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Partie 3 – Corps humain et santé : Féminin – Masculin Secondes

Chapitre 3A3 : La fonction de reproduction chez la femme (TP 3A4)

I – Le fonctionnement de l’appareil reproducteur féminin (TP 3A4)

Dès la naissance, les ovaires d’une femme possèdent un « stock » de follicules primordiaux. Le
fonctionnement de l’appareil reproducteur féminin est cyclique de la puberté jusqu’à la ménopause. A
chaque cycle (28 jours en moyenne), l’un des follicules d’un ovaire évolue selon 3 étapes :
- Phase folliculaire (du 1er au 14ème jour) : croissance du follicule (augmentation de taille,
développement des cellules de la granulosa, creusement de la cavité folliculaire, …) pour
obtenir un follicule mûr (follicule de De Graaf)
- Ovulation (14ème jour) : libération par un ovule de l’ovocyte dans le pavillon de la trompe.
- Phase lutéale (du 14ème au 28ème jour) : le reste du follicule se transforme en corps jaune qui
régressera en fin de cycle s’il n’y a pas eu fécondation.

L’ovaire a également un rôle hormonal : pendant la phase folliculaire, les cellules des follicules
sécrètent des œstrogènes. Après l’ovulation, le corps jaune produit quant à lui deux types
d’hormones : œstrogènes et progestérone. A la fin de cette phase lutéale, le corps jaune régresse,
ce qui se traduit par une diminution du taux d’hormones ovariennes.

Les hormones ovariennes ont de nombreux organes cibles. Elles gouvernent en particulier le cycle
de l’utérus dans lequel on distingue deux phases :
- Phase proliférative (prolifératrice) : phase de développement de la muqueuse utérine
(endomètre) qui, après avoir subi les règles, doit se reconstituer.
- Phase sécrétoire (sécrétrice) : apparition de glandes et de nombreux vaisseaux sanguins dans
la muqueuse utérine qui prend un aspect de « dentelle ».
Les variations des sécrétions d’œstrogènes puis d’œstrogènes et de progestérone se traduisent par
un développement de la muqueuse utérine, susceptible d’accueillir un éventuel embryon. En fin de
cycle, la diminution importante des taux d’hormones ovariennes provoque les règles (ou
menstruations).
On dit que les cycles des ovaires et de l’utérus sont synchronisés.

II – Le contrôle de la fonction reproductrice chez la femme

Le fonctionnement des gonades (ovaires et testicules), est contrôlé par un ensemble constitué d’une
petite glande hormonale, l’hypophyse, et la partie du cerveau à laquelle elle est reliée,
l’hypothalamus. Ce dispositif est appelé complexe hypothalamo-hypophysaire.
L’hypophyse produit des hormones appelées gonadostimulines, la FSH (hormone folliculo-
stimulante) et la LH (hormone lutéinisante) ; identiques dans les deux sexes, qui stimulent le
fonctionnement des ovaires et des testicules. Chez la femme, c’est une brusque augmentation du
taux sanguin de LH (« pic de LH »), vers le 14ème jour du cycle, qui déclenche l’ovulation.
Cependant la libération des hormones hypophysaires est dépendante d’une autre hormone, la
GnRH, produite par des neurones de l’hypothalamus (on parle alors de neurohormone). C’est la
GnRH qui permet de libérer des hormones hypophysaires dans le sang. On comprend alors que le
fonctionnement des ovaires et des testicules dépend du complexe hypothalamo-hypophysaire
connecté au cerveau. Ce complexe détecte les variations des taux sanguins d’hormones et agit pour
réguler cette production. Les hormones agissent donc sur les centres qui sont responsables de sa
production : c’est un rétrocontrôle.

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