause) ; lege : compl. de prop. avec seritur (Abl. de
moyen) — 14. natura : compl. de prop. avec sumus (Abl. de moyen) — 15. permagno : compl. de
prop. avec aestimas (Abl. de qualité) ; quanti : compl. de prop. avec aestimas, aestimentur (G.
d’estimation) ; quadraginta milibus : compl. de prop. avec uenire (Abl. de prix) ; minoris, pluris :
compl. de prop. avec emerint (G. d’estimation) — 16. magna ui : compl. de prop. avec (part.) agitata
(Abl. de moyen) — 17. armis, auro : compl. de prop. avec cogere et parare (Abl. de moyen) ; officio,
fide : compl. de propavec pariuntur (Abl. de moyen) — 18. cornibus, dentibus, cursu, fuga,
occultatione : compl. de prop. avec tutantur (Abl. de moyen) — 19. molli aqua : compl. de prop. avec
cauantur (Abl. d’agent inanimé) — 20. incessu : compl. de prop. avec patuit (Abl. de moyen) —
21. diuersis duobus uitiis, auaritia et luxuria : compl. de prop. (cause) avec laborabat.

19. 1. Natura propensi sumus ad aliis inuidendum. — 2. Graeci bonis artibus Romanis
praestant. — 3. Andes ubi Vergilius natus est pauca milia passuum a Mantua aberant. —
4. Hic liber mihi uiginti assibus constat. Putasne me eum magno emisse ? — 5. Caesar ad
Galliam cum quattuor legionibus profectus est. — 6. Magni uiri non fortuna, sed uirtute
metiendi sunt. — 7. Per Scipionem Romani imperium Carthaginiensium ad nihilum
redigere potuerunt. — 8. Multi rebus publicis cupiditate se dedunt. — 9. Multo sanguine
uictoria stetit. — 10. Homeri opera pluris aestimari quam Vergilii solent. — 11. Caesaris
collega, Bibulus nomine, specie consul erat ; re nullo imperio utebatur. — 12. Romanus
quidam, Lucullus nomine, luxuria clarus factus est. — 13. Ignauia tacebant. — 14. In
dubiis rebus audacia pretii maximi est.

2.4.2. Lieu et mesure de l’espace


20. 1. Le poète Archias, comme il était parti en Sicile et était revenu de cette province,
vint à Héraclée. — 2. Qu’y a-t-il de plus fameux que ceci dans toute la Sicile ? — 3. Les
pirates se créent des amis dans les places qui occupent une position stratégique. — 4. Après
avoir célébré un triomphe en Sardaigne, Albucius fut condamné à Rome. — 5. En une nuit,
tous les hermès qui se trouvaient dans la ville d’Athènes furent renversés. — 6. Mon séjour
à Athènes m’agrée pour l’instant. — 7. Les Helvètes avaient perdu l’espoir de retourner
chez eux. — 8. Tu as habité chez Héius, à Messine. — 9. Tels furent les événements
intérieurs et extérieurs de cette année. — 10. Ils refusaient de sortir de chez eux. —
11. Que les vauriens cessent d’attenter à la vie du consul dans sa propre maison. —
12. César, ayant passé quelques jours en Asie, apprit que Pompée avait été aperçu à Chypre.
— 13. L’alarme est donnée dans tout le camp. — 14. Il se cachait dans des endroits peu
praticables et couverts de bois. — 15. Les armes n’ont guère de poids au dehors, si la
sagesse ne règne pas au dedans. — 16. Cette rivière n’est guéable qu’à un seul endroit. —
17. Les soldats s’établirent à Albe, une ville stratégique, fortifiée, toute proche. — 18. On ne
doit pas s’écarter de l’épaisseur d’un ongle de la voie de sa conscience. — 19. Le soleil ne se
lève pas et ne se couche pas toujours au même endroit. — 20. Quand Tullius sera revenu de
la campagne, je te l’enverrai.
1. in Siciliam : in + Acc. (direction ; quo ?) ; ex ea prouincia : ex + Abl. (origine ; unde ?) ;
Heracleam : Acc. seul avec un nom de ville (direction ; quo ?) — 2. Sicilia : Abl. seul avec un nom
déterminé par totus (situation ; ubi ?) — 3. loco : Abl. seul avec le nom locus déterminé (situation ;
ubi ?) — 4. in Sardinia : in + Abl. (situation ; ubi ?) ; Romae : locatif avec un nom de ville au sg.
220 Maîtrise du latin par la pratique

(situation ; ubi ?) — 5. in oppido : in + Abl. (situation ; ubi ?) ; Athenis : apposé de oppido, Abl. seul
avec un nom de ville au pl. (situation ; ubi ?) — 6. Athenis : Abl. seul avec un nom de ville au pl.
(situation ; ubi ?) — 7. domum : Acc. seul avec le nom domus (direction ; quo ?) — 8. apud Heium :
apud + Acc. (situation ; ubi ?) ; Messanae : locatif avec un nom de ville au sg. (situation ; ubi ?) —
9. domi militiaeque : locatifs avec les noms domus et militia (situation ; ubi ?) — 10. domo : Abl. seul
avec le nom domus (origine ; unde ?) — 11. domi suae : locatif avec le nom domus (situation ; ubi ?)
— 12. in Asia : in + Abl. (situation ; ubi ?) ; Cypri : locatif avec un nom d’île (situation ; ubi ?) —
13. castris : Abl. seul avec un nom déterminé par totus (situation ; ubi ?) — 14. locis : Abl. seul avec
le nom locus déterminé (situation ; ubi ?) — 15. domi : locatif avec le nom domus (situation ; ubi ?)
— 16. uno loco : Abl. seul avec le nom locus déterminé (situation ; ubi ?) — 17. Albae : locatif avec
un nom de ville au sg. (situation ; ubi ?) ; in urbe : in + Abl. (situation ; ubi ?) — 18. a recta consci-
entia : ab + Abl. (origine ; unde ?) — 19. eodem loco : Abl. seul avec le nom locus déterminé (situa-
tion ; ubi ?) — 20. rure : Abl. seul avec le nom rus (origine ; unde ?).

21. 1. Romulus apud auum educatus est. — 2. Pausanias eo ipso loco ubi mortuus erat
in sepulcro conditus est. — 3. Poeni Hannibalem domum reuocauerunt. — 4. Imperator
copias per hostium fines deuerticulis duxit. — 5. Attila e Germania in Galliam transiit
ibique complures urbes diripuit. — 6. Caesaris in Galliam aduentus Romae mature notus
est. — 7. Apud Homerum incredibiles fabulae legi possunt. — 8. Vergilius non diu Romae
moratus est ; rus enim concedere malebat. — 9. Post pugnam apud Actium magna spes
pacis tota Italia orta est. — 10. Manlius filium iussit ruri incolere.

2.4.3. Temps et mesure du temps


22. 1. Pendant huit mois de suite, les artisans ne manquèrent pas d’ouvrage. — 2. Ce
que Catilina avait fait cette nuit, ce qu’il avait projeté pour la suivante, je l’ai bien montré.
— 3. Voyez-le sortant de sa villa en toute hâte le soir venu. — 4. Quelques siècles plus tard,
P. Scipion prit Carthage lors de la troisième guerre punique. — 5. Ce jour-là précisément, le
hasard fit que Verrès arriva à Messine. — 6. Hier, j’ai failli être assassiné chez moi. — 7. La
philosophie a été négligée jusqu’à nos jours. — 8. Crassus défendit la vestale Licinia alors
qu’il avait vingt-sept ans. — 9. Comme le consul était rentré d’Apulie à Rome, la nuit
suivante, selon l’usage, il fit nommer un dictateur pour six mois. — 10. Après avoir exercé
comme avocat pendant deux ans, j’ai quitté Rome. Arrivé à Athènes, j’ai fréquenté six mois
le philosophe Antiochus et j’ai repris l’étude de la philosophie entamée depuis ma première
jeunesse. Dans le même temps, je m’entraînais régulièrement à Athènes auprès du maître
d’éloquence Démétrius. Après cela, je suis venu à Rhodes, où je me suis attaché à ce même
Molon, que j’avais entendu à Rome. Je suis rentré deux ans plus tard, doté d’une formation
approfondie. — 11. La planète Saturne accomplit sa révolution en trente ans environ. —
12. Démosthène vivait il y a près de trois cents ans. — 13. Homère vécut bien des années
avant Romulus. — 14. Voilà plus de vingt-deux ans que Mithridate est roi. — 15. Parti de
chez vous à l’âge de neuf ans, me voici de retour après trente-cinq ans. — 16. La bataille
dura jusqu’à la nuit noire. — 17. Il est parti par la voie Aurélienne : si vous voulez hâter le
pas, nous le rejoindrons vers le soir. — 18. Clodius a dit que Milon serait mort dans les trois
jours : trois jours après se produisit ce qu’il avait dit. — 19. En trois heures, vous pouvez
être à Atuatuca. — 20. Le sénat décida que les envoyés devraient quitter l’Italie dans les dix
jours. — 21. À partir de ce jour-là et pendant cinq jours de suite, César fit sortir ses troupes
devant le camp. — 22. Nous venons au monde pour une courte durée. — 23. Tous
moururent au cours de cette année.
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés 221

1. mensis octo continuos : Acc. (durée ; quamdiu ?) — 2. ea nocte : Abl. (époque ; quando ?) ; in
proximam (noctem) : in + Acc. (durée ; pour combien de temps ?) — 3. uesperi : locatif avec le nom
uesper (époque ; quando ?) — 4. aliquot saeculis : Abl. (époque ; quando ?) ; bello… tertio : Abl.
(époque ; quando ?) — 5. eo ipso die : Abl. (époque ; quando ?) — 6. hesterno die : Abl. (époque ;
quando ?) — 7. usque ad… aetatem : usque ad + Acc. (durée ; jusqu’à quand ?) — 8. annos XXVII :
Acc. avec natus (durée ; depuis combien de temps ?) — 9. nocte proxima : Abl. (époque ; quando ?) ;
in sex menses : in + Acc. (durée ; pour combien de temps ?) — 10. biennium : Acc. (durée ;
quamdiu ?) ; sex menses : Acc. (durée ; quamdiu ?) ; a… adulescentia : ab + Abl. (époque ; depuis
quand ?) ; eodem tempore : Abl. (époque ; quando ?) ; biennio : Abl. (époque ; quando ?) —
11. triginta annis : Abl. (en combien de temps ?) — 12. annos trecentos : Acc. (durée ; depuis
combien de temps ?) — 13. annis multis : Abl. (époque ; quando ?) — 14. annum… uicesimum : Acc.
(durée ; depuis combien de temps ?) — 15. post… annum : post + Acc. (durée ; après combien de
temps ?) — 16. ad… noctem : ad + Acc. (durée ; jusqu’à quand ?) — 17. ad uesperam : ad + Acc.
(durée ; jusqu’à quand ?) — 18. triduo : Abl. (époque ; quando ?) ; post… tertium : post + Acc. (après
combien de temps ?) — 19. tribus horis : Abl. (en combien de temps ?) — 20. in diebus… decem : in
+ Abl. (époque ; dans quel délai ?) — 21. ex eo die : ex + Abl. (époque ; depuis quand ?) ; dies
continuos : Acc. (durée ; quamdiu ?) — 22. in exiguum : in + Acc. (durée ; pour combien de temps ?)
— 23. intra… annum : intra + Acc. (dans quel délai ?).

23. 1. Hoc abhinc annos duos factum est. — 2. In rebus asperis dictator in sex menses
Romae dicebatur. — 3. Illud bellum Pompeius extrema hieme parauit, primo uere incepit,
extrema aestate confecit. — 4. Dominus diem iam sextum abest ; domum post tertium diem
redibit. — 5. A prima luce ad uesperum piscator in fluminis ripa persedet. — 6. Breui
tempore Caesar proelium restituit. — 7. Omnia in horam dictam parentur. — 8. Bis in
triginta annis Germani fines nostros ingressi sunt. — 9. Cato octoginta annos natus
Graecam linguam discere coepit. — 10. Quinque annis post Catilinae coniurationem Cicero
in exsilium proficisci coactus est. — 11. Sub uesperum Romani certiores a praetore facti
sunt de clade apud Trasumenum. — 12. Hannibal per sedecim annos Italiam populatus est.

2.5. Emploi des prépositions


24. 1. Tu demandes de l’eau à une pierre ponce (sc. Tu demandes l’impossible). — 2. La
Gaule touche au Rhin du côté des Séquanes et des Helvètes. — 3. Des ambassadeurs
venaient de la part des Éduens et des Trévires. — 4. Un sanglier est souvent tenu en arrêt
par un chien pas bien grand. — 5. Les Belges étaient sollicités par certains Gaulois. —
6. Nos hommes étaient abandonnés par leur chef et par la Fortune. — 7. Il les tua tous
jusqu’au dernier. — 8. Il mourut avant l’âge. — 9. Il est maintenant chez moi, sous mon
toit. — 10. Nous voyons chez Homère Ajax s’avancer de fort joyeuse humeur. — 11. Le
troisième côté de la Bretagne fait face au nord. — 12. Les Helvètes luttent avec les
Germains. — 13. Il se rend compte du risque qu’il a pris en faisant cela. — 14. Les Rèmes
n’ont pas partagé le sentiment des autres Belges et n’ont pas conspiré contre Rome. — 15. Il
écrivit avec grand soin. — 16. Qu’as-tu à voir avec Caelius ? — 17. Il était en relations avec
Q. Catulus, le père et le fils. — 18. On s’est battu contre deux généraux pour la souveraineté
en Italie, Pyrrhus et Hannibal. — 19. La justice à l’égard des dieux s’appelle la piété, celle à
l’égard des parents, l’affection. — 20. Beaucoup moururent des suites de leurs blessures. —
21. Vercingétorix est chassé de la place de Gergovie. — 22. Une foule de gens, dit-on, qui de
la ville, qui des campagnes, rallient ce camp. — 23. Parti hier de Rome, je suis arrivé le soir.
— 24. Ils vivent dans le meurtre et par le meurtre. — 25. Il est endurant à la peine et au
222 Maîtrise du latin par la pratique

mal. — 26. En raison du froid, les moissons dans les champs n’étaient pas mûres. —
27. Cimon se heurta à la même hostilité que son père. — 28. Les citoyens romains ont été
exécutés à la manière des esclaves. — 29. Un pont franchissait la rivière. — 30. Il s’appro-
chait du camp avec une insolence chaque jour plus grande. — 31. Il avait une couronne sur
la tête, une autre au cou. — 32. Je suis d’un avis qui, je le sais, a toujours été le tien. —
33. Le Jura sépare les Helvètes des Séquanes. — 34. Les lois sont muettes au milieu des
armes. — 35. Il appela devant lui tout le sénat et ceux entre lesquels le différend avait
surgi. — 36. Il garda les troupes à l’intérieur du camp. — 37. Il établit son camp sous les
murs. — 38. Il fut enseveli le long de la voie Appienne, à la cinquième borne. — 39. Pour
quelle raison mentirais-je ? — 40. La guerre éclata à cause de la réponse insultante du
sénat de Véies. — 41. On assassinait communément ? Qui étaient les instigateurs et les
meurtriers ? — 42. Cette manœuvre est annoncée à l’ennemi par des esclaves fugitifs de
L. Aemilius. — 43. Il y avait en tout deux routes, l’une empruntant le territoire des Séqua-
nes, l’autre notre province. — 44. Soudain, dans le dos, on aperçoit la cavalerie. — 45. Il
n’a pas hésité à risquer sa vie pour me sauver. — 46. Arioviste fit passer ses troupes devant
le camp de César. — 47. En raison de leur nombreuse population et de leur gloire militaire
et leur bravoure, les Helvètes estimaient avoir un territoire exigu. — 48. César rangea ses
légions en ligne devant le camp. — 49. Les avis exprimés en faveur de Scipion et contre lui.
— 50. Il est beau de lutter pour les lois, pour la liberté, pour la patrie. — 51. Les cavaliers
s’approchent plus près du tertre. — 52. S’il est en vie, c’est grâce à des esclaves aussi fidèles.
— 53. Vulcain occupait les îles au large de la Sicile. — 54. Après les dieux, ce sont les hom-
mes qui peuvent être les plus utiles aux hommes. — 55. César conduisit six légions contre
les Arvernes vers la place de Gergovie en suivant le fleuve. — 56. Les vices s’apprennent
même sans maître. — 57. Les cavaliers s’avancèrent jusqu’au pied même des remparts. —
58. Sur ce point, je t’écrirai de Rhégium. — 59. Que le cordonnier ne juge pas plus haut que
la sandale !

2.6. Récapitulation
25. 1. Rien ne va assez vite au gré d’un cœur qui désire. — 2. Le méchant retarde la
sanction, il n’y échappe pas. — 3. Il est humain de pardonner, quand celui à qui l’on par-
donne en rougit. — 4. Las ! que de regrets surviennent quand on vit vieux ! — 5. Il menace
beaucoup d’hommes, celui qui commet une injustice contre un seul. — 6. Use des biens que
tu as acquis, mais sans avoir l’air d’en abuser. — 7. Pour l’homme avide, son propre naturel
est une cruelle punition. — 8. L’homme en colère, une fois qu’il s’est repris, se fâche contre
lui-même. — 9. Qui ne vit pas pour lui-même, c’est justice qu’il soit mort aux yeux des
autres. — 10. Les mauvaises natures n’ont jamais besoin de maître. — 11. Qui ne sait
épargner les siens favorise l’adversaire. — 12. C’est doubler sa faute que de ne pas rougir
de son forfait. — 13. Mieux vaut se fier au mérite qu’à la fortune. — 14. Chacun doit faire
appel à son propre jugement. — 15. Une femme qui a beaucoup d’époux ne séduit pas
grand monde.

26. 1. Épaminondas était modeste, réfléchi, habile à saisir les occasions, entraîné à la
guerre, brave, doté d’une très grande âme ; il était tellement épris de vérité qu’il ne mentait
pas, même pour plaisanter. — 2. Alcibiade, né dans une cité si importante et d’une haute
lignée, était de loin le plus beau de tous ceux de son âge, doué de tous les talents et d’une
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés 223

habileté supérieure ; et en effet, ce fut un éminent général sur mer comme sur terre. —
3. Caton eut, dans tous les domaines, une activité extraordinaire. En effet, il était à la fois
habile agriculteur, jurisconsulte chevronné, grand général, orateur estimable et féru de
belles-lettres. Il se consacra à l’écriture de l’histoire à un âge avancé, dans un ouvrage où il
démontre beaucoup de recherche et de soin, sans érudition. — 4. Phocion, jeté en prison,
fut emmené à Athènes pour y être traduit en justice selon les lois. Une fois arrivé là-bas,
comme il ne pouvait plus marcher en raison de son âge et qu’il se faisait porter en litière, les
gens accoururent en masse : certains, songeant à sa gloire d’antan, avaient pitié de son âge,
mais la plupart laissaient exploser leur colère, en raison des soupçons de trahison. —
5. Cimon fut condamné à l’exil pour dix ans, ce que les Athéniens regrettèrent plus vite que
lui-même. En effet, alors qu’il faisait preuve d’une grande force d’âme, victime du
ressentiment et de l’ingratitude de ses concitoyens, et que Sparte avait déclaré la guerre à
Athènes, il fut rappelé au pays. Lui, parce qu’il jouissait de l’hospitalité à Sparte, partit
volontairement et rétablit la paix entre les deux cités. Peu de temps après, il mourut dans la
ville de Citium. — 6. Sabinus acheta des esclaves à grands frais, l’un qui saurait Homère,
l’autre Hésiode. Ne t’étonne pas qu’il y ait mis le prix : il n’en avait pas trouvé, il a passé
commande. Un jour que Sabinus avait dit à Satellius que chaque esclave lui coûtait cent
mille sesterces, celui-ci lui dit : « Tu aurais payé moins cher pour le même nombre de boîtes
à livres. »

27. Une ruse d’Hannibal


Hannibal vint en Crète, à Gortyne, pour examiner où il devait s’installer. Il comprit, en
homme le plus avisé du monde, qu’il allait se trouver en grand danger, s’il ne prenait
quelque précaution contre la cupidité des Crétois ; car il emportait avec lui beaucoup
d’argent et savait que la rumeur s’était répandue. Il prend donc les dispositions suivantes. Il
remplit de plomb des amphores en grand nombre, dont il bouche le col avec de l’or et de
l’argent. Il les dépose dans le temple de Diane en présence des autorités, feignant de leur
confier la garde de ses richesses. Les ayant ainsi bernés, il remplit avec son argent toutes les
statues de bronze qu’il avait avec lui et les laisse à l’abandon dans la cour de sa résidence.
Les gens de Gortyne placent le temple sous bonne garde, non pas tant pour le protéger de
tous que pour empêcher Hannibal d’y reprendre son dépôt à leur insu et de l’emporter avec
lui. (CORN. NÉP., Hann. 9, 1–4)
► Chapitre 3
Syntaxe des propositions

3.1. Propositions indépendantes


3.1.1. Indicatif
3.1.1.1. Valeur des temps
28. 1. Lorsque les Helvètes sont informés de son arrivée, ils lui envoient une ambassade.
— 2. Moi, en tout cas, j’aurai fait mon devoir envers Rome et envers notre général. — 3. On
atteignit la Bretagne vers midi et l’on n’y vit pas l’ennemi ; mais des groupes nombreux de
Bretons avaient quitté le rivage pour aller se cacher sur les hauteurs. — 4. César
connaissait bien le manque de loyauté des Éduens. — 5. César se hâte pour prendre part au
combat. Reconnaissant son approche, l’ennemi engage le combat. Une clameur s’élève des
deux côtés, et une autre clameur aussitôt y répond. Les nôtres, laissant leurs javelots, y vont
à l’épée. Soudain, on aperçoit la cavalerie derrière l’ennemi, qui tente de fuir. Notre
cavalerie lui coupe la retraite. C’est un grand carnage. — 6. Enflammé par ses pensées
criminelles et sa fureur, Verrès se rendit au forum ; ses yeux étincelaient, la cruauté lui
sortait de tout le visage. — 7. Depuis longtemps déjà, j’ai envie de visiter Alexandrie. —
8. Je ne suis pas moins lié d’amitié avec Brutus que toi, j’ai failli dire avec toi. — 9. J’avais
bien envie de prolonger ce bavardage, mais il fait jour. Porte-toi bien, donc. — 10. Je n’ai
rien à t’écrire, car je n’ai rien entendu de neuf et j’ai répondu hier à toutes tes lettres. —
11. Te mettre à mort, Catilina, sur l’ordre du consul, voilà ce qu’il fallait faire depuis
longtemps. — 12. Tu connais la suite. — 13. Toutes les nations anciennes ont un jour obéi à
des rois. — 14. Régulus retourna à Carthage et ni l’amour de sa patrie, ni celui des siens ne
put le retenir. Il n’ignorait pourtant pas alors qu’il se rendait auprès d’un ennemi d’une
extrême cruauté, mais il croyait devoir tenir son serment. — 15. Je cherche à vendre une
maison insalubre. — 16. Il parlait mieux qu’il n’a écrit, Hortensius. — 17. Il fallait ou bien
ne pas embrasser une telle cause, ou bien, après l’avoir fait, la défendre jusqu’au bout. —
18. Moi, je n’ai pas été à Rhodes, mais j’ai été à deux reprises en Bithynie. — 19. Il cherche
même à nous faire peur et nous menace. — 20. Nos aïeux s’appliquaient à cultiver leurs
propres terres, sans convoiter avidement celles d’autrui ; ce faisant, ils ont accru la
domination et la renommée du peuple romain. — 21. Tous les hommes, nés ou à naître,
sont malheureux. — 22. Le jeu est source de rivalité et de fâcherie. — 23. Un loup et un
agneau étaient venus au même ruisseau, pressés par la soif. — 24. La fortune sourit aux
audacieux. — 25. Reste ici ; je reviens dans un instant. — 26. Une belle femme sera, nue,
plus belle que couverte de pourpre. — 27. J’étais prêt à te faire confiance. — 28. Néron
avait une santé robuste. — 29. Le temple de Janus s’est trouvé fermé à deux reprises depuis
le règne de Numa. — 30. Je vais en avoir fini. — 31. Vinrent alors les différents arts : le
travail vint à bout de tout, sans relâche.
226 Maîtrise du latin par la pratique

3.1.1.2. Énonciation
29. 1. Caton, qui aurait pu tenir la Sicile sans peine (et s’il l’avait tenue, il aurait rallié à
lui tous les honnêtes gens), a quitté Syracuse. — 2. Mieux eût valu mille fois mourir
qu’endurer cette situation. — 3. J’ai pour habitude de vanter les qualités des discours de
Thucydide ; les imiter, je ne le pourrais pas, si je le voulais, et je ne le voudrais peut-être pas,
si je le pouvais. — 4. Volumnia aurait dû se montrer plus serviable à ton égard qu’elle ne l’a
été, et ce qu’elle a fait, elle aurait dû le faire avec plus d’empressement. — 5. Scaevola nous
a rapporté l’entretien que Laelius et lui ont eu sur l’amitié. — 6. Tu l’as accablé de toutes les
insultes, cet homme que tu aurais dû honorer comme un père, si tu avais pour lui tant soit
peu d’affection. — 7. Qu’il y eût chez un homme une envie de nuire telle que celle que j’ai
perçue, jamais je ne l’aurais cru. — 8. Je pourrais citer beaucoup d’honnêtes gens. — 9. Il
eût été trop long de noter les points un à un. — 10. Je pourrais avancer mille arguments
subtils. — 11. Ou bien il eût fallu ne pas entreprendre la guerre, ou bien il faut la mener au
nom de la dignité du peuple romain. — 12. Tu pouvais (sc. aurais pu) te reposer cette nuit
avec moi.

3.1.1.3. Interrogation directe


30. 1. Pourquoi restez-vous silencieux ? Serait-ce que vous ne pouvez nier ce que vous
avez reconnu ? — 2. Ô dieux immortels ! Chez quel peuple sommes-nous donc ? Quel
gouvernement est le nôtre ? — 3. De quel front penses-tu devoir supporter cela ? —
4. Peut-être pensez-vous qu’il existe quelque part un rivage à ce point désert, où la renom-
mée de Pompée ne soit pas parvenue ? — 5. Est-il rien qui ressemble plus à la folie que la
colère ? — 6. Votre liberté est réduite à néant par cette loi. Mais peut-être serez-vous d’un
autre avis ? — 7. Comment a-t-il tué ? A-t-il frappé de sa main ou a-t-il fait appel à d’autres
pour tuer ? Si tu dis qu’il a recouru à d’autres, je te demande lesquels : des esclaves ou des
hommes libres ? Si ce sont des hommes libres, qui sont-ils ? des gens d’Amérie, comme lui,
ou ces hommes de main venus de Rome ? S’ils sont d’Amérie, qui sont-ils, pourquoi ne pas
les nommer ? S’ils sont de Rome, d’où Roscius les connaissait-il ? Où les a-t-il rencontrés ?
Comment les a-t-il convaincus ? Il y a mis le prix : qui a-t-il payé ? Par quel intermédiaire a-t-
il payé ? D’où venait l’argent et quelle somme ? Ne sont-ce pas là les indices qui mènent
d’ordinaire au mobile du crime ?

31. 1. Quid taces ? An negare audes ? Nonne omnia tua scelerata consilia nouimus ? —
2. Vitia mihi crimini das ? An tibi ipsi uitia non sunt ? — 3. Haec est tua sententia annon ?
— 4. Num quis tibi credere poterit ? — 5. Vtrum diuitiis an uirtute beatus homo fit ? —
6. Te libens iuuabo. An putas me amicis deesse solere ? — 7. Nonne legibus parendum est ?
— 8. Nonne litterae Graecae multo copiosiores litteris Latinis ? — 9. Quin statim fateris ?
An speras te semper poenam effugere posse ?

32. Coquetterie de la fille d’Auguste


Julie, la fille d’Auguste, avait eu de bonne heure ses premiers cheveux blancs, qu’elle
avait l’habitude de se faire enlever en cachette. L’arrivée inopinée de son père surprit un
jour ses coiffeuses. Auguste feignit de ne pas voir sur leur serviette les cheveux qu’elles
avaient enlevés ; entre autres propos, il en vint à parler d’âge et demanda à sa fille si, dans
quelques années, elle préférerait avoir les cheveux blancs ou être chauve. Comme elle avait
répondu : « Moi, père, je préfère avoir les cheveux blancs », il lui reprocha ainsi son men-
songe : « Dès lors, pourquoi sont-elles si pressées de te rendre chauve ? » (MACR., Sat. II, 5, 7)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 227

3.1.2. Impératif et subjonctif


3.1.2.1. Impératif et subjonctif de volonté
33. 1. Adresse une prière au dieu. — 2. Tiens-toi à l’écart du forum (sc. des affaires
publiques). — 3. Sois affable. — 4. Ne t’en prends pas à plus faible ! — 5. Rends service à
l’honnête homme. — 6. Ne sois pas médisant ! — 7. Emporte-toi pour un motif sérieux. —
8. Souviens-toi de tes lectures. — 9. Rome, prends garde à toi ! — 10. Regarde à qui tu
donnes. — 11. Ne méprise pas plus faible que toi ! — 12. Soumets-toi à la loi que tu as toi-
même fait voter. — 13. Ne te laisse pas aller à la gourmandise ! — 14. Ne souhaitons pas
des épreuves difficiles. — 15. Souviens-toi d’un service qu’on t’a rendu. — 16. Je vous pré-
senterai l’affaire ; vous, mesurez-en la gravité. — 17. Sachez qu’on a fait venir de Lilybée
des étrangers comme ouvriers. — 18. Écris ce qui te passera par la tête. — 19. Continuez
comme vous faites. — 20. Ne le prends pas de haut ! — 21. À l’occasion, écris-nous ce que
tu deviens. — 22. Que les Vestales veillent à Rome sur le feu éternel du foyer de l’État. —
23. César, garde-toi d’accorder ton pardon, garde-toi d’avoir pitié. — 24. Ne désirez pas ce
qui ne peut arriver ! — 25. Supprime cette idée, tu auras supprimé le chagrin. — 26. Bon
voyage et bon retour ! — 27. Viens réclamer demain, on te donnera ; maintenant va-t’en !
— 28. Toi, prends cette lettre et donne-la lui. — 29. Frappe de telle sorte qu’il se sente
mourir. — 30. Portez secours à un malheureux, venez en aide à un indigent !

34. 1. Que les vauriens se retirent, qu’ils se tiennent à l’écart des honnêtes gens ! —
2. Que le salut du peuple soit la loi suprême ! — 3. Sors de la ville, Catilina, délivre l’État de
la peur, pars en exil ! — 4. Que l’entreprise soit bonne, favorable, heureuse et prospère ! —
5. Ne tolérez pas que cette cruauté s’exerce plus longtemps dans cette république. — 6. Fais
ceci, ne fais pas cela ! — 7. Ne pardonne rien ! Ne fais rien par complaisance ! Ne te laisse
pas apitoyer ! Maintiens ton avis. — 8. Que les armes le cèdent à la toge ! — 9. Ne critique
pas nos usages ancestraux en des termes trop durs. — 10. Les coups du sort qu’on ne peut
supporter, il faut les éviter en s’y soustrayant. — 11. Il ne suffit pas que des poèmes soient
beaux ; qu’ils aient du charme. — 12. Ayons espoir en nos vœux, mais endurons notre sort.
— 13. Souvenons-nous qu’il faut préserver la justice, même à l’égard des plus humbles. —
14. Un Sicilien, à qui le préteur Scipion donnait son hôte comme avocat, un homme de haute
naissance, mais complètement stupide : « De grâce, dit-il, préteur, donnez cet avocat à mon
adversaire, ensuite ne me donnez personne. » — 15. Que chacun pense qu’il protège avec
ses armes non pas son corps, mais son épouse et ses jeunes enfants ; et qu’il n’ait pas
seulement le souci de sa famille, mais qu’il ne cesse de se répéter que le sénat et le peuple
romain ont maintenant les yeux fixés sur nos bras. — 16. Tout ce que tu auras comme
statues de ce genre qui te paraîtra digne de l’Académie, n’hésite pas à me l’envoyer et aie
confiance en ma cassette. — 17. Armez votre cœur, votre bras ! Que personne ne se dérobe,
quand il me verra dans le feu de l’action ! Que celui qui traînera et me gênera dans ma
résolution sache qu’il n’y a pas, pour lui, de retour dans ses pénates !

35. 1. Nolite amicitiam malorum appetere. — 2. Ne in posterum diem differas quod


hodie fieri potest. — 3. Statim imperator certior fiat subsidia aduenisse. — 4. Velim hoc
quam celerrime faciatis. — 5. Ne diutius patientia mea abusus sis. — 6. Quaere, reperies ;
postula, impetrabis. — 7. Vnusquisque exeat nec quisquam ineat. — 8. Amici sequantur.
— 9. Amicum elige quem probissimum esse tibi constat. — 10. Caue reddas maleficia. —
11. Caesari reddamus quod Caesaris est. — 12. Solum praeterita errata iam cogita ; spem
longam reseces consiliaque uasta.
228 Maîtrise du latin par la pratique

36. 1. Attends d’autrui ce que tu auras fait à autrui. — 2. Aide tes amis sans te nuire à
toi-même. — 3. Celui contre qui tu ne veux pas te fâcher à tout propos, fâche-toi contre lui
une bonne fois. — 4. Évite l’homme en colère pour un moment, l’homme haineux pour
longtemps. — 5. Épargne aussi le vaurien, si un honnête homme doit mourir avec lui. —
6. Les fautes que tu condamnes d’habitude, ne les commets pas toi-même. — 7. Veille
toujours plus et ne te laisse pas aller à dormir. — 8. Sur toutes les faveurs que tu accorderas
toi-même à autrui, garde le silence. — 9. Pour ne manquer de rien, use de ce que tu as
acquis avec mesure. — 10. Ne rougis pas de vouloir apprendre ce que tu ignores ! —
11. Aime tes chers parents d’une égale tendresse. — 12. L’opinion publique, ne la heurte
jamais tout seul ! — 13. Quand on fait ton éloge, c’est toi qui es ton juge, souviens-t’en ; sur
ton compte, ne te fie pas à autrui plus qu’à toi-même ! — 14. Considère comme un gain
pour toi chaque jour qui passera. — 15. Fuis ce qui est excessif, souviens-toi de te contenter
de peu. — 16. N’attends pas de tes amis ce que tu pourrais faire toi-même !

37. 1. Que ne suis-je resté fermement sur ma position ! — 2. Puissions-nous pourvoir à


notre salut ! — 3. Que je meure, si je te concède cela ! — 4. Que n’as-tu été disposé de la
sorte dès le début ! — 5. Que mes concitoyens soient forts ! Qu’ils connaissent le salut, la
prospérité, le bonheur ! Que se dresse cette ville glorieuse entre toutes ! — 6. Si seulement
les dieux n’avaient pas donné aux hommes cette maudite habileté ! — 7. Puissé-je remplir
cette maison de vrais amis ! — 8. Puisses-tu n’avoir pas à en faire l’expérience ! — 9. Ah !
si ni lui ni moi n’éprouvions de regrets ! — 10. Que la terre te soit légère ! Que tes os
connaissent un doux repos ! — 11. Cet homme est ivre. – Ah, si je pouvais l’être aussi ! —
12. Qu’ils n’aillent pas sacrifier sans limite notre sang ! — 13. Que n’avez-vous, Quirites, une
profusion d’hommes valeureux et probes, qui rende difficile de décider auquel devrait être
confiée, selon vous, la conduite d’une guerre aussi importante ! — 14. Admettons que la
douleur ne soit pas vraiment le mal suprême, c’est bien un mal. — 15. Admettons qu’il y ait
durant la vie une différence de rang entre les grands personnages et le commun des
hommes : leur mort, en tout cas, si elle résulte d’un crime, doit être soumise aux mêmes
sanctions et aux mêmes lois. — 16. Un mauvais citoyen, voilà ce que c’était ! Il a pu l’être
aux yeux des autres ; pour toi, quand a-t-il commencé à l’être ? — 17. Que Verrès soit un
voleur, qu’il soit sacrilège, qu’il soit le roi de tous les scandales et de tous les vices : oui, mais
c’est un bon général. — 18. C’est peut-être faux, soit ! mais ce n’est pour autant pas
révoltant. — 19. Tu dis qu’il n’existe pas de ressemblance aussi forte dans la nature.
Admettons : elle peut en tout cas sembler exister. — 20. Admettons qu’il n’y ait ni soleil, ni
lune, ni planètes, puisque rien ne peut exister que nous n’ayons touché ou vu ! Et quoi ? as-
tu jamais vu un dieu en personne ? Pourquoi crois-tu alors qu’il existe ? — 21. Qu’ils soient
orgueilleux, soit ; en quoi cela nous regarde-t-il ?

38. 1. Vtinam facta maiorum ne obliuiscaris ! — 2. Vtinam consilii uos ne paeniteat ! —


3. Vtinam omnibus saluti esse potuissem ! — 4. Vota tua exaudiantur ! — 5. Vtinam
officiorum ne tam immemor esses ! — 6. Vtinam de periculo consulem certiorem facere
possemus ! — 7. Sicut illi pereat quicumque similis est ! — 8. Diogenes, cum feminam de
arbore pendentem uideret : « Vtinam, exclamauit, omnes arbores talia poma agant ! » —
9. Deus complures publicanos tueatur qui non melius pecunia utantur. — 10. Sint apud
Romanos summi poetae, at saepissime poetas Graecos imitantur. — 11. Fuerit Cicero uir
probus, at non semper callidus fuit. — 12. Consulto Clodium, istam pestem, Milo interfe-
cerit. Quae si ita sunt, cur non gloriatur ?
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 229

3.1.2.2. Subjonctif conditionnel


39. 1. À quoi bon rappeler ces faits que personne ne peut croire, sinon ceux qui les ont
vus ? — 2. Moi, j’aurais été fâché contre toi ? Contre toi, moi, j’aurais pu être fâché ? —
3. Expliquer un propos méchant, ce serait le rendre plus blessant. — 4. Te mettre à mort,
voilà ce qu’il fallait faire. — 5. On aurait dit des chiens de chasse. — 6. On aurait pu
entendre alors les hurlements des femmes, les cris des hommes. — 7. Ce serait commettre
soi-même une injustice que d’en laisser une impunie. — 8. Quant à moi, il ne m’aurait pas
déplu de me fourvoyer en compagnie de Platon. — 9. Quant à lui, qui pourrait dire que sa
destinée ne fut pas hors du commun ? — 10. Il pouvait dénier impunément ; car qui l’aurait
contredit ? — 11. Je pourrais l’affirmer sans l’ombre d’un doute : l’éloquence est l’activité la
plus ardue qui soit. — 12. Personne ne voudrait vivre dans la solitude la plus complète. —
13. Accablés – on aurait dit des vaincus – ils rentrent au camp. — 14. Quelqu’un aurait-il pu
attendre ou imaginer rien de mieux ? — 15. Il eût fallu ne pas entreprendre la guerre. —
16. On aurait pu faire mourir l’ennemi de faim. — 17. Qu’aurais-tu dû faire ? — 18. On
aurait pu croire que Sylla était venu en Italie non pour mener la guerre, mais pour assurer
la paix. — 19. Vous auriez vu la victime déshabillée et serrée entre les licteurs. — 20. Celui
que n’exaltent ni la gloire ni le goût du risque, rien ne sert de l’encourager. — 21. On aurait
raison de qualifier de malheureux les gens qui s’engourdissent dans un bonheur démesuré.
— 22. À quoi bon prévoir ce qui est inéluctable ? Qu’on sache l’événement ou qu’on l’ignore,
il se produira. — 23. Tu ne pourras jamais louer Platon ni trop ni trop souvent. — 24. On
peut voir que l’injustice affecte surtout les hommes justes. — 25. Je pourrais mettre
résolument Cicéron en parallèle avec n’importe quel Grec. — 26. Absolument aucune autre
nation n’eût pas succombé sous le poids de tant de malheurs. — 27. Toutes nos idées nous
agréent, autrement on ne les confierait pas à l’écrit. — 28. Alexandre, vaincu une seule fois,
aurait perdu la guerre ; le Romain, que Cannes n’a pu anéantir, quelle armée l’aurait
anéanti ? — 29. Nous aurons peut-être une autre occasion de revenir sur sa doctrine.

40. 1. Quis Caesari amicus non sit ? — 2. Quodcumque feci uellem non fecisse. —
3. Plura possum dicere ; uerum nolim longus esse. — 4. Mortem senes timere non debent,
sed senectutis debilitatum remedium habere. — 5. Ceteros paeniteat. Me quid paeniteat ?
— 6. Illud iamdiu faciendum erat. — 7. Quod illius causa feci mea causa non faciam. —
8. Nolite timere. Quid uobis noceam ? — 9. Catilina procedente multos senatores uideres
subselliis cedentes. — 10. Ne immoderate ingenio utamur ; nam nihil uenuste faciamus. —
11. Multa supersunt mihi quae dicam ; uerum nolim uestra patientia abuti. — 12. Quid in
tanto periculo faceres ? — 13. Cur morte tyranni non gaudeam ? — 14. Nonne inimico in
periculo auxilio uenias ? — 15. Facilius consilio quam uiolentia uincas. — 16. Quis amet
quem timeat ? — 17. Velis nolis defensionem meam audies.

41. 1. Que faire ? Et surtout, où aller, dans mon malheur ? — 2. Seul de son coté, un
gladiateur forcené mène la guerre contre son pays. Nous lui céderions ? Nous écouterions
ses conditions ? Nous croirions qu’on peut faire la paix avec lui ? — 3. Que dois-je déplorer
en premier lieu ? ou alors, messieurs les juges, par où dois-je commencer de préférence ? —
4. Quel secours dois-je demander et à qui ? Dois-je implorer la bonne foi des dieux
immortels ? celle du peuple romain ? la vôtre ? — 5. C’est un honnête homme. – Lui, un
honnête homme ? — 6. Que pouvez-vous faire d’un tel homme ? — 7. Moi, ne pas chérir
cet homme ? ne pas l’admirer ? ne pas penser que je dois le défendre à tout prix ? — 8. Toi,
230 Maîtrise du latin par la pratique

parler faux et dire ce que tu ne penses pas ? — 9. Cet individu aurait fait fouetter sans motif
un allié du peuple romain ? — 10. Quoi ? Lui, enflammer son auditoire ? Il aura vite fait de
le glacer, s’il l’a reçu bouillant. — 11. Nous, nous ne serions pas touchés par la voix des
poètes ?

42. 1. Mihi, Domine, animus tam perfidus sit ? — 2. Illi cederem ? — 3. Cotidie canebat.
Quid aliud faceret ? — 4. Egone Deum quem amo deseram ? — 5. Quid agam ? Quo
curram ? — 6. Vbi te requiram ? — 7. Pauidi audiueramus hostes appropinquare. Nam
quomodo minimis nostris copiis tanti exercitus uim sustentaremus ? — 8. Hannibalis
utrum uirtutes an uitia prius commemorem ? — 9. Egone ut isti scelerato ignoscam ?

3.1.4. Récapitulation
43. 1. Vive l’illustre Scipion, louange immortelle au second Africain, gloire éternelle à
Marius, qu’on mette Pompée au premier rang de tous : il y aura bien, parmi ces éloges, une
petite place pour notre gloire. — 2. La mort, voyons-la comme un port qui nous est destiné
et comme un refuge : puisse-t-il nous être donné de l’atteindre à pleines voiles ! — 3. Si
seulement je m’étais conformé à tes lettres ! J’aurais effectivement conservé ma dignité, en
m’épargnant tout ennui. — 4. Selon moi, il y a lieu d’appliquer à la vie cette règle que les
Grecs observent dans leurs festins : « Qu’il boive, dit-elle, ou qu’il s’en aille. » Car ou bien on
partage avec les autres le plaisir de boire, ou bien, voulant rester sobre et éviter de subir les
mauvais coups des gens avinés, on les quitte avant. De même, les coups du sort qu’on ne
peut supporter, il faut les éviter en s’y soustrayant. — 5. Ah ! si Ti. Gracchus avait eu autant
cœur pour gérer les affaires de l’État qu’il eut de talent pour bien parler : assurément
personne n’aurait acquis plus de gloire que cet homme. — 6. Que n’avons-nous été moins
attachés à la vie ! À coup sûr, nous n’aurions rien vu de ses maux, ou si peu. —
7. Malheureux ! Où aller ? Où me tourner ? — 8. Que faire ? Détruire Carthage, la rendre
aux Carthaginois ou y établir une colonie ? — 9. Où trouver un homme qui place l’honneur
de son ami avant le sien ? — 10. En voyant cela, que devais-je faire, messieurs les juges ?
Affronter un tribun de la plèbe, moi, un particulier, avec des armes ? Quelqu’un pourrait
peut-être dire : « Tu aurais dû résister, riposter, affronter la mort en combattant. » —
11. On n’aurait pu voir désormais dans le camp aucun homme inactif.

44. 1. Timeant ceteri, at nos cur timeamus ? — 2. Egone seruiam ? Praestat mori. —
3. Vtinam consilia mea secutus esset ! Non tot malis affectus esset. — 4. Cuius opem petam ?
Deorum an hominum ? — 5. Ne ei parueris ! Nam te paeniteat. — 6. Vtinam te iuuare
possem ! — 7. Animi imbecillitatis consul accusetur, improbitatis autem quis eum accusare
audeat ? — 8. De aduentu tuo me admonere debebas ; ad te accipiendum domum
praeparauissem.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 231

3.2. Propositions complétives


3.2.1. Indicatif avec quod : cf. p. 243 (3.2.3.5)
3.2.2. Infinitif
3.2.2.1. Infinitif sujet, attribut et complément
45. 1. On ne pouvait trouver personne d’aussi malhonnête. — 2. Pompée avait coutume
de raconter qu’une fois arrivé à Rhodes, il avait voulu aller écouter Posidonius. — 3. La
fortune se mit à sévir et à tout bouleverser. — 4. En temps de paix, si l’on portait atteinte
aux Romains, ils préféraient pardonner plutôt que de poursuivre. — 5. Jugurtha avait
appris à parler latin au siège de Numance. — 6. Bien des malades sont morts d’avoir appris
leur maladie. — 7. César se hâte de quitter la ville. — 8. Faire confiance à tout le monde ou
à personne est un défaut dans les deux cas. — 9. Les Germains dressent leurs chevaux à
rester immobiles. — 10. Je tâchais de m’instruire davantage grâce à sa sagesse. —
11. Jugurtha se dispose à régner sur toute la Numidie. — 12. Se contenter de ce qu’on a est
la plus grande des richesses. — 13. Jugurtha lance toutes ses forces à l’assaut de Cirta. —
14. On commença à combattre. — 15. Un jour peut-être cela sera-t-il un bon souvenir. —
16. Avoir les mêmes aspirations et les mêmes rejets, voilà bien ce qui définit une amitié
solide. — 17. Toute préférence, toute aversion est déplacée, mais, plus que tout, la colère.
— 18. Je ne peux pas ne pas souffrir de son malheur. — 19. C’est un forfait d’enchaîner un
citoyen romain, un crime de le frapper, presque un parricide de le tuer : que dire alors de le
crucifier ? — 20. Grâce à Alcibiade, les Spartiates commencèrent à acquérir une grande
supériorité militaire. — 21. Seul ce qui se meut de lui-même ne cesse jamais de se mouvoir.
— 22. Toi, tu oses regarder la lumière ? Tu oses regarder ces gens ? — 23. C’est une
indignité d’être vaincu par un égal ou par un supérieur, c’est une indignité plus grande de
l’être par un inférieur, de condition plus modeste. — 24. Homère seul a mérité le nom de
poète. — 25. Tu n’arrives à rien, mais tu ne te lasses pas d’essayer. — 26. On peut vivre
bien. — 27. Ne pas être envieux, c’est de l’argent. — 28. Il est agréable de perdre la raison
au bon moment. — 29. On a beau jeu d’incriminer la sottise tant qu’on veut. — 30. On peut
déplorer un revers de fortune, pas s’en lamenter. — 31. Tu sais vaincre, Hannibal, tu ne
sais pas profiter de la victoire. — 32. Il est dans la nature humaine de haïr ceux qu’on a
offensés. — 33. Parmi les maux, il faut choisir les moindres (fr. De deux maux, il faut
choisir le moindre). — 34. Dans la vieillesse, le comble du malheur est, je pense, de sentir
qu’à cet âge-là on insupporte autrui. — 35. Il y a plus de plaisir à se faire un ami qu’à en
avoir un, tout comme, pour un artiste, il y a plus de plaisir à réaliser une peinture qu’à
l’avoir achevée.
1. inueniri : COD de poterat — 2. narrare : COD de solebat ; audire : COD de uoluisse ; se…
uoluisse : prop. infin. COD de narrare — 3. saeuire, miscere : COD de coepit — 4. ignoscere,
persequi : COD de malebant — 5. loqui : COD de didicerat — 6. nosse : sujet de fuit — 7. proficisci :
COD de maturat — 8. credere : sujet de est — 9. remanere : COD de adsuefaciunt — 10. fieri : COD
de studebam — 11. imperare : COD de parat — 12. esse : infin. de sunt — 13. inrumpere : COD de
nititur — 14. pugnari : sujet de coeptum est — 15. meminisse : sujet de iuuabit — 16. uelle, nolle :
sujets de est — 17. studere, odisse, irasci : sujets (réels) de decet — 18. dolere : COD de possum —
19. uincire, uerberare, necare : sujets de est ; tollere : COD de dicam — 20. esse : COD de coeperunt —
21. moueri : COD de desinit — 22. aspicere, intueri : COD de audes — 23. uinci : sujet (réel) de est —
24. appellari : COD de meruit — 25. conari : COD de desistis — 26. uiui : COD de potest — 27. esse :
232 Maîtrise du latin par la pratique

sujet de est — 28. desipere : sujet de est — 29. accusare : sujet (réel) de licet — 30. conqueri,
lamentari : sujets (réels) de decet — 31. uincere : COD de scis ; uti : COD de nescis — 32. odisse :
sujet de est — 33. eligere : sujet (réel) de oportet — 34. sentire : apposition à hoc miserrimum ;
eumpse… esse : prop. infin. COD de sentire — 35. facere, habere : sujets de est (1er verbe) ; pingere,
pinxisse : sujets de est (2e verbe).

46. 1. Totam noctem non desiit gemere. — 2. Te tacere iam docebo. — 3. Conscientia
non sinit me respirare. — 4. Num uenditor te emere coegit ? — 5. Non consuerant in suis
finibus aduenae occurrere. — 6. Conamur uitam humanam tutiorem melioremque facere.
— 7. Malo bonus esse quam uideri. — 8. In Asia primum populi Romani exercitus consue-
uit potare, signa rapere, templa diripere, omnia profana sacraque polluere. — 9. Dementis
est fuga salutem petere. — 10. Bonus rex mauult amari quam timeri. — 11. Imbecilles non
desinunt in uitae calamitatibus ingemere. — 12. Romani eruditi Graece loqui sciebant. —
13. Parere discamus, imperare sciemus. — 14. Vergilio profuit amicum esse Octaui. —
15. Hannibal suo non patris merito a militibus amari cupiebat. — 16. Vir quidam sapiens
cum rogaretur cur nihil diceret : « Interdum, inquit, me locutum esse paenituit, numquam
tacuisse. » — 17. Praestat animum ingratum adire quam miseris deesse. — 18. Dolore
carere summum bonum est. — 19. Vt Plato dixit, discere nihil aliud est nisi reminisci.

3.2.2.2. Proposition infinitive


47. 1. Aucune force ne paraissait pouvoir leur résister. — 2. César dit qu’il ne peut
laisser personne traverser la province et, si les Helvètes tentent jamais de passer en force, il
se montre prêt à les en empêcher. — 3. Tous les honnêtes gens ont intérêt à ce que l’État
soit sauf. — 4. À l’évidence, c’était pour moi la valeur exceptionnelle d’un petit nombre de
citoyens qui avait tout accompli. — 5. Il était particulièrement avantageux d’affecter l’ar-
gent à des biens-fonds. — 6. Les Carthaginois répondirent aux ambassadeurs romains que
la guerre avait été provoquée par les Sagontins, non par Hannibal. — 7. Il est inéluctable
que les mortels souffrent maints maux. — 8. Il est très important pour ton patrimoine que
tu viennes au plus vite. — 9. Augusta édicta que les femmes ne pouvaient pas se rendre au
théâtre avant la cinquième heure. — 10. Panétius veut que tout ce qui est né périsse. —
11. Ceux dont la fortune de la guerre a épargné la valeur, il est certain que j’épargne aussi
leur liberté. — 12. Vous voyez qu’il est sacrilège de dire que Fabius Maximus eut une
vieillesse malheureuse. — 13. Je pensais bien que mon livre te plairait ; mais qu’il t’ait plu
autant que tu l’écris, je m’en réjouis vivement. — 14. Souviens-toi que tu t’es engagé à me
rendre tout l’argent.
1. posse, impers. (prés. : simultanéité) : sujet de uidebatur — 2. se… posse (prés. : simultanéité) :
COD de negat ; (se)… prohibiturum [esse] (fut. : postériorité) : COD de ostendit — 3. esse… rem
publicam (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de expedit — 4. uirtutem… patrauisse (pft : antériorité) :
sujet (réel) de constabat — 5. pecuniam… conlocari (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de expediebat
— 6. bellum ortum… [esse] (pft. : antériorité) : COD de responderunt — 7. pati… mortales (prés. :
simultanéité) : sujet de est — 8. te… uenire (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de interest —
9. placere, impers. (prés. : simultanéité) : COD de edixit ; mulieres… uenire (prés. : simultanéité) : sujet
(réel) de placere — 10. quicquid… interire (prés. : simultanéité) : COD de uolt — 11. me… parcere
(prés. : simultanéité) : sujet de est — 12. fuisse… senectutem (pft : antériorité) : suejt de est —
13. placiturum… esse librum (fut. : postériorité) : COD de suspicabar ; (librum)… placuisse (pft :
antériorité) : COD de gaudeo — 14. promisisse te (pft : antériorité) : COD de memento ; argentum
redditum iri (fut. : postériorité) : COD de promisisse.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 233

48. 1. Tous de croire (sc. croyaient) que Marius avait une intelligence divine. — 2. Ils
sont percés à jour, tes projets, tu ne le sens pas ? — 3. De quel front penses-tu devoir
supporter cela ? — 4. Ils ont dit qu’ils espéraient. — 5. Ils affirmaient qu’il ne reviendrait
pas à Rome. — 6. J’ai grand intérêt à venir en ville aussi vite que possible. — 7. Je veux à la
fois être un citoyen sage et compter comme tel. — 8. Faire cela est à la fois un devoir et une
nécessité. — 9. Je reconnais qu’il y a eu bien des d’hommes doués d’une force morale et de
qualités hors du commun sans formation. — 10. Marius accourut pour soutenir les siens,
dont il avait appris la déroute imminente. — 11. Pour ma part, j’estime qu’un grand général
doit réunir ces quatre qualités : la science militaire, le mérite personnel, le prestige, la
chance. — 12. Celui qui obéit doit avoir l’espoir de commander un jour et celui qui
commande doit songer qu’il lui faudra obéir à bref délai. — 13. Je suis heureux de voir
l’affection que tu as pour mon fils. — 14. Marcellus, après avoir pris une ville aussi
magnifique que Syracuse, pensa que la gloire du peuple romain n’avait pas intérêt à ruiner
cette beauté. — 15. Aurait-on jamais cru que cela pût arriver ? — 16. Ils vivent mal ceux
qui croient vivre pour toujours. — 17. Qu’y a-t-il de plus fameux que ceci dans toute la
Sicile ? Toutes les femmes et les jeunes filles de Ségeste se rassemblèrent au moment où l’on
emportait Diane de la ville. — 18. Pour la formation militaire, il était essentiel d’entraîner
le soldat à supporter l’ennui. — 19. Que tu sois d’humeur joviale et prompte à plaisanter me
fait très plaisir. — 20. Les annales rapportent que, lors du siège de Casilinum par Hannibal,
on vendit un rat deux cents deniers, que le vendeur mourut de faim et que l’acheteur
survécut. — 21. Verrès savait qu’on l’accuserait de s’être laissé corrompre. — 22. Les plus
modestes ne doivent pas se morfondre d’avoir moins de talent que leurs proches.
1. mentem… esse (prés. : simultanéité) : COD de credere (infin. hist.) — 2. patere… consilia (prés. :
simultanéité) : COD de sentis — 3. hoc… ferendum [esse] (prés. : simultanéité) : COD de putas —
4. se sperare (prés. : simultanéité) : COD de dixerunt — 5. eum… esse rediturum (fut. : postériorité) :
COD de negabant — 6. me uenire (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de interest — 7. me et esse et
numerari (prés. : simultanéité) : COD de uolo — 8. hoc fieri (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de
oportet et de opus est — 9. homines… fuisse (pft : antériorité) : COD de fateor — 10. quos pelli
(prés. : simultanéité) : COD de acceperat — 11. res inesse (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de
oportere ; oportere, impers. (prés. : simultanéité) : COD de existimo — 12. eum… sperare, illum…
cogitare (prés. : simultanéité) : sujets (réels) de oportet ; se… imperaturum [esse] (fut. : postériorité) :
COD de sperare ; esse parendum, impers. (prés. : simultanéité) : COD de cogitare — 13. filium… esse
(prés. : simultanéité) : COD de gaudeo — 14. hoc pertinere (prés. : simultanéité) : COD de putauit ;
pulchritudinem delere (prés. : simultanéité) : sujet de pertinere apposé à hoc — 15. hoc euenturum
[esse] (fut. : postériorité) : COD de credidisses — 16. se… uicturos [esse] (fut. : postériorité) : COD de
putant — 17. matronas et uirgines conuenisse (pft : antériorité) : 2e terme de compar., sujet de [est]
— 18. insuescere militem (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de intererat ; pati (prés. : simultanéité) :
COD de insuescere — 19. te… esse (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de iuuat — 20. uenisse murem,
eum… interisse, emptorem uixisse (pft : antériorité) : COD de tradunt — 21. datum iri pecuniam
accepisse (fut. : postériorité) : COD de sciebat ; accepisse (pft : antériorité) : infin. sujet de datum iri
— 22. dolere (prés. : simultanéité) : COD de debent ; se… superari (prés. : simultanéité) : COD de
dolere.

49. 1. Quis neget eximiam gloriam saepius fortunae quam uirtutis esse beneficium ? —
2. Metellus per litteras certior fit prouiciam Numidiam Mario datam esse. — 3. Nonnulli
arbitrantur melius esse deleri omnino rem publicam quam debilitatam manere. — 4. Solli-
citum esse te de me sentio. — 5. Me numquam paenituit discessisse ab armis. — 6. Quin-
tum fratrem profectum esse in Asiam audio. — 7. Non miramur hunc hominem tantum
234 Maîtrise du latin par la pratique

excellere ceteris. — 8. Id se facere sine summo periculo non posse arbitrantur. — 9. Iurant
nescire se ipsos quare exierint, ubi fuerint. — 10. An ignoratis portum a praedonibus esse
direptum ? — 11. Aiunt ad fluctum declamare solitum esse Demosthenem, ut fremitum
assuesceret uoce uincere. — 12. Quidam e sapientibus dixerunt iram breuem insaniam
esse. — 13. Romani existimabant Hannibale uiuo numquam se sine insidiis futuros esse. —
14. Decet cariorem nobis esse patriam quam nosmet ipsos. — 15. Ipsum consulem Romae
manere optimum uisum est. — 16. Constat ad salutem ciuium inuentas esse leges. —
17. Necesse est legem haberi in rebus optimis. — 18. Tempus est nos de illa perpetua iam,
non de hac exigua uita cogitare. — 19. Hoc negas te posse nec adprobare nec inprobare.

1. Qui pourrait nier que le sommet de la gloire est plus souvent le fruit de la chance que
de la valeur ? — 2. Métellus est informé par une lettre que la province de Numidie a été
donnée à Marius. — 3. Certains estiment qu’il vaut (vaudrait) mieux que l’État aille à sa
ruine complète plutôt que de se maintenir en étant affaibli. — 4. Je me rends compte que tu
te fais du souci pour moi. — 5. Je n’ai jamais regretté de m’être éloigné de l’armée. —
6. J’entends dire que mon frère Quintus est parti pour l’Asie. — 7. Nous ne sommes pas
étonnés que cet homme surpasse à ce point tous les autres. — 8. Ils estiment qu’ils ne
peuvent le faire sans risque majeur. — 9. Ils jurent ne pas savoir eux-mêmes pourquoi ils
sont sortis et où ils ont été. — 10. Peut-être ignorez-vous que le port a été pillé par les
pirates ? — 11. Démosthène, dit-on, avait coutume de déclamer près des flots, afin
d’habituer sa voix à dominer le grondement. — 12. Des sages ont dit que la colère était (est)
un moment de folie. — 13. Les Romains estimaient que, Hannibal vivant, ils ne seraient
jamais hors de danger. — 14. Notre devoir est de chérir notre pays plus que notre propre
personne. — 15. Le mieux parut que le consul restât lui-même à Rome. — 16. Il est évident
que les lois ont été créées pour assurer le salut des citoyens. — 17. La loi doit
nécessairement compter parmi les biens les plus précieux. — 18. Il est temps pour nous de
songer désormais à l’éternité et non à la courte existence d’ici. — 19. Cela, tu dis ne pouvoir
ni le prouver ni l’infirmer.

50. 1. Alexander se Iouis filium esse contendebat. — 2. Graeci non sperabant Romanos e
Graecia discessuros esse. — 3. Videtis nihil mortis similius esse quam somnum. —
4. Augustus Vergilio promisit eum praedium seruaturum esse. — 5. Solo gloriabatur se
cotidie aliquid noui senescentem discere. — 6. Hannibal iurauit se usque ad mortem Roma-
norum hostem futurum esse. Quos meminerat post primum bellum Punicum Carthagi-
nienses male habuisse. — 7. Regulus, cum Carthaginem se rediturum esse pollicitus esset,
fidem seruauit. Nam etsi non ignorabat se exquisitis suppliciis obuiam ire, existimabat
tamen iusiurandum non uiolandum esse. — 8. Pompeius, ubi certior factus est Caesarem
Rubiconem traiecisse, Roma discedere maturauit. — 9. Meminerimus breuem esse uitam.
— 10. Inusitatum est regem rei capitalis accusari.

51. 1. On perdit espoir de pouvoir faire passer l’armée en Ligurie. — 2. Il y avait tout
lieu de soupçonner que les Parthes passeraient par la Cappadoce. — 3. Il est facile de
conjecturer qu’il faut viser avant tout à l’excellence de la dignité. — 4. Un messager vint
annoncer qu’Athènes avait déclaré la guerre à Sparte. — 5. Des rumeurs insistantes parve-
naient que les Belges conspiraient contre le peuple romain. — 6. Pour les barbares, l’opi-
nion se confirme qu’il n’y avait aucune garde. — 7. Hannibal devint suspect aux yeux du
roi d’avoir changé ses sentiments. — 8. On a peine à croire que des hommes ont enduré ces
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 235

épreuves. — 9. L’opinion s’était répandue qu’ils avaient conclu une alliance secrète entre
eux. — 10. Le bruit courait que le consul Flaminius était déjà arrivé à Arrétium. — 11. La
nouvelle parvint au camp qu’à Rome la conspiration était découverte. — 12. Atticus était
fier de ne s’être jamais réconcilié avec sa mère. C’est le signe qu’il n’y eut jamais aucune
dispute entre eux. — 13. Comme le bruit court entretemps qu’on donnera un spectacle de
gladiateurs, le peuple accourt. — 14. C’est un étrange concert de plaintes, que la ville soit
sans magistrats ni sénat.

3.2.2.3. Passif impersonnel et personnel


52. 1. On raconte qu’Homère vécut du temps de Lycurgue. — 2. À l’annonce de
l’approche de Jugurtha, le roi s’avance vers un endroit surélevé. — 3. Thalès, dit-on, fut le
premier à prédire une éclipse de soleil. — 4. On défend aux parents de visiter leurs fils, de
porter à leurs enfants nourriture et vêtements. — 5. On annonçait que la maison de
C. César avait été attaquée. — 6. On est contraint de prêter l’oreille à trop de rapports, et
l’on ne peut faire autrement, lorsqu’on a reçu la charge entière du gouvernement. —
7. Rien de tel n’arrivera, a-t-on pensé. — 8. Et vous, vous allez supporter que ce roi reste
impuni ? — 9. Ce n’est pas sans raison que ses contemporains disaient de Cicéron qu’il était
le roi des prétoires. — 10. César, dit-on, arrivera plus vite qu’on ne le pense. — 11. On
rapporte que Silénus enseignait que ne pas naître était, pour l’homme, de loin le meilleur
parti. — 12. On peut dire véritablement qu’un magistrat est la loi qui parle et que la loi est
un magistrat muet. — 13. Le cheval d’Alexandre, du nom de Bucéphale, ne tolérait pas
qu’un autre le monte et passait pour sentir qui il transportait. — 14. On interdit aux
habitants l’accès au rempart et aux portes. — 15. On dit que Démosthène était un fervent
lecteur et aussi un auditeur de Platon. — 16. On annonce que des vaisseaux de pirates sont
dans le port. — 17. La loi interdit de tuer un homme. — 18. Ils se croyaient hors de danger.
— 19. Il rêva qu’il était convié par Jupiter à l’assemblée des dieux. — 20. Il me semble que
M. Tullius a réussi à reproduire la force de Démosthène. — 21. Jamais, me semble-t-il, je ne
me suis occupé d’une cause plus difficile. — 22. Ils ont l’air de faire disparaître le soleil du
monde ceux qui font disparaître l’amitié de la vie. — 23. Là où il y a un tyran, il faut dire
qu’il n’y a plus aucun État du tout. — 24. On pense que la lune est éclairée par la lumière du
soleil. — 25. Comme Tarquin n’avait pu se rétablir sur le trône par les armes, il se retira,
dit-on, à Cumes. — 26. Sous le règne de Tarquin le Superbe, on voit que Pythagore se rendit
dans cette région de l’Italie. — 27. Les Gaulois, pensant qu’on se dirige en hâte vers eux,
crient aux armes.

53. 1. Lex est ne ciuis Romanus supplicio afficiatur. — 2. Cincinnatus certior factus est
se dictatorem dictum esse. — 3. Fur pecuniam reddere coactus est. — 4. Consul iussit
damnatos extemplo morte multari. — 5. Carthaginienses Iberum traicere uetiti sunt. —
6. Serui non sinebantur in dominum testimonium dicere. — 7. Oppidani iussi sunt omnia
arma tradere. — 8. Hannibal putabatur Romam perrecturus esse post Cannensem pugnam.
— 9. Tiberio principe magi Roma discedere coacti sunt. — 10. Hannibal uisus est in somno
serpentem immanem uidere. — 11. Mihi uidetur te de periculo imminenti admonere. —
12. Cicero nobis uidetur in plerisque orationibus praeter modum gloriari. — 13. Prohibiti
estis in prouincia uestra uestigium facere. — 14. Parthi mihi nuntiabantur Euphratem
traiecisse. — 15. Neque satis dici neque animo quidem concipi potest quantum sceleris in
Clodio fuerit.
236 Maîtrise du latin par la pratique

3.2.2.4. Expression particulière de la postériorité


54. 1. Les nobles enflammaient l’esprit de Jugurtha à force de lui promettre que, si le roi
Micipsa venait à disparaître, il détiendrait seul le pouvoir sur la Numidie. — 2. Je n’aurais
jamais pensé que moi, le plus grand roi, je serais un jour redevable à un simple particulier.
— 3. Je pense n’avoir jamais à regretter ma fermeté. — 4. Pompée avait dit que les lignes
de César seraient repoussées avant l’assaut général. — 5. On entendit une voix provenant
du bois sacré de Vesta, disant que Rome serait prise. — 6. J’espérais que, quand tu aurais
reçu cette lettre, nous aurions déjà obtenu ce que nous t’avions demandé. — 7. J’ai bon
espoir que tous mes concitoyens se réveilleront au nom de la liberté. — 8. Ils criaient que
les dieux immortels eux-mêmes les vengeraient. — 9. J’espère que nous aurons cette
chance. — 10. César en venait à espérer vivement qu’en retour de ses généreuses faveurs et
de celles du peuple romain, Arioviste cesserait d’être intraitable. — 11. L’Éduen Diviciacus
disait à César qu’en quelques années, ils seraient tous boutés hors de Gaule et que tous les
Germains passeraient le Rhin. — 12. Un espoir surtout me console : j’entrevois nettement
que la méchanceté des gens sera brisée par les sages dispositions de tes amis.

55. 1. Romani sperauerant futurum esse (ou fore) ut Galli secum aduersus Hannibalem
amicitiam facerent. — 2. Multi putabant futurum esse (ou fore) ut Pompeius uinceret. —
3. Neruiis persuasum erat futurum esse (ou fore) ut facile Ciceronis castris potirentur. —
4. Post Cannensem pugnam Maharbal Hannibali pollicitus est futurum esse (ou fore) ut post
quattuor dies in Capitolio cenaret. — 5. Puto futurum esse (ou fore) ut imprudentiae te
paeniteat tumque uerborum meorum memineris. — 6. Cicero sperabat futurum esse (ou
fore) ut omnes boni sibi assentirentur. — 7. Cum speramus futurum esse (ou fore) ut diu
uiuamus, tum timemus ne senescamus.

3.2.2.5. Particularités stylistiques


56. 1. Nous croyons à l’existence des dieux. — 2. Le peuple romain ordonne la libéra-
tion des Lyciens. — 3. La vie, c’est être soldat. — 4. J’ai oublié mon grand âge. — 5. Le
jeune homme espère une longue vie. — 6. On m’a annoncé son décès. — 7. Tous les honnê-
tes gens ont intérêt à la sauvegarde de l’État. — 8. L’emportement de l’orateur est tout à fait
déplacé. — 9. Le lendemain, on annonçait son décès. — 10. C’est lui qui a voulu votre salut
à tous. — 11. Milon songeait combien sa mort importait à Clodius. — 12. Je pense qu’il
n’est pas de sujet plus plaisant, pour un homme non dénué d’esprit, que de discuter
précisément de plaisanteries.

57. 1. Plerique philosophi credebant animum immortalem esse. — 2. Omnes speramus


te mox rediturum esse. — 3. Quosdam iuuat solos esse. — 4. Cicero aegerrime ferebat
amicum abesse. — 5. Consul populo nuntiauit coniuratos deprehensos esse. — 6. Confiteor
me haerere. — 7. Populus aegre fert potentes iniustos esse. — 8. Ambiorix dixit se Caesaris
in se beneuolentiae memorem esse — 9. Cato dicebat se Carthaginem delendam esse cen-
sere. — 10. Marcellus uetuit Syracusas diripi. — 11. Plato uidetur clarissimus inter Graecos
philosophos esse. — 12. Legati iussi sunt statim mitti. — 13. Romulus putabatur Martis
filius esse. — 14. Vbi Romanos uictos esse nuntiatum est, edictum est ut ad libros Sibyllinos
adiretur.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 237

58. Hannibal et le philosophe Phormion


Hannibal, chassé de Carthage, s’était exilé à Éphèse auprès d’Antiochus. Dans la mesure
où le nom du philosophe Phormion était célèbre parmi tous, les hôtes d’Hannibal lui propo-
sèrent d’aller l’écouter, s’il le voulait. Il dit qu’il ne refusait pas. Cet homme au verbe facile
s’exprima, dit-on, pendant des heures sur les devoirs d’un chef d’armée et l’art militaire en
général. Tous les auditeurs, enchantés, demandaient à Hannibal ce qu’il pensait de ce philo-
sophe. Le Carthaginois, dit-on, ne répondit pas dans le meilleur grec, mais néanmoins avec
franchise que, s’il avait vu bien souvent des vieillards radoter, il n’avait vu personne le faire
autant que Phormion. Et il n’avait pas tort, ma foi. Car, enfin, aurait-on pu trouver plus
prétentieux et plus verbeux que ce Grec qui, sans avoir jamais vu un ennemi ni un camp,
sans avoir jamais exercé non plus la moindre charge publique, donnait des leçons en
matière militaire à Hannibal, qui avait disputé pendant tant d’années l’empire du monde au
peuple romain victorieux de toutes les nations ? (CIC., De or. II, 75–76)

59. La biche de Sertorius


On offrit à Sertorius une biche blanche d’une beauté remarquable et d’une rapidité
extraordinaire. Il se mit à faire croire à tous ses hommes qu’elle était un cadeau des dieux et
qu’inspirée par la puissance divine de Diane, elle parlait avec lui, le conseillait et lui
enseignait les mesures utiles à prendre ; et s’il avait quelque mission un peu difficile à
imposer à ses hommes, il déclarait bien haut qu’il agissait sur le conseil de la biche. Une fois
qu’il avait dit cela, tous lui obéissaient de bonne grâce, comme à un dieu. Un jour qu’on
avait annoncé une attaque ennemie, la biche, prise de panique dans la précipitation et le
tumulte, s’enfuit et se réfugia dans un marais tout proche. Après l’avoir cherchée, on crut
qu’elle avait péri. Quelques jours plus tard, on annonce à Sertorius qu’on a retrouvé la
biche. Il exigea alors le silence de celui qui l’avait informé, lui interdit, sous la menace, de
rien révéler à personne et le chargea d’introduire la biche par surprise le lendemain dans la
pièce où lui-même se trouverait avec ses amis. Le lendemain, il les accueillit et leur dit qu’il
avait vu en songe la biche, qui avait péri, revenir vers lui et lui annoncer, comme elle avait
coutume de le faire auparavant, les mesures à prendre. À ce moment, il donne au domes-
tique l’ordre convenu ; une fois lâchée, la biche fit irruption dans la chambre de Sertorius : il
s’éleva une clameur et ce fut l’étonnement. (AULU-GELLE, XV, 22, 4–9)

3.2.3. Subjonctif
3.2.3.1. Subjonctif avec ut, ne
60. 1. Souhaitons que Catilina parte en exil. — 2. Il ne faut pas chercher à vivre
longtemps, mais assez. — 3. Je vous demande d’abord d’approuver mon projet, ou alors de
ne pas tenter de vous y opposer en m’en dissuadant en vain. — 4. Métellus suppliait ses
hommes et les encourageait à ne pas faiblir et à ne pas laisser la victoire à un ennemi en
déroute. — 5. Veille à être un homme. — 6. Évitons que les petits moyens par lesquels
nous voulons gagner l’admiration ne suscitent moquerie et détestation. — 7. Je t’engage à
persister dans ton opinion et à ne pas redouter la violence. — 8. César interdit à tous les
cavaliers de tuer la moindre personne. — 9. Cicéron avait obtenu que Q. Curius lui livrât les
plans de Catilina. De plus, il avait déterminé son collègue à ne pas prendre parti contre la
république. — 10. Il faut veiller à éviter les brouilles entre amis. Il faut prendre garde que
238 Maîtrise du latin par la pratique

les amitiés ne dégénèrent pas aussi en de solides inimitiés. — 11. Que les consuls veillent à
ce que l’État ne subisse aucun préjudice. — 12. Fais en sorte de ne te soucier de rien d’autre
que de rétablir ta santé aussi bien que possible. — 13. Jugurtha envoie à Rome des
émissaires auxquels il recommande d’abord de combler de cadeaux ses anciens amis,
ensuite de lui en acquérir de nouveaux, enfin de ne pas regarder à la dépense pour lui
ménager tous les soutiens possibles. — 14. Je n’ai pas la prétention d’amener tous les jeunes
gens à se tourner vers ces études. — 15. Il ne demande qu’à être pardonné. — 16. Il faut
veiller à ce que la sanction ne soit pas plus lourde que la faute. — 17. Rébilus a réussi à ce
qu’on se demande sous quels consuls il a été consul. — 18. Plus que tout, il faut veiller à
montrer respect et affection à l’égard des gens avec lesquels nous nous entretiendrons. —
19. Veillez à ce qu’il ne vous soit pas plus profitable de vous fourvoyer avec ces guides-là que
de recevoir les leçons de ce maître-ci. — 20. Il lui conseille de prendre garde aux coups de
fouet.

61. 1. Te hortor ut extemplo Romam contendas. — 2. Conemur nemini nocere neque


crudeles esse. — 3. Cura ut uenias. — 4. Vergilius ab Octauio impetrauit ut sibi praedium
relinqueretur. — 5. Operam demus ut fortiter res aduersas patiamur. — 6. Pueris cauen-
dum est ne inertiae indulgeant. — 7. Pythia Atheniensibus praecepit ut Miltiadem impera-
torem deligerent. — 8. Homo natura impellitur ut aliena cupiat. — 9. Vt Hannibal Romanis
traderetur Carthagine inimici optabant. — 10. Cicero uidit ne coniurati ciuibus nocere
possent. — 11. Patribus permissum est ut exercitum conficerent. — 12. Hannibal a patre
petiit ut in Hispaniam deduceretur. — 13. Oro ut mei memineris saepeque litteras mittas.
— 14. Themistocles populo persuasit ut classis centum nauium aedificaretur. — 15. Metel-
lus legatis suadet ut sibi Iugurtham uiuum tradant. — 16. Faciam ut intellegas quid de te
sentiant. — 17. Coniurati postulauerunt ut princeps aperiret quae condicio belli futura
esset. — 18. Caesar a Pompeio proconsule petiit ut milites in Gallia citeriore conscriptos
iuberet ad signa conuenire et se consequi.

62. 1. Milon n’a pas quitté Rome dans le but de tendre un guet-apens à Clodius sur la
route. — 2. Il charge un certain P. Umbrenus de trouver des émissaires. — 3. La première
loi de l’histoire est de ne rien oser dire de faux, la seconde d’oser dire toute la vérité. — 4. Il
nous engage à intenter l’action le plus tôt possible. — 5. Je te conseille d’éviter les regards
des gens. — 6. Je ne doute pas de ta volonté de nous voir réunis. — 7. Les Gaulois se
contentaient d’empêcher toute sortie éventuelle de l’ennemi. — 8. Les Spartiates signèrent
la paix à des conditions qui assuraient à Athènes la suprématie sur mer. — 9. César envoya
aux Lingons une lettre et des messagers, pour qu’ils ne fournissent aux Helvètes ni
ravitaillement ni aide d’aucune sorte. — 10. Le sénat fut unanime à vouloir que nous
partions. — 11. Les ruines de Sagonte seront un avertissement exemplaire pour tous, de ne
pas se fier à la parole des Romains. — 12. Scipion promet de bien veiller à faire restituer à
chaque cité tout ce qui lui avait appartenu. — 13. Notre patrie ne nous a pas donné la vie à
la condition de ne rien attendre de nous. — 14. Sylla fit remettre un prix à mauvais poète, à
la condition qu’il n’écrivît plus rien désormais.

63. 1. Je t’en prie, sois sans méfiance. — 2. Prends soin de ta santé. — 3. Je te le


demande, rentre chez toi. — 4. Ils obtinrent la permission. — 5. Thémistocle convainquit
le peuple, il fallait construire une flotte. — 6. Il obtint leur silence. — 7. Le roi le demande,
Verrès doit restituer le candélabre.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 239

64. 1. Orator impetrauit ut sibi liceret dicere. — 2. Quidam inopia impelluntur ut


caedem committant. — 3. Parentibus curandum est ut liberi ualeant. — 4. Multi Romani
optabant ut Cicero consul crearetur. — 5. Hortemur iuuenes ut prouideant. — 6. Coniunc-
tarum gentium legati operam dant ut pax inter omnes ciuitates concilietur. — 7. Galli
Romanorum legatorum sermone impulsi sunt ut irascerentur. — 8. Cuiusdam e coniuratis
imprudentia factum est ut coniuratio patefieret. — 9. Reus flagitat ut iudices sibi clementes
sint. — 10. Catilinae socii operam dabant ne Cicero consul crearetur. — 11. Rogo ut sine
mora respondeas. — 12. Ne noctu iter facias suadeo.

3.2.3.2. Subjonctif avec ne, quin, quominus


65. 1. La douleur m’empêche d’écrire davantage. — 2. La mort n’empêche pas le sage de
se dévouer pour l’État. — 3. Tous les honnêtes gens ne refusaient pas de mourir soit pour
moi, soit avec moi. — 4. Atticus refusa qu’on lui élevât aucune statue. — 5. Tu aurais pu
empêcher que cela [ne] se produise. — 6. Des manœuvres empêchaient le sénat de prendre
cette décision. — 7. La douleur m’a empêché de venir aux jeux. — 8. On eut peine à retenir
les soldats d’envahir la place. — 9. Les Rèmes ne purent empêcher les Suessions de parta-
ger le sentiment des Belges. — 10. J’ai une grande dette envers toi, je ne le nie pas. — 11. Je
ne puis me retenir de te faire part de ma mauvaise humeur par lettre. — 12. L’âge n’em-
pêche pas de conserver la passion de l’agriculture jusqu’au dernier moment de la vieillesse.
— 13. Qu’est-ce qui empêche chaque sens de remplir sa fonction ? — 14. Régulus refusa de
donner son avis. — 15. Les hommes eurent peine à se retenir de lancer l’assaut sur-le-
champ. — 16. César se rendit compte que l’attitude d’Afranius empêchait de livrer bataille.
— 17. Quel effroi les empêche de vouloir prendre la parole pour défendre la vie d’autrui ?
— 18. Il semblait que la prise de la place ne dépendît que de Trébonius. — 19. Qui pourrait
trouver à redire au fait que les alliés aussi soignent leurs intérêts ? — 20. On ne pouvait
empêcher le Carthaginois de forcer une sortie de la ville quand il le voulait.
1. ne : v. affirmatif (impedior) — 2. quo minus : v. négatif (non deterret) — 3. quin : v. négatif
(non recusabant) — 4. ne : v. affirmatif (restitit) — 5. ne : v. compl. d’un v. affirmatif (potuisti
prohibere) — 6. ne : v. affirmatif (obstabat) — 7. quo minus : v. affirmatif (tenuit) — 8. quin :
v. affirmatif (sunt retenti) — 9. quin : v. compl. d’un v. négatif (deterrere non potuerunt) — 10. quo
minus : v. négatif (non recuso) — 11. quo minus : v. compl. d’un v. négatif (non possum temperare)
— 12. quominus : v. négatif (non impedit) — 13. quo minus : v. négatif de sens (interr. oratoire quid
impedit ? = nihil impedit) — 14. ne : v. affirmatif (recusauit) — 15. quin : v. affirmatif (temperauere)
— 16. quo minus : v. compl. d’un v. affirmatif (cognouit stare) — 17. quominus : v. négatif de sens
(interr. oratoire quid impedit ? = nihil impedit) — 18. quominus : v. compl. d’un v. affirmatif (stetisse
uidebatur) — 19. quin : v. compl. d’un v. négatif de sens (interr. oratoire quis recusare potest ? =
nemo recusare potest) — 20. quin : v. compl. d’un v. négatif (prohiberi non poterat).

66. 1. Non recusabo quin tibi auxilio ueniam. — 2. Valetudine prohibeor hodie egredi.
— 3. Isocrates uoce parua impediebatur ne ad populum diceret. — 4. Atticus recusauit ne
signum sibi poneretur. — 5. Nihil Athenis iuuenes deterrere poterat quin Socratem seque-
rentur. — 6. Quid obstat quin beatus sis ? — 7. Aetas Catonem non impediuit quominus
Graecam linguam discere inciperet. — 8. Timor poenae non omnes prauos impedit quin
facinora committant. — 9. Plura dicere aegritudine prohibitus sum. — 10. Themistocles
cum interrogaretur cur tam tristis uideretur : « Miltiadis, respondit, laurea dormire prohi-
beor. » — 11. Alios impedire non possumus quin a nobis dissentiant. — 12. Non recusauit
240 Maîtrise du latin par la pratique

quin legis poena afficeretur. — 13. Nihil praetermisi quin te quid factum esset certiorem
facerem.

67. 1. Je n’ai pu m’empêcher de te faire part de ma volonté. — 2. Il est impossible qu’ils


ne s’en aperçoivent pas. — 3. Nos ambassadeurs chargés d’exiger satisfaction faillirent être
maltraités par l’ennemi. — 4. Il y eut une telle panique, que les opérations faillirent être
abandonnées. — 5. Plus rien ne me retient de la prendre pour épouse. — 6. Rien ne
manque pour que je sois le dernier des malheureux. — 7. On pense qu’il était interdit aux
Pythagoriciens de manger des fèves. — 8. Il ne dépend pas de moi de tenir ma promesse. —
9. Pour quelle raison ne prendrions-nous pas congé d’eux ? — 10. Ils en vinrent presque à
abandonner le camp et à plier devant l’ennemi.

68. 1. Facere non possum quin tibi dicam quid de ea re sentiam. — 2. Fieri non potest
quin intellegas. — 3. Nulla causa est quin ueritatem totam dicas. — 4. Paulum afuit quin
Poeni oppido potirentur. — 5. Te rogo ne ullam moram interponas quin mihi respondeas.
— 6. Per me non stabat quin tibi praemium meritum tribueretur. — 7. Haud procul afuit
quin Vergilius a centurione agri sui mancipe interficeretur.

69. 1. Je ne t’interdis pas cette lecture. — 2. Marcellus sonna la retraite, afin d’empêcher
le sac de Syracuse. — 3. Qu’est-ce qui empêche le déclenchement d’une guerre juste et
sainte ? — 4. La fierté de nos aïeux n’empêchait pas l’adoption d’usages étrangers. —
5. Qu’est-ce qui empêche le bonheur d’un dieu ? — 6. Il s’opposa à la conclusion de l’affaire.
— 7. Tu as barré le passage d’Italie en Sicile aux troupes d’esclaves fugitifs.

70. 1. Nihil obstat quin beatus sis. — 2. Repugnabo quominus proposita adsequaris. —
3. Facere non patuit quin fleret. — 4. Nonne captiuum effugere prohibere poteras ? —
5. Caesar obstabat ne Catilina capitis damnaretur. — 6. Mos erat Graecorum ut seruos
impedirent quominus in theatrum uenirent. — 7. Noli me deterrere quin officio meo
satisfaciam.

3.2.3.3. Subjonctif avec ne, ne non (ut)


71. 1. Il craignait d’être dénoncé. — 2. Vu l’époque de l’année et le manque d’eau, le
général craignait que l’armée ne succombât à la soif. — 3. Je crains que C. Verrès ne soit
resté impuni pour tout ce qu’il a fait. — 4. Pour ma part, j’aurais préféré qu’on laisse
l’affaire se passer sans rien dire, mais j’ai bien peur que ce soit impossible. — 5. Cicéron
craignit que l’on pût douter de sa loyauté et de son intégrité. — 6. Je ne crains pas de passer
pour avoir formé ce projet. — 7. Pourquoi nous demandiez-vous des gardes ? Vous aviez
peur, sans doute, qu’on ne s’en prenne à vos sous ? — 8. Je crains que cette affaire ne me
cause des ennuis. — 9. Je crains que ceux qui n’ont pas vu tout cela estiment que j’exagère.
— 10. Je vois que tu endosses tous les fardeaux : je crains que tu n’y résistes pas. — 11. Ils
disaient craindre que le ravitaillement ne pût se faire dans d’assez bonnes conditions.

72. 1. Timuisti ne te recipere nollem. — 2. Timeo ne dubitare turpe sit. — 3. Rerum


scriptori uerendum non est ne reprehendatur. — 4. Metuo ut tibi satisfacere possim. —
5. Vergilius metuebat ne praedio spoliaretur. — 6. Auarus semper timet ne nummi rapian-
tur. — 7. Nonne metuis ne fortuna tibi non faueat ? — 8. Time ne scelerata tua consilia
patefiant — 9. Medicus metuit ne febris recurrat. — 10. Phocion cum quondam in populi
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 241

concilio sententiam diceret subitoque plausus efficeret, ad socium quemdam respiciens :


« Timeo, exclamauit, ne quid inepti dixerim. » — 11. Omnes audias, credas paucis ; caueas
ne tibi ipsi nimium credas ; metuas ne erres, numquam metuas ne ceteris deceptus uidearis.

73. Le vétéran d’Actium


Un vétéran qui risquait de perdre son procès aborda César Auguste en public et lui
demanda son assistance. Celui-ci lui donna tout de suite un avocat de son entourage et le lui
recommanda comme plaideur. « Moi, hurla le vétéran, pendant la guerre d’Actium, quand
vous étiez en danger, je n’ai pas cherché un suppléant, mais j’ai combattu en personne pour
vous défendre », et il exhiba les cicatrices qu’il portait. César en éprouva de la gêne et vint
l’assister lors de son procès, tant il appréhendait de passer non seulement pour orgueilleux,
mais aussi pour ingrat. (MACR., Sat. II, 4, 27)

74. 1. Chez les Romains, la peur régnait de voir l’ennemi attaquer aussitôt leur camp. —
2. Les gens malhonnêtes vivent toujours dans la peur d’être condamnés. — 3. La mère se
tourmente et est inquiète de voir son fils dépouillé de toute dignité. — 4. Muréna court le
risque de perdre à la fois ce qui lui a été légué et ce qu’il a acquis lui-même. — 5. Que
personne ne se laisse égarer parmi vous, je n’en suis pas très sûr. — 6. Il n’y a vraiment pas
de risque que je ne considère pas la mort, sinon comme souhaitable, du moins comme
n’étant pas à craindre. — 7. La masse éprouva une vive crainte qu’un coup de force
soudain ne se produisît dans la ville.

75. 1. Eo tempore res Romana in periculum uenit ne a sceleratorum manu euerteretur.


— 2. Timeo ne poena afficiar. — 3. Timor militibus incedit ne subsidia serius adueniant. —
4. Non periculum est ne assentatoribus confidam. — 5. Dionysius tyrannus semper in metu
erat ne ab inimico caederetur. — 6. Cicero magnum timorem ceperat ne accusaretur quod
contra legem fecisset.

76. 1. Il craignait une dénonciation. — 2. Je crains les désagréments de cette affaire. —


3. Le sénat se prit à redouter de nouveaux complots. — 4. Les gens malhonnêtes vivent
toujours dans la peur d’une condamnation.

77. 1. Non metuo ne stulti me reprehendant. — 2. Belgae continenter metuebant ne a


Germanis incursio fieret. — 3. Timeamus ne noua uectigalia exigantur. — 4. Catilina
metuens ne poenas daret ex urbe effugit. — 5. Agricola timet ne fruges deleantur. —
6. Magnum periculum est ne pluat. — 7. Coniurati timebant ne consilia patefierent.

78. À chacun son métier


Le peintre Apelle exposait sur une estrade ses œuvres aux passants. Dissimulé derrière
un tableau, il écoutait avec attention les critiques qu’elles suscitaient, estimant que le grand
public avait un jugement plus sûr que le sien. On raconte qu’un cordonnier le critiqua pour
avoir peint une attache trop peu à des sandales sur le côté intérieur. Le lendemain, le même,
tout fier de voir qu’à la suite de sa remarque de la veille l’erreur avait été corrigée, s’amusa
à critiquer la jambe. Apelle, exaspéré, se montra et dit qu’un cordonnier n’avait pas à juger
au-dessus de la sandale, mot qui est passé en proverbe. (PL. ANC., XXXV, 84–85)

79. Il y a toujours à apprendre


À l’article de la mort, Théophraste, dit-on, accusa la nature d’avoir donné aux cerfs et
aux corneilles, qui n’en avaient que faire, une longue vie, et aux hommes, pour qui c’eût été
242 Maîtrise du latin par la pratique

de la plus haute importance, une vie si courte. Si leur vie avait pu être plus longue, les
hommes auraient atteint à la perfection dans tous les arts et acquis tous les savoirs : il se
plaignait par là de disparaître juste au moment de les entrevoir. Eh, quoi ? Parmi tous les
philosophes, les meilleurs et les plus sérieux ne reconnaissent-ils pas qu’ils ignorent bien
des choses et qu’ils ont encore et toujours beaucoup à apprendre ? (CIC., Tusc. III, 69)

3.2.3.4. Subjonctif avec ut, ut non


80. 1. Le hasard fit que, cette même nuit, c’était pleine lune. — 2. L’usage à Sparte était
d’avoir toujours deux rois. — 3. Avec la création des villes, comment aurait-il pu se faire
que des hommes apprennent à respecter leur parole et s’accoutument à obéir à d’autres ?
— 4. Il me reste à montrer que tout ce dont usent les hommes a été conçu exprès pour eux.
— 5. Il arriva à Conon ce qui arrive à tous les autres mortels, à savoir de moins réfléchir
dans les succès que dans les revers. — 6. Ce que la nature ne tolère pas, c’est que nous
accroissions nos ressources en dépouillant les autres. — 7. Thémistocle avait un jugement
très juste du présent et une vision très fine de l’avenir. Cela explique qu’il devint bientôt
célèbre. — 8. Thrasybule eut le bonheur de libérer sa patrie du joug des Trente tyrans. —
9. Caton a dit que, chez nos aïeux, il était d’usage dans les banquets de chanter les mérites et
les qualités des grands hommes. — 10. Il peut arriver qu’on ait un sentiment juste et qu’on
soit incapable d’exprimer avec élégance ce qu’on ressent. — 11. Il est impossible qu’un
même homme se trouve en même temps à deux endroits à la fois. — 12. C’est un défaut
commun aux grandes cités indépendantes et libres que la rivalité y aille de pair avec la
gloire. — 13. C’est une habitude, chez les rois, d’attribuer leurs malheurs aux hommes et
leurs succès à leur propre bonne fortune. — 14. C’est un travers commun à tous les
chanteurs, une fois entre amis, de ne jamais se résoudre à chanter quand on les prie et de ne
jamais s’arrêter quand on ne leur demande rien. — 15. Les bons généraux ont coutume, au
moment d’engager le combat, de poster des soldats à l’endroit par où ils pensent que la fuite
de l’ennemi se produira. — 16. Alcibiade s’était attaché beaucoup de gens par sa générosité.
Aussi attirait-il tous les regards sur lui et personne n’était tenu pour son égal dans la cité. —
17. Tant s’en faut que nous refusions qu’on écrive contre nous : c’est même notre vœu le
plus cher. — 18. En Gaule, il est de coutume d’arrêter les voyageurs, même contre leur gré,
et de les interroger sur tout ce que chacun a entendu dire. — 19. Tel était jadis le patrio-
tisme dans cette république, que des hommes de courage punissaient plus implacablement
un concitoyen dangereux qu’un ennemi acharné. — 20. Aurais-tu cru qu’il pût jamais
m’arriver d’être à court de mots ? — 21. Il se fait, je ne sais comment, que nous remarquons
davantage les défaillances d’autrui que les nôtres propres. — 22. Les hommes sont ainsi
faits qu’ils n’admettent pas qu’une même personne excelle dans plusieurs domaines.

81. 1. Fit ut uir sapiens ipse erret. — 2. Reliquum est ut de illa re pauca dicam. —
3. Quomodo fit ut nemo fortuna sua contentus sit ? — 4. Timoleonti contigit ut patriam a
tyranno quodam oppressam liberaret. — 5. Ciceroni accidit ut filiam carissimam amitteret.
— 6. Bello Peloponesiaco nocte quadam Athenis euenit ut omnes Hermae deicerentur. —
7. In hoc discrimine illud solum restat (ou nihil relinquitur nisi) ut aut uincamus aut moria-
mur. — 8. Saepe fit ut utilitas honestati repugnet. — 9. Tantum abest ut mortem timeam.
— 10. Mos erat Romanorum ut ante pugnam auspicarentur. — 11. Fit ut magna gens
magnas res gerat per mediocres principes.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 243

3.2.3.5. Indicatif et subjonctif avec quod


82. 1. Les hommes se distinguent des bêtes en ce qu’ils sont doués de raison. — 2. En ce
qui concerne les félicitations que tu m’adresses pour ce que j’ai fait, je sais parfaitement
bien que tu es sincère. — 3. Je te félicite d’être revenu sain et sauf auprès des tiens. —
4. Notre sagesse consiste à prendre la nature pour guide. — 5. De quoi souffres-tu, Marcia ?
de ce que ton fils est mort ou de ce qu’il n’a pas vécu longtemps ? — 6. Il est tout à fait
regrettable que tu ne l’aies vu nulle part. — 7. Licinius a eu l’amabilité de venir me trouver
le soir. — 8. Les Athéniens accusèrent Alcibiade en son absence d’avoir profané les mys-
tères. — 9. Quelques-uns critiquaient Atticus d’avoir l’air de ne guère détester les mauvais
citoyens. — 10. La plupart laissaient exploser leur colère, parce que Phocion s’était opposé
aux intérêts du peuple. — 11. Nous devons aux dieux immortels une profonde recon-
naissance d’avoir échappé à un fléau aussi redoutable. — 12. Quel plaisir pour moi de
savoir qu’on racontera dans quelle concorde nous aurons vécu ! — 13. Avoir modifié de ton
propre chef les droits de la province de Sicile, voilà ce que je te reproche. — 14. Tu veux,
m’écris-tu, savoir où en est la situation politique : le conflit est à son comble. — 15. Il paraît
étonnant qu’un haruspice puisse ne pas rire d’avoir vu un haruspice. — 16. Tu dis que rien
ne doit influencer le jugement des hommes pour l’octroi d’une magistrature sinon le mérite,
mais ce principe, toi, tu ne l’observes pas. — 17. Mieux vaut, pour l’homme, rire de la vie
que d’en pleurer. Qui plus est, celui qui en rit sert mieux le genre humain que celui qui s’en
lamente : l’un lui laisse une lueur d’espoir, l’autre pleure stupidement ce qu’il désespère de
pouvoir améliorer. — 18. Cela ne m’a pas empêché de t’envoyer une lettre, le fait que toi, tu
ne m’en avais pas envoyé une seule. — 19. Dans cette œuvre, j’admirais surtout Platon, qui,
tout en tournant les orateurs en ridicule, apparaissait lui-même comme un orateur de
premier plan. — 20. Homère représente Jupiter se plaignant de ne pouvoir, contre le destin,
arracher son fils Sarpédon à la mort. — 21. Tu crois que je suis dans un état d’esprit très
perturbé, et je le suis effectivement. — 22. Peu de temps après sa mort, qu’on avait peut-
être provoquée, on entendit lors de ses funérailles les gémissements de son épouse,
s’accusant d’avoir causé la perte de son mari.

83. 1. Tibi gratulor quod tantum periculum effugisti. — 2. Quis Alcibiadem non repre-
hendat quod patriam prodidit ? — 3. Dolemus quod tot homines eo bello perierunt. —
4. Me uehementer paenitet quod te offendi. — 5. Id maxime iuuat me quod mei non oblitus
es. — 6. Post Cannensem cladem Romani consuli uicto gratias egerunt quod de patria non
desperauerat. — 7. Gratias deis agamus quod patria libertatem recuperauit. — 8. Miror
quod ad me nondum scripsisti. Adde quod de ualetudine tua sollicitus sum. — 9. Periculum
eo maius uidebatur quod nemo quid fieret satis sciebat. — 10. Antisthenes impietatis accu-
satus est quod de sole non recte disseruisset. — 11. Id maximum argumentum est Homeri
ingenii quod omnes fere poetae Graeci et Latini eum imitari conati sunt.

3.2.3.6. Interrogation et exclamation indirectes


84. 1. Voyez maintenant comme ils sont injustes. — 2. J’ai exposé quel était mon plan.
— 3. Pouvait-on intenter une action en vertu de la loi ou non, peu de gens le savaient
autrefois. — 4. Je ne vois pas pourquoi cela ne peut (pourrait) se faire. — 5. Je voudrais
que tu me répondes le plus vite possible ce que tu comptes faire. — 6. Considérez non pas
ce qui est dit, mais ce qui devrait l’être. — 7. Il est impossible de trancher lequel des deux
244 Maîtrise du latin par la pratique

doit accéder à la première place. — 8. On cherche à savoir si les dieux existent ou n’existent
pas. — 9. J’attends avec impatience de savoir ce que tu as fait. — 10. Notre loyauté et notre
patriotisme requièrent que nous adressions à nos soldats vaillants entre tous le témoignage
de notre souvenir et de notre gratitude. — 11. À vous de juger désormais si les actes ont
plus de valeur que les paroles. — 12. Qui je suis, tu le sauras de celui que je t’ai envoyé. —
13. Quelqu’un me demanda quel jour j’avais quitté Rome et quelles étaient les nouvelles. —
14. Tu ignores à quel âge Platon est devenu esclave ? — 15. Voyez-vous, chez Homère,
comment Nestor fait sans cesse étalage de ses qualités ? — 16. Le rôle d’un bon consul n’est
pas seulement de voir le présent, mais aussi de prévoir l’avenir. — 17. Les lettres de
Démosthène permettent de voir combien il fut un auditeur assidu de Platon. — 18. Cicéron
demanda à Catilina s’il avait assisté, oui ou non, à la réunion nocturne chez M. Laeca. —
19. Quel chagrin m’a causé la mort de notre frère, toi, tu es à même d’en juger. — 20. Mieux
vaut s’interroger sur la conduite à tenir que sur le passé. — 21. Sylla déclare être venu sur
l’ordre du consul demander au roi s’il voulait faire la paix ou la guerre. — 22. Je n’attache
aucune importance à toute l’agitation qu’il peut y avoir autour de ma mort : elle est partout
et toujours la même. — 23. Un tyran menaçait le philosophe Théodorus d’une mort sans
sépulture : « Quel idiot tu fais, dit-il, de penser que je me soucie de pourrir sur terre ou sous
terre ! » — 24. Atticus considérait plutôt ce que la justice lui imposait de faire que ce qui lui
vaudrait les éloges d’autrui. — 25. Il est étonnant de voir jusqu’où peut aller la crédulité des
Grecs : il n’est aucun mensonge si éhonté, qui ne trouve quelqu’un pour y ajouter foi. —
26. Il est très important d’examiner dans quelles circonstances le courage de chacun s’est
exercé. — 27. Chez Pyrrhus, on a peine à déterminer si sa cupidité l’emportait sur sa
cruauté. — 28. Vous ne devez rechercher rien d’autre que ceci : qui des deux a tendu une
embuscade à l’autre ?
1. sint, prés. : simultanéité en contexte prés. — 2. placeret, impft : simultanéité en contexte
passé — 3. posset, impft : simultanéité en contexte passé — 4. possit, prés. : simultanéité en
contexte prés. — 5. sis facturus : postériorité en contexte prés. — 6. dicatur, oporteat, prés. :
simultanéité en contexte prés. — 7. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. — 8. sint, prés. :
simultanéité en contexte prés. — 9. egeris, pft : antériorité en contexte prés. — 10. simus, prés. :
simultanéité en contexte prés. — 11. sint, prés. : simultanéité en contexte prés. — 12. sim, prés. :
simultanéité en contexte fut. — 13. exissem, p-q-pft : antériorité en contexte passé ; esset, impft :
simultanéité en contexte passé — 14. coeperint, pft : antériorité en contexte prés. — 15. praedicet,
prés. : simultanéité en contexte prés. — 16. agatur, prés. : simultanéité en contexte prés. —
17. fuerint, pft : antériorité en contexte prés. — 18. fuisset, p-q-pft : antériorité en contexte passé —
19. acceperim, pft : antériorité en contexte prés. — 20. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. ;
factum [sit], pft : antériorité en contexte prés. — 21. agiturus foret : postériorité en contexte passé
— 22. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. — 23. putrescam, prés. : simultanéité en contexte
prés. — 24. esset, impft : simultanéité en contexte passé ; laudaturi forent : postériorité en contexte
passé — 25. procedat, prés. : simultanéité en contexte prés. — 26. inciderit, pft : antériorité en
contexte prés. — 27. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. — 28. fecerit, pft : antériorité en
contexte prés.

1. Quam illi iniqui sunt ! — 2. Quid fieri placebat ? — 3. Poterat agi lege annon ? —
4. Id quare fieri non potest ? — 5. Quid facies ? — 6. (Non) quid dicitur, (sed) quid oportet
dici ? — 7. Vter utri anteferendus est ? — 8. Di utrum sunt annon sunt ? — 9. Tu quid
egisti ? — 10. Quam memores sumus quamque grati ! — 11. Facta an dicta pluris sunt ? —
12. Quis sum ? — 13. Quo die Roma existi et quidnam erat noui ? — 14. Qua aetate Platon
seruire coepit ? — 15. Vt apud Homerum Nestor saepissime de uirtutibus suis praedicat !
— 16. (Non solum) quid agatur, (uerum etiam) quid erit ? — 17. Quam frequens fuit
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 245

Platonis auditor ! — 18. In nocturno conuentu ad M. Laecam fuisti annon ? — 19. Quan-
tum dolorem accepi fratris nostri morte ! — 20. (Satius) quid faciendum est (quam) quid
factum est ? — 21. Pacem an bellum agitabis ? — 22. Quantus circa mortem meam
tumultus est ? — 23. Supra terram an infra putrescam ? — 24. (Potius) quid eum facere
par est (quam) quid alii laudabunt ? — 25. Quo procedit Graeca credulitas ? — 26. In quae
cuiusque uirtus tempora incidit ? — 27. Vtrum Pyrrhus auarior an crudelior est ? —
28. Vter utri insidias fecit ?

85. 1. Le devoir le plus sacré est de se rappeler à qui l’on se doit. — 2. Le malheur révèle
si l’on a un ami ou quelqu’un qui en a le nom. — 3. Entre avoir l’air sage et l’être vraiment,
il y a une grande différence. — 4. Apprends par l’exemple du grand nombre ce que tu dois
imiter ou éviter : la vie d’autrui est pour nous une leçon.

86. 1. Quid proxima nocte egeris, ubi fueris, quos conuocaueris, quid consili ceperis,
quem nostrum ignorare arbitraris ? — 2. Ad te quid scribam nescio. — 3. Consultabat
utrum Romam poficisceretur an Capuam teneret an iret ad tris legiones. — 4. Cupio scire
quid agas et ubi sis hiematurus. — 5. Cur uenerint legati aperit. — 6. Plerique quid euen-
turum sit non prouident. — 7. Docebat ut omni tempore totius Galliae principatum Haedui
tenuissent. — 8. Aristippum quidam tyrannus rogauit quid illi philosophiae studium
profuisset. — 9. Id quo modo fieri possit non inuenio. — 10. Difficile dictu est utrum hostes
magis uirtutem Pompei pugnantes timuerint an mansuetudinem uicti dilexerint. —
11. Nescimus quid sit animus, ubi sit, qualis sit aut unde. — 12. Fac ut sciam quo die te
uisuri simus. — 13. Quid in alios statuatis considerate.

1. Ce que tu faisais la nuit dernière, où tu étais, qui tu as réuni, quel projet tu as formé,
qui de nous l’ignore, crois-tu ? — 2. Que t’écrire ? Je ne sais. — 3. Il délibérait pour savoir
s’il devait partir pour Rome, tenir Capoue ou rejoindre ses trois légions. — 4. Je désire
savoir comment tu vas et où tu passeras l’hiver. — 5. Il explique pour quelle raison
l’ambassade est venue. — 6. L’avenir, la plupart des gens ne s’en soucient pas. — 7. Il
montrait comment, de tout temps, les Éduens avaient eu l’hégémonie sur la Gaule entière.
— 8. Un tyran demanda à Aristippe quel profit il avait tiré de l’étude de la philosophie. —
9. Comment peut-on y arriver ? je ne vois pas. — 10. Il est difficile de dire si les ennemis
craignirent plus au combat la valeur de Pompée qu’ils ne chérirent son indulgence une fois
vaincus. — 11. Ce qu’est l’âme, où elle est, comment elle est ou d’où elle vient, nous
l’ignorons. — 12. Fais-moi savoir quel jour nous te verrons. — 13. La décision à prendre à
l’encontre des autres, examinez-la.

87. 1. Scribe ad me quo die uenturus sis. — 2. Dic mihi quocum uerseris, tibi dicam
qualis sis. — 3. Cogitauistisne quantum parentibus debeatis ? — 4. Nesciebant cui fiderent.
— 5. Velim dicas num quid noui audiueris. — 6. Croesus e Solone quaesiuit nonne beatum
se duceret. — 7. Dubium est cur Hannibal post Cannensem pugnam ad Romam non conten-
derit. — 8. Adhuc uiri docti disputant utrum mari an terra Etrusci in Italiam uenerint. —
9. Nemo prospicere poterat qualis belli exitus futurus esset. — 10. Intellegitisne quanti mea
intersit in ea re uerum comperire ? — 11. Videamus istud propositum sitne utile necne. —
12. Cum e Socrate quaereretur nonne Archelaum, qui tum fortunatissimus habebatur,
beatum duceret : « Nescio, respondit, nam ignoro quam sapiens honestusque sit. » —
13. Reputantes quam excellentem ducem modo perdidissent, milites magno rumore lamen-
tati sunt. — 14. Miror sane qui sis aut quid uelis. — 15. Nescio utrum senex aegerque uiue-
re malim an iuuenis florensque aetate mori. — 16. Omnes cognouistis quam parui istum
246 Maîtrise du latin par la pratique

faciam. — 17. Clodius ostendit qualis consul, si designatus esset, fuisset. — 18. Epicurus
dicere solebat potius uidendum esse quocum bibas edasque quam quid bibas aut quid edas.
— 19. Diogenes cum interrogaretur quota hora homo cenare deberet : « Diues, ait, cum
esuriet, pauper, cum quod edat habebit. »

88. 1. Archimède fut tué par un soldat qui ignorait qui il était. — 2. Les soldats romains,
désorientés et ne sachant quel parti choisir, de s’agiter (sc. s’agitaient) dans la confusion. —
3. Les Allobroges hésitèrent longtemps sur le parti à prendre. — 4. Il faut bien examiner
avec qui on mange et on boit, avant de voir ce qu’on mange et ce qu’on boit. — 5. Sur la vie
des soldats dans leurs quartiers d’hiver, des rapports oraux et des lettres parviennent
chaque jour. — 6. J’ai veillé sans relâche au moyen d’assurer notre salut. — 7. À mon avis,
l’amitié a pour origine le calcul des avantages qu’elle procurera. — 8. J’ai plus à cœur de
vous témoigner ma reconnaissance que de punir les outrages de mes adversaires. —
9. Personne ne sait au juste ce qu’il doit espérer ou craindre. — 10. J’accepte ta justification
pour ne pas m’avoir envoyé de lettres plus souvent. — 11. Je suis extraordinairement
inquiet des décisions à prendre. — 12. Tu pourras savoir si Publilius ira en Afrique. —
13. Les Athéniens eurent un vif débat pour savoir s’ils devaient se défendre à l’intérieur des
murs ou marcher contre l’ennemi et livrer bataille en ligne. — 14. La question est de savoir
s’il faut sanctionner un homme qui a tué un concitoyen en vertu d’un sénatus-consulte ? —
15. Pour quelle raison n’as-tu pas suivi César en Afrique ? — 16. L’ennemi fut saisi par la
surprise, se demandant ce que signifiait cette clameur soudaine. — 17. Les Germains, pris
d’une peur subite, s’affolent, ne sachant s’il valait mieux mener leurs troupes contre l’enne-
mi ou chercher le salut dans la fuite. — 18. Le premier article de la loi agraire est un moyen
d’éprouver discrètement comment vous pouvez supporter les atteintes à votre liberté.

89. 1. Dic mihi quid de hac re sentias. — 2. Consul quid sibi in animo esset nuntiauit. —
3. Legatus certior factus est quanto in periculo praesidium esset. — 4. Nescio unde illa
fabula orta sit. — 5. Quando morituri simus nescimus. — 6. A philosophis discimus quibus
artibus res aduersas facile feramus. — 7. Quanto gaudio affecti simus animo concipere non
potes. — 8. Rerum scriptores quare et unde bella oriantur conquirunt. — 9. Constituen-
dum est primum cui profuerit delictum. — 10. Cogita quid amicitia ualeat. — 11. Illum
rogate quot annos natus sit. — 12. Non intellego cur taceat. — 13. Consideremus qualis sit
animus. — 14. Magna quaestio est solane sapientia hominem beatum faciat. — 15. Boni
oratoris est quaerere quid iudices sentiant, existiment, optent.

90. Nos propres misères sont celles de toute l’humanité


Solon, voyant un de ses amis en proie à une profonde tristesse, le mena sur l’Acropole et
l’invita à porter son regard tout autour sur les bâtiments des quartiers situés en-dessous.
Quand il vit que l’autre l’avait fait, il lui dit : « Maintenant, considère combien de chagrins
ont jadis habité sous ces toits, combien y habitent aujourd’hui aussi et y habiteront dans les
siècles à venir, et cesse de pleurer les malheurs de l’humanité comme s’ils t’étaient
propres. » (VAL. MAX., VII, 2, ext. 2)

91. Patriotisme spartiate


Lacaena quaedam, quae filios quinque ad bellum miserat, cum ad portas oppidi euentum
pugnae exspectaret, nuntium aduenientem interrogauit quid adferret. Qui cum respondisset
quinque filios interfectos esse : « Non istud, inquit, te rogo, sed quae sit patriae fortuna. » Ac,
postquam nuntius eam certiorem fecit Lacedaemonios uicisse : « Laeta igitur, ait, et filios
mortuos audio. »
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 247

92. Réponse cinglante d’un philosophe


L’affranchi d’un roi, devenu depuis peu un nouveau riche, avait réuni des philosophes à
sa table. Par dérision pour leurs débats futiles, il leur dit qu’il voulait savoir pourquoi des
fèves noires mêlées à des fèves blanches donnaient une purée d’une seule couleur. « Et toi,
lui répondit, agacé, le philosophe Aridicès, explique-nous pourquoi des coups de lanières
blanches ou noires produisent des marques identiques ? » (MACR., Sat. VII, 3, 13)

3.2.4. Verbes à constructions multiples


3.2.4.1. Verbes de sentiment
93. 1. Gaudeo te incolumem rediisse. / … quod incolumis rediisti. — 2. Cur queraris
quod a meliore superaris ? / … te a meliore superari ? — 3. Poeni indignabantur quod
Romani se tam aspere habuissent. /… Romanos se tam aspere habuisse. — 4. Gaudeamus
quod nostri uicerunt. / … nostros uicisse. — 5. Vir sapiens non queritur quod fortunae telis
propositus est. / … se fortunae telis propositum esse. — 6. Rerum scriptores mirantur quod
Hannibal post Cannensem pugnam non statim ad Romam perrexit. / … Hannibalem post
Cannensem pugnam non statim ad Romam perrexisse. — 7. Angor animo quod in tanto
periculo es. / … te in tanto periculo esse. — 8. Non miror si hoc euenit. / … quod hoc euenit. /
… hoc euenisse.

3.2.4.2. Dicere, monere, etc.


94. 1. Sois bien assuré que rien ne m’est plus cher que ta présence à mes côtés. —
2. Marcellus persuade ses soldats de se replier dans le camp. — 3. Comme César avait écrit
qu’il allait se rendre dans son domaine, ses proches lui ont écrit de n’en rien faire. — 4. Un
précepte nous a enseigné à nous connaître nous-mêmes. — 5. Je veux bien croire à l’exis-
tence des dieux : apprends-moi donc d’où ils viennent, où ils sont, quelle est leur nature. —
6. Coelius écrit avoir entendu ces propos. — 7. Je leur avais écrit de rester à Rome. —
8. Écris-moi pour dire à quoi tu t’attends. — 9. Scipion conseilla à Jugurtha de cultiver
l’amitié du peuple romain, celle de l’État plutôt que celle des particuliers. — 10. Je t’avertis
que tu ne retrouveras jamais d’occasion plus propice. — 11. Je dirai à tes gens de prendre
une copie de ce livre et de te l’envoyer. — 12. Vous devez examiner, je pense, ce que vous
avez à faire : être à Rome ou avec moi. Quel est le meilleur choix ? ce n’est pas encore tout à
fait clair à mes yeux. Quant à vous, voyez ce que font les autres et prenez garde qu’il vous
soit impossible de quitter Rome quand vous le voudrez. — 13. La tempête avait jeté Platon
du large sur le rivage désert d’une terre inconnue. Alors que tous ses compagnons étaient
effrayés, il remarqua, dit-on, des figures géométriques dessinées sur le sable ; après les avoir
examinées, il s’écria qu’il fallait garder courage, car il voyait en elles des traces de vie
humaine. — 14. Comme la rumeur de l’approche de Darius s’était répandue en Grèce, les
Athéniens, visés au premier chef, disait-on, à cause de la bataille de Marathon, dépêchèrent
à Delphes pour consulter sur ce qu’ils devaient faire dans leur situation. La Pythie répondit
à ceux qui l’interrogeaient de se protéger avec des remparts de bois. Comme personne ne
comprenait le sens de cette réponse, Thémistocle les convainquit qu’Apollon leur conseillait
de se rassembler avec leurs biens sur des bateaux : voilà, disait-il, ce que le dieu entendait
par « mur de bois ».
248 Maîtrise du latin par la pratique

95. 1. Iudex testem monet ut omnia ad ueritatem dicat. — 2. Iudex testem monet omnia
ad ueritatem dicenda esse. — 3. Si me rogaueris quid faciendum sit, tibi respondebo ut
quod uelis facias. — 4. Si me rogaueris quid faciendum sit, tibi respondebo me nescire. —
5. Cicero exsul ad amicos scribere solebat se absentem patriam desiderare. — 6. Cicero
exsul ad amicos scribere solebat ut res suas curarent. — 7. Tibi uelim persuadere tempus
agendi adesse. — 8. Tibi uelim persuadere ut sine mora agas. — 9. Miles uulneratus clamat
se iam moriturum ; (ut) auxilio sibi ueniant.

3.2.4.3. Statuere, decernere, etc.


96. 1. Catilina résolut de mener la guerre et de recourir aux moyens extrêmes. — 2. Je
me dis que l’éloge de la sagesse est le plus beau. — 3. Les Gaulois décident d’envoyer dans
la place dix mille hommes choisis dans toute l’armée. — 4. Cette nuit-là, Catilina, tu as
décidé que chacun partirait là où il l’entendait. — 5. César se dit qu’il ne devait pas
attendre. — 6. Tu ne te disais pas qu’il te faudrait rendre des comptes ? — 7. Le général
décida qu’il fallait traiter plus avant avec l’ennemi. — 8. Adherbal résolut de tout endurer
plutôt que d’entamer une guerre. — 9. Le sénat décide que la dénonciation du témoin lui
apparaît comme fausse et qu’il faut l’incarcérer. — 10. Le sénat enjoignit au consul de
veiller à ce que la république ne subisse aucun préjudice. — 11. César se dit qu’il fallait
songer à un siège. — 12. Nous aurons à décider si nous pouvons être en sécurité à Rome. —
13. Ils décident de faire sortir de la place ceux qui, en raison de leur état de santé ou de leur
âge, sont inaptes au combat.
1. constituere + infin. (facere, experiri) : v. de volonté (mêmes sujets) — 2. statuere + prop. infin.
(esse) : v. d’opinion — 3. statuere ut + subj. (submittantur) : v. de volonté — 4. statuere + interr.
indir (quo… placeret) — 5. statuere + prop. infin. (exspectandum [esse]) : v. d’opinion — 6. statuere
+ prop. infin. (esse reddendam) : v. d’opinion — 7. statuere + prop. infin. (agendum [esse]) :
v. d’opinion — 8. decernere + infin. (pati, sumere) : v. de volonté (mêmes sujets) — 9. decernere +
prop. infin. (uideri, retinendum [esse]) : v. d’opinion — 10. decernere ut + subj. (uideret) : v. de
volonté — 11. constituere + prop. infin. (agendum [esse]) : v. d’opinion — 12. constituendum : adj.
verbal, attr. du sujet (prop. interr. indir. tutone… possimus) de erit — 13. constituere ut + subj.
(excedant) : v. de volonté.

97. 1. Caesar Rhenum transire statuit. — 2. Senatus decreuit sola diligentia Ciceronis
coniurationem patefactam esse. — 3. Senatus decreuit ut consules dilectum haberent. —
4. Iam statuendum est quid facias. — 5. Poeni uicti constituerunt bello finem imponere. —
6. Imperator nondum statuit utrum captiuos liberaturus esset necne. — 7. Plerique philo-
sophi statuunt animum immortaleni esse.

3.2.4.4. Timere, uereri, etc.


98. 1. J’ai compris par ta lettre que tu avais peur que la précédente ne m’eût pas été
remise. — 2. Que sortira-t-il de tout cela ? Je me le demande avec appréhension. — 3. César
n’osait pas les exécuter sous les yeux de la Gaule. — 4. Je crains qu’il ne soit ridicule et tout
à fait déplacé d’éprouver de la crainte. — 5. Labiénus craignit de ne pouvoir soutenir
l’assaut des ennemis. — 6. Il faut vraiment redouter la manière dont la cité accueillerait cet
événement. — 7. J’étais inquiet des suites que cette affaire aurait.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 249

99. 1. Timeo quidnam de me censeas. — 2. Ne timueris omnia quae scis profiteri. —


3. Catilina non ueritus est coniuratos impellere ut Ciceronem interficerent Romamque
incenderent. — 4. Romani timebant quando Hannibal ad Romam contenturus esset. —
5. Romani timebant ne Hannibal ad Romam contenderet. — 6. Vergilius timebat ut prae-
dium seruaret.

3.2.4.5. Dubitare
100. 1. Cicéron, inquiet, se demandait ce qu’il devait faire. — 2. Les Gaulois n’hésitent
pas à traverser la rivière et à engager le combat sur un terrain défavorable. — 3. Est-ce
donc que tu hésites à le faire de ton plein gré ? — 4. Quelqu’un doutera-t-il que c’est à
Pompée qu’il faut confier une guerre de cette importance ? — 5. Personne, je le vois, ne
doute que Verrès n’ait dépouillé tous les édifices sacrés et profanes en Sicile. — 6. Il ne doit
faire aucun doute qu’il y eut des poètes avant Homère. — 7. Peut-être doutes-tu que ce
souci me cause les plus vives préoccupations ? — 8. La vieillesse des agriculteurs est-elle
misérable ? À mon avis, peut-être n’y en a-t-il pas qui puisse être plus heureuse. — 9. Vous
ne devez pas hésiter à consacrer toute votre énergie à cette guerre. — 10. Toi, je ne doute
pas de ce que tu répondras. — 11. Il ne fit aucun doute que toutes les tribus abrogeraient la
loi. — 12. Les soldats autour de Scipion avaient eu grand peur que sa blessure ne fût
mortelle. Pour le reste, il ne fit aucun doute que, n’eût été ce retard, on aurait pu prendre ce
jour-là le camp carthaginois. — 13. D’un côté, ils douteront peut-être que la vertu ait une
telle puissance, de l’autre, ils ne douteront pas que les stoïciens aient un discours cohérent.
— 14. N’hésitez pas à confier tous les pouvoirs à ce seul homme. — 15. Agamemnon ne
doute pas que Troie périra bientôt. — 16. Si cet individu ne s’était pas comporté avec moi
de façon aussi malhonnête, j’aurais peut-être hésité entre une attitude plus conciliante et
l’envie de faire valoir tous mes droits. — 17. On se demande si les auditeurs ont dû rire ou
être choqués. — 18. Ne va pas douter que je ne fasse tout ce que j’estime être de ton intérêt.
— 19. Était-il plus difficile ou plus important pour moi de me dérober à ton insistance que
d’accéder à ta demande ? voilà qui m’a longtemps plongé dans l’hésitation.

101. 1. Quis dubitet quin uerae diuitiae in uirtute positae sint ? — 2. Haud dubium est
quin fuerint poetae ante Homerum. — 3. Quidam Romae dubitabant an Caesar Catilinae in
occulto faueret. — 4. Dubito quid decreturus sis. — 5. Non dubito quin tibi grauissimum sit
culpam confiteri. — 6. Aurelia dubitabat Catilinae nubere. — 7. Dubitasne fugae te
mandare ? — 8. Multi Romani dubitabant idoneusne Cicero esset qui coniurationem
premeret. — 9. Non dubitabam quin litteras meas libentissime accepturus esses. — 10. Ne
dubitaueris a me petere quae tibi opus sunt. — 11. Qui uir generosus dubitet mortem pro
patria oppetere ? — 12. Quidam uiri docti dubitant an a compluribus poetis Ilias Odyssea-
que conditae sint.

3.2.4.6. Videre
102. 1. L’âme voit qu’elle part vers une meilleure destinée. — 2. Je crois déjà voir le
peuple séparé du sénat. — 3. Je vois bien que, si jamais les âmes ne subsistent pas après la
mort, nous sommes privés de l’espoir d’une vie plus heureuse. — 4. Quand ils virent Magon
tomber et quitter la bataille presque exsangue, aussitôt tous prirent la fuite. — 5. J’ai vu
sortir une femme de cette maison. — 6. Tu veilleras bien à disposer d’un bateau
250 Maîtrise du latin par la pratique

convenable. — 7. Voyons-nous comme les enfants sont ravis de posséder un savoir ? —


8. Tu devras veiller à ce qu’on ne prenne aucune nouvelle décision. — 9. Mais surtout, mon
cher Tiron, garde-toi bien de t’émouvoir de ma lettre. — 10. Beaucoup de choses de ce
genre se disent dans les écoles, mais songe qu’on n’est pas tenu de les croire toutes. —
11. Qu’ils prennent garde que cela soit profondément injuste et insupportable. — 12. Il faut
d’abord veiller à ce que la bonté ne soit préjudiciable à personne, ensuite que la bonté
n’excède pas nos moyens, enfin que chacun y ait droit selon son mérite. — 13. Ce que les
gens soupçonnent, vous le voyez. — 14. À quel point ai-je raison d’agir ainsi ? Aux sages
d’en décider. — 15. Voyez si ceci vous agrée. — 16. Vois combien je me fie à ta loyauté. —
17. Nous croyons faire assez pour l’État. — 18. Envisage qu’il n’existe aucune divination. —
19. Regarde cette gueule, quelle grimace il a fait, le bourreau ! — 20. Veille seulement à ce
que rien, cette fois, ne puisse léser cet homme. — 21. Nous voyons comment la lune reçoit
la lumière du soleil. — 22. Nous voyons que les oiseaux construisent des nids pour leur pro-
pre usage. — 23. Ils pensaient qu’ils passeraient pour des bienfaiteurs envers leurs amis.

3.2.4.7. Mirari
103. 1. Je suis étonné que tu ne m’écrives rien. — 2. Caton s’étonnait, disait-il, qu’un
haruspice pût ne pas rire d’avoir vu haruspice. — 3. On s’étonne peut-être que je m’abaisse
au rôle d’accusateur. — 4. Je m’étonne qu’avec un tel orgueil et une telle insolence, Tarquin
ait pu avoir quelque ami. — 5. Il se demanda, étonné, quelle en était la raison. — 6. Ne
vous étonnez pas de la manière dont cet homme a pu être si puissant ! — 7. Je ne suis pas
du tout étonné qu’il t’ait tenu des propos désespérés en partant. — 8. Je suis surpris que tu
m’accuses, alors que tu n’as pas le droit de le faire. — 9. Je me demande quelle soudaine
terreur s’est emparée de vos cœurs toujours intrépides. — 10. Je ne laisse de m’étonner
qu’Épicure en soit venu à de telles opinions.

3.2.4.8. Fieri potest, tamtum abest, etc.


104. 1. C’est tellement étranger à ma conception du devoir, que rien ne saurait s’y
opposer davantage. — 2. Moi, tant s’en faut que j’aie de la considération pour ces gens, qu’il
m’est impossible ne pas les haïr autant que j’aime la république. — 3. Je ne pensais pas
pouvoir me trouver à court de mots pour te recommander M. Laenius. — 4. On n’est pas
sans soupçonner qu’Orgétorix s’est suicidé. — 5. Sommes-nous loin de nous soumettre à
Rome et de lui répondre que nous allons déposer les armes ? — 6. Tant s’en faut que nous
admirions nos propres œuvres : nous sommes si difficiles et si pointilleux que Démosthène
lui-même ne nous satisfait pas. — 7. Ils en vinrent presque à abandonner le camp et à plier
devant l’ennemi. — 8. Je conclus qu’il est absolument impossible pour un même homme de
préparer et d’organiser minutieusement une action en justice et une campagne pour le
consulat : peu d’hommes sont capables d’assumer une seule des deux entreprises ; les deux
en même temps, personne. — 9. Tant s’en faut que les philosophes recherchent constam-
ment les plaisirs : ils supportent aussi les soucis, les inquiétudes, les veilles. — 10. Peu s’en
fallut qu’il ne tuât Varus. — 11. Peu s’en fallut qu’Isménias ne fût tué par les exilés.

105. Impuissance de la philosophie


Bien loin de penser que la philosophie soit un maître de vie et conduise au bonheur,
j’estime que ceux qui en font profession sont ceux qui ont le plus besoin de maîtres de vie. Je
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 251

vois en effet que bon nombre de ceux qui donnent, dans leurs cours, de très savantes leçons
sur la retenue et la maîtrise de soi convoitent en même temps tous les plaisirs dans la vie.
(CORN. NÉP., fr. 39 Marshall = LACT., Inst. III, 15, 10)

106. 1. Quis dubitet quin multi insignes belli duces apud Romanos fuerint ? — 2. Haud
dubium est quin Cicero probus fuerit ; callidusne fuerit dubitari potest. — 3. Consul statuit
senatum uocare. — 4. Quin perierimus non dubitandum est. — 5. Senatus decreuit ut
coniuratorum bona publicarentur. — 6. Amicusne tibi sim dubitas ? — 7. Romani etiam
post Cannensem cladem non dubitauerunt quin res publica seruari posset. — 8. Quid
dubites quin ille bonae sit fidei ? — 9. Quam ingrediamur uiam statuendum est.

3.2.4.9. Subjonctif sans conjonction (parataxe)


107. 1. Je leur donne ce conseil : qu’ils mettent un terme à leur folie. — 2. Évite, veux-tu,
de mentir. — 3. Examine attentivement, je te prie, ce qu’il en est de cela. — 4. Veille très
attentivement à ta santé, je t’en prie. — 5. Je voudrais que Panétius pût être parmi nous. —
6. Tu peux évoquer tes projets avec moi. — 7. Albinus convainc Massiva, puisqu’il descend
de Massinissa, de demander au sénat le royaume de Numidie. — 8. La question que tu
abordes dans ta lettre, j’aurais préféré que tu m’en parles de vive voix. — 9. J’aimerais que
tu sois avec moi. — 10. Jugurtha commande à Bomilcar de tendre une embuscade à
Massiva ; si l’opération échoue, qu’il tue le Numide par n’importe quel moyen. — 11. Les
envoyés demandèrent à Marius d’envoyer au roi ses deux hommes les plus sûrs. — 12. Il lui
sera loisible de renoncer à sa passion. — 13. Du goût du luxe procède fatalement la
cupidité. — 14. Va dire au sénat de fortifier la ville de Rome et d’assurer sa protection. —
15. Jugurtha appelle les habitants à défendre leurs remparts. — 16. Il faut qu’il ait cédé à
toutes les injonctions, avant de formuler quelque demande. — 17. Il te sera loisible
d’employer des mots grecs, si les mots latins viennent à te manquer. — 18. Je ne veux pas
qu’il me voie en ce moment. — 19. Ayez pitié d’eux, je le veux bien. — 20. Celui qui est un
bon général a fatalement dû obéir un jour. — 21. César demanda à Cn. Pompée de
mobiliser et de lui envoyer les recrues de Gaule Cisalpine auxquelles il avait fait prêter
serment pendant son consulat. — 22. M. Lépidus, pendant que tout le monde était à
l’exercice au Champ de Mars, était, lui, étendu dans l’herbe : « Comme je voudrais que ce
soit cela, dit-il, travailler. » — 23. Je ne tiens personne pour plus brillant que toi ; c’est toi
que tu dois prendre pour modèle, c’est avec toi-même que tu dois rivaliser. — 24. Toi-
même, je voudrais que tu éprouves le châtiment qui est le mien. — 25. Je voudrais que tu
préfères être là où tu comptes, plutôt que là où tu as l’air d’être le seul homme sensé.

1. Eos hoc moneo ut desinant furere. — 2. Caue, sis, ne mentiare ! — 3. Ista qualia sint,
uelim te perspicere. — 4. Valetudinem tuam uelim te curare diligentissime. — 5. Vellem
adesse posse Panaetium. — 6. Tua consilia mecum tibi licet recognoscere. — 7. Albinus
Massiuae persuadet, quoniam ex stirpe Masinissae sit, ut regnum Numidiae ab senatu petat.
— 8. Quod mecum per litteras agis, mallem te coram egisse. — 9. Cuperem te adesse. —
10. Iugurtha Bomilcari imperat ut insidiatores Massiuae paret ; sin id parum procedat, (ut)
quouis modo Numidam interficiat. — 11. Legati ab Mario petiuere ut duos quam fidissumos
ad regem mitteret. — 12. Studium deponere ei licebit. — 13. Ex luxuria exsistere auaritiam
necesse est. — 14. Nuntia patribus ut urbem Romanam muniant ac praesidiis firment. —
15. Iugurtha oppidanos hortatur ut moenia defendant. — 16. Omnia se fecisse oportet quae
denuntiata sunt, priusquam aliquid postulet. — 17. Graecis uerbis tibi licebit uti, si te
252 Maîtrise du latin par la pratique

Latina forte deficient. — 18. Nolo eum me in tempore hoc uidere. — 19. Censeo ut miserea-
mini. — 20. Qui bene imperat, eum paruisse aliquando necesse est. — 21. Caesar a
Cn. Pompeio petit ut quos ex Cisapina Gallia consulis sacramento rogasset ad signa conue-
nire et ad se proficisci iuberet. — 22. M. Lepidus cum, ceteris se in campo exercentibus,
ipse in herba recubuisset : « Vellem hoc esse, inquit, laborare. » — 23. Neminem habeo
clariorem quam te ipsum : te ipsum imitari oportet, tecum ipsum certare. — 24. Te ipsum
uelim poenas experiri meas. — 25. Velim ibi te malle esse ubi aliquo numero sis, quam ubi
solus te sapere uideare.

108. Auguste importuné par une chouette


Auguste passait des nuits agitées dans un domaine, le sommeil interrompu par le hulu-
lement incessant d’une chouette. Un soldat, expert en tenderie, se chargea de la capturer et
la lui apporta dans l’espoir de recevoir une très forte récompense. L’empereur le félicita et
lui fit remettre mille petites pièces. L’autre eut l’audace de dire : « Je préfère qu’elle vive », et
relâcha l’oiseau. Quelle ne fut pas la surprise de voir que le soldat frondeur se soit retiré
sans que César se trouvât offensé ? (MACR., Sat. II, 4, 26)

3.2.5. Récapitulation
109. 1a. Vereor ne latrones uiatoribus insidiati sint. Je crains que les brigands (n’)aient
tendu un piège aux voyageurs. — 1b. Non dubito quin latrones uiatoribus insidiati sint. Je ne
doute pas que les brigands ont tendu un piège aux voyageurs. — 1c. Velim scire num
latrones uiatoribus insidiati sint. Je voudrais savoir si les brigands ont tendu un piège aux
voyageurs. — 1d. Nonne putas latrones uiatoribus insidiatos esse ? Ne penses-tu pas que les
brigands ont tendu un piège aux voyageurs ?
2a. Vereor ne boni ciues rem publicam (iam, etc.) non seruent. Je crains que les honnêtes
gens ne préservent pas l’État (à l’avenir, etc.). — 2b. Non dubito quin boni ciues rem
publicam seruaturi sint. Je ne doute pas que les honnêtes gens préserveront l’État. —
2c. Velim scire num boni ciues rem publicam seruaturi sint. Je voudrais savoir si les honnêtes
gens préserveront l’État. — 2d. Nonne putas bonos ciues rem publicam seruaturos esse ? Ne
penses-tu pas que les honnêtes gens préserveront l’État ?
3a. Vereor ne aduersas res ferre difficile sit. Je crains qu’il (ne) soit difficile de supporter le
malheur. — 3b. Non dubito quin aduersas res ferre difficile sit. Je ne doute pas qu’il soit
difficile de supporter le malheur. — 3c. Velim scire num aduersas res ferre difficile sit. Je
voudrais savoir s’il est difficile de supporter le malheur. — 3d. Nonne putas aduersas res
ferre difficile esse ? Ne penses-tu pas qu’il est difficile de supporter le malheur ?
4a. Vereor ne consules prudenter non egerint. Je crains que les consuls n’aient pas agi avec
prévoyance. — 4b. Non dubito quin consules prudenter egerint. Je ne doute pas que les
consuls ont agi avec prévoyance. — 4c. Velim scire num consules prudenter egerint. Je vou-
drais savoir si les consuls ont agi avec prévoyance. — 4d. Nonne putas consules prudenter
egisse ? Ne penses-tu pas que les consules ont agi avec prévoyance ?

110. 1a. Omnes timebant ne serui beati non essent. Tous craignaient que les esclaves ne
soient pas heureux. — 1b. Dubitabas num serui beati essent. Tu te demandais si les esclaves
étaient heureux. — 1c. Fieri non poterat ut serui beati essent. Il était impossible que les
esclaves soient heureux. — 1d. Persuasum habebam seruos beatos esse. J’étais convaincu
que les esclaves étaient heureux.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 253

2a. Omnes timebant ne res Romana in dies melior non esset. Tous craignaient que la situa-
tion de Rome ne s’améliore pas de jour en jour. — 2b. Dubitabas num res Romana in dies
melior futura esset. Tu te demandais si la situation de Rome s’améliorerait de jour en jour.
— 2c. Fieri non poterat ut res Romana in dies melior esset. Il était impossible que la situation
de Rome s’améliore de jour en jour. — 2d. Persuasum habebam rem Romanam in dies melio-
rem futuram esse. J’étais convaincu que la situation de Rome s’améliorerait de jour en jour.
3a. Omnes timebant ne hostes Romanis minarentur. Tous craignaient que les ennemis (ne)
menacent les Romains. — 3b. Dubitabas num hostes Romanis minarentur. Tu te demandais
si les ennemis menaçaient les Romains. — 3c. Fieri non poterat ut hostes Romanis minaren-
tur. Il était impossible que les ennemis menacent les Romains. — 3d. Persuasum habebam
hostes Romanis minari. J’étais convaincu que les ennemis menaçaient les Romains.
4a. Omnes timebant ne tecum in Asiam (iam, etc.) proficiscerer. Tous craignaient que je
(ne) parte avec toi en Asie (à l’avenir, etc.). — 4b. Dubitabas num tecum in Asiam profectu-
rus essem. Tu te demandais si je partirais avec toi en Asie. — 4c. Fieri non poterat ut tecum
in Asiam proficiscerer. Il était impossible que je parte avec toi en Asie. — 4d. Persuasum
habebam me tecum in Asiam profecturum esse. J’étais convaincu que je partirais avec toi en
Asie.

111. Le serment d’Hannibal


Mon père Hamilcar, alors que j’étais tout enfant —e n’avais alors pas plus de neuf ans
—, au moment de quitter Carthage pour l’Espagne comme général en chef, offrit un sacrifice
à Jupiter Très bon Très grand. Au cours de la cérémonie, il me demanda si je voulais partir
en campagne avec lui. J’acceptai avec empressement et me mis à lui demander de m’emme-
ner sans hésiter. Alors lui : « Je le ferai, dit-il, si tu me donnes la parole que je te demande. »
En même temps, il me conduisit à l’autel où il avait entamé le sacrifice et, ayant écarté toute
l’assistance, me fit tenir l’autel et jurer que je ne scellerais jamais d’amitié avec les Romains.
Moi, ce serment donné à mon père, je l’ai observé jusqu’à ce jour de ma vie, si bien que nul
ne doit douter que mes sentiments seront les mêmes à tout jamais. » (CORN. NÉP., Hann. 2, 3–5)

3.3. Propositions circonstancielles


3.3.1. Temps
3.3.1.1. Cum
112. 1. Les fruits n’ont toute leur saveur qu’au moment où ils passent. — 2. Quand le
printemps arrivait, Verrès se consacrait à ses activités et à ses voyages. — 3. Que le bon
citoyen ne cède pas à la faveur, quand le devoir et la droiture l’exigeront. — 4. Quand les
nobles prennent la parole au sénat, ils portent aux nues leurs aïeux à longueur de discours.
— 5. Cornélius Népos s’est trompé, en écrivant que Cicéron assura la défense de Sextus
Roscius à l’âge de vingt-trois ans. — 6. Tu ne gagneras aucun crédit quand tu exposeras ces
arguments. — 7. Quand César arriva en Gaule, un des partis avait à sa tête les Éduens,
l’autre les Séquanes. — 8. Comme César était arrivé en Asie, il y découvrait que T. Ampius
avait tenté de prélever des fonds à Éphèse dans le sanctuaire de Diane. — 9. À peine
l’arrière-garde avait-elle franchi les fortifications que les Gaulois engagent le combat sans
hésiter. — 10. Après s’être exprimé en ces termes, il jura qu’il ne rentrerait au camp que
vainqueur. — 11. Je dînais chez Séius, quand on nous remit à l’un et à l’autre des lettres de
toi. — 12. Je voulais t’en écrire davantage, quand la nouvelle est arrivée qu’on préparait un
254 Maîtrise du latin par la pratique

coup de force contre moi. — 13. Le jour était déjà fort avancé que l’issue de la bataille était
encore incertaine. — 14. Moi, une fois que je suis ici, j’ai plaisir à ne rien faire. — 15. Au
plus fort de la bataille, Métellus entendit derrière lui les cris de l’ennemi. — 16. Celui qui ne
protège pas les siens de l’injustice quand il le peut commet une injustice. — 17. À ton sujet,
en se tenant calmes, les sénateurs approuvent ; en laissant faire, ils se prononcent ; en se tai-
sant, ils crient. — 18. Quand les jeunes gens voudront se détendre l’esprit, qu’ils se gardent
des excès. — 19. Nous ne comprenons notre bonheur que du jour où nous l’avons perdu. —
20. Parménion, informé que le médecin Philippe se préparait à empoisonner le roi, voulut
l’avertir par une lettre de ne pas boire le remède que le médecin songeait à lui donner. —
21. Publius, voyant Mucius, homme malveillant entre tous, plus triste que de coutume, dit :
« Ou bien il est arrivé je ne sais quel malheur à Mucius, ou alors un bonheur à je ne sais qui. »

113. 1. Cum non respondetis, culpam confitemini. — 2. Quod cum audiuisset, domum
redire noluit. — 3. Cincinnatus ut primum potuit, imperium deposuit. — 4. Fuit tempus
cum Roma uicus esset. — 5. Vix ea dixerat cum se errauisse animaduertit. — 6. Legati
Romani, cum ab Hannibale non accepti essent, Carthaginem ierunt. — 7. Opulentus quidam
agricola, cum se breui moriturum perciperet, liberos arcessiuit. — 8. Athenienses, cum
Persarum impetum sustinere non possent, decreuerunt in naues conscendere. — 9. Menses
sunt duo cum ad me scripsit. — 10. Cum ad te scribebam ut uenires, ignorabam te aegro-
tare. — 11. Cum Sicilia florebat, erant in ea insula multa artis opera. — 12. Meministine
tempus cum res publica libera erat ? — 13. Anni sunt multi cum bella non fuerunt. —
14. Cum illum accusant, te ipsum accusant.

114. Un vaniteux perd ses illusions


Je croyais alors qu’on ne parlait à Rome que de ma questure. J’avais expédié une très
grande quantité de blé alors qu’il était au plus cher ; courtois envers les négociants, juste
envers les intermédiaires, généreux envers les adjudicataires, scrupuleux envers les alliés,
j’étais apparu aux yeux de tous comme un modèle de conscience dans toute mon adminis-
tration, au point que les Siciliens avaient songé à m’accorder des honneurs sans précédents.
Aussi je quittais ma charge avec l’espoir, pensais-je, que le peuple romain m’offrirait sponta-
nément tous les honneurs. Mais, alors que je rentrais de ma province et que les hasards du
voyage m’avaient justement conduit à Pouzzoles durant la période où une foule de gens de
la haute société y ont leurs habitudes, je tombai pour ainsi dire de haut, quand quelqu’un
me demanda quel jour j’avais quitté Rome et quelles étaient les nouvelles. Comme je lui
avais répondu que je revenais de ma province : « Par Hercule, dit-il, à mon avis, tu rentres
même d’Afrique. » Exaspéré cette fois, je lui dis avec dédain : « Pas du tout. De Sicile. » Alors,
un individu, se donnant l’air de tout savoir, dit : « Comment ? Tu ne sais pas qu’il était
questeur à Syracuse ? » Bref, je cessai de me formaliser et me mêlai à la foule des gens venus
prendre les eaux. (CIC., Planc. 64–65)

3.3.1.2. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam


115. 1. Maintenant, avant d’en revenir à mon propos, je dirai quelques mots sur moi. —
2. Pendant que l’on combat ainsi près de Zama, Jugurtha fond à l’improviste sur le camp
ennemi. — 3. Tandis que ces événements se déroulent, Cléomène était déjà arrivé au
rivage. — 4. On laisse passer ce qui est certain, en visant ce qui est incertain (fr. Lâcher la
proie pour l’ombre). — 5. Les hommes, en enseignant, s’instruisent. — 6. Tant que la cité
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 255

existera, des procès s’y tiendront. — 7. Je l’ai fait tant que j’ai pu ; je n’ai arrêté que quand
c’est devenu impossible. — 8. Je n’ai jamais essayé d’inspirer de la pitié aux autres sans
l’avoir d’abord moi-même éprouvée. — 9. Je ne cesserai de craindre Carthage avant d’avoir
appris qu’elle a été rasée. — 10. En voulant plaire à ces jeunes, j’ai oublié que j’étais vieux.
— 11. Il faut soustraire aux gens en colère ceux à qui ils essayent de s’en prendre, en
attendant qu’ils se ressaisissent. — 12. Milon avait été présent au sénat, ce jour-là, jusqu’à
ce qu’on lève la séance. — 13. Pour P. Scipion, le plus beau jour fut celui où il fut reconduit
le soir chez lui par les sénateurs et le peuple romain, la veille de sa mort. — 14. Nous nous
servons de nos membres avant d’avoir appris pour quel usage nous les possédons. —
15. Avant même que le jour se lève, ils sont présents. — 16. Tant que cette cité existera, elle
sera prospère. — 17. Livius fut le premier à faire jouer une pièce de théâtre, l’année avant
que naisse Ennius. — 18. En attendant que je sois de retour, fais paître les chèvres. —
19. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de mieux avant d’aller dormir. — 20. Je n’aurai de
cesse que je ne sois venu à bout de cette affaire. — 21. Avec les courroies auxquelles la
litière était fixée, il fit frapper l’homme, jusqu’à ce qu’il expira. — 22. Tandis qu’on
recherchait et rassemblait les armes, dès le lendemain, six mille hommes environ se
dirigèrent vers le Rhin. — 23. En voulant conserver sa tranquillité, fût-ce au prix de sa
dignité, on perd soi-même l’un et l’autre. — 24. Les cohortes se reformèrent dans le camp
ennemi avant qu’on pût bien les voir ou se rendre compte de la situation. — 25. Ne sortez
sous aucun prétexte, jusqu’à ce que j’aie donné le signal. — 26. Dans toutes les activités,
avant de s’engager, il faut se préparer minutieusement. — 27. Avant de répondre sur tous
les autres points, je dirai quelques mots sur l’amitié. — 28. À propos des comices, jusqu’à ce
que Marcellus fût de retour, ce fut le silence. — 29. La colère est un sentiment qui s’empare
de l’âme avant que la raison ait pu l’empêcher d’en prendre possession. — 30. Quelle
attention délicate déploient les bêtes pour élever et protéger leurs petits, jusqu’à ce qu’ils
soient en état de se défendre eux-mêmes ! — 31. Les Syracusains virent l’ennemi sur leurs
remparts avant d’avoir aperçu le moindre de leurs vaisseaux dans le port. — 32. Pendant
qu’Hannibal hésitait à laisser son armée emprunter le défilé, les montagnards, accourant
par des chemins de traverse et coupant la colonne par le milieu, occupèrent la route. —
33. Tant que je ne me serai pas fixé quelque part, tu n’attendras pas de longues lettres de ma
part. — 34. Avant que j’aie pu dire un mot, il se leva de son siège et s’en alla. — 35. Cet
ennemi maritime peut être là avant que quiconque puisse soupçonner qu’il viendra. —
36. Je suis d’avis que tu dois rester caché là, aussi longtemps que se déchaîne l’enthousiasme
actuel et en attendant d’apprendre comment l’affaire s’est conclue. — 37. Avant d’aborder
la défense de L. Muréna, je dirai quelques mots pour moi-même.

116. 1. Ante cogita quam aliquid facias. — 2. Noli agere priusquam cogitaueris. —
3. Iam prius Hannibalis milites demissi erant quam in summas Alpes peruenerunt. —
4. Dum Romani tempus terunt, Hannibal Saguntum oppugnabat. — 5. Dum mundus erit,
Homeri opera legentur. — 6. Caesaris corpus in curia iacuit donec serui abstulerunt. —
7. Hannibal Saguntum prius oppugnauit quam Carthagine senatus sententiam diceret. —
8. Etrusci in Italia erant compluribus saeculis antequam Roma condita est. — 9. Obsessi
restiterunt quoad potuerunt. — 10. Dum Hannibal uixit, Romani solliciti fuerunt. —
11. Romani tuti non fuerunt antequam Hannibal mortuus est. — 12. Hinc non ante abibis
quam ueniam petieris. — 13. Hoc depositum habe donec repeto. — 14. Disce parere ante-
quam imperes. — 15. Ne ante proficiscamur quam omnia perfecta sint. — 16. Quaerite
donec reperiatis. — 17. Quiesce donec uulnus sanetur. — 18. Morte prius rapimur quam
256 Maîtrise du latin par la pratique

uitia exstirpantur. — 19. Antequam de re publica dico, cur profectus sim et redierim
ostendam. — 20. Timere non desinam antequam audiuero quid euenerit. — 21. Exspecta
donec Atticum adeam. — 22. Antequam pro Murena dicere incipio, pauca pro me dicam. —
23. Dum elephanti traiciuntur, Hannibal quingentos equites ad Romanorum castra miserat.
— 24. Dum Plato in cunabulis iacet, apes mel labris instillabant. — 25. Caesar prius ad
hostium castra peruenit quam quid ageretur Germani sentire possent.

3.3.1.3. Vbi, ut, postquam, quotiens, simul ac


117. 1. Hamilcar, huit ans après être arrivé en Espagne, fut tué au cours d’une bataille.
— 2. Aussitôt que Sex. Roscius s’en rendit compte, il se réfugia à Rome. — 3. Chaque fois
que tu as cherché à m’atteindre, tu m’as trouvé en face de toi. — 4. Quand vint le tour de
César, celui-ci, interrogé par le consul, s’exprima en ces termes. — 5. Aussitôt qu’Archias fut
sorti de l’enfance et qu’il se fut consacré à l’écriture, il lui fut donné de surpasser
rapidement tous les autres. — 6. Les Spartiates, informés de la construction des murs,
envoyèrent une délégation à Athènes pour interdire cette opération. — 7. Dix jours après
t’avoir quitté, j’ai griffonné ce bout de lettre. — 8. Trois jours après se produisit ce qu’il
avait dit. — 9. Chaque fois qu’Hannibal affronta le peuple romain en Italie, il en sortit
victorieux. — 10. Avant de commencer, il faut réfléchir et, après la réflexion, passer vite à
l’action. — 11. Tant que Carthage était debout, nous avions de bonnes raisons de souffrir
tous les maux ; une fois l’Afrique débarrassée de ce fléau, nous avons vécu dans la paix et la
joie. — 12. Rien n’a jamais été plus agréable à personne que mon frère à moi-même ; je ne
le sentais pas autant quand j’avais ce bonheur que quand j’en étais privé et depuis que vous,
vous nous avez rendus l’un à l’autre. — 13. Après qu’il eut vu que toutes les forces des
Belges venaient vers lui, il se dépêcha de faire passer le fleuve à son armée. — 14. Un
mauvais orateur, croyant avoir suscité la pitié dans sa péroraison, s’assit, puis demanda à
un ami, s’il lui semblait avoir suscité la pitié : « Et comment donc, dit-il, car je crois qu’il n’y
a personne d’assez insensible qui n’ait dû, semble-t-il, avoir pitié de ton discours. » —
15. Cela, au moment même où je t’ai regardé, avant que tu aies commencé à parler, moi, je
l’ai perçu et l’ai prévu. — 16. Pompée, lorsqu’il vit sa cavalerie refoulée, quitta les lignes. —
17. Chaque fois qu’une cohorte chargeait, un grand nombre tombait de ce côté.

118. 1. Postquam orationem habuit, Cicero seruator patriae appellatus est. — 2. Quo-
tiens sedulo facimus, officium facimus. — 3. Plato tragoedias suas inflammauit ubi primum
philosophiae se dedere constituit. — 4. Postquam te aegrum esse audiui, maxime anxius
sum. — 5. Quotienscumque bellum ortum erat, Romae Iani templi portae aperiebantur. —
6. Simul ac Romani bellum incipiebant, auspicia habebant. — 7. Cum consul Placentiam
aduenit, Hannibal iam e castris mouerat. — 8. Vbi primum tempus Verri opportunum
uisum est, consulem reliquit. — 9. Romani uix quadraginta diebus postquam aduenerant
oppido potiti sunt. — 10. Homines, postquam potentiae cupidi facti sunt, multa scelera
faciunt. — 11. Quotiens poteris, reuolue antiquorum scriptorum optimos libros.

119. Mort d’Épaminondas


Épaminondas, au moment de sa mort, commandait en chef à Mantinée. Au milieu de la
bataille, il s’était laissé emporter à poursuivre l’ennemi, quand il fut reconnu par les Lacédé-
moniens. Pensant que seule sa mort assurerait le salut de leur patrie, ils l’attaquèrent tous
ensemble et ne se retirèrent pas, malgré le massacre et le nombre élevé de morts, avant
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 257

d’avoir vu Épaminondas tomber, touché dans la bataille par un épieu lancé de loin. Sa chute
ralentit quelque peu les Béotiens, qui ne cessèrent toutefois pas de se battre avant d’avoir
écrasé l’ennemi. Quant à Épaminondas, voyant qu’il était mortellement blessé et que, si l’on
retirait le fer de l’arme qu’il avait toujours dans le corps, il mourrait sur le coup, il le garda
jusqu’à l’annonce de la victoire des Béotiens. Une fois qu’il l’eut apprise, il dit : « J’ai assez
vécu, car je meurs invaincu. » Il retira alors le fer et rendit l’âme aussitôt. (CORN. NÉP., Epam.
9, 1–4)

3.3.1.4. Récapitulation
120. 112.2. Au début du printemps, Verrès se consacrait à ses activités et à ses voyages.
— 112.6. Tu ne gagneras aucun crédit en exposant ces arguments. — 112.7. À l’arrivée de
César en Gaule, un des partis avait à sa tête les Éduens, l’autre les Séquanes. — 112.10. Il
s’exprima en ces termes, puis jura qu’il ne rentrerait au camp que vainqueur. — 112.11. Au
cours d’un dîner chez Séius, on nous remit à l’un et à l’autre des lettres de toi. — 115.3. Sur
ces entrefaites, Cléomène était déjà arrivé au riavge. — 115.12. Milon avait été présent au
sénat, ce jour-là, jusqu’à la fin de la séance. — 115.15. Les voici avant l’aube. —
115.17. Livius fut le premier à faire jouer une pièce de théâtre, l’année avant la naissance
d’Ennius. — 115.18. Jusqu’à mon retour, fais paître les chèvres. — 115.28. Sur les comices,
jusqu’au retour de Marcellus, on ne dit pas un mot. — 117.1. Hamilcar, huit ans après son
arrivée en Espagne, fut tué au cours d’une bataille. — 117.9. Hannibal, à chaque affronte-
ment avec le peuple romain en Italie, en sortit victorieux.

121. 1. Antequam ignis inuentus est, homines miseram uitam uiuebant. — 2. Donec
uixit, Hannibal hostis populo Romano fuit. — 3. Vbi primum Caesar Rubiconem transiit,
Pompeius timuit. — 4. Quae ubi primum audiuit, populus perturbatus est. — 5. Dum
garrio, non laboro. — 6. Cum melius facere uis, peius facis. — 7. Postquam Sagunto potitus
est, Hannibal Italiam potestati suae subicere statuit. — 8. Quod simul ac dictum est, factum
est. — 9. Quotiens mentiris, erubescis. — 10. Exspectemus dum legati redeant antequam
consilium capiamus. — 11. Vbi hiems erit, inopes erimus. — 12. Ante egressus sum quam
finem dicendi fecit.

122. 1. Quand tu as commis une erreur, punis-toi tout aussitôt. — 2. On n’a plus de plan
de conduite, à force d’en imaginer. — 3. Le danger survient plus vite, quand on n’y prend
pas garde. — 4. Il est à l’abri du danger, celui qui, même en sûreté, se tient sur ses gardes.
— 5. Quand le sage se vainc lui-même, il est tout sauf vaincu. — 6. La gloire suit d’ordi-
naire, quand le travail a tracé la voie. — 7. Tant que la fortune te sourira, tu compteras
beaucoup d’amis ; si le temps se couvre, tu seras seul. — 8. En même temps que l’argent a
fondu, tous les amis s’envolent. — 9. Les faveurs sont agréables tant qu’on croit pouvoir y
répondre ; quand elles ont dépassé la mesure, la reconnaissance fait place au ressentiment.

123. Anecdotes
1. Quand Trophonius et Agamédès eurent achevé la construction du temple d’Apollon à
Delphes, ils vénérèrent le dieu et lui demandèrent un salaire bien peu modeste pour prix de
leur travail et de leur peine : rien de précis, seulement ce qu’il y avait de mieux pour
l’homme. Apollon fit savoir qu’il le leur donnerait le surlendemain ; au petit jour, on les
retrouva morts. (CIC., Tusc. I, 114)
258 Maîtrise du latin par la pratique

2. Après un dîner à Sparte, le tyran Denys dit avec raison qu’il n’était pas enchanté de ce
fameux brouet noir qui constituait le plat de résistance ; et le cuisinier de répondre alors :
« Rien d’étonnant : il n’a pas été assaisonné. » — « Que manquait-il donc ? » dit Denys. « La
fatigue de la chasse, la transpiration, la course vers l’Eurotas, la faim, la soif : voilà comment
on assaisonne les banquets à Sparte. » (CIC., Tusc. V, 98)
3. Socrate, consulté par Xénophon pour savoir s’il devait suivre Cyrus, exposa son avis,
puis dit : « Notre avis, à vrai dire, n’est que celui d’un homme ; or sur les choses à la fois
obscures et incertaines, je suis d’avis qu’il faut s’en remettre à Apollon. » (CIC., Div. I, 122)
4. Après le revers subi à Délium par le général Lachès, Socrate l’accompagnait dans la dé-
route. Arrivé à un carrefour, il refusa de continuer dans la même direction que les autres ;
comme on lui demandait pourquoi il ne prenait pas le même chemin, il répondit que le dieu
l’en détournait. Ceux qui avaient pris la fuite par l’autre chemin tombèrent bel et bien sur la
cavalerie ennemie. (CIC., Div. I, 123)
5. Scipion était dans sa propriété de Lavernium avec Pontius, quand on lui apporta jus-
tement un esturgeon, un poisson qu’on pêche très rarement, mais qui est, dit-on, parmi les
plus recherchés. Comme Scipion avait convié une ou deux personnes venues le saluer et
qu’il paraissait disposé à en inviter davantage encore, Pontius lui glissa à l’oreille : « Atten-
tion à ce que tu fais, Scipion : cet esturgeon est réservé à un petit nombre de personnes. »
(CIC., Fat., fr. 4 = MACR., Sat. III, 16, 4)

124. Une épouse inconsolable


Artémise, dit-on, éprouvait pour son époux Mausole un amour qui dépasse toutes les
histoires d’amour et tout ce dont la fidélité humaine est capable. Mausole était, d’après
Cicéron, roi du pays de Carie ou, selon certains historiens grecs, gouverneur de province. À
sa mort, il reçut des funérailles grandioses au milieu des lamentations terribles des siens.
Artémise, rongée par le deuil et le regret amer de son époux, mélangea ses os calcinés à des
parfums, les réduisit en poudre, les délaya dans de l’eau et but d’une traite ; et elle donna,
dit-on, bien d’autres marques de son amour fougueux. Elle fit aussi construire avec une
diligence extrême, afin de perpétuer le souvenir de son époux, ce tombeau célèbre entre
tous et jugé digne de compter parmi les sept merveilles du monde. (AULU-GELLE, X, 18, 1–4)

125. Mouvement de grève chez des joueurs de flûte


Les joueurs de flûte, mécontents de s’être vu interdire par les derniers censeurs de
manger dans le temple de Jupiter, ce qui était une tradition de toute antiquité, partirent en
troupe tous ensemble pour Tibur, si bien qu’il n’y avait personne à Rome pour jouer
pendant les sacrifices. Cet incident fit naître une crainte religieuse au sénat, qui dépêcha à
Tibur des ambassadeurs : ils devaient veiller à faire rentrer ces hommes à Rome. Les
Tiburtins, ayant promis généreusement d’intervenir, les firent d’abord venir à la curie et les
engagèrent à retourner à Rome ; puis, ne pouvant les y forcer, ils emploient contre eux un
procédé qui n’est pas sans rapport avec leur caractère. Un jour de fête, ils les invitent, les
uns ici, les autres là, sous prétexte d’égayer leurs festins en musique ; ils les engourdissent
avec du vin, sur lequel cette profession est bien souvent portée, les endorment, puis les
mettent tout endormis sur des chariots et les transportent à Rome. Les joueurs de flûte ne
s’en aperçurent pas avant que le jour ne les surprît encore ivres sur les chariots abandonnés
en plein forum. Le peuple accourut alors, et, après avoir obtenu qu’ils resteraient, on leur
accorda de déambuler avec leur tenue et en musique trois jours par an à travers la ville,
avec cette liberté débridée qu’on connaît de nos jours ; et l’on rendit le droit de manger dans
le temple à ceux qui joueraient pendant les sacrifices. (T.-L., IX, 30, 5–10)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 259

126. 1. Nos hilares uiuere decet priusquam felices, ne priusquam hilares moriamur. —
2. Sapiens se ipso nititur ; si quis enim alieno adminiculo eget, periculum est ne cadat. —
3. Infirmum imperat corpus, firmum paret. — 4. Nostra uitia, cum ceteros fugiunt, libentes
praeterimus. — 5. Amicum, si luscus est, obliquum adspicio.

3.3.2. But
127. 1. Afin d’éviter que la fortune ne nous prenne au dépourvu, faisons de la pauvreté
notre ordinaire. — 2. Pour que tu puisses me conseiller plus facilement, je vais t’exposer ce
qui me vient à l’esprit. — 3. Si nous avons occupé le Rhin, ce n’était pas pour protéger
l’Italie, mais pour empêcher quelque autre Arioviste de s’emparer du royaume des Gaules.
— 4. Tu as de nombreuses occasions de faire oublier assez facilement tes erreurs par des
services rendus. — 5. Les troncs sont enveloppés d’une écorce, pour être plus à l’abri du
froid et de la chaleur. — 6. Catilina adresse une lettre : il s’exile à Marseille, pour assurer la
paix de la république et éviter que son combat ne provoquât une sédition. — 7. L’orateur
M. Antonius, dit-on, déclarait souvent que, s’il n’avait jamais écrit aucun discours, c’était
pour pouvoir dire qu’il n’en avait pas prononcé. — 8. Quoi de plus stupide que de ne pas se
gagner d’amis, le meilleur et le plus beau moyen, pour ainsi dire, de meubler sa vie ? —
9. Cimon ne posta jamais dans ses jardins de gardien chargé de veiller sur les récoltes, afin
de n’empêcher personne de profiter de ses ressources à son gré. — 10. S’il a refusé de
quitter les siens, c’était dans le but de maintenir plus aisément la cité dans le devoir. —
11. Il faut manger pour vivre, non pas vivre pour manger. — 12. Un champ n’est pas
labouré qu’une fois, mais il est tourné et retourné, afin de produire de meilleures et de plus
abondantes moissons. — 13. « Tu as acheté des hommes, dit-il, tu les as rassemblés, tu les as
armés. » Pour quoi faire ? bloquer le sénat ? exiler des concitoyens sans condamnation ?
piller leurs biens ? incendier leurs maisons ? — 14. On charge des soldats de l’attaquer
dans un endroit propice et de le tuer. — 15. Pompée interdit de faire du feu, pour mieux
cacher son arrivée.

128. 1. Ceterorum uitia perferamus, ut nostra perferant. — 2. De morte cogita, ne


umquam timeas. — 3. Horatius fugam simulauit, quo facilius hostes uinceret. — 4. Loco
cede, ut eum occupem. — 5. Cicero timebat Catilinam interficere, ne iniuriae accusaretur.
— 6. Captiuum arcessite, ut interrogem. — 7. Hannibal statuit orationem habere, ut demis-
sorum militum animos confirmaret. — 8. Spartae pueri assuefiebant furari, quo callidiores
fierent. — 9. Lacedaemonii praesidium in arce Athenarum posuerunt, ne umquam populus
libertatem recuperare posset. — 10. Dicitur Vlixes dementiam simulauisse, ut militiae
uacationem haberet. — 11. Natura nobis duas aures, linguam unam dedit, quo loquamur
minus, magis audiamus. — 12. Rex qui sanguinem haurit, ut aliquando aliquid gloriae sibi
comparet ea ipsa gloria quam quaerit indignus est.

129. 1. Athenienses legatos miserunt ut Apollinem consulerent (qui Apollinem consule-


rent – ad Apollinem consulendum – Apollinis consulendi causa ou gratia – Apollinem
consultum – Apollinem consulturos). — 2. Cicero Roma profectus est ut Pompeium conueni-
ret (qui Pompeium conueniret – ad Pompeium conueniendum – Pompei conueniendi causa
ou gratia – Pompeium conuentum – Pompeium conuenturus). — 3. Catilina Roma effugit ut
coniuratos cogeret (qui coniuratos cogeret – ad coniuratos cogendos – coniuratorum cogen-
dorum causa ou gratia – coniuratos coactum – coniuratos coacturus). — 4. Quidam adiit
260 Maîtrise du latin par la pratique

consulem ut eum admoneret (qui eum admoneret – ad eum admonendum – eius admonendi
causa ou gratia – eum admonitum – eum admoniturus). — 5. Socratis discipuli in carcerem
uenerunt ut eum orarent (qui eum orarent – ad eum orandum – eius orandi causa ou gratia
– eum oratum – eum oraturi) ut fugeret.

130. 1. Irruamus, ut hostes prosequamur. — 2. Quo tutiores essent, captiuum uinxerunt.


— 3. Vergilius profectus est, ut Graeciam uiseret. — 4. Legati Carthaginem contenderunt,
ut res repeterent. — 5. Quis recuset quin pugnet, ut patria seruetur ? — 6. Nonnulli milites
discesserunt ut frumentarentur. — 7. Cicero orationem egregiam habuit, ut Murenam
defenderet, de officiis librum scripsit, ut filium educaret. — 8. P. Cornelius fratrem aduer-
sus Hasdrubalem maxima parte copiarum misit, ne Hispania Romanis auxiliis uacua esset.

131. Anecdotes
1. Une femme de Sparte avait envoyé son fils au combat. Apprenant qu’il était mort : « Je
l’avais mis au monde, dit-elle, pour en faire un homme prêt à tomber pour son pays. » (CIC.,
Tusc. I, 102)
2. Socrate, dit-on, marchait d’un pas soutenu jusqu’au soir. Interrogé sur la raison de son
attitude, il répondit que, pour mieux dîner, il faisait des réserves d’appétit en marchant.
(CIC., Tusc. V, 97)
3. Après la déroute de Modène, alors qu’on demandait ce que faisait Antoine, un de ses
proches, disait-on, avait répondu : « Comme un chien en Égypte : il boit et détale. » En effet,
dans ce pays, il est bien connu que les chiens, par crainte d’être la proie des crocodiles,
boivent en courant. (MACR., Sat. II, 2, 7)

132. 1. Ideo alios laudare solemus, ut ipsi laudemur. — 2. Maioribus uirtutibus bona
toleratur fortuna quam mala. — 3. Satis bonus si uis esse, nimis esto. — 4. Quo beatiores
uiuamus, lateamus.

3.3.3. Cause
133. 1. Vous, puisqu’il fait nuit maintenant, rentrez dans vos foyers ! — 2. J’y renonce,
puisque tel est votre souhait. — 3. Ces hommes, je ne pense pas du tout qu’ils soient redou-
tables : on peut les faire changer d’opinion. — 4. Quel conseil pourrais-je lui donner, alors
que j’en ai besoin moi-même ? — 5. Alcibiade inspirait aux Athéniens les plus grands
espoirs, mais aussi les pires craintes, parce qu’il pouvait à la fois lui causer le plus grand tort
et lui rendre le plus grand service. — 6. Je t’estime malheureux de n’avoir jamais connu le
malheur : tu as traversé la vie sans rencontrer d’adversaire. — 7. Ennius qualifie les poètes
de sacrés, car ils paraissent nous avoir été confiés en quelque sorte par un don des dieux. —
8. Aristide n’a-t-il pas été banni de sa patrie au motif qu’il était juste à l’excès ? —
9. Puisqu’il en est ainsi, poursuis ton entreprise. — 10. Puisqu’il n’hésitait pas, lui, à révéler
ce qu’il projetait, vous est-il possible, à vous, de douter de ce qu’il a fait ? — 11. Avec quelle
force d’âme ai-je dû supporter sa disparition, surtout si l’on songe que nous nous sommes
toujours entraidés ? — 12. Les sénateurs n’étaient pas assez courageux pour trancher, car
ils n’éprouvaient aucune crainte. — 13. Rien ne mérite d’être aimé davantage que la vertu,
puisqu’en raison de la vertu, nous allons jusqu’à aimer des hommes que nous n’avons
jamais vus. — 14. Mon mérite sera d’autant plus éclatant que je ne pense pas pouvoir
passer un lâche. — 15. Quant à moi, je n’aperçois pas ce que je pourrais bien espérer, dès
lors que mes ennemis sont tout-puissants, que, parmi mes amis, certains m’ont abandonné
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 261

et d’autres ont été jusqu’à me trahir. — 16. Les Romains engagent un nouveau combat
inégal, en ce qu’ils combattaient fatigués contre des troupes fraîches. — 17. César craignait
d’autant moins pour sa flotte, qu’il la laissait à l’ancre sur un rivage en pente douce. —
18. Les pugilistes, en brandissant leurs cestes, poussent un gémissement, non qu’ils
souffrent, mais parce qu’en poussant un cri, tout leur corps se met en tension. — 19. Les
navires des Vénètes étaient faits entièrement en bois de chêne ; en guise de voiles, ils
utilisaient des peaux, soit en raison du manque de lin, soit – ce qui est plus vraisemblable –
parce qu’ils pensaient que des voiles ne résisteraient pas assez bien aux tempêtes de
l’Océan. — 20. Nos aïeux n’ont pas voulu qu’on fît témoigner un esclave contre son maître
sous la torture, non que la vérité ne pût être établie, mais parce que le moyen paraissait
indigne. — 21. Elles me paraissent avoir plus de mérite, toutes les actions qui se produisent
sans que le peuple en soit le témoin, non qu’il faille fuir le peuple, mais parce que la vertu
ne connaît pas de théâtre plus grand que la conscience. — 22. La raison pour laquelle
j’avais rompu les relations avec les vieux compagnons que sont mes livres, ce n’était pas que
j’en étais mécontent, mais parce que j’en étais un peu gêné : j’avais en effet l’impression de
ne pas avoir suivi assez leurs préceptes. — 23. Vis comme tu peux, si tu ne peux le faire
comme tu voudrais. — 24. Nous pensons qu’il faut observer des règles différentes en
histoire et en poésie, puisque, dans l’une, chaque élément contribue à la vérité et que, dans
l’autre, la plupart contribuent à l’agrément.
1. quoniam + indic. : cause réelle — 2. quando + indic. : cause réelle — 3. quod + indic. : cause
réelle — 4. cum + subj. oblig. — 5. quod + indic. : cause réelle — 6. quod + indic. : cause réelle —
7. quod + subj. : cause alléguée (pensée d’Ennius) — 8. quod + subj. : cause alléguée (style indirect)
— 9. cum + subj. oblig. — 10. cum + subj. oblig. — 11. cum + subj. oblig. — 12. quia + indic. : cause
réelle — 13. cum + subj. oblig. — 14. quod + indic. : cause réelle — 15. cum + subj. oblig. —
16. quod + indic. : cause réelle — 17. quod + indic. : cause réelle — 18. quod + subj. : cause alléguée
(pensée de César) — 19. quod + subj. : cause hypothétique ; quia + indic. : cause réelle — 20. quia
+ indic. : cause réelle — 21. non quo + subj. : cause hypothétique — 22. non quod + subj. : cause hy-
pothétique ; quod + indic. : cause réelle — 23. quando + indic. : cause réelle — 24. cum + subj. oblig.

134. 1. Fatentem reum quoniam habemus, ne dubitaueritis damnare. — 2. Quoniam


sine amicis uita misera est, quam plurimos amicos paremus. — 3. M. Torquatus filium
interfici iussit quod iniussus proelium commiserat. — 4. Consul legatum copiis praefecit
quod aeger esset. — 5. Cum nesciamus quo in loco hostes consederint, caueamus. — 6. Id
facite et quia ego postulo et quia res poscit. — 7. Quomodo id fecissem, cum (ou qui) natus
non essem ? — 8. Auarus domo exire dubitat quod ceteri aurum inhient. — 9. Magni uiri
magnas res incipiunt quia magnae sunt, stulti quia faciles sint. — 10. Patres oratorem taciti
attenderunt non quod cum eo consentirent, sed quod eum reuerebantur. — 11. Non plura
dicam, non quod argumenta desint, sed quia confido me iam uobis persuasisse. — 12. Alteri
puniunt quia culpa commissa est, alteri ne qua postea committatur. — 13. Hannibalis
uictoria eo magis egregia erat quod defessis copiis pugnabat. — 14. Eo magis uita fruamur
quo breuior est.

135. 1. Eburones, cum uictoria feroces essent, Neruios impulerunt ut deficerent. —


2. Quoniam pollicitus est, ueniet. — 3. Cum iam nulli superessent de pugnantibus, pugna
desiit. — 4. Saepe numero homines nocent non quod maleuoli sint, sed quod ignari sunt. —
5. Cum tempus fugiat, festinemus. — 6. Idcirco uos reprehendo quod uobis bene uolo. —
7. Vergilius opus suum edere nolebat quod imperfectum esset. — 8. Poeta non es quod (ou
qui) mala aliquot carmina scripserit.
262 Maîtrise du latin par la pratique

136. Triste fin d’un grand homme


Miltiade fut inculpé de trahison, parce que, disait-on, alors qu’il pouvait prendre Paros, il
avait été corrompu par le roi et avait quitté les lieux une fois l’opération lancée. À ce
moment, il souffrait encore des blessures qu’il avait reçues lors de l’attaque de la ville. Aussi,
comme il ne pouvait plaider sa cause en personne, son frère assura sa défense. Au terme du
procès, il échappa à la peine capitale et fut condamné à une amende. Le montant fut estimé
à cinquante talents, correspondant à la dépense engagée pour armer la flotte. Comme Miltia-
de ne pouvait payer cette somme comptant, il fut jeté en prison et y finit ses jours. (CORN.
NÉP., Milt. 7, 5–6)

137. Une question embarrassante


Si tu me demandes ce qu’est un dieu ou quel il est, je suivrai l’exemple de Simonide.
Hiéron lui ayant posé cette même question, il sollicita un jour de réflexion. Comme il lui
posait de nouveau la question le lendemain, il sollicita deux jours. Comme il doublait encore
et encore le nombre de jours, Hiéron, surpris, lui demanda la raison de son attitude : « C’est
que, dit-il, plus je réfléchis à la question, plus l’espoir d’y répondre me semble s’estomper. »
(CIC., Nat. I, 60)

138. Diogène fait l’éloge de son maître


Diogène avait coutume de faire l’éloge de son maître Antisthène le Cynique en faisant
mine de le critiquer : « Il a fait de moi un mendiant, disait-il, de riche que j’étais, et au lieu
d’une maison spacieuse m’a fait habiter dans un tonneau. » C’était plus joliment dit que s’il
disait : « Je lui suis reconnaissant d’avoir fait de moi un philosophe et un homme de qualité
accompli. » (MACR., Sat. VII, 3, 21)

139. Parcimonie de Caton


Caton, ancien consul et ancien censeur, en dépit des ressources de l’État et des siennes
propres, dit que ses propriétés, simples et rustiques, n’ont pas été enduites du moindre
revêtement avant qu’il ait atteint l’âge de soixante-dix ans. Puis il s’exprima en ces termes :
« Je n’ai, dit-il, ni construction, ni vase, ni vêtement de luxe, ni esclave d’un grand prix, ni
servante. Si j’ai l’usage de quelque chose, dit-il, je m’en sers ; si je n’en ai pas l’usage, je m’en
passe. Pour moi, chacun peut user et jouir de ses biens comme il l’entend. » Puis il ajoute
alors : « Les gens me reprochent de me passer de beaucoup de choses ; et moi, je leur
reproche d’être incapables de s’en passer. » (AULU-GELLE, XIII, 24, 1)

3.3.4. Conséquence
140. 1. Atticus parlait si bien le grec, qu’il passait pour être né à Athènes. — 2. Syracuse
est si «étendue, qu’on la dirait composée de quatre très grandes villes. — 3. La plupart des
vieillards détestent à ce point la vieillesse, qu’ils supportent un fardeau, disent-ils, plus lourd
que l’Etna. — 4. La probité a une force si puissante, que nous l’apprécions même chez nos
ennemis. — 5. Je ne suis pas insensé au point d’ignorer ce que vous pensez. — 6. Hannibal
est atteint d’un mal si grave aux yeux, qu’il n’a jamais recouvré pleinement par la suite
l’usage de l’œil droit. — 7. Hamilcar se conduisit d’une manière telle, que son intention
était, à l’évidence, de mener une guerre de plus grande envergure que celle qu’il menait. —
8. Persée était bien trop puissant pour considérer sa fuite comme inéluctable. — 9. Nous
avons assez de cœur pour ne céder à l’audace de personne. — 10. J’ai toujours considéré
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 263

que le ressentiment provoqué par un noble comportement, c’est de la gloire, pas du


ressentiment. — 11. Je voudrais qu’il y eût matière à pouvoir espérer vraiment. —
12. Toute cette affaire a été ainsi conduite, qu’elle paraît avoir été réglée par la volonté des
dieux immortels. — 13. Je ne regrette pas d’avoir vécu, puisque j’ai vécu de telle sorte que
je crois n’être pas né pour rien. — 14. Verrès a ravagé la Sicile à un point tel, qu’il est
absolument impossible de la rétablir dans son état ancien. — 15. C’est une force impérieuse
que la conscience, si bien que les innocents ne craignent rien et que les coupables, eux,
pensent avoir sans cesse la sanction devant les yeux. — 16. L’homme dont les oreilles sont
fermées à la vérité au point de ne pouvoir l’entendre venant de son ami, il faut désespérer
de lui. — 17. Un tel rire s’éleva, que les magistrats avaient peine à calmer la jeunesse. —
18. Même un dieu ne peut faire que celui qui a vécu n’ait pas vécu et que deux fois dix ne
fassent pas vingt. — 19. Le préfet entra dans le camp ennemi, qui était à ce point mal gardé
et facile d’accès, que mille hommes à coup sûr avaient franchi le retranchement avant que
quiconque s’en fût aperçu. — 20. Y a-t-il quelqu’un qui veuille, s’il devait n’aimer personne
et n’être aimé lui-même de personne, nager dans l’opulence et vivre dans l’abondance
matérielle ? — 21. Une telle terreur et une telle panique s’emparèrent de tous, qu’il n’y eut
non seulement personne d’autre pour prendre les armes ou tenter de déloger l’ennemi du
camp, mais que le roi en personne prit la fuite tel qu’on l’avait réveillé, presque à moitié nu,
pour rejoindre le fleuve et sa flotte. — 22. Soyons disposés, dans notre esprit, à considérer
ce jour effroyable pour les autres comme bienheureux pour nous et à ne ranger au nombre
des maux rien qui ait été décidé par les dieux immortels ou par la nature, mère de tout. —
23. Personne n’est assez méchant pour vouloir paraître tel. — 24. Dans une même cité, il est
impossible que de nombreuses personnes perdent leurs biens et leur fortune sans entraîner
un plus grand nombre avec elles dans le même malheur. — 25. Ce désir de posséder habite
les hommes, si bien qu’ils paraissent plus être détenus que détenir. — 26. Il apparut que le
mal était déjà trop profond pour être guéri par des magistrats inférieurs.

141. 1. Titus tam liberalis erat ut nemini quicquam negare posset. — 2. Prauior est
quam ut ei ignoscam. — 3. Italia arboribus consita est ut tota pomarium esse uideatur. —
4. Talis sis ut amici tibi nihil obicere possint. — 5. Mihi ne satis quidem temporis est ut res
meas curem. — 6. Leonidae pauciores milites erant quam ut Persas uinceret. — 7. Num
me tam credulum putas ut tibi credam ? — 8. Romani ita deliberationes longius produxe-
runt ut Saguntinis subsidia sperata non miserint. — 9. Nullus umquam imperator paci ita
confidit ut non bellum paret. — 10. Tanta senatorum perturbatio erat ut iam Hannibalem
ad portas Romae crederent. — 11. Milites demissiores erant quam ut uiam persequerentur.
— 12. Germani nostros perterritos ita prosecuti sunt ut non prius fuga desisterent quam in
conspectu castrorum nostrorum uenissent. — 13. Quid te tam audacem facit ut aquam
meam turbes ? — 14. Tantis incitamentis ad uiuendum opus est ut nullis ad moriendum
opus sit.

142. 1. Il préfère passer pour un honnête homme sans l’être, plutôt que l’être sans passer
pour tel. — 2. Je salue son talent, si bien que je ne le redoute pas. — 3. Il faut faire preuve
de mansuétude, à la condition de pouvoir, pour le bien de l’État, user de rigueur, sans
laquelle il est impossible de diriger une cité. — 4. Tant s’en faut que je veuille voir se
distendre le lien qui nous unit. — 5. La mort est si loin d’être un mal, qu’il n’y a pour
l’homme, je le crains, aucun autre bien qui lui soit préférable. — 6. Il n’est pas d’heure
heureuse pour un homme qui ne soit mauvaise pour un autre. — 7. Un feu ne peut briller
au loin sans rien brûler. — 8. Cette saignée, loin d’être bénéfique, est même nuisible.
264 Maîtrise du latin par la pratique

143. 1. Praestat bonum esse uirum ut non boni uiri speciem praebeas quam speciem
praebere ut non sis. — 2. Tantum afuit ut Romani in Fabio quod uictus esset reprehen-
derent ut ei gratias agerent quod salutem patriae non desperasset. — 3. Vir sapiens omnes
calamitates ita fert ut non queratur. — 4. Ita non diffidebat ut nihil prouideret. —
5. Numquam te uisi ut non doctior abirem. — 6. Quis illum librum ita legere potest ut non
uehementer permoueatur ? — 7. Diogenes diuitias ita non cupiebat ut omnino contem-
neret. — 8. Si quem finem tibi proponas, tantum abest ut tempus supersit ut desit.

144. L’enseignement de Socrate


Socrate, me semble-t-il (tout le monde en convient), fut le premier à détourner la philo-
sophie des questions obscures et voilées par la nature elle-même, auxquelles tous les philo-
sophes se consacraient avant lui, et à lui donner sa place dans la vie ordinaire. Ainsi, il
cherchait à connaître les qualités et les défauts, le bien et le mal en général, mais considérait
que les choses célestes échappaient à notre entendement et que, si nous en avions une
connaissance parfaite, elles ne serviraient à rien pour bien vivre. Dans presque tous ses
entretiens, diversement et abondamment transcrits par ses disciples, Socrate utilise une
méthode de discussion telle, qu’il n’affirme rien lui-même : il détrompe les autres, dit que
tout ce qu’il sait, c’est qu’il ne sait rien, et que, s’il l’emporte sur les autres, c’est parce qu’ils
croient savoir ce qu’ils ne savent pas, tandis que lui sait seulement qu’il ne sait rien. (CIC., Ac.
I, 15–16)

145. Auguste et les corbeaux savants


Après sa victoire à Actium, César Auguste rentrait à Rome couvert de gloire. Parmi les
gens venus le féliciter, un homme se pressa vers lui avec un corbeau auquel il avait appris à
dire : « Salut, César, général victorieux. » Auguste, admiratif, acheta l’aimable volatile pour
vingt mille sesterces. Un camarade du dresseur, qui n’avait pas profité de cette libéralité,
affirma à César que l’autre avait aussi un second corbeau et demanda qu’on le fît apporter.
Une fois sur place, l’oiseau débita les mots qu’il avait appris : « Salut, général victorieux,
Antoine. » Sans s’offusquer, Auguste se contenta de lui enjoindre de partager la récompense
avec son comparse. Salué de la même façon par un perroquet, il le fit acheter. Il admira la
même capacité chez une pie, qu’il acheta également. Ces précédents poussèrent un modeste
cordonnier à dresser un corbeau à saluer de la même manière ; mais, l’oiseau restant muet,
il lui disait souvent, complètement abattu : « J’ai perdu ma peine et mon argent. » Un jour,
cependant, le corbeau se mit à dire la formule qu’on lui avait si souvent répétée. Auguste,
entendant ces mots sur son passage, répondit : « J’ai assez de gens chez moi qui me saluent
ainsi. » Le corbeau eut assez de mémoire pour ajouter la plainte qu’il avait l’habitude
d’entendre dans la bouche de son maître : « J’ai perdu ma peine et mon argent. » À ces mots,
César se mit à rire et fit acheter l’oiseau à un prix auquel il n’en avait jamais acheté aucun
jusque-là. (MACR., Sat. II, 4, 29–30)

146. Le sage Bias de Priène


Je citerai souvent en exemple le fameux sage Bias, je pense, qui compte parmi les Sept
sages. L’ennemi s’était emparé de Priène, sa patrie, et tous ses concitoyens étaient en fuite,
emportant avec eux quantité de biens personnels. Comme quelqu’un lui conseillait d’en
faire autant lui-même : « Mais c’est ce que je fais, dit-il, car, avec ma personne, j’emporte
tout ce que j’ai. » Ces caprices de la fortune que nous osons appeler des biens, il estima qu’ils
ne lui appartenaient même pas. (CIC., Par. I, 8–9)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 265

147. Présage du règne de Denys


Il y eut une prédiction au sujet de Denys, peu avant son accession au pouvoir. Alors qu’il
passait par le territoire de Léontium, il avait fait descendre dans une rivière son cheval, qui
fut pris dans les tourbillons et ne put en sortir. Comme, en dépit de tous ses efforts, il n’avait
pu l’en tirer, il s’en alla le cœur gros. Mais, peu de temps après avoir repris sa route, il
entendit soudain un hennissement, se retourna et eut la joie de voir son cheval fringant, sur
la crinière duquel s’était installé un essaim d’abeilles. Ce prodige eut une puissance telle,
que Denys accéda au pouvoir quelques jours plus tard. (CIC., Div. I, 73)

148. Rivalité de deux peintres


Parrhasius, dit-on, entra en compétition avec Zeuxis. Celui-ci avait présenté des raisins si
bien peints, que les oiseaux venaient voleter sur l’estrade ; l’autre présenta un rideau peint
de façon si réaliste, que Zeuxis, tout fier du jugement des oiseaux, demanda qu’on écartât le
rideau pour enfin montrer la peinture. Ayant compris son erreur, il laissa la palme à son
rival avec une modestie sans fard, car, dit-il, s’il avait lui-même trompé des oiseaux,
Parrhasius, en revanche, l’avait trompé lui, un artiste. (PL. ANC., XXXV, 65)

3.3.5. Condition
3.3.5.1. Si
149. 1. Quel étranger trouveras-tu fidèle, si tu as été un ennemi pour les tiens ? — 2. Si
la passion prend le dessus, c’est elle qui domine, et l’esprit ne peut plus rien. — 3. Si nous
vainquons, tout nous sera assuré ; si nous venons à céder à la peur, il n’y aura ni endroit ni
ami pour nous protéger. — 4. J’estimerais être un criminel, si j’avais abandonné un ami. —
5. Je dis que les richesses ne sont pas un bien, car, si tel était le cas, elles rendraient les gens
honnêtes. — 6. Si tu formules une requête qui soit digne de moi comme de vous, tu t’en iras
sans essuyer un refus. — 7. Si un homme, fût-il irréprochable, avait cédé à l’amitié de
Catilina, la fréquentation quotidienne et les tentations le rendaient vite égal et semblable
aux autres. — 8. Les bêtes sauvages, si jamais on persiste à s’approcher de leurs tanières et
de leurs petits, on les fait se détourner pour porter secours aux leurs. — 9. S’il n’avait rien
dit, moi, j’étais prêt à parler. — 10. Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous
égarerons jamais. — 11. S’ils avaient jamais eu tant soit peu de scrupule, ils n’auraient pas
eu de tels projets contre la république. — 12. Je parlerais davantage, si les mots pouvaient
donner plus de courage aux lâches. — 13. Si les rois et les gouvernants montraient autant
de qualités morales dans la paix que dans la guerre, le cours des affaires humaines s’en
trouverait plus égal et plus constant. — 14. Si ton comportement est celui d’un honnête
homme, que tout le monde le sache ; s’il ne l’est pas, qu’importe que personne ne le sache,
du moment que, toi, tu le sais ? — 15. Si vous reconnaissez qu’on s’en prend à votre liberté,
n’hésitez pas à la défendre. — 16. La vieillesse offre bien des plaisirs, si l’on sait en tirer
parti. — 17. Si la victoire, le butin, la gloire étaient incertains et lointains, tout bon citoyen
aurait encore le devoir de secourir la république. — 18. Souvent les gens malades, quand
ils ont de la fièvre et qu’ils boivent de l’eau glacée, paraissent soulagés dans un premier
temps, puis voient leur état se dégrader bien davantage. — 19. Si tu acceptes les défauts
d’un ami, fais-les tiens. — 20. Si j’ai l’air de trop parler de moi, pardonnez-moi. — 21. On
ne pourrait s’assurer une vie sereine, si, contrefaisant la nature d’autrui, on renonçait à la
sienne propre. — 22. Non, si tu as défendu cet homme, les juges ne croiront pas pour autant
266 Maîtrise du latin par la pratique

que tu es un bon citoyen. — 23. La mort, il faut ou n’en tenir aucun compte, si elle éteint
complètement la vie de l’âme, ou alors la souhaiter, si elle l’emmène dans un lieu d’éternité.
— 24. Si ton ami, en mourant, te demande de rendre à sa fille son héritage, sans l’avoir nulle
part consigné par écrit et sans l’avoir dit à personne, que feras-tu ? — 25. Diogène, à
Syracuse, était en train de laver des légumes, quand Aristippe lui dit : « Si tu acceptais d’être
le courtisan de Denys, tu n’aurais pas à manger ça. » – « Et toi, en revanche, dit-il, si tu
acceptais de manger ça, tu n’aurais pas à être le courtisan de Denys. » — 26. On rapporte
que Zeuxis avait peint un enfant portant des raisins et que des oiseaux en vol s’étaient
approchés des fruits ; il s’avança alors, mécontent de son œuvre, et dit : « J’ai peint les
raisins mieux que l’enfant, car, si je l’avais réussi parfaitement lui aussi, les oiseaux auraient
dû être effrayés. » — 27. Quelle eût été la vie de Priam, s’il avait su dès sa jeunesse le sort
qu’il connaîtrait dans sa vieillesse ? — 28. Et si l’ennemi arrive devant Rome, qu’allez-vous
faire ? — 29. S’il avait pu se prémunir contre ces haines autant qu’il les craignaient
d’ordinaire, il serait encore en vie.

150. 1. Si Catilina Murenam interficere posset, faceret. — 2. Si quid noui acciderit, fac
me certiorem. — 3. Si res publica in periculo erat, Romani dictatorem dicebant. — 4. Aut
nemo, aut, si quisquam, ego superero. — 5. Asinus, si ausus esset, irae indulsisset. — 6. Si
serui mei me timeant, domum relinquendam existimem. — 7. Si Athenienses Solonis
legibus paruissent, adhuc principatum obtinerent. — 8. Si tecum quid fecerit Mithridates
consideraueris, eum pones ante omnes reges quibuscum populus Romanus bellum gessit. —
9. Si uis tibi parcatur, item ceteris parcas. — 10. Idem fecissemus si occasio nobis data esset.
— 11. Si Catilina in prima pugna uicisset, res publica maximam cladem accepisset. —
12. Diogenes, cum auarus quidam ei stipem petenti dixisset : « Tibi dabo si mihi ut dem
persuaseris. » « Si tibi persuadere possem, inquit, iam ut te suspenderes persuasissem. » —
13. Si multum pluerit, multum frumenti metemus. — 14. Si uitam amas, tempori parce. —
15. Si memoriam exercuerimus, augebitur. — 16. Si illum casum prouidisses, profectus non
esses. — 17. Nisi iste scelestissimus esset, eum apud uos, iudices, non incusarem. — 18. Si
quid pudoris haberetis, hoc beneficium a me non peteretis. — 19. Si possim a patribus
audiri, auxilium eorum habeam. — 20. In pugna ad Ticinum amnem facta, Scipio uulne-
ratus periisset, nisi filius eum corpore suo protexisset. — 21. Volebamus ambitiosum uirum
si forte imperium cuperet, eius potiri non posse. — 22. Nisi quis furentem istum retineret,
censebam rem publicam perituram esse, atque optabam ut hanc personam susciperes. —
23. Qui noluit a te fratreque consilia, cum consules eratis, quaerere, num putas eum, si
omnium rerum potitus esset, quid censeremus quaesiturum fuisse ? — 24. Si orationes ex
historicis libris expulsae essent, maioribus aliquid deesse uisum esset. — 25. Haud nescis
quantum gaudeam, si ad me uenias.

151. Sobriété de Romulus


Romulus, dit-on, invité à un dîner, n’y avait pas beaucoup bu, parce qu’il avait à faire le
lendemain. On lui dit : « Romulus, si tout le monde faisait comme toi, le vin serait meilleur
marché. » Il répondit : « Bien au contraire, il serait cher, si chacun buvait selon son envie ; car,
pour ma part, j’ai bu selon mon envie. » (CALP. PISO, fr. 10 Chassignet = AULU-GELLE, XI, 14, 2)

152. Auguste et le petit poète grec


Quand César Auguste descendait du Palatin, un de ces Grecs avait pour habitude de lui
présenter un petit poème en son honneur. Comme il l’avait fait maintes fois sans succès,
Auguste, voyant un jour qu’il allait encore l’aborder, écrivit de sa main un petit poème en
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 267

grec sur un feuillet, qu’il lui adressa au moment de le croiser. Lui, en le lisant, d’applaudir,
d’admirer de la voix comme de la tête. S’étant approché de son siège, il tira de sa maigre
bourse quelques pièces pour les tendre à l’empereur, avec ces mots : « C’est une somme bien
modeste en comparaison de votre fortune, Auguste ; si j’avais davantage, je vous donnerais
davantage. » Il s’ensuivit un rire général, César appela son intendant et fit donner cent mille
sesterces à ce Grec. (MACR., Sat. II, 4, 31)

153. 1. Insani non plane insani essent nisi sanos timerent, improbi non plane improbi
nisi probos odissent. — 2. Mens omnibus rebus solacio est ac remedio ; quodsi quando ipsa
dolorem adferet, ab eadem si remedium petieris, praebebit. — 3. Si uitiis careremus, aliena
notare non tantum iuuaret. — 4. Illam deligas uxorem quam tibi, si uir sit, amicum deligas.
— 5. Si quis meos errores conuincere demonstrareque poterit, libenter me ipse emendabo
quippe qui ueritatem persequar. — 6. Palmam si habeam uerarum rerum plenam, pandere
cuncter.

3.3.5.2. Quod si, nisi, si non, si minus, sin, siue… siue


154. 1. Je vous encouragerais, si je ne vous savais plus vaillants qu’aucun homme. —
2. Si tu ne simulais pas, tu agirais ainsi ? — 3. La mémoire se perd si on ne l’exerce pas. —
4. La vie humaine est à peu près comme le fer : si l’on s’en sert, il s’émousse ; si l’on ne s’en
sert pas, la rouille le détruit malgré tout. — 5. On demande une paix conclue, si possible,
sur un pied d’égalité, sinon à des conditions acceptables. — 6. Que tu aies quelque chose ou
que tu n’aies rien, écris-moi quand même quelque chose. — 7. Si tu rends service à un ami,
ne regrette pas de l’avoir fait ; honte à toi plutôt, si tu ne le fais pas. — 8. Si tu fais la paix
avec nous, nous irons là où tu le décideras ; mais si tu persistes à nous faire la guerre,
souviens-toi de notre bravoure ancestrale. — 9. Les hommes de la noblesse, quelque projet
qu’ils aient entamé, bon ou mauvais, se distinguent dans les deux cas. — 10. Hannibal, s’il
n’eût été affaibli chez lui par la jalousie de ses propres concitoyens, aurait pu, semble-t-il,
vaincre les Romains. — 11. Si l’on n’empêche pas ce forfait de se produire, une fois commis,
on implorerait la justice en vain. — 12. Peu de jeunes gens parviennent jusqu’à la
vieillesse ; s’il n’en était pas ainsi, on vivrait mieux et plus sagement, car la réflexion, la
raison et la sagesse se trouvent chez les vieillards ; sans eux, il n’y aurait jamais eu de cités.
— 13. Une courte existence est assez longue pour bien vivre ; mais, si elle se prolonge plus
avant, il ne faut pas s’en plaindre davantage que ne se plaignent les agriculteurs de ce que,
passée la douceur du printemps, l’été et l’automne sont arrivés. — 14. Et si l’on célèbre les
qualités du pilote quand il sauve son bateau de la tempête dans une mer pleine d’écueils,
pourquoi ne pas regarder comme hors du commun l’habileté d’Atticus, qui sortit indemne
de tant de troubles civils si graves. — 15. Une fois qu’Archytas fut revenu dans son pays et
qu’il se mit à faire le tour de ses propriétés, il remarqua que la négligence de son intendant
leur avait porté préjudice et les avait fait péricliter ; et fixant des yeux le fautif : « Je t’aurais
puni, dit-il, si je n’étais pas fâché contre toi. » — 16. Il est contraint de l’avouer sinon
expressément, dans les faits. — 17. Je ne rapporterais pas cette histoire volontiers, si elle
n’était consignée dans de nombreux écrits. — 18. Si le métier de marchand est de faible
rapport, il doit être considéré comme une activité vile ; mais s’il se fait à grande échelle et
qu’il est lucratif, il n’est pas à décrier complètement. — 19. Il viendra le moment de la mort,
et bien vite encore, que tu résistes ou que tu sois pressé. — 20. Ayant trouvé des gués, ils
essayèrent de faire passer la rivière à une partie de leurs forces, dans l’intention, s’ils le
268 Maîtrise du latin par la pratique

pouvaient, d’enlever le poste ; s’ils n’y parvenaient pas, ils dévasteraient le territoire des
Rèmes. — 21. Qu’est-ce que la piété, sinon la volonté d’être reconnaissant envers ses
parents ? — 22. Si ces qualités remarquables ne provoquaient pas de plaisir, qui les trouve-
rait enviables ou souhaitables ? — 23. Ôte-moi cette crainte : si elle est fondée, pour éviter
que j’en sois victime ; si elle est infondée, pour qu’un jour enfin je cesse d’avoir peur. —
24. Si Hannibal n’était pas égaré par le crime commis à Sagonte, il regarderait sûrement
derrière lui pour voir, sinon son pays vaincu, du moins sa famille, son père et les traités
rédigés de la main d’Hamilcar. — 25. Tel qui est victorieux n’est pas vainqueur, si le vaincu
ne reconnaît pas sa défaite. — 26. S’il en est ainsi, tout est plus facile ; dans le cas contraire,
c’est un grave problème. — 27. Le droit doit être recherché et respecté comme tel, mais
avec le droit, la justice aussi. — 28. S’ils n’ont rien fait d’autre que dénoncer l’affaire, ne
suffisait-il pas de les remercier ? — 29. S’il est impossible de prévoir aucun des événements
fortuits parce qu’ils ne peuvent être certains, la divination n’existe pas ; si, au contraire, on
peut les prévoir parce qu’ils sont certains et inéluctables, là encore, la divination n’existe
pas, car, disais-tu, elle s’occupe d’événements fortuits. — 30. Ne va pas croire que j’écrive à
personne de plus longues lettres qu’à toi, à moins que quelqu’un m’ait écrit longuement, à
qui j’estime qu’il faille répondre de même. — 31. Rien ne m’y aurait porté, n’était ma
volonté de réprimer cette arrogance qui est la tienne et de briser ton audace. — 32. Le pont
Sublicius faillit livrer passage à l’ennemi, s’il n’y avait eu un héros, Horatius Coclès. —
33. Si des honnêtes gens renversent les tyrans, c’est la cité qui renaît ; si ce sont des
aventuriers, c’est une faction qui se forme.

155. 1. Hannibalem siue probamus siue reprehendimus facere non possumus quin
admiremur. — 2. Apud Romanos nemo saltat nisi insanit. — 3. Si potes, totum librum
lege ; si minus, certe partem lege. — 4. Si pacem uultis, dabimus ; sin bellum, parati sumus
forti animo gerere. — 5. Si non cum sollertia, at certe cum uirtute oppidani restiterunt. —
6. Lepus quidam in latibulo cogitabat. Nam quid in latibulo facias nisi cogites ? — 7. Quod si
iste lupus te attigerit, malas edenta. — 8. Memoria minuitur nisi eam exerceas. — 9. Fertur
Alexandrum, cum Diogenem uideret, exclamauisse : « Si non Alexander essem, Diogenes
esse uellem. » — 10. Si tibi exploratum est te rerum potiri posse, non cunctandum est, sin
autem dubium, non conandum.

156. 1. Si ei crederes, mortalium eum putares miserrimum. — 2. Si uis laudari, sine te


reprehendam. — 3. Quamquam multos amicos numero, solus ero si quam calamitatem
accepero. — 4. Si a ciuibus magis sustentatus esset, Hannibal facile Romanos uincere
potuisset. — 5. Si ei non assentiebamur, statim irascebatur. — 6. Si unum uerbum addes,
iam te affligam. — 7. Te infidum amabam ; quid si fidus fuisses ? — 8. Breui redibo nisi
quid acciderit. — 9. Si uis imperare, disce prius parere. — 10. Si alia dicerem, te fallerem.
— 11. Si statim proficiscemur, tempore aderimus.

157. 1. C’est une erreur de croire qu’il est facile de donner. — 2. César envoie en avant
le lieutenant avec toute la cavalerie, au cas où il pourrait tirer avantage d’une marche
rapide. — 3. Ma seule consolation est de savoir que cela t’est profitable. — 4. Les Romains
se mirent à appeler les ennemis pour voir s’ils voulaient entrer. — 5. Nous parlerons du
caractère et des qualités naturelles d’Épaminondas, et de tout ce qui mérite d’être évoqué.
— 6. J’ai le sentiment qu’il ne peut y avoir d’amitié que chez les honnêtes gens. — 7. Le
poète Archias, lui faisaient honneur non seulement ceux qui désiraient l’entendre, mais
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 269

aussi tous ceux qui faisaient semblant. — 8. Je m’étonne qu’il ait pu avoir quelque ami. —
9. Comment m’étonner que des gens malhonnêtes tiennent sur moi des propos malhon-
nêtes ? — 10. Plus que jamais, prête attention au livre que tu recevras avec cette lettre. —
11. Tous les druides obéissent à un chef unique, qui détient l’autorité suprême. À sa mort,
celui qui l’emporte sur les autres par son prestige lui succède. — 12. Tous ceux qui sont
prêts à croire que l’hypocrisie peut leur assurer une gloire durable se trompent lourdement.
— 13. J’attendais de voir si tu m’en parlerais. — 14. De tous côtés, l’ennemi entoure le
camp, au cas où il pourrait trouver un accès. — 15. Socrate disait que le plus court chemin
vers la gloire était de faire en sorte d’être tel qu’on voulait paraître. — 16. Il tenta une
action, au cas où il pourrait prendre la place au premier assaut. — 17. Les soldats se
tenaient prêts, au cas où l’on aurait besoin d’eux. — 18. César ménagea les Éduens, au cas
où il pourrait, par leur entremise, regagner les peuples. — 19. Hannibal aborda en Afrique
avec cinq navires, pour essayer de pousser les Carthaginois à entrer en guerre. — 20. Il ne
refusa pas d’essayer d’apporter à la république toute l’aide qu’il pouvait. — 21. Après avoir
essayé de passer en force de nuit, maintenus à distance par les traits, ils renoncèrent à cette
entreprise.

158. L’homme a horreur de la solitude


Si quelqu’un a le caractère rude et sauvage, au point de fuir et de détester la société des
hommes, il ne pourrait cependant s’empêcher de rechercher une présence pour vomir le
venin de son ressentiment. Et l’on en jugerait fort bien, s’il pouvait advenir qu’un dieu nous
enlève du milieu des hommes pour nous installer dans un endroit isolé, en mettant à notre
disposition l’abondance de biens que réclame la nature, mais en nous ôtant toute possibilité
de voir personne. Qui aurait l’âme assez trempée pour être à même d’endurer pareille exis-
tence et à qui la solitude n’ôterait-elle pas l’envie de profiter de tous les plaisirs ? C’est donc
bien vrai, ce que disait Archytas de Tarente, je crois, et que j’ai entendu nos anciens rappe-
ler bien souvent, qui l’avaient entendu d’autres anciens : si quelqu’un pouvait s’élever dans
le ciel pour contempler l’univers et la beauté des astres, sa surprise serait sans agrément ;
mais elle serait des plus charmantes, s’il avait quelqu’un à qui le raconter. (CIC., Lael. 87–88)

3.3.5.3. Dum, dummodo, modo


159. 1. Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ! — 2. Qu’on dise, j’y consens, que
c’est moi qui l’ai contraint à l’exil, pourvu qu’il parte en exil. — 3. Je ne désapprouve pas ce
genre d’études, pourvu qu’on s’y consacre avec mesure. — 4. Bien des gens oublient toute
droiture et toute honnêteté, pourvu qu’ils obtiennent le pouvoir. — 5. Qu’un prince ne soit
pas généreux, pour autant qu’il ne vole rien. — 6. Moi, si je donne l’impression à quelqu’un
d’avoir été nonchalant jusqu’ici, pourvu que ce ne soit pas à toi, je n’en ai cure. — 7. Pourvu
que je ne meure pas à cause de mes mauvais tours, peu m’importe. — 8. J’ai tout fait passer
au second plan, pourvu que j’obéisse aux injonctions de mon père. — 9. Catilina ne regar-
dait pas à la dépense, pourvu qu’il rendît la jeunesse dévouée à sa cause. — 10. Un acteur,
pour plaire, ne doit pas jouer dans toute la pièce, pourvu qu’on l’apprécie dans une scène,
quelle qu’elle soit, où il a joué. — 11. Sors de la ville ! Tu me délivreras d’une grande
crainte, pour autant qu’il y ait un mur entre toi et moi. — 12. Il n’était rien de si ardu qu’ils
ne fussent prêts à faire, pourvu que leur action pût soulager la cité. — 13. Les vieillards
conservent leur talent, pourvu que subsistent jusqu’au bout la passion et l’envie d’agir.
270 Maîtrise du latin par la pratique

160. 1. Omnes res meas tibi habe, dum me conserues. — 2. Fac ut libet, dum ceteris ne
noceas. — 3. Quid interest quanti sit poculum, dummodo uinum bonum sit ? — 4. Seuerus
sit rex, dum iustus sit. — 5. Carthagine Hannonis partes Romanis concessurae erant, dum-
modo ne armis decertaretur. — 6. Tibi ignoscam, modo te culpae paeniteat. — 7. Ludant
pueri, dum litterarum studia ne remittant. — 8. Omnes reprehendant, dum tu mihi assen-
tiaris. — 9. Cicero Catilinam uiuere sinebat, dum urbe exiret. — 10. Haud dubium est quin
cuilibet placere possis, dummodo cui ille cupiditati maxime seruiat noueris.

3.3.6. Concession
3.3.6.1. Proposition concessive (conditionnelle)
161. 1. Atticus ne rechercha pas les honneurs, alors qu’ils s’offraient à lui. — 2. Je
suivrai les honnêtes gens, fût-ce vers le précipice. — 3. Je pourrais rester, mais, comme je te
l’ai écrit, je vais m’en aller d’ici. — 4. Si tu es un homme, admire jusque dans leurs échecs
ceux qui osent de grandes choses. — 5. Il faut tout faire en vue du plaisir, même si on ne
l’atteint pas. — 6. Ces propos, si plaisants qu’ils fussent, ne m’ont pourtant pas fait rire. —
7. Vos maisons, bien que le danger soit désormais écarté, faites-les garder par des
sentinelles. — 8. Bien qu’il mourût âgé, il semblait cependant qu’il ne devait jamais mourir.
— 9. Bien que j’aie aimé la philosophie depuis mon plus jeune âge, mon intérêt pour elle se
renforce chaque jour. — 10. Bien que les hommes soient plus faibles que les animaux à
bien des égards, ils leur sont infiniment supérieurs en ce qu’ils sont capables de parler. —
11. Cicéron, bien qu’il fût de santé très fragile, ne s’accordait pas même la nuit pour se
reposer. — 12. Bien qu’Aristide se distinguât par un désintéressement tel, qu’il est le seul,
de mémoire d’homme, à avoir été surnommé le Juste, il fut néanmoins condamné à l’exil
pour dix ans. — 13. Lorsque les troupes ennemies ne sont pas loin, même si elles n’ont
mené aucune attaque, on abandonne néanmoins les troupeaux, on délaisse les cultures, on
suspend la navigation commerciale. — 14. La vieillesse, si peu pénible soit-elle, emporte
malgré tout la verdeur. — 15. Si dangereuse que soit la flagornerie, elle ne peut cependant
faire de tort qu’à celui qui s’y complaît. — 16. Bien qu’Hamilcar brûlât d’envie de faire la
guerre, il pensa cependant qu’il fallait œuvrer pour la paix. — 17. Bien que la conscience
d’avoir agi avec noblesse soit une belle récompense en soi, un mortel, à mon sens, ne doit
tout de même pas dédaigner l’immortalité. — 18. Je te sais gré de cette franchise, même si
elle ne me réjouit pas. — 19. Bien qu’on ne puisse rien ajouter à l’œuvre d’un tel orateur, il
manque cependant chez Démosthène une part importante de lui-même, parce qu’on le lit au
lieu de l’écouter. — 20. Ce que l’homme voit fréquemment ne l’étonne pas, même s’il ignore
pourquoi cela se produit.

162. 1. Quamquam ambitio uitium est, saepe tamen in ea fons est uirtutum. — 2. Quam-
quam incredibili audacia erat, timuit. — 3. Etsi parcus erat, liberalis erat. — 4. Etiamsi non
times, suadeo ut caueas. — 5. Quamuis magni sint reges, sunt quod sumus. — 6. Catilina,
cum consilia patefacta essent nullamque spem iam haberet, in bello perseuerare consti-
tuerat. — 7. Pacis condiciones, quamuis graues sint, accipiendas puto. — 8. Diogenes,
quamquam pauper erat, se felicem existimabat. — 9. Venit cum uocatus non esset. —
10. Etsi a te dissentio, libenter audiam. — 11. Etiamsi exigas, tibi satisfacere non possim. —
12. Etiamsi me oderis, non querar. — 13. Nemo mendaci uiro credit, etiamsi uerum dicit.
— 14. Etiamsi res desperatae essent, turpe esset fugere. — 15. At, quamuis fortis sis, rege
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 271

natus non es. — 16. Quamquam omnes uirtutes alliciunt, tamen iustitia ac liberalitas id
maxime efficiunt. — 17. Homo, etiamsi mundi pondere obruatur, praestantior tamen sit ea
mole qua obruatur, quippe qui ipse sentiat se perire.

1. Etsi (etiamsi)… est. / Cum… sit. — 2. Etsi (etiamsi)… erat. / Cum… esset. — 3. Quam-
quam (etiamsi)… erat. / Cum… esset. — 4. Quamquam (etsi)…, times. / Cum… timeas. —
5. Quamquam (etsi, etiamsi)… sunt. — 6. Quamquam (etsi, etiamsi)… patefacta erant…
habebat. — 7. Quamquam (etsi, etiamsi)… sunt. — 8. Etsi (etiamsi)… erat. / Cum… esset. —
9. Quamquam (etsi, etiamsi)… est. — 10. Quamquam (etiamsi)… dissentio. / Cum…
dissentiam. — 11. Cum… exigas. — 12. Cum… oderis. — 13. Quamquam (etsi)… dicit. /
Cum… dicat. — 14. Cum… essent. — 15. Quamquam (etsi, etiamsi)… es. — 16. Etsi
(etiamsi)… alliciunt. / Cum… alliciant. — 17. Cum… obruatur.

3.3.6.2. Autres constructions (ut, licet, relatif indéfini)


163. 1. De quelque côté qu’on se tourne, l’amitié n’est jamais un fardeau. — 2. Celui qui
vit d’espoir est inquiet, quand bien même ses espoirs ne l’ont jamais déçu. — 3. Quand bien
même les atomes existeraient, jamais cependant leurs déviations ne s’expliqueraient. —
4. N’eût-il interrogé personne, il aurait pu le savoir. — 5. Quoi qu’on lui demandât, il se
faisait scrupule de tenir parole. — 6. Tu auras beau avoir traversé une vaste mer, ils te
suivront, tes défauts, où que tu abordes. — 7. La vieillesse, à supposer qu’elle emporte tout,
apporte certainement la sagesse. — 8. Platon n’apporterait-il aucun argument, sa seule au-
torité aurait raison de moi : mais les arguments qu’il a apportés sont si nombreux ! — 9. Où
qu’on décide d’aller, c’est par le fer qu’il faut se frayer un chemin. — 10. Libre à chacun de
protester, je dirai ce que je pense. — 11. Je préfère que vous ayez la vie sauve, quelle que
soit votre disposition d’esprit à mon égard. — 12. Où qu’il se trouve dans le monde, nous le
chérirons. — 13. Malgré leur petit nombre, malgré leur situation critique, ils criaient qu’ils
voulaient combattre. — 14. À supposer que je me sois trompé, je n’abuse cependant pas
mes lecteurs. — 15. Quoi que tu entreprennes, songe où tu veux aboutir (fr. En toute chose,
il faut considérer la fin). — 16. Quel qu’ait été son dessein, il l’a assurément conçu lui-
même. — 17. Quoi qu’il en soit, je serai cependant heureux d’avoir contribué à rappeler les
hauts faits du peuple romain. — 18. Partout où la cavalerie chargeait, elle obligeait
l’ennemi à reculer. — 19. Tous ceux que j’ai entendu se plaindre de toi, je les ai calmés par
tous les moyens possibles. — 20. Admettons que ce ne soit pas vrai, je ne m’en promets pas
moins un spectacle exceptionnel, pour autant que je puisse y assister en ta compagnie. —
21. On peut passer partout où un autre laisse une trace le premier. — 22. Le malheur
trouvera aisément celui qu’il veut frapper.

164. 1. Vt lex iniqua sit, tamen obseruanda est. — 2. Vt lex iniqua esset, tamen seruanda
esset ; nunc constat aequam esse legem. — 3. Quidquid dico, mihi non credunt. — 4. Etsi
uerum dico, mihi non credunt. — 5. Quocumque me uerti, nihil nisi pericula uideo. —
6. Vbicumque es, memento mei. — 7. Quamquam diues es, tibi non inuideo. — 8. Non sint
Homeri opera Ilias Odysseaque, perfecta tamen opera sunt. — 9. Quocumque ibis, contem-
plare pulchritudinem rerum. — 10. Quicquid a ceteris bene audimus, iam nouimus.

165. 1. Cur id fecisti, cum scires legem uetare ? — 2. Etiamsi facere uelit, non possit. —
3. Quidquid ages dicesque, mihi non persuadebis. — 4. Quamquam in summo discrimine
res uersabatur, consul tamen de salute patriae non desperauit. — 5. Etsi non curiosus sum,
272 Maîtrise du latin par la pratique

hoc cognoscere uelim. — 6. Catilina scelerata consilia, quamquam patefiebant, tamen non
omittebat. — 7. Quicquid ceteri dicent, faciam ut libet. — 8. Quicquid fiet, fac quod decet.
— 9. Periculum etiamsi multo maius esset, tamen adirem. — 10. Quamquam Catilinam
timebat, Cicero eum supplicio afficere cunctabatur. — 11. Quamuis disertus esset Cicero,
Milo damnatus est. — 12. Quamquam fortissime restiterunt, Spartiates Persas impedire
non potuerunt quin per Thermopylas erumperent. — 13. Quod etsi sciebam, tamen sole-
bam mirari.

166. 161.6. Ces propos, malgré leur drôlerie, ne m’ont cependant pas fait rire. —
161.10. Les hommes ont beau être plus faibles que les animaux à bien des égards, ils leur
sont surtout supérieurs en ce qu’ils sont doués de langage. — 161.11. Cicéron, en dépit de sa
santé très fragile, ne s’accordait même pas la nuit pour se reposer. — 161.12. Aristide,
malgré son désintéressement notoire, au point d’être le seul, de mémoire d’homme, à avoir
été appelé le Juste, fut néanmoins condamné à l’exil pour dix ans. — 161.14. La vieillesse, si
peu pénible soit-elle, emporte malgré tout la verdeur. — 161.15. La flagornerie a beau être
dangereuse, elle ne peut cependant faire de tort qu’à celui qui s’y complaît. — 161.16. Tout
en brûlant d’envie de faire la guerre, Hamilcar pensa cependant qu’il fallait œuvrer pour la
paix. — 161.17. La conscience d’avoir agi avec noblesse a beau être à elle seule une belle
récompense, un mortel, à mon sens, ne doit tout de même être indifférent à l’immortalité.

167. Un tyran paranoïaque


Le tyran Denys, qui était de bonne famille et de naissance honorable (bien que les avis
divergent sur ce point), comptait dans son entourage nombre de gens de son âge et de
proches, ainsi que de jeunes amants, selon l’usage dans le monde grec. Mais il n’avait
confiance en aucun d’eux : c’était à des esclaves choisis au sein de riches familles et sous-
traits par lui à la servitude, ainsi qu’à des aventuriers et des brutes sauvages, qu’il confiait la
garde de sa personne. Ainsi, son appétit sans mesure pour le pouvoir absolu l’avait contraint
à vivre pour ainsi dire reclus dans une prison. Il y a plus : pour éviter de confier son cou à
un barbier, il apprit à ses propres filles à le raser. Livrées à une activité aussi vile et juste
bonne pour des servantes, de jeunes princesses, telles des coiffeuses, faisaient la barbe et les
cheveux de leur père ! Et cependant, une fois devenues adultes, il reprit leurs rasoirs et
décida qu’elles lui brûleraient la barbe et les cheveux avec des coquilles de noix rougies au
feu. (CIC., Tusc. V, 58)

168. Le don de soi-même est le plus précieux qui soit


Comme on offrait beaucoup de dons à Socrate, chacun contribuant selon ses moyens,
Eschine, un disciple sans ressources, lui dit : « Je ne trouve rien à te donner qui soit digne de
toi et je mesure par là-même ma pauvreté. Aussi je te fais don de la seule chose que je
possède, ma personne. Ce don, je te demande de l’agréer quelle que soit sa valeur et de
songer que d’autres, s’ils te donnaient beaucoup, en ont laissé davantage de côté pour eux-
mêmes. » Socrate lui dit : « Toi, comment ne pas voir que tu m’as fait un don de valeur, à
moins peut-être que tu estimes ne pas valoir grand-chose ? Je veillerai dès lors à te rendre à
toi-même meilleur que je ne t’ai reçu. » (SÉN., Ben. I, 8, 1–2)

169. Bon mot d’Hannibal


Dans les livres d’histoire ancienne figure une plaisanterie pleine d’esprit que fit le Car-
thaginois Hannibal à la cour du roi Antiochos. Voici la plaisanterie en question. Antiochus
lui faisait voir sur une plaine de parade les troupes innombrables qu’il avait levées dans
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 273

l’intention de mener la guerre contre le peuple romain. Il faisait manœuvrer une armée
toute resplendissante de décorations d’argent et d’or ; il faisait aussi défiler des chars armés
de faux, des éléphants avec leurs tours et des chevaux, dont les mors, les couvertures, les
colliers et les décorations brillaient d’un vif éclat. Alors le roi, tout fier de contempler une
armée aussi nombreuse et aussi magnifique, se tourne vers Hannibal et dit : « Penses-tu
qu’on puisse se mesurer aux Romains et que tout cela soit suffisant pour eux ? » Le
Carthaginois, se moquant de la lâcheté et de l’incapacité d’une armée si richement équipée,
répliqua : « Tout cela est suffisant, je crois, amplement suffisant pour les Romains, malgré
leur cupidité sans borne. » On ne saurait faire une réponse ni plus spirituelle, ni plus
mordante. Le roi l’avait interrogé sur la taille de son armée et sa capacité à rivaliser ;
Hannibal, dans sa réponse, visa le butin. (AULU-GELLE, V, 5, 1–7)

170. Les abeilles


Parmi tous ces animaux, ce sont les abeilles qui occupent le premier rang et qu’à juste
titre nous admirons le plus, car elles sont les seules de leur espèce à avoir été créées pour
l’homme. Elles recueillent le miel, ce suc si doux, si léger et si sain ; elles fabriquent les
rayons et la cire pour mille usages de la vie ; elles sont dures à la peine, réalisent des
travaux, ont un gouvernement, des conseils particuliers, des chefs de troupe et, chose la plus
étonnante, un comportement différent de tous les autres animaux, car leur espèce n’est ni
domestique ni sauvage. Si puissante est la nature que, de ce qui est pour ainsi dire l’ombre
insignifiante d’un animal, elle a fait quelque chose d’incomparable. Quels muscles, quelles
forces pourrait-on comparer à tant d’habileté et de zèle ? pour ce qui est de la raison, quels
hommes pourrait-on, de bonne foi, comparer à ces insectes, qui les surpassent certainement
sur un point : ils ne connaissent rien d’autre que le bien commun ? (PL. ANC., XI, 11–12)

3.3.7. Comparaison
3.3.7.1. Proposition comparative
171. 1. Voilà le dessein qu’une fois consul j’espère réaliser avec vous. — 2. Jugurtha
capitule comme les Italiens en avaient émis l’avis. suivant l’avis des Italiens, capitule. —
3. Marius partit pour l’Afrique avec des effectifs plus importants que ce qui avait été décidé.
— 4. Ils manœuvraient avec d’autant plus de facilité, que nos navires étaient retenus par le
mauvais temps. — 5. J’ai usé de la violence autant que je le devais, non que je le voulais. —
6. Cet événement s’est déroulé tout autrement que je l’avais escompté. — 7. Comportons-
nous avec d’autant plus de modestie que nous sommes puissants. — 8. La même règle vaut
pour l’utilité et l’honnêteté. — 9. Qu’il m’arrive malheur, si je ne pense pas ce que j’écris !
— 10. Quand Hamilcar vint à Carthage, il trouva un État dans une situation tout autre qu’il
n’avait espéré. — 11. Les hauts faits des Athéniens, d’après ce que moi j’en juge, ne
manquèrent pas d’éclat. — 12. La doctrine stoïcienne est, comme il me semble, un peu plus
rude et plus dure que ne le permettent la réalité ou la nature. — 13. Jamais personne n’a
osé demander aux dieux immortels des succès aussi nombreux et éclatants que ceux qu’ils
ont offert à Pompée. — 14. Quoi de plus agréable que d’avoir quelqu’un à qui l’on ose tout
dire comme à soi-même ? — 15. Cette activité m’a valu des récompenses plus considérables
qu’à nul autre avant moi. — 16. Quel avantage si grand trouverait-on dans la prospérité, si
l’on n’avait personne pour s’en réjouir autant qu’on le ferait soi-même ? À vrai dire,
l’adversité serait difficile à supporter, sans quelqu’un pour la supporter plus mal encore
274 Maîtrise du latin par la pratique

qu’on ne le ferait. — 17. Xerxès s’attaqua à l’Europe entière avec des troupes en nombre tel
que personne n’en eut jamais, ni avant ni après. — 18. Moi, je m’engage à ne pas
abandonner l’État et le peuple romain et à ne laisser nul autre citoyen romain
l’abandonner ! — 19. Je n’ai pas parlé autrement que je [ne] pensais. — 20. Sylla,
vainqueur, fit disperser les cendres de C. Marius, poussé par une haine plus tenace que s’il
avait montré autant de sagesse qu’il montra de passion. — 21. Les Carthaginois, aux prises
à la fois avec l’ennemi et avec la difficulté du terrain, luttaient davantage entre eux –
chacun, pour sa part, essayant d’échapper le premier au péril – qu’avec l’ennemi. — 22. Qui
ne se rend compte que ces statues ont trop de raideur pour imiter la réalité ? — 23. Isocrate
me paraît avoir trop de talent pour que ses discours soient comparés à ceux de Lysias. —
24. Je suis attaché à la république autant que personne. — 25. J’aurai toujours pour toi la
considération la plus haute qui soit. — 26. À supposer que mes amis n’aient pas les qualités
que je vante en eux, je suis néanmoins heureux de les voir ainsi. — 27. Je suis ému par la
perte d’un ami tel que, comme je le crois, je n’en aurai jamais de pareil. — 28. L’aspect des
lieux ne change pas comme le visage des hommes.

172. 1. Acta res est sic ut narraui. — 2. Non aliter acta res est ac narraui. — 3. Volo talis
esse qualem me esse uoluisti. — 4. Belgae non isdem institutis utebantur quibus ceteri
Galli. — 5. Virtutem ita cole ut me continenter facere uidisti. — 6. Quotannis Carthagine
duo sufetes creantur ut Romae duo consules. — 7. Hannibal ceteris belli ducibus prudentia
ita praestabat ut populus Romanus ceteris nationibus uirtute. — 8. Vt imperatum erat,
transfugae deprehensi sunt. — 9. Contagio pestis latius effunditur quam existimes. —
10. Res omnino aliter se habet ac speraueram. — 11. Auaro tantum desunt quae habet
quantum quae non habet. — 12. Vt unde ueniam ita quo eam nescio. — 13. Quo plures
stulti conuenerunt, eo magis cachinnant. — 14. Asinus natura tam humilis, quietus placi-
dusque est quam equus generosus, acer uehemensque. — 15. Quo carior est qui iniuriam
facit, eo maior iniuria. — 16. Maiora deliquerunt quam ut eis ignosci possit.

173. 1. Chacun se tenait à distance des enseignes comme il lui plaisait. — 2. Diogène, en
philosophe cynique, répondit assez librement à Alexandre qui l’interrogeait. — 3. Plus on
est homme de qualité, plus il est difficile de soupçonner autrui de malhonnêteté. — 4. Plus
une maladie est grave, plus on cherche un médecin réputé. — 5. Si la majeure partie du
versant italien des Alpes est plus courte, elle est aussi plus escarpée. — 6. S’il est vrai que la
mort n’a rien d’un bien, elle n’a en tout cas rien d’un mal. — 7. Tu as présenté un exposé de
mémoire, pour des questions si nombreuses, et de façon lumineuse, pour des questions si
obscures. — 8. Le consul, dans la panique générale, était lui-même assez calme, comme on
peut l’être lors d’une alerte. — 9. Catilina, en homme très franc qu’il a toujours été, n’a pas
cherché d’excuse, mais s’est dénoncé. — 10. Plus un acte est odieux, plus sévère doit être la
sanction. — 11. Si tu as pu te tromper, qui ne voit, en revanche, que tu n’as pas pu te laisser
abuser ? — 12. Q. Maximus, pour un Romain, était un fin lettré. — 13. Il y a lieu de croire
que Pisistrate avait, pour son temps, de grandes qualités d’orateur. — 14. Au courage de
nos soldats, les Gaulois opposaient toutes sortes de moyens, en peuple d’une extrême
ingéniosité. — 15. Si les patriciens laissèrent passer ces mesures à contrecœur, ils ne s’y
opposèrent cependant pas. — 16. Pausanias de Sparte, s’il brillait par ses qualités, avait
aussi de nombreux défauts.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 275

174. 1. Eburones, ut exigua ciuitas, praeclare Caesaris copiis restiterunt. — 2. Vt


quisque pauperrimus est ita saepe beatissimus. — 3. Hannibal, ut Poenus, per dolum non
minus quam per uim pugnauit. — 4. Hannibalis uictoriis ut maxima pars Romanorum
copiarum deleta erat, ita uictoris copiae consumptae erant. — 5. Alacerrimus uidetur ut
senex. — 6. Cicero ut uir rei publicae studiosus laudis cupidus erat. — 7. Vt simplex libens
assentatoribus credes. — 8. Vt errare potuisti, ita pro certo habeo te nos decipere non
cogitauisse. — 9. Vt pulchrum est gloriam petere, ita turpe malis artibus ad eam niti.

175. 171.2. Jugurtha, conformément à l’avis des Italiens, capitule. — 171.11. Les exploits
d’Athènes, selon moi, ne manquèrent pas d’éclat. — 171.12. L’enseignement des stoïciens
est, à mon sens, un peu plus austère et plus rude que ne l’admettent la réalité ou la nature.

176. 1. Vt optasti, ad te si quid nouero statim scribam. — 2. Vt censeo, praestat exspec-


tare. — 3. Vt quisque meritus erit, ita laudabitur. — 4. Omnia ei ut optat eueniunt. — 5. Vt
promiserat, imperator praedam militibus reliquit. — 6. Licet nobis ut libet facere ? —
7. Legati Romani, ut imperatum erat, Sagunto Carthaginem ierunt. — 8. Cicero, ut solet, in
ea oratione gloriatur. — 9. Res, ut uidetur, bene uertit.

177. 1. Celui à qui l’on permet plus qu’il est juste, en veut plus qu’il est permis. — 2. De
même que notre corps sans l’esprit, ainsi une cité sans la loi ne peut rien faire de ses
éléments, qui sont comme son sang et ses membres. — 3. Il n’est pas normal que la plupart
des gens veuillent avoir un ami tel qu’ils ne peuvent être eux-mêmes. — 4. Tout comme une
bonne santé est plus appréciée de ceux qui relèvent d’une grave maladie que de ceux qui
n’ont jamais connu la maladie, ainsi tous les bonnes choses qu’on n’a pas ont plus de
charme que celles qu’on apprécie en permanence. — 5. Comme tu auras semé, tu récolteras
(fr. On récolte ce que l’on sème).

178. 1. Vt flores sic homines pereunt. — 2. Nemo umquam neque tam felix neque tam
infelix fuit quam putauit. — 3. Plures sunt stulti quam sapientes, sapientibusque ipsis plus
inest stultitiae quam sapientiae. — 4. Quo magis aliquem diligis, eo minus adulari decet. —
5. Quanta consilium danti opus est audacia, tanta sequenti patientia. — 6. Quo magis
simplicem hominem agis, eo minus es. — 7. Non eo minus sentis quo magis cogitas, sed quo
magis iudicas, eo minus amas. — 8. Ideo homines uerentur ne sibi tales uideantur quales
sunt, quod tales non sunt quales decet.

3.3.7.2. Proposition comparative conditionnelle


179. 1. Métellus, comme si l’ennemi était tout proche, progressait avec une armée sur ses
gardes. — 2. Je voudrais que tu te charges de cette affaire comme s’il s’agissait de mes
propres intérêts. — 3. Ces gens parlent comme si c’était leur affaire. — 4. Les sénateurs
prirent peur, comme si l’ennemi était déjà aux portes. — 5. Les enfants nouveau-nés sont
couchés comme s’ils étaient sans aucune âme. — 6. Agésilas, comme s’il anticipait l’issue du
combat, refusa de sortir. — 7. Vis avec les hommes comme si la divinité te voyait ; parle à la
divinité comme si les hommes t’entendaient. — 8. Moi, je vivrai avec la pensée que je suis
venu au monde pour les autres. — 9. Verrès s’est conduit comme s’il ne devait jamais
rendre des comptes. — 10. Après la prise de Syracuse, Marcellus épargna tous les édifices,
comme s’il était venu pour défendre la ville et non la prendre d’assaut. — 11. Comme si
l’Asie était bouclée, il ne nous parvient que des rumeurs. — 12. On le regrettait comme s’il
276 Maîtrise du latin par la pratique

était l’un des nôtres. — 13. Il faut régler notre vie comme si tout le monde la regardait,
penser comme si quelqu’un pouvait voir au plus profond de notre cœur. — 14. Les citoyens
se congratulaient comme s’ils avaient gagné. — 15. Qu’ai-je besoin de recourir à ces
témoins, comme si l’affaire était incertaine ou obscure ? — 16. Elle s’est jetée à mes pieds,
la malheureuse, comme si je pouvais faire revenir son fils des enfers. — 17. Je voudrais que
vous combattiez animés par le ressentiment et la colère, comme si vous voyiez vos esclaves
prendre soudain les armes contre vous. — 18. Les hommes pourris d’orgueil vivent comme
s’ils ignoraient les honneurs et les sollicitent comme s’ils avaient mené une vie d’honnêteté.
1. pariter ac si… adessent : subj. impft, irréel du prés. — 2. ut si esset : subj. impft, irréel du prés.
— 3. quasi… agatur : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 4. uelut si… esset : subj. impft,
condit. irréelle du prés. — 5. tamquam… sint : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 6. ut
si… diuinaret : subj. impft, irréel du prés. — 7. tamquam… uideat : subj. prés., simultanéité en
contexte prés. ; tamquam… audiant : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 8. quasi sciam :
subj. prés., simultanéité en contexte fut. — 9. tamquam… esset redditurus : périphr. -urus essem,
postériorité en contexte passé — 10. quasi… uenisset : subj. p-q-pft, antériorité en contexte passé —
11. tamquam clausa sit : subj. pft à valeur de résultat, simultanéité en contexte prés. — 12. ut si
esset : subj. impft, irréel du prés. — 13. tamquam… uiuamus : subj. prés., simultanéité en contexte
prés. ; tamquam… possit : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 14. quasi uicissent : subj. p-q-
pft, antériorité en contexte passé — 15. quasi… sit : subj. prés., simultanéité en contexte prés. —
16. quasi… possem : subj. impft, simultanéité en contexte passé — 17. uelut si… uideatis : subj. prés.,
potentiel du prés. — 18. quasi… contemnant : subj. prés., simultanéité en contexte prés. ; quasi…
uixerint : subj. pft, antériorité en contexte prés.

180. 1. Fac ut si nihil tibi dixissem. — 2. Hunc puerum amo quasi filius sit. — 3. Oppi-
dani pugnabant tamquam subsidia conuentura essent. — 4. Diuitiis utaris ut si aliquando
pauper futurus sis. — 5. Ille orator dicit uelut si de rerum statu ignarus esset. — 6. Omnes
eius uoces memini quasi adhuc audiam. — 7. Sunt qui maerore crines uellant tamquam
caluitium solacium sit. — 8. Dum cotidie quod edam habeam, tam beatus sum quam si sem-
per diues fuissem. — 9. Cum hominibus semper uiuas ut si dei te uiderent. — 10. Optima
uitae regula est sibi boni uiri exemplum proponere ac semper facere quasi ille adsit. —
11. Procedere non audebat tamquam timeret ne mulcaretur. — 12. Nobiles omnes magis-
tratus petunt ut si soli digni essent. — 13. Hic miles gloriatur perinde ac si solus omnem
hostium exercitum deuicisset. — 14. Hic, milites, resistendum est ut si pro Romae muris
pugnaremus.

181. Respect de la parole donnée


S’il faut féliciter Régulus d’avoir respecté son serment, les dix (Romains) qu’Hannibal
envoya au sénat après la bataille de Cannes en leur faisant jurer de rentrer au camp (celui
qui était tombé aux mains des Carthaginois), s’ils n’obtenaient pas d’accord sur le rachat des
prisonniers, il faut, eux, les fustiger, s’il est bien vrai qu’ils ne rentrèrent pas. Les témoigna-
ges à leur sujet ne sont pas unanimes. En effet, d’après Polybe, source fiable entre toutes, des
dix personnages de grandes familles envoyés alors, neuf rentrèrent sans avoir obtenu d’ac-
cord du sénat ; le dixième, qui était rentré au camp peu après en être sorti, sous prétexte
d’avoir oublié quelque chose, demeura à Rome. En effet, en rentrant au camp, expliquait-il,
il avait été délié de son serment. Mais il avait tort, car la duperie renforce le parjure, elle ne
l’absout pas. C’était donc une ruse stupide, sous un faux air de prudence. Voilà pourquoi le
sénat décida de livrer ce roublard, ce finaud, chargé de chaînes à Hannibal. (CIC., Off. III, 113)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 277

3.3.8. Récapitulation – Exercice de style


182. 1. Si crederes, probissimum hominum putares. — 2. Mendaci, licet uerum dicat,
nemo credit. — 3. Cum de coniuratione certior factus esset, consul, quo tutior esset, praesi-
dia diuersis urbis locis collocauit. — 4. Cum bellum ortum erat, Iani templi portae
recludebantur. — 5. Te si ipse iuuabis, et dei iuuabunt. — 6. Catilina, cum undique circum-
ueniretur, nihilominus proeliari pergebat. — 7. Cicero, dum exsulat, ad ciues scribere non
desistebat ut reuocaretur. — 8. Auarus adeo de nummis sollicitatur ut omnibus diffidat. —
9. Catilina, cum detectus esset, Roma decessit. — 10. Quamquam prouideramus, magno in
periculo fuimus. — 11. Patronus causam eius tam diserte defendit ut, si absoluatur, non
mirer. — 12. Cicero non dubitauit inuidiam subire ut ciues integros seruaret. —
13. Mortuus est quod aeger non curatus est. — 14. Si uicti erimus, potentibus seruiemus, si
uicerimus, nobis diuitiae, honores, imperium erunt. — 15. Dum in Graecia est, Vergilius in
Augustum incidit ; cum autem aegrotare coepisset, in Italiam redire coactus est ; Brundi-
sium uix aduenerat cum mortuus est. — 16. Si nos non adiuuissetis, effugere periculum
non potuissemus. — 17. Si quis sine periculo uicit, sine laude triumphauit. — 18. Tam
auarus est ut uel uictu abstineat. — 19. Alii ita desperant ut ibi mortem consciscant, alii
maximas calamitates ita accipiunt ut non gemant. — 20. Hoc quo magis mecum considero,
eo minus intellego. — 21. Si arce potiemur, nostrum erit totum oppidum. — 22. Si mihi
uectis dabitur, istam nolem subleuabo.

3.4. Proposition relative


3.4.1. Indicatif
183. 1. Nous n’entendons pas les leçons que nous donne la nature. — 2. Cette patrie
emporte notre affection, c’est pour elle que nous devons mourir, à elle que nous devons
nous donner tout entiers et que nous devons confier tous nos biens. — 3. Je suis très
reconnaissant à mon grand âge d’avoir accru mon envie de converser et de m’avoir enlevé
celle de boire et de manger. — 4. Qui sauve un homme contre sa volonté agit en assassin.
— 5. Peu de jours après ces événements, il décède. — 6. Tu es celui qui m’a le plus souvent
rendu hommage dans tes avis. — 7. Heureuse fin que la sienne, lui qui n’a pas vu se pro-
duire les événements qu’il a prévus. — 8. Les avantages dont nous usons, la lumière dont
nous jouissons, l’air que nous respirons, nous voyons qu’ils nous sont donnés par Jupiter. —
9. Le siège dura trente jours, pendant lesquels il n’y eut presque jamais moins de quatre
pieds de neige. — 10. Si celui qui ne défend pas les siens et ne les protège pas de l’injustice
quand il le peut commet une injustice, comment qualifier celui qui non seulement ne com-
bat pas l’injustice, mais va jusqu’à lui prêter son concours ? — 11. On appelle tyran et on le
considère comme tel quiconque détient le pouvoir à vie dans un État qui a connu la liberté.
— 12. Est-ce un bien, ce qui ne rend pas meilleur celui qui le possède ? — 13. Loin de nous
la colère, sous l’emprise de laquelle on ne peut rien faire de juste ni de réfléchi. — 14. Il
faut privilégier les obligations de justice, qui touchent à l’intérêt des hommes, et rien ne doit
être plus important pour l’homme. — 15. Voyez les filets dans lesquels il est empêtré et
dont il ne se tirera jamais.

184. 1. Quod iussi sunt faciunt. — 2. Quoquo animo es, te praesente quid sentiam
dicam. — 3. Phormio dementissimus quem uidi senex est. — 4. Qualescumque estis et
278 Maîtrise du latin par la pratique

undecumque uenitis, saluete ! — 5. Oppius is erat qui classem uiginti nauium in Siciliam
duxerat. — 6. Vbi sunt qui Antonium Graece scire negant ? — 7. Ceterorum uitia, quantu-
lacumque sunt, cernimus ; nostra autem, quantacumque sunt, non cernimus.

3.4.2. Subjonctif
185. 1. Des ambassadeurs furent envoyés à Delphes pour consulter Apollon. — 2. Bien
des gens enlèvent aux uns ce qu’ils prodiguent aux autres. — 3. Sparte imposa à Athènes
vaincue trente hommes pour diriger leurs affaires. — 4. Jugurtha envoie au consul des
émissaires chargés de tout céder au peuple Romain, pour autant qu’ils demandent la vie
sauve pour lui-même et ses enfants. — 5. On envoie au général des émissaires déclarer que
Jugurtha était prêt à exécuter ses ordres. — 6. César envoie en avant des éclaireurs chargés
de choisir un terrain propice à l’établissement d’un camp. — 7. La nation romaine est ainsi
faite, qu’après une défaite, elle ne peut rester au repos. — 8. César envoya sa cavalerie pour
soutenir le choc de l’ennemi. — 9. L’agriculteur plante des arbres qui profitent à la
génération suivante. — 10. Placée au-dessus de la tente du roi, à un endroit d’où tout le
monde pouvait la voir, l’image du soleil brillait enfermée dans un cristal.
1. ut… consulerent — 2. ut… largiantur — 3. ut… tractarent — 4. ut… dederent — 5. ut… dice-
rent — 6. ut… deligant — 7. ut… nesciat — 8. ut sustineret — 9. ut… prosint — 10. ut… posset

186. 1. J’ai l’impression d’avoir commis une erreur en m’étant éloigné de toi. —
2. Aveugle que j’étais, de n’avoir pas vu cela plus tôt ! — 3. Malheur à moi de n’avoir pas été
à tes côtés ! — 4. Nous avons préféré y aller par la route, alors que nous aurions très bien
pu y aller en bateau. — 5. Le roi, qui avait l’âme d’un enfant, ne se douta nullement de la
malhonnêteté du préteur. — 6. Le flatteur qui ruse n’est pas très facile à reconnaître, lui
qui tombe souvent d’accord après avoir porté la contradiction. — 7. Caninius a fait preuve
d’une prodigieuse faculté de veille, lui qui n’a pas vu le sommeil de tout son consulat. —
8. Alors qu’Alexandre se tenait près du tombeau d’Achille, il lui dit : « Heureux homme, toi
qui as trouvé Homère pour chanter ta vaillance ! » — 9. Malheureux, le vieillard qui n’a pas
vu qu’il faut ignorer la mort ! — 10. Moi qui ne m’étais jamais fait grâce d’aucune faute, je
ne pouvais aisément pardonner à autrui les méfaits de sa passion. — 11. Quelle passion
pour l’étude, à votre avis, devait habiter Archimède, lui qui, tout occupé à tracer des figures
sur le sable, ne s’est pas même aperçu que sa patrie avait été prise ? — 12. Je te plains de te
faire un ennemi d’un aussi grand homme. — 13. Il m’apparaît comme vraiment néfaste, le
pouvoir des tribuns, lui qui est né dans la révolution pour la révolution. — 14. Ils
comprenaient que rien n’était assez sacré que l’audace n’y portât un jour atteinte.

187. 133.6. qui… fueris — 133.7. qui… uideantur — 133.13. quippe qui… diligamus —
133.14. qua… arbitrer — 133.17. qui… relinqueret — 161.1. qui… paterent — 161.6. quae… essent —
161.10. qui… sint — 161.11. qui… esset — 161.12. qui… sit appellatus — 161.14. qui… sit —
161.15. quae… sit — 161.16. qui flagraret.

188. 1. Cicéron, qui avait tous les jours précédents retenu les soldats au camp, envoie
cinq cohortes chercher du blé. — 2. Moi-même, qui ai touché tardivement et à peine aux
lettres grecques, néanmoins, une fois arrivé à Athènes, j’y suis resté plusieurs jours. —
3. Cette ville, qui est dotée de remparts et d’un port, ne possède rien de ce que j’apprécie. —
4. Ils reprochaient à l’armée de César ses goûts raffinés, alors qu’elle avait toujours manqué
de tout pour son ordinaire. — 5. Dans la ville même qui fut la mère et la nourrice de
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 279

l’éloquence, celle-ci a vu le jour tardivement. — 6. Néron, en dépit d’une vie de débauche


effrénée, ne tomba malade que trois fois en quatorze ans.
1. cum… continuisset — 2. quamquam (etsi, etiamsi)… attigeram ; cum… attigissem —
3. quamquam (etsi, etiamsi)… ornata est ; cum… ornata sit — 4. quod… defuissent — 5. quamquam
(etsi, etiamsi)… et nata et alta est ; cum… et nata et alta sit — 6. cum… esset.

189. 1. César poussait l’affront jusqu’à conserver armée et province contre la volonté du
sénat. — 2. Nombreux sont et ont été les hommes qui se sont retirés de la vie publique pour
trouver refuge dans les loisirs. — 3. Il n’y a que la sagesse pour bannir la tristesse des âmes.
— 4. Des pierres précieuses, du marbre, de l’ivoire, il est des gens qui n’en ont pas, il en est
un qui n’a cure d’en avoir. — 5. Tout ce qui fait l’admiration de certains n’a, pour bien
d’autres, aucune importance : sur l’amitié, tous sont d’accord. — 6. Le général préparait ce
dont il allait avoir besoin. — 7. Il n’est pas de matière, si prompte à s’enflammer soit-elle,
qui puisse s’embraser sans qu’on y mette le feu. — 8. Qui pourrait avoir l’esprit assez altéré
pour dénier que le monde sensible est réglé par la puissance des dieux immortels ? — 9. Il
n’y avait personne, parmi les gens de ton entourage, qui ne fût d’avis qu’il fallait
m’épargner. — 10. Tu as l’occasion de montrer ton endurance au froid. — 11. Il y avait des
gens pour implorer la mort par crainte de la mort et il n’en manqua pas pour ajouter des
craintes imaginaires à des dangers réels. — 12. Tu es le seul, C. César, dont la victoire n’ait
fait tomber personne, si ce n’est les armes à la main. — 13. Dans quel refuge la peur de la
mort ne pourrait-elle pénétrer ? — 14. Il n’est rien qui rende les hommes aussi misérables
que l’impiété et le crime. — 15. Nous ne sommes pas de ceux pour qui rien n’a l’air vrai,
mais de ceux qui disent qu’à toute vérité se mêle une part de faux. — 16. Ne vaudrait-il pas
mieux être muet plutôt que de tenir des propos que personne ne comprenne ? — 17. Caton
ne fut pas seulement un orateur dont le talent s’est épanoui de son vivant sans que subsiste
aucune trace de son éloquence. — 18. Combien se trouve-t-de personnes il pour dire que le
plaisir n’est pas un bien ? — 19. À la tête de ces partis se trouvent les hommes à qui l’on
accorde le plus de crédit, c’est à eux qu’il appartient de juger en dernier ressort pour toutes
les affaires à régler et toutes les décisions à prendre. — 20. Il n’est point de sort si heureux
dont on ne puisse se plaindre du tout. — 21. Tu dois te montrer homme à rompre tes
relations avec les citoyens sacrilèges. — 22. Combien se trouve-t-il de personnes pour obéir
aux songes, les comprendre, s’en souvenir ? — 23. Comment pourrait-il préconiser la
tempérance, celui qui considère le plaisir comme le souverain bien ? — 24. Il y a des gens
prêts à endurer n’importe quoi, à servir n’importe qui, pourvu qu’ils obtiennent ce qu’ils
veulent.
1. ut… teneret — 2. × — 3. × — 4. × — 5. quamquam (etsi, etiamsi) uidentur ; cum… uideantur
— 6. ut… forent — 7. ut… possit — 8. ut neget — 9. × — 10. cur ostentes — 11. × — 12. × —
13. × — 14. × — 15. × — 16. × — 17. ut… uiguerit, … exstet. — 18. × — 19. × — 20. × — 21. ut…
seiungas — 22. × — 23. × — 24. ×

190. 1. Il n’est aucun service que je ne sois prêt, moi, à te rendre de bon cœur. — 2. Tu
ne fais rien que, moi, je ne voie. — 3. Y eut-il quelqu’un qui ne fût pas ému ? — 4. Jusqu’ici
je n’ai connu aucun poète qui ne se considère comme le meilleur. — 5. Quelle maison est
assez solide, quelle cité est assez ferme pour n’être pas entièrement détruite par les haines
et les dissensions ? — 6. Personne n’est hostile aux Muses, au point de supporter facilement
que la poésie ne se fasse pas le chantre immortel de ses travaux. — 7. Quelle raison as-tu,
toi, d’accuser les d’autres ? — 8. Tu n’as aucune raison de te presser d’être ici. — 9. Tu as
280 Maîtrise du latin par la pratique

sûrement plus de raisons de rire que de te lamenter. — 10. De quoi aurais-tu peur ? —
11. Tu n’as pas de raison d’envier ces gens que le monde appelle grands et heureux. —
12. Quelle raison pourrions-nous avoir d’hésiter ? — 13. Qui obéit avec humilité paraît
digne de commander un jour. — 14. Tu n’as pas l’air de mériter d’être un homme libre. —
15. Aucun personnage ne me paraissait plus à même de parler de la vieillesse. — 16. Le
sujet mérite que tu y réfléchisses longuement. — 17. Ce personnage m’a paru bien convenir
pour discourir sur l’amitié. — 18. La plupart des philosophes pensent que le sujet se prête
bien à une enquête et que ces gens méritent qu’on en débatte avec eux. — 19. Les pièces de
Livius ne méritent pas d’être lues deux fois. — 20. Je suis trop puissant pour que le destin
puisse m’atteindre. — 21. Ils commirent des fautes trop graves pour qu’on pût leur
pardonner. — 22. Quel roi, quel peuple y eut-il jamais qui n’eût pas recours à la prédiction
des dieux ? — 23. N’est-ce pas le pire scandale de vous avoir tenus pour capables de leur
faire obtenir, par vos voix, ce qu’eux-mêmes ont eu pour habitude d’obtenir jusque-là par le
crime ?
1. quin… facturus — 2. quin… uideam — 3. quin commoueretur — 4. quin uideretur —
5. ut… possit — 6. ut… patiatur — 7. cur… accuses — 8. cur… properes — 9. cur… rideas, cur…
lamentere — 10. cur metuas — 11. cur inuideas — 12. cur… possimus — 13. × — 14. × — 15. ×
— 16. cur… consideres — 17. ut… dissereret — 19. ut…legantur — 20. ut possit — 21. ut… posset
— 22. quin uteretur — 23. ×

191. 1. Il n’y eut personne en Sicile qui n’en ait entendu parler. — 2. Il n’est personne
d’entre vous qui n’ait entendu souvent conter comment Syracuse fut prise. — 3. Il n’est rien
qui ne périsse. — 4. Il n’y aura personne qui dise en avoir entendu parler ou l’avoir vu. —
5. Il n’y avait aucun homme nouveau, si fameux fût-il, qui ne fût jugé indigne du consulat.
— 6. Nul n’est si brave qu’il ne soit troublé par une situation inattendue. — 7. Rien n’est si
complexe qui ne puisse s’élucider à force de recherches. — 8. Il n’y eut pas une peinture
que je n’ai pas examinée. — 9. Y eut-il quelqu’un qui pût retenir ses larmes ? — 10. Il n’est
aucun propos qui ne puisse, en le déformant, être mal interprété. — 11. Il n’est personne
qui ne préfère être n’importe où plutôt qu’à l’endroit où il se trouve.
1. qui… non audiuerit — 2. qui… non audierit — 3. quod non intereat — 4. qui… non dicat —
5. qui… non haberetur — 6. qui… non perturbetur — 7. quod… non possit — 8. quam non
inspexerim — 9. qui non lacrimaret — 10. quod… non possit — 11. qui… non malit.

192. 1. Sunt qui existiment mortem discessum esse animi a corpore. — 2. In castello
nemo fuit omnium militum quin uulnus accepisset. — 3. Innocentia est eius animi affectio
qui nemini noceat. — 4. Is ego sum qui nihil faciam mea potius quam ciuium causa. —
5. Quis illis temporibus tam durus fuit quin illorum aetate, dignitate, miseriis moueretur ?
— 6. Quid est quod sic facias ? — 7. Digna res est quam tractes. — 8. Pauci digni qui
imperent, pauciores qui boni iure existimentur. — 9. Dementia efferris quippe qui speres te
cupiditatis uulnera crudelitatis medicamentis sanare posse. — 10. Darius exercitum
comparauit quem ingens planities uix caperet. — 11. Syracusis, ut Cicero refert, numquam
ullus fuit dies quo sol per aliquot saltem horas non illuceret. — 12. Plebs patricios
magistratus poposcit qui se tuerentur. — 13. Scythae Alexandro dixerunt : « Cur potiri
regionis hominum uis qui agrum tuum numquam ingressi sint ? » — 14. Fuerunt qui et
natando fugam capesserent. — 15. Themistocles rogatus cuius uocem potius audiret,
respondit se eius qui optime facinora sua praedicaret malle. — 16. Crassus lectus est qui
bellum aduersus Parthos gereret.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 281

193. Dévouement d’un esclave


Urbinus, condamné à mort, se terrait dans sa propriété de Réate. Quand sa retraite fut
trahie, un esclave prit l’anneau et les habits qui identifiaient son maître, se coucha à sa place
dans la chambre où les hommes lancés à sa recherche allaient faire irruption. Quand les
soldats entrèrent, il leur tendit sa gorge et reçut le coup comme s’il était Urbinus. Par la
suite, Urbinus, réhabilité, éleva un monument en son honneur avec une inscription commé-
morant une si noble action. (MACR., Sat. I, 11, 16)

194. Il faut imiter un modèle dans ses parties excellentes


Voici le premier de mes préceptes : expliquer à l’élève qui il doit imiter, de sorte qu’il
s’applique à scruter les qualités premières de son futur modèle. Ensuite, qu’il s’entraîne à
donner du modèle choisi une reproduction et une image fidèle, mais pas comme procèdent
souvent bien des copieurs que je connais, qui s’attachent à rendre par imitation les éléments
triviaux ou alors les traits particuliers et presque jusqu’aux défauts. (CIC., De or. II, 90)

3.5. Style indirect


3.5.1. Discours indirect
195. 1. Une femme de Sparte avait envoyé son fils au combat. Apprenant qu’il était
mort : « Je l’avais mis au monde, dit-elle, pour en faire un homme prêt à tomber pour son
pays. » — 2. Un Sicilien, alors qu’un proche disait tristement que sa femme s’était pendue à
un figuier, dit : « Donne-moi des boutures de cet arbre, que je les plante. » — 3. Comme le
roi Lysimaque menaçait de faire crucifier le philosophe Théodorus : « Je t’en prie, dit celui-
ci, menace tes hauts dignitaires de ces supplices ; Théodorus, quant à lui, n’a cure de pourrir
en terre ou en l’air. » — 4. Un Spartiate, alors que le chef ennemi perse avait dit par
bravade : « Vous ne verrez pas le soleil, tant nous lancerons de traits et de flèches. »,
répondit : « Ainsi donc, moi et mes compagnons combattrons à l’ombre. » — 5. Quand
Umbrenus voit les Allobroges se plaindre de la rapacité des magistrats : « Eh bien moi, dit-il,
si seulement vous voulez être des hommes, je vous montrerai le moyen d’échapper à tous
ces maux. » — 6. Comme on demandait à Thémistocle : « Donnerais-tu ta fille en mariage à
un honnête homme pauvre ou à un homme riche moins estimé ? », « Moi, dit-il, je préfère
un homme sans argent à de l’argent sans homme. » — 7. On rapporte qu’Anaxagore de
Clazomènes, au moment de sa mort à Lampsaque, à ses amis qui l’interrogeaient : « Veux-tu
être transporté à Clazomènes, dans ta patrie, s’il devait arriver malheur ? », répondit : « C’est
absolument inutile : d’où que ce soit, la distance jusqu’aux Enfers est exactement la même. »
— 8. Gorgias de Léontium se faisait fort de développer avec une parfaite aisance toutes les
questions qu’on voudrait soumettre à un débat. Il est aussi le premier de tous à avoir osé
demander, devant une foule assemblée, sur quel sujet chacun voulait l’entendre parler. Il
atteignit l’âge de cent sept ans sans jamais abandonner ses recherches et ses travaux.
Comme on lui demandait pourquoi il voulait rester en vie si longtemps, il répondit : « Je n’ai
aucune raison d’incriminer la vieillesse. » — 9. On rapporte que le philosophe Démocrite,
homme plus que tout autre respectable, s’ôta la vue volontairement, parce que, estimait-il,
les réflexions de son esprit seraient plus précises pour contempler le système de la nature,
s’il les affranchissait des plaisirs que procure la vue et des obstacles que sont les yeux.
282 Maîtrise du latin par la pratique

1. Lacaena, cum filium in proelium misisset et interfectum audisset, dixit se idcirco


genuisse, ut esset qui pro patria mortem non dubitaret occumbere. — 2. Siculus, cum
familiaris quidam quereretur quod diceret uxoram suam suspendisse de ficu, dixit ut sibi
daret ex ista arbore quos sereret surculos. — 3. Theodoro philosopho cum Lysimachus rex
crucem minaretur, dixit ut istis ista horribilia minitaretur purpuratis suis : Theodori
quidem nihil interesse humine an sublime putesceret. — 4. Lacedaemonius quidam, cum
Perses hostis dixisset glorians eos solem prae iaculorum multitudine et sagittarum non
uisuros esse, dixit in umbra se et commilitiones pugnaturos esse. — 5. Vmbrenus,
postquam Allobroges uidet queri de auaritia magistratuum, dicit se eis, si modo uiri esse
uelint, rationem ostenturum esse qua tanta ista mala effugiant. — 6. Themistocles, cum
consuleretur utrum bono uiro pauperi an minus probato diuiti filiam collocaret, dixit se
malle uirum qui pecunia egeret, quam pecuniam quae uiro. — 7. Anaxagoras Clazomenius
fertur, cum Lampsaci moreretur, quaerentibus amicis uelletne Clazomenas in patriam, si
quid accidisset, auferri, respondisse nihil necesse esse atque undique ad inferos tantumdem
uiae esse. — 8. Leontinus Gorgias profitebatur se de omni re quaecumque in discepta-
tionem uocaretur copiosissime dicturum esse. Idem princeps ex omnibus ausus est in
conuentu poscere qua de re quisque uellet audire. Centum et septem compleuit annos neque
umquam in suo studio atque opere cessauit. Qui, cum ex eo quaereretur cur tam diu uellet
esse in uita, respondit se nihil habere quod accusaret senectutem. — 9. Scriptum est
Democritum philosophum, uirum praeter alios uenerandum, luminibus oculorum sua
sponte se priuasse, quia existimaret cogitationes animi sui in contemplandis naturae
rationibus exactiores fore, si eas uidendi inlecebris et oculorum impendimentis liberasset.

196. 1. Lorsqu’un chef, dans une assemblée, propose de mener une action et invite les
volontaires à se déclarer, ceux qui approuvent et la proposition et l’homme se lèvent
ensemble. — 2. Thémistocle, aux gens qui lui demandaient pourquoi il se promenait dehors
la nuit, répondait que les trophées de Miltiade le tiraient de son sommeil. — 3. Le célèbre
général Léonidas disait aux Spartiates aux Thermopyles d’avancer avec bravoure ; ils
dîneraient peut-être le même jour aux Enfers. — 4. Il est beau, ce mot de Solon, qui dit,
dans un vers, apprendre chaque jour davantage en vieillissant. — 5. Solon d’Athènes a dit
qu’un État reposait sur deux pratiques, la récompense et la sanction. Le même, en réponse à
Pisistrate qui lui demandait de quel soutien il disposait pour lui tenir tête aussi hardiment,
répondit, dit-on : « De la vieillesse. » — 6. Diogène le Cynique disait souvent que Harpalus,
qui passait en ce temps-là pour un pirate prospère, portait témoignage contre les dieux en
jouissant aussi longtemps d’une telle bonne fortune. — 7. Peu de temps avant la prise de la
ville, on entendit une voix provenant du bois sacré de Vesta, disant de réparer les murs et
les portes ; si l’on n’y veillait pas, Rome serait prise. — 8. Alors que Simonide avait vu le
cadavre exposé d’un inconnu et l’avait enterré, et qu’il avait l’intention d’embarquer, il rêva
que l’homme qu’il avait enseveli lui conseillait de n’en rien faire ; s’il prenait la mer, il
mourrait dans un naufrage.

1. « Ego dux ero ; qui sequi uolunt profiteantur. » — 2. « Cur noctu ambulas in
publico ? » – « Miltiadis tropaeis e somno suscitor. » — 3. « Pergite animo forti, hodie apud
inferos fortasse cenabimus. » — 4. « Senesco multa in dies addiscens. » — 5. « Res publica
continetur duabus rebus, praemio et poena. » – « Qua tandem re fretus mihi tam audaciter
obsistis ? » – « Senectute. » — 6. « Harpalus contra deos testiomium dicit, quod in illa
fortuna tam diu uiuit. » — 7. « Muri et portae reficiantur ; nisi prouisum erit, Roma
capietur. » — 8. « Ne id feceris ; si nauigaueris, naufragio peribis. »
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 283

197. 1. Aristippus, cum seruum suum magnae pecuniae succumbentem uideret : « Abice,
inquit, quod nimium est et quod potes solum tecum porta. » — 2. Stoici dicebant : « Omnia
peccata sunt paria nec minus delinquit is qui gallum gallinaceum, cum opus non est, quam
is qui patrem suffocat. » — 3. Aeschylus poeta, cum pugillatui adesset populusque de
quodam ictu clamare coepisset, consessori dixit : « Vides ut pulchrum sit exercitatio ? Qui
ictum accepit, tacet, populus clamat ! » — 4. Philosophus quidam, cum rogaretur cur nihil
diceret : « Quia, respondit, dixisse me aliquando paenituit, tacuisse numquam. » — 5. Quic-
quid scribo, dicebat Ouidius, uersus est. — 6. Cicero exsul ad fratrem scripsit : « Tibi
uxorem liberosque committo ; eos tuere et quam primum de eis ad me scribe. »

1. Aristippus, cum seruum suum magnae pecuniae succumbentem uideret, dixit ut abice-
ret quod nimium esset et quod posset solum secum portaret. — 2. Stoici dicebant omnia
peccata esse paria nec minus delinquere eum qui gallum gallinaceum, cum opus non esset,
quam eum qui patrem suffocaret. — 3. Aeschyles poeta, cum pugilatui adesset populusque
de quodam ictu clamare coepisset, consessori dixit uideretne ut pulchrum sit exercitatio ;
eum qui ictum accepisset tacere, populum clamare. — 4. Philosophus quidam, cum rogare-
tur cur nihil diceret, respondisse interdum eum dixisse paenituisset, tacuisse numquam. —
5. Ouidius dicebat quicquid scriberet uersum esse. — 6. Cicero exsul ad fratrem scripsit se
ei uxorem liberosque committere ; eos tueretur et quam primum de eis ad se scriberet.

198. Un songe d’Hannibal


On lit encore ceci dans l’Histoire en grec de Silénus. Après la prise de Sagonte, Hannibal
rêva qu’il était convoqué par Jupiter à l’assemblée des dieux. Une fois arrivé, Jupiter lui
avait ordonné de porter la guerre en Italie et lui avait donné dans l’assemblée un guide, sous
la conduite duquel lui et son armée s’étaient mis en route. Ce guide lui avait alors défendu
de regarder en arrière, mais il n’avait pu résister bien longtemps et, emporté par sa
curiosité, s’était retourné. Il avait alors vu une bête énorme et horrible, enlacée de serpents ;
sur son passage, elle renversait tout, arbres, plantes, maisons. Frappé d’étonnement, il avait
demandé au dieu ce que pouvait bien être un tel monstre ; le dieu lui avait répondu que
c’était la dévastation de l’Italie et lui avait enjoint de continuer droit devant, sans s’inquiéter
de ce qui se passait derrière lui, dans son dos. (CIC., Div. I, 49)

199. Entretien de Scipion et d’Hannibal


Claudius (Quadrigarius) raconte que P. (Scipion) l’Africain s’entretint à Éphèse avec
Hannibal et rapporte même leur conversation. L’Africain lui demandant quel avait été, à
son estime, le plus grand général, Hannibal répondit que c’était Alexandre, roi de
Macédoine, parce qu’avec une poignée d’hommes, il avait mis en déroute des armées gigan-
tesques et parcouru les ultimes confins qu’aucun homme ne pouvait espérer voir. Scipion
lui demandant ensuite qui il plaçait en second, Hannibal répondit que c’était Pyrrhus : il
avait été le premier à enseigner à établir un camp ; en outre, personne n’avait choisi ses
positions ni disposé ses défenses plus judicieusement ; il avait eu aussi une manière de
s’attacher les hommes, au point que les peuples d’Italie préférèrent l’autorité d’un roi
étranger à celle du peuple romain, prééminent depuis si longtemps dans cette contrée.
Scipion voulant savoir qui il plaçait en troisième, Hannibal répondit sans hésiter que c’était
lui-même. Scipion se mit alors à rire et demanda : « Que dirais-tu donc, si tu m’avais
vaincu ? » — « Dans ce cas, dit-il, que je surpasse et Alexandre et Pyrrhus et tous les autres
généraux. » Cette réponse ambiguë, d’une finesse toute punique, et un tel compliment
284 Maîtrise du latin par la pratique

inattendu touchèrent Scipion, car Hannibal, pensait-il, l’avait distingué de la masse des
généraux comme un homme d’une valeur incomparable. (CL. QUADR., fr. 65 Chassignet =
T.-L., XXXV, 14, 5–12)

200. Darius et Démocrite


Democritus philosophus, cum Dario uxoris mortem lugenti promisisset eam se ad lucem
reuocaturum, modo omnia necessaria suppeterent, extemplo iussus est nihil omittere. Tum
regi dixit nihil sibi deesse nisi unam rem quam ipse quidem quomodo pararet nesciret, ille
tamen certe reperturus esset. Interrogatus deinde quidnam id esset, Democritus respondit si
rex in tumulo inscriberet nomina trium sine dolore hominum, fore uti uxor statim reuiuis-
ceret. Cumque Darius ne unum quidem doloris expertem reperire potuisset, Democritus ait
turpiter eum gemere quasi solus doleret.

201. Un rêve prémonitoire


Voici le second rêve tout à fait édifiant, tel qu’on le rapporte. Deux amis arcadiens qui
voyageaient ensemble étaient arrivés à Mégare ; l’un était descendu à l’auberge, l’autre chez
un hôte. Après le dîner, alors qu’ils dormaient, celui qui était chez un hôte rêva en pleine
nuit que son ami lui demandait de venir à son secours, car l’aubergiste, disait-il, allait le
tuer. Dans un premier temps, pris d’angoisse, il se réveilla, puis se ressaisit, se disant qu’il
devait s’agir d’un rêve sans importance, et se recoucha. Mais, une fois rendormi, son
compagnon lui apparut de nouveau, l’implorant, vu qu’il n’était pas venu à son secours
quand il était en vie, de ne pas laisser sa mort impunie : assassiné par l’aubergiste, il avait
été jeté sur un chariot et recouvert de fumier ; il lui demandait de se trouver le matin à la
porte de la ville, avant que le chariot n’en sortît. Complètement bouleversé par ce rêve, il se
rendit le matin à la porte pour arrêter le bouvier et lui demanda ce que contenait son
chariot ; celui-ci, en proie à la panique, prit la fuite. On découvrit le corps et, une fois
l’affaire élucidée, l’aubergiste fut condamné. (CIC., Div. I, 57)

202. Les perles de Cléopâtre


Il y avait deux perles, les plus grosses de tous les temps, l’une et l’autre propriété de
Cléopâtre, dernière reine d’Égypte, qu’elle avait héritées des rois de l’Orient. Alors
qu’Antoine se gavait tous les jours de mets raffinés, Cléopâtre, avec la morgue hautaine et
provocante à la fois d’une reine courtisane, dénigrait tout ce luxe et tous ces apprêts. Quand
il lui demanda ce qu’on pouvait bien ajouter à cette magnificence, elle répondit qu’elle
pourrait engloutir pour dix millions de sesterces en un seul dîner. Antoine voulait savoir
comment, sans croire la chose possible. Ils firent donc un pari. Le lendemain, jour de la
décision, elle fit servir un dîner par ailleurs somptueux (il ne fallait pas perdre une
occasion), mais ordinaire pour Antoine, qui se moquait et exigeait le compte des dépenses.
Ce n’était, assurait-t-elle, qu’un à-côté ; le dîner coûterait bien le prix fixé et elle mangerait à
elle seule pour dix millions de sesterces. Elle fit apporter le second service. Suivant ses
instructions, les serviteurs ne placèrent devant elle qu’une coupe de vinaigre, dont la
puissante acidité dissout les perles. Elle portait aux oreilles cette fameuse parure tout à fait
extraordinaire, chef-d’œuvre unique de la nature. Alors qu’Antoine attendait de voir ce
qu’elle allait faire, elle retira une perle, la plongea dans le vinaigre, qu’elle avala une fois la
perle dissoute. Alors qu’elle se disposait à avaler l’autre de la même façon, L. Plancus, juge
du pari, mit le holà et prononça qu’Antoine avait perdu. (PL. ANC., IX, 119–121)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 285

3.5.2. Expression de la condition


203. 1. Nous sommes convaincu que Métellus aurait supporté avec moins d’amertume
l’honneur fait à Marius, si la province qu’on lui enlevait était confiée à tout autre que
Marius. — 2. On fit savoir que, s’il n’avait pas été fatigué, il serait venu nous voir. — 3. Tu
révèles quel genre de consul – si le sort l’avait voulu – tu aurais été en la circonstance. —
4. Dis-moi ce que tu aurais fait, si tu avais été alors censeur. — 5. Tu sais ce que j’aurais dit,
si je ne pouvais tenir ma langue ? — 6. Si Q. Métellus avait exercé le consulat à ce moment-
là, doutez-vous de la fermeté dont il aurait fait preuve ? — 7. Alors qu’Épaminondas
assiégeait Sparte, une place qui était dépourvue de murs, Agésilas se montra tellement bon
général qu’à ce moment, il apparut à tous que, s’il n’eût été là, Sparte n’eût pas subsisté. —
8. À n’en pas douter, César, s’il le pouvait, rappellerait beaucoup de gens de l’autre monde.
— 9. Il était évident que, si Hamilcar avait vécu plus longtemps, les Carthaginois auraient
porté la guerre en Italie. — 10. Si des nouvelles de la victoire de César n’étaient pas
parvenues à ce moment, presque tous pensaient que la place aurait été perdue. — 11. La
question qui s’imposait à l’esprit était de savoir comment on aurait pu résister à l’Étrurie, s’il
s’était produit quelque trouble dans le Samnium. — 12. Comme les lignes de fantassins
avaient fait front contre les montagnards qui les pressaient par derrière, il ne fit aucun
doute que, si l’arrière-garde de la colonne n’avait pas été renforcée, on aurait subi dans ce
défilé une cuisante défaite. — 13. Qui doute que, si nous avions secouru les Sagontins, nous
aurions pu cantonner toute la guerre à l’Espagne ? — 14. Peut-être sommes-nous d’avis
que, si l’on avait fait honneur à Fabius pour ses peintures, nous n’aurions pas eu en nombre
des Polyclète et des Parrhasius ? — 15. Sans nul doute, si cette poignée d’hommes avait pu
se porter partout à la fois, l’ennemi aurait battu en retraite. — 16. Dois-je douter de ce que
vous auriez été prêts à faire, quand je vois ce que vous avez fait ? — 17. On vit clairement
combien d’ennemis aurait soulevés en masse une défaite bien réelle, alors qu’une rumeur
sans fondement avait provoqué d’aussi fortes bourrasques. — 18. Et César, pense-t-on, s’il
avait su à l’avance qu’il serait assassiné en plein sénat, sous les yeux de tant de centurions à
lui, quelle vie d’angoisse aurait-il menée ?

1. Metellus Mari honorem tam anxie non tulisset, si adempta prouincia alii quam Mario
traderetur. — 2. Is, nisi fessus esset, ad nos uenturus esset. — 3. Qualis, si ita forte accidis-
set, illo tempore consul fuisses ? — 4. Quidnam fecisses, si eo tempore censor fuisses ? —
5. Quid dixissem, ni linguae moderari queam ? — 6. Si Q. Metellus illo tempore consul fuis-
set, quo animo esset futurus ? — 7. Nisi ille fuisset, Sparta futura non esset. — 8. Multos, si
potest, C. Caesar ab inferis excitet. — 9. Poeni, si Hamilcar diutius uixisset, arma Italiae
intulissent. — 10. Nisi eo tempore quidam nuntii de Caesaris uictoria essent adlati,
oppidum amissum esset. — 11. Quonam modo tolerabilis Etruria fuisset, si quid in Samnio
aduersi euenisset ? — 12. Nisi firmata extrema agminis fuissent, ingens in eo saltu acci-
pienda clades fuit. — 13. Si Saguntinis tulissemus opem, totum in Hispaniam bellum
auertissemus. — 14. Si Fabio laudi datum esset quod pingeret, non multi etiam apud nos
Polycliti et Parrhasii fuissent. — 15. Si tam pauci simul obire omnia loca potuerunt, terga
hostes dedissent. — 16. Quid fecissetis, cum uideam quid feceritis ? — 17. Quantam molem
hostium uera excitauisset clades, cum uanus rumor tantas procellas exciuisset ? —
18. Caesar, si diuinasset fore ut in ipso senatu, tot centurionibus suis inspectantibus, truci-
daretur, quo cruciatu animi uitam egisset ?
286 Maîtrise du latin par la pratique

204. Orgueil de Julie, fille d’Auguste


Un jour que Julie avait entendu un ami plein de gravité lui dire qu’elle ferait mieux
d’adopter la même simplicité que son père, elle lui dit : « Lui oublie qu’il est César ; moi, je
me souviens que je suis la fille de César. » (MACR., Sat. II, 5, 8)

205. Admiration d’Eschine pour Démosthène


Eschine, éminent orateur athénien, après avoir lu aux Rhodiens le réquisitoire qu’il avait
prononcé, lut également la défense de Démosthène, qui lui avait valu d’être réduit à cet exil.
Devant leur admiration, il leur dit qu’ils l’auraient admiré plus encore, s’ils l’avaient
entendu plaider en personne : son malheur était un témoin de poids en faveur de son
adversaire. (PL. ANC., VII, 110)

3.5.3. Style indirect libre


206. 1. Il proposa des récompenses à ceux qui voudraient combattre à ses côtés. —
2. Pendant mon absence, j’avais à l’esprit tout cela, ces collines, ces plaines, cette contrée
familière à mes yeux et ce ciel qui m’avait vu naître et grandir. — 3. La perte de la Sicile et
de la Sardaigne inquiétait Hamilcar ; en effet, la Sicile avait été abandonnée parce qu’on
s’était découragé trop vite et la Sardaigne avait été volée par Rome. — 4. Les sénateurs
étaient en proie à un tel abattement, qu’ils agissaient dans la confusion : en effet, jamais ils
n’avaient été aux prises avec un ennemi aussi déterminé et jamais Rome n’avait fait preuve
d’autant d’inertie. — 5. Jugurtha craignait de subir la colère du sénat, s’il n’obéissait pas
aux envoyés. — 6. Comme Denys était gravement malade, son fils Dion interrogea les
médecins sur son état et leur demanda en même temps, si son état venait à s’aggraver, de le
lui avouer, car il voulait, disait-il, s’entretenir avec le roi du partage du royaume. — 7. Sylla
appelle les siens à faire preuve de courage ; souvent, par le passé, une poignée d’hommes
décidés l’avait emporté sur une troupe nombreuse. — 8. Jugurtha conjure ses hommes de
défendre et sa personne et son royaume contre la rapacité des Romains ; les hommes qu’ils
vont combattre, ils les ont vaincus auparavant et fait passer sous le joug. — 9. Cicéron
adresse à César une lettre en promettant aux courriers une forte récompense, s’ils parve-
naient à l’acheminer. — 10. Socrate avait raison de maudire bien souvent celui qui, le
premier, avait distingué l’intérêt et le droit. — 11. C’est à Mars que les Gaulois, quand ils
ont décidé de livrer bataille, promettent le plus souvent le butin qu’ils feront. — 12. César
de réclamer (sc. réclamait) chaque jour aux Éduens le blé qu’ils lui avaient officiellement
promis.
1. Subj. p-q-pft uoluissent (st. indir. libre induit par proposuit) : antériorité dans le futur en
contexte passé (indic. fut. antér. en style dir.). — 2. Subj. p-q-pft natus educatusque essem (st. indir.
libre induit par occurrebant) : antériorité dans le passé en contexte passé (indic. p-q-pft en style dir.).
— 3. Prop. infin. Siciliam… interceptam : st. indir. libre exprimant la pensée d’Hamilcar. — 4. Prop.
infin. nam… fuisse : st. indir. libre exprimant la pensée du sénat. — 5. Subj. p-q-pft paruisset (st.
indir. libre induit par timebat) : antériorité dans le futur en contexte passé (indic. fut. antér. en style
dir.). — 6. Prop. infin. uelle se… : st. indir. libre exprimant les propos tenus par Dion. — 7. Prop.
infin. saepe… pugnatum : st. indir. libre exprimant les propos tenus par Sylla. — 8. Prop. infin.
cum… fore : st. indir. libre exprimant les propos tenus par Jugurtha ; subj. pft miserint : antériorité
en contexte présent (indic. pft en style dir.). — 9. Subj. p-q-pft pertulissent (st. indir. libre induit par
litterae) : antériorité dans le futur en contexte passé (indic. fut. antér. en style dir.). — 10. Subj. p-q-
pft seiunxisset (st. indir. libre induit par exsecrari) : antériorité dans le passé en contexte passé
(indic. p-q-pft en style dir.). — 11. Subj. pft ceperint (st. indir. libre induit par deuouent) : antériorité
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 287

dans le futur en contexte présent (indic. fut. antér. en style dir.). — 12. Subj. p-q-pft polliciti essent
(st. indir. libre induit par flagitare) : antériorité dans le passé en contexte passé (indic. p-q-pft en
style dir.).

3.5.4. « Attraction modale »


207. 1. Use de ce bien tant qu’il est là ; dès lors qu’il ne sera plus là, ne cherche pas à
l’avoir. — 2. C’est l’usage, à Athènes, de faire l’éloge devant le peuple des guerriers morts au
combat. — 3. Fatalement, l’homme qui est courageux a aussi une grande âme. —
4. Comment pourrais-je me plaindre, alors qu’aucune épreuve ne m’aurait pris au dépourvu
et n’aurait, par sa gravité, dépassé mon attente ? — 5. Tu tiendrais des propos dignes d’un
grand philosophe, si tu avais le sentiment que ces biens étaient de nature à être
parfaitement dignes de l’homme. — 6. Qui, en voyant cela, n’aurait trouvé la chose
ridicule ? — 7. Jamais on ne m’empêchera d’avoir vu ce que j’ai vu. — 8. Jusqu’à ce jour on
n’a trouvé personne à qui suffisait ce qu’il possédait. — 9. Je n’ai pas hésité à te demander
ce qui était pour moi de la plus haute importance et d’une absolue nécessité. — 10. Tu te
dois de traiter tes affaires de manière réfléchie. — 11. Romulus recourut, pour assurer
l’existence du nouvel État, à un procédé nouveau, en faisant enlever de jeunes Sabines
venues à Rome assister aux jeux qu’il avait organisés. — 12. Cicéron ordonna à ses esclaves
de supporter ce qu’un sort injuste lui imposait. — 13. Que les dieux te donnent tout ce que
tu peux souhaiter ! — 14. Personne ne doute qu’il a été tué parce qu’il n’a pas pu tenir
secrets ses desseins. — 15. Il arriva que quelques soldats, qui s’étaient éloignés, furent
arrêtés. — 16. Si tu appelais malheureux seulement ceux qui sont voués à mourir, tu ne
ferais d’exception pour aucun des vivants.

1. adsit, absit : prop. temp. avec dum et cum (potentiel). — 2. sint interfecti : prop. relat.
déterminative (épithète, indétermination). — 3. sit : prop. relat. déterminative (sujet, indétermi-
nation). — 4. possem : subj. délibératif ; exspectauissem : prop. compar. (irréel du passé). —
5. essent : prop. relat. déterminative (attribut, potentiel). — 6. uideat : prop. temp. avec cum
(potentiel). — 7. uiderim : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, indétermination). —
8. haberet : prop. relat. déterminative (sujet, indétermination). — 9. esset : prop. relat. détermi-
native (compl. du verbe, style indirect). — 10. agas : prop. relat. déterminative (compl. du
verbe, indétermination). — 11. uenissent : prop. relat. qualificative (épithète détachée, style
indirect) ; instituisset : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, style indirect). — 12. coge-
ret : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, style indirect). — 13. optes : prop. relat. déter-
minative (compl. du verbe, indétermination). — 14. non potuerit : prop. causale avec quod (style
indirect). — 15. discessissent : prop. relat. qualificative (épithète détachée). — 16. esset, uiue-
rent : prop. relat. déterminative (épithète, indétermination).

208. 1. Confido te ubi litteras legeris mihi adsensurum esse. — 2. Orator efficit ut ita ut
uelit permoueantur qui audiant. — 3. Qui fit ut nemo ea sorte contentus uiuat quam sibi
ipse delegerit ? — 4. Quis impediat quominus quicquid lubeat faciam ? — 5. Quid si quod
suaderes fecissem ? — 6. Fieri potest ut quod alii faciant reprehendamus, cum nosmetipsi
digni reprehensione simus. — 7. Male facias ni gratiam referas eis qui bene tibi fecerint. —
8. Ambitiosi omnia sibi patienda putant dum quae cupiant adipiscantur. — 9. Non dubito
quin Vergilii carminibus delecteris ubi primum legeris. — 10. Periculum est ne oppidani,
quod nullum acceperint auxilium, a defensione desistant. — 11. Conicio te cum Athenis
esses arcem inuisisse. — 12. Dido regina facere non potuit quin permoueretur cum Aenean
audiret suos narrantem labores.
288 Maîtrise du latin par la pratique

209. 1. Ayons espoir en nos vœux, mais endurons notre sort. — 2. Romulus oublia sa
piété et son humanité, de manière à pouvoir obtenir ce qui paraissait utile et ne l’était pas.
— 3. Y aurait-il quelqu’un pour dénier que le monde sensible est réglé par la puissance des
dieux immortels ? — 4. La puissance de la parole nous permet d’apprendre ce que nous
ignorons et d’enseigner aux autres ce que nous savons. — 5. On informa César que
l’ensemble des Belges, qui formaient, avions-nous dit, une des trois parties de la Gaule,
conspiraient contre le peuple romain. — 6. Près du fleuve Hypanis, qui se jette dans le Pont,
Aristote dit que naissent des insectes qui ne vivent qu’un jour. — 7. Le sénat estime qu’il
n’y a jamais eu d’ennemis méritant plus la mort que ces citoyens qui ont pris les armes
contre leur pays. — 8. Je vous engage à vous montrer braves et à vous souvenir, au moment
d’aller au combat, que vous tenez la liberté de la patrie entre vos mains.
1. uolumus, acciderit (fut. antér.) : prop. relat. déterminatives, compl. d’objet. — 2. uidebatur,
erat : prop. relat. déterminatives, compl. d’objet. — 3. uidemus : prop. relat. déterminative, compl.
d’objet. — 4. ignoramus, scimus : prop. relat. déterminative, compl. d’objet. — 5. dixeramus : prop.
relat. qualificative, apposée (ajout de l’auteur). — 6. influit : prop. relat. qualificative, apposée
(ajout de l’auteur). — 7. ceperunt : prop. relat. déterminative, épithète (ajout de l’auteur). —
8. inibitis : prop. temporelle (cum) maintenue à l’indic. en st. dir.

3.5.5. Pronoms personnels et adjectifs possessifs réfléchis et non


réfléchis
210. 1. Camillus m’a écrit que vous aviez eu un entretien. — 2. On m’a annoncé de la
part de Curion qu’il venait me rendre visite. — 3. César me propose très aimablement
d’être son légat. — 4. Cincinnatus était aux labours quand on lui annonça qu’il avait été
nommé dictateur. — 5. César leur enjoignit d’attendre son arrivée à l’endroit où ils se
trouvaient alors. — 6. Épaminondas ne remit pas l’armée au commandant qui lui avait
légalement succédé. — 7. Vous, vous avez entendu de la bouche de M. Favonius que Clodius
lui avait dit que Milon serait mort dans les trois jours. — 8. Paetus, comme je te l’ai déjà
écrit, m’a fait don de tous les livres que son frère, dit-il, avait laissés. — 9. Arioviste
répondit qu’il n’avait pas traversé le Rhin de sa propre initiative, mais à la demande
pressante des Gaulois. — 10. Comme le roi avait été informé qu’un complot se tramait
contre lui, il voulut vérifier si ce qu’on lui avait rapporté était vrai ou non. — 11. Les
Romains envoyèrent une ambassade au roi pour lui demander de ne pas garder auprès de
lui leur pire ennemi et de le leur livrer. — 12. Arioviste répondit que César lui causait un
grave préjudice, lui dont l’arrivée entraînait une diminution de ses revenus. — 13. Les
Helvètes pensaient qu’ils obtiendraient des Allobroges le libre passage sur leur territoire ou
qu’ils les y contraindraient par la force. — 14. Un transfuge venant de chez Pyrrhus se
rendit au camp de Fabricius et lui promit que, s’il lui offrait une récompense, il
l’empoisonnerait. — 15. Arioviste répondit qu’en ce qui concernait la déclaration de César,
selon laquelle il ne laisserait pas impunis les torts causés aux Éduens, personne ne s’était
mesuré avec lui sans causer sa propre perte. — 16. On informa César que d’importantes
forces gauloises s’étaient massées en vue de l’assiéger et qu’elles avaient été tout au plus
jusqu’à huit mille pas de ses quartiers d’hiver, mais qu’à l’annonce de la victoire de César,
elles s’étaient retirées. — 17. César répondit qu’en raison de ses habitudes plus qu’en raison
de leurs faits et gestes, il préserverait leur cité s’ils capitulaient avant que le bélier n’eût
atteint le mur ; mais aucune offre de reddition n’était possible sans la remise préalable des
armes. Il agirait comme il l’avait fait avec les Nerviens et interdirait à leurs voisins de porter
atteinte à des hommes soumis au peuple romain.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 289

3.5.6. Récapitulation
211.1. Pourparlers de paix entre Divico et César

Traduction en style indirect


(13.3) Divico tint à César ce langage : Si le peuple romain faisait la paix avec les Helvètes,
les Helvètes iraient où César le déciderait et s’établiraient où il le voudrait ; (4) mais s’il
persistait à faire la guerre à outrance, il devait se souvenir que le peuple romain avait
connu autrefois quelque désagrément et qu’un long passé consacrait la valeur guerrière des
Helvètes. (5) Il s’était jeté à l’improviste sur les troupes d’un canton, alors que ceux qui
avaient passé la rivière ne pouvaient porter secours aux leurs ; pour autant, il ne devait pas
trop présumer de sa valeur ni mépriser ses adversaires. (6) Ils avaient appris de leurs pères
et de leurs ancêtres à rivaliser de vaillance plus qu’à se fonder sur la ruse ou les embus-
cades. (7) Dès lors, il devait prendre garde : le lieu où ils s’étaient arrêtés pourrait bien
emprunter son nom à une défaite romaine et au massacre de son armée ou en propager le
souvenir.
(14.1) César répondit en ces termes : Il éprouvait d’autant moins d’hésitation, qu’il gar-
dait le souvenir des faits que les ambassadeurs helvètes avaient rappelés, et il avait d’autant
plus de peine, que le peuple romain était moins responsable de ce qui était arrivé. (2) Si, en
effet, il avait eu conscience d’avoir causé le moindre tort, il ne lui eût pas été difficile de
prendre des précautions ; mais ce qui l’avait trompé, c’est qu’il ne voyait pas de sa part
d’action coupable qui justifiât des craintes, et qu’il ne pensait pas que l’on dût craindre sans
motif. (3) Et s’il consentait (jamais) à oublier l’ancien affront, pouvait-il oublier leurs nou-
veaux affronts ? (4) L’insolent orgueil qu’ils tiraient de leur victoire et leur étonnement de
voir leurs agissements si longtemps impunis conduisaient à la même conclusion. (5) Car les
dieux immortels, pour faire sentir plus durement les revers de la fortune aux hommes dont
ils veulent punir les crimes, aiment à leur accorder des moments de chance et un certain
délai d’impunité. (6) Telle est la situation ; toutefois, s’ils lui donnent des otages pour garan-
tir qu’ils exécuteront leurs promesses et si les Éduens et leurs alliés reçoivent réparation
pour les torts subis, ainsi que les Allobroges, il est prêt à faire la paix avec eux.

Transposition en style direct


(13.3) Diuico ita cum Caesare egit : « Si pacem populus Romanus nobiscum faciet, in eam
partem ibimus atque ibi erimus ubi nos constitueris atque esse uolueris ; (4) sin bello per-
sequi perseuerabis, reminiscere et ueteris incommodi populi Romani et pristinae uirtutis
nostrae. (5) Quod inprouiso unum pagum adortus es, cum ii qui flumen transierant suis
auxilium ferre non possent, noli ob eam rem aut tuae magnopere uirtuti tribuere aut nos
despicere. (6) Ita a patribus maioribusque nostris didicimus, ut magis uirtute contenderemus
quam dolo aut insidiis niteremur. (7) Quare noli committere ut hic locus ubi constitimus ex
calamitate populi Romani et internecione exercitus nomen capiat aut memoriam prodat ! »
(14.1) His Caesar ita respondit : « Eo mihi minus dubitationis datur, quod eas res quas
commemorastis memoria teneo, atque eo grauius fero quo minus merito populi Romani
acciderunt. (2) Qui si alicuius iniuriae sibi conscius fuisset, non fuit difficile cauere ; sed eo
deceptus est, quod neque commissum a se intellegebat quare timeret neque sine causa ti-
mendum putabat. (3) Quod si ueteris contumeliae obliuisci uult (uelit), num etiam recentium
iniuriarum memoriam deponere potest ? (4) Quod uestra uictoria tam insolenter gloriamini,
quodque tam diu uos impune iniurias tulisse admiramini, eodem pertinet. (5) Consuerunt
enim di immortales, quo grauius homines ex commutatione rerum doleant, quos pro scelere
290 Maîtrise du latin par la pratique

eorum ulcisci uolunt, his secundiores interdum res et diuturniorem impunitatem concedere.
(6) Cum ea ita sint, tamen, si obsides a uobis mihi dabuntur, uti ea quae pollicemini facturos
uos intellegam et si Haeduis de iniuriis quas ipsis sociisque eorum intulistis, item si Allobro-
gibus satisfacietis, (ego) uobiscum pacem faciam. »

Traduction en style direct


(13.3) Divico tint à César ce langage : « Si le peuple romain fait la paix avec nous, nous
irons où vous le déciderez et nous nous établirons où vous le voudrez ; (4) mais si vous
persistez à faire la guerre à outrance, souvenez-vous que le peuple romain a connu autrefois
quelque désagrément et qu’un long passé consacre notre valeur guerrière. (5) Vous vous êtes
jeté à l’improviste sur les troupes d’un canton, alors que ceux qui avaient passé la rivière ne
pouvaient porter secours aux leurs ; pour autant, ne présumez pas trop de votre valeur et ne
nous méprisez pas. (6) Nous avons appris de nos pères et de nos aïeux à rivaliser de vaillance
plus qu’à nous fonder sur la ruse ou les embuscades. (7) Dès lors, prenez garde : le lieu où
nous nous sommes arrêtés pourrait bien emprunter son nom à une défaite romaine et au
massacre de votre armée ou en propager le souvenir. »
(14.1) César répondit en ces termes : « J’éprouve d’autant moins d’hésitation, que je garde
le souvenir des faits que vous avez rappelés, et j’ai d’autant plus de peine, que le peuple
romain est moins responsable de ce qui est arrivé. (2) Si, en effet, il avait eu conscience
d’avoir causé le moindre tort, il ne lui eût pas été difficile de prendre des précautions ; mais
ce qui l’a trompé, c’est qu’il ne voyait pas de sa part d’action coupable qui justifiât des
craintes, et qu’il ne pensait pas qu’il dût craindre sans motif. (3) Et s’il consent (jamais) à
oublier l’ancien affront, peut-il oublier vos nouveaux affronts ? (4) L’insolent orgueil que
vous tirez de votre victoire et votre étonnement de voir vos agissements si longtemps
impunis conduisent à la même conclusion. (5) Car les dieux immortels, pour faire sentir plus
durement les revers de la fortune aux hommes dont ils veulent punir les crimes, aiment à
leur accorder des moments de chance et un certain délai d’impunité. (6) Telle est la
situation ; toutefois, si vous me donnez des otages pour garantir que vous exécuterez vos
promesses et si les Éduens et leurs alliés reçoivent réparation pour les torts subis, ainsi que
les Allobroges, je suis prêt à faire la paix avec vous. »

211.2. Ambiorix s’adresse à des ambassadeurs romains

Traduction en style indirect


Ambiorix s’exprima en ces termes : (2) il reconnaissait devoir beaucoup à César pour ses
faveurs ; c’était grâce à lui qu’il avait été délivré du tribut qu’il payait régulièrement aux
Atuatuques, ses voisins, et c’était par César que lui avaient été rendus son fils et le fils de son
frère, envoyés au nombre des otages chez les Atuatuques et retenus par eux dans l’esclavage
et dans les fers ; (3) et, quant à son rôle dans l’attaque du camp, il n’avait suivi ni son goût ni
sa volonté, mais la pression du pays, car telle était la nature de son autorité, que le peuple
n’avait pas moins de pouvoir sur lui que lui-même sur le peuple. (4) Au reste, si le pays a
pris les armes, c’est qu’il n’a pu résister à la soudaineté de la conjuration gauloise : il peut
aisément en trouver la preuve dans sa faiblesse même, car il n’est pas assez novice pour
croire que le peuple romain puisse être battu par ses seules forces. (5) Mais il s’agissait
d’une résolution commune à la Gaule entière : ce jour même avait été fixé pour l’attaque de
tous les quartiers d’hiver de César, afin qu’une légion ne pût secourir une autre légion. (6) Il
n’eût pas été facile à des Gaulois d’opposer un refus à des Gaulois, d’autant que le dessein
arrêté avait pour but manifeste de reconquérir la liberté commune. (7) Puisque, en patriote,
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 291

il s’est acquitté envers eux, il songe maintenant au devoir que lui dictent les faveurs de
César : il met en garde, il prie Titurius, au nom de l’hospitalité, de veiller à son salut et à
celui de ses soldats. (8) Une forte troupe de Germains mercenaires a passé le Rhin ; elle sera
là dans deux jours. (9) C’est à eux de voir s’ils veulent, avant que les peuples voisins ne s’en
aperçoivent, faire sortir leurs soldats des quartiers d’hiver et les conduire soit à Cicéron soit
à Labiénus, dont l’un est à environ cinquante mille pas, l’autre un peu plus loin. (10) Il pro-
met et s’engage par serment à assurer le libre passage sur son territoire. (11) Ce que faisant,
il songe à son pays, qui est ainsi délivré des cantonnements d’hiver, et, tout à la fois, pour
ses bons offices, il s’acquitte envers César.

Transposition en style direct


Ambiorix ad hunc modum locutus est : « (2) (Ego) pro Caesaris in me beneficiis pluri-
mum ei confiteor debere, quod eius opera stipendio liberatus sum quod Atuatucis, finitimis
meis, pendere consueram quodque mihi et filius et fratris filius a Caesare remissi sunt, quos
Atuatuci obsidum numero missos apud se in seruitute et catenis tenuerant ; (3) neque id
quod feci de oppugnatione castrorum aut iudicio aut uoluntate mea feci, sed coactu ciuitatis,
meaque sunt eiusmodi imperia, ut non minus habeat iuris in me multitudo quam ego in mul-
titudinem. (4) Ciuitati porro haec fuit belli causa, quod repentinae Gallorum coniurationi
resistere non potuit. Id facile ex humilitate mea probare possum, quod non adeo sum impe-
ritus rerum, ut meis copiis populum Romanum superari posse confidam. (5) Sed est Galliae
commune consilium : omnibus hibernis Caesaris oppugnandis hic est dictus dies, ne qua
legio alterae legioni subsidio uenire possit. (6) Non facile Galli Gallis negare potuerunt,
praesertim cum de recuperanda communi libertate consilium initum uideretur. (7) Quibus
quoniam pro pietate satisfeci, habeo nunc rationem officii pro beneficiis Caesaris : moneo,
oro te pro hospitio ut tuae ac militum saluti consulas. (8) Magna manus Germanorum
conducta Rhenum transiit ; haec aderit biduo. (9) Vestri est consilium uelitisne, prius quam
finitimi sentiant, eductos ex hibernis milites aut ad Ciceronem aut ad Labienum deducere,
quorum alter milia passuum circiter quinquaginta, alter paulo amplius a uobis abest. (10) Il-
lud (ego) polliceor et iure iurando confirmo tutum iter per meos fines daturum. (11) Quod
cum facio, et ciuitati consulo, quod hibernis leuatur, et Caesari pro eius meritis gratiam
refero. »

Traduction en style direct


Ambiorix s’exprima en ces termes : « (2) Je reconnais devoir beaucoup à César pour ses
faveurs ; c’est grâce à lui que j’ai été délivré du tribut que je payais régulièrement aux
Atuatuques, mes voisins, et c’est par César que m’ont été rendus mon fils et le fils de mon
frère, envoyés au nombre des otages chez les Atuatuques et retenus par eux dans l’esclavage
et dans les fers ; (3) et, quant à mon rôle dans l’attaque du camp, je n’ai suivi ni mon goût ni
ma volonté, mais la pression du pays, car telle est la nature de mon autorité, que le peuple
n’a pas moins de pouvoir sur moi que moi-même sur le peuple. (4) Au reste, si le pays a pris
les armes, c’est qu’il n’a pu résister à la soudaineté de la conjuration gauloise : je puis
aisément en trouver la preuve dans ma faiblesse même, car je ne suis pas assez novice pour
croire que le peuple romain puisse être battu par mes seules forces. (5) Mais il s’agit d’une
résolution commune à la Gaule entière : ce jour même a été fixé pour l’attaque de tous les
quartiers d’hiver de César, afin qu’une légion ne puisse secourir une autre légion. (6) Il n’eût
pas été facile à des Gaulois d’opposer un refus à des Gaulois, d’autant que le dessein arrêté
avait pour but manifeste de reconquérir la liberté commune. (7) Puisque, en patriote, je me
292 Maîtrise du latin par la pratique

suis acquitté envers eux, je songe maintenant au devoir que me dictent les faveurs de César :
je te mets en garde, je te prie, au nom de l’hospitalité, de veiller à votre salut et à celui de vos
soldats. (8) Une forte troupe de Germains mercenaires a passé le Rhin ; elle sera là dans
deux jours. (9) C’est à vous de voir si vous voulez, avant que les peuples voisins ne s’en
aperçoivent, faire sortir vos soldats des quartiers d’hiver et les conduire soit à Cicéron soit à
Labiénus, dont l’un est à environ cinquante mille pas, l’autre un peu plus loin. (10) Je pro-
mets et m’engage par serment à assurer le libre passage sur mon territoire. (11) Ce que
faisant, je songe à mon pays, qui est ainsi délivré des cantonnements d’hiver, et, tout à la
fois, pour ses bons offices, je m’acquitte envers César. »

211.3. Les alliés de Rome au bord de la révolte

Traduction en style indirect


(2) Des protestations s’élevèrent parmi les Latins et les alliés dans leurs assemblées :
voilà dix ans qu’ils sont épuisés par les levées et les campagnes ; presque chaque année, la
lutte s’accompagne d’une défaite cinglante ; (3) les uns tombent sur le champ de bataille, les
autres succombent à la maladie ; celui de leurs concitoyens qui est enrôlé par le Romain est
pour eux plus perdu que l’homme fait prisonnier par le Carthaginois. En effet, si l’ennemi le
renvoie sans rançon dans sa patrie, les Romains le relèguent hors d’Italie, en exil à vrai dire,
plutôt qu’en service. (4) Voilà déjà huit ans que le soldat de Cannes prend de l’âge, voué à
mourir avant que l’ennemi, dont les forces sont maintenant plus que jamais florissantes, ne
quitte l’Italie. (5) Si les vieux soldats ne rentrent pas dans leur patrie, que de nouveaux y
sont levés, il ne restera bientôt plus un seul homme. Aussi, ce que sous peu le cours même
des choses refusera, il faut, avant d’en arriver au dernier degré de dépeuplement et de
dénuement, le refuser au peuple romain. (6) Si les Romains voient les alliés d’accord sur ce
point, ils envisageront sûrement de faire la paix avec les Carthaginois ; sinon, jamais du
vivant d’Hannibal l’Italie ne sera épargnée par la guerre. (…)
(9) (Les consuls déclaraient) : Ce n’était pas là un refus des charges militaires, mais une
défection ouverte à l’endroit du peuple romain. (10) En conséquence, ils devaient regagner
en hâte leurs colonies et, comme si rien ne s’était produit — ils avaient commis un tel forfait
davantage en paroles qu’en actes —, ils devaient en délibérer avec les leurs. Ils devaient leur
rappeler qu’ils n’étaient ni des Campaniens, ni des Tarentins, mais des Romains ; c’est de
Rome qu’ils étaient originaires ; (11) c’est de là qu’ils avaient été envoyés dans leurs colonies
et sur le territoire pris à la guerre, à fin d’expansion ; ce que les enfants doivent à leurs
parents, ils le devaient, eux, aux Romains, pour peu qu’ils eussent le sentiment du respect
filial et le souvenir de leur antique patrie. (12) Ils devaient donc délibérer à nouveau : car le
projet qu’ils avaient agité sans réfléchir revenait à livrer à l’ennemi la puissance romaine, à
remettre la victoire aux mains d’Hannibal.

Transposition en style direct


(2) Fremitus enim inter Latinos sociosque in conciliis ortus : « Decimum annum dilec-
tibus stipendiis exhausti sumus ; quotannis ferme clade magna pugnamus ; (3) alii in acie
occiduntur, alii morbo absumuntur ; magis perit nobis ciuis qui ab Romano miles lectus est
quam qui ab Poeno captus : quippe ab hoste gratis remittitur in patriam, ab Romanis extra
Italiam in exsilium uerius quam in militiam ablegatur. (4) Octauum iam ibi annum senescit
Cannensis miles, moriturus ante quam Italia hostis, quippe nunc cum maxime florens
uiribus, excedat. (5) Si ueteres milites non redibunt in patriam, noui legentur, breui nemo
supererit. Itaque quod propediem res ipsa negabit, priusquam ad ultimam solitudinem atque
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 293

egestatem perueniamus, negandum populo Romano est. (6) Si consentientes in hoc socios
uidebunt Romani, profecto de pace cum Carthaginiensibus iungenda cogitabunt : aliter
numquam uiuo Hannibale sine bello Italia erit. » (…)
(9) (Consules aiebant) : « Non detractatio ea munerum militiae, sed aperta defectio a po-
pulo Romano est. (10) Redite itaque propere in colonias et tamquam integra re, locuti magis
quam ausi tantum nefas, cum uestris consulite. Admonete non Campanos neque Tarentinos
esse eos, sed Romanos, (11) inde oriundos, inde in colonias atque in agrum bello captum
stirpis augendae causa missos. Quae liberi parentibus debent, ea illi Romanis debent, si ulla
pietas, si memoria antiquae patriae est. (12) Consulite igitur de integro ; nam nunc quidem
quae temere agitastis, ea prodendi imperii Romani, tradendae Hannibali uictoriae sunt. »

Traduction en style direct


(2) Des protestations s’élevèrent parmi les Latins et les alliés dans leurs assemblées :
« Voilà dix ans que nous sommes épuisés par les levées et les campagnes ; presque chaque
année, la lutte s’accompagne d’une défaite cinglante ; (3) les uns tombent sur le champ de
bataille, les autres succombent à la maladie ; celui de nos concitoyens qui est enrôlé par le
Romain est pour nous plus perdu que l’homme fait prisonnier par le Carthaginois. En effet,
si l’ennemi le renvoie sans rançon dans sa patrie, les Romains le relèguent hors d’Italie, en
exil à vrai dire, plutôt qu’en service. (4) Voilà huit ans déjà que le soldat de Cannes prend de
l’âge, voué à mourir avant que l’ennemi, dont les forces sont maintenant plus que jamais
florissantes, ne quitte l’Italie. (5) Si les vieux soldats ne rentrent pas dans leur patrie, que de
nouveaux y sont levés, il ne restera bientôt plus un seul homme. Aussi, ce que sous peu le
cours même des choses refusera, il faut, avant d’en arriver au dernier degré de dépeuple-
ment et de dénuement, le refuser au peuple romain. (6) Si les Romains voient les alliés
d’accord sur ce point, ils envisageront sûrement de faire la paix avec les Carthaginois ;
sinon, jamais du vivant d’Hannibal l’Italie ne sera épargnée par la guerre. » (…)
(9) (Les consuls déclaraient) : « Ce n’est pas là un refus des charges militaires, mais une
défection ouverte à l’endroit du peuple romain. (10) En conséquence, regagnez en hâte vos
colonies et, comme si rien ne s’était produit — vous avez commis un tel forfait davantage en
paroles qu’en actes —, délibérez-en avec les vôtres. Rappelez-leur qu’ils ne sont ni des
Campaniens, ni des Tarentins, mais des Romains ; c’est de Rome qu’ils sont originaires ;
(11) c’est de là qu’ils ont été envoyés dans leurs colonies et sur le territoire pris à la guerre, à
fin d’expansion ; ce que les enfants doivent à leurs parents, ils le doivent, eux, aux Romains,
pour peu qu’ils aient le sentiment du respect filial et le souvenir de leur antique patrie.
(12) Délibérez donc à nouveau : car le projet que vous avez agité sans réfléchir revient à
livrer à l’ennemi la puissance romaine, à remettre la victoire aux mains d’Hannibal. »

212. Vives critiques de César à l’adresse de ses hommes

Traduction en style direct


César critiqua vivement ses centurions : « (2) Arioviste, sous mon consulat, a recherché
avec le plus grand empressement l’amitié du peuple romain ; pourquoi pense-t-on qu’il
manquera si légèrement à son devoir ? (3) Pour ma part, je suis convaincu que, lorsqu’il
aura connaissance de mes demandes et verra bien que les conditions sont équitables, il ne
repoussera ni mon amitié ni celle du peuple romain. (4) Si un moment de folie le pousse à la
guerre, qu’avez-vous donc à craindre ? ou pourquoi désespérez-vous de votre valeur ou de
ma diligence ? (5) On a appris à connaître le danger que représente cet ennemi du temps de
nos pères, lorsque la défaite des Cimbres et des Teutons par C. Marius semblait n’avoir pas
294 Maîtrise du latin par la pratique

valu moins de gloire à l’armée qu’à son général en personne ; on l’a appris récemment
encore en Italie, lors de la révolte des esclaves, qui pourtant avaient pour eux une certaine
expérience et la discipline qu’ils tenaient de nous. (6) On peut juger par là combien la
fermeté d’âme présente d’avantage, puisque ces hommes que vous aviez un moment redou-
tés sans raison quand ils étaient sans armes, vous les avez ensuite vaincus malgré leurs
armes et leurs succès. »

Transposition en style indirect


Caesar uehementer centuriones incusauit : (2) Ariouistum se consule cupidissime populi
Romani amicitiam adpetisse ; cur hunc tam temere quisquam ab officio discessurum iudi-
caret ? (3) Sibi quidem persuaderi, cognitis suis postulatis atque aequitate condicionum
perspecta, eum neque suam neque populi Romani gratiam repudiaturum. (4) Quodsi furore
atque amentia impulsus bellum intulisset, quid tandem uererentur ? aut cur de sua uirtute
aut de ipsius diligentia desperarent ? (5) Factum eius hostis periculum patrum nostrorum
memoria, cum, Cimbris et Teutonis a C. Mario pulsis, non minorem laudem exercitus quam
ipse imperator meritus uidebatur ; factum etiam nuper in Italia seruili tumultu, quos tamen
aliquid usus ac disciplina quam a nobis accepissent subleuarent. (6) Ex quo iudicari posse
quantum haberet in se boni constantia, propterea quod, quos aliquamdiu inermes sine
causa timuissent, hos postea armatos ac uictores superassent. (CÉS., BG I, 40, 1–6)

Traduction en style indirect


César critiqua vivement ses centurions : (2) Arioviste, sous son consulat, avait recherché
avec le plus grand empressement l’amitié du peuple romain ; pourquoi pensait-on qu’il
manquerait si légèrement à son devoir ? (3) Pour sa part, il était convaincu que, lorsqu’il
aurait connaissance de ses demandes et verrait bien que les conditions étaient équitables, il
ne repousserait ni son amitié ni celle du peuple romain. (4) Si un moment de folie le poussait
à la guerre, qu’avaient-ils donc à craindre ? ou pourquoi désespéraient-ils de leur propre
valeur ou de sa diligence ? (5) On avait appris à connaître le danger que représentait cet
ennemi du temps de nos pères, lorsque la défaite des Cimbres et des Teutons par C. Marius
semblait n’avoir pas valu moins de gloire à l’armée qu’à son général en personne ; on l’avait
appris récemment encore en Italie, lors de la révolte des esclaves, qui pourtant avaient pour
eux une certaine expérience et la discipline qu’ils tenaient de nous. (6) On pouvait juger par
là combien la fermeté d’âme présentait d’avantage, puisque ces hommes qu’ils avaient un
moment redoutés sans raison quand ils étaient sans armes, ils les avaient ensuite vaincus
malgré leurs armes et leurs succès.

3.6. Formes nominales et non personnelles du verbe


3.6.1. Gérondif et adjectif verbal
213. 1. Assistaient à la rédaction M. Claudius M.f., L. Valérius P.f., Q. Minucius C.f. —
2. Une courte existence est assez longue pour bien vivre. — 3. La philosophie a pour objet
d’enseigner l’art de bien vivre. — 4. Nous tombons dans l’erreur en discutant ainsi. —
5. Les qualités, pour un général, sont l’énergie dans l’action, la promptitude dans l’exécu-
tion, l’intelligence dans l’anticipation. — 6. L’esprit de l’homme est guidé par le plaisir de
voir et d’entendre. — 7. Réprimer le mal par des atermoiements ou des reports est tout à
fait impossible. — 8. Certains philosophes n’ont pas vu que, de même que le cheval est né
pour courir, le bœuf pour labourer, le chien pour chasser, ainsi l’homme est né pour faire
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 295

deux choses, comprendre et agir, tel un dieu mortel. — 9. Est-ce que l’attrait de la gloire ne
peut t’inciter à bien te comporter ? — 10. Qui a mis plus de solennité que Caton dans
l’éloge, plus de sévérité dans la critique, plus de finesse dans la démonstration et l’argumen-
tation ? — 11. Le plaisir que procurent les amitiés, je l’ai mieux compris dans la privation
que dans la jouissance. — 12. À trop discuter, on en oublie la vérité. — 13. César acquit sa
gloire à force de donner, de soulager, de pardonner, Caton, en ne donnant rien. — 14. Il ne
le cédait à personne pour la pureté de son latin, et il n’avait pas son égal pour l’esprit et la
plaisanterie. — 15. L’esprit de l’homme se nourrit d’étude et de réflexion. — 16. Il sollicita
un jour de réflexion. — 17. Cette faculté de prévoir a été appelée la prudence. — 18. Qui
ignore que l’espoir de voir sa faute impunie est ce qui incite le plus à en commettre ? —
19. Il y a un temps pour l’action, un autre pour le repos. — 20. Souvent en pardonnant tu
feras d’un sot un méchant. — 21. En débitant de légères inepties et en relevant les sottises
d’autrui, on provoque les rires.

214. 1. Nombreux sont ceux qui aiment à guerroyer. — 2. J’aspire vivement à voir ton
père. — 3. En ne faisant rien, les hommes apprennent à mal faire. — 4. Expliquer un
propos méchant, ce serait le rendre plus blessant. — 5. Les hommes ne sont jamais aussi
près d’être des dieux qu’en assurant le salut des hommes. — 6. À pardonner beaucoup, le
puissant accroît sa puissance. — 7. En traitant les cités avec honneur, en récompensant les
notables, en évitant d’imposer aucune charge nouvelle, César maintint aisément la paix en
Gaule. — 8. Je pensais bien que tu brûlais d’envie de me voir. — 9. Diogène disait qu’il
enseignait l’art de distinguer le vrai du faux. — 10. Nous sommes nés et avons été faits ainsi
faits, que nous avions en nous les fondements et de notre activité et de notre amour et de
notre reconnaissance. — 11. L’épargne est l’art d’éviter les frais inutiles ou l’art d’user de
son bien avec mesure.

1. Multi sunt cupidi bellorum gerendorum. — 2. Efferor studio patris tui uidendi. —
3. Nulla re agenda homines male agere discunt. — 4. Male dictum interpretando facias
acrius. — 5. Homines ad deos nulla re propius accedunt quam salute hominibus danda. —
6. × — 7. Honorifice ciuitatibus appellandis, principibus praemiis adficiendis, nullis oneri-
bus nouis iniungendis, Caesar Galliam facile in pace continuit. — 8. Arbitrabar te summa
cupiditate adfectum esse uidendi mei. — 9. Diogenes dicebat artem se tradere uera ac falsa
diiudicandi. — 10. Ita nati factique sumus, ut et agendi alicuius et diligendorum aliquorum
et referendae gratiae principia in nobis contineremus. — 11. Parsimonia est scientia uitan-
dorum sumptuum superuacuorum aut ars re familiari moderate utendi.

215. 1. Six vierges président au culte de Vesta. — 2. Voici la méthode pour découvrir la
vérité. — 3. En premier lieu, il me semble bien qu’il faut parler du choix du général. —
4. Je vous engage à affronter le danger pour votre pays. — 5. Les animaux ont été créés les
uns pour nous nourrir, les autres pour cultiver nos champs, d’autres pour nous transporter,
d’autres pour nous vêtir. — 6. En supprimant la superstition, on ne supprime pas la
religion. — 7. Il n’était pas moins prompt dans l’action que dans la réflexion. —
8. Soupçonnés d’aspirer à la royauté, un grand nombre furent exécutés. — 9. Le sage
connaît ses forces : il sait qu’il se doit de porter son fardeau. — 10. Régulus fut envoyé à
Rome pour négocier l’échange de prisonniers. — 11. La main se prête à peindre, modeler,
ciseler, tirer des sons de la lyre et de la flûte par le mouvement des doigts. — 12. Tout être
vivant est occupé de sa propre conservation. — 13. Hannibal jugea que le moment d’agir
était venu. — 14. L’élégance du discours se perfectionne par la lecture des orateurs et des
296 Maîtrise du latin par la pratique

poètes. — 15. Pour donner le change ou se disculper, Catilina se rendit au sénat. — 16. On
a formé, dans cette cité, le projet de détruire la ville, de massacrer les citoyens. — 17. Ils
interceptent les hommes qui étaient venus dans l’espoir de s’emparer du camp. — 18. Il
m’accuse d’avoir été l’instigateur du meurtre de César. — 19. Ils ne laissent à l’ennemi le
temps ni de se rendre compte de ce qui se passait, ni de se reformer. — 20. Ce livre traité de
l’indifférence à l’égard de la mort. — 21. Il est scandaleux de recevoir de l’argent en raison
d’une affaire qui doit être jugée. — 22. Les autorités de la cité s’enfuirent de Rome, non pas
tant pour assurer leur sécurité que pour réprimer tes complots. — 23. Une foule disposée à
entendre et à croire ces propos affluait chaque jour plus nombreuse. — 24. T. Herminius,
frappé d’un coup d’épieu alors qu’il dépouillait le cadavre d’un ennemi, mourut en recevant
les premiers soins. — 25. Les vêtements furent d’abord conçus pour préserver du froid. —
26. Il fut soupçonné d’aspirer à la tyrannie. — 27. Lui-même, au lieu de soutenir les alliés,
poursuit sa marche pour attaquer la ville. — 28. Il existe deux sortes de générosité, l’une
consistant à accorder une faveur, l’autre à l’accorder en retour. — 29. Il s’agit de décider si
l’on donnera ou non à Antoine le moyen d’opprimer la république, de massacrer les
honnêtes gens, de partager la ville et la campagne entre ses bandits. — 30. Le reste de la
journée fut consacré à préparer les armes et à reprendre des forces.

1. × — 2. Haec est ratio uerum reperiendi. — 3. × — 4. × — 5. × — 6. Superstitionem


tollendo religio non tollitur. — 7. × — 8. Propter suspicionem regnum appetendi multi
sunt necati. — 10. × — 11. × — 12. × — 13. Tempus agendi rem Hannibali uisum est. —
14. Loquendi elegentia augetur legendo oratores et poetas. — 15. Dissimulandi causa aut se
expurgandi Catilina in senatum uenit. — 16. Inita sunt in hac ciuitate consilia urbem
delendi, ciues trucidandi. — 17. Eos qui in spem potiundi castra uenerant intercipiunt. —
18. Me auctorem fuisse Caesarem interficiendi criminatur. — 19. Neque cognoscendi quid
fieret neque suos colligendi hostibus facultatem relinquunt. — 20. × — 21. × — 22. × —
23. Hos audiendo credendoque opportuna multitudo maior in dies confluebat. — 24. × —
25. × — 26. In suspicionem incidit regnum appetendi. — 27. × — 28. Duo genera libera-
litatis sunt, unum dandi beneficium, alterum reddendi. — 29. Agitur utrum M. Antonio
facultas detur opprimendi rem publicam, caedem faciendi bonorum, urbem, agros suis
latronibus condonandi necne. — 30. Reliquum diei expediendo arma et curatione corpo-
rum consumptum est.

216. 1. Dans la vie, il ne faut rien rechercher avec insistance. — 2. C’est maintenant qu’il
faut boire, maintenant qu’il faut frapper la terre d’un pied léger. — 3. Quelle raison y a-t-il
de jalouser Muréna ou qui que ce soit parmi nous ? Je n’en vois pas. — 4. Ils sont vraiment
heureux, à mes yeux, les hommes auxquels les dieux ont donné d’accomplir des actes qui
seront à consigner ou d’écrire des ouvrages qui seront à lire. — 5. Je lui ai donné un
ouvrage à te remettre. — 6. Chacun réclamait pour lui-même que l’ennemi fût délogé de
l’endroit, pour en prendre possession. — 7. Il n’a pas hésité à vous laisser la jouissance des
biens qu’il avait lui-même sauvegardés. — 8. La défense de la Sicile m’a été confiée. —
9. Consacrons-nous à bien étudier la philosophie. — 10. C’est de l’audace et de l’action, non
des palabres, qu’il faut dans une situation aussi difficile. — 11. Il faut veiller à ce que la
sanction ne soit pas plus lourde que la faute. — 12. Il faut s’interdire la colère quand on
punit. À vrai dire, on doit la bannir en toute circonstance et souhaiter que les dirigeants
soient pareils aux lois, qui sont conçues pour punir non pas au nom de la colère, mais de
l’équité. — 13. Je laisse à d’autres après moi le soin de rappeler ces faits. — 14. César fait
jeter un pont sur la rivière. — 15. Chacun doit faire appel à son propre jugement. —
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 297

16. Antigonus confia le corps d’Eumène à ses proches pour qu’ils l’ensevelissent. — 17. Doi-
vent être tenus pour courageux et nobles non pas ceux qui commettent une injustice, mais
ceux qui en préservent. — 18. Ce qui est en jeu, ce sont les biens de nombreux concitoyens
sur lesquels vous devez veiller. — 19. Conon se chargea de la réfection des murs d’Athènes.
— 20. César devait tout faire en même temps : il fallait arborer l’étendard, sonner la
trompette, rappeler les soldats du travail, disposer les lignes, haranguer les soldats. —
21. Que ces chefs de l’aristocratie, eux comme tous les autres, reconnaissent qu’ils doivent se
soumettre à l’autorité du peuple romain tout entier. — 22. Je me retirai d’une guerre où il
fallait soit mourir au front, soit tomber dans un piège, soit devenir la proie du vainqueur,
soit chercher refuge auprès de Juba, soit choisir un endroit où vivre comme en exil, soit se
donner la mort. — 23. Nous avons abandonné nos maisons et notre pays même au pillage
ou aux flammes. — 24. En vivant vieux, on voit bien des choses qu’on ne veut pas.

217. 1. Romani interdum liberos educandos seruis committebant. — 2. Tempus est


consilii capiendi. — 3. Ciceronis epistulis legendis intellegi potest quanta cupiditate gloriam
consequendi captus fuerit. — 4. Caesarem interficiendo Brutus spectabat ad patriam
tyranno liberandam. — 5. In Gallia Cisalpina undique concursus fiebat ad Caesarem
uictorem clamoribus prosequendum in Italiam redeuntem. — 6. Vt dicendi ita audiendi ars
est. — 7. Viribus utendum, non abutendum est. Viribus modice, non immoderate utendum
est. — 8. Socrates contendebat non solum animum, sed etiam corpus curandum esse. —
9. Augustus templa reficienda suscepit. — 10. Multi proconsules in prouinciis adminis-
trandis sibi magnas diuitias comparauerunt. — 11. Neque minitando, neque persuadendo
legati Gallos adducere potuerunt ad populi Romani causam suscipiendam. — 12. In nonnul-
lis libris Cicero de contemnenda morte copiose disserit. — 13. Augustus Varrio et Tuccae
Aeneida edendam commisit. Praeterea existimauit nihil scripti mutandum esse, quamuis
imperfectum esset. — 14. Discendo cogitandoque animus alitur. — 15. Consul deis placan-
dis operam dat. — 16. Natura animalia ornauit sensibus aptis ad res percipiendas. —
17. In contemnenda uoluptate uirtus maxime cernitur. — 18. Et seni discendum est. —
19. Sententias ediscendas pueris damus. — 20. Caesar caput Pompei cremandum curauit.

218. Mort singulière d’un athlète


Le célèbre athlète Milon de Crotone, couronné pour la première fois, d’après les
chroniques, dans la 72e olympiade, connut une fin pitoyable et peu commune. À un âge déjà
avancé, après sa carrière d’athlète, il se fait qu’il voyageait seul dans des forêts d’Italie ; il
aperçut tout près du chemin un chêne qui présentait une large fente au milieu. Voulant
alors tester, je pense, s’il avait encore sa force, il introduisit ses mains dans le cavité de
l’arbre et essaya de l’agrandir et de fendre le chêne. Il ouvrit l’arbre en son milieu et écarta
les deux parties. Mais, après avoir fendu le chêne en deux, croyant être arrivé à ses fins, il
relâcha ses mains ; comme il n’exerçait plus sa force, l’arbre reprit sa position naturelle, se
referma, serré et compact, sur ses mains prisonnières et offrit l’homme en pâture aux bêtes
sauvages. (AULU-GELLE, XV, 16, 1–4)

219. La philosophie, refuge des intellectuels aux époques troublées


Ah ! Si la république était demeurée dans son état d’origine, sans tomber sous les coups
d’individus avides non pas tant d’évolutions que de révolutions ! Tout d’abord, comme nous
avions l’habitude de le faire du temps où l’État était debout, nous consacrerions notre
énergie davantage à l’action qu’à l’écriture ; ensuite, nous ne mettrions pas par écrit les
sujets dont nous traitons à présent, mais nos discours, comme nous l’avons fait bien des fois.
298 Maîtrise du latin par la pratique

Or, comme la république, à laquelle je consacrais d’ordinaire tous mes soins, mes pensées et
mon action, avait été réduite à néant, c’en fut évidemment fini de la littérature du forum et
du sénat. Comme je ne pouvais rester l’esprit inactif, j’ai pensé pouvoir oublier mes soucis
de façon tout à fait honorable en me reportant vers la philosophie, moi qui m’étais adonné à
ces études depuis toujours. Alors que je lui avais consacré beaucoup de temps pour me
former quand j’étais jeune, après m’être engagé dans la carrière des honneurs et m’être
dévoué tout entier à la république, les seuls moments libres pour la philosophie étaient ceux
que m’avait laissés le temps dévolu à mes amis et à la république. Mais tout ce temps était
consacré à la lecture, je n’avais pas le loisir d’écrire. (CIC., Off. II, 3–4)

3.6.2. Supin
220. 1. Nous nous quittâmes pour aller nous coucher. — 2. Il envoie demander les vases
magnifiques qu’il avait vus. — 3. C’est plus facile à dire qu’à faire. — 4. Qu’y a-t-il d’aussi
agréable pour l’esprit et l’oreille qu’un discours paré de sages pensées ? — 5. Coriolan
partit en exil chez les Volsques. — 6. Les Athéniens dépêchèrent à Delphes pour consulter
sur ce qu’ils devaient faire pour la cité. — 7. La cité, on peine à se rappeler combien elle est
devenue prospère en peu de temps. — 8. Il est difficile de dire à quel point nous sommes
odieux aux autres nations. — 9. Nous sommes venus pour t’adresser un rappel, non pour
poser une exigence. — 10. Les hautes montagnes qu’on voyait de près, les neiges qui se
confondaient presque avec le ciel, et le reste, plus horrible à voir qu’à évoquer, tout cela fit
renaître la peur. — 11. Je passerai sous silence tout ce qui, selon moi, n’est pas digne d’être
dit. — 12. Quelle chose cruelle à entendre autant qu’abominable à voir ! — 13. Ils se disent
que c’est ce qu’ils ont de mieux à faire. — 14. Une délégation vint au camp se plaindre des
violations et demander réparation en vertu du traité. — 15. Vous voyez qu’il est sacrilège
de dire que Fabius Maximus eut une vieillesse malheureuse. — 16. Je suis venu pour en
rire au plus vite. — 17. À l’approche du jour, certains s’étaient trouvés dispersés pour
chercher du fourrage et du bois, et pour faire du butin. — 18. On envoya Q. Fabius Pictor
consulter l’oracle de Delphes pour savoir quelles prières pouvaient apaiser les dieux. —
19. Hannibal, invaincu, fut rappelé pour défendre son pays. — 20. Il est stupide d’emmener
des chiens chasser malgré eux. — 21. Des gens qui se résolvent à partager nos malheurs, il
n’est pas facile d’en trouver. — 22. Les femmes et les enfants s’étaient avancés pour voir.
— 23. Plus un récit sera bref, plus il sera clair et facile à comprendre. — 24. Les femmes
viennent au théâtre pour regarder, elles y viennent pour être elles-mêmes regardées.

3.6.3. Participe
3.6.3.1. Participes présent et parfait ; ablatif absolu
221. 1. César, devenu maître de l’Égypte et d’Alexandrie, confia le royaume à Cléopâtre.
— 2. Il m’a supplié en pleurs. — 3. Je le dirai sans craindre d’être soupçonné de flatterie. —
4. Les Romains accueillent Horace avec des cris de joie et de reconnaissance. — 5. Denys,
par crainte des rasoirs, se faisait brûler les cheveux avec un charbon chauffé à blanc. —
6. Solon disait apprendre chaque jour davantage en vieillissant. — 7. Les Perses enseve-
lissent leurs morts après les avoir embaumés. — 8. Aristide, banni de sa patrie, se réfugia à
Sparte. — 9. Il fut tué en cours de route. — 10. Si je n’en avais pas été averti, je n’y aurais
même pas songé. — 11. Parfois, il éclate de rire tout d’un coup, au point qu’on ne peut le
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 299

retenir, le voudrait-on même. — 12. Quelques chevaliers romains menacèrent César de leur
épée à sa sortie du sénat. — 13. Pisistrate fut le premier, dit-on, à disposer les livres
d’Homère, jusque-là épars, dans l’ordre que nous leur connaissons à présent. —
14. L’ennemi, fort de cette victoire, croyait bien qu’il remporterait une victoire définitive. —
15. La terre elle-même prodigue spontanément des pâtures variées aux bêtes, sans qu’elles
fassent le moindre effort. — 16. Le tyran Denys, banni de Syracuse, enseignait aux enfants
à Corinthe. — 17. Je te répondrai sans hésiter. — 18. Vous vous attendez l’un l’autre, vous
temporisez, comptant sûrement sur les dieux immortels, qui ont souvent sauvé notre
république des pires dangers. — 19. C’est pour leurs alliés et sans avoir été provoqués par
aucun outrage que nos aïeux ont fait la guerre aux Carthaginois. — 20. Ils ne s’arrêtèrent
de combattre qu’en mourant. — 21. Un barbare, irrité de ce qu’Hasdrubal avait tué son
maître, l’assassina en public. — 22. Personne ne doutait que c’étaient les violences à l’égard
des hôtes, le meurtre des ambassadeurs, le pillage de temples qui avaient provoqué cette
dévastation totale. — 23. L’ordre est une disposition correcte liant ce qui suit à ce qui
précède. — 24. Alors que M’. Curius était assis à son foyer, les Samnites lui offrirent un
grand poids d’or. — 25. La pitié est un malaise suscité par le malheur d’un homme qui
souffre injustement. — 26. Mithridate, dans sa peur et dans sa fuite, Tigrane, le roi
d’Arménie, l’a accueilli, lui a rendu confiance alors qu’il doutait de sa situation, l’a tiré de
son abattement et a donné à cet homme perdu une nouvelle vie. — 27. C’est Polyphème
qu’Homère fait s’entretenir avec un bélier. — 28. Hannibal, s’étant porté en avant et ayant
donné l’ordre à ses hommes de faire halte sur une hauteur, leur montre l’Italie et, au pied
des Alpes, les plaines qui bordent le Pô.

222. 1. Le joug est fait de trois lances, deux fichées dans le sol, la troisième placée en
hauteur en travers et attachée aux deux autres. — 2. Quel peut être le charme de la vie, une
fois les amitiés disparues ? — 3. Après avoir exploré les environs, César fait sortir toutes ses
troupes du camp à l’aube. — 4. Si l’on portait atteinte aux Romains, ils préféraient
pardonner plutôt que de poursuivre. — 5. Quel scrupule tourmenterait donc les impies,
une fois disparue la crainte des supplices ? — 6. Je ne parlerai qu’une fois la paix conclue.
— 7. Coelius écrit que C. Flaminius, pour avoir manqué à ses devoirs religieux, tomba à la
bataille du lac Trasimène. — 8. La nature nous a donné la vie en prêt, comme une somme
d’argent, sans fixer d’échéance. — 9. Nous devons faire choix d’un honnête homme et
l’avoir constamment devant nos yeux, de manière à vivre comme sous son regard et à régler
toutes nos actions comme s’il les voyait. — 10. Le peuple, ayant entendu au théâtre des vers
de Virgile, se leva tout entier et lui témoigna, alors qu’il assistait justement au spectacle, le
même respect qu’à Auguste. — 11. Celui qui, avec la mort en perspective, défend la
république sans jamais faiblir doit être considéré comme un homme, un vrai. — 12. À
Rome, depuis la fondation de la ville jusqu’à la République, la royauté dura deux cent
quarante-quatre ans. — 13. Personne ne contestera que Thèbes, tant avant la naissance
d’Épaminondas qu’après sa mort, a toujours été soumise à un pouvoir étranger. — 14. On
racontait qu’il se plaignait que Milon eût été chassé de Rome. — 15. La peine causée par la
mort de compatriotes fut plus vive que le plaisir de voir l’ennemi en déroute. — 16. Chez
les sénateurs se mêlaient la tristesse et la pitié envers des alliés exterminés de façon
révoltante, et la honte de ne pas les avoir secourus. — 17. Il n’y avait aucune raison de
devoir se dépêcher. — 18. César tenait pour assuré qu’Ambiorix ne livrerait pas bataille. —
19. Tiens pour démontré que rien n’a pu se produire sans avoir une cause. — 20. Les leçons
300 Maîtrise du latin par la pratique

et les traités ne peuvent rien sans les dons naturels. — 21. Scipion choisit l’emplacement
qui lui parut le plus sûr et le fortifia. — 22. On fit savoir à Catilina de ne pas s’effrayer de
l’arrestation de Lentulus et Céthégus. — 23. César avait interdit à chaque lieutenant de
quitter son travail, si ce n’est une fois le camp fortifié.

223. 1. Le destin guide les esprits dociles et traîne les rebelles. — 2. Elle est vraiment
détestable, l’engeance qui fait grief des services rendus. — 3. On obéit mieux à une
demande qu’à un ordre. — 4. L’issue, pour les combattants, c’est la mort. — 5. Tout mal en
train de naître est facile à réprimer ; une fois enraciné, il se fait la plupart du temps plus
résistant. — 6. D’ordinaire, on ne croit pas un menteur, même quand il dit la vérité. —
7. C’est peine perdue que d’aller contre la volonté de la nature. — 8. Quand tout est perdu,
la vertu peut cependant se maintenir d’elle-même.

224. 112.1. poma fugientia — 112.2. uere incipiente — 112.3. officio et fide
postulantibus — 112.4. nobiles… facientes — 112.5. × — 112.6. disputaturus —
112.7. Caesare… ueniente — 112.8. × — 112.9. × — 112.10. his dictis — 112.11. × —
112.12. plura… uolenti — 112.13. × — 112.14. me… uenientem — 112.15. Metellus… gerens
— 112.16. is… propulsans — 112.17. senatores quiescentes ; patientes ; tacentes —
112.18. adulescentes… cupientes — 112.19. bona… amissa — 112.20. audito — 112.21. ×
117.1. × — 117.2. Roscius… sentiens — 117.3. × — 117.4. × — 117.5. × — 117.6. audito
— 117.7. × — 117.8. × — 117.9. Hannibal… congressus — 117.10. × — 117.11. peste…
eiecta — 117.12. fruens… carens — 117.13. × — 117.14. orator… putans — 117.15. ego…
aspiciens — 117.16. Pompeius… uidens — 117.17. cohorte… procurrente
133.1. × — 133.2. (hoc)… placente — 133.3. × — 133.4. ipse egens — 133.5. × —
133.6. × — 133.7. × — 133.8. × — 133.9. × — 133.10. × — 133.11. × — 133.12. senatores…
timentes — 133.13. nobis… diligentibus — 133.14. arbitrans — 133.15. inimicis…
ualentibus, amicis… deserentibus… prodentibus — 133.16. fessis… pugnantibus —
133.17. × — 133.18. × — 133.19. Venetorum… arbitrantium — 133.20. × — 133.21. × —
133.22. × — 133.23. × — 133.24. ×
161.1. patentes — 161.2. ruentes — 161.3. × — 161.4. × — 161.5. consequentem —
161.6. × — 161.7. periculo… depulso — 161.8. senex… mortuus — 161.9. × — 161.10. × —
161.11. × — 161.12. excellens Aristides — 161.13. copiis… absentibus, inruptione… facta —
161.14. × — 161.15. × — 161.16. Hamilcar… flagrans — 161.17. × — 161.18. × — 161.19. ×
— 161.20. nesciens

225. 113.1. non respondentes — 113.2. eo audito — 113.3. × — 113.4. × — 113.5. his
uerbis… dictis — 113.6. legati… non accepti — 113.7. agricola… sentiens — 113.8. × —
113.9. × — 113.10. scribens — 113.11. × — 113.12. rei publicae liberatae — 113.13. × —
113.14. accusantes
118.1. oratione habita — 118.2. facientes — 118.3. × — 118.4. aegritudine cognita —
118.5. × — 118.6. Romani… incipientes — 118.7. consule… adueniente — 118.8. Verres…
uidens — 118.9. × — 118.10. homines… facti — 118.11. ×
134.1. nobis… habentibus — 134.2. × — 134.3. × — 134.4. consul… aegrotans —
134.5. nescientes — 134.6. me postulante… re poscente — 134.7. non natus —
134.8. ceteris… inhientibus — 134.9. × — 134.10. patres… consentientes… reuerentes —
134.11. × — 134.12. × — 134.13. Hannibalis… pugnantis — 134.14. ×
162.1. × — 162.2. × — 162.3. × — 162.4. non timens — 162.5. × — 162.6. consiliis
patefactis… habens — 162.7. × — 162.8. × — 162.9. non uocatus — 162.10. dissentiens —
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 301

162.11. tibi exigenti — 162.12. × — 162.13. uiro… dicenti — 162.14. rebus desperatis —
162.15. × — 162.16. uirtutibus allicientibus — 162.17. ipse… sentiens

226. 1. Octauio iuuante, Vergilius tamen bonis euersus est. — 2. Socratem morientem
amici pauci lacrimantes circumstabant. — 3. Pompeio absente, tempus opportunum Catili-
nae uidebatur ut rerum potiretur. — 4. Minimum potest uis animo deficiente. — 5. Saepe
malum timentes in maius malum incidimus. — 6. Legibus sublatis, necesse est omnis homi-
num societas tollatur. — 7. Consul, senatu uocato, de re publica rettulit. — 8. Archimedes a
milite quodam Romano interfectus est figuras geometricas in puluere describens. —
9. Agricolae, agris pulsi, errabundi abibant nescientes quo perfugerent. — 10. Hannibal
dormiens sibi uisus est iuuenem diuina pulchritudine uidere praecipientem ut se sequere-
tur neque respiceret. — 11. Cum Maecenas, Vergilio Varioque commendantibus, Horatium
libenter excepisset isque loqui conaretur, eum perturbatum uox defecit tacitusque abiit.
Postea tamen Maecenatis comitate captus, cum eo maximam amicitiam iunxit. —
12. Pompeio fugiente, omnes mirabiliter perturbantur.

227. Un ânier malicieux


Alexandre, roi de Macédoine, avait reçu d’un oracle le conseil de faire exécuter, quand il
aurait franchi la porte, le premier qui se présenterait à lui. Un homme qui conduisait un âne
se présenta justement : le roi donna l’ordre de l’exécuter. Il lui demanda pourquoi il se
voyait condamné à la peine capitale sans raison, lui qui était innocent. Comme Alexandre,
pour justifier sa décision, lui avait cité la réponse de l’oracle, l’ânier lui dit : « S’il en est ainsi,
Sire, ce n’est pas moi que le sort a désigné pour mourir, car c’est l’âne que je menais devant
moi qui s’est présenté à vous le premier. » (VAL. MAX., VII, 3, ext. 1)

228. La vieille de Syracuse


Alors que tout Syracuse faisait des vœux pour voir disparaître le tyran Denys, en raison
de la dureté de son régime et du joug impitoyable des impositions, seule une dame très âgée
priait les dieux chaque matin de veiller sur la vie du tyran et de la prolonger au-delà de la
sienne. Quand Denys en eut connaissance, il s’étonna de cette bienveillance qu’il ne méritait
pas. Il fit venir la vieille dame et lui demanda la raison de son attitude et quelle bonne
action de sa part pouvait bien la justifier. « J’ai, dit-elle, une bonne raison d’agir ainsi :
quand j’étais jeune, nous avions un tyran odieux dont je voulais être débarrassée ; quand il
fut tué, c’est un homme bien plus ignoble encore qui a pris le pouvoir, et j’avais très à cœur
de voir disparaître ce despote-là aussi. En troisième lieu, c’est vous, plus insupportable
encore que vos prédécesseurs, qui êtes devenu notre maître. Dès lors, pour éviter, au cas où
vous auriez disparu, qu’un tyran pire encore ne vous succède, j’offre ma vie aux dieux pour
votre salut. » Denys n’osa pas punir une insolence aussi malicieuse. (VAL. MAX., VI, 2, ext. 2)

229. Funérailles d’un corbeau


Sous le principat de Tibère, un jeune corbeau, d’une couvée née sur le toit du temple des
Castors, tomba dans la boutique toute proche d’un cordonnier ; la religion même le
recommandait au patron de la boutique. Accoutumé de bonne heure à parler, il s’envolait
tous les matins sur les rostres et, tourné vers le forum, saluait par leurs noms Tibère, puis
les Césars Germanicus et Drusus, ensuite le peuple de Rome qui passait, après quoi, l’oiseau
revenait à la boutique. Pendant bien des années, on admira son obligeance assidue. Le
patron d’une cordonnerie voisine le tua, soit par jalousie, soit, comme il voulut le faire
croire, dans un accès de colère, au motif que l’oiseau avait sali des chaussures avec sa fiente.
302 Maîtrise du latin par la pratique

La population en fut si bouleversée, qu’elle expulsa d’abord l’homme du quartier et qu’elle


le mit ensuite à mort. Une foule innombrable assista aux funérailles de l’oiseau ; son lit
funèbre, porté sur les épaules de deux Éthiopiens et précédé d’un joueur de flûte et de
couronnes de toutes sortes, fut conduit jusqu’à un bûcher dressé sur la droite de la voie
Appienne, à la seconde borne milliaire. (PL. ANC., X, 121–122)

230. L’écolier et le dauphin


Sous le principat du divin Auguste, un dauphin pénétra dans le lac Lucrin. Un enfant de
famille pauvre, qui allait de Baïes à Pouzzoles pour y fréquenter l’école primaire, s’était
attardé un midi ; il l’avait appelé Simon et l’avait souvent attiré avec des morceaux de pain
qu’il avait pour la route. Le dauphin se prit d’une affection singulière pour lui. À toute heure
du jour quand l’enfant l’appelait, à quelque profondeur qu’il eût disparu, il surgissait du
fond de l’eau et, après avoir été nourri de la main de l’enfant, lui offrait son dos pour qu’il y
montât ; rentrant les aiguillons de sa nageoire comme dans un fourreau, il le prenait et le
transportait jusqu’à l’école, à Pouzzoles, en traversant toute la baie. Il le transporta et le
ramena de cette manière pendant plusieurs années, jusqu’au jour où l’enfant succomba à
une maladie. Le dauphin revenait sans cesse à l’endroit habituel, triste, comme frappé par
un deuil, et — cela ne fit de doute pour personne — mourut à son tour de regret. (PL. ANC.,
IX, 25)

231. Xenophon cum quondam coronatus sacrificaret certiorque factus esset Gryllum
filium in pugna apud Mantineam interfectum, corona deposita interrogauit quonam modo
proeliatus periisset. Cum nuntius autem « Fortissime » respondisset, corona in capite
reposita, sacrificium repetiit.

3.6.3.2. Participe futur


232. 1. Je vais te voir dans peu de temps. — 2. Au moment d’aller au combat, ils enton-
nent un chant. — 3. Il est ici présent pour rendre sa sentence sur toi. — 4. Les Gaulois se
dirigèrent vers Clusium dans l’intention d’attaquer la légion romaine et son camp. —
5. C’est moi que tu dois aimer, pas mes biens, si nous devons être de vrais amis. — 6. Si la
ville ne devait jamais être soulagée des bandes armées sans que Milon fût défait, lui-même
aurait quitté sa patrie sans hésiter. — 7. On ne négligeait rien de ce qu’on pouvait imaginer
pour décorer tous les lieux par où César allait passer. — 8. Salut, empereur, les hommes qui
vont mourir te saluent. — 9. Nous, éphémères, notre lot est l’éphémère. — 10. Tout ce que
la Fortune a porté aux nues, c’est pour le précipiter qu’elle l’élève. — 11. Une fois la guerre
d’Afrique achevée, Hamilcar offrit un sacrifice au moment de faire passer son armée en
Espagne. — 12. Celui qui est destiné à commander à tous doit être choisi parmi tous. —
13. Il revint dans l’idée de s’en remettre entièrement aux hasards de la guerre. — 14. Il m’a
donné autant qu’il a pu et était prêt à me donner davantage, s’il avait pu. — 15. On impose
à des tueurs d’affronter ceux qui vont les tuer. — 16. Qu’avez-vous eu l’intention de faire ?
— 17. À l’aube, Hannibal s’avança jusqu’au pied des hauteurs, comme pour forcer l’étroit
passage à découvert et de jour. — 18. Environ trois jours après le départ d’Hannibal, le
consul était arrivé au camp ennemi, dans l’intention de livrer bataille sans le moindre délai.
— 19. Bon nombre de fautes sont évitées, si un témoin se tient près de ceux qui vont les
commettre. — 20. Bon nombre de gens, au moment d’embarquer, ne songent pas à la
tempête.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 303

233. 1. Ouidius exsul patriam numquam reuisurus erat. — 2. Iam fecit iniuriam qui
facturus est. — 3. Cicero praesidium reliquit ponti quo coniurati transituri erant. —
4. Etiam maxima imperia peritura sunt. — 5. Tibi rem miram narraturus sum. — 6. Caesar
Rubiconem transiturus erat cum uir quidam inusitatae staturae ei se obtulit. — 7. Vt aiunt
poetae, cygnus moriturus suauem cantum fundit. — 8. Citius tardiusue, Carthago cum
Roma conflictura erat. — 9. Post Cannensem pugnam Hannibal toti Italiae imperaturus
erat. — 10. Philippus, cum interrogaretur quos maxime diligeret quosque maxime odisset :
« Maxime, respondit, eos diligo qui prodituri sunt, maxime eos odi qui iam prodiderunt. »

3.7. Valeur des temps dans les subordonnées


3.7.1. Indicatif
234. 1. Ainsi va la vie rurale : si l’on tarde à faire un seul travail, on sera en retard pour
tous les ouvrages. — 2. César apprit ces détails de la bouche de ceux qui avaient assisté à
l’entretien. — 3. Il eut d’autant moins de mal à les convaincre que, vu la configuration du
lieu, les Helvètes sont enfermés de partout. — 4. Pendant que se déroule cette entrevue, on
annonça à César que les cavaliers d’Arioviste s’approchaient plus près du tertre. — 5. Une
fois que l’ennemi avait repéré des hommes isolés sortant d’un navire, il les attaquait avec
leurs bagages. — 6. Quand César arriva en Gaule, un des partis avait à sa tête les Éduens,
l’autre les Séquanes. — 7. Tant que les Gaulois étaient à une certaine distance du
retranchement, la multitude de leurs traits leur donnait l’avantage. — 8. J’en ai dit plus que
je ne voulais. — 9. Tu avais fait naître chez moi de sérieux espoirs, en m’écrivant que
Varron t’avait assuré que Pompée soutiendrait à coup sûr notre cause. — 10. Tu feras ce
qui te paraîtra le mieux à faire. — 11. Pompée a fait la traversée avec toutes les troupes qui
se sont trouvées à ses côtés. — 12. Nous vous sommes très reconnaissants de dire qu’il est le
garant de notre défense. — 13. Je ne cesserai de craindre Carthage avant d’avoir appris
qu’elle a été rasée. — 14. Qui aura écrasé Antoine aura mis fin à la guerre. — 15. Les
courriers sont arrivés quarante-six jours après vous avoir quittés. — 16. Il venait de dire
cela, qu’un jeune esclave annonça que Laelius allait lui rendre visite. — 17. Après que la
victoire eut été assurée et qu’on eut remisé les armes, Roscius, lui, était à Rome souvent. —
18. Nous serons vraiment heureux quand, débarrassés de notre corps, nous ne connaîtrons
plus de passions. — 19. Ceux qui ont tenu bon repartent presque toujours victorieux. —
20. Les Décius voyaient étinceler les épées de l’ennemi, alors qu’ils fonçaient sur ses lignes.
— 21. De moi, qui avais été un homme libre, il a fait son esclave.

3.7.2. Subjonctif
235. 1. César répondit qu’il avait d’autant moins d’hésitation, qu’il avait ces faits bien en
mémoire. — 2. César de réclamer (sc. réclamait) chaque jour aux Éduens le blé qu’ils
avaient promis. — 3. Orgétorix convainquit ses concitoyens de sortir de leur pays. —
4. Durant tout cette bataille, alors qu’on combattit de la septième heure jusqu’au soir,
personne ne put voir un ennemi tourner le dos. — 5. Il le persuade de s’emparer du
pouvoir dans son pays. — 6. Comme P. Crassus s’en était aperçu, il envoya la troisième
ligne pour soutenir nos hommes en difficulté. — 7. César répondit qu’il agirait comme il
l’avait fait avec les Nerviens. — 8. Ils ne laissent à l’ennemi le temps ni de se rendre compte
de ce qui se passait, ni de se reformer. — 9. Des envoyés vinrent promettre d’exécuter les
ordres qu’il avait donnés (ou donnerait). — 10. L’armée éprouvant de très graves difficultés
304 Maîtrise du latin par la pratique

d’approvisionnement en blé, au point que les soldats en manquèrent pendant de longs jours
et qu’ils supportaient les rigueurs de la faim en ramenant du petit bétail de villages assez
éloignés, jamais cependant on ne les entendit. — 11. Les Gaulois délibèrent sur la conduite
à tenir. — 12. Si nos soldats n’avaient été harassés, toute l’armée ennemie aurait pu être
anéantie. — 13. On ne sait combien durera la vie de chacun de nous. — 14. Ce grief est si
grave, qu’au moment où il m’a été signalé, je ne pensais pas l’exploiter par la suite. —
15. On attendait Sestius, mais il n’était pas arrivé, que je sache. — 16. Il délibérait pour
savoir s’il devait partir pour Rome ou tenir Capoue. — 17. Tu trouveras dans ces mêmes
livres et ce que j’ai fait et ce que j’ai dit. — 18. Tu obtiendras de César de pouvoir rester à
l’écart et de ne t’occuper de rien. — 19. Il ne doit faire aucun doute qu’il y eut des poètes
avant Homère. — 20. Alors subitement, affolé par son crime, il montra combien était
puissante la voix de la conscience. — 21. Néanmoins, il nous aurait fallu, pour user d’un
terme très modéré, lutter avec lui. — 22. Si nous sommes tous soumis aux lois, c’est pour
pouvoir être des hommes libres. — 23. Vous ne devriez pas m’excuser, si je ne disais rien.
— 24. J’ajouterais, pour ma part, des exemples à cet exposé, si je ne voyais pas devant qui ce
discours était tenu. — 25. Que faisais-tu ? Qu’allais-tu faire ? Où étais-tu ? Je l’ignorais. —
26. J’ai appris par la lettre que tu as envoyée à Atticus et qu’il m’a lue comment tu allais et
où tu étais. — 27. Dis-toi bien que je n’ai d’autre souci que de voir mes concitoyens saufs et
libres. — 28. Je crois qu’Épicure a transmis tous les préceptes pour connaître une vie belle
et heureuse. — 29. J’ai exposé mon opinion pour connaître ton jugement. — 30. Nos aïeux
ont enlevé à sa charrue le fameux Cincinnatus pour en faire un dictateur. — 31. Je pense
avoir bien montré à quel point la nature de l’homme lui donnait l’ascendant sur tous les
êtres animés. — 32. Peut-être as-tu oublié ce que j’ai dit au début ? — 33. Si Épicure avait
appris combien faisaient deux fois deux, il ne dirait sûrement pas cela. — 34. Que personne
ne s’étonne si je dissocie à présent les qualités. — 35. L’amour de la patrie est si fort, que
j’étais sacré même pour vos légions, parce qu’elles avaient en mémoire que je l’avais sauvée.
— 36. Personne ne doutait que Ptolémée ne fût rétabli sur son trône. — 37. Qu’aurais-je pu
faire, si je n’avais pas alors été consul ? — 38. Cherchons tous les travers qu’avait ce fils
unique pour mécontenter son père. — 39. Des chiens sont nourris au Capitole, pour donner
l’alerte au cas où des voleurs y viendraient. — 40. Je constate qu’il y a maintes raisons qui
auraient pu le pousser à agir. — 41. S’il avait refusé cela, vous doutez qu’on eût employé la
force contre lui ? — 42. Pour ma part, je suis très reconnaissant envers Lycurgue de
m’avoir infligé une amende que je fusse en mesure d’acquitter. — 43. Pélops a eu grand tort
de n’avoir pas éduqué ni instruit son fils de ce qu’il fallait, en toute chose, mesure garder. —
44. Tout le monde se soucie de ce qui arrivera après la mort. — 45. Pompée racontait que
Posidonius, tout en étant alité, avait discuté avec gravité et en détail sur ce sujet, que rien
n’était bon qui ne fût honnête. — 46. Nous voyons chez Homère Ajax s’avancer de fort
joyeuse humeur, alors qu’il allait livrer son combat décisif contre Hector. — 47. Denys en
éprouva un tel chagrin, qu’il n’en connut pas de plus grand dans sa vie. — 48. Je te le
demande : pourquoi n’aurais-je pas défendu C. Cornélius ? — 49. L’orateur Hortensius
chérissait à ce point une murène, qu’il pleura, croit-on, quand elle mourut. — 50. Catilina
charge Céthégus et Lentulus de garantir, par tous les moyens possibles, les ressources du
parti. — 51. Le grand pontife l’avait fait fouetter au point qu’il expirait sous les coups. —
52. Il y eut des gens qu’une peur irréfléchie poussa même à prendre la fuite à la nage. —
53. On en était arrivé au point que, si le consul avait eu un adversaire comparable aux
anciens rois de Macédoine, il aurait pu essuyer une cuisante défaite. — 54. Où qu’il pût se
porter, il amenait avec lui une victoire assurée.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 305

3.8. Récapitulation
3.8.1. Vt
236. 1. J’exposerai comment le meilleur des régimes est devenu le pire. — 2. Au début
de janvier, tâche d’être à Rome, comme tu l’as décidé. — 3. Que de griefs accumulés contre
lui, comme il les a supportés ! que dis-je, comme il les a ignorés ! — 4. Quand Hannibal
tomba, gravement blessé, il y eut un tel mouvement de fuite que les opérations faillirent être
abandonnées. — 5. Il peut m’arriver de commettre une erreur. — 6. Une fois le silence
établi, il exposa tout dans l’ordre où cela s’était passé. — 7. En supposant que tu n’arrives
pas au résultat que tu veux, la mort, tu arriveras bien à prouver qu’elle n’est pas un mal. —
8. Pour avoir la preuve que les gens sous l’emprise de la colère ont perdu la raison, examine
bien leur apparence ; en effet, les signes qui caractérisent la folie et la colère sont les mêmes.
— 9. Voici désormais ma ligne de conduite : fidèle au souvenir des succès que j’ai obtenus, je
m’attacherai à ce qu’ils apparaissent comme l’œuvre de ma volonté, et non celle du hasard.
— 10. Le discours de Néron, composé par Sénèque, témoignait d’une grande élégance,
conforme au talent de ce grand homme. — 11. Je suis au regret de vous dire combien votre
âme s’est laissé corrompre par la paresse. — 12. De même qu’un champ, si fertile soit-il, ne
peut rien produire sans être cultivé, ainsi l’esprit ne peut rien sans enseignement. — 13. Si
les Sagontins n’avaient pas eu à s’inquiéter des combats, en revanche, ils avaient dû
travailler nuit et jour sans relâche à la réfection du rempart. — 14. Atticus se comportait de
manière à se montrer simple avec les petites gens, égal avec les grands. Aussi lui décerna-t-
on tous les honneurs officiels. — 15. Que me reste-t-il à faire, sinon vous prier, vous
conjurer d’accorder votre pitié à cet homme des plus courageux ? — 16. En sommes-nous
au point qu’il peut nous soutirer tout cet argent en se moquant aussi ouvertement ? Plutôt
mourir, par Hercule ! — 17. Toi, capituler devant l’obstacle ? toi, te corriger un jour ? toi,
songer à l’exil ? — 18. Pour un sénateur, il y a trois consignes : qu’il soit présent ; qu’il parle
à son rang, c’est-à-dire quand on l’interroge ; qu’il le fasse avec retenue, pour éviter d’être
trop long. — 19. Chacun par rang d’âge donna à son tour son avis.

237. Fidélité des alliés de Rome


Magon annonça au sénat de Carthage le succès de la bataille de Cannes et, pour preuve
d’une victoire aussi éclatante, répandit sous les yeux des sénateurs trois boisseaux
d’anneaux d’or enlevés à nos concitoyens morts au combat. Hannon lui demanda si, après
une défaite aussi cinglante, un quelconque allié de Rome avait fait défection ; sur la réponse
qu’aucun n’était passé du côté d’Hannibal, il conseilla d’envoyer immédiatement des dépu-
tés à Rome pour traiter de la paix. (VAL. MAX., VII, 2, ext. 16)

3.8.2. Ne
238. 1. Il y a un risque qu’il te rosse avec ses mots. — 2. Je prenais soin de n’éveiller de
soupçon chez personne. — 3. Que je meure, si je te concède cela ! — 4. Moi, loin de
m’emporter contre toi, je ne critique même pas ta conduite. — 5. Tu as barré le passage
d’Italie en Sicile aux troupes d’esclaves fugitifs. — 6. Puisses-tu n’avoir pas à en faire
l’expérience ! — 7. Métellus interdit la vente de pain à l’intérieur du camp. — 8. Sa
plaisanterie, ne la juge pas sévèrement. — 9. Que des impies n’aient pas le culot de vouloir
apaiser les dieux par des offrandes ! — 10. Je ferai ce que tu veux, pour autant que tu ne
306 Maîtrise du latin par la pratique

demandes rien qui contrarie mon affaire. — 11. Que vous ne fassiez pas de Philippe l’égal
d’Hannibal, soit ! vous en ferez sûrement l’égal de Pyrrhus. — 12. Jamais je n’ai offensé
Scipion si peu que ce soit, autant du moins que j’ai pu m’en rendre compte.

239. Mort d’Hannibal


Hannibal n’avait qu’un seul lieu de résidence, un fortin offert par le roi, qui l’avait
construit de manière à disposer d’issues dans toutes les parties du bâtiment, craignant bien
de voir se produire ce qui arriva. Les ambassadeurs romains étaient arrivés sur place et
avaient cerné la demeure avec une troupe nombreuse, quand un esclave, jetant un coup
d’œil depuis la porte, vint dire à Hannibal que des hommes plus nombreux que d’habitude
étaient là en armes. Il lui donna l’ordre de faire le tour de toutes les portes du bâtiment et de
lui faire savoir sans délai s’il était assiégé de tous côtés de la même façon. L’esclave lui
rapporta rapidement ce qu’il en était et l’informa que toutes les issues étaient gardées. Le
Carthaginois comprit que cela ne relevait pas du hasard, que c’était lui qu’on cherchait et
qu’il ne devait pas s’accrocher plus longtemps à la vie. Refusant de l’abandonner aux mains
d’autrui et se souvenant de ses hauts faits d’autrefois, il but le poison qu’il avait toujours
avec lui. (CORN. NÉP., Hann. 12, 3–5)

3.8.3. Cum
240. 1. J’attendrai ta lettre pour savoir comment tu vas et aussi où tu es. — 2. Hannibal
s’avançait au pied des remparts, quand soudain une porte s’ouvre et les Romains font une
sortie contre lui. — 3. Pythagore, après avoir fait une nouvelle découverte en géométrie,
immola, dit-on, un bœuf aux Muses. — 4. Alors que Socrate pouvait facilement s’évader de
prison, il refusa. — 5. Il y avait chez Miltiade à la fois une très grande humanité et une
étonnante simplicité. — 6. Comme une vie sans amis est pleine d’écueils, la raison même
invite à nouer des amitiés. — 7. C’est quand ils sont les pires escrocs qu’ils cherchent alors
à passer pour des honnêtes gens. — 8. Moi, je vous écris moins souvent que je ne le
pourrais, car chaque instant n’est pour moi que misère ; et puis, quand je vous écris ou que
je lis de vos lettres, je fonds en larmes. — 9. Il faut aimer après avoir jugé et non juger
après avoir aimé. Mais, dans bien des cas, nous sommes victimes de notre négligence, en
particulier dans le choix et l’entretien des amitiés. — 10. Thémistocle assura la sécurité de
la mer en traquant les pirates. Ce faisant, il accrut la prospérité d’Athènes et lui offrit aussi
une solide expérience de la guerre navale. À quel point cela contribua au salut de toute la
Grèce, on l’apprit lors de la guerre contre les Perses, alors que Xerxès s’attaquait à l’Europe
entière. — 11. Des hommes en très grand nombre s’activaient à détacher la statue de son
piédestal ; cependant elle ne penchait d’aucun côté, malgré les efforts des uns pour la
soulever avec des leviers et des autres pour la tirer avec des cordes fixées à tous ses
membres. — 12. Alors que la Grèce brille depuis longtemps dans l’éloquence, chez elle
cependant tous les arts sont plus anciens. — 13. Le temps long pendant lequel je n’existerai
pas m’intéresse plus que la courte existence d’ici. — 14. On dit qu’on a de la fièvre, alors
que c’est elle qui nous a. — 15. Puisque tu es avisé, ne te moque pas de la vieillesse ! —
16. Il faut toujours être en alerte, quand on veut être en sûreté. — 17. Bien que cette rivière
ait un débit considérable, elle n’est pourtant pas navigable. — 18. C’était quand il avait vu
fleurir la rose qu’à ses yeux arrivait le printemps. — 19. J’ai toujours eu pour toi de
l’affection et de l’estime, et j’ai pu apprécier combien tu as d’affection pour moi. — 20. Les
biens eux-mêmes que le tyran Denys avait convoités, même à l’époque où il se croyait tout-
puissant, il ne les obtenait pas. — 21. L’amitié comporte des avantages très nombreux et
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 307

très considérables, mais il en est un grâce auquel elle l’emporte certainement sur tout : elle
fait briller à nos yeux un doux espoir pour l’avenir. — 22. Il avait quelque chose de
touchant et de nature à inspirer la confiance, mais aussi à éveiller la pitié. — 23. C’est une
opinion très ancienne, approuvée par le concert unanime des peuples et des nations, que je
fais mienne.

241. Curieux subterfuge d’Hannibal


Voici le plan qu’Hannibal imagina pour se débarrasser d’Eumène, roi de Pergame. On
était à quelques jours d’une bataille navale et Hannibal disposait d’une flotte moins
nombreuse ; il fallait donc recourir à la ruse, puisque les forces étaient inégales. Hannibal fit
capturer vivants tout ce qu’on pourrait trouver de serpents venimeux et les fit enfermer
dans des jarres. Comme il en avait obtenu une très grande quantité, le jour même où allait
se livrer la bataille navale, il convoque les soldats de marine, auxquels il donne pour consi-
gne de se jeter tous à la fois sur le seul bateau du roi Eumène et de se borner à se défendre
contre les autres, ce qui leur serait facile, vu la grande quantité de serpents. Lui leur
indiquerait le navire qui transportait le roi. S’ils arrivaient soit à le faire prisonnier, soit à le
tuer, ils en seraient généreusement récompensés : telle est sa promesse. Après qu’il a adres-
sé ces mots aux soldats, les deux flottes prennent position en vue de l’affrontement. Les
navires une fois en ligne, avant le signal du combat, Hannibal, voulant indiquer à ses soldats
où se tenait Eumène, envoie une barque avec un messager portant un caducée. Quand celui-
ci parvint à la hauteur des navires ennemis, il montra une lettre et déclara qu’il cherchait le
roi. On le conduisit immédiatement à Eumène, car tout le monde était convaincu qu’il
s’agissait d’une proposition de paix. Le messager qui avait désigné le navire du roi à ses
compatriotes regagna l’endroit d’où il était parti. Eumène ouvrit la lettre, mais n’y trouva
que des moqueries à son adresse. Alors qu’il se demandait, sans comprendre, la raison de
cette démarche, il n’hésita cependant pas à engager le combat aussitôt. Lors de l’affronte-
ment, les Bithyniens, sur l’ordre d’Hannibal, attaquent tous ensemble le navire d’Eumène.
Le roi ne put résister à la violence de leur attaque et chercha à se sauver, ce qu’il n’aurait pu
faire, s’il ne s’était pas retranché dans son camp, établi sur le rivage tout proche. Les autres
navires de Pergame serraient de près l’adversaire, quand tout à coup on se mit à lancer sur
eux les jarres dont j’ai parlé plus haut. Ces projectiles provoquèrent d’abord le rire des
combattants, incapables de comprendre ce qui se passait ; mais quand ils s’aperçurent que
les bateaux étaient infestés de serpents, terrifiés dans cette situation inédite et ne sachant
plus contre quoi se défendre en priorité, ils firent demi-tour avec leurs navires et rega-
gnèrent leur mouillage. C’est ainsi qu’Hannibal opposa avec succès la ruse aux armes de
Pergame. (CORN. NÉP., Hann. 10, 3–11, 7)

3.8.4. Dum
242. 1. Pendant que les Romains perdaient leur temps à dépêcher des ambassades,
Hannibal accorda un repos à ses soldats fatigués. — 2. Il eut tant à souffrir aussi de la
guerre, pour fonder une ville. — 3. Attendez qu’il devienne dictateur. — 4. C’est à peine si,
dans les maisons et dans les places, on se défend du froid quand on est en mauvaise santé ; à
plus forte raison, en mer ou sur la route, n’est-il pas facile d’échapper aux intempéries de la
saison. — 5. Suivez l’exemple, sénateurs, de la foule irréfléchie, pourvu que, moi, je ne
suive pas celui des tribuns. — 6. Tant que la colonne progressait en terrain découvert, l’en-
nemi ne se montra pas. — 7. On déplorait que les consuls cherchent l’affrontement, capa-
bles qu’ils étaient de déclencher la guerre même en temps de paix : à plus forte raison, en
308 Maîtrise du latin par la pratique

temps de guerre, ne permettraient-ils pas à la cité de respirer. — 8. En voulant conserver


quelques esclaves, il perdit sa liberté. — 9. Sur ces entrefaites, ceux qui étaient restés s’en
allèrent. — 10. Qu’ils reportent l’affaire à un autre moment, en attendant que retombe la
colère. — 11. Quels sentiments, à votre avis, ont éprouvé et éprouveront ces grands hom-
mes leur vie durant ? — 12. Le voleur guetta le moment où les chiens seraient assoupis.

3.8.5. Quam
243. 1. Donne-moi, je t’en prie, toutes les nouvelles que tu peux, afin que rien absolu-
ment ne m’échappe. — 2. Quelle raison as-tu fournie ? — 3. À quel point il a été ton ami
alors, tu t’en rends bien compte. — 4. C’est la misère, plus que mon discours, qui vous
pousse à agir. — 5. Les cohortes se reformèrent avant qu’on pût se rendre compte de la
situation. — 6. Combien il lui eût été facile de connaître la gloire ! — 7. Quel gouver-
nement est le nôtre ? — 8. La cupidité a la passion de l’argent, que jamais sage n’a convoité.
— 9. Tu vois toutes les vicissitudes de la vie et sa précarité. — 10. On mérite bien plus
d’éloges à supporter les injustices qu’à en tirer vengeance. — 11. Quelle province avez-vous
gardée à l’abri des pirates durant ces années ? — 12. Comme j’aurais voulu que tu m’aies
invité à ce festin somptueux ! — 13. Si j’ai quelque renom, c’est à Rome que je l’ai acquis. —
14. Cet acteur brille du mieux qu’il peut. — 15. La question n’est pas de savoir quelle fut la
magnificence du pouvoir romain. — 16. Comme j’aurai besoin d’une nombreuse garde ! —
17. À chacun, j’apporterai, si je le puis, un remède. — 18. Je ne cesserai de craindre
Carthage avant d’avoir appris qu’elle a été rasée. — 19. Qu’y a-t-il d’aussi populaire que la
liberté ? Vous voyez bien que non seulement les hommes, mais aussi les animaux la
recherchent. — 20. Où trouver quelque détente, sinon en lisant tes lettres tout au long ?

3.8.6. Quin
244. 1. Qu’attendez-vous pour vous réveiller ? — 2. Il n’y aura personne qui dise en
avoir entendu parler ou l’avoir vu. — 3. Je ne puis me dispenser d’obéir à cette lettre. —
4. Jamais je ne te rencontre que je ne te quitte plus instruit. — 5. Qui ne voit quel est le
pouvoir des sens ? — 6. De moi, toujours le peuple romain parlera. Bien plus, en ce
moment-même, on me glorifie. — 7. Il était absolument impossible de ne pas l’épargner. —
8. Tous les honnêtes gens ne refusaient pas de mourir soit pour moi, soit avec moi. —
9. Douterez-vous plus longtemps encore que c’est la stricte vérité ? — 10. J’ai pris publi-
quement en mains la défense des malheureux, non que je fusse incapable de payer mes
dettes, mais parce que je voyais comblés d’honneurs des gens qui ne le méritaient pas. —
11. Que ne t’en vas-tu à la male peste ? — 12. J’ai défendu la république dans ma jeunesse,
je ne l’abandonnerai pas devenu vieux. Au contraire, j’offrirais volontiers ma vie, si ma
mort peut amener au rétablissement de la liberté de la cité. — 13. Hortensius ne laissait
jamais passer un jour sans prendre la parole au forum ou s’entraîner en dehors du forum.
— 14. Les Germains n’avaient pu s’empêcher de lancer leurs traits contre nos hommes. —
15. Je dis qu’il n’est personne parmi vous qui ne l’ait souvent entendu dire. — 16. Je ne
doutais pas qu’il serait en Apulie incessamment. — 17. Il n’est chose si facile qui ne soit
difficile, quand on la fait à contrecœur. — 18. Je ne puis m’empêcher de t’envoyer chaque
jour une lettre, pour en recevoir une de toi. — 19. Sur cette affaire, je n’ai rien omis et t’ai
fait un rapport précis et complet. — 20. Généralement, une rumeur ne naît pas au hasard
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 309

sans qu’il y ait quelque fondement. — 21. Si je parle ainsi, ce n’est pas que je sois prêt à
faire ce que tu veux. — 22. La victoire du tyran ne diminua en rien la force d’âme de cet
homme de guerre qui avait connu bien des revers ; au contraire, il y trouva de nouvelles
raisons d’espérer et affirmait qu’il mettrait vite un terme à la joie du tyran. — 23. Il était
incontestable qu’ils disaient la vérité. — 24. Je n’ose critiquer ta façon de voir, non que je la
partage, mais j’ai une trop haute opinion de ta sagesse pour ne pas préférer la mienne à la
tienne.

3.8.7. Quo
245. 1. Il attendait pour engager le combat sur un terrain plus favorable. — 2. Pompée
interdit de faire du feu, pour mieux cacher son arrivée. — 3. Chez eux, ils n’avaient rien
pour se nourrir. — 4. Ils n’avaient pas le même mordant et le même enthousiasme qu’ils
avaient d’ordinaire dans les combats sur terre. — 5. Que faire, messieurs les juges ? Vers
qui me tourner ? — 6. Fais-moi savoir quel jour nous te verrons. — 7. Si j’ai écrit, c’est
pour avoir plus de poids pour convaincre. — 8. Puisqu’il en est ainsi, Catilina, poursuis ton
entreprise. — 9. Rien de plus admirable que la manière dont il supporta la mort de son fils.
— 10. Peut-il y avoir rien de plus absurde que de chercher, à mesure que le chemin à
parcourir diminue, à augmenter ses provisions de voyage ? — 11. Il est d’usage d’imposer
aux savants un sujet sur lequel ils improvisent tout à loisir. — 12. Alors Caton prit la parole,
l’un des hommes les plus âgés de son temps. — 13. Lors des funérailles officielles, on avait
interdit l’affluence d’hommes et de femmes, afin de réduire les manifestations de deuil. —
14. Il est arrivé à temps avec son armée à l’endroit qu’il s’est fixé. — 15. Qu’est-ce qui
empêche qu’un dieu soit heureux ? — 16. Cette analyse montre que les dieux existent ; une
fois ce point acquis, il faut admettre que le monde est régi par leur volonté. — 17. Si je parle
ainsi, ce n’est pas qu’il me vienne un doute sur ta loyauté. — 18. Suivons Polybe, historien
plus précis qu’aucun autre en matière de chronologie. — 19. Mon exposé – je ne sais
comment – a dévié du sujet que tu avais proposé. — 20. La douleur diminue quand elle ne
peut plus augmenter. — 21. Je vous ai convoqués pour vous donner quelques conseils. —
22. L’air est d’autant plus épais qu’il est plus proche de la terre. — 23. Le temps viendra où
nos descendants s’étonneront que nous ayons ignoré des choses aussi évidentes. — 24. Ils
laissent venir des marchands plus pour avoir des acheteurs pour leur butin, que parce qu’ils
désirent voir importer chez eux la moindre marchandise.

3.8.8. Quod
246. 1. Furius, enfant, a appris ce qu’il fallait apprendre. — 2. Ce que le sort apportera,
nous le supporterons avec sérénité. — 3. S’il y a une chose que tu as besoin de savoir, je
t’écrirai. — 4. Le sage n’a pas plus de raisons de se réjouir que d’être angoissé. — 5. Chez
tous les autres rois, trouve-t-on une quelconque trace d’éloquence ? — 6. César donna
l’ordre à ses hommes de ne pas lancer le moindre trait en réplique contre l’ennemi. — 7. Si
Cn. Pompée était en ce moment à Rome en simple particulier, c’est lui qu’il faudrait choisir
pour une guerre aussi importante. — 8. Le vieillard a un avantage d’autant plus grand sur
le jeune homme que, ce que l’autre espère, lui l’a obtenu : l’autre veut vivre longtemps, lui a
vécu longtemps. — 9. Tu m’as informé rapidement de la lettre de César, je t’en suis
reconnaissant. — 10. La mort de Cicéron aurait pu paraître moins indigne, en ce que son
310 Maîtrise du latin par la pratique

ennemi vainqueur l’avait traité avec tout autant de cruauté que celle qu’il aurait exercée,
jouissant de la même fortune, sur un vaincu. — 11. Ce que je ne ressens pas pour moi, mon
amitié pour toi et tes bons offices m’obligent à le ressentir pour toi : j’ai peur. — 12. Ce que
tu m’écris sur la perspective d’une guerre m’a beaucoup troublé. — 13. En fait de nouvelles,
je n’avais rien à t’écrire. — 14. Nul endroit ne doit t’être plus doux que ta patrie et tu ne
dois pas moins la chérir parce qu’elle est défigurée. — 15. Tu écris qu’on n’aurait pas dû
retirer la garnison, et je voyais que tous les autres étaient du même avis. — 16. Tu n’as rien
à craindre. — 17. Panétius fait l’éloge de l’Africain pour son désintéressement. — 18. Il y a
une controverse sur la dénomination quand on s’accorde sur le fait et qu’on cherche
comment appeler ce qui s’est produit. En l’espèce, il y a forcément une controverse sur la
dénomination, car on ne s’accorde pas sur le fait lui-même, non pas que l’on conteste qu’il se
soit produit, mais parce que chacun l’envisage différemment et, pour cette raison, l’appelle
différemment.
1. quod : pron. relat. N. Nt. sg. sans antéc., sujet de fuit. — 2. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans
antéc., COD de feret. — 3. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. quid pour aliquid), COD de scire. —
4. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de gaudeat (subj. indét.) ; quod : pron. relat. Acc. Nt.
sg. sans antéc., COD de angatur (subj. indét.). — 5. quod : adj. interr. N. Nt. sg., épithète de uestigium.
— 6. quod : adj. indéf. (quis après ne) Acc. Nt. sg., épithète de telum. — 7. quodsi : forme emphatique
de si en tête de phrase. — 8. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. id), COD de sperat. — 9. quod :
conj. subord. compl. avec gratum fecisti. — 10. quod… passus erat : conj. subord. causale ; quod…
fecisset : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de fecisset (irréel du passé). — 11. quod : pron.
relat. Acc. Nt. sg. (antéc. id), COD de facio. — 12. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de
scribis. — 13. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. nihil), COD de scriberem (subj. indét.). —
14. quod… est : conj. subord. causale. — 15. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de scribis.
— 16. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. nihil), COD de metuas (subj. indét.). — 17. quod : conj.
subord. compl. avec laudat. — 18. quod factum est : pron. relat. N. Nt. sg. (antéc. id), sujet de factum
est ; quod… conueniat : conj. subord. causale (conueniat : st. indir. induit par controuersia) ; non
quod… non constet : conj. subord. causale (constet : subj. avec non quod) ; sed quod… uideatur : conj.
subord. causale (uideatur : st. indir.) ; quod factum sit : pron. relat. Nt. sg. (antéc. id), sujet de factum
sit (st. indir.).

247. Épaminondas se compare à Agamemnon


Un jour que Ménéclidès reprochait à Épaminondas de n’avoir ni enfant ni épouse, et plus
que tout son arrogance de croire qu’il avait acquis à la guerre la même gloire qu’Agamem-
non, il lui dit : « Ménéclidès, cesse de me critiquer en parlant d’épouse ; il n’est personne
dont je ne préfère les conseils aux tiens sur cette question (il courait en effet sur Ménéclidès
des bruits d’adultère). Et si tu te figures qu’Agamemnon est pour moi un rival, tu te trompes.
Car lui, avec la Grèce entière à ses côtés, a mis près de dix ans pour prendre une seule ville ;
moi, en revanche, avec notre cité seule et en un jour, j’ai mis Sparte en déroute et rendu sa
liberté à toute la Grèce. » (CORN. NÉP., Epam. 5, 5)

248. Cicéron félicite un consul de ses amis


Quelle raison aurais-je de t’encourager à soigner ton honneur et ta gloire ? Dois-je te
donner des hommes célèbres en modèles, comme il est d’usage dans les exhortations ? Je ne
connais personne de plus en vue que toi ; c’est toi que tu dois prendre pour modèle, toi que
tu dois chercher à dépasser. Tu n’as pas même le droit, après de tels exploits, de ne pas te
ressembler. Dans ces conditions, un encouragement ne s’impose pas ; mieux vaut recourir
aux félicitations, car ton cas me paraît sans précédent : cette extrême rigueur répressive ne
t’a valu aucune hostilité, mais bien la popularité. (CIC., Fam. IX, 14, 6–7 [739])
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 311

249. Une largesse peu recommandable


Dans une lettre à son fils Alexandre, Philippe l’accuse ouvertement de vouloir s’attirer
les bonnes grâces des Macédoniens par des largesses : « Malheur ! D’où t’est venu ce fol
espoir de penser que des gens que tu aurais corrompus à prix d’argent te seraient fidèles ?
Tu n’as tout de même pas en tête de donner l’espoir aux Macédoniens que tu ne seras pas
leur roi, mais leur serviteur et leur pourvoyeur ? » (CIC., Off. II, 53)

250. Pompée et le philosophe Posidonius


Pompée se plaisait à raconter que, de retour de Syrie, il était arrivé à Rhodes et avait
voulu aller écouter Posidonius. Ayant appris qu’il était gravement malade, victime d’une
violente crise de rhumatisme, il avait tenu malgré tout à rendre visite au célèbre philosophe.
Quand Pompée le vit, il le salua, lui adressa ses compliments et fit part de son regret de ne
pouvoir l’écouter. Posidonius dit alors : « Toi, tu peux bien, et je m’en voudrais qu’une
douleur physique soit cause qu’un homme aussi éminent m’ait rendu visite pour rien. »
Aussi, racontait-il, Posidonius, tout en étant alité, avait discuté avec gravité et en détail sur le
fait que seul était bon ce qui était honnête ; et sous le coup de la douleur, pareille à de vives
brûlures, il avait souvent répété : « Tu perds ton temps, douleur ; si pénible que tu sois,
jamais je n’avouerai que tu es un mal. » (CIC., Tusc. II, 61)

3.8.9. An
251. 1. C’est moi qui suis ton esclave ou toi qui es le mien ? — 2. Dois-je d’abord rappe-
ler son arrogance ou sa cruauté ? — 3. Défendez-vous la plèbe ou l’attaquez-vous ? —
4. Est-ce vous qui avez abandonné L. Domitius ou [est-ce] vous que Domitius a abandonnés ?
— 5. Ne croyons-nous pas qu’ils vont regretter d’avoir déclaré leur haine à l’égard
d’Antoine ? — 6. Avons-nous affaire à un homme cruel ou à une bête sauvage ? — 7. Caton
a écrit ce discours peu de jours ou de mois avant sa mort. — 8. Quand cette violence a-t-elle
disparu ? Ne serait-ce pas depuis que les hommes se sont mis à être moins crédules ? —
9. Est-ce moi qui t’ai volé ton patrimoine ou toi qui l’as englouti ? — 10. Regrettez-vous par
hasard que j’aie fait passer l’armée saine et sauve ? — 11. On délibère sur Avaricum : faut-il
brûler la ville ou la défendre ? — 12. Je ne sais s’il n’aurait pas pu égaler les plus grands
citoyens. (Peut-être aurait-il pu…) — 13. Certains se demandent s’il ne va pas venir par la
Sardaigne. — 14. Devons-nous déclarer la guerre aux Corinthiens ou non ? — 15. L’exil
peut-il causer le déshonneur d’un sage ? — 16. Il ne semblait pas que ce résultat eût été
cherché, ce qui est peut-être louable. — 17. Arioviste s’écria : pourquoi venaient-ils le voir ?
n’était-ce pas pour l’espionner ? — 18. Ne comprendras-tu jamais que tu dois décider si les
auteurs de cet acte sont des assassins ou des champions de la liberté ? — 19. Est-ce qu’on
peut-on vraiment approuver une chose dont on n’a pas une perception, une compréhension,
une connaissance ? — 20. On dira que quelqu’un a mal parlé de toi : songe si ce n’est pas toi
qui as commencé. — 21. En Bretagne, les premiers habitants étaient-ils des indigènes ou
des immigrés ? comme ce sont des barbares, on n’en sait trop rien. — 22. Il me serait
difficile de dire qui, du lieu même, des condisciples ou de la nature des études, cause le plus
de mal aux esprits. — 23. Les juges décidaient s’ils devaient condamner ou acquitter. —
24. Certains philosophes se demandent si le monde est lui-même l’effet du hasard ou d’une
nécessité ou bien celui d’un dessein et d’une intelligence divine. — 25. Pour ce qui est de
L. Brutus, j’en suis à me demander si ce n’est pas à cause de sa haine sans borne à l’égard du
tyran qu’il s’élança contre Arruns avec fureur.
312 Maîtrise du latin par la pratique

3.8.10. Mots en corrélation


252. 1. is… cui — 2. is… qui — 3. is… ut — 4. quo… eo — 5. eius (modi)… ut ; eo (magis)… quo
(magis) — 6. eo… quo — 7. eo… quod — 8. quales… tales — 9. tales… ut — 10. tam… quam —
11. tam… ut — 12. quot… tot — 13. ut… sic — 14. tantam… quanta — 15. tantum… ut — 16. ita ut —
17. ita ut — 18. ita… ut — 19. ita… ut — 20. adeo… ut — 21. sic… ut — 22. sic… ut ; tantum quantum
— 23. cum… tum — 24. cum… tum — 25. tanti… quanti — 26. quanti… tanti

1. M’est avis qu’il est bien vu, l’esclave qui est aux petits soins pour son maître. — 2. Tu
n’es pas homme à ignorer ce que tu vaux. — 3. Tu n’es pas homme à avoir renoncé à
l’abjection par retenue. — 4. Plus un récit sera bref, plus il sera clair et facile à comprendre.
— 5. Sa situation d’homme de peu est telle, qu’elle ne peut se dissimuler et que, plus elle
cherche à passer inaperçue, plus elle apparaît au grand jour. — 6. La douleur est d’autant
plus vive que la faute est plus grande. — 7. Les masses applaudissent à la générosité avec
d’autant plus d’ardeur, que la bonté des élites est le refuge commun de tous. — 8. Ils
veulent être et paraître tels qu’ils sont. — 9. Nous pensons être tels que nous méritons des
éloges. — 10. Il y a moins de mérite à savoir le latin que de honte à l’ignorer. — 11. Qui de
nous eut le cœur assez sec pour n’être pas affecté par sa mort ? — 12. Autant d’hommes,
autant d’avis. — 13. De même que les lois commandent aux magistrats, ainsi les magistrats
commandent au peuple. — 14. Jamais je n’ai vu aucune assemblée aussi nombreuse que la
vôtre en ce moment. — 15. L’angoisse n’a pas assez d’emprise pour dissoudre l’amitié. —
16. Puisse votre prière être exaucée ! — 17. La ville de Syracuse, vous l’avez entendu dire
souvent, est la plus belle de toutes. Elle est comme on le dit. — 18. Ils vivent de telle sorte
qu’on éprouve leur loyauté. — 19. Les Grecs, tu les aimes si peu, que tu évites même de
prendre la Via Graeca pour gagner ton domaine. — 20. Penses-tu que je sois stupide au
point de croire à ces balivernes ? — 21. Nombre de particuliers riches et puissants ont
l’intention d’embellir le Capitole comme le réclame la dignité du temple. — 22. La situation
est telle que, si vous ne m’envoyez pas au plus vite dans ces provinces une armée aussi forte
que vous en envoyez d’habitude pour une guerre de première importance, il y a tout lieu de
craindre qu’on ne doive perdre toutes ces provinces. — 23. Quand j’aurai établi ce point,
alors je démontrerai cet autre. — 24. J’ai éprouvé sa profonde amitié pour moi et aussi son
attachement solide pour toi. — 25. Le blé était au prix qu’il estimait. — 26. Autant l’on
s’estime soi-même, autant on est estimé de ses amis.

253. La république se meurt


J’ignore une seule chose : dois-je te féliciter ou trembler de la merveilleuse attente que
suscite ton retour ? Non que j’aie peur de voir ta valeur ne pas répondre à l’idée qu’on s’en
fait ; ma crainte, pardi, c’est que tu n’aies plus à t’occuper de rien à ton retour, tellement
tout est dégénéré et désormais à l’agonie ! Même ces propos, je ne sais si je fais bien de les
consigner dans ma lettre. Aussi d’autres que moi t’informeront-ils du reste. Toi cependant,
que tu gardes quelque espoir ou que tu désespères de la république, tes préparatifs, tes
réflexions, tes plans doivent être ceux d’un citoyen et d’un homme destiné à rendre à la
république abattue et opprimée par le malheur des temps et par la corruption des mœurs sa
dignité et sa liberté d’autrefois. (CIC., Fam. II, 5, 2 [174])
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 313

3.8.11. Traduction de « que »


254. 1. Talis est qualis debet. — 2. Quod dixi facite ! — 3. Scisne quid dixerim ? —
4. Quid illo fiet ? — 5. Scisne quid illo factum sit ? — 6. Hesterni diei tempestatibus fruges
uastatae sunt. — 7. Exspoliatus est agro uillaque quae emerat. — 8. Eos amamus quibus
auxiliamur. — 9. Nescitis quales sint eius amici. — 10. Scitisne quid mentiri sit ? — 11. Te
solum quaero. — 12. Isdem oculis tum me uidebat quibus hodie ? — 13. Lupus quidam
aliquando ambulabat eo tempore anni quo prata uirescunt. — 14. Pulchrum est uirtus. —
15. Stultus ego putaui Romam Mantuae similem esse. — 16. Nulla fuit, quod sciam, fortuna
asperior.

255. 1. Quid euenit ? — 2. Quid faciam ? quid credam ? — 3. Qualis es ? Quid credis ?
— 4. Quid unus cum tribus decertans faceret ? - Moreretur. — 5. Quanti istum librum
emisti ? — 6. Quid mentiri prodest ? — 7. Quin dicis ? — 8. Vtinam uiuus esset ! —
9. Quid mali feci ? — 10. In tanta calamitate, quid tibi superest ? - Ego. — 11. Silete et
tacete ! — 12. Di te seruent ! — 13. Vtinam te uidere posset ! — 14. Stultus es qui hoc
credas. — 15. Quot milites in illo proelio caesi sunt ! — 16. Quantum aquae bibit ! —
17. Quam patientem studiosumque se praebet ! — 18. Dubitat quid agat. — 19. Multa
nescit. — 20. Quin tibi maturius in mentem uenit tales amicos conciliare ?

256. 1. Credo te errare. — 2. Dubito sitne uenturus. — 3. Timeo ne non ueniat. —


4. Non dubito quin erret. — 5. Constat te errauisse. — 6. Vtrum diues an pauper sit nihil ad
me. — 7. Siue diues, siue pauper est, semper queritur. — 8. Re uera errauisti. — 9. Pau-
lum afuit quin uulnus acciperet. — 10. Nos improbos diligamus ? — 11. Homines, ex quo
in hac terra uiuunt et laborant, queruntur quod fortuna non dulcior est. — 12. Perterriti
erant tamquam hostes iam moenia subirent et irrumperent. — 13. Si quis hoc concedit
illudque negat, sibi discrepat. — 14. Siue reprehendunt, siue laudant, mea sententia sto. —
15. Timeo ne non uerum dicat, non quo pronus ad mentiendum sit, sed quod ueretur ne
puniatur. — 16. Diues sit, at non largus est. — 17. Illud maxime mirum est quod tu non
intellexisti.

257. 1. Veni ut tibi omnia narrem. — 2. Abi ne te hic uideamus. — 3. Te ante proficisci
ueto quam mihi pecuniam reddideris. — 4. Quid est, inquit, cur nihil edas ? — 5. Vita ad
finem uenit cum uix opus inchoatum est. — 6. Exspecta dum proficiscatur. — 7. Hoc uix
dixerat cum clamor ortus est. — 8. Haud dudum homines in siluis uiuebant. — 9. Annum
iam quintum eadem dico. — 10. Quattuor annis eum non uidi. — 11. Perincommode
accidit quod nihil intellegit. — 12. Hoc maxime admirabile est quod nihil intellegit. —
13. Egone hoc faciam ? — 14. Errat si quis credit pecuniam nos beatos facere. — 15. Non
mirandum sit si quid accidat. — 16. Vt dormit qui tam diu uocandus sit ! — 17. Me etiam
dormiente uenit (Cum uenit, etiam dormiebam).

258. 1. Non ante uesperum ueniet. — 2. Nisi defatigatus dormire non potest. — 3. A
paucis diligitur. — 4. Nihil aliud nisi flere potest. — 5. Facere non potest quin fleat. —
6. Quid aliud nisi exspectem ? — 7. Perpessus est omnia potius quam conscios indicaret. —
8. Mori mauult quam seruire. — 9. Eo magis temerarius quo imperitior est. — 10. Tantis
copiis aduenit ut hostes timere coeperint. — 11. Nullus umquam tantus fuit quantus exerci-
tus ille a Xerxe conscriptus. — 12. Isdem uerbis utor ac tu. — 13. Eadem admiror quae tu
314 Maîtrise du latin par la pratique

reprehendis. — 14. Fieri non potest quin dolor meus augeatur. — 15. Nihil facit quin prius
probauerit (ou nisi quod prius probauit). — 16. Talis est qualem optas. — 17. Quid credas
de illa arcana Atlantide quam Plato medio in Oceano fuisse contendit ? — 18. Homerum
fuisse asseuerari non potest. — 19. Haec sunt uerba quae eum habuisse asseuerant. —
20. Vnam uocem emittere non possim ut non me interpellent. — 21. Etiamsi oculis meis
uidissem uix credidissem. — 22. Tam iratus sum ut mentis iam compos non sim.

3.8.12. Traduction de « sans »


259. 1. Exanimatus iacebat. — 2. Implacabilis fuit. — 3. Inuitus feci. — 4. Sunt qui ad
epulas inuocati ueniant. — 5. Iniudicatam rem reliquit. — 6. Insepultus relictus est. —
7. Exercitum integrum reduxit. — 8. Non immerito punitus est. — 9. Immoderate gloriatur.
— 10. Non mihi placet incompta oratio. — 11. Multa insulsa dicta in sermone cadunt. —
12. Intemperanter suis opibus utitur. — 13. Angustias inexplorato transierunt. —
14. Consul proelium inauspicato commisit. — 15. Re infecta abierunt. — 16. Pace infecta
redit. — 17. Nullo iuuante feci. — 18. Indicta causa eum damnauerunt. — 19. Matrum
precibus contemptis infantes trucidauerunt. — 20. Iniussus fecit. — 21. Vos proficisci
iniussu meo ueto. — 22. Ne inulti moriamur ! — 23. Incaute progrediebantur. —
24. Inscius tibi dolori fui. — 25. Martialis inertes ingloriosque poetas irridet. — 26. Virum
inermem praemisit. — 27. Tacitus abi.

260. 1. Nauis fluctuat nec mergitur. — 2. Progrediamur neque disseramus. — 3. Iam


duo dies intercesserant nec quisquam ad puteum uenerat. — 4. Comprehensus non recla-
mauit. — 5. Nemo illud carmen legere potest qui non commoueatur. — 6. Fortis cum non
sit, uideri uult. — 7. Quamuis imperitus sit rei, ille tamen dicit. — 8. Ita reprehendas ut
non offendas. — 9. Nullus dies intermittitur quin pluat. — 10. Numquam dicit ut non
ineptias dicat. — 11. Inuocatus ueniet. — 12. Non ueniet nisi uocatus. — 13. Cum non
rogauissem, se adiutorem professus est. — 14. Quamquam non perfectus, ille liber dignus
est qui legatur. — 15. Nonne hoc intellegis, etsi non explico ? — 16. Dolorem ita feramus ut
non gemamus. — 17. Quid ? inquit, cum uiuus sim, illam pecuniam perdam ? — 18. Clam
proficiscere. — 19. Quamquam indicta erat causa, damnatus est. — 20. Praestat re non
specie quam specie non re sapientem esse.

261. 1. Nihil magnum sine uirtute fieri potest. — 2. In urbem sine periculo aduenies. —
3. Haud dubium est quin isti damnandi sint. — 4. Si quis securus uicit, inglorius triumphat.
— 5. Susceptus sum et in lucem qua fruor editus sum cum neque patri neque matri liberet
mihi subridere. — 6. Videlicet aeger est. — 7. Numquam inermis egreditur. —
8. Numquam egreditur nisi cum comitibus. — 9. Nonne te pudet istud contendere ? —
10. Si non parebitis, puniemini. — 11. Si quid audiuissem, tibi dixissem. — 12. Si non pluis-
set, domo exissemus. — 13. Taciti audiuerunt. — 14. Socrates nunquam bibebat nisi
sitiens. — 15. Traiciens flumen fefellit hostes. — 16. Quis malum excogitans deos lateat ?
— 17. Non sine uerecundia confessus est. — 18. Comprehensus uehementer reclamauit. —
19. Omnes ad unum mecum consentiunt. — 20. Etsi credo, asseuerare tamen non audeo. —
21. Non sunt rosae sine spinis.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés 315

3.8.13. Traduction de « si »
262. 1. Nonne uenies ? - Veniam. — 2. Tu negas, ego aio. — 3. Non credis ? Ego credo.
— 4. Eum uenturum esse ego non credo, tu contendis. — 5. Tam pauet ut uocem mittere
non possit. — 6. Tam diserte dixit ! — 7. Nihil tam stultum est, mea sententia, quam
sapientium grex. — 8. Tam doctus erat ut multi ad eum de rebus suis referrent. — 9. Tot
erant ut uix numerari possent. — 10. Tibi tam pulchrum carmen canam ut capi possis. —
11. Quanticumque sunt reges pariter ac nos mortales sunt. — 12. Quin ambulemus ? —
13. Vix nonnumquam meatus animae audiuntur. — 14. Nullum umquam librum tanti emi.

263. 1. Si iussa mea facies, nihil erit tibi quod metuas. — 2. Si quidem dei sunt, necesse
est aeuo sempiterno fruantur. — 3. Si uis reperire, tibi quaerendum est. — 4. Proficisce-
mur nisi pluet. — 5. Proficisceremur si non plueret. — 6. Proficiscamur uesperi si non
pluat. — 7. Si sol lucebat, ambulabam. — 8. Si sol luceret, ambularem. — 9. Si studiis
operam dare uelis, egregia doctrina eruditus fieri possis. — 10. Non credidissem nisi uidis-
sem. — 11. Si loqueris, te uerberabo. — 12. Si progrediar, sequimini ; si pedem referam,
interficite ; si moriar, ulciscimini. — 13. Scelerum ut inopia mater est, ita animi defectus
pater. — 14. Si non tua, at certe fratris tui culpa est. — 15. Quis faceret, nisi ille ? —
16. Prudenter egisset si istam offensiunculam condonasset.

264. 1. Fac ut sciam num uenturus sis. — 2. Eum rogabo idne fecerit. — 3. Dubito
utrum tu erres an ille. — 4. Si ab eo quaeres idne fecerit, negabit. — 5. Si non uenies,
amicum mitte. — 6. Si non uenies, admone nos. — 7. Dubitabamus num uenturus esses. —
8. Exspectabant si hostes flumen transirent. — 9. Vtinam me audias ! — 10. Vtinam me
audires ! — 11. Vtinam ne illud ignorauissem ! — 12. Vtinam sub tegmine meo nasci
soleretis ! — 13. Si quidem me pasci sineret ! Nunc alligata sum. — 14. Vtinam me
audires ! — 15. Caue ne te uideant.

265. 1. Trepidabant tamquam hostes sub muris essent. — 2. Etiam diuitibus laboran-
dum est. — 3. Quid si uerum sit ? — 4. Non mirum si diues factus est. — 5. Non mea culpa
tam diu moratus sum. — 6. Sim seuerus, at non immisericors sum. — 7. Vt amplior domus
tua, sic pulchrior mea. — 8. Quantum te amem uix dicere possum. — 9. Non te praeterit
quantum te amem. — 10. Quantulumcumque edit, in morbum incidit. — 11. Vt in dicendo
mediocris, ita in disputando callidissimus fuit. — 12. Quam prauus sit, in hoc uidere potes.
— 13. Ideo ad te scribo quod miram rem habeo quam tibi narrem. — 14. Si uerum dices,
praemium dabimus ; sin autem mentieris, poenas dabis. — 15. Si uerum est, gaude ; si
minus, te ipsum consolare. — 16. Vtrum in errorem incido an euasurus ex eo sum ?

3.8.14. Traduction de « tant »


266. 1. Tantum laborauit ut in morbum inciderit. — 2. Laborauit dum ualuit. —
3. Tanta uirtus nihil profuerit. — 4. Tot uirtutes nihil profuerint. — 5. Tantum uini bibit ut
ebrius sit. — 6. Dormire non decet, inquit, qui tam acuta mente praeditus est. — 7. Toties
domum uenit ! — 8. Tanto mihi dolori fuisti ! — 9. Tantum abest ut uerum dicas. —
10. Nobis quotquot sumus moriendum est. — 11. Quantum potes scribe. — 12. Nihil est
quod tantum timeam quantum iram tuam. — 13. Quantulumcumque uini bibit, aeger fit.
— 14. Tantaene animis caelestibus irae ? — 15. Tam iratus erat ut taceret. — 16. Quanti
316 Maîtrise du latin par la pratique

uir, tanti terra. — 17. Nemo ante se nouit quam cruciatus est. — 18. Quantum potes adiuua
me. — 19. Nihil habeo quod in eo ut erudito uiro reprehendam. — 20. Vt ciuis tibi assentiri
non possum. — 21. Victor omnes oppidanos cum senes tum mulieres infantesque
trucidauit. — 22. Non solum insulis, sed etiam Graeciae imperabat. — 23. Rerum scrip-
tores et Graeci et Romani Caesaris clementiam laudauerunt. — 24. Adeo diuitiae beatum
hominem non faciunt. — 25. Toties seria impletur ut tandem rumpatur. — 26. An uiuus
uidensque eo perueni ut rebus meis spolier ? — 27. Semper respondet : « Bene est. » —
28. Et clari et ignobiles poetae certatim Homerum imitabantur.
► Chapitre 4

Particularités de langue et de style

4.1. Noms
267. 1. C’est dans sa jeunesse plutôt que dans sa maturité qu’Hortensius a brillé. — 2. Je
l’ai accompagné dans ma première jeunesse comme soldat devant Capoue. — 3. Depuis
l’enfance, nous nous sommes consacré à ces disciplines. — 4. Cicéron devint consul six ans
après le consulat d’Hortensius. — 5. Ils se consacrèrent tout entiers, qui à la poésie, qui à la
géométrie, qui à la musique. — 6. Avec quel témoignage pourrais-tu me convaincre ? —
7. Se tourmenter de ses malheurs est une marque de narcissisme. — 8. La guerre des
Gaules a été menée sous le commandement de C. César. — 9. Le terrain ne se prêtait pas à
une embuscade. — 10. Platon s’est perdu à étudier la musique, la géométrie, l’arithmétique,
l’astronomie. — 11. Qu’y a-t-il de plus insensé que de prendre, sous la pression de l’ennemi,
des décisions sur des affaires capitales ? — 12. Se plier aux circonstances a toujours passé
pour une marque de sagesse. — 13. Ne pas se soucier de ce que chacun pense de nous est
une preuve d’arrogance. — 14. La Grèce s’est distinguée dans le domaine de la musique. —
15. J’ai défendu la république dans ma jeunesse, je ne l’abandonnerai pas dans ma vieillesse.

268. 1. Cato senex litteras Graecas didicit. — 2. Adolescentes omnes fere Romani rheto-
rum praecepta discebant. — 3. Superbi est iustam obiurgationem non ferre. — 4. Carthagi-
nienses cum Romanis bellum gesserunt. — 5. Nescio quo teste me purgem. —
6. Accusatorum argumenta mihi maiora quam defensorum uidentur. — 7. Equites pediti-
bus auxilio uenerunt. — 8. Aedilis Caesar magnum aes alienum conflauit. — 9. A puero
Hannibal populi Romani inimicus fuit. — 10. Pelopidas legatus in Persas profectus est. —
11. Aduersantium clamores in contione orti sunt. — 12. Pecunia homines beati non fiunt.

269. 1. Les plaisirs charnels — 2. La douleur physique — 3. La discorde civile — 4. Le


pouvoir judiciaire — 5. Dans la crainte générale — 6. Le talent oratoire — 7. Les charges
publiques — 8. Les préceptes philosophiques — 9. L’ordre chronologique — 10. Le genre
humain — 11. La vérité historique — 12. Les études littéraires — 13. La faveur populaire
— 14. L’art oratoire — 15. La controverse juridique — 16. Les partis politiques — 17. Les
réserves frumentaires — 18. Le souvenir actuel — 19. Le pouvoir absolu — 20. La
navigation commerciale

270. 1. Animi dolores — 2. Disputationes philosophiae — 3. Poenorum exercitus —


4. Amor matris — 5. Natura hominum — 6. Omnium exspectatio — 7. Vis corporis —
8. Gallorum equitatus — 9. Romanorum instituta — 10. Fines Heluetiorum — 11. Fama
uulgi — 12. Eiusdem generis res.
318 Maîtrise du latin par la pratique

271. 1. Les absents sont présents, les pauvres sont dans l’aisance, les faibles sont forts et
les morts sont vivants. — 2. Les biens qui sont mal acquis sont mal dépensés (fr. Bien mal
acquis ne profite jamais). — 3. Sur nos livres, on a tenu des propos divers, d’une part ceux
venant des auditeurs, d’autre part ceux venant des curieux. — 4. Les âmes des gens qui
dorment manifestent par excellence leur nature divine. — 5. Qu’y a-t-il de plus partagé que
l’air pour les vivants, la terre pour les morts, la mer pour les bourlingueurs, le rivage pour
les naufragés ? — 6. Le lieu de naissance de C. César est incertain, vu la divergence des
témoignages. — 7. Il faut supporter le présent. — 8. C’est avoir fait la moitié du travail que
de l’avoir commencé. — 9. La perte de la Sicile et de la Sardaigne inquiétait Hamilcar. —
10. Le corps d’un homme qui dort est étendu comme celui d’un mort. — 11. Arrêté par les
gens qui l’entouraient, alors même qu’il subissait des tortures, il garda un visage tel, qu’il
esquissait même comme un sourire. — 12. Les cris mêlés de panique et d’angoisse faisaient
se tourner les visages et les regards. — 13. Pour celui qui aspire au premier rang, il est
honorable d’occuper le second ou le troisième. — 14. Voici mon sentiment : une telle
rapidité de pensée, une telle mémoire du passé, une telle prévoyance de l’avenir, autant de
disciplines, de sciences, d’inventions, non, la substance qui embrasse tout cela ne peut être
mortelle. — 15. On mettait en avant les nombreuses qualités de Caton, comme sa
détermination dans l’action ou sa finesse dans la repartie. — 16. Les sentiments qui
animaient les spectateurs étaient tels que, tout autant que celui des vainqueurs, ils louaient
le sort de ceux qui mouraient bien. — 17. Toute l’armée aurait pu être anéantie, si les
vainqueurs avaient poursuivi les fuyards. — 18. Cessons de nous étonner qu’il y ait si peu
d’hommes qui soient éloquents. — 19. Nous désirons ce qu’on nous refuse. — 20. Éprouver
un manque, c’est-à-dire être privé d’une chose qu’on voudrait avoir, est le propre d’un être
qui a des sensations, et il n’y a pas de sensations chez un mort. — 21. Beaucoup de bêtes
repoussent leurs prédateurs par la puanteur insupportable de leur odeur.

272. 1. Ce n’est pas à moi, mais à eux que la guerre doit son origine. — 2. La peur lui
bouche les oreilles. — 3. Ils avaient corrompu les juges. — 4. Les jeunes gens
s’affermissent par l’effort. — 5. J’ai révisé mon jugement. — 6. César exhorta ses soldats à
ne pas céder au désarroi. — 7. Ils supportaient mal leur soumission au peuple romain. —
8. César, en raison de sa carrière, a moins pratiqué l’éloquence que son talent divin ne le
voulait. — 9. Tu as bien souvent soulagé ma peine et mon angoisse par ta conversation et
tes conseils. — 10. Par inconstance, ils aspiraient à changer de maîtres. — 11. Ni l’un ni
l’autre n’a songé à sa protection. — 12. Les deux qualités suprêmes de l’orateur sont, l’une
traiter son sujet avec intelligence afin d’instruire, l’autre de s’exprimer avec solennité afin
d’émouvoir le public.

4.2. Adjectifs
4.2.1. Adjectifs et participes
273. 1. La peur qu’inspirait l’ennemi maintenait la cité dans son juste devoir. — 2. Moi,
j’attends vos lettres de Bretagne. — 3. Hannibal, progressant surtout en plaine, parvint aux
Alpes. — 4. Telle est la bataille de Cannes, aussi célèbre que la défaite de l’Allia. — 5. En
pleine nuit, habillé en esclave, il s’embarqua. — 6. Un combat de cavalerie se livrait entre
les deux lignes. — 7. Que ne m’as-tu invité aux ides de mars ! — 8. Il avait l’air d’un enfant,
mais la sagesse d’un aîné. — 9. Ils cultivaient leurs champs, ils ne convoitaient pas ceux
d’autrui. — 10. Les soldats de Sylla appelaient de leurs vœux la guerre civile. —
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 319

11. Licinius Crassus a dit qu’il ne fallait pas s’étonner que Néron ait une barbe de bronze, lui
qui avait une bouche de fer et un cœur de plomb. — 12. Térentius chercha à gagner non
sans habileté les bonnes grâces du peuple en attisant l’hostilité à l’égard du dictateur. —
13. Qu’y a-t-il de plus déshonorant pour un homme que de pleurer comme une femme ? —
14. Retournant le cadavre des ennemis, les uns découvraient un ami, les autres un hôte ou
un parent.

274. 1. Aliena uitia exprobras, tua non uides. — 2. Puerilis institutio res est magnae
patientiae. — 3. Ne abusus sis tua fiducia. — 4. Eo tempore principium factum est pedes-
tris proelii. — 5. Nero imperatorio paludamento scurrilem animum tegebat. — 6. Muliebre
consilium accipe. — 7. Corinthia uasa magni aestimabantur. — 8. Augustus gloriabatur
quod latericiam urbem inuenisset, marmoream reliquisset. — 9. Theseus cornibus
Marathonium taurum arripuit. — 10. Sallustius librum de bello Iugurthino, Caesar de bello
Gallico commentarios scripsit.

275. 1. Au début de son discours, Hannibal tint des propos obligeants. — 2. Le milieu
des lignes est assuré par l’infanterie. — 3. La vue des remparts fit renoncer le Carthaginois
au siège de la ville. — 4. Hannibal, après la prise et le pillage du camp, avait quitté l’Apulie
pour le Samnium. — 5. Ce qui rendit cette bataille mémorable, ce fut la capture du général.
— 6. L’ensemble de la Gaule est divisé en trois parties. — 7. Elle multiplie le nombre de
devins, la facilité à profiter de l’égarement d’autrui. — 8. Comble du droit, comble de
l’injustice. — 9. Je me suis attaché le dévouement de nombreux amis en assurant la défense
de la république. — 10. La vue du sang sur les boucliers romains jeta l’effroi chez les
Carthaginois. — 11. Vers l’an 510 de la fondation de Rome, Livius fit jouer une pièce, sous le
consulat de C. Claudius et de M. Tuditanus, un an avant la naissance d’Ennius. — 12. Le
récent revers de Flaminius et le souvenir de la défaite du consul frappèrent l’esprit de
Varron d’une crainte religieuse. — 13. Changer de pays n’a pas changé les usages. —
14. D’abord le retrait des postes de garde, puis le silence inhabituel provoquèrent l’étonne-
ment. — 15. Le succès n’exalte pas le sage et l’adversité ne l’abat pas. — 16. J’ai connu bien
des revers.

276. 1. Post Romam incensam Nero Christianos comprehendit. — 2. Etiam ante Romam
conditam, iam magni in Graecia prouenerant poetae. — 3. Clades nuntiata Romanos
perturbauit. — 4. Sparta legibus seueris nobilis est. — 5. Nimia fiducia tam periculosa
quam nimia desperatio. — 6. Prima epistula tibi gratulor. — 7. Alexander praestabat pul-
chro uultu, splendidis oculis, uenusto habitu, dulci uoce. — 8. Haec est summa turpitudo.
— 9. Sagunto capto, Hannibal Pyrenaeos montes transiit. — 10. Alpes conspectae
Hannibalis milites fregerunt. — 11. Graeci opinabantur deos summum Olympum incolere.
— 12. Caesar multis egregie occisus uidebatur. — 13. Portentis nuntiatis, consul Romae
remansit. — 14. Hannibal uictus illi laudi est. — 15. Tarentum captum cum Capua amissa
aequabant. — 16. Pax certa praestat uictoriae speratae.

277. 1. Ces agissements avaient lieu en secret. — 2. Roscius, lui, était à Rome souvent. —
3. Les consuls étaient présents au bon moment. — 4. Tout a bien tourné. — 5. Marcellus
nous harcèle impunément. — 6. Les sénateurs se quittèrent chacun de leur côté. —
7. Quelques-uns approuvaient la résolution par leur silence. — 8. On mérite l’indulgence
quand on a causé du tort par mégarde. — 9. Les Numides attaquent par derrière les lignes
romaines. — 10. Ils résistent sans peur. — 11. Acceptons une faveur avec joie. — 12. Sou-
dain on annonce une autre défaite. — 13. Il fut emmené à l’insu des autres. — 14. Les
320 Maîtrise du latin par la pratique

envoyés se rendent en Afrique en toute hâte. — 15. J’ai écrit ces mots à la hâte. — 16. Titus
renvoya Bérénice aussitôt de Rome, malgré lui, malgré elle. — 17. Obéissons de bon cœur.

278. 1. Exspectanti opportuna omnia. — 2. Gallia est omnis octo annis capta. — 3. Ibant
taciti. — 4. Citus epistulam redde. — 5. Prudentes progrediamur. — 6. Socrates quietus
uenenum sumpsit. — 7. Peropportuni adestis. — 8. Non licet mortalibus inultis deis
aduersari. — 9. Copiae occultae e castris discesserunt. — 10. Belgae diuersi domum
redierunt. — 11. Inconsultus egisti.

279. 1. un vif espoir — une guerre acharnée — à haute voix — un gros travail — un
butin imposant — une joie intense — des causes profondes — des prières insistantes —
un effort considérable — un témoignage essentiel — une preuve décisive — une douleur
atroce — un bref délai — une vie courte — une maigre somme — une voix fluette —
des troupes modestes — un caractère vil — une piètre puissance — une faveur non
négligeable — le moindre soupçon — un honnête homme — un précieux loisir — des
qualités honnêtes — un champ fertile — un combat malheureux — un poison malfaisant
— une maladie funeste — une conversation prolixe — en pleine nuit — l’extrême
vieillesse — une vaste érudition — le silence total — le souverain bien — le comble du
droit — issu d’une haute lignée — un âge plus pénible — les mots les plus dures — une
nourriture indigeste — 2. Il endura bien des maux. — Il fait maintes promesses. — Divers
événements se sont succédé. — Ils sont très occupés. — Ils formulent une série de
demandes. — Ils posent nombre de questions. — 3. Je répondrai en quelques mots. —
4. Ces biens que j’ai crus si précieux, j’en ai éprouvé toute la vanité. — 5. Ne fais pas
attention à cette affaire ! — 6. Je ferai une seule concession. — 7. Je n’ai pas à te défendre
sur ce point. — 8. Ils préféraient l’incertitude à la certitude. — 9. Ils exècrent le vieil ordre
des choses, ils aspirent à la nouveauté : par dégoût de leur propre situation, ils travaillent à
un bouleversement général. — 10. On annonçait de tristes nouvelles. — 11. Il savait qu’il
devait accroître sa fortune dans sa province. — 12. Les rois accrurent la puissance de
Rome. — 13. Les fétiaux vinrent demander satisfaction. — 14. C’est à toi que j’ai affaire. —
15. Prenons connaissance non seulement de tout ce qui se passe, mais aussi des rumeurs. —
16. Qu’on fasse preuve d’autorité pour alerter un ami non seulement avec franchise, mais
aussi avec force, si la situation l’exige. — 17. À la mort du roi, le pouvoir revint au sénat. —
18. Presque tous les Gaulois aspirent au changement. — 19. Il n’y a rien de plus bête qu’un
rire bête. — 20. Le consul C. Flaminius a mal conduit les opérations lors de la seconde
guerre punique. — 21. Dans l’obscurité totale, on se servait plus de ses oreilles que de ses
yeux. — 22. Il est expert dans tous les domaines. — 23. Les questeurs furent élus
précisément dans ce but. — 24. Et quelle raison si pressante avais-tu de voir Rome ? —
25. La cité a vendu à vil prix les objets qui lui venaient des ancêtres. — 26. J’ai cru devoir
consacrer mon temps à une tâche importante. — 27. Il était très risqué d’engager le combat
sur un terrain défavorable avec des troupes aussi peu nombreuses. — 28. Beaucoup
d’hommes remarquables se sont distingués dans tous les domaines. — 29. Pour ma part, je
ne puis que vous engager à privilégier l’amitié à toute autre relation humaine, car rien ne
s’accorde si bien à sa nature, rien ne lui convient si bien, soit dans le bonheur, soit dans
l’adversité. — 30. Les ennemis décidèrent de retourner chacun dans leurs foyers. Une fois
la décision prise, ils sortirent du camp. César, informé de la situation par ses espions et
craignant une embuscade, retint ses troupes dans le camp. — 31. L’acte suit les paroles. —
32. On était dans une situation proche de la sédition. — 33. Ceux qui cultivent avec soin
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 321

l’amitié des Romains assument une lourde tâche. — 34. S’il avait été seul arbitre de la
situation, il aurait acquis de la gloire. — 35. Circonstance très favorable au lancement des
opérations, les Taurini avaient engagé une guerre contre les Insubres. — 36. Autant la
beauté du corps attire le regard, autant la bienséance qui illumine une vie entraîne
l’approbation.

4.2.2. Comparatif, superlatif et tournures équivalentes


280. 1. L’équité est l’apanage par excellence de la justice. — 2. Cette guerre funeste
entre toutes, c’est toi qui en fus le germe. — 3. C. Fimbria ne put parader bien longtemps.
— 4. Tous les discours relatifs aux causes célèbres que j’ai défendues, j’y mets justement la
dernière main en ce moment. — 5. Claude était poussé à commettre les pires cruautés par
les manœuvres d’Agrippine. — 6. Ayant poursuivi l’arrière-garde avec trop d’ardeur, ils
engagent le combat sur un terrain défavorable. — 7. Mon rôle n’est pas de trancher lequel
des deux partis soutient la cause la plus juste. — 8. Les cavaliers, attaquant les fourrageurs,
s’emparent d’un très grand nombre de bêtes de somme et d’hommes. — 9. C’était une très
grande statue. — 10. Le goût a de la répugnance pour ce qui est très sucré. — 11. Cette
qualité unique est non seulement la plus éminente, mais encore la mère de toutes les autres
vertus. — 12. Je n’aime pas les gens soigneux à l’excès. — 13. Cette douleur est peut-être la
plus vive que j’aie éprouvée de ma vie. — 14. De deux honnêtes hommes, le meilleur n’est
pas le plus riche. — 15. Jamais personne n’entreprendra de projets qui dépassent son
attente. — 16. Ce mal est répandu plus largement qu’on ne le croit. — 17. Qu’y a-t-il de plus
extravagant que le bruit des mots même les plus brillants, quand il est vain ? — 18. Je ne
crains pas de paraître vomir ces paroles contre Clodius avec plus de passion que de vérité.
— 19. Pour ma part, je trouve toujours cela très puéril. — 20. Nous négligeons ces choses et
les jugeons trop anciennes. — 21. Je ne tiens personne pour plus brillant que toi. — 22. Tu
rencontreras des vieillards qui se préparent plus que jamais à intriguer. — 23. Plus le
visage est sévère et sombre, plus les propos qu’on tient semblent bien souvent plus
mordants. — 24. Ces oracles-ci sont plus vraisemblables que les vôtres. — 25. Qui a exclu
du vote la majeure partie du peuple ? — 26. De tous ses concitoyens, P. Scaevola était, j’ose
le dire, le plus remarquable par son talent et son sens de la justice. — 27. Je ne veux pas
que tu sois affligé outre mesure. — 28. Quel meilleur ami qu’un frère pour un frère ? —
29. On immole comme victimes ceux qui sont atteints de maladies incurables. — 30. Quoi
de plus humiliant que d’être ridiculisé ? — 31. Le stylet est le meilleur et le plus éminent
maître d’éloquence. — 32. Trébonius a joui d’un très grand crédit dans la province. —
33. Le devoir d’un bon consul est de faire passer son propre salut après celui de tous. —
34. Je t’ai recommandé en personne du mieux que j’ai pu. — 35. Thucydide, dit-on, se mit à
écrire lorsqu’il connut l’exil, ce qui, à Athènes, arrivait bien souvent à tous les meilleurs
citoyens. — 36. Les deux faisaient tout, César pour contenir Pompée sur le terrain le plus
exigu possible, Pompée pour s’emparer du plus grand nombre de hauteurs possible, sur un
périmètre aussi grand que possible.

281. 1. Caesar in extremo ponte turrim constituit. — 2. Collegae eius contio fuit uerior
quam gratior populo. — 3. Caesar quam maximis potest itineribus in Galliam contendit. —
4. Dices ista obscura planius quam dicuntur a Graecis. — 5. Eo cum Caesar celerius omni
opinione uenisset, Remi ad eum legatos miserunt. — 6. Est adulescentis maiores natu ue-
reri. — 7. Homines hominibus maxime utiles esse possunt. — 8. Honestissimus inter suos
322 Maîtrise du latin par la pratique

numerabatur. — 9. Ignoratio futurorum malorum utilior est quam scientia. — 10. Indus
est omnium fluminum maximus. — 11. Is orator ad dicendum ueniebat magis audacter
quam parate. — 12. Legio decima paulo aequiore loco constiterat. — 13. Est longe firmis-
sima totius prouinciae ciuitas. — 14. Nihil difficilius esse dicebat quam amicitiam usque ad
extremum uitae diem permanere. — 15. Nihil est in dicendo maius quam ut faueat oratori
is qui audiet. — 16. Nimium multa de re minime dubia loquor. — 17. Plura multo homines
iudicant odio aut amore quam ueritate. — 18. Prouidete ne duriorem uobis condicionem
statuatis quam ferre possitis. — 19. Remi proximi Galliae ex Belgis sunt. — 20. Senectus est
natura loquacior.

4.2.3. Cardinaux, ordinaux, etc.


282. 1. Un millier d’hommes descendaient. — 2. J’ai reçu deux millions deux cent trente-
cinq mille quatre cent dix-sept sesterces. — 3. Après avoir, pendant ces deux jours, licencié
environ le tiers de l’armée, il donna l’ordre à deux légions de partir en avant. — 4. Il fixa
pour les honoraires une limite de dix mille sesterces. — 5. Il a vendu du poisson pour
quarante mille sesterces. — 6. Il retire de ses domaines six cent mille sesterces, moi cent
mille des miens. — 7. S’est-il jamais trouvé quelqu’un pour porter mille sesterces au débit
de L. Antonius ? — 8. Nous voyons qu’il existait tout au plus deux orateurs de renom par
génération. — 9. Ils firent route pendant quinze jours environ, si bien qu’il n’y avait pas
plus de cinq ou six mille pas entre l’arrière-garde ennemie et notre avant-garde. — 10. Les
deux armées occupaient deux-tiers de cet espace. — 11. Ils amènent leurs camarades dans
leur camp, si bien que les deux camps semblaient désormais n’en faire qu’un seul. —
12. Sur le domaine se trouvait facilement un millier d’hommes vigoureux. — 13. Ils se
jetèrent sur le camp le plus proche, attaquèrent du même élan le second, puis le troisième et
le quatrième. — 14. Auguste légua au peuple romain quarante millions de sesterces, aux
tribus trois millions cinq cent mille sesterces, aux prétoriens mille sesterces par tête, à
chaque homme des cohortes urbaines cinq cents, à chaque légionnaire trois cents sesterces.
— 15. Je viens de lire le livre IV de ton De finibus. — 16. Néron distribua aux soldats des
manipules deux mille sesterces par tête. — 17. Catuvolcus, roi de la moitié du pays des
Éburons, se donna la mort. — 18. Quatre mille hommes environ ayant été tués, les autres
furent refoulés dans la place. — 19. L’esclave m’ordonne d’apporter au préteur mes coupes
ciselées ; j’en avais une paire. — 20. Scipion, dans le recensement des prisonniers, trouva
dix mille fantassins, deux mille cavaliers. — 21. Il demande trois fois trois coupes. —
22. Pourquoi, moi, me désolerais-je à la pensée que dans dix mille ans un peuple quelconque
s’emparera de notre ville ? — 23. Il m’a dit que, comme il consultait pour savoir à quelle
vitesse il amasserait son soixantième million, il avait trouvé des entrailles doubles qui lui en
annonçaient cent vingt. — 24. Les consuls ont estimé les bâtiments de ma demeure à deux
millions de sesterces, mon domaine de Tusculum à cinq cent mille, celui de Formies à deux
cent cinquante mille sesterces. — 25. César fut informé par des éclaireurs que les Helvètes
avaient déjà fait passer la rivière aux trois-quarts de leurs troupes, mais que le quart était
resté de ce côté-ci.

283. 1. Apes numquam plus unum regem patiuntur. — 2. Trinas litteras (tres epistulas)
legi. — 3. Aditus in latitudinem non amplius ducentorum pedum relinquebatur. — 4. Ipse
ab hostium castris non longius mille et quingentis passibus aberat. — 5. Circiter milia pas-
suum decem ab Romanis trinis castris Vercingetorix consedit. — 6. Cum tribus legionibus
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 323

trinis hibernis hiemare constituit. — 7. Eodem equitatus totius Galliae conuenit numero
milia quattuor. — 8. Declarati consules Q. Fabius Maximus quintum, Q. Fuluius Flaccus
quartum. — 9. Cicero uixit tres et sexaginta annos. — 10. Quaestor Cn. Papirio consuli
fuisti abhinc quatuordecim. — 11. Legati se dixerunt post diem tertium ad Caesarem reuer-
suros. — 12. Brundisium ueni ante diem quartum decimum Kalendas Maias. — 13. Res
quae expetuntur opportunae sunt singulae rebus fere singulis. — 14. Duodequadraginta
annos tyrannus Syracusanorum fuit Dionysius, cum quinque et uiginti natus annos domina-
tum occupauisset.

4.3. Adjectifs-pronoms
4.3.1. Personnels, possessifs, réfléchis
284. 1. Ils ont dilapidé leur patrimoine : leur fortune s’est mise à fondre depuis long-
temps. — 2. Les prisonniers implorèrent le général d’avoir pitié d’eux. — 3. Le Cartha-
ginois les renvoya chacun dans leur cité. — 4. J’ai toujours eu de l’affection pour M. Brutus
en raison de son intelligence supérieure. — 5. M. Horatius reconnaissait avoir tué sa sœur
de sa main. — 6. Moi-même, que de fois n’ai-je pas échappé aux armes de P. Clodius et à ses
mains couvertes de sang ? — 7. Pompée a vu que Clodius avait été son ennemi et Milon son
intime. — 8. La rencontre entre Milon et Clodius a lieu devant le domaine de celui-ci. —
9. Il a laissé à Rome les complices de son crime. — 10. Les autorités de la cité s’enfuirent de
Rome pour assurer leur sécurité. — 11. Milon songeait combien il importait à Clodius de le
voir disparaître. — 12. Clodius osa dire à T. Furfanius que, s’il ne lui donnait pas tout
l’argent qu’il réclamait, c’est un cadavre qu’il ferait porter dans sa maison. — 13. Le souci
de leur dignité leur importait. — 14. Tous étaient si impatients de voir Alcibiade, que la
foule convergeait vers sa trirème. — 15. Cicéron avait obtenu que Q. Curius lui livrât les
plans de Catilina. — 16. On reconnaît un dieu à ses œuvres. — 17. Tous les hommes
s’aiment naturellement eux-mêmes. — 18. Tout être animé a sa propre nature. — 19. On
apporte à Verrès un grand nombre de lettres sur le même sujet venant de nombreux amis à
lui. — 20. Toute la sagesse consiste seulement à ne pas juger que l’on sait ce que l’on ne sait
pas. — 21. Scipion, Hannibal le considérait comme un homme d’exception, du fait même
qu’il avait été préféré à tout autre comme général pour l’affronter. — 22. Athènes est une
ville si ancienne, qu’elle passe pour avoir donné naissance elle-même à ses citoyens. —
23. Le peuple lui-même confia au sénat le pouvoir de le diriger et de le gouverner. — 24. Ne
manque pas une bonne occasion pour toi, n’en offre pas à l’ennemi. — 25. Catilina rappe-
lait à l’un sa précarité, à l’autre sa cupidité. — 26. Catilina se mit à demander aux sénateurs
de ne rien croire à la légère sur son compte. — 27. Le sénat a toujours montré une telle
bienveillance, que jamais personne ne lui a demandé son soutien en vain. — 28. Catilina
adresse une lettre : il s’exile à Marseille, non qu’il fût conscient de la gravité de son crime,
mais pour assurer la paix de la république et éviter que son combat ne provoquât une
sédition. — 29. Souvent vos aïeux, touchés des misères de la plèbe romaine, ont remédié
par leurs décrets à sa détresse. — 30. Comme César avait écrit qu’il allait se rendre dans
son domaine, ses proches lui ont écrit de n’en rien faire : une foule de gens allait l’y impor-
tuner. — 31. Ils s’emparèrent d’une quadrirème avec ses rameurs. — 32. Que les vauriens
cessent d’attenter à la vie du consul dans sa propre maison. — 33. Il était écrit de sa propre
main qu’il ferait ce qu’il avait promis. — 34. Quel présent plus doux le genre humain a-t-il
reçu que, pour chacun, ses propres enfants. — 35. Le roi Archélaus pria Socrate de venir le
324 Maîtrise du latin par la pratique

voir ; la réponse de Socrate fut, dit-on, qu’il ne voulait pas se rendre chez un homme dont il
aurait à accepter des faveurs sans pouvoir lui en accorder de pareilles en retour. —
36. César congédie Diviciacus. — 37. Thémistocle révèle au capitaine du bateau qui il est,
avec force promesses s’il parvenait à le sauver. — 38. Pompée apprend que la citadelle a été
prise pour lui en interdire l’accès. — 39. Il ne faut pas tenir compte que de soi, mais aussi
des autres. — 40. L’ennemi fut saisi par la surprise, se demandant ce que signifiait cette
clameur soudaine. — 41. Il n’a pas vu son propre parent P. Crassus se tuer de sa propre
main. — 42. J’ai le souvenir que Q. Scaevola donnait à tous la faculté de le consulter. —
43. Philippe menaçant les Spartiates de s’opposer à tout ce qu’ils entreprendraient, ils lui
demandèrent s’il comptait aussi s’opposer à ce qu’ils meurent. — 44. Cette petite épine qui
lui tourmente et lui pique l’esprit jour et nuit, il vous demande de la lui retirer.
(R = réfléchi ; RD = réfléchi direct ; RI = réfléchi indirect ; NR = non réfléchi ; → : renvoie à)
1. sua : adj. poss. RD → sujet (non exprimé) de la princ. ; eos : pron. pers. NR — 2. sui : pron.
pers. RI → sujet de la princ. (captiui) — 3. eos : pron. pers. NR ; suas : adj. poss. R, emploi absolu
avec quisque — 4. eius : pron. pers. NR → Brutum — 5. sua : adj. poss. RI → sujet de la princ.
(Horatius) — 6. eius : pron. pers. NR → Clodi — 7. sibi : pron. pers. RI → sujet de la princ.
(Pompeius) — 8. eius : pron. pers. NR → Clodio — 9. sui : adj. poss. RD, emploi absolu avec le sens
de « son propre » → sujet de la princ. — 10. sui : pron. pers. R → sujet de la prop. (principes) —
11. se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Milo) — 12. sibi : pron. pers. RI → sujet de la princ.
(Clodius) ; se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Clodius) ; eius : pron. pers. NR → Furfanio —
13. se : pron. pers. RI → sujet (non exprimé) de la princ. — 14. eius : pron. pers. NR → Alcibiadis —
15. sibi : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Cicero) — 16. eius : pron. pers. NR → deum — 17. se :
pron. pers. R → sujet de la prop. (omnes) — 18. sua : pron. poss. R, emploi absolu avec quisque —
19. eius : pron. pers. NR → Verri — 20. sese : pron. pers. RD → sujet de la prop. infin. — 21. se :
pron. pers. RI → sujet de la princ. (Hannibal) — 22. sese : pron. pers. RD → sujet d’infin. (ipsa) ;
suos : adj. poss. RD sujet d’infin. (ipsa) — 23. sui : pron. pers. R, emploi avec l’adj. verb. → sujet de la
prop. (populus) — 24. suam : adj. poss. R, emploi absolu avec le sens de « son propre » → hosti —
25. suae : adj. poss. RD → sujet de la prop. (Catilina) — 26. se : pron. pers. RI → sujet de la princ.
(Catilina) — 27. eo : pron. pers. NR → senatus — 28. se : pron. pers. RI → sujet de la princ.
(Catilina) ; sibi : pron. pers. RS → sujet de la subord. (Catilina) ; sua : adj. poss. RI → sujet de la princ.
(Catilina) — 29. suis : adj. poss. RD → sujet de la princ. (maiores) ; eius : pron. pers. NR → plebis —
30. se : pron. pers. RD → sujet de la princ. (Caesar) ; suam : adj. poss. R → sujet de la prop. (Caesar) ;
eum : pron. pers. NR → Caesar ; sui : pron. pers. R, emploi absolu avec le sens de « son propre » ; ei :
pron. pers. NR → Caesar — 31. suis : adj. poss. R accordé avec remigibus (emploi absolu avec un
nom accompagné de la prép. cum) — 32. suae : adj. poss. R, emploi absolu avec le sens de « son
propre » → consuli — 33. ipsius : pron. démonstratif, compl. du nom manu ; sese : pron. pers. R dans
une prop. infin. → sujet réel de la princ. (ipsius) — 34. sui : adj. poss. R, emploi absolu avec quisque
— 35. se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Archelaus) ; se : pron. pers. RD → sujet de la princ.
(Socrates) ; illi : pron. démonstratif → Archelaus — 36. se : pron. pers. R → sujet de la prop. (Caesar)
— 37. se : pron. pers. R → sujet de la princ. (Themisctocles) — 38. sui : pron. pers. R, emploi avec
l’adj. verbal → sujet de la prop. (Pompeius) — 39. sua : adj. poss. R, emploi absolu avec le sens de
« son propre » — 40. sibi : pron. pers. RI → hostis — 41. suum : adj. poss. RI → sujet de la princ. ;
sua : adj. poss. RD → sujet de la prop. infin. (Crassum) — 42. sui : pron. pers. R, emploi avec l’adj.
verb. → sujet de la prop. (Scaeuolam) — 43. se : pron. pers. R → sujet de l’Abl. abs. (Philippo) ; se :
pron. pers. RI → sujet de la princ. (Lacedaemonii) — 44. sibi : pron. pers. R → sujet de la princ. ; se :
pron. pers. RI → sujet de la princ.

285. 1. Victi a uictoribus petunt ut sibi parcant. — 2. Saguntini sperabant Romanos ad


se auxilia missuros. — 3. Tam mendax est ut nemo ei credat. — 4. Legati nesciebant cur
imperator se non accepisset. — 5. Catilina nesciebat Ciceronem consilia sua cognouisse. —
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 325

6. Caesar Ciceronem cognouerat quid de se sentiret. — 7. Hannibal Magonem cum sua


classe in Hispaniam misit. — 8. Ambitione sua peribit. — 9. Caesar eis Germanis qui
professi sunt se cum eo manere uelle libertatem concessit. — 10. Suum quisque onus ferat.
— 11. Iustitiam propter se expetamus. — 12. Caesare confecto, Antonius arbitratus est sibi
occasionem offerri ad rerum potiendum. — 13. Pauci sunt scelesti homines quos sui mori-
turos sceleris aliquantum non paeniteat. — 14. Socrates recusauit ne e carcere effugeret, ne
quis se ignauiae accusare posset. — 15. Vergilius non dubitabat quin, Augusto intercessore,
sua seruaturus esset. — 16. Maxime certissimeque diues qui suis rebus contentus uiuit. —
17. Tantum sibi faciat quantum ego ei. — 18. Romani Albae urbis potiti muros eius
eruerunt. — 19. Sulla Italos superauit eosque ciuitate donauit. — 20. Dum incendium furit,
homines pauidi de se tantum consulunt. — 21. Vera bona ea sunt quae quisque in se habet.
— 22. Scipio poposcit ut regina sibi traderetur. — 23. Plebs sibi tribunos dedit qui sibi
auxilio essent. — 24. Caesar militibus confidebat, quod sciebat eos sibi fideles esse. —
25. Caesar putabat sibi eos ad pugnandum non mittendos esse. — 26. Fabius, cum in incerto
esset num Hannibal in se impetum facturus esset, milites in colle castra ponere iussit. —
27. Cum exploratores hostes ingredi ei nuntiauissent, Caesar aciem instruxit. —
28. Hannibal timebat ne a Scipione uinceretur, quod eum peritissimum ducem agnoscebat.
— 29. Archelaus rex Socratem ad se mandauit. Fertur autem Socrates dixisse se nolle ad
eum adire a quo beneficia acciperet, cum ea illi reddere non posset.

286. Ingratitude punie


Le roi Philippe de Macédoine avait un soldat valeureux, dont il avait pu louer les services
lors de maintes campagnes ; plus d’une fois, il lui avait octroyé une part de butin pour
récompenser sa bravoure, attisant sa vénalité par des gratifications répétées. Cet homme, à
la suite d’un naufrage, fut jeté sur les terres d’un Macédonien. À cette nouvelle, ce dernier
accourut, le ranima, le transporta dans sa propriété, lui céda son lit, le ramena à la vie,
d’épuisé et à demi-mort qu’il était, le soigna trente jours à ses frais, le rétablit et le pourvut
du nécessaire. L’autre ne cessait de lui dire : « Je te prouverai ma reconnaissance ; que j’aie
seulement la chance de voir mon général ! » Il raconta son naufrage à Philippe sans rien
dire de l’aide qu’il avait reçue et lui demanda aussitôt de se voir octroyer des terres
appartenant à quelqu’un. Cette personne était précisément son hôte, celui-là même qui
l’avait recueilli et rétabli. Souvent les rois, surtout en temps de guerre, donnent les yeux
fermés. « Un homme juste n’est pas en mesure d’affronter tant de convoitises armées ; nul
ne peut être en même temps honnête homme et bon général. Comment tant de milliers
d’hommes insatiables seront-ils repus ? Que vont-ils avoir, si chacun garde son propre
bien ? » Voilà ce que Philippe se disait, lorsqu’il le fit s’installer sur les terres qu’il deman-
dait. Le propriétaire chassé de ses terres n’accepta pas cette injustice sans mot dire, comme
un paysan soulagé de n’avoir pas été inclus lui aussi dans la donation, mais adressa à
Philippe une lettre directe et franche. Celui-ci, en la recevant, fulmina tant, qu’il chargea
immédiatement Pausanias de restituer ses biens au premier propriétaire ; quant à l’homme
qui avait été un soldat si malhonnête, un hôte si ingrat, un naufragé si intéressé, il le fit
marquer au fer, afin que les stigmates témoignent de son ingratitude. (SÉN., Ben. IV, 37, 1–3)

287. Un sarcasme qui coûte cher


Le roi Antigonus, après avoir juré d’épargner Théocrite de Chios, le fit exécuter pour un
propos moqueur qu’il avait tenu sur son compte. Alors qu’on l’emmenait auprès d’Anti-
gonus dans l’idée de le condamner, ses amis le consolaient et lui donnaient bon espoir, lui
326 Maîtrise du latin par la pratique

disant qu’il bénéficierait sûrement de la clémence du roi, quand celui-ci l’aurait vu de ses
yeux. Il leur répondit : « Impossible, donc, pour moi, d’espérer le salut dont vous parlez. » Or
Antigonus était borgne, et ce trait d’esprit malvenu priva le médisant de toute lumière.
(MACR., Sat. VII, 3, 12)

4.3.2. Démonstratifs
288. 1. C’est lâcheté et non courage, de ne pouvoir supporter quelque temps le manque
de nourriture. — 2. Je ne sais si ses relations avec cet homme n’ont pas été encore plus
étroites qu’avec Carbo. — 3. Comme ce jour-ci semblait différent du temps passé ! —
4. Ainsi, l’année dernière a ruiné les deux soutiens de la république. Voici que s’annonce à
présent une année remarquable. — 5. Tout ce qu’il acquit, si peu que ce fût, il le dut à sa
formation. — 6. Ce n’est pas ma faute. — 7. Tout cela, c’est moi qui l’ai mesuré. — 8. Tel
est mon avis. — 9. Ce vieux mot de Caton est très spirituel. — 10. Telle est la vertu divine et
inouïe du général. — 11. L’esprit de l’homme possède une mémoire, qui est même sans
limite. — 12. C’est lui, le fameux Démosthène. — 13. Nos compatriotes ne savent
généralement pas le grec, ni les Grecs le latin. Donc, les gens d’ici n’entendent rien à la
langue de là-bas, ni les gens de là-bas à la langue d’ici. — 14. Moi, célèbre poète romain, je
suis bien souvent contraint de parler à la façon des Sarmates. — 15. Mais, c’est un coup de
force ! — 16. Une paix assurée est plus précieuse et plus sûre qu’une victoire escomptée ;
l’une t’appartient, l’autre appartient aux dieux.

4.3.3. Ellipse du nom et du pronom


289. 1. Le père pleurait la mort de son fils ; le fils, celle de son père. — 2. Je ne compa-
rerai pas vos existences. — 3. Les inventions dues à la nécessité sont plus anciennes que
celles dues au plaisir. — 4. Les maladies de l’âme sont plus dangereuses et plus nombreuses
que celles du corps. — 5. Le génie des Grecs fut bien supérieur à celui de tous les autres
hommes. — 6. Ils préféraient imiter les bons exemples qu’en être jaloux. — 7. La vertu à la
fois noue les amitiés et les conserve. — 8. La cruauté de Phalaris, plus que toute autre, est
restée fameuse. — 9. Cela, le sénat le sait, le consul le voit. — 10. Partager notre vie, tu ne
le peux plus désormais : je ne saurais ni le supporter, ni le tolérer, ni le permettre. — 11. Il
n’est aucune vitesse qui puisse rivaliser avec la vitesse de l’âme. — 12. Je hais Rome et elle
me hait. — 13. La nature de l’homme le place au-dessus des animaux domestiques et des
autres bêtes. — 14. La constitution de notre cité est supérieure à celle de toutes les autres
cités.

290. 1. Animi uirtutes corpori (ou corporis) praestant. — 2. Vergili ingenium cum
Homero (ou Homeri) conferri non potest. — 3. Pueros castigare praestat quam punire. —
4. Cicero dubitabat utrum Caesaris fortunam an Pompei sequeretur. — 5. Consul paucis
uituperantibus respondit. — 6. Plures inimicos habes quam putas. — 7. Responde si audes.
— 8. Cum primum potuit, Hannibal se inimicum populo Romano praebuit. — 9. Spartae
leges duriores quam Athenarum erant. — 10. Milites urbem diripuissent, nisi imperator
uetuisset. — 11. Platonis et Aristotelis discipuli animum immortalem esse profitentur,
Epicuri negant. — 12. Quis est quin Vergilii carmina Ouidio anteferat ?
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 327

4.3.4. Idem
291. 1. Ce fut un grand savant que Platon et aussi le plus profond de tous les philosophes.
— 2. La patrie est sauve grâce à toi, grâce à toi encore elle est rehaussée. — 3. En tant
qu’homme brave et aussi philosophe, j’estime que la vie est ce qu’il y a de plus beau. —
4. Tibérius Gracchus, son frère Gaius ne le suivait pas du tout alors, lui qui est si violent à
présent. — 5. Les musiciens, qui étaient jadis aussi poètes, ont mis au point le vers et le
chant. — 6. Hannibal était à la fois, et de loin, le meilleur des cavaliers et des fantassins. —
7. Souvent, bien des gens qui ont reçu et enduré des blessures avec courage, sont incapables
en même temps de supporter la souffrance de la maladie. — 8. Certains mettent trop de
passion dans l’étude de questions obscures, complexes et en même temps non
indispensables. — 9. Il n’est aucun geste généreux qui ne soit en même temps juste. —
10. Il s’est trouvé bien des hommes qui étaient prêts à donner leur vie pour leur pays et
refusaient en même temps de perdre la moindre miette de gloire, pas même quand l’État le
réclamait. — 11. Comment donc peux-tu accuser Sestius en l’espèce, alors que tu loues
Milon pour le même motif ? — 12. Il prenait la nourriture à la fois la plus savoureuse et en
même temps la plus digestible. — 13. Épicure, tout en affirmant l’excellence de la nature de
la divinité, dit en même temps que la divinité ne connaît pas la gratitude. — 14. Il est rare
d’être heureux et vieux à la fois. — 15. Nous voyons que certains orateurs s’exprimaient
autant avec élégance et gravité qu’avec délicatesse et raffinement. — 16. Celui qui est
courageux a aussi confiance en soi. Mais celui qui est capable de chagrin l’est aussi de
crainte : il s’ensuit que le chagrin est incompatible avec le courage. De plus, pour être
courageux, il faut nécessairement avoir une grande âme.

292. 1. Caesar praeclarus imperator idemque magnus scriptor fuit. — 2. Ille mirus
nuntius idemque uerus. — 3. Catilina ingeniosus idemque ambitiosus erat. — 4. Senatus
duram legem eandemque necessariam pertulit. — 5. Cicero luculentam orationem eandem-
que utilem habuit. — 6. Nullus est uir uere ciuilis quin idem magnus orator sit. — 7. Se
fortem profitetur idemque princeps tremit. — 8. Vt omnia iusta eadem utilia, ita omnia
utilia non necessario iusta.

4.3.5. Ipse
293. 1. Les sentiments qu’on éprouve soi-même, on espère que les autres les éprouvent.
— 2. Arioviste répondit que s’il avait une demande à présenter à César, il viendrait le
trouver lui-même. — 3. César leur demanda pourquoi ils désespéraient de leur courage ou
de sa diligence. — 4. Il était venu en personne pour assister au conseil et être le premier à
donner son avis. — 5. Caelius n’a de pire ennemi que lui-même. — 6. Tu as écrit que tu en
dirais davantage quand tu l’aurais vu en personne. — 7. Continuer à vivre est une vilenie
pour nous. — 8. L. Métellus a reçu à Capoue une lettre de Clodia, qui a elle-même fait la
traversée. — 9. Caton est mort juste quatre-vingt-six ans avant mon consulat. — 10. Moi,
une fois que je suis ici, voici ce qui me plaît : ne rien faire. — 11. C’est à toi, César, qui as
souvent plaidé pour bien des gens, de juger par toi-même quelle est ma disposition actuelle.
— 12. Les portes verrouillées s’ouvrirent soudain toutes seules. — 13. Je ne me donne
jamais satisfaction à moi-même. — 14. Il est important qu’ils le sachent, ou dans notre
intérêt ou dans le leur. — 15. Je veux veiller sur lui mieux qu’il ne le fait d’ordinaire pour
les autres. — 16. Tous les hommes s’aiment naturellement eux-mêmes. — 17. Il est de
328 Maîtrise du latin par la pratique

notre devoir de chérir notre pays plus que notre propre personne. — 18. Avant d’aborder
la défense de L. Muréna, je dirai quelques mots pour moi-même. — 19. Les Pythagoriciens
avaient pour habitude de répondre : « Il a parlé. » ; « Il », c’était Pythagore. — 20. Un
général qui ne se contient pas lui-même ne saurait contenir ses troupes. — 21. Le mot
même « manquer » est triste. — 22. Pour quelle raison la vertu même ne pourrait-elle
suffire à rendre heureux ? — 23. En le voyant, c’est Ajax en personne que tu vois. —
24. Qui fait son propre éloge trouve vite un moqueur.

4.3.6. Relatifs
294. 1. eis (ou iis) — 2. ea — 3. eos — 4. eae — 5. eos — 6. eos — 7. ea — 8. ei (ou ii) —
9. eorum — 10. eos — 11. eum — 12. id ; id — 13. is — 14. id — 15. id — 16. eos ; eos — 17. eos —
18. ei (ou ii)

1. Archias fait partie de ces hommes qui ont toujours été considérés aux yeux de tous
comme vénérables. — 2. Tarquin n’acquit pas un pouvoir nouveau, mais, celui qu’il
détenait, il l’exerça au mépris de la justice. — 3. Les vainqueurs massacraient ceux qu’ils ne
pouvaient déloger. — 4. Ces navires sont plus petits que ceux que nous utilisons
d’ordinaire. — 5. Il supprima ceux en qui il voyait un obstacle. — 6. Nous imitons chacun
qui bon nous semble. — 7. Les projets que, moi, j’ai formés, vous en avez déjà tous entendu
parler. — 8. Toujours dans un État, ceux qui n’ont rien jalousent les honnêtes gens. —
9. Quelle vie pitoyable pour ceux qui préfèrent être craints qu’être aimés. — 10. Scipion
invita ceux qui voulaient le salut de la république à le suivre. — 11. Celui que n’exaltent ni
la gloire ni le goût du risque, rien ne sert de l’encourager. — 12. Achète non ce qui sert,
mais ce qui est indispensable ; ce qui ne sert pas est cher, même au prix d’un as. — 13. Que
celui qui voudra acquérir la vraie gloire s’acquitte des devoirs de la justice. — 14. C’est
quand on ne craint rien que survient une chose à craindre. — 15. Ce qui peut arriver au
premier venu peut arriver à tout le monde. — 16. Tu trouveras facilement des gens pour
bien te traiter, en t’attachant ceux qui t’ont bien traité. — 17. Le crime rend égaux ceux
qu’il souille. — 18. Même ceux qui commettent une injustice en ont horreur.

295. 1. Cette ville qu’ils ont voulue splendide, qu’ils la défendent. — 2. On sait
qu’Alexandre est né la nuit même où le temple de Diane d’Éphèse fut détruit par le feu. —
3. Les tâches pour lesquelles nous serons les plus aptes, nous nous y emploierons de
préférence. — 4. Dans une ville où des généraux ont honoré le nom des poètes, des juges en
toge ne doivent pas répugner à sauver les poètes. — 5. L’argent qu’ils pouvaient détenir
honnêtement, ils s’empressaient de le détourner honteusement. — 6. Cela est publié dans
les ouvrages dont j’ai parlé. — 7. Ces contrées et ces nations dont nul n’avait jamais
entendu parler, notre général et notre armée les ont traversées. — 8. Les hommes de cette
trempe sur qui César avait compté pour l’emporter paraissaient presque l’avoir trahi. —
9. Les statues dont je parle, personne ne s’est rendu à Messine sans aller les voir. — 10. Il
faut choisir des amis solides et constants, un profil qui est bien rare. — 11. César atteignit
Gomphi, qui est la première ville de Thessalie pour ceux qui viennent d’Épire. — 12. À la
faveur d’un combat de cavalerie, qui est la partie des troupes avec laquelle la chance m’a été
donnée d’engager l’affrontement – j’ai dispersé l’ennemi. — 13. Tous les mauvais coups que
l’un infligeait à l’État, l’autre tentait de les soigner. — 14. Ce qu’on appelle emportement
chez les autres prend le nom, quand on est au pouvoir, d’orgueil et de cruauté. —
15. Quelque temps qu’il soit donné de vivre, il faut s’en contenter. — 16. Songe toujours aux
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 329

moyens d’être en sûreté. — 17. C’est une mauvaise chose de tenter d’obtenir à coup
d’argent ce qui doit l’être par la vertu. — 18. Ce que je n’admets pas, c’est que ce dont vous
tirez fierté chez vous, vous le critiquiez chez les autres. — 19. La plupart des gens préfèrent
être au service de celui dont ils attendent le plus. — 20. L’issue de la guerre, tel un juge
équitable, donna la victoire à celui qui avait le droit de son côté.
1. hanc urbem quam… — 2. eadem nocte qua… — 3. in iis rebus ad quas… — 4. in ea urbe in
qua… — 5. diuitias quas… — 6. in his libris in quibus… — 7. has regiones gentisque quas… —
8. ab eo genere a quo… — 9. signa quae… — 10. × — 11. oppidum quod… — 12. × — 13. eadem
uulnera quae… — 14. ea quae… — 15. eo quod… — 16. × — 17. id quod… — 18. easdem res
quibus… — 19. ei a quo… — 20. ×

296. 1. Ils évitent la fatigue et la peine, et, pour s’y soustraire, peuvent tout endurer. —
2. J’aime mieux me fourvoyer en compagnie de Platon, qui t’est si cher, je le sais. — 3. On
dépêcha des ambassadeurs chargés, s’ils jugeaient que la cause le méritait, de se rendre à
Carthage. — 4. C’est là, dit-on, que naissent les Pygmées, dont les plus grands ne mesurent
pas plus de deux pieds un quart. — 5. Les hommes ne font qu’attendre les biens à venir et,
vu que ceux-ci ne peuvent être assurés, ils sont rongés par l’angoisse. — 6. Le sage doit
acquérir d’avance toutes les connaissances dont il ignore s’il n’aura pas un jour à se servir.
— 7. Épicure manque de raffinement dans les arts qui valent aux hommes les maîtrisant
d’être qualifiés de cultivés. — 8. On ne pourra jamais louer la philosophie comme elle le
mérite, elle qui permet à celui qui s’y conforme de vivre toute sa vie sans désagrément. —
9. Dans le temple d’Hercule, à Agrigente, se trouve une statue en bronze d’Hercule lui-même,
dont je dirais que j’ai rarement vu rien de plus beau. — 10. Rien ne mérite d’être aimé
davantage que la vertu, et celui qui l’aura acquise, nous le chérirons. — 11. Celui-ci donna
sa sœur en mariage à Attale, le pire ennemi que j’aie eu. — 12. Ne cherche pas, de grâce, à
me faire affronter ces adversaires, dès lors que, pour éviter de prendre les armes avec eux
contre toi, j’ai quitté l’Italie. — 13. Les livres de Xénophon sont très utiles sur bien des
sujets ; lisez-les, je vous prie, attentivement. — 14. Il n’y a pas non plus d’autre armée
derrière nous, capable, si nous ne sommes pas vainqueurs, de barrer la route à l’ennemi, ni,
pour les Carthaginois, d’autres Alpes à franchir, qui nous permettraient pendant ce temps
d’armer de nouveaux détachements.

297. 1. Les Grecs confèrent des honneurs divins aux meurtriers des tyrans. — 2. Marius
aimait beaucoup L. Plotius, dont le talent, pensait-il, pouvait chanter ses exploits. —
3. César suit l’ennemi à la distance accoutumée. — 4. Les Athéniens emportent, qui à
Salamine, qui à Trézène, tous leurs biens meubles. — 5. Puisque nous avons élevé au rang
des dieux le fondateur de cette ville, il faudra que soit mis à l’honneur chez vous le sauveur
de cette même ville. — 6. Il a atteint son objectif. — 7. Le labourage, la navigation,
l’architecture, tous ces arts relèvent de l’esprit. — 8. Ils sont confiants de pouvoir atteindre
leur but. — 9. La région située entre la Trébie et le Pô était alors habitée par des Gaulois. —
10. Ce furent ceux qui virent de plus près le péril qui remportèrent la victoire. — 11. Au
combat, ce sont toujours les plus poltrons qui sont le plus en danger. — 12. Encourageons
nos enfants à ne pas croire qu’ils peuvent atteindre leur but grâce aux règles, aux maîtres et
aux exercices communs à tous, mais par d’autres moyens.

298. Un bon législateur est plus utile à l’État qu’un philosophe


Les philosophes, pour autant qu’ils s’expriment selon la justice et la probité, ne disent
rien qui n’ait été conçu et solidement établi par ceux qui ont donné aux cités leurs lois. D’où
330 Maîtrise du latin par la pratique

nous viennent le respect et le scrupule religieux ? le droit des gens ou même le droit qu’on
appelle civil ? la justice, la bonne foi, l’équité ? la retenue, la tempérance, l’horreur de
l’infamie, l’envie de gloire et de respectabilité ? le courage au milieu des souffrances et des
dangers ? Assurément de ceux qui ont solidement établi par leur conduite certains principes
inculqués dans les écoles et qui en ont sanctionné d’autres par leur législation. J’irai plus
loin : Xénocrate, philosophe des plus éminents, interrogé, dit-on, sur le profit que ses
disciples tiraient de son enseignement, répondit que c’était de faire spontanément ce que les
lois les contraignaient à faire. Aussi le citoyen qui, en vertu de son pouvoir et de la sanction
des lois, impose à l’ensemble de ses concitoyens ce dont les philosophes, avec des mots,
peinent à convaincre quelques-uns, est supérieur aux savants mêmes qui débattent du sujet.
Ont-ils un discours à ce point raffiné, qu’il faille le préférer à une cité dont les institutions et
les usages assurent la bonne organisation ? (CIC., Rep. I, 2–3)

299. Mépris de la mort chez un Spartiate


Un Spartiate, dont le nom n’a pas même été conservé, afficha son mépris total à l’égard
de la mort. Comme on allait l’exécuter après sa condamnation par les éphores et qu’il
arborait un air gai et joyeux, un de ses adversaires lui lança : « Nargues-tu les lois de
Lycurgue ? » Il répondit : « Au contraire, je lui sais le plus grand gré de m’avoir infligé une
peine dont je pouvais m’acquitter sans emprunt ni intérêts. » Ah, quel homme digne de
Sparte ! au point que pour moi, devant tant de grandeur d’âme, c’est un innocent qui paraît
avoir été condamné. (CIC., Tusc. I, 100)

4.3.7. Indéfinis
4.3.7.1. (Ali)quis, quidam, quisquam, uterque, etc.
300. 1. Les bêtes, quand on leur a jeté quoi que ce soit, s’en contentent et ne cherchent
pas davantage. — 2. Tous deux avaient confiance en eux. — 3. Jamais il n’a voulu priver la
république de l’une ou de l’autre armée. — 4. Les Pompéiens firent halte sur une
montagne. — 5. Arioviste demanda à César de n’amener aucun fantassin pour l’entrevue.
— 6. César laissa une garnison dans les deux camps. — 7. Les Ubiens sont un peu plus
civilisés que les autres. — 8. Il plaça deux légions chez les Lingons, les six autres dans le
pays des Sénons. — 9. César interdit à tous les cavaliers de tuer la moindre personne. —
10. Ces défauts ressemblent à n’importe qui plutôt qu’à cet individu. — 11. Quelqu’un dira
que je suis injuste. — 12. Celui-ci affirme qu’on ne lui a rien écrit. — 13. Je cherche ce que
Sestius est à même de faire et que ne pourrait faire le premier venu d’entre nous. — 14. Si
j’ai eu des torts envers toi, pardonne-moi. — 15. L’un et l’autre fut un très grand orateur (ou
furent de très grands orateurs). — 16. J’en vois certains ici présents au sénat qui étaient à
tes côtés. — 17. Les maux qui pourront être guéris, je les guérirai par n’importe quel
moyen. — 18. J’ai moins de forces que n’importe lequel de vous deux. — 19. De même que
j’aime voir un peu de vieillesse chez un jeune homme, de même j’aime voir un peu de
jeunesse chez un vieillard. — 20. L’un des deux ment nécessairement. — 21. Nous avons
l’un et l’autre bien agi. — 22. Les stoïciens estiment que chacun de nous est une partie du
monde. — 23. Le peuple romain avait-il vraiment entendu ou vu rien de semblable ? —
24. Ou bien il n’y eut aucun sage (ce que j’inclinerais plutôt à croire), ou bien, s’il y en eut un,
ce fut Caton. — 25. Milon a vraiment une force d’âme incroyable. — 26. Doué d’une
intelligence en quelque sorte divine, il a vu bien des choses. — 27. Et les promesses qu’il a
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 331

faites, seront-elles tenues s’il n’a pu les honorer lui-même ? — 28. Des deux, choisis celui
qui te plaira. — 29. Ils vivent sans aucun maître. — 30. Je suis venu à Athènes, dit
Démocrite, et personne ne m’y a reconnu. — 31. Il disait que nul n’avait jamais été plus
heureux. — 32. Arrive quelqu’un que je connais seulement de nom. — 33. Les neiges
recouvrent le peu de fourrage disponible.

4.3.7.2. Quisque
301. 1. Chacun doit garder ce qui est à lui. — 2. À chacun de reconnaître son propre
talent. — 3. Accordons à chacun ce qu’il mérite. — 4. Les amitiés les plus anciennes
doivent être aussi les plus agréables. — 5. Plus on a de savoir-faire et de talent, plus on
s’irrite et se fatigue dans son enseignement. — 6. Plus on est homme de qualité, plus on a
de mal à soupçonner chez autrui la malhonnêteté. — 7. Tous les meilleurs préféraient agir
que parler. — 8. Tous les quatre ans, la Sicile entière est recensée. — 9. Plus une maladie
est grave, plus on cherche un médecin réputé. — 10. À chacun de garder ce qui lui est échu.
— 11. C’est leur propre faute qui les harcèle chacun sans relâche, c’est leur propre crime qui
les poursuit chacun. — 12. Plus quelqu’un sera doté de qualités, plus il faut s’attacher à lui.
— 13. Chacun apprécie son patrimoine. — 14. Il constate qu’il n’y a pas un soldat survivant
sur dix qui ne soit pas blessé. — 15. Tout ce qui est excellent est aussi très rare. — 16. Tous
les deux mots, il m’interpellait dans son discours. — 17. Les plus sages accueillent toujours
la mort avec tant de sérénité, les plus insensés avec si peu. — 18. Autant l’on s’estime soi-
même, autant on est estimé de ses amis. — 19. Parmi les philosophes, n’est-il pas vrai que
les meilleurs et les plus autorisés reconnaissent ignorer bien des choses ? — 20. Chacun
veut inspirer confiance. — 21. Plus tu seras médiocre, plus aussi tu seras inconnu. —
22. On fit passer les consuls les premiers sous le joug, puis chacun, par ordre de grade, fut
soumis à ce traitement infâme. — 23. L’argent a toujours été méprisé par tous les hommes
véritablement grands et illustres. — 24. Il faut faire preuve d’un certain respect à l’égard à
la fois de tous les meilleurs et de tous les autres. — 25. Plus on rapporte à son intérêt
propre tout ce que l’on fait, moins on est un homme de bien. — 26. Examinons chaque
point l’un après l’autre. — 27. Il appartenait au juge de fixer les garanties respectives que
les parties devaient fournir. — 28. Toutes les rivières les plus profondes s’écoulent presque
sans bruit. — 29. S’il n’était pas vrai que les âmes étaient immortelles, l’âme de tous les
hommes d’exception ne ferait pas tant pour atteindre à l’immortalité et à la gloire. — 30. La
qualité d’un maître est de savoir où les prédispositions de chacun le portent. — 31. Un
homme sur dix fut tiré au sort parmi la troupe pour être exécuté. — 32. Chacun s’en va où
son cœur le porte. — 33. Il n’est pas un homme sur dix qui se connaisse lui-même. —
34. Chacun dispose d’un droit d’avis par rang d’âge. — 35. C’est un devoir essentiel d’aider
en priorité celui qui en a le plus besoin ; or c’est le contraire que font la plupart des gens.

302. 1. Breuissimus quisque iocus optimus. — 2. Olympia quinto quoque anno


celebrantur. — 3. Suae cuique aetati uoluptates. — 4. Quod quisque dare potest, det. —
5. Errat quinto quoque uerbo. — 6. Prudentissimus quisque saepe fortissimus. — 7. In
Romanis ludis nonus quique dies uacuus erat. — 8. Optimus quisque optabat ut Cicero
exsul rediret. — 9. Sua quisque curet. — 10. Rarissimum quidque carissimum. — 11. Suo
quisque timore periculum metitur.
332 Maîtrise du latin par la pratique

303. 1. Que chacun exerce le métier qu’il connaît. — 2. Chacun est l’artisan de sa propre
fortune. — 3. Aux champs, chacun moissonne pour soi. — 4. Chacun trouve beau son
propre ouvrage. — 5. Chacun est par nature cher à soi-même. — 6. Chacun considère sa
propre destinée comme la plus déplorable. — 7. Dans les situations difficiles, les plans les
plus hardis sont les plus sûrs. — 8. C’est à la meilleure fortune que chacun doit se fier le
moins.

4.3.7.3. Nemo, nullus, neuter, etc.


304. 1. Personne n’était en mesure de se tenir sur le mur. — 2. Peut-être pensez-vous
qu’il existe quelque part un rivage à ce point désert ? — 3. Il t’est arrivé ce qui n’est peut-
être arrivé à personne. — 4. Il n’y a chez les Suèves aucune propriété privée. —
5. Hiéronymus estime que le souverain bien consiste à vivre sans aucun désagrément. —
6. Je pense qu’il faut bien comprendre ceci, c’est que personne ne doit être laissé pour
compte. — 7. Il ne peut y avoir, Caton, aucun désaccord entre toi et moi. — 8. Celui qui
n’avait aucun de ces deux orateurs se rabattait sur Philippe. — 9. On peut estimer que rien
ne met mieux l’orateur en valeur que l’éclat des mots. — 10. Je suis arrivé en ville dans des
conditions telles, qu’il n’y a eu personne d’aucun ordre qui ne soit venu à ma rencontre. —
11. Personne n’a le droit de mener une armée contre son pays. — 12. Pas un seul étranger
n’a soutenu avec plus d’énergie la cause de Rome. — 13. Quel endroit dans toute la Grèce
fut assez sacré pour qu’y subsiste la moindre statue ? — 14. Pendant tant d’années, j’ai été
mêlé aux procès publics dans des conditions telles, que j’ai défendu beaucoup de gens sans
porter atteinte à personne. — 15. À cela s’ajoutait qu’ils se retiraient les uns près des autres
à tour de rôle. — 16. Désormais, aucun attentat ne sera plus ourdi dans nos murs par ce
monstre. — 17. Aucun des deux ne jalouse l’autre. — 18. Si la pauvreté est un mal, aucun
mendiant ne peut être heureux, aussi sage soit-il.

4.3.7.4. Alius, alter ; réciprocité


305. 1. Les sages peuvent être utiles les uns aux autres. — 2. Des discussions s’élevèrent
entre les soldats. — 3. Ils se toisent l’un l’autre. — 4. Ils ne peuvent se fier les uns aux
autres. — 5. Ils ont échangé des saluts affectueux. — 6. Il en résulte non seulement que les
dieux ne se soucient pas des hommes, mais que les dieux entre eux ne se soucient pas les
uns des autres. — 7. Les conjurés se faisaient confiance mutuellement par la complicité
partagée d’un tel forfait. — 8. Thémistocle et Aristide furent rivaux l’un de l’autre. — 9. Ils
se sont entraidés. — 10. Ils se lient par un serment mutuel. — 11. Ils tombaient les uns sur
les autres. — 12. Les deux ennemis se portèrent secours mutuellement. — 13. Comme les
soldats se prêtaient secours mutuellement, leur résistance se fit plus forte. — 14. Ils
préférèrent mourir au combat que d’être soumis chacun à l’autorité de l’autre. — 15. Par
inertie et par nonchalance d’esprit, vous vous attendez l’un l’autre, vous temporisez. —
16. Scipion et Hannibal avaient accru leur estime réciproque. — 17. D’un coup, la peur fait
place à la réjouissance : les soldats, tout à leur joie, s’interpellent les uns les autres. — 18. Il
y a beaucoup de gens qui enlèvent aux uns de quoi distribuer aux autres. — 19. Les nôtres,
après s’être encouragés mutuellement, sautèrent tous ensemble du navire. — 20. Les
anciens consuls s’insultent les uns les autres en se traitant de poltrons.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 333

306. 1. Pauperes saepe inter se adiuuant. — 2. Proelio facto, superstites alii aliis gratu-
labantur quod magnum periculum effugerant. — 3. Latrones alii aliis diffidunt. — 4. Tam
similes alter alteri sunt ut uix discerni possint. — 5. Nonne turpe est ciues inter se lacerare
cum iuuare deceat ? — 6. Belgae obsides inter se dederunt quo fideliores alii aliis essent. —
7. Saepe fit ut uiri ciuiles inter se errores increpent. — 8. Haec est lex naturae ut homines
inter se adiuuent. — 9. Milites inter se complecti lacrimantes coeperunt. — 10. Plerique
non intellegunt quantum res illae inter se repugnent. — 11. Romani et Poeni alii alios armis
triuerant. — 12. Alterius uitam cum alterius conferte.

307. L’amitié idéale


Il est juste d’être d’abord soi-même un honnête homme, puis de rechercher un autre
homme semblable à soi. C’est entre de telles personnes qu’une amitié solide peut se sceller :
les hommes unis par le dévouement seront tout d’abord maîtres des passions dont les autres
sont esclaves, puis ils aimeront l’équité et la justice ; ils feront tout l’un pour l’autre ; jamais
ils ne se demanderont rien qui ne soit honnête et juste ; non seulement ils se traiteront
mutuellement avec honneur et s’apprécieront, mais ils se témoigneront aussi du respect.
(CIC., Lael. 82)

4.3.7.5. Traduction de « on »
308. 1. Verberor, mihi nocetur, exagitor. — 2. Bene paucis uiuitur. — 3. Sine diuitiis
uiui potest, non sine amicis. — 4. Iuuandi sunt miseri. — 5. Iuuentur miseri. — 6. Infan-
tibus non pepercerunt. — 7. Frustra senes repetimus iuuentutem. — 8. Rarius pecces si
quod ignores noueris. — 9. Saepe temere querimur. — 10. Beneficia nonnumquam obliuis-
cimur. — 11. Cadit, immotus iacet, mortuum credas. — 12. Mendaci homini, quaecumque
dicit, non creditur. — 13. Vacca aderat, uocatur, aduenit. — 14. Volo me audiant. —
15. Plato traditur ad Dionysium tyrannum contendisse. — 16. Sumus interdum sine causa
tristes. — 17. Tibi iratissimus sum. — 18. Quidam te dormiente uenit. — 19. Non ad omnia
omni tempore attenti sumus. — 20. Se ipsum nemo uidet. — 21. Ego terrear ? —
22. Acriter usque ad uesperum pugnatum est. — 23. Epicurus clamat non posse iucunde
uiui, nisi sapienter uiuatur. — 24. Arma membra militis esse dicunt.

309. 1. Validiores infirmiorum auxilii egere solent. — 2. Recte parta non paenitet
seruare. — 3. Inuiti adspicimus quibus tantum debemus. — 4. Fugiendo uitium superes.
— 5. Recte cogitata dilucide enuntiantur. — 6. A rege quodam honeste dictum est neminem
umquam magnum fuisse nisi iustum. — 7. Vitae uel beatae uel miserae causa in multis
rebus posita est quae neque uidentur neque dicuntur neque dici possunt. — 8. Qui amant
pectore iudicant. — 9. Sua quemque iuuat a se beneficia dari. — 10. Quod nimis metuisti
ne accideret, id ubi accidit, aliquantum tandem subleuaris.

4.4. Verbes
4.4.1. Voix passive
310. 1. On reconnaît ses amis dans l’adversité. — 2. Parfois, ce sont les lois elles-mêmes
qui nous tendent l’arme pour tuer un homme. — 3. On arracha le poignard des mains du
truand. — 4. Ce n’est pas la réalité des actes, mais l’intention des auteurs que punissent les
lois. — 5. C’est la violence qui a vaincu la violence, ou plutôt le courage qui a écrasé
334 Maîtrise du latin par la pratique

l’audace. — 6. Les vainqueurs dictent leurs lois, les vaincus s’y plient. — 7. Dans cette
guerre, aucun général n’a jamais commis une faute qui n’entraînât pas une cuisante défaite.
— 8. Même chez les bêtes, on peut percevoir la puissance de la nature. — 9. On prit la place
forte avec un énorme butin. Quoique les propriétaires eussent détruit volontairement une
grande quantité de leurs biens, on sait toutefois qu’on retira un montant appréciable de la
vente d’objets et qu’on envoya beaucoup de meubles de grande valeur à Carthage. — 10. Je
tiendrai ma promesse et n’épargnerai pas ma peine. — 11. Cotta et les hommes des
premiers rangs offraient une résistance acharnée. — 12. Diodotus m’entraînait sans
relâche à la dialectique. — 13. Ton livre, je l’ai lu et le lis attentivement, et je le garde
précieusement. — 14. Hannibal passa une nuit sans cavaliers ni bagages.

311. 1. Equites iussi sunt se in castra statim recipere. — 2. Litteris tuis delectatus sum.
— 3. Veri ducis fortis et magnus animus in periculo cernitur. — 4. Pigri praemii spe inci-
tantur. — 5. Sapientis animus nulla re permoueri potest. — 6. Quaecumque ab hominibus
aguntur, a deis perspiciuntur. — 7. Etiam fortissimi morte terrentur. — 8. Omnia naturae
arcana facile intellegi non possunt. — 9. Bello mercatores locupletiores, plebeii egentiores
fiunt. — 10. Nihil mihi ab istis noceri potest.

312. 1. Qu’un ami ne se complaise pas à lancer des accusations. — 2. Les soldats se
précipitent par-dessus la palissade. — 3. L’orateur se recommande par l’éclat des mots. —
4. Dans nos usages, les fils pubères ne se baignent pas avec leur père. — 5. Les semblables
se rassemblent très aisément entre eux (fr. Qui se ressemble s’assemble). —
6. Épaminondas s’entraînait beaucoup à la course et à la lutte. — 7. Pris de panique, les uns
se portaient d’un côté, les autres d’un autre. — 8. Les rames se brisent. — 9. Une occasion
se présente difficilement et se perd facilement. — 10. Les athlètes s’entraînent. — 11. Le
dîner commence à se gâter. — 12. Le vice se nourrit et vit d’être caché. — 13. Il s’arme
d’une épée espagnole. — 14. Une flamme s’élevait jusqu’au ciel. — 15. J’ai vu notre espoir
s’amenuiser. — 16. Mon cœur se brise, et ma tête. — 17. La terre ne se meut pas et sur elle
se portent tous les corps pesants. — 18. Une âme courageuse et grande se distingue surtout
par deux traits, dont le premier consiste dans l’indifférence à l’égard de l’extérieur. —
19. Maintenant, où que nous nous porterons, il faut donner de la voile. — 20. Une grande
clameur s’éleva. — 21. L’exposé se comprend de lui-même. — 22. Les hommes se
répandent par toutes les portes pour apporter leur soutien.

313. 1. Ille rerum scriptor fide commendatur. — 2. Frequentes circumfunduntur


nuntiis. — 3. Canis uoluitur in puluere. — 4. Veteres ante cenam lauabantur. — 5. Apud
Romanos plerique iuuenes in dicendo exercebantur. — 6. Caesaris adrogantia in dies
augebatur. — 7. Hoc facile intellegi potest. — 8. Illo spectaculo multum oblectatus sum. —
9. In portu moremur dum procella placetur. — 10. Latina quaedam uerba in Gallicam
linguam transferenda non sunt. — 11. Quod firme animo concipitur dilucide enuntiatur. —
12. Hoc nuntio grauiter commotus est.

4.4.2. Exercices de style


314. 1. impetum facere : mener un assaut — insidias facere : tendre un piège — foedus
facere : conclure un traité — furtum, facinus facere : commettre un vol, un méfait —
proelium facere : livrer bataille — perniciem, incendium facere : provoquer la perte, un
incendie — desiderium, timorem, dolorem, admirationem facere : inspirer le regret, la
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 335

crainte, la douleur, l’admiration — iram, suspicionem facere : susciter la colère, le soupçon


— spem facere : donner l’espoir — risum, fletum, lacrimas facere : provoquer le rire, les
pleurs, les larmes — uiam, aditum facere : se frayer un chemin, un accès — sacrificium
facere : offrir un sacrifice — ludos facere : organiser des jeux — imperata facere : obéir aux
ordres — pecuniam facere : amasser de l’argent — iacturam, damnum facere : subir une
perte, un dommage — fidem facere : inspirer confiance — litteram facere : écrire une lettre
— promissum facere (= seruare) : tenir sa promesse — facultatem exeundi facere : donner la
liberté de sortir — aliquem consulem facere : nommer qqn consul — negotium alicui
facere : causer des ennuis à qqn — silentium facere (= imperare) : imposer le silence
2. censum agere : procéder au recensement — radices agere : prendre racine — gemitus
agere : pousser des gémissements — praedam agere : emmener du butin — triumphum
agere : mener un triomphe — uigilias agere : monter la garde — bellum, pacem agere :
faire la guerre, la paix — tempus, uitam, aetatem agere : passer son temps, sa vie —
delectum agere : lever des troupes — causam agere : défendre une affaire (en justice) —
partes, fabulam agere : jouer un rôle, une pièce
3. sonitum capere : percevoir un bruit — animum capere : reprendre courage — glo-
riam, nomen capere : tirer sa gloire, son nom — portum, insulam, collem capere (= petere) :
(chercher à) atteindre un port, une île, une colline — aures, oculos capere : captiver les
oreilles, les yeux — coniecturam capere : tirer une conjecture — consilium capere : former
un projet — consulatum capere : obtenir le consulat — misericordiam capere : prendre
pitié — tempus, occasionem capere : saisir une occasion — documentum capere : tirer un
enseignement — infamiam capere : encourir le discrédit — utilitatem, fructum ex aliqua re
capere : tirer parti, profit de qqch
4. agros, uitem agere : cultiver des champs, une vigne — urbem, ripas colere : habiter la
ville, les rives — uirtutem, iustitiam, artem, genus uitae colere : pratiquer la vertu, la justice,
un art, un genre de vie — parentes, amicos colere : entourer d’égards ses parents, ses amis
— deos colere : honorer les dieux
5. damnum, malum dare : causer un dommage, un tort — latus dare : prêter le flanc —
manus, iugulum dare : tendre les mains, la gorge — poenam dare : subir une condamnation
— fabulam dare : faire jouer une pièce — operam dare : prendre soin — senatum alicui
dare : admettre qqn au sénat
6. sortes ducere : tirer les sorts — funus ducere : célébrer les funérailles — tempus,
bellum, noctem ducere (= producere) : traîner le temps, la guerre, la nuit en longueur —
exercitum ducere : diriger l’armée — nomen ex aliqua re ducere : tirer son nom de qqch —
lineam, orbem ducere : dessiner une ligne, un cercle — fossam ducere : tracer un fossé —
muros ducere : élever des murs — uxorem ducere : prendre une épouse
7. legem ferre : proposer une loi — dolorem, casus ferre : supporter une douleur, les
malheurs — suffragium ferre : donner son suffrage — iudicium ferre : rendre un jugement
— fructus ferre : donner des fruits — iniuriam, repulsam ferre : subir un outrage, un échec
8. uestem, galeam gerere : porter un vêtement, un casque — amicitiam, inimicitias cum
aliquo gerere : entretenir des relations d’amitié, d’inimitié avec qqn — consulatum, magis-
tratum gerere : exercer le consulat, une magistrature — res magnas gerere : accomplir des
exploits — rem publicam gerere : se charger des affaires publiques — negotium gerere :
mener une affaire — rem gerere : gérer son bien — bellum gerere : faire la guerre —
pacem gerere : conclure la paix — fortem animum gerere : montrer du courage
9. uim habere : exercer une influence — febrim habere : avoir de la fièvre — rationem
alicuius rei habere : tenir compte de qqch — inuidiam, infamiam, admirationem habere
336 Maîtrise du latin par la pratique

(= facere) : susciter la jalousie, le discrédit, l’admiration — senatum, comitia habere : réunir


le sénat, les comices — orationem habere : prononcer un discours — aliquem doctum
habere : tenir qqn pour savant — aliquem amicum habere : avoir qqn pour ami — aliquem
bene, male habere : bien traiter, maltraiter qqn
10. hostes, aliquem petere : (chercher à) atteindre l’ennemi, qqn — locum, castra, altum
petere : (chercher à) gagner un endroit, un camp, une hauteur — latus, caput gladio petere :
viser le flanc, la tête avec l’épée — consulatum petere : être candidat au consulat —
gloriam, sapientiam petere : aspirer à la gloire, à la sagesse
11. locum tenere (deux sens) : occuper un rang ; garder une position — uerba, uersus,
Homerum tenere : connaître des mots, des vers, Homère — aures tenere : captiver les
oreilles — cursum tenere : maintenir la direction (garder le cap) — risum, iracundiam
tenere : retenir son rire, sa colère
12. manus tollere : lever les mains (au ciel) — ancoras tollere : lever l’ancre — signa tol-
lere : se mettre en marche — praedam tollere : emporter du butin — errorem, suspicionem,
dubitationem tollere : supprimer l’erreur, le soupçon, le doute — legem, reges, memoriam
tollere : abolir une loi, la royauté, le souvenir — nomen tollere : rayer un nom — oculos
tollere : lever les yeux — aliquem in caelum tollere : porter qqn aux nues — aliquem in
crucem tollere : mettre qqn en croix
13. arte uti : pratiquer un art — silentio uti : observer le silence — stultitia, seueritate
uti : faire preuve de stupidité, de sévérité — hominibus improbis uti : fréquenter les gens de
rien — bona condicione uti : se trouver dans une bonne situation — solacio uti : trouver
une consolation — teste uti : recourir à un témoin — bona, infirma ualetudine uti : jouir
d’une bonne, mauvaise santé — occasione uti : profiter d’une occasion — ioco uti : manier
la plaisanterie
14. beneficio afficere : octroyer une faveur — gloria afficere : offrir la gloire — damno,
incommodo afficere : causer un dommage, un préjudice — supplicio afficere : infliger un
supplice
15. caput mouere : remuer la tête — castra mouere : lever le camp — loco mouere :
changer de place — sensus mouere : ébranler les sens — aliquem mouere : émouvoir qqn
— approbationem mouere : susciter l’approbation — fletum, risum mouere : provoquer les
pleurs, les rires
16. urbem adire : se rendre en ville — periculum adire : affronter un danger — amicum
adire : solliciter un ami — oraculum adire : consulter un oracle — hereditatem adire :
recueillir une succession
17. corpore carere : être dépourvu de corps — dolore carere : ne pas connaître la
douleur — uirtute carere : être dénué de qualité — reprehensione carere : être sans
reproche — periculis carere : être à l’abri des dangers — foro carere : ne pas fréquenter le
forum

315. 1. impetum facere : attaquer — fugam facere : fuir — iter facere : voyager —
initium facere : commencer — finem facere : finir — mentionem facere : mentionner —
moram facere : retarder — uerba facere : parler — proelium facere : combattre —
stipendia facere : servir — certiorem facere : informer
2. initium capere : commencer — exordium capere : commencer — finem capere : cesser
— consilium capere : décider — desiderium ex aliquo capere : regretter qqn
3. gratias agere : remercier — ioca agere : plaisanter — laudes agere : glorifier
4. terga dare : fuir — impetum dare : attaquer — se fugae dare : fuir — foras dare :
publier — ad terram dare : jeter par terre — crimini dare : accuser
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 337

5. os ducere : grimacer — uxorem ducere : épouser — spiritum ducere : respirer


6. pedem referre : reculer
7. contumelia afficere : insulter — exsilio afficere : exiler — gaudio afficere : réjouir —
honore afficere : honorer — ignominia afficere : déshonorer — laude afficere : louer —
poena afficere : punir — praemiis afficere : gratifier — sepultura afficere : ensevelir —
seruitute afficere : asservir
8. laudibus prosequi : honorer — misericordia prosequi : compatir — honorificis uerbis
prosequi : complimenter — oratione prosequi : parler — clamoribus prosequi : acclamer

316. 1. Il a été sommé de s’exiler. — 2. Nous nous exilons. — 3. Clodius tenta d’expro-
prier les Étrusques. — 4. Il avait enrichi les alliés. — 5. Lentulus salue chaleureusement
son cher Cicéron. — 6. Cherche pourquoi Milon a récompensé ses esclaves sans largesse. —
7. Le roi marie sa propre fille à son allié. — 8. César s’était juré de crucifier les pirates. —
9. Les jeunes hommes se déshabillèrent, puis s’enduisirent tout le corps d’huile. — 10. César
fut informé que tous les Belges conspiraient. — 11. L’incertitude est bien souvent amplifiée
par la rumeur. — 12. César combla le roi Deiotarus. — 13. Il s’empoisonna. — 14. Le
Carthaginois avait soumis tout le territoire entre les Alpes et l’Apennin. — 15. Les éléphants
protégeaient la colonne. — 16. Un peuple trop libre, c’est la liberté même qui l’asservit. —
17. Tu dis, n’est-ce pas, que la vertu ne suffit pas pour vivre heureux ? — 18. Tu me
maltraites de façon indigne. — 19. Hannibal est alors si gravement atteint aux yeux, qu’il
n’a jamais recouvré pleinement par la suite l’usage de l’œil droit. — 20. Il ensevelit le
défunt. — 21. Un nouveau général doit s’adresser en quelques mots à de nouveaux soldats.
— 22. On gémit, parce que les membres souffrent. — 23. César s’adressa aux Rèmes avec
bienveillance. — 24. Il le complimente. — 25. Sur le caractère de cet homme, il me faut
donner quelques explications, avant d’entamer mon récit. — 26. Catilina, dès sa jeunesse,
fut attiré par les guerres intérieures, les meurtres, les extorsions, la discorde civile. —
27. Ces défauts s’atténuent grâce à de bonnes pratiques. — 28. Je te demande de cesser de
me solliciter. — 29. La guerre naît de la famine. — 30. Ces projets n’aboutissaient pas. —
31. César autorisa ceux qu’il avait retenus dans le camp à s’en aller. — 32. Le sujet qui
t’intéresse, je le développerai comme je pourrai, tel un modeste humain parmi tant d’autres,
en spéculant sur les probabilités. — 33. Il a mérité d’être récompensé. — 34. Deux de mes
boutiques se sont écroulées et les autres sont fissurées. — 35. L’argent procure bien des
plaisirs. — 36. Ils dégainèrent rapidement.

317. 1. Mes scrupules ont eu plus d’effet sur moi que mes craintes. — 2. Ils n’avaient fait
aucun progrès dans l’assaut de la place. — 3. César fut informé que l’ensemble des Belges
fomentaient un complot. — 4. Je crains qu’il ne soit ridicule d’avoir peur. — 5. Le général
préférait ne confier le commandement à personne d’autre. — 6. Dans tous les domaines, la
chance a une grande influence, mais en particulier dans les affaires militaires. — 7. Le
lendemain, les troupes firent leur jonction. — 8. Dumnorix, par sa popularité et sa généro-
sité, était le plus influent chez les Séquanes. — 9. Les rois montrent autant de qualités
morales dans la paix que dans la guerre. — 10. Ceux-là vont aller au combat, non parce
qu’ils ont de l’audace, mais parce qu’ils y sont contraints.

318. 1. Argumenta tua plus ualent quam mea. — 2. Cupio rus ire ad paucos dies requies-
cendum. — 3. Ne seruieritis diuitiis. — 4. In lingua Latina multum profecit. — 5. Aduersa-
rium si superaueris, ne oppresseris ; sin autem superatus eris, calamitatem aequo animo
338 Maîtrise du latin par la pratique

accipe. — 6. Equites nostri hostes timentes fugientesque persequuntur. — 7. In disputa-


tione decet unumquemque aliquid concedere. — 8. Cicero Pompeium maxime mirabatur
quem multis orationibus laudauit. — 9. Veteres milites iuuenem Hannibalem ita diligebant
ut quotiens eis praeesset, maxime confiderent multumque auderent. — 10. Nullam
occasionem praetermittamus. — 11. Vide qualia facias.

319. 1. Je les vois et dois reconnaître qu’ils sont grands. — 2. Nous nous voyons entraî-
nés dans l’erreur par l’opinion commune. — 3. Ils se laissent brûler sans se plaindre. —
4. Milon ne se laisse pas émouvoir par ces larmes. — 5. Il avait su s’attirer notre affection à
tous. — 6. Voulant faire réaliser un anneau, il fit venir un orfèvre. — 7. Tu voudras bien
reconnaître que cette affaire est beaucoup plus grave. — 8. C’est au son de la trompette que
Vercingétorix fait donner le signal. — 9. Je saurai me venger de cet enchanteur. — 10. Il a
fait fuir l’ennemi. — 11. Hannibal décida de faire placer des baraques contre l’angle du
rempart. — 12. Il y a plus d’honneur à se sentir touché par les injustices faites à autrui que
par une affaire personnelle. — 13. On ne réussit pas aisément à distinguer un amour vrai
d’un amour feint. — 14. Nul ne se laisse critiquer de meilleure grâce que l’homme digne
des plus grands éloges. — 15. Il n’est pas cohérent que l’homme qui ne se laisserait pas aller
à la peur se laisse aller à la convoitise, ni que celui qui aurait surmonté les épreuves se laisse
aller aux plaisirs. — 16. Pompée affirme que Clodius devra le tuer avant de porter la main
sur moi.

320. 1. Vos punire cogor. — 2. Non nego me aliquid timere. — 3. Spero uos consilia
mea secuturos. — 4. Ne credideris quicquid traditur. — 5. Hannibal sibi militum animos
conciliauerat. — 6. Ne malos amicos sequaris. — 7. Oppugnati auxiliis confirmati sunt. —
8. Proditores ulciscemur. — 9. Concedo in hoc me errauisse. — 10. Vir bonus uoluptate ab
officio non auertitur. — 11. Milites re frumentaria multos dies caruerunt. — 12. Tum
demum Hannibalis exercitus Alpes transierat. — 13. Orator uulgi clamoribus non mouetur.
— 14. Neminem nomino. — 15. Aegre ab amicis fallimur. — 16. Quot adulescentes uolup-
tatibus alliciuntur ! — 17. Improbitas tua meae infringetur firmitati.

321. 1. Ils admirent bien souvent la gravité de César. — 2. Moi, je te recommande sans
cesse à lui. — 3. Sans aucun doute, mes lettres quotidiennes t’indisposent. — 4. En
principe, les druides ne participent pas à la guerre. — 5. Scipion traversa le Pô en premier
lieu. — 6. Ils se battent sans cesse entre eux. — 7. César quitte la ville précipitamment. —
8. Il faut l’avouer sans hésitation. — 9. Chez les Éduens, on nommait habituellement un seul
magistrat qui détenait le pouvoir royal pendant un an. — 10. Ti. Gracchus était, à
l’évidence, un citoyen doué d’éloquence.

322. 1. Antiqui deos humana specie effingere solebant. — 2. Bonus imperator cauere
non desistit. — 3. Nostra etiam aetate Vergilii uersus laudari solent. — 4. Necesse est uis e
ui oriatur. — 5. Maturemus eis auxilio uenire. — 6. Ne dubitaueritis respondere. —
7. Vtinam homines iam bellare intermittant ! — 8. Constat Graecos Romanis artibus litteris-
que praestare. — 9. Ne ueriti sitis magistratus adire. — 10. Veri simile est legatum cras
adfore. — 11. Manifestum est Hannibalem magnum fuisse imperatorem.

323. 1. Il manifesta ouvertement ses sentiments. — 2. Chacun exprime sa volonté et son


sentiment. — 3. Il arriva à destination à temps avec son armée. — 4. Tiens-toi prêt à
accourir aux cris. — 5. Arioviste répliqua que les lois de la guerre voulaient que les
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 339

vainqueurs commandent aux vaincus. — 6. À cette nouvelle, il renonça à rentrer au pays.


— 7. Je me suis dit qu’il fallait attendre la confirmation de l’information. — 8. Ses manœu-
vres secrètes avaient abouti à un échec cuisant. — 9. Les Nerviens ne tolèrent pas l’impor-
tation de vin ou de tout autre produit de luxe. — 10. Rien n’est plus funeste pour les cités
que le recours à la violence. — 11. César eut beau faire venir de partout des marchands, il
lui était impossible de rien apprendre ni sur l’étendue de la Bretagne, ni sur le type et le
nombre de ses peuples, ni sur leurs usages de la guerre ou sur leur mode de vie. — 12. J’ai
l’impression d’avoir pu exprimer mon point de vue. — 13. Je crois de mon devoir d’exposer
mon sentiment. — 14. Épicure n’ose pas dénier l’existence des dieux. — 15. Il a atteint son
objectif. — 16. Dans ces conditions, je partirai. — 17. Il faut observer les conséquences
habituelles de chaque fait. — 18. Les exigences du moment, il ne les voit pas. — 19. Il ne
restait rien de plus que de vains regrets. — 20. Le dictateur comprit la situation critique du
détachement. — 21. Ils laissent venir des marchands afin d’avoir des acheteurs pour leur
prise de guerre. — 22. Que ceux qui veulent le salut de la république me suivent ! — 23. Ils
en obtinrent la permission.

4.5. Adverbes
4.5.1. Pronoms et adverbes de quantité
324. 1. Il arriva par un chemin beaucoup plus court. — 2. César avait toute confiance
dans cette légion en raison de sa bravoure. — 3. J’ai vendu cher. — 4. Ils n’étaient pas
aussi barbares par la langue et la naissance que toi par ton tempérament et ton caractère.
— 5. Il ne faut guère accorder d’importance aux risques de mourir. — 6. Il est très
important pour moi de te voir. — 7. Voyez avec quelle facilité les Grecs sont habitués à
falsifier les comptes. — 8. Les hommes ne comprennent pas à quel point être économe
procure un revenu confortable. — 9. Il s’est absenté de la ville durant plus de dix jours. —
10. Combien d’îles, selon vous, sont devenues désertes, combien de villes sont aux mains des
pirates ? — 11. Il est impossible qu’un homme aime autrui plus que lui-même. — 12. Plus
on tarde à payer, plus il faut payer. — 13. Ajoute à cela que j’aime ton père plus même que
toi tu ne le sais. — 14. Les travaux de l’esprit sont bien supérieurs à ceux du corps. —
15. Songe à tous les risques que tu as pris pour de l’argent. — 16. Il n’y eut pas plus de cinq
mille morts, moins de la moitié de ce nombre furent faits prisonniers. — 17. Les chevaliers
se plaignirent qu’entraînés par l’appât du gain, ils avaient payé un prix excessif pour la
ferme de l’Asie. — 18. Cette sagesse tant vantée ne mérite pas grande estime, puisqu’elle ne
diffère pas beaucoup de la folie. — 19. Donne-moi, je t’en prie, toutes les nouvelles que tu
peux, afin que rien absolument ne m’échappe. — 20. Épicure dit qu’il n’est rien de plus im-
portant que l’amitié ; et il ne fait pas que le dire, mais il l’a prouvé bien davantage par sa vie.

325. 1. Persarum rex nimium uini bibere solitus erat. — 2. Ciceroni eloquentiae satis,
multum liberalitatis erat. — 3. Cimon Lacedaemoniis ad Cnidum uictis multas naues cepit,
plures demersit. — 4. Post illam uictoriam plura cupiuit quam facere potuit. — 5. Inter
Macedonum reges duo, Philippus et Alexander Magnus, facinorum gloria ceteris multo prae-
stiterunt. — 6. Neruiis uictis Gallia paulo pacatior fuit. — 7. Quantum iusiurandum Reguli
tempore ualuit ! — 8. Clodius neminem acrius oderat quam Ciceronem. Nemo maiori odio
Clodio fuit quam Cicero. — 9. Antigoni duces Eumenem moriturum esse sperabant, nam
intelligebant a rege, si is uiueret, se minoris aestimatum iri. — 10. Iniuriarum memoria
340 Maîtrise du latin par la pratique

maior est quam beneficiorum. — 11. Pauper non est cui pauca sunt, sed qui plura quam
habet cupit. — 12. Turpe alia cogitare, alia dicere ; quanta turpius alia conscribere atque
cogitas ! — 13. Alexander paulo minus tres et triginta annos natus obiit. — 14. Pyrrhus
dicebat se Cineae eloquentia plures urbes quam armorum ui cepisse. — 15. Quanta
temeritate Athenienses utilissimorum ciuium officiis caruerunt ! — 16. In pugna apud
Salaminam facta, Graeci paucas naues, Xerxes nimium nauium habuit. — 17. Nimium
periculum fuit ei qui tantulis copiis et tam iniquo loco pugnaret. — 18. Cicero Caesaris
orationem maximi habuit. — 19. Verres signa paruo emere solitus est quae magni erant. —
20. Ad Metaurum plus sex et quinquaginta milia Poenorum intra paucas horas occisi sunt.

4.5.2. Exercices de style


326. 1. Je n’ai cessé de veiller. — 2. Lors d’une réunion avec le peuple, le tribun de la
plèbe est allé jusqu’à se plaindre. — 3. Moi, tu as eu tort de m’accuser, je le sais. — 4. Ils
ont tort de critiquer. — 5. Il se dépêcha de lever le camp. — 6. Ils ont raison de me
regarder de haut. — 7. Il commença en tout cas par nier. — 8. Il n’est personne qui ne
préfère avoir appris qu’apprendre. — 9. Mais à présent, il est clair que tu vises la
république. — 10. Tu vas comprendre que je suis bien plus déterminé à veiller au salut de
la république que toi à sa ruine. — 11. Il ne fait que se défendre. — 12. On eut le plus
grand mal à déblayer l’endroit pour le camp. — 13. Il finit par venir. — 14. Les magistrats
avaient peine à calmer la jeunesse. — 15. Tu sais mieux louer les beaux principes que les
suivre. — 16. Pour nous, mieux vaudra mourir que vivre veuves. — 17. On préfère boire
l’eau à la source même. — 18. Vous avez peut-être été bien avisés de quitter la ville. —
19. Mieux vaut se fier au mérite qu’à la chance. — 20. On fera mieux de l’appeler roi. —
21. Hannibal faillit être victime non pas d’une guerre ouverte, mais de ses propres mani-
gances, la ruse et l’embuscade. — 22. Les esclaves qui aiment dormir se reposent sans rien
gagner.

327. 1. Adhuc rei publicae consului. — 2. Vix ei persuasi. — 3. Tantum audite ! —


4. Hannibal suis insidiis paene circumuentus est. — 5. Nemo oratorem non audiuit. —
6. Diligentissime tuis commodis consului. — 7. Adhuc dubito quare mihi iam non scribas,
qui numquam tibi non responderim. — 8. Consul coniuratos propere comprehendit. —
9. Hannibal Rhodanum flumen exercitum aegre traduxit. — 10. Milites defessi tandem
pedem rettulerunt. — 11. Frustra curris si tempori non profectus es. — 12. Frustra hoc
contendis, nemo tibi credit.

4.6. Adverbes d’affirmation, de doute et de négation


4.6.1. Négations simples et composées
328. 1. Cela ne peut être vrai. — 2. Ce qui n’est pas faux, comment cela peut-il ne pas
être vrai ? — 3. L’armée du peuple romain, avec des forces peu considérables, mit en
déroute les troupes colossales de l’ennemi. — 4. Je ne mourrai pas tout entier. — 5. Quand
on regarde la réalité, ce ne sont pas des mots qu’on pèse. — 6. Vous voyez que son langage
est ferme et n’a pas changé. — 7. À Athènes, je m’entraînais régulièrement auprès de
Démétrius, un maître d’éloquence âgé et d’un certain renom. — 8. À suivre le jugement
d’autrui, il y a bien des choses que nous devons faire et ne pas faire. — 9. L’égarement peut
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 341

frapper le sage, la folie ne le peut pas. — 10. Je n’ai pas de raison d’en vouloir à ceux qui
m’ont accusé. — 11. Toi, tu considères le plaisir comme le souverain bien, moi, pas même
comme un bien. — 12. En quelle haute estime il faut tenir la vertu, elle qu’on ne peut
reprendre de façon ni brutale ni furtive, qu’aucun naufrage ni incendie ne fait disparaître et
qu’aucun orage ni révolution n’altère ! — 13. Il s’abstient de répondre, si bien qu’il ne dénie
ni n’affirme rien. — 14. Les heures passent, et les jours et les mois et les années, et le temps
passé ne revient jamais. — 15. Il n’y a aucune raison que je ne parte pas pour le jour fixé.
— 16. Pétreius implore les soldats de ne livrer ni lui-même ni Pompée. — 17. Je ne tiens pas
à retarder mon départ. — 18. Je n’ai rien négligé pour tenter de rompre l’union entre
Pompée et César. — 19. Nulles murailles n’assureront notre salut, nulles lois, nuls principes
de droit. — 20. Le sage n’est jamais sensible aux faveurs, jamais indulgent pour les fautes
de personne. — 21. Il s’ensuit non pas que le plaisir n’est pas le plaisir, mais que le plaisir
n’est pas le souverain bien. — 22. Il n’est pas d’entreprise, si importante et si difficile soit-
elle, que ce grand homme ne puisse conduire par sa sagesse. — 23. Qu’on n’ensevelisse ni
n’incinère aucun mort dans la ville. — 24. Je te demande et te prie de ne pas te laisser
abattre et de ne pas perdre confiance. — 25. Impossible de faire ou d’imaginer prison qui
soit plus sûre. — 26. Il n’y a pas de mérite à être honnête, quand il n’y a personne qui soit
en mesure ou qui tente de corrompre.

4.6.2. Coordination négative, double négation


329. 1. On ne trouvera jamais aucun remède à ces maux. — 2. Il n’y a jamais eu ni poète
ni orateur pour penser qu’un autre fût meilleur que lui. — 3. Vous ne m’infligerez jamais
de douleur assez grande, qui me fasse oublier en quelle estime vous m’avez toujours tenu.
— 4. Aucun préparatif, aucune décision ne peuvent demeurer secrets. — 5. Je suis sans
crainte et n’implore personne. — 6. Cet état de non-souffrance ne s’appelle pas le plaisir. —
7. Ce qu’il y a comme autre bien, Épicure dit qu’il ne peut même pas l’entrevoir. — 8. Dans
un régime démocratique, il n’est pas d’acte de violence entre concitoyens qui ne soit un
attentat contre l’État. — 9. Si la divination n’existe pas, les dieux n’existent pas. — 10. Si les
dieux n’existent pas, ils ne peuvent rien être ; dans ces conditions, ils ne sont pas même
malheureux. — 11. Les Athéniens estimaient qu’il n’était rien qu’Alcibiade ne fût capable
de commettre. — 12. Je ne puis pas ne pas être l’ami de quelqu’un qui a bien servi l’État. —
13. C’est un principe qu’on ne saurait approuver, ni même admettre. — 14. Je ne lis mes
petits livres qu’à mes amis. — 15. Nous n’avions encore aucuns chefs, pas de troupes. —
16. Les légats n’attendaient plus désormais les ordres de César. — 17. Métellus interdit la
vente de pain ou de tout autre aliment cuit à l’intérieur du camp. — 18. Il n’y eut jamais de
grand homme sans quelque inspiration divine. — 19. Il n’est nul endroit où la nature
n’offre de remèdes à l’attention de l’homme. — 20. Verrès a beau dire qu’il a acheté la
statue, aucune cité n’en a jamais vendu aucune de son plein gré à personne. — 21. Je ne
pouvais qu’être glacé d’effroi. — 22. Antonius, tant dans le choix des mots que dans leur
agencement, ne faisait rien qui ne répondît à un calcul. — 23. Je me console quelque peu en
me rappelant que j’ai prévu cette situation. — 24. Il n’y aura rien qui puisse échapper à
l’orateur, non seulement dans les débats judiciaires, mais dans quelque type d’éloquence
que ce soit. — 25. Je vois que, parmi ces gens qui veulent passer pour des amis du peuple, il
y a quelques absents. — 26. Hannibal, occupé par tant de guerres, trouva du temps à
consacrer aux lettres. — 27. Tu ne fais rien dont, moi, non seulement je n’aie vent, mais
encore que je ne voie. — 28. Il ne me paraît pas être libre, l’homme qui ne demeure pas
342 Maîtrise du latin par la pratique

parfois sans rien faire. — 29. Jamais, dit Cornélia, je ne me dirai malheureuse, moi qui ai
donné naissance aux Gracques. — 30. Quelquefois, les événements prédits ne se produisent
pas. — 31. Toi, non seulement tu ne l’empêchais pas, mais tu l’approuvais. — 32. Atticus
évitait d’offenser quiconque et, s’il subissait un outrage, préférait toujours l’oubli à la
vengeance. — 33. Dans la ville, en plein forum, jusque dans le sanctuaire de l’État, je veux
dire dans la curie même, il se trouve plus d’un ennemi. — 34. Serions-nous donc en faute ?
Nous, pas du tout, à l’évidence. — 35. On peine à résister à une telle masse sans armes, à
plus forte raison si elle est armée. — 36. Je n’ai pas refusé cette mission, non pas que la
sottise m’aveugle, mais c’est que le sentiment du devoir m’en a détourné : jamais en effet
aucun danger ne m’a paru si grand que je puisse préférer m’y dérober que de me soumettre
à votre autorité. — 37. Jamais je n’ai vu d’âme douée de raison dans un être qui n’ait pas
forme humaine. — 38. Il dit qu’il ne refusait pas. — 39. Et ce fait ne lui a pas échappé, mais
il a été séduit par l’éclat des mots. — 40. Il n’y a pas de dieux sans qu’ils annoncent l’avenir.
— 41. Certains jeux ne sont pas inutiles pour développer les prédispositions des enfants. —
42. Les hommes sont prêts à tout, si l’on promet de belles récompenses à ceux qui ont
entrepris de belles choses. — 43. Vu que le sage n’est pas capable de se réjouir du malheur
d’autrui, il n’est pas non plus capable de s’emporter. — 44. Absolument aucune autre
nation n’eût pas succombé sous le poids de tant de malheurs.

330. 1. Il n’est personne si faible qui ne puisse nuire. — 2. Qui veut faire le mal ne
manque jamais de trouver un motif. — 3. Point de fruit qui n’ait été amer avant d’être mûr.
— 4. Qui songe à ce qu’il craint ne peut qu’être malheureux. — 5. Il n’est rien que le temps
n’adoucisse ou ne surmonte. — 6. Il n’est personne qui ne se juge à son avantage. — 7. Il
n’est personne qui, en rendant service à autrui, ne se soit rendu service à lui-même.

331. Un héros : l’ancêtre de Catilina


M. Sergius, je crois vraiment, nul n’aurait eu le droit de lui préférer quiconque, bien que
le prestige de son nom soit terni par son arrière-petit-fils, Catilina. Au cours de sa deuxième
campagne, il perdit la main droite ; en deux campagnes, il fut blessé vingt-trois fois, au point
de ne plus pouvoir se servir normalement ni de ses mains ni de ses pieds ; il fit par la suite
de très nombreuses campagnes, bien qu’il fût soldat infirme. Fait prisonnier deux fois par
Hannibal — car il n’avait pas affaire à n’importe quel ennemi —, il parvint à s’évader les
deux fois, bien qu’il fût gardé tous les jours sans exception, pendant vingt mois, chargé de
chaînes ou les pieds entravés. Il livra bataille quatre fois en n’ayant plus que sa main gauche
et vit deux chevaux qu’il montait être éventrés le même jour. Il se fit faire une main droite
en fer et, combattant avec celle-ci attachée à son bras, il parvint à lever le siège de Crémone,
à défendre Plaisance, à s’emparer de douze camps ennemis en Gaule, tous exploits qu’on
peut lire dans le discours qu’il prononça, alors que ses collègues le tenaient à l’écart des
sacrifices pendant sa préture en raison de son infirmité. (PL. ANC., VII, 104–105)

332. Avant l’expédition de Xerxès en Grèce


Alors que Xerxès déclarait la guerre à la Grèce, il ne se trouva personne pour retenir
cette âme bouffie d’orgueil, qui avait oublié la précarité des appuis qu’elle croyait sûrs. Pour
les uns, les Grecs ne supporteraient pas l’annonce de la guerre et, au premier bruit de son
approche, battraient en retraite ; pour tel autre, il ne faisait nul doute que la Grèce serait
non seulement vaincue, mais même écrasée ; que le danger était plutôt, pour les Perses, de
ne trouver que villes vidées et abandonnées et de n’avoir plus pour eux qu’un immense
désert, en raison de la fuite de l’ennemi, pour entretenir des forces aussi nombreuses ; pour
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 343

tel autre, c’était à peine si la nature était à la mesure de Xerxès : les mers étaient étroites
pour ses flottes, les lieux de camp pour ses soldats, les plaines pour déployer ses troupes à
cheval ; c’était à peine si le ciel suffisait à tous les bras pour lancer leurs traits. (SÉN., Ben. VI,
31, 1–3)

4.7. Conjonctions de coordination


333. 1. Commander avec arrogance et cruauté. — 2. Sous le consulat de L. Piso et A.
Gabinius — 3. Dumnorix cherchait à changer l’ordre établi. C’est pourquoi il prit l’affaire
en mains. — 4. Et en raison de ces événements — 5. Les druides président aux sacrifices
publics et privés. — 6. Il les engage à venger les offenses subies par des moyens semblables
à ceux qu’il a lui-même employés. — 7. Et en raison de cette injustice — 8. Mais, pour en
revenir à Lilybée, après cette digression — 9. Qui donc, alors, veillera sur la mémoire de
P. Scipion défunt ? — 10. Admettons que ce soit un voleur, un sacrilège, mais c’est un bon
général. — 11. Je sais très bien que tu as envie de savoir ce qui se passe ici, et de le savoir
par moi. — 12. Ce ne sont pas dans des murs, dit-il, que réside la république, mais dans les
autels et les foyers. — 13. Beaucoup d’orateurs ont brillé en même temps. Par exemple et
A. Albinus et Ser. Fulvius — 14. J’ai conscience, pour ma part, que la mort est la même à
tout âge. Mais le jeune homme, lui, espère, vivre longtemps. — 15. Les heures passent, et les
jours et les mois et les années. — 16. Vraiment, tes airs tragiques, Crassus, ne m’émeuvent
pas. — 17. Mais alors, dit Crassus, je crains bien que cela passe pour trop difficile. — 18. Il
y a en effet deux manières de pratiquer la divination. — 19. Quant à la république, bien
qu’elle fût bannie avec moi, elle réclamait cependant mon retour. — 20. Et si je dois
n’obtenir aucun résultat, je suis néanmoins plein de courage. — 21. Tout énoncé est ou vrai
ou faux. — 22. Les passions font naître les haines, les divisions, les discordes, les séditions,
les guerres. — 23. Et en effet une cité en proie à la sédition ne peut être heureuse. — 24. En
effet, après Chrysippe — 25. Tout ce qui est bon est louable ; or tout ce qui est louable est
honnête ; donc ce qui est bon est honnête. — 26. Si tu étais venu rejoindre l’armée, les
tribuns militaires t’auraient vu ; or ils ne t’ont pas vu ; donc tu n’es pas parti rejoindre
l’armée. — 27. Un ou plusieurs — 28. Socrate ne disait pas tantôt une chose, tantôt une
autre, mais toujours la même. — 29. Ton tempérament et ton caractère font de toi un sage,
mais aussi tes recherches et ta formation. — 30. Donner des conseils et en recevoir est la
marque d’une véritable amitié. — 31. L’hypocrisie est un défaut en toute circonstance, mais
elle est incompatible avec l’amitié à tous égards. — 32. C’était un homme fin et avisé,
parfait dans son genre, et un intime pour moi. — 33. Nous nous laissons entraîner dans
l’erreur par l’opinion commune et ne discernons pas la vérité. — 34. P. Clodius serait resté
ce jour-là dans son domaine d’Albe, mais on lui annonça soudain la mort de son architecte,
raison pour laquelle il décida de partir aussitôt pour Rome. — 35. Cette situation vous
assure, à vous et au peuple romain, la paix, la tranquillité, le calme et la concorde. —
36. Rien n’est supérieur à la divinité ; c’est donc elle, nécessairement, qui régit le monde ;
elle n’obéit dès lors et n’est soumise à aucune nature, cette divinité ; c’est donc elle qui régit
toute nature. — 37. Nous n’avons peut-être pas mené cette affaire à bonne fin ; nous avons
du moins essayé à maintes reprises. — 38. Trois routes mènent à Modène. Trois routes
donc, comme je l’ai dit. — 39. Soit Sylla soit Marius soit l’un et l’autre a souhaité la guerre
civile. — 40. Que les consuls, l’un des deux ou ensemble, ou bien, en leur absence, le
préteur urbain décrètent cinquante jours de supplications. — 41. Ils manifestent un
profond attachement pour l’autorité du sénat et la liberté du peuple romain. — 42. Le sénat
344 Maîtrise du latin par la pratique

et le peuple romain — 43. Chez tous les généraux soit que nous avons vus, soit dont nous
avons entendu parler — 44. Sur terre et sur mer — 45. À des agglomérations de ce genre,
ils donnèrent le nom de place ou de ville. — 46. Elle est précaire, la destinée d’un peuple
qui repose sur la volonté ou le caractère d’un seul homme. — 47. Mais je vous prie
d’écouter le reste. — 48. Quant à moi, loin de m’emporter contre toi, je ne critique même
pas ta conduite. — 49. Où sont donc ces gens que tu dis malheureux, et où habitent-ils ? —
50. Quelle difficulté y a-t-il à prouver l’inanité des chimères des poètes ? Et pourtant, il existe
des ouvrages entiers où des philosophes dissertent pour les combattre. — 51. Car tout le
monde doit mourir. — 52. Des enfants en sont capables, des hommes ne le seront pas ? —
53. Assurément, les lois de la Crète, que soit Jupiter a consacrées soit Minos sur l’avis de
Jupiter, au dire des poètes, tout comme les lois de Lycurgue, forment la jeunesse par des
travaux. — 54. Retire un seul jour à un athlète sa ration, il implorera Jupiter en hurlant que
c’est insupportable. — 55. Ajax est toujours brave, mais c’est dans sa folie furieuse qu’il est
le plus brave. — 56. Mais tout ce qu’on appelle communément l’amour est d’une telle
frivolité. — 57. Ce qui est arrivé non pas à des individus, mais à des peuples puissants —
58. Et dans la gestion des affaires — 59. Grâce à des qualités si nombreuses et si diverses —
60. C’est ici qu’il faut vaincre ou mourir. — 61. Je te revaudrai cela, et de bon cœur. —
62. Quant aux censeurs Marc-Antoine et L. Flaccus — 63. D’une part Épicure lui-même fut
un homme de bien, d’autre part de nombreux épicuriens et se sont montrés et restent
aujourd’hui à la fois fidèles dans leurs amitiés et constants dans toute leur vie.

4.8. Ordre des mots et des propositions


4.8.1. Ordre des mots dans la proposition
4.8.1.1. Inversion
334. 1. Elle se glisse dans la vie de tous, l’amitié. — 2. Il croît de jour en jour, le nombre
des ennemis. — 3. On a formé, dans cette cité, le projet de détruire la ville. — 4. Elle ne fit
qu’ajouter à l’effroi, la blessure du consul. — 5. La place fut prise avec un énorme butin. —
6. En même temps que s’accroît la pénurie générale en raison de la longueur du siège,
l’espoir d’une aide extérieure s’estompe. — 7. En toute hâte, les tribuns de la plèbe quittent
la ville sur-le-champ. — 8. Ils sont à nos yeux plus clairs que la lumière du jour, tous tes
projets ! — 9. Il était cher au premier Africain, notre Ennius. — 10. Il est prestigieux, le
rang que l’un et l’autre occupent. — 11. C’est une force impérieuse que la conscience. —
12. Ils sont percés à jour, tes projets, tu ne le sens pas ? — 13. Leurs propres défauts et leur
propre faute, les idiots les imputent à la vieillesse. — 14. Un brigand, quelle mort injuste
pourrait le frapper ? — 15. Pour cette faveur, les dieux pensent qu’on leur doit de la
reconnaissance. — 16. Il faisait obstacle aux ambitions consulaires de Milon, Clodius. —
17. Ces projets, ce sont des concitoyens qui les méditent à propos de leur patrie. — 18. Vous
déplorez trois armées du peuple romain massacrées. — 19. Il parlait mieux qu’il n’a écrit,
Hortensius. — 20. Furent envoyés des hommes d’élite avec Léonidas pour occuper les
Thermopyles. — 21. Elles sèchent vite, les larmes, surtout quand il s’agit du malheur
d’autrui. — 22. Nous suivons, sur cette question, de préférence les stoïciens. — 23. J’estime
que l’éloquence sans la sagesse jamais n’est profitable. — 24. C’est loin des maux que la
mort emmène, non pas loin des biens. — 25. Qu’il sorte de la ville, tel est l’ordre du consul
donné à l’ennemi. — 26. Je veux que toi tu me répondes.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 345

4.8.1.2. Disjonction
335. 1. La foudre, pourquoi cherche-t-elle presque toujours à frapper les hauteurs ? —
2. La Gaule est, dans son ensemble, divisée en trois parties. — 3. Il t’enlèvera et t’arrachera
ces armes, le peuple romain. — 4. Fameuse gratitude que celle dont tu t’acquittes envers le
peuple romain ! — 5. Néron avait une vieille envie de monter sur un quadrige. — 6. Elle
est courte, la vie que la nature nous a donnée. — 7. Nous possédons un sénatus-consulte
contre toi, impérieux et accablant. — 8. Nombreuses sont les victoires éclatantes des plus
grands généraux que notre époque a connues. — 9. Labiénus promet de fortes récom-
penses à ceux qui tueront le général ennemi. — 10. Que de vanité il y a dans les affaires des
hommes ! — 11. Vive est la douleur que j’ai conçue. — 12. Ils n’arrivent même pas à la
gagner, la reconnaissance qu’ils escomptent. — 13. Il avait toujours à la bouche [le nom de]
cette province. — 14. On s’est battu contre deux généraux pour la souveraineté en Italie,
Pyrrhus et Hannibal. — 15. Q. Maximus avait, pour un Romain, une grande culture. —
16. Si fort est l’instinct de conservation que la nature a fait naître chez les êtres vivants ! —
17. Tel est le fameux conflit qui semble opposer souvent l’utile et l’honnête.

4.8.1.3. Symétrie, chiasme


336. 1. Lex [sujet] uidet iratum [COD], iratus [sujet] legem [COD] non uidet. — 2. Male
[adverbe] uiuet [verbe] quisquis nesciet mori [verbe] bene [adverbe]. — 3. Multi [sujet]
famam [COD], conscientiam [COD] pauci [sujet] uerentur. — 4. Odit [verbe] populus
Romanus priuatam luxuriam [COD], publicam magnificentiam [COD] diligit [verbe]. —
5. Multa quae nostra causa [complément] numquam faceremus [verbe], facimus [verbe]
causa amicorum [complément]. — 6. Nihil de me [complément] dicam [verbe] : dicam
[verbe] de ceteris [complément]. — 7. Coniurationem [COD] aperit [verbe], nominat [verbe]
socios [COD]. — 8. Fragile [adjectif] corpus [nom] animus [nom] sempiternus [adjectif]
mouet. — 9. Non uideo quo modo sedare possint mala [nom] praesentia [adjectif] prae-
teritae [adjectif] uoluptates [nom]. — 10. Concordia [nom] maxima [adjectif], minima
[adjectif] auaritia [nom] erat. — 11. Philosophia medetur [verbe] animis [CO], inanes sollici-
tudines [COD] detrahit [verbe], cupiditatibus [CO] liberat [verbe], pellit [verbe] timores [COD].
— 12. Inter hos ipsos exsistunt [verbe] graues controuersiae [sujet], multae [sujet] nascuntur
[verbe] iniuriae [sujet], magnae contentiones [sujet] consequuntur [verbe]. — 13. Voluentes
hostilia cadauera, amicum [COD] alii [sujet], pars [sujet] hospitem aut cognatum [COD]
reperiebant. — 14. Ratio nostra [sujet] consentit [verbe], pugnat [verbe] oratio [sujet]. —
15. Cum spe [nom] uincendi [compl. nom] simul abiecisti etiam certandi [compl. nom] cupidi-
tatem [nom]. — 16. Non minus nos stultitia [sujet] illius subleuat [verbe] quam laedit [verbe]
improbitas [sujet]. — 17. Timebat [verbe] Pompeius [sujet] omnia [COD] ne uos [sujet]
aliquid [COD] timeretis [verbe]. — 18. Vt cupiditatibus principum et uitiis [compl. agent]
infici [verbe] solet tota ciuitas, sic emendari et corrigi [verbe] continentia [compl. agent]. —
19. Non utilitatem [COD] amicitia [sujet], sed utilitas [sujet] amicitiam [COD] secuta est —
20. Spem [COD] ponant auidi [sujet], solliciti [sujet] metum [COD]. — 21. Consulem insignem
armis et hostes [sujet] summa ui petebant [verbe] et tuebantur [verbe] ciues [sujet].

1. La loi voit l’homme en colère, lui ne la voit pas. — 2. Vivra mal qui ne saura bien
mourir. — 3. Beaucoup d’hommes craignent l’opinion publique, bien peu leur conscience.
346 Maîtrise du latin par la pratique

— 4. Le peuple romain déteste le luxe dans les maisons, il aime le faste de l’État. — 5. Que
de choses que ne ferions-nous jamais pour nous-mêmes faisons-nous pour nos amis ! —
6. De moi, je ne parlerai pas : je parlerai des autres. — 7. Il dévoile la conspiration, il
nomme les conjurés. — 8. C’est un corps fragile que l’âme immortelle met en mouvement.
— 9. Je ne vois pas comment des plaisirs passés pourraient apaiser des maux actuels. —
10. Il y avait une concorde totale, et pas la moindre cupidité. — 11. La philosophie guérit les
âmes, écarte les vaines inquiétudes, affranchit des passions, bannit les peurs. — 12. Il y a
entre eux de profonds différends, qui donnent lieu à de nombreux outrages, d’où s’ensui-
vent de vives querelles. — 13. En retournant les cadavres ennemis, ils découvraient qui un
ami, qui un hôte ou un parent. — 14. Sur le fond, nous sommes d’accord ; nous divergeons
sur le discours. — 15. Avec l’espoir de vaincre, tu as rejeté aussi la soif de combattre. —
16. Sa stupidité ne nous est pas moins avantageuse que sa malhonnêteté ne nous est préju-
diciable. — 17. Il craignait tout, Pompée, pour que vous soyez, vous, sans crainte. —
18. Autant un pays se trouve bien souvent affecté par les passions et les vices des autorités,
autant il se corrige et se redresse grâce à leur tempérance. — 19. Ce n’est pas l’utilité qui est
cause de l’amitié, mais l’amitié qui l’est de l’utilité. — 20. Que les ambitieux abandonnent
leurs espoirs, les inquiets leurs craintes. — 21. Le consul, bien en vue avec ses armes,
l’ennemi faisait tout pour l’atteindre et ses concitoyens le protégeaient.

337. 1. Natura, non poenae metu homines ab iniuria abhorreant. — 2. Delectat me


multum ille liber. — 3. Ambitiosus certe Caesar erat. — 4. Quam breuis hominum uita ! —
5. A Cicerone conseruata est patria. — 6. Per me non stetit quin tanta pericula suscepisses.
— 7. Gloriam plurimi Cicero aestimabat. — 8. Meas ego fortunas meo quaesiui labore. —
9. Non hoc hodie agitur. — 10. Carminibus scilicet tum opus erat. — 11. Romam, fili mi,
contendere statui. — 12. Adest tamen inexorabilis illa mors. — 13. Iustam nobis eam
laudem, quam aliquando nostra non tribuit aetas, posteritas tribuet. — 14. Incolarum
multitudine reique frumentariae copia uere ualidum fortunatumque fit regnum. —
15. Praeclarus fuit orator Cicero.

4.8.2. Ordre des mots dans la phrase complexe


338. 1. Le roi Prusias, alors qu’Hannibal, en exil à sa cour, était d’avis d’engager une
bataille décisive, déclara qu’il n’osait pas. — 2. La sottise, quand bien même elle a acquis ce
qu’elle convoitait, pense néanmoins qu’elle n’en a jamais obtenu assez. — 3. La vieillesse, si
peu pénible soit-elle, emporte malgré tout la verdeur. — 4. la gloire, qui n’aura d’yeux pour
elle la connaîtra vraiment. — 5. Les faits se sont déroulés comme je l’ai exposé. — 6. Ce
tribunal, encore qu’il ne soit pas illégal, le sénat n’a cependant jamais pensé qu’il fallait
l’instaurer. — 7. Milon, qui avait été au sénat ce jour-là, rentra chez lui. — 8. Jugurtha, une
fois dépouillé de ses armes, se mit à redouter le châtiment qu’il méritait. — 9. Métellus,
voyant que le roi conserve encore toute sa combativité, décide de mener la guerre d’une
autre manière. — 10. Le roi, qui avait conçu contre lui une haine implacable, voyant qu’il
ne pourrait le réduire par les armes, chercha à le supprimer dans une embuscade.
1. rex Prusias : compl. (eum) de la prop. subord. et sujet de la princ. — 2. stultitia : sujet
antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 3. senectus : sujet antéposé, commun à la
prop. subord. et à la princ. — 4. gloriam : COD antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. —
5. haec : sujet gramm. antéposé de la prop. princ. et COD logique de la subord. — 6. hanc
quaestionem : sujet gramm. (Acc.) antéposé de la prop. infin. et sujet logique (Acc. au lieu de N.) de la
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 347

prop. concess. — 7. Milo : sujet antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 8. Iugurtha :
sujet antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 9. Metellus : sujet antéposé, commun à la
prop. subord. et à la princ. — 10. rex : sujet antéposé, commun aux deux prop. subord. et à la princ.

339. 1. Leur discours, tu vois comme il est brillant. — 2. Moi, je vois où est mon intérêt.
— 3. Il faut rechercher si cet individu avait des dettes. — 4. Tu n’ignores pas combien les
stoïciens ont une façon de discuter subtile. — 5. Après avoir parlé, il fait sonner le signal du
combat. — 6. La cité, on peine à se rappeler combien, une fois libre, elle est devenue
prospère en peu de temps. — 7. Si l’on n’empêche pas ce forfait de se produire, une fois
commis, on implorerait la justice en vain. — 8. D’avoir tout pouvoir sur nous, les dieux te
l’ont accordé. — 9. Les anciens philosophes imaginent quelle sera la vie des sages dans les
îles des Bienheureux. — 10. Qui s’est-il trouvé, à part toi, pour dénigrer mon consulat ? —
11. À tous ces malheurs, vous ne voyez pas ce qui s’ajoute encore ? — 12. Alors que
M’. Curius était assis à son foyer, les Samnites lui offrirent un grand poids d’or ; il les
repoussa. — 13. Celui qui flatte ouvertement, il n’est personne qui ne le voie ; mais celui qui
est rusé, dissimulé, il faut éviter avec soin qu’il ne se fraie une place. — 14. Celui qui
regarde attentivement un véritable ami voit en lui comme sa propre image. — 15. À quel
point cela contribua au salut de toute la Grèce, on l’apprit lors de la guerre contre les Perses.
— 16. L’époque est telle que, là où chacun se trouve, il a le moins envie d’y être.

1. Vides quam illorum oratio niteat. — 2. Ego uideo quid mea intersit. — 3. Quaeren-
dum est num iste aes alienum habuerit. — 4. Non ignoras quam subtile Stoicorum disse-
rendi genus sit. — 5. Vbi haec dixit, signa canere iubet. — 6. Incredibile memoratu est,
adepta libertate, quantum ciuitas breui creuerit. — 7. Nisi prouideris ne hoc maleficium
adcidat, ubi euenit, frustra iudicia inplores. — 8. Di dederunt ut omnia possis in nobis. —
9. Veteres philosophi fingunt qualis futura sit uita sapientium in beatorum insulis. —
10. Quis praeter te inuentus est qui meum consulatum uituperaret ? — 11. Non uidetis quid
accedat aliud ad haec mala ? — 12. Samnites, cum M’. Curio ad focum sedenti magnum auri
pondus attulissent, repudiati sunt. — 13. Nemo aperte adulantem non uidet : studiose
cauendum est ne quis callidus et occultus se insinuet. — 14. Qui uerum amicum intuetur,
tamquam aliquod exemplar sui intuetur. — 15. Bello Persico id cognitum est quantae saluti
uniuersae Graeciae fuerit. — 16. Tempus est huius modi, ut ibi minime esse uelit, ubi
quisque sit.

4.8.3. Ordre des propositions dans la phrase


4.8.3.1. Inversion
340. 1. Posset agi lege necne, pauci quondam sciebant. — 2. Factum sit necne quae-
ritur ; si factum sit quin contra legem sit, dubitare nemo potest. — 3. Quid agatur cum
aperuero, facile erit statuere quam sententiam dicatis. — 4. Quo segnius incipiunt, eo, cum
coeperint, uereor ne perseuerantius saeuiant. — 5. Qui in obscuro uitam habent, si quid
iracundia deliquere, pauci sciunt. — 6. Quam ciuitati carus Scipio fuerit, maerore funeris
indicatum est. — 7. Quantae curae tibi meus honos fuerit, cognoui ex meorum omnium
litteris. — 8. Quod ualetudini tuae maxime conducet, si feceris, maxime obtemperaueris
uoluntati meae. — 9. Sollicitum esse te de me, sentio. — 10. Multitudo hostium ne nostros
circumuenire queat, prohibent angustiae loci. — 11. Quae cuius modi sint facilius, iam
intellegemus. — 12. Cur nolint, etiamsi taceant, satis dicunt.
348 Maîtrise du latin par la pratique

1. Pouvait-on intenter une action en vertu de la loi ou non, peu de gens le savaient
autrefois. — 2. Cela s’est-il produit, oui ou non ? il faut le déterminer ; si tel est le cas, c’est
en violation de la loi, personne ne peut en douter. — 3. La situation, quand je l’aurai
exposée, il vous sera facile de décider quel avis rendre. — 4. Plus lents sont les débuts de
leur action, plus je crains, une fois qu’ils auront commencé, qu’ils soient déterminés dans
leur fureur. — 5. Ceux qui mènent une vie discrète, s’ils se laissent entraîner par la colère,
peu de gens le savent. — 6. Combien Scipion était cher à notre cité, la tristesse lors des
funérailles l’a montré. — 7. Avec quel soin tu t’es préoccupé de mon honneur, je l’ai appris
par les lettres de tous mes proches. — 8. Ce qui sera le mieux pour ta santé, si tu le fais, tu
auras suivi au mieux mes conseils. — 9. Tu te fais du souci pour moi, je m’en rends compte.
— 10. Que la masse des ennemis puisse encercler nos hommes, l’exiguïté du lieu l’empêche.
— 11. De quel ordre sont ces défauts, nous le comprendrons plus aisément. — 12. Pourquoi
ils ne veulent pas, quand bien même ils se tairaient, ils le disent assez.

1. Peu de gens savaient autrefois si l’on pouvait intenter une action en vertu de la loi ou
non. — 2. Il faut déterminer si cela s’est produit ou non ; si tel est le cas, personne ne peut
douter que ce soit en violation de la loi. — 3. Quand j’aurai exposé la situation, il vous sera
facile de décider quel avis rendre. — 4. Plus lents sont les débuts de leur action, plus je
crains qu’ils soient déterminés dans leur fureur, une fois qu’ils auront commencé. — 5. Peu
de gens savent si ceux qui mènent une vie discrète se laissent entraîner par la colère. —
6. La tristesse lors des funérailles a montré combien Scipion était cher à ses concitoyens. —
7. J’ai appris par les lettres de tous mes proches avec quel soin tu t’es préoccupé de mon
honneur. — 8. Tu auras suivi au mieux mes conseils, si tu fais ce qui sera le mieux pour ta
santé. — 9. Je m’en rends compte que tu te fais du souci pour moi. — 10. L’exiguïté du lieu
empêche que la masse des ennemis puisse encercler nos hommes. — 11. Nous compren-
drons plus aisément de quel ordre sont ces défauts. — 12. Quand bien même ils se tairaient,
ils disent assez pourquoi ils ne veulent pas.

4.8.3.2. Symétrie
341. 1. Non nulli sunt qui aut ea quae imminent (prop. relat., antéc. ea) non uideant
(prop. relat.), aut ea quae uident (prop. relat., antéc. ea) dissimulent (prop. relat.).
2. Ego de te ad Caesarem quam diligenter scripserim (exclam. indir.), tu scis (prop.
princ.) ; quam saepe [scripserim (exclam. indir.)], ego [scio (prop. princ.)].
3. Amor ut te ualentem uideamus (prop. compl.) hortatur (prop. princ.) ; desiderium ut
[te] quam primum [uideamus (prop. compl.) hortatur (prop. princ.)].
4. Oportet (1) et eum… sperare (prop. infin. : sujet eum développé par la prop. relat. qui
paret et verbe sperare introduisant la prop. infin. se… [esse] imperaturum), (2) et illum…
cogitare (sujet illum développé par la prop. relat. qui imperat et verbe cogitare introduisant
la prop. infin. sibi esse parendum).
5. Quem ad modum… est (prop. compar. : scribere, infin. sujet ; quod (sujet) debeatur :
prop. relat. ; turpe : attr. du sujet), sic… est (prop. princ. : referre : infin. sujet ; quod (COD)
debeas : prop. relat. ; improbum : attr. du sujet).
6. Vt heres sibi soli [petit], non coheredibus petit (prop. compar.), sic socius sibi soli
[petit], non sociis petit (prop. princ.).
7. Quis toto mari locus per hos annos aut tam firmum habuit praesidium (prop. princ.), ut
tutus esset (prop. conséc.), aut tam abditus fuit (prop. princ.), ut lateret (prop. conséc.) ?
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 349

8. Si auctoritates patronorum in iudiciis ualent (prop. subord.), ab amplissimis uiris


causa defensa est (prop. princ.) ; si usus [in iudiciis ualent (prop. subord.)], a peritissimis
[uiris causa defensa est (prop. princ.)] ; si ingenia [in iudiciis ualent (prop. subord.)], ab
eloquentissimis [uiris causa defensa est (prop. princ.)] ; si studia [in iudiciis ualent (prop.
subord.)], ab amicissimis [uiris causa defensa est (prop. princ.)].
9. Quae cum ita sint, uos pro mea summa et uobis cognita in re publica diligentia moneo
(prop. princ.), [uos] pro [mea] auctoritate consulari hortor (prop. princ.), [uos] pro magni-
tudine periculi obtestor (prop. princ.) ut otio [consulatis] (prop. compl.), ut paci [consulatis]
(prop. compl.), ut saluti [consulatis] (prop. compl.), ut uitae uestrae consulatis (prop. compl.).
10. Vt (prop. compar.), si (prop. condit.) unum quodque membrum sensum hunc haberet
ut posse putaret se ualere, si (prop. condit.) proximi membri ualetudinem ad se traduxisset,
debilitari et interire totum corpus necesse esset (verbe prop. compar.), sic (prop. princ.), si
(prop. condit.) unus quisque nostrum ad se rapiat commoda aliorum detrahatque quod
cuique possit emolumenti sui gratia, societas hominum et communitas euertatur necesse
est (verbe princ.).
11. Tu ut uitiis tuis commoueare (prop. compl.) [non est postulandum (prop. princ.)], [tu]
ut legum poenas pertimescas (prop. compl.) [non est postulandum (prop. princ.)], [tu] ut
temporibus rei publicae cedas (prop. compl.) non est postulandum (prop. princ.). Neque
enim is es (prop. princ.) ut te aut pudor a turpitudine [reuocarit] (prop. conséc.) aut metus a
periculo [reuocarit] (prop. conséc.) aut ratio a furore reuocarit (prop. conséc.).

1. Il y a des gens pour ne pas voir la menace ou pour feindre de ne pas la voir. — 2. Moi,
avec quel empressement j’ai écrit à César à ton sujet, toi tu le sais ; combien de fois, moi je le
sais. — 3. L’affection nous donne l’envie de te voir en bonne santé ; la nostalgie, que ce soit
au plus tôt. — 4. Celui qui obéit doit avoir l’espoir de commander un jour et celui qui
commande doit songer qu’il lui faudra obéir à bref délai. — 5. De la même manière qu’on
se déshonore en inscrivant une somme qui n’est pas due, de même il est malhonnête de ne
pas consigner une somme qui est due. — 6. De même qu’un héritier intente une
réclamation pour lui seul, non pour ses cohéritiers, de même un associé intente une
réclamation pour lui seul, non pour ses associés. — 7. Durant ces années, quelle position,
dans toute la mer, fut ou bien assez forte pour être en sûreté, ou bien assez à l’abri pour
échapper au danger ? — 8. Si c’est l’autorité personnelle des avocats qui prévaut dans les
procès, les hommes les plus considérables ont défendu la cause de L. Cornélius ; si c’est
l’expérience, ce sont les plus exercés ; si c’est le talent, ce sont les plus éloquents ; si c’est la
sympathie, ce sont ses meilleurs amis. — 9. Dans ces conditions, messieurs les juges, je vous
engage, eu égard à mon ardent patriotisme bien connu de vous, je vous recommande, eu
égard à mon autorité consulaire, je vous conjure, eu égard à la gravité du danger, d’assurer
votre repos, votre paix, votre salut, votre existence et celle de tous vos concitoyens. —
10. De même que, s’il venait à chacun de nos membres l’idée qu’il pourrait être fort à la
condition de s’approprier la vigueur du membre voisin, le corps tout entier s’affaiblirait et
mourrait inéluctablement, de même, si chacun de nous accaparait les biens d’autrui et
enlevait à chacun ce qu’il pouvait pour servir ses intérêts, la société et la communauté des
hommes iraient inéluctablement à leur perte. — 11. Que tu prennes tes vices en horreur,
que tu redoutes la sanction des lois, que tu t’inclines en ces moments que vit l’État, on ne
saurait l’exiger de toi : c’est que tu n’es pas du genre à avoir renoncé à l’abjection par la
retenue, au danger par la crainte ou à la folie par la raison.
350 Maîtrise du latin par la pratique

4.8.3.3. Chiasme
342. 1. Si… sanguis [protase], summa… pietas [apodose] ; nefarium scelus [apodose], si
ciuium [protase].
2. Ita… dolorem [prop. princ.] ut uir [compar.] et ut homo [compar.] maiorem… noluit
[prop. princ.].
3. Speremus [prop. princ.] quae uolumus [prop. relat.], sed quod acciderit [prop. relat.]
feramus [prop. princ.] !
4. Cur… turpe est [prop. princ.] quod… est [prop. relat.], aut quod… pulcherrimum [prop.
relat.], id… docere [prop. princ.] ?
5. Vanum… est [apodose], si… metuit [protase] ; si… timet [protase], eo… refert [apodose].
6. Habeo [prop. princ.] quem fugiam [prop. relat.], quem sequar [prop. relat.] non habeo
[prop. princ.].
7. Bene si… feceris [protase], ne pigeat [apodose], ut… pudeat [apodose], si non feceris
[protase].
8. impellere [infin. compl.] quo uelis [interr. indir.], unde… uelis [interr. indir.] deducere
[infin. compl.].

1. Si c’était le sang des ennemis, nos soldats ont été d’un patriotisme sans égal, mais
d’une scélératesse abominable, si c’était celui de leurs concitoyens. — 2. Ainsi, il supporta
la douleur en brave, et en tant qu’homme, il refusa d’en supporter une plus vive sans raison
impérieuse. — 3. Ayons espoir en nos vœux, mais endurons notre sort. — 4. Pourquoi est-
il ou bien indigne d’acquérir le savoir d’un honnête homme, ou bien, une fois acquis ce
précieux savoir, sans gloire de l’enseigner ? — 5. Cette mesure est illusoire, s’il redoute un
danger ; si, dans un tel climat général de peur, il est seul à ne rien craindre, raison de plus
de craindre pour moi-même et pour vous. — 6. Je sais qui fuir, mais n’ai personne à suivre.
— 7. Si tu rends service à un ami, ne regrette pas de l’avoir fait ; honte à toi plutôt, si tu ne le
fais pas. — 8. Rien ne me semble plus noble que de pouvoir, par la parole, entraîner les
volontés où l’on veut et les éloigner d’où l’on veut.

4.8.3.4. Emboîtement
343. 1. Quid est causae <cur non is <<qui Catilinam ex urbe pepulit>> pertimescat> ? ǁ
cur… pertimescat : interr. indir. ; qui (antéc. is)… pepulit : prop. relat.
2. <Paulisper dum se uxor, <<ut fit>>, comparat>, commoratus est. ǁ dum… comparat :
prop. temp. ; ut fit : prop. compar.
3. Haec non <ut uos, <<qui mihi studio paene praecurritis>>, excitarem>>> locutus
sum. ǁ ut… excitarem : prop. finale ; qui (antéc. uos)… praecurritis : prop. relat.
4. Cur tam diu loquimur de eo hoste <quem, <<quia, <<<quod semper uolui>>>, murus
interest>>, non timeo> ? ǁ quem (antéc. hostem)… timeo : prop. relat. ; quia… interest : prop.
caus. ; quod (sans antéc.)… uolui : prop. relat.
5. Res sese sic habet <ut, <<nisi exercitum tantum <<<quantum ad maximum bellum
mittere soletis>>> mature in has prouincias miseritis>>, summum periculum sit> ne
amittendae sint omnes eae prouinciae. ǁ ut… sit : prop. conséc. ; nisi… miseritis : prop.
condit. ; quantum… soletis : prop. compar.
6. <Saltem dum <<quid agamus>> scitur>, exspecta. ǁ dum… scitur : prop. temp. ; quid
agamus : interr. indir.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 351

7. In curia Syracusis ipsius Marcelli, <qui eum Syracusanis locum <<quem eripere
posset>> reddidit>, statua ex aere facta est. ǁ qui (antéc. Marcelli)… reddidit : prop. relat. ;
quem (antéc. locum)… posset : prop. relat.
8. Tres sunt consulares <qui, <<quia <<<quae de re publica senserint>>> libere locuti
sint>>, tuto in senatum uenire non possunt>. ǁ qui (antéc. consulares)… possunt : prop.
relat. ; quia… locuti sint : prop. causale ; quae… senserint : interr. indir.

1. Pour quelle raison celui qui a chassé Catilina de la ville cesserait-il d’avoir peur ? —
2. Tandis que sa femme, comme il arrive, était à sa toilette, il s’attarda quelque peu. — 3. Ce
n’est pas pour vous inciter à agir, vous dont l’empressement vous fait presque courir devant
moi, que j’ai tenu ces propos. — 4. À quoi bon parler si longtemps d’un ennemi que je ne
crains pas, vu qu’un mur – ce que j’ai toujours voulu – nous sépare ? — 5. La situation est
telle que, si vous ne m’envoyez pas au plus vite dans ces provinces une armée aussi forte
que vous en envoyez d’habitude pour une guerre de première importance, il y a tout lieu de
craindre qu’on ne doive perdre toutes ces provinces. — 6. Attends au moins qu’on sache où
en sont nos affaires. — 7. Dans la curie à Syracuse, on a érigé une statue en bronze de
Marcellus lui-même, lui qui a rendu aux Syracusains cet édifice qu’il aurait pu leur enlever.
— 8. Il y a trois consulaires qui, pour avoir donné librement leur sentiment sur les affaires
de l’État, ne peuvent se rendre au sénat en toute sécurité.

4.8.4. Double subordination


344. 1. quo… qui — 2. quae… nisi — 3. quae… cum — 4. quae… nisi — 5. quibus… si — 6. qui-
bus… ne — 7. quod… cum — 8. quas… si — 9. quam… cum — 10. quem… cum — 11. quae… cum

1. Ce bien est le seul qui rende nécessairement heureux celui qui en est maître. — 2. Il y
a bien des qualités sans lesquelles l’orateur qui ne les tiendrait pas de la nature ne serait
guère aidé par un maître. — 3. Tu ne préfères tout de même pas voir un jeune mener ses
études et, après s’y être consacré vraiment à fond, ne rien savoir du tout ? — 4. On peut
voir clairement par la lettre de Pompée qu’on donne à César tout ce qu’il réclame, et il sera
le plus insensé des hommes de ne pas l’accepter. — 5. J’ai donné à Pompée des conseils
grâce auxquels, s’il les avait suivis, César n’aurait pas toute la puissance qu’il détient à
présent. — 6. Ne cherche pas, de grâce, à me faire affronter ces adversaires, dès lors que,
pour éviter de prendre les armes avec eux contre toi, j’ai quitté l’Italie. — 7. L’idée m’est
venue de faire cette déclaration, dont j’ai compris, alors que je l’évoquais récemment,
qu’elle avait beaucoup impressionné le peuple romain. — 8. L’enfant doit s’imprégner de
culture : s’il y prend goût dès l’âge tendre, mieux préparé, il en viendra à des projets plus
ambitieux. — 9. Votre ville a-t-elle été choisie pour que les citoyens qui arrivent d’Italie y
voient la croix d’un citoyen romain avant d’apercevoir le moindre ami du peuple romain ?
— 10. Parmi ses divertissements, Tibère avait un serpent ; alors qu’il allait le nourrir lui-
même comme à son habitude, il le trouva dévoré par des fourmis : il prit la chose pour un
conseil de se tenir à l’écart de la violence de la foule. — 11. Il faut éviter d’adopter un pas
trop lent, quand nous marchons, sous peine de ressembler à des porteurs de procession, ou
bien, quand nous sommes pressés, de trop nous hâter, ce qui nous met alors à bout de
souffle, avec le visage marqué et les traits grimaçants.
352 Maîtrise du latin par la pratique

4.9. Période
345. 1. Eumenes cum neque magnas copias neque firmas haberet, quod et inexercitatae
et non multo ante erant contractae, aduentare autem dicerentur Hellespontumque transisse
Antipater et Crateros magno cum exercitu Macedonum, intellegebat, si copiae suae cognos-
sent aduersus quos ducerentur, non modo non ituras, sed simul cum nuntio dilapsuras.
2. Ibi cum Herculem, cibo uinoque grauatum, sopor oppressisset, pastor accola eius loci,
nomine Cacus, ferox uiribus, captus pulchritudine boum cum auertere eam praedam uellet,
quia, si agendo armentum in speluncam compulisset, ipsa uestigia quaerentem dominum eo
deduxissent, auersos boues caudis in speluncam traxit.
3. Nisi mihi ab adulescentia suasissem nihil esse in uita magno opere expetendum nisi
laudem atque honestatem, in ea autem persequenda omnis cruciatus corporis, omnia
pericula mortis atque exili parui esse ducenda, numquam me pro salute uestra in tot ac
tantas dimicationes atque in hos profligatorum hominum cotidianos impetus obiecissem.

1. Comme Eumène disposait de troupes peu nombreuses et peu aguerries, car elles man-
quaient d’entraînement et avaient été levées peu de temps auparavant, et que, disait-on,
Antipater et Cratérus, deux hommes éminents tant par leur renom que par leur expérience
de la guerre, continuaient d’avancer et avaient franchi l’Hellespont avec une forte armée
macédonienne, il comprenait que, si ses troupes apprenaient contre qui il les menait, non
seulement elles n’iraient pas, mais encore elles disparaîtraient au moment même de
l’annonce.
2. Là, comme Hercule, appesanti par le repas et le vin, était tombé dans un profond
sommeil, un berger des environs nommé Cacus et doté d’une force redoutable, attiré par la
beauté des bœufs, voulait emmener cette proie ; mais, comme les traces de pas, s’il avait
mené le troupeau devant lui jusque dans son antre, y auraient conduit les recherches du
propriétaire, il tira les bœufs par la queue à reculons dans son antre.
3. Si, depuis ma jeunesse, je n’avais acquis la conviction qu’on ne doit rechercher avec
passion dans le vie que la gloire et l’honneur et que, quand il s’agit d’y atteindre, il ne faut
guère accorder d’importance à tous les tourments physiques, à tous les dangers de mort et
d’exil, jamais je n’aurais affronté pour vous sauver tant de combats si rudes et ces attaques
quotidiennes d’hommes corrompus.

346. 1. Ille caeli rex omniumque nationum dominus, ille solus et laude et maiestate et
libertate praeditus, idem gloriatur se regibus imperare eisque suo arbitrio magna grauiaque
adferre posse documenta. — 2. Vt ab aliis decipi nolumus putamusque eos a nobis iniuria
immeritam petere laudem, ita nos parum recte eos decipiamus immeritamque laudem ab
eis petamus. — 3. Brutus, dum tantum Romanorum animis libertatis studium inicit, mini-
me sentiebat se eius effrenatae licentiae principium inicere qua freti detestatam istam
regiam potestatem aliquando restituere uellent, Tarquiniis etiam grauiorem. — 4. Hanni-
bal, cum neque publice bellum gereret, neque multa auxilia acciperet, siue alterarum par-
tium inuidia, siue nimia alterarum fiducia, dum exercitum integrum habuit, Romanos
superauit ; ubi uero praesidia in diuersis oppidis disponenda fuerunt, socii defendendi,
oppida obsidenda aut ad obsidiones tuenda, uires adeo imminutae sunt ut paulatim
magnam copiarum partem amiserit. — 5. Tanta Roma constantia fuit ut post pugnas apud
Ticinum, apud Trebiam, apud Cannas, cum ab omnibus fere Italicis sociis derelicta esset,
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés 353

pacem non petiuerit. Senatus enim, maioribus auctoribus, ita cum Hannibale agebat ut olim
cum Pyrrho, quocum pacem conciliare noluerat dum in Italia moraretur.

347. Les derniers moments de Virgile


Vergilius, ubi LII annum agens in Graeciam et in Asiam secedere statuit, per triennium
in illis regionibus sibi morandum ratus ad Aeneida perficiendam, funestissimum ingres-
surus erat iter. Primum enim, cum Athenis Augustum principem nactus esset, relinquere
noluit, sed cum eo domum reuerti, sibi iam fortasse aegrotare uidens ; Megaris deinde, dum
uisit, aliquid morbi sensit nec idcirco minus constanter ire perrexit ; morbo tandem ingra-
uescente, Brundisii post paucos dies interiit.
Priusquam ex Italia proficisceretur, cum Vario amico praecepisset ut Aeneida, si quid
sibi accideret, combureret, ab eo non impetrauit. Moriens igitur uolumina sua manu scripta
postulauit, quae ipse combureret. Quae cum denegata essent, testamento Vario et Tuccae
reliquit ea condicione ne quid ederent quin ipse edidisset.

348. L’éloquence est-elle un bien ou un mal ?


À maintes reprises, j’ai longuement réfléchi pour savoir si l’aisance oratoire et l’étude
approfondie de l’éloquence étaient plutôt un bien ou un mal pour les hommes et les nations.
En effet, quand je considère les dommages subis par notre république et que je réfléchis aux
malheurs passés des plus grands États, je constate qu’un nombre non négligeable de maux
ont été causés par des hommes à l’éloquence distinguée. En revanche, quand j’entreprends
de rechercher dans la littérature les événements dont nous avons un souvenir lointain en
raison de leur ancienneté, je me rends compte que bien des villes ont été organisées, que la
plupart des guerres ont été apaisées, que les alliances les plus solides et les traités d’amitié
les plus sacrés ont été conclus par le recours à la raison et, mieux encore, à l’éloquence. Pour
ma part, après mûre réflexion, la raison même me pousse à considérer que la sagesse sans
l’éloquence ne sert guère la cause des États, mais que l’éloquence sans la sagesse leur est le
plus souvent gravement préjudiciable et ne sert jamais leur cause. (CIC., Inv. I, 1)

349. Exemple de modération


Qu’y avait-il de plus facile pour Antigonus que de faire exécuter deux simples soldats qui,
appuyés contre la tente royale, faisaient au péril de leur vie ce que les hommes aiment le
mieux faire : ils critiquaient leur roi ? Antigonus avait tout entendu, car seule une tenture
les séparait pendant qu’il les écoutait parler. Il l’entrouvrit et leur dit : « Éloignez-vous, que
le roi ne vous entende ! » Le même, qui avait entendu une nuit certains soldats traiter le roi
de tous les maux, pour les avoir menés par ce chemin dans un bourbier inextricable,
s’approcha de ceux qui étaient le plus à la peine et, après les avoir dégagés sans leur révéler
qui les aidait, leur dit : « Maintenant, maudissez Antigonus, par la faute de qui vous êtes
tombés dans ces difficultés ; mais souhaitez du bien à celui qui vous a sortis de cette
fondrière. » Le même supportait les critiques de ses ennemis avec autant d’indulgence que
celles de ses sujets. Ainsi, un jour que des Grecs assiégés dans un modeste fortin et confiants
dans leur position narguaient l’ennemi en se moquant de la laideur d’Antigonus et en
ironisant tantôt sur sa petite taille, tantôt sur son nez épaté : « Je suis content, dit-il, et j’ai
bon espoir, si j’ai Silène dans mon camp. » (SÉN., Ira III, 22, 2–4)
354 Maîtrise du latin par la pratique

4.10. Figures de style


350. 1. Ah ! si les dieux immortels avaient fait (pardonne-moi, ma patrie, d’avoir parlé
ainsi, car je crains de tenir des propos sacrilèges envers toi en plaidant avec ferveur pour
Milon), ah ! si P. Clodius non seulement était en vie, mais encore s’il était préteur, consul,
dictateur. [anacoluthe] — 2. Il a dit ce qu’il fallait dire, ce qu’il fallait taire. [asyndète] —
3. Marcellus épargna tous les édifices, publics, privés, sacrés, profanes. [asyndète] —
4. César congédie en hâte l’assemblée, retient Liscus, l’interroge à part sur ce qu’il avait dit
au cours de la réunion, parle plus librement et avec plus de hardiesse, pose en secret les
mêmes questions à d’autres personnes, constate que c’est la vérité. [asyndète] — 5. Il se
veut audacieux. [ellipse du verbe esse] — 6. Pénible vérité, si elle suscite la haine. [ellipse
du verbe esse] — 7. Rien de cruel n’(est) utile. [ellipse du verbe esse] — 8. En été, s’(il avait)
du loisir, il restait couché au soleil. [ellipse du verbe esse] — 9. Les Gaulois se prétendent
tous issus de Pluton. [ellipse du verbe esse] — 10. Tu trouveras, toi, plus facilement des gens
partant pour Rome que moi des gens (partant) pour Athènes. [ellipse du verbe] — 11. Il
raconta que l’estomac, tranquille au milieu du corps, ne (faisait) rien d’autre que de jouir
des plaisirs qu’on lui procurait. [ellipse du verbe facere] — 12. Afin qu’il ne paraisse pas
surprenant qu’un homme tant de fois s’emporte, souffre, soit animé de tous les mouvements
de l’âme, (il faut songer qu’) elle est puissante la force des formules et des thèmes qu’on peut
utiliser et développer dans les discours. [ellipse] — 13. Bref. [ellipse de dicere] — 14. Mais
(nous en parlerons) quand tu seras arrivé. [ellipse du verbe loqui] — 15. Que lui (importe)
la prison ? [ellipse du verbe attinet] — 16. Mais pourquoi (parler) plus longtemps de
Gavius ? [ellipse de dicere] — 17. La raison exige qu’(on) ne (fasse) rien de façon sournoise.
[ellipse du verbe fieri] — 18. Les mots que nous disons en réplique à une attaque ont plus
d’effet que (ceux qui sont dits) les premiers. [ellipse de dicere] — 19. Je me souviens du
rythme, (et je chanterais) si seulement j’avais les paroles. [ellipse] — 20. Je ne puis me
rassasier de ce plaisir, (je le dis) afin que vous sachiez ce qui fait la quiétude et le charme de
mes vieux jours. [ellipse] — 21. Je ne discute pas, moi, de ce dont je suis capable, mais de ce
dont l’orateur est capable. [ellipse de posse] — 22. (Ils agissent) mal ceux qui empêchent les
étrangers de résider dans les villes. [ellipse du verbe agere] — 23. Ce talent d’orateur.
[hendiadys] — 24. Nous faisons des libations avec des patères d’or. [hendiadys] — 25. On
pousse des cris d’étonnement. [hendiadys] — 26. Mourons et fonçons au cœur de la ba-
taille. [hysteron proteron] — 27. Une peur telle s’empara soudain de toute l’armée, qu’elle
troubla assez profondément tous les esprits. [litote] — 28. César pensa que ce mauvais
temps ne tombait pas mal. [litote] — 29. Alors que P. Scipion, un si grand homme, a fait
exécuter Tib. Gracchus, un particulier qui ne menaçait pas gravement l’État, allons-nous
vraiment, nous les consuls, continuer à supporter Catilina, qui a envie de dévaster la terre
entière ? [parataxe] — 30. Les bêtes sauvages sont souvent apaisées par la musique, et
nous, ouverts aux plus belles choses, nous ne serions pas émus par la voix des poètes ?
[parataxe] — 31. Je veillerai, toi, à te voir le premier. [prolepse] — 32. Clodia ne va-t-elle
pas craindre sa maison même, de peur qu’elle se mette à parler ? [prolepse] — 33. Nous qui
étions restés, tu te contenterais de nous tuer, disais-tu. [syllepse] — 34. Partout où elle me
conduira, je suivrai la raison. [tmèse] — 35. Un mot qui se trouve chez Caton me paraît très
spirituel. [tmèse] — 36. Turnus tend les yeux et une main implorante. [zeugma] — 37. Il
n’y avait rien qu’il n’exécutât, à quoi il ne pourvût lui-même. [zeugma] — 38. Sino libère les
Danéens enfermés dans le ventre (du cheval) et ouvre en secret les verrous de bois. [zeugma]
► Chapitre 5
Versions et thèmes de révision

5.1. Versions
351. Les livres sibyllins
Les annales d’autrefois ont conservé l’histoire suivante à propos des livres de la Sibylle.
Une vieille dame étrangère et inconnue se rendit auprès du roi Tarquin le Superbe avec
neuf livres, qui contenaient, disait-elle, les oracles de la Sibylle. Elle voulait les vendre.
Tarquin s’enquit du prix ; la femme en demanda un prix excessif, exorbitant. Le roi se mit à
rire, comme si la vieille radotait, vu son âge. Elle installe alors devant lui un petit foyer, y
brûle trois des neuf livres et demande au roi s’il veut acheter les six autres au même prix.
Tarquin rit évidemment de plus belle et dit que la vieille, cette fois, avait sûrement perdu la
raison. Aussitôt, la femme brûle trois autres livres et lui demande de nouveau calmement
d’acheter les trois derniers au même prix. À ce moment, Tarquin se fait grave et plus
attentif ; il se dit qu’il ne doit pas prendre à la légère pareille fermeté et pareille assurance,
et il achète les trois derniers livres exactement au prix qui avait été demandé pour
l’ensemble. On sait que cette femme quitta alors Tarquin et qu’on ne la revit ensuite nulle
part. Les livres, au nombre de trois, déposés dans un sanctuaire, furent appelés Sibyllins ;
les quindécemvirs les consultent comme un oracle, quand il faut interroger les dieux
immortels au nom de l’État. (AULU-GELLE, I, 19)

352. Clémence d’Auguste


Rufus, membre de l’ordre sénatorial, avait exprimé au cours d’un dîner le souhait que
César Auguste ne revînt pas sain et sauf d’un voyage auquel il s’apprêtait ; et il avait ajouté
que taureaux et veaux faisaient tous le même vœu. Il se trouva des gens pour recueillir
soigneusement ces propos. Dès le lever du jour, l’esclave préposé à son service lors du dîner
lui rapporte les propos qu’il avait tenus au dîner sous le coup de l’ivresse et l’engage à
prendre les devants et à se dénoncer spontanément à César. Suivant son conseil, il courut
au-devant de César qui sortait ; jurant qu’il avait perdu la tête la veille, il fit le vœu de voir
retomber son souhait sur sa tête et celle de ses fils, pria César de lui pardonner et de lui
rendre ses bonnes grâces. Alors que César avait dit qu’il acceptait, il dit : « Personne ne me
croira rentré en grâce, si vous ne manifestez pas votre générosité à mon égard. » Il lui
demanda une somme que n’aurait pas refusée même un sujet en faveur et il l’obtint. César
lui dit : « Dans mon intérêt, je veillerai à ne jamais m’emporter contre toi. » César eut une
noble attitude en lui accordant son pardon et en ajoutant la générosité à la mansuétude.
Quiconque entendra cette histoire ne pourra que féliciter César, non sans avoir d’abord
félicité l’esclave. (SÉN., Ben. III, 27)
356 Maîtrise du latin par la pratique

353. Mort d’Archimède


Je dirais que les recherches d’Archimède furent fécondes, si elles ne lui avaient en même
temps accordé et enlevé la vie. En effet, après la prise de Syracuse, Marcellus s’était rendu
compte que les talents d’inventeur de celui-ci avaient gravement et longtemps retardé sa
victoire. Néanmoins, séduit par l’intelligence supérieure de cet homme, il décida de lui
laisser la vie sauve, attachant pour ainsi dire autant de gloire à la vie sauve d’Archimède
qu’au siège de Syracuse. Mais, tandis que celui-ci était concentré, les yeux fixés sur les
figures qu’il dessinait au sol, un soldat se précipita dans sa maison pour la piller, brandit son
épée au-dessus de sa tête et lui demanda qui il était. Archimède, trop absorbé par les
recherches qu’il menait, ne put dire son nom, mais protégea le sol de ses mains en disant :
« De grâce, ne dérangez pas ceci ! » Et, tout comme s’il avait fait montre d’arrogance envers
la toute-puissance du vainqueur, il eut la tête tranchée et son sang vint brouiller les figures
qu’il avait su tracer. Ainsi il arriva qu’une même passion lui valût tantôt d’avoir la vie sauve,
tantôt de la perdre. (VAL. MAX., VIII, 7, ext. 7)

354. Le vétéran de César


Un ancien soldat, qui s’était montré un peu trop brutal vis-à-vis de ses voisins, défendait
sa cause devant le divin César, et son affaire se présentait mal. « Vous vous souvenez, dit-il,
mon général, vous être fait une entorse à la cheville en Espagne, près du Sucro ? » César dit
s’en souvenir. « Vous vous souvenez sûrement, alors que vous vouliez vous reposer au pied
d’un arbre donnant très peu d’ombre et que le soleil chauffait au plus fort — l’endroit était
très inhospitalier et seul cet arbre avait réussi à pousser dans la rocaille —, qu’un de vos
hommes étendit son manteau ? » César dit : « Comment ne pas m’en souvenir ? J’étais même
tenaillé par la soif et mon état m’empêchait d’aller jusqu’au point d’eau tout proche ; je
voulais m’y traîner sur les mains, si un brave soldat, courageux et dévoué, ne m’avait
apporté de l’eau dans son casque. » — « Vous pourriez donc, mon général, dit-il, reconnaître
cet homme ou ce casque ? » César répondit qu’il ne pourrait pas reconnaître le casque, mais
bien l’homme, et ajouta, agacé, je pense, de se voir distrait en plein procès par une vieille
histoire : « De toute façon, ce n’est pas toi. » — « Je comprends, César, dit-il, que vous ne me
reconnaissiez pas, car en ce temps-là j’étais entier ; par la suite, j’ai eu un œil crevé à la
bataille de Munda et j’ai été trépané. Le casque non plus, si vous le voyez, vous ne le
reconnaîtrez pas, car un sabre espagnol l’a fendu en deux. » César défendit de lui causer des
ennuis et octroya à son soldat les terrains où passait le chemin vicinal qui avait été la cause
de l’altercation et du procès. (SÉN., Ben. V, 24)

355. Désignation du successeur d’Aristote


Le philosophe Aristote avait déjà près de soixante-deux ans lorsqu’il fut atteint d’une
maladie qui l’affaiblit, et il n’avait guère d’espoir de se rétablir. Toute sa troupe de disciples
lui rend alors visite, le priant et le conjurant de désigner lui-même son successeur à la tête
de l’école, un homme qu’ils prendraient pour maître après sa mort, afin de parfaire et
d’approfondir les connaissances qu’il leur avait inculquées. Son école comptait alors bon
nombre d’hommes éminents, mais deux surtout, Théophraste et Eudème, se distinguaient
par leur talent et leur science ; l’un était de Lesbos, l’autre de Rhodes. Aristote répondit qu’il
exaucerait leur vœu quand le moment serait venu pour lui. Peu de temps après, ceux qui lui
avaient demandé de se choisir un successeur étaient justement avec lui. Le vin qu’il buvait
alors, leur dit-il, n’était pas recommandé pour sa santé, mais était passé et aigre ; c’est
pourquoi il voulait qu’on lui trouve un vin étranger, de Rhodes ou de Lesbos par exemple. Il
leur demanda de lui fournir ces deux crus, ajoutant qu’il adopterait celui qui lui plairait le
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 357

mieux. On part, on les cherche, on les trouve, on les lui apporte. Aristote demande alors le
vin de Rhodes, le goûte, puis dit : « Voilà, ma foi, un vin de bonne tenue et agréable. » Il
demande ensuite celui de Lesbos, le goûte aussi, puis dit : « Ils sont vraiment bons tous les
deux, mais celui de Lesbos est plus moelleux. » À ces mots, il ne fit de doute pour personne
qu’il venait de se choisir à la fois avec élégance et tact un successeur et non un vin. (AULU-
GELLE, XIII, 5)

356. Les quatre âges du peuple romain


Si l’on voulait considérer le peuple romain comme un seul homme, examiner toute sa
vie, comment il a commencé et a grandi, comment il a en quelque sorte atteint la fleur de sa
jeunesse, comment il a ensuite pour ainsi dire vieilli, on y relèvera quatre degrés ou étapes.
Le premier âge, sous les rois, dura près de 250 ans, au cours desquels le peuple romain fut
en conflit avec les peuples voisins tout autour de la Ville même. Ce sera son enfance. Ensui-
te, du consulat de Brutus et Collatinus à celui d’Appius Claudius et Marcus Fulvius, s’étend
une période de 250 ans, pendant laquelle il conquit l’Italie. Ce fut, pour les hommes et les
armes, la période la plus agitée, qu’on pourrait dès lors appeler sa période de croissance.
Puis, jusqu’à César Auguste, 200 ans pendant lesquels il pacifia toute la terre. Ce fut
désormais l’âge adulte de l’empire et, en quelque sorte, sa période de pleine maturité. De
César Auguste à notre époque, un peu moins de 200 ans, pendant lesquels, en raison de
l’indolence des Césars, il atteignit la vieillesse et se décatit, pourrait-on dire, sauf sous le
principat de Trajan, où il gonfla ses muscles : contre toute attente, le vieil Empire voit,
comme sous l’effet d’une jeunesse retrouvée, ses forces reverdir. (FLORUS, Praef. 4–8)

357. Geste d’amour filial peu commun


Une femme de condition libre avait été condamnée au tribunal pour crime capital par le
préteur, qui l’avait livrée au triumvir pour être exécutée en prison. Le geôlier prit la
détenue en pitié et ne l’étrangla pas sur-le-champ. Il autorisa aussi sa fille à lui rendre visite,
non sans la fouiller de près, pour l’empêcher d’introduire toute nourriture, pensant qu’elle
finirait par mourir d’inanition. Les jours passant, il se demandait comment elle pouvait bien
survivre aussi longtemps. En observant la fille avec plus d’attention, il se rendit compte
qu’elle donnait le sein à sa mère, pour assouvir sa faim avec son lait. Cette scène hors du
commun ayant été rapportée au triumvir, du triumvir au préteur, du préteur au jury, il
obtint l’annulation de la peine pour la femme. Jusqu’où peut aller l’amour filial et que
n’invente-t-il pas, lui qui trouva un moyen inédit de sauver une mère en prison ? Qu’y a-t-il
en effet de plus extraordinaire, de plus inouï qu’une mère nourrie au sein par sa fille ? On
serait enclin à penser que c’est un acte contre nature, si l’amour envers les parents n’était
pas la première loi de la nature. (VAL. MAX., V, 4, 7)

358. Le médecin d’Alexandre


On annonce à Alexandre que Darius approche avec une armée innombrable. C’est
pourquoi, par crainte des défilés, il passa le Taurus très rapidement et parcourut à marche
forcée cinq cents stades en un jour. Arrivé à Tarse et séduit par la douceur du Cydnus, qui
traverse le centre de la ville, il se débarrassa de ses armes et plongea couvert de poussière et
de sueur dans l’eau glacée ; d’un coup, ses nerfs se raidirent tellement, qu’il en eut la voix
coupée et qu’on n’avait ni espoir de le guérir, ni même le moyen de retarder l’issue fatale.
Parmi les médecins, seul Philippos proposait un remède, mais des lettres de Parménion
adressées la veille de Cappadoce le désignaient comme suspect : sans savoir qu’Alexandre
était malade, il lui avait écrit de se méfier du médecin Philippos, car Darius l’avait corrompu
à prix d’or. Malgré tout, Alexandre estima plus sûr de s’en remettre à la loyauté douteuse du
358 Maîtrise du latin par la pratique

médecin que de succomber à une maladie inéluctable. Il prit donc la coupe, tendit la lettre
au médecin et, tout en buvant, fixa le regard de Philippos en train de lire. Quand il le vit
serein, il fut très content et recouvra la santé après trois jours. (JUSTIN, XI, 8)

359. Scrupules d’un pythagoricien


Un pythagoricien avait acheté chez un cordonnier des sandales de luxe, un gros achat,
sans payer comptant. Quelques jours plus tard, il vint à la boutique pour payer ; comme il
frappait avec insistance à la porte, quelqu’un lui dit : « Pourquoi perdre ton temps ? Le
cordonnier que tu cherches est mort et a été incinéré ; c’est sans doute triste pour nous, qui
perdons nos proches à jamais, mais pas le moins du monde pour toi, qui sais qu’il doit
renaître », se moquant ainsi du pythagoricien. Aussi notre philosophe rapporta-t-il chez lui
les trois ou quatre deniers en les faisant sonner de temps à autre d’une main satisfaite. Puis,
se reprochant le plaisir secret qu’il avait éprouvé à ne pas payer et comprenant qu’il avait
succombé à l’appât d’un gain dérisoire, il retourna à la boutique et dit : « Pour toi, cet
homme est vivant : paie ta dette. » Puis, par une fente de la porte disloquée, il glissa quatre
deniers dans la boutique et réprima sa convoitise coupable, pour éviter de prendre goût au
bien d’autrui. (SÉN., Ben. VII, 21)

360. Mort d’Alexandre


Alexandre, sentant sa mort inéluctable, dit qu’il reconnaissait le destin de la maison de
ses ancêtres, car la plupart des Éacides étaient morts dans la trentaine. Il calma lui-même
l’agitation des soldats qui soupçonnaient que le roi agonisait victime d’un attentat. Alors
qu’il s’était fait porter à l’endroit le plus haut de la ville, il les laissa tous venir le voir et
tendit aux gens en larmes sa main droite à baiser. Alors que tous pleuraient, lui-même non
seulement n’eut pas une larme, mais ne montra aucun signe particulier de tristesse, au point
qu’il réconforta certains qui ne pouvaient contrôler leur douleur et qu’il remit à d’autres des
recommandations pour leurs parents : son âme fut aussi inflexible face à la mort que face à
l’ennemi. Une fois les soldats éloignés, il demande à ses amis qui l’entourent s’ils pensent
pouvoir trouver un roi comme lui. Tous se taisant, lui-même dit qu’il n’en sait rien ; ce qu’il
sait, ce qu’il prédit et voit presque de ses yeux, c’est combien de sang la Macédoine va verser
dans le conflit à venir, par combien de massacres et par quel carnage elle va célébrer ses
funérailles. Pour finir, il ordonne que sa dépouille repose dans le sanctuaire d’Ammon.
Comme ses amis le voyaient défaillir, ils lui demandent qui il institue héritier de son empire.
Il répondit : « Le plus digne. » (JUSTIN, XII, 15, 1–8)

361. Déclin de Marius


Après avoir été six fois consul, à soixante-dix ans passés, Marius, nu et enfoui dans la
vase qui ne laissait à découvert que ses yeux et son nez, fut sorti des roseaux près du marais
de Marica où il s’était caché pour échapper aux cavaliers de Sylla lancés à sa poursuite. On
lui passa une courroie au cou et il fut emprisonné à Minturnes sur l’ordre d’un duumvir.
Pour son exécution, on fit venir un esclave public avec une épée ; c’était un Germain, qui
avait été fait justement prisonnier par le général dans la guerre contre les Cimbres. Dès qu’il
reconnut Marius, il manifesta son indignation à grand bruit devant le sort réservé à un tel
homme, jeta son épée et quitta précipitamment la prison. Alors les citoyens, à qui un ennemi
avait appris à avoir pitié d’un homme naguère éminent, le pourvurent du nécessaire, lui
donnèrent des vêtements et le firent s’embarquer. Lui rejoignit son fils près d’Aenaria, puis
mit le cap vers l’Afrique, où il endura une vie de misère dans une case parmi les ruines de
Carthage : Marius regardant Carthage et elle regardant Marius pouvaient se consoler
mutuellement. (VELL. PAT., II, 19, 2–4)
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 359

362. Cicéron découvre le tombeau d’Archimède


Quand j’étais questeur, j’ai découvert la sépulture d’Archimède — alors que les Syracu-
sains ignoraient et niaient même son existence — entourée tout entière et recouverte de
ronces et de buissons. J’avais en mémoire quelques petits vers dont je savais qu’ils étaient
gravés sur le monument et qui indiquaient qu’une sphère et un cylindre étaient posés au
sommet de la sépulture. Un jour donc que je scrutais toutes les sépultures alentour (car il y
en a une multitude près de la porte d’Agrigente), je remarquai une petite colonne émergeant
à peine des buissons, qui était surmontée d’une sphère et d’un cylindre. Tout de suite, je dis
aux Syracusains (les notables m’accompagnaient) que, selon moi, c’était bien la sépulture
que je cherchais. On fit venir des gens en nombre avec des faux pour nettoyer et dégager
l’emplacement. Puis, quand on put y avoir accès, nous approchâmes tout près de la base.
L’inscription y figurait à moitié lisible, la fin des vers rongée par le temps. Ainsi, la cité la
plus fameuse de Grèce, la plus savante aussi autrefois, aurait continué à ignorer le monu-
ment du plus génial de ses fils, si un homme d’Arpinum ne l’avait fait connaître. (CIC., Tusc.
V, 64–66)

363. La mémoire de Thémistocle


On rapporte que le fameux Thémistocle d’Athènes jouissait en Grèce d’une extraor-
dinaire réputation de sagesse et d’intelligence. Un jour, dit-on, un éminent savant vint le
trouver et lui promit de lui transmettre l’art de la mémoire, qu’on divulguait alors pour la
première fois. Thémistocle lui demanda à quoi cet art pouvait bien lui servir ; le savant lui
dit : à tout garder en mémoire ; à quoi Thémistocle répondit qu’il lui rendrait un plus grand
service, s’il lui apprenait à oublier ce qu’il voudrait, plutôt qu’à le garder en mémoire. Vois-
tu la vivacité de cet homme de génie, sa puissance, quel grand esprit c’était ? Sa réponse
visait à faire comprendre que rien de ce qui avait pénétré une seule fois son esprit n’avait
jamais pu en sortir : il aurait vraiment préféré oublier ce qu’il ne voulait pas garder en
mémoire plutôt que garder en mémoire ce qu’il avait entendu ou vu rien qu’une fois. (CIC.,
De or. II, 299–300)

364. Sur la vie humaine


La nature nous a fait un présent qui n’est que trop précaire et fragile, quel que soit notre
lot : la vie est chose bien misérable et de courte durée, même pour les plus favorisés du sort,
surtout si l’on considère l’éternité du temps. Il y a plus : si l’on tient compte du temps de
repos nocturne, l’homme vit une moitié de sa vie et passe l’autre moitié dans un état de
souffrance ou qui ressemble à la mort, s’il ne trouve pas le repos. Encore est-ce sans compter
les années de l’enfance, dépourvues de conscience, celles de la vieillesse, toujours prompte à
faire souffrir, avec son cortège de risques en tous genres, de maladies, d’alertes, de tracas, et
la mort qu’on appelle tant de fois de ses vœux, au point qu’il n’en est pas de plus fréquent.
En vérité, la nature n’a rien offert de plus précieux aux hommes que la brièveté de la vie.
Les sens s’émoussent, les membres sont engourdis, la vue, l’ouïe, les jambes meurent avant
le terme, tout comme les dents et les organes de la nutrition ; et pourtant, on compte ce
temps comme appartenant à la vie. Aussi considère-t-on comme hors du commun et sans
autre exemple le cas du musicien Xénophilus, qui vécut cent cinq ans sans la moindre
infirmité. (PL. ANC., VII, 167–168)

365. Être ému pour mieux émouvoir


Il est impossible que l’auditeur connaisse la douleur, la haine, l’envie, la crainte, qu’il se
laisse aller aux larmes et à la pitié, si l’orateur ne paraît porter profondément imprimées et
360 Maîtrise du latin par la pratique

gravées en lui toutes les émotions qu’il veut transmettre au juge. S’il fallait exprimer une
douleur feinte et si, dans une plaidoirie, on n’exprimait que des sentiments faux et em-
pruntés, peut-être faudrait-il se tourner vers un art plus noble. Mais moi, j’ignore ce qui se
passe chez les autres ; pour ma part, je n’ai aucune raison de mentir à des hommes si avisés,
qui me sont si chers : non, pardi, jamais je n’ai essayé d’inspirer devant les juges la douleur,
la pitié, l’envie ou la haine dans mes discours, sans ressentir moi-même pleinement, au
moment d’émouvoir les juges, ces mêmes émotions que je voulais leur faire éprouver. (CIC.,
De or. II, 189)

366. Sylla dictateur


Une fois nommé dictateur, Sylla profita du pouvoir auquel ses prédécesseurs avaient
recouru jadis afin de protéger l’État dans des situations extrêmes, pour donner libre cours à
sa cruauté sans limite. Il fut le premier — et que ne fut-il le dernier ! — à recourir à la
proscription, si bien que, dans une cité où un jugement donne raison à un acteur pour des
insultes un peu vives, dans cette cité, une prime était fixée par l’État pour l’assassinat d’un
citoyen Romain : gagnait le plus d’argent celui qui avait tué le plus de gens, et la prime
n’était pas plus généreuse pour avoir tué un ennemi qu’un citoyen ; chacun devenait le prix
de sa propre mort. La répression ne toucha pas seulement ceux qui avaient pris les armes,
mais aussi bon nombre d’innocents. Il y a plus : les biens des proscrits étaient vendus, les
enfants dépouillés du patrimoine des parents se voyaient même interdire le droit d’accéder
aux magistratures et, pour comble d’indignité, les fils de sénateurs supportaient les charges
de leur ordre en même temps qu’ils en perdaient les prérogatives. (VELL. PAT., II, 28, 2–4)

367. Mort de Cicéron


Peu avant l’arrivée des triumvirs, Cicéron avait quitté la ville, certain — et c’était vrai —
qu’il ne pouvait pas échapper davantage à Antoine que Cassius et Brutus à César. Il s’était
d’abord réfugié dans sa propriété de Tusculum, puis, par des chemins de traverse, dans celle
de Formies, comme pour embarquer à Gaète. De là, il tenta de gagner le large à plusieurs
reprises ; mais, comme les vents contraires l’avaient rabattu vers la côte et qu’il ne pouvait
supporter le bateau qui tanguait sous le caprice des vagues, il finit par en avoir assez et de
fuir et de vivre. Il regagna sa propriété située sur les hauteurs à un peu plus de mille pas du
littoral et dit : « Je mourrai dans mon pays, que j’ai souvent sauvé. » On sait que ses esclaves
étaient prêts à se battre avec courage et dévouement, mais il les pria de déposer sa litière et
de supporter avec sérénité l’issue qu’un sort injuste lui imposait. Il se pencha hors de la
litière, tendit la nuque sans plus bouger et eut la tête tranchée. Ce n’était pas encore assez
pour ces brutes de soldats sans pitié, qui lui coupèrent aussi les mains, au motif qu’elles
avaient écrit contre Antoine. Ainsi, on apporta sa tête à Antoine, qui la fit exposer entourée
des deux mains sur les rostres, là où, pendant son consulat, à maintes reprises après son
consulat et cette année même contre Antoine, on avait entendu son éloquence susciter
l’admiration comme aucune voix humaine ne l’avait jamais fait. C’était à peine si les gens en
pleurs pouvaient soutenir du regard le spectacle des membres mutilés de leur concitoyen.
(T.-L., fr. 59 Jal [= SÉN. RHÉT., Suas. 6, 17])

368. La prise des Épipoles


Comme ils passaient souvent par cet endroit, un Romain examina le mur de près ; en
comptant le nombre de pierres et en estimant mentalement leur tailler respective, il
déduisit aussi précisément que possible la hauteur du mur. Concluant qu’il était sensible-
ment moins haut que lui et les autres ne l’avaient cru jusque-là et qu’on pouvait atteindre le
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 361

sommet avec des échelles même de taille moyenne, il livre l’information à Marcellus, qui ne
la trouve pas sans intérêt ; mais, comme on ne pouvait approcher de ce point, qui était gardé
avec une attention particulière pour cette raison précise, on cherchait une occasion favora-
ble. Elle fut fournie par un transfuge venu annoncer que les Syracusains célébraient la fête
de Diane pendant trois jours ; comme un siège entraîne toutes sortes de privations, les
banquets étaient bien arrosés de vin ; Épicydès en offrait à l’ensemble de la population et les
notables en distribuaient dans les tribus. Quand Marcellus apprit cela, il s’entretint avec
quelques tribuns militaires et leur fit désigner des centurions et des hommes capables de
mener à bien une mission aussi cruciale que risquée. Il prépare des échelles en secret et fait
passer l’ordre à tous ses hommes de prendre des forces bien vite et de se reposer : il va
falloir mener une expédition de nuit. (T.-L., XXV, 23, 11–15)

369. La vie des Scythes


Les hommes n’ont pas de frontières entre eux. En effet, ils ne travaillent pas la terre et
n’ont ni maison, ni toit, ni résidence fixe, accoutumés qu’ils sont à toujours faire paître leurs
troupeaux de gros et de petit bétail et à mener une vie nomade dans les steppes arides. Ils se
déplacent avec femmes et enfants dans des chariots qu’ils recouvrent de peaux en raison
des pluies et du mauvais temps et dont ils font leurs maisons. La justice repose sur les
dispositions naturelles des gens, non sur des lois. Aucun crime, chez eux, n’est plus grave
que le vol, car que resterait-il au milieu des forêts à des propriétaires de gros et de petit
bétail sans toit ni enclos, si le vol était permis ? Contrairement à tous les autres hommes, ils
ne recherchent ni l’or ni l’argent. Ils se nourrissent de lait et de miel. L’usage de la laine et
des vêtements leur est inconnu et, bien qu’ils soient brûlés par le froid permanent, ils
utilisent seulement des peaux de bêtes sauvages et de rats. Cette tempérance leur a aussi
donné une conduite de vie honnête, eux qui ne convoitent pas le bien d’autrui, vu que la soif
de l’argent n’existe que là où il a cours. Ah ! que n’y a-t-il dans le reste du monde la même
modération et le même désintéressement du bien d’autrui ! à coup sûr, il n’y aurait pas une
telle succession de guerres dans le monde au fil des siècles et le fer et les armes
n’emporteraient pas plus d’hommes que les aléas naturels du destin ! (JUSTIN, II, 2, 3–15)

370. Mœurs des Parthes


Le gouvernement du peuple, après s’être soustrait à l’empire macédonien, fut aux mains
de rois. Après la puissance royale vient l’ordre des conseillers d’État, dont sont issus les
généraux en temps de guerre et les gouverneurs en temps de paix. Leur langue est à mi-
chemin entre le scythique et le médique et mêlée des deux. Ils portaient autrefois un
vêtement particulier ; quand ils connurent la prospérité, ils adoptèrent celui des Mèdes,
transparent et flottant. Leurs armes sont de tradition scythe ancestrale. Leur armée n’est
pas constituée d’hommes libres, comme celle des autres peuples, mais en majeure partie
d’esclaves. Comme tous naissent esclaves et que nul n’a le pouvoir d’affranchir, leur nombre
grossit chaque jour davantage. Ils veillent tout particulièrement à leur apprendre, comme à
leurs propres enfants, à monter à cheval et à tirer à l’arc. Plus chacun est riche, plus il
fournit de cavaliers à son roi pour la guerre. Par suite, lors de la guerre qu’Antoine mena
contre les Parthes, des 50.000 cavaliers qu’ils lui opposèrent, seuls 400 étaient des hommes
libres. Ils ne connaissent pas le combat rapproché en ligne et ne savent ni assiéger les villes
ni les prendre d’assaut. Ils combattent à cheval soit en chargeant, soit en se retournant ;
souvent même, ils simulent la fuite pour tromper la vigilance de leurs poursuivants contre
leurs coups. Le signal du combat ne leur est pas donné au son de la trompette, mais du
362 Maîtrise du latin par la pratique

tambour. Ils ne peuvent combattre longtemps ; d’ailleurs, on ne pourrait tenir contre eux, si
leur endurance était à la hauteur de leur force d’attaque. La plupart du temps, au plus fort
de l’action, ils abandonnent la bataille, pour la reprendre peu après en faisant demi-tour, au
point que c’est au moment précis où l’on croit avoir remporté la victoire qu’on doit affronter
le plus grand danger. Ils se protègent, eux et leurs chevaux, avec des cuirasses à lamelles,
qui les couvrent les uns et les autres sur tout le corps. Nul ne connaît l’or et l’argent, sauf
pour les armes. (JUSTIN, XLI, 2)

371. Leçon de relativisme culturel


Il se trouvera bien des gens, à n’en pas douter, mon cher Atticus, pour juger ce genre de
littérature frivole et trop peu digne de la personnalité des grands hommes, quand ils liront
qui était le maître de musique d’Épaminondas ou, parmi ses qualités, qu’il était bon danseur
et excellent flûtiste. Mais il s’agira en général de gens qui, sans rien connaître à la littérature
grecque, jugeront convenable uniquement ce qui est conforme à leurs propres usages. S’ils
apprennent que les mêmes comportements ne sont pas honorables ou inconvenants aux
yeux de tous, mais que tout est jugé à l’aune de règles ancestrales, ils ne s’étonneront pas
que, dans l’exposé des hauts faits des Grecs, je me sois conformé à leurs usages. Ainsi, le
fameux Cimon d’Athènes n’eut pas de gêne à épouser sa demi-sœur, dès lors que c’était de
pratique courante pour ses concitoyens. Mais, chez nous, cet acte passe assurément pour
sacrilège. On félicite, en Crète, les jeunes gens d’avoir connu le plus d’amants possible. À
Sparte, il n’est pas de veuve, si distinguée soit-elle, qui ne se rende à un repas contre un
salaire. Dans presque toute la Grèce, on chantait les louanges d’un vainqueur à Olympie. En
outre, se produire sur scène et se donner en spectacle au public n’a jamais, chez eux, désho-
noré quiconque. Mais chez nous, tous ces comportements sont considérés tantôt comme
infâmants, tantôt comme vils et indignes d’un homme libre. En revanche, bien des usages
qui sont honorables chez nous passent pour inconvenants chez eux. Quel Romain, en effet,
hésite à emmener son épouse pour dîner ? ou encore quelle mère de famille n’occupe pas le
premier rang dans la maison et ne fréquente pas du monde ? Il en va bien autrement en
Grèce. En effet, l’épouse ne partage ses repas qu’avec la famille proche et est confinée dans
la partie la plus retirée de la maison, qu’on appelle le gynécée, où personne ne pénètre en
dehors des proches parents. (CORN. NÉP., Praef.)

372. La bibliomanie
Les dépenses consacrées à l’étude, qui sont les plus nobles, se justifient tant qu’elles se
font avec mesure. À quoi bon des livres sans nombre et des bibliothèques dont le proprié-
taire arrive à peine à lire les titres sur toute sa vie ? La masse gêne l’apprentissage, elle ne
forme pas, et il vaut beaucoup mieux te consacrer à un petit nombre d’auteurs que t’égarer
dans la foule. Quarante mille volumes ont brûlé à Alexandrie. D’autres que moi ont pu
vanter ce magnifique témoin de l’opulence royale, comme Tite-Live, qui le qualifie de chef-
d’œuvre de raffinement et de sollicitude des rois. Il n’y avait là ni raffinement ni sollicitude,
mais une débauche d’érudition, que dis-je d’érudition, puisqu’ils avaient rassemblé ces
ouvrages non pas pour l’étude, mais pour l’étalage. De la même manière, chez une foule de
gens dépourvus de l’instruction la plus élémentaire, les livres ne sont pas là pour étudier,
mais pour décorer leurs salons. Dès lors, qu’on achète des livres en juste quantité, et aucun
pour l’apparat. L’excès est toujours un défaut. Vas-tu trouver normal qu’un homme
accumule les casiers de citre et d’ivoire, achète les œuvres d’auteurs inconnus ou de second
rang et se mette à bâiller devant tant de milliers d’ouvrages, en contemplant les tranches et
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 363

les titres des rouleaux ? Voilà comment tu trouveras chez les pires paresseux la collection
complète des orateurs et des historiens, sur des rayonnages qui touchent le plafond : car
aujourd’hui, à côté des bains et des thermes, une bibliothèque est devenue l’ornement indis-
pensable de la maison. Je pardonnerais tout à fait, si l’erreur venait d’une envie démesurée
de connaissances ; mais, en réalité, on achète ces œuvres des plus grands génies de l’huma-
nité pour habiller et décorer les murs. (SÉN., Tr. an. 9, 4–7)

373. Comportement exemplaire de deux esclaves


Claudius Quadrigarius raconte au livre XVIII de ses Annales que, lors du siège de
Grumentum, alors qu’on avait atteint le comble du désespoir, deux esclaves passèrent à
l’ennemi et en furent récompensés. Ensuite, une fois la ville prise, le vainqueur s’y répandit
de tous côtés, et ces deux hommes, empruntant des chemins qu’ils connaissaient, se précipi-
tèrent pour arriver les premiers à la maison où ils avaient été esclaves et firent sortir leur
maîtresse devant eux. Quand on leur demandait qui elle était, ils déclaraient que c’était leur
maîtresse, une femme vraiment abominable, et qu’ils l’emmenaient pour l’exécuter. Ils la
firent ensuite sortir de la ville et la mirent à l’abri dans le plus grand secret, en attendant
que la furie de l’ennemi se calmât. Puis, une fois que le soldat repu retrouva bien vite un
comportement de Romain, ils retrouvèrent aussi leur situation et reprirent spontanément
leur place auprès de leur maîtresse. Elle les affranchit tous deux immédiatement, sans
s’offusquer de devoir la vie à des gens sur qui elle avait eu droit de vie et de mort. Elle aurait
pu s’en féliciter davantage encore. En effet, avec la vie sauve en d’autres circonstances, elle
aurait bénéficié de l’heureux effet d’un geste de clémence connu et banal ; mais, sauvée
comme elle le fut, elle devint une belle histoire et un modèle pour les deux villes. (CL. QUADR.,
fr. 81 Chassignet [= SÉN., Ben. III, 23, 2–3])

374. Deux fils au-dessus de tout soupçon


Il n’y a pas tant d’années, dit-on, T. Cloelius de Terracine, un homme d’une certaine
notoriété, qui était allé se coucher après dîner dans la même chambre que ses deux jeunes
fils, fut découvert égorgé le matin. Comme on ne trouvait ni esclave ni homme libre qu’on
pût soupçonner et que les deux fils de cet âge qui couchaient près de lui disaient n’avoir rien
entendu, on les poursuivit pour parricide. Qu’est-ce qui pouvait être à ce point suspect ou
inouï ? aucun des deux n’avait-il rien remarqué ? quelqu’un avait-il osé s’introduire dans la
chambre, alors même que s’y trouvaient les deux jeunes fils, qui pouvaient facilement à la
fois s’en apercevoir et s’interposer ? En outre, il n’y avait personne sur qui les soupçons
pussent se porter. Néanmoins, quand les juges eurent établi avec certitude qu’en ouvrant la
porte, on avait trouvé les jeunes gens endormis, ils furent acquittés et lavés de tout soupçon.
Personne en effet ne pensait qu’un homme, aussitôt après avoir bafoué toutes les lois des
dieux et des hommes par un crime abominable, aurait pu trouver le sommeil, car ceux qui
ont commis pareil forfait ne peuvent ni dormir la conscience en paix, ni même respirer sans
peur. (CIC., Rosc. Am. 64–65)

375. L’épée de Damoclès


Damoclès, un des courtisans de Denys, évoquant dans une conversation les richesses du
tyran, sa puissance, son prestige de souverain, l’abondance de ses ressources et la splendeur
de son palais, affirmait que jamais personne n’avait été plus heureux. « Eh bien, Damoclès,
dit-il, puisque ma vie te plaît tant, veux-tu y goûter en personne et connaître ce qu’est mon
bonheur ? » Damoclès ayant dit qu’il en avait très envie, Denys installa notre homme sur un
lit doré, recouvert d’un superbe tapis orné d’une broderie magnifique ; il fit dresser quantité
364 Maîtrise du latin par la pratique

de buffets dans de la vaisselle ciselée d’or et d’argent et fit s’installer près de la table de


jeunes esclaves choisis et d’une rare beauté, chargés spécialement de le servir au moindre
signe du regard. Il y avait des essences, des couronnes, on brûlait des parfums, les mets les
plus recherchés garnissaient les tables. Damoclès se voyait au comble du bonheur. Au milieu
de la fête, Denys fit attacher au plafond une épée rutilante avec un crin de cheval, de sorte
qu’elle pendît au-dessus de la tête de notre bienheureux. Dès lors, Damoclès n’avait plus
d’yeux ni pour les beaux serviteurs, ni pour l’argenterie fine ; ses mains ne touchaient plus
aux plats, les couronnes glissaient d’elles-mêmes de sa tête ; il finit par supplier le tyran de
l’autoriser à s’en aller, parce que, dit-il, il ne voulait plus être heureux. Denys ne paraît-il pas
avoir bien montré que le bonheur n’existe point pour qui vit en permanence dans la
terreur ? (CIC., Tusc. V, 61–62)

376. L’instituteur de Faléries


Traditionnellement, chez les Falisques, l’instituteur remplissait en même temps les
fonctions de surveillant et, comme c’est encore aujourd’hui le cas en Grèce, tout un groupe
d’enfants était confié aux soins d’un seul homme. L’instruction des fils des notables — il en
va presque toujours ainsi — était confiée au maître qui passait pour le plus savant. En temps
de paix, il avait pour habitude de mener les enfants aux abords de la ville pour jouer et faire
du sport. La guerre ne l’avait pas fait renoncer à cette pratique. Longtemps, il se contenta de
les entraîner plus ou moins loin de la porte, tout en les laissant s’ébattre et en leur parlant
de choses et d’autres. Mais, dès que l’occasion se présenta d’allonger la promenade habi-
tuelle, il les fit traverser les postes ennemis et, de là, pénétrer dans le camp romain jusqu’au
quartier général de Camille. Là, il poussa à son comble son action criminelle en tenant des
propos plus criminels encore : il avait, disait-il, livré Faléries aux Romains, puisqu’il avait
remis entre leurs mains les enfants des familles qui dirigeaient la cité. À ces mots Camille
répliqua : « Ce ne sont pas des gens comme toi, ce peuple et ce général que tu es venu
trouver, criminel, avec ton offre criminelle. Nous ne sommes pas liés aux Falisques par une
de ces alliances que font les hommes, mais il est une règle de nature, qui vaut et vaudra
toujours pour les deux camps. Si la paix a ses lois, la guerre aussi a les siennes, et nous
avons appris à les appliquer avec équité en même temps que courage. Nous ne sommes pas
en guerre contre ces jeunes, à qui on laisse la vie sauve même après le sac d’une ville, mais
contre des hommes en armes que nous n’avons ni blessés ni agressés et qui ont attaqué le
camp romain près de Véies. » Il fit ensuite déshabiller l’instituteur, le livra aux enfants les
mains liées dans le dos pour être reconduit à Faléries et leur donna des bâtons pour y mener
le traître sous les coups. (T.-L., V, 27, 1–9)

377. Protagoras et Démocrite


Protagoras, homme éminent dans l’étude des connaissances, dont Platon a emprunté le
nom pour un ouvrage fameux, avait été placé dans sa jeunesse, dit-on, comme salarié pour
gagner sa vie et transportait régulièrement sur lui de lourdes charges. Un jour qu’il portait,
depuis la campagne voisine jusqu’à Abdère, ville dont il était originaire, une très grande
quantité de bûches attachées par une simple corde, Démocrite, son concitoyen, un homme
respectable entre tous en raison de son excellence et de sa philosophie, sortait justement de
la ville. Le voyant s’avancer avec aisance et sans encombre, portant une telle charge, si pe-
sante et si difficile à maintenir, il s’approche, examine le bois attaché et assemblé avec intel-
ligence et habileté et lui demande de s’arrêter un instant. Protagoras fit comme il lui était
demandé ; Démocrite observa que la charge, formant comme un gros rouleau de bûches
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 365

attaché par une simple corde, s’équilibrait et se maintenait pour une raison tenant presque
de la géométrie. Il lui demanda qui avait disposé ce bois de la sorte. Comme l’autre disait
l’avoir fait lui-même, il voulut qu’il défît l’assemblage et le reformât de la même manière. Et
quand Protagoras eut défait et rangé le bois à l’identique, Démocrite, frappé par la finesse
d’esprit et l’habileté d’un homme sans instruction, lui dit : « Mon garçon, toi qui possèdes le
talent de bien faire, tu pourrais accomplir avec moi de plus grands et de plus ambitieux
projets. » Il l’emmena aussitôt, le garda auprès de lui, subvint à son entretien, lui enseigna
les philosophies et fit de lui le grand homme qu’il fut par la suite. (AULU-GELLE, V, 3, 1–6)

378. Indifférence des Romains pour les lectures publiques


Cette année a fourni une ample moisson de poètes : pendant tout le mois d’avril, pas un
jour, pour ainsi dire, sans qu’il y eût une lecture publique. Je me réjouis du beau succès de
nos études, des talents se révèlent et veulent se montrer, malgré le peu d’engouement pour
aller les écouter. La plupart des gens sont assis dans des salles et passent leur temps à bavar-
der au lieu d’écouter ; de temps à autre, ils demandent qu’on leur dise si le lecteur est déjà
entré, s’il a terminé son introduction, s’il a déjà déroulé l’essentiel de son volume ; c’est alors
seulement qu’ils arrivent, et encore, sans se presser et en traînant les pieds ; et cependant ils
ne restent pas jusqu’au bout, mais partent avant la fin, les uns discrètement et à la sauvette,
les autres sans façon ni retenue. Mais, pardi ! On raconte qu’au temps de nos pères, l’empe-
reur Claude, se promenant au Palatin, entendit des acclamations et en demanda la cause.
Quand on lui dit que c’était une lecture de Nonianus, il s’y rendit, à la surprise du lecteur et
sans être annoncé. De nos jours, tous ceux qui n’ont rien à faire, bien qu’invités de longue
date et malgré plusieurs rappels, soit ne viennent pas, soit, s’ils viennent, se plaignent
d’avoir perdu leur journée, parce qu’ils ne l’ont pas perdue. Raison de plus pour féliciter et
soutenir ceux dont la passion pour l’écriture et la lecture publique ne se laisse pas arrêter
par la paresse ou le mépris des auditeurs. (PL. J., Ep. I, 13, 1–5)

379. Engouement de la foule pour les courses de chars


Il y avait des jeux au cirque, le genre de spectacle qui ne m’attire pas le moins du monde.
Aucune nouveauté, aucune variété, rien qu’il ne suffise d’avoir vu une seule fois. Je trouve
d’autant plus surprenant que tant de milliers de gens éprouvent sans cesse le désir si futile
de voir des chevaux courir avec des hommes juchés sur des chars. Si encore ils étaient
attirés par la rapidité des chevaux ou par l’adresse des hommes, cela aurait un certain sens.
Mais non, ils applaudissent une pièce d’étoffe, c’est une pièce d’étoffe qu’ils aiment, et si
jamais, dans la course, au plus fort de la compétition, les couleurs changent de position, la
passion et les applaudissements changeront de côté, et tout d’un coup ils délaisseront ces
cochers, ces chevaux qu’ils reconnaissent de loin et dont ils scandent le nom si souvent. Tant
de crédit, tant de prestige accordé à la plus vulgaire des tuniques, passe encore dans la
populace, plus vulgaire encore que la tunique, mais chez des gens sérieux ! Et quand je
songe qu’ils n’en ont jamais assez d’être assis devant un spectacle futile, sans intérêt, qui
n’en finit pas, je prends un certain plaisir à ne pas me laisser prendre à ce plaisir-là. (PL. J.,
Ep. IX, 6, 1–3)

380. La maison hantée


Il y avait à Athènes une maison vaste et spacieuse, mais mal famée et funeste. Dans le
silence de la nuit, on entendait un bruit de ferraille, et, si l’on tendait l’oreille plus attentive-
ment, un grincement de chaînes, d’abord assez lointain, puis tout proche. Peu après
apparaissait un spectre, un vieillard accablé de maigreur et de saleté, avec la barbe longue,
366 Maîtrise du latin par la pratique

la chevelure hirsute. Il portait aux pieds des entraves et aux mains des chaînes qu’il agitait.
De là, pour les occupants, des nuits sinistres et affreuses, passées à veiller dans la peur ;
l’insomnie entraînait la maladie et, à mesure que la terreur grandissait, la mort. Car même
pendant le jour, bien que le spectre eût disparu, le souvenir de son image traînait dans leurs
yeux, et la peur subsistait plus longtemps que les causes de la peur. Aussi la maison était-elle
à l’abandon et condamnée à rester vide, laissée tout entière à cette créature. Il y avait
cependant une affiche, au cas où quelqu’un, dans l’ignorance d’une telle calamité, voudrait
l’acheter ou la louer.
Arrive à Athènes le philosophe Athénodore. Il lit l’affiche et, quand il est informé du prix,
dont la modicité lui paraît suspecte, il se renseigne ; on lui apprend toute l’histoire et, en
dépit de cela, que dis-je !, à plus forte raison, il loue la maison. Quand le soir commence à
tomber, il se fait préparer un lit dans l’entrée de la maison, demande des tablettes, un stylet,
de la lumière. Il renvoie tous ses gens à l’intérieur ; lui concentre sa pensée, ses yeux, sa
main pour écrire, afin que son esprit inoccupé n’aille pas inventer des bruits de spectre et
de vaines frayeurs. D’abord, comme partout, le silence de la nuit ; puis des fers qu’on
secoue, des chaînes qu’on agite. Lui ne lève pas les yeux, ne lâche pas son stylet, mais
concentre son esprit pour s’interdire d’entendre. Alors le bruit augmente, se rapproche et
bientôt se fait entendre comme sur le seuil, puis comme s’il avait franchi le seuil. Il se
retourne, voit et reconnaît le spectre qu’on lui a décrit. Il était là, debout, et faisait un signe
du doigt, comme pour l’appeler. Celui-ci, en réponse, lui fait signe d’attendre un instant et se
penche de nouveau sur ses tablettes et son stylet. L’autre faisait du bruit avec ses chaînes
près de sa tête pendant qu’il écrivait. Se retournant de nouveau, il voit le spectre faire le
même signe qu’auparavant et, sans plus attendre, prend sa lampe et le suit. L’autre marchait
d’un pas lent, comme alourdi par ses chaînes. Après avoir tourné dans la cour de la maison,
il disparut subitement, laissant là celui qui l’accompagnait. Resté seul, il marque l’endroit
avec un tas d’herbes et de feuilles. Le lendemain, il va trouver les magistrats, leur conseille
de faire creuser l’endroit. On y découvre des ossements attachés par des fers et entremêlés,
que le corps décomposé par le temps et la terre avait laissés décharnés et rongés par des
chaînes. On les recueille et les enterre aux frais de la cité. Par la suite, une fois les mânes
ensevelis selon les rites, la maison s’en trouva débarrassée. (PL. J., Ep. VII, 27, 5–11)

381. Le lion d’Androclus


Au Cirque Maxime, on offrait au peuple une magnifique épreuve de chasse. Comme
j’étais justement à Rome, j’ai assisté à ce spectacle. Il y avait là quantité de bêtes féroces,
d’une taille peu commune ; toutes étaient extraordinaires par leur allure ou leur férocité.
Mais plus que tout, des lions monstrueux suscitaient l’admiration, l’un d’eux en particulier.
À lui seul, ce lion avait attiré l’attention et les regards de tous par son agressivité et sa taille,
son rugissement terrifiant et retentissant, sa force et sa crinière au vent. Dans le groupe
qu’on avait introduit pour affronter les bêtes, se trouvait l’esclave d’un ancien consul ; cet
esclave s’appelait Androclus. Dès que le lion le vit à distance, il s’arrêta net, comme étonné,
puis s’approche de l’homme lentement et paisiblement, comme pour le reconnaître. À ce
moment, il remue la queue doucement et calmement, comme le font souvent les chiens
affectueux ; il vient toucher l’homme, qui est comme paralysé par la peur, et lui lèche déli-
catement les jambes et les mains. Androclus, sous l’effet des caresses d’une bête aussi féroce,
reprend ses esprits, tourne peu à peu son regard pour observer le lion. Alors, comme s’ils
s’étaient reconnus l’un l’autre, on aurait cru voir un homme et un lion tout à leur joie se
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 367

congratuler. Par cette scène si extraordinaire, Androclus souleva les plus vives acclamations
du public et fut appelé par l’empereur, qui lui demanda pour quelle raison ce lion si redou-
table l’avait épargné lui seul. Androclus raconte alors une histoire merveilleuse et éton-
nante.
« Alors que mon maître, dit-il, était proconsul d’Afrique, je fus contraint, en raison des
coups injustes que je recevais tous les jours, de m’enfuir de chez lui ; afin de trouver des
cachettes plus sûres pour échapper à mon maître, le gouverneur de la province, je me retirai
dans les plaines sableuses et désertes, et j’étais décidé, si la nourriture venait à manquer, à y
chercher la mort, d’une manière ou d’une autre. Une fois, dit-il, au milieu du jour, sous un
soleil dévorant et brûlant, ayant trouvé une grotte isolée et secrète, j’y pénètre et m’y cache.
Peu de temps après, ce lion arrive dans la même grotte, une patte blessée et en sang, pous-
sant des gémissements et des grognements pour se plaindre de la douleur et de la souffran-
ce provoquées par sa blessure. » Et là, dit-il, dès qu’il vit le lion s’approcher, son esprit fut
terrifié et paralysé par la peur. « Mais, une fois entré dans ce repaire qui était le sien, quand
le lion me voit me terrer à distance, il s’approcha, doux et paisible, souleva une patte et
parut me la montrer et me la tendre comme pour demander des soins. Alors, dit-il, je retirai
une très grosse racine enfoncée dans la plante de sa patte, je fis sortir le pus qui s’était
formé à l’intérieur de la plaie et, sans trop de peur désormais, je la séchai en profondeur et
essuyai le sang. Soulagé par mon aide et par mes soins, avec sa patte dans mes mains, il se
coucha, se reposa et, à partir de ce jour, nous avons, moi et le lion, partagé pendant trois
années entières la même grotte et la même nourriture. Car les plus beaux morceaux des
bêtes qu’il chassait, il me les rapportait à la grotte ; n’ayant guère de feu, je les mangeais en
les faisant griller au soleil de midi.
Mais quand j’en eus assez, dit-il, de cette vie sauvage, je quittai la grotte un jour que le
lion était parti à la chasse. Après avoir marché pendant près de trois jours, je fus repéré par
des soldats qui m’arrêtèrent et m’emmenèrent d’Afrique à Rome, chez mon maître. Celui-ci
me fit aussitôt condamner à mort et livrer aux bêtes. Et je comprends, dit-il, que ce lion,
capturé lui aussi après mon départ d’Afrique, me remercie maintenant de l’avoir secouru et
soigné. » Voilà, selon Apion, le récit que fit Androclus. Toute l’histoire fut écrite sur un
panneau qu’on fit circuler pour en informer le public ; aussi, à la demande générale,
Androclus fut affranchi et acquitté, et se vit offrir le lion par un vote du peuple. « Par la
suite, dit-il, on voyait Androclus, tenant le lion par une simple laisse, se promener en ville,
faire le tour des tavernes, recevoir de l’argent, le lion être couvert de fleurs et les gens dire
partout sur leur passage : ‘Voici le lion qui a accueilli l’homme ; voici l’homme qui a soigné
le lion.’ » (APION, 616 F 5 Jacoby [= AULU-GELLE, V, 14, 5–30])

382. Lettre de Cornélie à son fils C. Gracchus


Il est beau, diras-tu, de se venger de ses ennemis. Nul ne peut avoir d’ambition plus gran-
de ou plus belle, j’en suis convaincue, si d’aventure il arrive à ses fins sans porter atteinte à
la république. Mais, dans la mesure où c’est impossible, pour longtemps encore et à bien des
égards, j’aime mieux voir nos ennemis ne pas disparaître et continuer d’être les mêmes
qu’aujourd’hui, plutôt que de voir la république aller à sa ruine et à sa perte. (…)
J’oserais en faire le serment solennel : à l’exception des assassins de Tibérius Gracchus,
nul ennemi ne m’a infligé autant de mal ni de douleur que toi en cette circonstance, toi qui
aurais dû, survivant à tous les enfants que j’ai eus auparavant, tenir leur place et veiller à
me causer le moins de tracas possible dans mes vieux jours, toi qui, dans tous tes actes,
368 Maîtrise du latin par la pratique

devais chercher avant tout à m’être agréable et à éviter scrupuleusement de rien entrepren-
dre d’important contre mon avis, quand il me reste peu de temps à vivre. Ce temps si court
ne suffira-t-il donc pas à me donner la satisfaction de te voir renoncer à t’opposer à moi et à
vouloir la ruine de la république ? Quel répit y aura-t-il enfin ? Quand donc cessera cette
folie dans notre maison ? Quand donc pourra-t-on en avoir raison ? Quand donc arrêterons-
nous de nous faire souffrir, nous-mêmes ainsi qu’autrui ? Quand donc cesserons-nous de
jeter sans scrupule le désordre et la confusion dans la république ? Mais si rien de tout cela
n’est possible, après ma mort, brigue le tribunat ; vas-y, tu feras à ta guise, quand je ne serai
plus là pour le voir. Après ma mort, tu offriras un sacrifice à mon intention et tu invoqueras
notre dieu ancestral. À ce moment-là, tu n’auras pas honte d’implorer les dieux de ceux-là
même que tu auras délaissés et abandonnés quand ils étaient vivants et à tes côtés ? Puisse
le grand Jupiter ne pas permettre que tu persévères dans cette voie et qu’une telle folie te
vienne à l’esprit ! D’ailleurs, si tu persévères, je crains que, pour le reste de ta vie, tu sois la
proie d’un tel chagrin par ta faute, que tu ne pourras plus en aucune circonstance vivre en
paix avec toi-même. (CORN. NÉP., fr. 15 Marshall)

5.2. Thèmes d’application

De uita Ciceronis

383. M. Tullius Cicero, prope Arpinum e gente equitum Romanorum parum clara ortus, a
pueritia magnus orator fieri parauit : puer enim operam dedit ut omnibus magistris suis
satisfaceret ; adulescens omnibus doctrinis illo tempore cognitis erudiri conatus est ; sed
praesertim iurisconsultorum responsa et sermones magnorum qui tum florebant oratorum,
in primis Crassi Antoniique, audiebat. Sex et uiginti annos natus, Roscii causam aduersus
Chrysogonum, Syllae libertum, defendere ausus est. Neque enim dictatoris potentia nec
preces nec minae obstiterunt quin potentissimum aduersarium aggrederetur. Sed post tan-
tam audaciam non commisit ut Romae permaneret, atque in Graeciam profectus est, quo ut
se conferret admonitus erat, ut in arte dicendi proficeret. Vnde cum rediit, Siculi ab eo
petierunt ut Verrem praetorem suum iudicio persequeretur.

384. Quis Verres esset nunc ignoraremus, nisi ei contigisset ut a Cicerone accusaretur.
Per hunc enim nouimus quae fuerit eius adulescentia, libidinibus lasciuiaeque omnino
dedita ; per hunc quoque nouimus quantorum omnis generis scelerum a Siculis insimulatus
sit. Ciceronis orationes cum legimus, nescimus utrum praetorum quorundam in prouinciis
saeuitiam an Ciceronis, qui eos indicet, fortitudinem magis admiremur. Nihil enim, nec
publica priuataue bona, nec deorum templa, nec subiectorum iura, nec nominis Romani
maiestatem Verres intactum reliquerat. At Cicero non solum inuisum nobis Verrem efficit,
sed etiam, cum sciat quanta uis ridiculi sit, saepe nobis Verrem eo modo depingit ut inter-
dum dubitemus utrum Verrem irridere an ei succensere nos deceat. Ita risum et iram mis-
cendo sontem tam grauiter oppressit ut Verres, priusquam damnaretur, aufugerit. Neque
ubi nec quando Verres mortuus sit compertum habemus.

385. Catilina, indignatus quod consul creari non potuisset, ciuium caedem urbisque in-
cendium parabat. Quae autem sibi proposuerat non dubitari potest quin perfecturus fuerit,
nisi Cicero, qui tum consul erat, iis obstitisset ; at Cicero dubitare poterat num futurum esset
ut a toto senatu sustentaretur ; non dubitauit tamen inuisa ista consilia in curia ipsa
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 369

denuntiare. Catilina igitur ei minitans recessit atque in Etruriam copias suas conuenit, sed
qui eius coniurationis socii erant Romae manebant. Tunc a legatis Allobrogum admonitus
quae ii sibi proponerent, eos in Italiam Gallos arcessere uelle ac fore ut Roma deleretur,
Cicero coniuratos in curiam conuocauit, deinde imperauit ut in carcerem conicerentur ac
supplicia afficerentur. Tum populum monuit quae fecisset, quae pericula obiisset, se rei pu-
blicae utilitate coactum indicta causa in coniuratos animaduertisse, denique ut omnes ciues
gauderent quod res publica periculum effugisset, quo grauius numquam ullum adiisset.

386. Cicero, triennio ante quam consul creatus est, cum praetor urbanus esset, eloquen-
tia sua effecerat ut Pompeio bellum aduersus Mithridatem gerendum mandaretur. At anno
sescentesimo nonagesimo sexto, quattuor annis postquam parens patriae appellatus erat,
quod Romam a furoribus Catilinae liberauerat, ob eandem hanc causam Clodio tribuno auc-
tore ex urbe exterminatus est. Pompeius autem, qui cum Caesare, Clodii amico, societatem
iunxerat, nihil egit ut Ciceronem seruaret. Qui in Graecia exsulauit, quamdiu Clodius tribu-
nus fuit, donec alio tribuno Milone auctore in patriam reuocatus est. Vbi primum reuertit,
cum Pompeio in gratiam rediit, et cum hic frumento in Italiam conuehendo praepositus
esset, in Sardiniam profectus est, ut Pompeio in re frumentaria auxilio esset.

387. Quadriennio post, cum Milo Clodium interfecisset, Cicero eius causam suscepit, non
fortasse quod magni eum faceret, sed quod iudicabat Milonem, quoniam Clodius rei publi-
cae infestus esset, eius nece bene de patria meruisse. Mirandam igitur orationem Cicero
parauit, sed tunc etiam Pompeius, qui cum Caesare in gratiam iterum redierat, ei impedi-
mento fuit. Die dicta, cum Pompeii milites forum compleuissent, turbatus Cicero orationem
suam dicere nequiuit et Milo exsilio damnatus est.

388. Caesar et Pompeius Ciceronis eloquentiam pariter reformidabant. Itaque, quam-


quam omnia fecerat ut id uitaret, in Ciliciam abire pro consule coactus est. Quamuis
eloquens sis, malus imperator esse potes, ac Cicero in prouinciam a latronibus uastatam ac
Parthorum incursionibus obnoxiam pergebat. Sed, quamuis rei militaris rudis esset, felicis-
sime bellum gessit ; attamen, etsi a senatu supplicationes impetrauerat, perpetuo flagitabat
ut Romam rediret. Quanticumque enim laudem militarem faciebat, forensem pluris aesti-
mabat ; ceterum, ut res a se bene gestas numquam uerbis, auxerit, haud dubium est quin
prae ceteris laudibus eius militares laudes parui pretii sint. Tandem, quamquam eius
inimici resistebant, Romam tamen reuocatus est, in quam celerrime rediit.

389. Cicero reditum suum accelerauerat ut Caesarem et Pompeium in gratiam reconci-


liaret. Sed serus adueniebat. Senatus enim, ut Caesarem exercitu priuaret, eum e prouincia
sua decedere Romamque redire iusserat. Cicero tamen etiam tunc egit ut partes inter se
conciliaret bellumque imminens auerteret ; at Caesar, ut inimicos suas anteueniret, Rubico-
nem subito transiit ac Romam contendit. Pompeius autem, ne opprimeretur, urbem raptim
reliquit et mox cum copiis suis in Graeciam, ut bellum pararet, transuectus est. Cicero,
paulum cunctatus, ut eum conueniret nauem conscendit. Postero anno, in Pharsalia pugna
Pompeio attrito, Cicero, qui numquam eum nisi inuitus secutus erat, in Italiam regre-
diebatur, ut cum uictore in gratiam rediret.

390. Cicero Caesari numquam acriter infensus fuerat. Caesari autem Ciceronis amicitia
adeo opus erat, ut iis in gratiam reconciliari non difficile fuisset. Sed Cicero tantae curae
gloriam suam habebat, ut Caesare dictatore rebus publicis interesse noluerit eique tantum-
modo blanditus sit, ut ab eo ueniam pristinis sociis suis impetraret. Ibi tam callidus fuit ut
370 Maîtrise du latin par la pratique

Ligarium, Marcellum multosque alios eo modo seruare potuerit. Sed praesertim rure in
uillis suis uixit, ubi plurima inter sua rhetorica aut philosophica opera conscripsit, ita ut hic
annus, quamuis Ciceroni infelicissimus, nobis felicissimus et uberrimus fuerit.

391. Res iterum non ita cesserunt ut omnes crediderant. Caesaris enim potentia in rei
publicae ruinis stabiliter constituta esse uidebatur et Cicero putabat se, ut ueteranus miles,
multa stipendia annua emeritus, in agellum suum se recipit, ubi quiescat et decedat, ita in
uillis suis, philosophiam litterasque excolentem ultimos aetatis suae annos peracturum. At
Caesaris caedes a Cassio Brutoque facta eum ad res publicas gerendas subito reuocauit,
atque, ut inuitus ab iis abierat, ita libenter ad eas rediit ; quemadmodum enim artium
ingenuarum studium consolatio Ciceroni erat, sic eloquentia forensis uera eius erat uita.

392. Si Cassius et Brutus Caesare occiso sperabant fore ut res publica in pristinam digni-
tatem suam restitueretur, fallebantur ac se praue iudicauisse breui intellexerunt. Antonius
enim consul, quicquid Caesar aut promiserat aut cogitauerat, legibus efficiebat. Itaque in
Ciceronis epistulis illum quoque sensisse perspicimus nullum iam sibi locum in rebus publi-
cis superesse. « Si quidem Caesar obiit, inquit, nihilo minus seruimus ; et Caesaris caedes,
clarissimum illud facimus, nihil omnino prodest, si, postquam uiuo tyranno liberati sumus,
eidem mortuo nunc obtemperare debemus. Quod si Caesaris heres, Octauius, superior
euaserit, quid mutando profecerimus ? Sin autem Antonius Caesaris locum occupauerit,
peior tunc quam antea ciuitatis status erit. » Et ad Atticum scribebat : « De re publica despe-
randum esse credo. Si qui sunt adhuc Romae boni ciues, eam urbem relinquant in qua
nemini, nisi pessimis, locus sit. »
Quapropter de profectione sua ipse cogitauit : « Si in Graeciam, inquiebat, proficiscar, ibi
usque ad kalendas Ianuarias maneam. Tunc mutabuntur consules et, si Hirtius et Pansa,
consules designati, opera mea bonaque uoluntate egeant, redeam et in senatu rursus
sedeam ut iis opituler. » Profectus est igitur, sed Rhegii profectionem suam a Bruto pro
defectione habitam esse audiit ; tunc statim regressus est, ne quis dicere posset, si libertatis
ultimi defensores perituri essent, eos a se esse desertos.

393. Si illo tempore, sicut Caesare dictatore, Cicero rus recessisset, pulchrum quidem
aliquod eius opus haberemus, at eius gloria eo minor esset. Clarissimum enim inter eius
opera mors est. Quam per decem menses orationibus quattuordecim in Antonium habitis
parauit, quae uehementiores etiam sunt illis quas in Catilinam habuerat. Antonius autem, si
magnus ei fuisset animus, ignouisset ; at nihil nisi odisse sciebat. Octauius uero, cui Romam
aduenienti Cicero in senatu adfuerat, si gratus ei fuisset animus, beneficii eius memor esse
debebat ; nunc unum illud curabat, ut rerum potiretur, nec quicquam Ciceroni fecit, qui
optime de eo meritus esset.

394. Cicero paulisper de fuga cogitauit, sed procella inhibitus est ; tunc, quasi se procella
illa putaret a diis admoneri, Antonii sicarios oppertus est. Quibus, cum aduenerunt, iugulum
praebens se iugulandum tradidit. Caput et manus eius sicarii exciderunt, ac Fuluia, Antonii
uxor, acu linguam eius traiecit, quasi contumelia ista eximere quattuordecim orationes illas
potuisset, quibus Cicero Antonii nomen inquinauerat. Deinde caput et manus in rostris
exposita sunt, quae numquam postea uoce tam eloquenti personuerunt, tamquam eloquen-
tia, tanta contumelia perfectissimo oratori facta, e rostris in perpetuum expulsa esset.
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 371

5.3. Thèmes littéraires


395. De Romanorum sapientia
Prima specie ualde admirabile uidetur quod ex infinita Graeciae Italiaeque ciuitatum
multitudine una exstiterit quae ceteras in potestatem suam redigere potuerit. Cuius tamen
miraculi causas easdem fuisse facile reperias quae res humanas moderari solent. Vt enim
cuiusuis hominis, sic Romanorum haec fuit sapientia occasionibus uti.

396. Qua gente Catilina ortus sit


Peropportune Sallustius in Catilina describendo dicere exorditur eum nobili genere
natum, cum inde morum rationes melius intelligi possint. Erat enim unus Sergiorum, quae
gens tum Troiana uocabatur, cum ex Aeneadum cuiusdam stirpe se ortam profiteretur.

397. Quid occulti consilii Catilinae infuerit


Imperator hodie, cum in Romanis historiis eum librum legeret qui Catilinae coniuratio
inscribitur, res animo concipere non poterat ita gestas esse ut expositae essent. Catilinam
enim, quamuis scelestus fuisset, non nulla causa profecto esse adductum ; quam causam a
studio urbis potiundae non repetendam, quoniam accusaretur quod totam incendere uoluis-
set. Nouam potius factionem omnia in principem fracti consilii crimina congessisse quibus
in tali re opprimi solent. Quidam autem imperatorem admonuit, nisi ei bene successisset, id
ipsum necessario passurum fuisse.

398. Quomodo Aristoteles successorem delegerit


Narratur Aristotelis discipulos, cum magistrum aetate prouectum infirmissimaque
ualetudine esse uiderent, orauisse ut sibi successorem significaret, cumque duo tantum uiri
in eius schola digni essent qui deligerentur, Menedemus Rhodius Theophrastusque Eresius,
ut eius quem exclusurus esset honori parceret, hoc modo sententiam aperuisse : paucis post
diebus quam discipuli id orauissent, cum praesentes essent, simulauisse uinum quo uti
soleret sibi insalubre esse, afferri iussisse Rhodium aliquod uinum ac Lesbium ; dein, cum
utrumque degustauisset, Rhodium quidem firmum, Lesbium autem dulcius esse ideoque
huic se primas deferre dixisse.

399. De Anaxagora philosopho


Anaxagorae, inclito Atheniensi philosopho, qui recte Periclem erudiendum in primis
curauerat quique ei ad rem publicam administrandam ualde utilis fuerat, Pericles minus
aequo gratum animum exhibuit atque insimulatus est quod magistrum extremo uitae
tempore aliquantum neglexisset. Anaxagoras, cum uideret se esse aetate prouectum paupe-
remque ac derelictum, pallio se inuoluit uitamque finire inedia statuit. Quod auditum
Pericles aegerrime ferre uisus est, cumque Anaxagoram confestim adiisset, eum uehemen-
ter orauit ut consilium mutaret : miseram esse rem publicam quae tantum hominem amis-
sura esset, ipsumque infelicem quem fidelissimus consiliorum minister iam deficeret. Cui
cum morientem uultum ostendisset : « O Pericles, inquit, qui lucerna egent ei oleum infun-
dendum curant. »

400. De Diogene Cynico


Diogenes quondam, cum a piratis captus adductusque in forum uidisset Xeniadem quen-
dam, opimum hominem eleganterque uestitum : « Huic, inquit, uenire uolo, nam bono ero
mihi egere uidetur. » Tum Xeniadi, cum de pretio contendere uellet, dixit : « En, puer, fac ut
372 Maîtrise du latin par la pratique

quam minimo uirum emas. » Rogatus autem quidnam facere sciret, respondit sibi esse
artem hominibus imperandi. Pretio statuto Xeniadi dixit : « Nunc uide ut facias quaecumque
uolo, nam siue procuratore, siue medico me uteris, etsi tibi seruio, mihi parendum erit. »

401. Quomodo Cato Caesarem reprehenderit


CATO – Tu patriam si amauisses, te patria amauisset. Quem porro patria amat custodibus
non eget. Patria enim uniuersa eum custodit. Is denique maxime securus uiuit qui nihil nisi
bene facit, ita ut omnium intersit eum conseruari. Regnare uoluisti ac terrorem ciuibus ini-
cere. Itaque regnasti terroremque iniecisti. At ciues a rege simul ac terrore se liberauerunt.
Sic pereunt qui, dum se ab omnibus timeri cupiunt, ipsi omnia timere coguntur ab eis
quorum interest a rege occupato liberari.
CAESAR – At illa quam regiam appellas potestas iam necessaria erat. Roma enim cum
libertatem diutius tolerare non posset, dominum desiderabat. Pompeium autem domina-
tionem sibi meo damno suscipere pati non potui.
CATO – Regem igitur tollere debebas, non regnum ipse appetere. Ceterum si Romani
ignauiores erant quam ut domino iam carere possent, alteri praestabat tantum scelus conce-
dere. An latrones, cum uiatori spoliandi causa insidiantur, tam horribile scelus maturando
occupare decet ?

402. De controuersia inter Romulum et Remum


REMVS – Tandem, mi frater, in eandem condicionem reductus es qua ego iamdudum
utor. Non ergo operae pretium fuit me interficere. Nam ex aliquot illis annis quibus regnum
obtinuisti, cum lapsi sint, nihil iam restat ; quas placidius triuisses si pace fructus esses,
commune mecum faciendo regnum.
ROMVLVS – Quod si ita moderate uersatus essem, neque illam potentem urbem coluis-
sem nec fines imperii sic auxissem ut in hominum memoria permanerem.
REMVS – Minus potentem te esse praestabat, iustiorem uero ac magis pium. Quam rem
Minoi duobusque collegis defero, qui de te iudicium laturi sunt.
ROMVLVS – Id uero aegre fero ; de me enim uiuo nemo iudicium ferre ausus esset.
REMVS – Cruor autem meum, quo manus tuas tinxisti, hic efficiet ut damneris atque in
terra infamem te in aeternum reddet. Duas res cupiisti, imperium ac gloriam, quarum una
ita e manibus tuis effugit ut merum somnium fuisse constet. Quod uero ad gloriam attinet,
numquam eam adipisceris. Nemo enim uir clarissimus factus est qui non probus esset, ne-
que ulli licet diuinas uirtutes appetere nisi prius ab humanis sceleribus abstinuit. Quid !
cum tantum ab humanitate abesses ut postentum esse uidereris, heroem tamen esse conten-
debas ?
ROMVLVS – Tanta licentia erga me non impune utereris, cum urbem nostram describe-
bamus.
REMVS – Ita est ; quod profecto animaduerti uerum esse. At qui fit ut huc descenderis ?
Aiebant enim te diuum factum esse.
ROMVLVS – Populi mei culpa est, qui tam stolidus fuit ut id crediderit.

403. Racinius filio s(alutem) p(lurimam) d(icit)


Facere non possum, carissime fili, quin tibi dicam omnia quae de te mater ad me scrip-
serit mihi ualde placere. His enim ex epistulis animaduerti te omnis officii diligentissimum
esse, maxime autem Deum uereri illique libentissime inseruire ; quae quidem ut mihi sum-
ma uoluptas, ita maxima est felicitas quam tibi possum optare. Quo magis aetate procedas,
eo manifestius te compertum habiturum esse hanc unam esse felicitatem spero. Mihi autem
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 373

probatur ea ratio qua tempus et studia partiris, nisi quod uelim, dum schola uacat, Cicero-
nem tuum aliquantum retractes pulcherrimosque uel Horatii uel Vergilii locos in memo-
riam reducas, quibus optimis magistris uti potes, ut recte pureque cogitare et scribere
adsuescas.

404. Quomodo Aesopus cum Croeso egerit


Paulo post Croesus, rex Lydorum, Samiis denuntiauit ut sibi stipendiarii fierent ; sin ali-
ter, id illos se armis coacturum. Cum autem plerique ei parendum esse censerent, Aesopus
dixit Fortunam duas uias hominibus praebere : unam libertatis, initio quidem asperam
spinosamque, deinde autem pergratam, alteram seruitutis, cuius initia expeditiora essent,
ea autem quae sequerentur laboriosa. Qua ratione Samiis ut libertatem defenderent aper-
tius suadebat. Igitur Croesi legatum re minus feliciter gesta dimiserunt. Croeso autem ad eos
adgrediendos se paranti legatus dixit eum illos, dum secum Aesopum haberent, in dicionem
suam uix redacturum esse, adeo hominis sapientiae confiderent. Ita Croesus ad eos misit qui
eum accirent, pollicitus eos in libertate esse permansuros, si illum sibi tradidissent.
Principes quidem ciuitatis, his condicionibus commodis iudicatis, quietem suam haud nimis
magno sibi constaturam esse existimauerunt, etiamsi Aesopi incommodo emerent. Phryx
autem eos de sententia deterruit, dum narrat, cum lupi et oues pacem inter se fecissent, has
canes suas illis obsidibus dedisse ; itaque eas, iam defensoribus orbas, a lupis, minore labore
quam facere solerent, esse iugulatas. Qui apologus id ualuit ut Samii consilium inirent
prorsus contrarium ac cepissent. (Trad. L. Sausy)

405. Quanto usui sint fabellae


Plato, cum e re publica sua Homerum eiecisset, Aesopo locum honestissimum dedit.
Optat quidem ut infantes fabellas illas una cum lacte sugant ; imtricibus praecipit ut illas eos
doceant : neminem enim nimis mature prudentia ac uirtute adsuescere posse. Namque
consuetudines nostras potius quam corrigere cogamur, ut bonas faciamus, dum aut boni aut
mali nondum sint participes, elaboremus oportet. Ad hoc autem efficiendum quae ratio
docendi maiorem quam illae fabulae utilitatem adferre potest ? Puero dicas Crassum contra
Parthos euntem in illorum fines ingressum esse, nec prius quomodo illinc egressurus esset
considerauisse ; ex quo factum esse ut et ipse et exercitus eius, etsi ad recedendum omni ope
niteretur, perirent. Eidem puero dicas uulpem et hircum in imum puteum, ut sitim exstin-
guerent, descendisse ; uulpem quidem, sodalis humeris cornibusque pro scalis usam, inde
exiisse ; hircum uero, qui non tantum prouidisset, illic mansisse ; proinde in omni re consi-
derandum exitum esse. Rogo utrum exemplum pueri animum uehementius moturum sit :
nonne in hoc haerebit, ut mentis tenuitati congruentiore ac minus inaequali ? Ne mihi
quisquam opponat ipsas tam pueriles pueritiae cogitationes esse, ut alias quoque nugas iis
non deceat adiungi. Nugae specie tantum istae uidentur esse ; nam firmissimam reapse
significationem habent. (Trad. R. Waltz)

406. De liberae rei publicae primordiis


Pulsis regibus, imperium consulare, pro Seruii Tullii consiliis constitutum, mox populari
inuidia debilitatum est. Iam inde a primo consulatu, cum P. Valerius consul, uictoriis nobili-
tatus, in suspicionem apud ciues uenisset, necesse fuit, ut illis satisfieret, legem constituere
qua liceret aduersus senatum et consules ad populum prouocare in omnibus causis de ciue
puniendo. Tum pulsis Tarquiniis defensores adfuerunt. Regibus enim uicinis eorum exsi-
lium tamquam omnibus illatam iniuriam habentibus, Porsenna, rex Clusinorum, populi
Etruriae, bellum cum Romanis iniit. Vrbs in summum discrimen adducta ac prope capta
374 Maîtrise du latin par la pratique

Horatii Coclitis uirtute seruata est. Romani autem multa et clara facinora libertatis tuendae
causa fecerunt : Scaeuola, adulescens ciuis, igni manum admouit, quod Porsennam interfi-
cere non potuisset ; Cloelia uirgo regi admirationem audacia mouit. Itaque Porsenna
Romam dimisit omnique ope Tarquinii destituti sunt.

407. De Bruti consulis praeclara seueritate


Nos adhuc horrore afficit tristis Bruti consulis constantia, cum legimus in historiis eum
duos liberos ante oculos interfici iussisse, quod occultis artibus allecti essent quibus Tarqui-
nii Romae regnum restituere nitebantur. Quam igitur in amore libertatis populus confir-
matus est qui suam a seuero consule prolem libertati immolari uideret ! Non iam mirandum
est quod Romani ea spreuerunt quae populi finitimi conati sunt ut Tarquinios exterminatos
restituerent. Porsennae regi, qui illos tuendos frustra susceperat, constantia ostenderunt,
quamquam fame laborabant, se uelle saltem liberos mori. Populus etiam senatu ipso
constantior fuit Romanique omnes ad potentem illum regem, a quo in summum discrimen
nuper adducti erant, mandauerunt ut pro Tarquiniis intercedere desineret, cum, libertatis
causa omnia pericula adire parati, hostes potius quam tyrannos accepturi essent. Qua
populi ferocitate paucorumque ciuium audacia maiore quam humana attonitus, Porsenna
Romanos illa libertate quam tam acriter defenderent quiete frui sinere statuit.

408. De Reguli fide


Imperator ille, postquam annos nonnullos in uinculis retentus est, Romam missus est qui
captiuos permutandos proponeret, iureiurando addictus se rediturum esse, si res male
processisset. Is cum senatui causam itineris aperuisset, rogatus sententiam respondit se ut
senator ciuisque dicere iam non posse, cum ius illud amisisset ex quo in hostium manus
incidisset, sed quae sibi ut priuato uiderentur aperire non recusauit. Itaque plane negauit
permutandos esse captiuos ; rei publicae enim damno futurum esse tale exemplum. Se
quidem ita aetate esse prouectum ut mortem suam nihili facere deceret ; illorum autem in
manus uenisse plures duces Poenorum aetate uigentes atque eos qui de patria quam optime
mererentur. Tam nobilem atque inauditam sententiam haud facile probauit senatus ;
deinde exsul ille illustris, maximum amicorum dolorem et uxoris liberorumque lacrimas
neglegens, Roma profectus Carthaginem rediit, etsi haud inscius erat qualia supplicia
passurus esset.

409. Quid colloquii Hannibal et Scipio inter se habuerint


Postquam Hannibal in Africam peruenit, Scipioni proposuit ut colloquium inter se
haberent. Itaque quo tempore, quem in locum coirent statuerunt. Igitur illi duces, cum sua
aetate illustrissimi, tum digni qui cum eo compararentur, si quis uel rex uel imperator
praestantissimus exstitisset, quasi alter alterius conspectu attoniti mutuaque admiratione
occupati, paulisper conticuere. Tandem prior Hannibal locutus, cum Scipionem acute ac
lepide laudauisset, hortatus est ne claris suis uictoriis in errorem induceretur ; illi, quamuis
ad id temporis felix fuisset, metuendas esse fortunae uices ; se ipsum, ne procul exempla
arcesserentur, eius rei praeclarum documentum apparere ; nunc Scipionem similem esse
cui ipse ad Trasumennum lacum adque Cannas fuisset ; denique tempore melius quam ipse
uteretur, si, cum rebus potiretur, tunc pacem iniret.

410. De Aduatucis et Caesare


Aduatuci, cum e summis muris longo interuallo interiecto illam turrim aedificari cerne-
rent, Romanos irrisos contumaciter rogabant cuinam usui tam longinqua machina aduersus
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 375

se futura esset, uel num tantulae staturae homines (Caesar enim dicit Gallis, qui sint omnes
ingentis magnitudinis, Romanorum humilem staturam esse contemptui) tantos homines
tantasque uires habituri essent, ut tam ingenti pondere turrim in oppidi muros tollerent. At
cum turrim se mouentem et prope se accedentem uiderunt, tum nouo mirandoque specta-
culo attoniti legatos statim ad Caesarem miserunt : sese non dubitare quin dei pro Romanis
starent, cum ab illis facillime et celerrime altissimae grauissimaeque machinae promo-
uerentur ; sese igitur in fidem eiusque dicionem uenire ; at si, ut soleret, clementia usus
Aduatucorum gentem seruare uellet, se illum obsecrare ne armis suis priuarentur ; eis enim
sibi opus esse ad uicinos repellendos, qui omnes uirtuti suae inuiderent ; quin etiam se
malle, si necesse esset, a Romanis trucidari potius quam ab hominibus, quibus imperare ipsi
legitimum re iudicarent, omnis generis indignitates suppliciaque paterentur. Quibus Caesar
uitam libertatemque promisit si, antequam muri ariete quaterentur, arma traderent.

411. Vnde bella orta sint in libera re publica


Exactis autem regibus, Romani consules creauerunt annuos ; unde quoque ad tantam
euecti sunt potentiam. Huic uero liberae ciuitati, cuius magistratus, cum mutarentur
quotannis, in potestatibus eo modo agitabant ut digni aliis haberentur, nullum erat tempus
laudis cupiditate uacuum : hi enim patribus suadebant ut bellum populo proponerent,
cotidieque nouos ostendebant hostes. Satis autem iam et ipse senatus ad id propensus erat ;
nam, cum querelis postulationibusque semper a plebe fatigaretur, hanc ab inquietis curis ad
res foris conficiendas amouere quaeritabat. Atqui plebi quoque bellum fere semper place-
bat, quia praeda ita prudenter diuidebatur, ut omnes ex bello utilitatem caperent. Cum enim
in urbe Roma neque ulla mercatura esset neque ullae fere artes exercerentur, praedando
tantum ciues ditari poterant. Quapropter certae praedandi leges institutae erant. Namque
praeda in medium lata militibus diuidebatur : nec quicquam deerat, quia profecturi se nihil
priuatim seposituros esse coniurauerant. Nullus enim usquam populus obstrictus est maiore
iuris iurandi religione quam Romanus, qui semper eius militaris disciplinae nerui fuerunt.

412. Quantum disciplina militaris profuerit


Quotienscumque Romani se in discrimen adductos crediderunt aut aliquod detrimentum
resarcire uoluerunt, apud eos sollemne fuit disciplinam militarem confirmare. Cum bellan-
dum est contra Latinos, quae gens tam bello assueta erat quam ipsi, Manlius uim imperii
augere meditatur et filium, qui iniussu ducis uictor fuerat, interficit. Cum uero apud
Numantiam fusi sunt, Scipio Aemilianus primum omnibus deliciis quibus erant molliti pri-
uauit. Cum Romanae legiones in Numidia sub iugum missae sunt, illud dedecus Metellus
compensat, postquam eos coegit ad ueterum instituta redire. Marius, ut Cimbros Teutonas-
que profliget, prius flumina auertit ; et Sulla tantis operibus milites suos fatigat, bello contra
Mithridatem suscipiendo perterritos, ut proelium poscant ultro tamquam finem laborum.
P. Nasica, nulla re urgente, eis classem aedificandam imposuit : adeo magis otium quam
hostes formidabantur.

413. De senis cuiusdam apud Troglodytas sapientia


Troglodytae, cum, regione cotidie magis magisque frequentata, regem sibi deligendum
statuissent ac conuenisset ut iustissimo uiro corona deferretur, senem quendam uniuersi
obseruauerunt aetate longaque uirtute insignem, qui consilio adesse noluerat domumque
maestissimus reuerterat.
376 Maîtrise du latin par la pratique

Cui cum nuntiatum esset regem eum delectum : « Vtinam, inquit, Troglodytis in hoc non
noceam, ut nemo eorum me iustior habeatur. Quam mihi coronam defertis, si uultis,
accipiam sane, sed inuitus. At dolore, mihi credite, conficiar, qui infans liberos Troglodytas
uiderim idemque seruos senex. » Haec locutus, lacrimas profundere coepit : « Mene, inquit,
eo uiuum peruenisse ut diem tam funestum uiderem ! » Tum uoce seuera exclamauit : « O
Troglodytae, uirtutis uidelicet iam taedet. Nunc enim nullo duce uirtutem nisi uel inuiti cola-
tis, superesse non liceat et in eandem calamitatem incidatis ac maiores. Quod tamen iugum
uobis nimis durum esse uidetur potiusque ducitis principes imperium, moribus sane uestris
leuius. Sic enim exoptatas diuitias languidamque per ignauam uoluptatem uitam uos conse-
cuturos, uirtuteque, dummodo a maioribus sceleribus abstineatis, nihil iam opus fore. »

414. Quam pueriles sint disputationes de Homero


Hoc me in his perurbanis offendit quod patriae suae nihil prosunt, dum ingeniis ad
puerilia abutuntur. Nam eos, ubi Lutetiam adueni, ira incensos deprehendi, orta contro-
uersia qua nullam inaniorem excogitare queas : ueteris enim cuiusdam Graeci poetae fama
agebatur, qui et ubi gentium natus et quo tempore mortuus sit annum iam bis millesimum
incertum est. Egregium quidem poetam illum fuisse utraque pars confitebatur : ea tantum
quaestio erat, plusne an minus ei tribuendum esset. Quorum laudatorum, etsi omnes quanti
ille esset uere aestimare profitebantur, alteri tamen cumulatiore mensura utebantur. Haec
ipsa altercatio tam acris erat, ut toto pectore alteri alteros contumeliose increparent acerbe-
que irriderent. Itaque ego non minus disputandi rationem admirabar quam rem disputa-
tam. « Si quis umquam, mecum aiebam, eo temeritatis forte procedat, ut coram uno quouis
ex illis poetae Graeci defensoribus boni alicuius ciuis famam oppugnare audeat, is profecto
non parum grauiter refutetur. Credo enim hos studiosos, ut qui de mortuorum uirorum
fama tam molles sint ad offensionem accipiendam, ad famam uiuorum defendendam uehe-
menter exardescere posse. At, quicquid id est, utinam ne illius poetae obiurgatorum inimi-
citias umquam suscipiam, qui, quamquam in sepulcro annum iam bis millesimum conditus
est, facere non potuit quin eis inexpiabili odio esset. Nunc autem irritos ictus inferunt ; quid,
si ab hoste praesenti eorum furor concitaretur ? »

415. Quantum intersit antiquas linguas ediscere


Magna est quaestio utrum antiquae linguae dignae sint quae tam longo impenso tempore
discantur an pretiosa illa adulescentulorum aetas ad maioris ponderis studia conferenda sit.
Ego uero, siue ratione siue opinione falsa inductus, uix aliquem crediderim antiquis litteris
carere posse. In quibus ea soliditas, is lepos, ea uis inest, ut magnis capitibus semper uolup-
tati sint. Studium uero antiquarum linguarum et multo breuius fieri et fructuosis notionibus
misceri posse existimo. Etenim, cum uerbis discendis qui scholas constituerunt nimium
pondus spatiumque plerumque tribuerint, nunc in locum uerborum res ipsae substituendae
sunt. (Trad. R. Waltz)

416. Qua ratione scriptores Latini legendi sint


Multi, cum Liuii libros legunt, quaecumque ad religionem pertinent, quidquid ad super-
stitionem Romanam respicit, mente detrahere solent. Si quem enim uirum hic rerum
scriptor dicentem facit auspicia fausta esse aut dira, deos iratos aut expiatos, prodigiis res
aduersas aut secundas portendi, id artificium rhetoricum esse existimantes, praetermittunt.
Quae consuetudo uitiosae est rationis. Nam si apud Liuium religiones superstilionesque
Romanae tantum loci obtinent, opinari debemus istas religiones ueras fuisse istasque super-
stitiones apud Romanos plurimum ualuisse.
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 377

Itaque ueterum scripta quam maxime litterate interpretari oportet. Liuio miraculum illud
Naeuii auguris narrante, ea lege tenemur ut iudicemus non miraculum re ipsa effectum esse,
sed aequales omnesque posteros hoc credidisse ; quae res, ad historiae fidem, magni est
momenti. Cum autem alio loco Liuius imperatorem Romanum longa oratione dicentem facit
deos ei hosti esse iratos, qui ius quoddam religiosum neglexerit aut uiolauerit, ne dicamus
Liuium illam orationem, ut rem narratam ornaret suamque dicendi facultatem illustraret,
finxisse, sed hoc nobis est credendum, in illa oratione, ea quae eo tempore de quo loquitur
homines uulgo sentirent, eum reddidisse. (Trad. L. Sausy)

417. Quam incerta sit priscorum Romanorum historia


Tenebrae quibus priscorum temporum historia erat obscurata, et fabulae quibus erat
impedita, et ipsa ex illa rerum confusione ueritatem eruendi difficultas, eae fuerunt causae
cur Cicero prohibitus esset patriae suae historiam adgredi. Qui non eo contentus quod
multis aliis praeclaris operibus hanc honestauerat, uoluit etiam illa sibi eam historiam
acceptam referret, quae et libenter legeretur et digna esset quae posteritatis memoriae
traderetur. Non solum fatebatur nullum munus esse quod magis esset oratoris idque adoriri
ipse consilium inierat, sed, Quinto fratre et Attico amico hoc ei suadentibus, rem non negat.
Cum autem iam paratus est eorum precibus cedere, nulla est eis alia controuersia nisi
utrum ab Vrbe condita historiam incipiat an tantum res extremis temporibus actas scribat.
Hoc uero probat Atticus affirmatque ei haec tempora amplam materiam esse praebitura,
cum de factis sui Pompei praeclaris locum multa dicendi ei sint datura atque etiam res quas
suo ipse in consulatu gesserit contineant. Haec addit : « Multo malo enim de his temporibus
scribere, potius quam, ut est in prouerbio, de Remo Romuloque nugetur. »
Igitur magnus ille uir, ut apparet, hoc infra se futurum fuisse iudicabat, si eas fabulas
iterauisset, quibus id expletum erat quod de Romae principiis ignorabatur. Nam, ut optabat
ut sibi magnam gratiam Romani ex eo haberent quod suas res gestas praeclare scripsisset,
ita ei persuasum erat oportere, ut hoc tale fieret, non usque ab illis priscis temporibus eas
repetere, de quibus nihil certi, nihil firmi adseuerari posset, utpote cum et commentarii et
illarum aetatum monumenta omnino deessent. (Trad. L. Sausy)

418. Qua sollertia Zadig fuerit


Mercator quidam nobilitatus, Babylone natus, in India mortuus est postquam heredes
aequa ex parte duos filios fecit, cum soror eorum in matrimonium collocauisset ; dono etiam
triginta milium aureorum donandus erat utercumque filiorum patrem magis diligere iudi-
catus esset. Maior igitur natu ei sepulcrum condidit ; minor autem hereditatis suae parte
sororis dotem auxit. Cum uniuersi dicerent maiorem filium patrem magis diligere minorem-
que uero sororem malle eoque maiorem triginta milibus aureorum donandum esse, Zadig,
cum singulos arcessisset, maiori dixit : « Pater tuus non mortuus est exque extrema ualitu-
dine sanatus est ; Babylonem mox redibit. » — « Deo gratias ! inquit adulescens ; sed quanti
mihi fuit illud sepulcrum ! » Minor autem, cum Zadig ei idem dixisset : « Deo gratias !,
inquit, omnia quae habeo patri reddam, sed pace eius uelim sororem iis frui quibus eam
donaui. » — Tum Zadig : « Nihil reddes, inquit, immo triginta milia aureorum accipies : tu
enim patrem magis diligis. »

419. De Diocletiani recessu


Breui ad litus Saloninum appuli, ubi quaesii ubinam esset Diocles, quondam Diocletianus
imperator. Cum autem eum in hortis suis ad quartum ab urbe lapidem habitare audiissem,
illuc pedibus me contuli. Postquam in Dioclis uillam ueni, areas transii, ubi neque in
378 Maîtrise du latin par la pratique

satellites neque in custodes incidi. Passim autem serui in agrestibus operibus occupati erant.
Quare cum nescirem quem alloquerer et hominem quendam aetate prouectum in horto
laborantem adspexissem, ad eum appropinquaui rogaturus ubinam uersaretur ille princeps
quem requirerem. « Ego sum Diocles » respondit senex, qui opus suum non intermisit. « Si
quid habes quod mihi dicere uelis, sententiam aperire tibi licet. » Cum stupore obmutes-
cerem : « Quid ? inquit Diocletianus, quo negotio huc adduceris ? Rarane semina habes quae
mihi dare possis ? Visne pro seminibus meis tua mutare ? » Tunc seni imperatori litteras
uestras tradidi uerbisque meis expressi quam miseri essent Romani et quam uehementer
Christiani eum iterum rei publicae praeesse cuperent. Tunc Diocletianus, opus suum inter-
mittens, exclamauit : « Vtinam illi a quibus missus es haec olera, sicut tu, conspicerent quae
in agro Salonino manibus ipse excolo ! Tunc enim me ad imperium recipiendum non
urgerent. » Nullum aliud responsum ex illo expromere potui. Nam cum frustra persequi
uellem : « Operam tuam, abrupte dixit, mihi commoda : hic puteus est ; ego senex, tu iuue-
nis ; ex hoc puteo aquam mihi hauri, qua olera mea egent. » Quod ubi dixit, Diocletianus
tergum auertit et Diocles alueolum resumpsit.

420. De Sallustii uero ingenio


Sallustius ea mente historiam scribit ut suum ingenium potius quam res ipsas demons-
tret ; historiam enim perinde ac suam prouinciam Africam habet quaestui, uir sui diligens
scriptorque summi ingenii, minus in hoc occupatus ut legentes doceat quam ut bene dicat et
ab eis laudetur. Itaque in illis amplissimis documentis quae Ateius eius gratia collegit
tantummodo ea praeclara facte carpit, quae narrata ornatus accipiant et admirationem
excitent, bellum Iugurthinum, Catilinae coniurationem. Prooemiis uero operum suorum non
praetermittit quendam philosophiae clarum pannum adsuere, unde uir grauissimus intelli-
gendi et morum seuerus magister existimetur : hic libidinosorum hominum uituperationem,
illic uirtutis, cogitationis, animi, gloriae, postremo historiae laudationem. Ac tamen ut illas
seueras sententias et grandem illam uocem recte interpretemur, nos meminisse oportet
eum probri gratia e senatu motum esse. Aequitatemne semper seruauerit dubium est, si
consideratur quanta sollertia Ciceronis, inimici sui, gloriam obtexerit. Si quem depingit, sibi
non proponit ut solidam expressamque hominis depicti effigiem in animis imprimat, sed
uenustis contrariorum relationibus et sententiarum concinnitatibus aculeatisque adnomi-
nationibus inueniendis delectatur ; atque eo ipso tempore quo coniurati mortem obituri
sunt, ad Catonem Caesari comparandum commoratur, dum singulas uirtutes et circuituum
membra singula eo iudicio et ea ueritate opponit, quae admirationem moueant : mirandus
quidem scriptor, si minus cuperet esse admirationi. (Trad. L. Sausy)

421. De abbate Hieronymo Coignardo


Domini Hieronymi Coignardi abbatis, optimi magistri, uerba diligenter collegi. Fuit ille
uir summa doctrina et pietate, qui si minus anxio animo fuisset, uirtute adaequauisset
Rollinum abbatem, cui longe antecellebat cum scientiae uastitate tum ingenii altitudine. Eo
quidem inter perturbatae uitae iactationes Rollinum praestitit, quod Iansenii rationem
haudquaquam secutus est, ut qui firmissimo animo praeditus temerariarum sectarum ui
non permoueretur. Mihi ergo licet apud Deum testari fidem eum constanter seruauisse.
Hominum autem societatis ex eo ualde peritus fuit quod omnis generis circulis usus est ;
quae peritia haud dubium est quin ei multo usui fuisset ad res gestas populi Romani perscri-
bendas, quas credo litteris mandauisset Rollini exemplo, nisi defuissent otium spatiumque
temporis ac si uita eius cum ingenio aptius conuenisset. Quae autem de illo optimo uiro
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés 379

memorabo, ea ornamento his commentariis erunt. Vt enim Gellius, qui in Noctibus Atticis
pulcherrimos philosophorum locos contulit, utque Apuleius, qui Metamorphoseon libro
optimas Graecorum fabulas inseruit, quasi apis operam suscipio ut exquisitum mel colli-
gam. Nec tamen mihi ita indulgeam ut horum eximiorum scriptorum me aemulum esse
arbitrer, qui ex ipsis uitae memoriis neque ex multis libris omnes opes hauriam. Nihil uero
de me ipso praebeo nisi bonam fidem. Ac si quis umquam curiositate impulsus hos commen-
tarios legerit, simplicem tantum animum tam nudo aequabilique orationis genere usum
esse sane fatebitur. Simplicem enim me habuerunt omnes circuli in quibus uersatus sum,
nec fieri potest ut me mortuo scripta mea hanc opinionem infirment.

422. De Alexandro et Philippo medico


Alexander in Cilicia aliquamdiu commoratus est propter morbum quem nonnulli labo-
rum defatigatione ei accidisse tradunt. Inter ceteros medicos nemo auxilium ei afferre ausus
est, quod malum insanabile esset omnibusque remediis superius futurum quae adhiberi
possent ; metuebant enim ne, si eum ex morbo recreare non ualerent, a Macedonibus culpa-
rentur neue in eorum calumnias incurrerent. At Philippus Acarnan, cum regem grauissime
aegrotantem animaduerteret ac domini sui amicitiae confideret, ignauius se facturum ratus
est, si, dum eum in tanto periculo uitae uideret, uel ultima extremaque artis suae remedia
non experiretur, quantumuis ipse periculum adiret ; itaque medicinam Alexandro dare sta-
tuit atque ei suasit ut, si recuperatis uiribus mox bello reddi cuperet, audacter eam sumeret
ac biberet. Interim Parmenio e castris epistulam ad regem misit, qua monebat ut sibi ab isto
Philippo caueret, qui a Dario tentatus corruptusque esset. Quam epistulam lectam Alexan-
der nullique inter familiarissimos exhibitam sub puluinari deposuit ; ubi tempus sumendae
medicinae uenit, Philippus, medicamentum in calice positum manu gerens, in cubiculum
cum ceteris regis intimis amicis intrauit. Tunc Alexander epistulam ei porrexit et eodem
tempore medicinalem calicem libere accepit, ut non ostenderit se quicquam dubitare aut
suspicari.

423. Quo subtili animo Caesar fuerit


Caesar, cum exercitus rumore de ingenti multitudine hostium quam rex Iuba duceret
nonnihil perturbatus esset, ita opinionem suorum non refellit nec uim hostium minuit ut
contra, contione conuocata confirmandi cohortandique causa, ratione insolita usus sit : ne
diutius curarent percontari de hostium copiis, nam se quidem satis de ea re admonitum
esse. Tunc ementitus est numerum multo maiorem ipsa suorum fama, eo consilio usus quod
Cyrus dat apud Xenophontem ; atque ei non pariter decipiuntur qui spe pauciores re uera
hostes ac qui eos exspectatione pauciores postea plures re uera inueniunt.
In primis milites adsuefaciebat adeo parere ut non auderent ducis consilia uel perscru-
tari uel in controuersiam uocare, quae non pronuntiabat nisi peracturus ; atque ei libebat, si
quid compererant, e uestigio consilium mutare ad eos fallendos ; et saepe ideo, cum locum
castris delegisset, ultra iter continuabat, praesertim tempestate mala pluuiisque diebus.
Cum Heluetii, ineunte bello Callico, legatos ad eum misissent ut sibi facultatem itineris
faciendi daret per fines Romanorum, quamquam consilium ceperat per uim deterrendo-
rum, uultum tamen ad benignitatem composuit, ac responsum in aliquot dies distulit ut
spatium intercedere posset dum milites conuenirent. Miseros, qui nescirent quam pruden-
ter tempore uteretur ! Dictitauit enim artis imperatoriae maximam partem constare ex
occasiones non praetermittendi scientia diligentiaque, quae quidem in rebus ab eo gestis
insignis incredibilisque apparet.
380 Maîtrise du latin par la pratique

424. Quomodo Plutarchus cum seruo egerit


Seruus eius quidam, malus homo et prauus, cuius uero aures disputationibus philoso-
phorum aliquantisper imbutae erant, cum ob aliquod delictum suum Plutarchi iussu ueste
exutus esset, inter uapulandum principio muttiebat se immerito uerberari, qui extra culpam
esset ; postremo clamare incipiebat herumque consulto conuiciabatur atque ei obiciebat
eum qui se philosophum praedicaret reuera non esse ; se ab eo saepe audiisse turpe esse
irasci, eum etiam ipsa de re librum quendam edidisse. Quod uero, uehementi elatus ira,
iuberet seruum crudeliter uerberari, cum scriptis eius omnino dissentire. Ad haec Plutar-
chus, frigidissimo sedatissimoque animo : « Quid, inquit, homo rustice, qua ex re me nunc
iratum esse conicis ? Num uultus meus, uox, color, sermo me iratum tibi demonstrat ? Equi-
dem neque oculos meos feroces nec uultum perturbatum esse nec me formidolose clamare
sentio. Num erubesco ? Num spumas ex ore ago ? Num inuitus ea dico quorum futurum sit
ut me paeniteat ? Num exsilio ? Num ira perhorresco ? Haec enim sunt, mihi crede, uera
irae indicia. » Tum ad eum qui uerberabat conuersus : « Ne opus tuum, inquit, umquam
intermiseris, dum ego et iste disputamus. »

Ce chapitre de Montaigne n’est rien d’autre que la « translation » d’un chapitre d’Aulu-Gelle
rapportant les propos de son maître, L. Calvenus Taurus, pour illustrer l’« impassibilité » de
Plutarque. Voici, à titre de comparasion, le texte latin original.

Plutarchus seruo suo, nequam homini et contumaci, sed libris disputationibusque philo-
sophiae aures inbutas habenti, tunicam detrahi ob nescioquod delictum caedique eum loro
iussit. Coeperat uerberari et obloquebatur non meruisse ut uapulet ; nihil mali, nihil sceleris
admisisse ; postremo uociferari inter uapulandum incipit neque iam querimonias aut gemi-
tus eiulatusque facere, sed uerba seria et obiurgatoria : non ita esse Plutarchum ut philo-
sophum deceret ; irasci turpe esse ; saepe eum de malo irae dissertauisse, librum quoque de
ipsa re pulcherrimum conscripsisse ; his omnibus quae in eo libro scripta sint nequaquam
conuenire, quod prouolutus effususque in iram plurimis se plagis multaret. Tum Plutarchus
lente et leniter : « Quid autem, inquit, uerbero ? num ego tibi irasci uideor ? ex uultune meo
an ex uoce an ex colore an etiam ex uerbis correptum esse me ira intellegis ? mihi quidem
neque oculi, opinor, truces sunt neque os turbidum, neque inmaniter clamo, neque in
spumam ruboremue efferuesco, neque pudenda dico aut paenitenda neque omnino trepido
ira et gestio. Haec enim omnia, si ignoras, signa esse irarum solent. » Et simul ad eum qui
caedebat conuersus : « Interim, inquit, dum ego atque hic disputamus, tu hoc age. »
L. CALVENUS TAURUS, fr. 5 Lakmann (= AULU-GELLE, I, 26, 5–9)
► Annexes

Index

Tables
Déclinaisons et conjugaisons

Déclinaisons
1. Noms
1.1. Première et deuxième déclinaisons

1re décl. 2e décl.


F M M M M Nt
N. aqua animus ager puer uir templum
V. aqua anime ager puer uir templum
Acc. aquam animum agrum puerum uirum templum
G. aquae animi agri pueri uiri templi
D. aquae animo agro puero uiro templo
Abl. aqua animo agro puero uiro templo

N. aquae animi agri pueri uiri templa


V. aquae animi agri pueri uiri templa
Acc. aquas animos agros pueros uiros templa
G. aquarum animorum agrorum puerorum uirorum templorum
D. aquis animis agris pueris uiris templis
Abl. aquis animis agris pueris uiris templis

1.2. Trosième, quatrième et cinquième déclinaisons

3e décl. 4e décl. 5e décl.


Th. consonantique Th. vocalique (-i)
M-F Nt M-F Nt M-F Nt F
N. rex corpus ciuis mare manus cornu res
V. rex corpus ciuis mare manus cornu res
Acc. regem corpus ciuem mare manum cornu rem
G. regis corporis ciuis maris manus cornus rei
D. regi corpori ciui mari manui cornui rei
Abl. rege corpore ciue mari manu cornu re

N. reges corpora ciues maria manus cornua res


V. reges corpora ciues maria manus cornua res
Acc. reges corpora ciues (-is) maria manus cornua res
G. regum corporum ciuium marium manuum cornuum rerum
D. regibus corporibus ciuibus maribus manibus cornibus rebus
Abl. regibus corporibus ciuibus maribus manibus cornibus rebus
384 Maîtrise du latin par la pratique

2. Adjectifs
2.1. Première classe

Adjectifs en -us
M F Nt
N. bonus bona bonum
V. bone bona bonum
Acc. bonum bonam bonum
G. boni bonae boni
D. bono bonae bono
Abl. bono bona bono

N. boni bonae bona


V. boni bonae bona
Acc. bonos bonas bona
G. bonorum bonarum bonorum
D. bonis bonis bonis
Abl. bonis bonis bonis

Adjectifs en -er (type puer) Adjectifs en -er (type ager)


M F Nt M F Nt
N. miser misera miserum pulcher pulchra pulchrum
V. miser misera miserum pulcher pulchra pulchrum
Acc. miserum miseram miserum pulchrum pulchram pulchrum
G. miseri miserae miseri pulchri pulchrae pulchri
D. misero miserae misero pulchro pulchrae pulchro
Abl. misero misera misero pulchro pulchra pulchro

N. miseri miserae misera pulchri pulchrae pulchra


V. miseri miserae misera pulchri pulchrae pulchra
Acc. miseros miseras misera pulchros pulchras pulchra
G. miserorum miserarum miserorum pulchrorum pulchrarum pulchrorum
D. miseris miseris miseris pulchris pulchris pulchris
Abl. miseris miseris miseris pulchris pulchris pulchris

2.2. Deuxième classe


2.2.1. Thème vocalique (-i)

Adjectifs en -er, -is, -e Adjectifs en -is, -is, -e Adjectifs en -ns


Participes présents
M F Nt M F Nt M F Nt
N. acer acris acre fortis fortis forte ingens ingens ingens
V. acer acris acre fortis fortis forte ingens ingens ingens
Acc. acrem acrem acre fortem fortem forte ingentem ingentem ingens
G. acris acris acris fortis fortis fortis ingentis ingentis ingentis
D. acri acri acri forti forti forti ingenti ingenti ingenti
Abl. acri acri acri forti forti forti ingenti ingenti ingenti
amanti/e1 amanti/e1 amanti/e1
Déclinaisons et conjugaisons 385

N. acres acres acria fortes fortes fortia ingentes ingentes ingentia


V. acres acres acria fortes fortes fortia ingentes ingentes ingentia
Acc. acres2 acres2 acria fortes2 fortes2 fortia ingentes2 ingentes2 ingentia
G. acrium acrium acrium fortium fortium fortium ingentium ingentium ingentium
D. acribus acribus acribus fortibus fortibus fortibus ingentibus ingentibus ingentibus
Abl. acribus acribus acribus fortibus fortibus fortibus ingentibus ingentibus ingentibus
1
L’Abl. sg. du part. prés. est en -i ou en -e, selon qu’il est en fonction d’épithète (ardenti amore,
« (par) un amour ardent ») ou de verbe (domo ardente, « la maison brûlant » : Abl. absolu).
2
On trouve aussi les formes en -is à l’Acc. M. F. pl. (comme ciuis pour ciues) : acris, fortis, ingentis.

2.2.2. Thème consonantique

Adjectifs Comparatifs
M F Nt M F Nt
N. uetus uetus uetus doctior doctior doctius
V. uetus uetus uetus doctior doctior doctius
Acc. ueterem ueterem uetus doctiorem doctiorem doctius
G. ueteris ueteris ueteris doctioris doctioris doctioris
D. ueteri ueteri ueteri doctiori doctiori doctiori
Abl. uetere uetere uetere doctiore doctiore doctiore

N. ueteres ueteres uetera doctiores doctiores doctiora


V. ueteres ueteres uetera doctiores doctiores doctiora
Acc. ueteres ueteres uetera doctiores doctiores doctiora
G. ueterum ueterum ueterum doctiorum doctiorum doctiorum
D. ueteribus ueteribus ueteribus doctioribus doctioribus doctioribus
Abl. ueteribus ueteribus ueteribus doctioribus doctioribus doctioribus

3. Adjectifs-pronoms
3.1. Démonstratifs

Hic Iste Ille


M F Nt M F Nt M F Nt
N. hic haec hoc iste ista istud ille illa illud
Acc. hunc hanc hoc istum istam istud illum illam illud
G. huius huius huius istius istius istius illius illius illius
D. huic huic huic isti isti isti illi illi illi
Abl. hoc hac hoc isto ista isto illo illa illo

N. hi hae haec isti istae ista illi illae illa


Acc. hos has haec istos istas ista illos illas illa
G. horum harum horum istorum istarum istorum illorum illarum illorum
D. his his his istis istis istis illis illis illis
Abl. his his his istis istis istis illis illis illis
386 Maîtrise du latin par la pratique

3.2. Is – Idem – Ipse

Is Idem Ipse
M F Nt M F Nt M F Nt
N. is ea id idem eadem idem ipse ipsa ipsum
Acc. eum eam id eumdem2 eamdem2 idem ipsum ipsam ipsum
G. eius eius eius eiusdem eiusdem eiusdem ipsius ipsius ipsius
D. ei ei ei eidem eidem eidem ipsi ipsi ipsi
Abl. eo ea eo eodem eadem eodem ipso ipsa ipso

N. ei, ii1 eae ea eidem, ii-1 eaedem eadem ipsi ipsae ipsa
Acc. eos eas ea eosdem easdem eadem ipsos ipsas ipsa
G. eorum earum eorum eorumdem2 earumdem2 eorumdem2 ipsorum ipsarum ipsorum
D. eis, iis1 eis, iis1 eis, iis1 eisdem, iis-1 eisdem, iis-1 eisdem, iis-1 ipsis ipsis ipsis
Abl. eis, iis1 eis, iis1 eis, iis1 eisdem, iis-1 eisdem, iis-1 eisdem, iis-1 ipsis ipsis ipsis
1
On trouve aussi les formes contractées i, idem au N. M. Pl. et is, isdem aux D. Abl. pl.
2
On trouve plus souvent les formes assimilées (-md- > -nd-) : eundem, eandem, eorundem, earundem.

3.3. Pronoms personnels

1re pers. 2e pers. 3e pers.


réfléchi non réfléchi
M–F–Nt M–F–Nt M–F–Nt M F Nt
N. ego tu (V. tu) — — — —
Acc. me te se eum eam id
G. mei tui sui eius eius eius
D. mihi tibi sibi ei ei ei
Abl. me te se eo ea eo

N. nos uos (V. uos) — — — —


Acc. nos uos se eos eas ea
G. nostri / nostrum3 uestri / uestrum3 sui eorum earum eorum
D. nobis uobis sibi eis, iis4 eis, iis4 eis, iis4
Abl. nobis uobis se eis, iis4 eis, iis4 eis, iis4
3
Au G., nostrum, uestrum : génitif partitif ; nostri, uestri : autres compléments du nom.
4
On trouve aussi la forme contractée is aux D. Abl. pl.

3.4. Adjectifs possessifs

1re pers. 2e pers. 3e pers.


réfléchi non réfléchi
M–F–Nt M–F–Nt M–F–Nt M F Nt
Sg. meus, -a, -um tuus, -a, -um suus, -a, -um (eius5) (eius5) (eius5)
Pl. noster, -tra, -trum uester, -tra, -trum suus, -a, -um (eorum5) (earum5) (eorum5)
5
Le latin, dépourvu d’adj. poss. non réfléchi à la 3e pers., emploie le G. du pronom is (compl. du
nom), distinguant ainsi : eum – eius – eorum librum lego, « je lis ce – son – leur livre » ; eos – eius –
eorum libros lego, « je lis ces – ses – leurs livres ».
Déclinaisons et conjugaisons 387

3.5. Relatif (qui) et interrogatifs (qui, quis ; uter1)

Relatif qui Interrogatif qui(s) ? Interrogatif uter ?


M F Nt M F Nt M F Nt
N. qui quae quod A : qui quae A : quod uter utra utrum
P : quis P : quid
Acc. quem quam quod quem quam A : quod utrum utram utrum
P : quid
G. cuius cuius cuius cuius cuius cuius utrius utrius utrius
D. cui cui cui cui cui cui utri utri utri
Abl. quo qua quo quo qua quo utro utra utro

N. qui quae quae qui quae quae utri utrae utra


Acc. quos quas quae quos quas quae utros utras utra
G. quorum quarum quorum quorum quarum quorum utrorum utrarum utrorum
D. quibus quibus quibus quibus quibus quibus utris utris utris
Abl. quibus quibus quibus quibus quibus quibus utris utris utris
1
Même déclinaison pour les indéf. neuter, « ni l’un ni l’autre », et uterque, « l’un et l’autre ».

3.6. Adjectifs-pronoms indéfinis


Cf. p. 150–151 (tableau 46) la liste des indéfinis.

3.6.1. Aliquis (quis) – Quidam

Aliquis (quis) Quidam


M F Nt M F Nt
N. aliquis aliqua aliquod (P : -quid) quidam quaedam quoddam (P : quid-)
Acc. aliquem aliquam aliquod (P : -quid) quemdam quamdam quoddam (P : quid-)
G. alicuius alicuius alicuius cuiusdam cuiusdam cuiusdam
D. alicui alicui alicui cuidam cuidam cuidam
Abl. aliquo aliqua aliquo quodam quadam quodam

N. aliqui aliquae aliqua quidam quaedam quaedam


Acc. aliquos aliquas aliqua quosdam quasdam quaedam
G. aliquorum aliquarum aliquorum quorumdam quarumdam quorumdam
D. aliquibus aliquibus aliquibus quibusdam quibusdam quibusdam
Abl. aliquibus aliquibus aliquibus quibusdam quibusdam quibusdam

3.6.2. Nullus – Nemo – Nihil

Nullus Nemo Nihil


M F Nt M–F Nt
N. nullus nulla nullum nemo nihil
Acc. nullum nullam nullum neminem nihil
G. nullius nullius nullius (nullius2) (nullius rei3)
D. nulli nulli nulli nemini (nulli rei3)
Abl. nullo nulla nullo (nullo2) (nulla re3)
2
Les formes entre parenthèses sont empruntées à la décl. de nullus.
3
Les formes entre parenthèses sont empruntées à la décl. de nulla res.
388 Maîtrise du latin par la pratique

3.6.3. Alius – Alter

Alius Alter
M F Nt M F Nt
N. alius alia aliud alter altera alterum
Acc. alium aliam aliud alterum alteram alterum
G. (alterius1) (alterius1) (alterius1) alterius alterius alterius
D. (alteri1) (alteri1) (alteri1) alteri alteri alteri
Abl. alio alia alio altero altera altero

N. alii aliae alia alteri alterae altera


Acc. alios alias alia alteros alteras altera
G. aliorum aliarum aliorum alterorum alterarum alterorum
D. aliis aliis aliis alteris alteris alteris
Abl. aliis aliis aliis alteris alteris alteris
1
Les formes entre parenthèses sont empruntées à la décl. de alter.

3.6.4. Totus2 – Omnis

Totus Omnis
M F Nt M F Nt
N. totus tota totum omnis omnis omne
Acc. totum totam totum omnem omnem omne
G. totius totius totius omnis omnis omnis
D. toti toti toti omni omni omni
Abl. toto tota toto omni omni omni

N. toti totae tota omnes omnes omnia


Acc. totos totas tota omnes3 omnes3 omnia
G. totorum totarum totorum omnium omnium omnium
D. totis totis totis omnibus omnibus omnibus
Abl. totis totis totis omnibus omnibus omnibus
2
Même déclinaison pour solus, -a, -um, « seul ».
3
L’Acc. M. F. pl. est parfois en -is (comme ciuis).

3.7. Adjectifs numéraux


3.7.1. Adjectifs cardinaux déclinables (unus – duo – tres – milia)

Vnus Duo Tres Milia


M F Nt M F Nt M F Nt
N. unus una unum duo duae duo tres tres tria milia
Acc. unum unam unum duos duas duo tres tres tria milia
G. unius unius unius duorum duarum duorum trium trium trium milium
D. uni uni uni duobus duabus duobus tribus tribus tribus milibus
Abl. uno una uno duobus duabus duobus tribus tribus tribus milibus
Déclinaisons et conjugaisons 389

3.7.2. Adjectifs cardinaux, ordinaux, distributifs

Chiffres Cardinaux Ordinaux Distributifs


1 I unus, -a, -um primus, -a, -um (prior) singuli, -ae, -a
2 II duo, duae, duo secundus, -a, -um (alter) bini, -ae, -a
3 III tres, tres, tria tertius, -a, -um terni (trini), -ae, -a
4 IV= IIII quattuor quartus, -a, -um quaterni, -ae, -a
5 V quinque quintus, -a, -um quini, -ae, -a
6 VI sex sextus, -a, -um seni, -ae, -a
7 VII septem septimus, -a, -um septeni, -ae, -a
8 VIII octo octauus, -a, -um octoni, -ae, -a
9 IX = VIIII nouem nonus, -a, -um noueni, -ae, -a
10 X decem decimus, -a, -um deni, -ae, -a
11 XI undecim undecimus, -a, -um undeni, -ae, -a
12 XII duodecim duodecimus, -a, -um duodeni, -ae, -a
13 XIII tredecim tertius decimus, -a, -um terni deni, -ae, -a
14 XIV quattuordecim quartus decimus, -a, -um quaterni deni, -ae, -a
15 XV quindecim quintus decimus, -a, -um quini deni, -ae, -a
16 XVI sedecim sextus decimus, -a, -um seni deni, -ae, -a
17 XVII septemdecim septimus decimus, -a, -um septeni deni, -ae, -a
18 XVIII duodeuiginti duodeuicesimus, -a, -um duodeuiceni, -ae, -a
19 XIX undeuiginti undeuicesimus, -a, -um undeuiceni, -ae, -a
20 XX uiginti uicesimus, -a, -um uiceni, -ae, -a
21 XXI uiginti unus, -a, -um uicesimus primus, -a, -um uiceni singuli, -ae, -a
22 XXII uiginti duo, -ae, -o uicesimus secundus, -a, -um uiceni bini, -ae, -a
23 XXIII uiginti tres, -es, -ia uicesimus tertius, -a, -um uiceni terni, -ae, -a
24 XXIV uiginti quattuor uicesimus quartus, -a, -um uiceni quaterni, -ae, -a
25 XXV uiginti quinque uicesimus quintus, -a, -um uiceni quini, -ae, -a
26 XXVI uiginti sex uicesimus sextus, -a, -um uiceni seni, -ae, -a
27 XXVII uiginti septem uicesimus septimus, -a, -um uiceni septeni, -ae, -a
28 XXVIII duodetriginta duodetricesimus, -a, -um duodetriceni, -ae, -a
29 XXIX undetriginta undetricesimus, -a, -um undetriceni, -ae, -a
30 XXX triginta tricesimus, -a, -um triceni, -ae, -a
40 XL quadraginta quadragesimus, -a, -um quadrageni, -ae, -a
50 L quinquaginta quinquagesimus, -a, -um quinquageni, -ae, -a
60 LX sexaginta sexagesimus, -a, -um sexageni, -ae, -a
70 LXX septuaginta septuagesimus, -a, -um septuageni, -ae, -a
80 LXXX octoginta octogesimus, -a, -um octogeni, -ae, -a
90 XC nonaginta nonagesimus, -a, -um nonageni, -ae, -a
100 C centum centesimus, -a, -um centeni, -ae, -a
200 CC ducenti, -ae, -a ducentesimus, -a, -um duceni, -ae, -a
300 CCC trecenti, -ae, -a trecentesimus, -a, -um treceni, -ae, -a
400 CCCC quadringenti, -ae, -a quadringentesimus, -a, -um quadringeni, -ae, -a
500 D quingenti, -ae, -a quingentesimus, -a, -um quingeni, -ae, -a
600 DC sexcenti, -ae, -a sexcentesimus, -a, -um sesceni, -ae, -a
700 DCC septingenti, -ae, -a septingentesimus, -a, -um septingeni, -ae, -a
800 DCCC octingenti, -ae, -a octingentesimus, -a, -um octingeni, -ae, -a
900 DCCCC nongenti, -ae, -a nongentesimus, -a, -um nongeni, -ae, -a
1 000 M mille millesimus, -a, -um singula milia

2 000 MM = II duo milia bis millesimus, -a, -um bina milia

10 000 X decem milia decies millesimus, -a, -um dena milia

100 000 C centum milia centies millesimus, -a, -um centena milia

Le latin possède en outre des adverbes multiplicatifs (« x fois ») : semel, « une fois », bis, « deux
fois », ter, « trois fois », quater, « quatre fois » ; à partir de 5, ces adverbes sont en -ies : quinquies,
sexies, septies, octies, nonies, decies..., centies, ... milies..., centies milies.
390 Maîtrise du latin par la pratique

Conjugaisons
1. Première conjugaison : amare, -o, amaui, amatum, « aimer »

Voix active

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


amo amem
amas ames ama
Présent

amat amet amare amans, -ntis


amamus amemus
amatis ametis amate
amant ament
amabam amarem
amabas amares
Imparfait

amabat amaret
amabamus amaremus
amabatis amaretis
amabant amarent
amabo
Futur simple

amabis amato
amabit amato amaturum, -am, amaturus, -a,
amabimus -um esse -um
amabitis amatote
amabunt amanto
amaui amauerim
amauisti amaueris
Parfait

amauit amauerit amauisse


amauimus amauerimus
amauistis amaueritis
amauerunt (-re) amauerint
amaueram amauissem
amaueras amauisses
Plus-que-
parfait

amauerat amauisset
amaueramus amauissemus
amaueratis amauissetis
amauerant amauissent
amauero
amaueris
antérieur
Futur

amauerit
amauerimus
amaueritis
amauerint
Gérondif Supin
Acc. amandum Acc. amatum
G. amandi
D. amando
Abl. amando Abl. amatu
Déclinaisons et conjugaisons 391

Voix passive

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


amor amer
amaris (-re) ameris (-re) amare
Présent

amatur ametur amari


amamur amemur
amamini amemini amamini
amantur amentur
amabar amarer
amabaris (-re) amareris (-re)
Imparfait

amabatur amaretur
amabamur amaremur
amabamini amaremini
amabantur amarentur
amabor
Futur simple

amaberis (-re) amator


amabitur amator amatum iri
amabimur (invar.)
amabimini
amabuntur amantor
amatus sum
1
amatus sim
1

amatus es amatus sis


Parfait

amatus est amatus sit amatum, -am, amatus, -a, -um


amati sumus amati simus -um esse
amati estis amati sitis
amati sunt amati sint
amatus1 eram amatus1 essem
amatus eras amatus esses
Plus-que-
parfait

amatus erat amatus esset


amati eramus amati essemus
amati eratis amati essetis
amati erant amati essent
amatus1 ero
amatus eris
antérieur
Futur

amatus erit
amati erimus
amati eritis
amati erunt
Adjectif verbal
amandus, -a, -um
1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : amata sum, amatum sum, etc. ;
amatae sumus, amata sumus, etc.
Particularités des verbes déponents
Les verbes de la 1re conjugaison (hortari, -or, hortatus sum, « exhorter ») empruntent à la voix active :
– le part. prés. (hortans) et futur (hortaturus), d’où l’infin. futur (hortaturum esse), mais le part. pft
(hortatus), contrairement à amatus, a un sens actif ;
– le supin (hortatum, hortatu) ;
– le gérondif (ad hortandum, etc.).
Ils possèdent en outre un adjectif verbal (hortandus) à sens passif.
392 Maîtrise du latin par la pratique

2. Deuxième conjugaison : monēre, -eo, monui, monitum, « avertir »

Voix active

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


moneo moneam
mones moneas mone
Présent

monet moneat monēre monens, -ntis


monemus moneamus
monetis moneatis monete
monent moneant
monebam monerem
monebas moneres
Imparfait

monebat moneret
monebamus moneremus
monebatis moneretis
monebant monerent
monebo
Futur simple

monebis moneto
monebit moneto moniturum, -am, moniturus, -a,
monebimus -um esse -um
monebitis monetote
monebunt monento
monui monuerim
monuisti monueris
Parfait

monuit monuerit monuisse


monuimus monuerimus
monuistis monueritis
monuerunt (-re) monuerint
monueram monuissem
monueras monuisses
Plus-que-
parfait

monuerat monuisset
monueramus monuissemus
monueratis monuissetis
monuerant monuissent
monuero
monueris
antérieur
Futur

monuerit
monuerimus
monueritis
monuerint
Gérondif Supin
Acc. monendum Acc. monitum
G. monendi
D. monendo
Abl. monendo Abl. monitu
Déclinaisons et conjugaisons 393

Voix passive

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


moneor monear
moneris (-re) monearis (-re) monere
Présent

monetur moneatur moneri


monemur moneamur
monemini moneamini monemimi
monentur moneantur
monebar monerer
monebaris (-re) monereris (-re)
Imparfait

monebatur moneretur
monebamur moneremur
monebamini moneremini
monebantur monerentur
monebor
Futur simple

moneberis (-re) monetor


monebitur monetor monitum iri
monebimur (invar.)
monebimini
monebuntur monentor
monitus sum
1
monitus sim
1

monitus es monitus sis


Parfait

monitus est monitus sit monitum, -am, monitus, -a, -um


moniti sumus moniti simus -um esse
moniti estis moniti sitis
moniti sunt moniti sint
monitus1 eram monitus1 essem
monitus eras monitus esses
Plus-que-
parfait

monitus erat monitus esset


moniti eramus moniti essemus
moniti eratis moniti essetis
moniti erant moniti essent
monitus1 ero
monitus eris
antérieur
Futur

monitus erit
moniti erimus
moniti eritis
moniti erunt
Adjectif verbal
monendus, -a, -um
1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : monita sum, monitum sum,
etc. ; monitae sumus, monita sumus, etc.
Particularités des verbes déponents
Les verbes de la 2e conjugaison (uereri, -eor, ueritus sum, « craindre ») empruntent à la voix active :
– le part. prés. (uerens) et futur (ueriturus), d’où l’infin. futur (ueriturum esse), mais le part. pft
(ueritus), contrairement à monitus, a un sens actif ;
– le supin (ueritum, ueritu) ;
– le gérondif (ad uerendum, etc.).
Ils possèdent en outre un adjectif verbal (uerendus) à sens passif.
394 Maîtrise du latin par la pratique

3. Troisième conjugaison : legĕre, -o, legi, lectum, « lire »

Voix active

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


lego legam
legis legas lege
Présent

legit legat legĕre legens, -ntis


legimus legamus
legitis legatis legite
legunt legant
legebam legerem
legebas legeres
Imparfait

legebat legeret
legebamus legeremus
legebatis legeretis
legebant legerent
legam
Futur simple

leges legito
leget legito lecturum, -am, lecturus, -a, -um
legemus -um esse
legetis legitote
legent legunto
legi legerim
legisti legeris
Parfait

legit legerit legisse


legimus legerimus
legistis legeritis
legerunt (-re) legerint
legeram legissem
legeras legisses
Plus-que-
parfait

legerat legisset
legeramus legissemus
legeratis legissetis
legerant legissent
legero
legeris
antérieur
Futur

legerit
legerimus
legeritis
legerint
Gérondif Supin
Acc. legendum Acc. lectum
G. legendi
D. legendo
Abl. legendo Abl. lectu
Déclinaisons et conjugaisons 395

Voix passive

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


legor legar
legeris (-re) legaris (-re) legere
Présent

legitur legatur legi


legimur legamur
legimini legamini legimini
leguntur legantur
legebar legerer
legebaris (-re) legereris (-re)
Imparfait

legebatur legeretur
legebamur legeremur
legebamini legeremini
legebantur legerentur
legar
Futur simple

legeris (-re) legitor


legetur legitor lectum iri
legemur (invar.)
legemini
legentur leguntor
lectus sum
1
lectus sim
1

lectus es lectus sis


Parfait

lectus est lectus sit lectum, -am, -um lectus, -a, -um
lecti sumus lecti simus esse
lecti estis lecti sitis
lecti sunt lecti sint
lectus1 eram lectus1 essem
lectus eras lectus esses
Plus-que-
parfait

lectus erat lectus esset


lecti eramus lecti essemus
lecti eratis lecti essetis
lecti erant lecti essent
lectus1 ero
lectus eris
antérieur
Futur

lectus erit
lecti erimus
lecti eritis
lecti erunt
Adjectif verbal
legendus, -a, -um
1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : lecta sum, lectum sum, etc. ;
lectae sumus, lecta sumus, etc.
Particularités des verbes déponents
Les verbes de la 3e conjugaison (sequi, -or, secutus sum, « suivre ») empruntent à la voix active :
– le part. prés. (sequens) et futur (secuturus), d’où l’infin. futur (secuturum esse), mais le part. pft
(secutus), contrairement à lectus, a un sens actif ;
– le supin (secutum, secutu) ;
– le gérondif (ad sequendum, etc.).
Ils possèdent en outre un adjectif verbal (sequendus) à sens passif.
396 Maîtrise du latin par la pratique

4. Quatrième conjugaison : audire, -io, audi(u)i, auditum, « entendre »

Voix active

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


audio audiam
audis audias audi
Présent

audit audiat audire audiens, -ntis


audimus audiamus
auditis audiatis audite
audiunt audiant
audiebam audirem
audiebas audires
Imparfait

audiebat audiret
audiebamus audiremus
audiebatis audiretis
audiebant audirent
audiam
Futur simple

audies audito
audiet audito auditurum, -am, auditurus, -a, -um
audiemus -um esse
audietis auditote
audient audiunto
audi(u)i audi(u)erim
audi(u)isti audi(u)eris
Parfait

audi(u)it audi(u)erit audi(u)isse


audi(u)imus audi(u)erimus
audi(u)istis audi(u)eritis
audi(u)erunt (-re) audi(u)erint
audi(u)eram audi(u)issem
audi(u)eras audi(u)isses
Plus-que-
parfait

audi(u)erat audi(u)isset
audi(u)eramus audi(u)issemus
audi(u)eratis audi(u)issetis
audi(u)erant audi(u)issent
audi(u)ero
audi(u)eris
antérieur
Futur

audi(u)erit
audi(u)erimus
audi(u)eritis
audi(u)erint
Gérondif Supin
Acc. audiendum Acc. auditum
G. audiendi
D. audiendo
Abl. audiendo Abl. auditu
Déclinaisons et conjugaisons 397

Voix passive

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


audior audiar
audiris (-re) audiaris (-re) audire
Présent

auditur audiatur audiri


audimur audiamur
audimini audiamini audimini
audiuntur audiantur
audiebar audirer
audiebaris (-re) audireris (-re)
Imparfait

audiebatur audiretur
audiebamur audiremur
audiebamini audiremini
audiebantur audirentur
audiar
Futur simple

audieris (-re) auditor


audietur auditor auditum iri
audiemur (invar.)
audiemini
audientur audiuntor
auditus sum
1
auditus sim
1

auditus es auditus sis


Parfait

auditus est auditus sit auditum, -am, auditus, -a, -um


auditi sumus auditi simus -um esse
auditi estis auditi sitis
auditi sunt auditi sint
auditus1 eram auditus1 essem
auditus eras auditus esses
Plus-que-
parfait

auditus erat auditus esset


auditi eramus auditi essemus
auditi eratis auditi essetis
auditi erant auditi essent
auditus1 ero
auditus eris
antérieur
Futur

auditus erit
auditi erimus
auditi eritis
auditi erunt
Adjectif verbal
audiendus, -a, -um
1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : audita sum, auditum sum, etc. ;
auditae sumus, audita sumus, etc.
Particularités des verbes déponents
Les verbes de la 4e conjugaison (largiri, -ior, largitus sum, « donner ») empruntent à la voix active :
– le part. prés. (largiens) et futur (largiturus), d’où l’infin. futur (largiturum esse), mais le part. pft
(largitus), contrairement à auditus, a un sens actif ;
– le supin (largitum, largitu) ;
– le gérondif (ad largiendum, etc.).
Ils possèdent en outre un adjectif verbal (largiendus) à sens passif.
398 Maîtrise du latin par la pratique

5. Cinquième conjugaison : capĕre, -io, cepi, captum, « prendre »

Voix active

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


capio capiam
capis capias cape
Présent

capit capiat capĕre capiens, -ntis


capimus capiamus
capitis capiatis capite
capiunt capiant
capiebam caperem
capiebas caperes
Imparfait

capiebat caperet
capiebamus caperemus
capiebatis caperetis
capiebant caperent
capiam
Futur simple

capies capito
capiet capito capturum, -am, capturus, -a, -um
capiemus -um esse
capietis capitote
capient capiunto
cepi ceperim
cepisti ceperis
Parfait

cepit ceperit cepisse


cepimus ceperimus
cepistis ceperitis
ceperunt (-re) ceperint
ceperam cepissem
ceperas cepisses
Plus-que-
parfait

ceperat cepisset
ceperamus cepissemus
ceperatis cepissetis
ceperant cepissent
cepero
ceperis
antérieur
Futur

ceperit
ceperimus
ceperitis
ceperint
Gérondif Supin
Acc. capiendum Acc. captum
G. capiendi
D. capiendo
Abl. capiendo Abl. captu
Déclinaisons et conjugaisons 399

Voix passive

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


capior capiar
caperis (-re) capiaris (-re) capere
Présent

capitur capiatur capi


capimur capiamur
capimini capiamini capimini
capiuntur capiantur
capiebar caperer
capiebaris (-re) capereris (-re)
Imparfait

capiebatur caperetur
capiebamur caperemur
capiebamini caperemini
capiebantur caperentur
capiar
Futur simple

capieris (-re) capitor


capietur capitor captum iri
capiemur (invar.)
capiemini
capientur capiuntor
captus sum
1
captus sim
1

captus es captus sis


Parfait

captus est captus sit captum, -am, captus, -a, -um


capti sumus capti simus -um esse
capti estis capti sitis
capti sunt capti sint
captus1 eram captus1 essem
captus eras captus esses
Plus-que-
parfait

captus erat captus esset


capti eramus capti essemus
capti eratis capti essetis
capti erant capti essent
captus1 ero
captus eris
antérieur
Futur

captus erit
capti erimus
capti eritis
capti erunt
Adjectif verbal
capiendus, -a, -um
1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : capta sum, captum sum, etc. ;
captae sumus, capta sumus, etc.
Particularités des verbes déponents
Les verbes de la 5e conjugaison (pati, -ior, passus sum, « endurer ») empruntent à la voix active :
– le part. prés. (patiens) et futur (passurus), d’où l’infin. futur (passurum esse), mais le part. pft
(passus), contrairement à captus, a un sens actif ;
– le supin (passum, passu) ;
– le gérondif (patiendum, etc.).
Ils possèdent en outre un adjectif verbal de sens passif (patiendus).
400 Maîtrise du latin par la pratique

6. Autres verbes
6.1. Esse, sum, fui, (futurus), « être »

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


sum sim
es sis
Présent

est sit esse


sumus simus
estis sitis
sunt sint
eram essem
eras esses
Imparfait

erat esset
eramus essemus
eratis essetis
erant essent
ero
Futur simple

eris esto
erit esto futurum, -am, futurus, -a, -um
erimus -um esse (fore)
eritis estote
erunt sunto
fui fuerim
fuisti fueris
Parfait

fuit fuerit fuisse


fuimus fuerimus
fuistis fueritis
fuerunt (-re) fuerint
fueram fuissem
fueras fuisses
Plus-que-
parfait

fuerat fuisset
fueramus fuissemus
fueratis fuissetis
fuerant fuissent
fuero
fueris
antérieur
Futur

fuerit
fuerimus
fueritis
fuerint
Déclinaisons et conjugaisons 401

6.2. Posse, possum, potui, –, « pouvoir »

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


possum possim
potes possis
Présent

potest possit posse potens, -ntis


possumus possimus (adj.)
potestis possitis
possunt possint
poteram possem
poteras posses
Imparfait

poterat posset
poteramus possemus
poteratis possetis
porterant possent
potero
Futur simple

poteris
poterit
poterimus
poteritis
poterunt
potui potuerim
potuisti potueris
Parfait

potuit potuerit potuisse


potuimus potuerimus
potuistis potueritis
potuerunt (-re) potuerint
potueram potuissem
potueras potuisses
Plus-que-
parfait

potuerat potuisset
potueramus potuissemus
potueratis potuissetis
potuerant potuissent
potuero
potueris
antérieur
Futur

potuerit
potuerimus
potueritis
potuerint
402 Maîtrise du latin par la pratique

6.3. Ferre, fero, tuli, latum, « porter »

Voix active

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


fero feram
fers feras fer
Présent

fert ferat ferre ferens, -ntis


ferimus feramus
fertis feratis ferte
ferunt ferant
ferebam ferrem
ferebas ferres
Imparfait

ferebat ferret
ferebamus ferremus
ferebatis ferretis
ferebant ferrent
feram
Futur simple

feres ferto
feret ferto laturum, -am, -um laturus, -a, -um
feremus esse
feretis fertote
ferent ferunto
tuli tulerim
tulisti tuleris
Parfait

tulit tulerit tulisse


tulimus tulerimus
tulistis tuleritis
tulerunt (-re) tulerint
tuleram tulissem
tuleras tulisses
Plus-que-
parfait

tulerat tulisset
tuleramus tulissemus
tuleratis tulissetis
tulerant tulissent
tulero
tuleris
antérieur
Futur

tulerit
tulerimus
tuleritis
tulerint
Gérondif Supin
Acc. ferendum Acc. latum
G. ferendi
D. ferendo
Abl. ferendo Abl. latu
Déclinaisons et conjugaisons 403

Voix passive

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


feror ferar
ferris feraris (-re) ferre
Présent

fertur feratur ferri


ferimur feramur
ferimini feramini ferimini
feruntur ferantur
ferebar ferrer
ferebaris (-re) ferreris (-re)
Imparfait

ferebatur ferretur
ferebamur ferremur
ferebamini ferremini
ferebantur ferrentur
ferar
Futur simple

fereris (-re)
feretur latum iri
feremur (invar.)
feremini
ferentur
latus1 sum latus1 sim
latus es latus sis
Parfait

latus est latus sit latum, -am, -um latus, -a, -um
lati sumus lati simus esse
lati estis lati sitis
lati sunt lati sint
latus1 eram latus1 essem
latus eras latus esses
Plus-que-
parfait

latus erat latus esset


lati eramus lati essemus
lati eratis lati essetis
lati erant lati essent
latus1 ero
latus eris
antérieur
Futur

latus erit
lati erimus
lati eritis
lati erunt
Adjectif verbal
ferendus, -a, -um
1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : lata sum, latum sum, etc. ; latae
sumus, lata sumus, etc.
404 Maîtrise du latin par la pratique

6.4. Velle, uolo, uolui, –, « vouloir »

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


uolo uelim
uis uelis
Présent

uult uelit uelle uolens, -ntis


uolumus uelimus
uultis uelitis
uolunt uelint
uolebam uellem
uolebas uelles
Imparfait

uolebat uellet
uolebamus uellemus
uolebatis uelletis
uolebant uellent
uolam
Futur simple

uoles
uolet
uolemus
uoletis
uolent
uolui uoluerim
uoluisti uolueris
Parfait

uoluit uoluerit uoluisse


uoluimus uoluerimus
uoluistis uolueritis
uoluerunt (-re) uoluerint
uolueram uoluissem
uolueras uoluisses
Plus-que-
parfait

uoluerat uoluisset
uolueramus uoluissemus
uolueratis uoluissetis
uoluerant uoluissent
uoluero
uolueris
antérieur
Futur

uoluerit
uoluerimus
uolueritis
uoluerint
Déclinaisons et conjugaisons 405

6.5. Nolle, nolo, nolui, –, « ne pas vouloir »

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


nolo nolim
non uis nolis noli
Présent

non uult nolit nolle nolens, -ntis


nolumus nolimus
non uultis nolitis nolite
nolunt nolint
nolebam nollem
nolebas nolles
Imparfait

nolebat nollet
nolebamus nollemus
nolebatis nolletis
nolebant nollent
nolam
Futur simple

noles nolito
nolet
nolemus
noletis nolitote
nolent
nolui noluerim
noluisti nolueris
Parfait

noluit noluerit noluisse


noluimus noluerimus
noluistis nolueritis
noluerunt (-re) noluerint
nolueram noluissem
nolueras noluisses
Plus-que-
parfait

noluerat noluisset
nolueramus noluissemus
nolueratis noluissetis
noluerant noluissent
noluero
nolueris
antérieur
Futur

noluerit
noluerimus
nolueritis
noluerint
406 Maîtrise du latin par la pratique

6.6. Malle, malo, malui, –, « préférer »

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


malo malim
mauis malis
Présent

mauult malit malle


malumus malimus
mauultis malitis
malunt malint
malebam mallem
malebas malles
Imparfait

malebat mallet
malebamus mallemus
malebatis malletis
malebant mallent
malam
Futur simple

males
malet
malemus
maletis
malent
malui maluerim
maluisti malueris
Parfait

maluit maluerit maluisse


maluimus maluerimus
maluistis malueritis
maluerunt (-re) maluerint
malueram maluissem
malueras maluisses
Plus-que-
parfait

maluerat maluisset
malueramus maluissemus
malueratis maluissetis
maluerant maluissent
maluero
malueris
antérieur
Futur

maluerit
maluerimus
malueritis
maluerint
Déclinaisons et conjugaisons 407

6.7. Ire, eo, i(u)i, itum, « aller »

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


eo eam
is eas i
Présent

it eat ire iens, euntis


imus eamus
itis eatis ite
eunt eant
ibam irem
ibas ires
Imparfait

ibat iret
ibamus iremus
ibatis iretis
ibant irent
ibo
Futur simple

ibis ito
ibit ito iturum, -am, -um iturus, -a, -um
ibimus esse
ibitis itote
ibunt eunto
i(u)i i(u)erim
i(u)isti i(u)eris
Parfait

i(u)it i(u)erit i(u)isse


i(u)imus i(u)erimus
i(u)istis i(u)eritis
i(u)erunt (-re) i(u)erint
i(u)eram i(u)issem
i(u)eras i(u)isses
Plus-que-
parfait

i(u)erat i(u)isset
i(u)eramus i(u)issemus
i(u)eratis i(u)issetis
i(u)erant i(u)issent
i(u)ero
i(u)eris
antérieur
Futur

i(u)erit
i(u)erimus
i(u)eritis
i(u)erint
Gérondif Supin
Acc. eundum Acc. itum
G. eundi
D. eundo
Abl. eundo Abl. itu
408 Maîtrise du latin par la pratique

6.8. Fieri, fio, factus sum, « être fait, devenir, se produire »

Indicatif Subjonctif Impératif Infinitif Participe


fio fiam
fis fias fi
Présent

fit fiat fieri
fimus fiamus
fitis fiatis fite
fiunt fiant
fiebam fierem
fiebas fieres
Imparfait

fiebat fieret
fiebamus fieremus
fiebatis fieretis
fiebant fierent
fiam
Futur simple

fies
fiet factum iri
fiemus (invar.)
fietis
fient
factus sum factus sim
factus es factus sis
Parfait

factus est factus sit factum, -am, factus, -a, -um


facti sumus facti simus -um esse
facti estis facti sitis
facti sunt facti sint
factus eram factus essem
factus eras factus esses
Plus-que-
parfait

factus erat factus esset


facti eramus facti essemus
facti eratis facti essetis
facti erant facti essent
factus ero Adjectif verbal
factus eris
antérieur

faciendus, -a, -um


Futur

factus erit
facti erimus
facti eritis
facti erunt

Fieri n’a de conjugaison propre qu’aux temps personnels de l’infectum et à l’infin. prés. (ci-dessous
en gris foncé) ; les temps du perfectum et l’infin. futur sont ceux de la voix passive de facĕre.
Comme facĕre est lui-même dépourvu d’infectum passif, du point de vue fonctionnel, les deux
verbes se complètent de la manière suivante :

Voix active (« faire ») Voix passive (« être fait »)

Temps facio facere fio fieri


de faciebam fiebam
l’infectum faciam facturum esse fiam factum iri (invar.)
feci fecisse factus sum factum, -am, -um
Temps esse
du
feceram factus eram
perfectum
fecero factus ero
L’art de la traduction
Conseils pour la version
L’utilisation du dictionnaire

1. L’art de la traduction
Avant de donner quelques conseils généraux pour l’exercice de version et l’utilisation du
dictionnaire latin-français, j’ai jugé utile de livrer un choix de réflexions que l’expérience a
inspirées à des traducteurs chevronnés.

1.1. Défauts de la traduction


Acceptation de l’absurde, hâte, impatience
« S’il est vrai que l’apprenti traducteur a beaucoup à apprendre, il n’a peut-être pas moins
à désapprendre. Souvent, il pèche moins par ignorance que par l’effet de mauvaises habi-
tudes et de méthodes erronées. Avant d’apprendre ce qu’il doit faire pour bien traduire, il a
besoin d’être mis en garde contre ce qu’il ne doit pas faire.
Il a d’abord à désapprendre l’acceptation de l’absurde. L’habitude paresseuse de chercher
le sens par recours à un mot à mot littéral conduit l’élève à s’accommoder souvent de
calques puérils et ridicules. S’il n’arrive pas à tirer un sens de la transposition rudimentaire
à laquelle le conduit cette méthode, il s’en lave les mains, et laisse à l’auteur latin la respon-
sabilité des sottises qu’il lui fait dire. Sans doute, les difficultés du latin sont telles que l’élève
est parfois excusable de renoncer à les résoudre ; mais son attitude doit être au moins de
reculer les limites du renoncement.
Ce qui revient d’ordinaire à s’interdire la hâte et l’impatience. Il faut éviter la hâte à
traduire. Car, par une sorte de disposition diabolique de l’esprit, l’élève se laisse entraîner
couramment à traduire avant de comprendre. La traduction lui est suggérée en vertu d’une
sorte d’automatisme et de réflexe qui le fait aller par une démarche directe de l’énoncé latin
à l’énoncé français, du mot au mot. Or il doit se résigner à passer par un intermédiaire, qui
est le sens. La démarche est à deux temps : aller d’abord des mots latins au sens, puis du
sens aux mots français.
Éviter non moins la hâte à comprendre. Se méfier du premier sens qui se présente à l’es-
prit. Attendre, avant de se prononcer, qu’on ait en mains tous les éléments d’interprétation.
Ne pas supposer le problème résolu, pour plier ensuite les données à la solution. Autrement
dit, résister à l’intuition, qui est la pire ennemie de l’intelligence, et en quelque manière un
aspect prestigieux de l’étourderie. Ne pas croire que ce qu’il y a dans une phrase, c’est néces-
sairement ce qu’on s’attend à y trouver. Tenir en horreur la formule : ‘Ça doit être ça qu’il a
voulu dire.’
410 Maîtrise du latin par la pratique

Au reste, ces précautions prises, on se gardera encore de l’espoir que chaque phrase,
même méthodiquement abordée, puisse livrer aussitôt son secret. Il y aura des arrêts, des
efforts vains, des obstacles infranchissables. Que faire alors ? Ne pas s’obstiner, mais ruser.
Attaquer l’obstacle de biais, et même par derrière 1. »

Le français esclave du latin


« Sous prétexte de traduction ‘mot à mot’, il est absolument inutile de s’habituer à des
phrases ‘petit nègre’ en attendant de faire du ‘bon français’. Du latin bien construit et traduit
en français en gardant l’ordre des mots ne peut évidemment pas présenter le même raffi-
nement de nuance dans les termes que devra comporter la traduction définitive, mais une
première traduction ‘barbare’ est beaucoup plus difficile à ‘civiliser’ qu’une pensée logique,
même fruste 2. »

« La règle essentielle est de n’écrire que des choses sensées et claires. Quiconque, sous
prétexte qu’il n’a pu atteindre la pensée de l’auteur, écrit des non-sens et des obscurités, se
déconsidère absolument 3. »

« Quand on a tout fait pour comprendre un texte latin et qu’on croit être arrivé au bout de
ses peines — ou de son plaisir —, il reste un écueil où viennent d’ordinaire échouer science
et bonne volonté : la traduction. Tâche si difficile que les élèves l’abordent d’ordinaire sans
illusion, prêts à livrer, en échange d’un latin obscur, un français inintelligible. L’exercice de
la version, a dit un latiniste, conduit la moyenne des élèves à l’‘acceptation sereine de
l’absurde’ ; résignation illustrée par l’anecdote que rapporte, je crois, René Doumic : ‘Ça n’a
aucun sens, disait un père à son fils, ce que tu as écrit là !’ — ‘Mais, papa, répondait le fils,
c’est une traduction 4 !’»

« Il y a la suggestion ou plutôt la tyrannie de ce qu’on peut appeler le vocabulaire tradi-


tionnel de la version latine, qui nous montre le ‘prince’ à la tête de ses ‘guerriers’, dressant
des ‘embûches’ et répandant le ‘carnage’, puis regagnant sa ‘cité’ pour célébrer par des
‘festins’ la ‘vertu’ de ses ‘légions’. (…) Il y a des traductions stéréotypées qui, sans dater
comme celle-là, marquent presque autant et bannissent des textes quantité de bons et beaux
mots français 5. »

« Nous croyons avoir tout fait quand, en traduisant un texte latin, nous l’avons mis en ‘bon
français’. Mais qu’appelle-t-on d’ordinaire traduire ‘en bon français’ ? C’est réaliser ce type
de langue littéraire passe-partout qui ne ressemble à rien parce qu’elle est à tout le monde,
synthèse de tout ce qu’il y a dans la langue de termes et de tours traditionnels, de formules
toutes faites, d’alliances de mots attendues, de clichés, d’élégances à bon marché. Bien heu-
reux quand on ne descend pas plus bas pour adopter cette langue traditionnelle dont j’ai
parlé plus haut, qui a ramassé au cours des siècles tout un attirail de termes et de tours d’une
élégance aujourd’hui désuète, et qui constitue un véritable jargon de la version latine 6. »

1
J. MAROUZEAU, La traduction du latin, 5e éd., Paris, 1963, p. 13–14.
2
Th.-M. TRÉDEZ-REIBEL, Les principales difficultés de la traduction latine, 2e éd., Paris, 1941, p. 5.
3
H. PETITMANGIN, Versions latines commentées, Paris, 1924, p. XIII.
4
J. MAROUZEAU, Introduction au latin, 2e éd., Paris, 1954, p. 141.
5
ID., Introduction au latin, p. 143.
6
ID., Introduction au latin, p. 147–148.
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire 411

1.2. Qualités de la traduction


« La marque d’une bonne traduction, c’est qu’elle permette de porter sur le texte traduit
un jugement de valeur conforme à celui qu’on porterait sur le texte à traduire 1. »

« Si l’auteur que je traduis, pensant comme il pensait, avait dû se servir de ma langue, ou


plutôt si ma langue avait été la sienne, comment aurait-il rendu ce fait, cette idée, ce
sentiment 2 ? »

« Une bonne traduction française doit réunir trois qualités :


1. être exacte, c’est-à-dire rendre avec une précision attentive le sens et les nuances des
mots latins et de la phrase latine ;
2. être aisée, c’est-à-dire ne renfermer aucune tournure, et notamment aucune inversion,
qui heurte le génie de la langue française ;
3. être adroite, c’est-à-dire rendre le style et le ton de l’écrivain latin, de telle sorte que
même dans le texte français transparaissent son génie ou son talent, ses qualités et ses
défauts propres 3. »

« Il y a une disposition du traducteur difficile à corriger, parce qu’elle a ses racines dans
notre amour-propre littéraire, c’est la tentation de sacrifier le sens à la forme, ou, comme on
dit volontiers par euphémisme, la littéralité à l’élégance. La question que se posent souvent
les élèves, en invoquant parfois les préférences, plus ou moins bien interprétées de leurs
maîtres, c’est : ‘Faut-il être exact ou faut-il faire du bon français ?’ Question que je transpo-
serai de la manière suivante : ‘Étant donné les deux langues, de forme et d’esprit si diffé-
rents, telles que le passage direct de l’une à l’autre n’est pas possible, et qu’il faut pour
rendre l’une par l’autre des efforts et des ruses sans fin, sûr, quoi qu’on fasse, de rester en
dessous de la tâche, laquelle des deux obligations incompatibles devons-nous sacrifier : la
fidélité au texte ou la qualité de la forme ?’ Je dirai sans hésiter, et sachant par expérience ce
qu’il en coûte de s’en tenir à cette réponse : ‘Ni l’une ni l’autre.’ Si l’on accepte en principe de
renoncer à une partie de la tâche, c’en est fait de la tâche tout entière. Il faut que la traduc-
tion soit exacte et il faut qu’elle soit ‘française’. Comme les deux obligations sont impossibles
à réaliser en même temps, on restera nécessairement à mi-chemin de l’une et de l’autre,
mais cette approximation vaudra mieux que l’espèce de demi-perfection qui consiste à
compenser l’abandon d’une obligation par l’observation de l’autre. Le pire serait pour le
traducteur d’accepter le principe des compromissions. Il faut que la traduction soit et
demeure une lutte 4. »

2. Conseils pour la version


Une œuvre à caractère littéraire possède des propriétés de langue qui la distinguent des
autres : le style de l’auteur, l’époque à laquelle il a été écrit, le genre littéraire auquel il
appartient, le sujet dont il traite, etc., sont autant d’éléments qui confèrent à un texte son
caractère particulier.

1
ID., Traduction du latin, p. 73.
2
A.R. VINET, in Le semeur, 6 (1837), p. 86 (= Mélanges littéraires, Lausanne, 1955, p. 410).
3
M. RAT, Comment faire la version latine, 5e éd., Paris, 1954, p. 73.
4
J. MAROUZEAU, Introduction au latin, p. 150.
412 Maîtrise du latin par la pratique

Pour comprendre une page d’auteur — c’est-à-dire une pensée originale exprimée dans
une langue littéraire comportant des règles et des contraintes —, il faut mobiliser avec
rigueur et finesse toutes les connaissances acquises. Ensuite, il faut rendre compte de ce
travail de compréhension, autrement dit donner une traduction personnelle, mais aussi être
en mesure d’apprécier et de juger la valeur des traductions d’autrui. À défaut de pouvoir
donner une liste de recettes, voici quelques indications et conseils sur le « déchiffrement »
d’un texte latin 1.

2.1. La lecture et la préparation du texte


1. Il faut procéder avec ordre et méthode : lisez d’abord le titre, qui donne toujours
quelques renseignements utiles. Si la version s’intitule « La mort d’Hannibal », à la fin du
texte, Hannibal doit être mort !

2. Ensuite, lisez le texte par unités de sens ; elles sont généralement séparées par une
ponctuation forte. Pour chaque phrase, isolez le ou les verbes à un mode personnel pour
déterminer quel est le verbe principal. En règle générale, un verbe à mode personnel qui ne
dépend d’aucun mot subordonnant est presque toujours le verbe principal ; il est souvent à
l’indicatif, mais pas toujours : il peut être à l’impératif ou au subjonctif (potentiel, souhait,
délibératif, etc.).

3. Recherchez les mots-outils (conjonctions, relatifs, interrogatifs, particules), afin de


déterminer comment s’articulent les propositions. Chaque mot subordonnant introduit un
verbe à un mode personnel, mais un même subordonnant peut introduire plusieurs verbes
sans être répété, à condition que ceux-ci soient sur le même plan, à savoir au même mode et
coordonnés ou au moins juxtaposés.

4. Les conjonctions de subordination et les pronoms relatifs, dont la fonction est d’intro-
duire une subordonnée ou une relative, précèdent le verbe de la proposition : ces mots sont
souvent annoncés dans la principale ou repris sous une autre forme. À l’inverse, le sens de
certaines conjonctions ou constructions est souligné dans la proposition qui suit. Signalons
notamment :

• les corrélatifs (cf. p. 87, tableau 29)

is… qui celui… qui


talis… qualis tel… que
tantus… quantus aussi grand… que
tam… quam autant… que
tot… quot aussi nombreux… que
eo… quo d’autant… que
ut… ita de même… que, ainsi [comparative : indic.]
ita… ut de sorte… que [conséquence : subj.]

Esne talis qualem te uideo ? Es-tu tel que je te vois ?


Quo plures stulti conuenerunt, eo magis Plus on est de fous, plus on rit.
cachinnant.

1
La plupart des manuels de version comportent un exposé de cet ordre : cf. bibliographie p. 492 (3.3).
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire 413

• les degrés de comparaison

comparatif en -ior… quam plus… que


magis… quam plus… que
plus… quam plus… que
minus… quam moins… que
potius… quam plutôt… que

Scio mulierem fortiorem esse quam uirum. Je sais que la femme est plus courageuse que
l’homme.
Non ante laborare desinam quam hoc Je ne cesserai pas de travailler avant d’avoir
perfecero. achevé ceci.

• plusieurs emplois de cum

cum… tum d’une part…, d’autre part aussi (cum : adverbe)


cum… tum quand…, alors [cum : conj. subord. + indic.]
cum… tamen bien que…, cependant [cum : conj. subord. + subj.]

Qualis cum semper tum post consulatum fuit ! Quel homme ce fut en tout temps et surtout après
son consulat !
Cum id argumentis docuerat, tum etiam Lorsqu’il avait enseigné cela théoriquement, alors
exemplorum copia utebatur. il recourait aussi à une foule d’exemples.
Cum absit a culpa, tamen accusatur. Bien qu’il soit innocent, il est cependant accusé.

N.B. Attention aux rapprochements abusifs :

Cum meo iudicio tum omnium [iudicio]. Non seulement à mon avis, mais aussi de l’avis
général [bien que cum précède immédiatement
un ablatif, il ne s’agit pas de la préposition].

• autres correspondances

subj. concessif corrigé par at, « mais », ou certe, « en tout cas »


conditionnelle irréelle retour à la réalité marqué par nunc (uero), « mais
(en réalité) »

Sit fur, at est bonus imperator. C’est un voleur, soit ! Mais c’est un bon général.
Darem, si haberem ; nunc uero nihil habeo. Je donnerais, si j’avais ; mais, en fait, je n’ai rien.

2.2. L’ordre des mots


Chaque fois que le texte le permet, respectez l’ordre des mots latins, afin de conserver à
la phrase son sens, son rythme et ses nuances : bien que l’ordre des mots soit plus libre
qu’en français, il n’est pas indifférent. À côté de :
Petrus Paulum uidet. Pierre voit Paul.
on rencontre d’autres formulations :
Paulum Petrus uidet. — Petrus uidet Paulum. — Paulum uidet Petrus. — Videt Petrus
Paulum, etc.

En français, ces mêmes variations s’appuient également sur l’ordre des mots (avec ou
sans gallicisme) ou sur l’intonation :
414 Maîtrise du latin par la pratique

Pierre voit Paul. — Pierre le voit, Paul. — C’est Pierre qui voit Paul. — Paul, Pierre le voit. —
C’est Paul que Pierre voit (voit Pierre).

Pour plusieurs catégories de mots, il existe, en latin, un ordre « normal », exprimant


l’idée sans nuance particulière, et un ordre expressif, qui met en relief un (ou plusieurs)
élément(s). Il est donc utile de savoir quels sont les éléments dont la place est relativement
fixe dans la phrase.

• Le verbe principal se trouve souvent en fin de phrase :

Caesar se profecturum esse dicit. César dit qu’il partira.

• Un complément introduit par une préposition se place en principe immédiatement après


elle :

Copias ad Caesarem misit. Il envoya des troupes à César.


Laborare ad uiuendum. Travailler pour vivre.

• Les adverbes et les négations précèdent le terme sur lequel ils portent. La présence d’un
ne ou d’un non peut, par ailleurs, fournir une indication précieuse sur la nature de la
proposition ou sur la valeur d’un subjonctif :

Non sibi, sed aliis, poeta scribit. Ce n’est pas pour lui, mais pour les autres, que le
poète écrit.
Ne inuideamus. Ne soyons pas jaloux [subj. introduit par ne :
défense].
Non inuideamus, si… Nous ne serions pas jaloux, si… [subj. seul avec
non : hypothèse, ici négative].
Nisi inuideamus… Si nous n’étions pas jaloux… [nisi = si non]

• Normalement, l’adjectif épithète précède le nom pour exprimer la qualité d’un être ou
d’un objet, pour donner une appréciation à son sujet :

Pulchra domus. Une jolie maison.


Bonum uinum. Un bon vin.
Vrbanus praetor. Un préteur spirituel.

Mais, le même adjectif se place après le nom s’il a une valeur déterminative, en donnant
une caractéristique qui distingue l’être ou l’élément qualifié :

Praetor urbanus. Le préteur urbain [par opposition au praetor


peregrinus : le préteur pérégrin]
Ciuis Romanus. Un citoyen romain [par opposition aux citoyens
d’autres États]

Lorsque l’épithète est détachée du nom, elle prend une valeur expressive :

Labor omnia uincit improbus. Le travail vient à bout de tout, (quand il est, s’il
est) opiniâtre.
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire 415

2.3. L’emboîtement des propositions


Les subordonnants (S), soit conjonctions, soit relatifs, précèdent le verbe (V) de la propo-
sition qu’ils introduisent. Naturellement, une phrase peut comporter plusieurs subordon-
nées successives :

Cura ut ualeas litterasque ad me mittas Veille à bien te porter et à m’envoyer une lettre
quotienscumque habebis cui des. (CIC., Fam. toutes les fois que tu auras quelqu’un à qui la
XVI, 11, 3). donner.

soit S1… V1 et V1’, S2… V2, S3… V3 : ut (S1) introduit les verbes coordonnés ualeas (V1)
et mittas (V1’), quotienscumque (S2) le verbe habebis (V2) et cui (S3) le verbe des (V3).

Dans la phrase complexe, il arrive souvent que le latin recoure à l’emboîtement des
propositions subordonnées. Voici quelques exemples :

• dans l’ordre S1 – S2 – S3… V3 – V2 – V1

Non is est qui, si quae feceris ignoret, temere Il n’est pas homme à se prononcer sur toi à la
de te iudicet. légère, s’il ignore ce que tu as fait.

Qui (S1), si (S2), quae (S3) introduisent dans l’ordre feceris (V3), ignoret (V2), iudicet (V1).

Cur tam diu de uno hoste loquimur quem, quia, Pourquoi parlons-nous si longtemps d’un seul
quod semper uolui, murus interest, non timeo ennemi public que je ne crains pas, car il y a un
(CIC., Catil. II, 17). mur entre nous, ce que j’ai toujours voulu ? (car
— chose que j’ai toujours voulue — un mur nous
sépare ?)

Quem (S1), quia (S2), quod (S3) introduisent dans l’ordre uolui (V3), interest (V2), timeo
(V1).

• dans l’ordre S1 – S2… V2 – V1, S3… V3 :

Cum quod scriberem ad te nihil haberem, Quoique je n’eusse rien à t’écrire, cependant, pour
tamen ne quem diem intermitterem, has dedi ne pas laisser passer un jour, j’ai remis cette
litteras (CIC., Att. IX, 16, 1). lettre.

Cum (S1), quod (S2) introduisent dans l’ordre scriberem (V2), haberem (V1), puis ne (S3)
introduit intermitterem (V3).

2.4. La fonction des mots


Après avoir identifié le verbe principal, les subordonnants (conjonctions et relatifs) et
leurs verbes respectifs, il faut analyser les groupes de mots des différentes propositions.
Souvent, le sens général permet de grouper certains mots et de voir quelle relation ils
entretiennent. Pour y parvenir, il n’est pas toujours nécessaire d’invoquer des règles de
grammaire ; par exemple, nombre de verbes attendent une construction qu’on pourrait
appeler « naturelle », en latin comme en français :
416 Maîtrise du latin par la pratique

Mot Complément(s) attendu(s) Construction


acheter quelque chose compl. à l’Acc.
à quelqu’un compl. à l’Abl. avec ab (origine)
pour quelqu’un compl. au D. (avantage)
à tel prix compl. à l’Abl. (moyen)
demander à quelqu’un compl. à l’Acc. (ou Abl. avec ab)
de venir prop. compl. avec ut/ne + subj.
pourquoi (quand, où, si) il part prop. compl. interr. indir.
dire quelque chose compl . à l’Acc.
à quelqu’un compl. au D .
qu’on part prop. compl. à l’infin.
de partir prop. compl. avec ut/ne + subj.
pourquoi (quand, où, si) on part prop. compl. interr. indir.
savoir qu’on peut prop. compl. à l’infin.
pourquoi (quand, où, si) on part prop. compl. interr. indir.

3. L’utilisation du dictionnaire
Pour connaître le sens d’un mot, les temps primitifs d’un verbe, la déclinaison d’un nom,
etc., il faut consulter le dictionnaire de F. Gaffiot, le seul qui soit recommandé 1.

3.1. Trouver le lemme


Pour trouver le mot dans le dictionnaire, il faut chercher le N. sg. des noms, le N. M. sg.
des adjectifs, mais surtout la 1re p. sg. de l’indicatif présent (à la voix active ou déponente)
des verbes. Par exemple, la forme verbale assueuit se trouve dans le dictionnaire sous la
forme (p. 178) : assuesc-, assuet-, v. ads-. Ce type de renvoi, courant dans le Gaffiot, signifie
que le mot n’est pas enregistré sous la forme assimilée (ass-), mais dissimilée (ads-), qu’il
faut aller voir (d’où « v. »). À la p. 61, on trouve : adsueui, pft de adsuesco, verbe auquel il
faut se reporter. Voilà enfin le mot-vedette ou lemme : adsuescĕre, -o, « prendre l’habitude ».
Si le procédé paraît à première vue un peu lourd, la multiplication des renvois internes (du
type : attent-, v. adt- ; att-, v. adt- ; adsp-, v. asp-) est une aide précieuse pour « entrer » dans
le Gaffiot, qui rend ainsi bien plus de services qu’un dictionnaire bilingue moderne.

3.2. Lire l’article


Il faut lire l’article du dictionnaire avec méthode, en étant attentif à sa structure (les
articles longs sont précédés d’un sommaire). Voici quelques conseils de consultation :
• ne pas s’arrêter au premier sens, mais lire tout l’article ; saisir le sens général du mot
d’après sa valeur étymologique ou son emploi le plus fréquent (qui ne ressort pas toujours
des emplois les plus anciens) ;
• choisir le sens qui paraît convenir en se laissant guider par le contexte. Il arrive souvent
que l’équivalent le plus judicieux ne figure pas parmi les traductions. Chaque article
oblige à mobiliser son propre « vocabulaire intérieur » pour enrichir la palette restreinte
des équivalents proposés. Parfois, le dictionnaire donne pour telle expression une traduc-
tion qui serait exacte dans un passage, mais absurde dans un autre ;

1
Cf. bibliographie p. 489 (1.1).
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire 417

• comme le dictionnaire comporte des références précises, il faut distinguer les emplois
classiques des emplois tardifs ou poétiques, cerner le sens premier du mot, sans le confon-
dre avec les sens dérivés, repérer les éventuelles expressions idiomatiques, etc. ;
• repérer la construction des verbes (transitif, intransitif, etc.) et des adjectifs (avec ou sans
préposition), etc.

3.3. Lemmes et formes ambiguës


3.3.1. Homonymes, paronymes et formes homographes
Comme le français, le latin possède des homonymes, des quasi-homonymes (paro-
nymes) et des formes homographes issues d’un même mot ou de mots distincts.

Tableau 1. Quelques homonymes

bellum (Nt. sg. de bellus) : joli bellum : la guerre


canĕre, -o, cecini, cantum : chanter canēre, -eo : être blanc
comparare : apparier, comparer comparare : procurer, préparer
edĕre, -o, edi, esum : manger edĕre, -o, edidi, editum : produire
incidĕre, -o, incidi, – : tomber sur incidĕre, -o, incidi, incisum : couper
mălum, -i : le mal mālum, -i : la pomme
palus, -i (M.) : le poteau palus, -udis (F.) : le marais
parēre, -eo, parui, paritum : obéir parĕre, -io, peperi, partum : faire naître
pendĕre, -o, pependi, pensum : peser pendēre, -eo, pependi, – : être suspendu
serĕre, -o, serui, sertum : tresser serĕre, -o, seui, satum : semer
sustuli (indic. pft de sufferre) : j’ai supporté sustuli (indic. pft de tollĕre) : j’ai supprimé
uenire, -io, ueni, uentum : venir uenire, -eo, uenii, – : être vendu
uictus, -i (part. pft pass. de uincĕre) : vaincu uictus, -us (supin de uiuĕre) : le genre de vie

N.B. Dans le dictionnaire Gaffiot, les lemmes homonymes sont distingués par un indice (1, 2, 3…) :
ainsi, 1 sero, adv. : tard ; 2 sero, -is, -ĕre : tresser ; 3 sero, -is, -ĕre : semer.

Tableau 2. Quelques paronymes

ambitio, -onis : campagne électorale ambitus, -us : corruption électorale


cadĕre, -o, cecidi, casum : tomber caedĕre, -o, cecidi, caesum : couper
dicare, dicaui, dicatum : consacrer dicĕre, -o, dixi, dictum : dire
fingĕre, -o, finxi, fictum : façonner figĕre, -o, fixi, fixum : fixer
ferre, -o, tuli, latum : porter ferire, -io, –, – : frapper
fugare, fugaui, fugatum : faire fuir fugĕre, -o, fugi, – : fuir
index, -icis : révélateur iudex, -icis : juge
indicare, indicaui, indicatum : indiquer, révéler indicĕre, -o, indixi, indictum : notifier, annoncer
morari, moratus sum : s’attarder mori, -ior, mortuus sum : mourir
operire, operui, opertum : couvrir opperiri, oppertus sum : attendre
oriri, ortus sum : se lever, naître ordiri, orsus sum : commencer
parare, paraui, paratum : (se) préparer parēre, -eo, parui, paritum : obéir
parĕre, -io, peperi, partum : faire naître
prodire, -eo, prodii, proditum : s’avancer prodĕre, -o, prodidi, proditum : trahir
redire, -eo, redii, reditum : revenir reddĕre, -o, reddidi, redditum : rendre
tegĕre, -o, texi, tectum : couvrir texĕre, -o, texui, textum : tisser
uersare, uersaui, uersatum : faire tourner uersari, uersatus sum : se trouver
uincĕre, -o, uici, uictum : vaincre uincire, uinxi, uinctum : enchaîner
418 Maîtrise du latin par la pratique

Tableau 3. Quelques formes homographes issues d’un même mot

legĕre, -o legi 1re p. sg. ind. pft act. : je lus


inf. prés. pass. : être lu
legit, legimus 3e p. sg. ind. prés. act. il lit, nous lisons
3e p. sg. ind. pft act. : il lut, nous lûmes
legere inf. prés. act. : lire
3e p. pl. ind. pft act. : ils lurent (= legerunt)
impér. prés. pass. : sois lu
2e p. sg. ind. fut. s. pass. : tu seras lu (= legeris)
legeris 2e p. sg. ind. fut. ant. act. : tu auras lu
2e p. sg. ind. fut. s. pass. : tu seras lu
2e p. sg. subj. pft act. : que tu aies lu
statuĕre, -o statuimus 1re p. pl. ind. prés. act. : nous décidons
1re p. pl. ind. pft act. : nous décidâmes
uenire, -io ueni 2e p. impér. prés. : viens
1re p. sg. ind. pft : je vins
uenit 3e p. sg. ind. prés. : il vient
3e p. sg. ind. pft : il vint

Tableau 4. Quelques formes homographes issues de mots distincts

abdico 1re p. sg. ind. prés. act. de abdicare : je dis que… ne pas, j’abdique
1re p. sg. ind. prés. act. de abdicĕre, -o : je repousse
accidit 3e p. sg. ind. prés. act. de accidĕre, -o (< ad-cadĕre) : il tombe (accidit ut… :
il arrive que…)
3e p. sg. ind. prés. act. de accidĕre, -o (< ad-caedĕre) : il entaille
adeo adv. : jusque-là, à ce point
1re p. sg. indic. prés. act. de adire, -eo : je vais vers
auri G. sg. de aurum, -i : l’or
D. sg. de auris, -is (F.) : l’oreille
canis G. sg. de canis, -is : le chien
2e p. sg. ind. prés. act. de canĕre, -o : tu chantes
D. Abl. pl. de canus, -a, -um : (cheveu) blanc
educes 2e p. sg. ind. fut. s. act. de educĕre, -o : tu emmeneras
2e p. sg. subj. prés. act. de educare : que tu instruises
fundo D. Abl. sg. de fundus, -i : le fond(s)
1re p. sg. ind. prés. act. de fundĕre, -o : je répands
1re p. sg. ind. prés. act. de fundare : j’établis
indices N. V. Acc. pl. de index, -icis : révélateur
2e p. sg. ind. fut. s. act. de indicĕre, -o : tu déclareras
2e p. sg. subj. prés. act. de indicare : tu révéleras
iudices N. V. Acc. pl. de iudex, -icis : le juge
2e p. sg. subj. prés. act. de iudicare : que tu juges
legas 2e p. sg. subj. prés. act. de legĕre, -o : que tu lises
2e p. sg. ind. prés. act. de legare : tu délègues
lege Abl. sg. de lex : la loi
2e p. sg. imp. prés. de legĕre, -o : lis
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire 419

leges N. V. Acc. pl. de lex, legis : la loi


2e p. sg. ind. fut. s. act. de legĕre, -o : tu liras
2e p. sg. subj. prés. act. de legare : que tu délègues
malis D. Abl. pl. de malus, -a, -um : mauvais
D. Abl. pl. de malum, -i : le mal
D. Abl. pl. de malum, -i : la pomme
D. Abl. pl. de malus, -i (f.) : le pommier
D. Abl. pl. de malus, -i (m.) : le mât
D. Abl. pl. de mala : la mâchoire
2e p. sg. subj. prés. de malle : que tu préfères
manes N. V. Acc. de manes, -ium : les mânes
2e p. sg. ind. prés. act. de manēre, -eo : tu restes
2e p. sg. subj. prés. act. de manare : tu répands
manibus D. Abl. de manes, -ium : les mânes
D. Abl. pl. de manus, -us : la main
modo D. Abl. sg. de modus, -i : la mesure
adv. : seulement, du moins, à l’instant
conj. subord. : pour autant que, pourvu que
naturae G. D. sg., N. V. pl. de natura : la nature
G. D. sg., N. V. pl. du part. fut. de nasci, -or : sur le point de naître
G. D. sg., N. V. pl. du part. fut. de nare : sur le point de nager
nisi N. V. pl. du part. pft de niti : ayant pris appui
= si non
noui G. M. Nt. sg., N. V. M. pl. de nouus, -a, -um : nouveau
1re p. sg. indic. pft act. de noscĕre, -o : je connais
passus N. V. G. sg., N. V. Acc. pl. de passus, -us : le pas
part. pft de pati, -ior : ayant supporté
part. pft de pandĕre, -o : ayant été déployé
pedes N. V. Acc. pl. de pes, pedis : le pied
N. sg. de pedes, - itis : le fantassin
pilis D. Abl. pl. de pila : la balle
D. Abl. pl. de pilus, -i : le poil
D. Abl. pl. de pilum : le javelot
quoque Abl. M. Nt. sg. de quisque : chacun
adv. : aussi, également
= et quo
regis G. sg. de rex : le roi
2e p. ind. prés. act. de regĕre, -o : tu diriges
securis D. Abl. M. F. Nt. de securus, -a, -um : sûr
N. V. G. sg. de securis, -is : la hache
sero 1re p. sg. ind. prés. act. de serĕre, -o : je tresse
1re p. sg. ind. prés. act. de serĕre, -o : je sème
D. Abl. M. Nt. sg. de serus, -a, -um : tardif
adv. : tard
soli D. M. F. Nt. sg., N. V. M. pl. de solus, -a, -um : seul
G. sg. de solum, -i : le fondement
D. sg. de sol, solis : le soleil
statuam Acc. sg. de statua : la statue
1re p. sg. ind. fut. s. act. de statuĕre, -o : décider
420 Maîtrise du latin par la pratique

1re p. sg. subj. prés. act. de statuĕre, -o : décider


sui G. M. Nt. sg., N. V. pl. de suus, -a, -um : son, sien
G. M. F. Nt. de se : se, soi
D. sg. de sus, suis : le porc
1re p. sg. ind. pft act. de suĕre, -o, sui, sutum : coudre
tenui D. Abl. M. F. Nt. sg. de tenuis, -is, -e : mince
1re p. sg. ind. pft act. de tenēre : j’ai tenu
ueneris 2e p. sg. subj. pft de uenire, -io : que tu sois venu
2e p. sg. indic. fut. ant. de uenire, -io : tu seras venu
2e p. sg. subj. prés. de uenari : que tu chasses
G. sg. de uenus, -eris (Nt.) : l’amour
uenit 3e p. sg. ind. prés. de uenire, -io : il vient
3e p. sg. ind. pft de uenire, -io : il vint
3e p. sg. ind. prés. de uenire, -eo : il est vendu
uti inf. prés. de uti : utiliser
= ut

3.3.2. Faux amis


Il arrive qu’un mot français, dont l’étymologie latine est évidente, n’ait jamais (ou très
rarement) le sens du mot dont il est issu. On les appelle d’ordinaire les faux amis. Ainsi :

Ex luxuria exsistat auaritia necesse est (CIC., Rosc. Am., 75).


Luxuria n’a rien à voir avec la « luxure », ni auaritia avec l’« avarice », exsistĕre ne cor-
respond que vaguement à « exister » et necesse est exprime davantage une fatalité qu’une
obligation. La phrase ne signifie donc pas du tout : « Il est nécessaire que l’avarice existe à
partir de la luxure. », mais bien : « Du goût du luxe procède fatalement la cupidité. »

Tableau 5. « Faux amis » fréquents

Mot à traduire par et non par


acquiescĕre, -o se reposer, se calmer acquiescer
adulescens jeune homme, jeune (adulte) adolescent
affligĕre, -o heurter, frapper, abattre affliger
ambitio brigue, campagne électorale ambition
attendĕre, -o tendre vers, prendre garde attendre
auaritia convoitise, cupidité avarice
auctor garant, promoteur auteur
auertĕre, -o détourner, soustraire avertir
benignus bienveillant, amical, généreux bénin
campus plaine, champ camp
celebritas fréquentation d’un lieu en masse célébrité
commendare confier, recommander commander
concertare combattre, lutter concerter
concurrĕre, -o accourir, se concentrer concourir
conducĕre, -o assembler, louer conduire
confidĕre, -o avoir confiance confier
consentire être d’accord, du même avis consentir
decernĕre, -o décider, trancher décerner
declarare montrer, manifester, proclamer déclarer
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire 421

defatigare lasser, épuiser défatiguer


deficĕre, -io faire défaut, quitter défaire
deligare attacher, lier délier
demittĕre, -o laisser descendre, abattre démettre
denuntiare annoncer, signifier dénoncer
deprehendĕre, -o surprendre, arrêter déprendre
deprimĕre, -o abaisser, rabaisser, abattre déprimer
deseruire se consacrer, se dévouer desservir
desiderare regretter désirer
destituĕre, -o abandonner, faire défaut destituer
detestari maudire, détourner détester
deuenire arriver, en venir à devenir
disputare examiner, discuter (se) disputer
dissipare disperser, répandre, détruire dissiper
examen essaim, troupe, aiguille examen
expers dénué, dépourvu expert
explicare déployer, dérouler expliquer
exsistĕre, -o sortir de, naître de, se dresser exister
ferox impétueux, fougueux, hardi féroce
figura configuration, forme, dessin visage
grauitas poids, force, sérieux, noblesse gravité
ignobilis inconnu, obscur ignoble
ignoscĕre, -o pardonner ignorer
inficĕre, -io imprégner, maquiller infecter
infirmus faible infirme
informare former, façonner informer
ingenuus de condition libre, noble de cœur ingénu
instruĕre, -o pouvoir, élever, bâtir instruire
luxuria exubérance, excès, (goût du) luxe luxure
lustrare purifier, passer en revue lustrer
momentum mouvement, poids, importance moment
munitio fortification munition
obtinēre tenir fermement, occuper obtenir
occupare devancer, s’emparer de occuper
officĕre, -io nuire, être contraire officier
officium fonction, travail, obligeance office
opprimĕre, -o surprendre, étouffer opprimer
ordinare ordonner, arranger donner un ordre
periclitari faire un essai, prendre un risque péricliter
populari ravager peupler
praesidēre défendre, protéger, commander présider
princeps premier (en dignité), empereur prince
procurare s’occuper de, expier procurer
proferre présenter, révéler, faire avancer proférer
publicare confisquer publier
quaestio enquête, recherche question
recitare lire à haute voix réciter
recludĕre, -o ouvrir, mettre à nu reclure
recreare rétablir, remettre en état recréer
recusare repousser, refuser, protester récuser
releuare soulager relever
religio scrupule religieux, respect religion
remittĕre, -o renvoyer, relâcher remettre
renuntiare annoncer, proclamer renoncer
422 Maîtrise du latin par la pratique

repetĕre, -o reprendre, réclamer répéter


replicare déployer, déplier répliquer
reputare supputer, examiner, songer réputer
reserare ouvrir resserrer
retexĕre, -o détisser, défaire retisser
reuocare rappeler, faire revenir révoquer
sermo conversation, propos, langue sermon
superbus orgueilleux superbe
tardare retarder, ralentir tarder (à)
traditio livraison, transmission tradition
ualidus vigoureux, efficace valide
uersare faire tourner, remuer verser
uexare maltraiter, accabler vexer

Certains de ces mots ont, en français, un sens différent ou spécialisé.

Mot à traduire par et non par


crimen accusation, grief crime : scelus
iniuria injustice, tort injure, insulte : contumelia
pomum tout fruit à pépins pomme : malum
querela plainte querelle : altercatio, rixa

La même prudence s’impose dans la traduction de certaines expressions.

Tableau 6. Quelques expressions ambiguës

Expression à traduire par et non par


admirationem habēre être admiré avoir de l’admiration
credĕre alicui se fier à, avoir confiance en croire quelqu’un
quelqu’un
poenas dare subir un châtiment, être condamné infliger une peine, condamner
promissum facĕre tenir une promesse faire une promesse
damnum facĕre subir un dommage infliger un dommage

3.3.3. Calques
Il arrive que le champ sémantique d’un mot latin soit plus étendu que celui du mot fran-
çais qui en est issu (calque). Cette dernière traduction n’est alors qu’une possibilité parmi
d’autres. Parmi les traductions fournies par le dictionnaire, il faut voir si le calque corres-
pond à un sens classique ou poétique bien attesté, à un emploi isolé, archaïque ou tardif, etc.

Tableau 7. Champ sémantique de mots latins et calques français

Mot à traduire tantôt par tantôt par


absurdus discordant, choquant absurde
animal être vivant animal
animus âme esprit, sentiment, courage, ardeur
candidus blanc brillant, clair, éclatant candide
celeber très fréquenté, très répandu célèbre
clarus brillant, éclatant, illustre clair, limpide
committĕre, -o commettre mettre aux prises, confier
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire 423

communicare communiquer mettre en commun


condĕre, -o fonder ensevelir, cacher
conducĕre, -o conduire rassembler, louer, prendre en location
consistĕre, -o se placer, s’arrêter consister
exigĕre, -o chasser, expulser exiger, réclamer
fides fidélité, bonne foi, confiance parole donnée, crédit, garantie
firmus solide, vigoureux, fort ferme
fortis courageux, énergique, brave fort
imbecillus faible de corps faible d’esprit, débile
insolentia inexpérience arrogance, insolence
integer intact, complet, en bon état intègre, honnête
mediocritas juste milieu médiocrité
modestia modestie modération
negare nier dire non, refuser
nobilis connu, célèbre, notoire noble
opinio opinion réputation, estime
ordo rang, rangée classe (sociale), ordre
praesens présent immédiat, propice, efficace
ratio raison méthode, plan, calcul, système
resistĕre, -o s’arrêter résister, tenir bon
saec(u)lum génération, époque siècle
secundus suivant, favorable second
signum signe statue, étendard, signal
stare être debout coûter

3.3.4. Traductions stéréotypées


Un mot latin isolé peut se traduire de multiples façons. Mais, dans un texte déterminé, il
faut choisir une traduction qui réponde aux exigences du genre littéraire, du niveau de
langue, du contexte particulier, etc. Il est donc essentiel de pouvoir exploiter avec finesse
toutes les ressources de la langue française. Parmi des « synonymes », il faut pouvoir choisir
le mot plus expressif, plus élégant, plus familier, plus technique, etc. Là encore, le
« vocabulaire intérieur » du traducteur est essentiel, pour éviter de tomber dans le piège du
« français de version » (cf. p. 411). On trouvera ci-dessous une liste de mots bien souvent
traduits, dans le style convenu de la version, par le terme de la 3e colonne, alors que les
traductions de la 2e colonne sont souvent plus pertinentes et plus naturelles.

Tableau 8. Traductions stéréotypées

Mot privilégier au lieu de


aes bronze, cuivre airain
ager campagne, territoire, pays, propriété, terre champ
alĕre, -o alimenter, entretenir, élever, développer nourrir
auctoritas influence, crédit, prestige, instigation autorité
augēre accroître, développer, grossir, donner plus de poids augmenter
caedes massacre, tuerie, carnage désastre
castigare corriger, réprimer réprimander châtier
causa raison, motif, mobile, procès cause
circumuenire envelopper, cerner, bloquer, traquer, accabler entourer
consilium avis, réflexion, prudence, plan, projet, intention conseil, dessein
consuetudo usage, pratique, liens (d’amitié), relations coutume, habitude
corpus personne (physique), cadavre, substance, chair corps
424 Maîtrise du latin par la pratique

expertus expérimenté, compétent, connaisseur expert, habile


exercēre entraîner, dresser, mettre à l’épreuve exercer
fundĕre, -o culbuter, disperser, tailler en pièces mettre en déroute
gaudēre être content, être bien aise, trouver son plaisir se réjouir
gladius épée glaive
gratia bonne grâce, complaisance, faveur, crédit, popularité, grâce, reconnaissance
charme, gratitude, (pl.) remerciements
habēre tenir, posséder, garder, porter, traiter, comporter avoir
hortari donner du courage, encourager, pousser exhorter
impedire entraver, embarrasser, gêner empêcher
impetus élan, attaque, charge, choc, violence, fougue, accès, assaut
impulsion, instinct
iniuria tort, dommage, mal (délibéré) injustice
insidiae embuscade, piège, guet-apens, traquenard, attentat embûches
inuidēre porter envie, jalouser, voir d’un mauvais œil, vouloir du envier
mal, en vouloir à
iubēre enjoindre, signifier, faire (+ inf.) ordonner
iustus légitime, normal, régulier juste
laborare se mettre en peine, s’évertuer, se donner du mal, peiner, travailler
souffrir, être en difficulté
laetus épanoui, riant, prometteur, prospère joyeux
laudare vanter, préconiser, féliciter louer
laus éloge, gloire, renom, titre de gloire, mérite louange
liber dégagé, exempt, affranchi, indépendant libre
mens intelligence, disposition d’esprit, humeur, intention esprit
mouēre agiter, remuer, faire impression, susciter, provoquer (é)mouvoir
petĕre, -o charger, viser, s’en prendre à attaquer
premĕre, -o écraser, accabler, bloquer, traquer, acculer presser
res affaire, fait, réalité, circonstance, bien, propriété, chose
opération, entreprise, mesure, intérêt, pouvoir,
puissance, état de choses
studium application, dévouement, attachement, affection, étude zèle
tempus moment, circonstance, époque, saison, heure, occasion temps
turbare jeter dans le désarroi, confondre, décontenancer troubler
usus, -us emploi, expérience, pratique usage
uti employer, mettre à profit, fréquenter, suivre, avoir (un se servir, user de
ami, une bonne santé, des relations, etc.)
uerus véritable, sincère, exact, réel, fondé, authentique vrai
uincĕre, -o battre, défaire, l’emporter, surmonter, avoir le dessus vaincre
uirtus mérite, valeur, talent, énergie, personnalité, qualité vertu, courage
uis violence, brutalité, puissance, énergie, assaut, coup de force
force, influence, quantité
uoluntas gré, assentiment, bonne volonté, dispositions volonté
uultus mine, air, physionomie, traits visage

Beaucoup de verbes à sens très général, tels agĕre, dicĕre, ducĕre, facĕre, gerĕre, deman-
dent à être traduits par un terme plus précis en français : fidem facĕre, inspirer confiance ;
fossam ducĕre, creuser un fossé ; diem dicĕre, fixer un jour ; amicitiam gerĕre, entretenir des
rapports amicaux ; rem agĕre, traiter, régler une affaire, etc.
Lexique latin-français

a(b), prép. (+ abl.) : de, en venant de, d’auprès de, acerbitas, atis : âpreté, aigreur ║ morum acerbi-
du côté de ; depuis ║ [après un pass.] par ║ ab tas : dureté de caractère
Vrbe condita : depuis la fondation de Rome acerbus : âpre, aigre, désagréable, pénible
abditus : caché acetum : vinaigre
abducĕre, o, abduxi, abductum, tr. : emmener acies, ei, f. : ligne de bataille, bataille ; pointe,
aberrare : s’écarter (par erreur) tranchant ; pénétration (de l’intelligence) ║
abesse, sum, abfui (afui) : être absent (de : + abl.) ; aciem instruĕre : ranger l’armée en bataille ║
être éloigné (de : ab + abl.) ║ haud multum abest prima acies : première ligne, premier rang
quin (+ subj.) : il ne s’en faut pas de beaucoup acriter, adv. : vivement, avec acharnement
que acuĕre, o, acui, acutus (adj.) : aiguiser
abhinc, adv. : à partir de maintenant aculeus : pointe, aiguillon
abhorrēre, eo, abhorrui : être en opposition (avec : acute : avec esprit
ab + abl.) acutus : aigu, pointu, pénétrant, fin
abicĕre, io, abieci, abiectum, tr. : jeter au loin ; ad, prép. (+ acc.) : vers, à, près de, chez, pour,
rejeter jusqu’à, selon
abire, eo, abii, abitum, intr. : s’en aller, partir ║ addĕre, o, addidi, additum, tr. : ajouter
magistratu abire : sortir de charge addicĕre, o, addixi, addictum : vouer
abscedĕre, o, abscessi, abscessum : s’éloigner addiscĕre, o, addidici : apprendre davantage
absoluĕre, o, absolui, absolutum : résoudre, expli- adducĕre, o, adduxi, adductum, tr. : amener, atti-
quer rer, entraîner ║ alicui in suspicionem adduci :
absterrēre, eo, absterrui, absterritum : dissuader s’attirer les soupçons de quelqu’un
(par la terreur), détourner de (ab + abl.) adeo, adv. : à ce point, tellement ║ adeo ut
abstinens : désintéressé (+ subj.) : à tel point que
abstinentia : désintéressement adesse, sum, adfui (affui), intr. : être là, être
abstinēre, eo, abstinui, abstentum, tr. : tenir éloi- présent ║ (+ dat.) : être auprès de, assister, aider
gné ; intrans. : se tenir éloigné, s’abstenir (de : adf- : cf. aff-
abl. ou ab + abl.) adhibēre, eo, adhibui, adhibitum, tr. : appliquer,
absumĕre, o, absumpsi, absumptum : engloutir, employer ║ auspicia adhibēre : prendre les aus-
dépenser (entièrement), faire périr pices ; in conuiuium adhibēre : faire venir dans
abundare (+ abl.) : être en abondance, abonder un festin
(en) adicĕre, io, adieci, adiectum, tr. : ajouter
ac : cf. atque adimĕre, o, ademi, ademptum : enlever
accedĕre, o, accessi, accessum (ad + acc.) : s’appro- adipisci, or, adeptus sum, dép. tr. : atteindre,
cher (de), accéder (à), s’ajouter (à) ║ accedit obtenir ║ gloriam haud contemnendam adipisci :
quod (+ ind.) : à cela s’ajoute (que) acquérir une gloire enviable ║ adeptus : obtenu
accidĕre, o, accidi, intr. : arriver ║ accidit ut adire, eo, adii, aditum, intr. et tr. : aller vers, aller
(+ subj.), impers. : il arrive (par malheur) que trouver ; affronter ; consulter
accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. : recevoir, aditus, us, m. : accès, entrée
accueillir, accepter ; subir ; apprendre ║ (ab, ex adiumentum : aide
+ abl.) : recevoir (de qqn) ; apprendre (de qqn) adiuuare, adiuui, adiutum, tr. : aider, favoriser
accire, acci(u)i, accitum : faire venir admirari, dép. : admirer ; s’étonner de (+ acc.)
accurate : avec circonspection admiratio, onis, f. : étonnement, admiration
accusare, tr. : accuser, faire grief à ║ aliquem furti, admittĕre, o, admisi, admissum, tr. : faire aller
iniuriarum, sceleris accusare : accuser qqn de vers ; laisser venir, admettre ; commettre
vol, d’outrages, de crime admodum, adv. : tout à fait
accusatio, onis : (discours d’)accusation admonitio, onis : remarque, critique
acer, acris, acre : vif, acharné, ardent, rude adnumerare : ajouter à un compte, ajouter
426 Maîtrise du latin par la pratique

adoriri, adortus sum, dép. tr. : attaquer aeuum : temps, durée ║ uniuersum aeui tempus :
adp- : cf. app- durée (dans son ensemble), éternité
adstare, adsteti, adstaturus : se tenir auprès afferre, o, attuli, allatum, tr. : apporter ; procurer,
adstruĕre, o, adstruxi, adstructum : bâtir à côté ; causer
ajouter afficĕre, io, affeci, affectum, tr. : pourvoir de
aduenire, adueni, aduentum, intr. : arriver, surve- (+ abl.) ; frapper, atteindre ║ supplicio afficĕre :
nir frapper d’un supplice
aduentare : approcher afflatus, us, m. : souffle, inspiration
aduentus, us, m. : arrivée afflictare : accabler
aduersari, dép. : élever des objections affligĕre, o, afflixi, afflictum : heurter, abattre
1 aduersus, adj. : opposé, contraire ║ res ad- ager, gri, m. : champ, terre, territoire ║ ager publi-
uersae : circonstances contraires, adversité, cus : domaine de l’État, domaine public
malheur agĕre, o, egi, actum, tr. : pousser, mener, conduire,
2 aduersus, prép. (+ acc.) : contre, envers faire, agir, jouer (une pièce, un rôle), passer (la
aduesperascit, aduesparauit, impers. : le soir vie, le temps) ║ agĕre cum (+ abl.) : traiter, parler
tombe, il se fait tard avec qqn ║ rem ou de re agĕre : traiter, discuter
adulari, dép. tr. et intr. : caresser, flatter une affaire ║ pacem, bellum agĕre ou agitare :
adulescens, ntis : 1° adj. : jeune ║ 2° nom (m.) : être en paix, en guerre ║ [pass. impers.] agi :
jeune homme s’agir de
adulescentia : jeunesse ; adolescence agger, eris, m. : talus ; terrasse, retranchement
aduocare, tr. : appeler, convoquer aggredi, ior, aggressus sum, dép. tr. : commencer,
aduocatio, onis : procès entreprendre, s’y mettre, attaquer ║ aliquem
aduocatus : avocat, conseil aggredi : s’y prendre avec qqn
adurĕre, o, adussi, adustum : brûler (à la surface) agitare : s’occuper de, songer à, tourmenter
aedes, is, f. : temple ║ aedes, ium, f. pl. : (une) agitator, oris, m. : conducteur de char
maison, (des) temples agmen, inis, n. : armée en marche ; marche ║ pri-
aedificium : édifice, bâtiment mum agmen : avant-garde ; nouissimum agmen :
aedificare, tr. : bâtir, construire arrière-garde ; medium agmen, centre de la
aedificatio, onis : construction, édifice colonne ; uno agmine : en corps, en bloc
aedilis, is, m. : édile agnoscĕre, o, agnoui, agnitum : reconnaître
aeger, gra, grum : malade, tourmenté agnus : agneau
aegre, adv. : avec peine, difficilement ║ aegre agrestis : champêtre ; grossier
ferre : supporter avec peine (que : + prop. inf.) agricola, ae, m. : cultivateur, paysan
aegritudo, inis, f. : chagrin aio, ais, ait, aiunt (défect.) : je dis, j’affirme
aegrotare, intr. : être malade alacer, cris, cre : vif, plein d’entrain, joyeux
aemulari, tr. : rivaliser (avec) albēre, eo : être blanc
aemulatio, onis, f. : rivalité, jalousie alea : dé (à jouer)
aeneus : de bronze, d’airain aleator, oris, m. : joueur
aequabilitas, atis, f. : comportement régulier, alĕre, o, alui, altum, tr. : nourrir, alimenter
normal algor, oris, m. : froid
aequabiliter : avec régularité alienus : d’autrui, étranger ║ loco alieno : en
aequalis : contemporain, du même âge terrain défavorable ║ aes (aeris) alienum, i, n. :
aequare : rendre égal, assimiler dette
aeque, adv. : également, aussi, autant ║ aeque ac alioqui, adv. : autrement, sans quoi
(atque) : de la même façon que, autant que aliquamdiu, adv. : pendant quelque temps
aequitas, atis, f. : justice, équité aliquando, adv. : quelque jour
aequor, oris, n. : plaine ; surface de la mer, mer aliqui, qua, quod, adj. indéf. : quelque
aequus : égal, juste ; favorable ; serein ║ aequo aliquis, qua, quid, pron. indéf. : quelqu’un, quel-
animo : de bonne grâce, sans se plaindre ║ que chose
aequo loco : en terrain plat ║ aequo Marte : avec aliquot, adj.-pr. indéf. indécl. : quelques-uns,
des chances égales pour les deux adversaires quelques
(litt. Mars étant égal) aliter, adv. : autrement ║ aliter ac (atque), aliter
aereus = aeneus quam : autrement que ║ aliter se habēre : être
aes, aeris, n. : bronze, airain ║ aes alienum : dans un autre état, aller autrement
dette(s) alius, a, ud, adj.-pr. indéf. : un autre, autre,
aestas, atis, f. : été (saison) différent ║ alius… alius : l’un… un autre ; alii…
aestimare, tr. : évaluer, apprécier alii : les uns… les autres ║ alius ac (atque) :
aetas, atis, f. : âge, vie, époque autre… que
Lexique latin-français 427

allicĕre, io, allexi, allectum : allécher, attirer, ante : [prép. + acc.] avant, devant ║ [adv.] aupara-
séduire vant (= antea)
alter, era, erum, adj.-pr. indéf. : l’autre (de deux), antea, adv. : auparavant
second ║ alter… alter : l’un… l’autre antecedĕre, o, antecessi, antecessum : marcher
altercari, dép. : discuter de part et d’autre, dispu- devant, venir avant, surpasser
ter antequam, conj. (+ ind. ou subj.) : avant le moment
altitudo, inis, f. : hauteur ; profondeur où, avant que, sans attendre que
1 altus, adj. : haut, élevé, grand ; profond ║ antiquus : antique, ancien
[subst.] altum : haute mer anulus : anneau, bague
2 altus : cf. alĕre anxie : avec amertume
amare, tr. : aimer aperire, aperui, apertum, tr. : ouvrir, découvrir,
ambitio, onis, f. : menées interessées, brigue, révéler ║ apertus : découvert, ouvert, manifeste
cabale ║ ex aperto : à découvert
ambo, ae, o : tous les deux apis, is, f. : abeille
ambulare, intr. : se promener, marcher appellare, tr. : appeler, s’adresser à
amens, ntis, m. : fou appellĕre, o, appuli, appulsum : [tr.] pousser vers,
amicitia : amitié faire aborder ║ [intr.] aborder
amicus, adj. (+ dat.) : ami (de) ║ amicus : un ami applicare, tr. : appliquer, joindre, attacher ║ se
amittĕre, o, amisi, amissum, tr. : laisser partir, applicare ad (+ acc.) : suivre les leçons de
perdre apponĕre, o, apposui, appositum : placer près,
amnis, is, m. : fleuve, rivière aposter, appliquer, dresser, servir (à table)
amor, oris, m. : amour, affection, désir appropinquare (+ dat. ou ad + acc.) : s’approcher
amphitheatrum : amphithéâtre (de)
amplus : vaste, important, considérable apud, prép. (+ acc.) : près de ; chez ; devant
an : [interr. dir.] … ou bien est-ce que ? est-ce que aqua : eau
par hasard ? ║ [interr. indir.] … ou si aquila : aigle (oiseau) ; aigle (enseigne)
anceps, ancipitis : à deux têtes ; ambigu, incertain ara : autel
ancilla : servante arare, tr. : labourer
ancora : ancre ║ ancoram tollĕre, soluĕre : lever aratrum : charrue
l’ancre arbitrari, dép. tr. : penser, juger
angi, or : [pass.] se tourmenter arbor, oris, f. : arbre
angor, oris : tourment, angoisse, anxiété, inquié- arca : coffre
tude arcessĕre, o, arcessiui, arcessitum, tr. : faire venir
angustiae, arum, pl. : défilé ; espace étroit ; étroi- arcus, us, m. : arc
tesse ; difficultés ardēre, eo, arsi, arsum : être en feu, brûler
angustus : étroit, resserré arduus : escarpé, difficile
anhelitus, us, m. : halètement, essoufflement area : cour
anima : souffle, âme, vie ║ animam edĕre : rendre arena : sable, arène, piste
l’âme arescĕre, o, arui : devenir sec, se dessécher
animaduersio, onis, f. : censure argenteus : d’argent
animaduertĕre, o, animaduerti, animaduersum, argentum : argent
tr. : remarquer aries, etis : bélier
animal, alis, n. : animal Aristoteles, is : Aristote
animans, ntis, m., f. ou n. : être vivant arma, orum, n. pl. : armes (défensives) ; luttes
animus : âme, esprit, disposition d’esprit ; cœur, armées ║ arma expedire : préparer les armes
courage ; intention, sentiment ║ aequo animo : Arpinum : Arpinum ║ Arpinas, atis, m. : d’Arpi-
de bonne grâce, avec calme, sans se plaindre ║ num
animi uirtus : qualités morales ║ animum inten- ars, artis, f. : science, art, adresse, habileté ;
dĕre in (+ acc.) : appliquer son esprit (à) moyen ║ ars dicendi : art de la parole, art ora-
annales, ium, m. pl. : annales toire, éloquence ║ artes honestae : arts libéraux ;
annectĕre, o, annexui, annexum : attacher à, relier, bonae artes : bonnes qualités
annexer artifex, icis : artisan, ouvrier, artiste
annon : [interr. double] … ou non ? artificium : métier, travail
annus : année, an ║ in singulos annos : pour artus, us, m. : articulation ║ artus eius laborant : il
chaque année souffre de la goutte
anquirĕre, o, anquisi(u)i, anquisitum : rechercher, arundinetum : lieu planté de roseaux
s’enquérir arx, arcis, f. : citadelle
ansa : attache (de soulier) as, assis, m. : as (monnaie)
428 Maîtrise du latin par la pratique

ascendĕre, o, ascendi, ascensum : [intr.] monter ║ auus : grand-père


[tr.] monter dans (ou sur), gravir ║ nauem auxilium : 1° sing. : aide, secours ║ 2° plur. :
ascendĕre : monter en bateau, (s’)embarquer troupes auxiliaires, renforts ║ auxilio uenire
asinarius : ânier (dat.) : venir au secours de (qqn)
asper, era, erum : rude, pénible, dur
asperitas, atis, f. : acidité, âpreté, caractère revêche
aspernari, dép. : traiter avec dédain balneum : bain
assentari, dép. (+ dat.) : se ranger à l’avis (de) basis, is, f. : base
assentatio, onis, f. : flatterie beatus : heureux, bienheureux
assentiri, assensus sum, dép. (+ dat.) : étre d’ac- bellum : guerre ║ bellum indicĕre : déclarer la
cord (avec), approuver guerre ; bellum gerĕre : faire la guerre ; bellum
assequi, or, assecutus sum : obtenir, gagner inferre (dat.) : porter la guerre chez, faire la
assiduus : qui n’en finit pas guerre contre
ater, atra, atrum : sombre, noir bene, adv. : bien ║ bene uiuĕre : vivre honnê-
atque ou ac, conj. : et, et aussi ║ alius (alter, tement
idem)… ac (atque), autre (même)… que benefacĕre, io, benefeci, benefactum : rendre servi-
atqui : d’autre part ce, faire du bien
atrium : atrium beneficium : bienfait, service ║ beneficium in
atrox, ocis : atroce, affreux ; dur, inflexible aliquem conferre : rendre un service à qqn
attendĕre, o, attendi, attentum : tendre vers ; prê- beneuolentia : bienveillance, empressement,
ter attention dévouement
attente : avec application benigne, adv. : avec bienveillance, généreusement
attingĕre, o, attigi, attactum : toucher à, atteindre, benignus : bienveillant, généreux
aborder bestiola : bestiole, insecte
auaritia : avidité, cupidité, convoitise ; avarice bibĕre, o, bibi, tr. : boire
auctio, onis, f. : vente publique bonum : le bien ; bonheur ║ bona, orum, n. pl. :
auctor, oris, m. : garant, instigateur biens, avantages ; bonheur
auctoramentum : salaire, prix fixé
bonus : bon ║ bonae artes : bonnes qualités, bons
auctoritas, atis, f. : autorité, influence, prestige ;
principes ║ boni, orum, pl. : honnêtes gens
avis
bos, bouis, m. : bœuf ; f. : vache
audax, acis : audacieux
brachium : bras
audēre, eo, ausus sum, semi-dép. tr. : oser
breui, adv. : en peu de temps, bientôt
audire, tr. : entendre, écouter, suivre les leçons ;
breuis : court, bref
entendre dire, connaître, apprendre
breuiter, adv. : en peu de mots, brièvement
auersus : qui a le dos tourné ; hostile à (ab)
Britannia : [Grande-]Bretagne ║ Britannicus : de
auertĕre, o, auerti, auersum, tr. (ab + abl.) : détour-
Bretagne, breton
ner (de)
bulla : bulle (petite boule de métal ou de cuir que
auferre, o, abstuli, ablatum, tr. : emporter, arra-
les enfants portaient au cou)
cher, obtenir
augēre, eo, auxi, auctum, tr. : augmenter, accroître
augescĕre, o, intr. : se développer, croître
augur, uris, m. : augure cadĕre, o, cecidi, casum, intr. : tomber ; tomber
auiditas, atis, f. : désir (ardent) ; goût mort ║ cadĕre in (+ acc.) : venir à l’esprit de
auidus (+ gén.) : avide (de) caducus : périssable, fragile
auis, is, f. : oiseau caedĕre, o, cecidi, caesum, tr. : frapper, couper,
auocare : détourner tuer, massacrer, mettre en pièces
auolare : s’envoler caedes, is, f. : massacre, meurtre
aureus : d’or caelum : ciel
aurifex, icis, m. : orfèvre caenum : boue
auriga, ae, m. : cocher caestus, us, m. : ceste, gantelet
auris, is, f. : oreille ║ aurem praebēre : prêter calamitas, atis, f. : malheur, désastre
l’oreille, écouter calidus : chaud
aurum : or caligo, inis, f. : brouillard opaque
auspicium : auspice ║ auspicia adhibēre : prendre calliditas, atis, f. : ruse
les auspices callidus : habile, rusé, adroit
aut, conj. : ou, ou bien calor, oris, m. : chaleur
autem, conj. : mais, d’autre part, or calumnia : chicane, manœuvres de mauvaise foi
autumnus : automne caluus : chauve
Lexique latin-français 429

campester, tris, tre : de plaine ║ campestria (loca) : censor, oris, m. : censeur


plaines censorius : censorien (ancien censeur)
campus : plaine ║ campus Martius, m. : champ de centurio, onis, m. : centurion
Mars cera : cire
candēre, eo, candui, intr. : être incandescent, être cerebrum : cerveau, cervelle
ardent certamen, inis, n. : concours, lutte, combat
candidatus : candidat certare, intr. : lutter, combattre, rivaliser
candidus : blanc certe, adv. : certainement, à coup sûr, en tout cas,
canĕre, o, cecini, cantum, tr. : chanter, résonner, du moins
retentir ║ signa canĕre : faire sonner les trom- certus : certain, sûr, fixé ║ certiorem aliquem face-
pettes re : informer qqn (de : de + abl. ; que : + prop.
cani, orum, pl. : cheveux blancs inf.)
canis, is, m. : chien cessare, intr. : se relâcher, faire défection
cantus, us, m. : musique ceteri, ae, a : tous les autres
canus : blanc de cheveux, chenu cibare : nourrir
capax, acis : vaste, spacieux, ample cibus : aliment, nourriture
capĕre, io, cepi, captum, tr. : prendre, saisir, captu- Cimbri, orum, m. : Cimbres
rer ║ mente captus : dérangé de l’esprit cingĕre, o, cinxi, cinctum, tr. : ceindre, entourer
capillus : cheveu, chevelure circenses (ludi) : jeux du cirque
captiuus : prisonnier, captif circiter, adv. : environ, à peu près
caput, itis, n. : tête, capitale, point essentiel
circum : [prép. + acc.] autour de ║ [adv.] à l’entour
carēre, eo, carui (+ abl.) : manquer (de), être
circumdare, circumdedi, circumdatum, tr. : mettre
débarrassé (de), être exempt (de), se passer (de)
autour de (+ dat.), entourer de (+ abl.)
caritas, atis, f. : prix élevé
circumlinire : enduire tout autour
carmen, inis, n. : chant, poème
circumspectare : regarder autour, regarder avec
caro, rnis, f. : chair
défiance
carpĕre, o, carpsi, carptum, tr. : cueillir
circumuenire, circumueni, circumuentum, tr. :
carus : cher, précieux
entourer, cerner
castellum : redoute, position fortifiée
circus : cirque
castigatio, onis, f. : réprimande
citus : prompt
castra, orum, n. pl. : camp ║ castra ponĕre : établir
ciuis, is, m. : citoyen, concitoyen
le camp ; castra mouēre : lever (ou déplacer) le
ciuitas, atis, f. : cité, ville, nation ║ aliquem ciuitate
camp, décamper
donare : gratifier qqn du droit de cité
casus, us, m. : chute, accident, malheur, hasard,
chance, sort clades, is, f. : désastre, défaite
catulus : petit (d’un animal) clam, adv. : en cachette
causa, nom : cause, motif ; procès ║ causam clamare, intr. et tr. : crier, s’écrier
dicĕre : plaider une cause ║ causam suscipĕre : clamor, oris, m. : cri, clameur ║ clamorem edĕre,
assumer la défense tollĕre, pousser un cri, des cris
causa, prép. (préc. du gén.) : en vue de, pour clarus : brillant, clair ; illustre
cauēre, eo, caui, cautum, tr. : prendre garde (à) ; classis, is, f. : flotte
(ne + subj.) : que (de)… ne… pas ; (ab + abl.) se claudĕre, o, clausi, clausum, tr. : fermer, enfermer
garder (de) ║ agmen claudĕre : fermer la marche
cauillari, dép. : plaisanter, chicaner clemens, ntis : clément, bon, doux
cedĕre, o, cessi, cessum, intr. : se retirer, céder ║ clementer, adv. : avec clémence, avec bonté
cedĕre (e) loco : abandonner son poste, lâcher clementia : clémence, bonté, douceur
pied cliens, ntis, m. : client
celare : cacher ║ aliquid aliquem celare : cacher coepisse, coepi, défect. tr. : avoir commencé, avoir
qqch à qqn entrepris ║ (+ inf.) s’être mis à
celeber, bris, bre : fréquenté coercēre, eo, coercui, coercitum : contenir, mainte-
celebritas, atis, f. : célébration d’une fête nir, réprimer, punir
celer, eris, ere : rapide, prompt cogĕre, o, coegi, coactum, tr. : rassembler ; forcer à
celeritas, atis, f. : rapidité (ad + acc. ou prop. inf. ou ut + subj.)
celeriter, adv. : rapidement cogitare, tr. et intr. : réfléchir, penser ║ (+ inf.),
cena : dîner, repas songer à
cenare, intr. : dîner cogitatio, onis, f. : réflexion, pensée
censēre, eo, censui, censum, tr. : juger, être d’avis, cognatus : parent (par le sang)
estimer, recencer cognomen, inis, n. : surnom
430 Maîtrise du latin par la pratique

cognoscĕre, o, cognoui, cognitum, tr. : prendre compos, otis (+ gén.) : maître (de)
connaissance de, apprendre, chercher à connaî- comprehendĕre, o, comprehendi, comprehensum,
tre ║ cognouisse : 1° avoir appris ; 2° connaître, tr. : saisir, arrêter
savoir computatio, onis, f. : compte
coheres, edis, m. et f. : cohéritier conari, dép. tr. (+ inf.) : tâcher, tenter, essayer (de)
cohors, cohortis, f. : cohorte concedĕre, o, concessi, concessum : [intr.] se
coire, eo, coiui, coitum : se réunir, venir (ensem- retirer, céder ║ [tr.] accorder
ble) concerpĕre, o, concerpsi, concerptum : déchirer,
colĕre, o, colui, cultum, tr. : cultiver, pratiquer, mettre en pièces
honorer, respecter conciliare, tr. : rendre bienveillant ; procurer
collega, ae, m. : collègue
concilium : assemblée, réunion
colligĕre, o, collegi, collectum, tr. : recueillir,
concipĕre, io, concepi, conceptum, tr. : contenir,
rassembler ║ se colligĕre : se regrouper, se
prendre sur soi, absorber, admettre, concevoir,
ressaisir, se remettre, revenir à soi
║ ignem concipĕre : prendre feu
collis, is, m. : colline
concitare, tr. : pousser ; exciter, soulever
collocare, tr. : placer
collocatio, onis, f. : disposition, arrangement concoquĕre, o, concoxi, concotum : faire cuire
collum : cou ensemble, digérer, élaborer
collustrare : éclairer vivement, passer en revue concurrĕre, o, concurri, concursum, intr. : accourir
color, oris, m. : couleur, couleur des cochers (de ensemble ; se heurter
cirque) concursus, us, m. : course, rencontre, choc, afflu-
columella : petite colonne ence, rassemblement
columna : colonne concutĕre, io, concussi, concussum : secouer, agi-
combibĕre, o, combibi, tr. : absorber, s’imprégner, ter, ébranler
se pénétrer condĕre, o, condidi, conditum, tr. : fonder ; cacher,
comes, itis, m. et f. : compagnon, compagne ensevelir ║ urbem condĕre : fonder une ville
comis : aimable, affable condonare : faire don, faire remise de, pardonner
comitas, atis, f. : amabilité, affabilité conducĕre, o, conduxi, conductum : conduire
comitatus, us, m. : entourage, suite ensemble, rassembler, louer (comme locataire),
comiter, adv. : aimablement être avantageux, être utile
comitia, orum, n. pl. : comices ║ comitia indicĕre : conferre, o, contuli, collatum, tr. : rassembler,
convoquer les comices transporter, fournir ║ beneficium conferre in
commeatus, us, m. : ravitaillement, vivres, convoi aliquem : rendre un service à qqn ║ se conferre :
commemorare, tr. : rappeler (à la mémoire) se transporter (à), se rendre (à), se réfugier
commendare : confier, recommander, faire valoir conficĕre, io, confeci, confectum, tr. : confec-
committĕre, o, commisi commissum, tr. : engager, tionner, achever, terminer, accabler, épuiser,
livrer (un combat) ; confier, permettre, tuer
commettre confidĕre, o, confisus sum (+ dat.) : se fier à, avoir
commoditas, atis, f. : avantage confiance en
commodum : avantage, intérêt confirmare, tr. : affermir, réconforter ; affirmer
commodus : convenable ; avantageux conflictare : frapper, affliger (d’un mal)
commorari, dép. : séjourner, tarder confugĕre, io, confugi, intr. : se réfugier
commouēre, eo, commoui, commotum, tr. : boule-
confundĕre, o, confudi, confusum : mêler, mélan-
verser, émouvoir
ger, unir, confondre ║ [pass.] se répandre, péné-
communis : commun, public, accessible, abor-
trer
dable
congregare, tr. : rassembler
1 comparare, tr. : comparer ; unir
conicĕre, io, conieci, coniectum, tr. : jeter ║ in
2 comparare, tr. : préparer ; procurer
comparēre, eo, comparui : se montrer, apparaître uincula conicĕre : jeter aux fers, en prison
compedes, um, f. : entraves coniungĕre, o, coniunxi, coniunctum, tr. : unir
compescĕre, o, compescui : retenir, arrêter, répri- coniurare, tr. et intr. : jurer ensemble ; conspirer
mer coniuratio, onis, f. : conjuration, conspiration
complēre, eo, compleui, completum, tr. : remplir coniux, ugis, m. : époux ; f. : épouse
complures, a, adj.-pr. indéf. : plusieurs, bon conqueri, or, conquestus sum, dép. : déplorer
nombre de conquiescĕre, o, conquieui, conquietum : se repo-
componĕre, o, composui, compositum : placer en- ser, languir (ab : loin de)
semble, rapprocher, arranger, comparer, mettre consciscĕre, o, consci(u)i, conscitum, tr. : décider ║
aux prises ║ se componĕre ad (+ acc.) : se régler sibi mortem consciscĕre : se donner la mort, se
sur suicider
Lexique latin-français 431

conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, tr. : écrire, bon, agréer ║ sibi consulĕre : veiller à ses inté-
rédiger, consigner par écrit ; inscrire sur une rêts
liste, enrôler ║ Patres conscripti, pl. : pères cons- consultare : déliberer
crits, sénateurs consultum : résolution, décision, mesure, plan
consectari, dép. : rechercher, s’attacher à consumĕre, o, consumpsi, consumptum, tr. : dépen-
consenescĕre, o, consenui, intr. : se mettre à vieil- ser ; épuiser ; détruire ; passer (le temps)
lir, devenir vieux consummare : faire à la perfection
consensus, us, m. : accord, consentement consurgĕre, o, consurrexi, consurrectum : se lever
consentaneus : logique ensemble, se mettre debout
consequi, or, consecutus sum, dép. tr. : suivre, contemnĕre, o, contempsi, contemptum, tr. : mépri-
rechercher, atteindre, réussir ║ gloriam immor- ser, dédaigner, rejeter ║ gloriam haud contem-
talem consequi : acquérir une gloire immortelle nendam adipisci : acquérir une gloire enviable
conserĕre, o, conserui, consertum, tr. : attacher contemptor, oris, m. : dédaigneux
ensemble, réunir, joindre, en venir à, former ║ contendĕre, o, contendi, contentum : [tr.] tendre;
ex iure manum conserĕre : revendiquer en soutenir, prétendre (prop. inf.) ║ [intr.] se
justice diriger vers, marcher sur, lutter rivaliser ║
conseruare : épargner (qqn), laisser la vie summo iure contendĕre : pousser le droit jusqu’à
consessor, oris, m. : voisin (au spectacle) sa dernière rigueur
considerare, tr. : examiner, considérer contentio, onis, f. : effort, rivalité, lutte, conflit
contentus : satisfait de, qui se contente de (+ abl.)
considerate, adv. : avec réflexion
conterĕre, o, contriui, contritum : broyer, épuiser,
considĕre, o, consedi, consessum, intr. : s’asseoir,
user ║ se conterĕre : consacrer tout son temps
s’établir ║ in sella curuli considĕre : s’asseoir sur
conticescĕre, o, conticui : devenir muet
une chaise curule
continentia : modération
consilium : délibération, avis, dessein, plan, con-
continēre, eo, continui, contentum, tr. : contenir,
seil, sagesse ║ consilium capĕre (+ gén. du gér. ou
renfermer, réprimer, retenir, maintenir
inf. ou ut + subj.) : prendre la résolution de ║
contingĕre, o, contigi, contactum : [tr.] atteindre ║
consilium habēre : tenir conseil, délibérer ║
[intr.] arriver ║ contingit ut (+ subj.), impers. : il
consilium inire (+ gén. du gér.) : prendre la réso-
arrive (par bonheur) que
lution (de), former le projet (de)
contio, onis, f. : assemblée (du peuple ou des
consistĕre, o, constiti, intr. : se tenir, se placer,
soldats) ; harangue
s’arrêter
contra : [adv.] en face, vis-à-vis ║ [prép. + acc.] en
conspicĕre, io, conspexi, conspectum, tr. : voir,
face de, vis-à-vis de, contre
apercevoir, regarder attentivement, remarquer
contumelia : insulte, affront, parole blessante,
constans, ntis : assuré, ferme, énergique outrage
constare, constiti, constaturus : coûter ║ se com- contumeliosus : injurieux
poser de (ex + abl.) ║ constat, impers. (+ prop. conuenire, conueni, conuentum, intr. : se rassem-
inf.) : il est certain que, on sait que bler, venir ensemble, rencontrer ║ convenir à
consternare : épouvanter (+ dat.) ║ ║ sibi conuenire : être d’accord avec
consternĕre, o, constraui, constratum, tr. : couvrir, soi-même ; être logique
revêtir conuertĕre, o, conuerti, conuersum, tr. : tourner,
constituĕre, o, constitui, constitutum, tr. : établir, faire tourner, attirer
fixer, placer ║ constituĕre + inf. ou ut (+ subj.) : conuicium : insultes
décider de, que ║ signa constituĕre : faire halte conuiua, ae, m. et f. : convive
consuescĕre, o, consueui, consuetum, intr. (+ inf.) : conuiuium : festin, banquet
s’accoutumer à, prendre l’habitude de ║ [aux conuocare, tr. : convoquer, appeler ; assembler
temps du pft] consueuisse (+ inf.) : avoir l’ha- copia : abondance, quantité ║ copiae, arum, pl. :
bitude de troupes
consuetudo, inis, f. : habitude, coutume, liaison, copiose, adv. : abondamment
relations amicales ║ – itineris : itinéraire, ordre coquĕre, o, coxi, coctum : cuire
de marche cor, cordis, n. : cœur
consul, ulis, m. : consul coram : [adv.] en face, de vive voix, personnelle-
consularis : [adj.] consulaire ║ [subst.] ancien ment ║ [prép. + abl.] en présence de
consul cornu, us, n. : corne ; aile (d’une armée)
consulatus, us, m. : consulat corollarium : accessoire
consulĕre, o, consului, consultum : [intr.] délibérer, corpus, oris, n. : corps ; taille
prendre des mesures, veiller à (+ dat.), s’occuper corripĕre, io, corripui, correptum, tr. : saisir vive-
de ║ [tr.] consulter ║ boni consulĕre : trouver ment
432 Maîtrise du latin par la pratique

corruĕre, o, corrui, corrutum : s’écrouler currus, us, m. : char


corrumpĕre, o, corrupi, corruptum, tr. : abîmer, cursus, us, m. : course, révolution (d’un astre),
corrompre marche ║ cursus honorum : carrière des hon-
cortex, icis, m. : écorce neurs
cotidie, adv. : chaque jour curulis : curule
crapula : ivresse, indigestion de vin custodia : garde, surveillance, prison
cras, adv. : demain custodire, tr. : garder, surveiller
crassus : épais, gros custos, odis, m. et f. : gardien, gardienne
creare, tr. : créer, nommer
creber, bra, brum : fréquent, nombreux
crebrescĕre, o, crebrui : se faire plus fréquent, se damnare, tr. : condamner ║ damnare aliquem pe-
répéter, s’intensifier cunia (morte, capite ou capitis) furti (iniuriarum,
crebro, adv. : fréquemment, souvent sceleris) : condamner qqn à une amende (à
credĕre, o, credidi, creditum, tr. : croire ║ (+ dat.) : mort, à la peine capitale) pour vol (outrages,
se fier (à), avoir confiance (en) crime)
crepida : sandale dare, dedi, datum, tr. : donner
crescĕre, o, creui, cretum, intr. : grandir, croître, se de, prép. (+ abl.) : de, du haut de, au sujet de, sur
développer dea : déesse, divinité
crimen, inis, n. : accusation, grief ║ aliquid alicui debēre, eo, debui, debitum : devoir ║ [pass.] être
crimini dare : faire un grief à qqn de qqch ║ destiné, être voué ║ pecunia debita : argent dû,
crimen inferre : intenter une accusation dette
cruciari, dép. : torturer debilitare : affaiblir, paralyser ║ [pass.] empirer
cruciatus, us, m. : tourment decedĕre, o, decessi, decessum, intr. : s’éloigner, se
crudelis : cruel retirer, s’en aller, disparaître, mourir
crudelitas, atis, f. : cruauté decernĕre, o, decreui, decretum, tr. : décider, voter,
cruentus : sanglant, ensanglanté confier par décret, porter un jugement, se
crus, uris, n. : jambe prononcer, combattre ║ decernĕre ut (+ subj.) :
crystallum : cristal ordonner, décréter que ║ decernĕre (+ inf.) :
cubare, cubui, cubitum : (aller) se coucher décider de, se résoudre à ║ tumultum decernĕre :
cubiculum : chambre à coucher décréter l’état de tumulte, la patrie en danger
cubile, is, n. : lit decertare, intr. : livrer bataille
culpa : faute decet, decuit, impers. : il convient ║ res aliquem
culpare : regarder comme une faute, blâmer decet : une chose convient à qqn
culter (-tri) tonsorius : rasoir decidĕre, o, decidi, decisum, intr. : tomber,
1 cultus, us, m. : élégance succomber
2 cultus : cf. colĕre decipĕre, io, decepi, deceptum, tr. : tromper
cum, prép. (+ abl.) : en compagnie de, avec declarare : manifester, exprimer
cum, conj. sub. : 1° + ind. [temps] quand, lorsque, decorus : élégant, bienséant
toutes les fois que ║ 2° + subj. [temps] comme, dedĕre, o, dedidi, deditum, tr. : livrer ║ se dedĕre
alors que ; [cause] puisque, du moment que ; alicui, alicui rei : se dévouer à qqn, s’adonner à
[concession] alors que qqch
cunctari, dép. : tarder, hésiter deducĕre, o, deduxi, deductum, tr. : faire descen-
cunctus : tout ║ cuncti, ae, a : tous dre, emmener, escorter, ramener, retirer ║ de
cupiditas, atis, f. : désir, passion sententia deducĕre : faire changer d’avis ║ na-
cupido, inis, f. : désir uem deducĕre : mettre à la voile
cupidus (+ gén.) : désireux (de), avide (de) deesse, sum, defui, intr. : manquer à, faire défaut à
cupĕre, io, cupi(u)i, cupitum, tr. : désirer, (+ dat.)
convoiter, souhaiter defendĕre, o, defendi, defensum, tr. : protéger, écar-
cur, adv. : pourquoi ? ter, défendre
cura : soin, souci, inquiétude ║ alicui curae esse : defensio, onis, f. : moyen de défense
donner du souci à qqn deferre, o, detuli, delatum, tr. : porter ; remettre,
curare, tr. : soigner, veiller à, s’occuper de, admi- décerner ; rapporter (que) ; dénoncer
nistrer ║ curare ut (+ subj.) : veiller à ce que deferuescĕre, o, deferbui : cesser de bouillonner, se
curatio, onis, f. : soins ║ curatio corporum : soins calmer
corporels deficĕre, io, defeci, defectum : [tr.] (+ acc.) manquer
curia : curie à, faire défaut à ║ uires me deficiunt : les forces
currĕre, o, cucurri, cursum, intr. : courir me manquent ║ [intr.] (ab + abl.) faire défection,
curriculum : char (dans les jeux de cirque) se séparer de, s’affaiblir
Lexique latin-français 433

deflectĕre, o, deflexi, deflexum : [tr.] courber, desiderium : regret ; désir


détourner, faire changer de direction ║ [intr.] se desidia : nonchalance, manque d’empressement
détourner, s’écarter desinĕre, o, desii, desitum, tr. (+ inf.) : cesser (de)
deformis : défiguré, abîmé desipĕre, io, intr. : perdre l’esprit, extravaguer,
defugĕre, io, defugi, tr. : se dérober à, éviter, esqui- être fou
ver desistĕre, o, destiti, destitum : s’abstenir (abl. ou ab
dehortari, dép. : détourner, dissuader + abl.), renoncer à, cesser de (+ inf.)
deinde, adv. : ensuite, dans la suite desperare, tr. et intr. : désespérer (de : + acc. ou de
deicĕre, io, deieci, deiectum, tr. : jeter d’en haut, + abl.), perdre espoir ║ res desperata : situation
précipiter ; renverser désespérée
delectare, tr. : charmer, réjouir, faire plaisir à ║ desperanter, adv. : en désespéré
[pass.] delectari : être charmé, se plaire à, aimer despicientia : mépris
delēre, eo, deleui, deletum, tr. : détruire, anéantir, deterrēre, eo, deterrui, deterritum : détourner (par
effacer la crainte, la pression), empêcher
delictum : faute, manquement, délit detrimentum : dommage, préjudice, perte, défaite
deligare, tr. : lier solidement, attacher, amarrer ║ detrimento esse alicui : causer un dommage à
deligĕre, o, delegi, delectum, tr. : choisir, élire, qqn
recruter deus : dieu, divinité
delinquĕre, o, deliqui, delictum : manquer au de- deuenire, io, deueni, deuentum, intr. : tomber dans,
voir, failler arriver à, se rabattre sur ║ deuenire in manus :
delirare : extravaguer, radoter tomber aux mains de (+ gén.)
delirus : qui extravague, radoteur deuolare, intr. : descendre en volant, fondre sur
delitescĕre, o, delitui : se tenir caché deuouēre, eo, deuoui, deuotum, tr. : consacrer,
delphinus : dauphin vouer, faire le sacrifice de, maudire
deminutio, onis : diminution, affaiblissement, dexter, t(e)ra, t(e)rum : droit, qui est à droite ║
déchéance ║ deminutio libertatis : atteinte à la dext(e)ra, subst. : main droite, (la) droite, bras
liberté dialectica : dialectique, art de raisonner
demittĕre, o, demisi, demissum : laisser tomber, dicax, acis : railleur, mordant
faire descendre ║ se demittĕre : se laisser abat- dicĕre, o, dixi, dictum, tr. : dire, parler, nommer,
tre, s’abaisser fixer (une date) ║ causam dicĕre : plaider un
demoliri, dép. : abattre procès, une cause ║ ars dicendi : art de la parole,
demum, adv. : précisément art oratoire, éloquence
denarius : denier dictator, oris, m. : dictateur
denique, adv. : enfin (à la fin d’une énumération) dictitare, tr. : dire et redire constamment
dens, ntis, m. : dent dies, ei, m. et f. : jour ; jour fixé, date ║ in diem : au
densus : épais, serré, pressé jour le jour ║ in dies : de jour en jour ║ diem
denuntiare : notifier, déclarer perdĕre : perdre son temps ║ alicui diem dicĕre :
deplorare : [intr.] se lamenter sur ║ [tr.] déplorer, assigner un jour à qqn, citer qqn en justice
pleurer differre, o, distuli, dilatum, tr. : disséminer,
deponĕre, o, deposui, depositum, tr. : déposer, répandre, remettre à plus tard ; intr. : être diffé-
abandonner rent (de : ab + abl.)
deprauare : déformer, dénaturer difficilis : difficile
deprehendĕre, o, deprehendi, deprehensum, tr. : diffidĕre, o, diffisus sum, semi-dép. intr. : se défier
surprendre, saisir, découvrir, surprendre de (+ dat.)
deputare, tr. : évaluer, estimer digitus : doigt
deridēre, eo, derisi, derisum, tr. : se moquer de, dignitas, atis, f. : dignité ; rang élevé
bafouer, railler dignus : digne de (+ abl.)
descendĕre, o, descendi, descensum, intr. : descen- diiudicare : décider, distinguer
dre, en venir à, condescendre, pénétrer dilabi, or, dilapsus sum, dép. intr. : se dissiper, s’en
describĕre, o, descripsi, descriptum, tr. : transcrire, aller, s’évanouir, disparaître
décrire, dessiner diligens, ntis : soigneux, zélé, consciencieux ║
deserĕre, o, deserui, desertum, tr. : abandonner (+ gén.) : attentif (à), zélé (pour)
desertus : désert, inculte, sauvage ; cf. deserĕre diligenter, adv. : avec soin, avec zèle
deseruire (+ dat.) : se mettre tout entier au service diligentia : application, soin, zèle
de diligĕre, o, dilexi, dilectum, tr. : estimer, aimer
deses, idis : inactif dilucidus : clair
desiderare, tr. : regretter désirer dimicare, intr. : combattre, lutter (contre : cum
desidēre, eo, desedi, intr. : rester assis, séjourner + abl.)
434 Maîtrise du latin par la pratique

dimidiatus : réduit à moitié domi : à la maison, chez moi, chez toi… ; dans son
dimittĕre, o, dimisi, dimissum, tr. : renvoyer, lais- pays ║ domi militiaeque : en paix comme en
ser aller, abandonner, quitter, renoncer à ║ guerre
senatum dimittĕre : lever la séance du sénat domina : maîtresse (de maison)
discedĕre, o, discessi, discessum, intr. : se séparer, dominari, dép. : être maître, dominer, régner
s’éloigner dominatus, us, m. : tyrannie, pouvoir absolu
disceptatio, onis, f. : débat, discussion, examen dominus : maître (de maison), maître souverain
forenses disceptationes : débats judiciaires domus, us, f. : maison
discĕre, o, didici, tr. : étudier, apprendre (par donare, tr. : aliquem aliqua re, gratifier qqn de
l’étude) qqch ; aliquid alicui donner qqch à qqn ║
discidium : division, déchirement, séparation, aliquem ciuitate donare : gratifier qqn du droit
brouille de cité
disciplina : instruction, enseignement, éducation, donec, conj. : (+ ind.) tant que, jusqu’au moment
discipline, étude, méthode, règles où ; (+ subj.) en attendant que, jusqu’à ce que
discipulus : élève donum : don, présent, offrande
discrimen, inis, n. : moment critique, situation dubitare, intr. : douter ; (+ inf.) hésiter à
critique, crise dubitatio, onis, f. : hésitation
disertus : éloquent, disert dubium : doute ║ sine ullo dubio : sans aucun
dispicĕre, io : [intr.] voir clairement, faire atten- doute
tion ║ [tr.] distinguer, examiner dubius : hésitant ; douteux
disponĕre, o, disposui, dispositum, tr. : disposer, ducĕre, o, duxi, ductum, tr. : guider, conduire ;
distribuer, mettre en ordre, arranger tracer ; considérer comme, penser, juger ║ ma-
disputare, intr. : discuter, raisonner (sur : de + abl.) gni ducĕre : estimer d’un grand prix ║ uxorem
dissensio, onis, f. : désaccord ducĕre : prendre pour femme, épouser (une
dissimilis (+ gén. ou dat.) : différent (de) femme) ║ fossam (per)ducĕre : creuser un fossé
dissipare, tr. : répandre, disperser, faire dispa- ║ murum ducĕre : construire un mur ║ in hanc
raître sententiam ducĕre ut : amener à penser que
dissoluĕre, o, dissolui, dissolutum, tr. : dissoudre, dulcis : doux, agréable
séparer, payer, s’acquitter de dum, conj. : 1° (+ ind.) pendant que ; tant que, aus-
distribuĕre, o, distribui, distributum, tr. : distri- si longtemps que, jusqu’au moment où ;
buer, partager 2° (+ subj.) en attendant que, jusqu’à ce que ;
distringĕre, o, distrinxi, districtum : tirailler en pourvu que
sens contraires, maintenir à l’écart, empêcher dumetum : broussailles, buissons
diu, adv. : longtemps (compar. diutius, superl. dumi, pl. : broussailles
diutissime) duo, duae, duo : deux
diuersus : opposé duumuir, i, m. : duumvir
diues, itis (+ abl.) : riche (en) dux, ducis, m. : guide, chef, général
diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr. : partager, diviser ;
séparer (de : ab + abl.)
diuinitas, atis, f. : caractère divin e, prép. : cf. ex
diuinitus, adv. : de la part des dieux ea, adv. : par là
diuinus : divin, religieux, extraordinaire ebrius : ivre
diuitiae, arum, pl. : richesses ecquis : est-ce que quelqu’un ?
diuturnitas, atis, f. : longueur du temps, longue 1 edĕre, o, edidi, editum, tr. : mettre au jour, faire
durée sortir, produire ║ animam edĕre : rendre l’âme ;
diuturnus : de longue durée clamorem edĕre : pousser un cri, des cris
docēre, eo, docui, doctum, tr. : instruire, enseigner 2 edĕre (esse), o, edi, esum, tr. : manger
║ aliquem aliquid docēre : enseigner qqch à qqn edisserĕre, o, edisserui, edissertum : exposer en
docte, adv. : savamment détail, développer
doctor, oris, m. : professeur educare, tr. : élever, former, dresser
doctrina : science, formation, culture educĕre, o, eduxi, eductum, tr. : faire sortir, tirer,
doctus : savant, instruit, cultivé ; cf. docēre conduire hors
documentum : leçon, modèle, enseignement efferre, o, extuli, elatum, tr. : porter dehors,
dolēre, eo, dolui, doliturus : [intr.] avoir mal, souf- emporter ; enterrer ; élever, soulever
frir, être douloureux ║ [tr.] (+ acc.) : s’affliger efferuescĕre, o, efferbui : s’échauffer, bouillonner
(de), déplorer efficĕre, io, effeci, effectum, tr. : faire, produire,
dolor, oris, m. : souffrance, chagrin achever, mener à bien ║ (ut ou ne + subj.) : faire
domesticus : de la maison en sorte (que ou que… ne… pas)
Lexique latin-français 435

effingĕre, o, effinxi, effictum : représenter, repro- magni esse : être d’un grand prix ║ satius esse :
duire, copier, rendre valoir mieux
effodĕre, io, effodi, effossum, tr. : déterrer, extraire, 2 esse : cf. 2 edĕre
creuser et : [conj.] et ║ [adv.] aussi, même (= etiam)
egēre, eo, egui, intr. : être dans le besoin, manquer etiam, adv. : même, encore, aussi ║ etiam atque
de, se passer de (+ abl.) etiam : maintes et maintes fois ; à diverses repri-
egestas, atis, f. : pauvreté, dénuement ses ║ quin etiam : bien plus ; et même
ego, pron. pers. : je, moi etsi, conj. (+ ind.) : bien que, quoique
egredi, ior, egressus sum, dép. intr. : sortir euehĕre, o, euexi, euectum : transporter, emporter,
egregius : éminent, remarquable, distingué élever, mettre hors de soi
eicĕre, io, eieci, eiectum, tr. : jeter hors, chasser euellĕre, o, euelli : arracher, enlever, déraciner
eiectus : échoué, naufragé euenire, eueni, euentum, intr. : arriver, survenir ║
eiulatus, us, m. : lamentation euenit ut (+ subj.), impers. : il arrive que
elatus : élevé, noble ; cf. efferre euentus, us, m. : événement, résultat, issue
elicĕre, io, elicui, elicitum, tr. : tirer de, faire sortir, euertĕre, o, euerti, euersum, tr. : renverser, boule-
obtenir ║ neruorum sonos elicĕre : tirer des sons verser
d’une lyre euoluĕre, o, euolui, euolutum, tr. emporter en
eloquens, ntis : éloquent roulant, faire rouler, dérouler, lire, déployer
eloquentia : éloquence, talent de la parole euomĕre, o, euomui, euomitum : rejeter en vomis-
elucēre, eo, eluxi, intr. : luire, briller, éclater, se sant, vomir, épancher
révéler ex, prép. (+ abl.) : de, hors de ; au sortir de, à la
emendare, tr. : corriger, retoucher, réformer, suite de, depuis ; (fait) de, en ; d’entre ; d’après,
amender, guérir suivant
emendatio, onis, f. : correction, rectification exacuĕre, o, exacui, exacutum, tr. : aiguiser, exci-
ter, stimuler
emĕre, o, emi, emptum, tr. : acheter
exanimare, tr. : ôter le souffle, ôter la vie, tuer
emolumentum : profit, gain
exardescĕre, o, exarsi, exarsum, intr. :
emori, ior, emortuus sum : mourir, s’éteindre
s’enflammer, s’allumer, se passionner
emptor, oris, m. : acheteur
excedĕre, o, excessi, excessum, intr. : sortir, se
enim, conj. : car, en effet
retirer, mourir ║ e pueris excedĕre : sortir de
eniti, or, enisus (ou enixus) sum, intr. : s’efforcer
l’enfance
de sortir, se frayer, s’efforcer de (ut + subj.)
excelsus : élevé
enucleate, adv. : clairement
1 excidĕre, o, excidi, intr. : tomber de
eo, adv. : là (quo ?) ; à ce point ║ eo… quo : d’au-
2 excidĕre, o, excidi, excisum, tr. : enlever en frap-
tant… que
pant ; détruire
epistula : lettre (épître) excipĕre, io, excepi, exceptum, tr. : prendre, tirer
epulae, arum, pl. : festin ; mets de, excepter, recueillir, se charger de ║ uulnera,
eques, equitis, m. : cavalier ; chevalier tela excipĕre : recevoir des blessures, des traits ║
equester, tris, tre : de cavalier, de chevalier, quamuis excipĕre fortunam : subir n’importe
équestre quel sort
equidem, adv. : assurément ; quant à moi excire, exci(u)i, excitum : attirer, convoquer, faire
equitatus, us, m. : cavalerie venir, faire surgir
equus : cheval excitare, tr. : faire sortir, faire lever, exciter, soule-
erga, prép. (+ acc.) : envers, à l’égard de, pour ver ║ e somno aliquem excitare : tirer qqn du
ergo, conj. : donc sommeil, réveiller qqn
erigĕre, o, erexi, erectum, tr. : mettre debout, dres- excogitare, tr. : imaginer, inventer
ser, redresser, relever exedĕre, o, exedi, exesum : dévorer, ronger
eripĕre, io, eripui, ereptum, tr. : arracher brutale- exemplar, aris, n. : copie, modèle
ment, enlever, faire disparaître exercēre, eo, exercui, exercitum, tr. : travailler
errare, intr. : errer ça et là ; se tromper (qqch), tourmenter, exercer, pratiquer, manifes-
erubescĕre, o, erubui, intr. : rougir de honte, être ter ║ [pass.] exerceri : s’exercer
honteux exercitatio, onis, f. : exercice
erudire, tr. : instruire, former 1 exercitus, us, m. : armée
erumpĕre, o, erupi, eruptum, intr. : se précipiter 2 exercitus : cf. exercēre
hors de, faire une sortie, jaillir, éclater exhaurire, exhausi, exhaustum : épuiser, ruiner,
eruptio, onis, f. : sortie soudaine exigĕre, o exegi, exactum : pousser dehors, chas-
1 esse, sum, fui : être, exister, se trouver ║ (+ dat.) ser, mener à son terme, achever, exiger, récla-
appartenir à ║ est (+ gén.) : c’est le propre de ║ mer, mesurer, examiner
436 Maîtrise du latin par la pratique

exiguus : petit, réduit, étroit, court faba : fève


exire, eo, exii, exitum, intr. : sortir, partir, mourir faber, bri, m. : ouvrier, artisan
existimare, tr. : estimer, être d’avis fabula : récit, légende, fable, pièce de théâtre ║
exitus, us, m. : sortie, issue, résultat, perte, mort fabulam agĕre, jouer une pièce ║ fabulam docē-
expedire : débarrasser, dégager, dépêtrer, apprê- re, edĕre : faire jouer une pièce
ter, arranger facetiae, pl. : bons mots
expeditus : armé à la légère, sans bagages, dégagé, facetus : plaisant
aisé facies, ei, f. : forme, aspect, expression, figure,
expellĕre, o, expuli, expulsum, tr. : chasser, repous- visage
ser facile, adv. : facilement
expergisci, or, experrectus sum, dép. intr. : s’éveil- facilis : facile
ler, se réveiller facinorosus : criminel
facinus, oris, n. : forfait, crime ; exploit ║ facinus
experiri, expertus sum, dép. tr. : faire l’épreuve de,
admittĕre ou committĕre : commettre un crime
faire l’expérience de, essayer, tenter
facĕre, io, feci, factum, tr. : faire, agir ; nommer ;
expetĕre, o, expeti(u)i, expetitum, tr. : désirer vive-
rendre ║ finem facĕre (+ gén. ou dat.) : mettre fin
ment, réclamer
(à qq ch.), cesser (de) ; iter facĕre : faire route,
explanare, tr. : développer, expliquer, exposer
aller ; pecuniam facĕre : amasser de l’argent ;
explicare, explicaui (ou -ui), explicatum (ou -itum) : quaestum facĕre ex aliqua re : tirer un profit de
développer, étendre, allonger, développer, expo- qqch ; societatem facĕre : faire une alliance ║
ser en détail facĕre ut (+ subj.) : faire en sorte que ║ magni
explorare, tr. : aller reconnaître, examiner facĕre : estimer d’un grand prix ║ recte facĕre :
explorator, oris, m. : éclaireur agir conformément à la morale
exponĕre, o, exposui, expositum, tr. : exposer ; factio, onis, f. : association, parti (politique),
faire débarquer faction
exprimĕre, o, expressi, expressum, tr. : faire sortir, factum : action, acte
représenter, exposer, reproduire facultas, atis, f. : possibilité, permission ;
expromĕre, o, exprompsi, expromptum, tr. : expri- occasion ; abondance ║ facultates, um, pl. :
mer, dévoiler, manifester ressources, moyens ║ alicui facultatem facĕre,
expugnare, tr. : prendre d’assaut, forcer dare : donner à qqn la possibilité de
expurgare, tr. : nottoyer, corriger ║ se expurgare : fagus, i, f. : hêtre
se justifier, se disculper fallĕre, o, fefelli, falsum, tr. : tromper ; échapper à
exquisitus : recherché, raffiné, achevé ║ non me fallit (+ prop. inf.) : il ne m’échappe pas
ex(s)ecrari, dép. : maudire que, je sais bien que
ex(s)equiae, pl. : cortège funèbre falsus : faux, inexact, mensonger, sans fondement
ex(s)ilium : exil falx, falcis, f. : faux
ex(s)istĕre, o, ex(s)titi : sortir de, surgir, se fama : renommée, voix publigue, tradition ║ fama
montrer est, fama fert, fama fertur (+ prop. inf.) : le bruit
ex(s)pectatio, onis, f. : attente court que
ex(s)pectare, tr. : attendre fames, is, f. : faim
familia : famille ; personnel, domesticité ║ pater
ex(s)tare : se tenir au-dessus, dépasser, se
familias : père de famille
montrer, subsister
familiaris : domestique, familier ; ami (de : dat.) ║
ex(s)tinguĕre, o, ex(s)tinxi, ex(s)tinctum, tr. :
res familiaris : patrimoine ║ familiares, ium, m.
éteindre ; faire disparaître, faire mourir ║
pl. : familiers, amis intimes
[pass.] ex(s)tingui : mourir, disparaître
familiaritas, atis, f. : amis, intimes
ex(s)truĕre, o, ex(s)truxi, ex(s)tructum, tr. : cons-
fanum : sanctuaire, temple
truire, élever fas est, impers. : il est permis par les dieux
ex(s)ul, ulis, m. : exilé fastigium : cîme, sommet
ex(s)ulare : être exilé, vivre en exil fastus, us, m. : orgueil, morgue
exta, orum, pl. : entrailles fateri, eor, fassus sum, dép. tr. : avouer
extenuare, tr. : amincir, affaiblir, atténuer fatum : destin, destinée, moment fatal, mort
exterus : extérieur, étranger fauēre, eo, faui, fautum, intr. (+ dat.) : être favo-
extollĕre, o, extuli : élever, exalter, vanter rable à, favoriser, applaudir à ║ linguis fauēre :
extorquēre, eo, extorsi, extortum : déboîter, dislo- garder le silence
quer, arracher (des mains) fauus : gâteau de miel, rayon
extremus : dernier, ultime, extrême ║ extrema om- fax, facis, f. : torche, tison ardent
nia experiri : en venir aux dernières extrémités febris, is, f. : fièvre
Lexique latin-français 437

fecundus : fertile, fécond flēre, eo, fleui, fletum, intr. et tr. : pleurer ; dé-
felicitas, atis, f. : bonheur, chance plorer
felix, icis : heureux fletus, us, m. : pleurs
fera : bête (sauvage) florēre, eo, florui, intr. : fleurir, être florissant
ferculum : brancard ║ pompae ferculum : litière de flos, floris, m. : fleur
procession fluctuare : être ballotté sur les flots
fere, adv. : presque ; d’ordinaire fluctus, us, m. : flot, vague
ferire, tr. : frapper ║ foedus ferire : conclure un flumen, inis, n. : fleuve, rivière ; courant
traité fluĕre, o, fluxi, fluxum, intr. : couler
ferocitas, atis, f. : fierté, arrogance, insolence, fluuius : fleuve, rivière
orgueil focus : foyer (domestique)
ferox, ocis : fier, orgueilleux, farouche, belliqueux foeditas, atis, f. : aspect repoussant ║ odoris foedi-
ferre, o, tuli, latum, tr. : porter, emporter, suppor- tas : odeur repoussante, puanteur
ter, remporter, rapporter ║ ferunt, fertur 1 foedus, eris, n. : traité ║ foedus facĕre, ferire,
(+ prop. inf.) : on rapporte, on raconte (que) ; icĕre : conclure un traité
fama fert, fama fertur (+ prop. inf.) : le bruit 2 foedus : affreux, horrible
court que ║ aegre ferre, moleste ferre : supporter folium : feuille
avec peine (que : + prop. inf. ou quod + ind.) ║ fons, ntis, m. : source, fontaine
legem ferre : proposer une loi ; opem ferre : forensis : du forum, de la place publique, judi-
porter secours ; signa ferre : se mettre en route ; ciaire
uictoriam ferre (ex + abl.) : remporter la victoire foris, is, f. (svt fores, pl.) : porte
(sur) forma : forme, beauté
ferrum : fer ; épée formidare : redouter
fessus (+ abl.) : fatigué (par), épuisé (par) formido, inis, f. : terreurforo parcĕre : se tenir à
festinare : se hâter l’écart des tribunaux, éviter les procès
festinatio, onis, f. : hâte formosus : de belles formes, beau
festus : de fête fors(it)an, adv. (+ subj.) : peut-être
fetus, us, m. : production, nichée, portée fortasse, adv. : peut-être
fictus : feint, faux, imaginaire ; cf. fingĕre forte, adv. : par hasard
fidelis : sûr, loyal, fidèle fortis : courageux, brave
fidĕre, o, fisus sum, semi-dép. (+ dat.) : se fier (à), fortiter, adv. : courageusement
avoir confiance (en) fortuna : hasard, sort, chance ║ fortunae, arum,
fides, ei, f. : confiance, loyauté, fidélité, crédit, pl. : biens, fortune ║ quamuis excipĕre fortunam :
protection, influence ║ fidem dare : prendre un subir n’importe quel sort
engagement ║ fidem facĕre : inspirer confiance ║ forum : forum, place publique ║ foro parcĕre : se
fidem praestare, seruare : tenir parole, promesse tenir à l’écart des tribunaux, éviter les procès
║ in fide alicuius esse : être sous la protection de fossa : fossé
qqn fragor, oris, m. : vacarme
fidus : fidèle, fiable, sûr frangĕre, o, fregi, fractum, tr. : briser, ébranler,
fieri, fio, factus sum, intr. : être fait, devenir ║ fit abattre
ut, impers. (+ subj.) : il arrive que frater, fratris, m. : frère
figura : forme, figure, manière d’être fraus, fraudis, f. : déloyauté, ruse, fraude, trompe-
filia : fille rie, dommage
filius : fils fremitus, us, m. : grondement, mugissement (des
fingĕre, o, finxi, fictum, tr. : façonner, représenter ; flots)
imaginer frequentia : foule
finis, is, m. : fin, limite, frontière ║ fines, ium, m. frigidus : froid, frais
pl. : territoire ║ finem facĕre (+ gén. ou dat.) : frigus, oris, n. : le froid
mettre fin (à qqch), cesser (de) frons, ndis, f. : feuillage
finitimus (+ dat.) : limitrophe (de), voisin (de) frons, ntis, f. : front, visage, aspect
firmare : assurer, renforcer fructuosus : fécond, productif
firmus : fort, solide, ferme 1 fructus, us, m. : profit, revenu, récompense, fruit
flagitare : réclamer, exiger 2 fructus : cf. frui
flagitiosus : scandaleux frugalitas, atis, f. : sobriété, modération
flagitium : action déshonorante, scandale, ignomi- fruges, um, f. pl. : productions de la terre ; céréa-
nie les, moissons
flamma : flamme frumentari, dép. : aller à la provision de blé
flebilis : triste frumentum : blé
438 Maîtrise du latin par la pratique

frui, or, fruitus ou fructus sum, dép. (+ abl.) : jouir grammaticus : grammairien, professeur (de gram-
de, profiter de maire)
frustra, adv. : en vain, inutilement, sans raison gratia, nom : bienveillance, complaisance, faveur,
fuga : fuite crédit, influence, popularité, reconnaissance ║
fugare, tr. : mettre en fuite gratias agĕre : adresser des remerciements,
fugĕre, io, fugi, fugiturus : [tr.] fuir, éviter, échap- remercier ║ gratiam habēre, gratiam referre :
per ║ [intr.] s’enfuir, s’échapper, passer ║ me avoir, témoigner de la reconnaissance
fugit (+ prop. inf.) : il m’échappe (que), je ne sais gratia, prép. (préc. du gén.) : en vue de, pour
pas (que) gratulari, dép. : féliciter qqn (dat.) de qqch (acc.)
fulgēre, eo, fulsi : briller avec éclat, luire, éclairer, gratulatio, onis, f. : félicitations, remerciements,
s’illustrer marques de reconnaissance
fulmen, inis, n. : foudre gratus : agréable, bienvenu, précieux, reconnais-
fundĕre, o, fudi, fusum, tr. : répandre ; mettre en sant (+ dat.) ║ alicui gratum facĕre : faire plaisir
déroute à qqn
funditus, adv. : de fond en comble grauis : lourd, imposant, pénible, sérieux, grave
fundus : fonds de terre, propriété grauiter, adv. : lourdement, gravement, avec force
fungi, or, functus sum, dép. (+ abl.) : s’acquitter de gregatim, adv. : en troupeau, par troupes
funis, is, m. : corde gubernator, oris, m. : pilote, timonier
funus, eris, n. : funérailles gula : gorge, gosier, gourmandise
fur, furis, m. : voleur
furĕre, o : être fou furieux, délirer
furor, oris, m. : égarement, accès de fureur habēre, eo, habui, habitum, tr. : avoir, posséder,
furtim, adv. : à la dérobée tenir, considérer comme ║ aliquem benigne
furtum : vol, larcin habēre : traiter qqn avec bienveillance ║ magni
futurus : futur, à venir ; cf. esse ║ res futurae : habēre : estimer d’un grand prix ║ consilium
avenir habēre : tenir un conseil de guerre ║ pro
explorato habēre : tenir pour certain ║ quomodo
te habes ? : comment vas-tu ? ║ res sic (ita) se ha-
galea : casque bet : les choses vont ainsi, il en est ainsi ║ [pass.]
gaudēre, eo, gauisus sum, semi-dép. : se réjouir de, haberi : être considéré comme, passer pour
trouver plaisir à (+ abl.) ║ se réjouir (de ce) que habitare, tr. et intr. : habiter, résider
(+ prop. inf. ; quod + ind.) habitus, us, m. : comportement ║ habitus animo-
gaudium : joie rum : disposition d’esprit ║ habitus oris : expres-
geminare : doubler, joindre, réunir sion de visage
gener, eri, m. : gendre hac, adv. : par ici
gens, ntis, f. : famille ; nation, peuple harena : sable, arène, amphithéâtre
genu, us, n. : genou haruspex, icis : haruspice, devin
genus, eris, n. : origine, race, espèce, genre hasta : lance, pique, javelot
gerĕre, o, gessi, gestum, tr. : porter, faire, accom- haud, adv. : ne… pas ; non ║ haud procul (ab
plir, exécuter, exercer ║ bellum gerĕre : faire la + abl.) : non loin (de) ║ haud parum callide (etc.) :
guerre ; rem ou negotium gerĕre : mener, admi- non sans habileté (etc.)
nistrer une affaire ; se gerĕre : se conduire ; se hebescĕre, o, : s’émousser
gerĕre benigne erga (ou in) aliquem : se conduire herba : herbe
avec bienveillance à l’égard de qqn ║ res gestae : hercle, interj. : par Hercule !
belles actions, exploits, hauts faits hereditas, atis, f. : héritage
gladiator, oris, m. : gladiateur ║ gladiatores dare : heres, edis, m. et f. : héritier, héritière
donner un spectacle de gladiateurs heri, adv. : hier
gladius, m. : épée, glaive hic, haec, hoc, adj.-pr. dém. : [adj.] ce(t)…-ci,
glans, ndis, f. : gland, noix, balle de fronde cette…-ci ; [pron.] celui-ci, celle-ci, ceci ║ hoc est :
gloria : gloire ║ gloriam immortalem consequi : c’est-à-dire, à savoir
acquérir une gloire immortelle ; gloriam haud hic, adv. : ici (ubi ?), à ce moment
contemnendam adipisci ; acquérir une gloire hicine, haecine, hocine, adj.-pr. interr. (= hic et ne) :
enviable [adj.] est-ce que ce(t)… -ci, cette… -ci ? ; [pron.]
gloriari, dép. (+ abl.) : s’enorgueillir (de), se glori- est-ce que celui-ci, celle-ci, ceci ?
fier (de) ║ (+ prop. inf.) se vanter que, de hiems, hiemis, f. : hiver, orage, mauvais temps
gracilis : grêle, menu, mince hilaris : gai, joyeux
gradus, us, m. : pas, marche, position, dégré, rang, hinc, adv. : d’ici
gradin hirundo, inis, f. : hirondelle
Lexique latin-français 439

histrio, onis, m. : acteur, histrion ille, illa, illud, adj.-pr. dém. : [adj.] ce(t)…-là,
hodie, adv. : aujourd’hui cette…-là ; [pron.] celui-là, celle-là, cela
homo, inis, m. : homme (en général), être humain, illecebra : appât, attrait
mortel illic, adv. : là, là-bas (ubi ?)
homunculus : faible humain illinc, adv. : de là, de là-bas
honestare, tr. : honorer, faire honneur illuc, adv. : là, là-bas (quo ?)
honestas, atis, f. : honneur, considération imago, inis, f. : image, portrait
honestus : honorable, honnête, noble ║ honestum : imbecillus : faible, maladif
ce qui est honnête imber, bris, m. : pluie, averse
honor, oris, m. : honneur, charge, dignité, magis- imitari, dép. tr. : imiter
trature ║ alicui honorem habēre : honorer qqn immemor, oris : oublieux de (+ gén.)
honorifice, adv. : avec honneur, avec déférence immerens, ntis : qui ne mérite pas, qui ne peut
honorificus : honorable ║ honorificis uerbis prose- rien
qui : adresser des compliments imminēre, eo, intr. : être suspendu, être imminent,
hora : heure menacer (+ dat.)
horrēre, eo, horrui : se hérisser devant, redouter im(m)o, adv. : non, mais au contraire (dans une
hortari, dép. tr. : exhorter, engager, encourager à réponse) ; bien plus
(ad + acc. ou ut + subj.) immolare, tr. : sacrifier, immoler
hortus : jardin immortalis : immortel
hospes, itis, m. : hôte impar, aris : inégal, inéquitable, qui n’est pas de
hospitium : hospitalité, logis taille à (+ dat.)
hostis, is, m. : ennemi impauidus : intrépide
huc, adv. : ici (quo ?) impedimentum : empêchement, obstacle ║ impe-
humaniter : avec bonté ║ humaniter facĕre quod : dimenta, orum, n. pl. : bagages
avoir la bonté de impedire, tr. : empêcher ; gêner ; arrêter ║ impe-
humanus : humain ; aimable ; cultivé dire ne ou quominus (+ subj.) ; non impedire
humare, tr. : enterrer, inhumer quominus ou quin (+ subj.)
humi : à terre (locatif) impellĕre, o, impuli, impulsum, tr. : heurter ; pous-
humilis : bas, humble, modeste ser
impensa : dépense, frais
imperare, tr. et intr. : commander (à qqn : + dat.),
iacēre, eo, iacui, intr. : être couché, être étendu, exiger qqch (de qqn : + dat.) ║ imperare ut, ne
reposer, gésir, être situé (+ subj.) : commander que (ne… pas), de (ne…
iacĕre, io, ieci, iactum, tr. : jeter, lancer pas)
iactare, tr. : jeter souvent, lancer, ballotter, imperator, oris, m. : général (en chef)
secouer imperitus (+ gén.) : inexpérimenté (dans), inhabile
iactura : sacrifice (de la cargaison), perte, dom- (à), ignorant (en)
mage imperium : ordre, commandement, pouvoir suprê-
iam, adv. : déjà, désormais ║ non… iam : ne… plus me, domination, empire
ianua : porte (de maison) ; entrée impetrare, tr. : obtenir ║ impetrare ab (+ abl.) :
ibi, adv. : là (ubi ?) obtenir de qqn ; impetrare ut (+ subj.) : obtenir
idem, eadem, idem, adj.-pr. dém. : (le) même, (la) que, de
même ║ idem ac (atque) : (le) même… que impetus, us, m. : élan, assaut, choc
identidem : maintes fois, à plusieurs reprises impietas, iitis, f. : impiété
idolum (ou -on), n. : image, spectre impiger, gra, grum : actif, travailleur, infatigable
idoneus : convenable, propre à, apte à (+ dat.) impius : impie, sacrilège
Idus, uum, f. pl. : ides implicare, ui, itum : emmêler
igitur, conj. : donc imponĕre, o, imposui, impositum, tr. : placer sur (in
ignarus : ignorant de, ne sachant pas (+ gén.) ║ + acc. ou abl.) ; imposer à (+ dat.)
ignaro patre : à l’insu du père importunitas, atis, f. : humeur difficile, caractère
ignauia : manque de courage, lâcheté violent
ignis, is, m. : feu importunus : inapproprié, mal choisi, intraitable,
ignobilis : obscur, sans réputation cruel
ignorare, tr. : ignorer improbus : malhonnête, méchant ; excessif
ignoscĕre, o, ignoui, ignotum, intr. : pardonner à imprudens, ntis : qui ne sait pas, sans savoir, sur-
(+ dat.) pris, par mégarde
ignotus : inconnu in, prép. : 1° (+ abl. ubi ?) dans, en, sur, à ; quand il
illac, adv. : par là, par là-bas s’agit de ; 2° (+ acc. quo ?) dans, en, sur, à,
440 Maîtrise du latin par la pratique

envers, pour, contre ║ in dies : de jour en jour ; inermis : sans armes


in singulos annos : pour chaque année inexcultus : négligé, laissé à l’abandon
inanis : vain, vide, creux infamis : mal famé, déshonorant
incendĕre, o, incendi, incensum, tr. : enflammer, infans, ntis, m. : jeune enfant
allumer ; brûler infantia : enfance, bas âge ║ ab infantia : dès le
incendium : incendie bas âge
incertus : imprécis, incertain infelix, icis : malheureux ; funeste
incessus, us, m. : marche, démarche inferre, o, intuli, illatum, tr. : porter dans, appor-
1 incidĕre, o, incidi, intr. : tomber sur, attaquer, ter, inspirer ║ bellum inferre (+ dat.) : porter la
arriver, se produire guerre chez, faire la guerre à ; signa inferre :
2 incidĕre, o, incidi, incisum, tr. : couper, graver attaquer
incipĕre, io, (coepi), inceptum, intr. et tr. (+ inf.) : infestus, a, um : hostile, menaçant ║ infestis
commencer (à), entreprendre (de), se mettre à signis : en formation d’attaque
incitare, tr. : pousser, exciter inficĕre, io, infeci, infectum : imprégner, recouvrir,
inclamare : appeler en criant, appeler à l’aide, infecter
interpeller infimus : le plus bas, dernier ║ le bas de, le fond
incola, ae, m. : habitant de ; infimus mons : le pied de la montagne
incolumis : indemne, sain et sauf infirmus : faible
incolumitas, atis, f. : conservation, salut infitias ire : nier, contester
incommodum : inconvénient infra : [adv.] au-dessous ║ [prép. + acc.] au-
inconsultus : irréfléchi dessous de
increpare, increpui, increpitum : [intr.] faire du
infringĕre, o, infregi, infractum : briser, heurter,
bruit, résonner, éclater ║ [tr.] blâmer, adresser
abattre, mettre en échec
des reproches à
ingenium : qualité(s) naturelle(s), tempérament,
incumbĕre, o, incubui, incubitum, intr. : s’étendre
dispositions intellectuelles, talent, génie
sur, se pencher sur, s’appliquer à, faire pression
ingens, ntis : immense, énorme
sur
ingratus : désagréable, déplaisant, ingrat ║ ingra-
incutĕre, io, incussi, incussum, intr. : faire entrer
tus animus : ingratitude
en heurtant, lancer contre, faire naître dans,
ingrauescĕre, o, intr. : devenir pesant, s’alourdir,
inspirer
s’accroître, s’aggraver
indagare, tr. : dépister, rechercher, découvrir
ingredi, ior, ingressus sum, dép. tr. et intr. : entrer
inde, adv. : de là ; ensuite
dans, marcher
indemnatus : qui n’a pas subi de condamnation
indicium : dénonciation ║ indicium deferre : faire ingressus, us, m. : entrée, démarche
une dénonciation inicĕre, io, inieci, iniectum, tr. : jeter (dans, sur : in
indicare, tr. : dénoncer, révéler + acc.) ; inspirer (à : dat.) ║ alicui metum (terro-
indicĕre, o, indixi, indictum, tr. : annoncer, décla- rem, amorem) inicĕre : inspirer à qqn la crainte
rer (la guerre), convoquer (une assemblée) (la terreur, l’amour)
indicium : révélation, dénonciation, preuve, indi- inimicus : ennemi, hostile (à : dat.) ║ inimicus : un
ce, signe ennemi privé
indidem, adv. : du même lieu iniquitas, atis, f. : inégalité, désavantage, injustice
indigens : déficient, insuffisant ║ iniquitas locorum : difficultés du terrain
indigēre, eo, indigui : manquer de, avoir besoin de iniquus : inégal ; défavorable, injuste, tourmenté
(+ gén. ou abl.) ║ iniquo loco : en terrain inégal, défavorable
indignari, dép. intr. : s’indigner ║ (+ prop. inf.) : inire, eo, inii, initum, intr. et tr. : entrer (dans) ;
s’indigner que, de ce que commencer ║ consilium inire (+ gén. du gér.) :
indignus (+ abl.) : indigne (de) prendre la résolution de ; magistratum inire :
inducĕre, o, induxi, inductum, tr. : introduire, en- entrer en charge ; societatem inire : faire une
traîner ║ aliquem in bona inducĕre : faire entrer alliance
qqn en possession de biens, transférer des biens initium : commencement
à qqn iniuria : [nom] injustice, offense, dommage ║
induĕre, o, indui, indutum, tr. : revêtir, couvrir, [adv.] injustement, à tort
enfoncer iniustus : injuste
indulgēre, eo, indulsi, indultum : [intr.] être bien- innocens : inoffensif, irréprochable, innocent
veillant, être complaisant, se laisser aller à ║ innocentia : intégrité, innocence
[tr.] accorder, concéder innuĕre, o, innui, innutum, intr. : faire signe à
industria : activité, application (+ dat.) ║ idem innuĕre : faire le même signe
inedia : privation de nourriture inopia : manque, dénuement, disette
Lexique latin-français 441

inops, opis : sans ressources, dépourvu de, pauvre interea, adv. : pendant ce temps
de (+ abl. ou ab + abl. ou gén.) intercipĕre, io, intercepi, interceptum : intercepter,
inquinare : souiller, flétrir prendre par suprise, barrer
inquit (v. défectif) : dit-il interesse, sum, interfui : être dans l’intervalle ; dif-
insania : démence férer ; (+ dat.) : assister à, participer à ║ interest,
insatiabiliter, adv. : sans se lasser impers. (+ inf.) : il importe, il est de l’intérêt de, il
inscius : ne sachant pas, ignorant de (+ gén.) ║ y a une différence
inscio patre : à l’insu du père interfector, oris, m. : meurtrier
inscribĕre, o, inscripsi, inscriptum, tr. : écrire sur, interficĕre, io, interfeci, interfectum, tr. : tuer,
intituler mettre à mort
insectari, dép. tr. : poursuivre sans relâche, pres- interire, eo, interii, interitum, intr. : périr, mourir
ser vivement intermittĕre, o, intermisi, intermissum, tr. : laisser
inserĕre, o, inserui, insertum, tr. : introduire, four- dans l’intervalle, laisser s’écouler (temps), inter-
rer, mêler rompre, suspendre
inseruire, inserui(u)i, inseruitum, intr. : être escla- interponĕre, o, interposui, interpositum, tr. : placer
ve de, être au service de ║ honoribus inseruire : entre, intercaler, faire intervenir, faire obstacle
rechercher les honneurs à tout prix interpretari, dép. : expliquer, éclaircir, traduire,
insidēre, eo, insedi, insessum : [intr.] être assis sur, interpréter
être installé ║ [tr.] tenir, occuper interrogare, tr. : interroger, demander (+ double
insidiae, arum, pl. : embuscade, guet-apens, atten- acc.) :
tat, embûches intrare, tr. et intr. : entrer (dans)
insidiator, oris, m. : dresseur d’embuscade introrumpĕre, o, introrupi, introruptum, intr. : se
insignis : remarquable, singulier, excellent précipiter dans, pénétrer de force
insipiens : déraisonnable, sans sagesse intus, adv. : à l’intérieur, au-dedans
insistĕre, o, institi : [intr.] se poser sur, se placer inuehĕre, o, inuexi, inuectum : amener, introduire,
sur, s’attacher à ║ [tr.] s’appliquer à, poursuivre occasionner, se livrer à ║ [pass.] être transporté,
insonare, insonui : [intr.] résonner, retentir ║ [tr.] se déplacer, aller
faire sonner sur (+ dat.) inuenire, inueni, inuentum, tr. : trouver, rencon-
insons, ntis : innocent, non coupable trer, inventer
inspicĕre, io, inspexi, inspectum, tr. : regarder inuestigare : suivre à la trace, remonter jusqu’à la
attentivement, examiner piste, chercher avec soin
instare, o, institi, instaturus : [intr.] serrer de près, inuidēre, eo, inuidi, inuisum, intr. : envier, jalouser
presser ║ [tr.] poursuivre, menacer (+ dat.)
instituĕre, o, institui, institutum, tr. : établir, orga- inuidia : jalousie, hostilité, haine
niser, instituer, former, entreprendre, se mettre inuisus : haï de, odieux à (+ dat.) ; cf. inuidēre
à (+ inf.) inuitus : agissant malgré soi, à contrecœur ║ inui-
institutum : plan établi, habitude ║ instituta, pl. : to patre : malgré le père
institutions, principes inultus : non puni
instruĕre, o, instruxi, instructum, tr. : construire, inuolutus : enveloppé, dissimulé, obscur
équiper, pourvoir, munir, organiser ║ aciem inurĕre, o, inussi, inustum : brûler sur, marquer ║
instruĕre : ranger l’armée en ordre de bataille alicui dolorem inurĕre : causer une douleur cui-
insuescĕre, o, insueui, insuetum, intr. : s’accoutu- sante à qqn
mer à (+ dat. ou inf.) inustus : marqué au fer, profondément gravé
insula : île, immeuble, pâté de maisons inutilis : inutile, inutilisable, impropre
integer, gra, grum : entier, intact, indemne, intè- iocari, dép. : plaisanter
gre, honnête iocus, m. (m. pl. -i ou n. pl. -a) : plaisanterie
integritas, atis, f. : intégrité, totalité, honnêteté, ipse, a, um, adj.-pr. indéf. : même, en personne
probité ira : colère
intellegĕre, o, intellexi, intellectum, tr. : compren- irasci, or, iratus sum, dép. (+ dat.) : se fâcher,
dre s’irriter (contre)
intemperantia : manque de retenue iratus (+ dat.) : fâché, irrité (contre)
intendĕre, o, intendi, intentum, tr. : tendre, éten- ire, eo, i(u)i, itum, intr. : aller, marcher ║ infitias
dre, diriger ║ animum in rem intendĕre : appli- ire : nier, contester
quer son esprit qqch irridēre, eo, irrisi, irrisum, tr. et intr. : se moquer
intentus : attentif, vigilant ; cf. intendĕre de
inter, prép. (+ acc.) : entre, parmi, au milieu de, irritus : vain
pendant irrumpĕre, o, irrupi, irruptum, intr. et tr. : se préci-
interdiu, adv. : pendant le jour, en plein jour piter (dans, sur)
442 Maîtrise du latin par la pratique

is, ea, id, adj.-pron. dém. : [adj.] ce(t)…-ci, cette…- laedĕre, o, laesi, laesum : blesser, endommager,
ci ; [pron.] il, lui, elle, celui-ci, celle-ci, ceci ║ id offenser
est : c’est-à-dire ║ id aetatis : à cet âge laetitia : joie
iste, a, ud, adj.-pr. dém. ; [adj.] ce(t)…-là, cette…-là ; laetari, dép. (+ abl.) : se réjouir (de)
[pron.] celui-là, celle-là, cela laetus : joyeux, heureux ; riche, abondant ; favo-
ita, adv. : ainsi ; oui, si ║ ita… ut (+ ind.) : de la rable
même manière que ; ita… ut (+ subj.) : de telle languescĕre, o, langui, intr. : perdre toute ardeur,
sorte que ║ res ita se habet : les choses vont s’affaiblir, décliner
ainsi, il en est ainsi lapis, idis, m. : pierre ; borne
itaque : c’est pourquoi, donc, aussi laqueus : filet, piège
itare : se rendre régulièrement largiri, dép. tr. : donner généreusement, dispen-
iter, itineris, n. : chemin, route, voyage, marche, ser, prodiguer
étape ║ quam maximis itineribus : à marches for- largitio, onis, f. : largesses
cées ║ iter facĕre : faire route, voyager ║ itine- latebra : cachette
ribus se dare : se mettre en route latēre, eo, latui, intr. : être caché, se cacher, échap-
iterare : recommencer, reprendre, renouveler, per aux regards
retravailler latifundium : grande propriété, exploitation
iubēre, eo, iussi, iussum, tr. (+ prop. inf.) : ordon- agricole
ner que, de ║ [pass.] recevoir l’ordre de (+ inf.) Latine, adv. : en latin ║ Latine loqui : parler latin ;
iucundus : agréable Latine scire : savoir le latin
iudex, icis, m. : juge latitudo, inis, f. : largeur ; étendue
iudicare, tr. : juger, penser latus, adj. : large ; vaste, gros
iudicium : jugement, procès, tribunal latus, eris, n. : flanc, côté
iugulare : égorger
lauare, laui, lautum, tr. : laver, baigner ║ [pass.]
iugum : joug ; cime (d’une montagne)
lauari : se laver, se baigner
iungĕre, o, iunxi, iunctum, tr. : joindre, attacher,
laudare, tr. : louer, vanter, féliciter
atteler
laus, laudis, f. : éloge, louange, (titre de) gloire,
iurare, tr. : jurer
mérite ║ dicendi laus : réputation d’éloquence
iure, adv. : à bon droit, avec raison
lautitia : somptuosité
ius, iuris, n. : droit, justice ║ in ius rapĕre : traîner
lectica : litière
en justice ║ in ius uocare : appeler en justice ║
lectitare : relire souvent
iura describĕre : donner une législation
lectulus : lit
iusiurandum, iurisiurandi, n. : serment
1 lectus, nom : lit
1 iussus, us, m. : ordre, injonction ║ iussu (+ gén.) :
sur l’ordre de 2 lectus : cf. legĕre
2 iussus : cf. iubēre legatio, onis, f. : ambassade
iustus : juste, conforme à la loi legatus : ambassadeur ; lieutenant (d’un général)
iuuare, iuui, iutum, tr. : aider ; plaire à legio, onis, f. : légion
iuuenis, is : 1° nom : homme jeune ║ 2° adj. : jeune legĕre, o, legi, lectum, tr. : lire, ramasser, cueillir,
iuuentus, utis, f. : jeunesse ; les jeunes hommes choisir
lenire, leni(u)i, lenitum, tr. : adoucir, calmer, paci-
fier
Kalendae, arum, pl. : calendes leuare, tr. : alléger, soulager
leuis : léger, agile, inconsistant, futile
leuiter, adv. : légèrement, superficiellement
labare : chanceler, vaciller lex, legis, f. : loi ; condition ║ eti lege ut, ne
labi, or, lapsus sum : s’écouler, couler, glisser, se (+ subj.) : à la condition que… , que… ne… pas ;
tromper, avoir une défaillance legem ad populum ferre : présenter une loi de-
labor, oris, m. : fatigue, peine, effort, travail vant le peuple
laborare, intr. : travailler, peiner, souffrir (de : libenter, adv. : avec plaisir, volontiers
abl.) 1 liber, era, erum, adj. (ab + abl.) : libre (de), franc
laboriose, adv. : avec peine 2 liber, bri, m. : livre ║ libri Sibyllini : livres sibyl-
lac, lactis, n. : lait lins
lacessĕre, o, lacessi(u)i, lacessitum, tr. : harceler, liberalis : noble ; libéral
provoquer, exaspérer, exciter (à), provoquer liberaliter : amicalement, courtoisement, généreu-
lacrima : larme ║ lacrimas fundĕre : verser des sement
larmes liberare, tr. : rendre libre, délivrer de (ab + abl. ou
lacus, us, m. : lac abl. seul)
Lexique latin-français 443

liberi, orum, pl. : enfants (par rapport aux pa- macies, ei, f. : maigreur
rents) macula : tache, flétrissure, marque
libere, adv. : franchement, avec désinvolture maeror, oris, m. : tristesse
libertas, atis, f. : liberté, indépendance maestus : triste, abattu
libertus : affranchi magis, adv. : plus ; plutôt
libet, libuit ou libitum est, impers. : il plaît, il prend magister, tri, m. : maître (d’école)
fantaisie de magistratus, us, m. : magistrat ; magistrature ║
libido, inis, f. : passion magistratu abire : sortir de charge ; magistratum
licet, licuit, impers. : il est permis ║ licet, conj. inire : entrer en charge ; magistratum petĕre :
(+ subj.) : bien que, quoique briguer une magistrature
lictor, oris, m. : licteur magnitudo, inis, f. : grandeur ; grosseur, taille
lignari, dép. : aller faire provision de bois magnus : grand, important
ligneus : de bois maior, us : compar. de magnus ║ maiores, um, m.
limen, inis, n. : seuil pl. : ancêtres ║ maior natu : plus âgé, l’aîné (de
limus : limon, boue deux)
lingua : langue, langage male, adv. : mal
linum : lin maledictum : outrage, insulte
litigator, oris, m. : plaideur malefactum : mauvaise action
littera : lettre de l’alphabet ║ litterae, arum, pl. : malignus : méchant, perfide, chiche, avare, chétif
lettres (de l’alphabet), lettre (missive), belles- malle, o, malui, tr. : préférer, aimer mieux
lettres, littérature, culture ║ litterae forenses et malum : mal, malheur, châtiment
malus, adj. : mauvais, méchant ║ [subst.] malus :
senatoriae : éloquence judiciaire et politique
le méchant
litus, oris, n. : rivage
malus, i, f., nom. : pommier
locupletare : enrichir, pourvoir
manceps, ipis : propriétaire
locus, i, m. (n. plur. loca, orum) : lieu, endroit,
mancipium : esclave
rang, poste, famille, condition sociale ║ (e) loco
mandare, tr. : confier ; recommander
cedĕre : abandonner son poste, lâcher pied ║
mane, adv. : le matin
loco dicĕre : parler à son tour
manes, ium, m. pl. : mânes (d’un mort)
longe, adv. : loin, au loin [devant un compar. ou
manēre, eo, mansi, mansum, intr. : rester, demeu-
un superl.] beaucoup, de beaucoup
rer, séjourner
longitudo, inis, f. : longueur
manipulus : manipule, compagnie
longus : long ║ longum est (+ inf.) : il serait (trop)
mansuetus : doux, apprivoisé
long de
manus, us, f. : main, bras (armé), groupe armé,
loqui, or, locutus sum, dép. intr. : parler ║ Latine troupe réduite ║ alicui esse in manu : posséder
loqui : parler latin mare, is, n. : mer
lorica : cuirasse margarita : perle
lorum : courroie, fouet, lanière maritus : mari
lucēre, eo, luxi, intr. : briller ║ lucet, impers. : il marmor, oris, n. : marbre
fait jour marmoreus : de marbre
lucrum : gain, profit, bénéfice mater, tris, f. : mère ║ mater familias : mère de
luctari, dép. intr. : lutter, combattre famille
luctus, us, m. : deuil, chagrin profond, détresse materia (ou materies, ei) : bois (de construction),
lucus : bois sacré matière, sujet traité
ludĕre, o, lusi, lusum, intr. : jouer matrimonium : mariage
ludus : jeu, école ║ ludi, orum, pl. : jeux publics ║ matrona : dame
ludi magister, tri, m. : maître d’école ║ ludus lit- maturare : [tr.] faire mûrir, amener à son terme,
terarius : école primaire ║ ludos facĕre : donner hâter ║ [intr.] devenir mûr
des jeux publics maturus : mûr, à point
lugēre, eo, luxi, luctum, intr. et tr. : se lamenter, mature, adv. : à temps, promptement, de bonne
s’affliger ; pleurer, déplorer heure
lupus : loup matutinus : matinal
lusus, us, m. : jeu maxime, adv. : le plus, très ; surtout
lux, lucis, f. : lumière, jour, clarté ║ prima luce : au maximus : superl. de magnus ║ maximus natu : le
point du jour ; luce : de jour, pendant le jour ║ plus âgé, l’aîné (de plus de deux) ; quam maximis
sub lucem : à l’aube itineribus : à marches forcées
luxuria (et luxuries, ei) : (goût du) luxe, fougue, medicina : médecine, remède, soulagement
intempérance medicus : médecin
444 Maîtrise du latin par la pratique

medius : qui est au milieu ║ in media : au milieu ║ minutulus : insignifiant, tout petit
medium agmen : le milieu de la colonne ; media minuĕre, o, minui, minutum, tr. : diminuer, amoin-
arbor, le milieu de l’arbre drir ║ [pass.] minui : diminuer, faiblir
meherc(u)le : par ma foi minus, adv. : moins ; insuffisamment
mel, mellis, n. : miel mirari, dép. tr. : voir avec étonnement, admirer
melior, us : compar. de bonus mirifice, adv. : magnifiquement, extraordinaire-
melius, adv. : mieux ment
membrum : membre mirus : étonnant, admirable
meminisse, memini, déf. (+ gén. ou acc.) : se souve- miser, era, erum : digne de pitié, malheureux,
nir (de) misérable
memor, oris (+ gén.) : qui se souvient (de) miseria (+ gén.) : inquiétude, peine (à l’égard de
memorare, tr. : rappeler (à la mémoire), raconter, qqn)
rapporter miseret (me), miseruit, impers. (+ gén.) : j’ai pitié
memoria : mémoire, souvenir ║ nostra memoria : (de)
de nos jours ║ maiorum memoria : du temps de mittĕre, o, misi, missum, tr. : envoyer, lancer ;
nos ancêtres, autrefois ║ post hominum memo- laisser aller ║ senatum mittĕre : lever la séance
riam : de mémoire d’homme ║ aliquid memoriae du sénat ║ mitto : j’admets, je veux bien, passe
prodĕre ou tradĕre : transmettre qqch à la posté- encore
rité moderari, dép. : [tr.] être maître de, diriger ║
mens, ntis, f. : esprit ; disposition d’esprit, inten- [intr.] imposer une limite, réfréner ║ linguae
tion moderari : retenir sa langue
mensa : table ║ mensa secunda : second service modicus : mesuré, modéré
mensis, is, m. : mois 1 modo, adv. : récemment, seulement ║ non modo,
mercari, dép. tr. et intr. : acheter, faire du loc. adv. : non seulement ║ modo… modo :
commerce tantôt… tantôt
mercator, oris, m. : marchand 2 modo, conj. (+ subj.) : pourvu que
mercatura : commerce modus : manière, façon ; mesure
merces, edis, f. : salaire, revenu moenia, ium, n. pl. : remparts
merēre, eo, merui, meritum, tr. : mériter, gagner ; moles, is, f. : masse, poids
(intr.) : être soldat ║ stipendia merēre (-eri) : moleste, adv. : avec peine, d’une manière désagré-
faire son service militaire, être soldat ║ prima able ║ moleste ferre : supporter avec peine (que :
stipendia merēre (-eri) : faire ses premières + prop. inf. ou quod + ind.)
armes ║ male merēre (-eri) : démériter molestia : peine, désagrément, ennui
mereri, eor, meritus sum : cf. merēre molestus : pénible, ennuyeux, importun, mal dis-
meridies, ei, m. : midi ; sud posé
merito, adv. : à juste titre moliri, dép. tr. : peiner, préparer, ourdir, tramer ║
meritum : service, conduite (qui justifie), mérite res nouas moliri : préparer une révolution
merx, mercis, f. : marchandise mollis : doux, nonchalant, paresseux
metuĕre, o, metui, tr. : craindre, redouter monēre, eo, monui, monitum, tr. (+ acc.) : avertir,
metus, us, m. : crainte, peur conseiller à ║ monēre ut (+ subj.) : conseiller de,
meus : adj.-pr. poss. : [adj.] mon, ma ; [pron.] le que
mien, la mienne mons, ntis, m. : mont, montagne
miles, itis, m. : soldat monstrare, tr. : montrer
militaris : militaire ║ res militaris : art de la guerre montanus : montagnard
militia : métier de soldat, service militaire ║ domi monumentum : monument, souvenir, témoignage
militiaeque : en paix comme en guerre mora : retard, délai ║ moram interponĕre : mettre
mille, adv. indécl. : mille ║ pl. : milia, ium, n. : du retard
milliers (+ gén.) morari, dép. intr. : s’attarder, s’arrêter ║ (+ acc.) :
minari, dép. : menacer qqn (dat.) de qqch (acc.) retarder ║ (+ inf.) : tarder à
minime, adv. : le moins, très peu ; nullement, pas morbus : maladie
du tout mori, ior, mortuus sum, moriturus, dép. intr. :
minimus : superl. de paruus ║ minimus natu : le mourir
moins âgé, le plus jeune (de plus de deux) morosus : d’humeur difficile, exigeant, pointilleux
minister, tri : serviteur, domestique, agent, instru- mors, mortis, f. : mort ║ sibi mortem consciscĕre :
ment se donner la mort
minitari, dép. : menacer qqn (dat.) de qqch (acc.) mortalis : sujet à la mort, mortel ║ mortales, ium,
minor, us : compar. de paruus ║ minor natu : m. pl. : mortels, hommes
moins âgé, le cadet (de deux) mortuus, adj. et nom : (un) mort
Lexique latin-français 445

mos, moris, m. : coutume ║ mores, um, m. pl. : ne, conj. sub. + subj. : [complét.] que… ne… pas,
usages, coutumes ; mœurs, caractère que… (ne) ; [but] pour que… ne… pas, afin de
1 motus, us, m. : mouvement, agitation, sentiment, ne… pas, pour éviter que…
émotion nec, neque, conj. : et ne… pas ; ni ║ nec… nec : ni…
2 motus : cf. mouēre ni
mouēre, eo, moui, motum, tr. : remuer, exciter, necessarius : nécessaire
émouvoir, provoquer ║ iram mouēre : inspirer necesse est, impers. : il est nécessaire, il est inévi-
de la colère ; castra mouēre : lever (ou déplacer) table
le camp necne, conj. nég. : ou non, ou pas
mox, adv. : bientôt après, bientôt necopinans, ntis : qui ne s’y attend pas
mulier, eris, f. : femme nefas est, impers. : il est défendu par les dieux
multitudo, inis, f. : foule, multitude, grand nombre nefarius : sacrilège, criminel, abominable, impie
negare, tr. : dire que… ne… pas, dire non, refuser
multo, adv. (devant un compar.) : beaucoup, de
neglegĕre, o, neglexi, neglectum, tr. : négliger
beaucoup
negotium : occupation, tâche, affaire
multum, adv. : beaucoup
nemo, pron indéf. : personne ne… ; ne… personne
multus : nombreux, important ║ [plur.] nom- ║ nemo non : tout le monde ║ non nemo :
breux, beaucoup de ║ tam multi, ae, a : si
quelques-uns
nombreux, aussi nombreux, tant de, autant de ; nequaquam, adv. : nullement, pas du tout
quam multi : combien nombreux, combien de ║
neque : cf. nec
tam multi… ut (+ subj.) : si nombreux que ; tam
nequi(c)quam, adv. : en vain, inutilement, sans
multi… quam : aussi nombreux que
raison
munire, tr. : fortifier, protéger ║ castra munire : nequitia : mollesse, dissipation
établir un camp retranché nescire, tr. : ne pas savoir, ignorer ║ nescio quis :
munitio, anis, f. : travail de fortification ; fortifica- (un) je ne sais qui ║ nescio quid : (un) je ne sais
tions quoi
munus, eris, n. : fonction, charge ; présent, cadeau neu, neue, conj. : = et ne
mutuatio, onis, f. : emprunt (d’argent) neuter, tra, trum, adj.-pr. indéf. : ni l’un ni l’autre
murus : mur (d’une ville), rempart (des deux), aucun des deux
mus, muris, m. et f. : rat, souris nex, necis, f. : mort violente, meurtre ║ uitae
mutare, tr. : changer ; changer de ║ uestem necisque potestatem in aliquem habēre : avoir
mutare : prendre des habits de deuil ; locum droit de vie et de mort sur qqn
mutare : changer de place niger, gra, grum : noir
nihil, pron. indéf. n. : rien ne ; ne… rien ; adv. : en
rien ║ nihil non : tout ; non nihil : qqch
nam, conj. : car, en effet nimirum, adv. : assurément
nancisci, or, nactus sum, dép. tr. : obtenir (par nimis, adv. : trop ║ nimis multi, ae, a : trop
hasard), rencontrer (par chance), concevoir (un nombreux, trop de ; nimis pauci, ae, a : trop peu
espoir) nombreux, trop peu de
narrare, tr. : raconter nimius : excessif, exagéré
nisi : 1° conj. : si… ne… pas, à moins que ║ 2° adv. :
nasci, or, natus sum, dép. intr. : naître
si ce n’est, sauf
natu : par la naissance, par l’âge ║ maior natu,
nitēre, eo, nitui : reluire, briller
minor natu, maximus natu, minimus natu :
niti, or nisus ou nixus sum, dép. (+ abl.) : s’appuyer
cf. maior, etc.
sur ║ (+ inf.) : s’efforcer de ║ (+ ut et subj.) :
natura : nature, caractère, tempérament ║ natura
s’efforcer d’obtenir que
rerum : (la) nature nix, niuis, f. : neige
natus : né, issu ; cf. nasci ║ (+ acc.) : âgé de ║ ante nobilis : connu, illustre, noble
ou post Christum natum (abrév. : ACN, PCN) : nobilitare, tr. : rendre fameux
avant, après la naissance de Jésus-Christ nobilitas, atis, f. : notoriété, renommée, célébrité,
nauta, ae, m. : matelot, marin noblesse
nauigare : naviguer, aller par mer nocēre, eo, nocui, nocitum (+ dat.) : nuire (à)
nauis, is, f. : navire, vaisseau ║ nauem ascendĕre : nolle, nolo, nolui, tr. : ne pas vouloir ║ noli, nolite
s’embarquer (+ inf.) : veuille ne pas…, veuillez ne pas…
-ne, partic. interr. : [interr. dir.] est-ce que ? ; nomen, inis, n. : nom, renom ║ nomen amici :
[interr. indir.] si quelqu’un qui n’a d’un ami que le nom ║ nomine
ne, adv. nég. : ne… quidem : ne… pas même ; ne… (+ gén.) : à titre de, au nom de
pas… non plus nominare, tr. : nommer
446 Maîtrise du latin par la pratique

non : ne… pas ; non ║ non iam : ne… plus ║ non obducĕre, o, obduxi, obductum : mener devant,
solum (tantum, modo)… sed (uerum) etiam : non répandre, recouvrir
seulement… mais encore obesse, sum, obfui (+ dat.) : nuire (à)
Nonae, arum, pl. : nones obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. : jeter devant,
nondum, adv. : ne… pas encore placer en obstacle, exposer, opposer, reprocher
nonne, adv. interr. : [interr. dir.] est-ce que… ne… obire, eo, obii, obitum : [tr.] s’approcher, atteindre,
pas ? ; [interr. indir.] si… ne… pas parvenir (à), se charger (de)
nonnullus, adj. indéf. : quelque ║ nonnulli, ae, a : oblectamentum : divertissement
plusieurs ; quelques oblectare : amuser, divertir
nonnunquam, adv. : quelquefois obliquus : allant de côté, oblique, de profil ║ obli-
nonnusquam, adv. : en quelques endroits qua, pl. : chemins de traverse
nos, pron. pers. : nous oblitus (+ gén.) : oublieux (de) ; cf. obliuisci
noscĕre, o, noui, notum, tr. : chercher à connaître ; obliuisci, or, oblitus sum, dép. (+ gén. ou acc.) :
prendre connaissance de ║ [parf.] noui : je sais, oublier
je connais obruĕre, o, obrui, obrutum : recouvrir
noscitare : chercher à reconnaître, examiner entièrement, surcharger, écraser
noster, tra, trum, adj.-pr. poss. : [adj.] notre, obscurus : sombre, ténébreux, incertain, inconnu,
[pron.] le nôtre dissimulé, secret
notus : connu de (+ dat.) obsequi, or, obsecutus sum, dép. intr. : céder aux
nouare : renouveler, changer, labourer de volontés, se plier, être complaisant
nouveau obses, idis, m. : otage
nouissimus : dernier obsidēre, eo, obsedi, obsessum, tr. : assiéger
obsidio, onis, f. : siège, blocus
nouus : nouveau ║ homo nouus : homme nouveau
(le premier de sa famille qui exerce une magis- obstare, obstiti (+ dat.) : s’opposer (à), faire obsta-
trature curule) ║ res nouae : révolution ║ noua cle (à) ; (ne, quin, quominus + subj.) : s’opposer à
imperia : changements de gouvernement ce que, empêcher que de
obtemperare, intr. : se conformer, obtempérer
nox, noctis, f. : nuit ║ media nocte : au milieu de la
obtestari, dép. tr. : prendre à témoin, supplier,
nuit ║ nox intempesta : le cœur de la nuit
conjurer
noxius : nuisible, coupable, criminel
obtinēre, eo, obtinui, obtentum, tr. : tenir, détenir,
nubĕre, o, nupsi, nuptum (+ dat.) : épouser (un
occuper, s’emparer de
homme)
obtingit, obtigit, impers. : échoir
nubes, is, f. : nuage
obtrectare : critiquer, rabaisser, dénigrer
nudare, tr. : mettre à nu ; dépouiller (de : abl.)
obtruncare : massacrer, égorger
nudus : nu
occaecare : aveugler, rendre obscur
nullus, adj. indéf. : aucun ne ║ nullus non : tous ;
occasus, us, m. : chute ; coucher (du soleil)
non nullus : quelque
1 occidĕre, o, occidi, occisum, tr. : tuer
num, adv. inter. : [interr. dir.] est-ce que par 2 occidĕre, o, occidi, occasum, intr. : tomber ;
hasard ? ; [interr. indir.] si succomber ║ sole occidente : au soleil couchant
numen, inis, n. : puissance divine, volonté divine ; occultus : caché, dissimulé, secret ║ in occulto :
divinité dans l’ombre, en secret
numerus : nombre ║ in numero (+ gén.) esse : être occupare : occuper le premier, prendre d’avance,
au nombre de ; in numero (+ gén.) haberi : être s’emparer de
compté au nombre de occurrĕre, o, occurri, occursum, intr. : aller au-
nummus : (pièce de) monnaie devant de, aller à la rencontre de, se présenter,
nunc, adv. : maintenant faire face à
nunquam, adv. : ne… jamais ║ nunquam non : occursare, intr. : aller à la rencontre de, accourir,
toujours ; non nunquam : quelquefois attaquer, fondre sur
nuntiare, tr. : annoncer oculus : œil
nuntius : messager ; message, nouvelle odisse, odi (défect.), tr. : haïr
nuper, adv. : dernièrement, récemment odium : haine ║ odio esse alicui ou in odio esse
nusquam, adv. : nulle part ║ nusquam non : alicui, apud aliquem : être un objet de haine
partout ; non nusquam : en quelques endroits pour qqn, être détesté par qqn
nutus, us, m. : pesanteur, mouvement de gravita- offerre, o, obtuli, oblatum, tr. : présenter, offrir,
tion procurer
officĕre, io, offeci, offectum, intr. : faire obstacle à,
gêner, obstruer ║ auribus officĕre : boucher les
ob, prép. (+ acc.) : à cause de, pour, devant oreilles
Lexique latin-français 447

officiosus : prévenant, plein d’attentions ornatrix, icis, f. : coiffeuse


officium : devoir, fonction, service ║ officia, pl. : ornatus : orné, élégant, distingué ; cf. ornare
services, bons offices ortus (+ abl.) : issu (de) ; cf. oriri
olim, adv. : un jour ; autrefois os, oris, n. : bouche ; visage ║ os torquēre : tordre
olus, eris, n. : légume la bouche, grimacer
omen, inis, n. : présage ostendĕre, o, ostendi, ostentum ou ostensum, tr. :
omittĕre, o, omisi, omissum, tr. : laisser de côté, présenter, montrer, faire voir
négliger ostentare, tr. : présenter, montrer, faire étalage de
omnino, adv. : tout à fait, entièrement otiosus : inoccupé ; qui a du loisir
omnis : tout, chaque, de toutesorte otium : loisir, repos, inaction, paix
onerare : charger, accabler, couvrir, alourdir ouare, intr. : triompher par ovation
onus, eris, n. : charge, fardeau ouile, is, n. : bergerie
opera : travail, activité, rôle ║ mea opera : grâce à ouis, is, f. : brebis
moi ║ operam dare : se consacrer à, s’appliquer
à, donner ses soins (à ce que : ut + subj.)
opifex, icis, m. : artisan pabulari, dép. : aller au fourrage
opinio, onis, f. : croyance, idée, estime pabulum : pâturage, fourrage
opinari, dép. tr. : être d’avis, penser pacare, tr. : pacifier, soumettre, apaiser
opitulari, intr. : secourir, assister, aider pactum : convention, pacte, ║ nullo pacto : en
oportet, oportuit, impers. : il faut aucune façon
opperiri, dép. intr. et tr. : attendre paene, adv. : presque
oppetĕre, o, oppeti(u)i : affronter, aller au devant paeninsula : presqu’île, péninsule
oppidum : place forte, ville paenitet, paenituit, impers. : se repentir, regretter
opprimĕre, o, oppressi, oppressum, tr. : presser, ║ me paenitet : je regrette qqch (gén.)
accabler, écraser, détruire palam, adv. : ouvertement ; en public
oppugnare, tr. : attaquer (une ville), assiéger pampinus : bourgeon de la vigne, pampre
oppugnatio, onis, f. : assaut, siège pandĕre, o, pandi, pansum : étendre, déployer,
ops, opis, f. : pouvoir ; aide ║ [plur.] opes, opum, ouvrir, étaler
f. : ressources, richesses, puissance ║ opem pannus : pièce d’étoffe, haillon
ferre : porter secours ; opem petĕre : demander par, aris (+ dat.) : égal, pareil, semblable, juste
secours ; summa ope : avec la plus grande parare, tr. : préparer, se procurer, acquérir ║
énergie (+ inf.) se préparer à
optare, tr. : souhaiter ║ optare ut, ne (+ subj.) : paratus (ad + acc. ou inf.) : prêt (à) ; cf. parare
souhaiter que (de), que (de)… ne… pas parce, adv. : avec économie, modérément
optime, adv. : très bien, le mieux parcĕre, o, peperci, parsum, intr. : faire grâce à,
optimus : superl. de bonus épargner (+ dat.) ║ foro parcĕre : se tenir à
opus, eris, n. : ouvrage, travail ║ opus est, impers. : l’écart des tribunaux, éviter les procès
il est besoin de qqch (+ abl.) pour qqn (+ dat.), parentes, um, m. pl. : parents ║ sg. parens, ntis, m.
qqn a besoin de qqch ou f. : père, mère
ora : rivage (de la mer) ; région 1 parēre, eo, parui, pariturus (+ dat.) : obéir (à)
oraculum : oracle 2 parĕre, io, peperi, partum, tr. : mettre au monde,
orare, tr. : prier, supplier ║ parler (comme engendrer, produire, obtenir, acquérir
orateur, avocat) ║ [ut, ne + subj.] : prier de, de ne paries, etis, m. : mur (de maison), paroi
pas pariter, adv. : également ; de même ║ pariter ac
oratio, onis, f. : discours ; langage, style ║ oratio- (atque) : de la même façon que, autant que
nem habēre : prononcer un discours (devant : pars, rtis, f. : partie, part, côté ║ [pl.] partes, ium :
apud + acc.) parti (politique)
orator, oris, m. : orateur parsimonia : épargne, économie, sobriété
orbare, tr. : priver (de : abl.) partim… partim, adv. : en partie… en partie ; les
orbis, is, m. : cercle ║ orbis terrarum : terre uns… les autres
(entière), univers partiri, partitus sum, dép. tr. : partager, diviser,
ordo, inis, m. : ordre, rang ║ ordo equester, senato- répartir
rius : ordre équestre, sénatorial parum, adv. : trop peu, peu, guère
oriri, ortus sum, oriturus, dép. intr. : se lever, paruus : petit
s’élever, naître, commencer pasci, or, pastus sum, dép. intr. : paître, brouter, se
ornare, tr. : pourvoir, équiper, orner ; faire l’éloge nourrir
de, vanter 1 passus, us, m. : pas (1,48 m)
ornate, adv. : brillamment 2 passus : cf. pati
448 Maîtrise du latin par la pratique

pastor, oris, m. : berger peragĕre, o, peregi, peractum : achever, mener à


pastus, us : pâture, nourriture son terme, poursuivre, jouer (une pièce) jus-
pater, tris, m. : père ; pater familias : père de qu’au bout
famille, maître de maison ║ [plur.] patres, um : peragrare, tr. : parcourir
pères, patriciens, sénateurs ║ patres conscripti : percipĕre, io, percepi, perceptum, tr. : recueillir,
pères conscrits, sénateurs percevoir ; éprouver ; apprendre
patēre, eo, patui, intr. : étre accessible, être (à) percontari : s’informer (auprès de qqn : ab, ex
découvert, être ouvert, être vaste, s’offrir, se + abl.)
révéler perdĕre, o, perdidi, perditum, tr. : détruire, causer
pati, ior, passus sum, dép. tr. : souffrir, supporter, la perte ║ operam, tempus perdĕre : perdre sa
tolérer que, se résigner à (+ prop. inf.) peine, son temps ║ perditus : corrompu ; dé-
patiens, ntis : 1° part.. prés. de patior ║ 2° adj. pravé ║ res perditas restituĕre : rétablir une
(+ gén.) : endurant (à) situation désespérée
patientia : endurance perditus : corrpompu, dépravu, perdu
patria : patrie perducĕre, o, perduxi, perductum, tr. : conduire,
amener ║ fossam perducĕre : creuser un fossé
patrius : paternel ; venant des ancêtres
perferre, o, pertuli, perlatum, tr. : porter à son
patronus : patron (des clients), défenseur, avocat
terme, supporter, faire parvenir
pauci, ae, a : peu nombreux, peu de, quelques ║
perficĕre, io, perfeci, perfectum, tr. : achever,
pauciores, a : moins nombreux, moins de
accomplir ║ (ut + subj.) aboutir à ce que
pauēre, eo, paui, intr. : être épouvanté, avoir peur,
pergula : balcon, atelier, officine
redouter
periclitari, dép. : [intr.] faire un essai, être en
paulatim, adv. : peu à peu danger ║ causa periclitari : risquer de perdre un
paulo, adv. (devant un compar.) : un peu, peu procès ║ [tr.] éprouver, mettre en danger
paulum, adv. : un peu periculosus : dangereux
pauor, oris, m. : effroi periculum : danger
pauper, eris : pauvre perimĕre, o, peremi, peremptum : détruire, anéan-
paupertas, atis, f. : pauvreté tir, faire périr
pax, pacis, f. : paix perincommode, adv. : d’une manière très regret-
peccare, intr. : commettre une faute table
pectus, oris, n. : poitrine, cœur perire, eo, perii, peritum, intr. : périr, être perdu,
pecuaria : troupeau, élevage être anéanti
pecunia : somme d’argent, argent ║ pecuniam peritus (+ gén.) : habile (à, dans), compétent
facĕre : amasser de l’argent ; pecuniam soluĕre : permanēre, eo, permansi, permansum : demeurer,
payer une somme d’argent ; pecunia publica : persister, persévérer
argent du trésor public ; (abl.) aux frais de l’État perpellĕre, o, perpuli, perpulsum, tr. : émouvoir,
1 pecus, udis, f. : animal domestique, bête décider à, déterminer à (ut + subj.)
2 pecus, oris, n. : troupeau perperam, adv. : mal, de travers
pedes, itis, m. : fantassin perpeti, ior, perpessus sum, dép. tr. : supporter
pedester, tris, tre : qui est à pied ; d’infanterie jusqu’au bout, endurer avec patience
perpetuus : continu, continuel ║ in perpetuum :
peditatus, us, m. : infanterie
pour toujours
peior, us : compar. de malus
perrumpĕre, o, perrupi, perruptum, tr. : briser
peius, adv. : compar. de male
entièrement, faire une percée, enfoncer
pellĕre, o, pepuli, pulsum, tr. : pousser, chasser, l’ennemi
mettre en déroute persequi, or, persecutus sum, dép. tr. : poursuivre,
penates, ium, m. pl. : pénates (dieux du foyer), rechercher, se venger (de)
foyer persona : masque, rôle, personnage, personnalité
pendēre, eo, pependi : être suspendu, dépendre de persuadēre, eo, persuasi, persuasum : persuader ║
(ex + abl.) persuasum habēre (+ prop. inf.) : tenir pour assu-
pendĕre, o, pependi, pensum : peser, apprécier, ré que, être persuadé que
attacher de l’importance à pertimescĕre, o, pertimui : craindre vivement,
penitus, adv. : profondément, entièrement redouter
pensus : pesé, réfléchi pertinacia : obstination, opiniâtreté
per, prép. (+ acc.) : à travers, par, pendant, par pertinēre, eo, pertinui, intr. (ad + acc.) : s’étendre
l’intermédiaire de ║ per speciem : sous le pré- (jusqu’à) ; se rapporter (à) ; tendre (à)
texte ║ per aliquem stare : dépendre de qqn peruenire, perueni, peruentum, intr. : parvenir,
peracerbus : très aigre, très désagéable arriver
Lexique latin-français 449

pes, pedis, m. : pied pons, ntis, m. : pont


pessime, adv. : superl. de male pontifex, icis, m. : pontife
pessimus : superl. de malus populari, dép. : ravager
pestifer, era, erum : pernicieux, désastreux, fatal popularis : populaire, dévoué au peuple, indigène,
pestilens, ntis : insalubre, malsain, funeste compatriote, compagnon
pestis, is, f. : fléau, peste, ruine populus : peuple
petĕre, o, peti(u)i, petitum, tr. : chercher à attein- porrigĕre, o, porrexi, porrectum : tendre,
dre, viser, gagner (un lieu), chercher à obtenir, présenter
briguer ║ petĕre ab (+ abl.) : demander (à qqn) ║ porta : porte (de ville)
petĕre ut (+ subj.) : demander que, de ║ opem portare, tr. : porter, transporter
petĕre : demander secours portus, us, m. : port
petulans, ntis : insolent, effronté poscĕre, o, poposci, tr. : demander, réclamer (à
pietas, atis, f. : piété, sentiment du devoir, affec- qqn : ab + abl.)
tion, patriotisme posse, possum, potui : pouvoir
piger, gra, grum : paresseux possessiones, um, f. pl. : propriétés
pigre, adv. : avec paresse, sans enthousiasme
possidēre, eo, possessi, possessum : tenir dans sa
pila : balle, jeu de balle
possession, détenir
pingĕre, o, pinxi, pictum, tr. : peindre, représenter
post : [prép. + acc.] derrière, après ║ [adv.] der-
pinguis : gras, fertile
rière, après, ensuite ║ post Vrbem conditam :
pinna : nageoire
après la fondation de Rome ; post Christum
pirus, i, f. : poirier
natum : après Jésus-Christ
piscis, is, m. : poisson
postea, adv. : plus tard, dans la suite
pius : pieux
posterus : qui vient après, suivant ║ postero die :
placare, tr. : apaiser
le lendemain ; in posterum : pour l’avenir ║
placēre, eo, placui, placitum (+ dat.) : plaire (à) ║
posteri, orum, pl. : descendants, postérité
impers. placet : il paraît bon, on décide ; alicui
postponĕre, o, postposui, postpositum : mettre au
placet rem facĕre, rem fieri, ut res fiat : il plaît à
second plan, sacrifier
qqn (qqn décide) de faire une chose, qu’une
postquam, posteaquam, conj. (+ ind.) : après que,
chose soit faite
quand
plaudĕre, o, plausi, plausum, intr. (+ dat.) : applau-
dir postulare, tr. : demander, réclamer ║ postulare ab
plaustrum : chariot, charrette (+ abl.) : demander à (qqn) ; postulare ut
plausus, us, m. : applaudissement (+ subj.) : demander que, de
plebs, plebis, f. : plèbe potens, ntis : puissant
plecti, or : [pass.] être puni, être condamné potentia : puissance, pouvoir, influence
plenus (+ gén. ou abl.) : plein(de) potestas, atis, f. : pouvoir, puissance, possibilité ║
plerique, pleraeque, pleraque, adj.-pr. indéf. : la in potestatem suam redigĕre : soumettre à son
plupart des, le plus grand nombre de(s) pouvoir ; uitae necisque potestatem in aliquem
pluit, impers. : il pleut habēre : avoir droit de vie ou de mort sur qqn ║
plures, plura : compar. de multi potestatem facĕre ou dare alicui : donner à qqn
plurimum, adv. : le plus, une très grande quantité la possibilité de
plurimus : superl. de multus potior, us : préférable à (quam) ║ adv. : potius,
plus, adv. : plus plutôt ; potius… quam : plutôt que, au lieu de
poculum : coupe (à boire) potiri, dép. (+ abl. ou gén.) : s’emparer (de) ; être
poena : châtiment, punition ║ poenas dare (ali- maître (de) ║ potiri rerum : s’emparer du
cui) : subir un châtiment, être puni (par qqn) ; pouvoir, avoir la supériorité
poenas repetĕre ab : tirer châtiment de, punir potissimum, adv. : de préférence, par-dessus tout
poeta, ae, m. : poète potius : cf. potior
politus : cultivé prae, prép. (+ abl.) : devant ; en comparaison de ;
polliceri, eor, pollicitus sum, dép. tr. : promettre à cause de
pollicitari, dép. : renouveler l’assurance praebēre, eo, praebui, praebitum, tr. : présenter,
pomum : fruit offrir, montrer ║ se praebēre (avec attribut à
pompa : procession, cortège, pompe ║ pompae l’acc.) : se montrer
ferculum : litière de procession praebitor, oris, m. : fournisseur
pondus, eris, n. : poids praeceptum : recommandation, précepte, leçon ║
ponĕre, o, posui, positum, tr. : placer, poser, met- ex praecepto : sur ordre
tre, déposer, renoncer ║ ponĕre pro (+ abl.) : praecinĕre, o, praececini, intr. : jouer d’un instru-
compter comme ment devant (+ dat.)
450 Maîtrise du latin par la pratique

praecipĕre, io, praecepi, praeceptum, tr. : prescrire, premĕre, o, pressi, pressum, tr. : presser, écraser,
recommander (que, de : ut + subj.) serrer de près, accabler
praecipuus : principal, particulier, spécial pretiosus : qui a du prix, précieux
praeclarus : très remarquable pretium : prix, valeur ; récompense, rançon
praeclare : à merveille, d’une manière éclatante primum, adv. : d’abord, pour la première fois ║
praeco, onis, m. : héraut ubi primum : dès que, aussitôt que ║ quam
praeconium : éloge primum : le plus vite possible, au plus tôt
praecurrĕre, o, praecu(cu)rri, praecursum, intr. : primus : premier, le premier
courir devant, précéder, surpasser, l’emporter princeps, cipis : premier ; chef ║ (à partir d’Au-
sur (+ dat.) guste) empereur
praeda : butin, proie principatus, us, m. : premier rang, suprématie ; (à
praedari, dép. : faire du butin partir d’Auguste) pouvoir impérial
praedicare, tr. : proclamer, vanter, prôner principium : commencement
praedicĕre, o, praedixi, praedictum, tr. : prédire, prior, us : premier (de deux) ; précédent, supé-
ordonner que (ut + subj.) rieur
praeditus : doué de, pourvu de (+ abl.) pristinus : de la veille, antérieur
praedium : domaine, propriété prius, adv. : préalablement ; auparavant
praedo, onis, m. : brigand priusquam, conj. (+ ind. ou subj.) : avant le mo-
praeesse, sum, praefui (+ dat.) : être à la tête (de), ment où, avant que, sans attendre que
commander (à), présider (à) priuatim, adv. : en particulier, à titre privé, indivi-
praeferre, o, praetuli, praelatum : placer devant, duellement
présenter ║ mettre au-dessus de (+ dat.) priuatus : particulier, personnel, privé ║ priuatus :
praeficĕre, io, praefeci, praefectum, tr. : mettre à la un simple particulier
tête de (+ dat) pro, prép. (+ abl.) : devant, à la place de, en guise
praelinĕre, o, –, praelitum : enduire (sur le devant) de, pour, en proportion de
praelucēre, eo, praeluxi : briller devant, briller probabilis : estimable
vivement probare, tr. : prouver ; approuver ; apprécier,
praemium : récompense peser le pour et le contre
praemori, ior, praemortuus sum : mourir avant probatus : qui a fait ses preuves, éprouvé
praesertim, adv. : surtout probus : honnête
praesidium : protection, poste, garnison ║ alicui procax, acis : insolent
rei praesidio esse : protéger qqch procedĕre, o, processi, processum, intr. : s’avancer
praestabilis : magnifique procella : tempête, trouble
praestans : supérieur ; cf. praestare procreare : mettre au monde
praestare, praestiti, praestaturus : [intr.] se distin- procul, adv. : au loin ║ haud procul ab (+ abl.) :
guer ; (+ dat.) : être supérieur à, l’emporter sur ║ non loin de
praestat, impers. (+ inf.) : il vaut mieux ║ [tr.] prodĕre, o, prodidi, proditum, tr. : transmettre,
montrer, fournir ; fidem praestare : tenir parole ; trahir ║ aliquid memoriae prodĕre ou tradĕre :
officium praestare : faire son devoir transmettre qqch à la postérité
praestituĕre, o, praestitui, praestitutum : fixer prodesse, prosum, profui (+ dat.) : être utile (à)
d’avance prodire, eo, prodii, proditum, intr. : s’avancer
praesto, adv. : sous la main, à la disposition ║ producĕre, o, produxi, productum, tr. : mener en
praesto esse : être auprès, être là avant, produire
praetendĕre, o, praetendi, praetentum : tendre en proelium : combat, bataille ║ proelium commit-
avant tĕre : engager la bataille
praeter, prép. (+ acc.) : le long de ; au-delà de, en profecto, adv. : assurément
plus de, plus que ; excepté ; contrairement à proferre, o, protuli, prolatum : présenter, mettre
praeterea, adv. : en outre au jour, faire paraître
praeterfluĕre, o : couler près de, se perdre, proficĕre, io, profeci, profectum : faire des progrès,
s’échapper obtenir un avantage
praeterire, eo, praeterii, praeteritum, tr. : passer le proficisci, or, profectus sum, dép. intr. : partir
long de, passer ; omettre ║ praeteritum tempus profligare : abattre, renverser
ou praeterita, orum, n. pl. : le passé profundĕre, o, profudi, profusum : répandre, épan-
praetexta : toge prétexte cher, verser
praetor, oris, m. : préteur ; général progredi, ior, progressus sum, dép. intr. : s’avancer
prauus : mauvais prohibēre, eo, prohibui, prohibitum, tr. : [ab + abl.
precari, dép. tr. : prier, supplier, implorer ou abl. seul] écarter (de) ; couper (de) ║ (+ prop.
preces, um, f. pl. : prières inf.) empêcher que, de
Lexique latin-français 451

prolatare : ajourner pulmentum : purée


promissus : long pungĕre, o, pupugi, punctum : piquer, tourmenter
promontorium : promontoire punire, puni(u)i, punitum, tr. : punir
propatulo (in) : dans la cour, en plein air, en public puppis, is, f. : poupe
prope : [prép. + acc.] près de ║ [adv.] près ; presque purgare : nettoyer, débarrasser, justifier ║ se
properare : se hâter purgare : se disculper
propinquus (+ dat.) : proche (de), voisin (de) ║ putamen, inis, n. : coquille (de noix)
propinqui, orum, pl. : proches (= parenté) putare, tr. : penser
propior, us : compar. de propinquus putrescĕre, o, putrui, intr. : pourrir
propius, adv. au compar. : plus près
proponĕre, o, proposui, propositum, tr. : placer
devant (les yeux), exposer, proposer qua, adv. : 1° interr. : par où ? ║ 2° relat. : par où
propositum : dessein, résolution quadrigae, arum, pl. : quadrige
proprius : qui appartient en propre, propre, parti- quadriremis, is, f. : quadrirème
culier, personnel quaerĕre, o, quaesi(u)i, quaesitum, tr. : chercher,
propter, prép. (+ acc.) : à côté de, à cause de rechercher ║ [ab ou ex + abl.] demander à ║ de
proscribĕre, o, proscripsi, proscriptum : annoncer seruo quaerĕre : faire parler un esclave par la
par affiche, proscrire torture, le mettre à la question
proscriptio, onis, f. : proscription quaesitum : bien (acquis)
prosequi, or, prosecutus sum dép. tr : accompa-
quaesitus : recherché, affecté, volontaire
gner, reconduire, poursuivre ║ honorificis uerbis
quaestor, oris, m. : questeur
prosequi : adresser des compliments
quaestus, us, m. : profit, bénéfice ║ quaestum
prospicĕre, io, prospexi, prospectum : regarder en
facĕre ex aliqua re : tirer un profit de qqch
avant ║ (+ dat.) veiller à, sur ║ [ut + subj.] veiller
qualis : quel ? de quelle sorte ? ║ talis… qualis :
à ce que
tel… que
protinus, adv. : tout aussitôt
quam, adv. : 1° interr. ou excl. : comme, combien ;
prouentus, us, m. : récolte abondante, abondance
quam multi : combien nombreux, combien de ?
prouidēre, eo, prouidi, prouisum : prévoir, prendre
║ 2° après compar. : que ║ aliter quam : autre-
des dispositions, pourvoir à
ment que ║ quam maximis itineribus : à marches
prouincia : province
forcées ; quam optime : le mieux possible ; quam
proxime, adv. : très près, le plus près ; dernière-
primum : le plus vite possible, au plus tôt
ment
quamdiu : 1° adv. : pendant combien de temps ? ║
proximus, superl. de propinquus : (+ dat.) le plus
2° conj. : aussi longtemps que
proche, très proche (de) ; précédent, dernier ;
quamdudum, adv. : depuis combien de temps ?
suivant, prochain
prudens, ntis : sage, prudent, adroit quamobrem, adv. : pourquoi ?
prudentia : prudence, prévoyance, sagesse quamuis, conj. (+ subj.) : quelque… que
pruris, is, f. : proue quando, adv. : [interr.] quand ? à quel moment ?
publice, adv. : au nom de l’État, aux frais de l’État, [indéf.] = aliquando
en public quamquam, conj. (+ ind.) : quoique, bien que
publicus : public, officiel ║ pecunia publica (abl.) : quanto, adv. (devant compar.) : combien, comme,
aux frais de l’État ║ res publica : affaires que
publiques, gouvernement, État quantum, adv. : combien, que ║ tantum… quan-
pudet (me), puduit (ou puditum est), impers. tum : autant… que
(+ gén.) : j’ai honte (de) quantus : combien grand, quel ║ tantus…
puella : jeune fille quantus : aussi grand… que
puer, eri, m. : enfant, jeune garçon ; jeune esclave quare : 1° adv. interr. : pourquoi ? ║ 2° conj. : c’est
║ a puero : dès l’enfance pourquoi
pueritia : enfance ║ a pueritia : dès l’enfance quasi : 1° conj. : comme si ║ 2° adv. : comme, pour
pugil, ilis, m. : lutteur au pugilat ainsi dire
pugillares, ium, m. pl. : tablettes quatĕre, io, quassi, quassum : secouer
pugio, onis, m. : poignard -que, conj. : et
pugna : combat, bataille ║ pugnam committĕre : quercus, us, f. : chêne
engager la bataille querela : plainte
pugnare, intr. : combattre, se battre, être en désac- queri, or, questus sum, dép. tr. et intr. : se plaindre
cord, ne pas concorder de (+ acc. ou de + abl.), se plaindre (de ce) que
pulcher, chra, chrum : beau (+ prop. inf.)
pulchritudo, inis, f. : beauté querimonia : plainte, grief
452 Maîtrise du latin par la pratique

1 qui, quae, quod, adj.-pr. rel. : [adj.] lequel quod, conj. : (+ ind.) le fait que, à savoir que ║
(homme) ; [pron.] qui, que, lequel ║ [rel. de liai- (+ ind. ou subj.) parce que
son] qui = et is quominus, conj. (+ subj.) : que [ne]
2 qui(s), quae, quod, adj. interr. ou excl. : quel ? quomodo, adv. interr. : comment ?
3 qui(s), qua(e), quod, adj. indéf. : quelque, un quondam, adv. : un certain jour ; autrefois
4 qui, adv. interr. : en quoi ?, comment ? quoniam, conj. : puisque
quia, conj. (+ ind.) : parce que quoque, adv. : aussi
quicumque, quaecumque, quodcumque, adj.-pr. quorsum = vers où ?, dans quel but ?
rel. : [adj.] quelque… que, quelconque ; tout… quot, adv. : combien nombreux, combien de ? ║
qui ║ [pron.] tout homme qui, quiconque, tout tot… quot : aussi nombreux… que
ce qui quotannis, adv. : chaque année
1 quid, pron. et adv. interr. : [pron.] que ? quoi ? quotie(n)s : [adv.] combien de fois ? ║ [conj. + ind.]
quelle chose ? ce qui, ce que ; [adv.] pourquoi ? toutes les fois que, chaque fois que
en quoi ? quotie(n)scumque, conj. (+ ind.) : toutes les fois
2 quid, pron. indéf. : quelque chose (= aliquid) que, chaque fois que
quidam, quaedam, quiddam (pron.), quoddam quotusquisque (quotus… quisque) : combien (peu) ?
(adj.) : un certain homme, un certain, un
quidem, adv. : à la vérité, certes, du moins ║ ne…
quidem : ne… pas même, ne pas… non plus rana : grenouille
rapĕre, io, rapui, raptum, tr. : emporter, enlever
quidni, adv. : pourquoi ne… pas, comment… ne
pas ? ratio, onis, f. : compte, méthode, moyen, manière,
raison ║ rationem habēre : tenir le compte de ║
quies, etis, f. : repos, sommeil
ratio uitae : cours de la vie, vie ║ ratio mea : ma
quiescĕre, o, quieui, quietum, intr. : se reposer ;
façon de voir
être en paix
ratis, is, f. : radeau
quietus : tranquille
recens : frais, nouveau
quilibet, quaelibet, quidlibet (pron.), quodlibet
recipĕre, io, recepi, receptum, tr. : reprendre, reti-
(adj.) : n’importe qui, quiconque, n’importe
rer, recevoir ║ se reciplre ad suas : se retirer
quoi ; n’importe quel, quelconque
vers les siens
quin, conj. (+ subj.) : que [ne] ║ quin etiam, loc. recitare, tr. : lire à haute voix, lire en public,
adv. : bien plus ; et même déclamer
Quirites, um ou ium, m. pl. : Quirites, citoyens recitator, oris, m. : lecteur (en public)
romains recreare : rétablir, remettre sur pied, rendre
1 quis, quae, quid, pron. interr. : qui ? lequel ? courage
quoi ? recte, adv. : droit, correctement, bien ║ bene uiuĕ-
2 quis, qua(e), quid, pron. indéf. : quelqu’un, re recteque facĕre : vivre honnêtement et agir
quelque chose conformément à la morale
3 quis = qui 2 et 3 rector, oris, m. : maître
quisquam, quidquam ou quicquam, pron. indéf. : rectus : droit, juste, bon
quelqu’un, quelque chose ║ neque (nec) quis- recumbĕre, o, recubui, recubitum : se coucher
quam, neque (nec) quidquam : et personne ne, et recusare, tr. (ne + subj.) : refuser (que, de)
rien ne redarguĕre, o, redargui, redargutum : montrer la
quisque, quaeque, quidque (pron.), quodque (adj.) : fausseté, réfuter, confondre
chacun, chaque chose ; chaque ║ quinto quoque reddĕre, o, reddidi, redditum, tr. : rendre, redonner
anno : tous les quartre ans ║ doctissimus quis- redigĕre, o, redegi, redactum, tr. : ramener ; rédui-
que : tous les plus savants re ║ in potestatem suam redigĕre : soumettre à
quisquis, quidquid ou quicquid, pron. relat. indéf. : son pouvoir ║ in seruitutem redigĕre : réduire en
tout homme qui ; quiconque ; tout ce qui esclavage
(neutre) redimĕre, o, redemi, redemptum : racheter
quiuis, quaeuis, quiduis (pron.), quoduis (adj.) : redire, eo, redii, reditum, intr. : revenir, retourner
n’importe qui, quiconque, n’importe quoi ; n’im- ║ ad se redire : reprendre ses sens
porte quel, quelconque reditus, us, m. : retour
quo : 1° adv. interr. ou rel. : où ║ 2° adv. indéf. reducĕre, o, reduxi, reductum, tr. : ramener
= aliquo : quelque part ║ 3° conj. (+ subj.) : pour refellĕre, o, refelli : réfuter, démentir
que par là ║ eo… quo : d’autant (plus)… que referre, o, rettuli, relatum, tr. : rapporter,
(plus) reporter ; raconter ║ gratiam referre : témoigner
quoad, conj. : (+ ind.) tant que, jusqu’au moment de la reconnaissance ; pedem referre : lâcher
où ; (+ subj.) en attendant que, jusqu’à ce que pied, reculer ║ refert : il est important
Lexique latin-français 453

regina : reine respicĕre, io, respexi, respectum : [intr.] regarder


regius : royal en arrière, tourner la tête ║ [tr.] aliquem ou
regnare, intr. : régner, être roi aliquid respicĕre : prendre en considération qqn
regnum : royaume, règne, royauté ou qqch, avoir égard à qqn ou à qqch
regĕre, o, rexi, rectum, tr. : diriger, gouverner respondēre, eo, respondi, responsum, tr. : répondre
releuare : soulager responsum : réponse
religio, onis, f. : piété, respect, scrupule religieux, restinguĕre, o, restinxi, restinctum : éteindre,
religion étouffer
religiose : consciencieusement restituĕre, o, restitui, restitutum, tr. : rétablir ║ res
relinquĕre, o, reliqui, relictum, tr. : laisser, aban- perditas restituĕre : rétablir une situation déses-
donner pérée
reliqui, orum, pl. : les autres ║ reliqua, orum, n. retardare : retarder, arrêter, réprimer
pl. : le reste [des choses] retinēre, eo, retinui, retentum, tr. : retenir, garder
reliquus : qui reste ; le reste de ║ reliquo tempore : retractare : tergiverser, se refuser à aller
dans l’avenir reuerentia : respect
reluctari, dép. : s’opposer reuertĕre, o, reuerti, reuersum, et reuerti, reuersus
remeare : revenir sum, dép. intr. : revenir, retourner
remex, igis : rameur reuocare, tr. (+ abl.) : rappeler, ramener, détour-
remissus : modéré, clément ner (de)
remouēre, eo, remoui, remotum : éloigner rex, regis, m. : roi
repellĕre, o, rep(p)uli, repulsum, tr. : repousser ridēre, eo, risi, risum, intr. : rire
repente, adv. : soudain, tout à coup rigidus : raide, inflexible
repentinus : soudain rima : fente, crevasse
reperire, rep(p)eri, repertum, tr. : trouver, décou- ripa : rive, bord
vrir rite, adv. : selon les règles
repetĕre, o, repeti(u)i, repetitum, tr. : redemander, robur, oris, n. : chêne très dur, rouvre
réclamer ; recommencer ║ poenas repetĕre ab rogare, tr. : interroger, demander ║ aliquem
aliquo : tirer châtiment de qqn, punir qqn ║ res sententiam rogare : demander à qqn son avis ;
repetĕre : demander réparation aliquem rogare ut (+ subj.) : demander à qqn
repraesentare : faire revivre que, de
reprehendĕre, o, reprehendi, reprehensum, tr. : rogus : bûcher funèbre
blâmer rosa : rose
repudiare : repousser rostra, orum, n. pl. : rostres, tribune aux
repugnare : résister, s’opposer harangues
reputare : compter, réfléchir, se demander rudis (+ gén.) : inculte ; ignorant (de)
requirĕre, o, requisi(u)i, requisitum : réclamer, ruĕre, o, rui, rutum : se précipiter, s’élancer,
rechercher, regretter (l’absence de) courir à sa perte ║ [tr.] précipiter, faire sortir
reri, eor, ratus sum, dép. : croire rufus : roux, rouquin
res, rei, f. : [sg.] chose, affaire, fait ║ res diuina : rumpĕre, o, rupi, ruptum, tr. : rompre, briser
sacrifice ║ res familiaris : patrimoine ; res milita- rupes, is, f. : rocher, roche
ris : art de la guerre ; res publica, f. : affaires rursus, adv. : en arrière ; de nouveau
publiques, gouvernement, État ║ res Romana : rus, ruris, n. : campagne ║ [locat.] ruri : à la
État romain ║ ob rem : avec profit ║ rem gerĕre : campagne
mener, conduire une affaire ║ aliquid a re rusticus : [adj.] de la campagne, rustique ║
orare : demander qqch de contraire à l’intérêt ║ [subst.] rusticus : paysan, campagnard
[plur.] situation ║ res aduersae : circonstances
contraires, adversité, malheur ║ res futurae :
avenir ║ res nouae : révolution ║ res secundae : sacer, cra, crum : sacré ║ sacra facĕre : célébrer le
circonstances favorables, succès, bonheur ║ culte ; offrir un ou des sacrifices
rerum scriptor : historien ; natura rerum : nature sacerdos, otis, m. ou f. : prêtre, prêtresse
║ rebus suis diffidĕre : manquer de confiance sacrarium : sanctuaire
dans l’état de ses affaires, ne plus s’attendre à sacrificium : sacrifice
rien de bon saeculum : siècle, génération
rescribĕre, o, rescripsi, rescriptum : écrire (en saepe, adv. : souvent
retour), répondre (à une lettre) saepire, saepsi, saeptum : entourer, enclore
reseruare : conserver la vie à, épargner saeuire, saeui(u)i, saeuitum : se déchaîner, s’achar-
resistĕre, o, restiti, intr. : s’arrêter, résister, tenir ner
bon saeuus : cruel, furieux, féroce
454 Maîtrise du latin par la pratique

saginare : gaver senarioli, orum, pl. : (petite pièce en) vers sénaires
sagitta : flèche iambiques
sal, salis, m. : sel, finesse d’esprit senator, oris, m. : sénateur
saluber, bris, bre : sain, salubre senatorius : sénatorial
saltem, adv. : du moins senatus, us, m. : sénat
saltus, us, m. : défilé senatusconsultum : décision du sénat, sénatus-
salus, utis, f. : vie sauve, santé, salut ║ salutem consulte
dare : saluer senectus, utis, f. : vieillesse
salutare, tr. : saluer senex, senis, m. : vieillard
sanare : guérir sensus, us, m. : sentiment (ou sensation)
sanctus : sacré, saint sententia : avis, sentence, phrase ║ sententiam
sane, adv. : en vérité, vraiment ; je veux bien aliquem rogare : demander à qqn son avis, invi-
(dans une concession), soit ter qqn à donner son avis (au sénat) ║ senten-
sanguis, inis, m. : sang tiam ferre : prononcer une sentence
sanus : sain d’esprit sentire, sensi, sensum, tr. : sentir, éprouver,
sapiens, ntis : sage, savant s’apercevoir, se rendre compte ║ sentire contra
sapientia : sagesse (+ acc.) : avoir des dispositions hostiles pour
satis, adv. : assez ║ satius esse : valoir mieux sepelire, sepeli(u)i, sepultum, tr. : ensevelir, enter-
saxum : pierre, rocher rer
scilicet, adv. : cela va de soi, évidemment sepulcrum : tombeau, tombe
scelus, eris, n. : crime, forfait sequi, or, secutus sum, dép. tr. : suivre, poursuivre,
scientia : connaissance, science rechercher
scire, sci(u)i, scitum, tr. : savoir sermo, onis, m. : conversation, langage, langue ║
sciscitari, dép. : s’informer sermo patrius : langue de nos pères, langue
scopulosus : rempli d’écueils maternelle
scribĕre, o, scripsi, scriptum, tr. : écrire 1 serĕre, o, serui, sertum, tr. : unir, attacher, en-
scrinium : boîte, étui chaîner (les événements)
scriptor, oris, m. : écrivain ║ rerum scriptor : 2 serĕre, o, seui, satum, tr. : semer, planter
historien sermo, onis, m. : conversation, entretien, parole
sculpĕre, o, sculpsi, sculptum : sculpter sero, adv. : tard, tardivement
scutum : bouclier (long) serpĕre, o, serpsi : ramper, se glisser, s’insinuer
se, sui, pr. pers. réfl. sg. et pl. : se, soi, eux, elles seruare, tr. : garder, conserver, sauver, maintenir
secare, secui, sectum, tr. : couper ║ fidem seruare : être fidèle à sa parole
secedĕre, o, secessi, secessum : se retirer seruire, serui(u)i, seruitum (+ dat.) : être l’esclave
secernĕre, o, secreui, secretum : séparer (de), être soumis (à)
secundum, prép. (+ acc.) : le long de ; suivant, seruitus, utis, f. : esclavage, servitude
selon seruus : esclave
secundus : deuxième, second ; favorable ║ res sestertium (g. pl. sestertium) : sesterce
secundae : circonstances favorables, succès, seu : cf. siue
bonheur seueritas, atis, f. : sévérité ; gravité
securis, is, f. : hache ║ securi caedĕre ou ferire : seuerus : sévère ; grave
frapper avec la hache si, conj. : si
secus, adv. : autrement sic, adv. : ainsi ║ sic… ut (+ ind.) de la même
sed, conj. : mais ║ non solum (tantum, modo)… sed manière que ; sic… ut (+ subj.) : de telle sorte que
(uerum) etiam : non seulement… mais encore ║ res sic se habet : les choses vont ainsi, il en est
sedare : adoucir, apaiser ainsi
sedēre, eo, sedi, sessum, intr. : être assis, siéger sica : poignard
sedes, is, f. : siège ; séjour sicarius : assassin, tueur à gages
seditio, onis, f. : discorde ; soulèvement, révolte sicut, adv. et conj. : comme, ainsi que
sedulus : appliqué, empressé sidus, eris, n. : étoile, astre
segnis : lent, négligent significare : [ut + subj.] faire signe (de), signifier
segniter, adv. : avec mollesse, lentement (de)
sella : siège, chaise ║ sella curulis : chaise curule ║ signum : signe, signal ; statue ; étendard ║ signa
in sella curuli considĕre : s’asseoir sur une chaise constituĕre : faire halte ; signa ferre : se mettre
curule en route ; signa inferre : attaquer ; infestis
semianimis : à demi-mort signis : en formation d’attaque
semper, adv. : toujours silentium : silence ║ silentio : en silence
sempiternus : éternel silēre, eo, silui, intr. : rester silencieux, se taire
Lexique latin-français 455

silua : forêt, bois speculum : miroir


similis (+ gén. ou dat.) : semblable (à) specus, us, m. : caverne, grotte
simpliciter : sans façons sperare, tr. : espérer
simul, adv. : en même temps ║ simul ac ou atque, spes, ei, f. : espérance
conj. (+ ind.) : dès que, aussitôt que spiritus, us, m. : souffle, air ║ spiritum alicuius
simulacrum : hallucination, perception fausse ; recolligĕre : ramener qqn à la vie
statue spolia, orum, pl. : dépouilles
simulare, tr. : simuler, feindre ║ (+ prop. inf.) : sponsio, onis, f. : engagement, pari
faire semblant de sponte, adv. : spontanément ║ sua sponte : de son
simulatio, onis, f. : simulation, faux dehors propre mouvement
sine, prép. (+ abl.) : sans squalor, oris, m. : crasse
singularis : unique, extraordinaire stabilis : ferme
singuli, ae, a : un à un, chacun un ║ in singulos stadium : stade, carrière
annos : pour chaque année stare, steti, staturus, intr. : se tenir debout, être
sinister, tra, trum : (qui est à) gauche ; de mauvais debout, être immobile ║ per aliquem stare :
augure dépendre de qqn
sinistra : main gauche statim, adv. : aussitôt
sinĕre, o, siui, situm, tr. : permettre (que, de : statio, onis, f. : salle d’attente
+ prop. inf.) statua : statue
sitis, is, f. : soif statuĕre, o, statui, statutum, tr. : établir, placer,
situs : placé, situé ║ (in + abl.) reposant (sur), poser ; fixer ║ (+ inf.) décider de ; (ut + subj.)
dépendant (de) décider que, de
siue (seu)… siue (seu) : soit que… soit que ; ou… ou statura : taille, grandeur
societas, atis : mise en commun, participation ; status, us, m. : état, situation, attitude ; stabilité
association, alliance stella : étoile, planète
socius : associé, allié stigma, atis, n. : marque au fer rouge
sol, solis, m. : soleil stilus : poinçon, stylet
solari, dép. : consoler stimulare : aiguillonner, harceler
solēre, eo, solitus sum, semi-dép. : avoir coutume stipare : entourer
de, avoir l’habitude de (+ inf.) stipendium : solde ; année de campagne ║ stipen-
solidum : totalité d’une somme dia merēre (-eri) ou facĕre : faire son service
solitus : habituel, ordinaire ║ solito (avec un militaire, être soldat ; servir ; prima stipendia
comp.) : (plus…) que de coutume ║ cf. solēre merēre (-eri) ou facĕre : faire ses premières
sollemnis : consacré armes
sollers, ertis : habile, savant Stoici, orum, pl. : Stoïciens
sollicitare : [ut + subj.] engager vivement à, stola : robe (de femme)
inquiéter strenuus : vif, actif, vaillant, décidé, énergique
sollicitudo, inis, f. : inquiétude strepĕre, o, strepui, strepitum, intr. : faire du bruit,
sollicitus : inquiet, curieux hurler, résonner
1 solum, nom : sol strepitus, us, m. : fracas, grincement
2 solum, adv. : seulement ║ non solum… sed struppus : courroie
(uerum) etiam : non seulement… mais encore studēre, eo, studui (+ dat.) : s’appliquer (à), avoir
solus : seul, unique, solitaire du goût (pour), étudier ║ (+ inf.) s’efforcer de,
solutus : dégagé, libre, insouciant ; cf. soluĕre s’appliquer à
soluĕre, o, solui, solutum, tr. : délier, défaire, payer studiosus (+ gén.) : passionné (pour), attaché (à),
║ soluĕre naues ou soluĕre : lever l’ancre dévoué (à)
somnus : sommeil ║ in somnis : pendant le studium : goût, ardeur, zèle, étude
sommeil, en songe stultitia : sottise, stupidité
sopire, io, sopi(u)i, sopitum : assoupir, endormir ║ stultus : sot, stupide
[pass.] s’endormir, s’apaiser suadēre, eo, suasi, suasum, tr. : conseiller (à :
soror, oris, f. : sœur + dat.) ║ suadēre ut (+ subj.) : conseiller que, de
sors, sortis : sort, lot, tâche imposée par le sort sub, prép. : 1° (+ abl. ubi ?) sous, au pied de ║
spatium : espace, distance ; temps, durée 2° (+ acc. quo ?) sous, vers, à l’approche de
species, ei, f. : aspect, apparence ║ per speciem : subditus : sujet
sous le prétexte subducĕre, o, subduxi, subductum : retirer (en
spectaculum : spectacle cachette)
spectare, tr. : regarder, voir, contempler subesse, subsum, subfui : étre à la base
speculator, oris, m. : espion subigĕre, o, subegi, subactum, tr. : soumettre
456 Maîtrise du latin par la pratique

subinde : à maintes reprises, souvent suscensēre, eo, suscensui, suscensum, intr. : être
subire, eo, subii, subitum : s’avancer sous, s’appro- irrité, être fâché, en vouloir à (+ dat.)
cher de suscipĕre, io, suscepi, susceptum, tr. : se charger
subito, adv. : soudain, tout à coup de, assumer, entreprendre
subleuare : soulager, détendre suspicio, onis, f. : soupçon
sublicius : bâti sur pilotis suspicari, dép. tr. : soupçonner, s’attendre à
sublimis : qui est dans l’air suspicio, onis, f. : éventualité
submisse : avec modération sustentare : laisser en suspens, différer ║ se
subripĕre, io, subripui, subreptum : enlever à la sustentare : se maintenir
dérobée sustinēre, eo, sustinui, sustentum, tr. : soutenir,
subsidium : renfort, secours ║ alicui subsidio supporter, arrêter ║ se sustinēre : se retenir
uenire : venir au secours de qqn sutor, oris, m. : cordonnier
subterfugĕre, io, subterfugi, intr. : se dérober à, sutrina : boutique de cordonnier
esquiver suus, adj.-pr. poss. : [adj.] son, sa, ses, leur ; [pron.]
subtexĕre, o, subtexui, subtextum, tr. : tisser sous, le sien, le leur
couvrir d’un tissu, ajouter, insérer
subtilis : délicat
subtiliter : avec précision tabellae, arum, pl. : tablettes
succedĕre, o, successi, successum, intr. (+ dat.) : se taberna : boutique ; auberge
présenter sous, aller au pied de, aller à la place tabernaculum : tente
de, remplacer, succéder, aboutir à un résultat tabula : planche ; tableau ; liste
sucus : force, sève, suc tacēre, eo, tacui, tacitum, intr. : se taire, garder le
suffigĕre, o, suffixi, suffixum : fixer par-dessous, silence
taeter, tra, trum : affreux, odieux
attacher à (+ dat.)
talis : tel, pareil ; de ce genre ║ talis… qualis
suffragium : vote ║ suffragium ferre : voter
(+ ind.) : tel… que ; talis… ut (+ subj.) : tel… que
summa : la totalité, l’ensemble
tam, adv. : aussi, autant ; tellement, si ║ tam…
summus : le plus haut, très grand, suprême ║
quam : aussi… que ; autant… que ; tam… ut
summus mons : le sommet de la montagne
(+ subj.) tellement, si… que
sumĕre, o, sumpsi, sumptum, tr. : prendre ║ poe-
tamen, adv. : cependant
nas sumĕre (de + abl.) : infliger un châtiment (à
tametsi, conj. : bien que, quoique
qqn), punir (qqn) ; togam uirilem sumĕre :
tamquam, adv. : comme ; pour ainsi dire ║ tam-
prendre la toge virile
quam si, conj. : comme si
1 sumptus, us, m. : dépense, frais
tandem, adv. : enfin
2 sumptus : cf. sumĕre
tangĕre, o, tetigi, tactum, tr. : toucher, atteindre
supellex, lectilis, f. : ustensiles, mobilier, bagage tantisper, adv. : pendant tout ce temps, en atten-
super, prép. : 1° (+ acc.) sur, au-dessus de ║ dant ║ tantisper dum : pendant tout le temps
2° (+ abl.) au sujet de que
superbia : orgueil, dédain, superbe tanto, adv. (devant compar.) : tellement, d’autant
superbus : orgueilleux tantulus : si petit
superare : [tr.] franchir, surpasser, vaincre ║ tantum, adv. : 1° autant, tant ; (+ gén.) : autant
[intr.] l’emporter, être vainqueur (de) ; tant (de) ║ tantum… quantum : autant…
superesse, sum, superfui, intr. : être de reste, que ; tantum… ut (+ subj.) : tant… que ║ 2° seu-
rester, survivre à (+ dat.) lement ; non tantum… sed (uerum) etiam : non
superior, oris : précédent seulement… mais encore
superstes, itis (+ dat.) : qui survit (à), survivant tantumdem : juste autant, tout autant, en aussi
superuacaneus : superflu grande quantité (que)
supplicium : exécution, supplice ║ – sumĕre : tirer tantus : si grand, aussi grand, tel ║ tantus… quan-
vengeance, châtier tus : aussi grand… que ; tantus… ut (+ subj.) : si
supportare, tr. : apporter grand… que
suppudet, suppuduit, impers. : éprouver quelque tarditas, atis, f. : lenteur
honte tardus : lent
supra : [prép. + acc.] sur, au-dessus de ║ [adv.] au- taurus : taureau
dessus ; plus haut, ci-dessus taxatio, onis, f. : prix fixé
sura : mollet tectorium : enduit, badigeon
surgĕre, o, surrexi, surrectum, intr. : se lever, se tectum : toit ; maison
dresser tegĕre, o, texi, tectum, tr. : couvrir, protéger ;
sus, suis, m. ou f. : porc cacher, dissimuler
Lexique latin-français 457

tellus, uris, f. : terre tradĕre, o, tradidi, traditum, tr. : transmettre,


telum : arme (offensive) ; trait ║ tela excipĕre : remettre, livrer ║ (+ prop. inf.) : rapporter,
recevoir des traits raconter (que)
temere, adv. : à la légère, au hasard, sans raison traducĕre, o, traduxi, traductum, tr. : faire passer,
temperare : régler, gouverner conduire au-delà de (trans + acc. ou acc. seul)
tempestas, atis, f. : tempête, orage trahĕre, o, traxi, tractum, tr. : tirer, traîner, entraî-
templum : temple ner, enthousiasmer, transporter ║ cum animo
tempus, oris, n. : temps ; saison ; moment, occa- suo trahĕre : balancer dans son esprit
sion ║ [pl.] (les) temps, circonstances, conjonc- traicĕre, io, traieci, traiectum, tr. : faire traverser
tures ║ amicorum tempora : temps réservé aux au-delà de (trans + acc. ou acc. seul) ; traverser ;
amis ║ his temporibus : de nos jours ║ tempo- passer
ribus cedĕre : se plier aux exigences du moment trans, prép. (+ acc.) : au-delà de
tendĕre, o, tetendi, tentum : [tr.] tendre ║ [intr.] se transire, eo, transii, transitum, tr. : traverser,
diriger vers, s’efforcer
passer
tenēre, eo, tenui, tentum, tr. : tenir, retenir, conser-
trepidare : s’agiter : être en plein désarroi
ver, connaître par cœur ║ memoria tenēre :
tres, tria : trois
garder dans sa mémoire, se rappeler ║ [pass.]
tribunus : tribun ║ tribunus plebis : tribun de la
teneri : être pris, se sentir attiré
plèbe ; tribunus militum : tribun militaire
tener, era, erum : tendre, jeune, délicat
tentare : mettre à l’épreuve tribuĕre, o, tribui, tributum, tr. : attribuer, ac-
tenuis : mince, faible ; fin, de peu d’importance, corder
maigre ; d’humble condition triremis, is, f. : trirème
tepor, oris, m. : chaleur (douce) tristis : triste, sombre, funeste
terĕre, o, triui, tritum : user, perdre triumphare : obtenir les honneurs du triomphe,
tergum : dos ║ terga uertĕre, dare : tourner le dos, triompher
prendre la fuite ; a tergo : par-derrière triumphus : triomphe ║ triumphum aglre : rece-
terra : terre, pays ║ terra marique : sur terre et voir les honneurs du triomphe ; triumphum
sur mer decernĕre : décerner les honneurs du triomphe
terrēre, eo, terrui, territum, tr. : effrayer tropaeum : trophée
terror, oris, m. : effroi, terreur trucidare : égorger
testari, dép. : témoigner tu, pron. pers. : tu, toi
testimonium : témoignage ║ testimonium dicĕre : tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. : surveiller ; (ab
porter témoignage + abl.) protéger (de), défendre (contre)
testis, is, m. : témoin tugurium : chaumière
theatrum : théâtre ; public (au théâtre) tum, adv. : alors, puis ║ tum… tum : tantôt… tantôt
tibicen, inis, m. : joueur de flûte tumēre, eo : être enflé, être gonflé d’orgueil, être
timēre, eo, timui, tr. : craindre ║ timēre ne en effervescence
(+ subj.) : craindre que [ne] tumultus, us, m. : tumulte, désordre, trouble,
timor, oris, m. : crainte, peur alarme ║ tumultum decernĕre : décréter l’état de
titulus : inscription, annonce
tumulte, la patrie en danger
toga : toge ║ toga praetexta : toge prétexte ; togam
tunc, adv. : alors ║ tunc demum : alors seulement
ponĕre ou deponĕre : quitter la toge
tunica : tunique
tolerare, tr. : supporter, soutenir ║ uitam tolerare
turba : foule
aliquo modo : soutenir sa vie par quelque moyen
tollĕre, o, sustuli, sublatum, tr. : élever, enlever, turpis : laid, honteux
supprimer turris, is, f. : une tour
tonsor, oris, m. : coiffeur, barbier tussis, is, f. : toux
tormentum : supplice, torture tutela : protection ║ tutelae esse alicuius : étre
torpēre, eo, intr. : être engourdi, être raide, être sous la protection de qqn
paralysé tutus : sûr, en sécurité, protégé de, à l’abri de (ab
torquēre, eo, torsi, tortum, tr. : tordre, tourner, + abl.)
faire rouler, torturer, tourmenter ║ os torquēre : tuus, adj.-pr. poss. : [adj.] ton, ta ; [pron.] tien,
tordre la bouche, grimacer tienne
tot, adj. indécl. : aussi nombreux, si nombreux ║ uacuus (+ abl.) : vide (de) ; oisif, désœuvré
tot… quot : aussi nombreux… que ; tot… ut uadum : gué
(+ subj.) : si nombreux… que uagari, dép. : errer, déambuler
totus : tout, tout entier uagina : fourreau
tractare : administrer ║ se tractare : se comporter uale, interj. : adieu
458 Maîtrise du latin par la pratique

ualēre, eo, ualui, ualiturus, intr. : se bien porter, uesci, or, dép. (+ abl.) : se nourrir (de)
être fort, avoir de l’influence uester, tra, trum, adj.-pr. poss. : [adj.] votre ;
ualetudo, inis, f. : santé ║ optima ualetudine uti : [pron.] le vôtre
jouir d’une excellente santé uestigium : pas, trace, reste, indice ║ uestigium
ualidus : robuste, fort, puissant dare : porter son pas ║ uestigia ponĕre : poser
uallis, is, f. : vallée ses pas ║ e uestigio : sur-le-champ
uallum : palissade, retranchement uestis, is, f. : habillement, vêtements
uarius : varié, variable, divers uetare, uetui, uetitum, tr. : défendre, interdire
uastare, tr. : dévaster ueterator, oris, m. : vieux renard, roublard
uastitas, atis, f. : dévastation uetus, eris : vieux, ancien ║ ueteres, um, m. pl. : les
uates, is, m. : prophète, poète, devin Anciens
uber, eris, ere : riche, lucratif uetustas, atis : antiquité
ubi : 1° adv. interr. ou rel. : où ║ 2° conj. (+ ind.) : uexare : endommager, mettre à mal, tourmenter
lorsque, quand ; ubi primum : dès que uia : route, chemin
uectis, is, m. : levier uiaticum : provisions de voyage
uehemens, ntis : violent uicarius : remplaçant
uehementer, adv. : violemment, vivement uicinus : voisin de (+ dat.) ║ [subst.] un voisin
uehĕre, o, uexi, uectum, tr. : transporter ║ in equo uictor, oris : victorieux ║ [subst.] vainqueur
uehi : aller à cheval uictoria : victoire
uel, conj. : ou bien ; même uidelicet : apparemment
uelle, uolo, uolui, tr. : vouloir ║ sibi uelle : signifier uidēre, eo, uidi, uisum, tr. : voir ║ [pass.] uideri :
uelum : voile ║ uela dare ou facĕre : mettre à la être vu ; paraître ║ [impers.] uidetur : il paraît
voile, faire voile bon, il semble bon de (+ inf.)
uelut, adv. et conj. : comme, ainsi que uigēre, eo, uigui, intr. : avoir de la force, être
uenari, dép. : chasser (un gibier) vigoureux ; être en honneur
uenatio, onis, f. : chasse uigilare : [intr.] veiller, être éveillé, être attentif ║
uendĕre, o, uendidi, uenditum, tr. : vendre [tr.] noctem uigilare : passer la nuit sans dormir
uenia : pardon, permission ║ culpae ueniam alicui uigil, ilis : sentinelle
dare : accorder à qqn le pardon d’une faute uigilia : veille, absence de sommeil ║ uigiliam
1 uenire, ueni, uentum, intr. : venir, arriver ║ usu agĕre : monter la garde, veiller
uenire : arriver, se produire uilla : ferme, maison de campagne
2 uenire, eo, uenii : être vendu uilis : à bon marché, à vil prix
uentitare : venir souvent uilitas, atis, f. : bon marché, vil prix
uentus : vent ║ uento secundo : par un vent favo- uillicus : fermier
rable uincĕre, o, uici, uictum, tr. : vaincre
uepres, ium, m. pl. : ronces, épines uincire, uinxi, uinctum, tr. : enchaîner, lier, atta-
uer, ueris, n. : printemps cher
uerberare, tr. : frapper uinc(u)lum : lien, chaîne ║ in uincula conicĕre :
uerbum : mot, parole ║ uerba facĕre : parler jeter aux fers, en prison
uerecundia : respect, retenue uindicare : revendiquer, rétablir ; punir, venger
uereri, eor, ueritus sum, dép. tr. : [ne + subj.] uinea : mantelet
respecter, craindre que uinolentus : pris de vin
ueritas, atis, f. : vérité, réalité uinum : vin
uernus : du printemps uiolare : maltraîter
uero, conj. : mais, d’autre part uir, uiri, m. : homme, personnage, mari
uersari, dép. intr. : se trouver habituellement, uires, ium : cf. uis
séjourner, vivre dans (un endroit) uirga : baguette, verge ║ uirgis caedĕre : battre à
uersiculus : vers coups de verges
1 uersus, us, m. : vers uirgo, inis, f. : jeune fille
2 uersus : cf. uertĕre uiriditas, atis, f. : verdeur, vivacité
uersute : avec adresse uirilis : d’homme, viril
uertĕre, o, uerti, uersum, tr. : tourner ║ alicui uitio uirtus, utis, f. : courage, valeur personnelle, vertu,
uertĕre : reprocher à qqn de qualité(s)
uerum, nom : le vrai, vérité uirus, i, n. : poison, venin ; fiel
uerum, conj. : mais ║ non solum (tantum, modo)… uis, uim, ui, f. : violence, force ; quantité ║ uis
uerum etiam : non seulement… mais encore eloquendi : puissance de la parole ║ per uim : de
uerus : vrai, fondé force ║ uim hostium sustinēre : soutenir l’effort
uerutum : dard des ennemis ║ uim suscipĕre : recourir à la
Lexique latin-français 459

violence ║ uim facĕre per : forcer (un lieu) ║ uox, uocis, f. : voix ; parole, mot ║ uocem profun-
uires, ium, f. pl. : forces dĕre : émettre, pousser un cri
uisus, us, m. : vue urbanitas, atis, f. : esprit ; trait d’esprit, bon mot
uita : vie ║ uitam agĕre : passer sa vie ; de uita urbanus : de la ville, urbain
decedĕre : quitter la vie, mourir urbs, urbis, f. : ville
uitare, tr. : éviter urgēre, eo, ursi : serrer, presser
uitis, is, f. : vigne usquam, adv. : quelque part ║ neque (nec)
uitium : défaut, vice ║ uitio dare (tribuĕre, uertĕre) usquam : et… ne… nulle part
alicui : reprocher, faire un crime à qqn de usque ad (+ acc.) : jusqu’à ║ usque eo ut (+ subj.) :
uiuĕre, o, uixi, uictum, intr. : vivre (jusqu’)au point que
uiuus : vivant usura : jouissance
uix, adv. : à peine, avec peine usus, us, m. : utilité, usage, expérience, pratique ║
ulcisci, or, ultus sum, dép. tr. : venger ; se venger alicui usui esse : être utile à qqn ║ usu uenire :
de, punir arriver, se produire
ullus, adj. indéf. : quelque, un ║ ne ullus : afin ut, conj. sub. : 1° + ind. : [temps] quand, lorsque ;
qu’aucun… ne ; neque (nec) ullus : et aucun… ne ut primum : dès que ; [comparaison] ainsi que,
ultimus : le plus éloigné, le dernier, extrême comme ; ut… ita (sic) : de même que… de même
ultio, onis, f. : vengeance ║ 2° + subj. : [objet] que ; [but] pour que, afin
ululatus, us, m. : hurlement de ; [conséquence] de sorte que, si bien que
umquam, adv. : quelque jour ║ neque (nec) uter, tra, trum, adj.-pr. interr. : [adj.] quel des
umquam : et… ne… jamais deux ? ; [pron.] lequel des deux ? qui des deux ?
unde, adv. interr. ou rel. : d’où uterque, utraque, utrumque, adj.-pr. indéf. :
undique, adv. : de partout chacun(e) des deux, l’un(e) et l’autre
ungĕre, o, unxi, unctum : oindre, frictionner uti, or, usus sum (+ abl.) : se servir (de), user (de),
unio, onis, m. : grosse perle recourir (à) ║ aliquo multum uti : avoir des rela-
uniuersus : tout entier ║ uniuersi, ae, a : tous tions étroites avec qqn, être très lié avec qqn
ensemble utilis : utile à (+ dat.)
unus : un, un seul, seul ║ ad unum : jusqu’au utilitas, atis, f. : intérét
dernier utinam, adv. (+ subj.) : puisse… !, plaise au ciel
unusquisque, unaquaeque, unumquidque (pron.), que… ! ; Ah, si… !
unumquodque (adj.) : chacun, chaque utique, adv. : en tout cas
uocare, tr. : appeler, convoquer, inviter utrum, adv. interr. : [interr. dir.] est-ce que ;
uoluntas, atis, f. : volonté, intention, dispositions [interr. indir.] si
bienveillantes ║ uoluntas grata : sentiment de uua : raisin, grappe de raisin
reconnaissance uulgus, i, n. : le commun des hommes, foule
uoluptas, atis, f. : plaisir uulnerare, tr. : blesser
uoluĕre, o, uolui, uolutum, tr. : rouler uulnus, eris, n. : blessure ║ uulnera excipĕre : rece-
uorare, tr. : dévorer ; engloutir voir des blessures
uos, pron. pers. : vous uulpes, is, f. : renard
uotum : promesse faite aux dieux, vœu ; souhait, uultus, us, m. : visage, air, apparence, physiono-
désir mie
uouēre, eo, uoui, uotum, tr. : promettre par un uxor, oris, f. : épouse ║ uxorem ducĕre : prendre
vœu, vouer pour femme, épouser
Lexique français-latin

Pour les verbes des 1re et 4e conj., seuls sont fournis les temps primitifs irréguliers ; pour les autres
verbes (2e, 3e et 5e), on a donné la conjuguaison (-ēre, eo ; -ĕre, o ; -ĕre, io) et tous les temps primitifs.

à : [vers, près de] ad, apud + acc. ║ [dans] in + abl. accuser : accusare, tr. (de : + gén.)
║ [attribution] dat. seul acharné : acer, acris, acre
abandonner : deserĕre, o, deserui, desertum, tr. ; acharnement (avec –) : acriter, adv.
relinquĕre, o, reliqui, relictum, tr. ║ [déposer] acheter : emĕre, o, emi, emptum, tr. (à : ab + abl.) ║
deponĕre, o, deposui, depositum, tr. ║ – son [faire du commerce] mercari, dép. tr. et intr.
poste : (e) loco cedĕre ║ s’– : indulgēre (à : + dat.) achever : conficĕre, io, confeci, confectum, tr. ;
abattre : deicĕre, io, deieci, deiectum perficĕre, io, perfeci, perfectum, tr. ║ s’– [prendre
abondance : copia ║ avoir en –, abonder : abun- fin] : ad finem uenire
dare + abl. acquérir : [obtenir] acquirĕre, o, acquisi(u)i, acqui-
abord (d’–) : prius ; primum situm, tr. ; adipisci, or, adeptus sum, tr. ; con-
aborder (faire –) : appellĕre, o, appuli, appulsum, sequi, or, consecutus sum, tr. ║ [se procurer]
intr. et tr. cf. procurer ║ – de la gloire : gloriam consequi
abri : tegmen, inis, n. ║ à l’– : tutus (de : ab + abl.) (ou adipisci)
abstenir (s’–) : abstinēre, eo, abstinui, abstentum, acquitter (s’–) : efficĕre, io, effeci, effectum, tr. ;
intr. (de : abl. ou ab + abl.) fungi, or, functus sum (de : + abl.)
abuser : abuti, or, abusus sum, dép. intr. ; immode- acte, action : factum ; facinus, oris, n. ║ – désho-
rate uti, intr. norante : flagitium ║ bonne – : beneficium
accabler : [écraser] opprimĕre, o, oppressi, oppres- acteur : histrio, onis, m.
sum, tr. ║ [épuiser] conficĕre, io, confeci, confec- activité : industria
tum, tr. adieu : [porte-toi bien] uale !
accepter : accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. admettre : [laisser aller] admittĕre, o, admisi, ad-
accès : [entrée] aditus, us (à : ad + acc.) missum, tr. ║ [concéder] concedĕre, o, concessi,
accident : casus, us concessum, tr.
acclamer : clamoribus prosequi admirable : mirus
accommodement (faire un –) : ad pactionem admiration : admiratio, onis, f.
uenire admirer : (ad)mirari, dép. tr.
accomplir : cf. acquitter (s’ –) adonner (s’–) : se dedĕre (à : + dat.) ║ adonné :
accord (être d’–) : assentiri, assensus sum, dép. deditus (à : + dat.)
intr. (avec : + dat.) ; consentire, consensi, consen- adresse : ars, artis, f. ; sollertia
sum (avec : cum + abl.) adresser : mittĕre, o, misi, missum ║ s’– : adire, eo,
accorder : [attribuer] tribuĕre, o, tribui, tributum, adii, aditum, tr. (à : + acc.)
tr. ; [concéder] concedĕre o, concessi, concessum, adroit : callidus
tr. ; donare, tr. advenir : fieri, fio, factus sum
accourir : concurrĕre, o, concurri, concursum, intr. affabilité : comitas, atis, f.
accoutumer : assuefacĕre, io, assuefeci, assuefac- affable : comis
tum (à : + inf.) ║ s’– : consuescĕre, o, consueui, affaire : negotium ; res, rei, f. ║ – de l’État : res
consuetum (à : + inf.) publica, rei publicae, f. ; negotia publica, n. pl.
accroître : augēre, eo auxi, auctum, tr. ║ s’– : auge- affermir : confirmare, tr.
ri, eor, auctus sum, pass. affirmer : [déclarer] affirmare, tr. ; – avec certi-
accueillir : accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. ; tude : asseuerare ║ [rendre ferme] confirmare, tr.
suscipĕre, io, suscepi, susceptum, tr. affliger (s’–) : dolēre, eo, dolui, intr. ; lugēre, eo,
accusation : crimen, inis, n. lugui, luctum, tr. et intr.
462 Maîtrise du latin par la pratique

affolement : perturbatio, onis, f. ; trepidatio, onis, amuser : oblectare


f. an : annus ║ tous les – : quotannis
affranchi : libertus ancêtres : maiores, um, m. pl. ║ du temps de nos –
affronter : adire, eo, adii, aditum, tr. ; oppetĕre, o, : maiorum memoria
oppeti(u)i, oppetitum ancien : antiquus ; uetus, eris
afin de, afin que : ut + subj. ancre : ancora
Afrique : Africa ║ Africain : Africanus anéantir : ad nihilum redigĕre ; cf. détruire
âge : aetas, atis, f. ║ bas – : infantia ║ à l’– de = âgé anéantissement : exitium
(de) : natus + acc. année : annus ║ l’– précédente : anno priore ;
agir : agĕre, o, egi, actum ║ – conformément à la chaque – : quotannis ; pour chaque – : in singulos
morale : recte facĕre annos
agitation : motus, us ; tumultus, us annoncer : nuntiare
agneau : agnus antique : antiquus
aggraver (s’–) : grauius fieri ; in peius excedĕre Antoine : Antonius
agréable : iucundus ║ [qui plaît] gratus apaiser : placare
aide : auxilium ; ops, opis, f. ║ porter – : adiuuare, apercevoir : conspicĕre, io, conspexi, conspectum,
aduui, adiutum, tr. ; auxilium, opem ferre tr.
aider : adiuuare, adiuui, adiutum, tr. Apollon : Apollo, Apollinis
aile : [d’une armée] cornu, us, n. apparence : species, ei, f. ; imago, inis, f.
aimable : humanus ; comis appeler : uocare, tr. ║ [donner un nom] appellare,
aimablement : comiter tr. ; nominare, tr. ║ [convoquer] aduocare, tr. ;
aimer : amare, tr. ; diligĕre, o, dilexi, dilectum, tr. ║ conuocare, tr.
aimer mieux : malle, o, malui applaudir : plaudĕre, o, plausi, plausum, intr.
aîné : maior natu, maximus natu ║ les aînés : (qqn : + dat.)
seniores, um, m. pl. applaudissement : plausus, us
ainsi : ita ; sic ║ il en est – : res sic (ita) se habet appliqué : sedulus ; studiosus
ainsi que : ut, uelut, sicut appliquer : adhibēre, eo, adhibui, adhibitum, tr. ║ –
airain : aes, aeris, n. ║ d’airain : aeneus son esprit : animum intendĕre (à : in + acc.)
ajouter : addĕre, o, addidi, additum. tr. ; adicĕre, io, appliquer (s’–) : studēre, eo, studui (à : + dat.) ;
adieci, adiectum, tr. ║ s’ajouter : accedĕre, o, operam dare + dat. ║ – à, à ne pas… : studēre
accessi, accessum (à : ad + acc.) (operam dare, curare) ut, ne + subj.
Albe : Alba ║ Albains : Albani, orum apporter : afferre, o, attuli, allatum, tr.
alerte, adj. : alacer, cris, cre apprécier : [évaluer] aestimare, tr.
aliment(s) : cibus apprendre : [étudier] discĕre, o, didici, tr. ; – à
alléger : leuare fond : ediscĕre, o, edidici ║ [apprendre à connaî-
aller : ire, eo, i(u)i, itum, intr. ║ – au devant (de) : tre] cognoscĕre, o, cognoui, cognitum, tr. ; – une
occurrĕre, o, occurri, occursum (+ dat.) ; obuiam nouvelle, – que : audire ; accipĕre, io, accepi,
ire (+ dat.) ; – sous, près de : succedĕre, o, acceptum, tr. (+ acc. ou pr. inf.) ║ [enseigner]
successi, successum ; – chercher : arcessĕre, o, docēre, eo, docui, doctum ;
arcessiui, arcessitum ; – trouver : adire, eo, adii, approcher, s’approcher de : accedĕre, o, accessi,
aditum, tr. ║ s’en – : abire, eo, abii, abitum, intr. ║ accessum, ad + acc. ; appropinquare + dat. ou ad
Comment vas-tu ? Quomodo te habes ? Vt uales ? + acc.
║ les choses vont ainsi : res sic (ita) se habet approuver : (ap)probare, tr. ; assentiri, assensus
alliance : societas, atis, f. sum, dép. intr. (+ dat.)
allié : socius appui : praesidium ; columen, inis, n. ; donner son
alors : tum ; tunc ║ – que : cum (+ subj.) – : iuuare, iuui, iutum
amabilité : comitas, atis, f. appuyer (s’–) : niti, or, nisus (ou nixus) sum, dép.
amasser (de l’argent) : pecuniam facĕre intr. (sur : + abl.)
ambassadeur : legatus après : [prép.] post + acc. ║ [adv.] post ; postea ║ –
ambigu : anceps, ancipitis que : postquam (+ ind.) ; cum (+ subj.)
ambitieux : ambitiosus, cupidus potentiae arbre : arbor, oris, f.
âme : animus ; mens, mentis, f. arc : arcus, us
amener : adducĕre, o, adduxi, adductum, tr. arène : arena
ami : [adj.] amicus (+ dat.) ║ [subst.] amicus argent : [métal] argentum ║ [monnaie] pecunia ║
amitié : amicitia d’–, en – : argenteus
amoindrir : minuĕre, o, minui, minutum, tr. Aristote : Aristoteles, is
amour : amor, oris, m. ║ [goût] studium armée : exercitus, us ║ [en marche] agmen, inis, n.
amphithéâtre : amphitheatrum ║ [en ligne] acies, aciei, f.
Lexique français-latin 463

armes : arma, orum, n. pl. ║ [de jet] tela, orum, n. attirer : allicĕre, io, allexi, allectum
pl. ║ faire ses premières – : prima stipendia me- attitude : [position] status, us ║ [manière d’être]
rēre ║ le métier des – : res militaris, f. ║ sans – : habitus, us
inermis attribuer : tribuĕre, o, tribui, tributum, tr.
arracher : eripiĕre, o, eripui, ereptum, tr. ; aube : diluculum
(e)uellĕre, o, (e)uelli, (e)uulsum aucun… ne : nullus ║ et – : neque (nec) ullus ║ –
arrêter : deprehendĕre, o, deprehendi, deprehen- des deux : neuter, tra, trum
sum ║ s’– : [cesser d’avancer] consistĕre, o, con- audacieux : audax, acis
stiti, intr. ║ [cesser de reculer] resistĕre, o, resti- augmenter : augēre, eo, auxi, auctum, tr.
ti, intr. ║ [s’attarder dans un endroit] morari, augure : augur, uris, m.
dép. intr. auguste : sanctus
arrivée : aduentus, us aujourd’hui : hodie
arriver : [parvenir] (ad)uenire, adueni, aduentum, aumône : stips, stipis, f.
intr. ║ [atteindre] consequi, or, consecutus sum, auparavant : antea ; prius
dép. tr. (à : + acc.) ║ il –, impers. : euenit, accidit, auprès de : apud, ad + acc.
contingit, fit (que : ut + subj.) ║ ce qui – d’ordi- auspice : auspicium ║ prendre les – : auspicia
naire : (ea) quae euenire solent adhibēre ; auspicari, dép. ║ sans avoir pris les – :
art : ars, artis, f. ║ – libéraux : artes honestae, inauspicato, adv.
artes liberales aussi : [pareillement] quoque ║ [encore] etiam ║
artisan : faber, fabri [c’est pourquoi] itaque ║ [autant] tam ║ aussi…
artiste : artifex, icis, m. que : tam… quam, ║ aussi grand… que : tantus…
assassinat : cf. meurtre quantus
assaut : impetus, us ; oppugnatio, onis, f. aussitôt : statim. ║ – que : simul ac (atque) ; ut
assemblée : [du peuple] contio, onis, f. ║ [conseil] (ubi) primum (+ ind.)
concilium autant : tantum ║ – de (+ nom au sing.) : tantum
asseoir (s’–) : considĕre, o, consedi, consessum ║ – + gén. ; – de (+ nom au pl.) : tam multi, ae, a, ou
sur une chaise curule : in sella curuli considĕre tot, indécl. ║ autant… que : tantum… quantum, ;
assez : satis ║ – de (+ nom au sing.) : satis + gén. ; – d’autant (plus)… que : eo… quo
de (+ nom au plur.) : satis multi, ae, a autel : ara
assiéger : obsidēre, eo, obsedi, obsessum, tr. automne : autumus
assis (être –) : sedēre, eo, sedi, sessum, intr. ; rester autorité : auctoritas, atis, f.
– : persedēre, eo, persedi autour de : circum + acc. ║ mettre – : circumdare,
assister : [être présent] adesse, adsum, affui (à : circumdedi, circumdatum
+ dat.) ; interesse, intersum, interfui (à : + dat.) ║ autre : alius, a, ud ║ [de deux] alter, era, erum ║ –
[aider] adesse, adsum, affui (+ dat.) que : alius ac (atque) ║ d’autres : alii, ae, a ; les –,
associé : socius tous les – : ceteri, ae, a ║ l’un [celui-ci] … l’autre
assommer : [affliger] affligĕre, o, afflixi, afflictum, [celui-là] : hic… ille
tr. autrefois : olim ; quondam ; maiorum memoria
assuré (tenir pour –) : persuasum habēre ; pro autrement : aliter ; – que : aliter ac (atque)
certo habēre (que : + pr. inf.) avancer (s’–) : prodire, eo, prodii, proditum, intr. ;
assurément : equidem ; sane ; certe procedĕre, o, processi, processum, intr. ; progre-
astre : sidus, eris, n. di, ior, progressus sum, dép. intr. ║ faire – :
Athènes : Athenae, arum, pl. ║ Athéniens : Athe- cf. mener (en avant)
nienses, ium, pl. avant : [prép.] ante + acc. ║ [adv.] ante ; antea
atroce : atrox, ocis avant de, que : antequam, priusquam (+ ind. ou
attacher : alligare subj.)
attaquer : adoriri, adortus sum, dép. tr. ; aggredi, avantage : commodum
ior, aggressus sum, dép. tr. ║ [une ville] oppu- avantageux : commodus
gnare, tr. avenir : res futurae, f. pl.
attarder (s’–) : morari, dép. aventure (à l’–) : temere
atteindre : consequi, or, consecutus sum, dép. tr. ; averse : imber, imbris, m.
attingĕre, o, attigi, attactum, tr. ║ [obtenir] adi- avide : auidus (de : + gén.)
pisci, or, adeptus sum, dép. tr. avidité : auaritia
attendant (en) que : dum, donec, quoad (+ subj.) avis : sententia ║ demander son – à qqn : aliquem
attendre : exspectare, tr. sententiam rogare ║ être d’– que : censēre, eo,
attente : exspectatio, onis, f. censui, censum + pr. inf. ║ être d’un – contraire :
attentif : diligens, entis dissentire (avec : ab + abl.) ║ garder son – : sua
attention (faire) : cauēre, eo, caui, cautum sententia stare (ou permanēre)
464 Maîtrise du latin par la pratique

avoir : habēre, eo, habui, habitum, tr. ║ – (tel âge) : bonté : clementia ; benignitas, atis, f. ; comi-
cf. âgé de ║ Qu’as-tu à… : quid tibi accidit ut…? tas, atis, f. ; humanitas, atis, f.
Quid est cur… ? borgne : luscus
avouer : fateri, eor, fassus sum, dép. tr. ; confiteri, bouffon (de –) : scurrilis
eor, confessus sum, dép. tr. bouger : abire, eo, abii, abitum
bouleverser : euertĕre, o, euerti, euersum ║ [émou-
voir] (com)mouēre, eo, (com)moui, (com)motum ;
bagages : impedimenta, orum, n. pl. perturbare
bain : balneum braver : subire, eo, subii, subitum, tr. ; aduersari,
balle : pila ║ jeu de – : pila ║ jouer à la – : pila dép. intr. (+ dat.)
ludĕre brebis : ouis, is, f.
ballotter : iactare, tr. ║ [être ballotté] fluctuare bref : breuis
banc : subsellium briguer : [une magistrature] petĕre, o, peti(u)i,
bande : manus, us petitum, tr.
banquet : epulae ; conuiuium brique (de –) : latericius
bas (le – de) : imus, adj. briser : frangĕre, o, fregi, fractum, tr. ; rumpĕre, o,
bataille : pugna ; proelium ║ livrer – : decertare ║ rupi, ruptum, tr. ; infringĕre, o, infregi, infractum,
engager la – : pugnam (proelium) committĕre tr. (contre : + dat.) ║ se – = être brisé
bâtiment : aedificium bruit : tumultus, us ║ [nouvelle] fama
bâton : uectis, is, m. brûler : [faire brûler] cremare ; comburĕre, o,
battre : [vaincre] uincĕre, o, uici, uictum, tr. ║ combussi, combustum ║ [être brûlant] ardēre, eo,
[frapper] caedĕre, o, cecidi, caesum, tr. ; uerbe- arsi, arsurus
rare bûcher : rogus
bavarder : garrire but (se proposer un –) : finem sibi proponĕre
beau : pulcher, chra, chrum ; formosus butin : praeda
beaucoup : multum ║ – de (+ nom au sing.) :
multum + gén. ; – de (+ nom au plur.) : multi, ae,
a ║ de – (+ compar. ou superl.) : multo ; longe cacher : – qqch à qqn : aliquid aliquem celare ║
beauté : pulchritudo, inis, f. ; forma être –, rester –, se – : latēre, eo, latui (à : + acc.)
belles-lettres : litterae, arum, pl. cachette (qui agit en –) : occultus ║ cachette (en –
belliqueux : ferox, ocis ) : clam ; occulte
berceau : cunae, arum, ; cunabula, orum, n. pl. calendes : Kalendae, arum, f. pl.
berger : pastor, oris, m. calvitie : caluitium
besoin (avoir) : opus esse, est, fuit (impers.), il est camarade (d’études) : condiscipulus
besoin à qqn de qqch : opus est alicui aliqua re camp : castra, orum, n. pl. ║ établir le – : castra
bien, adv. : bene ; comp. melius, mieux ; superl. ponĕre ; lever, déplacer le – : castra mouēre
optime, le mieux, très bien ║ [correctement] campagne : rus, ruris, n. ║ à la – : ruri (ubi ?), rus
recte ║ – que : quamquam, etsi, tametsi (+ ind.) ; (quo ?) ║ de la – : rusticus
cum, licet (+ subj.) ║ si – que : ut, ita ut (+ subj.) ║ candélabre : candelabrum
– des : cf. beaucoup de (+ nom au plur.) ║ – plus : Cannes : Cannae, arum, pl. ║ de – : Cannensis
quin etiam ║ je veux – : sane, adv. capitale : caput, itis, n.
bien, nom : bonum ║ homme de – : uir bonus Capitole : Capitolium
bienfait : beneficium captif : captiuus ║ adj. captiuus
bientôt : [dans peu de temps] mox ║ [en peu de car : nam ; enim (après le premier mot)
temps] breui caractère : ingenium ; mores, um, m. pl.
bienveillance : beneuolentia ║ avec – : benigne caresser : adulari, dép., tr. et intr. (+ acc. ou dat.)
bienveillant : benignus ║ rendre – : conciliare Carthage : Carthago, inis, f. ║ Carthaginois :
blâmer : reprehendĕre, o, reprehendi, repre- Carthaginienses, um, pl.
hensum, tr. cas (faire) de : facĕre, io, feci, factum, tr. ; aes-
blé : frumentum ║ [sur pied] frumenta, orum, n. pl. timare, tr. ║ faire beaucoup, plus (moins) de – :
blesser : uulnerare, tr. ; offendĕre, o, offendi, offen- magni, pluris, minoris aestimare
sum casque : galea
blessure : uulnus, eris, n. casser (se –) : cf. se briser
bœuf : bos, bouis, m. Caton : Cato, onis
boire : bibĕre, o, bibi, tr. ; potare, potaui, potum cause : causa ║ plaider une – : causam dicĕre ║ à
bon : bonus ; opportunus ║ bon (tenir –) : resistĕre, cause de : ob + acc. ; propter + acc. ; prae + abl.
o, restiti ; obsistĕre, o, obstiti causer : [de la douleur, etc.] dolori (etc.) esse (à :
bonheur : felicitas, atis, f. ; res secundae, f. pl. + dat.)
Lexique français-latin 465

cavalerie : equitatus, us cher, adj. : carus (à : + dat.)


cavalier : eques, itis, m. cher, adv. : [à un prix élevé] magni, magno ; plus –
caverne : specus, us : pluris ; moins – : minoris
ce, cet, cette, ces [… -ci, -là] : adj.-pr. dém. : is, ea, chercher : [à savoir] quaerĕre, o, quaesi(u)i,
id ; hic, haec, hoc ; iste, ista, istud ; ille, illa, illud quaesitum, tr. ║ [à obtenir] petĕre, o, peti(u)i,
céder : cedĕre, o, cessi, cessum, intr. ; concedĕre, o, petitum
concessi, concessum, intr. cheval : equus
célèbre : clarus ; nobilis chez : ad, apud + acc. ; de – : ab + abl. ║ – moi
célébrer : – le culte : sacra facĕre (toi…) = à la maison : domi (domum)
censeur : censor, oris, m. chien : canis, is, m.
cent : centum, adj. invar. choisir : deligĕre, o, delegi, delectum, tr.
centurion : centurio, onis, m. chose : res, rei, f.
cependant : tamen chute : casus, us
cerner : circumuenire, circumueni, circumuentum, Cicéron : Cicero, onis
tr. ; circumdare, circimdedi, circumdatum, tr. ciel : caelum ║ Fasse le (Plaise au) – que… : utinam
certain : [sûr] certus ║ il est –, impers. : constat + subj.
(que : + pr. inf.) ║ un – : quidam cinq : quinque
certainement : certe ; sine dubio cinquante : quinquaginta
cesser : desinĕre, o, desii, desitum, tr. (de : + inf.) ; cinquième : quintus
desistĕre, o, destiti (de : + inf.) ; finem facĕre circonstances : res, pl. ║ – graves : res asperae, pl.
(+ gén. ou dat.) cirque : circus
chacun : quisque ; omnis ; unusquisque ║ – (de citadelle : arx, arcis, f.
deux) : uterque ║ – un : singuli, ae, a citadin : urbanus
chagrin : dolor, oris, m. ; luctus, us ; maeror, oris, cité : ciuitas, atis, f. ║ gratifier du droit de – : ciui-
m. ; aerumna tate donare, tr.
chaise : sella ║ s’asseoir sur une – curule : in sella citoyen : ciuis, is, m.
curuli considĕre clairement : dilucide
Chaldéens : Chaldaei, orum, pl. clameur : clamor, aris, m.
chaleur : calor, oris, m. classe : [école] ludus
champ : ager, agri clémence : clementia ║ avec – : clementer
champ de Mars : campus Martius, m. client : cliens, entis, m.
champêtre : agrestis climat : caelum
chance : avec des – égales (dans un combat), cocher : auriga, m.
aequo Marte cœur : cor, cordis, n. ║ [âme, courage] animus ║
changer : mutare, tr. avoir le – serré : angi, or, pass. ║ d’un – léger :
chanson : carmen, inis, n. ; cantilena aequo animo
chant : carmen, inis, n. colère : ira ║ se mettre en – (contre) : irasci, or,
chanter : canĕre, o, cecini, cantum, tr. iratus sum, dép. (+ dat.)
chaque : quisque ║ [tout] omnis ; – (des deux) : colline : collis, is, m.
uterque ║ – année : quotannis ; – jour : cotidie ; combat : pugna ; proelium ║ – de boxe : pugilatio,
pour – année : in singulos annos onis, f. ║ engager le – : pugnam (proelium)
char : currus, us ║ [chariot] plaustrum committĕre ; rétablir le – : pugnam restituĕre
charger contre : cf. attaquer combattre : pugnare, intr. ; dimicare, intr. (contre :
charme : suauitas, atis, f. cum + abl.)
charmer : delectare, tr. combien : quantum, quam ; quanti, quanto ; –
charrue : aratrum (+ compar.) : quanto ; – de [combien nombreux]
chasse : uenatio, onis quot, quam multi, ae, a ; – de (+ nom au sing.) :
chasser : pellĕre, o, pepuli, pulsum, tr. ; expellĕre, o, quantum ; – grand : quantus ║ – de fois : quoties ;
expuli, expulsum, tr. ; eicĕre, io, eieci, eiectum, tr. pendant – de temps : quamdiu ; depuis – de
║ [mettre en fuite] fugare, tr. ║ – (un gibier) : temps : quamdudum
uenari, dép. tr. comédien : histrio, onis, m.
châtiment : poena ║ subir un – : poenas dare comices : comitia, orum, n. pl. ║ tenir les – : comi-
chaussure : calceus tia habēre ║ convoquer les – : comitia indicĕre
chef : dux, ducis, m. ; princeps, ipis, m. commandant (en chef) : imperator, oris, m.
chef-d’œuvre : perfectum opus commandement : imperium
chemin : iter, itineris, n. ; uia ; – détourné : deuerti- commander : [être à la tête de] praeesse, praesum,
culum praefui + dat. ║ [être le maître de] imperare, intr.
chêne : quercus, us, f. (à : + dat. ; de, que : ut + subj.)
466 Maîtrise du latin par la pratique

comme : [combien] quantum, quam ║ [ainsi que] consacrer (se –) : se dedĕre, o, dedidi, deditum (à :
ut, uelut, sicut ║ [à titre de] pro + abl. ║ [pour + dat.)
ainsi dire, –si] tanquam ; quasi ║ [alors que] cum conseil : [avis] consilium ; donner un conseil :
(+ subj.) ║ tout – : aeque ac (atque) consilium dare ║ [réunion] concilium ║ tenir un
commencement : initium ; principium – de guerre : consilium habēre
commencer : incipĕre, io, coepi, inceptum, tr. (à : conseiller à qqn : suadēre, eo, suasi, suasum
+ inf.) ║ avoir – : coepisse, coepi (à : + inf.) + dat. ; monēre, eo, monui, monitum + acc. ║ –
comment : quomodo que, de : ut + subj.
commerce (faire du –) : mercari, dép. consentir à : libenter + verbe
commettre : committĕre, o, commisi, commissum, consentement : consensus, us
tr. ; admittĕre, o, admisi, admissum, tr. ║ – une conserver : seruare, tr.
erreur : errare ; – une faute : peccare ; – de considération (prendre en –) : respicĕre, io, respe-
grands crimes : magna delinquĕre ; – une mau- xi, respectum, tr.
vaise action : improbe facĕre considérer : considerare, tr. ; conspicĕre, io,
commun : communis ║ le – des hommes : uulgus, i, conspexi, conspectum, tr. ║ – comme : habēre, eo,
n. habui, habitum, tr. ║ être – comme : haberi, eor,
compagnon : comes, itis, m. habitus sum
comparaison (en) de : prae + (abl.) consolation : solacium
comparer : comparare, tr. consoler : solacio esse, intr. (+ dat.) ║ se – : se
complètement : omnino consolari, dép.
complice : conscius construire : aedificare, tr. ; exstruĕre, o, exstruxi,
exstructum, tr. ║ [un mur] ducĕre, o, duxi,
comporter (se –) : se gerĕre
ductum, tr.
comprendre : intelligĕre, o, intellexi, intellectum,
consul : consul, ulis, m.
tr.
consulat : consulatus, us
compte : ratio, onis, f. ║ tenir (le) – de : habēre
consulter : consulĕre, o, consului, consultum, tr. ║
rationem + gén.
– les auspices : auspicia habēre ║ – les livres de
compter : numerare
la Sibylle : libros Sibyllinos adire
concession (faire une –) : aliquid concedĕre
contagion : contagio, onis, f.
concevoir : [former dans son esprit, dans son
contempler : spectare, tr.
cœur] cogitare ; accipĕre, io, accepi, acceptum,
contemporain : aequalis
tr. ; (animo) concipĕre, io, concepi, conceptum, tr.
contenir (– la poussée) : impetum sustinēre
concitoyen : ciuis, is, m. continuer : pergĕre, o, perrexi, perrectum ; perse-
conclure : componĕre, o, composui, compositum uerare (à : in + abl.)
condamner : damnare, tr. ║ – pour : + gén. ; – à : contradiction (être en –) : discrepare (avec : + dat.)
+ abl. contraire : aduersus
condition : [sort] sors, sortis, f. contrairement : praeter (à : + acc.)
conduire : ducĕre, o, duxi, ductum, tr. ║ – jusqu’au contre : aduersus + acc. ; contra + acc. ; in + acc.
bout : perducĕre, o, perduxi, perductum, tr. ; – au- convaincre : persuadēre, eo, persuasi, persuasum,
delà de : traducĕre, o, traduxi, traductum, tr. intr. (+ dat.) ; conuincĕre, o, conuici, conuictum,
(trans + acc. ou acc. seul) ║ se – : se gerĕre, o, tr.
gessi, gestum ║ – la guerre : bellum gerĕre convenable : idoneus ; – à : + dat. ou ad + acc. ║
confiance : fiducia ; fides, ei, f. ║ avoir – : (con)fidĕ- [avantageux] commodus
re, o, (con)fisus sum, semi-dép. (en : + dat.) conversation : sermo, onis, m.
confier : committĕre, o, commisi, commissum, tr. ; convient (il), impers. : decet, decuit (+ inf. ou pr.
mandare, tr. inf.) ║ [pfs personnel + acc.] qqch convient à
confisquer : publicare qqn : aliquid aliquem decet
conflit (entrer en –) : confligĕre, o, conflixi, conflic- convive : conuiua, m.
tum ; être en – : pugnare convoquer : aduocare, tr. ; conuocare, tr.
conformément : agir – à la morale : recte facĕre corps : corpus, oris, n.
conjuration : coniuratio, onis, f. corriger : reprehendĕre, o, reprehendi, reprehen-
connaissance (prendre) de : cognoscĕre, o, cogno- sum ; castigare ; emendare
ui, cognitum, tr. corrompre : corrumpĕre, o, corrupi, corruptum, tr.
connaître : [savoir] nouisse, noui ; cognouisse, côté : latus, eris, n.
cognoui, cognitum ; scire, sciui, scitum, tr. coucher (se –) : [en parlant du soleil] occidĕre, o,
connu : notus, cognitus (de : + dat.) occidi, occasum, intr. ║ [en parlant d’une pers.]
conquérir : capĕre, io, cepi, captum ; subigĕre, o, cubare, cubui, cubitum ║ être couché [gésir]
subegi, subactum iacēre, eo, iacui, intr.
Lexique français-latin 467

coucher : [d’un astre] occasus, us dangereux : periculosus ; perniciosus


couler : fluĕre, o, fluxi, fluxum, intr. ║ [sombrer] dans : in + abl. (ubi ?) ; in + acc. (quo ?)
mergi, or, mersus sum, pass. danser : saltare
coup : ictus, us davantage : magis ; plus
coupe (à boire) : poculum de : [en sortant –] ex + abl. ║ [en s’éloignant –] ab
couper : incidĕre, o, incidi, incisum, tr. ; secare, + abl. ║ [du haut –, au sujet –] de + abl. ║ – jour
secui, sectum, tr. ║ [isoler] intercludĕre, o, inter- en jour : in dies
clusi, interclusum débarquer (faire) : exponĕre, o, exposui, exposi-
courage : uirtus, utis, f. ; animus tum, tr.
courageusement : fortiter début : cf. commencement
courageux : fortis ; strenuus décerner decernĕre, o, decreui, decretum, tr. ;
courir : currĕre, o, cucurri, cursum, intr. ; – au- deferre, o, detuli, delatum, tr.
devant de, à la rencontre de : occurrĕre, o, occur- déchirer : lacerare ; uellicare
ri, occursum, intr. (+ dat.) ║ le bruit – : fama est, décider : statuĕre, o, statui, statutum, tr. ; consti-
fama fert, fama fertur (que : + pr. inf.) tuĕre, o, constitui, constitutum, tr. ; decernĕre, o,
cours : [d’un astre] cursus, us decreui, decretum, tr. ; – de : + inf. ; – que : ut
course : cursus, us + subj. ║ le sénat – : senatui placet
court : breuis décision : consilium ║ prendre la – : consilium
coûter : constare, constiti, constaturus, intr. capĕre ou inire (de : + gén. du gér., ou inf., ou ut
coutume : consuetudo, inis, f. ; mos, moris, m. ║ + subj.)
avoir – : solēre, eo, solitus sum, semi-dép. (de : déclarer : fateri, eor, fassus sum, dép. tr. ║ – la
+ inf.) guerre : bellum indicĕre, o, tr.
découragé : demissus ; afflictus
couvrir : tegĕre, o, texi, tectum, tr. ║ se – de dettes :
décourager : animos frangĕre
aes alienum magnum contrahĕre
découvrir : patefacĕre, io, patefeci, patefactum ;
craindre : timēre, eo, timui, tr. ; metuĕre, o, metui,
detegĕre, o, detexi, detectum
metutum, tr. ║ [avec respect] uereri, eor, ueritus
décréter decernĕre, o, decreui, decretum, tr.
sum, dép. tr. ║ – de, que (ne)… (pas) : ne (non)
déesse : dea
+ subj.
défaire : [vaincre] deuincĕre, o, deuici, deuictum
crainte : timor, oris, m. ; metus, us
défaite : clades, is, f.
créer : creare, tr.
défaut : uitium ║ [défaillance] defectus, us
crépuscule : crepusculum
défavorable : aduersus ; iniquus ; infelix, icis
cri : clamor, oris, m. ║ pousser un – (des –) :
défection (faire –) : deficĕre, io, defeci, defectum,
clamorem edĕre (ou tollĕre)
intr. (à : ab + abl.)
crier : clamare, tr.
défendre : [protéger] defendĕre, o, defendi, defen-
crime : scelus, eris, n. sum, tr. (contre : ab + abl.) ; tueri, eor, tuitus sum,
criminel : nefarius dép. tr. ║ [interdire] uetare, uetui, uetitum, tr. ; –
critiquer : reprehendĕre, o, reprehendi, reprehen- de : + pr. inf. ║ il est défendu par les dieux :
sum, tr. nefas est, impers. (de : + inf)
croire : credĕre, o, credidi, creditum, intr. (en, à : défier (se –) : diffidĕre, o, diffisus sum, semi-dép.
+ dat.) (de : + dat.)
croître : augeri, eor, auctus sum, pass. défilé : angustiae, arum, pl.
croyance : opinio, onis, f. dégarni : nudus
cru : crudus déjà : iam
cruauté : crudelitas, atis, f. délibérément : consulto
cruche : seria délibérer consulĕre, o, consului, consultum, intr.
cruel : crudelis ; saeuus ║ [pénible] acerbus délicieux : suauis
cueillir : carpĕre, o, carpsi, carptum, tr. délivrer : liberare, tr. ; – de : ab + abl. ou abl. seul.
culte (célébrer le –) : sacra facĕre demain : cras, adv.
cultivé : humanus demander (à qqn) [réclamer] petĕre, o, peti(u)i,
cultiver : colĕre, o, colui, cultum, tr. petitum (ab + abl.) ; postulare (ab + abl.) ; pos-
culture : bonae artes cĕre, o, paposci (ab + abl.) ║ [chercher à savoir]
cupidité : auaritia quaerĕre, o, quaesi(u)i, quaesitum (ab + abl.) ║
curule : curulis [interroger] rogare, tr. (+ acc.) ║ – que, de : ut
cygne : cycnus + subj. ; – si : quaerĕre, rogare + interr. ind. ║
daigner : libet, impers. (+ dat.) se – : [réfléchir] cogitare ║ se – si [douter] dubi-
dame : matrona tare, tr. (+ inter. ind.) ║ se – avec étonnement :
danger : periculum ║ courir un – : periclitari, dép. mirari, dép. tr. (si : si + ind. ou subj.)
468 Maîtrise du latin par la pratique

démasquer : simulationem alicuius patefacĕre ; utraque, utrumque ║ – fois : bis


personam alicui demĕre deux cents : ducenti, ae, a
dénoncer : indicare devant : [prép.] ante + acc. ; pro + abl. ; prae + abl.
dénonciation : indicium ║ [en présence de] apud, ad + acc. ║ [adv.] ante
dénuement : inopta devant (aller au-) : occurrĕre, o, occurri, occursum,
départir (se –) : decedĕre, o, decessi, decessum (de : intr. (de : + dat.)
abl. ou ab + abl.) ; repudiare, tr. devenir : fieri, fio, factus sum, intr.
dépendre (– de) : per aliquem stare dévoiler : aperire, aperui, apertum ; patefacĕre, io,
dépense : sumptus, us patefeci, patefactum
dépenser : consumĕre, o, consumpsi, consumptum, devoir, nom : officium ; munus, eris, n.
tr. devoir, verbe : debēre, eo, debui, debitum, tr.
déplorer : lugēre, eo, luxi, luctum, tr. dictateur : dictator, oris, m.
déposer : deponĕre, o, deposui, deposltum, tr. dieu : deus
dépôt : depositum différent : dissimilis (de : + dat. ou gén.) ║ être –
dépouiller : exspoliare (de) : differre, o, distuli, intr. (ab + abl.)
dépouilles : spolia, orum, n. pl. différer : [remettre à plus tard] differre, o, distuli,
dépourvu : nudus ; inops, opis (de : + gén. ou abl.) dilatum, tr.
depuis : ab + abl. ; – longtemps : iamdiu ; iam difficile : difficilis ; arduus
pridem ; – que : ex quo difficultés : angustiae, arum, pl. ║ être en – : labo-
dernier : ultimus ║ [le plus récent] proximus rare, intr.
dernièrement : nuper ; proxime digne : dignus (de : + abl.)
déroute (mettre en –) : fundĕre, o, fudi, fusum, tr. ; dignité : dignitas, atis, f.
fugare, tr. diminuer : [affaiblir] minuĕre, o, minui, minutum,
dès que : ubi (primum), ut (primum), simul ac tr. ║ [faiblir] = être diminué
(+ ind.) dîner, nom : cena
désagrément : molestia dîner, verbe : cenare, intr.
désastre : clades, is, f. dire : dicĕre, o, dixi, dictum, tr. ║ dit-il : inquit, ait
descendre : descendĕre, o, descendi, descensum, ║ dit-on : ut aiunt (dicunt), ut dicitur ║ – que…
intr. ║ faire – : deducĕre, o, deduxi, deductum, tr. ne… pas : negare, tr. (+ pr. inf.) ║ sans rien – :
déserteur : transfuga, m. tacitus
désespérer : desperare, tr. et intr. (de : acc. ou de diriger : regĕre, o, rexi, rectum, tr. ; – vers : inten-
+ abl.) ║ situation – : res perditae, f. pl. dĕre, o, intendi, intentum, tr. ║ se – (vers, sur) :
désintéressement : abstinentia contendĕre, o, contendi, contentum, intr. (ad, in
désir : cupiditas, atis, f. + acc.)
désirer : cupĕre, io, cupi(u)i, cupitum, tr. (que : discerner (– d’avance) : prospicĕre, io, prospexi,
+ pr. inf.) ║ – vivement : expetĕre, o, expeti(u)i, prospectum
expetitum discourir : disserĕre, o, disserui, dissertum
désireux : cupidus (de : + gén.) discours : oratro, onis, f. ║ prononcer un – : ora-
désordre : tumultus, us tionem habēre, uerba facĕre (devant : apud
désormais : iam ; posthac + acc.)
dessein : consilium discuter : disputare, intr. (de : de + abl.) ║ – d’une
dessous : au-dessous : infra (de : + acc.) affaire : rem ou de re agĕre
dessus : par-dessus tout : potissimum, adv. ║ au- disposé (être) à : esse + part. fut.
dessus : super, supra (de : + acc.) disposition (– de l’âme) : affectio, onis, f.
destin : fatum ; fortuna ; necessitas, atis, f. disséminer : differre, o, distuli, dilatum, tr.
destinée : fortuna distinguer : discernĕre, o, discreui, discretum (de :
détail (en –) : minutatim ab + abl.) ║ se – : [être vu] conspici, ior, conspec-
détenir : obtinēre, eo, oblinui, obtentum, tr. tus sum, pass. ; cerni, or, cretus sum, pass.
détourner auertĕre, o, auerti, auersum, tr. ; – de : divin : diuinus
ab + abl. divinité : numen, inis, n.
détruire : delēre, eo, eui, etum, tr. : consumĕre, o, diviser : [partager] diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr.
consumpsi, consumptum, tr. ; excidĕre, o, excidi, dix : decem ║ – fois : decies
excisum, tr. dix-huit : duodeuiginti
dette(s) : aes (aeris) alienum ║ payer une – : aes docilité : patientia
alienum soluĕre (o, solui, solutum) ; se couvrir de domestique : domesticus ; familiaris
– : aes alienum magnum contrahĕre dominant : maximus, praecipuus
deuil : luctus, us dominer : imperare, intr. (+ dat.), dominari, dép.
deux : duo, ae, o ║ tous les – : ambo, ae, o ; uterque, intr. (in + abl.)
Lexique français-latin 469

dommage : detrimentum ║ causer un – à qqn : nisus (ou nixus) sum, dép. (de : + inf.)
detrimento alicui esse effrayer : terrēre, eo, terrui, territum, tr.
donné (étant) que : ut + ind. effréné : effrenatus
donner : dare, dedi, datum, tr. ║ [gratifier] donare, égal : par, paris (à : + dat.) ║ [plan] aequus ║ d’un
tr. ║ – largement : largiri, dép. tr. ║ se – la mort : cœur – : aequo animo
sibi mortem consciscĕre également : aeque ; pariter
dos : tergum égaler : aequare
dot : dos, dotis, f. égard (à l’– de) : erga + acc. ; in + acc. ║ égard
doué : praeditus (de : + abl.) (avoir –) : respicĕre, io, respexi, respectum, tr. (à :
douer : ornare + acc.) ║ n’avoir pas d’– : contemnĕre, contempsi,
douleur : dolor, oris, m. ║ causer de la – à : dolori contemptum, tr. (pour : + acc.)
alicui esse égorger : trucidare
doute : dubium ║ sans aucun – : sine ullo dubio ; Égypte : Aegyptus, f. ║ Égyptiens : Aegyptii, orum
uidelicet ; credo ; opinor élan : impetus, us
douter : dubitare, intr. élancer (s’–) : irruĕre, o, irrui ; s’– à l’assaut :
doux : [agréable] dulcis irrumpĕre, o, irrupi, irruptum, intr.
douze : duodecim élève : discipulus
dresser : [élever] erigĕre, o, erexi, erectum, tr. ║ se élevé : altus ; excelsus
– : [se tenir debout] stare, steti, staturus, intr. ║ élever : [diriger vers le haut] tollĕre, o, sustuli,
[se mettre debout] surgĕre, o, surrexi, surrectum, sublatum, tr. ║ [dresser] erigĕre, o, erexi, erec-
intr. tum, tr. ║ [construire] exstruĕre, o, exstruxi,
droit, adj. : reclus ║ [qui est à droite] dexter, tra, exstructum, tr. ║ [instruire] instituĕre, o, institui,
trum institutum, tr. ; educare, tr. ║ s’– : [naître] oriri,
droit, nom : ius, iuris, n. ║ avoir – de vie et de ortus sum, dép. intr.
mort : uitae necisque potestatem in aliquem habē- élire : deligĕre, o, delegi, delectum, tr. ; creare, tr.
re (sur : in + acc.) ║ gratifier du – de cité : ciuitate éloge : laus, laudis, f.
donare, tr. éloigner (s’–) : abire, eo, abii, abitum, intr. ; dece-
dĕre, o, decessi, decessum, intr. ; discedĕre, o,
discessi, discessum, intr. (de : ab + abl.) ║ être – :
eau : aqua absum, abes, abesse, afui (ab + abl.) ║ tenir –, se
ébaucher : inchoare tenir – : abstinēre, eo, abstinui, astentum (de :
écarter : prohibēre, eo, prohibui, prohibitum, tr. ; – abl. ou ab + abl.)
de : ab + abl. éloquence : eloquentia ║ parler avec – : bene
échapper : [à l’attention] fallĕre, o, fefelli, falsum, dicĕre
tr. (à : + acc.) ║ il ne m’– pas que : non me fallit, éloquent : eloquens, entis
non me fugit + pr. inf. embarquer (s’–) : in nauem ascendĕre ou conscen-
éclaireur : explorator, oris, m. dĕre
éclatant : splendidus embarras : pudor ; uerecundia
éclater : oriri, ortus sum, dép. intr. embarrassé (être –) : haerēre, eo, haesi, haesum
école : ludus embrasser : complecti, or, complexus sum, dép.
économe : parcus embûches : insidiae, arum, pl.
écoulé : le temps – : praeteritum tempus, n. éminent : egregius ; insignis
écouter : audire, tr. ║ [obéir] parēre, eo, parui, emmener : abducĕre, o, abduxi, abductum, tr.
pariturus, intr. (+ dat.) émouvoir : (com)mouēre, eo, (com)moui,
écraser : obruĕre, o, obrui, obrutum, tr. ; (com)motum, tr.
opprimĕre, o, oppressi, oppressum, tr. emparer (s’–) : potiri, potitus sum, dép. (de : + abl.)
écrire : scribĕre, o, scripsi, scriptum, tr. ║ – sur : ║ – du pouvoir : rerum potiri
inscribĕre, o, inscripsi, inscriptum empêcher de : prohibēre, eo, prohibui, prohibitum,
écrivain : scriptor, oris, m. tr. + pr. inf. ║ impedire, tr. ; obstare, obstiti, intr.
édifice : aedificium + ne, quin, quominus + subj.
édifier : [construire] aedificare ║ [instruire] empereur : princeps, ipis, m ║ imperator, oris, m.
educare employer : [se servir de] uti, or, usus sum, dép.
édile : aedilis, m. + abl. ; adhibēre, eo, adhibui, adhibitum, tr. ║ – [le
éditer : edĕre, o, edidi, editum temps] consumĕre, o, consumpsi, consumptum,
Éduens : Haedui, orum tr.
effet (sous l’– de) : abl. ou ex + abl. ║ en – : nam ; emportement : uiolentia ; intemperantia
enim (placé le 2e mot) emporter : [hors de], efferre, o, extuli, elatum, tr. ║
efforcer (s’–) : conari, dép. (de : + inf.) ; niti, or, [au loin, enlever] afferre, o, abstuli, ablatum, tr.
470 Maîtrise du latin par la pratique

║ [arracher, ravir] rapĕre, io, rapui, raptum, tr. ║ entrer : intrare, intr. et tr. ; inire, eo, inii, initum,
l’– : praestare, praestiti, praestaturus, intr. (sur : intr. et tr. ; ingredi, ior, ingressus sum, intr. et tr.
+ dat.) ; superare, tr. ║ – en charge, en fonction : magistratum inire
enchaîner : uincire, uinxi, uinctum, tr. envers : erga + acc. ; in + acc.
enchanter : delectare ; capĕre, io, cepi, captum envi (à l’–) : certatim
encore : etiam ║ [jusqu’alors] etiam tum ║ – enviable (acquérir une gloire –) : gloriam haud
aujourd’hui, – maintenant : etiam nunc ║ ne… contemnendam adipisci
pas – : nondum envie : studium
endroit : locus (plur. loca, orum, n.) ║ en quelques environ : circiter
– : nonnusquam envoyer : mittĕre, o, misi, missum, tr. ║ – en exil :
endurance : patientia in exsilium eicĕre
endurant : patiens, entis (+ gén.) épargner : parcĕre, o, peperci, parsurus, intr.
Énée : Aeneas, ae, m. (+ dat.) ; conseruare, tr.
énergique : fortis ; acer, acris, acre ; constans, épée : gladius
antis épine : spina
enfance : pueritia ║ dès l’– : a pueritia ; a puero époque : aetas, atis, f. ; tempus, oris, n.
enfant : puer, eri ║ – en bas âge : infans, antis, m. épouse : uxor, oris, f. ; coniux, coniugis, f.
║ les – (de qqn) : liberi, orum, pl. épouser : [un homme] nubĕre, o, nupsi, nuptum,
enfin : tandem ║ [à la fin d’une énumération] intr. (+ dat.) ║ prendre [pour] femme : uxorem
denique ducĕre
enflammer : incendĕre, o, incendi, incensum, tr. époux : coniux, ugis, m. ; maritus
enfuir (s’–) : fugĕre, io, fugi, fugiturus, intr. épreuve : faire l’– de : experiri, expertus sum, dép.
engendrer : gignĕre, o, genui, genitum tr. ║ mettre à l’– : probare ; experiri, expertus
enjoindre : praedicĕre, o, praedixi, praedictum, tr. sum, dép. tr.
enlever : cf. emporter ║ enlever en frappant : éprouver : [ressentir] accipĕre, io, accepi, accep-
excidĕre, o, excidi, excisum, tr. tum, tr. ; sentire, sensi, sensum, tr. ║ [mettre à
ennemi : [public] hostis, is, m. ║ [privé] inimicus ║ l’épreuve] probare ; experiri, expertus sum, dép.
adj., inimicus (+ dat.) tr.
ennuyeux : molestus épuisé : defatigatus ; exhaustus
énoncer : enuntiare, tr. ; exprimĕre, o, expressi, épuiser : exhaurire, exhausi, exhaustum, tr ; confi-
expressum, tr. cĕre, io, confeci, confectum, tr. ║ [détruire] consu-
enorgueillir (s’–) : gloriari, dép. intr. (de : abl. ou mĕre, o, consumpsi, consumptum
de + abl.) ; efferri, or, elatus sum, pass. équiper : comparare
énorme : ingens, entis équitable : aequus
enroler : conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, tr. errer : errare
enseignement : disciplina erreur : error ; erratum
enseigner : docēre, eo, docui, doctum, tr. ║ – qqch esclavage : seruitus, utis, f.
à qqn : aliquid aliquem docēre esclave : seruus ; jeune – : puer, eri ║ être – :
ensemble : simul seruire, intr. (de : + dat.)
ensuite : deinde ║ [plus tard] postea espace : spatium
entendre : audire, tr. ║ sans – (qqn) : indicta causa espèce : genus, eris, n.
enterrer : [ensevelir] sepelire, sepeli(u)i, sepultum, espérer : sperare, tr.
tr. ║ [faire les funérailles] efferre, o, extuli, espoir : spes, spei, f.
elatum, tr. esprit : animus ; mens, mentis, f. ; ingenium ║
entier : cf. tout finesse d’– : acuta mens ; (animi) acumen, inis,
entièrement : omnino, adv. ; penitus, adv. n. ; urbanitas, atis, f.
entourer : [ceindre] cingĕre, o, cinxi, cinctum, tr. ║ essayer : [tenter] conari, dép. (+ inf.) ║ [mettre à
[placer autour] circumdare, circumdedi, circum- l’épreuve] experiri, expertus sum, dép. tr.
datum, tr. ║ [cerner] circumuenire, circumueni, est-ce que : -ne ; num ; nonne ; utrum
circumuentum, tr. estimer : [être d’avis, juger] existimare, tr. ;
entrain (plein d’–) : alacer, cris, cre censēre, eo, censui, censum, tr. ║ [évaluer]
entraînement : exercitatio, onis, f. aestimare, tr.
entraîner : adducĕre, o, adduxi, adductum, tr. ; et : et ; -que ; ac (atque) ║ – … ne… pas : neque (nec)
pertrahĕre, o, pertraxi, pertractum ║ – même : quin etiam
entre : inter + acc. établir (s’–) : considĕre, o, consedi, consessum, intr.
entrée : [accès] aditus, us état : [situation] status, us
entreprendre : incipĕre, io, coepi, inceptum, tr. ; État : res publica, rei publicae, f. ; ciuitas, atis, f. ║
suscipĕre, io, suscepi, susceptum, tr. au nom de l’–, aux frais de l’ – : publice
Lexique français-latin 471

été : aestas, atis, f. facile : facilis


éteindre : exstinguĕre, o, exstinxi, exstinctum, tr. facilement : facile
étendre (s’–) : [avoir une certaine étendue] patēre, façon : modus
eo, patui, intr. ║ [être couché] iacēre, eo, iacui, façonner : fingĕre, o, finxi, fictum, tr.
intr. faible : infirmus ║ [mince] tenuis
étendue : latitudo, inis, f. faiblesse : animi imbecillitas, atis, f.
éternel : aeternus faim : fames, is, f.
étoile : sidus, eris, n. faire : facĕre, io, feci, factum, tr. ; agĕre, o, egi,
étonnant : mirus actum, tr. ║ se –, arriver : fieri, fio, factus sum ║ –
étonner (s’–) : (ad)mirari, dép. tr. (que : + pr. inf.) cas de : facĕre, io, feci, factum, tr. ; aestimare, tr.
étouffer : premĕre, o, pressi, pressum ║ se – des amis : sibi conciliare ║ – en sorte :
étranger : aduena efficĕre, io, effeci, effectum (que : ut + subj.) ║ – la
étrangler : suffocare ; strangulare loi : legem praescribĕre ║ – venir : arcessĕre, o,
être, nom : animans, antis, m. ; animal, alis, n. arcessiui, arcessitum, tr.
être, verbe : esse, sum, fui, futurus ║ – là : adesse, fait, nom : res ║ hauts – : (gloriosa) facta ; res
adsum, affui gestae ║ le – que : quod
étroit : angustus falloir (il faut) : oportet, oportuit, impers. (+ inf. ou
étude : studium ; disciplina pr. inf.)
étudiant : discipulus familier : familiaris
étudier : [apprendre] discĕre, o, didici, tr. ; studēre, famille : familla ; gens, gentis, f. ║ père de – : pater
eo, studui, intr. (+ dat.) familias ; mère de – : mater familias ; matrona
évacuer : discedĕre (ab + abl.) fantassin : pedes, itis, m.
événement : euentus, us fardeau : onus, eris, n.
éviter : uitare, tr. (de, que : ne + subj.)
farouche : ferox, ocis
examiner : considerare, tr. ; inspicĕre, io, inspexi,
fatal : funestus ║ il est – : necesse est (que + inf. ou
inspectum, tr.
pr. inf.)
exaucer : exaudire
fatigue : labor, oris, m.
excellent : optimus ; egregius
fatigué : fessus
excepté : praeter + acc. ; nisi
faute : culpa, ae, f. ║ commettre une – : peccare
excepter : excipĕre, io, excepi, exceptum, tr.
faux : falsus
exception (sans –) : ad unum
faveur : gratia
exceptionnel : singularis
favorable : secundus ; aequus ║ [propre à] idoneus
excessif : nimius
exciter : excitare, tr. ; incitare, tr. + dat. ou ad + acc.
exécuter ( – les ordres) : iussa facĕre favoriser : fauēre, eo, faui, fautum, intr. (+ dat.)
exemple (sans –) : inusitatus fécond : fecundus ; pinguis
exempt (être –) : carēre, eo, carui, cariturus (de : féliciter : gratulari, dép. intr. (+ dat.)
+ abl.) féminin : muliebris
exercer : exercēre, eo, exercui, exercitum, tr. ║ femme : mulier, eris ║ [épouse] uxor, oris, f. ;
s’exercer [être exercé] exerceri coniux, iugis, f. ║ [mère de famille] matrona ║
exercice : exercitatio, onis, f. prendre (pour) – : uxorem ducĕre
exhorter : hortari, dép. tr. (à : ad + acc. ; ut + subj.) ferme, nom : uilla
exiger : postulare fermer : claudĕre, o, clausi, clausum, tr.
exil : exsilium ║ qui est en – : exsul, ulis ║ envoyer fertile : cf. fécond
en – : in exsilium eicĕre (ou pellĕre) festin : conuiuium ; epulae, arum, pl.
existence : uita fête (de) : festus
expérience (sans –) : inexpertus feu : ignis, is, m.
expérimenté : peritus feuillage : frons, frondis, f.
exploit : facinus, oris, n. ; res gestae, f. pl. feuille : folium
exposer : exponĕre, o, exposui, expositum, tr. ║ s’– : fidèle : fidelis ; fidus
adire, eo, adii, aditum, tr. (à : + acc.) fier : superbus ; ferox, ocis
extraordinaire : eximius ; mirabilis ; mirus ; singu- fier (se –) : (con)fidĕre, o, (con)fisus sum, semi-dép.
laris (à : + dat.)
extraordinairement : mirabiliter fièvre : febris, is, f.
extrême : summus figure : [de géométrie] figura geometrica
fille : filia ║ jeune – : puella ; uirgo, inis, f.
fils : filius
fable : fabula fin, nom : finis, is, m. ║ – de la vie : exitus, us ║
fâcher (se –) : cf. s’irriter mettre – : finem facĕre (à : + gén. ou dat.)
472 Maîtrise du latin par la pratique

finalement : tandem douleur, de la mort : supplicio, dolore, morte affi-


financier, nom : publicanus cĕre, io, affeci, affectum
finesse : [d’esprit] acuta mens ; (animi) acumen, fraude : fraus, fraudis, f.
inis, n. ; urbanitas, atis, f. fréquemment : crebro
finir : conficĕre, io, confeci, confectum fréquent : creber, bra, brum
fixé : [sûr] certus frère : frater, tris, m.
flamme : flamma froid, adj. : frigidus ║ le – : frigus, oris, n.
flanc : latus, eris, n. front : frons, frontis, f.
flatter : assentiri, assensus sum, intr. (+ dat.) ; frontière : finis, is, m.
adulari, dép., tr. et intr. (+ acc. ou dat.) ; blandiri, fruit : pomum ║ [profit, production] fructus, us
dép. intr. (+ dat.) fuir : fugĕre, o, fugi, intr. et tr.
flatteur : assentator, oris, m. fuite : fuga ║ mettre en – : fugare, tr.
fléau : pestis, is, f. funérailles : funus, eris, n.
flèche : sagitta
fleur : flos, floris, m.
fleurir : florēre, eo, florui, intr.
gagner : [acquérir] acquirĕre, o, acquisiui, acquisi-
fleuve : flumen, inis, n. ; fluuius ; amnis, is, m.
tum ; adipisci, or, adeptus sum, dép. tr. ║ [un
florissant (être –) : florēre, eo, florui
lieu] petĕre, o, peti(u)i, petitum, tr.
flot : fluctus, us
garçon : puer, eri
flotte : classis, is, f.
garde : custodia ║ prendre – à : cauēre, eo, enui,
foi (bonne) : fides, ei, f. ║ qui est de bonne – : fidus
cautum, tr. ; prendre – que ne pas, de ne pas : ne
║ être de bonne – : bonae fidei esse
+ subj. ║ se tenir sur ses – : (omnia) cauēre
fois (chaque –, toutes les –) que : quotiescumque,
garder : [surveiller] custodire, tr. ║ [conserver]
quoties + ind. ║ maintes et maintes – : etiam
seruare, tr. ; tenēre, eo, tenui tentum ║ – en
atque etiam
mémoire : memoria tenēre
folie : insania ; stultitia
gardien, gardienne : custos, odis, m. et f.
fonction : munus, eris, n. ; officium
gauche : [qui est à -] sinister, tra, trum
force : uis (acc. uim, abl. ui), f. ║ avoir de la – :
Gaule : Gallia ║ Gaulois : Galli, orum ║ gaulois :
uigēre ║ de – : per uim ; ui ║ forces : uires, ium, f.
Gallicus
pl. ║ les – l’abandonnent : uires eum deficiunt ║
de toutes ses – : summa ope gêner : impedire, impedi(u)i, impeditum, tr.
forcer : [contraindre] cogĕre, o, coegi, coactum, tr. général : dux, ducis, m. ║ – en chef : imperator,
(– à : ad + acc. ou pr. inf. ou ut + subj.) ; – le oris, m.
passage : irrumpĕre, o, irrupi, irruptum (de : per généreusement : benigne ; liberaliter
+ acc.) ║ [abuser] immoderate uti, intr. (sur : généreux : benignus ; liberalis ; munificus
+ abl.) générosité : liberalitas, atis, f.
forêt : silua génie : ingenium
forfait : facinus, oris, n. ; scelus, eris, n. genre : genus, eris, n.
forme : forma ║ qui a de belles – [beau] formosus gens : [hommes] homines, um, m. pl. ║ jeunes – :
former : erudire (à : ad + acc.) adulescentes, ium, m. pl. ║ – de bien : boni, orum,
fort, adj. : ualidus pl.
fortification : munitio, onis, f. gérer : gerĕre, o, gessi, gestum, tr.
fortifier : munire, tr. Germains : Germani, orum
fortune : [destinée] fortuna ║ [richesses] diuitiae, gîte : [repaire] latibulum
arum, pl. ; pecunia ║ faire – : pecuniam facĕre ║ gladiateur : gladiator, oris, m.
favorisé de la – : fortunatus gloire : gloria ; laus, laudis, f. ║ sans – : inglorius,
forum : forum ignobilis ║ tirer – : gloriam capĕre (de : ex + abl.)
fossé : fossa ║ creuser un – : fossam ducĕre, perdu- glorifier (se –) : gloriari, dép. intr. (de : abl. ou de
cĕre + abl.)
fou : insanus ; stultus ║ être – : insanire, intr. goût : studium ║ avoir du – : studēre, eo, studui,
foudre : fulmen, inis, n. intr. (pour : + dat.)
foule : turba ; multitudo, inis, f. ; uulgus, i, n. gouvernement : res publica, rei publicae, f.
frais : sumptus, us ║ à ses – : suo sumptu, sua pe- gouverner : regĕre, o, rexi, rectum, tr.
cunia ; aux – de l’État : publico sumptu ; publice grâce (– à) : abl. seul ou per + acc. ║ avec – :
franchir : superare, tr. ; transire, eo, transii, eleganter ; decore
transitum, tr. gracieux : uenustus
frapper : [battre] uerberare, tr. ; caedĕre, o, cecidi, Gracques : Gracchi, orum
caesum, tr. ; ferire, tr. ║ – d’un supplice, d’une gradin : gradus, us
Lexique français-latin 473

grand : magnus ; plus – : maior ; le plus –, très – : hier : heri, adv.


maximus ║ aussi –, si – : tantus ║ aussi – que : historien : rerum scriptor, oris, m.
tantus… quantus ; si – que… : tantus… ut (+ subj.) hiver : hiems, emis, f.
║ trop – : nimius homme : uir, uiri ║ [être humain] homo, inis, m. ║
grandeur : magnitudo, inis, f. ; statura – de science : eruditus uir ║ – politique : uir rei
grand-père : auus publicae studiosus ; uir in re publica uersatus
grappe : uua honnête : honestus ; probus ║ – gens : boni, orum,
gras : pinguis pl.
gratifier : donare, tr. (aliquem aliqua re) honnêtement (vivre –) : bene uiuĕre
grave : grauis honneur : honor, oris, m. ; honestas, atis, f.
gravement : grauiter honorable : honestus
graver : incidĕre, o, incidi, incisum honorer : colĕre, o, colui, cultum
Grèce : Graecia ║ Grecs : Graeci, orum ║ grec : honte : turpitudo, inis ; ignominia
Graecus honte (avoir –), j’ai – : me pudet, puduit, impers.
grief : crimen, inis, n. ║ faire – à qqn : alicui (de : + gén.)
crimini dare (de : aliquid ; que : quod + ind.) honteux : [déshonorant] turpis ║ [criminel] nefa-
gros : magnus rius
grotte : specus, us hors de : ex + abl.
gué : uadum hospitalité : hospitium
guérir : curare ; sanare hostile : infestus (à : + dat.)
guerre : bellum ║ faire la – : bellum gerĕre ║ hote : hospes, pitis, m.
déclarer la – : bellum indicĕre humain : humanus
guise (en – de) : pro + abl. humble : humilis

habile : callidus ║ [compétent] peritus (à, dans : ici : hic (ubi?) ; vers – : huc (quo?) ; d’– : hinc ; par –
+ gén.) : hac
habileté : ars, artis, f. ; prudentia ides : Idus, uum, f. pl.
habitant : incola, m. ignorant, adj. : ignarus ; inscius ; rudis (de : + gén.)
habiter : habitare, tr. et intr. ignorer : nescire, tr. ; ignorare, tr.
habitude : consuetudo, inis, f. ║ avoir l’– : solēre, île : insula
eo, solitus sum (de : + inf.) ║ prendre l’– : consu- illustre : clarus ; nobilis
escĕre, o, consueui, consuetum (de : + inf.) image : imago, inis, f.
habituer : assuefacĕre, io, assuefeci, assuefactum imaginer : fingĕre, o, finxi, fictum, tr. ; excogitare
hache : securis, is, f. imiter : imitari, dép. tr.
haine : odium ; inuidia ║ être un objet de – : odio immense : ingens, entis
esse (pour : + dat.) ; in odio esse (pour : + dat.) immortel : immortalis
haïr : odisse, odi impétueux : uehemens
Hannibal : Hannibal, alis impie : impius ║ [abominable] nefarius
hanter [fréquenter] : uersari, dép. intr. (cum impiété : impietas, atis, f.
+ abl.) impitoyable : immisericors, cordis
harangue : contio, onis, f. ; oratio, onis, f. impopularité : inuidia
harceler : lacessĕre, o, lacessiui, lacessitum, tr. important : [considérable] amplus
hardi : audax, acis importer : [être important] interesse, interest,
hasard (par –) : forte interfuit, impers. (à : + gén.) ║ n’importe qui,
hâter (se –) : festinare quoi, quel : quiuis, quaeuis, quiduis (quoduis)
haut : altus ; excelsus ║ le – de : summus ║ le plus imposer : imponĕre, o, imposui, impositum, tr.
–, très – : summus ║ du – de : de + abl. impôts (lever les –) : uectigalia exigĕre
hauteur : altitudo, inis, f. impressionner : mouēre, eo, moui, motum
hégémonie : principatus, us impuni : impunitus
herbe : herba inachevé : imperfectus
Hercule : Hercules, is incendier : incendĕre, o, incendi, incensum, tr.
héroïquement : fortissime incertain : incertus
hésitation : dubitatio, onis, f. incompatibles (choses –) : inter se repugnantia (ou
hésiter : dubitare, intr. (à : + inf.) discrepantia), n. pl.
heure : hora ║ de bonne – : mature inconnu : ignotus (de : + dat.)
heureux : beatus ; felix, icis inculte : rudis
heurter : impellĕre, o, impuli, impulsum, tr. indépendance : absoluta libertas, atis, f.
474 Maîtrise du latin par la pratique

indigète : indiges, etis, m. issu : [né de] ortus ; natus (de : + abl.)
indigne : indignus (de : + abl.) issue : exitus, us
indigner (s’–) : indignari, dép. (que, de ce que : ivre : ebrius
+ pr. inf. ou quod + ind. ou subj.)
indulgent : clemens, entis
inexorable : inexorabilis jadis : olim
inexpérimenté : imperitus ; – dans : + gén. jaillir (faire –) : excitare, tr.
informer : certiorem facĕre, tr. (de : de + abl. ; – jalouser : inuidēre, eo, inuidi, inuisum, intr. (+dat.)
que : + pr. inf.) ║ s’– : percontari, dép. (auprès jalousie : inuidia
de : ab ou ex + abl.) jamais : ne – : numquam ║ [après négation] um-
ingratitude : ingratus animus quam ║ et –… ne : neque (nec)… umquam ║ à − :
inhabile : cf. inexpérimenté in perpetuum
inimitié : inimicitia janvier : Ianuarius
injuste : iniustus jardin : hortus
injustement : iniuria (abl.) Jésus-Christ : avant – : ante Christum natum (ACN)
injustice : iniuria ║ après – : post Christum natum (PCN)
inquiet : sollicitus ; anxius jeter : iacĕre, io, ieci, iactum, tr. ║ – au loin :
inquiéter (s’–) : angi, or, pass. abicĕre, io, abieci, abiectum, tr. ; – dans, sur :
inquiétude : sollicitudo, inis inicĕre, io, inieci, iniectum ; – devant : obicĕre, io,
inscrire : conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, obieci, obiectum, tr. ; – d’en haut : deicĕre, io,
tr. deieci, deiectum, tr. ; – hors : eicĕre, io, eieci, eiec-
insensé : stultus tum ║ – en prison, aux fers : in uincula conicĕre ;
inspirer : [un sentiment] inferre, o, intuli, illatum ; – en exil : in exsilium eicĕre
inicĕre, io, inieci, inectum (à : + dat.) ; incutĕre, io, jeu : ludus ║ – de balle : pila ║ donner des –
incussi, incussum publics : ludos facĕre ║ – olympiques : Olympii
instruction : [formation] institutio, onis, f. ║ ludi ou Olympia, pl.
donner des – : imperare ; iubēre, eo, iussi, iussum jeune : adulescens, entis ; iuuenis ║ [en bas âge]
instruire : [former] docēre, eo, docui, doctum, tr. ; infans, antis ║ plus – : minor natu ; le plus – :
erudire, tr. ║ [informer] certiorem facĕre ║ s’– : minimus natu ║ – homme : adulescens, entis, m. ;
discĕre, o, didici homme – : iuuenis, is, m. ║ – fille : puella ; uirgo,
insu : à l’– du père : inscio (ou ignaro) patre inis, f.
insulte : contumelia jeunesse : adulescentia ║ [les jeunes hommes]
intact : integer, gra, grum ; incolumis iuuentus, utis, f.
intelligence : ingenium joie : gaudium, n. ; laetitia ║ causer de la – : esse
intelligent : ingeniosus ; callidus gaudio à qqn : + dat.)
intention : consilium ║ intention (avoir l’– de) : joindre coniungĕre, o, coniunxi, coniunctum, tr.
esse + part. fut. jouer : ludĕre, o, lusi, lusum, intr. (à : + abl.)
interdit (il est – par les dieux) : nefas est jouir : frui, or, fruitus (fructus) sum, dép. (de :
intéresser (s’–) : studēre, eo, studui (à : + dat.) + abl.) ║ – d’une excellente santé : optima ualetu-
intérêt : commodum ; utilitas, atis, f. ║ c’est l’– : dine uti
interest (de qqn : + gén. ; que : + pr. inf.) ║ dans jour : dies, diei, m. et f. ║ un – : olim ; quondam,
mon – : mea causa ║ ses propres – : suae res ║ aliquando ; chaque –, tous les – : cotidie ; le –
veiller à ses – : suae utilitati seruire ; res suas précédent : pridie, proximo die ; le – suivant :
curare ║ veiller aux – : consulĕre, o, consului, postero, proximo die ; au point du – : prima luce ;
consultum, intr. (de : + dat.) de nos – : his temporibus ou nostra memoria ║
intermédiaire (par l’– de) : per + acc. de – en – : in dies ║ il fait – : lucet, luxit, impers.
interroger : interrogare, tr. joyeux : laetus
interrompre : interpellare juge : iudex, icis, m.
intervalle (être dans l’–) : [être entre] interesse, juger : iudicare, tr. ║ [penser] arbitrari, dép. tr. ;
intersum, interfui, intr. censēre, eo, censui, censum, tr. ; existimare,
intimider : turbare tr. (que : + pr. inf.)
intituler : inscribĕre, o, inscripsi, inscriptum Jupiter : Iup(p)iter, Iouis
inviter : [à un repas] uocare, tr. (ad + acc.) ║ qui jurer : iurare, tr. ; – ensemble, comploter : coniu-
n’est pas – : inuocatus rare
invraisemblable : incredibilis jusqu’à : usque ad + acc. ║ – au point que : usque
irrité : iratus eo ut + subj. ║ – ce que, – moment où : dum,
irriter (s’–) : irasci, or, iratus sum, dép. intr. donec, quoad (+ ind. ou subj.)
(contre : + dat.) juste : iustus ; rectus ; aequus
Lexique français-latin 475

justice : ius, iuris, n. ║ appeler en – : in ius uocare ; libérer : liberare, tr. (de : ab + abl. ou abl. seul)
traîner en – : in ius rapĕre liberté : libertas, atis, f.
justification : defensio, onis, f. libre : liber, era, erum
justifier (se –) : se purgare licteur : lictor, oris, m.
lier : coniungĕre, o, -iunxi, -iunctum, tr. ║ être très
– avec qqn : aliquo multum uti ║ se – d’amitié :
là : ibi (ubi ?) ; eo (quo ?) ; de – : inde (unde ?) ; par amicitiam iungĕre (avec : cum + abl.)
– : ea (qua ?) ║ être – : adesse, adsum, affui lieu : locus ; au pl. loca, orum, n. ║ avoir – : cele-
laborieux : impiger, gra, grum brari, pass.
labourer : arare, tr. lieutenant : legatus
laboureur : agricola, m. lièvre : lepus, oris, m.
lâche : ignauus lire : legĕre, o, legi, lectum, tr.
lâcher pied : (e) loco cedĕre lit : cubile, is, n. ║ [de table] lectus
lâcheté : ignauia livre : liber, bri
laine : lana ║ filer la – : lanam facĕre livrer : dedĕre, o, dedidi, deditum ; tradĕre, o,
laisser : relinquĕre, o, reliqui, relictum, tr. ║ tradidi, traditum, tr. ║ – bataille : decertare, intr.
[permettre] sinĕre, o, siui, situm, tr. (+ pr. inf.) ; loi : lex, legis, f. ║ faire la – : legem praescribĕre
pati, ior, passus sum, tr. (+ pr. inf.) ║ – de côté : loin : longe ; procul (de : ab + abl.) ; non – : haud
omittĕre, o, omisi, omissum, tr. procul (de : ab + abl.) ║ être – de : absum, abes,
lait : lac, lactis, n. abesse, afui (de : (longe, procul) ab + abl.)
lamenter (se –) : lugēre, eo, luxi, luctum, intr. loisir : otium
lance : hasta long : longus (de : + acc.) ║ [de longue durée]
lancer : iacĕre, io, ieci, iactum, tr. ; conicĕre, io, diuturnus ║ le – de : praeter, secundum + acc.
conieci, coniectum, tr. longtemps : diu ; comp. diutius ; sup. diutissime
langue : lingua ║ – maternelle : sermo patrius, m. longuement : copiose, abunde
large : latus (de : + acc.) longueur : longitudo, inis, f. ║ traîner en – : longius
largesses : largitio, onis, f. ║ faire des – : largiri, producĕre
dép. tr. lorsque : ubi ; ut ; cum (+ ind.)
largeur : latitudo, inis, f. louer : laudare, tr.
larme : lacrima lourd : grauis
latin : Latinus ║ le – : lingua Latina ║ parler – : lourdement : grauiter ║ [fortement] uehementer
Latine loqui ; savoir le – : Latine scire loyauté : fides, ei, f.
laurier : laurus ou laurea (corona) lui-même : ipse
laver : lauare, laui, lautum, tr. lumière : lux, lucis, f.
leçon : admonitio, onis, f. ; documentum ║ [chose lutte [rivalité] contentio, onis, f. ║ [combat] certa-
enseignée] praeceptum men, inis, n.
légende : fabula lutter : pugnare, intr. ; contendĕre, o, contendi,
léger : leuis contentum, intr. ; dimicare ; certare ; – contre,
légion : legio, onis, f. avec : cum + abl.
léguer : legare ; testamento relinquĕre luxe : luxuria
lendemain (le –) : postero die
lent : tardus
lequel : cf. quel, qui mâchoire : mala ║ casser la – : malas edentare
lettre : [signe] littera ║ [missive] litterae, arum, magicien : magus
pl. ; epistula ║ belles-lettres : litterae, arum, pl. magistrat : magistratus, us
leur, pron. pers. [à eux] : is magistrature : magistratus, us
leur, le leur, adj., pron. poss. : suus ; eorum, ea- magnifiquement : praeclare
rum, eorum main : manus, us, f. ║ – droite : dext(e)ra ; –
levée (procéder à une –) : dilectum habēre ; gauche : sinistra ║ mettre la dernière – : perfi-
conscribĕre cĕre, io, perfeci, perfectum, tr. (à : + acc.)
lever : [le camp] mouēre, eo, moui, motum, tr. ║ maintenant : nunc
[l’ancre] soluĕre, o, solui, solutum, tr. ║ [des trou- mais : [après nég.] sed ║ [en 2e pos.] autem ; uero ;
pes] conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, tr. ║ – encore : uerum etiam
se – : surgĕre, o, surrexi, surrectum, intr. ║ se – maison : domus, us, f. ; aedes, ium, f. pl. ║ à la – :
[en parlant d’un astre, du vent] oriri, ortus sum, domi (ubi ?), domum (quo ?) ║ – de campagne :
intr. uilla
lèvre : labrum maître : dominus ║ [professeur] magister, tri
libéral : liberalis maîtresse : [de maison] domina ; matrona
476 Maîtrise du latin par la pratique

maîtriser : continēre, eo, continui, contentum, tr. mémoires, nom masc. : commentarii, pl.
mal, adv. : male ║ plus – : peius ; très – : pessime menacer : [faire des menaces] minari, dép. (ali-
mal, nom : malum ║ faire du – : laedĕre, o, laesi, quid alicui) ║ [être imminent] imminēre, eo, intr.
laesum, tr. (à : + acc.) ; dolorem facĕre ou afferre, (+ dat.)
intr. (+ dat.) mener : agĕre, o, egi, actum, tr. ║ – une affaire :
malade : aeger, gra, grum ║ être – : aegrotare, intr. rem gerĕre ║ – en avant : producĕre, o, produxi,
║ tomber – : in morbum incidĕre productum, tr.
maladie : morbus menteur : mendax (homo)
malaise (être pris d’un –) : aliquid morbi sentire méprisable : contemnendus
malgré (– le père) : inuito patre mépriser : contemnĕre, o, contempsi, contemptum,
malheur : un – : calamitas, atis, f. ; le – : res aduer- tr.
sae, f. pl. ║ le – est : perincommode accidit (que : mer : mare, is, n. ║ surface de la – : aequor, oris,
ut + subj.) n. ║ haute – : altum
malheureux miser, era, erum ; infelix, icis mère : mater, tris, f. ║ – de famille : matrona
malhonnête : improbus mérite : uirtus, utis, f. ║ faire un – à qqn (de
malhonnêteté : improbitas, atis, f. qqch) : alicui laudi dare, alicui uirtuti tribuĕre
maltraiter : mulcare (aliquid ou quod + ind.)
manger : edo, edis ou es, edĕre (ou esse), edi, esum, mériter : merēre, eo, merui, meritum, tr.
tr. messager : nuntius
manière : modus ; ratio, onis, f. mesure : modus ║ mesure (sans –) : immoderate
manquer : deesse, desum, defui (à : + dat.) ; defi- mesuré : modicus
cĕre, io, defeci, defectum (à : + acc.) mesurer : metiri, mensus sum, dép. tr. ; aestimare
manteau : paludamentum méthode : ratio, onis, f.
manuscrit : uolumen manu scriptum mettre : [un vêtement] induĕre, o, indui, indutum,
marbre : marmor, oris, n. ║ de – : marmoreus tr. ║ – au monde : parĕre, io, peperi, partum ; –
marchand : mercator, oris en mouvement : mouēre, eo, moui, motum, tr. ║
marchandise : merx, mercis, f. se – à : incipĕre, io, coepi, inceptum (coeptum)
marche : [voyage] iter, itineris, n. + inf.
marché (bon) : parui, paruo meurtre : nex, necis, f. ; caedes, is, f.
marcher : ire, eo, i(u)i, itum, intr. ; procedĕre, o, midi : meridies, ei, m.
processi, processum, intr. ; iter facĕre ║ – sur, miel : mel, mellis, n.
vers (un lieu) : petĕre, o, peti(u)i, petitum, tr. ; mien, le mien : meus
contendĕre, o, contendi, contentum, intr. (in, ad mieux : melius ; le – : optime ║ aimer mieux :
+ acc.) malle, o, malui
mari : uir, uiri ; maritus ; coniux, iugis, m. milieu (qui est au –) : medius ; le – de : medius
mariage : matrimonium militaire : militaris ║ métier – : militia
marier (se –) : [prendre femme] uxorem ducĕre, tr. mille : [un] mille, adj. indécl. ║ [plusieurs] milia,
║ [épouser un homme] nubĕre, is, nupsi, nuptum, ium, n. pl. + gén.
intr. (avec : + dat.) millième : millesimus
marin : nauta misérable : miser, era, erum
massacre : caedes, is, f. misérablement : misere
massacrer : trucidare ; caedĕre, o, cecidi, caesum modération : moderatio, onis ; temperantia ; ║
masse : [poids] moles, is, f. sans – : immoderate ; intemperanter
mauvais : malus ; prauus modéré : modicus
maxime, nom : sententia mœurs : mores, um, m. pl.
méchanceté : improbitas, atis, f. moins : minus ; le – : minime ║ – de (+ nom au
méchant : cf. mauvais sing.) : minus (+ gén.) ; – de (+ nom au plur.) = –
mécontent (être –) : piget, piguit (impers.) nombreux : pauciores, pauciora ║ du – : certe,
médecin : medicus quidem ║ au – : saltem
méfier (se –) : diffidĕre, o, diffisus sum, intr. (+ dat) mois : mensis, is, m.
meilleur : melior, ius ; le – : optimus moisson : fruges, um, f. pl.
même : [moi, toi, lui-même] ipse, a, um ║ le – : moment : tempus, oris, n. ║ en ce – : nunc
idem, eadem, idem ; le – que : idem ac (atque) ; mon, ma : adj. poss. : meus
idem qui monstrueux : immanis
même, adv. : etiam ║ ne pas… – : ne… quidem ║ et mont, montagne : mons, montis, m.
– : quin etiam ║ – si : etiamsi ║ de – que…, de – : monter : ascendĕre, o, ascendi, ascensum, tr. et
ut (+ ind.)… ita intr. ║ – dans un navire : (in) nauem ascendĕre
mémoire, nom fém. : memoria ou conscendĕre
Lexique français-latin 477

montrer : ostendĕre, o, ostendi, ostentum, tr. ║ noble : nobilis ║ [fig.] liberalis


[donner des marques] praestare, praestiti, prae- nom : nomen, inis, n. ║ – de famille : nomen (inis)
staturus, tr. ║ se – : [tel ou tel] se praebēre, eo, gentilicium (ii)
praebui, praebitum (+ attr. de l’obj.) ; cerni, or, nombre : numerus ║ un grand – de : multi, ae, a ;
cretus sum, pass. un petit – de : pauci, ae, a ║ bon – de : complures,
monument : [souvenir] monumentum ║ [édifice] a
aedificium nombreux : multi, ae, a ; plus – : plures, plura ; très
moquer (se –) : irridēre, eo, tr. (de : + acc.) – : plurimi, ae, a ║ peu – : pauci, ae, a ; moins – :
morale : agir conformément à la – : recte facĕre pauciores, pauciora ; très peu – : paucissimi, ae, a
mort [nom f.] : mors, mortis, f. ║ [violente] nex, ║ aussi – que : tam multi, ae, a (tanti, ae, a ; tot,
necis, f. ║ mettre à –, tuer : interficĕre, io, inter- indécl.)… quam (quanti, ae, a ; quot, indécl.) ║ si
feci, interfectum, tr. ; frapper de la peine de – : – que : tam multi (tot)… ut (+ subj.)
ultimo supplicio afficĕre ; se donner la – : sibi nommer : [appeler] nominare, tr. ║ [créer] creare,
mortem consciscĕre tr.
mortel : mortalis non : [non pas] non ║ [réponse négative] minime
mot : uerbum ║ – plus : ne… quidem ║ … ou – [interr. double]
mourir : mori, ior, mortuus sum, dép. intr. ; anon, necne ║ –, mais au contraire : im(m)o ║
interire, eo, interii, interitum, intr. ; perire, eo, non (dire que –) : negare
perii, peritum ; (de uita) decedĕre ║ se voir près nones : Nonae, arum, f. pl.
de – : mortem sibi instare (ou imminēre) sentire ║ notre, le nôtre : noster, tra, trum
faire – : interficĕre, io, interfeci, interfectum, tr. ; nourrir : alĕre, o, alui, altum, tr. ║ se – : uesci, or,
exstinguĕre, o, exstinxi, exstinctum, tr. dép. (de : + abl.)
mouvement : motus, us ║ mettre en – : mouēre, eo, nourriture : cibus ; uictus, us
moui, motum, tr. nouveau : nouus ║ de – : rursus
moyen : modus ; ratio, onis, f. ║ au – de : abl. ou nouvelle : nuntius
per + acc. nu : nudus ║ mettre à – : nudare, tr.
multitude : multitudo, inis, f. nuage : nubes, is, f.
mur : [d’une ville] murus ║ [paroi] paries, etis, m. nuire à : obsum, obes, obesse, obfui, intr. (+ dat.) ;
mûr : maturus nocēre, eo, nocui, nocitum, intr. (+ dat.)
mystérieux : arcanus nuit : nox, noctis, f. ║ pendant la –, de – : nocte ;
noctu
nul : cf. aucun
naïf : credulus ; simplex nullement : nequaquam
naître : nasci, or, natus sum, dép. intr. ; oriri, ortus
sum, dép. intr.
nation : [État] ciuitas, atis, f. ║ [peuple] gens, ô, interj. : o
gentis, f. obéir : parēre, eo, parui, pariturus, intr. (+ dat.)
nature : natura ║ la – [l’univers] natura rerum, f. objet (être un – de haine, etc.) : odio (etc.) esse
naturel : [vrai] sincerus (pour : + dat.) ; in odio (etc.) esse (pour, chez :
naturellement : natura + dat. ou apud + acc.)
navire : nauis, is, f. obscur : [humble] ignobilis
ne, ne… pas : non ; (que) ne… pas : ne ; ne… pas observer : [obéir] seruare, tr.
encore : nondum ; ne… plus : non… iam ; ne… obstacle (placer en) [opposer] obicĕre, io, obieci,
pas même : ne… quidem ; ne… que [seulement] obiectum, tr.
solum, tantum ; ne… pas du tout : minime ; obtenir : impetrare, tr. ; – de : ab + abl. ║
nequaquam ║ et… ne… pas : neque (nec) ║ est-ce [atteindre] assequi, or, assecutus sum, dép. tr. ;
que ne… pas : nonne ? consequi, or, consecutus sum, dép. tr. ; adipisci,
né : natus ; ortus ║ – de (abl. ou ab + abl.) or, adeptus sum, dép. tr.
nécessaire : necessarius ║ il est – : necesse est, occupation : [travail] negotium ║ occupation (sans
impers. (de, que : + inf. ou pr. inf.) –) : uacuus
nécessairement : ex necessitate occuper (s’–) : curare, tr. ; consulĕre, o, consului,
négliger : neglegĕre, o, neglexi, neglectum, tr. ║ consultum, intr. (de : + dat.) ; prospicĕre, io, pro-
[passer sous silence] omittĕre, o, omisi, omissum, spexi, prospectum, intr (de : + dat.) ║ s’– d’une
tr. ; praeterire, eo, praeterii, praeteritum, tr. ; affaire : rem curare
praetermittĕre, o, praetermisi, praetermissum, tr. Octave : Octauius
ni : neque (nec) ║ – l’un – l’autre, aucun des deux : odieux : inuisus (à : + dat.)
neuter, tra, trum œil : oculus
nier : negare, tr. + pr. inf. offense : iniuria
478 Maîtrise du latin par la pratique

offenser : iniuriam facĕre paix : pax, pacis, f. ║ en – comme en guerre : domi


offrir : praebēre, eo, praebui, praebitum, tr. ; offer- militiaeque ; bello et pace ║ sans avoir conclu la
re, o, obtuli, oblatum, tr. ║ – un sacrifice : sacra – : pace infecta ║ paix (vivre en –) : pacem agĕre
facĕre ║ s’– [s’exposer] se offerre (+ dat.) palissade : uallum
oiseau auis, is, f. paraître : uideri, eor, uisus sum ║ [offrir l’aspect]
oisif : otiosus speciem praebēre
omettre : omittĕre, o, omisi, omissum, tr. ; praeter- parce que : quod, quia (+ ind. et subj.)
ire, eo, praeterii, praeteritum, tr. parcourir : peragrare, tr.
opposer : obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. par-dessus tout : potissimum
opposer (s’–) : obstare, obstiti (à : + dat. ; à ce que : pardon : uenia ║ accorder le – : ueniam dare
ne, quin, quominus + subj.) pardonner : ignoscĕre, o, ignoui, ignotum (à :
opprimer : opprimĕre, o, oppressi, oppressum, tr. + dat.) ; ueniam dare
or, nom : aurum ║ d’–, en – : aureus pareil : par, paris (à : + dat.)
or, conj. : autem, uero (après un mot) parents (les) : [père et mère] parentes, um, m. pl.
oracle : oraculum paresseux : piger, gra, grum
orage : tempestas, atis, f. parfois : aliquando ; nonnumquam
orateur : orator, oris, m. parler : loqui, or, locutus sum, dép. intr. ; dicĕre, o,
ordinaire (d’–) : fere dixi, dictum, tr.
ordonner : iubēre, eo, iussi, iussum (+ pr. inf.) ;
parmi : inter + acc.
praedicĕre, o, praedixi, praedictum
parole : uerbum ║ tenir – : fidem praestare ; fidem
ordre : [rang] ordo, inis, m. ║ sur 1’– de qqn : iussu
seruare ║ art de la – : ars dicendi
alicuius ║ sans en avoir reçu l’– : iniussus ║ sans
part : pars, partis, f. ║ nulle – : nusquam ; et…
mon – : iniussu meo
nulle – : neque (nec)… usquam
oreille : auris, is, f.
partager : [répartir] distribuĕre, o, distribui, dis-
organiser : instruĕre, o, instruxi, instructum, tr. ;
tributum, tr. ; diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr. ║
constituĕre, o, constitui, constitutum, tr.
[avoir en partage] particeps esse ║ – l’avis :
orgueil : superbia
assentiri, assensus sum, dép. intr. (avec : + dat.) ;
orgueilleux : superbus
consentire, consensi, consensum (avec : cum
origine : genus, eris, n.
+ abl.) ║ ne pas – l’avis : dissentire (de : ab + abl.)
ornement (sans –) : inornatus ; incomptus
parti [politique] : partes, ium, f. pl. ; factio, onis, f.
orner : ornare, tr.
oser : audēre, eo, ausus sum, semi-dép. + inf. ║ prendre – pour qqn : causam alicuius
otage : obses, idis, m. suscipĕre
ôter (s’–) [se retirer] : (re)cedĕre, o, recessi, reces- participer : interesse, intersum, interfui (à : + dat.)
sum particulier : [principal] praecipuus ║ [privé]
ou, ou bien : aut, uel ║ … ou est-ce que, … ou si : priuatus ║ simple – : priuatus ║ en – : [surtout]
an ; … ou non : annon, necne ║ ou… ou : siue maxime, praecipue ║ [à titre privé] priuatim
(seu)… siue (seu) partie : pars, partis, f. ║ en –… en – : partim…
où : adv. relat. et interr. ubi ; vers – : quo ; d’– : partim
unde ; par – : qua partir : abire, eo, abii, abitum, intr. ; discedĕre, o,
oublier : obliuisci, or, oblitus sum, dép. (+ gén. ou discessi, discessum, intr. ; proficisci, or, profectus
acc. ; que : + pr. inf.) sum, dép. intr.
oublieux : immemor, oris (de : + gén.) partout : ubique ; nusquam non ; de – : undique
oui : sic ; ita ║ dire que – : aio (défectif) parvenir : peruenire, perueni, peruentum, intr.
outrage : contumelia pas, nom : passus, us
outre : prép. [en plus de] praeter + acc. ║ adv., en pas du tout : minime
– : praeterea passé, nom : praeteritum tempus, n. ; praeterita,
ouvert : apertus ║ être ouvert : patēre, eo, patui, orum, n. pl.
intr. passer : [traverser] transire, eo, transii, transitum,
ouvrage : opus, eris, n. tr. ; traicĕre, io, traieci, traiectum, tr. ; faire – :
ouvrir : aperire, aperui, apertum, tr. ; recludĕre, o, traducĕre, o, traduxi, traductum, tr. ; traicĕre, io,
reclusi, reclusum, tr. traieci, traiectum ║ – le temps, la vie : agĕre, o,
egi, actum, tr. ; morari, dép. ; manēre, eo, mansi,
mansum ║ – par : iter facĕre ║ – pour : haberi,
pacifier : pacare, tr. eor, habitus sum ║ – sous silence : preaterire, eo,
pain : panis, is, m. praeterii, praeteritum, tr. ║ se – : [s’abstenir]
paître : [faire paître] pascĕre, o, paui, pastum, tr. ║ abstinēre, eo, abstinui, abstentum, intr. (de :
[manger] pasci, or, pastus sum, pass. + abl.) ; carēre, eo, carui, cariturus, intr. (de :
Lexique français-latin 479

+ abl. ║ se – : [s’écouler] intermitti, or, intermis- peu (si – que) : quantulumcumque ║ peu (si – que
sus sum, pass. ; intercedĕre, o, intercessi, interces- ce soit) : tantulum
sum, intr. peuple : populus ; gens, gentis, f.
passion : cupiditas, atis, f. ; affectus, us ║ avec – : peur : timor, oris, m. ║ prendre – : pauescĕre, o,
studiose paui ║ la – que : timor ne + subj. ║ de – que, de –
passionné : studiosus (pour : + gén.) de : ne + subj.
paternel : patrius peut-être : fortasse ║ – que : forsitan (+ subj.)
patrie : patria physicien : physicus
patrimoine : res familiaris, f. pièce [de théâtre] : fabula ║ jouer une – : fabulam
patron : patronus agĕre
pauvre : pauper, eris ; inops, inopis pied : pes, pedis, m. ║ lâcher – : (e) loco cedĕre ║
payer : [acheter] emĕre, o, emi, emptum au – de : sub + acc. ou abl.
pays : fines, ium, m. pl. pierre : lapis, idis, m. ║ [bloc] saxum ║ de –, en – :
paysan : agricola, m. ; rusticus lapideus
pêcheur : piscator, oris, m. piété : pietas, atis, f. ; religio, onis, f.
peindre : pingĕre, o, pinxi, pictum, tr. pieux : pius
peine : [chagrin] dolor, oris, m. ; molestia ║ pilote : gubernator, oris, m.
[travail, fatigue] labor, oris, m. ; opera, ae ║ pire : peior, peius
[châtiment] poena ║ à –, avec – : uix ║ supporter pitié (avoir) : j’ai – de : me miseret, miseruit,
avec – que : aegre (moleste) ferre (+ pr. inf.) impers. (de : + gén.)
peintre : pictor, oris, m. place : locus ║ – forte : oppidum
pendant : per + acc. ou acc. seul ║ – quelque placer : ponĕre, o, posui, positum, tr. ; collocare, tr.
temps : aliquamdiu ; – combien de temps ? (dans, sur : in + abl.)
quamdiu ? ║ – que : dum (+ ind. prés.) plaider, plaider une cause : causam dicĕre
plaindre (se –) : queri, or, questus sum, dép. tr. et
pendre : suspendĕre, suspendi, suspensum, tr. ║ se
intr. (de : + acc. ou de + abl. ; que : + pr. inf. ou
– : se suspendĕre
quod + ind.) ; gemĕre, o, gemui, gemitum, intr. et
pénible : grauis ; molestus
tr. (de : + acc.)
pensée : cogitatio, onis, f. ; consilium
plaine : campus ; planities, ei, f.
penser : putare, tr. ; arbitrari, dép. tr. ║ [être
plaire : placēre, eo, placui, placitum, intr. (à :
d’avis] censēre, eo, censui, censum, tr. ║ [réflé-
+ dat.) ; delectare, tr. ║ il plaît : impers. : placet,
chir] cogitare, tr. ║ [avoir une sentiment]
placuit ; libet, libuit ou libitum est (de : + inf. ;
sentire, sensi, sensum, tr.
que : + pr. inf.) ║ Plaise (Plût)… que : utinam
percevoir : percipĕre, io, percepi, perceptum, tr.
+ subj.
perdre : amittĕre, o, amisi, amissum, tr. ║ plaisanterie : iocus
[détruire] perdĕre, o, perdidi, perditum, tr. ; – sa plaisir : uoluptas, atis, f. ║ avec – : libenter
peine, son temps : operam, tempus perdĕre ║ planter : conserĕre, o, conseui, consitum
être – : [être ruiné] perire, eo, perii, peritum plèbe : plebs, plebis, f.
père : pater, patris, m. ║ Pères conscrits [séna- plein : plenus (+ gén. ou abl.)
teurs] patres conscripti, m. pl. ║ de ses – [venant pleurer : flēre, eo, fleui, fletum, intr. ; lugēre, eo,
des ancêtres] patrius luxi, luctum, tr.
péril : periculum pleuvoir : pluit, pluit, impers.
périr : perire, eo, perii, peritum, intr. ; interire, eo plier : succumbĕre, o, succubui, succubitum, intr.
interii, interitum, intr. (sous : + dat.)
perle : margarita pluie : imber, imbris, m.
permis (il est) : licet, licuit, impers. ; – de : + inf. ; – plupart (la) : plerique, pleraeque, pleraque
que + pr. inf. ║ – par les dieux : fas est plus : magis ; le – : maxime ; le – possible :
permission : licentia ; uenia cf. possible ║ – [d’un plus grand prix, plus cher]
personne… ne : nemo ║ et – ne : neque (nec) quis- pluris ║ – de, le – de (+ nom au sing.) : plus,
quam ║ en – : ipse, a, um plurimum ; – de, le – de (+ nom au plur.) : plures,
persuader : persuadēre, eo, presuasi, persuasum ║ plura ; plurimi, ae, a ║ de – : praeterea ║ en – de :
être – que : persuasum habēre (+ pr. inf.) praeter + acc. ║ ne… – : non iam ║ bien – [au con-
perte (sans –) : incolumis ; integer traire] im(m)o ║ [et même] quin etiam ║ – qu’on
pervers : prauus ne mérite : plus quam pro merito ou uirtute
petit : paruus ; plus – : minor ; très – : minimus plusieurs : nonnulli, ae, a ; aliquot, indécl. ; com-
peu, trop : parum ║ – de (+ nom sing.) : parum plures, a
+ gén. ; – de (+ nom plur.) : pauci, ae, a ; trop – de plutôt : potius
(+ nom plur.) : nimis pauci, ae, a ║ un – : paulum poème : carmen, inis, n.
║ un – (+ compar.) : paulo ║ – à – : paulatim ║ poète : poeta, m. ; uates, is, m.
480 Maîtrise du latin par la pratique

poids : pondus, eris, n. concurrĕre, o, concurri, concursum, intr. ; se –


poing : pugnus ║ à coups de – : pugnis, abl. dans, sur : irrumpĕre, o, irrupi, irruptum, intr. ;
point : au – du jour : prima luce ║ au – que, à tel – se – hors : erumpĕre
que : adeo ut + subj. ║ être sur le – de : esse prédire : praedicĕre, o, praedixi, praedictum, tr.
+ part. fut. ║ qui vient à – : peropportunus ║ à – : préférable : potior, ius (à : + quam)
tempore préférence (de) : potissimum
poirier : pirus, f. préférer : cf. aimer mieux
poisson : piscis, is, m. premier : (de deux) prior, ius ; (de plus de deux)
politique, nom : res publicae, pl. primus ; princeps, ipis ║ le premier, celui-là… le
Pompée : Pompeius dernier, celui-ci : ille… hic ║ le premier : [le chef]
pont : pons, pontis, m. princeps, ipis, m.
porte : [de ville] porta ║ [de maison] ianua prendre : capĕre, io, cepi, captum, tr. ; sumĕre, o,
porté : pronus (à : ad + acc.) sumpsi, sumptum, tr. ║ [arracher, ravir] rapĕre,
porter : ferre, o, tuli, latum, tr. ; – [un vêtement] io, rapui, raptum, tr. ║ – en considération : respi-
gerĕre, o, gessi, gestum, tr. ║ – dans, contre : cĕre, io, respexi, respectum, tr. ║ – la résolution
inferre, o, intuli, illatum, tr., in + acc. ou da t. seul. de : consilium capĕre + gén. du gér., ou inf., ou ut
║ se – [vers] se conferre, o, contuli, collatum ║ se + subj. ou consilium inire (+ gén. du gér.) ║ – soin
– bien : ualēre, eo, ualui, intr. de qqn, de qqch : curare aliquem, aliquid ; – soin
possédé : captus de (faire), de ne pas (faire) : curare ut, ne + subj.
posséder : habēre, eo, habui, habitum, tr. prénom : praenomen, inis, n.
possibilité : facultas, atis, f. préparer : (com)parare, tr. ║ [ourdir] moliri, dép.
possible (le plus… –) : quam + adj. ou adv. au tr. ║ – une révolution : res nouas moliri ║ se – à :
superl. se parare ad + acc. ou parare + inf.
possible (il est) : cf. il est permis. près, adv. : prope ; plus – : propius ; très –, tout – :
poste : [garnison] praesidium proxime ║ – de, prép. : prope, ad, apud + acc. ║
postérité : posteri, orum, m. pl. ║ transmettre à la être – de : adesse, adsum, affui, intr. (+ dat.)
– : memoriae prodĕre, tr. présage : omen, inis, n.
pour : [attribution] datif ║ [vers] ad, in + acc. ║ prescrire : praecipĕre, o, praecepi, praeceptum, tr.
[en vue d e] ~d + acc. ; causa + gén. ║ [à cause (que, de : ut + subj.)
de] propter, ob + acc. ║ [en faveur de] pro + abl. présent [cadeau] : donum ; munus, eris, n.
║ [envers] erga, in + acc. ║ – chaque année : in présent (être –) : adesse, adsum, affui
singulos annos. ║ – que, pour : ut (+ subj.) ; – présenter : praebēre, eo, praebui, praebitum
que… ne… pas, pour ne pas : ne + (subj.) ; – que préserver : tueri, eor, tuitus sum, dép. tr.
personne : ne quis ; – que rien : ne quid présider : praeesse, praesum, praefui (à : + dat.)
pourquoi : cur ; quare ; quamobrem ║ c’est – : presque : paene ; fere
itaque prestige : auctoritas, atis, f.
poursuivre : [continuer] pergĕre, o, perrexi, prêt : paratus ; – à : ad + acc. ou inf.
perrectum ║ [suivre] persequi, or, persecutus prétendre : contendĕre, o, contendi, contentum ;
sum, dép. tr. intendĕre, o, intendi, intentum ; affirmare ║ se – :
pourtant : tamen [après un mot] gloriari, dép.
pourvu que : [souhait] utinam + subj. ║ [pour prêter : commodare, tr.
autant que] dum, modo, dummodo + subj. préteur : praetor, oris, m.
pousser : incitare, tr. ; impellĕre, o, impuli, prétexte (sous – que) : quod + subj.
impulsum, tr. ║ – des cris : clamorem edĕre prêtre, prêtresse : sacerdos, otis, m. et f.
poussière : puluis, eris, m. preuve : argumentum
pouvoir, nom : [suprême] imperium ║ [puissance, prier : orare, tr. ; precari, dép. tr. ; – que, de : ut
possibilité] potestas, atis, f. + subj.
pouvoir, verbe : posse, possum, potui ║ Puisse… ! : prières : preces, um, f. pl.
utinam + subj. prince : princeps, ipis, m.
pratique : [usage] usus, us principal : praecipuus
pré : pratum principe : principia, pl.
précautions (prendre des –) : prouidēre, eo, proui- printemps : uer, ueris, n.
di, prouisum, tr. (+ acc.) ; cauēre, eo, caui, priser : aestimare
cautum, tr. (+ acc.) ║ sans – : incaute, adv. prisonnier : captiuus
précédent : prior, ius ; proximus privé [personnel] priuatus ║ à titre – : priuatim
précepte : praeceptum priver (se –) : abstinēre, eo, abstinui, abstentum
précieux : pretiosus (de : + abl.)
précipiter : deicĕre, io, deieci, deiectum, tr. ║ se – : prix : pretium ║ qui a du – pretiosus ║ estimer
Lexique français-latin 481

d’un grand – : magni facĕre (ducĕre, habēre) ; puis : deinde ; postea


être d’un grand – : magni esse puisque : quoniam (+ ind.) ; cum (+ subj.)
problème : quaestio, onis, f. puissance : potentia ; imperium ; opes, um, f. pl. ║
procédé : ars, artis, f. ; ratio, onis, f. – divine : numen, inis, n. ║ toute-puissance : sum-
prochain : proximus mum imperium, n. ; summa potentia, f.
proche : propinquus (de : + dat.) ║ les proches : puissant : potens, entis
propinqui, orum puits : puteus
proclamer : praedicare, tr. punir : punire, tr. ; ulcisci, or, ultus sum, tr. ║ –
procurer : [produire] parĕre, io, peperi, partum, tr. qqn : poenas ab aliquo repetĕre ; être – (par
║ [ménager] comparare ; – [rendre bienveillant] qqn) : (alicui) poenas dare
conciliare pur : merus
prodige : prodigium ; portentum ; miraculum
prodiguer : [donner largement] largiri, largitus
sum, dép. tr. quadrige : quadrigae, arum, pl.
produire : producĕre, o, produxi, productum, tr. ; qualité : uirtus, utis, f.
edĕre, o, edidi, editum, tr. ; – [donner naissance] quand : 1° adv. interr., quando ; 2° conj. :
parĕre, io, peperi, partum, tr. cf. lorsque
professeur : magister, tri quant à : autem ║ – moi : equidem
profession : ars, artis, f. quantité : [abondance] copia ; uis, f.
profil (de –) : oblique quarante : quadraginta
profit : quaestus, us ; – fructus, us ║ tirer (un) – : quatre : quattuor ║ – fois : quater
quaestum facĕre (de : ex + abl.) quatre cents : quadringenti, ae, a
profiter : [être utile] prodesse, sum, profui quatrième : quartus
profond : altus (de : + acc.) quel, adj. interr. et rel. : qui, quae, quod ║ – grand
profondément : [en profondeur] penitus, adv. ║ cas, à – prix : quanti ?
[vivement] uehementer quelque, adj. : quidam, aliquis ║ – chose : aliquid ;
proie : praeda non nihil ║ quelques, adj. : nonnulli, ae, a ; pauci,
projeter : excogitare ae, a ; aliquot, indécl. ║ en – endroits : nonnus-
promener (se –) : ambulare, intr. quam
promettre : polliceri, eor, pollicitus sum, dép. tr. ║ quelque… que : quamuis + subj.
– par un vœu : uouēre, eo, uoui, uotum, tr. quelquefois : nonnumquam
prononcer : [un discours] orationem habēre quelqu’un, quelque chose, pron. : aliquis, aliquid ;
prophète : uates, is, m. quis, quid ║ [avec un nég.] quisquam, quidquam
propos (à – de) : de + abl. (quicquam) ║ quelques-uns, pron. : non nemo,
proposer : proponĕre, o, proposui, propositum, tr. sg., ; nonnulli, ae, a ; pauci, ae, a ; aliquot, indécl.
║ – une loi : legem ferre querelle : iurgium ; contentio, onis, f.
proposition : propositum questeur : quaestor, oris, m.
propre : [qui appartient en propre] proprius ║ qui, pron. : [relatif] qui, quae, quod ║ [interr.] quis,
mon, ton – : ipse, a, um ║ [apte] aptus, idoneus quae, quid ║ – (des deux) : uter, utra, utrum
(à : + dat. ou ad + acc.) ║ c’est le – : est, impers. quiconque : quicumque, quaecumque, quodcumque
(de : + gén.) quinze : quindecim
propriétaire : manceps, ipis ; possessor quitter : [abandonner] relinquĕre, o, reliqui, relic-
propriété : praedium tum, tr. ; deserĕre, o, deserui, desertum, tr. ║ [se
protection : praesidium ║ être sous la – de qqn : in retirer] (ex)cedĕre, o, (ex)cessi, (ex)cessum ║ [se
fide alicuius esse déplacer] mouēre, eo, moui, motum (ex + abl.) ║
protéger [couvrir] : tegĕre, o, texi, tectum, tr. ║ [un vêtement] (de)pono, o, (de)posui, (de)posi-
[défendre] tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. (contre : tum, tr.
ab + abl.) quoique : quamquam, etsi (+ ind.) ; cum, licet,
protester : reclamare ; aduersari, dép. quamuis (+ subj.)
prouver : demonstrare raconter : narrare, tr. ; – que : + pr. inf. ║ on –
prudence : prudentia que : narratur (impers.), fama est, fama fert,
prudent : prudens, entis ║ être – : cauēre, eo, caui, fama fertur (impers.) + pr. inf.
cautum raffiné : exquisitus
public, nom : consessus, us ; populus ║ en – : raison : ratio, onis, f. ║ [cause] causa ║ pour
palam ; publice quelle – ? qua causa ; cur ; quare ; quamobrem ?
public, adj. : publicus ║ en – de : cf. à cause de ║ avec – : merito ; iure ║
publier : edĕre, o, edidi, editum sans – : immerito ; iniuria
482 Maîtrise du latin par la pratique

rallier : conuenire (ad + acc.) réfugier (se –) : confugĕre, io, confugi, intr. ║ [au
ramener : reducĕre, o, reduxi, reductum, tr. ; redi- fig.] se conferre
gĕre, o, redegi, redactum, tr. refuser : [dire non] abnuĕre, o, abnui ; negare ║
rang : ordo, inis, m. ║ [place] locus ║ premier – : [ne pas vouloir] nolle, o, nolui (de : + inf.) ; recu-
[suprématie] principatus, us sare (de, que : ne + subj.)
ranger l’armée en ordre de bataille : aciem instru- regards (les) : oculi, orum, pl.
ĕre, o, instruxi, instructum regarder : spectare, tr. et intr. ; – en avant : prospi-
rapide : celer, eris, ere cĕre, io, prospexi, prospectum ; – en arrière : res-
rapidement : celeriter picĕre, io, respexi, respectum ; – attentivement :
rapidité : celeritas, atis, f. inspicĕre, io, inspexi, inspectum ║ – comme :
rappeler : [faire revenir] reuocare, tr. ║ [remettre habēre, eo, habui, habitum (attr. à l’acc. ou pro
en mémoire] (com)memorare, tr. + abl.)
rapport (faire –) : referre, o, rettuli, relatum règle : lex, regula
rapporter : referre, o, rettuli, relatum, tr. ║ [racon-
règne : regnum
ter] tradĕre, o, tradidi, traditum, tr. ║ – que : + pr.
régner : regnare, intr.
inf.
regorger : abundare
rassembler : congragare, tr. ; cogĕre, o, coegi,
regret : desiderium
coactum, tr. ; colligĕre, o, collegi, collectum, tr.
rassuré : tutus ; metu leuatus regretter : desiderare, tr.
ravir : capĕre, io, cepi, captum reine : regina
ravitaillement : frumentum ; commeatus, us rejoindre : conuenire, conueni, conuentum
réalité : res, rei, f. réjouir (se –) : laetari, dép. ; gaudēre, eo, gauisus
récemment : nuper ; modo sum, semi-dép. (– de : + abl. ; – que : + pr. inf. ou
recevoir : excipĕre, io, excepi, exceptum, tr. ; acci- quod + ind.)
pĕre, io, accepi, acceptum, tr. (de : ab + abl.) ║ – relations (avoir des – étroites avec qqn) : aliquo
des blessures, des traits : uulnera, tela excipĕre multum uti
rechercher [désirer vivement] : expetĕre, o, expe- relever (de qqn) : alicuius potestatis esse
ti(u)i, expetitum, tr. remarquable : insignis ; egregius ║ [très remar-
récit : fabula quable] praeclarus
réclamer : expetĕre, o, expeti(u)i, expetitum, tr. ; remarquablement : praeclare
(ex)poscĕre, o, (ex)poposci, tr. (à : ab + abl.) remarquer : animaduertĕre, o, animaduerti, ani-
récolte : messis, is, f. ; fruges, um, f. pl. maduersum, tr. ; notare
recommander : praecipĕre, io, praecepi, prae- remédier : mederi, eor, dép. intr. (+ dat.)
ceptum, tr. (de : ut + subj.) remerciements (adresser des –), remercier : gra-
recommencer : repetĕre, o, repeti(u)i, repetitum tias agĕre (à : + dat.)
récompense : praemium remettre : tradĕre, o, tradidi, traditum, tr. ║ [le
récompenser : praemium dare ; praemio afficĕre commandement] deferre, o, detuli, delatum, tr. ║
reconduire : reducĕre, o, reduxi, reductum, tr. – à plus tard : differre, o, distuli, dilatum, tr.
réconforter : (animum) confirmare, recreare remords : (culpae) conscientia ║ sans – (verbe +) :
reconnaissance : gratia ║ témoigner de la – : gra- non paenitet + verbe
tiam referre, intr. (à : + dat.) remparts : moenia, um, n. pl.
reconnaître : [avouer] fateri, eor, fassus sum, dép.
remplir complēre, eo, compleui, completum, tr.
tr. ║ [un endroit] explorare, tr.
remporter (– la victoire) : uictoriam ferre (sur : ex
recouvrer : recuperare
+ abl.)
recruter : conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum
remuer : [faire bouger] mouēre, eo, moui, motum,
recueillir : colligĕre, o, collegi, collectum, tr. ; perci-
tr. ║ [bouger] moueri, eor, motus sum, pass.
pĕre, io, percepi, perceptum, tr.
reculer : recedĕre, o, recessi, recessum ; pedem rencontre (aller à la –) : obuiam ire (de : + dat.)
referre rencontrer : occurrĕre, o, occurri, occursum, intr.
redemander : repetĕre, o, repeti(u)i, repetitum, tr. (+ dat.) ║ [trouver] nancisci, or, nactus sum, dép.
redoutable : formidolosus tr.
redoute : castellum rendre : reddĕre, o, reddidi, redditum, tr. ║ –
redouter : formidare bienveillant : conciliare ║ – l’âme : animam edĕre
réduire : redigĕre, o, redegi, redactum, tr. ║ – en ║ se – [aller] se conferre
esclavage : in seruitutem redigĕre renfermer : continēre, eo, continui, contentum, tr.
réfléchir : cogitare, tr. ; consulĕre, o, consului, renfort : subsidium
consultum renommée : fama
réflexion : cogitatio, onis, f. ; consilium ║ sans – : renoncer : deserĕre, o, deserui, desertum, tr. (à :
inconsultus + acc.) ; desistĕre, o, destiti (à : abl. ou ab + abl.)
Lexique français-latin 483

rentrer : redire,eo, redii, reditum, intr. retraite (battre en –) : (re)cedĕre, o, (re)cessi,


renverser : euertĕre, o, euerti, euersum, tr. (re)cessum
renvoyer dimittĕre, o, dimisi, dimissum, tr. retranchement : uallum
répandre : circumfundĕre, o, circumfudi, circumfu- réunion : concilium
sum (autour : + dat.) ; instillare ║ se – : serpĕre, o, réussir : procedĕre, o, processi, processum, intr. ;
serpsi ; diffundi, or, diffusus sum, pass. succedĕre, o, successi, successum, intr.
réparation (demander –) : res repetĕre revenir : redire, eo, redii, reditum, intr. ; reuertĕre,
repentir, nom : paenitentia o, reuerti, reuersum, intr. ; reuerti, or, reuersus
repentir, verbe : [regretter] me paenitet, paenituit, sum, dép. intr.
impers. (de : + gén.) revenu : merces, edis, f.
répondre : respondēre, eo, respondi, responsum, tr. revers : calamitas, atis, f.
réponse : responsum révolte : seditio, onis, f.
repos : quies, quietis, f. ; otium ║ prendre du – : révolution : res nouae, f. pl.
otium sumĕre rhéteur : rhetor, oris, m.
reposer (se –) : (re)quiescĕre, o, (re)quieui, Rhin : Rhenus
(re)quietum, intr. riche : diues, itis (en, de : + abl.)
repousser : repellĕre, o, reppuli, repulsum, tr. richesses : diuitiae, arum, pl. ; opes, um, f. pl.
représenter : [imiter] fingĕre, o, finxi, fictum, tr. rien… ne : nihil ║ et ne – : neque (nec) quidquam
réprimande : obiurgatio, onis, f. ; admonitio, onis, (quicquam) ║ [en vain] pour – : frustra
f. rivage : litus, oris, n. ; ora
réprimer : continēre, eo, continui, contentum, tr. rivaliser : certare, intr.
reprises (à diverses –) : etiam atque etiam rivalité : contentio, onis, f.
reprocher : obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. (à : rive : ripa
+ dat.) ; crimini dare (à : + dat.) rivière : fluuius ; flumen, inis, n.
république : libera (ae) res (rei) publica (ae), f. robuste : ualidus ; firmus
répugner : repugnare ; discrepare roche, rocher : saxum ; rupes, is, f.
réputation : fama ; laus, laudis, f. roi : rex, regis, m. ║ de – : regius
résister : resistĕre, o, restiti, intr. (à : + dat.) rompre : rumpĕre, o, rupi, ruptum, tr.
respect onis, f. : cf. décision ║ – [envers les dieux] rose : rosa
religio ║ – de la vérité : fides, ei rosser : uerberare
respecter : uereri, eor, ueritus sum, dép. tr. ; colĕre, rostres : rostra, orum, n. pl.
o, colui, cultum, tr. rougir : erubescĕre, o, erubui
respirer : [jouir de] frui, or, fruitus (ou fructus) rouleau : uolumen, inis, n.
sum, dép. intr. (+ abl.) rouler : uoluĕre, o, uolui, uolutum, tr.
ressembler : similis esse (à : + dat.) route : uia ; iter, itineris, n. ║ faire – : iter facĕre ;
ressentiment : ira se mettre en – [en parlant de soldats] signa ferre
ressources : opes, opum, f. pl. ║ sans – : inops, royal : regius
inopis, adj. rude : asper, era, erum ; acerbus ║ [grossier]
ressusciter : reuiuiscĕre, o, reuixi, reuictum, intr. ; agrestis
rursus uiuĕre, intr. ruse : [habileté] sollertia ║ [tromperie] fallacia ;
restaurer : reficĕre, io, refeci, refectum fraus, fraudis, f.
reste (le – de) : reliquus rusé : callidus ; astutus
rester : [demeurer] manēre, eo, mansi, mansum,
intr. ║ [survivre, subsister] superesse, supersum,
superfui, intr. sache (que je –) : quod sciam ; mea sententia
résultat (avoir un –) : succedĕre, o, successi, sacré : sacer, cra, crum
successum sacrifice : sacrificium, n. ║ offrir un – : sacra
rétablir : restituĕre, o, restitui, restitutum, tr. facĕre
retard : mora sacrilège, adj. : nefarius
retenir : retinēre, eo, retinui, retentum, tr. sage : sapiens, entis ; prudens, entis
retirer (se –) : discedĕre, o, discessi, discessum, sagesse : sapientia ; prudentia, ne, f.
intr. ; excedĕre, o, excessi, excessum, intr. ; sece- sain : [salubre] saluber, bris, bre ║ – et sauf : inte-
dĕre, o, secessi, secessum, intr. ║ se – vers les ger, gra, grum ; incolumis
siens : ad suos se recipĕre saisir : comprehendĕre, o, comprehendi, compre-
retour : reditus, us hensum, tr. ║ [vivement] corripĕre, io, corripui,
retourner (se –) : respicĕre, io, respexi, respectum ; correptum, tr.
respectare salaire : merces, edis, f.
484 Maîtrise du latin par la pratique

salubre : saluber, bris, bre iusiurandum conseruare


saluer : salutare, tr. servante : ancilla
salut : salus, utis, f. service : [bienfait] beneficium ║ rendre – : bene
salutaire : saluber, bris, bre facĕre, intr. (à : + dat.) ║ rendre un – : beneficium
sanctuaire : fanum conferre (à : in + acc.) ; beneficium praestare (à :
sang : sanguis, inis, m. + dat.) ║ faire son – militaire : stipendia merēre
sang-froid : aequus atque fortis animus ou facĕre
sans : sine + abl. servir : [être au service] seruire, serui(u)i,
santé (état de –) : ualetudo, inis, f. seruitum ║ [être utile] prodesse, prosum, profui,
satisfaire : satisfacĕre, io, satisfeci, satisfactum, intr. (à : + dat.) ║ se – : uti, or, usus sum, dép.
intr. (à : + dat.) intr. (de : + abl.)
satisfait : contentus (de : + abl.) servitude : seruitus, utis, f.
sauf, prép. : praeter + acc. ║ sain et – : integer, gra, seul : solus ; un – : unus
grum ; incolumis seulement : solum ; tantum ; modo ║ non – … mais
sauver : seruare, tr. encore : non solum (tantum, modo)… sed (uerum)
sauveur : seruator, oris, m. etiam
savamment : docte sévère : seuerus
savant : doctus ║ un – : doctus, m. ; sapiens, entis, sévèrement : acerbe ; seuere
m. sévérité : seueritas, atis, f.
savoir : scire, sciui, scitum, tr. ; nouisse, noui ║ ne si, adv. : [oui] ita, sic ║ [tellement] tam ║ – grand :
pas – : nescire, nesci(u)i, nescitum, tr. ; ignorare, tantus ; – nombreux : tam multi, ae, a ; tot,
tr. ║ sans le – : imprudens ; inscius indécl. ║ si… que : [conséquence] ita (adeo,
scandale : flagitium tam)… ut + subj. ║ [concession = quelque… que]
scélératesse : scelus, eris quamuis
science : scientia si, adv. (interr. ind.) : -ne ; num ; utrum ; – … ne…
Scipion : Scipio, onis pas : nonne ; ou (bien) – : an
secours : auxilium ; subsidium ║ envoyer au – de si, conj. : [condition] si ; – … ne… pas : nisi ║ –
qqn : auxilio alicui mittĕre ; venir au – de qqn : seulement [souhait, regret] utinam + subj. ║ – ce
auxilio alicui uenire ; apporter du – à qqn : auxi- n’est : nisi ║ même – : etsi, tametsi, etiamsi + ind.
lio alicui esse ou subj. ║ comme – : quasi, (uel)ut si, tamquam
secrets, nom : occulta, pl. + ind. ou subj.
sécurité : incolumitas, atis, f. Sicile : Sicilia ║ Siciliens : Siculi, orum
sédition : seditio, onis, f. siècle : saeculum
séduire : allicĕre, io, allexi, allectum ; rapĕre, io, siège : sedes, is, f. ║ [chaise] sella ║ [d’une ville]
rapui, raptum oppugnatio, onis, f. ; obsidio, onis, f.
seize : sedecim sien, le sien : cf. son
seizième : sextus (a, um) decimus signal, signe : signum
séjour : [lieu] sedes, is, f. silence : silentium ║ en – : silentio
séjourner : morari, dép. intr. ; uersari, dép. intr. simuler : simulare, tr.
sel : sal, salis, n. ║ sans – : insulsus situation : (rerum) status, us ; res ║ – critique :
selon : secundum + acc. discrimen, inis, n. ║ – désespérée : res perditae, f.
semblable : similis ; – à : + dat. ou gén. pl.
semblant (faire –) : simulare (de : + inf.) situé : situs
semer : serĕre, o, seui, satum, tr. Socrate : Socrates, is
sénat : senatus, us sœur : soror, oris, f.
sénateur : senator, oris, m. soif : sitis, is, f. ║ avoir – : sitire, siti(u)i, sititum
sénatorial : senatorius ║ ordre – : ordo (inis) sena- soigner : curare, tr.
torius soigneux : diligens, entis
sens (bon –) : consilium soigneusement : diligenter
sentir : sentire, sensi, sensum, tr. ║ se – souffrant : soin : cura ║ [application] diligentia ║ avec – :
sibi uideri aegrotare diligenter ║ prendre – de : curare, tr. (acc. ou ut
séparation : discessus, us (avec : ab + abl.) + subj.) ; consulĕre, o, consului, consultum
séparer : diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr. (+ dat.) ; prospicĕre, io, prospexi, prospectum
séparer (se –) : discedĕre, o, discessi, discessum (+ dat.) ║ donner ses – : operam dare (à : + dat.
(de : ab + abl.) ou ut + subj.) ║ confier le – : committĕre, o,
sept : septem commisi, commissum, tr. (de : + acc.)
sépulture (sans –) : insepultus soit que… soit que : siue (seu)… siue (seu)
serment : iusiurandum, iurisiurandi ║ tenir un – : soixante : sexaginta
Lexique français-latin 485

sol : solum spontanément : sponte


soldat : miles, itis, m. sport : exercitatio, onis, f. ; certamen (inis) gymni-
soleil : sol, solis, m. cum
solide : firmus stabilité : status, us
sombre : atrox statue : statua ; signum
somme (– d’argent) : pecunia stupide : stultus
sommeil : somnus subir : [une défaite] accipĕre, io, accepi, acceptum,
sommet (le – de) : summus tr. ║ – un châtiment de qqn : alicui poenas dare
son, sa, ses, adj. poss. : eius ; suus ║ – n’importe quel sort : quamuis fortunam exci-
songer : cogitare (à : de + abl.) ; meditari, dép. tr. pĕre
sort : fortuna ║ coup du – : fortunae ictus (us) subsister : stare, steti, staturus
sorte : genus, eris, n. succéder : succedĕre, o, successi, successum, intr.
sorte (en) que : [conséquence] ut + subj. ║ faire en (à : + dat.)
– que : efficĕre ut + subj. succomber : occidĕre, o, occidi, occasum, intr.
sortie : [issue] exitus, us ║ [sortie soudaine] erup- suffète : sufes, etis
tio, onis, f. ; faire une – : erumpĕre, o, erupi, erup- suicider (se –) : sibi mortem consciscĕre
tum, intr. suite (à la – de) : ex + abl.
sortir : exire, eo, exii, exitum, intr. ; egredi, ior, suivant, adj. : posterus ; proximus
egressus sum, dép. intr. ║ [se retirer] excedĕre, o, suivant, prép. : [selon] secundum + acc.
excessi, excessum ║ [naître] oriri, ortus sum, dép. suivre : sequi, or, secutus sum, dép. tr.
intr. ║ – de charge : magistratu abire ║ faire – : sujet (au – de) : de + abl.
educĕre, o, eduxi, eductum, tr. supplice : supplicium
sot : stultus supplicier : supplicio afficĕre
sottise : stultitia ; ineptiae, arum, pl. supplier : precari, dép. tr.
souci : cura ║ donner du – à : curae alicui esse supporter : tolerare, tr. ; ferre, o, tuli, latum, tr. ;
soudain, adv. : subito ; repente pati, ior passus sum, dép. tr. ║ – que : + pr. inf. ║
souffrance : dolor, oris, m. – avec peine : aegre ferre, moleste ferre (de, que :
souffrir : [être douloureux] dolēre, eo, dolui, intr. + pr. inf. ou quod + ind.)
║ [tolérer] pati, ior, passus sum, tr. ║ – de (la supposer : suspicari, dép.
fièvre, une blessure, etc.) : laborare + abl. supprimer : tollĕre, o, sustuli, sublatum
souhaiter : optare, tr. ; que, de : ut + subj. suprématie : principatus, us
souiller : inquinare ; polluĕre, o, pollui, pollutum suprême : [le plus haut] summus ║ [le dernier]
soulagement (éprouver un –) : solacio frui ; alleua- ultimus
ri, pass. sur : in + abl. (ubi ?) ; in + acc. (quo ?) ║ [au sujet
soulager : leuare, tr. de] de + abl.
soulèvement : seditio, onis, f. sûr : [certain] certus ║ [à l’abri] tutus ; securus ║
soulever : concitare, tr. ; tollĕre, o, sustuli, subla- être – : pro certo habēre ; exploratum esse,
tum, tr. impers. (+ dat.)
soumettre : subigĕre, o, subegi, subactum, tr. ║ – à surnom : cognomen, inis, n.
son pouvoir : in potestatem suam redigĕre ║ être surprenant : mirus
soumis : seruire (à : + dat.) surpris (être –) : mirari, dép.
soupçon : suspicio, onis, f. surtout : maxime ; praesertim
soupçonner : suspicari, dép. tr. surveiller : [protéger] tueri, eor, tuitus sum, dép.
sourire : subridēre, eo, subrisi, subrisum tr.
sous : sub + abl. (ubi ?) ; sub + acc. (quo ?) survivant : superstes, itis
soutenir : sustinēre, eo, sustinui, sustentum, tr. ; Syracuse : Syracusae, arum, f. pl.
fouēre, eo, foui, fotum, tr. ; iuuare, iuui, iutum, tr.
║ – sa vie (par quelque moyen) : uitam tolerare
(aliquo modo) tableau : [table] tabula
souvenir : [mémoire] memoria ║ [chose qui taille : statura
rappelle] monumentum taire (se –) : tacēre, eo, tacui, tacitum, intr.
souvenir (se –) : meminisse, memini (de : + gén.) ║ talent : ingenium ; ars, artis, f. ║ talent (sans –) :
qui se souvient : memor, oris (de : + gén.) ; qui ne iners, ertis
se souvient pas, oublieux : immemor, oris (de : talus : agger, eris, m.
+ gén.) tant : tantum ; adeo ║ – de (+ nom au sing.) :
souvent : saepe tantum + gén. ; – de (+ nom au plur.) : tam multi,
spectacle : spectaculum ae, a ; tot, indécl. ║ en – que : ut, utpote, quippe ║
spectateurs : spectantes, ium, m. pl. – il est vrai que : adeo ║ – soit peu : tantulum ║
486 Maîtrise du latin par la pratique

tous – que : quotquot ║ – … que [conséquence] ║ titre : nomen, inis, n.


– que : [aussi longtemps que] dum, donec, quoad toge : toga ; – prétexte : (toga) praetexta ; – virile :
+ ind. toga uirilis, f. ║ prendre la – : togam sumĕre
tantôt… tantôt : modo… modo tomber : cadĕre, o, cecidi, casum, intr. ║ [au com-
tard : sero ║ plus – : postea ║ trop – : serius bat] occidĕre, o, occidi, occasum, intr. ; – dans :
tarder : cunctari, dép. ; morari, dép. (à : + inf.) incidĕre, o, incidi, incisum ; – de : excidĕre, o,
taureau : taurus excidi, excisum
tel : talis, e ║ [si grand] tantus ║ – … que [con- ton, ta, adj. poss. : tuus
séqu.] talis (tantus)… ut + subj. ; de – sorte que tort (avoir –) : errare ; peccare ║ à – : temere ;
[conséqu.] (ita)… ut + subj. ║ – … que [compar.] ; iniuria
talis… qualis ; ita… ut + ind. tôt : mature ║ au plus – : quam primum ║ – ou
tellement : tam, tantum ║ – … que [conséqu.] tam tard : citius tardiusue
(tantum)… ut + subj. toucher : [émouvoir] (com)mouēre, eo, (com)moui,
témoignage : testimonium (com)motum, tr.
témoigner : testimonium dicĕre toujours : semper ║ numquam non
témoin : testis, is, m. tourner : uertĕre, o, uerti, uersum, tr. ║ faire – :
tempête : tempestas, atis, f. conuertĕre, o, conuerti, conuersum, tr. ║ – bien :
temple : templum ; aedes, is, f. bene uertĕre ; pulchre succedĕre
temps : tempus, oris, n. ║ en même – : simul ; eo- tout : 1. a) sing. [chaque] omnis ; nullus non ║ [–
dem tempore ; pendant quelque – : aliquamdiu ; entier] totus ; uniuersus ; b) plur., omnes, ia ║ [–
en peu de – : breui ; pour un – : in tempus ║ à – : ensemble] cuncti, ae, a ; uniuersi, ae, a – 2. tout [–
tempore ║ – écoulé : tempus praeterrtum ║ au –, choses] omnia, ium, n. pl. ; nihil non ║ – le mon-
du – de nos pères, de nos ancêtres : memoria de : omnes, ium, pl. ; nemo non ; – les autres :
maiorum ║ de notre – : hac aetate, memoria ceteri, ae, a ; reliqui, ae, a ║ – homme qui :
nostra quicumque ; quisquis ║ – à coup : repente ; subito
tendre, adj. : tener, era, erum ║ – à fait : admodum ; omnino ; plane ║ – de suite
tendre, verbe : tendĕre, o, tetendi, tentum, tr. ║ [après] protinus (ex + abl.) ║ – les fois que :
[viser à] niti, or, nisus (ou nixus) sum (à : ad quotiescumque ; quoties (+ ind.)
+ acc.) toux : tussis, is, f.
tendresse : caritas, atis, f. tracer : describĕre, o, descripsi, descriptum
tenir : tenēre, eo, tenui, tentum, tr. ; – éloigné : traduire : transferre, o, transtuli, translatum ;
abstinēre, eo, abstinui, abstentum, tr. ║ – une exprimĕre, o, expressi, expressum
assemblée : contionem (comitia) habēre ; ║ – trafiquant : mercator, oris, m.
bon : resistĕre, o, restiti ; obsistĕre, o, obstiti ║ – trahir : prodĕre, o, prodidi, proditum, tr.
un discours : orationem habēre ; – parole : fidem traîner : trahĕre, o, traxi, tractum, tr. ║ – en
seruare ║ – (qqn) pour (= considérer comme) : justice : in ius rapĕre ║ – en longueur : longius
habēre, eo, habui, habitum, tr. ; – pour assuré producĕre
que : persuasum habēre ; pro certo habēre (+ pr. trait : telum
inf.) ║ se – à l’écart : procul abesse (de : ab + abl.) traité : foedus, eris, n. ║ conclure un – : foedus
║ se – debout : stare, steti, staturus, intr. ║ se – facĕre (ou icĕre)
éloigné, intr. : abstinēre, eo, abstinui, abstentum traiter : [– un sujet] rem tractare ; de re disputare ;
(de : abl. ou ab + abl.) ║ se – sur ses gardes : – avec bienveillance : benigne habēre ; – rude-
(omnia) cauēre ment : aspere habēre
tenter : experiri, expertus sum, dép. tr. traître : perfidus
terre : terra ║ la – entière : terrarum orbis, is, m. ║ tranquille : quietus ; placidus ; tranquillus
[terrain] praedium ; ager, agri ║ à – : humi (ubi ?) tranquillité : quies, quietis, f.
terreur : terror, oris, m. transmettre : prodĕre, o, prodidi, proditum, tr.
terrifier, terroriser : terrēre, eo, terrui, territum, tr. transporter (se –) : [dans un endroit] se conferre,
territoire : ager, agri ; fines, ium, m. pl. o, contuli, collatum
tête : caput, itis, n. ║ être à la – de : praeesse, prae- traquer : circumuenire, circumueni, circumuentum
sum, praefui, intr. (+ dat.) ; placer à la – : praefi- travail : labor, oris, m. ; opera ║ [ouvrage] opus,
cĕre, io, praefeci, praefectum (de : + dat.) operis, n.
texte : scriptura ; scriptum travailler : laborare, intr.
théâtre : theatrum travers (à) : per + acc.
Tibre : Tiberis, is, m. traverser : transire, eo, transii, transitum ; traicĕ-
tien, le tien : tuus re, io, traieci, traiectum, tr. ║ faire – : traducĕre,
tirer : – (un) profit : quaestum facĕre (de : ex + abl.) o, traduxi, traductum, tr.
║ – du sommeil : e somno excitare trembler : tremĕre, o, tremui ; trepidare
Lexique français-latin 487

trente : triginta vanter : laudare, tr. ; praedicare, tr. ║ se – : gloria-


tribun : [de la plèbe] tribunus plebis ║ [militaire] ri, dép. intr. (de : abl. ou de + abl.)
tribunus militum varié : uarius
tribunal : iudicium vaste : amplus
triomphe : triumphus vaurien : perditus (homo) ; sceleratus
triompher : [obtenir le triomphe] triumphare ║ veiller : [– à, sur] prospicĕre, io, prospexi, prospec-
[vaincre] uincĕre, o, uici, uictum ; superare, tr. tum, intr. et tr. ; tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. ║ –
(de : + acc.) à ce que, à : prospicĕre, consulĕre, curare ut
triste : [affligé] maestus ║ [affligeant] tristis + subj. ║ – aux intérêts : consulĕre, o, consului,
trois : tres, tria consultum, intr. (de : + dat.) ║ – à ses intérêts :
troisième : tertius suae utilitati seruire ; res suas curare
tromper : fallĕre, o, fefelli, falsum, tr. ║ se – : errare vendre : uendĕre, o, uendidi, uenditum, tr.
trop : nimis ║ de – : nimius ║ – de (+ nom au sing.) vengeance : ultio, onis, f. ║ sans – : inultus
nimis + gén. ; – de (+ nom au plur.) ; nimis multi, venger, se venger de : ulcisci, or, ultus sum, dép.
ae, a ║ – peu : parum ║ – pour : quam ut + subj. tr. (de : + acc.)
troubler : turbare venir : uenire, ueni, uentum, intr. ║ – ensemble :
troupe : manus, us, f. ║ troupes : copiae, arum, pl. conuenire ║ faire – : arcessĕre, o, arcessiui, arces-
troupeau : pecus, oris, n. situm, tr. ║ laisser – : admittĕre, o, admisi, admis-
trouver : inuenire, inueni, inuentum, tr. ; reperire, sum, tr.
repperi, repertum, tr. ; nancisci, or, nactus sum, vent : uentus
dép. tr. ║ aller – : adire, eo, adii, aditum, tr. ║ se – Vercingétorix : Vercingetorix, igis
: [vivre] uersari, dép. intr. verdir : [devenir vert] uirescĕre, o, uirui
tuer : occidĕre, o, occidi, occisum, tr. ; interficĕre, verge : [baguette] uirga
io, interfeci, interfectum, tr. verger : pomarium
tumulte : tumultus, us ║ décréter l’état de – : véritable : uerus
tumultum decernĕre vérité : uerum ║ en – : sane, quidem
Verrès : Verres, is
vers, nom : uersus, us
un : [nombre] unus ║ [indéf.] quidam, aliqui ; – vers, prép. : ad + acc.
quelconque : quiuis, quaeuis, quiduis (quoduis) ; – verser : fundĕre, o, fudi, fusum, tr.
à –, chacun – : singuli, ae, a ║ l’– (de deux) : alter, vertu : uirtus, utis, f.
era, erum ; l’– (de plus de deux) : alius, a, ud ; l’– vêtement : uestis, is, f.
et l’autre : uterque, utraque, utrumque ; les – et vice : uitium
les autres : utrique, utraeque, utraque ; ni l’– ni victoire : uictoria
l’autre : neuter, tra, trum ║ l’un [celui-ci]… vide : uacuus (de : + abl. ou ab + abl.)
l’autre [celui-là] : hic… ille ║ les uns… les autres : vie : uita, ae, f. ║ sans – : exanimatus ║ – civilisée :
alii… alii uita humana ║ passer sa – : aetatem agĕre
uni : coniunctus vieillard : senex, is, m.
unique : [un] unus ; [remarquable] singularis vieillesse : senectus, utis, f.
unir : (con)iungĕre, o, (con)iunxi, (con)iunctum, tr. vierge : uirgo, inis, f.
univers : orbis (is) terrarum, m. ; mundus ; rerum vieux : uetus, eris ║ [vieillard] senex, is, m.
uniuersitas, atis, f. vif : acer, acris, acre ║ [alerte] alacer, cris, cre
usage : [coutume] mos, moris, m. ║ [emploi] usus, vigne : uitis, is, f.
us vigoureux (être) : uigēre, eo, uigui ; – ualēre, eo,
user (de) : uti, or, usus sum, dép. intr. (+ abl.) ualui, intr.
user : [faire usage] (modice) uti, or, usus sum, dép. villa : uilla
intr. (de : + abl.) ║ [détruire] atterĕre, o, attriui, ville : urbs, is, f. ; oppidum ║ de la – : urbanus
attritum vin : uinum
utile : utilis ║ être – : prodesse, prosum, profui (à : vingt : uiginti
+ dat.) violemment : uehementer
vaillant : strenuus violence : uis, f.
vain (en) : frustra violent : uehemens, entis ; acer, acris, acre
vaincre : uincĕre, o, uici, uictum, tr. ; superare, tr. visage : uultus, us ; os, oris, n.
vainqueur : uictor, oris, m. viser : spectare (à : ad + acc.) ; contendĕre, o,
valeur : uirtus, utis, f. contendi, contentum (à : ad + acc.)
vallée : uallis, is, f. visiter : uisĕre, o, uisi, uisum, tr.
valoir : esse + gén. ║ il – mieux, impers. : praesta- vite : celeriter ║ le plus – possible, au plus – : quam
re, praestat, praestitit, impers. (+ inf. ou pr. inf.) celerrime, quam primum
488 Maîtrise du latin par la pratique

vitesse : celeritas, atis, f. vouer : [promettre par un vœu] uouēre, eo, uoui,
vivant : uiuus ║ du – de son père : patre uiuo uotum, tr.
vivement : acriter ; uehementer vouloir : uolo, uis, uelle, uolui, tr. ║ ne pas – : nolo,
vivre : uiuĕre, o, uixi, uictum, intr. ║ [se trouver non uis, nolle, nolui, tr. ║ bien – [permettre]
habituellement] uersari, dép. intr. ║ – en paix : sinĕre, o, siui, situm ; pati, ior, passus sum, dép. ║
pacem agĕre – du bien : alicui bene uelle ; alicuius causa uelle
vœu : uotum ║ promettre par un – : cf. vouer ║ en – : appetĕre, o, appet(u)i, appetitum, tr. (à :
voie : uia ║ la – sacrée : Via sacra, f. + acc.) ║ sans le – : inuitus ; imprudens ║ je veux
voile : uelum ║ mettre à la – : uela dare ; faire – : bien (dans une concession) : sane, adv.
uela facĕre voyage : iter, itineris, n.
voir : uidēre, eo, uidi, uisum, tr. ║ – avec étonne- voyager : iter facĕre
ment que : mirari, dép. + pr. inf. vrai : uerus
voisin : uicinus (de : + dat.) vraiment : uere ; demum
voix : uox, uocis, f. vue : conspectus, us ║ en – de : causa + gén.
vol : [larcin] furtum
voler : [commettre un vol] furari, dép. tr.
volonté : uoluntas, atis, f. ║ – divine : numen, inis, n. zèle : studium ; diligentia ║ avec – : studiose ; dili-
volontiers : libenter genter
votre, le vôtre : uester, tra, trum zélé : studiosus ; diligens, entis
Bibliographie

Cette bibliographie privilégie les ouvrages disponibles en librairie ou en libre accès sur
la toile (en mars 2020). Les quelques références de livres épuisés sont précédées du signe *.
Un millésime donné entre crochets droits indique la réimpression la plus récente dont j’aie
connaissance.
Parmi les méthodes de langue (3.1) et les manuels d’exercices (3.2), seuls ont été retenus,
en principe, les ouvrages couvrant l’ensemble de la syntaxe et pourvus de corrigés. Ont été
exclues des manuels de versions (3.3) les simples anthologies. Enfin, la liste des manuels de
thème littéraire est aussi complète que possible (3.4).

1. Dictionnaires et lexiques ; synonymie ; phraséologie


1.1. Dictionnaires latin-français
F. GAFFIOT, Dictionnaire illustré latin-français, Paris, 1934 [1999].
En libre accès sur le site « archive.org ». Version revue et augmentée, appelée Gaffiot 2016 (version de
V.M. Komarov, sous la dir. de G. Gréco et al.), en libre accès sur le site « gerardgreco.free.fr ». Il existe
aussi une application pour smartphone (https://gaffiot.org).
Le Grand Gaffiot. Dictionnaire latin-français (2000), 3e éd. rev. sous la dir. de P. Flobert, Paris,
2008 [2019].
Successeur du « vieux » Gaffiot.
Gaffiot de poche. Dictionnaire latin-français, Paris, 2001 [2019].
Version compacte du Grand Gaffiot (articles réduits ; pas de référence aux sources).

1.2. Lexiques latin-français


Fr. BALSAN, Étude méthodique du vocabulaire latin-français, 2e éd., Paris, 1941.
Plus de 9000 mots classés par thèmes et familles. En libre accès sur le site « archive.org ».
G. ÉTIENNE, Cahier de vocabulaire latin, 20e éd., Louvain-la-Neuve, 2011 [2016].
Les 2200 mots parmi les plus fréquents classés par catégories grammaticales (le mieux conçu pour
l’étude systématique).
F. MARTIN, Les mots latins, groupés par familles étymologiques, Paris, 1941 [1980].
Vocabulaire illustré d’environ 5800 mots.
M.-L. PODVIN, Les mots latins. Les 2500 mots et constructions de base du latin, Paris, 1981 [2003].
Classement alphabétique.

1.3. Dictionnaires français-latin


G. ÉDON, Dictionnaire français-latin, Paris, 1908 [2008].
En libre accès sur le site « archive.org ».
H. GOELZER, Nouveau dictionnaire français-latin, 6e éd., Paris, 1935.
En libre accès sur le site « archive.org ».
490 Maîtrise du latin par la pratique

L. QUICHERAT, Dictionnaire français-latin, 2e éd. rev. par É. Chatelain, Paris, 1891 [1999].
En libre accès sur le site « archive.org ».

Ces dictionnaires, qui privilégient la langue des XVIIe et XVIIIe siècles, sont d’un abord
souvent difficile et ne donnent pas de description fiable de l’usage classique. Leur utilisation
doit s’accompagner d’une vérification dans le dictionnaire latin-français (Gaffiot), ou dans
des ouvrages particuliers portant sur la langue de Cicéron et de César (reflet fidèle et cohé-
rence de la langue) :
– César
H. MEUSEL, Lexicon Caesarianum, 3 vol., Berlin, 1887–1893 [Hildesheim, 1958].
En libre accès sur le site « archive.org ».
G. SASTRE, Index syntaxis C. Iulii Caesaris Belli Gallici, Bad Fallingbostel, 2005.

– Cicéron
A. LEBRETON, Études sur la langue et la grammaire de Cicéron, Paris, 1901 [Hildesheim, 1979].
En libre accès sur le site « archive.org ».
H. MERGUET, Lexikon zu den Reden des Cicero, 4 vol., 1877–1884 [Hildesheim, 1962].
En libre accès sur le site « archive.org ».
ID., Lexikon zu den philosophischen Schriften Cicero’s, 3 vol., 1887–1894 [Hildesheim, 1987].
En libre accès sur le site « archive.org ».
ID., Handlexikon zu Cicero, Leipzig, 1905 [Hildesheim, 1997].
En libre accès sur le site « archive.org ».

1.4. Synonymie
C. MEISSNER, Petit traité des synonymes latins, trad. de l’all. par P. Altenhoven, 3e éd. (Namur,
1932), nouv. éd. sous la dir. de J. Pinguet, Paris (en prép.).
H. MENGE, Lateinische Synonymik, 6e éd. revue par O. Schönberger, Heidelberg, 1977 [2011].

1.5. Phraséologie
G.B. BONINO, Dizionario metodico e fraseologia della lingua latina, 2e éd., Florence, 1909 [1934].
En libre accès sur le site « vivariumnovum.it ».
C. CORTESE, Manuale di fraseologia latina, Turin, 1895.
En libre accès sur le site « vivariumnovum.it ».
C. MEISSNER, Phraséologie latine, trad. de l’all. par Ch. Pascal, 5e éd., Paris, 1911 [1942].
En libre accès sur le site « archive.org ». L’édition allemande du « Meissner » a été entièrement revue
en 2003 (Chr. MECKELNBORG, Lateinische Phraseologie, 6e éd., Darmstadt, 2015).
Fr. WAGNER, Lexicon Latinum seu Universae phraseologiae corpus congestum, nouv. éd. par
A. Borgnet, Bruges, 1878 [Ridgewood, 1965].
En libre accès sur le site « vivariumnovum.it ». Trad. fr. revue et enrichie de l’éd. all. (2e éd., 1745),
utile, en dépit de son âge, pour le Corpus phraseologiae fondé sur Cicéron, Salluste, César, Tite-Live et
Cornélius Népos (740 p.).

2. Grammaire, syntaxe, stylistique


2.1 Grammaire (morphologie et syntaxe)
M. LAVENCY, VSVS. Grammaire latine. Description du latin classique en vue de la lecture des
auteurs, 2e éd., Louvain-la-Neuve, 1997.
Bibliographie 491

R. MORISSET – J. GASON – A. THOMAS – E. BAUDIFFIER, Précis de grammaire des lettres latines, Paris,
1963 [2018].
L. SAUSY, Grammaire latine complète, 8e éd. (1965), nouv. prés. en couleur, Paris, 2010 [2015].

2.2. Syntaxe
M. BIZOS, Syntaxe latine, Paris, 1965 [1997].
Th. BURKARD – M. SCHAUER, Lehrbuch der lateinischen Syntax und Semantik, 5e éd., Darmstadt,
2012.
A. ERNOUT – Fr. THOMAS, Syntaxe latine, 2e éd. (1952), 5e tir. revu et corr., Paris, 1972 [2008].
C. TOURATIER, Syntaxe latine, Louvain-la-Neuve, 1994.

2.3. Stylistique
E. BERGER, Stylistique latine, trad. de l’all. par M. Bonnet – F. Gache, 4e éd., Paris, 1942.
En libre accès sur le site « archive.org ».
J.Ph. KREBS, Antibarbarus der lateinischen Sprache, 7e éd. rev. par J.H. Schmalz, 2 vol., Bâle,
1905–1907 [Darmstadt, 1984].
En libre accès sur le site « archive.org ».
*J. MAROUZEAU, Traité de stylistique latine, 4e éd., Paris, 1962 [1970].

3. Méthodes et manuels
3.1. Méthodes de langue
F. BARRIÈRE – J. CORNILLON, Latin pour grands débutants, Paris, 2019.
J.-C. COURTIL – R. COURTRAY – P. FRANÇOIS – V. GITTON-RIPOLI – A.-H. KLINGER-DOLLÉ, Apprendre le
latin. Manuel de grammaire et de littérature. Grands débutants, Paris, 2018.
Ét. FAMERIE – A. BODSON – M. DUBUISSON, Méthode de langue latine. Lire, comprendre et traduire
les textes latins, 2e éd., Paris, 2019.

3.2. Manuels d’exercices


H. BRELET – P. FAURE, Exercices latins (versions et thèmes) à l’usage des classes supérieures,
Paris, 1897.
En libre accès sur le site « archive.org ». Sans corrigés.
P. CROUZET – G. BERTHET, Méthode latine et exercices illustrés, 2 vol., Toulouse, 1904–1907
(Livre du maître, 2 vol., 1928–1931) ; Nouvelle méthode latine, 2e éd., 2 vol., 1951–1955.
En libre accès sur le site « archive.org » (vol. I, avec livre du maître ; vol. II, énoncés) ; l’ouvrage
intitulé Méthodes solidaires de version et de thème latin (1907) est extrait du vol. II.
*A. DUBOIS – Ch. JOSSERAND, Exercices latins pour les classes supérieures (1949), 4e éd., Liège,
1965 [= 8e éd., 1977].
Sans corrigés.
Ch. GEORGIN – H. BERTHAUT, Cours de latin. Gallus discens, 3 vol., Paris, 1925–1927 (Corrigés,
3 vol., 1925–1928).
En libre accès sur le site « archive.org » (vol. I-II, avec corrigés).
P. MONAT, Exercices de latin, Paris, 2002.
H. PETITMANGIN, Exercices latins (Première, deuxième, troisième série), rév. par P.N. Burtin –
A. Pitou, 3 vol., Paris, 1947–1949 (Livre du maître, 3 vol., 1947–1949).
En libre accès sur le site « archive.org ».
492 Maîtrise du latin par la pratique

É. RAGON, Exercices latins sur la syntaxe, Paris, 1898 (Livre du maître, 1898).
En libre accès sur le site « archive.org ».
O. RIEMANN – H. GOELZER, La première (deuxième) grammaire latine. Théorie et exercices, 2 vol.,
Paris, 1902 (J. BARBIER, Livre du maître, 2 vol., 1902).
En libre accès sur le site « archive.org » (vol. I, avec livre du maître).

3.3. Méthodes et manuels de version


C.-A. CHEVALLIER, Exercices de version latine avec corrigés systématiques, 3e éd., Paris, 2015.
C. DURVYE, Vade mecum de la version latine. Des grands débutants aux latinistes confirmés,
Paris, 2019.
A. FLOBERT, Réussir sa version latine, Paris, 2015.
C. KOSSAIFI, Versions latines traduites et commentées, Paris, 2014.
*R. LAMBRECHTS, Versions et thèmes extraits de César et Cicéron, Liège, 1966.
Recueil de versions, dont les traductions constituent autant de thèmes.
J. PINGUET, Method’Latin, Paris, 2019.
L’ouvrage, destiné aux étudiants du supérieur (université, classes préparatoires, concours), offre
notamment de nombreux conseils de méthode pour la version, suivis d’un choix de textes.
T.V. TON-THAT, La version latine. Méthodologie et sujets corrigés, Paris, 1995.

3.4. Manuels de thème littéraire


M. BIZOS – J. DESJARDINS, Cours de thème latin, 3e éd., Paris, 1971 [1997].
C. BODELOT – M. LASAGNA – A. ORLANDINI – M. POIRIER, Invitation au thème latin. Latine reddere,
Paris, 2018.
P. BOULINGUIER, Manuel pratique de thème latin, Angers, 1961.
L.-E. CHEVALDIN, La grammaire appliquée, ou série synoptique de thèmes grecs et latins, Paris,
1897.
En libre accès sur le site « archive.org ».
*H. DUBOURDIEU, Exercices pratiques de latin (versions et thèmes commentés) pour les études
latines supérieures, 2 vol., Paris, 1955.
*A.-M. GUILLEMIN, Le thème latin à la licence es-lettres, 2e éd., Paris, 1945.
*B. LIOU – R. ADAM, Entraînement au thème latin (DEUG, licence, agrégation), 2e éd., Paris, 1995.
J. MÉARY, 40 thèmes latins, Paris, 1983 [1991].
A. MOUCHARD, Thèmes latins extraits des meilleurs auteurs français (Première, deuxième,
troisième série), 3 vol., Paris, 1907.
H. PETITMANGIN, 80 thèmes latins commentés (1928), nouv. éd. sous la dir. de J. Pinguet, Paris,
2020.
*L. SAUSY, Le thème latin aux examens et concours de l’enseignement supérieur, Paris, 1964.
*R. WALTZ, Manuel de thème latin, 2e éd., Paris, 1956 [1965].

Les sujets de version et de thème latins des agrégations externes de lettres classiques et
de grammaire (2008–2019), suivis d’un commentaire et d’une proposition de corrigé, sont en
libre accès sur le site de l’École normale supérieure (www.antiquite.ens.fr/enseignements).
Index des sources
Les chiffres en gras renvoient aux exercices : 159.1 = ex. 159, phr. 1.

1. Exercices (par auteur)


ACCIUS (éd. Daviault) CÉSAR
203-204 D. (= Cic., Sest. 102) : 159.1 BC
1.5.5 : 334.7 ; 1.16.4 : 24.37 ; 1.35.3 : 280.7 ; 1.41.3 :
AMPÉLIUS 65.16 ; 1.55.1 : 280.8 ; 1.63.2 : 324.1 ; 1.68.1 : 222.3 ;
19.8 : 279.22 1.74.4 : 282.11 ; 1.76.1 : 328.16 ; 1.82.4 : 282.10 ;
1.87.2 : 305.2 ; 1.87.4 : 282.3
[APULÉE]
2.13.4 : 65.8, 65.18 ; 2.19.4 : 3.3 ; 2.27.2 : 293.1 ;
Socr. pr. 2 : 86.8 2.32.8 : 251.4 ; 2.32.12 : 251.10 ; 2.34.1 : 245.1 ;
ASCONIUS 2.35.2 : 104.10 ; 2.41.4 : 163.18
Mil. 29 : 60.11 3.9.7 : 282.13 ; 3.10.7 : 300.2 ; 3.18.5 : 234.2 ;
3.24.3 : 284.31 ; 3.30.5 : 127.15, 245.2 ; 3.45.1 :
AULU-GELLE 280.36 ; 3.59.2 : 316.4 ; 3.80.1 : 295.11 ; 3.82.1 : 8.25 ;
2.29.20 (cit.) : 36.16 3.86.1 : 54.4 ; 3.87.5 : 112.10, 120.4 ; 3.90.2 : 300.3 ;
6.3.50 (cit.) : 37.21 3.93.1 : 316.36 ; 3.94.5 : 117.16 ; 3.96.2 : 188.4 ;
9.4.10 : 296.4 3.96.4 : 295.8 ; 3.97.4 : 300.4 ; 3.101.3 : 203.10 ;
10.3.5 (cit.) : 115.21 ; 10.3.17 (cit.) : 242.11 ; 3.102.6 : 284.38 ; 3.105.1 : 112.8 ; 3.106.1 : 20.12
10.17.1 : 195.9 ; 10.23.2 : 295.6 BG
11.2.6 (cit.) : 154.4 1.1.1 : 275.6, 335.2 ; 1.1.2 : 4.16 ; 1.1.4 : 24.12 ;
15.28.pr. : 112.5 1.1.5 : 24.2 ; 1.2.1 : 4.12, 235.3 ; 1.2.3 : 24.33, 234.3 ;
17.13.6 (cit.) : 67.10, 104.7 1.2.5 : 24.47 ; 1.3.4 : 235.5 ; 1.3.5 : 316.7 ; 1.3.8 :
305.10 ; 1.4.4 : 104.4 ; 1.5.3 : 20.7 ; 1.6.1-2 : 24.43 ;
CAECILIUS STATIUS (éd. Ribbeck)
1.6.3 : 210.13 ; 1.6.4 : 333.2 ; 1.7.1 : 45.7, 321.7 ;
28 R. (= Cic., Cato 25) : 45.34 ; 175 R. (= Cic., Cato 1.7.3 : 28.1 ; 1.8.3 : 47.2 ; 1.8.4 : 157.21 ; 1.9.3 : 317.8,
25) : 216.24 ; 177 R. (= Don., Ad Andr. IV, 5, 10) : 333.3 ; 1.11.6 : 96.5 ; 1.12.2 : 282.25 ; 1.13.1 : 216.14 ;
133.23 1.13.3 : 154.8 ; 1.13.3-14.6 : 211.1 ; 1.14.1 : 235.1 ;
CATON L’ANCIEN 1.14.4 : 16.11 ; 1.15.2 : 280.6 ; 1.15.5 : 282.9 ; 1.16.1 :
206.12, 235.2 ; 1.16.2 : 24.26 ; 1.17.6 : 24.13 ; 1.18.1 :
Ad M. f. (éd. Jordan) 350.4 ; 1.20.5 : 316.28 ; 1.22.5 : 297.3 ; 1.23.2 : 24.42 ;
fr. 10 J. (= Sén., Ep. 94.27) : 294.12 1.24.1 : 185.8 ; 1.26.2 : 235.4 ; 1.26.3 : 22.16 ; 1.26.6 :
Agr. 62.9 ; 1.27.2 : 210.5 ; 1.27.4 : 115.22 ; 1.28.3 : 4.15,
5.7 : 234.1 245.3 ; 1.30.2 : 6.13 ; 1.30.5 : 14.17 ; 1.31.11 : 54.11 ;
fr. 7 Speranza (= Col., 11.1.26) : 214.3 1.31.12 : 333.1 ; 1.32.2 : 103.5 ; 1.34.2 : 293.2 ;
Mor. (éd. Jordan) 1.36.1 : 323.5 ; 1.36.1-4 : 210.12 ; 1.36.6 : 210.15 ;
fr. 3 J. (= Gell., 11.2.6) : 154.4 1.37.1 : 24.3 ; 1.39.1 : 350.27 ; 1.39.6 : 71.11 ; 1.40.1-
Or. (éd. Malcovati) 6 : 212 ; 1.40.4 : 293.3 ; 1.40.15 : 324.2 ; 1.42.3 :
fr. 58 M. (= Gell., 10.3.17) : 242.11 ; 169 M. (= Gell., 54.10 ; 1.42.4 : 300.5 ; 1.43.6-7 : 86.7 ; 1.44.2 : 210.9 ;
6.3.50) : 37.21 1.46.1 : 24.51, 234.4 ; 1.46.2 : 246.6 ; 1.46.4 : 16.24 ;
1.47.2 : 244.14 ; 1.47.6 : 251.17 ; 1.48.2 : 24.46 ;
CATULLE 1.48.3 : 22.21 ; 1.51.1 : 300.6 ; 1.52.7 : 14.11, 235.6
39.16 : 279.19 2.1.1 : 51.5, 209.5, 316.10, 317.3 ; 2.1.3 : 24.5,
272.10 ; 2.3.2 : 24.14 ; 2.3.5 : 65.9 ; 2.5.1 : 316.23 ;
CELSE 2.5.3 : 284.36 ; 2.5.4 : 117.13, 120.14 ; 2.5.6 : 24.29 ;
2.10.17 : 142.8 2.6.3 : 3.11, 304.1 ; 2.9.2 : 273.6 ; 2.9.4-5 : 154.20 ;
494 Maîtrise du latin par la pratique

2.10.4 : 269.17 ; 2.10.4-11.1-2 : 279.30 ; 2.11.5 : Ad Br.


52.18 ; 2.12.2 : 8.10 ; 2.15.4 : 323.9 ; 2.17.1 : 185.6 ; 1.3.3 (866) : 209.7 ; 1.13.2 (927) : 84.5 ; 1.15.3
2.17.2 : 6.17 ; 2.20.1 : 216.20 ; 2.20.3 : 222.23 ; (933) : 196.5 ; 1.15.5 (933) : 326.18 ; 1.16.10 (937) :
2.20.4 : 329.16 ; 2.21.2 : 272.6 ; 2.24.3 : 312.7 ; 63.1, 328.24
2.26.2 : 305.13 ; 2.29.5 : 14.20 ; 2.32.1-2 : 210.17 ; Arch.
2.32.2 : 235.7 ; 2.33.5 : 282.18 ; 2.35.4 : 333.4
4 : 117.5 ; 6 : 20.1, 24.17, 157.7 ; 13 : 350.23 ; 14 :
3.6.1 : 215.19, 235.8 ; 3.6.2 : 215.17 ; 3.10.3 : 324.5, 345.3 ; 15 : 48.9 ; 17 : 161.8, 252.11, 319.5 ;
279.18 ; 3.12.5 : 171.4 ; 3.13.3-6 : 133.19 ; 3.26.3 : 18 : 41.7, 133.7 ; 19 : 41.11, 350.30 ; 20 : 190.6,
115.24, 243.5 297.2 ; 21 : 328.3 ; 22 : 334.9 ; 24 : 16.16, 186.8 ; 25 :
4.1.7 : 304.4 ; 4.2.1 : 245.24, 323.21 ; 4.2.3 : 45.9 ; 62.14 ; 27 : 295.4 ; 31 : 294.1
4.3.3 : 300.7 ; 4.5.2 : 80.18 ; 4.14.2 : 88.17 ; 4.15.4 :
316.31 ; 4.20.4 : 8.28, 323.11 ; 4.22.1 : 235.9 ; 4.24.1 : Att.
2.11 ; 4.24.4 : 245.4 ; 4.25.3 : 28.2 ; 4.25.6 : 305.19 ; 1.2.2 (11) : 236.2 ; 1.5.1 (2) : 84.19 ; 1.8.1 (4) :
4.26.2 : 234.5 ; 4.29.1 : 80.1 ; 4.34.3 : 242.9 ; 4.35.1 : 300.12 ; 1.8.3 (4) : 1.7 ; 1.9.1 (5) : 350.10 ; 1.9.2 (5) :
24.48 34.16 ; 1.12.4 (17) : 33.18 ; 1.16.14 (22) : 71.8, 76.2 ;
5.1.2 : 294.4 ; 5.3.6 : 127.10 ; 5.6.5 : 98.3 ; 5.8.5-6 : 1.16.5 (22) : 71.7 ; 1.17.2 (23) : 82.6 ; 1.17.6 (23) :
28.3 ; 5.9.1 : 133.17 ; 5.13.6 : 24.11 ; 5.14.2 : 18.5 ; 2.9 ; 1.17.9 (23) : 324.17 ; 1.18.1 (24) : 272.9 ; 1.18.3
5.16.4 : 304.15 ; 5.18.1 : 20.16 ; 5.19.1 : 20.14 ; 5.27.1- (24) : 288.4 ; 1.20.7 (26) : 16.13
11 : 211.2 ; 5.28.6 : 267.11 ; 5.30.1 : 310.11 ; 5.34.2 : 2.1.1 (27) : 216.5 ; 2.1.3 (27) : 235.17 ; 2.1.12 (27) :
24.6, 117.17 ; 5.39.2 : 207.15 ; 5.39.4 : 221.14 ; 210.8 ; 2.5.1 (32) : 28.7 ; 2.5.2 (32) : 279.4 ; 2.10 (38) :
5.40.1 : 206.9 ; 5.40.7 : 161.11, 166.3 ; 5.43.6 : 157.4 ; 86.12, 245.6 ; 2.14.2 (41) : 310.10 ; 2.15.2 (42) :
5.44.14 : 84.7, 305.12 ; 5.47.4 : 98.5 ; 5.49.6 : 279.27 ; 163.20 ; 2.18.3 (45) : 210.3 ; 2.18.4 (45) : 107.9,
5.52.2 : 301.14 ; 5.53.6-7 : 210.16 ; 5.58.1 : 24.30 ; 323.4 ; 2.19.3 (46) : 71.4 ; 2.20.2 (47) : 319.16 ; 2.20.5
5.58.4 : 335.9 (47) : 98.2
6.1.2-3 : 107.21 ; 6.5.3 : 222.18 ; 6.8.1 : 100.2, 3.5 (59) : 86.2 ; 3.10.3 (67) : 243.1, 324.19 ; 3.13.1
112.9 ; 6.11.3 : 189.19 ; 6.12.1 : 112.7, 120.3, 234.6 ; (71) : 312.15 ; 3.15.4 (73) : 300.14 ; 3.18.1 (76) :
6.13.2 : 16.20 ; 6.13.4 : 333.5 ; 6.13.8 : 157.11 ; 234.9 ; 3.24.1 (85) : 98.7 ; 3.24.2 (85) : 161.18
6.14.1 : 321.4 ; 6.16.2 : 280.29 ; 6.17.3 : 206.11 ; 4.1.5 (90) : 304.10 ; 4.2.5 (91) : 282.24 ; 4.3.1 (92) :
6.18.1 : 350.9 ; 6.23.7 : 196.1 ; 6.29.4 : 157.2 ; 6.30.2 : 333.11 ; 4.4.1 (99) : 277.15 ; 4.15.6 (142) : 279.5
317.6 ; 6.31.5 : 282.17 ; 6.35.8 : 2.14, 22.19 ; 6.36.1-2 : 5.1.1 (183) : 102.8 ; 5.5.1 (187) : 279.15 ; 5.7 (189) :
188.1 ; 6.37.4 : 157.14 ; 6.37.6 : 20.13 ; 6.37.9 : 51.6 ; 240.1 ; 5.9.1 (195) : 186.4 ; 5.14.1 (203) : 115.33 ;
6.39.3 : 191.6 ; 6.44.3 : 300.8 5.20.1 (228) : 14.14 ; 5.20.6 (228) : 28.8
7.1.3 : 272.7 ; 7.4.2 : 24.21 ; 7.15.3 : 251.11 ; 7.17.3 : 6.1.7 (245) : 63.6 ; 6.2.1 (258) : 142.4 ; 6.2.10 (258) :
235.10 ; 7.20.11 : 317.2 ; 7.21.2 : 96.3 ; 7.22.1 : 28.9 ; 6.9.5 (279) : 20.6
173.14 ; 7.27.1 : 350.28 ; 7.32.3 : 321.9 ; 7.33.2 : 7.7.7 (295) : 161.2 ; 7.11.3 (301) : 333.12 ; 7.11.4
24.35 ; 7.34.2 : 24.55 ; 7.36.1 : 96.11 ; 7.38.10 : 333.6 ; (301) : 51.14 ; 7.13.1 (307) : 8.34 ; 7.17.2 (316) :
7.40.4 : 60.8, 300.9 ; 7.47.1 : 297.6, 323.15 ; 7.54.2 : 344.4 ; 7.17.5 (316) : 94.7 ; 7.21.2 (321) : 244.16 ;
28.4 ; 7.56.4 : 2.3 ; 7.60.2 : 14.10 ; 7.70.6 : 52.27 ; 7.22.2 (322) : 234.10
7.72.3 : 8.26, 18.1 ; 7.77.5 : 288.1 ; 7.78.1 : 96.13 ; 8.3.1 (337) : 127.2 ; 8.3.3 (337) : 8.11 ; 8.7.2 (341) :
7.79.3 : 1.2 ; 7.81.3 : 319.8 ; 7.82.1 : 234.7 ; 7.83.1 : 342.6 ; 8.9.1 (395) : 245.7 ; 8.9.2 (395) : 329.34 ;
235.11 ; 7.88.1-3 : 28.5 ; 7.88.3 : 24.44 ; 7.88.6 : 8.11.1 (349) : 82.21 ; 8.11b.3 (330) : 159.6 ; 8.12b.1
235.12 ; 7.89.5 : 157.18 (328) : 103.1 ; 8.14.1 (355) : 321.3
[CÉSAR] 9.2a.1 (365) : 235.18 ; 9.2a.2 (365) : 10.20 ; 9.6.3
(375) : 234.11, 293.8 ; 9.9.2 (379) : 316.29 ; 9.10.1
BAfr.
(380) : 28.10 ; 9.14.2 (389) : 222.14
29.1 : 321.6
10.4.5 (402) : 293.6 ; 10.4.7 (402) : 210.2 ; 10.8.8
BAl. (412) : 49.18 ; 10.10.1 (416) : 186.2 ; 10.12a.3 (419) :
33.1-2 : 221.1 ; 60.3 : 94.2 293.5 ; 10.16.3 (423) : 29.1
BG 11.6.1 (436) : 49.4, 340.9 ; 11.6.2 (436) : 49.5 ;
8.49.3 : 214.7 ; 8.51.2 : 232.7 11.6.3 (436) : 14.12 ; 11.6.5 (436) : 45.18 ; 11.6.7
(436) : 49.6 ; 11.7.2 (438) : 244.3 ; 11.7.6 (438) :
CICÉRON 102.20 ; 11.10.2 (441) : 243.20 ; 11.11.2 (442) :
Ac. 252.6 ; 11.13.5 (444) : 65.1 ; 11.15.3 (446) : 67.6 ;
1.1 : 203.2 ; 1.4 : 221.17 ; 1.16 : 284.20 ; 1.25 : 11.22.2 (460) : 324.6 ; 11.23.1 (452) : 210.1
107.17 12.1.1 (560) : 117.7 ; 12.12.2 (598) : 154.6 ; 12.18.1
2.18 : 190.18 ; 2.20 : 244.5 ; 2.21 : 8.3 ; 2.84 : 37.19 ; (592) : 240.13 ; 12.24.1 (602) : 88.12 ; 12.26.1 (604) :
2.96 : 49.19 ; 2.104 : 328.13 ; 2.105 : 37.18 62.6 ; 12.27.2 (605) : 244.18
Index des sources 495

13.1.3 (640) : 6.21 ; 13.20.4 (676) : 20.18 ; 13.21a.4 3.20 : 48.4 ; 3.21 : 189.8, 209.3 ; 3.22 : 56.10 ; 3.28 :
(675) : 324.13 ; 13.24.2 (681) : 48.8 ; 13.26.2 (630) : 140.9 ; 3.29 : 133.1, 161.7, 236.9
161.3 ; 13.28.2 (643) : 293.7 4.1 : 4.4 ; 4.6 : 213.7, 280.16 ; 4.9 : 339.2 ; 4.10 :
14.9.1 (728) : 316.34 ; 14.9.2 (728) : 29.2 ; 14.13b.1 329.25 ; 4.19 : 12.4, 343.3 ; 4.20 : 115.1 ; 4.21 : 43.1
(733) : 107.8 ; 14.14.1 (735) : 10.22 ; 14.18.3 (742) : Cato
103.7 ; 14.20.3 (743) : 329.2 2 : 16.2, 296.8 ; 3 : 8.8 ; 4 : 6.14, 140.3 ; 5 : 82.4 ; 7 :
15.1.5 (746) : 133.4 ; 15.3.1 (749) : 96.12 ; 15.6.3 312.5 ; 10 : 267.2 ; 12 : 173.12, 245.9, 335.15 ; 13 :
(761) : 94.8 ; 15.9.2 (762) : 84.9 ; 15.13a.1 (817) : 47.12, 195.8, 220.15 ; 14 : 334.13 ; 18 : 115.9, 234.13,
300.13 243.18 ; 21 : 154.3 ; 22 : 159.13 ; 24 : 185.9 ; 25 (cit.) :
16.2.4 (793) : 157.13, 235.15 ; 16.6.1 (799) : 24.58 ; 45.34, 216.24 ; 31 : 84.15, 100.15 ; 33 : 207.1, 300.18 ;
16.7.3 (804) : 329.31 ; 16.8.2 (818) : 86.3, 235.16 ; 38 : 280.4, 300.19 ; 46 : 183.3 ; 50 : 196.4, 221.6 ; 52 :
16.13.1 (823) : 171.9 ; 16.15.1 (826) : 100.16 ; 350.20 ; 53 : 18.8 ; 55 : 221.24, 339.12 ; 56 : 16.21,
16.16.16 (784) : 54.6 100.8, 210.4 ; 59 : 288.7, 296.13 ; 60 : 65.12 ; 64 :
Balb. 301.34 ; 65 : 316.27 ; 66 : 149.23, 186.9, 245.10 ; 67 :
1 : 341.8 ; 34 : 2.8 ; 64 : 60.19 154.12 ; 68 : 8.21, 56.5, 246.8, 333.14 ; 69 : 295.15,
Brut. 328.14, 333.15 ; 70 : 154.13, 159.10, 213.2 ; 72 :
1 : 8.19, 335.11 ; 3 : 133.11, 305.9 ; 25 : 39.11 ; 26 : 196.5 ; 78 : 271.14 ; 81 : 271.4 ; 82 : 301.29 ; 83 :
240.12 ; 27 : 173.13 ; 33 : 251.16 ; 39 : 188.5 ; 40 : 102.1, 214.2, 301.17 ; 84 : 140.13
22.13 ; 61 : 293.9 ; 65 : 213.10 ; 70 : 171.22 ; 71 : Clu.
100.6, 190.19, 235.19 ; 72 : 115.17, 120.9 ; 79 : 3 : 84.6 ; 9 : 252.23 ; 18 : 235.23 ; 57 : 173.4, 301.9 ;
321.10 ; 81 : 333.13 ; 84 : 80.22 ; 89 : 251.7, 272.12 ; 65 : 30.1 ; 125 : 272.3 ; 126 : 16.7 ; 140 : 127.7 ; 146 :
103 : 18.9, 43.5, 300.15 ; 110 : 6.9 ; 121 : 52.15 ; 126 : 177.2, 235.22 ; 158 : 6.12
243.6 ; 128 : 213.14 ; 140 : 252.10, 329.22 ; 142 : De or.
240.22 ; 145 : 8.9 ; 151 : 251.12 ; 160 : 22.8 ; 197 : 1.2 : 267.3 ; 1.6 : 279.28 ; 1.13 : 1.3 ; 1.15 : 289.5 ;
39.14 ; 204 : 8.5 ; 207 : 304.8 ; 216 : 304.9, 312.3 ; 1.19 : 271.18, 297.8, 297.12 ; 1.30 : 342.8 ; 1.31 :
233 : 280.3 ; 268 : 288.5 ; 277 : 14.7 ; 278 (cit.) : 220.4 ; 1.34 : 33.19 ; 1.37 : 246.5 ; 1.47 : 82.19 ; 1.51 :
154.2 ; 287 : 29.3 ; 302 : 244.13 ; 306 : 8.2 ; 309 : 280.17 ; 1.66 : 269.14 ; 1.82 : 188.2 ; 1.126 : 344.2 ;
310.12 ; 314-316 : 22.10 ; 315 : 328.7 ; 322 : 336.6 ; 1.150 : 280.31 ; 1.190 : 235.24 ; 1.195 : 163.10 ;
323 : 267.4 ; 325 : 267.1 ; 326 : 8.27 ; 328 : 1.13 ; 1.199 : 269.7 ; 1.219 : 333.16 ; 1.226 : 284.23 ; 1.231 :
329 : 183.7 ; 333 : 282.8 251.23 ; 1.232 : 316.33 ; 1.243 : 2.2
Caec. 2.13 : 305.5 ; 2.15 : 56.4, 115.10 ; 2.17 : 323.18 ;
7 : 173.10 ; 16 : 47.5 ; 23 : 336.16 ; 31 : 244.23 ; 79 : 2.23 : 102.22 ; 2.24 : 112.14, 171.19, 293.10, 329.28 ;
234.12 ; 94 : 279.7 2.30 : 300.20 ; 2.56 : 280.35 ; 2.62 : 62.3 ; 2.75 :
Cael. 329.38 ; 2.108 : 280.19 ; 2.122 : 221.3 ; 2.131 :
14 : 12.2 ; 34 : 24.16 ; 42 : 3.12 ; 59 : 280.13 ; 60 : 127.12 ; 2.134 : 88.14 ; 2.156 : 159.3, 288.8 ; 2.157 :
350.32 214.9 ; 2.170 (cit.) : 149.22 ; 2.175 : 329.24 ; 2.180 :
221.10 ; 2.190 : 189.7 ; 2.191 : 350.12 ; 2.195 : 115.8 ;
Catil.
2.217 : 56.12 ; 2.226 : 45.22 ; 2.230 : 350.18 ; 2.235 :
1.1 : 48.2, 86.1, 334.12 ; 1.2 : 28.11, 39.4, 102.17,
221.11 ; 2.239 : 340.11 ; 2.261 : 177.5 ; 2.271 :
289.9 ; 1.3 : 80.19, 335.7, 350.29 ; 1.4 : 12.7, 96.10 ;
350.35 ; 2.272 : 280.12 ; 2.278 : 117.14, 195.2 ; 2.280 :
1.5 : 45.1, 334.2 ; 1.6 : 107.6, 334.8 ; 1.7 : 215.22,
34.14 ; 2.287 : 107.22 ; 2.289 : 213.21, 280.23 ; 2.364 :
284.10, 350.33 ; 1.8 : 190.2, 300.16, 326.10, 329.27 ;
8.32
1.9 : 6.6, 30.2, 96.4, 243.7 ; 1.10 : 16.3, 133.9, 159.11,
3.10 : 284.41 ; 3.17 : 220.9 ; 3.39 : 215.14 ; 3.52 :
245.8, 289.10 ; 1.11 : 82.11, 117.3 ; 1.12 : 326.9 ;
269.6 ; 3.58 : 267.5 ; 3.75 : 350.21 ; 3.87 : 246.1 ;
1.13 : 16.4, 100.3, 334.25 ; 1.15 : 45.25 ; 1.16 : 30.3,
3.99 : 280.10 ; 3.129 : 195.8 ; 3.137 : 221.13 ; 3.155 :
48.3 ; 1.18 : 154.23 ; 1.19 : 8.16 ; 1.20 : 34.3 ; 1.21 :
215.25 ; 3.174 : 291.5 ; 3.178 : 102.21 ; 3.184 : 10.16 ;
112.17 ; 1.22 : 236.17, 252.3, 341.11 ; 1.26 : 189.10 ;
3.188 : 333.17 ; 3.214 (cit.) : 43.7
1.28 : 335.4 ; 1.29 : 140.10, 279.3 ; 1.30 : 341.1 ;
1.31 : 149.18 ; 1.32 : 20.11, 34.1, 284.32 Dei.
2.1 : 304.16 ; 2.3 : 288.6 ; 2.6 : 22.17, 279.6 ; 2.10 : 7 : 293.11 ; 14 : 316.12 ; 30 : 328.19 ; 34 : 189.12
10.1, 284.1 ; 2.11 : 300.17 ; 2.12 : 22.6, 316.1 ; 2.13 : Div.
22.2, 84.18 ; 2.15 : 159.2 ; 2.16 : 60.1 ; 2.17 : 10.4, 1.11 : 240.23, 333.18 ; 1.24 : 329.30 ; 1.47 : 295.2 ;
84.4, 243.17, 343.4 ; 2.18 : 133.3 ; 2.19 : 16.9 ; 2.20 : 1.49 : 52.19 ; 1.56 : 94.6, 196.8, 316.20 ; 1.62 : 67.7 ;
107.1 ; 2.21 : 24.22 ; 2.28 : 18.7 ; 2.29 : 8.17, 16.5, 1.63 : 271.10 ; 1.74 : 293.12 ; 1.83 : 329.40 ; 1.95 :
295.1 190.22 ; 1.101 : 54.5, 196.7 ; 1.102 : 34.4 ; 1.112 : 52.3
3.2 : 297.5 ; 3.3 : 88.6, 284.9, 326.1 ; 3.5 : 84.2 ; 2.2 : 215.20 ; 2.5 : 60.14 ; 2.12 : 102.18 ; 2.22 :
3.10 : 284.33 ; 3.11 : 235.20, 326.7 ; 3.12 : 60.5, 149.27 ; 2.23 : 203.18 ; 2.25 : 82.20, 154.29 ; 2.31 :
84.12 ; 3.16 : 350.37 ; 3.17 : 235.21 ; 3.18 : 140.12 ; 102.10 ; 2.41 : 329.9 ; 2.49 : 161.20 ; 2.50 : 273.8 ;
496 Maîtrise du latin par la pratique

2.51 : 103.2, 288.9 ; 2.52 : 338.1 ; 2.60 : 222.19 ; 11.13.2 (880) : 56.6 ; 11.14.3 (914) : 154.26 ;
2.81 : 189.18 ; 2.90 : 4.2, 4.3 ; 2.91 : 52.24 ; 2.117 : 11.20.1 (898) : 246.11 ; 11.28.1 (815) : 16.18
251.8 ; 2.118 : 22.12 ; 2.125 : 189.22 ; 2.127 : 34.6 ; 12.2.1 (809) : 215.18 ; 12.2.2 (809) : 343.8 ; 12.4.2
2.146 : 223.6 ; 2.148 : 215.6 (844) : 235.25 ; 12.9.1 (922) : 179.11 ; 12.14.1 (901) :
Div. Caec. 316.5 ; 12.17.2 (504) : 94.11 ; 12.19.2 (570) : 246.12
1 : 103.3, 304.14 ; 14 : 179.15 ; 21 : 340.12 ; 33 : 13.9.1 (236) : 280.34 ; 13.57.2 (253) : 10.14 ; 13.62.1
65.5 ; 39 : 33.20 ; 44 : 142.2 ; 46 : 238.1 ; 48 : 243.14 ; (238) : 171.25 ; 13.63.1 (250) : 104.3 ; 13.73.1 (523) :
51 : 243.16 ; 54 : 319.7 ; 56 : 242.8 ; 60 : 243.10 ; 70 : 82.3
329.1 14.2.1 (79) : 154.30 ; 14.2.3 (79) : 71.10 ; 14.4.1
Dom. (63) : 43.6, 240.8 ; 14.4.2 (63) : 24.45 ; 14.4.5 (63) :
141 : 333.19 140.11 ; 14.5.1 (280) : 98.1 ; 14.7.2 (426) : 154.1 ;
14.8 (446bis) : 107.4, 246.9 ; 14.16 (440bis) : 29.4 ;
Fam.
14.18.1-2 (303) : 94.12 ; 14.23.1 (456) : 52.10
1.1.1 (94) : 293.13 ; 1.3.1 (96) : 280.32 ; 1.6.1 (103) :
15.1.2 (217) : 323.7 ; 15.1.4 (217) : 329.36 ; 15.1.5
54.12 ; 1.7.10 (116) : 82.14 ; 1.9.18 (159) : 48.7 ;
(217) : 252.22, 343.5 ; 15.1.6 (217) : 37.2 ; 15.2.1
1.10.1 (160) : 107.25
(220) : 51.2 ; 15.2.3 (220) : 279.26 ; 15.4.1 (229) :
2.4.1 (173) : 293.14 ; 2.6.2 (175) : 207.9 ; 2.11.1
12.13 ; 15.4.11 (229) : 183.6 ; 15.7.1 (213) : 240.19 ;
(252) : 80.20, 88.11 ; 2.12.2 (265) : 37.1 ; 2.14.1
15.9.1 (215) : 8.12 ; 15.11.1 (270) : 190.1, 340.7 ;
(243) : 179.2 ; 2.16.3 (413) : 54.3, 133.14 ; 2.16.5
15.11.2 (270) : 65.10 ; 15.15.1 (458) : 49.3 ; 15.15.4
(413) : 48.13, 100.7 ; 2.17.1 (269) : 328.15 ; 2.17.3
(458) : 18.12, 43.3
(269) : 246.15
16.1.1 (282) : 48.6, 186.1 ; 16.1.2 (282) : 94.1, 102.6,
3.1.3 (178) : 293.15 ; 3.2.1 (182) : 10.5 ; 3.3.1 (190) :
102.9, 340.8 ; 16.1.3 (282) : 341.3 ; 16.8.2 (315) :
62.10 ; 3.4.2 (194) : 350.31 ; 3.8.7 (222) : 300.21 ;
242.4 ; 16.11.1 (299) : 60.12 ; 16.11.2 (299) : 14.4,
3.11.2 (267) : 186.3 ; 3.12.3 (272) : 52.21 ; 3.12.4
189.1 ; 16.12.1 (313) : 216.23 ; 16.12.6 (313) :
(272) : 238.2
252.24 ; 16.21.1 (802) : 234.15 ; 16.21.6 (802) : 159.8
4.4.1 (511) : 88.10 ; 4.4.4 (511) : 161.9 ; 4.7.1 (503) :
244.24 ; 4.7.2 (503) : 336.15 ; 4.9.2 (505) : 267.12 ; Fat.
4.9.3 (505) : 246.14 ; 4.10.2 (567) : 47.8 ; 4.13.2 19 : 333.21 ; 22 : 154.16 ; 38 : 328.2 ; 48 : 163.3
(498) : 275.9 ; 4.14.1 (574) : 16.19 ; 4.14.2 (574) : Fin.
329.23 ; 4.14.3 (574) : 82.2 1.14 : 235.28 ; 1.15 : 252.12 ; 1.23 : 236.5 ; 1.26 :
5.2.6 (14) : 171.24 ; 5.2.7 (14) : 10.3 ; 5.2.8 (14) : 296.7 ; 1.42 : 154.22 ; 1.43 : 189.3 ; 1.44 : 333.22 ;
301.16 ; 5.12.6 (112) : 252.2 ; 5.13.1 (566) : 96.2 ; 1.47 : 86.6 ; 1.58 : 333.23 ; 1.60 : 296.5 ; 1.62 : 246.4 ;
5.20.6 (298) : 100.18 ; 5.20.9 (298) : 20.20 ; 5.21.1 1.65 : 324.20 ; 1.66 : 240.6 ; 1.72 : 235.29, 267.10
(476) : 214.8 2.1 : 3.13 ; 2.12 : 235.30 ; 2.16 : 304.5 ; 2.24 :
6.1.1 (571) : 191.11, 303.6 ; 6.1.4 (571) : 223.8 ; 328.21 ; 2.28 : 329.6 ; 2.30 : 329.7 ; 2.40 : 213.8 ;
6.4.1 (582) : 246.13 ; 6.4.3 (582) : 3.8, 339.16 ; 6.5.1 2.43 : 333.24 ; 2.45 : 82.1 ; 2.53 : 74.2, 76.4 ; 2.55 :
(500) : 310.13 ; 6.5.2 (500) : 323.13 ; 6.6.5 (512) : 39.10, 316.35 ; 2.58 : 149.24 ; 2.64 : 291.12 ; 2.71 :
344.5 ; 6.6.6 (512) : 317.1 ; 6.6.10 (512) : 321.1 ; 142.1 ; 2.72 : 12.15 ; 2.77 : 41.8 ; 2.81 : 301.15,
6.13.1 (507) : 67.1 ; 6.22.1 (482) : 82.18 333.63 ; 2.85 : 232.5 ; 2.107 : 269.1 ; 2.111 : 221.15
7.1.1 (127) : 16.15, 65.7 ; 7.1.3 (127) : 252.19 ; 7.1.4 3.3 : 339.4 ; 3.8 : 24.23 ; 3.9 : 344.8 ; 3.10 : 12.19,
(127) : 8.4 ; 7.3.3 (480) : 216.22 ; 7.6.2 (135) : 63.2 ; 336.14 ; 3.27 : 333.25 ; 3.59 : 284.17, 293.16 ; 3.62 :
7.8.2 (143) : 273.2, 321.2 ; 7.9.1 (148) : 86.4 ; 7.9.2 310.8 ; 3.64 : 49.14, 293.17, 300.22 ; 3.65 : 39.12 ;
(148) : 190.8 ; 7.10.3 (158) : 341.2 ; 7.10.4 (158) : 3.66 : 115.14, 269.10 ; 3.75 : 326.20
157.3 ; 7.12.2 (162) : 33.21 ; 7.17.3 (150) : 94.10 ; 4.1 : 173.7 ; 4.5 : 339.1 ; 4.7 : 41.10 ; 4.34 : 215.12 ;
7.20.1 (797) : 179.12 ; 7.23.4 (562) : 37.3, 238.3 ; 4.60 : 304.7, 329.39 ; 4.66 : 189.14, 295.13 ; 4.73 :
7.27.1 (941) : 103.8 ; 7.28.2 (495) : 28.12 ; 7.30.1 216.1
(714) : 63.3, 186.7 ; 7.32.3 (239) : 161.6, 166.1 5.5 : 49.11 ; 5.19 : 161.5 ; 5.25 : 284.18 ; 5.34 :
8.14.4 (274) : 220.16 ; 8.16.3 (405) : 343.6 303.5 ; 5.36 : 65.13 ; 5.38 : 51.3 ; 5.42 : 179.5 ; 5.43 :
9.1.1 (467) : 235.26 ; 9.1.2 (467) : 133.22 ; 9.2.2 214.10 ; 5.48 : 102.7 ; 5.50 : 186.11 ; 5.53 : 339.9 ;
(478) : 62.5 ; 9.2.4 (478) : 115.36 ; 9.3.2 (477) : 12.14 ; 5.57 : 104.9 ; 5.76 : 251.19, 344.3 ; 5.83 : 344.1 ;
9.6.1 (486) : 94.3, 284.30 ; 9.6.6 (486) : 10.19 ; 9.7.1 5.84 : 304.18 ; 5.85 : 100.13
(479) : 112.11, 120.5 ; 9.7.2 (479) : 251.13 ; 9.11.1
Flacc.
(615) : 232.1 ; 9.14.5 (739) : 284.4 ; 9.14.6 (739) :
5 : 343.1 ; 14 : 20.10 ; 20 : 324.7 ; 62 : 2.13, 284.22 ;
107.23, 280.21 ; 9.14.7 (739) : 304.3 ; 9.16.2 (487) :
76 : 37.9
319.13 ; 9.16.3 (487) : 12.18 ; 9.17.2 (502) : 291.3 ;
9.24.4 (841) : 235.27 ; 9.26.1 (522) : 115.19 Font.
10.4.3 (833) : 16.26 ; 10.6.3 (852) : 189.21 ; 10.11.3 17 : 244.9
(871) : 333.20 ; 10.13.2 (882) : 234.14 ; 10.20.2 (903) : Gall. (éd. Schoell)
173.11 ; 10.28.1 (845) : 243.12, 273.7 fr. 4 S. (= Cic., Brut. 278) : 154.2
Index des sources 497

Har. 232.6 ; 69 : 243.9 ; 72 : 140.5, 215.26 ; 74 : 316.3 ;


11 : 269.19 75 : 14.13, 284.12 ; 77 : 98.6, 335.8 ; 78 : 280.18 ; 80 :
Inv. 297.1 ; 81 : 60.15 ; 82 : 222.11 ; 83 : 334.15 ; 92 :
1.1 : 334.23 ; 1.3 : 80.3 ; 1.5 : 161.10, 166.2 ; 1.11 : 236.15, 328.6 ; 93 : 37.5 ; 98 : 244.6 ; 99 : 329.3 ;
246.18 ; 1.17 : 43.8, 251.14 ; 1.29 : 269.9 ; 1.55 : 101 : 300.25, 319.4 ; 103 : 350.1
210.6 ; 1.70 : 24.15, 312.21 ; 1.87 : 333.26 Mur.
2.41 : 323.17 ; 2.52 : 279.20 ; 2.122 : 14.3, 333.27 1 : 333.35 ; 2 : 115.37, 293.18 ; 4 : 84.16 ; 6 : 171.5 ;
Lael. 8 : 171.15, 329.13 ; 10 : 149.4 ; 21 : 334.10 ; 22 :
1 : 45.10, 280.26 ; 3 : 29.5 ; 4 : 8.13, 190.15, 190.17 ; 245.14, 323.3 ; 25 : 84.3, 340.1 ; 36 : 52.7 ; 46 : 104.8 ;
5 : 245.12 ; 6 : 271.15 ; 7 : 333.29 ; 9 : 300.24 ; 10 : 49 : 8.1 ; 51 : 133.12, 173.9 ; 55 : 74.4 ; 60 : 171.12,
102.14, 171.27, 267.7 ; 11 : 39.9, 161.14, 166.5, 338.3, 175.3 ; 61 : 328.20 ; 65 : 34.7, 112.3 ; 67 : 340.2 ; 75 :
340.6 ; 12 : 102.13, 115.13 ; 13 : 333.28 ; 14 : 115.16, 34.9 ; 76 : 82.16, 336.4 ; 80 : 215.16, 334.3, 334.17 ;
173.6 ; 17 : 8.29, 245.11, 279.29 ; 18 : 157.6 ; 19 : 81 : 339.11 ; 84 : 329.33 ; 86 : 341.9 ; 88 : 74.3, 216.3
252.18 ; 21 : 10.2 ; 22 : 163.1, 171.14, 171.16 ; 23 : Nat.
190.5, 240.21, 271.1, 339.14 ; 24 : 323.12 ; 27 : 88.7 ; 1.6 : 271.3 ; 1.10 : 293.19 ; 1.12 : 189.15 ; 1.26 : 1.6 ;
28 : 24.18, 133.13, 335.14 ; 29 : 140.4 ; 31 : 18.14 ; 1.49 : 8.30 ; 1.60 : 213.16 ; 1.65 : 94.5 ; 1.66 : 280.24 ;
39 : 291.4 ; 41 : 102.2, 300.23 ; 44 : 279.16 ; 47 : 1.71 : 82.15 ; 1.87 : 329.37 ; 1.88 : 37.20 ; 1.95 : 69.5,
39.24, 52.22 ; 48 : 252.15 ; 51 : 336.19 ; 52 : 140.20 ; 103.10, 245.15 ; 1.121 : 163.12, 291.13, 296.10, 305.6
54 : 2.4, 103.4, 157.8 ; 55 : 127.8 ; 56 : 252.26, 2.2 : 235.32 ; 2.8 : 222.7 ; 2.9 : 269.16 ; 2.49 :
301.18 ; 57 : 336.5 ; 62 : 295.10 ; 64 : 43.9, 220.21 ; 235.33 ; 2.52 : 22.11 ; 2.75 : 245.16 ; 2.77 : 333.36 ;
65 : 312.1 ; 67 : 301.4 ; 71 : 48.22, 223.2 ; 78 : 60.10 ; 2.88 : 251.24 ; 2.92 : 8.31 ; 2.120 : 127.5 ; 2.124 :
82 : 177.3 ; 85 : 240.9 ; 86 : 189.5 ; 87 : 334.1 ; 88 : 335.16 ; 2.127 : 18.18, 271.21 ; 2.129 : 115.30 ; 2.132 :
10.17, 183.1 ; 89 : 350.6 ; 90 : 140.16 ; 91 : 333.30 ; 213.19 ; 2.148 : 209.4 ; 2.150 : 215.11 ; 2.153 :
92 : 333.31 ; 97 : 161.15, 166.6 ; 99 : 186.6, 280.30, 235.31 ; 2.154 : 80.4 ; 2.167 : 329.18
339.13 ; 100 : 289.7 ; 102 : 280.15 ; 103 : 238.12 3.1 : 25.14, 216.15 ; 3.3 : 323.14 ; 3.7 : 301.26 ; 3.17 :
Leg. 84.8 ; 3.30 : 191.3 ; 3.55 : 24.53 ; 3.75 : 37.6 ; 3.83 :
1.5 : 133.24, 291.2 ; 1.28 : 8.20 ; 1.33 : 206.10 ; 196.6 ; 3.88 : 240.3
1.40 : 222.5 ; 1.48 : 154.27 ; 1.49 : 301.25 ; 1.54 : Off.
333.32 ; 1.58 : 94.4 ; 1.60 : 213.17 1.6 : 334.22 ; 1.11 : 2.5 ; 1.19 : 291.8 ; 1.21 : 301.10 ;
2.2 : 207.6 ; 2.5 : 183.2 ; 2.11 : 49.16 ; 2.12 : 49.17 ; 1.33 : 275.8 ; 1.39 : 215.10 ; 1.41 : 34.13, 240.7 ; 1.42 :
2.14 : 291.1 ; 2.20 : 33.22 ; 2.29 : 215.1 ; 2.32 : 319.1 ; 102.12 ; 1.43 : 102.23, 104.1, 185.2, 291.9, 305.18 ;
2.41 : 238.9 ; 2.43 : 319.2, 333.33 ; 2.56 : 171.20 ; 2.58 1.46 : 301.12, 304.6 ; 1.48 : 215.28 ; 1.49 : 295.19,
(cit.) : 328.23 ; 2.65 : 245.13 301.35 ; 1.50 : 8.24 ; 1.51 : 8.15 ; 1.64 : 280.1 ; 1.65 :
3.1 : 39.23 ; 3.2 : 52.12, 252.13 ; 3.4 : 28.13 ; 3.5 : 216.17 ; 1.66 : 312.18 ; 1.68 : 319.15 ; 1.69 : 189.2 ;
48.12, 107.20, 190.13, 341.4 ; 3.8 : 34.2 ; 3.19 : 1.73 : 115.26 ; 1.74 : 214.1 ; 1.76 : 20.15 ; 1.81 : 4.11 ;
186.13 ; 3.30 : 336.18 ; 3.33 : 24.32 ; 3.40 : 236.18 ;
1.84 : 291.10 ; 1.88 : 8.18, 16.1, 142.3 ; 1.89 : 60.16,
3.42 : 323.10 ; 3.45 : 6.2
216.11, 216.12 ; 1.90 : 171.7 ; 1.91 : 252.9 ; 1.94 :
Leg. agr. 207.10 ; 1.98 : 279.36 ; 1.99 : 267.13, 301.24 ; 1.100 :
2.9 : 243.19 ; 2.16 : 88.18, 149.15 ; 2.22 : 280.25 ; 149.10 ; 1.105 : 213.6, 213.15, 289.13 ; 1.109 :
2.25 : 30.6 ; 2.32 : 10.18 189.24 ; 1.110 : 301.1 ; 1.111 : 149.21 ; 1.114 : 295.3,
Lig. 301.2 ; 1.118 : 294.6 ; 1.122 : 112.18 ; 1.129 : 312.4 ;
14 : 33.23 ; 20 : 295.18 ; 24 : 203.16, 232.16 ; 38 : 1.131 : 344.11 ; 1.136 : 60.18, 183.13 ; 1.139 : 284.39 ;
214.5 1.146 : 80.21 ; 1.147 : 3.6, 328.8 ; 1.151 : 154.18 ;
Marc. 1.155 : 183.14
17 : 203.8 2.11 : 24.54 ; 2.20 : 2.12 ; 2.22 : 295.17 ; 2.25 :
Mil. 221.5 ; 2.26 : 289.8 ; 2.35 : 235.34 ; 2.43 : 157.12,
1 : 98.4, 317.4 ; 7 : 284.5 ; 9 : 310.2 ; 10 : 334.14 ; 157.15, 294.13 ; 2.46 : 324.14 ; 2.63 : 252.7 ; 2.71 :
11 : 24.34, 52.17 ; 13 : 329.8 ; 13 : 338.6 ; 17 : 37.15 ; 195.6 ; 2.76 : 246.17 ; 2.79 : 335.12
18 : 310.3 ; 19 : 310.4 ; 20 : 284.6 ; 21 : 284.7, 3.3 : 45.33 ; 3.22 : 80.6, 341.10 ; 3.24 : 2.7 ; 3.38 :
300.26 ; 23 : 84.28 ; 28 : 115.12, 120.7, 338.7, 343.2 ; 294.5 ; 3.41 : 209.2 ; 3.42 : 10.21 ; 3.46 : 350.7 ; 3.47 :
29 : 284.8 ; 30 : 310.5, 338.5 ; 34 : 334.16 ; 43 : 6.18, 350.22 ; 3.55 : 28.15 ; 3.56 : 335.17 ; 3.61 : 3.10 ;
213.18 ; 44 : 22.18, 117.8, 133.10, 210.7 ; 46 : 163.4, 3.68 : 350.17 ; 3.70 : 301.27 ; 3.74 : 112.16, 171.8,
333.34 ; 47 : 62.1, 71.6 ; 48 : 56.9 ; 49 : 222.17 ; 53 : 183.10 ; 3.82 : 159.4 ; 3.86 : 210.14 ; 3.100 : 28.14,
282.12 ; 54 : 22.3 ; 55 : 16.14 ; 56 : 56.11, 284.11 ; 57 : 65.14 ; 3.117 : 189.23 ; 3.118 : 3.7
71.1, 76.1 ; 57 : 316.6 ; 58 : 24.52 ; 59 : 133.20 ; 60 : Or.
107.2 ; 61 : 140.15, 334.11 ; 62 : 48.5 ; 63 : 216.7 ; 64 : 1 : 100.19 ; 4 : 271.13 ; 15 : 84.17 ; 22 : 291.15 ; 41 :
236.3 ; 65 : 52.6, 329.21 ; 66 : 6.15, 52.5, 336.17 ; 68 : 171.23 ; 51 : 328.5 ; 75 : 312.19 ; 104 : 104.6 ; 107 :
498 Maîtrise du latin par la pratique

271.5 ; 132 : 28.16, 334.19 ; 142 : 342.4 ; 151 : 207.2 ; 3.3.1 (149) : 244.19
186 : 289.3 ; 210 : 333.37 Quinct.
Par. 5 : 245.17 ; 9 : 179.3 ; 31 : 154.9 ; 81 : 300.28 ; 95 :
15 : 183.12 ; 49 : 282.6, 324.8 ; 51 : 3.5, 45.12, 45.27, 45.23
328.12 ; 52 : 207.8
Rab. Post.
Part. 3 : 280.33 ; 4 : 235.36 ; 21 : 163.16
34 : 8.22 ; 57 : 334.21 ; 78 : 24.19 ; 80 : 269.12
Red. Quir.
Phil.
2 : 284.34 ; 3 : 117.12, 213.11, 301.13 ; 4 : 177.4 ;
1.17 : 300.27 ; 1.25 : 280.20 ; 1.29 : 301.23
13 : 65.3, 244.8 ; 22 : 88.8
2.3 : 115.27 ; 2.8 : 267.6 ; 2.11 : 339.10 ; 2.19 :
350.5 ; 2.20 : 34.8 ; 2.23 : 328.18 ; 2.28 : 14.15 ; 2.30 : Red. sen.
251.18 ; 2.31 : 324.9 ; 2.37 : 3.4 ; 2.55 : 280.2, 334.18 ; 9 : 203.6 ; 14 : 215.4
2.56 : 243.2 ; 2.59 : 189.9 ; 2.60 : 235.35 ; 2.65 (cit.) : Rep.
271.2 ; 2.67 : 8.23 ; 2.71 : 88.15 ; 2.75 : 28.17 ; 2.99 : 1.1 : 269.18 ; 1.7 : 207.4 ; 1.8 : 62.13 ; 1.10 : 235.37 ;
29.6 ; 2.101 : 2.10 ; 2.113 : 335.3 ; 2.114 : 161.17, 1.11 : 296.6 ; 1.18 : 234.16 ; 1.29 : 94.13 ; 1.41 :
166.8, 215.8 ; 2.115 : 213.9 ; 2.118 : 244.12, 267.15 333.45 ; 1.67 : 300.29 ; 1.68 : 154.33, 316.16
3.22 : 189.16 ; 3.26 : 335.13 ; 3.33 : 115.7 2.2 : 289.14 ; 2.6 : 115.35 ; 2.12 : 207.11 ; 2.27 :
4.6 : 20.17 ; 4.9 : 3.1 ; 4.10 : 190.12, 252.16 245.18 ; 2.28 : 52.26 ; 2.50 : 333.46 ; 2.51 : 294.2
5.6 : 215.29, 340.3 ; 5.31 : 223.5 ; 5.42 : 329.15 ; 3.18 : 301.3 ; 3.43 : 52.23 ; 3.47 : 213.4
5.53 : 4.1, 333.41
6.2 : 282.1 ; 6.10 : 220.1 ; 6.17 : 312.17 ; 6.26 :
6.15 : 282.7 ; 6.18 : 252.14
336.8 ; 6.27 : 45.21
7.25 : 33.24 ; 7.26 : 107.16
8.8 : 269.3 ; 8.31 : 284.42 Rosc. Am.
9.2 : 157.20 5 : 65.17 ; 6 : 284.44 ; 8 : 190.23 ; 16 : 234.17, 277.2 ;
10.20 : 296.1 17 : 1.10, 149.29 ; 27 : 117.2 ; 29 : 41.3, 41.4 ; 41 :
11.36 : 104.2 235.38 ; 49 : 107.12 ; 50 : 28.20, 273.9 ; 56 : 235.39 ;
12.5 : 12.17 ; 12.7 : 251.5 ; 12.18 : 179.14 ; 12.22 : 67 : 301.11 ; 70 : 186.14 ; 74 : 30.7 ; 75 : 107.13 ; 78 :
333.38 ; 12.30 : 323.16 24.24 ; 80 : 24.41 ; 84 : 279.14 ; 86 : 252.5 ; 91 :
13.1 : 333.39 ; 13.14 : 304.11 ; 13.16 : 41.2, 47.3, 115.6 ; 92 : 235.40 ; 108 : 154.28 ; 117 : 28.19 ; 129 :
56.7 ; 13.48 : 244.11 333.47 ; 131 : 16.22, 183.8 ; 151 : 80.15 ; 154 : 34.5
14.6 : 342.1 ; 14.29 : 84.10 ; 14.32 : 14.1, 335.6 ; Rosc. com.
14.37 : 333.40 2 : 341.5 ; 31 : 301.5 ; 55 : 341.6
Pis. Sest.
14 : 203.3 ; 59 : 112.6, 120.2 ; 71 : 213.3 ; 85 : 22 : 29.7 ; 31 : 149.20 ; 42-45 : 43.10 ; 61 : 323.1 ;
221.22 ; 92 : 20.4, 273.5 62 : 235.41 ; 75 : 326.13 ; 84 : 127.13 ; 87 : 1.1 ; 90 :
Planc. 291.11 ; 100 : 115.23 ; 102 (cit.) : 159.1 ; 111 : 251.9 ;
65 : 84.13 ; 66 : 243.13 ; 80 : 154.21, 222.2, 280.11 ; 141 : 16.6 ; 143 : 14.9, 34.12, 209.1, 342.3
84 : 28.18 ; 90 : 333.42 ; 99 : 220.12 Sull.
Pomp. 30 : 157.9 ; 50 : 238.4, 333.48 ; 83 : 8.14
6 : 215.3, 216.18 ; 7 : 8.33, 22.14 ; 11 : 52.8 ; 12 :
Tim.
49.8 ; 14 : 221.19 ; 15 : 161.13, 269.20 ; 19 : 100.9,
140.24 ; 23 : 221.26 ; 27 : 37.13 ; 28 : 48.11 ; 29 : 10 : 321.8
213.5, 333.43 ; 31 : 341.7 ; 32 : 243.11, 324.10 ; 33 : Top.
49.10 ; 36 : 288.10 ; 38 : 293.20 ; 39 : 49.7, 88.5 ; 42 : 56 : 328.1
86.10, 100.4 ; 44 : 30.4, 304.2 ; 48 : 171.13 ; 50 : Tusc.
246.7 ; 56 : 333.44 ; 59 : 328.22 ; 63 : 102.11 ; 64 : 1.2 : 18.4 ; 1.3 : 18.6, 275.11 ; 1.4 : 203.14, 267.14 ;
216.21 ; 65 : 220.8 ; 68 : 100.14 ; 69 : 60.7 1.5 : 22.7 ; 1.6 : 80.10 ; 1.9 : 28.21, 207.16, 333.51 ;
Prov. 1.10 : 252.20 ; 1.11 : 333.49, 333.50 ; 1.12 : 329.10 ;
7 : 304.13 ; 24 : 329.12 ; 32 : 267.8 ; 33 : 295.7 1.16 : 236.7 ; 1.17 : 316.32 ; 1.30 : 33.25, 56.1 ; 1.31 :
Q. fr. 235.44 ; 1.39 : 296.2 ; 1.40 : 39.8 ; 1.41 : 303.1 ; 1.43 :
1.1.7 (30) : 336.12 ; 1.1.12 (30) : 173.3, 301.6 ; 289.11 ; 1.44 : 234.18 ; 1.49 : 163.8 ; 1.57 : 288.11 ;
1.1.23 (30) : 269.11 ; 1.1.38 (30) : 115.29 ; 1.2.4 (53) : 1.69 : 215.5 ; 1.70 : 4.24, 284.16 ; 1.71 : 240.4 ; 1.76 :
163.19 ; 1.3.1 (66) : 39.2 ; 1.3.5 (66) : 107.3, 133.15 ; 142.5, 154.19 ; 1.78 : 67.9 ; 1.79 : 47.10 ; 1.81 : 107.5 ;
1.3.9 (66) : 37.8, 238.6 1.82 : 54.9, 102.3 ; 1.83 : 334.24 ; 1.87 : 293.21 ; 1.88 :
2.1.1 (93) : 82.7 ; 2.8.1 (111) : 47.13 ; 2.9.3 (131) : 271.20 ; 1.90 : 282.22 ; 1.91 : 65.2 ; 1.93 : 222.8 ;
350.14 ; 2.10.2 (132) : 246.3 ; 2.11.5 (133) : 238.8 ; 1.94 : 163.7, 209.6 ; 1.99 : 328.10 ; 1.100 : 235.42 ;
2.12.1 (137) : 48.19 1.101 : 195.4, 196.3 ; 1.102 : 195.1, 195.3 ; 1.104 :
Index des sources 499

195.7 ; 1.107 : 235.43 ; 1.108 : 221.7 ; 1.113 : 316.9 ; 48.14, 179.10, 350.3 ; 4.124 : 71.9 ; 4.133 : 329.20 ;
1.114 : 52.11 ; 1.118 : 140.22, 277.17 ; 1.119 : 43.2 4.134 : 279.25 ; 4.143 : 236.19 ; 4.146 : 10.8
2.4 : 80.17 ; 2.11 : 336.11 ; 2.13 : 236.12 ; 2.14 : 5.1 : 100.5 ; 5.2 : 245.5 ; 5.3 : 71.3 ; 5.4 : 37.17,
37.14 ; 2.15 : 16.23, 350.34 ; 2.31 : 4.10 ; 2.34 : 3.2, 333.10 ; 5.5 : 69.7, 238.5 ; 5.16 : 1.8 ; 5.26 : 1.4 ; 5.27 :
333.52, 333.53 ; 2.36 : 272.4 ; 2.40 : 333.54 ; 2.45 : 24.31, 112.2, 120.1, 240.18 ; 5.68 : 328.25 ; 5.73 :
29.8 ; 2.50 (cit.) : 45.30 ; 2.53 : 342.2 ; 2.54 : 234.19 ; 48.21 ; 5.79 : 234.8 ; 5.80 : 12.1 ; 5.87 : 52.16 ; 5.89 :
2.56 : 133.18, 312.10 ; 2.57 : 8.6, 273.13 ; 2.58 : 18.3 ; 163.13 ; 5.91 : 115.3, 120.6 ; 5.97 : 115.31 ; 5.104 :
2.59 : 234.20 ; 2.61 : 45.2, 235.45, 269.2, 316.24 ; 244.7 ; 5.106 : 350.25 ; 5.109 : 251.6 ; 5.116 : 60.20 ;
2.64 : 133.21 ; 2.65 : 291.7 5.117 : 52.4 ; 5.119 : 10.6, 10.11 ; 5.121 : 190.3,
3.5 : 289.4 ; 3.8 : 324.18 ; 3.11 : 328.9 ; 3.14-15 : 191.9 ; 5.129 : 179.16 ; 5.140 : 191.1 ; 5.158 : 235.14 ;
291.16 ; 3.15 : 1.5, 207.3 ; 3.19 : 329.43 ; 3.27 : 52.25, 5.160 : 22.5 ; 5.161 : 28.6 ; 5.163 : 1.14 ; 5.169 :
221.16 ; 3.34 : 326.4 ; 3.35 : 207.5 ; 3.56 : 215.2 ; 350.16 ; 5.170 : 45.19 ; 5.188 : 216.8
3.69 : 301.19 ; 3.72 : 324.11 ; 3.73 : 45.29 ; 3.80 :
Q. CLAUDIUS QUADRIGARIUS (éd. Chassignet)
245.19
4.3 : 80.9 ; 4.14 : 6.8 ; 4.18 : 221.25 ; 4.43 : 24.50 ; fr. 58 Ch. (= Gell., 17.13.6) : 67.10, 104.7
4.44 : 196.2 ; 4.49 : 24.10, 235.46 ; 4.50 : 251.25 ; COLUMELLE
4.51 : 294.10 ; 4.52 : 30.5, 333.55 ; 4.55 : 56.8 ; 4.68 :
11.1.26 (cit.) : 214.3
333.56 ; 4.78 : 115.11, 242.10 ; 4.81 : 8.36 ; 4.84 :
216.9 CORNÉLIUS NÉPOS
5.7 : 52.1 ; 5.10 : 39.29 ; 5.12 : 45.26, 316.17 ; 5.15 : Ag.
333.57 ; 5.17 : 293.22 ; 5.32 : 282.15 ; 5.41 : 24.25 ; 1.2 : 80.2 ; 4.1 : 51.4 ; 6.1 : 179.6, 203.7
5.42 : 284.43 ; 5.54 : 338.2 ; 5.55 : 100.10 ; 5.57 :
Alc.
240.20, 333.58 ; 5.60 : 235.47 ; 5.61 : 300.31 ; 5.63 :
1.2 : 26.2 ; 3.2 : 20.5 ; 3.3 : 74.7 ; 3.4-5 : 80.16 ; 3.5 :
190.4, 303.4 ; 5.72 : 333.59 ; 5.74 : 336.9 ; 5.77 :
133.5 ; 4.3 : 82.8 ; 4.7 : 45.20 ; 6.1 : 284.14 ; 7.1 :
319.3 ; 5.81 : 12.6 ; 5.91 : 4.28 ; 5.92 : 173.2 ; 5.98 :
329.11 ; 7.4 : 323.6 ; 10.2 : 96.7
300.1 ; 5.103 : 288.12 ; 5.104 : 300.30 ; 5.105 : 133.8 ;
5.107 : 251.15 ; 5.115 : 221.27 ; 5.116 : 288.13 ; Arist.
5.118 : 34.10, 43.4, 74.6 1.1 : 305.8 ; 1.2 : 161.12, 166.4
Vat. Att.
2 : 154.31 ; 4 : 117.15 ; 5 : 235.48 ; 14 : 334.26 3.1 : 236.14 ; 3.2 : 65.4 ; 4.1 : 140.1 ; 4.2 : 296.12,
344.6 ; 6.2 : 161.1 ; 9.7 : 82.9, 84.24 ; 10.6 : 154.14 ;
1Verr. 11.5 : 329.32 ; 15.1 : 163.5 ; 17.1 : 51.12 ; 21.6 : 60.3 ;
12 : 140.14 ; 13 : 24.28 ; 19 : 269.4 ; 35 : 12.11 ; 41 : 22.4 : 24.38
344.7 ; 46 : 328.26 ; 122 : 251.2
Cat.
2Verr. 3.1-5 : 26.3
1.16 : 14.6 ; 1.17 : 71.5 ; 1.32 : 220.11 ; 1.36 : 282.2 ;
Chabr.
1.37 : 37.16 ; 1.41 : 288.2 ; 1.42 : 41.6 ; 1.56 : 232.3 ;
3.3 : 80.12
1.73 : 293.4 ; 1.76 : 289.1 ; 1.128 : 300.10 ; 1.136 :
220.13 ; 1.153 : 235.13 Cim.
2.14 : 115.34 ; 2.29 : 96.6 ; 2.37 : 62.4 ; 2.47 : 3.1 : 24.27 ; 3.1-4 : 26.5 ; 4.1 : 127.9
312.20 ; 2.49 : 190.7 ; 2.50 : 343.7 ; 2.58 : 243.3 ; Con.
2.73 : 279.11 ; 2.78 : 215.21 ; 2.97 : 284.19 ; 2.100 : 4.4 : 4.13 ; 4.5 : 216.19 ; 5.1 : 80.5
326.2 ; 2.102 : 183.15 ; 2.103 : 333.7 ; 2.134 : 103.6 ; Dat.
2.139 : 301.8 5.4 : 80.13 ; 6.1 : 316.30 ; 9.1 : 338.10 ; 9.2 : 210.10
3.17 : 82.13 ; 3.40 : 324.3 ; 3.50 : 244.15 ; 3.63 : Dion
207.14 ; 3.111 : 300.11 ; 3.144 : 14.21 ; 3.169 : 2.4 : 206.6 ; 9.5 : 294.9
319.12 ; 3.194 : 252.25 ; 3.195 : 39.17 ; 3.196 : 16.12
Epam.
4.1 : 33.16, 191.8 ; 4.3 : 188.3 ; 4.7 : 295.9 ; 4.10 : 1.4 : 157.5 ; 2.5 : 312.6 ; 3.1 : 26.1 ; 10.4 : 222.13
18.11 ; 4.11 : 339.3 ; 4.13 : 18.15 ; 4.15 : 33.14 ; 4.18 :
Eum.
20.8 ; 4.21 : 20.3 ; 4.26 : 344.9 ; 4.31 : 39.5 ; 4.32 :
3.3 : 345.1 ; 13.4 : 216.16
282.19 ; 4.33 : 12.9 ; 4.34 : 12.3 ; 4.35 : 333.8 ; 4.45 :
289.2 ; 4.49 : 179.9 ; 4.54 : 22.1 ; 4.55 : 191.4, 244.2 ; Ham.
4.56 : 319.6 ; 4.63 : 220.2 ; 4.65 : 6.1, 186.5 ; 4.66 : 1.3 : 161.16, 166.7 ; 2.1 : 171.10 ; 4.1 : 16.10 ; 4.2 :
63.7 ; 4.68 : 252.21 ; 4.72 : 6.16 ; 4.73 : 22.4, 62.12 ; 117.1, 120.12
4.74 : 280.9 ; 4.77 : 20.2, 33.17, 48.17, 288.3 ; 4.80 : Hann.
333.9 ; 4.85 : 350.13 ; 4.86 : 39.19, 41.9 ; 4.87 : 54.8 ; 1.2 : 117.9, 120.13, 154.10 ; 2.2 : 51.7 ; 4.3 : 140.6,
4.94 : 296.9 ; 4.95 : 240.11 ; 4.112 : 324.4 ; 4.115 : 316.19 ; 6.1 : 220.19 ; 8.1 : 157.19 ; 10.5 : 326.11 ;
191.2 ; 4.117 : 252.17 ; 4.118 : 1.12, 140.2 ; 4.120 : 12.2 : 49.13, 210.11 ; 13.2 : 329.26
500 Maîtrise du latin par la pratique

Milt. Od.
1.2 : 185.1 ; 2.1 : 16.8 ; 3.5 : 69.6 ; 4.4 : 88.13 ; 7.6 : 1.37.1 : 216.2
12.10 ; 8.3 : 183.11 ; 8.4 : 240.5 3.19.14 : 282.21 ; 3.30.6 : 328.4
Paus. 4.12.28 : 45.28
1.2 : 173.16 Sat.
Phoc. 1.3.1-3 : 80.14 ; 1.4.73 : 329.14 ; 1.9.3 : 300.32
3.4-4.1 : 26.4 ; 4.1 : 82.10 2.3.326 : 33.4
Them. INSCRIPTIONS
1.4 : 80.7, 215.7 ; 2.2 : 63.5 ; 2.3 : 240.10 ; 2.4 :

171.17, 339.15 ; 2.6 : 220.6 ; 2.6-7 : 94.14 ; 2.8 :
1988.117 : 37.10
297.4 ; 3.1 : 334.20 ; 6.4 : 117.6 ; 8.6 : 284.37
CIL
Thras.
6.5453 : 37.10
1.2 : 80.8
10.877 : 10.10
Timoth.
ILLRP
2.2 : 62.8
511.2 : 213.1
P. CORNÉLIUS SCIPIO NASICA (éd. Malcovati)
JÉRÔME
fr. 4.5 M. (= Val. Max., 3.2.17) : 323.22
Ep.
DICTA CATONIS 60.14 (cit.) : 47.7
Dist.
M. LICINIUS CRASSUS (éd. Malcovati)
1.2 : 36.7 ; 1.14 : 36.13 ; 1.15 : 36.8 ; 1.24 : 36.9 ;
1.30 : 36.6 ; 1.33 : 36.14 fr. 14 M. (= Cic., De or. 2.170) : 149.22
2.6 : 36.15 ; 2.29 : 36.12 Loi XII Tables
3.13 : 85.4 ; 3.21 : 25.6 ; 3.24 : 36.11
10.1 (= Cic., Leg. 2.58) : 328.23
4.10 : 33.13 ; 4.18 : 240.15 ; 4.29 : 36.10 ; 4.40 :
122.1 LUCAIN
Sent. 5.290 : 294.17
1 : 33.1 ; 5 : 33.2 ; 17 : 33.10 ; 27 : 33.8 ; 29 : 33.3 ;
30 : 33.7 ; 31 : 10.9 ; 36 : 33.5 ; 41 : 33.6 ; 47 : 33.11 ; LUCILIUS (éd. Charpin)
49 : 33.12 ; 50 : 33.15 1.2 Ch. (= Perse, 1.1) : 335.10

DONAT LUCRÈCE
Ad Andr. 3.495 : 316.22
IV, 5, 10 : 133.23 6.421 : 335.1

ENNIUS MACROBE
Ann. (éd. Skutsch) Sat.
6.188-189 S. (= Quint., Inst. 6.3.86) : 47.11 2.2.8 : 112.21 ; 2.3.6 : 60.17 ; 2.6.2 : 4.29
inc. 513 S. (= Serv., Ad Æn. 11.306) : 154.25
NAEVIUS (éd. Ribbeck)
Sat. (éd. Vahlen)
Com.
58 V.2 (= Gell., 2.29.20) : 36.16
106 R. (= Jér., Ep. 60.14) : 47.7
Trag. (éd. Ribbeck)
Trag.
114 R. (= Rhet. Her. 2.38) : 316.18
51 R. (= Cic., Phil. 2.65) : 271.2
FRONTON
OVIDE
Ad am.
Am.
1.10 : 6.10
2.2.46 : 24.8
HORACE 3.4.17 : 271.19
Ars Ars
63 : 4.26 ; 99 : 34.11 ; 467 : 183.4 1.99 : 220.24 ; 1.474 : 18.19
Epist. Met.
1.2.40 : 271.8 ; 1.7.72 : 350.2 6.195 : 190.20
2.2.180-182 : 189.4 Pont.
Epod. 1.3.71 : 221.8
1.19.48 : 28.22 3.5.18 : 326.17
Index des sources 501

Rem. Trin.
422 : 24.4 154 : 221.2 ; 170 : 242.12 ; 341 : 244.21 ; 347-348 :
Tr. 154.7, 342.7 ; 380 : 29.10 ; 436 : 207.13
1.9.5-6 : 122.7 PLINE L’ANCIEN
3.11.74 : 107.24
2.27 : 140.18
5.7.55-56 : 288.14
7.106 : 84.26
PACUVIUS (éd. Ribbeck) 8.82 : 84.25 ; 8.222 : 48.20
268 R. (= Cic., Tusc. 2.50) : 45.30 9.25 : 154.17 ; 9.172 : 235.49
18.35 : 14.18
PERSE 24.1 : 329.19
1.1 (cit.) : 335.10 35.66 : 149.26 ; 35.85 : 24.59
PÉTRONE PLINE LE JEUNE
28.1 : 29.9 ; 102.8 : 102.15 Ep.
1.3.1 : 1.9
PHÈDRE
2.20.13 : 282.23
1.1.1 : 28.23 3.5.10 : 350.8 ; 3.20.9 : 336.3 ; 3.21.6 : 232.14
3.9.7 : 37.7 6.16.3 : 216.4 ; 6.16.11 : 28.24 ; 6.17.1 : 65.11 ;
PLAUTE 6.20.14 : 39.6 ; 6.20.15 : 189.11
7.20.1 : 319.14 ; 7.20.2 : 82.12 ; 7.27.15 : 190.16 ;
Amph.
7.28.2 : 171.26
390 : 222.6 ; 567-568 : 80.11 ; 574-575 : 37.11 ;
8.19.2 : 157.10
1043 : 319.9
9.30.4 : 140.25
Asin.
Pan.
495 : 14.26
7.6 : 232.12 ; 27.2 : 159.5 ; 44.8 : 252.8
Bacch.
162 : 251.1 ; 225 : 329.5 ; 251 : 312.16 ; 758 : PUBLILIUS SYRUS
115.25 ; 1052 : 28.25 A2 : 36.1 ; A10 : 149.19 ; A41 : 85.2 ; A46 : 25.7 ;
Capt. A54 : 36.2 ; B6 : 142.6 ; C8 : 122.3 ; C28 : 36.3 ; C31 :
142-143 : 112.19 ; 305 : 234.21 ; 338 : 238.10 ; 615 : 122.4 ; C34 : 294.15 ; C38 : 122.5 ; C45 : 213.20 ;
293.23 ; 682 : 159.7 ; 704 : 14.2 ; 765 : 12.5 ; 800 : C46 : 177.1 ; D7 : 245.20 ; E10 : 294.18 ; F30 : 294.16 ;
12.8 ; 900 : 33.26 G11 : 25.12 ; H10 : 25.4 ; H27 : 122.2 ; I20 : 36.4 ;
I29 : 25.3 ; I43 : 25.8 ; I55 : 39.7 ; I60 : 163.21 ; L13 :
Cist.
336.1 ; L16 : 142.7 ; M2 : 25.5 ; M20 : 25.10 ; M22 :
152-153 : 149.9 ; 546-547 : 102.5
48.16 ; M23 : 39.3, 214.4 ; M28 : 330.2 ; M32 : 25.15 ;
Curc. M37 : 36.5 ; M42 : 214.6 ; M51 : 240.16 ; N8 : 189.20 ;
490-491 : 47.14 N20 : 330.3 ; N37 : 330.4 ; N40 : 213.12 ; N46 :
Merc. 330.5 ; O14 : 312.9 ; P23 : 295.16 ; P29 : 25.2 ; Q9 :
502 : 190.9 ; 770 : 33.27 163.15 ; Q15 : 163.22 ; Q37 : 25.9 ; Q45 : 293.24 ;
Mil. R11 : 223.3 ; S5 : 85.1 ; S22 : 25.11 ; S34 : 122.6 ; V6 :
370 : 207.7 ; 593 : 24.9 ; 709 : 115.15, 120.8 294.14 ; V12 : 25.13, 326.19 ; V23 : 85.3
Most. QUINTE-CURCE
289 : 28.26 ; 437 : 28.27 ; 799 : 303.3 ; 987 : 24.39 3.3.8 : 185.10
Persa 4.5.7 : 310.6
41 : 24.1 ; 297 : 203.5 ; 346 : 10.12 6.5.18 : 52.13 ; 6.9.17 : 296.11 ; 6.10.34 : 112.20
Poen. 7.2.14 : 102.16 ; 7.4.13 : 301.28
884 : 190.10 8.10.18 : 49.1
Pseud. QUINTILIEN
611 : 190.14 ; 647 : 33.28 ; 685 : 115.4 ; 892 :
Inst.
312.11 ; 973 : 301.33 ; 1066 : 246.16 ; 1217-1220 :
1.pr.26 : 222.20 ; 1.3.11 : 329.41
6.20
2.3.9 : 301.21 ; 2.8.1 : 301.30
Rud. 3.1.4 : 269.8 ; 3.1.6 : 326.8 ; 3.8.44 : 140.23
923 : 326.22 5.10.73 : 277.8
Stich. 6.3.83 : 100.17 ; 6.3.86 (cit.) : 47.11 ; 6.3.112 :
139 : 220.20 ; 733 : 304.17 163.14
502 Maîtrise du latin par la pratique

7.1.1 : 221.23 37.4 ; 102.10 : 127.4 ; 107.1 : 206.7 ; 109.2 : 84.21 ;


10.1.105 : 39.25 ; 10.1.108 : 52.20 ; 10.1.112 : 52.9 ; 110.1 : 54.2 ; 110.7 : 133.2 ; 110.8 : 149.6 ; 113.5 :
10.3.7 : 39.27 52.2
11.1.79 : 86.9
[SALLUSTE]
Rhet. Her. Ep. Caes.
1.15 : 220.23, 252.4 1.1.2 : 303.2
2.12 : 244.20 ; 2.38 (cit.) : 316.18 2.5.7 : 54.7
3.9 : 14.23
C. SEMPRONIUS GRACCHUS (éd. Malcovati)
4.24 : 122.8 ; 4.39 : 127.11
fr. 49 M. (= Gell., 10.3.5) : 115.21 ; 61 M. (= Cic., De
SALLUSTE or. 3.214) : 43.7
Cat. SÉNÈQUE LE RHÉTEUR
1.6 : 117.10 ; 2.3 : 149.13, 317.9 ; 2.7 : 297.7 ; 2.8 : Suas.
14.22 ; 3.3 : 275.16 ; 4.5 : 316.25 ; 5.1 : 16.17 ; 5.2 : 6.17 (cit.) : 207.12 ; 6.22 (cit.) : 246.10
316.26 ; 5.3-4 : 8.7 ; 5.9 : 236.1 ; 7.3 : 220.7, 339.6 ;
8.2 : 171.11, 175.2 ; 8.5 : 301.7 ; 9.1 : 336.10 ; 9.5 : SÉNÈQUE
45.4, 222.4 ; 10.4 : 18.17 ; 10.5 : 149.1, 280.28 ; 10.1 : Ag.
4.14, 45.3 ; 11.3 : 243.8 ; 13.1 : 39.1 ; 13.2 : 295.5 ; 100-101 : 232.10
14.4 : 149.7 ; 14.6 : 159.9 ; 16.4 : 273.10 ; 17.6 :
Ben.
279.8 ; 19.3 : 221.9 ; 20.14 : 244.1 ; 20.15 : 243.4 ;
2.22 : 277.11 ; 2.26.2 : 330.6 ; 2.34.4 : 214.11
20.17 : 171.1 ; 20.4 : 45.16 ; 20.5 : 294.7 ; 21.4 :
5.6.2 : 284.35
284.25 ; 22.2 : 305.7 ; 25.5 : 2.6 ; 26.3 : 284.15 ; 26.3-
4 : 60.9 ; 26.5 : 96.1, 323.8 ; 31.5 : 215.15 ; 31.7 : Brev.
284.26 ; 32.2 : 235.50 ; 33.2 : 284.29 ; 34.1 : 284.27 ; 1.1 : 22.22 ; 18.6 : 45.6
34.2 : 127.6, 284.28 ; 35.3 : 244.10 ; 35.5 : 112.12 ; Ep.
37.3 : 14.16, 279.9, 294.8 ; 40.1 : 62.2 ; 40.3 : 195.5 ; 3.4 : 45.8 ; 4.10 : 3.9 ; 5.4 : 60.6 ; 7.4 : 223.4,
40.4 : 159.12, 284.2 ; 40.6 : 336.7 ; 41.1 : 88.3 ; 46.2 : 232.15 ; 7.8 : 115.5 ; 9.7 : 45.35 ; 10.5 : 179.7 ; 11.8 :
100.1 ; 48.4 : 222.22 ; 48.6 : 96.9 ; 49.4 : 221.12 ; 222.9 ; 11.9 : 232.19 ; 12.4 : 112.1, 149.16 ; 13.17 :
50.5 : 117.4 ; 51.4 : 149.2 ; 51.6 : 284.13 ; 51.12 : 280.22 ; 14.17 : 16.25 ; 18.8 : 127.1 ; 19.8 : 324.15 ;
340.5 ; 51.13 : 45.17 ; 51.14 : 295.14 ; 51.18 : 4.20 ; 19.10 : 88.4 ; 21.1 : 326.15 ; 23.2 : 163.2 ; 26.10 :
51.26 : 86.13 ; 51.28 : 185.3 ; 51.37 : 69.4 ; 51.38 : 350.15 ; 27.6-7 : 26.6 ; 28.1 : 163.6 ; 43.5 : 149.14 ;
289.6 ; 52.4 : 6.5, 154.11, 339.7 ; 52.8 : 186.10 ; 47.12 : 84.14 ; 63.1 : 280.27 ; 71.26 : 215.9 ; 73.12 :
52.10 : 243.15 ; 52.12 : 37.12 ; 52.16 : 269.5, 342.5 ; 280.14 ; 81.18 : 324.12 ; 81.19 : 330.7 ; 82.4 : 189.13 ;
52.26 : 107.19 ; 52.28 : 221.18, 305.15 ; 52.34 : 83.1 : 179.13 ; 88.15 : 39.22 ; 89.18 : 69.1 ; 93.2 :
149.11 ; 52.35 : 329.4 ; 53.1 : 305.20 ; 53.4 : 47.4 ; 60.2 ; 94.27 (cit.) : 294.12 ; 94.60 : 190.11 ; 96.5 :
54.3 : 213.13 ; 57.1 : 51.11 ; 57.3 : 326.5 ; 58.2 : 39.20, 56.3 ; 105.4 : 330.1 ; 107.11 : 223.1 ; 109.13 : 305.1 ;
294.11 ; 58.3 : 245.21, 272.2 ; 58.7 : 163.9 ; 58.8 : 119.12 : 240.14 ; 121.12 : 86.11
209.8 ; 58.9 : 149.3 ; 58.16 : 4.5 ; 58.17 : 297.11 ; Helv.
58.20 : 340.10 ; 59.1 : 339.5 ; 60.3 : 277.10 ; 61.8 : 5.1 : 275.15
273.14, 336.13 Ira
Iug. 1.2 : 49.12 ; 1.3 : 236.8
4.4 : 272.5 ; 4.9 : 12.12 ; 7.3 : 171.6 ; 8.1 : 54.1 ; 8.2 : 2.28.5 : 251.20
94.9 ; 13.2 : 45.11 ; 13.6 : 60.13 ; 14.10 : 117.11 ; Marc.
14.12 : 279.33 ; 14.15 : 41.1 ; 20.5 : 96.8 ; 22.1 : 16.3 : 329.29 ; 19.3 : 82.5
277.14 ; 25.7 : 206.5 ; 25.9 : 45.13 ; 26.2 : 171.2, Nat.
175.1 ; 28.2 : 22.20 ; 31.2 : 236.11 ; 35.2 : 107.7 ; 3.pr.7 : 84.20 ; 3.30.8 : 24.56
35.4 : 107.10 ; 41.2 : 273.1 ; 45.2 : 238.7, 329.17 ; 5.16.3 : 20.19
45.3 : 173.1 ; 46.2 : 185.4 ; 46.6 : 179.1 ; 49.2 : 206.8 ; 6.1.9 : 84.22
50.1 : 71.2 ; 51.2 : 112.13 ; 51.4 : 60.4 ; 53.8 : 305.17 ; 7.22.2 : 245.22 ; 7.25.5 : 245.23
54.4 : 301.32 ; 54.5 : 338.9 ; 56.2 : 107.15 ; 58.1 :
115.2 ; 58.4 : 112.15 ; 58.6 : 312.2 ; 62.3 : 185.5 ; Prov.
4.3 : 133.6 ; 4.6 : 39.21 ; 5.7 : 232.9
62.8 : 338.8 ; 63.7 : 191.5 ; 64.6 : 25.1 ; 67.1 : 88.2 ;
79.6 : 18.16 ; 82.2 : 49.2 ; 82.3 : 203.1 ; 85.14 : 84.11 ; Tr. an.
85.17 : 326.6 ; 85.19 : 179.18 ; 85.21 : 112.4 ; 85.25 : 7.2 : 223.7 ; 11.4 : 336.2 ; 11.7 : 232.20 ; 11.9 :
84.1 ; 85.38 : 14.19 ; 85.48 : 149.17 ; 85.50 : 149.12 ; 48.15 ; 12.4 : 49.9 ; 14.3 : 84.23 ; 15.2-3 : 82.17
86.4 : 171.3 ; 91.1 : 189.6 ; 92.2 : 48.1 ; 94.5 : 220.22 ; Tro.
101.6 : 45.5 ; 101.10 : 48.10 ; 102.2 : 107.11 ; 102.8 : 399 : 336.20
Index des sources 503

Vit. Heaut.
10.3 : 328.11 ; 20.2 : 161.4 ; 20.3 : 179.8 ; 24.1 : 77 : 6.4 ; 675 : 191.7 ; 763 : 333.61 ; 805 : 244.17
157.1 ; 24.5 : 149.5 Hec.
[SÉNÈQUE] 39-40 : 51.13 ; 208 : 326.3 ; 397 : 67.2
H. Œt. 643 Phorm.
291.14 138 : 246.2 ; 419 : 115.20 ; 696-697 : 191.10 ; 882 :
28.30 ; 955-956 : 236.16
SERVIUS
Ad Æn.
TITE-LIVE
11.306 (cit.) : 154.25 1.pr.3 : 163.17 ; 1.7.5 : 345.2 ; 1.13.3 : 326.16 ;
1.19.3 : 28.29 ; 1.25.13 : 221.4 ; 1.32.1 : 279.17 ;
SUÉTONE 1.33.1 : 279.12 ; 1.57.3 : 157.16 ; 1.60.3 : 222.12
Aug. 2.6.9 : 272.11 ; 2.10.2 : 154.32 ; 2.10.9 : 305.3 ;
44.3 : 47.9 ; 87.1 : 271.7 ; 94.5 : 312.14 ; 101.2 : 2.13.1 : 1.11 ; 2.20.9 : 215.24 ; 2.31.11 : 67.8 ; 2.32.1 :
282.14 76.3 ; 2.32.9 : 350.11 ; 2.33.9 : 4.9 ; 2.35.6 : 220.5 ;
Caes. 2.43.9 : 39.13 ; 2.59.11 : 301.31
11.1 : 269.13 ; 74.1 : 316.8 ; 82.1 : 288.15 3.4.10 : 49.15 ; 3.11.13 : 242.3 ; 3.21.6 : 242.5 ;
Cal. 3.25.6 : 220.14 ; 3.28.11 : 222.1 ; 3.36.9 : 51.9 ;
8.1 : 271.6 ; 30.1 : 33.29 3.43.3 : 127.14 ; 3.50.4 : 236.6 ; 3.52.7 : 149.28 ;
Cl. 3.54.4 : 328.17 ; 3.55.15 : 173.15 ; 3.68.9 : 163.11
21.6 : 232.8 4.17.8 : 222.15 ; 4.35.7 : 329.42 ; 4.38.5 : 203.15 ;
4.58.6 : 24.40
Ner.
5.3.7 : 251.3 ; 5.4.14 : 67.3 ; 5.4.9 : 29.11, 39.15 ;
2.2 : 273.11 ; 51 : 28.28, 188.6
5.6.1 : 48.18 ; 5.36.9 : 65.6 ; 5.45.7 : 65.15 ; 5.46.1 :
Tib. 62.7 ; 5.51.5 : 277.4 ; 5.54.3 : 206.2
72.2 : 344.10
6.7.2 : 329.35 ; 6.8.6 : 235.54 ; 6.16.6 : 279.32
Tit. 7.10.5 : 312.13
7.2 : 277.16 8.4.2 : 104.5 ; 8.17.12 : 20.9 ; 8.27.11 : 323.19
TACITE 9.3.12 : 185.7 ; 9.6.1 : 301.22 ; 9.8.6 : 69.3 ; 9.19.9 :
Agr. 39.28 ; 9.33.7 : 203.4 ; 9.45.6 : 279.13
11.1 : 251.21 ; 27.3 : 14.25 ; 42.5 : 45.32 10.1.3 : 4.25 ; 10.5.4 : 323.20 ; 10.26.7 : 232.4 ;
10.45.3 : 203.11 ; 10.46.12 : 4.22
Ann.
21.1.2 : 297.10 ; 21.1.4 : 232.11 ; 21.1.5 : 206.3,
1.5.2 : 82.22 ; 1.39.6 : 86.5
271.9 ; 21.2.1-2 : 140.7 ; 21.2.2 : 203.9 ; 21.2.6 :
2.73.3 : 279.34
4.18.3 : 122.9 221.21, 271.11 ; 21.4.4 : 317.5 ; 21.4.8 : 291.6 ;
11.7.4 : 282.4 21.6.2 : 269.15 ; 21.6.4 : 296.3 ; 21.7.5 : 319.11 ;
12.59 : 280.5 21.7.10 : 67.4, 236.4 ; 21.10.7 : 340.4 ; 21.10.9 :
13.3.1 : 236.10 295.20 ; 21.11.2 : 47.6 ; 21.11.3 : 242.1 ; 21.11.4 :
14.10.3 : 171.28 ; 14.14.1 : 335.5 47.1 ; 21.11.5 : 236.13 ; 21.11.12 : 334.6 ; 21.14.4 :
15.72.1 : 282.16 221.20 ; 21.15.1 : 310.9, 334.5 ; 21.16.2 : 179.4,
222.16 ; 21.16.2-3 : 206.4 ; 21.19.10 : 62.11 ; 21.20.3 :
Dial.
326.14 ; 21.20.4 : 140.17 ; 21.22.8 : 6.19 ; 21.25.11 :
13.2 : 222.10 ; 21.5 : 272.8 ; 35.2 : 251.22
242.6 ; 21.30.2 : 103.9 ; 21.31.10-11 : 240.17 ;
Germ. 21.32.1 : 232.18 ; 21.32.6 : 273.3 ; 21.32.7 : 220.10,
3.1 : 232.2 316.11 ; 21.32.10 : 232.17 ; 21.33.5 : 171.21 ; 21.34.1 :
Hist. 326.21 ; 21.34.7 : 203.12 ; 21.34.8-9 : 115.32 ;
3.21.1 : 24.57 ; 3.70.3 : 4.6 21.34.9 : 310.14 ; 21.35.1 : 317.7 ; 21.35.3 : 316.15 ;
4.73.2 : 127.3 21.35.8 : 221.28 ; 21.35.10 : 173.5 ; 21.35.12 :
305.11 ; 21.37.1 : 326.12 ; 21.37.4 : 300.33 ; 21.39.1 :
TÉRENCE
279.35 ; 21.39.8 : 284.21 ; 21.39.9 : 305.16 ; 21.39.10 :
Ad. 321.5 ; 21.40.4 : 316.21 ; 21.40.6 : 317.10 ; 21.41.4 :
155 : 33.30 ; 893-894 : 252.1 295.12 ; 21.41.8 : 154.24 ; 21.41.10 : 179.17 ;
Andr. 21.41.11 : 39.16 ; 21.41.12 : 12.20 ; 21.41.15 : 296.14 ;
104 : 183.5 ; 819 : 107.18 ; 915 : 41.5 ; 971 : 67.5 21.41.16 : 34.15 ; 21.42.4 : 271.16 ; 21.43.5 : 333.60 ;
Eun. 21.46.7 : 334.4 ; 21.48.2 : 284.3 ; 21.48.7 : 222.21 ;
517-518 : 4.21 ; 670 : 102.19 ; 791 : 244.4 ; 802 : 21.50.11 : 4.18 ; 21.52.3 : 297.9 ; 21.53.5 : 316.14 ;
186.12 21.61.10 : 183.9
504 Maîtrise du latin par la pratique

22.2.1 : 51.10 ; 22.3.4 : 8.35 ; 22.5.1 : 173.8 ; 22.5.3 : 38.6.3 : 312.22 ; 38.8.3 : 154.5
279.21 ; 22.5.4 : 271.12 ; 22.6.3 : 336.21 ; 22.6.6 : 39.16.6 : 74.5 ; 39.40.6 : 18.2 ; 39.40.7 : 189.17 ;
235.52 ; 22.7.3 : 24.20 ; 22.7.10 : 88.9 ; 22.7.12 : 39.40.10-11 : 6.3
279.10 ; 22.8.1 : 277.12 ; 22.22.14 : 301.20 ; 22.26.4 : 40.26.2 : 51.1 ; 40.35.13 : 220.3 ; 40.56.1 : 140.8 ;
273.12 ; 22.28.5 : 267.9 ; 22.28.9 : 216.6 ; 22.32.2 : 40.56.11 : 10.13
277.3 ; 22.39.7 : 279.31 ; 22.39.19 : 338.4 ; 22.39.21 : 42.44.2 : 104.11 ; 42.60.3 : 74.1 ; 42.62.15 : 232.13
284.24 ; 22.42.1 : 275.14 ; 22.42.9 : 14.8, 275.12 ; 43.11.13 : 22.23
22.45.5 : 10.15 ; 22.46.3 : 275.2 ; 22.47.10 : 133.16 ; 44.4.9 : 235.53 ; 44.12.1 : 88.16, 284.40 ; 44.15.1 :
22.48.4 : 277.9 ; 22.49.4 : 294.3 ; 22.49.10 : 107.14 ; 56.2 ; 44.34.8 : 43.11
22.50.1 : 273.4 ; 22.51.4 : 45.31 ; 22.53.7 : 216.10 ; fr. 59 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 6.17) : 207.12 ; 60 Jal
22.53.10 : 171.18 ; 22.54.10 : 39.26, 329.44 ; 22.56.1 : (= Sén. Rhét., Suas. 6.22) : 246.10
277.6 ; 22.57.3 : 235.51 ; 22.57.5 : 220.18 ; 22.59.14 : Per. 52.2 : 316.13
84.27
23.1.1 : 275.4 ; 23.1.10 : 275.3 ; 23.7.7 : 277.1 ;
VALÈRE MAXIME
23.9.7 : 10.7 ; 23.10.1 : 275.1 ; 23.15.4 : 206.1 ; 2.9.5 : 333.62
23.16.9 : 52.14 ; 23.22.11 : 22.9 ; 23.28.11 : 215.27 ; 3.2.17 (cit.) : 323.22
23.29.3 : 2.1 ; 23.31.9 : 115.28 ; 23.31.9 : 120.11 ; 4.1.ext.1 : 154.15 ; 4.3.ext.4 : 149.25 ; 4.7.pr. : 310.1
23.41.1 : 275.5 ; 23.43.8 : 24.36 ; 23.45.8 : 277.5 8.10.ext.1 : 161.19
24.1.7 : 4.8 ; 24.1.8 : 277.7 ; 24.3.15 : 63.4, 323.23 ;
VARRON
24.8.2 : 310.7 ; 24.8.17 : 12.16 ; 24.23.3 : 279.23 ;
24.24.1 : 215.23 ; 24.25.8 : 4.23 ; 24.40.11 : 140.19 ; RR
24.40.12-13 : 140.21 ; 24.42.2 : 100.12 2.4.2 : 319.10
3.2.17 : 282.5
25.1.8 : 275.7 ; 25.1.11 : 140.26 ; 25.6.6 : 18.13 ;
25.8.11 : 215.13 ; 25.19.3 : 45.14 ; 25.24.11 : 18.10 ; VELLEIUS PATERCULUS
25.30.4 : 277.13 ; 25.30.12 : 69.2 ; 25.31.9 : 88.1 ;
1.5.1 : 45.24
25.38.18 : 303.7 ; 25.38.23 : 215.30 ; 25.39.3 : 4.7 ; 2.25.1 : 39.18
25.39.8 : 220.17 ; 25.39.10 : 275.10
26.12.6 : 190.21 ; 26.13.12 : 149.8 ; 26.26.11 : VIRGILE
242.7 ; 26.40.4 : 65.20 Æn.
27.9.2-6, 9-12 : 211.3 ; 27.19.2 : 282.20 ; 27.28.5 : 1.5 : 242.2 ; 1.104 : 312.8 ; 1.203 : 45.15 ; 1.405 :
157.17 18.20
28.17.7 : 14.24 ; 28.21.9 : 305.14 ; 28.24.2 : 203.17 ; 2.258-259 : 350.38 ; 2.353 : 350.26
28.27.12 : 6.7 ; 28.35.9 : 304.12 ; 28.44.6 : 6.11 4.569-570 : 4.17
29.7.8 : 240.2 ; 29.19.10 : 24.49 ; 29.32.6 : 24.7 12.930-931 : 350.36
30.12.5 : 324.16 ; 30.12.12 : 339.8 ; 30.18.13 : Buc.
102.4 ; 30.28.5 : 51.8 ; 30.30.18 : 303.8 ; 30.30.19 : 1.4 : 316.2 ; 1.26 : 279.24 ; 1.79 : 29.12
288.16 ; 30.37.9 : 22.15
3.80 : 4.27
31.7.3 : 203.13 ; 31.7.8 : 238.11 9.23 : 115.18, 120.10 ; 9.45 : 350.19
32.12.6 : 271.17 ; 32.21.15 : 65.19 ; 32.34.7 : 272.1
34.4.2 : 18.21 ; 34.8.3 : 100.11 Georg.
1.145-146 : 28.31
35.3.4 : 305.4 ; 35.19.6 : 14.5, 289.12 ; 35.21.4 :
33.9 ; 35.26.9 : 4.19 ; 35.26.10 : 244.22 ; 35.35.16-17 : 2.192 : 350.24
34.17 3.454 : 312.12
4.148 : 216.13
37.52.10 : 323.2 ; 37.54.18 : 275.13

2. Exercices (par exercice)


1. 1. Cic., Sest. 87 – 2. Cés., BG 7.79.3 – 3. Cic., De 6. Sall., Cat. 25.5 – 7. Cic., Off. 3.24 – 8. Cic., Balb. 34
or. 1.13 – 4. Cic., 2Verr. 5.26 – 5. Cic., Tusc. 3.15 – – 9. Cic., Att. 1.17.6 (23) – 10. Cic., Phil. 2.101 –
6. Cic., Nat. 1.26 – 7. Cic., Att. 1.8.3 (4) – 8. Cic., 11. Cés., BG 4.24.1 – 12. Cic., Off. 2.20 – 13. Cic.,
2Verr. 5.16 – 9. Pl. J., Ep. 1.3.1 – 10. Cic., Rosc. Am. Flacc. 62 – 14. Cés., BG 6.35.8
17 – 11. T.-L., 2.13.1 – 12. Cic., 2Verr. 4.118 – 13. Cic., 3. 1. Cic., Phil. 4.9 – 2. Cic., Tusc. 2.34 – 3. Cés., BC
Brut. 328 – 14. Cic., 2Verr. 5.163 2.19.4 – 4. Cic., Phil. 2.37 – 5. Cic., Par. 51 – 6. Cic.,
2. 1. T.-L., 23.29.3 – 2. Cic., De or. 1.243 – 3. Cés., Off. 1.147 – 7. Cic., Off. 3.118 – 8. Cic., Fam. 6.4.3
BG 7.56.4 – 4. Cic., Lael. 54 – 5. Cic., Off. 1.11 – (582) – 9. Sén., Ep. 4.10 – 10. Cic., Off. 3.61 – 11. Cés.,
Index des sources 505

BG 2.6.3 – 12. Cic., Cael. 42 – 13. Cic., Fin. 2.1 14. 1. Cic., Phil. 14.32 – 2. Pl., Capt. 704 – 3. Cic.,
4. 1. Cic., Phil. 5.53 – 2. Cic., Div. 2.90 – 3. Cic., Div. Inv. 2.122 – 4. Cic., Fam. 16.11.2 (299) – 5. T.-L.,
2.90 – 4. Cic., Catil. 4.1 – 5. Sall., Cat. 58.16 – 6. Tac., 35.19.6 – 6. Cic., 2Verr. 1.16 – 7. Cic., Brut. 277 –
8. T.-L., 22.42.9 – 9. Cic., Sest. 143 – 10. Cés., BG
Hist. 3.70.3 – 7. T.-L., 25.39.3 – 8. T.-L., 24.1.7 –
9. T.-L., 2.33.9 – 10. Cic., Tusc. 2.31 – 11. Cic., Off. 7.60.2 – 11. Cés., BG 1.52.7 – 12. Cic., Att. 11.6.3
1.81 – 12. Cés., BG 1.2.1 – 13. Nép., Con. 4.4 – (436) – 13. Cic., Mil. 75 – 14. Cic., Att. 5.20.1 (228) –
15. Cic., Phil. 2.28 – 16. Sall., Cat. 37.3 – 17. Cés., BG
14. Sall., Cat. 10.1 – 15. Cés., BG 1.28.3 – 16. Cés., BG
1.1.2 – 17. Virg., Æn. 4.569-570 – 18. T.-L., 21.50.11 – 1.30.5 – 18. Pl. Anc., 18.35 – 19. Sall., Iug. 85.38 –
19. T.-L., 35.26.9 – 20. Sall., Cat. 51.18 – 21. Tér., 20. Cés., BG 2.29.5 – 21. Cic., 2Verr. 3.144 – 22. Sall.,
Eun. 517-518 – 22. T.-L., 10.46.12 – 23. T.-L., 24.25.8 Cat. 2.8 – 23. Rhet. Her. 3.9 – 24. T.-L., 28.17.7 –
– 24. Cic., Tusc. 1.70 – 25. T.-L., 10.1.3 – 26. Hor., Ars 25. Tac., Agr. 27.3 – 26. Pl., Asin. 495
63 – 27. Virg., Buc. 3.80 – 28. Cic., Tusc. 5.91 – 16. 1. Cic., Off. 1.88 – 2. Cic., Cato 2 – 3. Cic., Catil.
29. Macr., Sat. 2.6.2 1.10 – 4. Cic., Catil. 1.13 – 5. Cic., Catil. 2.29 – 6. Cic.,
6. 1. Cic., 2Verr. 4.65 – 2. Cic., Leg. 3.45 – 3. T.-L., Sest. 141 – 7. Cic., Clu. 126 – 8. Nép., Milt. 2.1 –
9. Cic., Catil. 2.19 – 10. Nép., Ham. 4.1 – 11. Cés., BG
39.40.10-11 – 4. Tér., Heaut. 77 – 5. Sall., Cat. 52.4 –
6. Cic., Catil. 1.9 – 7. T.-L., 28.27.12 – 8. Cic., Tusc.
1.14.4 – 12. Cic., 2Verr. 3.196 – 13. Cic., Att. 1.20.7
4.14 – 9. Cic., Brut. 110 – 10. Front., Ad am. 1.10 – (26) – 14. Cic., Mil. 55 – 15. Cic., Fam. 7.1.1 (127) –
16. Cic., Arch. 24 – 17. Sall., Cat. 5.1 – 18. Cic., Fam.
11. T.-L., 28.44.6 – 12. Cic., Clu. 158 – 13. Cés., BG
1.30.2 – 14. Cic., Cato 4 – 15. Cic., Mil. 66 – 16. Cic., 11.28.1 (815) – 19. Cic., Fam. 4.14.1 (574) – 20. Cés.,
2Verr. 4.72 – 17. Cés., BG 2.17.2 – 18. Cic., Mil. 43 – BG 6.13.2 – 21. Cic., Cato 56 – 22. Cic., Rosc. Am. 131
19. T.-L., 21.22.8 – 20. Pl., Pseud. 1217-1220 –
– 23. Cic., Tusc. 2.15 – 24. Cés., BG 1.46.4 – 25. Sén.,
21. Cic., Att. 13.1.3 (640)
Ep. 14.17 – 26. Cic., Fam. 10.4.3 (833)

8 1. Cic., Mur. 49 – 2. Cic., Brut. 306 – 3. Cic., Ac. 18. 1. Cés., BG 7.72.3 – 2. T.-L., 39.40.6 – 3. Cic.,
2.21 – 4. Cic., Fam. 7.1.4 (127) – 5. Cic., Brut. 204 – Tusc. 2.58 – 4. Cic., Tusc. 1.2 – 5. Cés., BG 5.14.2 –
6. Cic., Tusc. 1.3 – 7. Cic., Catil. 2.28 – 8. Cic., Cato 53
6. Cic., Tusc. 2.57 – 7. Sall., Cat. 5.3-4 – 8. Cic., Cato 3
– 9. Cic., Brut. 145 – 10. Cés., BG 2.12.2 – 11. Cic., – 9. Cic., Brut. 103 – 10. T.-L., 25.24.11 – 11. Cic.,
Att. 8.3.3 (337) – 12. Cic., Fam. 15.9.1 (215) – 13. Cic., 2Verr. 4.10 – 12. Cic., Fam. 15.15.4 (458) – 13. T.-L.,
Lael. 4 – 14. Cic., Sull. 83 – 15. Cic., Off. 1.51 – 25.6.6 – 14. Cic., Lael. 31 – 15. Cic., 2Verr. 4.13 –
16. Sall., Iug. 79.6 – 17. Sall., Iug. 10.4 – 18. Cic., Nat.
16. Cic., Catil. 1.19 – 17. Cic., Catil. 2.29 – 18. Cic.,
Off. 1.88 – 19. Cic., Brut. 1 – 20. Cic., Leg. 1.28 – 2.127 – 19. Ov., Ars 1.474 – 20. Virg., Æn. 1.405 –
21. T.-L., 34.4.2
21. Cic., Cato 68 – 22. Cic., Part. 34 – 23. Cic., Phil.
2.67 – 24. Cic., Off. 1.50 – 25. Cés., BC 3.82.1 – 20. 1. Cic., Arch. 6 – 2. Cic., 2Verr. 4.77 – 3. Cic.,
26. Cés., BG 7.72.3 – 27. Cic., Brut. 326 – 28. Cés., BG 2Verr. 4.21 – 4. Cic., Pis. 92 – 5. Nép., Alc. 3.2 –
4.20.4 – 29. Cic., Lael. 17 – 30. Cic., Nat. 1.49 – 6. Cic., Att. 6.9.5 (279) – 7. Cés., BG 1.5.3 – 8. Cic.,
31. Cic., Nat. 2.92 – 32. Cic., De or. 2.364 – 33. Cic., 2Verr. 4.18 – 9. T.-L., 8.17.12 – 10. Cic., Flacc. 14 –
Pomp. 7 – 34. Cic., Att. 7.13.1 (307) – 35. T.-L., 22.3.4 11. Cic., Catil. 1.32 – 12. Cés., BC 3.106.1 – 13. Cés.,
– 36. Cic., Tusc. 4.81 BG 6.37.6 – 14. Cés., BG 5.19.1 – 15. Cic., Off. 1.76 –
16. Cés., BG 5.18.1 – 17. Cic., Phil. 4.6 – 18. Cic., Att.
10. 1. Cic., Catil. 2.10 – 2. Cic., Lael. 21 – 3. Cic.,
13.20.4 (676) – 19. Sén., Nat. 5.16.3 – 20. Cic., Fam.
Fam. 5.2.7 (14) – 4. Cic., Catil. 2.17 – 5. Cic., Fam.
5.20.9 (298)
3.2.1 (182) – 6. Cic., 2Verr. 5.119 – 7. T.-L., 23.9.7 –
8. Cic., 2Verr. 4.146 – 9. Dict. Cat., Sent. 31 – 10. CIL 22. 1. Cic., 2Verr. 4.54 – 2. Cic., Catil. 2.13 – 3. Cic.,
10.877 – 11. Cic., 2Verr. 5.119 – 12. Pl., Persa 346 – Mil. 54 – 4. Cic., 2Verr. 4.73 – 5. Cic., 2Verr. 5.160 –
13. T.-L., 40.56.11 – 14. Cic., Fam. 13.57.2 (253) – 6. Cic., Catil. 2.12 – 7. Cic., Tusc. 1.5 – 8. Cic., Brut.
15. T.-L., 22.45.5 – 16. Cic., De or. 3.184 – 17. Cic., 160 – 9. T.-L., 23.22.11 – 10. Cic., Brut. 314-316 –
Lael. 88 – 18. Cic., Leg. agr. 2.32 – 19. Cic., Fam. 11. Cic., Nat. 2.52 – 12. Cic., Div. 2.118 – 13. Cic.,
9.6.6 (486) – 20. Cic., Att. 9.2a.2 (365) – 21. Cic., Off. Brut. 40 – 14. Cic., Pomp. 7 – 15. T.-L., 30.37.9 –
3.42 – 22. Cic., Att. 14.14.1 (735) 16. Cés., BG 1.26.3 – 17. Cic., Catil. 2.6 – 18. Cic., Mil.
44 – 19. Cés., BG 6.35.8 – 20. Sall., Iug. 28.2 –
12. 1. Cic., 2Verr. 5.80 – 2. Cic., Cael. 14 – 3. Cic.,
21. Cés., BG 1.48.3 – 22. Sén., Brev. 1.1 – 23. T.-L.,
2Verr. 4.34 – 4. Cic., Catil. 4.19 – 5. Pl., Capt. 765 –
43.11.13
6. Cic., Tusc. 5.81 – 7. Cic., Catil. 1.4 – 8. Pl., Capt.
800 – 9. Cic., 2Verr. 4.33 – 10. Nép., Milt. 7.6 – 24. 1. Pl., Persa 41 – 2. Cés., BG 1.1.5 – 3. Cés., BG
11. Cic., 1Verr. 35 – 12. Sall., Iug. 4.9 – 13. Cic., Fam. 1.37.1 – 4. Ov., Rem. 422 – 5. Cés., BG 2.1.3 – 6. Cés.,
15.4.1 (229) – 14. Cic., Fam. 9.3.2 (477) – 15. Cic., BG 5.34.2 – 7. T.-L., 29.32.6 – 8. Ov., Am. 2.2.46 –
Fin. 2.72 – 16. T.-L., 24.8.17 – 17. Cic., Phil. 12.5 – 9. Pl., Mil. 593 – 10. Cic., Tusc. 4.49 – 11. Cés., BG
18. Cic., Fam. 9.16.3 (487) – 19. Cic., Fin. 3.10 – 5.13.6 – 12. Cés., BG 1.1.4 – 13. Cés., BG 1.17.6 –
20. T.-L., 21.41.12 14. Cés., BG 2.3.2 – 15. Cic., Inv. 1.70 – 16. Cic., Cael.
506 Maîtrise du latin par la pratique

34 – 17. Cic., Arch. 6 – 18. Cic., Lael. 28 – 19. Cic., Att. 1.12.4 (17) – 19. Cic., De or. 1.34 – 20. Cic., Div.
Part. 78 – 20. T.-L., 22.7.3 – 21. Cés., BG 7.4.2 – Caec. 39 – 21. Cic., Fam. 7.12.2 (162) – 22. Cic., Leg.
22. Cic., Catil. 2.21 – 23. Cic., Fin. 3.8 – 24. Cic., Rosc. 2.20 – 23. Cic., Lig. 14 – 24. Cic., Phil. 7.25 – 25. Cic.,
Am. 78 – 25. Cic., Tusc. 5.41 – 26. Cés., BG 1.16.2 – Tusc. 1.30 – 26. Pl., Capt. 900 – 27. Pl., Merc. 770 –
27. Nép., Cim. 3.1 – 28. Cic., 1Verr. 13 – 29. Cés., BG 28. Pl., Pseud. 647 – 29. Suét., Cal. 30.1 – 30. Tér.,
2.5.6 – 30. Cés., BG 5.58.1 – 31. Cic., 2Verr. 5.27 – Ad. 155
32. Cic., Leg. 3.33 – 33. Cés., BG 1.2.3 – 34. Cic., Mil. 34. 1. Cic., Catil. 1.32 – 2. Cic., Leg. 3.8 – 3. Cic.,
11 – 35. Cés., BG 7.33.2 – 36. T.-L., 23.43.8 – 37. Cés., Catil. 1.20 – 4. Cic., Div. 1.102 – 5. Cic., Rosc. Am.
BC 1.16.4 – 38. Nép., Att. 22.4 – 39. Pl., Most. 987 – 154 – 6. Cic., Div. 2.127 – 7. Cic., Mur. 65 – 8. Cic.,
40. T.-L., 4.58.6 – 41. Cic., Rosc. Am. 80 – 42. Cés., BG Phil. 2.20 – 9. Cic., Mur. 75 – 10. Cic., Tusc. 5.118 –
1.23.2 – 43. Cés., BG 1.6.1-2 – 44. Cés., BG 7.88.3 – 11. Hor., Ars 99 – 12. Cic., Sest. 143 – 13. Cic., Off.
45. Cic., Fam. 14.4.2 (63) – 46. Cés., BG 1.48.2 – 1.41 – 14. Cic., De or. 2.280 – 15. T.-L., 21.41.16 –
47. Cés., BG 1.2.5 – 48. Cés., BG 4.35.1 – 49. T.-L., 16. Cic., Att. 1.9.2 (5) – 17. T.-L., 35.35.16-17
29.19.10 – 50. Cic., Tusc. 4.43 – 51. Cés., BG 1.46.1 –
52. Cic., Mil. 58 – 53. Cic., Nat. 3.55 – 54. Cic., Off.
36. 1. Publ. Syr., A2 – 2. Publ. Syr., A54 – 3. Publ.
2.11 – 55. Cés., BG 7.34.2 – 56. Sén., Nat. 3.30.8 – Syr., C28 – 4. Publ. Syr., I20 – 5. Publ. Syr., M37 –
6. Dict. Cat., Dist. 1.30 – 7. Dict. Cat., Dist. 1.2 –
57. Tac., Hist. 3.21.1 – 58. Cic., Att. 16.6.1 (799) –
8. Dict. Cat., Dist. 1.15 – 9. Dict. Cat., Dist. 1.24 –
59. Pl. Anc., 35.85
10. Dict. Cat., Dist. 4.29 – 11. Dict. Cat., Dist. 3.24 –
25. 1. Sall., Iug. 64.6 – 2. Publ. Syr., P29 – 3. Publ. 12. Dict. Cat., Dist. 2.29 – 13. Dict. Cat., Dist. 1.14 –
Syr., I29 – 4. Publ. Syr., H10 – 5. Publ. Syr., M2 – 14. Dict. Cat., Dist. 1.33 – 15. Dict. Cat., Dist. 2.6 –
6. Dict. Cat., Dist. 3.21 – 7. Publ. Syr., A46 – 8. Publ. 16. Enn., Sat. 58 Vahlen2 (= Gell., 2.29.20)
Syr., I43 – 9. Publ. Syr., Q37 – 10. Publ. Syr., M20 –
37. 1. Cic., Fam. 2.12.2 (265) – 2. Cic., Fam. 15.1.6
11. Publ. Syr., S22 – 12. Publ. Syr., G11 – 13. Publ.
(217) – 3. Cic., Fam. 7.23.4 (562) – 4. Sall., Iug. 102.8
Syr., V12 – 14. Cic., Nat. 3.1 – 15. Publ. Syr., M32
– 5. Cic., Mil. 93 – 6. Cic., Nat. 3.75 – 7. Phèdre, 3.9.7
26. 1. Nép., Epam. 3.1 – 2. Nép., Alc. 1.2 – 3. Nép., – 8. Cic., Q. fr. 1.3.9 (66) – 9. Cic., Flacc. 76 – 10. CIL
Cat. 3.1-5 – 4. Nép., Phoc. 3.4-4.1 – 5. Nép., Cim. 3.1- 6.5453 ; AÉ 1988.117 – 11. Pl., Amph. 574-575 –
4 – 6. Sén., Ep. 27.6-7 12. Sall., Cat. 52.12 – 13. Cic., Pomp. 27 – 14. Cic.,
28. 1. Cés., BG 1.7.3 – 2. Cés., BG 4.25.3 – 3. Cés., Tusc. 2.14 – 15. Cic., Mil. 17 – 16. Cic., 2Verr. 1.37 –
BG 5.8.5-6 – 4. Cés., BG 7.54.2 – 5. Cés., BG 7.88.1-3 – 17. Cic., 2Verr. 5.4 – 18. Cic., Ac. 2.105 – 19. Cic., Ac.
6. Cic., 2Verr. 5.161 – 7. Cic., Att. 2.5.1 (32) – 8. Cic., 2.84 – 20. Cic., Nat. 1.88 – 21. Cat., Or. fr. 169
Att. 5.20.6 (228) – 9. Cic., Att. 6.2.10 (258) – 10. Cic., Malcovati (= Gell., 6.3.50)
Att. 9.10.1 (380) – 11. Cic., Catil. 1.2 – 12. Cic., Fam. 39. 1. Sall., Cat. 13.1 – 2. Cic., Q. fr. 1.3.1 (66) –
7.28.2 (495) – 13. Cic., Leg. 3.4 – 14. Cic., Off. 3.100 – 3. Publ. Syr., M23 – 4. Cic., Catil. 1.2 – 5. Cic., 2Verr.
15. Cic., Off. 3.55 – 16. Cic., Or. 132 – 17. Cic., Phil. 4.31 – 6. Pl. J., Ep. 6.20.14 – 7. Publ. Syr., I55 –
2.75 – 18. Cic., Planc. 84 – 19. Cic., Rosc. Am. 117 – 8. Cic., Tusc. 1.40 – 9. Cic., Lael. 11 – 10. Cic., Fin.
20. Cic., Rosc. Am. 50 – 21. Cic., Tusc. 1.9 – 22. Hor., 2.55 – 11. Cic., Brut. 25 – 12. Cic., Fin. 3.65 – 13. T.-L.,
Ep. 1.19.48 – 23. Phèdre, 1.1.1 – 24. Pl. J., Ep. 6.16.11 2.43.9 – 14. Cic., Brut. 197 – 15. T.-L., 5.4.9 – 16. T.-L.,
– 25. Pl., Bacch. 1052 – 26. Pl., Most. 289 – 27. Pl., 21.41.11 – 17. Cic., 2Verr. 3.195 – 18. Vell. Pat.,
Most. 437 – 28. Suét., Ner. 51 – 29. T.-L., 1.19.3 – 2.25.1 – 19. Cic., 2Verr. 4.86 – 20. Sall., Cat. 58.2 –
30. Tér., Phorm. 882 – 31. Virg., Georg. 1.145-146 21. Sén., Prov. 4.6 – 22. Sén., Ep. 88.15 – 23. Cic.,
29. 1. Cic., Att. 10.16.3 (423) – 2. Cic., Att. 14.9.2 Leg. 3.1 – 24. Cic., Lael. 47 – 25. Quint., Inst.
(728) – 3. Cic., Brut. 287 – 4. Cic., Fam. 14.16 10.1.105 – 26. T.-L., 22.54.10 – 27. Quint., Inst. 10.3.7
(440bis) – 5. Cic., Lael. 3 – 6. Cic., Phil. 2.99 – 7. Cic., – 28. T.-L., 9.19.9 – 29. Cic., Tusc. 5.10
Sest. 22 – 8. Cic., Tusc. 2.45 – 9. Pétr., 28.1 – 10. Pl., 41. 1. Sall., Iug. 14.15 – 2. Cic., Phil. 13.16 – 3. Cic.,
Trin. 380 – 11. T.-L., 5.4.9 – 12. Virg., Buc. 1.79 Rosc. Am. 29 – 4. Cic., Rosc. Am. 29 – 5. Tér., Andr.
30. 1. Cic., Clu. 65 – 2. Cic., Catil. 1.9 – 3. Cic., 915 – 6. Cic., 2Verr. 1.42 – 7. Cic., Arch. 18 – 8. Cic.,
Catil. 1.16 – 4. Cic., Pomp. 44 – 5. Cic., Tusc. 4.52 – Fin. 2.77 – 9. Cic., 2Verr. 4.86 – 10. Cic., Fin. 4.7 –
6. Cic., Leg. agr. 2.25 – 7. Cic., Rosc. Am. 74 11. Cic., Arch. 19

33. 1. Dict. Cat., Sent. 1 – 2. Dict. Cat., Sent. 5 – 43. 1. Cic., Catil. 4.21 – 2. Cic., Tusc. 1.119 – 3. Cic.,
3. Dict. Cat., Sent. 29 – 4. Hor., Sat. 2.3.326 – 5. Dict. Fam. 15.15.4 (458) – 4. Cic., Tusc. 5.118 – 5. Cic.,
Cat., Sent. 36 – 6. Dict. Cat., Sent. 41 – 7. Dict. Cat., Brut. 103 – 6. Cic., Fam. 14.4.1 (63) – 7. C. Gracch.,
Sent. 30 – 8. Dict. Cat., Sent. 27 – 9. T.-L., 35.21.4 – fr. 61 Malcovati (= Cic., De or. 3.214) – 8. Cic., Inv.
10. Dict. Cat., Sent. 17 – 11. Dict. Cat., Sent. 47 – 1.17 – 9. Cic., Lael. 64 – 10. Cic., Sest. 42-45 –
12. Dict. Cat., Sent. 49 – 13. Dict. Cat., Dist. 4.10 – 11. T.-L., 44.34.8
14. Cic., 2Verr. 4.15 – 15. Dict. Cat., Sent. 50 – 45. 1. Cic., Catil. 1.5 – 2. Cic., Tusc. 2.61 – 3. Sall.,
16. Cic., 2Verr. 4.1 – 17. Cic., 2Verr. 4.77 – 18. Cic., Cat. 10.1 – 4. Sall., Cat. 9.5 – 5. Sall., Iug. 101.6 –
Index des sources 507

6. Sén., Brev. 18.6 – 7. Cés., BG 1.7.1 – 8. Sén., Ep. 54. 1. Sall., Iug. 8.1 – 2. Sall., Iug. 110.1 – 3. Cic.,
3.4 – 9. Cés., BG 4.2.3 – 10. Cic., Lael. 1 – 11. Sall., Fam. 2.16.3 (413) – 4. Cés., BC 3.86.1 – 5. Cic., Div.
Iug. 13.2 – 12. Cic., Par. 51 – 13. Sall., Iug. 25.9 – 1.101 – 6. Cic., Att. 16.16.16 (784) – 7. [Sall.], Ep.
14. T.-L., 25.19.3 – 15. Virg., Æn. 1.203 – 16. Sall., Caes. 2.5.7 – 8. Cic., 2Verr. 4.87 – 9. Cic., Tusc. 1.82 –
Cat. 20.4 – 17. Sall., Cat. 51.13 – 18. Cic., Att. 11.6.5 10. Cés., BG 1.42.3 – 11. Cés., BG 1.31.11 – 12. Cic.,
(436) – 19. Cic., 2Verr. 5.170 – 20. Nép., Alc. 4.7 – Fam. 1.6.1 (103)
21. Cic., Rep. 6.27 – 22. Cic., De or. 2.226 – 23. Cic.,
56. 1. Cic., Tusc. 1.30 – 2. T.-L., 44.15.1 – 3. Sén.,
Quinct. 95 – 24. Vell. Pat., 1.5.1 – 25. Cic., Catil. 1.15 Ep. 96.5 – 4. Cic., De or. 2.15 – 5. Cic., Cato 68 –
– 26. Cic., Tusc. 5.12 – 27. Cic., Par. 51 – 28. Hor., Od. 6. Cic., Fam. 11.13.2 (880) – 7. Cic., Phil. 13.16 –
4.12.28 – 29. Cic., Tusc. 3.73 – 30. Pacuv., 268 8. Cic., Tusc. 4.55 – 9. Cic., Mil. 48 – 10. Cic., Catil.
Ribbeck (= Cic., Tusc. 2.50) – 31. T.-L., 22.51.4 – 3.22 – 11. Cic., Mil. 56 – 12. Cic., De or. 2.217
32. Tac., Agr. 42.5 – 33. Cic., Off. 3.3 – 34. Caec. Stat.,
28 Ribbeck (= Cic., Cato 25) – 35. Sén., Ep. 9.7 60. 1. Cic., Catil. 2.16 – 2. Sén., Ep. 93.2 – 3. Nép.,
Att. 21.6 – 4. Sall., Iug. 51.4 – 5. Cic., Catil. 3.12 –
47. 1. T.-L., 21.11.4 – 2. Cés., BG 1.8.3 – 3. Cic., 6. Sén., Ep. 5.4 – 7. Cic., Pomp. 69 – 8. Cés., BG
Phil. 13.16 – 4. Sall., Cat. 53.4 – 5. Cic., Caec. 16 – 7.40.4 – 9. Sall., Cat. 26.3-4 – 10. Cic., Lael. 78 –
6. T.-L., 21.11.2 – 7. Naev., Com. 106 Ribbeck (= Jér., 11. Asc., Mil. 29 – 12. Cic., Fam. 16.11.1 (299) –
Ep. 60.14) – 8. Cic., Fam. 4.10.2 (567) – 9. Suét., Aug. 13. Sall., Iug. 13.6 – 14. Cic., Div. 2.5 – 15. Cic., Mil.
44.3 – 10. Cic., Tusc. 1.79 – 11. Enn., Ann. 6.188-189 81 – 16. Cic., Off. 1.89 – 17. Macr., Sat. 2.3.6 –
Skutsch (= Quint., Inst. 6.3.86) – 12. Cic., Cato 13 – 18. Cic., Off. 1.136 – 19. Cic., Balb. 64 – 20. Cic.,
13. Cic., Q. fr. 2.8.1 (111) – 14. Pl., Curc. 490-491 2Verr. 5.116
48. 1. Sall., Iug. 92.2 – 2. Cic., Catil. 1.1 – 3. Cic., 62. 1. Cic., Mil. 47 – 2. Sall., Cat. 40.1 – 3. Cic., De
Catil. 1.16 – 4. Cic., Catil. 3.20 – 5. Cic., Mil. 62 – or. 2.62 – 4. Cic., 2Verr. 2.37 – 5. Cic., Fam. 9.2.2
6. Cic., Fam. 16.1.1 (282) – 7. Cic., Fam. 1.9.18 (159) (478) – 6. Cic., Att. 12.26.1 (604) – 7. T.-L., 5.46.1 –
– 8. Cic., Att. 13.24.2 (681) – 9. Cic., Arch. 15 – 8. Nép., Timoth. 2.2 – 9. Cés., BG 1.26.6 – 10. Cic.,
10. Sall., Iug. 101.10 – 11. Cic., Pomp. 28 – 12. Cic., Fam. 3.3.1 (190) – 11. T.-L., 21.19.10 – 12. Cic.,
Leg. 3.5 – 13. Cic., Fam. 2.16.5 (413) – 14. Cic., 2Verr. 2Verr. 4.73 – 13. Cic., Rep. 1.8 – 14. Cic., Arch. 25
4.120 – 15. Sén., Tr. an. 11.9 – 16. Publ. Syr., M22 – 63. 1. Cic., Ad Br. 1.16.10 (937) – 2. Cic., Fam.
17. Cic., 2Verr. 4.77 – 18. T.-L., 5.6.1 – 19. Cic., Q. fr. 7.6.2 (135) – 3. Cic., Fam. 7.30.1 (714) – 4. T.-L.,
2.12.1 (137) – 20. Pl. Anc., 8.222 – 21. Cic., 2Verr. 24.3.15 – 5. Nép., Them. 2.2 – 6. Cic., Att. 6.1.7 (245)
5.73 – 22. Cic., Lael. 71 – 7. Cic., 2Verr. 4.66
49. 1. Curt., 8.10.18 – 2. Sall., Iug. 82.2 – 3. Cic., 65. 1. Cic., Att. 11.13.5 (444) – 2. Cic., Tusc. 1.91 –
Fam. 15.15.1 (458) – 4. Cic., Att. 11.6.1 (436) – 3. Cic., Red. Quir. 13 – 4. Nép., Att. 3.2 – 5. Cic., Div.
5. Cic., Att. 11.6.2 (436) – 6. Cic., Att. 11.6.7 (436) – Caec. 33 – 6. T.-L., 5.36.9 – 7. Cic., Fam. 7.1.1 (127) –
7. Cic., Pomp. 39 – 8. Cic., Pomp. 12 – 9. Sén., Tr. an. 8. Cés., BC 2.13.4 – 9. Cés., BG 2.3.5 – 10. Cic., Fam.
12.4 – 10. Cic., Pomp. 33 – 11. Cic., Fin. 5.5 – 12. Sén., 15.11.2 (270) – 11. Pl. J., Ep. 6.17.1 – 12. Cic., Cato 60
Ira 1.2 – 13. Nép., Hann. 12.2 – 14. Cic., Fin. 3.64 – – 13. Cic., Fin. 5.36 – 14. Cic., Off. 3.100 – 15. T.-L.,
15. T.-L., 3.4.10 – 16. Cic., Leg. 2.11 – 17. Cic., Leg. 5.45.7 – 16. Cés., BC 1.41.3 – 17. Cic., Rosc. Am. 5 –
2.12 – 18. Cic., Att. 10.8.8 (412) – 19. Cic., Ac. 2.96 18. Cés., BC 2.13.4 – 19. T.-L., 32.21.15 – 20. T.-L.,
26.40.4
51. 1. T.-L., 40.26.2 – 2. Cic., Fam. 15.2.1 (220) –
67. 1. Cic., Fam. 6.13.1 (507) – 2. Tér., Hec. 397 –
3. Cic., Fin. 5.38 – 4. Nép., Ag. 4.1 – 5. Cés., BG 2.1.1
3. T.-L., 5.4.14 – 4. T.-L., 21.7.10 – 5. Tér., Andr. 971
– 6. Cés., BG 6.37.9 – 7. Nép., Hann. 2.2 – 8. T.-L.,
– 6. Cic., Att. 11.15.3 (446) – 7. Cic., Div. 1.62 –
30.28.5 – 9. T.-L., 3.36.9 – 10. T.-L., 22.2.1 – 11. Sall.,
8. T.-L., 2.31.11 – 9. Cic., Tusc. 1.78 – 10. Cl. Quadr.,
Cat. 57.1 – 12. Nép., Att. 17.1 – 13. Tér., Hec. 39-40 –
fr. 58 Chassignet (= Gell., 17.13.6)
14. Cic., Att. 7.11.4 (301)
69. 1. Sén., Ep. 89.18 – 2. T.-L., 25.30.12 – 3. T.-L.,
52. 1. Cic., Tusc. 5.7 – 2. Sall., Iug. 113.5 – 3. Cic., 9.8.6 – 4. Sall., Cat. 51.37 – 5. Cic., Nat. 1.95 –
Div. 1.112 – 4. Cic., 2Verr. 5.117 – 5. Cic., Mil. 66 – 6. Nép., Milt. 3.5 – 7. Cic., 2Verr. 5.5
6. Cic., Mil. 65 – 7. Cic., Mur. 36 – 8. Cic., Pomp. 11 –
9. Quint., Inst. 10.1.112 – 10. Cic., Fam. 14.23.1 (456) 71. 1. Cic., Mil. 57 – 2. Sall., Iug. 50.1 – 3. Cic.,
– 11. Cic., Tusc. 1.114 – 12. Cic., Leg. 3.2 – 13. Curt., 2Verr. 5.3 – 4. Cic., Att. 2.19.3 (46) – 5. Cic., 2Verr.
6.5.18 – 14. T.-L., 23.16.9 – 15. Cic., Brut. 121 – 1.17 – 6. Cic., Mil. 47 – 7. Cic., Att. 1.16.5 (22) –
8. Cic., Att. 1.16.14 (22) – 9. Cic., 2Verr. 4.124 –
16. Cic., 2Verr. 5.87 – 17. Cic., Mil. 11 – 18. Cés., BG
10. Cic., Fam. 14.2.3 (79) – 11. Cés., BG 1.39.6
2.11.5 – 19. Cic., Div. 1.49 – 20. Quint., Inst. 10.1.108
– 21. Cic., Fam. 3.12.3 (272) – 22. Cic., Lael. 47 – 74. 1. T.-L., 42.60.3 – 2. Cic., Fin. 2.53 – 3. Cic.,
23. Cic., Rep. 3.43 – 24. Cic., Div. 2.91 – 25. Cic., Tusc. Mur. 88 – 4. Cic., Mur. 55 – 5. T.-L., 39.16.6 – 6. Cic.,
3.27 – 26. Cic., Rep. 2.28 – 27. Cés., BG 7.70.6 Tusc. 5.118 – 7. Nép., Alc. 3.3
508 Maîtrise du latin par la pratique

76. 1. Cic., Mil. 57 – 2. Cic., Att. 1.16.14 (22) – (504) – 12. Cic., Fam. 14.18.1-2 (303) – 13. Cic., Rep.
3. T.-L., 2.32.1 – 4. Cic., Fin. 2.53 1.29 – 14. Nép., Them. 2.6-7
80. 1. Cés., BG 4.29.1 – 2. Nép., Ag. 1.2 – 3. Cic., 96. 1. Sall., Cat. 26.5 – 2. Cic., Fam. 5.13.1 (566) –
Inv. 1.3 – 4. Cic., Nat. 2.154 – 5. Nép., Con. 5.1 – 3. Cés., BG 7.21.2 – 4. Cic., Catil. 1.9 – 5. Cés., BG
6. Cic., Off. 3.22 – 7. Nép., Them. 1.4 – 8. Nép., 1.11.6 – 6. Cic., 2Verr. 2.29 – 7. Nép., Alc. 10.2 –
Thras. 1.2 – 9. Cic., Tusc. 4.3 – 10. Cic., Tusc. 1.6 – 8. Sall., Iug. 20.5 – 9. Sall., Cat. 48.6 – 10. Cic., Catil.
11. Pl., Amph. 567-568 – 12. Nép., Chabr. 3.3 – 1.4 – 11. Cés., BG 7.36.1 – 12. Cic., Att. 15.3.1 (749) –
13. Nép., Dat. 5.4 – 14. Hor., Sat. 1.3.1-3 – 15. Cic., 13. Cés., BG 7.78.1
Rosc. Am. 151 – 16. Nép., Alc. 3.4-5 – 17. Cic., Tusc. 98. 1. Cic., Fam. 14.5.1 (280) – 2. Cic., Att. 2.20.5
2.4 – 18. Cés., BG 4.5.2 – 19. Cic., Catil. 1.3 – 20. Cic., (47) – 3. Cés., BG 5.6.5 – 4. Cic., Mil. 1 – 5. Cés., BG
Fam. 2.11.1 (252) – 21. Cic., Off. 1.146 – 22. Cic., 5.47.4 – 6. Cic., Mil. 77 – 7. Cic., Att. 3.24.1 (85)
Brut. 84
100. 1. Sall., Cat. 46.2 – 2. Cés., BG 6.8.1 – 3. Cic.,
82. 1. Cic., Fin. 2.45 – 2. Cic., Fam. 4.14.3 (574) – Catil. 1.13 – 4. Cic., Pomp. 42 – 5. Cic., 2Verr. 5.1 –
3. Cic., Fam. 13.73.1 (523) – 4. Cic., Cato 5 – 5. Sén., 6. Cic., Brut. 71 – 7. Cic., Fam. 2.16.5 (413) – 8. Cic.,
Marc. 19.3 – 6. Cic., Att. 1.17.2 (23) – 7. Cic., Q. fr. Cato 56 – 9. Cic., Pomp. 19 – 10. Cic., Tusc. 5.55 –
2.1.1 (93) – 8. Nép., Alc. 4.3 – 9. Nép., Att. 9.7 – 11. T.-L., 34.8.3 – 12. T.-L., 24.42.2 – 13. Cic., Fin. 5.85
10. Nép., Phoc. 4.1 – 11. Cic., Catil. 1.11 – 12. Pl. J., – 14. Cic., Pomp. 68 – 15. Cic., Cato 31 – 16. Cic., Att.
Ep. 7.20.2 – 13. Cic., 2Verr. 3.17 – 14. Cic., Fam. 16.15.1 (826) – 17. Quint., Inst. 6.3.83 – 18. Cic.,
1.7.10 (116) – 15. Cic., Nat. 1.71 – 16. Cic., Mur. 76 – Fam. 5.20.6 (298) – 19. Cic., Or. 1
17. Sén., Tr. an. 15.2-3 – 18. Cic., Fam. 6.22.1 (482) –
19. Cic., De or. 1.47 – 20. Cic., Div. 2.25 – 21. Cic., Att. 102. 1. Cic., Cato 83 – 2. Cic., Lael. 41 – 3. Cic.,
8.11.1 (349) – 22. Tac., Ann. 1.5.2 Tusc. 1.82 – 4. T.-L., 30.18.13 – 5. Pl., Cist. 546-547 –
6. Cic., Fam. 16.1.2 (282) – 7. Cic., Fin. 5.48 – 8. Cic.,
84. 1. Sall., Iug. 85.25 – 2. Cic., Catil. 3.5 – 3. Cic., Att. 5.1.1 (183) – 9. Cic., Fam. 16.1.2 (282) – 10. Cic.,
Mur. 25 – 4. Cic., Catil. 2.17 – 5. Cic., Ad Br. 1.13.2 Div. 2.31 – 11. Cic., Pomp. 63 – 12. Cic., Off. 1.42 –
(927) – 6. Cic., Clu. 3 – 7. Cés., BG 5.44.14 – 8. Cic., 13. Cic., Lael. 12 – 14. Cic., Lael. 10 – 15. Pétr., 102.8
Nat. 3.17 – 9. Cic., Att. 15.9.2 (762) – 10. Cic., Phil. – 16. Curt., 7.2.14 – 17. Cic., Catil. 1.2 – 18. Cic., Div.
14.29 – 11. Sall., Iug. 85.14 – 12. Cic., Catil. 3.12 – 2.12 – 19. Tér., Eun. 670 – 20. Cic., Att. 11.7.6 (438) –
13. Cic., Planc. 65 – 14. Sén., Ep. 47.12 – 15. Cic., 21. Cic., De or. 3.178 – 22. Cic., De or. 2.23 – 23. Cic.,
Cato 31 – 16. Cic., Mur. 4 – 17. Cic., Or. 15 – 18. Cic., Off. 1.43
Catil. 2.13 – 19. Cic., Att. 1.5.1 (2) – 20. Sén., Nat.
3.pr.7 – 21. Sall., Iug. 109.2 – 22. Sén., Nat. 6.1.9 – 103. 1. Cic., Att. 8.12b.1 (328) – 2. Cic., Div. 2.51 –
3. Cic., Div. Caec. 1 – 4. Cic., Lael. 54 – 5. Cés., BG
23. Sén., Tr. an. 14.3 – 24. Nép., Att. 9.7 –
25. Pl. Anc., 8.82 – 26. Pl. Anc., 7.106 – 27. T.-L.,
1.32.2 – 6. Cic., 2Verr. 2.134 – 7. Cic., Att. 14.18.3
22.59.14 – 28. Cic., Mil. 23 (742) – 8. Cic., Fam. 7.27.1 (941) – 9. T.-L., 21.30.2 –
10. Cic., Nat. 1.95
85. 1. Publ. Syr., S5 – 2. Publ. Syr., A41 – 3. Publ.
104. 1. Cic., Off. 1.43 – 2. Cic., Phil. 11.36 – 3. Cic.,
Syr., V23 – 4. Dict. Cat., Dist. 3.13
Fam. 13.63.1 (250) – 4. Cés., BG 1.4.4 – 5. T.-L., 8.4.2
86. 1. Cic., Catil. 1.1 – 2. Cic., Att. 3.5 (59) – 3. Cic., – 6. Cic., Or. 104 – 7. Cl. Quadr., fr. 58 Chassignet
Att. 16.8.2 (818) – 4. Cic., Fam. 7.9.1 (148) – 5. Tac., (= Gell., 17.13.6) – 8. Cic., Mur. 46 – 9. Cic., Fin. 5.57
Ann. 1.39.6 – 6. Cic., Fin. 1.47 – 7. Cés., BG 1.43.6-7 – – 10. Cés., BC 2.35.2 – 11. T.-L., 42.44.2
8. [Apul.], Socr. pr. 2 – 9. Quint., Inst. 11.1.79 –
107. 1. Cic., Catil. 2.20 – 2. Cic., Mil. 60 – 3. Cic.,
10. Cic., Pomp. 42 – 11. Sén., Ep. 121.12 – 12. Cic.,
Q. fr. 1.3.5 (66) – 4. Cic., Fam. 14.8 (446bis) – 5. Cic.,
Att. 2.10 (38) – 13. Sall., Cat. 51.26
Tusc. 1.81 – 6. Cic., Catil. 1.6 – 7. Sall., Iug. 35.2 –
88. 1. T.-L., 25.31.9 – 2. Sall., Iug. 67.1 – 3. Sall., 8. Cic., Att. 14.13b.1 (733) – 9. Cic., Att. 2.18.4 (45) –
Cat. 41.1 – 4. Sén., Ep. 19.10 – 5. Cic., Pomp. 39 – 10. Sall., Iug. 35.4 – 11. Sall., Iug. 102.2 – 12. Cic.,
6. Cic., Catil. 3.3 – 7. Cic., Lael. 27 – 8. Cic., Red. Rosc. Am. 49 – 13. Cic., Rosc. Am. 75 – 14. T.-L.,
Quir. 22 – 9. T.-L., 22.7.10 – 10. Cic., Fam. 4.4.1 (511) 22.49.10 – 15. Sall., Iug. 56.2 – 16. Cic., Phil. 7.26 –
– 11. Cic., Fam. 2.11.1 (252) – 12. Cic., Att. 12.24.1 17. Cic., Ac. 1.25 – 18. Tér., Andr. 819 – 19. Sall., Cat.
(602) – 13. Nép., Milt. 4.4 – 14. Cic., De or. 2.134 – 52.26 – 20. Cic., Leg. 3.5 – 21. Cés., BG 6.1.2-3 –
15. Cic., Phil. 2.71 – 16. T.-L., 44.12.1 – 17. Cés., BG 22. Cic., De or. 2.287 – 23. Cic., Fam. 9.14.6 (739) –
4.14.2 – 18. Cic., Leg. agr. 2.16 24. Ov., Tr. 3.11.74 – 25. Cic., Fam. 1.10.1 (160)

94. 1. Cic., Fam. 16.1.2 (282) – 2. [Cés.], BAl. 60.3 – 112. 1. Sén., Ep. 12.4 – 2. Cic., 2Verr. 5.27 – 3. Cic.,
3. Cic., Fam. 9.6.1 (486) – 4. Cic., Leg. 1.58 – 5. Cic., Mur. 65 – 4. Sall., Iug. 85.21 – 5. Gell., 15.28.pr. –
Nat. 1.65 – 6. CIc., Div. 1.56 – 7. Cic., Att. 7.17.5 6. Cic., Pis. 59 – 7. Cés., BG 6.12.1 – 8. Cés., BC
(316) – 8. Cic., Att. 15.6.3 (761) – 9. Sall., Iug. 8.2 – 3.105.1 – 9. Cés., BG 6.8.1 – 10. Cés., BC 3.87.5 –
10. Cic., Fam. 7.17.3 (150) – 11. Cic., Fam. 12.17.2 11. Cic., Fam. 9.7.1 (479) – 12. Sall., Cat. 35.5 –
Index des sources 509

13. Sall., Iug. 51.2 – 14. Cic., De or. 2.24 – 15. Sall., 140. 1. Nép., Att. 4.1 – 2. Cic., 2Verr. 4.118 –
Iug. 58.4 – 16. Cic., Off. 3.74 – 17. Cic., Catil. 1.21 – 3. Cic., Cato 4 – 4. Cic., Lael. 29 – 5. Cic., Mil. 72 –
18. Cic., Off. 1.122 – 19. Pl., Capt. 142-143 – 20. Curt., 6. Nép., Hann. 4.3 – 7. T.-L., 21.2.1-2 – 8. T.-L.,
6.10.34 – 21. Macr., Sat. 2.2.8 40.56.1 – 9. Cic., Catil. 3.28 – 10. Cic., Catil. 1.29 –
11. Cic., Fam. 14.4.5 (63) – 12. Cic., Catil. 3.18 –
115. 1. Cic., Catil. 4.20 – 2. Sall., Iug. 58.1 – 3. Cic.,
13. Cic., Cato 84 – 14. Cic., 1Verr. 12 – 15. Cic., Mil.
2Verr. 5.91 – 4. Pl., Pseud. 685 – 5. Sén., Ep. 7.8 –
61 – 16. Cic., Lael. 90 – 17. T.-L., 21.20.4 –
6. Cic., Rosc. Am. 91 – 7. Cic., Phil. 3.33 – 8. Cic., De
18. Pl. Anc., 2.27 – 19. T.-L., 24.40.11 – 20. Cic., Lael.
or. 2.195 – 9. Cic., Cato 18 – 10. Cic., De or. 2.15 –
52 – 21. T.-L., 24.40.12-13 – 22. Cic., Tusc. 1.118 –
11. Cic., Tusc. 4.78 – 12. Cic., Mil. 28 – 13. Cic., Lael.
23. Quint., Inst. 3.8.44 – 24. Cic., Pomp. 19 – 25. Pl. J.,
12 – 14. Cic., Fin. 3.66 – 15. Pl., Mil. 709 – 16. Cic.,
Ep. 9.30.4 – 26. T.-L., 25.1.11
Lael. 14 – 17. Cic., Brut. 72 – 18. Virg., Buc. 9.23 –
19. Cic., Fam. 9.26.1 (522) – 20. Tér., Phorm. 419 – 142. 1. Cic., Fin. 2.71 – 2. Cic., Div. Caec. 44 –
21. C. Gracch., fr. 49 Malcovati (= Gell., 10.3.5) – 3. Cic., Off. 1.88 – 4. Cic., Att. 6.2.1 (258) – 5. Cic.,
22. Cés., BG 1.27.4 – 23. Cic., Sest. 100 – 24. Cés., BG Tusc. 1.76 – 6. Publ. Syr., B6 – 7. Publ. Syr., L16 –
3.26.3 – 25. Pl., Bacch. 758 – 26. Cic., Off. 1.73 – 8. Celse, 2.10.17
27. Cic., Phil. 2.3 – 28. T.-L., 23.31.9 – 29. Cic., Q. fr. 149. 1. Sall., Iug. 10.5 – 2. Sall., Cat. 51.4 – 3. Sall.,
1.1.38 (30) – 30. Cic., Nat. 2.129 – 31. Cic., 2Verr. Cat. 58.9 – 4. Cic., Mur. 10 – 5. Sén., Vit. 24.5 –
5.97 – 32. T.-L., 21.34.8-9 – 33. Cic., Att. 5.14.1 (203) 6. Sall., Iug. 110.8 – 7. Sall., Cat. 14.4 – 8. T.-L.,
– 34. Cic., 2Verr. 2.14 – 35. Cic., Rep. 2.6 – 36. Cic., 26.13.12 – 9. Pl., Cist. 152-153 – 10. Cic., Off. 1.100 –
Fam. 9.2.4 (478) – 37. Cic., Mur. 2 11. Sall., Cat. 52.34 – 12. Sall., Iug. 85.50 – 13. Sall.,
117. 1. Nép., Ham. 4.2 – 2. Cic., Rosc. Am. 27 – Cat. 2.3 – 14. Sén., Ep. 43.5 – 15. Cic., Leg. agr. 2.16 –
3. Cic., Catil. 1.11 – 4. Sall., Cat. 50.5 – 5. Cic., Arch. 16. Sén., Ep. 12.4 – 17. Sall., Iug. 85.48 – 18. Cic.,
4 – 6. Nép., Them. 6.4 – 7. Cic., Att. 12.1.1 (560) – Catil. 1.31 – 19. Publ. Syr., A10 – 20. Cic., Sest. 31 –
8. Cic., Mil. 44 – 9. Nép., Hann. 1.2 – 10. Sall., Cat. 21. Cic., Off. 1.111 – 22. Crass., fr. 14 Malcovati
1.6 – 11. Sall., Iug. 14.10 – 12. Cic., Red. Quir. 3 – (= Cic., De or. 2.170) – 23. Cic., Cato 66 – 24. Cic.,
13. Cés., BG 2.5.4 – 14. Cic., De or. 2.278 – 15. Cic., Fin. 2.58 – 25. Val. Max., 4.3.ext.4 – 26. Pl. Anc.,
Vat. 4 – 16. Cés., BC 3.94.5 – 17. Cés., BG 5.34.2 35.66 – 27. Cic., Div. 2.22 – 28. T.-L., 3.52.7 – 29. Cic.,
Rosc. Am. 17
120. 1. Cic., 2Verr. 5.27 – 2. Cic., Pis. 59 – 3. Cés.,
BG 6.12.1 – 4. Cés., BC 3.87.5 – 5. Cic., Fam. 9.7.1 154. 1. Cic., Fam. 14.7.2 (426) – 2. Cic., Gall. fr. 4
(479) – 6. Cic., 2Verr. 5.91 – 7. Cic., Mil. 28 – 8. Pl., Schoell (= Cic., Brut. 278) – 3. Cic., Cato 21 – 4. Cat.,
Mil. 709 – 9. Cic., Brut. 72 – 10. Virg., Buc. 9.23 – Mor. fr. 3 Jordan (= Gell., 11.2.6) – 5. T.-L., 38.8.3 –
11. T.-L., 23.31.9 – 12. Nép., Ham. 4.2 – 13. Nép., 6. Cic., Att. 12.12.2 (598) – 7. Pl., Trin. 347-348 –
Hann. 1.2 – 14. Cés., BG 2.5.4 8. Cés., BG 1.13.3 – 9. Cic., Quinct. 31 – 10. Nép.,
Hann. 1.2 – 11. Sall., Cat. 52.4 – 12. Cic., Cato 67 –
122. 1. Dict. Cat., Dist. 4.40 – 2. Publ. Syr., H27 – 13. Cic., Cato 70 – 14. Nép., Att. 10.6 – 15. Val. Max.,
3. Publ. Syr., C8 – 4. Publ. Syr., C31 – 5. Publ. Syr., 4.1.ext.1 – 16. Cic., Fat. 22 – 17. Pl. Anc., 9.25 –
C38 – 6. Publ. Syr., S34 – 7. Ov., Tr. 1.9.5-6 – 8. Rhet. 18. Cic., Off. 1.151 – 19. Cic., Tusc. 1.76 – 20. Cés., BG
Her. 4.24 – 9. Tac., Ann. 4.18.3 2.9.4-5 – 21. Cic., Planc. 80 – 22. Cic., Fin. 1.42 –
127. 1. Sén., Ep. 18.8 – 2. Cic., Att. 8.3.1 (337) – 23. Cic., Catil. 1.18 – 24. T.-L., 21.41.8 – 25. Enn.,
3. Tac., Hist. 4.73.2 – 4. Sall., Iug. 102.10 – 5. Cic., Ann. inc. 513 Skutsch (= Serv., Ad Æn. 11.306) –
Nat. 2.120 – 6. Sall., Cat. 34.2 – 7. Cic., Clu. 140 – 26. Cic., Fam. 11.14.3 (914) – 27. Cic., Leg. 1.48 –
8. Cic., Lael. 55 – 9. Nép., Cim. 4.1 – 10. Cés., BG 28. Cic., Rosc. Am. 108 – 29. Cic., Div. 2.25 – 30. Cic.,
5.3.6 – 11. Rhet. Her. 4.39 – 12. Cic., De or. 2.131 – Fam. 14.2.1 (79) – 31. Cic., Vat. 2 – 32. T.-L., 2.10.2 –
13. Cic., Sest. 84 – 14. T.-L., 3.43.3 – 15. Cés., BC 33. Cic., Rep. 1.68
3.30.5 157. 1. Sén., Vit. 24.1 – 2. Cés., BG 6.29.4 – 3. Cic.,
Fam. 7.10.4 (158) – 4. Cés., BG 5.43.6 – 5. Nép.,
133. 1. Cic., Catil. 3.29 – 2. Sall., Iug. 110.7 –
Epam. 1.4 – 6. Cic., Lael. 18 – 7. Cic., Arch. 6 –
3. Cic., Catil. 2.18 – 4. Cic., Att. 15.1.5 (746) – 5. Nép.,
8. Cic., Lael. 54 – 9. Cic., Sull. 30 – 10. Pl. J., Ep.
Alc. 3.5 – 6. Sén., Prov. 4.3 – 7. Cic., Arch. 18 –
8.19.2 – 11. Cés., BG 6.13.8 – 12. Cic., Off. 2.43 –
8. Cic., Tusc. 5.105 – 9. Cic., Catil. 1.10 – 10. Cic., Mil.
13. Cic., Att. 16.2.4 (793) – 14. Cés., BG 6.37.4 –
44 – 11. Cic., Brut. 3 – 12. Cic., Mur. 51 – 13. Cic.,
15. Cic., Off. 2.43 – 16. T.-L., 1.57.3 – 17. T.-L., 27.28.5
Lael. 28 – 14. Cic., Fam. 2.16.3 (413) – 15. Cic., Q. fr.
– 18. Cés., BG 7.89.5 – 19. Nép., Hann. 8.1 – 20. Cic.,
1.3.5 (66) – 16. T.-L., 22.47.10 – 17. Cés., BG 5.9.1 –
Phil. 9.2 – 21. Cés., BG 1.8.4
18. Cic., Tusc. 2.56 – 19. Cés., BG 3.13.3-6 – 20. Cic.,
Mil. 59 – 21. Cic., Tusc. 2.64 – 22. Cic., Fam. 9.1.2 159. 1. Accius, 203-204 Daviault (= Cic., Sest. 102)
(467) – 23. Caec. Stat., 177 Ribbeck (= Gell., 2.23.10) – 2. Cic., Catil. 2.15 – 3. Cic., De or. 2.156 – 4. Cic.,
– 24. Cic., Leg. 1.5 Off. 3.82 – 5. Pl. J., Pan. 27.2 – 6. Cic., Att. 8.11b.3
510 Maîtrise du latin par la pratique

(330) – 7. Pl., Capt. 682 – 8. Cic., Fam. 16.21.6 (802) 15. Cic., Div. Caec. 14 – 16. Cic., 2Verr. 5.129 –
– 9. Sall., Cat. 14.6 – 10. Cic., Cato 70 – 11. Cic., Catil. 17. T.-L., 21.41.10 – 18. Sall., Iug. 85.19
1.10 – 12. Sall., Cat. 40.4 – 13. Cic., Cato 22
183. 1. Cic., Lael. 88 – 2. Cic., Leg. 2.5 – 3. Cic.,
161. 1. Nép., Att. 6.2 – 2. Cic., Att. 7.7.7 (295) – Cato 46 – 4. Hor., Ars 467 – 5. Tér., Andr. 104 –
3. Cic., Att. 13.26.2 (630) – 4. Sén., Vit. 20.2 – 5. Cic., 6. Cic., Fam. 15.4.11 (229) – 7. Cic., Brut. 329 –
Fin. 5.19 – 6. Cic., Fam. 7.32.3 (239) – 7. Cic., Catil. 8. Cic., Rosc. Am. 131 – 9. T.-L., 21.61.10 – 10. Cic.,
3.29 – 8. Cic., Arch. 17 – 9. Cic., Fam. 4.4.4 (511) – Off. 3.74 – 11. Nép., Milt. 8.3 – 12. Cic., Par. 15 –
10. Cic., Inv. 1.5 – 11. Cés., BG 5.40.7 – 12. Nép., 13. Cic., Off. 1.136 – 14. Cic., Off. 1.155 – 15. Cic.,
Arist. 1.2 – 13. Cic., Pomp. 15 – 14. Cic., Lael. 11 – 2Verr. 2.102
15. Cic., Lael. 97 – 16. Nép., Ham. 1.3 – 17. Cic., Phil.
185. 1. Nép., Milt. 1.2 – 2. Cic., Off. 1.43 – 3. Sall.,
2.114 – 18. Cic., Att. 3.24.2 (85) – 19. Val. Max., Cat. 51.28 – 4. Sall., Iug. 46.2 – 5. Sall., Iug. 62.3 –
8.10.ext.1 – 20. Cic., Div. 2.49 6. Cés., BG 2.17.1 – 7. T.-L., 9.3.12 – 8. Cés., BG 1.24.1
163. 1. Cic., Lael. 22 – 2. Sén., Ep. 23.2 – 3. Cic., – 9. Cic., Cato 24 – 10. Curt., 3.3.8
Fat. 48 – 4. Cic., Mil. 46 – 5. Nép., Att. 15.1 – 6. Sén., 186. 1. Cic., Fam. 16.1.1 (282) – 2. Cic., Att. 10.10.1
Ep. 28.1 – 7. Cic., Tusc. 1.94 – 8. Cic., Tusc. 1.49 – (416) – 3. Cic., Fam. 3.11.2 (267) – 4. Cic., Att. 5.9.1
9. Sall., Cat. 58.7 – 10. Cic., De or. 1.195 – 11. T.-L.,
(195) – 5. Cic., 2Verr. 4.65 – 6. Cic., Lael. 99 – 7. Cic.,
3.68.9 – 12. Cic., Nat. 1.121 – 13. Cic., 2Verr. 5.89 – Fam. 7.30.1 (714) – 8. Cic., Arch. 24 – 9. Cic., Cato 66
14. Quint., Inst. 6.3.112 – 15. Publ. Syr., Q9 – – 10. Sall., Cat. 52.8 – 11. Cic., Fin. 5.50 – 12. Tér.,
16. Cic., Rab. Post. 21 – 17. T.-L., 1.pr.3 – 18. Cés., BC
Eun. 802 – 13. Cic., Leg. 3.19 – 14. Cic., Rosc. Am. 70
2.41.4 – 19. Cic., Q. fr. 1.2.4 (53) – 20. Cic., Att. 2.15.2
(42) – 21. Publ. Syr., I60 – 22. Publ. Syr., Q15 188. 1. Cés., BG 6.36.1-2 – 2. Cic., De or. 1.82 –
3. Cic., 2Verr. 4.3 – 4. Cés., BC 3.96.2 – 5. Cic., Brut.
166. 1. Cic., Fam. 7.32.3 (239) – 2. Cic., Inv. 1.5 – 39 – 6. Suét., Ner. 51
3. Cés., BG 5.40.7 – 4. Nép., Arist. 1.2 – 5. Cic., Lael.
11 – 6. Cic., Lael. 97 – 7. Nép., Ham. 1.3 – 8. Cic., 189. 1. Cic., Fam. 16.11.2 (299) – 2. Cic., Off. 1.69 –
Phil. 2.114 3. Cic., Fin. 1.43 – 4. Hor., Epist. 2.2.180-182 –
5. Cic., Lael. 86 – 6. Sall., Iug. 91.1 – 7. Cic., De or.
171. 1. Sall., Cat. 20.17 – 2. Sall., Iug. 26.2 – 2.190 – 8. Cic., Catil. 3.21 – 9. Cic., Phil. 2.59 –
3. Sall., Iug. 86.4 – 4. Cés., BG 3.12.5 – 5. Cic., Mur. 6 10. Cic., Catil. 1.26 – 11. Pl. J., Ep. 6.20.15 – 12. Cic.,
– 6. Sall., Iug. 7.3 – 7. Cic., Off. 1.90 – 8. Cic., Off. 3.74 Dei. 34 – 13. Sén., Ep. 82.4 – 14. Cic., Fin. 4.66 –
– 9. Cic., Att. 16.13.1 (823) – 10. Nép., Ham. 2.1 – 15. Cic., Nat. 1.12 – 16. Cic., Phil. 3.22 – 17. T.-L.,
11. Sall., Cat. 8.2 – 12. Cic., Mur. 60 – 13. Cic., Pomp. 39.40.7 – 18. Cic., Div. 2.81 – 19. Cés., BG 6.11.3 –
48 – 14. Cic., Lael. 22 – 15. Cic., Mur. 8 – 16. Cic., 20. Publ. Syr., N8 – 21. Cic., Fam. 10.6.3 (852) –
Lael. 22 – 17. Nép., Them. 2.4 – 18. T.-L., 22.53.10 – 22. Cic., Div. 2.125 – 23. Cic., Off. 3.117 – 24. Cic., Off.
19. Cic., De or. 2.24 – 20. Cic., Leg. 2.56 – 21. T.-L., 1.109
21.33.5 – 22. Cic., Brut. 70 – 23. Cic., Or. 41 – 24. Cic.,
Fam. 5.2.6 (14) – 25. Cic., Fam. 13.62.1 (238) – 190. 1. Cic., Fam. 15.11.1 (270) – 2. Cic., Catil. 1.8
26. Pl. J., Ep. 7.28.2 – 27. Cic., Lael. 10 – 28. Tac., – 3. Cic., 2Verr. 5.121 – 4. Cic., Tusc. 5.63 – 5. Cic.,
Ann. 14.10.3 Lael. 23 – 6. Cic., Arch. 20 – 7. Cic., 2Verr. 2.49 –
8. Cic., Fam. 7.9.2 (148) – 9. Pl., Merc. 502 – 10. Pl.,
173. 1. Sall., Iug., 45.3 – 2. Cic., Tusc. 5.92 – 3. Cic., Poen. 884 – 11. Sén., Ep. 94.60 – 12. Cic., Phil. 4.10 –
Q. fr. 1.1.12 (30) – 4. Cic., Clu. 57 – 5. T.-L., 21.35.10 13. Cic., Leg. 3.5 – 14. Pl., Pseud. 611 – 15. Cic., Lael.
– 6. Cic., Lael. 14 – 7. Cic., Fin. 4.1 – 8. T.-L., 22.5.1 – 4 – 16. Pl. J., Ep. 7.27.15 – 17. Cic., Lael. 4 – 18. Cic.,
9. Cic., Mur. 51 – 10. Cic., Caec. 7 – 11. Cic., Fam. Ac. 2.18 – 19. Cic., Brut. 71 – 20. Ov., Met. 6.195 –
10.20.2 (903) – 12. Cic., Cato 12 – 13. Cic., Brut. 27 – 21. T.-L., 26.12.6 – 22. Cic., Div. 1.95 – 23. Cic., Rosc.
14. Cés., BG 7.22.1 – 15. T.-L., 3.55.15 – 16. Nép., Am. 8
Paus. 1.2
191. 1. Cic., 2Verr. 5.140 – 2. Cic., 2Verr. 4.115 –
175. 1. Sall., Iug. 26.2 – 2. Sall., Cat. 8.2 – 3. Cic., 3. Cic., Nat. 3.30 – 4. Cic., 2Verr. 4.55 – 5. Sall., Iug.
Mur. 60 63.7 – 6. Cés., BG 6.39.3 – 7. Tér., Heaut. 675 –
8. Cic., 2Verr. 4.1 – 9. Cic., 2Verr. 5.121 – 10. Tér.,
177. 1. Publ. Syr., C46 – 2. Cic., Clu. 146 – 3. Cic.,
Lael. 82 – 4. Cic., Red. Quir. 4 – 5. Cic., De or. 2.261 Phorm. 696-697 – 11. Cic., Fam. 6.1.1 (571)
195. 1. Cic., Tusc. 1.102 – 2. Cic., De or. 2.278 –
179. 1. Sall., Iug. 46.6 – 2. Cic., Fam. 2.14.1 (243) –
3. Cic., Tusc. 1.102 – 4. Cic., Tusc. 1.101 – 5. Sall.,
3. Cic., Quinct. 9 – 4. T.-L., 21.16.2 – 5. Cic., Fin. 5.42
Cat. 40.3 – 6. Cic., Off. 2.71 – 7. Cic., Tusc. 1.104 –
– 6. Nép., Ag. 6.1 – 7. Sén., Ep. 10.5 – 8. Sén., Vit.
8. Cic., De or. 3.129 ; Cato 13 – 9. Gell., 10.17.1
20.3 – 9. Cic., 2Verr. 4.49 – 10. Cic., 2Verr. 4.120 –
11. Cic., Fam. 12.9.1 (922) – 12. Cic., Fam. 7.20.1 196. 1. Cés., BG 6.23.7 – 2. Cic., Tusc. 4.44 – 3. Cic.,
(797) – 13. Sén., Ep. 83.1 – 14. Cic., Phil. 12.18 – Tusc. 1.101 – 4. Cic., Cato 50 – 5. Cic., Ad Br. 1.15.3
Index des sources 511

(933) ; Cato 72 – 6. Cic., Nat. 3.83 – 7. Cic., Div. 1.101 25.8.11 – 14. Cic., De or. 3.39 – 15. Sall., Cat. 31.5 –
– 8. Cic., Div. 1.56 16. Cic., Mur. 80 – 17. Cés., BG 3.6.2 – 18. Cic., Fam.
203. 1. Sall., Iug. 82.3 – 2. Cic., Ac. 1.1 – 3. Cic., Pis. 12.2.1 (809) – 19. Cés., BG 3.6.1 – 20. Cic., Div. 2.2 –
14 – 4. T.-L., 9.33.7 – 5. Pl., Persa 297 – 6. Cic., Red. 21. Cic., 2Verr. 2.78 – 22. Cic., Catil. 1.7 – 23. T.-L.,
sen. 9 – 7. Nép., Ag. 6.1 – 8. Cic., Marc. 17 – 9. T.-L., 24.24.1 – 24. T.-L., 2.20.9 – 25. Cic., De or. 3.155 –
21.2.2 – 10. Cés., BC 3.101.3 – 11. T.-L., 10.45.3 – 26. Cic., Mil. 72 – 27. T.-L., 23.28.11 – 28. Cic., Off.
12. T.-L., 21.34.7 – 13. T.-L., 31.7.3 – 14. Cic., Tusc. 1.48 – 29. Cic., Phil. 5.6 – 30. T.-L., 25.38.23
1.4 – 15. T.-L., 4.38.5 – 16. Cic., Lig. 24 – 17. T.-L., 216. 1. Cic., Fin. 4.73 – 2. Hor., Od. 1.37.1 – 3. Cic.,
28.24.2 – 18. Cic., Div. 2.23 Mur. 88 – 4. Pl. J., Ep. 6.16.3 – 5. Cic., Att. 2.1.1 (27) –
206. 1. T.-L., 23.15.4 – 2. T.-L., 5.54.3 – 3. T.-L., 6. T.-L., 22.28.9 – 7. Cic., Mil. 63 – 8. Cic., 2Verr.
21.1.5 – 4. T.-L., 21.16.2-3 – 5. Sall., Iug. 25.7 – 5.188 – 9. Cic., Tusc. 4.84 – 10. T.-L., 22.53.7 –
6. Nép., Dion 2.4 – 7. Sall., Iug. 107.1 – 8. Sall., Iug. 11. Cic., Off. 1.89 – 12. Cic., Off. 1.89 – 13. Virg.,
49.2 – 9. Cés., BG 5.40.1 – 10. Cic., Leg. 1.33 – Georg. 4.148 – 14. Cés., BG 1.13.1 – 15. Cic., Nat. 3.1
11. Cés., BG 6.17.3 – 12. Cés., BG 1.16.1 – 16. Nép., Eum. 13.4 – 17. Cic., Off. 1.65 – 18. Cic.,
Pomp. 6 – 19. Nép., Con. 4.5 – 20. Cés., BG 2.20.1 –
207. 1. Cic., Cato 33 – 2. Cic., Or. 151 – 3. Cic.,
21. Cic., Pomp. 64 – 22. Cic., Fam. 7.3.3 (480) –
Tusc. 3.15 – 4. Cic., Rep. 1.7 – 5. Cic., Tusc. 3.35 –
23. Cic., Fam. 16.12.1 (313) – 24. Caec. Stat., 175
6. Cic., Leg. 2.2 – 7. Pl., Mil. 370 – 8. Cic., Par. 52 –
Ribbeck (= Cic., Cato 25)
9. Cic., Fam. 2.6.2 (175) – 10. Cic., Off. 1.94 – 11. Cic.,
Rep. 2.12 – 12. T.-L., fr. 59 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 220. 1. Cic., Rep. 6.10 – 2. Cic., 2Verr. 4.63 –
6.17) – 13. Pl., Trin. 436 – 14. Cic., 2Verr. 3.63 – 3. T.-L., 40.35.13 – 4. Cic., De or. 1.31 – 5. T.-L.,
15. Cés., BG 5.39.2 – 16. Cic., Tusc. 1.9 2.35.6 – 6. Nép., Them. 2.6 – 7. Sall., Cat. 7.3 –
8. Cic., Pomp. 65 – 9. Cic., De or. 3.17 – 10. T.-L.,
209. 1. Cic., Sest. 143 – 2. Cic., Off. 3.41 – 3. Cic.,
21.32.7 – 11. Cic., 2Verr. 1.32 – 12. Cic., Planc. 99 –
Catil. 3.21 – 4. Cic., Nat. 2.148 – 5. Cés., BG 2.1.1 –
13. Cic., 2Verr. 1.136 – 14. T.-L., 3.25.6 – 15. Cic.,
6. Cic., Tusc. 1.94 – 7. Cic., Ad Br. 1.3.3 (866) –
Cato 13 – 16. Cic., Fam. 8.14.4 (274) – 17. T.-L.,
8. Sall., Cat. 58.8
25.39.8 – 18. T.-L., 22.57.5 – 19. Nép., Hann. 6.1 –
210. 1. Cic., Att. 11.23.1 (452) – 2. Cic., Att. 10.4.7 20. Pl., Stich. 139 – 21. Cic., Lael. 64 – 22. Sall., Iug.
(402) – 3. Cic., Att. 2.18.3 (45) – 4. Cic., Cato 56 – 94.5 – 23. Rhet. Her. 1.15 – 24. Ov., Ars 1.99
5. Cés., BG 1.27.2 – 6. Cic., Inv. 1.55 – 7. Cic., Mil. 44
221. 1. [Cés.], BAl. 33.1-2 – 2. Pl., Trin. 154 –
– 8. Cic., Att. 2.1.12 (27) – 9. Cés., BG 1.44.2 –
3. Cic., De or. 2.122 – 4. T.-L., 1.25.13 – 5. Cic., Off.
10. Nép., Dat. 9.2 – 11. Nép., Hann. 12.2 – 12. Cés.,
2.25 – 6. Cic., Cato 50 – 7. Cic., Tusc. 1.108 – 8. Ov.,
BG 1.36.1-4 – 13. Cés., BG 1.6.3 – 14. Cic., Off. 3.86 –
Pont. 1.3.71 – 9. Sall., Cat. 19.3 – 10. Cic., De or.
15. Cés., BG 1.36.6 – 16. Cés., BG 5.53.6-7 – 17. Cés.,
2.180 – 11. Cic., De or. 2.235 – 12. Sall., Cat. 49.4 –
BG 2.32.1-2
13. Cic., De or. 3.137 – 14. Cés., BG 5.39.4 – 15. Cic.,
211. 1. Cés., BG 1.13.3-14.6 – 2. Cés., BG 5.27.1-11 Fin. 2.111 – 16. Cic., Tusc. 3.27 – 17. Cic., Ac. 1.4 –
– 3. T.-L., 27.9.2-6 ; 9-12 18. Sall., Cat. 52.28 – 19. Cic., Pomp. 14 – 20. T.-L.,
212. Cés., BG 1.40.1-6 21.14.4 – 21. T.-L., 21.2.6 – 22. Cic., Pis. 85 –
23. Quint., Inst. 7.1.1 – 24. Cic., Cato 55 – 25. Cic.,
213. 1. ILLRP 511.2 – 2. Cic., Cato 70 – 3. Cic., Pis.
Tusc. 4.18 – 26. Cic., Pomp. 23 – 27. Cic., Tusc. 5.115
71 – 4. Cic., Rep. 3.47 – 5. Cic., Pomp. 29 – 6. Cic.,
– 28. T.-L., 21.35.8
Off. 1.105 – 7. Cic., Catil. 4.6 – 8. Cic., Fin. 2.40 –
9. Cic., Phil. 2.115 – 10. Cic., Brut. 65 – 11. Cic., Red. 222. 1. T.-L., 3.28.11 – 2. Cic., Planc. 80 – 3. Cés.,
Quir. 3 – 12. Publ. Syr., N40 – 13. Sall., Cat. 54.3 – BC 1.68.1 – 4. Sall., Cat. 9.5 – 5. Cic., Leg. 1.40 –
14. Cic., Brut. 128 – 15. Cic., Off. 1.105 – 16. Cic., Nat. 6. Pl., Amph. 390 – 7. Cic., Nat. 2.8 – 8. Cic., Tusc.
1.60 – 17. Cic., Leg. 1.60 – 18. Cic., Mil. 43 – 19. Cic., 1.93 – 9. Sén., Ep. 11.8 – 10. Tac., Dial. 13.2 – 11. Cic.,
Nat. 2.132 – 20. Publ. Syr., C45 – 21. Cic., De or. Mil. 82 – 12. T.-L., 1.60.3 – 13. Nép., Epam. 10.4 –
2.289 14. Cic., Att. 9.14.2 (389) – 15. T.-L., 4.17.8 – 16. T.-L.,
214. 1. Cic., Off. 1.74 – 2. Cic., Cato 83 – 3. Cat., 21.16.2 – 17. Cic., Mil. 49 – 18. Cés., BG 6.5.3 –
19. Cic., Div. 2.60 – 20. Quint., Inst. 1.pr.26 –
Agr. fr. 7 Speranza (= Col., 11.1.26) – 4. Publ. Syr.,
21. T.-L., 21.48.7 – 22. Sall., Cat. 48.4 – 23. Cés., BG
M23 – 5. Cic., Lig. 38 – 6. Publ. Syr., M42 – 7. [Cés.],
BG 8.49.3 – 8. Cic., Fam. 5.21.1 (476) – 9. Cic., De or. 2.20.3
2.157 – 10. Cic., Fin. 5.43 – 11. Sén., Ben. 2.34.4 223. 1. Sén., Ep. 107.11 – 2. Cic., Lael. 71 – 3. Publ.
215. 1. Cic., Leg. 2.29 – 2. Cic., Tusc. 3.56 – 3. Cic., Syr., R11 – 4. Sén., Ep. 7.4 – 5. Cic., Phil. 5.31 –
6. Cic., Div. 2.146 – 7. Sén., Tr. an. 7.2 – 8. Cic., Fam.
Pomp. 6 – 4. Cic., Red. sen. 14 – 5. Cic., Tusc. 1.69 –
6. Cic., Div. 2.148 – 7. Nép., Them. 1.4 – 8. Cic., Phil.
6.1.4 (571)
2.114 – 9. Sén., Ep. 71.26 – 10. Cic., Off. 1.39 – 232. 1. Cic., Fam. 9.11.1 (615) – 2. Tac., Germ. 3.1
11. Cic., Nat. 2.150 – 12. Cic., Fin. 4.34 – 13. T.-L., – 3. Cic., 2Verr. 1.56 – 4. T.-L., 10.26.7 – 5. Cic., Fin.
512 Maîtrise du latin par la pratique

2.85 – 6. Cic., Mil. 68 – 7. [Cés.], BG 8.51.2 – 8. Suét., 11. Cic., 2Verr. 4.95 – 12. Cic., Brut. 26 – 13. Cic., Att.
Cl. 21.6 – 9. Sén., Prov. 5.7 – 10. Sén., Ag. 100-101 – 12.18.1 (592) – 14. Sén., Ep. 119.12 – 15. Dict. Cat.,
11. T.-L., 21.1.4 – 12. Pl. J., Pan. 7.6 – 13. T.-L., Dist. 4.18 – 16. Publ. Syr., M51 – 17. T.-L., 21.31.10-
42.62.15 – 14. Pl. J., Ep. 3.21.6 – 15. Sén., Ep. 7.4 – 11 – 18. Cic., 2Verr. 5.27 – 19. Cic., Fam. 15.7.1 (213)
16. Cic., Lig. 24 – 17. T.-L., 21.32.10 – 18. T.-L., – 20. Cic., Tusc. 5.57 – 21. Cic., Lael. 23 – 22. Cic.,
21.32.1 – 19. Sén., Ep. 11.9 – 20. Sén., Tr. an. 11.7 Brut. 142 – 23. Cic., Div. 1.11
234. 1. Cat., Agr. 5.7 – 2. Cés., BC 3.18.5 – 3. Cés., 242. 1. T.-L., 21.11.3 – 2. Virg., Æn. 1.5 – 3. T.-L.,
BG 1.2.3 – 4. Cés., BG 1.46.1 – 5. Cés., BG 4.26.2 – 3.11.13 – 4. Cic., Fam. 16.8.2 (315) – 5. T.-L., 3.21.6 –
6. Cés., BG 6.12.1 – 7. Cés., BG 7.82.1 – 8. Cic., 2Verr. 6. T.-L., 21.25.11 – 7. T.-L., 26.26.11 – 8. Cic., Div.
5.79 – 9. Cic., Att. 3.18.1 (76) – 10. Cic., Att. 7.22.2 Caec. 56 – 9. Cés., BG 4.34.3 – 10. Cic., Tusc. 4.78 –
(322) – 11. Cic., Att. 9.6.3 (375) – 12. Cic., Caec. 79 – 11. Cat., Or. fr. 58 Malcovati (= Gell., 10.3.17) –
13. Cic., Cato 18 – 14. Cic., Fam. 10.13.2 (882) – 12. Pl., Trin. 170
15. Cic., Fam. 16.21.1 (802) – 16. Cic., Rep. 1.18 – 243. 1. Cic., Att. 3.10.3 (67) – 2. Cic., Phil. 2.56 –
17. Cic., Rosc. Am. 16 – 18. Cic., Tusc. 1.44 – 19. Cic., 3. Cic., 2Verr. 2.58 – 4. Sall., Cat. 20.15 – 5. Cés., BG
Tusc. 2.54 – 20. Cic., Tusc. 2.59 – 21. Pl., Capt. 305 3.26.3 – 6. Cic., Brut. 126 – 7. Cic., Catil. 1.9 – 8. Sall.,
235. 1. Cés., BG 1.14.1 – 2. Cés., BG 1.16.1 – 3. Cés., Cat. 11.3 – 9. Cic., Mil. 69 – 10. Cic., Div. Caec. 60 –
BG 1.2.1 – 4. Cés., BG 1.26.2 – 5. Cés., BG 1.3.4 – 11. Cic., Pomp. 32 – 12. Cic., Fam. 10.28.1 (845) –
6. Cés., BG 1.52.7 – 7. Cés., BG 2.32.2 – 8. Cés., BG 13. Cic., Planc. 66 – 14. Cic., Div. Caec. 48 – 15. Sall.,
3.6.1 – 9. Cés., BG 4.22.1 – 10. Cés., BG 7.17.3 – Cat. 52.10 – 16. Cic., Div. Caec. 51 – 17. Cic., Catil.
11. Cés., BG 7.83.1 – 12. Cés., BG 7.88.6 – 13. Cic., 2.17 – 18. Cic., Cato 18 – 19. Cic., Leg. agr. 2.9 –
2Verr. 1.153 – 14. Cic., 2Verr. 5.158 – 15. Cic., Att. 20. Cic., Att. 11.10.2 (441)
16.2.4 (793) – 16. Cic., Att. 16.8.2 (818) – 17. Cic., Att. 244. 1. Sall., Cat. 20.14 – 2. Cic., 2Verr. 4.55 –
2.1.3 (27) – 18. Cic., Att. 9.2a.1 (365) – 19. Cic., Brut. 3. Cic., Att. 11.7.2 (438) – 4. Tér., Eun. 791 – 5. Cic.,
71 – 20. Cic., Catil. 3.11 – 21. Cic., Catil. 3.17 – Ac. 2.20 – 6. Cic., Mil. 98 – 7. Cic., 2Verr. 5.104 –
22. Cic., Clu. 146 – 23. Cic., Clu. 18 – 24. Cic., De or. 8. Cic., Red. Quir. 13 – 9. Cic., Font. 17 – 10. Sall.,
1.190 – 25. Cic., Fam. 12.4.2 (844) – 26. Cic., Fam. Cat. 35.3 – 11. Cic., Phil. 13.48 – 12. Cic., Phil. 2.118 –
9.1.1 (467) – 27. Cic., Fam. 9.24.4 (841) – 28. Cic., 13. Cic., Brut. 302 – 14. Cés., BG 1.47.2 – 15. Cic.,
Fin. 1.14 – 29. Cic., Fin. 1.72 – 30. Cic., Fin. 2.12 – 2Verr. 3.50 – 16. Cic., Att. 7.21.2 (321) – 17. Tér.,
31. Cic., Nat. 2.153 – 32. Cic., Nat. 2.2 – 33. Cic., Nat. Heaut. 805 – 18. Cic., Att. 12.27.2 (605) – 19. Cic.,
2.49 – 34. Cic., Off. 2.35 – 35. Cic., Phil. 2.60 – Q. fr. 3.3.1 (149) – 20. Rhet. Her. 2.12 – 21. Pl., Trin.
36. Cic., Rab. Post. 4 – 37. Cic., Rep. 1.10 – 38. Cic., 341 – 22. T.-L., 35.26.10 – 23. Cic., Caec. 31 – 24. Cic.,
Rosc. Am. 41 – 39. Cic., Rosc. Am. 56 – 40. Cic., Rosc. Fam. 4.7.1 (503)
Am. 92 – 41. Cic., Sest. 62 – 42. Cic., Tusc. 1.100 –
245. 1. Cés., BC 2.34.1 – 2. Cés., BC 3.30.5 – 3. Cés.,
43. Cic., Tusc. 1.107 – 44. Cic., Tusc. 1.31 – 45. Cic.,
BG 1.28.3 – 4. Cés., BG 4.24.4 – 5. Cic., 2Verr. 5.2 –
Tusc. 2.61 – 46. Cic., Tusc. 4.49 – 47. Cic., Tusc. 5.60
6. Cic., Att. 2.10 (38) – 7. Cic., Att. 8.9.1 (395) –
– 48. Cic., Vat. 5 – 49. Pl. Anc., 9.172 – 50. Sall., Cat.
8. Cic., Catil. 1.10 – 9. Cic., Cato 12 – 10. Cic., Cato 66
32.2 – 51. T.-L., 22.57.3 – 52. T.-L., 22.6.6 – 53. T.-L.,
– 11. Cic., Lael. 17 – 12. Cic., Lael. 5 – 13. Cic., Leg.
44.4.9 – 54. T.-L., 6.8.6
2.65 – 14. Cic., Mur. 22 – 15. Cic., Nat. 1.95 – 16. Cic.,
236. 1. Sall., Cat. 5.9 – 2. Cic., Att. 1.2.2 (11) – Nat. 2.75 – 17. Cic., Quinct. 5 – 18. Cic., Rep. 2.27 –
3. Cic., Mil. 64 – 4. T.-L., 21.7.10 – 5. Cic., Fin. 1.23 – 19. Cic., Tusc. 3.80 – 20. Publ. Syr., D7 – 21. Sall.,
6. T.-L., 3.50.4 – 7. Cic., Tusc. 1.16 – 8. Sén., Ira 1.3 – Cat. 58.3 – 22. Sén., Nat. 7.22.2 – 23. Sén., Nat.
9. Cic., Catil. 3.29 – 10. Tac., Ann. 13.3.1 – 11. Sall., 7.25.5 – 24. Cés., BG 4.2.1
Iug. 31.2 – 12. Cic., Tusc. 2.13 – 13. T.-L., 21.11.5 –
246. 1. Cic., De or. 3.87 – 2. Tér., Phorm. 138 –
14. Nép., Att. 3.1 – 15. Cic., Mil. 92 – 16. Tér., Phorm.
3. Cic., Q. fr. 2.10.2 (132) – 4. Cic., Fin. 1.62 – 5. Cic.,
955-956 – 17. Cic., Catil. 1.22 – 18. Cic., Leg. 3.40 –
De or. 1.37 – 6. Cés., BG 1.46.2 – 7. Cic., Pomp. 50 –
19. Cic., 2Verr. 4.143
8. Cic., Cato 68 – 9. Cic., Fam. 14.8 (446bis) –
238. 1. Cic., Div. Caec. 46 – 2. Cic., Fam. 3.12.4 10. T.-L., fr. 60 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 6.22) –
(272) – 3. Cic., Fam. 7.23.4 (562) – 4. Cic., Sull. 50 – 11. Cic., Fam. 11.20.1 (898) – 12. Cic., Fam. 12.19.2
5. Cic., 2Verr. 5.5 – 6. Cic., Q. fr. 1.3.9 (66) – 7. Sall., (570) – 13. Cic., Fam. 6.4.1 (582) – 14. Cic., Fam.
Iug. 45.2 – 8. Cic., Q. fr. 2.11.5 (133) – 9. Cic., Leg. 4.9.3 (505) – 15. Cic., Fam. 2.17.3 (269) – 16. Pl.,
2.41 – 10. Pl., Capt. 338 – 11. T.-L., 31.7.8 – 12. Cic., Pseud. 1066 – 17. Cic., Off. 2.76 – 18. Cic., Inv. 1.11
Lael. 103
251. 1. Pl., Bacch. 162 – 2. Cic., 1Verr. 122 –
240. 1. Cic., Att. 5.7 (189) – 2. T.-L., 29.7.8 – 3. Cic., 3. T.-L., 5.3.7 – 4. Cés., BC 2.32.8 – 5. Cic., Phil. 12.7 –
Nat. 3.88 – 4. Cic., Tusc. 1.71 – 5. Nép., Milt. 8.4 – 6. Cic., 2Verr. 5.109 – 7. Cic., Brut. 89 – 8. Cic., Div.
6. Cic., Fin. 1.66 – 7. Cic., Off. 1.41 – 8. Cic., Fam. 2.117 – 9. Cic., Sest. 111 – 10. Cés., BC 2.32.12 –
14.4.1 (63) – 9. Cic., Lael. 85 – 10. Nép., Them. 2.3 – 11. Cés., BG 7.15.3 – 12. Cic., Brut. 151 – 13. Cic.,
Index des sources 513

Fam. 9.7.2 (479) – 14. Cic., Inv. 1.17 – 15. Cic., Tusc. Fam. 4.13.2 (498) – 10. T.-L., 25.39.10 – 11. Cic.,
5.107 – 16. Cic., Brut. 33 – 17. Cés., BG 1.47.6 – Tusc. 1.3 – 12. T.-L., 22.42.9 – 13. T.-L., 37.54.18 –
18. Cic., Phil. 2.30 – 19. Cic., Fin. 5.76 – 20. Sén., Ira 14. T.-L., 22.42.1 – 15. Sén., Helv. 5.1 – 16. Sall., Cat.
2.28.5 – 21. Tac., Agr. 11.1 – 22. Tac., Dial. 35.2 – 3.3
23. Cic., De or. 1.231 – 24. Cic., Nat. 2.88 – 25. Cic.,
277. 1. T.-L., 23.7.7 – 2. Cic., Rosc. Am. 16 –
Tusc. 4.50
3. T.-L., 22.32.2 – 4. T.-L., 5.51.5 – 5. T.-L., 23.45.8 –
252. 1. Tér., Ad. 893-894 – 2. Cic., Fam. 5.12.6 6. T.-L., 22.56.1 – 7. T.-L., 24.1.8 – 8. Quint., Inst.
(112) – 3. Cic., Catil. 1.22 – 4. Rhet. Her. 1.15 – 5.10.73 – 9. T.-L., 22.48.4 – 10. Sall., Cat. 60.3 –
5. Cic., Rosc. Am. 86 – 6. Cic., Att. 11.11.2 (442) – 11. Sén., Ben. 2.22 – 12. T.-L., 22.8.1 – 13. T.-L.,
7. Cic., Off. 2.63 – 8. Pl. J., Pan. 44.8 – 9. Cic., Off. 25.30.4 – 14. Sall., Iug. 22.1 – 15. Cic., Att. 4.4.1 (99)
1.91 – 10. Cic., Brut. 140 – 11. Cic., Arch. 17 – – 16. Suét., Tit. 7.2 – 17. Cic., Tusc. 1.118
12. Cic., Fin. 1.15 – 13. Cic., Leg. 3.2 – 14. Cic., Phil.
279. 1. – 2. – 3. Cic., Catil. 1.29 – 4. Cic., Att. 2.5.2
6.18 – 15. Cic., Lael. 48 – 16. Cic., Phil. 4.10 – 17. Cic.,
(32) – 5. Cic., Att. 4.15.6 (142) – 6. Cic., Catil. 2.6 –
2Verr. 4.117 – 18. Cic., Lael. 19 – 19. Cic., Fam. 7.1.3
7. Cic., Caec. 94 – 8. Sall., Cat. 17.6 – 9. Sall., Cat.
(127) – 20. Cic., Tusc. 1.10 – 21. Cic., 2Verr. 4.68 –
37.3 – 10. T.-L., 22.7.12 – 11. Cic., 2Verr. 2.73 –
22. Cic., Fam. 15.1.5 (217) – 23. Cic., Clu. 9 – 24. Cic.,
12. T.-L., 1.33.1 – 13. T.-L., 9.45.6 – 14. Cic., Rosc.
Fam. 16.12.6 (313) – 25. Cic., 2Verr. 3.194 – 26. Cic.,
Am. 84 – 15. Cic., Att. 5.5.1 (187) – 16. Cic., Lael. 44 –
Lael. 56
17. T.-L., 1.32.1 – 18. Cés., BG 3.10.3 – 19. Catul.,
267. 1. Cic., Brut. 325 – 2. Cic., Cato 10 – 3. Cic., 39.16 – 20. Cic., Inv. 2. 52 – 21. T.-L., 22.5.3 –
De or. 1.2 – 4. Cic., Brut. 323 – 5. Cic., De or. 3.58 – 22. Ampél., 19.8 – 23. T.-L., 24.23.3 – 24. Virg., Buc.
6. Cic., Phil. 2.8 – 7. Cic., Lael. 10 – 8. Cic., Prov. 32 – 1.26 – 25. Cic., 2Verr. 4.134 – 26. Cic., Fam. 15.2.3
9. T.-L., 22.28.5 – 10. Cic., Fin. 1.72 – 11. Cés., BG (220) – 27. Cés., BG 5.49.6 – 28. Cic., De or. 1.6 –
5.28.6 – 12. Cic., Fam. 4.9.2 (505) – 13. Cic., Off. 1.99 29. Cic., Lael. 17 – 30. Cés., BG 2.10.4-11.1-2 –
– 14. Cic., Tusc. 1.4 – 15. Cic., Phil. 2.118 31. T.-L., 22.39.7 – 32. T.-L., 6.16.6 – 33. Sall., Iug.
269. 1. Cic., Fin. 2.107 – 2. Cic., Tusc. 2.61 – 3. Cic., 14.12 – 34. Tac., Ann. 2.73.3 – 35. T.-L., 21.39.1 –
Phil. 8.8 – 4. Cic., 1Verr. 19 – 5. Sall., Cat. 52.16 – 36. Cic., Off. 1.98
6. Cic., De or. 3.52 – 7. Cic., De or. 1.199 – 8. Quint.,
280. 1. Cic., Off. 1.64 – 2. Cic., Phil. 2.55 – 3. Cic.,
Inst. 3.1.4 – 9. Cic., Inv. 1.29 – 10. Cic., Fin., 3.66 – Brut. 233 – 4. Cic., Cato 38 – 5. Tac., Ann. 12.59 –
11. Cic., Q. fr. 1.1.23 (30) – 12. Cic., Part. 80 –
6. Cés., BG 1.15.2 – 7. Cés., BC 1.35.3 – 8. Cés., BC
13. Suét., Caes. 11.1 – 14. Cic., De or. 1.66 – 15. T.-L.,
1.55.1 – 9. Cic., 2Verr. 4.74 – 10. Cic., De or. 3.99 –
21.6.2 – 16. Cic., Nat. 2.9 – 17. Cés., BG 2.10.4 – 11. Cic., Planc. 80 – 12. Cic., De or. 2.272 – 13. Cic.,
18. Cic., Rep. 1.1 – 19. Cic., Har. 11 – 20. Cic., Pomp.
Cael. 59 – 14. Sén., Ep. 73.12 – 15. Cic., Lael. 102 –
15 16. Cic., Catil. 4.6 – 17. Cic., De or. 1.51 – 18. Cic.,
271. 1. Cic., Lael. 23 – 2. Naev., Trag. 51 Ribbeck Mil. 78 – 19. Cic., De or. 2.108 – 20. Cic., Phil. 1.25 –
(= Cic., Phil. 2.65) – 3. Cic., Nat. 1.6 – 4. Cic., Cato 81 21. Cic., Fam. 9.14.6 (739) – 22. Sén., Ep. 13.17 –
– 5. Cic., Or. 107 – 6. Suét., Cal. 8.1 – 7. Suét., Aug. 23. Cic., De or. 2.289 – 24. Cic., Nat. 1.66 – 25. Cic.,
87.1 – 8. Hor., Epist. 1.2.40 – 9. T.-L., 21.1.5 – Leg. agr. 2.22 – 26. Cic., Lael. 1 – 27. Sén., Ep. 63.1 –
10. Cic., Div. 1.63 – 11. T.-L., 21.2.6 – 12. T.-L., 22.5.4 28. Sall., Iug. 10.5 – 29. Cés., BG 6.16.2 – 30. Cic.,
– 13. Cic., Or. 4 – 14. Cic., Cato 78 – 15. Cic., Lael. 6 – Lael. 99 – 31. Cic., De or. 1.150 – 32. Cic., Fam. 1.3.1
16. T.-L., 21.42.4 – 17. T.-L., 32.12.6 – 18. Cic., De or. (96) – 33. Cic., Rab. Post. 3 – 34. Cic., Fam. 13.9.1
1.19 – 19. Ov., Am. 3.4.17 – 20. Cic., Tusc. 1.88 – (236) – 35. Cic., De or. 2.56 – 36. Cés., BC 3.45.1
21. Cic., Nat. 2.127
282. 1. Cic., Rep. 6.2 – 2. Cic., 2Verr. 1.36 – 3. Cés.,
272. 1. T.-L., 32.34.7 – 2. Sall., Cat. 58.3 – 3. Cic., BC 1.87.4 – 4. Tac., Ann. 11.7.4 – 5. Varr., RR 3.2.17
Clu. 125 – 4. Cic., Tusc. 2.36 – 5. Sall., Iug. 4.4 – – 6. Cic., Par. 49 – 7. Cic., Phil. 6.15 – 8. Cic., Brut.
6. Cés., BG 2.21.2 – 7. Cés., BG 7.1.3 – 8. Tac., Dial. 333 – 9. Cés., BG 1.15.5 – 10. Cés., BC 1.82.4 –
21.5 – 9. Cic., Att. 1.18.1 (24) – 10. Cés., BG 2.1.3 – 11. Cés., BC 1.74.4 – 12. Cic., Mil. 53 – 13. Cés., BC
11. T.-L., 2.6.9 – 12. Cic., Brut. 89 3.9.7 – 14. Suét., Aug. 101.2 – 15. Cic., Tusc. 5.32 –
273. 1. Sall., Iug. 41.2 – 2. Cic., Fam. 7.8.2 (143) – 16. Tac., Ann. 15.72.1 – 17. Cés., BG 6.31.5 – 18. Cés.,
3. T.-L., 21.32.6 – 4. T.-L., 22.50.1 – 5. Cic., Pis. 92 – BG 2.33.5 – 19. Cic., 2Verr. 4.32 – 20. T.-L., 27.19.2 –
6. Cés., BG 2.9.2 – 7. Cic., Fam. 10.28.1 (845) – 21. Hor., Od. 3.19.14 – 22. Cic., Tusc. 1.90 – 23. Pl. J.,
8. Cic., Div. 2.50 – 9. Cic., Rosc. Am. 50 – 10. Sall., Ep. 2.20.13 – 24. Cic., Att. 4.2.5 (91) – 25. Cés., BG
Cat. 16.4 – 11. Suét., Ner. 2.2 – 12. T.-L., 22.26.4 – 1.12.2
13. Cic., Tusc. 2.57 – 14. Sall., Cat. 61.8 284. 1. Cic., Catil. 2.10 – 2. Sall., Cat. 40.4 –
275. 1. T.-L., 23.10.1 – 2. T.-L., 22.46.3 – 3. T.-L., 3. T.-L., 21.48.2 – 4. Cic., Fam. 9.14.5 (739) – 5. Cic.,
23.1.10 – 4. T.-L., 23.1.1 – 5. T.-L., 23.41.1 – 6. Cés., Mil. 7 – 6. Cic., Mil. 20 – 7. Cic., Mil. 21 – 8. Cic., Mil.
BG 1.1.1 – 7. T.-L., 25.1.8 – 8. Cic., Off. 1.33 – 9. Cic., 29 – 9. Cic., Catil. 3.3 – 10. Cic., Catil. 1.7 – 11. Cic.,
514 Maîtrise du latin par la pratique

Mil. 56 – 12. Cic., Mil. 75 – 13. Sall., Cat. 51.6 – – 9. Cic., 2Verr. 4.7 – 10. Cic., Lael. 62 – 11. Cés., BC
14. Nép., Alc. 6.1 – 15. Sall., Cat. 26.3 – 16. Cic., Tusc. 3.80.1 – 12. T.-L., 21.41.4 – 13. Cic., Fin. 4.66 –
1.70 – 17. Cic., Fin. 3.59 – 18. Cic., Fin. 5.25 – 19. Cic., 14. Sall., Cat. 51.14 – 15. Cic., Cato 69 – 16. Publ.
2Verr. 2.97 – 20. Cic., Ac. 1.16 – 21. T.-L., 21.39.8 – Syr., P23 – 17. Cic., Off. 2.22 – 18. Cic., Lig. 20 –
22. Cic., Flacc. 62 – 23. Cic., De or. 1.226 – 24. T.-L., 19. Cic., Off. 1.49 – 20. T.-L., 21.10.9
22.39.21 – 25. Sall., Cat. 21.4 – 26. Sall., Cat. 31.7 – 296. 1. Cic., Phil. 10.20 – 2. Cic., Tusc. 1.39 –
27. Sall., Cat. 34.1 – 28. Sall., Cat. 34.2 – 29. Sall.,
3. T.-L., 21.6.4 – 4. Gell., 9.4.10 – 5. Cic., Fin. 1.60 –
Cat. 33.2 – 30. Cic., Fam. 9.6.1 (486) – 31. Cés., BC 6. Cic., Rep. 1.11 – 7. Cic., Fin. 1.26 – 8. Cic., Cato 2 –
3.24.3 – 32. Cic., Catil. 1.32 – 33. Cic., Catil. 3.10 – 9. Cic., 2Verr. 4.94 – 10. Cic., Nat. 1.121 – 11. Curt.,
34. Cic., Red. Quir. 2 – 35. Sén., Ben. 5.6.2 – 36. Cés.,
6.9.17 – 12. Nép., Att. 4.2 – 13. Cic., Cato 59 –
BG 2.5.3 – 37. Nép., Them. 8.6 – 38. Cés., BC 3.102.6 14. T.-L., 21.41.15
– 39. Cic., Off. 1.139 – 40. T.-L., 44.12.1 – 41. Cic., De
or. 3.10 – 42. Cic., Phil. 8.31 – 43. Cic., Tusc. 5.42 – 297. 1. Cic., Mil. 80 – 2. Cic., Arch. 20 – 3. Cés., BG
44. Cic., Rosc. Am. 6 1.22.5 – 4. Nép., Them. 2.8 – 5. Cic., Catil. 3.2 –
6. Cés., BG 7.47.1 – 7. Sall., Cat. 2.7 – 8. Cic., De or.
288. 1. Cés., BG 7.77.5 – 2. Cic., 2Verr. 1.41 – 1.19 – 9. T.-L., 21.52.3 – 10. T.-L., 21.1.2 – 11. Sall.,
3. Cic., 2Verr. 4.77 – 4. Cic., Att. 1.18.3 (24) – 5. Cic.,
Cat. 58.17 – 12. Cic., De or. 1.19
Brut. 268 – 6. Cic., Catil. 2.3 – 7. Cic., Cato 59 –
8. Cic., De or. 2.156 – 9. Cic., Div. 2.51 – 10. Cic., 300. 1. Cic., Tusc. 5.98 – 2. Cés., BC 3.10.7 – 3. Cés.,
Pomp. 36 – 11. Cic., Tusc. 1.57 – 12. Cic., Tusc. 5.103 BC 3.90.2 – 4. Cés., BC 3.97.4 – 5. Cés., BG 1.42.4 –
– 13. Cic., Tusc. 5.116 – 14. Ov., Tr. 5.7.55-56 – 6. Cés., BG 1.51.1 – 7. Cés., BG 4.3.3 – 8. Cés., BG
15. Suét., Caes. 82.1 – 16. T.-L., 30.30.19 6.44.3 – 9. Cés., BG 7.40.4 – 10. Cic., 2Verr. 1.128 –
11. Cic., 2Verr. 3.111 – 12. Cic., Att. 1.8.1 (4) –
289. 1. Cic., 2Verr. 1.76 – 2. Cic., 2Verr. 4.45 – 13. Cic., Att. 15.13a.1 (817) – 14. Cic., Att. 3.15.4 (73)
3. Cic., Or. 186 – 4. Cic., Tusc. 3.5 – 5. Cic., De or.
– 15. Cic., Brut. 103 – 16. Cic., Catil. 1.8 – 17. Cic.,
1.15 – 6. Sall., Cat. 51.38 – 7. Cic., Lael. 100 – 8. Cic., Catil. 2.11 – 18. Cic., Cato 33 – 19. Cic., Cato 38 –
Off. 2.26 – 9. Cic., Catil. 1.2 – 10. Cic., Catil. 1.10 – 20. Cic., De or. 2.30 – 21. Cic., Fam. 3.8.7 (222) –
11. Cic., Tusc. 1.43 – 12. T.-L., 35.19.6 – 13. Cic., Off.
22. Cic., Fin. 3.64 – 23. Cic., Lael. 41 – 24. Cic., Lael. 9
1.105 – 14. Cic., Rep. 2.2 – 25. Cic., Mil. 101 – 26. Cic., Mil. 21 – 27. Cic., Phil.
291. 1. Cic., Leg. 2.14 – 2. Cic., Leg. 1.5 – 3. Cic., 1.17 – 28. Cic., Quinct. 81 – 29. Cic., Rep. 1.67 –
Fam. 9.17.2 (502) – 4. Cic., Lael. 39 – 5. Cic., De or. 30. Cic., Tusc. 5.104 – 31. Cic., Tusc. 5.61 – 32. Hor.,
3.174 – 6. T.-L., 21.4.8 – 7. Cic., Tusc. 2.65 – 8. Cic., Sat. 1.9.3 – 33. T.-L., 21.37.4
Off. 1.19 – 9. Cic., Off. 1.43 – 10. Cic., Off. 1.84 – 301. 1. Cic., Off. 1.110 – 2. Cic., Off. 1.114 – 3. Cic.,
11. Cic., Sest. 90 – 12. Cic., Fin. 2.64 – 13. Cic., Nat.
Rep. 3.18 – 4. Cic., Lael. 67 – 5. Cic., Rosc. com. 31 –
1.121 – 14. [Sén.], H. Œt. 643 – 15. Cic., Or. 22 – 6. Cic., Q. fr. 1.1.12 (30) – 7. Sall., Cat. 8.5 – 8. Cic.,
16. Cic., Tusc. 3.14-15
2Verr. 2.139 – 9. Cic., Clu. 57 – 10. Cic., Off. 1.21 –
293. 1. Cés., BC 2.27.2 – 2. Cés., BG 1.34.2 – 3. Cés., 11. Cic., Rosc. Am. 67 – 12. Cic., Off. 1.46 – 13. Cic.,
BG 1.40.4 – 4. Cic., 2Verr. 1.73 – 5. Cic., Att. 10.12a.3 Red. Quir. 3 – 14. Cés., BG 5.52.2 – 15. Cic., Fin. 2.81
(419) – 6. Cic., Att. 10.4.5 (402) – 7. Cic., Att. 13.28.2 – 16. Cic., Fam. 5.2.8 (14) – 17. Cic., Cato 83 –
(643) – 8. Cic., Att. 9.6.3 (375) – 9. Cic., Brut. 61 – 18. Cic., Lael. 56 – 19. Cic., Tusc. 3.69 – 20. T.-L.,
10. Cic., De or. 2.24 – 11. Cic., Dei. 7 – 12. Cic., Div. 22.22.14 – 21. Quint., Inst. 2.3.9 – 22. T.-L., 9.6.1 –
1.74 – 13. Cic., Fam. 1.1.1 (94) – 14. Cic., Fam. 2.4.1 23. Cic., Phil. 1.29 – 24. Cic., Off. 1.99 – 25. Cic., Leg.
(173) – 15. Cic., Fam. 3.1.3 (178) – 16. Cic., Fin. 3.59 – 1.49 – 26. Cic., Nat. 3.7 – 27. Cic., Off. 3.70 –
17. Cic., Fin. 3.64 – 18. Cic., Mur. 2 – 19. Cic., Nat. 28. Curt., 7.4.13 – 29. Cic., Cato 82 – 30. Quint., Inst.
1.10 – 20. Cic., Pomp. 38 – 21. Cic., Tusc. 1.87 – 2.8.1 – 31. T.-L., 2.59.11 – 32. Sall., Iug. 54.4 – 33. Pl.,
22. Cic., Tusc. 5.17 – 23. Pl., Capt. 615 – 24. Publ. Pseud. 973 – 34. Cic., Cato 64 – 35. Cic., Off. 1.49
Syr., Q45 303. 1. Cic., Tusc. 1.41 – 2. [Sall.], Ep. Caes. 1.1.2 –
294. 1. Cic., Arch. 31 – 2. Cic., Rep. 2.51 – 3. T.-L., 3. Pl., Most. 799 – 4. Cic., Tusc. 5.63 – 5. Cic., Fin.
22.49.4 – 4. Cés., BG 5.1.2 – 5. Cic., Off. 3.38 – 6. Cic., 5.34 – 6. Cic., Fam. 6.1.1 (571) – 7. T.-L., 25.38.18 –
Off. 1.118 – 7. Sall., Cat. 20.5 – 8. Sall., Cat. 37.3 – 8. T.-L., 30.30.18
9. Nép., Dion 9.5 – 10. Cic., Tusc. 4.51 – 11. Sall., Cat.
304. 1. Cés., BG 2.6.3 – 2. Cic., Pomp. 44 – 3. Cic.,
58.2 – 12. Cat., Ad M. f. fr. 10 Jordan (= Sén., Ep. Fam. 9.14.7 (739) – 4. Cés., BG 4.1.7 – 5. Cic., Fin.
94.27) – 13. Cic., Off. 2.43 – 14. Publ. Syr., V6 – 2.16 – 6. Cic., Off. 1.46 – 7. Cic., Fin. 4.60 – 8. Cic.,
15. Publ. Syr., C34 – 16. Publ. Syr., F30 – 17. Luc.,
Brut. 207 – 9. Cic., Brut. 216 – 10. Cic., Att. 4.1.5 (90)
5.290 – 18. Publ. Syr., E10 – 11. Cic., Phil. 13.14 – 12. T.-L., 28.35.9 – 13. Cic.,
295. 1. Cic., Catil. 2.29 – 2. Cic., Div. 1.47 – 3. Cic., Prov. 7 – 14. Cic., Div. Caec. 1 – 15. Cés., BG 5.16.4 –
Off. 1.114 – 4. Cic., Arch. 27 – 5. Sall., Cat. 13.2 – 16. Cic., Catil. 2.1 – 17. Pl., Stich. 733 – 18. Cic., Fin.
6. Gell., 10.23.2 – 7. Cic., Prov. 33 – 8. Cés., BC 3.96.4 5.84
Index des sources 515

305. 1. Sén., Ep. 109.13 – 2. Cés., BC 1.87.2 – 8. Sall., Cat. 26.5 – 9. Cés., BG 2.15.4 – 10. Cic., Leg.
3. T.-L., 2.10.9 – 4. T.-L., 35.3.4 – 5. Cic., De or. 2.13 – 3.42 – 11. Cés., BG 4.20.4 – 12. Cic., Lael. 24 –
6. Cic., Nat. 1.121 – 7. Sall., Cat. 22.2 – 8. Nép., Arist. 13. Cic., Fam. 6.5.2 (500) – 14. Cic., Nat. 3.3 –
1.1 – 9. Cic., Brut. 3 – 10. Cés., BG 1.3.8 – 11. T.-L., 15. Cés., BG 7.47.1 – 16. Cic., Phil. 12.30 – 17. Cic.,
21.35.12 – 12. Cés., BG 5.44.14 – 13. Cés., BG 2.26.2 – Inv. 2.41 – 18. Cic., De or. 2.17 – 19. T.-L., 8.27.11 –
14. T.-L., 28.21.9 – 15. Sall., Cat. 52.28 – 16. T.-L., 20. T.-L., 10.5.4 – 21. Cés., BG 4.2.1 – 22. Scip. Nas.,
21.39.9 – 17. Sall., Iug. 53.8 – 18. Cic., Off. 1.43 – fr. 4.5 Malcovati (= Val. Max., 3.2.17) – 23. T.-L.,
19. Cés., BG 4.25.6 – 20. Sall., Cat. 53.1 24.3.15
310. 1. Val. Max., 4.7.pr. – 2. Cic., Mil. 9 – 3. Cic., 324. 1. Cés., BC 1.63.2 – 2. Cés., BG 1.40.15 –
Mil. 18 – 4. Cic., Mil. 19 – 5. Cic., Mil. 30 – 6. Curt., 3. Cic., 2Verr. 3.40 – 4. Cic., 2Verr. 4.112 – 5. Cic.,
4.5.7 – 7. T.-L., 24.8.2 – 8. Cic., Fin. 3.62 – 9. T.-L., Arch. 14 – 6. Cic., Att. 11.22.2 (460) – 7. Cic., Flacc.
21.15.1 – 10. Cic., Att. 2.14.2 (41) – 11. Cés., BG 20 – 8. Cic., Par. 49 – 9. Cic., Phil. 2.31 – 10. Cic.,
5.30.1 – 12. Cic., Brut. 309 – 13. Cic., Fam. 6.5.1 (500) Pomp. 32 – 11. Cic., Tusc. 3.72 – 12. Sén., Ep. 81.18 –
– 14. T.-L., 21.34.9 13. Cic., Att. 13.21a.4 (675) – 14. Cic., Off. 2.46 –
312. 1. Cic., Lael. 65 – 2. Sall., Iug. 58.6 – 3. Cic., 15. Sén., Ep. 19.8 – 16. T.-L., 30.12.5 – 17. Cic., Att.
Brut. 216 – 4. Cic., Off. 1.129 – 5. Cic., Cato 7 – 1.17.9 (23) – 18. Cic., Tusc. 3.8 – 19. Cic., Att. 3.10.3
6. Nép., Epam. 2.5 – 7. Cés., BG 2.24.3 – 8. Virg., Æn. (67) – 20. Cic., Fin. 1.65
1.104 – 9. Publ. Syr., O14 – 10. Cic., Tusc. 2.56 –
11. Pl., Pseud. 892 – 12. Virg., Georg. 3.454 – 326. 1. Cic., Catil. 3.3 – 2. Cic., 2Verr. 2.100 –
13. T.-L., 7.10.5 – 14. Suét., Aug. 94.5 – 15. Cic., Att. 3. Tér., Hec. 208 – 4. Cic., Tusc. 3.34 – 5. Sall., Cat.
3.13.1 (71) – 16. Pl., Bacch. 251 – 17. Cic., Rep. 6.17 – 57.3 – 6. Sall., Iug. 85.17 – 7. Cic., Catil. 3.11 –
18. Cic., Off. 1.66 – 19. Cic., Or. 75 – 20. Cic., 2Verr. 8. Quint., Inst. 3.1.6 – 9. Cic., Catil. 1.12 – 10. Cic.,
2.47 – 21. Cic., Inv. 1.70 – 22. T.-L., 38.6.3 Catil. 1.8 – 11. Nép., Hann. 10.5 – 12. T.-L., 21.37.1 –
13. Cic., Sest. 75 – 14. T.-L., 21.20.3 – 15. Sén., Ep.
316. 1. Cic., Catil. 2.12 – 2. Virg., Buc. 1.4 – 3. Cic.,
21.1 – 16. T.-L., 1.13.3 – 17. Ov., Pont. 3.5.18 –
Mil. 74 – 4. Cés., BC 3.59.2 – 5. Cic., Fam. 12.14.1
18. Cic., Ad Br. 1.15.5 (933) – 19. Publ. Syr., V12 –
(901) – 6. Cic., Mil. 57 – 7. Cés., BG 1.3.5 – 8. Suét.,
20. Cic., Fin. 3.75 – 21. T.-L., 21.34.1 – 22. Pl., Rud.
Caes. 74.1 – 9. Cic., Tusc. 1.113 – 10. Cés., BG 2.1.1 –
923
11. T.-L., 21.32.7 – 12. Cic., Dei. 14 – 13. [T.-L.], Per.
52.2 – 14. T.-L., 21.53.5 – 15. T.-L., 21.35.3 – 16. Cic., 328. 1. Cic., Top. 56 – 2. Cic., Fat. 38 – 3. Cic.,
Rep. 1.68 – 17. Cic., Tusc. 5.12 – 18. Enn., Trag. 114 Arch. 21 – 4. Hor., Od. 3.30.6 – 5. Cic., Or. 51 –
Ribbeck (= Rhet. Her. 2.38) – 19. Nép., Hann. 4.3 – 6. Cic., Mil. 92 – 7. Cic., Brut. 315 – 8. Cic., Off. 1.147
20. Cic., Div. 1.56 – 21. T.-L., 21.40.4 – 22. Lucr., – 9. Cic., Tusc. 3.11 – 10. Cic., Tusc. 1.99 – 11. Sén.,
3.495 – 23. Cés., BG 2.5.1 – 24. Cic., Tusc. 2.61 – Vit. 10.3 – 12. Cic., Par. 51 – 13. Cic., Ac. 2.104 –
25. Sall., Cat. 4.5 – 26. Sall., Cat. 5.2 – 27. Cic., Cato 14. Cic., Cato 69 – 15. Cic., Fam. 2.17.1 (269) –
65 – 28. Cés., BG 1.20.5 – 29. Cic., Att. 9.9.2 (379) – 16. Cés., BC 1.76.1 – 17. T.-L., 3.54.4 – 18. Cic., Phil.
30. Nép., Dat. 6.1 – 31. Cés., BG 4.15.4 – 32. Cic., 2.23 – 19. Cic., Dei. 30 – 20. Cic., Mur. 61 – 21. Cic.,
Tusc. 1.17 – 33. Cic., De or. 1.232 – 34. Cic., Att. Fin. 2.24 – 22. Cic., Pomp. 59 – 23. L. XII tab. 10.1
14.9.1 (728) – 35. Cic., Fin. 2.55 – 36. Cés., BC 3.93.1 (= Cic., Leg. 2.58) – 24. Cic., Ad Br. 1.16.10 (937) –
317. 1. Cic., Fam. 6.6.6 (512) – 2. Cés., BG 7.20.11 – 25. Cic., 2Verr. 5.68 – 26. Cic., 1Verr. 46
3. Cés., BG 2.1.1 – 4. Cic., Mil. 1 – 5. T.-L., 21.4.4 –
6. Cés., BG 6.30.2 – 7. T.-L., 21.35.1 – 8. Cés., BG 1.9.3 329. 1. Cic., Div. Caec. 70 – 2. Cic., Att. 14.20.3
– 9. Sall., Cat. 2.3 – 10. T.-L., 21.40.6 (743) – 3. Cic., Mil. 99 – 4. Sall., Cat. 52.35 – 5. Pl.,
Bacch. 225 – 6. Cic., Fin. 2.28 – 7. Cic., Fin. 2.30 –
319. 1. Cic., Leg. 2.32 – 2. Cic., Leg. 2.43 – 3. Cic.,
8. Cic., Mil. 13 – 9. Cic., Div. 2.41 – 10. Cic., Tusc.
Tusc. 5.77 – 4. Cic., Mil. 101 – 5. Cic., Arch. 17 –
1.12 – 11. Nép., Alc. 7.1 – 12. Cic., Prov. 24 – 13. Cic.,
6. Cic., 2Verr. 4.56 – 7. Cic., Div. Caec. 54 – 8. Cés.,
Mur. 8 – 14. Hor., Sat. 1.4.73 – 15. Cic., Phil. 5.42 –
BG 7.81.3 – 9. Pl., Amph. 1043 – 10. Varr., RR 2.4.2 –
16. Cés., BG 2.20.4 – 17. Sall., Iug. 45.2 – 18. Cic.,
11. T.-L., 21.7.5 – 12. Cic., 2Verr. 3.169 – 13. Cic.,
Nat. 2.167 – 19. Pl. Anc., 24.1 – 20. Cic., 2Verr. 4.133
Fam. 9.16.2 (487) – 14. Pl. J., Ep. 7.20.1 – 15. Cic., Off.
– 21. Cic., Mil. 65 – 22. Cic., Brut. 140 – 23. Cic., Fam.
1.68 – 16. Cic., Att. 2.20.2 (47)
4.14.2 (574) – 24. Cic., De or. 2.175 – 25. Cic., Catil.
321. 1. Cic., Fam. 6.6.10 (512) – 2. Cic., Fam. 7.8.2 4.10 – 26. Nép., Hann. 13.2 – 27. Cic., Catil. 1.8 –
(143) – 3. Cic., Att. 8.14.1 (355) – 4. Cés., BG 6.14.1 – 28. Cic., De or. 2.24 – 29. Sén., Marc. 16.3 – 30. Cic.,
5. T.-L., 21.39.10 – 6. [Cés.], BAfr. 29.1 – 7. Cés., BG Div. 1.24 – 31. Cic., Att. 16.7.3 (804) – 32. Nép., Att.
1.7.1 – 8. Cic., Tim. 10 – 9. Cés., BG 7.32.3 – 10. Cic., 11.5 – 33. Cic., Mur. 84 – 34. Cic., Att. 8.9.2 (395) –
Brut. 79 35. T.-L., 6.7.2 – 36. Cic., Fam. 15.1.4 (217) – 37. Cic.,
323. 1. Cic., Sest. 61 – 2. T.-L., 37.52.10 – 3. Cic., Nat. 1.87 – 38. Cic., De or. 2.75 – 39. Cic., Fin. 4.60 –
Mur. 22 – 4. Cic., Att. 2.18.4 (45) – 5. Cés., BG 1.36.1 40. Cic., Div. 1.83 – 41. Quint., Inst. 1.3.11 – 42. T.-L.,
– 6. Nép., Alc. 7.4 – 7. Cic., Fam. 15.1.2 (217) – 4.35.7 – 43. Cic., Tusc. 3.19 – 44. T.-L., 22.54.10
516 Maîtrise du latin par la pratique

330. 1. Sén., Ep. 105.4 – 2. Publ. Syr., M28 – Mil. 13 – 7. Cic., Mil. 28 – 8. Sall., Iug. 62.8 – 9. Sall.,
3. Publ. Syr., N20 – 4. Publ. Syr., N37 – 5. Publ. Syr., Iug. 54.5 – 10. Nép., Dat. 9.1
N46 – 6. Sén., Ben. 2.26.2 – 7. Sén., Ep. 81.19
339. 1. Cic., Fin. 4.5 – 2. Cic., Catil. 4.9 – 3. Cic.,
333. 1. Cés., BG 1.31.12 – 2. Cés., BG 1.6.4 – 3. Cés., 2Verr. 4.11 – 4. Cic., Fin. 3.3 – 5. Sall., Cat. 59.1 –
BG 1.9.3 – 4. Cés., BG 2.35.4 – 5. Cés., BG 6.13.4 – 6. Sall., Cat. 7.3 – 7. Sall., Cat. 52.4 – 8. T.-L.,
6. Cés., BG 7.38.10 – 7. Cic., 2Verr. 2.103 – 8. Cic., 30.12.12 – 9. Cic., Fin. 5.53 – 10. Cic., Phil. 2.11 –
2Verr. 4.35 – 9. Cic., 2Verr. 4.80 – 10. Cic., 2Verr. 5.4 11. Cic., Mur. 81 – 12. Cic., Cato 55 – 13. Cic., Lael.
– 11. Cic., Att. 4.3.1 (92) – 12. Cic., Att. 7.11.3 (301) – 99 – 14. Cic., Lael. 23 – 15. Nép., Them. 2.4 – 16. Cic.,
13. Cic., Brut. 81 – 14. Cic., Cato 68 – 15. Cic., Cato Fam. 6.4.3 (582)
69 – 16. Cic., De or. 1.219 – 17. Cic., De or. 3.188 –
18. Cic., Div. 1.11 – 19. Cic., Dom. 141 – 20. Cic., Fam. 340. 1. Cic., Mur. 25 – 2. Cic., Mur. 67 – 3. Cic.,
10.11.3 (871) – 21. Cic., Fat. 19 – 22. Cic., Fin. 1.44 – Phil. 5.6 – 4. T.-L., 21.10.7 – 5. Sall., Cat. 51.12 –
23. Cic., Fin. 1.58 – 24. Cic., Fin. 2.43 – 25. Cic., Fin. 6. Cic., Lael. 11 – 7. Cic., Fam. 15.11.1 (270) – 8. Cic.,
3.27 – 26. Cic., Inv. 1.87 – 27. Cic., Inv. 2.122 – Fam. 16.1.2 (282) – 9. Cic., Att. 11.6.1 (436) –
28. Cic., Lael. 13 – 29. Cic., Lael. 7 – 30. Cic., Lael. 91 10. Sall., Cat. 58.20 – 11. Cic., De or. 2.239 – 12. Cic.,
– 31. Cic., Lael. 92 – 32. Cic., Leg. 1.54 – 33. Cic., Leg. Div. Caec. 21
2.43 – 34. Cic., Mil. 46 – 35. Cic., Mur. 1 – 36. Cic.,
Nat. 2.77 – 37. Cic., Or. 210 – 38. Cic., Phil. 12.22 – 341. 1. Cic., Catil. 1.30 – 2. Cic., Fam. 7.10.3 (158)
39. Cic., Phil. 13.1 – 40. Cic., Phil. 14.37 – 41. Cic., – 3. Cic., Fam. 16.1.3 (282) – 4. Cic., Leg. 3.5 – 5. Cic.,
Phil. 5.53 – 42. Cic., Planc. 90 – 43. Cic., Pomp. 29 – Rosc. com. 2 – 6. Cic., Rosc. com. 55 – 7. Cic., Pomp.
44. Cic., Pomp. 56 – 45. Cic., Rep. 1.41 – 46. Cic., Rep. 31 – 8. Cic., Balb. 1 – 9. Cic., Mur. 86 – 10. Cic., Off.
2.50 – 47. Cic., Rosc. Am. 129 – 48. Cic., Sull. 50 – 3.22 – 11. Cic., Catil. 1.22
49. Cic., Tusc. 1.11 – 50. Cic., Tusc. 1.11 – 51. Cic.,
342. 1. Cic., Phil. 14.6 – 2. Cic., Tusc. 2.53 – 3. Cic.,
Tusc. 1.9 – 52. Cic., Tusc. 2.34 – 53. Cic., Tusc. 2.34 –
Sest. 143 – 4. Cic., Or. 142 – 5. Sall., Cat. 52.16 –
54. Cic., Tusc. 2.40 – 55. Cic., Tusc. 4.52 – 56. Cic.,
6. Cic., Att. 8.7.2 (341) – 7. Pl., Trin. 347-348 – 8. Cic.,
Tusc. 4.68 – 57. Cic., Tusc. 5.15 – 58. Cic., Tusc. 5.57
De or. 1.30
– 59. Cic., Tusc. 5.72 – 60. T.-L., 21.43.5 – 61. Tér.,
Heaut. 763 – 62. Val. Max., 2.9.5 – 63. Cic., Fin. 2.81 343. 1. Cic., Flacc. 5 – 2. Cic., Mil. 28 – 3. Cic.,
334. 1. Cic., Lael. 87 – 2. Cic., Catil. 1.5 – 3. Cic., Catil. 4.19 – 4. Cic., Catil. 2.17 – 5. Cic., Fam. 15.1.5
Mur. 80 – 4. T.-L., 21.46.7 – 5. T.-L., 21.15.1 – 6. T.-L., (217) – 6. Cic., Fam. 8.16.3 (405) – 7. Cic., 2Verr. 2.50
21.11.12 – 7. Cés., BC 1.5.5 – 8. Cic., Catil. 1.6 – – 8. Cic., Fam. 12.2.2 (809)
9. Cic., Arch. 22 – 10. Cic., Mur. 21 – 11. Cic., Mil. 61
344. 1. Cic., Fin. 5.83 – 2. Cic., De or. 1.126 –
– 12. Cic., Catil. 1.1 – 13. Cic., Cato 14 – 14. Cic., Mil.
3. Cic., Fin. 5.76 – 4. Cic., Att. 7.17.2 (316) – 5. Cic.,
10 – 15. Cic., Mil. 83 – 16. Cic., Mil. 34 – 17. Cic.,
Fam. 6.6.5 (512) – 6. Nép., Att. 4.2 – 7. Cic., 1Verr.
Mur. 80 – 18. Cic., Phil. 2.55 – 19. Cic., Or. 132 –
41 – 8. Cic., Fin. 3.9 – 9. Cic., 2Verr. 4.26 – 10. Suét.,
20. Nép., Them. 3.1 – 21. Cic., Part. 57 – 22. Cic., Off.
Tib. 72.2 – 11. Cic., Off. 1.131
1.6 – 23. Cic., Inv. 1.1 – 24. Cic., Tusc. 1.83 – 25. Cic.,
Catil. 1.13 – 26. Cic., Vat. 14 345. 1. Nép., Eum. 3.3 – 2. T.-L., 1.7.5 – 3. Cic.,
335. 1. Lucr., 6.421 – 2. Cés., BG 1.1.1 – 3. Cic., Arch. 14
Phil. 2.113 – 4. Cic., Catil. 1.28 – 5. Tac., Ann. 14.14.1
350. 1. Cic., Mil. 103 – 2. Hor., Epist. 1.7.72 –
– 6. Cic., Phil. 14.32 – 7. Cic., Catil. 1.3 – 8. Cic., Mil.
3. Cic., 2Verr. 4.120 – 4. Cés., BG 1.18.1 – 5. Cic.,
77 – 9. Cés., BG 5.58.4 – 10. Lucil., 1.2 Charpin
Phil. 2.19 – 6. Cic., Lael. 89 – 7. Cic., Off. 3.46 –
(= Perse, 1.1) – 11. Cic., Brut. 1 – 12. Cic., Off. 2.79 –
8. Pl. J., Ep. 3.5.10 – 9. Cés., BG 6.18.1 – 10. Cic., Att.
13. Cic., Phil. 3.26 – 14. Cic., Lael. 28 – 15. Cic., Cato
12 – 16. Cic., Nat. 2.124 – 17. Cic., Off. 3.56 1.9.1 (5) – 11. T.-L., 2.32.9 – 12. Cic., De or. 2.191 –
13. Cic., 2Verr. 4.85 – 14. Cic., Q. fr. 2.9.3 (131) –
336. 1. Publ. Syr., L13 – 2. Sén., Tr. an. 11.4 – 15. Sén., Ep. 26.10 – 16. Cic., 2Verr. 5.169 – 17. Cic.,
3. Pl. J., Ep. 3.20.9 – 4. Cic., Mur. 76 – 5. Cic., Lael. 57 Off. 3.68 – 18. Cic., De or. 2.230 – 19. Virg., Buc. 9.45
– 6. Cic., Brut. 322 – 7. Sall., Cat. 40.6 – 8. Cic., Rep. – 20. Cic., Cato 52 – 21. Cic., De or. 3.75 – 22. Cic.,
6.26 – 9. Cic., Tusc. 5.74 – 10. Sall., Cat. 9.1 – 11. Cic., Off. 3.47 – 23. Cic., Arch. 13 – 24. Virg., Georg. 2.192
Tusc. 2.11 – 12. Cic., Q. fr. 1.1.7 (30) – 13. Sall., Cat. – 25. Cic., 2Verr. 5.106 – 26. Virg., Æn. 2.353 –
61.8 – 14. Cic., Fin. 3.10 – 15. Cic., Fam. 4.7.2 (503) – 27. Cés., BG 1.39.1 – 28. Cés., BG 7.27.1 – 29. Cic.,
16. Cic., Caec. 23 – 17. Cic., Mil. 66 – 18. Cic., Leg.
Catil. 1.3 – 30. Cic., Arch. 19 – 31. Cic., Fam. 3.4.2
3.30 – 19. Cic., Lael. 51 – 20. Sén., Tro. 399 – (194) – 32. Cic., Cael. 60 – 33. Cic., Catil. 1.7 –
21. T.-L., 22.6.3
34. Cic., Tusc. 2.15 – 35. Cic., De or. 2.271 – 36. Virg.,
338. 1. Cic., Div. 2.52 – 2. Cic., Tusc. 5.54 – 3. Cic., Æn. 12.930-931 – 37. Cic., Catil. 3.16 – 38. Virg., Æn.
Lael. 11 – 4. T.-L., 22.39.19 – 5. Cic., Mil. 30 – 6. Cic., 2.258-259
Index des sources 517

3. Versions
APION (éd. Jacoby) fr. 15 M. : 382 ; 39 M. (= Lact., Inst. div. 3.15.10) :
616 F 5 J. (= Gell., 5.14.5-30) : 381 105
AULU-GELLE FLORUS
1.19 : 351 ; 5.3.1-6 : 377 ; 5.5.1-7 : 169 ; 5.14.5-30 : Praef. : 356
381 ; 10.18.1-4 : 124 ; 11.14.2 : 151 ; 13.5 : 355 ;
13.24.1 : 139 ; 15.16.1-4 : 218 ; 15.22.4-9 : 59 JUSTIN
2.2.3-15 : 369 ; 11.8 : 358 ; 12.15.1-8 : 360 ; 41.2 :
L. CALPURNIUS PISO (éd. Chassignet) 370
fr. 10 Ch. (= Gell., 11.14.2) : 151
LACTANCE
CÉSAR Inst. div. : 3.15.10 : 105
BG : 1.13.3-14.6 : 211.1 ; 1.40.1-6 : 212 ; 5.27.1-11 :
211.2 MACROBE
Sat. : 1.11.16 : 193 ; 2.2.7 : 131.3 ; 2.3.12 : 287 ;
CICÉRON 2.4.26 : 108 ; 2.4.27 : 73 ; 2.4.29-30 : 145 ; 2.4.31 :
Ac. : 1.15-16 : 144 152 ; 2.5.7 : 32 ; 2.5.8 : 204 ; 3.16.4 : 123.5 ; 7.3.13 :
De or. : 2.75-76 : 58 ; 2.90 : 194 ; 2.189 : 365 ; 92 ; 7.3.21 : 138
2.299-300 : 363
Div. : 1.49 : 198 ; 1.57 : 201 ; 1.73 : 147 ; 1.122 : PLINE L’ANCIEN
123.3 ; 1.123 : 123.4 7.104-105 : 331 ; 7.110 : 205 ; 7.167-168 : 364 ;
Fam. : 2.5.2 (174) : 253 ; 9.14.6-7 (739) : 248 9.25 : 230 ; 9.119-121 : 202 ; 10.121-122 : 229 ;
Fat. (éd. Mueller): fr. 4 M. (= Macr., Sat. 3.16.4) : 11.11-12 : 170 ; 35.65 : 148 ; 35.84-85 : 78
123.5
Inv. : 1.1 : 349
PLINE LE JEUNE
Lael. : 82 : 307 ; 87-88 : 158 Ep. : 1.13.1-5 : 378 ; 7.27.5-11 : 380 ; 9.6.1-3 : 379
Nat. : 1.60 : 137 SÉNÈQUE LE RHÉTEUR
Off. : 2.3-4 : 219 ; 2.53 : 249 ; 3.113 : 181 Suas. : 6.17 : 367
Par. : 1.8-9 : 146
Planc. : 64-65 : 114 SÉNÈQUE
Rep. : 1.2-3 : 298 Ben. : 1.8.1-2 : 168 ; 3.23.2-3 : 373 ; 3.27 : 352 ;
Rosc. Am. : 64-65 : 374 4.37.1-3 : 286 ; 5.24 : 354 ; 6.31.1-3 : 332 ; 7.21 : 359
Tusc. : 1.100 : 299 ; 1.102 : 131.1 ; 1.114 : 123.1 ; Ira : 3.22.2-4 : 349
2.61 : 250 ; 3.69 : 79 ; 5.58 : 167 ; 5.61-62 : 375 ; Tr. an. : 9.4-7 : 372
5.64-66 : 362 ; 5.97 : 131.2 ; 5.98 : 123.2
TITE-LIVE
Q. CLAUDIUS QUADRIGARIUS (éd. Chassignet) 5.27.1-9 : 376 ; 9.30.5-10 : 125 ; 25.23.11-15 : 368 ;
fr. 65 Ch. (T.-L., 35.14.5-12) : 199 ; 81 Ch. (= Sén., 27.9.2-6 ; 9-12 : 211.3 ; 35.14.5-12 : 199 ; fr. 59 Jal
Ben. 3.23.2-3) : 373 (= Sén. Rhét., Suas. 6.17) : 367
CORNÉLIUS NÉPOS VALÈRE MAXIME
Epam. : 5.5 : 247 ; 9.1-4 : 119 5.4.7 : 357 ; 6.2.ext.2 : 228 ; 7.2.ext.2 : 90 ;
Hann. : 2.3-5 : 111 ; 9.1-4 : 27 ; 10.3-11.7 : 241 ; 7.2.ext.16 : 237 ; 7.3.ext.1 : 227 ; 8.7.ext.7 : 353
12.3-5 : 239
Milt. : 7.5-6 : 136 VELLEIUS PATERCULUS
Praef. : 371 2.19.2-4 : 361 ; 2.282-4 : 366
518 Maîtrise du latin par la pratique

4. Thèmes littéraires
AMYOT LA FONTAINE
trad. de Plutarque, Vie d’Alexandre, 32–33 : 422 Fables, Préf. : 405
Vie d’Ésope, p. 21–22 : 404
BEAUFORT
Incertitude hist. romaine, 1.2 : 417 LAS CASES
BOISSIER Mémorial de Saint-Hélène, 22 mars 1816 : 397
Conjuration de Catilina, p. 33–34 : 396 MONTAIGNE
BOSSUET Essais, 2.31 : 424 ; 2.34 : 423
Disc. sur l’histoire universelle, 1.8 : 406 ; 3.6 : 407
MONTESQUIEU
CHATEAUBRIAND Considér. grandeur des Romains, 1 : 411 ; 2 : 412
Martyrs, 22 : 419 Lettres persanes, 14 : 413 ; 36 : 414
DIDEROT RACINE
Études en Russie, 6 : 415 Lettres, 14 octobre 1693 : 403
FÉNELON ROLLIN
Dialogue des morts, 8 : 402 ; 42 : 401 Histoire ancienne, 2.2 : 408
Vies des philosophes, Anaxagoras : 399
Histoire romaine, 40.3 : 410
Vies des philosophes, Diogène : 400
Traité des études, 6.3.2 : 409
FRANCE
Rôtisserie de la Reine Pédauque, 1 : 421
TAINE
Essai sur Tite-Live, p. 327–328 : 420
FUSTEL DE COULANGES
Cité antique, 5.2 : 395 VOLTAIRE
Quest. historiques, p. 407–408 : 416 Zadig, 6 : 418

LA BRUYÈRE
Disc. sur Théophraste, p. 27–28 : 398
Index grammatical
Les exercices de version, qu’on ne peut réduire à un point particulier de syntaxe, ont été omis.
Abréviations : Ta. 1 (p. 1) = tableau 1, p. 1 ; Ex. 1 = exercice 1 ; p. 1 = page 1.

a(b) : prép. Ta. 14.2 (p. 24) ; compl. agent animé adverbe : compl. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9
Ta. 8 (p. 14) ; noms de villes et îles Ta. 12 (p. 18) affirmation (adverbes) : Ta. 47 (p. 162)
abesse : tantum (multum) abest ut Ta. 23 (p. 57– agent : abl. (animé) Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 ;
58), Ex. 104, Ex. 106 (inanimé) Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 ; dat. (adj.
ablatif : empl. Ta. 2 (p. 8) ; compl. du nom Ta. 3 verb.) Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15
(p. 9), Ex. 6–7 ; compl. de l’adj. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8– aliquis : décl. p. 387 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151),
9 ; compl. du verbe (attr., CO) Ta. 8 (p. 14), Ex. 300
Ex. 16–17 ; compl. de prop. : instrumental Ta. 9 aliter : ac (atque) Ta. 29 (p. 87)
(p. 15), Ex. 18–19 ; lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 ; alius : décl. p. 488 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151),
temps Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 ; ablatif absolu : Ex. 305–306 ; alius ac (atque) Ta. 29 (p. 87)
Ta. 15 (p. 29–30), Ex. 221–226 ; prépositions : abl. alter : décl. p. 488 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151),
Ta. 14.2 (p. 24–25), acc. ou abl. Ta. 14.3 (p. 25), Ex. 305–306
Ex. 24 ; concurr. avec acc. (durée) Ta. 13 (p. 19), alteruter : Ta. 46 (p. 150–151)
gén. (abondance, privation, qualité, prix) Ta. 6 an : tabl. récap. Ta. 44 (p. 129–130), Ex. 251
(p. 12) annon : Ta. 22 (p. 54), Ta. 44 (p. 129–130)
abondance : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; abl. ante : prép. Ta. 14.1 (p. 21) ; pour expr. date Ta. 13
Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 (p. 19)
absolu : v. ablatif, superlatif antécédent : place Ta. 45 (p. 148), Ex. 294–297
ac, atque : Ta. 49 (p. 165–166) ; compl. adj. idem, antequam : indic., subj. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–
par, similis, etc. Ta. 29 (p. 87) 116
accord : syntaxe Ta. 1 (p. 3), Ex. 1–5 antériorité : v. concordance (temps)
accusare : gén. Ta. 6 (p. 12) appartenance : v. génitif
accusatif : empl. Ta. 2 (p. 7) ; sujet et attr. du sujet apposition : acccord Ta. 1 (p. 3), Ex. 1–2
de prop. infin. Ta. 2 (p. 7) ; compl. de l’adj. Ta. 4 apud : prép. Ta. 14.1 (p. 21)
(p. 10), Ex. 8–9 ; compl. du verbe (COD et attr. du figures de style : Ex. 350
COD) Ta. 5 (p. 11), Ex. 10–11 ; compl. de prop. : at : Ta. 49 (p. 165–166)
espace Ta. 4 (p. 10), Ta. 5 (p. 11), Ta. 12 (p. 18) ; atque : v. ac
temps Ta. 13 (p. 19) ; ad + acc. gér. ou adj. verb. atqui : Ta. 49 (p. 165–166)
Ta. 26 (p. 71), Ex. 213–217 ; prép. : acc. Ta. 14.1 « attraction modale » : Ex. 207–209
(p. 21–23), acc. ou abl. Ta. 14.3 (p. 25), Ex. 24 ; attribut : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 1–2
concurr. avec abl. (durée) Ta. 13 (p. 19) attribution : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15
action judiciaire (verbes) : gén. Ta. 6 (p. 12), abl. audēre : infin. Ta. 19 (p. 39)
Ta. 9 (p. 15) auidus : gén. Ta. 4 (p. 10)
activité (verbes) : Ex. 60–64 aut : Ta. 49 (p. 165–166)
ad : mouvement (direction, voisinage) Ta. 12 autem : Ta. 49 (p. 165–166)
(p. 18), Ex. 20–21 ; prép. Ta. 14.1 (p. 21) ; gér et avantage : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15
adj. verb. (but) Ta. 26 (p. 71)
adjectif : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 2 ; compl. Ta. 4 belli : loc. Ta. 12 (p. 18)
(p. 10), Ex. 8–9 ; compl. estim. et prix Ta. 10 but : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 ; v. finales (prop.)
(p. 16), Ex. 18–19 ; place p. 414 ; v. complément
(de l’adjectif) cardinaux : décl. p. 388, tabl. p. 389, Ex. 282–283
adjectif verbal : oblig., subst. Ex. 213–217 ; expr. cas (syntaxe) : Ta. 2 (p. 8–9), récap. Ex. 25–26
but Ta. 26 (p. 71) causa : prép. Ta. 14.4 (p. 26) ; v. gérondif
aduersus : prép. Ta. 14.1 (p. 21) causales (prop.) : Ex. 133–135
520 Maîtrise du latin par la pratique

cause : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 ; v. causales contra : Ta. 49 (p. 165–166)
(prop.) coordination : conj. Ta. 49 (p. 165), Ex. 333 ;
ceteri : Ta. 46 (p. 150–151) coord. négative Ta. 48 (p. 162–163), Ex. 329
ceterum : Ta. 49 (p. 165–166) coram : Ta. 14.2 (p. 24)
chiasme : mots Ex. 336–337 ; prop. Ex. 342 corrélatifs : Ta. 29 (p. 87), Ex. 252–253
circa : prép. Ta. 14.1 (p. 21) crainte (verbes) : ne Ex. 71–72, Ex. 74–77
circonstancielles (prop.) : v. causales, compara- cum : prép. Ta. 14.2 (p. 24) ; conj. subord. : Ta. 24
tives, concessives, conditionnelles, consécutives, (p. 64), Ex. 112–113 ; cum… tum : Ta. 49 (p. 165–
finales, temporelles ; récap. Ex. 182 166) ; tabl. récap. Ta. 38 (p. 120–121), Ex. 240
circum : prép. Ta. 14.1 (p. 21) cuncti : empl. Ta. 46 (p. 150–151)
cis, citra : prép. Ta. 14.1 (p. 21) cupĕre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39)
coepisse : infin. Ta. 19 (p. 39)
cogĕre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) dare : double dat. Ta. 7 (p. 13)
cognouisse : prop. infin. Ta. 19 (p. 39) datif : empl. Ta. 2 (p. 8) ; compl. de l’adj. Ta. 4
comparatif : décl. p. 385 ; compl. du compar. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 ; compl. du verbe Ta. 7 (p. 13),
(p. 10) ; compar. égalité, infériorité, supériorité Ex. 14–15 ;
Ta. 29 (p. 87) ; empl. Ex. 280–281 ; compar. + de : prép. Ta. 14.2 (p. 24)
quam ut : Ta. 30 (p. 87) debēre : infin. Ta. 19 (p. 39)
comparatives (prop.) : Ta. 29–30 (p. 87), Ex. 171– decernĕre : infin., ut Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 96–97
178 ; compar. condit. : Ta. 30 (p. 87), Ex. 179–180 déclaratifs (verbes) : prop. infin. Ta. 19 (p. 39)
complément : de l’adj., gén., dat. abl. Ta. 4 (p. 10), déclinaisons : adj. 1re cl. p. 384 ; 2e cl. p. 384–385 ;
Ex. 8–9 ; alius, par, similis ac (atque) et adv. compar. p. 385 ; adj.-pr. : démonstratifs p. 385–
Ta. 29 (p. 87) ; idem qui Ta. 29 (p. 87) ; de l’adv. : 386 ; indéfinis p. 387–388 ; interrogatifs p. 387 ;
gén. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 ; minus, plus quam personnels, possessifs p. 386 ; relatifs p. 387 ;
Ta. 29 (p. 87) ; du compar. : Ta. 4 (p. 10) ; du noms p. 383 ; numéraux p. 388 ; part. présent
nom : Ta. 3 (p. 9), Ex. 6–7 ; du pron. : Ta. 3 (p. 9), p. 384–385
Ex. 6–7 ; du superl. : Ta. 4 (p. 10) ; du verbe : acc. défense : Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33–38
Ta. 5 (p. 11), Ex. 10–11 ; gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12– délibératif : subj. Ta. 18 (p. 36)
13 ; dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 ; abl. Ta. 8 (p. 14), démonstratifs (adj.-pr.) : décl. p. 385, accord,
Ex. 16–17 empl. Ex. 288
complétives (prop.) : Ta. 15 (p. 29–30) ; prop. déponents (verbes) : conjug. et particularités
infin. Ex. 47–51 ; ut/ne Ex. 60–64, ne/quin/quomi- p. 391, 393, 395, 397, 399 ; tabl. participes Ta. 34
nus Ex. 65–70, ne (non) Ex. 71–72, Ex. 74–77, ut (p. 111)
(non) Ex. 80–81 ; quod Ex. 82–83 ; interr. indir. : desinĕre : infin. Ta. 19 (p. 39)
Ta. 22 (p. 54), Ex. 84–89 ; récap. Ex. 109–110 destination : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15
concession : prop. indép. Ta. 17 (p. 33), Ex. 37–38 ; déterminatif (compl.) : v. complément (du nom)
v. concessives (prop.) dicere : prop. infin., ut, interr. indir. Ta. 23 (p. 57–
concessives (prop.) : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–166 ; 58), Ex. 94–95
concess. condit. : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 différence (adj. expr.) : ac, atque Ta. 29 (p. 87)
concordance (temps) : infin. Ta. 20 (p. 41), Ex. 47– difficilis : supin en -u Ex. 220
51 ; subj. Ta. 21 (p. 46) ; style indir. Ta. 32 (p. 97– direction : acc. Ta. 12 (p. 18)
98), Ex. 195–197 discours indirect : v. style indirect
conditionnelles : princ. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–42 ; disjonction : mots Ex. 335
avec posse, oportet, decet, etc. Ta. 18 (p. 36) ; dissimilis : gén., dat. Ta. 4 (p. 10) ; ac (atque)
subord. Ta. 27 (p. 77), Ex. 149–150 Ta. 29 (p. 87)
conjonctions : coordination Ta. 49 (p. 165–166) ; distance : acc. Ta. 12 (p. 18)
subordination : cum Ta. 24 (p. 64), Ex. 112–113 ; distributifs : décl. p. 389, empl. Ex. 282–283
Ta. 38 (p. 120–121), Ex. 240 ; dum Ta. 25 (p. 65– domus : acc., abl., loc. Ta. 12 (p. 18)
66), Ex. 115–116 ; Ta. 39 (p. 122–123), Ex. 242 ; ne donec : indic., subj. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116
Ta. 37 (p. 119), Ex. 238 ; quam Ta. 40 (p. 123–124), doute (adverbes) : Ta. 47 (p. 162)
Ex. 243 ; quin Ta. 41 (p. 125), Ex. 244 ; quo Ta. 42 dubitare : Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 100–101
(p. 126), Ex. 245 ; quod Ta. 43 (p. 127–128), dum : indic. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116 ; subj.
Ex. 82–83, Ex. 246 ; ut(i) Ta. 36 (p. 117–118), Ex. 159–160 ; tabl. récap. Ta. 39 (p. 122–123),
Ex. 60–64, Ex. 81–82, Ex. 236 Ex. 242
conjugaisons : p. 390–408 ; v. esse, ferre, fieri, ire, dummodo : subj. Ex. 159–160 ; tabl. récap. Ta. 39
malle, nolle, posse, uelle (p. 122–123), Ex. 242
consécutives (prop.) : ut Ex. 140–143 durée : acc. (pfs abl.) Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23
Index grammatical 521

égalité (adj. expr.) : Ta. 4 (p. 10) ; v. comparatif haud : Ta. 48 (p. 162–163)
egēre : gén. Ta. 6 (p. 12) ; abl. Ta. 8 (p. 14) hic : décl. p. 385 ; empl. Ex. 288
ego : v. personnels (pr.) historique : infin. historique p. 38 ; cum
ellipse : nom, pron. Ex. 289–290 historique Ta. 24 (p. 64)
éloignement : abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17
emboîtement : prop. Ex. 343 iam : non… iam Ta. 48 (p. 162–163)
empêchement (verbes) : ne, quin, quominus idem : décl. p. 388 ; empl. Ex. 291–292 ; ac (atque),
Ex. 65–70 relat. Ta. 29 (p. 87)
enclitique : v. -ne, -que, quis, -ue identité (adj. expr.) : Ta. 29 (p. 87)
enim : Ta. 49 (p. 165–166) igitur : Ta. 49 (p. 165–166)
énonciation : Ex. 29 îles : v. villes
eo : eo… quo(d) Ta. 29 (p. 87) ille : décl. p. 385 ; empl. Ex. 288
erga : prép. Ta. 14.1 (p. 22) immo : Ta. 47 (p. 162)
ergo : Ta. 49 (p. 165–166) imparfait : indic, val. absolue Ta. 16 (p. 30–31),
espace : v. mesure Ex. 28 ; indic., val. relative Ta. 35 (p. 115),
esse : conjug. p. 400 ; empl. Ta. 11 (p. 17) Ex. 234 ; subj. volonté : Ta. 17 (p. 33–34) ; subj.
estimation : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; abl. condit. Ta. 18 (p. 36) ; v. concordance (temps)
Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 impedire : ne/quin/quominus Ex. 65–66
et : Ta. 49 (p. 165–166) ; coord. négative : Ta. 48 imperare : ut/ne Ex. 60–64
(p. 162–163), Ex. 329 impératif : Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33–38
éthique : dat. Ta. 7 (p. 13) in : prép. Ta. 14.3 (p. 25)
etiam : Ta. 47 (p. 162) incipĕre : infin. Ta. 19 (p. 39)
etiamsi : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 indéfinis (adj.-pr.) : Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300–
etsi : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 306
ex : prép. Ta. 14.2 (p. 24) indépendantes (prop.) : Ta. 15 (p. 29–30) ; indic.
exclamatif : subj. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–40 ; infin. Ex. 28–31 ; impér., subj. Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33–
excl. p. 38 38 ; infin. historique p. 38 ; récap. Ex. 43–44 ;
exclamation : directe Ex. 30–31 ; indirecte Ta. 22 style indir. Ta. 32 (p. 97–98)
(p. 54), Ex. 84–89 indicatif : val. temps Ta. 16 (p. 30–31), Ex. 28
extension : espace Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 ; temps (indép.), Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 (subord.)
Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 infériorité : v. comparatif
extra : prép. Ta. 14.1 (p. 22) infinitif : fonctions Ta. 19 (p. 39), Ex. 45–46,
Ex. 56–57 ; concord. temps Ta. 20 (p. 41) ; infin.
ferre : conjug. p. 402–403 exclamatif p. 38 ; infin. historique p. 38 ; passif
fieri : conjug. p. 408 ; ut Ex. 80–81 ; fieri (non) personnel Ex. 52–53
potest ut/quin Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 104, Ex. 106 infinitive (prop.) : fonctions Ta. 15 (p. 29–30) ;
finales (prop.) : ut/ne, quo Ex. 127–128 ; autres for- v. déclaration, opinion, etc. Ta. 19 (p. 39), Ex. 47–
mes Ta. 26 (p. 71), Ex. 129–130, Ex. 132 51, Ex. 56–57 ; passif impersonnel Ex. 52–53 ;
fore : v. futurus concurr. avec quod Ta. 19 (p. 39) ; style indir.
futur antérieur : val. absolue Ta. 16 (p. 30–31), Ta. 32 (p. 97–98), Ta. 33 (p. 101–102)
Ex. 28 ; val. relative Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 infra : prép. Ta. 14.1 (p. 22)
futur simple : val. absolue Ta. 16 (p. 30–31), instar : prép. Ta. 14.4 (p. 26)
Ex. 28 ; val. relative Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 instrumental : v. ablatif
futurus : futurum esse (fore) ut Ex. 54–55 ; condit. inter : prép. Ta. 14.1 (p. 22) ; réciprocité Ex. 305–
futurum esse/fuisse ut Ta. 33 (p. 102), Ex. 203 306
intérêt : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15
gaudēre : prop. infin., quod Ta. 19 (p. 39), Ta. 23 interrogatifs (adj.-pr.) : décl. p. 387
(p. 57–58), Ex. 93 interrogation : directe Ex. 30–31 ; indirecte Ta. 22
génitif : empl. Ta. 2 (p. 7–8) ; compl. du nom Ta. 3 (p. 54), Ex. 84–89 ; oratoire Ta. 32 (p. 97–98)
(p. 9), Ex. 6–7 ; compl. de l’adj. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8– intra : prép. Ta. 14.1 (p. 22)
9 ; compl. du verbe (CO) Ta. 6 (p. 12), Ex. 10–11 ; inversion : mots Ex. 334, prop. Ex. 340
concurr. avec abl. (abondance, privation, ipse : décl. p. 388, empl. Ex. 293
qualité) Ta. 8 (p. 14), Ta. 9 (p. 15), (prix) Ta. 6 ire : conjug. p. 407
(p. 12) irréel : princ. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–42 ; ind. avec
gérondif : empl. Ex. 213–217 ; expr. but Ta. 26 posse, etc. Ta. 18 (p. 36) ; période Ta. 27 (p. 77),
(p. 71) Ex. 149–150 ; concess. condit. Ta. 28 (p. 83),
gratia : prép. Ta. 14.4 (p. 26) ; v. gérondif Ex. 161–162 ; compar. condit. Ta. 30 (p. 87),
522 Maîtrise du latin par la pratique

Ex. 171–174 ; style indir. Ta. 33 (p. 101–102), nihilominus : Ta. 49 (p. 165–166)
Ex. 203 nolle : conjug. p. 405 ; noli(te) + infin. Ta. 17
is : décl. p. 386 ; pron. pers. non-réfl. Ex. 284–285, (p. 33–34) ; infin, prop. infin. Ta. 19 (p. 39)
Ex. 288 nom : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 1 ; compl. Ta. 3 (p. 9),
iste : décl. p. 385 ; empl. Ex. 288 Ex. 6–7
ita : ita… ut Ta. 29 (p. 87) nominatif : sujet, apposé Ta. 2 (p. 7), attr. sujet
itaque : Ta. 49 (p. 165–166) Ta. 5 (p. 11) ; infin. historique p. 38
iubēre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) non : Ta. 48 (p. 162–163) ; v. négation
iuxta : prép. Ta. 14.1 (p. 22) nondum : Ta. 48 (p. 162–163)
nonne : Ta. 22 (p. 54), Ex. 30–31
licet : parataxe Ex. 163–166 nos : v. pronoms (pers.)
lieu : Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 noster : gén. nostri / nostrum p. 386 ; v. possessifs
locatif : Ta. 12 (p. 18) ; v. ablatif nullus : décl. p. 387, Ex. 304 ; Ta. 48 (p. 162–163)
num : Ta. 22 (p. 54), Ex. 30–31
magis : magis… quam Ta. 29 (p. 87) numquam : Ta. 48 (p. 162–163)
magnus : gén. ou abl. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), numéraux (adj.) : décl. p. 388, tabl. p. 389,
Ex. 18–19 Ex. 282–283
malle : conjug. p. 406 ; infin. ou prop. infin. Ta. 19 nusquam : Ta. 48 (p. 162–163)
(p. 39)
manière : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 ob : prép. Ta. 14.1 (p. 22)
mesure : lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 ; temps objectif : v. génitif
Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 objet : v. complément (objet), complétives (prop.)
metuĕre : ne (non) Ex. 71–72, Ex. 74–77 omnis : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151)
meus : v. possessifs (adj.) on : trad. Ex. 308–309
milia : décl. p. 388 ; gén. Ex. 282–283 opinion (verbes) : prop. infin. Ta. 19 (p. 39)
mille : Ex. 282–283 ordinaux : tabl. 389, Ex. 282–283
minime : adv. nég. Ta. 48 (p. 162–163) ordre : ordre, défense, Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33–
minus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18– 38 ; mots Ex. 334–339 ; propositions Ex. 340–344
19 ; minus… quam Ta. 29 (p. 87) origine : abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17, Ta. 12 (p. 18),
mirari : constr. Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 103 Ex. 20–21
miseret : acc. pers. Ta. 5 (p. 11) ; gén. chose Ta. 6
(p. 12) par : gén. Ta. 4 (p. 10) ; ac (atque) Ta. 29 (p. 87)
modo : subj. Ex. 159–160 ; tabl. récap. Ta. 39 parataxe : Ex. 107
(p. 122–123), Ex. 242 ; adv. modo… modo, non… parfait : indic. (val. absolue et relative) Ta. 35
modo Ta. 49 (p. 165–166) (p. 115) ; cond. avec posse, etc. Ta. 18 (p. 36) ;
monere : prop. infin., ut, interr. indir. Ta. 23 part. : v. ablatif (absolu), concordance (temps)
(p. 57–58), Ex. 94–95 participe : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 2 ; Ta. 34
moyen : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 (p. 112) ; empl. Ex. 221–226 ; part. futur Ex. 232–
multiplicatifs (adv.) : p. 389 233 ; v. ablatif (absolu)
participiale (prop.) : v. ablatif (absolu)
nam : Ta. 49 (p. 165–166) partitif : cf. génitif
natus : acc. Ta. 4 (p. 10) paruus : gén. ou abl. estim. et prix Ta. 10 (p. 16),
-ne : empl. Ex. 30–31, Ta. 22 (p. 54) Ex. 18–19
ne : prop. indép. Ta. 17 (p. 33–34) ; conj. subord. passage : lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21
Ex. 60–64 (v. activité), Ex. 65–70 (v. empêche- passif : impers. et pers. Ex. 52–53 ; voix passive
ment), Ex. 71–72 ; Ex. 74–77 (v. crainte), Ex. 127– Ex. 310–313
132 (but) ; tabl. récap. Ta. 37 (p. 119), Ex. 238 peine : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19
nec, neque : Ta. 49 (p. 165–166) penes : prép. Ta. 14.1 (p. 22)
necne : Ta. 22 (p. 54) per : prép. Ta. 14.1 (p. 22) ; passage Ta. 12 (p. 18),
négation (adv.) : Ta. 48 (p. 162–163) ; simple, durée Ta. 13 (p. 19)
composée, double : Ta. 48 (p. 162–163), Ex. 328– perception (verbes) : Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 102
330 pergere : infin. Ta. 19 (p. 39)
nemo : décl. p. 387 ; Ex. 304 ; nemo, nemo non, non période : Ex. 345–347
nemo Ta. 48 (p. 162–163) personnels (pr.) : décl. p. 386 (1re, 2e, 3e pers.) ;
neu(e) : p. 163 style indir. Ex. 210–212 ; empl. Ex. 284–285
neuter : décl. p. 388, Ex. 304 plus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16) Ex. 18–19 ;
nihil : décl. p. 387 ; empl. Ta. 48 (p. 162–163) plus… quam Ta. 29 (p. 87)
Index grammatical 523

plus-que-parfait : indic. (val. absolue et relative) quando : adv. interr. Ta. 13 (p. 19)
Ta. 35 (p. 115) ; subj. (regret, irréel passé) Ta. 17 quantus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18–
(p. 33), Ta. 18 (p. 36) ; v. concordance (temps) 19 ; tantus… quantus : empl. Ta. 29 (p. 87)
posse : conjug. p. 401 ; indic. dans condit. Ta. 18 quasi : empl. Ta. 30 (p. 87)
(p. 36) ; infin. Ta. 19 (p. 39) -que : Ta. 49 (p. 165–166)
possessif : v. génitif que : trad. Ex. 254–258
possessifs (adj.) : décl. p. 386 (1re, 2e, 3e pers.) ; qui : (adj.-pr. relat., interr.) décl. p. 387
style indir. Ex. 210–212 ; empl. Ex. 284–285 quia : empl. Ex. 133–135
possession : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; dat. quicumque : empl. p. 151 N.B.
Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 quidam : décl. p. 387 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151),
post : prép. Ta. 14.1 (p. 23) ; pour expr. date Ta. 13 Ex. 300
(p. 19) quidem : Ta. 47 (p. 162)
postquam : indic. Ex. 117–118 quilibet : empl. Ta. 46 (p. 150–151)
potentiel : princ. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–42 ; ind. quin : v. empêchement Ex. 65–70 ; tabl. récap.
avec posse, etc. Ta. 18 (p. 36) ; période Ta. 27 Ta. 41 (p. 125), Ex. 244
(p. 77), Ex. 149–150 ; concess. condit. Ta. 28 quis : (pron. interr.) décl. p. 387 ; (adj.-pr. indéf.)
(p. 83), Ex. 161–162 ; compar. condit. Ta. 30 décl. p. 387, empl. Ta. 46 (p. 150–151)
(p. 87), Ex. 171–174 ; style indir. Ta. 33 (p. 101– quispiam : empl. Ta. 46 (p. 150–151)
102), Ex. 203 quisquam : empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300
potius : potius… quam Ta. 30 (p. 87) quisque : empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 301–303
prae : prép. Ta. 14.2 (p. 24) quisquis : empl. p. 151 N.B.
praeter : prép. Ta. 14.1 (p. 23) quiuis : empl. Ta. 46 (p. 150–151)
prépositions : acc. Ta. 14.1 (p. 21–23) ; abl. quo : tabl. récap. Ta. 42 (p. 126), Ex. 245
Ta. 14.2 (p. 24–25) ; acc. ou abl. Ta. 14.3 (p. 25) ; quoad : empl. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116
gén. Ta. 14.4 (p. 26) ; Ex. 24 quod : indic., subj. Ex. 82–83 ; tabl. récap. Ta. 43
présent : indic. Ta. 16 (p. 30–31), dum Ta. 25 (p. 127–128), Ex. 246
(p. 65–66) ; subj. (indép.) : Ta. 17 (p. 33–34), quominus : empl. Ex. 65–70
Ta. 18 (p. 36) ; v. concordance (temps) quoniam : empl. Ex. 133–135
principales (prop.) : v. indépendantes (prop.) quot : tot… quot Ta. 29 (p. 87)
priusquam : indic., subj. Ta. 25 (p. 65–66),
Ex. 115–116 réciprocité : Ex. 305–306
privation : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; abl. Ta. 8 réfléchis : v. personnels (pr.), possessifs (adj.)
(p. 14), Ex. 16–17 refus (verbes) : ne, quin, quominus Ex. 65–70
prix : gén., abl. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; Ta. 9 regret : utinam + subj. Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 37–38
(p. 15), Ta. 10 (p. 16), Ex. 18–19 relatifs (adj.-pr.) : décl. p. 387 ; corrélatifs Ta. 29
pro : prép. Ta. 14.2 (p. 24) (p. 87) ; empl. Ta. 45 (p. 148), Ex. 294–297 ;
prohibēre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) v. antécédent, relative (prop.)
proinde : Ta. 49 (p. 165–166) relative (prop.) : nat. et fonct. Ta. 15 (p. 29–30) ;
pronom : accord Ta. 1 (p. 3) ; compl. Ta. 3 (p. 9), empl. Ta. 31 (p. 92–93), indic. Ex. 183–184, subj.
Ex. 6–7 Ex. 185–192
prope : prép. Ta. 14.1 (p. 23) reliqui : empl. Ta. 46 (p. 150–151)
propositions : nature et fonction Ta. 15 (p. 29) réponse : adv. Ta. 47 (p. 162)
proprius : gén. Ta. 4 (p. 10) ressemblance (adj. expr.) : ac, atque Ta. 29 (p. 87)
propter : prép. Ta. 14.1 (p. 23) rus : acc., abl., loc. Ta. 12 (p. 18)
protestation (subj.) : Ta. 18 (p. 36)
putare : prop. infin. Ta. 19 (p. 39) sane : Ta. 47 (p. 162)
sans : trad. Ex. 259–261
qua : adv. interr. Ta. 12 (p. 18) scribĕre : prop. infin., ut, interr. indir. Ta. 23
qualis : talis… qualis, empl. Ta. 29 (p. 87) (p. 57–58), Ex. 94–95
qualiscumque : empl. p. 151 N.B. se : v. personnels (pr.)
quam : magis, minus, plus, tam… quam Ta. 29 secundum : prép. Ta. 14.1 (p. 23)
(p. 87) ; quam ut Ta. 30 (p. 87) ; tabl. récap. Ta. 40 sed : Ta. 49 (p. 165–166)
(p. 123–124), Ex. 243 sentiment (verbes) : prop. infin./quod Ta. 19
quamdiu : adv. interr. Ta. 13 (p. 19) (p. 39)
quamobrem : Ta. 49 (p. 165–166) séparation : abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17
quamquam : empl. Ta. 28 (p. 83) seu : Ta. 49 (p. 165–166)
quamuis : empl. Ta. 28 (p. 83) si : trad. Ex. 262–265
524 Maîtrise du latin par la pratique

si : Ta. 27 (p. 77), Ex. 149–150, Ex. 153 ; nisi, quod traduction : noms Ex. 267–272, adj., part. Ex. 273–
si, si non, si minus Ex. 154–157 279, compar. Ex. 280–281, numéraux Ex. 282–
sic : sic… ut Ta. 29 (p. 87) 283 ; adj.-pron. pers. et poss. Ex. 284–285 ;
similis : gén., dat. Ta. 4 (p. 10) ; ac (atque) Ta. 29 démonstr. Ex. 288 ; verbes Ex. 314–323 ; adv.
(p. 87) Ex. 324–327
simultanéité : v. concordance (temps) trans : prép. Ta. 14.1 (p. 23)
sine : prép. Ta. 14.2 (p. 25) tu : v. personnels (pr.)
sinĕre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) tum : Ta. 49 (p. 165–166)
siue : Ta. 49 (p. 165–166), Ex. 154–157 tuus : v. possessifs (adj.)
situation : abl., loc. Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21
solēre : infin. Ta. 19 (p. 39) ubi : adv. interr. lieu Ta. 12 (p. 18) ; v. temporelles
souhait : Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 37–38 uel, -ue : Ta. 49 (p. 165–166)
statuĕre : infin., ut Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 96–97 uelle : conjug. p. 404 ; infin. ou prop. infin. Ta. 19
style indirect : Ta. 32 (p. 97–98), Ex. 195–197 ; au (p. 39) ; parataxe Ex. 107
sens large Ex. 206 ; pron. pers. et adj. poss. uelut si : empl. Ta. 30 (p. 87)
Ex. 210 ; récap. Ex. 211–212 uereri : ne Ex. 71–72, Ex. 74–77 ; autres constr.
sub : prép. Ta. 14.3 (p. 25) Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 98–99
subjectif : v. génitif uero : Ta. 49 (p. 165–166)
subjonctif : val. temps, indép. Ta. 17 (p. 33–34), uerum : Ta. 49 (p. 165–166)
Ta. 18 (p. 36) ; subord. Ex. 235 ; concord. temps uester : gén. uestri / uestrum p. 386 ; v. possessifs
Ta. 21 (p. 46) ; style indir. Ta. 32 (p. 97–98), Ta. 33 uetare : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39)
uidēre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) ; autres
(p. 101–102)
constr. : Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 102
subordination : double Ex. 344
ullus : empl. Ta. 46 (p. 150–151)
subordonnées (prop.) : Ta. 15 (p. 29–30)
ultra : prép. Ta. 14.1 (p. 23)
sujet : nom., acc., abl. Ta. 2 (p. 7–8)
unde : Ta. 12 (p. 18)
super : prép. Ta. 14.3 (p. 25)
uniuersi : Ta. 46 (p. 150–151)
supériorité : v. comparatif
unusquisque : Ta. 46 (p. 150–151)
superlatif : compl. Ta. 4 (p. 10) ; empl. Ex. 280–
uos : v. personnels (pr.)
281
ut : conj. subord., indic. Ex. 117–118 (temps),
supin : empl. Ex. 220
Ex. 171–178 (compar.) ; subj. : v. activité Ex. 60–
supra : prép. Ta. 14.1 (p. 23)
64, v. empêchement Ex. 65–70, v. crainte Ex. 71–
suus : v. possessifs (adj.) 72, Ex. 74–77, but Ex. 127–130, Ex. 132, conces-
symétrie : mots Ex. 336–337, prop. Ex. 341 sion Ex. 163–166 ; conséquence Ex. 140–143 ;
tabl. récap. Ta. 36 (p. 117–118), Ex. 236
talis : talis… qualis, empl. Ta. 29 (p. 87) uter : décl. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151) ;
tam : tam… quam, empl. Ta. 29 (p. 87) v. utrum
tamen : Ta. 49 (p. 165–166) utercumque : décl. p. 388 ; empl. p. 151 N.B.
tametsi : empl. Ta. 28 (p. 83) uterlibet : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151),
tamquam : empl. Ta. 30 (p. 87) Ex. 300
tant : trad. Ex. 266 uterque : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151),
tantus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18– Ex. 300
19 ; tantus… quantus Ta. 29 (p. 87) uteruis : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151),
temporelles (prop.) : cum Ta. 24 (p. 64), Ex. 112– Ex. 300
113 ; dum, antequam, etc. Ta. 25 (p. 65–66), utilis : dat. Ta. 4 (p. 10)
Ex. 115–116 ; ubi, postquam Ex. 117–118 ; récap. utinam : expr. souhait et regret Ta. 17 (p. 33–34)
Ex. 120–121, Ex. 126 utrum… an : interr. double Ta. 22 (p. 54), Ta. 44
temps (compl.) : Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 (p. 129–130), Ex. 251
temps (valeur) : indic., val. absolue Ta. 16 (p. 30–
31), Ex. 28 ; relative Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 ; verbe : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 3 ; place p. 414
subj., val. absolue Ta. 17 (p. 33), Ex. 33–42 ; villes (noms) : compl. lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21
subord. Ex. 235 ; v. concordance (temps) vocatif : empl. Ta. 2 (p. 7)
timēre : ne Ex. 71–72, Ex. 74–77 ; autres constr. voisinage : lieu Ta. 12 (p. 18)
Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 98–99 voix passive : Ex. 310–313 ; passif impers. et pers.
tot : tot… quot Ta. 29 (p. 87) ; tot… ut Ex. 140–141 Ex. 52–53
totus : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151) volonté (verbes) : ut/ne, Ex. 60–64
Table des déclinaisons et conjugaisons

Déclinaisons
1. Noms ................................................................................................................................................................. 383
1.1. Première et deuxième déclinaisons ........................................................................................................ 383
1.2. Troisième, quatrième et cinquième déclinaisons .................................................................................. 383
2. Adjectifs ............................................................................................................................................................ 384
2.1. Première classe .......................................................................................................................................... 384
2.2. Deuxième classe ........................................................................................................................................ 384
2.2.1. Thème vocalique (-i) ............................................................................................................................ 384
2.2.2. Thème consonantique et comparatifs .............................................................................................. 385
3. Adjectifs-pronoms ........................................................................................................................................... 385
3.1. Démonstratifs ............................................................................................................................................ 385
3.2. Is, idem, ipse ................................................................................................................................................ 386
3.3. Personnels .................................................................................................................................................. 386
3.4. Possessifs ................................................................................................................................................... 386
3.5. Relatif et interrogatifs ............................................................................................................................... 387
3.6. Indéfinis ...................................................................................................................................................... 387
3.6.1. Aliquis (quis), quidam ............................................................................................................................ 387
3.6.2. Nullus, nemo, nihil ................................................................................................................................. 387
3.6.3. Alius, alter .............................................................................................................................................. 388
3.6.4. Totus, omnis .......................................................................................................................................... 388
3.7. Adjectifs numéraux ................................................................................................................................... 388
3.7.1. Adjectifs cardinaux déclinables (unus, duo, tres, milia) .................................................................... 388
3.7.2. Adjectifs cardinaux, ordinaux, distributifs ........................................................................................ 389

Conjugaisons
1. Première conjugaison ..................................................................................................................................... 390
2. Deuxième conjugaison ................................................................................................................................... 392
3. Troisième conjugaison .................................................................................................................................... 394
4. Quatrième conjugaison .................................................................................................................................. 396
5. Cinquième conjugaison .................................................................................................................................. 398
6. Autres verbes ................................................................................................................................................... 400
6.1. Esse .............................................................................................................................................................. 400
6.2. Posse ............................................................................................................................................................ 401
6.3. Ferre ............................................................................................................................................................. 402
6.4. Velle ............................................................................................................................................................. 404
6.5. Nolle ............................................................................................................................................................. 405
6.6. Malle ............................................................................................................................................................ 406
6.7. Ire ................................................................................................................................................................. 407
6.8. Fieri .............................................................................................................................................................. 408
526 Maîtrise du latin par la pratique

Table des synthèses de grammaire

Tableau 1. Accord du nom, de l’adjectif et du verbe ...................................................................................... 3


Tableau 2. Emplois des cas – Fonctions syntaxiques et effets de sens ....................................................... 7
Tableau 3. Compléments du nom et du pronom – Emplois des cas et effets de sens .............................. 9
Tableau 4. Compléments de l’adjectif et de l’adverbe – Emplois des cas et effets de sens ...................... 10
Tableau 5. Compléments du verbe – Nominatif – Accusatif – Emplois et effets de sens .......................... 11
Tableau 6. Compléments du verbe – Génitif – Emplois et effets de sens ................................................... 12
Tableau 7. Compléments du verbe – Datif – Emplois et effets de sens ....................................................... 13
Tableau 8. Compléments du verbe – Ablatif – Emplois et effets de sens .................................................... 14
Tableau 9. Compléments de proposition – Instrumental – Emplois et effets de sens .............................. 15
Tableau 10. Expression de l’estimation et du prix ......................................................................................... 16
Tableau 11. Emplois et compléments du verbe esse ..................................................................................... 17
Tableau 12. Compléments de proposition – Lieu ........................................................................................... 18
Tableau 13. Compléments de proposition – Temps ...................................................................................... 19
Tableau 14.1. Prépositions régissant l’accusatif ............................................................................................ 20
Tableau 14.2. Prépositions régissant l’ablatif ................................................................................................. 24
Tableau 14.3. Prépositions régissant l’accusatif et l’ablatif ........................................................................... 25
Tableau 14.4. Formes nominales figées régissant le génitif ........................................................................ 26
Tableau 15. Nature et fonction des propositions .......................................................................................... 29
Tableau 16. Indicatif – Valeur absolue des temps et effets de sens ............................................................ 30
Tableau 17. Impératif et subjonctif de volonté – Emplois et effets de sens ............................................... 33
Tableau 18. Subjonctif conditionnel – Emplois et effets de sens ................................................................. 36
Tableau 19. Fonctions de l’infinitif et de la proposition infinitive ................................................................. 39
Tableau 20. Concordance des temps à l’infinitif ............................................................................................ 41
Tableau 21. Concordance des temps au subjonctif ....................................................................................... 46
Tableau 22. Interrogation directe et indirecte ............................................................................................... 54
Tableau 23. Verbes à constructions multiples ................................................................................................ 57
Tableau 24. Cum – Modes, temps et effets de sens ....................................................................................... 64
Tableau 25. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam – Emplois et effets de sens .................................. 65
Tableau 26. Modalités d’expression du but .................................................................................................... 71
Tableau 27. Propositions conditionnelles (principales et subordonnées) ................................................... 77
Tableau 28. Conjonctions et locutions concessives (conditionnelles) .......................................................... 83
Tableau 29. Principaux corrélatifs de comparaison ...................................................................................... 87
Tableau 30. Conjonctions et locutions comparatives (conditionnelles) ....................................................... 87
Tableau 31. Proposition relative ...................................................................................................................... 92
Tableau 32. Style direct et indirect ................................................................................................................... 97
Tableau 33. La période conditionnelle en style indirect ................................................................................ 101
Tableau 34. Participes ....................................................................................................................................... 111
Tableau 35. Indicatif – Valeur relative des temps .......................................................................................... 115
Tableau 36. Emplois de ut (uti) ......................................................................................................................... 117
Tableau 37. Emplois de ne ................................................................................................................................ 119
Tables 527

Tableau 38. Emplois de cum .............................................................................................................................. 120


Tableau 39. Emplois de dum .............................................................................................................................. 122
Tableau 40. Emplois de quam ........................................................................................................................... 123
Tableau 41. Emplois de quin .............................................................................................................................. 125
Tableau 42. Emplois de quo ............................................................................................................................... 126
Tableau 43. Emplois de quod ............................................................................................................................. 127
Tableau 44. Emplois de an ................................................................................................................................. 129
Tableau 45. Adjectif-pronom relatif – Particularités d’emploi ....................................................................... 148
Tableau 46. Adjectifs-pronoms indéfinis ......................................................................................................... 150
Tableau 47. Adverbes d’affirmation et de doute ............................................................................................. 162
Tableau 48. Adverbes de négation, coordination négative, double négation ............................................ 162
Tableau 49. Principales conjonctions de coordination ................................................................................... 165
528 Maîtrise du latin par la pratique

Table des versions et des thèmes

1. Versions
27. Une ruse d’Hannibal (Cornélius Népos) ................................................................................................ 28
32. Coquetterie de la fille d’Auguste (Macrobe) ......................................................................................... 33
58. Hannibal et le philosophe Phormion (Cicéron) .................................................................................... 45
59. La biche de Sertorius (Aulu-Gelle) ......................................................................................................... 45
73. Le vétéran d’Actium (Macrobe) .............................................................................................................. 50
78. À chacun son métier (Pline l’Ancien) ..................................................................................................... 51
79. Il y a toujours à apprendre (Cicéron) .................................................................................................... 51
90. Nos propres misères sont celles de toute l’humanité (Valère Maxime) ............................................ 56
92. Réponse cinglante d’un philosophe (Macrobe) ................................................................................... 56
105. Impuissance de la philosophie (Cornélius Népos) .............................................................................. 62
108. Auguste importuné par une chouette (Macrobe) ................................................................................ 63
111. Le serment d’Hannibal (Cornélius Népos) ............................................................................................ 63
114. Un vaniteux perd ses illusions (Cicéron) ............................................................................................... 65
119. Mort d’Épaminondas (Cornélius Népos) ............................................................................................... 68
123. Anecdotes (Cicéron) ................................................................................................................................ 69
124. Une épouse inconsolable (Aulu-Gelle) .................................................................................................. 69
125. Mouvement de grève chez des joueurs de flûte (Tite-Live) ................................................................ 70
131. Anecdotes (Cicéron, Macrobe) ............................................................................................................... 72
136. Triste fin d’un grand homme (Cornélius Népos) ................................................................................. 74
137. Une question embarrassante (Cicéron) ................................................................................................ 74
138. Diogène fait l’éloge de son maître (Macrobe) ...................................................................................... 74
139. Parcimonie de Caton (Aulu-Gelle) .......................................................................................................... 74
144. L’enseignement de Socrate (Cicéron) .................................................................................................... 76
145. Auguste et les corbeaux savants (Macrobe) ........................................................................................ 76
146. Le sage Bias de Priène (Cicéron) ............................................................................................................ 77
147. Présage du règne de Denys (Cicéron) ................................................................................................... 77
148. Rivalité de deux peintres (Pline l’Ancien) .............................................................................................. 77
151. Sobriété de Romulus (Calpurnius Piso) ................................................................................................. 79
152. Auguste et le petit poète grec (Macrobe) ............................................................................................. 79
158. L’homme a horreur de la solitude (Cicéron) ......................................................................................... 82
167. Un tyran paranoïaque (Cicéron) ............................................................................................................ 86
168. Le don de soi-même est le plus précieux qui soit (Sénèque) ............................................................. 86
169. Bon mot d’Hannibal (Aulu-Gelle) ........................................................................................................... 86
170. Les abeilles (Pline l’Ancien) ..................................................................................................................... 86
181. Respect de la parole donnée (Cicéron) ................................................................................................. 91
193. Dévouement d’un esclave (Macrobe) .................................................................................................... 97
Tables 529

194. Il faut imiter un modèle dans ses parties excellentes (Cicéron) ......................................................... 97
198. Un songe d’Hannibal (Cicéron) ............................................................................................................... 99
199. Entretien de Scipion et d’Hannibal (Claudius Quadrigarius) ............................................................... 100
201. Un rêve prémonitoire (Cicéron) .............................................................................................................. 100
202. Les perles de Cléopâtre (Pline l’Ancien) ................................................................................................. 101
204. Orgueil de Julie, fille d’Auguste (Macrobe) ............................................................................................ 103
205. Admiration d’Eschine pour Démosthène (Pline l’Ancien) ..................................................................... 103
211. 1. Pourparlers de paix entre Divico et César (César) ............................................................................ 105
211. 2. Ambiorix s’adresse à des ambassadeurs romains (César) .............................................................. 106
211. 3. Les alliés de Rome au bord de la révolte (Tite-Live) .......................................................................... 106
212. Vives critiques de César à l’adresse de ses hommes (César) .............................................................. 107
218. Mort singulière d’un athlète (Aulu-Gelle) .............................................................................................. 109
219. La philosophie, refuge des intellectuels aux époques troublées (Cicéron) ....................................... 110
227. Un ânier malicieux (Valère Maxime) ...................................................................................................... 113
228. La vieille de Syracuse (Valère Maxime) .................................................................................................. 113
229. Funérailles d’un corbeau (Pline l’Ancien) ............................................................................................... 113
230. L’écolier et le dauphin (Pline l’Ancien) .................................................................................................... 113
237. Fidélité des alliés de Rome (Valère Maxime) ......................................................................................... 118
239. Mort d’Hannibal (Cornélius Népos) ........................................................................................................ 120
241. Curieux subterfuge d’Hannibal (Cornélius Népos) ............................................................................... 122
247. Épaminondas se compare à Agamemnon (Cornélius Népos) ............................................................ 128
248. Cicéron félicite un consul de ses amis (Cicéron) ................................................................................... 128
249. Une largesse peu recommandable (Cicéron) ........................................................................................ 129
250. Pompée et le philosophe Posidonius (Cicéron) .................................................................................... 129
253. La république se meurt (Cicéron) ........................................................................................................... 131
286. Ingratitude punie (Sénèque) ................................................................................................................... 145
287. Un sarcasme qui coûte cher (Macrobe) ................................................................................................. 145
298. Un bon législateur est plus utile à l’État qu’un philosophe (Cicéron) ................................................. 150
299. Mépris de la mort chez un Spartiate (Cicéron) ..................................................................................... 150
307. L’amitié idéale (Cicéron) ........................................................................................................................... 154
331. Un héros : l’ancêtre de Catilina (Pline l’Ancien) ..................................................................................... 165
332. Avant l’expédition de Xerxès en Grèce (Sénèque) ................................................................................ 165
348. L’éloquence est-elle un bien ou un mal ? (Cicéron) .............................................................................. 174
349. Exemple de modération (Sénèque) ........................................................................................................ 174
351. Les livres sibyllins (Aulu-Gelle) ................................................................................................................ 177
352. Clémence d’Auguste (Sénèque) .............................................................................................................. 177
353. Mort d’Archimède (Valère Maxime) ........................................................................................................ 178
354. Le vétéran de César (Sénèque) ............................................................................................................... 178
355. Désignation du successeur d’Aristote (Aulu-Gelle) ............................................................................... 178
356. Les quatre âges du peuple romain (Florus) .......................................................................................... 179
357. Geste d’amour filial peu commun (Valère Maxime) ............................................................................. 179
530 Maîtrise du latin par la pratique

358. Le médecin d’Alexandre (Justin) ............................................................................................................. 179


359. Scrupules d’un pythagoricien (Sénèque) .............................................................................................. 180
360. Mort d’Alexandre (Justin) ........................................................................................................................ 180
361. Déclin de Marius (Valère Maxime) ......................................................................................................... 180
362. Cicéron découvre le tombeau d’Archimède (Cicéron) ......................................................................... 180
363. La mémoire de Thémistocle (Cicéron) .................................................................................................. 181
364. Sur la vie humaine (Pline l’Ancien) ......................................................................................................... 181
365. Être ému pour mieux émouvoir (Cicéron) ............................................................................................ 181
366. Sylla dictateur (Velleius Paterculus) ....................................................................................................... 181
367. Mort de Cicéron (Tite-Live) ..................................................................................................................... 182
368. La prise des Épipoles (Tite-Live) ............................................................................................................. 182
369. La vie des Scythes (Justin) ....................................................................................................................... 182
370. Mœurs des Parthes (Justin) .................................................................................................................... 183
371. Leçon de relativisme culturel (Cornélius Népos) ................................................................................. 183
372. La bibliomanie (Sénèque) ....................................................................................................................... 184
373. Comportement exemplaire de deux esclaves (Claudius Quadrigarius) ........................................... 184
374. Deux fils au-dessus de tout soupçon (Cicéron) .................................................................................... 184
375. L’épée de Damoclès (Cicéron) ................................................................................................................ 185
376. L’instituteur de Faléries (Tite-Live) ......................................................................................................... 185
377. Protagoras et Démocrite (Aulu-Gelle) ................................................................................................... 185
378. Indifférence des Romains pour les lectures publiques (Pline le Jeune) ............................................ 186
379. Engouement de la foule pour les courses de chars (Pline le Jeune) .................................................. 186
380. La maison hantée (Pline le Jeune) .......................................................................................................... 186
381. Le lion d’Androclus (Apion) ..................................................................................................................... 187
382. Lettre de Cornélie à son fils C. Gracchus (Cornélius Népos) .............................................................. 188

2. Thèmes d’application
383. Débuts de Cicéron (propositions complétives) .................................................................................... 189
384. Les Verrines (interrogation indirecte) .................................................................................................... 189
385. Les Catilinaires (verbes à constructions multiples) .............................................................................. 189
386. Exil de Cicéron (propositions temporelles) ........................................................................................... 189
387. Le Pro Milone (propositions causales) ................................................................................................... 190
388. Proconsulat de Cicéron (propositions concessives) ............................................................................ 190
389. Cicéron et la guerre civile (propositions finales) ................................................................................. 190
390. Retraite de Cicéron (propositions consécutives) ................................................................................. 190
391. Cicéron revient aux affaires (propositions comparatives) .................................................................. 191
392. Hésitations de Cicéron (propositions conditionnelles) ....................................................................... 191
393. Les Philippiques (propositions conditionnelles) ................................................................................... 191
394. Mort de Cicéron (propositions comparatives conditionnelles) .......................................................... 191
Tables 531

3. Thèmes littéraires
395. Sagesse de Rome (Fustel de Coulanges) ............................................................................................... 192
396. La famille de Catilina (Boissier) ............................................................................................................... 192
397. Le dessein secret de Catilina (Las Cases) ............................................................................................... 192
398. Désignation du successeur d’Aristote (La Bruyère) .............................................................................. 192
399. Le philosophe Anaxagore (Fénelon) ...................................................................................................... 192
400. Diogène le Cynique (Fénelon) ................................................................................................................. 193
401. Remontrances de Caton à César (Fénelon) ........................................................................................... 193
402. Querelle entre Romulus et Rémus (Fénelon) ........................................................................................ 193
403. Lettre de Racine à son fils (Racine) ......................................................................................................... 194
404. Crésus et Ésope (La Fontaine) ................................................................................................................. 194
405. De l’utilité des fables (La Fontaine) ......................................................................................................... 194
406. Les débuts de la République (Bossuet) .................................................................................................. 195
407. Sévérité légendaire du consul Brutus (Bossuet) ................................................................................... 195
408. La loyauté de Régulus (Rollin) ................................................................................................................. 195
409. Entretien d’Hannibal et de Scipion (Rollin) ............................................................................................ 196
410. Les Aduatiques et César (Rollin) ............................................................................................................. 196
411. Origine des guerres sous la République (Montesquieu) ..................................................................... 197
412. Utilité de la discipline militaire (Montesquieu) ..................................................................................... 197
413. Sagesse d’un vieux Troglodyte (Montesquieu) ..................................................................................... 197
414. Controverses puériles sur Homère (Montesquieu) .............................................................................. 198
415. L’étude des langues anciennes (Diderot) .............................................................................................. 198
416. Comment il faut lire les auteurs latins (Fustel de Coulanges) ............................................................. 198
417. Incertitude de l’histoire de la Rome primitive (Beaufort) .................................................................... 199
418. Sagacité de Zadig (Voltaire) ..................................................................................................................... 199
419. La retraite de Dioclétien (Chateaubriand) ............................................................................................. 200
420. Le vrai talent de Salluste (Taine) ............................................................................................................. 200
421. L’abbé Jérôme Coignard (France) ........................................................................................................... 200
422. Alexandre et le médecin Philippe (Amyot) ............................................................................................ 201
423. Finesse psychologique de César (Montaigne) ...................................................................................... 202
424. Plutarque et son esclave (Montaigne) ................................................................................................... 203
Table des matières

Sommaire .......................................................................................................................................... V
Préface ............................................................................................................................................... VII
Éditions – Abréviations – Signes critiques ..................................................................................... XIII

Chapitre 1. Syntaxe d’accord


1.1. Accord du nom et du pronom (1) ............................................................................................ 3
1.2. Accord de l’adjectif et du participe (2) .................................................................................... 4
1.3. Accord du verbe (3) ................................................................................................................... 4
1.4. Récapitulation (4–5) .................................................................................................................. 4

Chapitre 2. Syntaxe des cas


2.1. Complément du nom et du pronom (6–7) ............................................................................. 9
2.2. Complément de l’adjectif et de l’adverbe (8–9) ..................................................................... 10
2.3. Complément du verbe (attribut, objet) (10–17) .................................................................... 11
2.3.1. Nominatif et accusatif (10–11) .......................................................................................... 11
2.3.2. Génitif (12–13) ..................................................................................................................... 12
2.3.3. Datif (14–15) ........................................................................................................................ 13
2.3.4. Ablatif (16–17) ..................................................................................................................... 14
2.4. Complément de proposition (circonstanciel) (18–23) .......................................................... 15
2.4.1. Instrumental (18–19) .......................................................................................................... 15
2.4.2. Lieu et mesure de l’espace (20–21) .................................................................................. 18
2.4.3. Temps et mesure du temps (22–23) ................................................................................. 19
2.5. Prépositions (24) ....................................................................................................................... 20
2.6. Récapitulation (25–27) .............................................................................................................. 27

Chapitre 3. Syntaxe des propositions


3.1. Propositions indépendantes (28–44) ....................................................................................... 30
3.1.1. Indicatif (28–32) .................................................................................................................. 30
3.1.1.1. Valeur des temps (28) .................................................................................................. 30
3.1.1.2. Énonciation (29) ............................................................................................................ 32
3.1.1.3. Interrogation et exclamation directes (30–32) ......................................................... 32
3.1.2. Impératif et subjonctif (33–42) .......................................................................................... 33
3.1.2.1. Impératif et subjonctif de volonté (33–38) ................................................................ 33
3.1.2.2. Subjonctif conditionnel (39–42) .................................................................................. 36
3.1.3. Infinitif (historique, exclamatif) ........................................................................................ 38
3.1.4. Récapitulation (43–44) ........................................................................................................ 38
534 Maîtrise du latin par la pratique

3.2. Propositions complétives (45–111) ......................................................................................... 39


3.2.1. Indicatif avec quod (cf. 3.2.3.5) .......................................................................................... 39
3.2.2. Infinitif (45–59) .................................................................................................................... 39
3.2.2.1. Infinitif sujet, attribut et complément (45–46) ......................................................... 39
3.2.2.2. Proposition infinitive (47–51) ...................................................................................... 41
3.2.2.3. Passif impersonnel et personnel (52–53) .................................................................. 43
3.2.2.4. Expression particulière de la postériorité (54–55) ................................................... 44
3.2.2.5. Particularités stylistiques (56–59) .............................................................................. 45
3.2.3. Subjonctif (60–92) ............................................................................................................... 46
3.2.3.1. Subjonctif avec ut, ne (60–64) ..................................................................................... 46
3.2.3.2. Subjonctif avec ne, quin, quominus (65–70) ............................................................... 48
3.2.3.3. Subjonctif avec ne, ne non (ut) (71–79) ...................................................................... 50
3.2.3.4. Subjonctif avec ut, ut non (80–81) .............................................................................. 52
3.2.3.5. Indicatif et subjonctif avec quod (82–83) .................................................................. 53
3.2.3.6. Interrogation et exclamation indirectes (84–92) ..................................................... 54
3.2.4. Verbes à constructions multiples (93–108) ..................................................................... 57
3.2.4.1. Verbes de sentiment (93) ............................................................................................ 58
3.2.4.2. Dicere, monere, scribere, etc. (94–95) .......................................................................... 58
3.2.4.3. Statuere, decernere, etc. (96–97) .................................................................................. 59
3.2.4.4. Timere, uereri, etc. (98–99) ........................................................................................... 59
3.2.4.5. Dubitare (100–101) ....................................................................................................... 60
3.2.4.6. Videre (102) .................................................................................................................... 61
3.2.4.7. Mirari (103) .................................................................................................................... 61
3.2.4.8. Fieri potest, tantum abest, etc. (104–106) ................................................................... 61
3.2.4.9. Subjonctif sans conjonction (parataxe) (107–108) ................................................... 62
3.2.5. Récapitulation (109–111) ................................................................................................... 63
3.3. Propositions circonstancielles (112–182) ............................................................................... 64
3.3.1. Temps (112–126) ................................................................................................................. 64
3.3.1.1. Cum (112–114) .................................................................................................................... 64
3.3.1.2. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam (115–116) ................................................ 65
3.3.1.3. Vbi, ut, postquam, quotiens, simul ac (117–119) ........................................................ 67
3.3.1.4. Récapitulation (120–126) ............................................................................................. 68
3.3.2. But (127–132) ...................................................................................................................... 70
3.3.3. Cause (133–139) .................................................................................................................. 72
3.3.4. Conséquence (140–148) ..................................................................................................... 74
3.3.5. Condition (149–160) ........................................................................................................... 77
3.3.5.1. Si (149–153) ................................................................................................................... 78
3.3.5.2. Quod si, nisi, si non, si minus, sin, siue… siue (154–158) ............................................ 80
3.3.5.3. Dum, dummodo, modo (159–160) ............................................................................... 82
3.3.6. Concession (161–170) ........................................................................................................ 83
Table des matières 535

3.3.6.1. Proposition concessive (conditionnelle) (161–162) .................................................. 83


3.3.6.2. Autres constructions (ut, licet, relatif indéfini) (163–170) ........................................ 84
3.3.7. Comparaison (171–181) ..................................................................................................... 87
3.3.7.1. Proposition comparative (171–178) ........................................................................... 88
3.3.7.2. Proposition comparative conditionnelle (179–181) ................................................. 90
3.3.8. Récapitulation (182) ............................................................................................................ 91
3.4. Proposition relative (183–194) ................................................................................................. 92
3.4.1. Indicatif (183–184) .............................................................................................................. 93
3.4.2. Subjonctif (185–194) ........................................................................................................... 94
3.5. Style indirect (195–212) ............................................................................................................ 97
3.5.1. Discours indirect (195–202) ............................................................................................... 98
3.5.2. Expression de la condition (203–205) .............................................................................. 101
3.5.3. Style indirect libre (206) ..................................................................................................... 103
3.5.4. « Attraction modale » (207–209) ....................................................................................... 104
3.5.5. Pronoms personnels et adjectifs possessifs réfléchis et non réfléchis (210) ............. 105
3.5.6. Récapitulation (211–212) ................................................................................................... 105
3.6. Formes nominales et non personnelles du verbe (213–233) .............................................. 107
3.6.1. Gérondif et adjectif verbal (213–219) ............................................................................... 107
3.6.2. Supin (220) ........................................................................................................................... 110
3.6.3. Participe (221–233) ............................................................................................................. 111
3.6.3.1. Participes présent et parfait ; ablatif absolu (221–231) .......................................... 111
3.6.3.2. Participe futur (232–233) ............................................................................................. 114
3.7. Valeur des temps dans les subordonnées (234–235) ........................................................... 115
3.7.1. Indicatif (234) ....................................................................................................................... 115
3.7.2. Subjonctif (235) ................................................................................................................... 116
3.8. Récapitulation (236–266) .......................................................................................................... 117
3.8.1. Vt (236–237) ................................................................................................................................ 117
3.8.2. Ne (238–239) ............................................................................................................................... 119
3.8.3. Cum (240–241) ..................................................................................................................... 120
3.8.4. Dum (242) ............................................................................................................................. 122
3.8.5. Quam (243) ........................................................................................................................... 123
3.8.6. Quin (244) .................................................................................................................................... 125
3.8.7. Quo (245) .............................................................................................................................. 126
3.8.8. Quod (246–250) ................................................................................................................... 127
3.8.9. An (251) ................................................................................................................................. 129
3.8.10. Mots en corrélation (252–253) ........................................................................................ 131
3.8.11. Traduction de « que » (254–258) .................................................................................... 132
3.8.12. Traduction de « sans » (259–261) ................................................................................... 133
3.8.13. Traduction de « si » (262–265) ........................................................................................ 134
3.8.14. Traduction de « tant » (266) ............................................................................................ 135
536 Maîtrise du latin par la pratique

Chapitre 4. Particularités de langue et de style


4.1. Noms (267–272) ........................................................................................................................ 137
4.2. Adjectifs (273–283) .................................................................................................................... 139
4.2.1. Adjectifs et participes (273–279) ....................................................................................... 139
4.2.2. Comparatif, superlatif et tournures équivalentes (280–281) ....................................... 141
4.2.3. Cardinaux, ordinaux, etc. (282–283) ................................................................................ 142
4.3. Adjectifs-pronoms (284–309) ................................................................................................... 143
4.3.1. Personnels et possessifs (réfléchis et non réfléchis) (284–287) ................................... 143
4.3.2. Démonstratifs (288) ............................................................................................................ 146
4.3.3. Ellipse du nom et du pronom (289–290) ......................................................................... 146
4.3.4. Idem (291–292) .................................................................................................................... 147
4.3.5. Ipse (293) .............................................................................................................................. 147
4.3.6. Relatifs (294–299) ............................................................................................................... 148
4.3.7. Indéfinis (300–309) ............................................................................................................. 150
4.3.7.1. (Ali)quis, quidam, quisquam, uterque, etc. (300) ........................................................... 152
4.3.7.2. Quisque (301–303) ........................................................................................................ 152
4.3.7.3. Nemo, nullus, neuter, etc. (304) ................................................................................... 153
4.3.7.4. Alius, alter ; réciprocité (305–307) ............................................................................... 154
4.3.7.5. Traduction de « on » (308–309) .................................................................................. 154
4.4. Verbes (310–323) ....................................................................................................................... 155
4.4.1. Voix active et passive (310–313) ....................................................................................... 155
4.4.2. Exercices de style (314–323) .............................................................................................. 156
4.5. Adverbes (324–327) .................................................................................................................. 160
4.5.1. Pronoms et adverbes de quantité (324–325) .................................................................. 160
4.5.2. Exercices de style (326–327) .............................................................................................. 161
4.6. Adverbes d’affirmation, de doute et de négation (328–332) .............................................. 162
4.6.1. Négations simples et composées (328) ........................................................................... 163
4.6.2. Coordination négative, double négation (329–332) ...................................................... 164
4.7. Conjonctions de coordination (333) ....................................................................................... 165
4.8. Ordre des mots et des propositions (334–344) .................................................................... 167
4.8.1. Ordre des mots dans la proposition (334–337) .............................................................. 167
4.8.1.1. Inversion (334) .............................................................................................................. 167
4.8.1.2. Disjonction (335) .......................................................................................................... 168
4.8.1.3. Symétrie, chiasme (336–337) ...................................................................................... 168
4.8.2. Ordre des mots dans la phrase complexe (338–339) .................................................... 169
4.8.3. Ordre des propositions dans la phrase (340–343) ......................................................... 170
4.8.3.1. Inversion (340) .............................................................................................................. 170
4.8.3.2. Symétrie (341) ............................................................................................................... 171
4.8.3.3. Chiasme (342) ............................................................................................................... 171
4.8.3.4. Emboîtement (343) ....................................................................................................... 172
Table des matières 537

4.8.4. Double subordination (344) .............................................................................................. 172


4.9. Période (345–349) ..................................................................................................................... 173
4.10. Figures de style (350) .............................................................................................................. 175

Chapitre 5. Versions et thèmes de révision


5.1. Versions (351–382) .................................................................................................................... 177
5.2. Thèmes d’application (383–394) .............................................................................................. 189
5.3. Thèmes littéraires (395–424) ................................................................................................... 192

Corrigés
Chapitre 1. Syntaxe d’accord (1–5) ................................................................................................ 207
Chapitre 2. Syntaxe des cas (6–27) ................................................................................................ 211
Chapitre 3. Syntaxe des propositions (28–266) ........................................................................... 225
Chapitre 4. Particularités de langue et de style (267–350) ........................................................ 317
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision (351–424) ............................................................... 355

Annexes – Index – Tables


Déclinaisons ..................................................................................................................................... 383
Conjugaisons ................................................................................................................................... 390
L’art de la traduction – Conseils pour la version – L’utilisation du dictionnaire ............. 409
Lexique latin-français .................................................................................................................... 425
Lexique français-latin .................................................................................................................... 461
Bibliographie ................................................................................................................................... 489

Index des sources ........................................................................................................................... 493


1. Exercices (par auteur) ............................................................................................................... 493
2. Exercices (par exercice) ............................................................................................................ 504
3. Versions ...................................................................................................................................... 517
4. Thèmes littéraires ..................................................................................................................... 518
Index grammatical ......................................................................................................................... 519

Table des déclinaisons et conjugaisons .................................................................................... 525


Table des synthèses de grammaire ............................................................................................ 526
Table des versions et des thèmes ............................................................................................... 528
1. Versions ...................................................................................................................................... 528
2. Thèmes d’application ................................................................................................................ 530
3. Thèmes littéraires ..................................................................................................................... 531
Table des matières ......................................................................................................................... 533

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