Vous êtes sur la page 1sur 10

CORPS HUMAIN ET SANTE

1- PROCREATION ET SEXUALITE

FICHE 9 – Hormones et procréation

MOTS-CLES

AMP, cellule de Leydig, cellule de Sertoli, contraception, contragestion, corps jaune, dentelle utérine, endomètre,
FIVETE, follicule, FSH, GnRH, hormone, hypophyse, hypothalamus, insémination artificielle, LH, myomètre,
œstradiol, ovulation, phase folliculaire, phase lutéinique, pilule contraceptive, progestérone, règles, rétrocontrôle,
RU486, testostérone, tubes séminifères

COURS

Rappelons que la reproduction humaine nécessite, comme chez tous les mammifères, l’union de 2 cellules
spécialisées, les gamètes, produits par des glandes sexuelles (ou gonades). Le gamète masculin ou
spermatozoïde est formé dans le testicule, le gamète féminin ou ovule dans l’ovaire.
Pour assurer la reproduction, le fonctionnement des gonades doit permettre une production adéquate de gamètes ;
le fonctionnement des gonades doit être régulé.
Le développement des connaissances sur les mécanismes régulateurs a permis de mettre au point des méthodes
de maîtrise de la reproduction, soit dans le but de l’empêcher (contraception), soit afin de pallier une stérilité (aide
médicalisée à la procréation)

I- Régulations hormonales du fonctionnement féminin


I-1- Fonctionnement cyclique des ovaires
A la naissance, l'ovaire contient une réserve d'environ 1 million d'ovocytes stockés au sein de follicules
primordiaux. A la puberté (11-14 ans) apparaît le cycle ovarien ; il correspond au développement final d’un seul
ovocyte.

En préparation du cycle, on observe un développement


du follicule ; c’est la folliculogenèse
• Follicule primaire : 1 couche de cellules
folliculaires
• Follicule secondaire : apparition d’une couche
amorphe (= zone pellucide) et de 2
enveloppes protectrices (= thèques). Les
nombreuses cellules folliculaires forment la
granulosa
• Follicule tertiaire : apparition d’une cavité (l’antrum) dans la granulosa
• Follicule mûr ou de De Graaf : cavité très importante isolant l’ovocyte et un petit massif de cellules
folliculaires

Le cycle ovarien qui apparaît à la puberté se décrit en


3 phases
• Phase folliculaire (11-17 j, moyenne 14 j) :
maturation finale d’un follicule (FIII → mûr ; les
stades FP-FI-FII ont précédé)
• Ovulation : l’ovocyte se libère dans la cavité
du follicule, et quelques heures après il est
expulsé dans la cavité abdominale et est
récupéré par le pavillon de la trompe de Fallope

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 1


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
• Phase lutéinique (14 j) : transformation du reste de follicule en corps jaune (« luteus » en latin). En absence
de fécondation, ce CJ régresse et disparaît pendant les 1ers jours du cycle suivant ; en cas de grossesse, il
persiste pendant les 2-3 premiers mois.

I-2- Fonctionnement cyclique de l’utérus


La paroi de l’utérus comprend deux couches de tissus :
une couche musculeuse externe, le myomètre, et une
muqueuse tapissant la cavité interne de l’utérus,
l’endomètre.

Cette paroi subit un cycle synchrone du cycle ovarien :


• Phase proliférative : pendant la phase
folliculaire, l’endomètre s’épaissit et se creuse
de glandes en tube
• Phase sécrétoire : pendant la phase
lutéinique, il y poursuite de l’épaississement ;
les glandes deviennent tortueuses et se
ramifient (c’est la dentelle utérine). Les
contractions habituelles du myomètre cessent
(= silence utérin).

A la fin du cycle, l’endomètre est prêt à accueillir un éventuel embryon. S’il n’y a pas fécondation, l’endomètre se
détruit. La reprise des contractions utérines provoque la rupture des vaisseaux sanguins, entraînant l'écoulement
d'un liquide composé de sang rendu incoagulable, de mucus et de débris d'endomètre ; ce sont les règles ou
menstruations (du latin « menstruus » = qui est mensuel). Elles durent en moyenne 5 jours.

L’apparition des règles étant le seul signe visible des cycles féminins, par convention le jour d’apparition des règles
est le 1er jour du cycle suivant.

Chez les femelles de mammifères, il existe également d’autres cycles, plus discrets chez la femme : cycle vaginal,
cycle de la glaire cervicale

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 2


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
I-3- Régulation hormonale des cycles féminins

Définition : une hormone est une substance chimique active qui :


*est sécrétée par une glande dite glande endocrine
*est véhiculée par le sang
*modifie le fonctionnement d’organes-effecteurs ou organes-cibles (= dont les cellules présentent des
récepteurs spécifiques

Il existe deux types d’hormones ovariennes :


• Hormones œstrogènes (dont la principale, l’œstradiol) : sécrétées par la thèque interne et la granulosa du
follicule. L'évolution de leur taux sanguin montre 2 pics de sécrétion, l’un environ 24-36 h avant l’ovulation,
l’autre pendant la phase lutéinique. Ces hormones sont responsables de l’épaississement de l’endomètre et
de la sécrétion de glaire cervicale. Elles sont également responsables de l'apparition des caractères sexuels
secondaires lors de la puberté, puis de leur maintien ; elles stimulent également les glandes mammaires.
• H. progestatives (dont la progestérone) : sécrétées par les cellules du corps jaune, leur taux sanguin suit
donc son évolution. Elles accentuent l’action des œstrogènes sur l’endomètre (action en synergie) en
stimulant la dentellisation et la sécrétion de mucus ; elles sont responsables du silence utérin. Ces hormones
stimulent également les glandes mammaires. Elles exercent aussi une action thermogène (légère hausse
de T corporelle qui présente donc une évolution cyclique)

A la fin du cycle, la régression du corps jaune provoque la chute des taux hormonaux, directement responsable de
l’apparition des règles.

La sécrétion des hormones ovariennes est sous contrôle de l’hypophyse (pette glande située en dessous du
cerveau). Les hormones hypophysaires ou gonadostimulines ou chargées de stimuler l’activité ovarienne :
• La FSH ou hormone folliculostimulante
• La LH ou hormone lutéinisante

Les taux sanguins de ces hormones (cf. schéma ci-dessus) varient de façon synchrone avec le cycle ovarien :
• pendant la phase folliculaire : la FSH seule est responsable du début de maturation des follicules, FSH et
LH achèvent ensemble la maturation du follicule (et stimulent donc la sécrétion d’œstrogènes)

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 3


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
• environ 36h avant ovulation, se produit un pic de décharge, surtout de LH (= pic de décharge ovulante),
directement responsable de l’ovulation
• pendant la phase lutéinique : les taux redeviennent stables ; la LH seule stimule la formation du corps
jaune (donc la sécrétion de progestérone).

Les sécrétions hypophysaires sont à leur tour sous contrôle :


• l’hypothalamus (neuro-glande du plancher du cerveau) stimule l’hypophyse grâce à une hormone sécrétée
par des cellules nerveuses. C’est la GnRH (gonadotropin releasing hormone ou gonadolibérine),
sécrétée de manière pulsatile ( un pulse toutes les 60-90 mn)
• les hormones ovariennes influencent à leur tour les sécrétions des gonadostimulines ; on parle de
rétrocontrôle :
✓ à dose faible, l’œstradiol exercent un rétrocontrôle négatif, responsable des taux modérés des
FSH et de LH en début de cycle
✓ à dose plus forte, l’effet s’inverse ; l’œstradiol exerce un rétrocontrôle positif, directement
responsable du pic de décharge préovulatoire
✓ la progestérone exerce seulement un rétrocontrôle négatif. Il en résulte que le pic de LH, en
provoquant
l’ovulation,
provoque
également
l’élévation du taux
de progestérone qui, à
son tour, bloque la
sécrétion de LH à un
taux modéré en fin
de cycle

II- Régulations hormonales du fonctionnement masculin


II-1- Fonctionnement constant des testicules
Dès la puberté, les testicules produisent des spermatozoïdes. Dans la paroi des tubes séminifères, contenus dans
les testicules, à partir de cellules souches périphériques, se forment les cellules de la lignée gamétique ; la
spermatogenèse se déroulant tout le long des tubes séminifères, il y a production quotidienne de millions de
spermatozoïdes :

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 4


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
II-2- Régulation hormonale masculine
Les régulations hormonales masculines se déroulent sur le même principe que les régulations féminines. La
différence fondamentale est que, le fonctionnement des testicules étant continu, il n’y a pas d’évolution cyclique des
taux hormonaux :
• Les cellules de Leydig du tissu interstitiel sécrètent la testostérone (très proche chimiquement de la
progestérone). Cette hormone stimule la spermatogenèse ; elle est également responsable, à la puberté, de
l’apparition des caractères sexuels masculins (mue de la voix, développement de la pilosité et de la
musculature)
• L’hypophyse contrôle le testicule par des gonadostimulines identiques aux hormones féminines : la FSH
stimule les cellules de Sertoli (situées dans la paroi des tubes séminifères, ces cellules sont indispensables
au bon déroulement de la spermatogenèse) et la LH (on parle aussi de « ICSH » = intestitial cell stimulating
hormone) stimule les cellules de Leydig, donc la sécrétion de testostérone
• L’hypothalamus stimule l’hypophyse par la sécrétion pulsatile de GnRH
• La testostérone agit en rétrocontrôle négatif
sur la LH dès que la testostéronémie s’élève
au-dessus d’une valeur seuil. Il en résulte que
le contrôle réciproque LH/testostérone
entraîne un maintien des taux sanguins de ces
hormones à des valeurs remarquablement
stables

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 5


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
III- Contraception/contragestion

Définition : une méthode contraceptive est une méthode utilisée pour empêcher qu’un rapport sexuel
n’entraîne une grossesse.
Cette méthode doit obéir à 3 objectifs
*être fiable (réussite le plus proche possible des 100%)
*être inoffensive (effets secondaires réduits le plus possible)
*être réversible (retour à la fécondité dans un délai raisonnable après arrêt)

Depuis longtemps, sont utilisées des méthodes « mécaniques » :


• Préservatif : seule méthode masculine ; son usage préserve également des IST
• Diaphragme : dôme de latex disposé pour coiffer le col de l’utérus ; il doit être maintenu en place 6h après
rapport
• DIU (dispositif intra-utérin) ou stérilet : appareil plus en moins en forme de T, en plastique imprégné
d’hormones de synthèse ou entouré d’un fil de cuivre ; placé par un médecin dans la cavité utérine, il rend
la muqueuse utérine impropre à la nidation
• Stérilisation : légalisée en 2001 ; l’opération chirurgicale consiste à sectionner ou ligaturer les trompes de
Fallope d’une femme ou les canaux déférents d’un homme (= vasectomie). La réversibilité n’est pas garantie
(60 à 70%)

La contraception (= « contre la conception ») s’est développée dans les années 1950 avec la mise au point
d’hormones de synthèse mimant les effets des hormones ovariennes. IL existe 3 types principaux de pilules
contraceptives :
• Pilule combinée ou oestroprogestative : 21 comprimés contenant un mélange d’hormones. Le progestatif
contenu dans les pilules bloque l’hypophyse par rétrocontrôle négatif (= pas de pic de décharge de LH +
mise en pause des ovaires + pas de dentellisation de l’endomètre) ; la glaire cervicale reste impropre à la
survie des spermatozoïdes, donc à la fécondation. Les 7 jours de pause permettent le retour de règles.
Méthodes dérivées : patch hebdomadaire ou anneau intravaginal
• Pilule séquentielle : œstrogènes seuls pendant quelques jours, puis association avec un progestatif. Il a
seulement inhibition de l’hypophyse
• Micropilule : progestatif seul, en doses très faibles (d’où nécessité de prendre la pilule à horaire fixe).
L’action est réduite à l’utérus (muqueuse utérus impropre à la nidation et glaire impropre à la fécondation).
Méthodes dérivées : implant disposé sous la peau, forte injection trimestrielles intramusculaire (méthode
plutôt développée aux USA)
• Des essais cliniques sont actuellement menés pour mettre au point une pilule contraceptive masculine

Il existe également des méthodes dites « d’urgence », destinées à aider des femmes ayant subi des rapports
contraints ou en cas d’absence de contraception :
• Pilule du lendemain : 1 comprimé de progestatif, à prendre jusqu’à 72h (3j) après le rapport
• Pilule du surlendemain : 1 comprimé d’inhibiteur des récepteurs à progestérone, à prendre jusqu’à 120h
(5 j) après rapport
Dans les 2 cas, la muqueuse utérine devient impropre à la nidation.

La contragestion (= « contre la gestation ») est destinée à stopper une grossesse débutante ; la méthode agit donc
après la nidation :
• Pilule abortive (RU 486 ou mifépristone) : analogue de structure, elle prend la place de la progestérone sur
les récepteurs des cellules cibles. En absence d’effets de la progestérone, il y a régression du corps jaune,
reprise des contractions utérines et apparition des règles dans les 72h après prise. La mifépristone n’est
efficace que jusqu’à la 7ème semaine d’aménorrhée
• IVG : l’avortement chirurgical (aspiration de la muqueuse utérine) est légalement possible jusqu’à la 12 ème
semaine d’aménorrhée

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 6


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
IV- Aide médicalisée à la procréation (AMP)

Ne pas confondre :
*Infertilité : absence de grossesse malgré rapports sexuels fréquents, sans contraception, pendant 2 ans
*Stérilité : impossibilité naturelle de concevoir

On considère que 15 à 20% des couples hétérosexuels n’arrivent pas à concevoir. Les causes d’infertilité sont
multiples :
• Chez la femme : troubles de l’ovulation, obstruction des trompes de Fallope, endométriose, …
• Chez l’homme : troubles hormonaux, obstruction des canaux déférents, anomalie du nombre ou de la
mobilité des spermatozoïdes, …

On peut pallier certaines infertilités par traitement substitutif (stimulation hormonale) ou par chirurgie
(reperméabilisation des canaux anatomiques).

Le développement des connaissances sur la reproduction et les régulations hormonales a permis de développer des
méthodes d’aides à la procréation.
Ces méthodes reposent notamment sur la possibilité de maintenir en survie des cellules dans l’azote liquide (-196°C).

Il existe essentiellement 2 méthodes fondamentales :


• Insémination artificielle : en période périovulatoire, injecter des spermatozoïdes sur le col ou dans l’utérus
(sperme du conjoint ou sperme d’un donneur)
• Fécondation in vitro et transfert d’embryon (FIVETE) : mise en présence de spermatozoïdes et
d’ovocytes en laboratoire ; vérification de fécondation et début de développement ; transfert des embryons
dans l’utérus (4 au maximum… donc risque de grossesse multiple !)

Ces méthodes nécessitent


• Le prélèvement et le stockage de cellules reproductrices (dans les CECOS (centres d’étude et de
conservation des œufs et du sperme), plus communément appelés « banques du sperme »), donc nécessité
de donneurs (sperme ou ovules ; don anonyme et gracieux)
• Un lourd suivi médical du couple souhaitant une conception
• Une loi de bioéthique, destinée à définir les limites légales des méthodes

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 7


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
POUR ALLER PLUS LOIN

Cycles féminins : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/le-cycle-ovarien-111.html

Régulations des cycles féminins : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/la-regulation-du-cycle-ovarien-


112.html

Fonctionnement du testicule : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/le-fonctionnement-du-testicule-42.html

Et la contraception ? https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/et-la-contraception-29.html

Procréation médicalement assistée ? https://youtu.be/dXPUeNqKmXE (vidéo longue : 32 minutes)

Projet de loi de bioéthique (révision parlementaire en cours) :


http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2658_projet-loi

APPLICATIONS

VRAI ou FAUX
Repérez les informations exactes et corriger celles qui sont fausses en justifiant la réponse.

1. Les hormones ovariennes exercent en permanence un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de LH.
2. La pilule contraceptive reproduit l’action des hormones LH et FSH sur l’ovaire.
3. La pilule du lendemain ne doit être utilisée que comme une méthode contraceptive exceptionnelle
4. Le préservatif est le seul moyen de prévention contre les IST.

QCM
Pour chaque question, identifiez la ou les bonne(s) réponse(s) :

1. L’ovulation est provoquée


a. par un pic de LH
b. par un pic de progestérone
c. par la chute des taux des gonadostimulines
d. par la chute des taux des hormones ovariennes

2. Chez un homme adulte, la production de testostérone


a. est très variable d’un jour à l’autre
b. est régulée par les tubes séminifères
c. est contrôlée par l’hypophyse et l’hypothalamus
d. fait intervenir un rétrocontrôle exclusivement négatif

3. Quelles sont les méthodes contraceptives régulières ?


a. RU 486
b. pilule œstroprogestative
c. pilule du lendemain
d. implant hormonal

4. Le cerveau contrôle le fonctionnement des ovaires et des testicules grâce à


a. la progestérone ou la testostérone
b. la FSH et la LH
c. la GnRH
d. le cerveau n’intervient pas sur les ovaires et les testicules

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 8


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
EXERCICE
Testostérone et complexe hypothalamo-hypophysaire

On mesure la sécrétion de LH chez un homme « normal » et chez un homme déficient en GnRH :

Individu normal Individu normal avec injections


de testostérone
Concentration en LH
10,7 3,7
(UI/L)
Fréquence des sécrétions
4,5 1,5
de LH (nb de pulse/12h)
Amplitude des sécrétions
10,7 2,9
de LH (UI/L)
Concentration de LH et caractéristiques de sa sécrétion,
chez un homme après injection de testostérone

Individu déficient en GnRH Individu déficient en GnRH avec


injections de testostérone
Concentration en LH
14,4 10,2
(UI/L)
Amplitude des sécrétions
12,6 8,2
de LH (UI/L)
Concentration de LH et amplitude de sa sécrétion,
chez un homme déficient en GnRH après injection de testostérone

En utilisant les documents présentés,


1- Précisez les effets d’une injection de testostérone chez un homme normal.
2- D’après vos connaissances, expliquez ce phénomène et précisez les deux sites supposés de l’action de
la testostérone
3- Expliquez pourquoi la seconde expérience permet de valider l’action de la testostérone sur l’hypophyse

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 9


Tous droits réservés - Ne pas diffuser
CORRECTION

VRAI ou FAUX

1. faux : « Les hormones ovariennes exercent un rétrocontrôle sur la LH, négatif ou positif selon le moment du cycle »
2. faux : « La pilule contraceptive reproduit l’action des hormones ovariennes sur l’hypophyse et/ou l’utérus »
3. vrai
4. vrai

QCM
1. a
2.c-d
3. b-d
4. c

EXERCICE
1- D’après le 1er tableau, nous constatons que la concentration en LH est moindre suite à injection de testostérone ;
nous en déduisons donc que la testostérone inhibe la sécrétion de LH.
Cette inhibition se traduit par une baisse de la fréquence de sécrétion de LH (2 ème ligne) et par une baisse
de l’amplitude de chaque pulse de LH (3ème ligne).
2- La sécrétion de testostérone est sous influence stimulatrice de la LH et le taux de testostérone agit en rétrocontrôle
négatif.
Nous pouvons supposer que l’effet inhibiteur de la testostérone s’exerce soit directement sur l’hypophyse,
soit indirectement par l’hypothalamus qui contrôle l’hypophyse.
3- Chez un homme en déficience de GnRH, qui est l’hormone sécrétée par l’hypothalamus, nous observons que les
effets de l’injection de testostérone sont globalement similaires à ceux observés chez un homme « normal ».
La déficience en GnRH démontre que chez cet individus l’hypothalamus ne fonctionne pas. S’il y a inhibition
de la sécrétion de LH, ceci démontre que la testostérone injectée a bien agi directement sur l’hypophyse.

Fiches de synthèse - Programmes de Première et Terminale 10


Tous droits réservés - Ne pas diffuser

Vous aimerez peut-être aussi