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REPRODUCTION HUMAINE : (6 points)

On se propose d’étudier la cause d’aménorrhée (= absence de menstruations) chez trois femmes A, B


et C.
- Le document 2 montre les résultats de dosage de deux hormones H1 et H2 ovariennes chez les femmes
A et B.
- Le document 3 montre les résultats de dosage des hormones H1 et H2 et d’une hormone H3 chez la
femme C.

a) Identifiez les hormones H1, H2 et H3.


b) Expliquez la cause de l’aménorrhée chez la femme C.

2. Précisez comment les résultats des dosages hormonaux chez les femmes A et B justifient l’absence
des règles chez elles.
3. Le document 4 montre les résultats de dosages de deux hormones hypophysaires : FSH et LH chez
les femmes A et B ainsi que chez une femme normale.
N.B. : Les valeurs figurant dans ce document correspondent à des taux moyens pour une durée d’un
mois.

Taux moyen de FSH et LH (UA)


FSH
90 LH

10

Femme A Femme B Femme normale

Document 4

A partir d’une exploitation du document 4, proposez pour chacune des deux femmes (A et B) deux
hypothèses expliquant leur aménorrhée.
4. Des examens radiologiques des ovaires des femmes A et B ont montré :
 L’absence totale de follicules ovariens chez la femme A.
 La présence de plusieurs milliers de follicules normaux tous au stade primordial chez la femme
B.
a) Montrez que les résultats de l’examen radiologique permettent de préciser l’origine de
l’aménorrhée pour l’une des deux femmes seulement (A ou B) ?
b) Expliquez pour cette femme l’état des taux de FSH et de LH chez elle.

5. Afin de préciser l’origine de l’aménorrhée chez l’autre femme, on lui pratique un test hormonal
par des injections appropriées de GnRH. Le document 5 montre les résultats obtenus.

Taux moyens de FSH et LH (UA)


FSH
90 LH

10

Analysez les résultats obtenus et, en vous référant au document 4, déduisez l’origine de l’aménorrhée
de la femme restante.
6. Faites un schéma fonctionnel illustrant les interactions entre les cellules sécrétrices de H1, H2 et H3,
les cellules du complexe hypothalamo-hypophysaire et l’utérus chez la femme C pour chacun
des deux moments suivants :
 8ème semaine après la date des dernières règles.
 25ème semaine après la date des dernières règles
Correction

1. a) -L’hormone H2 est présente dès le début du cycle, elle montre un pic deux jours avant
0.75
l’ovulation : il s’agit l’œstradiol.
-L’hormone H1 ne commence à apparaitre que le jour de l’ovulation : il s’agit de la progestérone.
-L’hormone H3 commence à apparaitre 7 ou 8 jours après l’ovulation avec un pic à la dixième semaine
: il s’agit de la HCG.
b) L’apparition de la HCG certifie que la femme C est enceinte, ce qui explique la persistance de
0. 5
l’œstradiol et de la progestérone durant les 40 semaines d’expérience or ces deux hormones
maintiennent l’endomètre et empêchent sa destruction d’où l’absence de menstruation chez la
femme C.
2. Chez les femmes A et B les taux des hormones H1 et H2 (progestérone et œstrogènes) sont nuls,
0. 5
donc chez ces deux femmes il n ya pas de prolifération de l’endomètre et par conséquent absence
de menstruation (pas de destruction).
3.
Exploitation Hypothèses
Les taux moyens de FSH (90UA) et de  La femme A est ménopausée.
LH(60UA) sont élevés et dépassent ceux  La femme A présente un problème ovarien
Femme A

d’une femme normale. Son problème ne (ovaire insensible aux hormones


réside donc pas au niveau du CHH. hypophysaires)
Les taux moyens de FSH et de LH sont  La femme B présente un problème
trop faibles (5UA) et sont inférieurs à ceux hypothalamique.
Femme B

d’une femme normale. Son problème  La femme B présente un problème 1. 5


réside donc au niveau du CHH hypophysaire.

4. a) l’absence de follicules ovariens chez la femme A confirme qu’elle est ménopausée alors que la
présence exclusive de follicules primordiaux dans les ovaires de la femme B s’explique par la faible
dose de FSH qui peut avoir comme origine un problème hypothalamique ou même hypophysaire.
0. 5

b) Chez la femme A, il y a une levée du RC- due à l’absence des hormones ovariennes ce qui
explique les taux anormalement élevés de FSH et de LH. 0. 25
5. Suite aux injections de GnRH, les taux de gonadostimulines chez la femme B deviennent
0. 5
semblables à ceux d’une femme normale (doc 4)(40ua pour la FSH et 38 ua pour la LH)donc son
problème ne réside pas au niveau de l’hypophyse : son anomalie est hypothalamique.
6. Neurones
- Neurones
GnRH -
Cellules du GnRH
Cellules -
Trophoblast Cellules hypophysaires
hypophysaires
e et du jeune LH FSH -

RC-
placenta LH FSH
+ Corps jaune gestatif : Cellules lutéales + cellule

RC-
thècales 1.5
HCG (Œstradiol + progestérone)

progestérone)
(Œstradiol +
Utérus Utérus Cellule placentaires
+
ème
8 semaine
25ème semaine

+ : Stimulation
- : inhibition
RC- : rétrocontrôle négatif
Faible
production

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