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On observe le développement de nombreux follicules (dans le cas des traitements par stimulation
ovarienne plusieurs follicules parviennent à maturité)
Déduction : la FSH stimule l’évolution des follicules (FSH signifie Folliculo Stimuling Hormon)
Lorsque les follicules sont bien développés, on ajoute une injection d’une forte dose de LH,
on observe l’ovulation des follicules mûrs et la mise en place de corps jaunes
Déduction ; la LH stimule l’ovulation puis la mise en place du corps jaune (LH signifie Lutéal
Hormon
Hypothèse : l’hypothalamus stimule l’hypophyse qui stimule les ovaires qui stimule l’utérus
Après destruction des neurones hypothalamiques chez une guenon adulte, on lui injecte
de la GnRH.
On dose les taux de FSH et LH : Document 1
Ovulation
Temps
Analyse : le document 1 représente les taux de FSH et de LH en fonction du temps après injection
de GnRh chez une guenon dont on a détruit l’hypothalamus.
Je vois que sans GnRh, les taux de FSH et LH sont très bas. Après injection de GnRh, les taux des
hormones hypophysaires augmentent, il y a des pics de LH qui correspondent à des ovulations.
Déduction : l’hypothalamus stimule l’hypophyse qui stimule les ovaires, qui stimulent l’utérus.
C’est la GnRh qui stimule l’hypophyse
• Un rétrocontrôle ? : un cas pathologique
Déduction : les œstrogènes stimulent l’hypophyse pendant la phase folliculaire, qui stimule
l’ovulation. Ils exercent un rétrocontrôle positif sur l’axe hypothalamo-hypophysaire
Pendant la phase folliculaire, sous l’action de la FSH les follicules grossissent et produisent
de plus en plus d’œstrogènes.
Les œstrogènes stimulent l’hypothalamus qui stimulent de plus en plus l’hypophyse.
Les doses de FSH et de LH augmentent, stimulant la croissance des follicules jusqu’à l’ovulation.
Pendant la phase lutéale, sous l’action de la LH, le corps jaune se met en place et produit
un mélange d’œstrogènes et de progestérone qui exerce un rétrocontrôle négatif sur
l’hypothalamus qui produit moins d’hormones hypophysaire ; le corps jaune est moins stimulé, il
dégénère, les hormones ovariennes diminuent, les taux d’hormones reviennent au taux de début
de cycle.
Bilan :
Les cycles sont synchronisés (« se
déroulent en même temps ») grâce à des
hormones
L’hypothalamus stimule le
fonctionnement de l’hypophyse par une
hormone produite par des neurones (une
neurohormone) : la GnRH
La libération de GnRH est contrôlée par les taux sanguins variables des œstrogènes et la
progestérone qui exercent un rétrocontrôle sur l’axe hypothalamo-hypophysaire et donc sur la
sécrétion de FSH et LH.
• En phase folliculaire : la FSH stimule le développement des follicules qui produisent des
œstrogènes. Le taux croissant d’œstrogènes exerce un rétrocontrôle positif sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire qui produit de plus en plus de FSH et de LH. Ces hormones
atteignent un taux qui simule l’ovulation.
• En phase lutéale : Les cellules du corps jaune sécrètent de la progestérone et des
œstrogènes. Le mélange de progestérone et d’œstrogènes exercent un rétrocontrôle négatif sur
l’axe hypothalamo-hypophysaire et donc sur la sécrétion de FSH et LH qui diminue et revient
progressivement aux taux de début de cycle.
Rétrocontrôle
Rétrocontrôle négatif du
Positif des mélange
œstrogènes, la œstrogènes-
boucle s’auto- progestérone,
active à la boucle
ovulation ramènent les
taux
d’hormones
aux taux de
début de
cycle
Chez la femelle, les rétrocontrôles sont plus complexes que chez le mâle, ce qui explique l’activité
cyclique observée.