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À René Billotte.
Mme Berthe d’Avancelles avait jusque-là repoussé toutes les supplications
de son admirateur désespéré, le baron Joseph de Croissard. Pendant l’hiver, à
Paris, il l’avait ardemment poursuivie, et il donnait pour elle maintenant des fêtes
et des chasses en son château normand de Carville.
Elle n’avait encore rien accordé cependant. Le baron se ruinait pour elle.
C’étaient sans cesse des fêtes, des chasses, des plaisirs nouveaux auxquels il
invitait la noblesse des châteaux environnants.
Tout le jour les chiens courants hurlaient par les bois à la suite du renard et
du sanglier, et, chaque soir, d’éblouissants feux d’artifice allaient mêler aux
étoiles leurs panaches de feu, tandis que les fenêtres illuminées du salon jetaient
sur les vastes pelouses des traînées de lumière où passaient des ombres.
C’était l’automne, la saison rousse. Les feuilles voltigeaient sur les gazons
comme des voilées d’oiseaux. On sentait traîner dans l’air des odeurs de terre
humide, de terre dévêtue, comme on sent une odeur de chair nue, quand tombe,
après le bal, la robe d’une femme.
Une grande chasse allait avoir lieu. Et, la veille, Mme Berthe avait dit, en
riant, au baron : « Baron, si vous tuez la bête, j’aurai quelque chose pour vous. »
Elle reprenait : « La chasse cependant semble vous occuper plus que moi. »
Et elle ajoutait gravement : « Mais j’y compte. Il faut que vous le tuiez
devant moi. »
Alors il frémissait sur sa selle, piquait son cheval qui bondissait et, perdant
patience : « Mais sacristi ! madame, cela ne se pourra pas si nous restons ici. »
Puis elle lui parlait tendrement, posant la main sur son bras, ou flattant,
comme par distraction, la crinière de son cheval.
Et elle lui jetait, en riant : « Il faut que cela soit pourtant… ou alors… tant
pis pour vous. »
Puis ils tournèrent à droite dans un petit chemin couvert, et soudain, pour
éviter une branche qui barrait la route, elle se pencha sur lui, si près qu’il sentit
sur son cou le chatouillement des cheveux. Alors brutalement il l’enlaça, et
appuyant sur la tempe ses grandes moustaches, il la baisa d’un baiser furieux.
Elle ne remua point d’abord, restant ainsi sous cette caresse emportée ;
puis, d’une secousse, elle tourna la tête, et, soit hasard, soit volonté, ses petites
lèvres à elle rencontrèrent ses lèvres à lui, sous leur cascade de poils blonds.
Alors, soit confusion, soit remords, elle cingla le flanc de son cheval, qui
partit au grand galop. Ils allèrent ainsi longtemps, sans échanger même un regard.
Quand elle arriva, quelques minutes plus tard, dans une clairière, il se
relevait souillé de boue, la jaquette déchirée, les mains sanglantes, tandis que la
bête étendue portait dans l’épaule le couteau de chasse enfoncé jusqu’à la garde.
La curée se fit aux flambeaux par une nuit douce et mélancolique. La lune
jaunissait la flamme rouge des torches qui embrumaient la nuit de leur fumée
résineuse. Les chiens mangeaient les entrailles puantes du sanglier, et criaient, et
se battaient. Et les piqueurs et les gentilshommes chasseurs, en cercle autour de la
curée, sonnaient du cor à plein souffle. La fanfare s’en allait dans la nuit claire
au-dessus des bois, répétée par les échos perdus des vallées lointaines, réveillant
les cerfs inquiets, les renards glapissants et troublant en leurs ébats les petits
lapins gris, au bord des clairières.
Et, tout de suite, ils s’embrassèrent. Ils allaient au pas, au petit pas, sous les
branches presque dépouillées et qui laissaient filtrer la lune ; et leur amour, leurs
désirs, leur besoin d’étreinte étaient devenus si véhéments qu’ils faillirent choir
au pied d’un arbre.
Puis, lorsqu’ils furent devant le château, elle murmura d’une voix mourante
: « Je suis si fatiguée que je vais me coucher, mon ami. » Et, comme il ouvrait les
bras pour la prendre en un dernier baiser, elle s’enfuit, lui jetant comme adieu : «
Non… je vais dormir… Qui m’aime me suive ! »
Une heure plus tard, alors que tout le château silencieux semblait mort, le
baron sortit à pas de loup de sa chambre et s’en vint gratter à la porte de son
amie. Comme elle ne répondait pas, il essaya d’ouvrir. Le verrou n’était point
poussé.
Alors elle, qui n’avait point dormi, regardant cet homme dépeigné, aux
yeux rouges, à la lèvre épaisse, répondit, du ton hautain dont elle parlait à son
mari :
Saat fajar, dia berdiri untuk mencari tahu ke mana pria penyendiri itu
pergi. Dia menemani piqueursnya, mengatur estafet, mengatur segalanya sendiri
untuk mempersiapkan kemenangannya; dan, ketika klakson berbunyi, dia muncul
dalam pakaian berburu merah dan emas yang ketat, dengan pinggang yang ketat,
dada yang lebar, matanya bersinar, segar dan kuat seolah-olah dia baru saja
bangun dari tempat tidur.
Para pemburu pergi. Babi hutan yang memerah melesat pergi, diikuti oleh
anjing pelolong, melewati semak belukar; dan kuda-kuda mulai berpacu,
membawa sepanjang jalan sempit hutan para amazon dan penunggang kuda,
sementara di jalan berlumpur kereta yang menyertai pengejaran dari jauh
berguling tanpa suara.
Dan dia melemparkannya ke arahnya, tertawa: "Itu pasti ... atau yang
lain ... terlalu buruk untukmu." »
Kemudian mereka berbelok ke kanan ke jalan kecil yang tertutup, dan tiba-
tiba, untuk menghindari cabang yang menghalangi jalan, dia membungkuk di
atasnya, begitu dekat sehingga dia merasakan gelitikan rambutnya di
lehernya. Lalu dia tiba-tiba memeluknya, dan menekankan kumis besarnya ke
pelipisnya, dia menciumnya dengan ciuman marah.
Dia tidak bergerak pada awalnya, tetap berada di bawah belaian penuh
gairah ini; kemudian, dengan sentakan, dia menoleh, dan, entah secara kebetulan
atau karena keinginan, bibir kecilnya bertemu dengan bibirnya, di bawah untaian
rambut pirangnya.
Jadi, entah bingung atau menyesal, dia menyayat sisi kudanya, yang berlari
kencang. Mereka terus seperti ini untuk waktu yang lama, bahkan tanpa bertukar
pandang.
Ketika dia tiba, beberapa menit kemudian, di tempat terbuka, dia berdiri
dengan berlumuran lumpur, jaketnya robek, tangannya berdarah, sementara
hewan yang sujud itu membawa pisau berburu yang dikubur sampai ke gagang di
bahunya.
Semua lesu dari hari kelelahan dan kelembutan ini, Madame d'Avancelles
berkata kepada baron:
Satu jam kemudian, ketika seluruh kastil yang sunyi tampak mati, baron
menyelinap keluar dari kamarnya dan datang untuk menggaruk pintu
temannya. Ketika dia tidak menjawab, dia mencoba membukanya. Baut tidak
didorong.
Dia berlutut, mencium mereka dengan liar melalui gaun tidur. Dia tidak
mengatakan apa-apa, menggali jari-jarinya yang ramping dengan lembut ke
rambut Baron.
Dia tidur nyenyak, tidur para pemburu yang kelelahan. Dia tidur sampai
subuh.
Tiba-tiba, jendela tetap terbuka, seekor ayam jantan, yang bertengger di
pohon terdekat, berkokok. Tiba-tiba, terkejut dengan tangisan nyaring ini, Baron
membuka matanya.
Kemudian dia, yang belum tidur, menatap pria yang tidak disisir ini,
dengan mata merah, bibir tebal, menjawab, dengan nada angkuh yang dia katakan
kepada suaminya:
1) Présenter l'ouvrage
Un Coq Chanta merupakan sebuah cerita pendek yang ditulis oleh Guy de
Maupassant pada tahun 1883 untuk sahabatnya René Billotte. Diterbitkan oleh Gill Blas
dan menggambarakan kehidupan para bangsawan di Prancis pada abad ke-19.
Cerpen ini dicerminkan oleh Maupassant dengan genre romantisme,
Maupassant menggambarkan bagaimana realitas kehidupan percintaan para bangsawan
bahkan dari sifatnya yang serakah dan angkuh.
2) Analyser la structure du roman
La situation initiale : on définit le cadre de l'intrigue (lieu, époque, personnages) :
- Madame Berthe d'Avancelles (seorang wanita muda cantik yang tinggi, berkulit
hitam gigih dan angkuh)
- Baron Joseph de Croissard (seorang pria yang tergila-gila dengan Madame
Berthe d'Avancellesia, ia sangat gigih dan pantang menyerah.)
- Selama musim dingin. Suatu malam, di sebuah pesta musim semi lalu. Musim
gugur.
- di Paris. Istana Norman di Carville. Pesta dansa. Semak belukar, hutan. Kastil
Les éléments perturbateurs ou modificateurs remettant en cause l'état initial
(rencontres, événements inattendus)
Les péripéties, rebondissements et coups de théâtre modifiant la situation des
personnages
Un événement de résolution (résolution de l'intrigue)
La situation finale, heureuse ou malheureuse, positive ou négative, à la fin du récit.
3) L'intrigue et la narration
4) L'étude de l'espace et du temps du roman
5) L'analyse du corps du texte
6) Les personnages du roman
7) Registres et résumé du roman